- Speaker #0
Un matin, je suis arrivé au travail, j'ai ouvert ma boîte mail et puis j'ai fait une sorte d'angoisse. Je me suis dit, là Sylvain, il faut vraiment que tu fasses quelque chose, il faut que tu t'arrêtes. 2014, j'ai commencé à courir, faire du trail et ensuite je me suis dit, puisque tu aimes le sport et que tu as envie de transmettre ta passion, on ne va pas le faire carrément sur le terrain avec des sportifs.
- Speaker #1
Changer de cap, c'est embrasser l'avenir avec audace. Et si vous vous inspiriez de celles et ceux qui ont osé franchir le pas vers une nouvelle vie professionnelle ? Bienvenue dans Nouveau Cap, le podcast idéal qui explore les parcours de reconversion professionnelle. Je suis Pauline et je serai votre passeuse d'histoire dans cette aventure palpitante. Aujourd'hui, je me rends directement chez Sylvain. dans le village de L'Enrodèque, situé entre Guingamp et Saint-Brieuc, dans les Côtes d'Armor. Bonjour Sylvain !
- Speaker #0
Bonjour, bienvenue à L'Enrodèque !
- Speaker #1
Merci beaucoup !
- Speaker #0
Merci de me rendre visite.
- Speaker #1
Merci Sylvain de m'accueillir chez toi pour parler d'euroconversion. Déjà, tu es très accueillant, j'ai eu un café et de l'eau gazeuse. Et ça, c'est vraiment les gens bien. C'est les Bretons ça, non ?
- Speaker #0
Oui, je pense que la région est un peu connue pour ça. C'est un plaisir de te recevoir.
- Speaker #1
Je sais déjà beaucoup de choses sur toi. Je sais que tu as 44 ans, que tu as deux enfants, que tu es mariée. On est chez toi d'ailleurs, il y a toute ta famille qui est planquée en haut parce qu'il ne faut pas que ça fasse trop de bruit. Toi, tu es passé d'un poste de chargé d'affaires dans le domaine bancaire au trail. On va parler de ça pendant l'épisode, mais d'abord, je voudrais bien qu'on fasse un petit tour sur ton cursus commercial et dans la banque. Quel a été ton cursus professionnel ces dernières années ?
- Speaker #0
J'ai des études... commercial à la base. J'ai un BTS Action Commercial qui n'existe plus aujourd'hui. C'était sur deux ans. J'ai démarré avec ce diplôme et ensuite je suis rentré dans le marché de l'emploi. Le milieu de la banque recrutait beaucoup à l'époque. Ça me plaisait, le milieu me plaisait et le rapport avec la clientèle aussi me convenait. J'ai été embauché dans une première banque sur un contrat à durée déterminée. Je suis resté 17 ans dans ce milieu bancaire.
- Speaker #1
Tu as travaillé en tout et pour tout 18 ans. dans le domaine bancaire. Et au bout de 15 ans, tu as commencé à réfléchir au fait que peut-être c'était terminé pour toi et que tu avais besoin d'autre chose. Parce que c'est à partir de 2015 où tu commençais à prévoir ton départ, en tout cas, à y penser. Et il s'est passé quoi ? Et qu'est-ce que ça a déclenché chez toi ?
- Speaker #0
En fait, il y a eu un changement managérial au niveau global, au niveau régional, dans ma boîte. On sentait qu'il y avait une pression qui se... devenait un petit peu plus importante. Ça ne me posait pas forcément de soucis, j'avais l'habitude de bien la supporter. Il y a quand même eu petit à petit un cheminement, et je me disais avec l'âge, j'ai envie peut-être de faire autre chose. Mais derrière, de là à se projeter sur un autre métier, déjà ça peut faire un petit peu peur. 2014, j'ai commencé à courir, à faire du trail, de façon tout à fait individuelle, et j'ai commencé à courir près de chez moi, dans un bois. J'y ai pris goût. Et quelques années après, j'avais entre temps pris quelques dossards sur des formats moyens, 20, 25, 30 bornes.
- Speaker #1
C'est quoi prendre des dossards ?
- Speaker #0
Prendre des dossards. Participer à une course, tout simplement. Et l'ambiance m'a tout de suite plu. Donc j'ai continué, j'ai continué, j'en ai fait plusieurs et j'ai commencé à rallonger la distance petit à petit. Et en 2021, j'ai eu l'occasion de m'inscrire à un ultra trail, le premier. Donc là, c'est des distances supérieures à 75, 80 kilomètres. Et j'ai participé au Festival des Templiers à Mio. dans l'Aveyron, et j'ai vécu une course vraiment extraordinaire, tant au niveau des paysages que de l'ambiance. Je me suis vraiment senti porté par la course, par l'ambiance, les paysages, les discussions avec les autres coureurs, l'organisation. Et quand je suis rentré à la maison, j'ai eu vraiment le sentiment d'avoir vécu quelque chose d'hallucinant. Et quand je courais, je me disais, il faut vraiment quelque chose à creuser là-dessus. J'ai envie de vivre ces émotions-là régulièrement. Et c'est en rentrant que je me suis dit, là, il y a peut-être quelque chose à faire. Il faut que je creuse.
- Speaker #1
Donc, ton instinct t'a parlé ce week-end-là et ton corps t'a parlé aussi en suivant. Il s'est passé plein de choses et ça a amorcé plein de choses, justement.
- Speaker #0
C'est vrai que j'étais encore dans la banque à cette époque, en 2021. Et un matin, un mardi matin, je suis arrivé au travail, j'ai ouvert ma boîte mail et puis j'ai fait... Une sorte d'angoisse. J'ai eu quelques palpitations. Je me suis dit, là Sylvain, il faut vraiment que tu fasses quelque chose, il faut que tu t'arrêtes. Donc j'ai téléphoné à mon époux ce jour-là. Et il m'a dit, tu vas voir le médecin. Il m'a consacré du temps, il m'a écouté. Et il m'a dit, monsieur Foll, vous êtes allé juste à la limite. Je vous arrête pour vous reposer. Et pendant 15 jours, je suis resté à la maison. Et j'ai pris ma décision, j'ai dit stop, j'arrête.
- Speaker #1
D'accord, mais aller où finalement ? Là, tu sais, tu as déjà une idée en tête ?
- Speaker #0
La première idée qui m'est venue, c'était d'aller dans le domaine du sport, mais toujours lié au commerce. Donc j'ai d'abord pensé à ouvrir un magasin de chaussures de sport. sur le secteur guingampais, là où je vis, ça s'avère un petit peu compliqué en termes d'installation quand j'ai contacté les marques. Donc ça, ça m'a un petit peu découragé. Je me suis dit, ah ouais, d'accord, bon, ça reste un business. Je me suis dit, Sylvain, si tu repars dans du business, dans du commerce, dans de la pression, dans des chiffres, etc., dans la rentabilité, je ne suis pas certain que ça te rende service. Et ensuite, je me suis dit, puisque tu aimes le sport et que tu as envie de transmettre ta passion, pourquoi pas le faire carrément sur le terrain avec des sportifs, du grand public ? sans forcément parler de performance. Et là, il y avait une première recherche vraiment personnelle que j'ai entamée sur Internet. L'avantage, c'est que de chez soi, on peut quand même avoir accès à un maximum d'informations, des forums, on peut passer des coups de fil, c'est très facile. Donc, je n'ai pas eu besoin d'accompagnement sur ces premières recherches. J'ai regardé les diplômes sportifs que je ne connaissais absolument pas. J'étais paumé. Mais petit à petit, les briques se sont mises en place et j'ai commencé à me faire un peu ma culture.
- Speaker #1
Mais à ce moment-là, t'es en arrêt ou t'as démissionné de ton poste ? Et autre question, est-ce que t'avais des freins financiers, des peurs ? Est-ce que t'étais accompagné là-dedans par ta famille ?
- Speaker #0
Alors, j'ai eu, en tout et pour tout, j'ai eu trois mois d'arrêt. Donc au bout de trois mois, on a rompu mon contrat avec mon employeur. Je suis parti en bon terme avec mon employeur. Et au niveau de la direction, ça s'est bien déroulé. Et j'ai pu tourner la page et partir vraiment sur un nouveau projet. Donc j'ai pu percevoir des allocations chômage pour mon retour à l'emploi, avec évidemment des freins qui sont apparus. J'en ai parlé avec mon épouse, avec mes enfants, j'ai voulu être transparent aussi avec eux. Et oui, l'aspect financier faisait partie des peurs. Après, mon entourage proche était hyper à l'écoute, hyper dans le soutien. Il a fallu que je le fasse comprendre à mon épouse, ça a mis un peu de temps. Mais elle a compris ce que je voulais faire et ce que je ne voulais plus faire aussi.
- Speaker #1
Et alors maintenant ? Donc concrètement, comment tu as amorcé cette transition professionnelle à partir du moment où tu as une idée à peu près claire de l'endroit où tu voudrais travailler dans le futur ?
- Speaker #0
J'avais le sentiment qu'il me fallait quand même un accompagnement sur un bilan de compétences parce que je me suis dit, allez, on verrouille le truc. Le bilan de compétences va m'aider à vraiment savoir si je suis dans la bonne direction. Et je l'ai fait hyper rapidement puisque j'étais en arrêt. J'ai eu cette Ausha, c'est de pouvoir le faire pendant mon arrêt de travail. J'ai réalisé une immersion. J'ai fait un stage dans un EHPAD et également dans un foyer de vie avec un éducateur sportif en activité physique adaptée. Je ne vais pas forcément aller vers ce public-là, mais j'ai découvert une facette du métier d'éducateur sportif par le biais de cette immersion. Et cet accompagnement avec le Greta a permis de mettre en avant des compétences que j'ai pu transférer aussi de mon ancien métier vers celui d'éducateur sportif. Et ça... Ça a vraiment validé l'idée que j'avais d'aller vers ce métier. Je me suis arrêté sur un diplôme qui était le BPGEPS. J'ai vu que ça durait un an la formation, que c'était une formation professionnelle et que ça permettait à un éducateur sportif d'intervenir auprès de différentes collectivités. J'ai regardé les organismes de formation qu'il y avait en Bretagne, près de chez moi, et il y en avait un à l'UDEAC, donc c'est l'IPSA, l'Institut breton du sport et de l'animation. Je leur ai téléphoné et je suis allé participer à une porte ouverte. J'ai rencontré le coordinateur de la formation, Anthony Fontaine. J'ai reçu un super accueil. Je lui ai parlé de mon projet, de ce que je voulais faire. Là, ça a vraiment précisé les choses pour moi. Je me suis dit, il ne faut pas que je lâche le morceau. C'est là que ça a démarré. Ensuite, j'ai passé les tests de sélection pour rentrer dans cet institut de formation. J'ai eu mon diplôme en fin août 2023. En juillet, je savais que j'allais être embauché. Quand j'ai validé la formation, en septembre, je savais que je commençais mon boulot au Lafarmer Communauté.
- Speaker #1
Ton boulot exactement, c'est quoi ? Tu peux nous décrire tes journées ? Tu nous dis je commence mon boulot, mais moi je t'imagine en train de courir, mais c'est pas ça ton boulot.
- Speaker #0
Donc je suis animateur sportif pour CapSport. C'est un dispositif qui a été mis en place par la région Bretagne il y a quelques années et qui perdure aujourd'hui. Donc je m'occupe d'animer des séances pour les petits jusqu'à CM2, sur le mercredi et l'ensemble des vacances scolaires.
- Speaker #1
Donc ça c'est en mi-temps. Et est-ce que là, à ce moment-là, t'as reçu des aides ? Est-ce que tu as toujours droit au chômage ? Est-ce que ton mi-temps se cumule avec ton chômage ?
- Speaker #0
Au niveau financier, je suis à mi-temps. Effectivement, le salaire ne suffit pas pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Donc, j'ai un accompagnement par le Pôle emploi qui continue jusqu'à la fin de l'année. Et je savais qu'avec cette situation-là, il fallait que je développe mon activité pour trouver un temps plein. C'est des postes qui sont assez recherchés, il n'y a pas beaucoup d'offres, c'est compliqué et puis on n'est pas bien payé. Je suis à mi-temps salarié et j'ai démarré une auto-entreprise en septembre dernier. Je suis prestataire de service pour une association qui s'appelle Famille Rurale du côté de Pontrieu. Je m'occupe d'animer des séances multi-activités pour des adultes là-bas à Pontrieu et également pour les enfants tous les lundis soirs. Ils m'ont fait confiance en septembre alors que j'étais débutant. Je termine la première année avec eux, ils me refont confiance pour l'année prochaine. C'est top, mais ça ne suffit toujours pas pour avoir un temps plein. Donc, je me suis rapproché d'une ancienne connaissance que j'ai croisée sur un trail qui s'appelle Laurent, qui est président d'une MJC du côté de Quintin. C'est à une trentaine de kilomètres ici. Et donc, on se recroise sur ce trail et il me dit, je suis devenu président de la MJC de Quintin. On a un animateur en badminton, il ne s'investit pas trop. C'est possible que j'ai besoin de toi l'année prochaine. Je lui dis, écoute, tu me tiens au courant. Et il m'a rappelé une semaine plus tard. en proposant d'animer la section badminton, donc d'entraîner les jeunes et les adultes chaque semaine. Donc ça, ça va se cumuler avec ce que j'ai déjà aujourd'hui, c'est-à-dire le mi-temps au Lefarmor Communauté, Cap Sport donc, mon autre entreprise Famille Rurale, l'AMJC de Quintin. Et le quatrième et dernier point, pour l'instant, c'est la partie trail, puisque ça reste aujourd'hui un loisir pour moi. C'est une passion, j'y prends beaucoup de plaisir. Mais je voulais créer quelque chose. professionnellement aussi en lien avec ça parce que j'y crois beaucoup. C'est une discipline qui est en plein essor et il y a peu d'accompagnement professionnel dans ce domaine. Il y a des clubs d'athlètes, mais sur le trail, donc course en pleine nature, c'est quasiment inexistant en Bretagne, les encadrements professionnels. Et mon diplôme me permet d'encadrer contre rémunération. Et donc, j'ai décidé de me renseigner sur une formation et je suis tombé sur le concept École de Trail. L'École de Trail, ça a été développé par un... Un grand monsieur, pour moi c'est un grand monsieur qui s'appelle Sébastien Cornette, qui est un ancien triathlète de haut niveau. Il a touché un peu à tout, il a été prof de Zumba, footballeur, il a fait plein de trucs, c'est un bigorexique. C'est les gens qui ne peuvent pas se passer de réaliser des activités physiques au quotidien, sinon ils ne se sentent pas bien. Donc c'est un peu des malades, mais c'est une maladie saine on va dire. J'ai lu son bouquin et j'ai un petit peu creusé sur la formation et donc j'ai participé à la première formation niveau 1. qui était dans le nord de la France, et j'ai celle du niveau 2 au mois de septembre prochain. Je suis d'ores et déjà labellisé coach école de trail, et donc je démarre cette activité au mois de septembre.
- Speaker #1
Mais quand est-ce que tu vas avoir le temps de dormir ? Parce que là, il y a beaucoup d'activités. Et surtout, est-ce que tu as été aidé pour ces formations-là ?
- Speaker #0
Sur la formation que j'ai réalisée pour devenir éducateur sportif, donc pour obtenir mon BPGEPS, j'ai eu un financement avec la région Bretagne. Donc là, c'est l'organisme de formation, l'IPSA. Donc l'Institut breton du sport et de l'animation à l'UDEAC, qui s'est chargé de monter le dossier. Et mon profil était compatible avec le financement région. Il y a même une participation d'un fonds européen. Concernant les autres formations, notamment école de trail que j'ai pu faire, là c'est vraiment de l'autofinancement à 100%.
- Speaker #1
Quand tu me parles de tout ce que tu as fait, peut-être que c'est le sport qui fait que tu vois tout de manière positive. Mais est-ce que tu as traversé des épreuves, des grosses épreuves, des moments de doute, des moments où tu as voulu lâcher et te dire En fait, je ne suis peut-être pas dans la bonne direction Est-ce que tu as voulu abandonner ?
- Speaker #0
Il y a des moments où je me posais des questions sur le salaire et sur les débouchés. Quand j'ai démarré la formation à l'IPSA, j'ai eu des moments de gros doute sur mon employabilité. Parce que tant qu'on n'est pas dans le réseau, qu'on n'est pas connu, il n'y a aucune main qui se tend en disant voilà, vous bien bosser chez moi Par contre, au fur et à mesure de la formation, et des stages, parce que c'est de l'alternance. On rencontre beaucoup de gens, on est en contact du public, on rencontre des futurs employeurs potentiels. Et là, avec mon passé de commercial, j'avais aussi acquis des compétences au niveau relationnel, au niveau comportemental, et ce qui m'a permis de bien passer auprès de pas mal de personnes. Et je savais que je jouais gros quand j'étais sur le terrain.
- Speaker #1
Alors ce qu'on remarque quand même, c'est que tu es hyper humble parce que tu pourrais te dire plus de 30 ans, est-ce que j'ai envie de repartir en alternance ? Est-ce que j'ai envie d'être formée alors que tu étais arrivé à un poste assez haut ? Qu'est-ce qui a changé dans ta vie depuis que tu as complètement admis et fait rentrer cette reconversion dans ton quotidien ? Et surtout, est-ce que tu es heureux ?
- Speaker #0
Heureux, oui, 100%. J'ai aucun regret sur mon parcours de reconversion et j'ai aucun regret sur ce que j'ai fait précédemment. à la banque. Même l'aspect financier ne me pose pas de soucis. Je gagne deux fois moins qu'avant. Vraiment. Ça peut faire peur, comme ça. Mais je me suis adapté et en fait, je me sens plus équilibré. J'ai plus de certitude sur ma façon de penser sur plein de choses. Même si on part moins en vacances, avec les enfants, avec ma femme, on n'est pas plus malheureux. J'aurais expliqué les colonies de vacances avec le comité d'entreprise, c'est fini. Ils m'ont dit d'accord, papa. Alors que c'était quelque chose qui me faisait peur. Ils m'ont soutenu. Donc ça, c'était vraiment très, très important pour moi.
- Speaker #1
Ce qui est intéressant, c'est que tout ce que tu as fait avant n'a pas servi à rien. Quand tu dis que ton métier de commercial, il t'a vachement servi aussi pour te vendre et te mettre en avant, pour qu'on t'embauche et pour qu'on décide de te faire confiance, ça, c'est important. Juste, on va terminer l'épisode, mais je voudrais savoir quel est ton rêve, parce que j'ai cru entendre que ton rêve, c'était quand même de monter une école de trail. C'est ça. Est-ce que c'est ici, dans la région où tu habites, tu penses qu'il y a quelque chose à développer et tu as déjà une idée de comment tu vas le faire ?
- Speaker #0
Oui. J'ai bien avancé sur le sujet. Au niveau du calendrier, ce sera au mois de septembre. Et la localisation, ce sera du côté du secteur Briochain. Donc Saint-Brieuc, la baie de Saint-Brieuc. Et mon école s'appellera l'école de trail du Gouélo. C'est la région historique, le Gouélo. C'est très, très beau. Il y a le GR34 qui passe là-bas. Donc, le sentier des douaniers, on appelle ça. C'est magnifique. Il y a un trait de côte qui est juste sublime. Il y a du dénivelé. Il y a de quoi s'amuser. Et j'accueillerais un public très large, du débutant aux personnes qui veulent gagner des courses. Et les enfants également.
- Speaker #1
Alors, il y a une question que je pose en fin d'épisode qui est très importante pour les gens qui nous écoutent aujourd'hui et qui ont écouté tout l'épisode avec toi, qui se sont inspirés de tout ce que tu as fait. C'est le conseil que tu voudrais donner. à ceux qui envisagent une reconversion professionnelle.
- Speaker #0
Si j'avais un seul conseil à donner, ce serait de dire aux gens de ne pas louper la moindre occasion de partager l'idée qu'ils ont. Ne pas avoir peur d'en parler à qui que ce soit. Ne pas avoir peur d'un éventuel jugement. Parce qu'on loupe énormément d'informations et de conseils, je pense, si on se met des freins. Il faut vraiment en parler. pour lever tous les doutes. Et au contraire, je pense que ça donne des pistes. Et après, on tire les fils et voilà. Et c'est comme ça que ça fonctionne.
- Speaker #1
Oui, et en fait, on ne fait rien tout seul. Merci de nous avoir livré un peu de ton intimité parce que c'est quand même assez intime. Et une reconversion, c'est beaucoup, beaucoup de travail et de remise en question. Donc, merci pour le moment qu'on a passé tous les deux et pour tout ce que tu nous as offert.
- Speaker #0
Je te remercie. J'espère que ça servira à d'autres personnes qui éventuellement se posent les mêmes questions.
- Speaker #1
C'est sûr. Salut Sylvain !
- Speaker #0
Salut, à bientôt !
- Speaker #1
Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode de Nouveau Cap. J'espère que vous avez passé un bon moment. Ce podcast vous est proposé par IDEO, le service public de l'orientation en Bretagne. IDEO vous accompagne dans vos aventures professionnelles, que vous soyez collégien, lycéen, apprenti, étudiant et adulte en recherche d'emploi ou en reconversion. Le site ideo.bretagne.bzh vous offre des informations essentielles sur les métiers, les formations, les aides, les financements et les lieux d'information. N'oubliez pas que chaque pas vers le changement est une occasion de grandir et de se réaliser pleinement. Alors restez à l'écoute pour de nouvelles histoires inspirantes sur Nouveau Cap.