- Speaker #0
Nouveau Départ, c'est le podcast de BGE Berry Touraine qui donne la parole aux femmes et aux hommes qui accompagnent chaque jour les créateurs ou les repreneurs d'entreprises sur des nouveaux chemins de succès. On évoque les parcours de l'entrepreneuriat, son développement sur le territoire, les opportunités de recrutement, sans oublier la force des réseaux. Écoutez les expériences, les conseils et les anecdotes de ces acteurs, ils activent toutes les réussites. Alors, attention au départ !
- Speaker #1
Nordin, conseiller création d'entreprise au sein de la Béjeu-Béry-Touraine.
- Speaker #2
Nathalie Hache, propriétaire gérante de l'établissement Le Lion de Brenne à Vendeuve. Alors l'idée elle est née pendant la Covid, en fait il y a eu toute une démarche de réflexion. En fait c'est une demeure qu'on a récupérée de mes beaux-parents qui sont décédés il y a huit ans. C'est une maison familiale. qui a été acheté dans les années 70 par mes beaux-parents et qui est un ancien relais de poste du XVIe siècle avec 3000 m² de terrain culture bio depuis plus de 40 ans. L'idée, elle a germé pendant la Covid, de se dire qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je continue de travailler derrière un écran toute une journée ? Est-ce qu'on a envie de garder cette maison et pourquoi ? Parce que pour le moment, c'est une maison d'hôtes. On est musiciens amateurs tous les deux avec mon mari. et qu'on voulait trouver un lieu pour faire venir des musiciens en résidence. Et puis c'est aussi un bon prétexte pour faire de la cuisine, parce que j'adore faire de la cuisine et ça me ferait vraiment plaisir de faire de la cuisine pour des musiciens en résidence. Mais pas forcément que pour des musiciens en résidence, ça peut être aussi pour des personnes qui ont envie de découvrir la Brenne en toute quiétude et en toute sérénité, dans un endroit paisible et calme. L'idée de la BGE vient pendant la période de Covid. Puisqu'au départ, je ne suis pas du tout une professionnelle de l'hébergement touristique, puisque j'étais credit manager pendant 30 ans dans des grandes entreprises en région parisienne. J'ai cherché, j'ai fouillé pour justement commencer à monter le projet, de voir qui pouvait m'apporter de l'aide structurante. Donc j'ai vu la BGE, j'ai dit ça peut être une bonne opportunité de prendre contact avec la BGE. J'ai regardé un peu ce que faisait la BGE en fait, et que donc beaucoup d'entrepreneurs font appel. à cette structure pour démarrer leur entreprise. En fait, au tout départ, j'ai commencé par la BPI, par BPI France. Et BPI France oriente carrément tout de suite sur la BGE.
- Speaker #1
On était dans ce qu'on appelle en interne une information collective où en fait, on accueille effectivement un certain nombre d'entrepreneurs dans l'objectif de faire déjà... connaissance lors d'un premier approche. Et je me souviens à l'époque que Nathalie avait été extrêmement proactive lors de cette information collective. Et après, effectivement, comme elle le disait très bien, elle avait aussi beaucoup de questions sur la structuration du projet, sur la façon d'emmener cet aspect, notamment marketing, financier, les aides mobilisables. Et effectivement, on voyait déjà... une appétence pour les sujets entrepreneuriaux. La première rencontre au-delà de la Visio, elle était dans nos locaux rue Jean-Jacques Rousseau, où effectivement on s'est vu je crois deux mois après ou un mois et demi après l'information collective.
- Speaker #2
Oui, un mois et demi après on s'est vu en physique et donc j'ai pas mal échangé avec Nordin, j'ai trouvé qu'il y avait un accès très simple et très facile. avec cette structure très accueillante. Pour moi, c'était essentiel d'avoir ce type de contact parce qu'en fait, même si je connaissais la région de loin, je ne la connaissais pas de près. Et là, quand on est entrepreneur dans ce genre d'activité hébergement touristique, on est obligé d'être dans la connaissance de près de ce qui se passe.
- Speaker #1
Sur le projet, ce que je prends déjà en considération, c'est le parcours professionnel de Nathalie. Je me suis dit déjà à ce moment-là qu'effectivement, sur toute la mise en place, que ce soit de l'aspect administratif, de l'aspect dossier, je savais déjà qu'on allait parler à peu près le même langage. Et qu'à partir de ce point de vue-là, la démarche allait être plutôt axée sur les points à retravailler qui étaient connexes à la création d'entreprises. Et au-delà du fait que la rencontre, tout ça était très simple. Je me souviens que le premier rendez-vous, on a établi vraiment tous les éléments à travailler, tous les dossiers et autres à monter. Et donc effectivement, tout ça a été très limpide et très fluide. En essayant effectivement au mieux de faire une montée en compétence, d'améliorer l'accompagnement. Je me souviens qu'il y avait le côté digital, les réseaux sociaux, le marketing en soi. On a accès effectivement à un accompagnement là-dessus avec les outils que tu pouvais et que tu peux mettre en place. Et aussi surtout la charte. cartes graphiques, la ligne éditoriale. C'est venu assez rapidement dans la conversation.
- Speaker #2
J'ai déjà mon idée sur l'aspect financier au démarrage, puisque on est propriétaire, donc ce n'est pas du tout la même démarche que quelqu'un qui se lance sans rien. Donc ça ne m'inquiétait pas. Ce qui me souciait quand même, c'était toute la partie connaissance du milieu, de l'environnement et puis du réseautage. Toute la partie réseautage, comment faire, qui contacter, comment dynamiser le projet autour des structures, autour de nous, qui pourraient être intéressées pour faire un partenariat. Et donc là, BGE Château m'a beaucoup aidée, mais j'ai pris aussi conscience que de prendre BGE côté busancier, ça pouvait être intéressant aussi, parce que j'ai rencontré des partenaires intéressants aussi par ce biais-là. C'est venu dans un second temps, ça. Mais principalement, c'est sur Châteauroux que ça s'est fait. Et j'ai choisi Châteauroux parce qu'en fait, c'est la ville. Venant de la ville, venant de la région parisienne, je me suis dit, bon, il ne faut pas que je m'enferme trop dans la campagne non plus. Il y a un passage obligé par Châteauroux. Pour moi, c'est évident qu'il fallait qu'on passe par Châteauroux, au moins pour démarrer. Ce qui ne veut pas dire qu'on va continuer comme ça.
- Speaker #1
Alors, en règle générale, je dirais que dans mon accompagnement, j'essaye vraiment de cibler les besoins. et que pour chaque besoin, il y ait soit un temps d'échange qui est attribué, un rendez-vous, soit effectivement à ce moment-là, je peux aussi orienter vers notre pôle de formation qui accompagne sur des sujets comme la compta, les réseaux sociaux, etc. Ça, on va dire, c'est la règle générale. Effectivement, avec Nathalie, j'ai vraiment essayé de planifier un temps administratif dans un premier temps que je savais, entre guillemets, c'était un peu l'épine du pied de chaque porteur de projet qui se lance. Donc balayer un petit peu tout ça, essayer de vulgariser la démarche qui est dans le fond pas si complexe que ça. Et après essayer d'axer effectivement sur le chiffrage, les hypothèses de chiffre d'affaires, travailler les éléments liés à la communication. Et comme le disait Nathalie, tout cet aspect effectivement de réseau, et j'étais vite acculturé à ce qu'on appelle le réseau d'affaires.
- Speaker #2
Du coup j'ai pris rapidement un abonnement au club des entrepreneurs en fait. Parce que là, je pense que c'est indispensable quand on commence. Ça ne suffit pas, l'aide de BGE tout seul ne suffit pas. Mais BGE est porteur du projet Club des créateurs d'entreprise. Donc ça, je pense que ça permet effectivement de faire un très bon réseautage. C'est la clé en fait aussi, je pense. On n'est pas tout seul, il ne faut pas être tout seul en fait. Alors c'était au mois d'octobre, au Café Moustache. Et j'ai rencontré vraiment des... Je me suis dit, punaise, là on est à Châteauroux, super, dans un endroit, dans une ville super dynamique en fait. Je n'avais pas pris conscience d'autant de dynamisme que ça en fait sur Châteauroux.
- Speaker #1
Dans un premier temps, ce qui m'a étonné, c'est effectivement le parcours professionnel de Nathalie avec le projet. Et surtout, ce qui m'a étonné, c'est essayer de trouver des points qui peuvent effectivement relier les deux. Comme tu le présentais Nathalie, tu étais credit manager. Et effectivement, dans mon esprit, ce que j'essaye de trouver, c'est aussi les liens directs, ce qui peut aussi simplifier et créer une sorte d'inertie entre le parcours professionnel du porteur de projet et sa reconversion professionnelle, tout simplement. Et donc forcément, passer de l'un à l'autre, c'est toujours un petit peu, c'est un exercice aussi à faire. Et moi, en tant que conseiller, c'est aussi de m'intéresser à un métier qui a été fait, à une activité qui va être créée, pour essayer de trouver du lien. pour que la transition vers des sujets qui ont entre guillemets rien à voir avec le sujet de base puisse devenir finalement quelque chose de naturel entre le projet d'entreprise et le profil du porteur. Aujourd'hui, quand j'accompagne, en fait... Que ce soit un porteur de projet qui est au stade de l'idée, jusqu'à la création, je prends tout ce qu'il y a à prendre. Un peu comme une éponge où j'essaie effectivement toujours de récupérer un peu de l'expérience de telle ou telle personne, parce que je sais que ça va m'apporter et qu'en plus ça va m'aider pour mes futurs accompagnements. L'idée c'est toujours de ne pas oublier qu'on est dans un écosystème qui est très large, très profond, un peu comme un millefeuille finalement. Donc effectivement Nathalie, l'accompagnement a été nourri aussi des accompagnements précédents que j'ai pu effectuer. Ce qui a été le plus rapide, je pense que c'était l'aspect administratif, parce que c'est des sujets auxquels elle est très à l'aise. L'aspect comptabilité, l'aspect financier aussi, ce sont des éléments où elle était plus à l'aise. Forcément l'aspect où on a dû travailler certains éléments, c'est le numérique. Pas tant le numérique, c'est plutôt les stratégies de communication. Parce que le numérique, Nathalie est plutôt à l'aise, mais la communication, la charte graphique, tous ces éléments effectivement étaient aussi à voir.
- Speaker #2
Alors le lion de Brenne, en fait, normalement la maison s'appelait le lion d'argent. C'est un relais de poste qui s'appelait le lion d'argent. Et justement notre fille nous dit ne l'appelez pas comme ça, ça existe déjà le lion d'argent. Et puis, en fait, je me suis dit, tiens, tout le monde met du brène à toutes les sauces dans la région. Donc, le lion de brène, je trouve que ça sonne pas mal. Et en fait, on a fait un vote. On a fait voter les amis qui nous ont dit, ouais, c'est très bien. L'entretien de la maison. Bah oui, c'est un vrai métier aussi, l'entretien. L'entretien, faire les lits, le ménage, les petits déjeuners, quoi faire. Je prends conscience de ça à partir du moment où on commence à rentrer dans le sujet, à partir du mois d'octobre. On s'est rencontrés au mois de juin, mais j'ai commencé à me poser la question comment je vais faire, comment je vais gérer, est-ce que je gère toute seule, quel budget je mets. Qui va pouvoir m'aider si jamais il y a un coup de bourre à donner ? Quels vont être les interlocuteurs ? Quel pressing je vais contacter ? En plus, j'ai eu pas mal de contacts. J'ai commencé à me constituer un réseau autour des gîtes.
- Speaker #1
Dans le cas de Nathalie, le business plan arrivait très tôt car elle avait déjà travaillé. Et après, on a affiné ensemble, notamment sur le chiffrage, où il y a eu un apport. côté conseiller où on a fait des projections, des charges, des coûts fixes, des coûts variables. Effectivement, c'était le principal axe de travail de l'accompagnement.
- Speaker #2
En fait, on a pas mal discuté sur le business plan et donc effectivement, au fur et à mesure des discussions, il y avait des postes auxquels je n'avais pas forcément creusé.
- Speaker #1
Ce qu'on peut dire effectivement, c'est qu'on a travaillé un plan de financement adapté au mieux pour les subventions qui seront... qui ont été demandées ou qui seront demandées à l'avenir pour avoir un équilibre parfait et un plan de financement justifié au vu des besoins de Nathalie.
- Speaker #2
Moi, j'ai été formée sur l'hygiène alimentaire. Et puis, j'ai aussi passé au mois de fin décembre, début janvier, j'ai passé mon permis d'exploitation pour pouvoir proposer des repas. Parce qu'en fait, je me suis rendue compte, au fur et à mesure des réservations que j'avais, que j'avais énormément de demandes de repas. Faire la cuisine pour sa famille, c'est une chose, mais faire la cuisine pour des gens qu'on ne connaît pas, c'est encore une autre histoire. Et puis, en fait, on s'est lancé, on a fait notre premier repas d'hôte il y a deux semaines. J'ai passé plusieurs caps, en fait. Le premier cap de l'accueil, et en fait, là, j'ai vraiment pris conscience que quand on reçoit des clients, le lendemain, il faut être clean chrome tout de suite. Parce qu'en fait, ce genre de business-là, c'est dans l'urgence. Les gens vont faire des réservations à la dernière minute, et donc il faut vraiment prendre conscience de ça pour être au taquet. C'est vraiment un autre métier que ce que je faisais précédemment. Donc même si moi-même je devais être au taquet pour un certain nombre de choses en finance, c'est pas du tout la même chose.
- Speaker #1
Nathalie s'inscrit vraiment dans le package BGE Bérythorède. C'est-à-dire qu'elle a fait ce qu'on appelle de l'émergence de projets. C'est-à-dire qu'elle part d'une idée qu'on essaye un peu d'affiner, comme de l'élagage en fait j'ai envie de dire, où on essaye un peu d'enlever les feuilles mortes. Et après dans un second temps, il y a la partie structuration de projet où là on rentre dans le concret. On a travaillé tous les sujets de l'entrepreneuriat, de la création d'entreprise. On parlait de la comptabilité, de la communication. On parle aussi de l'aspect réglementaire, la validation de tous les aspects réglementaires affiliés à la créa. On a revu aussi forcément les statuts juridiques. Qui dit création d'entreprise dit statut juridique, celui qui est aussi le plus adapté à son besoin. Sachant que, comme on le dit régulièrement, il n'y a pas de statut juridique idéal. Il y a un statut juridique qui sera par contre le mieux adapté. A partir du moment où on a fait cette structuration et que Nathalie a pu s'y matriculer, elle est accompagnée dans le cadre d'un suivi, ce qu'on appelle post-création, où effectivement on va essayer un petit peu soit d'affiner un peu les chiffres d'un côté, soit de revoir un peu la stratégie opérationnelle, de revoir un peu plus dans le détail ce qui peut être amélioré pour la vie de l'entreprise.
- Speaker #2
La démarche de créer, moi je fonctionne comme ça en fait, je me suis dit ça m'oblige aussi à continuer à aller jusqu'au bout du truc. Donc au départ j'avais fait ma création au 1er juillet et puis je me suis rendu compte que c'était beaucoup trop tôt. Donc j'ai repoussé la date de création au 1er octobre et c'est encore un peu trop tôt. Parce que dans l'activité dans laquelle je me suis lancée, c'est pas la meilleure période pour créer une activité. Il vaut mieux démarrer en début d'année ou en fin de premier trimestre. Parce que le maximum de l'activité va se situer entre avril et fin septembre. Il faut bien réfléchir quand on crée, est-ce qu'on est prêt, est-ce qu'on n'est pas prêt.
- Speaker #1
Et c'est aussi tout le sens des accompagnements, c'est le respect du timing qui est demandé, que ce soit au niveau des demandes de subventions, des aides des divers partenaires. Effectivement, il y a un échéancier qu'on peut réaliser avec le porteur de projet, où dans ce sens, cela lui permet d'avoir une visibilité claire, c'est-à-dire si je m'y matricule à tel moment, attention, est-ce que je ne passe pas à côté de telle ou telle aide. Voilà, et le rôle du conseiller en création d'entreprise, c'est aussi de respecter ces échéanciers-là qui sont définis pour que l'entrepreneur ne se retrouve pas lésé finalement en passant à côté d'une aide qui peut l'impacter très favorablement.
- Speaker #2
Si, il y a un moment de découragement. Tant qu'on n'a pas les premiers clients, les premiers retours des clients, on se dit « waouh, c'est long quoi » . En fait, je dis ça, mais je suis quelqu'un qui veut que ça aille vite. Ma première commande, en fait, elle date du fin octobre. Donc, c'est pas si long que ça. Pour le mois de février, entre le mois d'octobre et le mois après la deuxième commande, elle est tombée genre en février. Il s'est passé quand même plusieurs mois. Donc là, pendant ce temps-là, c'est pas évident.
- Speaker #1
On essaye en tant que conseiller d'avoir une vision globale de l'activité. Alors effectivement... Il y a la thématique du chiffre d'affaires, des objectifs que l'on va se positionner, se donner. À titre plutôt personnel, au niveau de mon regard, c'est plutôt à partir du moment où je sens que l'entrepreneur est suffisamment à l'aise sur toutes les thématiques que l'on a abordées et qui commence par tout le travail qui est effectué, engendré du chiffre d'affaires et avoir des clients fidèles, qu'à ce moment-là, le job est accompli. c'est à partir de cette de ce moment-là où il y a cette sensation qu'on a déjà fait une première étape qui est très importante. Après, Nathalie le disait, elle sera accompagnée quelques années encore après l'activité pour voir effectivement l'évolution. Parce qu'il faut savoir effectivement que les trois premières années sont souvent, très souvent décisives pour la vie d'un entrepreneur. Déjà, réussir ses premières échéances, surtout sur la première année, tout est allé effectivement très vite. Déjà pour nous, c'est déjà très bien.
- Speaker #2
Il faut un an. Il faut un an pour se faire connaître en tant qu'hébergeur touristique. Et en fait, par rapport aux réseaux sociaux, j'ai créé un compte Instagram, j'ai créé un compte Facebook. Donc le compte Instagram, il est en lien direct avec ma page Facebook, le lion de Vrennes. Et je suis en train de me rendre compte que ce n'est pas suffisant. Donc il faut un site. Donc là, c'est en construction depuis quelques mois. Quand on aura fini ce travail de site Internet, et j'espère qu'on l'aura terminé au mois d'octobre, avant, je n'aurai pas le temps parce que ça va exploser les réservations. Là, c'est en ce moment que ça va tomber. Et puis à la dernière minute. Au mois d'octobre, novembre, décembre, il va vraiment falloir bosser le site internet et faire de la diffusion. Peut-être que je suis en train de penser à créer une page LinkedIn spéciale aussi sur le lion de Bram.
- Speaker #1
Je vais continuer à être référent de Nathalie à l'avenir. Et après, effectivement, elle sera aussi accompagnée dans le cadre du réseau d'affaires. Ou Léa, notamment Léa, qui est responsable du réseau, la verra régulièrement. Ils pourront faire des points ensemble. Mais moi, je resterai effectivement référent par la suite.
- Speaker #2
Là, je vais continuer à être suivi par aussi le petit réseau de Bizancay parce que ça me permet de rencontrer les nouveaux entrepreneurs qui se présentent. Donc, on verra comment ça se passe. Je vais essayer aussi, via le club des entrepreneurs, d'aller au rendez-vous qui sont proposés par la BGE sur d'autres villes que Châteauroux, pour vraiment explorer un petit peu plus la région centre-Val-de-Loire, pour voir s'il y a du potentiel aussi à développer du côté de Bourges ou du côté de Vierzon, du côté d'autres endroits qui pourraient être des endroits porteurs.
- Speaker #1
La BGE, inclusivité. Dans le sens où effectivement la BGE va accompagner tous les porteurs de projets en essayant au mieux d'intégrer les difficultés émanantes par exemple de leur vie personnelle ou professionnelle tout en essayant effectivement d'aborder les sujets auxquels ils ne sont pas le plus à l'aise pour essayer de monter en compétence et derrière in fine devenir des entrepreneurs convaincus, autonomes et fiers de leurs projets. On a parfois des projets qui sont remplis de sens, alors que parfois il y a aussi des projets qui sont plus côté business. Et ça c'est une réalité, c'est qu'il y a des porteurs de projets qui vont axer chiffre d'affaires et d'autres qui vont axer sens, ce qui n'est pas une chose négative en soi. C'est juste une grille de lecture qui est totalement différente. Pour moi, effectivement, le projet perso peut être imbriqué au projet professionnel. Tout ça dépend effectivement de la volonté de la personne qu'on va accompagner. C'est pour ça que la partie émergence que l'on réalise au sein de la BGE, Béry Touraine et Essentiel, qui est souvent en plus fondamentale pour les porteurs de projets, parce qu'ils se rendent compte qu'avec X ou Y freins, auxquels ils ne se rendaient pas forcément compte en fait, ils voient leurs projets soit modifiés, soit annulés, mais souvent ils en ressortent assez grandis, parce qu'ils se disent peut-être que l'entrepreneuriat finalement ce n'est peut-être pas fait pour moi. Et c'est totalement ok en fait, et ce n'est pas grave en soi. C'est juste prendre conscience et avoir ce déclic-là. Ou pour d'autres, l'entrepreneuriat, je suis convaincu, c'est fait pour moi, mais par contre, mon projet, il faut juste que je le modifie, que je le retravaille dans tel et tel segment.
- Speaker #2
C'est une histoire de timing aussi. Il y a des gens qui vont se présenter pour devenir entrepreneur, et ce n'est pas le bon moment, en fait. Ils ne sont pas prêts. Ils ne sont pas prêts parce qu'il leur manque de la formation, il leur manque de la connaissance, il leur manque tout un tas de choses. Effectivement, que la BGE... peut faire prendre conscience à ces personnes-là. Et donc là, ces personnes-là peuvent se dire « Bon, voilà, il faut que je travaille tel ou tel sujet et on verra peut-être que je me représenterai plus tard. » Ce qui n'est pas grave en soi, mais en fait, il vaut mieux effectivement un accompagnement où quelqu'un en face dit « Non, ce n'est pas fait pour vous en ce moment. » Réfléchissez bien aux impacts. Il y a du positif et du négatif dont il faut bien prendre compte avant de se lancer. Moi je dirais que c'est une organisation qui est inspirante en fait, c'est une organisation qui est dynamique, ça bosse, franchement ça bosse. Quand je vois tous les événements qui sont créés via le club des entrepreneurs, je me dis mais comment ils prennent le temps de tout préparer quoi ? C'est un réseautage assez énorme en fait. Je ne pensais pas que c'était aussi puissant en fait, c'est assez puissant. Alors je ne sais pas à quoi ça tient, mais je pense qu'il y a un engagement quand même. Il y a un vrai engagement. Voilà, c'est des gens qui sont vraiment engagés dans le truc. C'est inspirant, voilà, c'est ce que je dirais. Ça donne des idées, moi ça m'a donné pas mal d'idées. Et en fait, on ne se sent pas seul, donc c'est bien aussi. On se sent soutenu. Parce que le fait d'échanger, on n'est pas tout seul. C'est une question d'échange. Il faut avoir envie de communiquer aussi, c'est ça.