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La désillusion de la vingtaine

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21min |16/06/2025
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La désillusion de la vingtaine

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21min |16/06/2025
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Description

Tu pensais que tes vingt ans seraient tes “meilleures années” sans aucun nuage ?
Tu as atteint les objectifs que tu t’étais fixés… et tu te sens toujours en plein doute ?
Et si cette désillusion était en fait un passage obligé vers plus d’authenticité ?


Dans cet épisode “La désillusion de la vingtaine”, on explore :

- Les croyances courantes sur la vingtaine (diplôme, job, indépendance totale) et pourquoi elles peuvent décevoir

- Le biais d’impact : pourquoi on surestime la durée du bonheur futur et sous-estime le présent

- Le duel cœur vs raison : lequel suivre ?

- Trois rappels bienveillants : tu n’es pas seule, c’est normal de te sentir paumée, et ton cœur connaît souvent la bonne voie


Un épisode pour transformer ta désillusion en une nouvelle force, et redonner du sens à cette décennie charnière.

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Merci d’avoir écouté Nouveau Jour, ton podcast développement personnel et coaching de vie pour sortir du flou mental et retrouver ta clarté intérieure.

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Transcription

  • Speaker #0

    Quand j'étais petite, je pensais que quand je serais grande, quand je serais adulte, je saurais tout faire, que je saurais parler toutes les langues, que je saurais tout sur tout, que je pourrais répondre à n'importe quelle question, que je gérerais les maths, le français, que je saurais écrire un livre, faire de la poésie, bref, que j'aurais un peu la science infuse finalement. Et je pense que j'idéalisais aussi la personne que j'allais devenir en mode quelqu'un de confiant, quelqu'un de sûr de soi, d'hyper autonome. d'hyper indépendant. Et vous imaginez bien la désillusion quand je suis arrivée en CP, que déjà je faisais allemand, quelle horreur, et que je me suis rendue compte que je n'allais pas apprendre l'allemand en un an. Qu'en fait, il me faudrait des années pour arriver à maîtriser cette langue. Donc évidemment, les années ont passé, je ne maîtrise toujours pas cette langue, mais bon, c'est un détail. Et donc, de plus en plus, je suis sortie de toutes ces projections que je pouvais avoir du haut de mes trois pommes. Mais malgré tout, je gardais en tête le fait que plus tard, ce sera mieux. parce que je me rappelle très bien l'avoir pensé pendant mes études On était dans un amphi qu'on devait être trois personnes et que vraiment le cours était inintéressant. Où je me disais, bah, ok, aujourd'hui c'est théorique, mais quand j'aurai mon stage, ça ira mieux. Quand je serai dans le monde professionnel, ça ira mieux. Et puis mon stage est arrivé, et je me suis dit, bah mince, c'est toujours pas l'idéal auquel j'aspire, mais t'inquiète, c'est parce que t'es juste stagiaire. Je suis sûre que ça ira mieux plus tard, que je profiterai vraiment de mon boulot quand j'aurai plus de responsabilité, plus d'autonomie. non mais c'est sûr que quand j'aurai un vrai contrat, ça ira mieux. Et puis j'ai eu mon contrat. J'ai eu le Graal. Je voulais atteindre le haut du panier, bah là c'est bon j'y étais. J'étais tout au-dessus, j'avais monté la dernière marche parce que je ne pouvais pas espérer plus. Il n'y avait pas d'étape suivante de qu'est-ce qui pourrait me rendre encore plus heureuse. Peut-être que j'aurais pu avoir une meilleure position, peut-être que si, peut-être que ça, mais c'était quand même ce à quoi j'avais aspiré pendant des années. Alors imaginez ma désillusion quand je me suis retrouvée assise à mon bureau un matin, après quoi, deux trois mois seulement à être à mon nouveau poste. dans une grande entreprise avec des super fonctions que j'avais toujours imaginées. Imaginez ma désillusion quand je me suis dit « Mais en fait, ça ne me correspond pas. En fait, c'est pas à ça que j'aspire. En fait, je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas aussi heureuse que ce que j'avais imaginé. » La petite Hélène, quand j'y repense, ce n'est pas ce niveau d'épanouissement qu'elle voyait. Elle espérait beaucoup plus. Elle aspirait à autre chose. Je n'incarne pas la sérénité, la confiance, l'épanouissement que j'idéalisais à ce moment-là. Et je me suis sentie tellement impuissante parce que... Qu'est-ce que je pouvais avoir de plus ? Quelle était la prochaine étape à laquelle je pouvais aspirer pour avoir ce bonheur idéalisé ? Et j'ai appris plus tard que conditionner notre bonheur comme ça, le fait de penser que quand j'aurai ça, je serai plus heureux. Quand j'aurai perdu 10 kilos, je serai plus heureux, je me sentirai mieux dans ma peau. Quand j'aurai ce métier-là, c'est bon, je serai super épanouie. Quand j'aurai une maison à moi, quand j'aurai voyagé, quand j'aurai fait le tour du monde. En fait, tout ça, toutes ces projections, c'est un biais. C'est un biais cognitif qu'on partage tous, c'est ce qu'on appelle le biais d'impact. C'est notre tendance à surestimer l'intensité et surtout la durée du bonheur ou du malheur que nous procure un événement futur. Donc ce soit un diplôme, un mariage, un achat, un job. Et je me rappelle que quand j'ai eu cette désillusion et ce sentiment d'être complètement perdue, je me sentais super seule. Parce que j'avais pas beaucoup d'amis qui partageaient ce que je vivais, parce qu'elles étaient encore quasiment toutes en études. Et moi j'avais eu l'opportunité de faire un master en cursus accéléré. Donc j'avais fini en gros un an avant tout le monde. Et je me sentais complètement dépassée parce que je voyais tout le monde qui était justement en train de s'épanouir en études, qui avait l'air de trouver sa voie, qui avait l'air de s'épanouir au quotidien et de kiffer ce qu'ils faisaient. Je me rappelle avoir beaucoup d'amis qui s'épanouissaient énormément dans leurs projets de groupe. Alors certes, elles se prenaient la tête parce que c'était des projets de groupe, mais finalement, tout ce qu'elles faisaient, tous les résultats, tous les rendus qu'elles avaient, etc., quand elles m'en parlaient, elles avaient des étoiles dans les yeux. Et je me disais, mais mince, pourquoi moi aujourd'hui, qui suis sur le marché du travail, qui vis concrètement... de ce métier auquel j'aspirais, je n'ai pas ça. Pourquoi je n'ai pas ces étoiles dans les yeux ? Qu'est-ce qui cloche ? Est-ce que c'est moi ? Est-ce que c'est le métier en lui-même ? Est-ce que c'est les projections que j'ai pu faire dessus ? Et aujourd'hui, mes amis commencent à rentrer sur le marché du travail, ou ils sont en tout cas depuis quelques années. Bref, on est dans cette catégorie qu'on appelle les juniors. Et en fait, cette désillusion, elle est partagée. Parce que rien que là, en l'espace de cinq jours, deux personnes m'en ont parlé. Et j'ai été tellement étonnée parce que on n'imagine pas, en fait, finalement, que... d'autres personnes peuvent traverser la même chose que nous. On se dit que les autres sont épanouis, parce que c'est ce qu'on voit sur les réseaux. Parce que quand on en discute, finalement, les autres nous disent « Ah bah oui, mon travail, ça se passe bien, j'ai des bons résultats, je fais des bonnes performances. » Et donc, on s'imagine que tout le monde est épanoui. Et donc, quand on a cet ami qui vient nous voir et nous dit « Bah en fait, je pense que je vais tout envoyer bouler parce que mon taf, j'en ai trop marre et je vais démissionner, je vais partir à l'autre bout du monde. » Tu te dis « En fait, toi aussi, tu vis ça ? Et ce qui émane souvent de ces moments de partage, c'est justement la surprise, mais la mauvaise surprise de se dire mais je comprends pas. Pendant toutes ces années, je pensais que c'était ça que je voulais faire. J'ai... utiliser toutes ces années pour faire mes études et arriver à ce travail auquel j'ai toujours aspiré. Et finalement, en fait, je ne suis pas épanouie. Et cette période de transition, je le sais parce que je l'ai vécue et parce que je le constate autour de moi, peut être hyper anxiogène pour beaucoup de personnes. Parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe. Parce qu'on se dit, mais du coup, là, toutes ces années, je pensais vouloir faire ça. Maintenant que c'est concret et que ce n'est pas ça qui me rend heureux, qu'est-ce que je fais ? J'ai pas de... plan B. J'ai pas de plan B en tout cas à long terme. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que t'es pas seule à vivre ça. Parles-en autour de toi et tu verras combien de personnes sont concernées. Parce qu'aujourd'hui, justement, on en est à tous faire un peu l'autruche à ce niveau-là. Parce que reconnaître qu'on n'est pas heureux dans son travail, reconnaître qu'on n'est pas heureux dans sa vingtaine, finalement, c'est mettre des mots et acter cette vérité. Mais c'est plus simple de pas mettre de mots, de faire l'autruche et de se dire juste je vais faire genre que je vois rien et les choses vont s'améliorer avec le temps. Sauf que quand tu constates que les choses ne s'améliorent pas avec le temps, en fait, tu te retrouves complètement démuni, tu te retrouves complètement perdu. Alors tu verras qu'en commençant à en parler autour de toi, déjà tu vas te sentir tellement moins seul, tu vas pouvoir partager tout ce que tu as sur le cœur, toute cette anxiété, tous ces moments d'angoisse et surtout tu vas décharger plus d'une personne qui va se dire purée, en fait, je ne suis pas seule à vivre ça. En fait, d'autres gens autour de moi sont dans des métiers qui ne les épanouissent pas. La deuxième chose que j'ai envie de te dire, c'est félicitations. Félicitations de t'en rendre compte maintenant, parce que t'imagines pas le gain de temps que ça représente. Imagine juste si t'avais commencé ta carrière professionnelle, que t'avais peut-être même commencé à avoir des enfants, fonder une famille, et qu'en fait, à 40-50 ans, bam, pleine crise existentielle, et tu te rends compte qu'en fait, t'es super malheureux dans la vie que t'es en train de mener, notamment à cause de ton métier, par exemple. Alors, félicitations de le vivre maintenant, quand aujourd'hui, tu n'as pas forcément de contraintes, quand aujourd'hui, tu es dénué de toute obligation, que finalement, tu as le droit de te planter, tu as le droit de perdre du temps parce que rien n'est en jeu. Alors, estime-toi heureux de t'en rendre compte maintenant parce que vaut mieux vivre ces années de galère et de remise en question maintenant, en tout cas cette période de remise en question maintenant, plutôt que dans quelques années où le contexte pourrait être bien plus difficile. Alors, je ne sais pas ce que tu es en train de vivre en ce moment, ça se trouve que... T'es déjà dans un contexte qui est particulièrement anxiogène, qui te stresse particulièrement. Mais dis-toi que c'est vraiment une chance de pouvoir mettre le doigt sur ces choses qui ne te conviennent pas. Parce qu'une fois que tu les as mis en lumière, tu peux travailler dessus. Tu peux faire en sorte de les améliorer, tu peux faire en sorte de trouver des alternatives qui te correspondent beaucoup plus et qui répondent à tes besoins. Alors je comprends que tu puisses te sentir paumée et que t'as envie de me dire « Ma louloute, t'es quand même un peu trop optimiste là parce que je sors de 5 ans d'études et franchement je me serais bien passée de cette remise en question » . J'aurais pu économiser 5 ans. Peut-être que tu as même investi de l'argent pour payer tes études. Et tu te dis, franchement, flemme. Flemme de tout remettre en question. Mais on sait, toi comme moi, qu'aujourd'hui, l'épanouissement professionnel, c'est un pilier-clé dans ton bonheur. On sait que sans un métier qui a du sens, qui a vraiment de l'impact à tes yeux, qui fait sens pour toi, tu ne vas pas être épanoui dans ta vie de tous les jours. Tu ne vas pas pouvoir te lever le matin, excité, sans boule au ventre, et te dire, ok, aujourd'hui, je vais au boulot, faire un métier qui ne me plaît pas, parce que en fait, ce n'est pas qui tu es. C'est pas ce à quoi t'aspires, mais si on voit les choses sous un autre angle, dis-toi qu'aujourd'hui t'as quoi ? 20 ans, 25 ans, 28, peut-être 30 maximum ? Donc finalement t'as fait quoi ? Un tiers grand max de ta vie ? Alors heureusement que tu te rends compte de ces choses-là qui te déplaisent maintenant, parce qu'au moins tu peux vivre le restant de ta vie dans un métier qui te correspond. Alors peut-être que tu vas pas faire ce métier toute ta vie, mais au moins les prochaines années tu vas pouvoir t'épanouir. Alors ouais ça fait peut-être chier aujourd'hui de recommencer à zéro, de passer de nouveau par ces périodes de remise en question, où on a l'impression d'avoir de nouveau 15 ans. de rentrer sur Parcoursup en se disant « Non mais qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? J'en ai aucune idée, je mets des choix et je ne sais pas ce que je veux faire finalement. » Mais sens-toi libre de tester des choses parce que finalement, là, tu repars de zéro, tu repars avec tout un plan de carrière que tu peux dessiner toi-même et tu peux le façonner à ta manière. Et est-ce que ce n'est pas incroyable de se dire que là, devant toi, tu as tous les choix qui sont possibles, toutes les portes y sont ouvertes. Alors ouais, c'est terrifiant, mais en même temps, est-ce que ce n'est pas excitant ? Et j'imagine que tu dois te sentir divisé, d'un côté entre ton cœur qui te dit De partir à New York, de partir à Bali, de partir à l'autre bout du monde, en Amérique latine, de lancer ce projet-là. Et de l'autre côté, ta tête qui te dit que t'es seulement au début de carrière professionnelle, que c'est le moment de quand même mettre quelques cordes à ton arc, de rentabiliser toutes ces années d'études dans lesquelles t'as investi du temps, t'as investi de l'argent, t'as investi de ta personne. Mais si je peux te donner un conseil, c'est suis toujours le chemin de ton cœur. Parce que lui seul sait ce qui est bon pour toi. Parce que ta tête, tu vois, comme on le voit, elle réfléchit en fonction de tes peurs. Elle réfléchit en fonction de tes doutes. Ah mais si je me lance pas directement dans une première carrière professionnelle, je vais pas... utiliser mon statut de junior qui est en recherché par les entreprises. Je vais me fermer beaucoup de portes. Je vais peut-être pas pouvoir intégrer ce job auquel j'ai toujours aspiré. Oh et puis je vois que dans l'entreprise dans laquelle j'ai envie de travailler, il y a des jobs aujourd'hui. Et puis peut-être que si je loupe cette opportunité aujourd'hui, j'aurai jamais la chance de pouvoir atteindre les sommets dont j'ai toujours rêvé. Tu vois, finalement, c'est que tes peurs qui parlent. C'est que tes « et si ? » « Et si je loupais ? » « Et si j'étais dans l'échec ? » « Qu'est-ce que penseraient les autres ? » C'est que les scénarios catastrophe que tu te fais dans la tête parce que ta tête déteste l'inconnu Elle déteste cette nouveauté sur laquelle elle n'a pas du tout d'emprise et elle a envie de combler le vide que ça représente en se disant je vais faire des projets sur la comète, je vais faire des plans jusqu'à mes 60 ans parce qu'au moins je sais de quoi demain sera fait et je sais vers quel but je tends. Sauf que mon loulou, t'as beau définir ta carrière jusqu'à nos 60 ans, on ne sait pas de quoi demain sera fait parce que sur ton chemin, t'auras toujours des embûches, t'auras toujours une galère qui va arriver, t'auras toujours une opportunité différente que ce que t'avais imaginé. Et donc la projection que tu avais faite pour dans 20 ans, 30 ans, 40 ans... Elle sera tellement différente. Alors n'essaye pas de mettre en place des stratégies pour atteindre tout ça, parce que finalement, t'as pas toutes les clés en main. Toutes les billes ne sont pas dans ta poche. Alors fais avec ce qui est là aujourd'hui, parce que finalement, ce qui rend heureux, c'est le moment présent. Seul le moment présent peut être vécu pleinement et peut t'apporter du bonheur. Parce que sinon, c'est que des projections, c'est que des idées reçues. Quand tu projettes que demain tu seras heureux en faisant cette activité-là, tu imagines seulement un bonheur. Et tu risques d'être déçu parce que souvent, à cause de ce vide dont je te parlais avant, on va imaginer un niveau de bonheur qui sera beaucoup plus intense que ce qu'on vivra en réalité. Et on sera déçu. Alors la seule chose qui importe aujourd'hui, c'est ce que te dit ton cœur maintenant. Qu'est-ce qui sonne juste pour toi ? La question là que j'ai envie de te poser, c'est si t'avais peur de rien, si tout était possible, qu'est-ce que tu ferais ? Si cette mini version de toi, la duo de ces trois pommes, était en train de te regarder aujourd'hui avec toute son insouciance, toutes ces... possibilité qui s'offrait à elle et tout, toute son envie de profiter de la vie et de croire que tout est possible, qu'est-ce qu'elle te dirait de faire cette version de toi ? Qu'est-ce que ton enfant intérieur te dit de faire ? Et si la réponse à cette question, elle est totalement en dehors des chemins conventionnels, n'aie pas peur. Continue d'écouter cette voix, parce que tu sais pas ce qu'elle te réserve. Si tu prends la rétrospective de la vingtaine d'années que tu as déjà vécu, tu peux te rendre compte que des fois tu as pris des décisions sans savoir où elles allaient te Et finalement aujourd'hui... Est-ce que t'es pas un minimum satisfait de la vie que tu vis ? Est-ce que t'es pas heureux de toutes les belles opportunités que t'as eues, de toutes les personnes que t'as pu croiser ? Parce que ça, tu les as pas non plus calculées, t'as pas fait en sorte que ces personnes arrivent sur ton chemin, t'as peut-être pas fait en sorte même d'avoir l'opportunité dans laquelle tu es professionnellement aujourd'hui, de faire x, y études. J'imagine que c'est pas du tout des choses que t'avais calculées quand t'avais 3 ans, et tu t'es dit « Ok, pour arriver à 25 ans, être la version... » super épanouie, cette version de moi qui sait tout, qui est confiante, etc. Il faut que je fasse absolument ces études-là, puis que j'enchaîne sur cette profession-là, que je rencontre cette personne-là. Pas du tout. Ça a été juste les opportunités de la vie qui sont arrivées au bon moment pour toi. Alors, aie confiance en la vie, parce que c'est pas parce que tu sors justement des chemins conventionnels aujourd'hui que t'oses prendre du temps pour toi et d'accomplir ce qui est juste pour toi au moment T, que pour autant, de belles choses ne vont pas arriver sur ton chemin, parce que tu sais pas, en fait, quand tu seras à l'autre bout du monde, qui tu vas rencontrer. sur quelle opportunité ça peut aboutir. Parce que l'effet papillon, finalement, c'est ça. C'est, tu vas rencontrer une personne qui va t'amener à peut-être un nouveau sujet de discussion, une nouvelle perspective, qui va t'amener à faire une nouvelle activité, qui, elle-même, va t'amener à te rendre compte que d'autres choses te plaisent, que finalement, ce auquel tu pensais toujours aspirer, n'est pas ce qui te rend heureux. Et tu vas avoir tout ce chemin de pensée, toute cette progression intérieure, toutes ces réalisations qui vont se concrétiser en te trouver toi. Trouver ce qui te correspond, répondre à tes besoins, répondre à tes envies, à tes ambitions, à toutes ces choses qui te rendent heureux. Et finalement, est-ce que ce n'est pas le but de notre vie d'arriver à trouver justement toutes ces choses qui nous font vibrer ? Alors ose écouter cette petite voix que tu as dans ta tête, qui est en train de te souffler toutes les choses qui te rendent heureux et qu'elle a envie de concrétiser. Et si ça peut t'apporter un peu de légèreté, ta vie ne dépend pas de six mois ou un an que tu vas t'accorder pour partir en voyage, prendre une pause, te trouver, faire... quelque chose de léger. C'est pas parce que tu t'accordes ce temps-là pour toi que pour autant tu vas ruiner ta vie. Au contraire, tu ne sais pas ce qu'elle peut te réserver. Alors saisis toutes ces opportunités et ose faire des choses. Ose faire des choses qui te paraissent complètement loufoques parce que finalement, c'est comme ça que tu vis des aventures. C'est comme ça que tu es heureux de la vie que tu mènes. C'est comme ça que tu crées des souvenirs. C'est comme ça que tu te surprends et que tu te trouves. Et finalement, quand on fait nos projections, quand on se dit « quand j'aurai ça, je serai heureux » , souvent on oublie tout le contexte qui va avec. Et là, par exemple, on parlait beaucoup de la carrière professionnelle parce que j'ai l'impression que c'est un challenge pour grand nombre d'entre nous. Ça nous crée des sueurs froides, ça nous fait flipper, ça nous crée des insomnies parce que justement, on se pose tous ces questions. Mais il ne faut pas oublier qu'autour, il y a d'autres facteurs qui contribuent ou non à notre épanouissement. Et là, j'ai envie de te parler notamment des amitiés ou des relations de manière générale. Parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, l'aspect relationnel change énormément. Et notamment nos amitiés. Parce que toutes ces personnes qu'on avait sur notre chemin pendant toutes ces années, qui étaient là un peu dans nos routines quand on était en études, et qui commencent à prendre des chemins qui sont de plus en plus différents des nôtres, et bien des fois on peut avoir le sentiment de se battre. pour devoir les maintenir dans nos vies, ou avoir le sentiment de se perdre aussi, de se rendre compte que les aspirations de l'un ne collent plus avec les aspirations de l'autre, ou de voir la personne en face changer d'une manière qui ne nous correspond peut-être pas. Et souvent, on peut se sentir démuni parce que cette personne, elle a pu être dans notre vie depuis un petit moment, elle a pu être là pendant quelques années, on a pu vivre des moments hyper intenses avec elle. Et de se rendre compte qu'on s'éloigne, qu'on commence à créer des divergences, ça fait mal aux fesses. Parce que finalement, on n'a pas envie de voir cet écart se créer. On a envie de continuer à fréquenter cette personne et de se dire que tout va bien, qu'on continue d'être alignés l'un avec l'autre. Et c'est difficile d'accepter que certaines personnes sont finalement sur notre chemin que pour quelques années. Alors je ne dis pas qu'au premier conflit ou à la première difficulté, il faut baisser les bras sur une relation, loin de là. Mais j'ai plus envie de te demander, est-ce que tu as vraiment envie de te battre pour une amitié qui aujourd'hui ne te correspond pas ? Est-ce que tu as envie de... de dépenser toute cette énergie pour maintenir quelqu'un qui n'a plus les mêmes aspirations de toi, qui te demande de l'énergie dans ta vie. Et si justement tu vois les choses sous un autre rang, peut-être que ces divergences sont juste temporaires, et que vous avez besoin un peu de cet éloignement, de sentir que vous prenez chacun un peu votre élan, que vous vivez vos expériences de votre côté, pour finalement un jour peut-être mieux vous retrouver, quand chacun aura fait ses expériences de vie, sera un peu plus stable, se sera trouvé finalement. Parce que se battre pour une amitié, en plus d'être épuisant, peut-être que ça peut la ruiner. Parce que tout le monde aura l'impression de faire des efforts, ou peut-être que tu auras l'impression de faire plus d'efforts que la personne en face. Et donc tu vas complètement te dégoûter de cette amitié, qui va finir par totalement perdre son sens à un moment. Et sans parler de complètement évincer cette personne de ta vie, mais peut-être que juste aujourd'hui, ce dont vous avez besoin, c'est d'un peu de distance mutuelle, de vous fréquenter peut-être un peu moins, de vous donner un peu moins de nouvelles pour que les retrouvailles finalement puissent être d'autant plus belles, que les souvenirs que vous avez construits ensemble, ne soit pas entaché par les tensions, les conflits, les divergences que vous pouvez vivre en ce moment. Alors là, je te parle des amitiés, je te parle des relations, mais ça peut concerner plein de domaines de vie finalement, parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, il y a tout qui est remis sans dessus dessous, comme si dans tous les domaines de vie, il fallait qu'on soit challengé, parce que, on va savoir, il fallait qu'on apprenne certaines leçons. Alors ouais, on nous dit que nos années vingtaines, c'est là où on apprend plus de choses, que c'est nos meilleures années, etc. Mais forcément, en fait, pour apprendre ces choses-là, Il faut passer par des galères. Et ça, souvent, on omet de nous le dire. On nous dit profite de ta vingtaine, tu verras, il y aura beaucoup de changements, tu vas te trouver, tu vas t'épanouir. Bah oui, mais pour tout ça, c'est-à-dire se confronter à des choses qui sont désagréables. Parce que si on restait justement dans notre zone de confort, tout ce qui est connu, tout ce qu'on sait gérer, on ne serait pas challengé et on n'évoluerait pas. On serait la même personne à 29 ans qu'à 21 ans. Alors j'imagine qu'il faut juste accepter de vivre ces moments de vie, ces épisodes de vie dans lesquels on va retirer certaines leçons. Et surtout, prendre du recul quand on les vit. Parce que Dieu sait qu'on va vivre des galères. Dieu sait qu'on a vécu des galères et que sur le moment, on se disait « Mais pourquoi ça m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Et c'est compliqué de relativiser sur le moment, mais la seule chose que j'ai envie de te dire, ou en tout cas le conseil que j'ai envie que tu gardes en tête, c'est qu'il y a toujours un message à prendre. Et peut-être que sur un moment T, tu ne vas pas le voir. Et tu vas me dire « Mais franchement, tu me fais chier avec ton optimisme. » Et à me dire qu'il faut prendre du recul. mais justement quand on aura ce recul là sur nos galères, on dira bah... heureusement que je les ai vécues parce que grâce à ça je me suis trouvée. Heureusement que je me suis fait licencier parce que sans ça, je n'aurais pas eu cette nouvelle opportunité. Heureusement que mon ex m'a larguée parce que sans ça, je n'aurais pas rencontré la nouvelle personne avec laquelle je suis aujourd'hui et avec qui ça se passe super bien et avec qui je suis épanouie. Perso, quand au taf j'avais commencé à voir que je ne m'entendais pas du tout avec moins de plus d'eux et que ça entachait vraiment la manière dont je me sentais, dont je m'épanouissais, que le métier en lui-même ne me correspondait pas, sur le moment j'ai vraiment pas rigolé Parce que je voyais vraiment ça comme un combat quotidien, j'allais au boulot, la boule au ventre. Il y avait zéro prise de recul à ce moment-là parce que j'étais juste en train de me dire mais pourquoi je vis une galère pareille ? Et finalement, sans ça, je ne me serais peut-être pas lancée dans l'entrepreneuriat. En tout cas, pas aujourd'hui, parce que j'imaginais plus faire ça quand j'aurais 30 ans, 35 ans, 40 ans peut-être, quand j'aurais acquis de l'expérience. Alors je suis hyper reconnaissante avec du recul d'avoir eu ces galères au taf et de me rendre compte que sans ça, je ne serais pas où j'en suis aujourd'hui. Alors je t'encourage à te questionner sur toutes ces... périodes qui ont été un peu clés, toutes ces galères que tu as vécues, et que tu vois en fait ce que tu en as tiré, quel était le message derrière, qu'est-ce que tu en apprends quelques années après. Pour pouvoir justement relativiser sur ta situation aujourd'hui et te dire « Ok, là je suis peut-être en train de passer par une phase qui est galère, mais en même temps c'est là où je peux complètement changer la phase des choses. » Parce que c'est en prenant une décision aujourd'hui, en décidant par exemple de quitter ton boulot, en décidant de lancer dans ce nouveau projet, que tu ouvres la porte des possibilités sur plein d'autres choses et surtout sur des choses qui te correspondent beaucoup plus. Alors utilise la chance que tu as aujourd'hui La chance de te poser ces questions, d'être dans une période de doute et de galère pour créer la nouvelle réalité à laquelle t'aspires. Alors j'ai envie de conclure cet épisode sur une dernière question. Quelle est la chose que t'oses pas faire ? Quelle est la chose à laquelle tu penses avant de t'endormir le soir ou quand t'as le cerveau qui commence à vagabonder un petit peu à droite à gauche et où tu te dis, non mais ça c'est impossible, jamais de la vie j'arriverai à le faire, en tout cas pas maintenant, il faut que j'attende. Quel est ce projet-là ? Et qu'est-ce qui t'empêche vraiment de le concrétiser ? Et si t'as envie de... de passer le cap mais que t'es terrifié, si t'as envie de concrétiser ce projet mais que tu sais pas comment t'y prendre, sache que je suis là aussi. Mon métier, c'est ça. Mon métier, c'est te tendre la main, c'est te donner un coup de pied au cul en fonction de ce dont t'as besoin, mais c'est de t'accompagner dans cette transition pour que tu puisses oser concrétiser tes rêves, pour que tu puisses oser te transformer et atteindre la personne que t'as envie de devenir. Alors juste crois en toi et ose franchir le pas. Demande-toi ... C'est la toute première chose que tu peux mettre en place pour tendre vers ce projet que tu as envie de concrétiser. J'espère que cet épisode t'a plu. Merci beaucoup de l'avoir écouté. J'espère qu'il t'a donné l'élan et la motivation d'entreprendre toutes les choses auxquelles tu rêves en secret, auxquelles tu penses le soir, et de finalement te lancer parce que le bon moment, c'est maintenant et ce ne sera pas demain. Je te fais des gros bisous et je te dis à la semaine prochaine.

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Tu pensais que tes vingt ans seraient tes “meilleures années” sans aucun nuage ?
Tu as atteint les objectifs que tu t’étais fixés… et tu te sens toujours en plein doute ?
Et si cette désillusion était en fait un passage obligé vers plus d’authenticité ?


Dans cet épisode “La désillusion de la vingtaine”, on explore :

- Les croyances courantes sur la vingtaine (diplôme, job, indépendance totale) et pourquoi elles peuvent décevoir

- Le biais d’impact : pourquoi on surestime la durée du bonheur futur et sous-estime le présent

- Le duel cœur vs raison : lequel suivre ?

- Trois rappels bienveillants : tu n’es pas seule, c’est normal de te sentir paumée, et ton cœur connaît souvent la bonne voie


Un épisode pour transformer ta désillusion en une nouvelle force, et redonner du sens à cette décennie charnière.

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  • Speaker #0

    Quand j'étais petite, je pensais que quand je serais grande, quand je serais adulte, je saurais tout faire, que je saurais parler toutes les langues, que je saurais tout sur tout, que je pourrais répondre à n'importe quelle question, que je gérerais les maths, le français, que je saurais écrire un livre, faire de la poésie, bref, que j'aurais un peu la science infuse finalement. Et je pense que j'idéalisais aussi la personne que j'allais devenir en mode quelqu'un de confiant, quelqu'un de sûr de soi, d'hyper autonome. d'hyper indépendant. Et vous imaginez bien la désillusion quand je suis arrivée en CP, que déjà je faisais allemand, quelle horreur, et que je me suis rendue compte que je n'allais pas apprendre l'allemand en un an. Qu'en fait, il me faudrait des années pour arriver à maîtriser cette langue. Donc évidemment, les années ont passé, je ne maîtrise toujours pas cette langue, mais bon, c'est un détail. Et donc, de plus en plus, je suis sortie de toutes ces projections que je pouvais avoir du haut de mes trois pommes. Mais malgré tout, je gardais en tête le fait que plus tard, ce sera mieux. parce que je me rappelle très bien l'avoir pensé pendant mes études On était dans un amphi qu'on devait être trois personnes et que vraiment le cours était inintéressant. Où je me disais, bah, ok, aujourd'hui c'est théorique, mais quand j'aurai mon stage, ça ira mieux. Quand je serai dans le monde professionnel, ça ira mieux. Et puis mon stage est arrivé, et je me suis dit, bah mince, c'est toujours pas l'idéal auquel j'aspire, mais t'inquiète, c'est parce que t'es juste stagiaire. Je suis sûre que ça ira mieux plus tard, que je profiterai vraiment de mon boulot quand j'aurai plus de responsabilité, plus d'autonomie. non mais c'est sûr que quand j'aurai un vrai contrat, ça ira mieux. Et puis j'ai eu mon contrat. J'ai eu le Graal. Je voulais atteindre le haut du panier, bah là c'est bon j'y étais. J'étais tout au-dessus, j'avais monté la dernière marche parce que je ne pouvais pas espérer plus. Il n'y avait pas d'étape suivante de qu'est-ce qui pourrait me rendre encore plus heureuse. Peut-être que j'aurais pu avoir une meilleure position, peut-être que si, peut-être que ça, mais c'était quand même ce à quoi j'avais aspiré pendant des années. Alors imaginez ma désillusion quand je me suis retrouvée assise à mon bureau un matin, après quoi, deux trois mois seulement à être à mon nouveau poste. dans une grande entreprise avec des super fonctions que j'avais toujours imaginées. Imaginez ma désillusion quand je me suis dit « Mais en fait, ça ne me correspond pas. En fait, c'est pas à ça que j'aspire. En fait, je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas aussi heureuse que ce que j'avais imaginé. » La petite Hélène, quand j'y repense, ce n'est pas ce niveau d'épanouissement qu'elle voyait. Elle espérait beaucoup plus. Elle aspirait à autre chose. Je n'incarne pas la sérénité, la confiance, l'épanouissement que j'idéalisais à ce moment-là. Et je me suis sentie tellement impuissante parce que... Qu'est-ce que je pouvais avoir de plus ? Quelle était la prochaine étape à laquelle je pouvais aspirer pour avoir ce bonheur idéalisé ? Et j'ai appris plus tard que conditionner notre bonheur comme ça, le fait de penser que quand j'aurai ça, je serai plus heureux. Quand j'aurai perdu 10 kilos, je serai plus heureux, je me sentirai mieux dans ma peau. Quand j'aurai ce métier-là, c'est bon, je serai super épanouie. Quand j'aurai une maison à moi, quand j'aurai voyagé, quand j'aurai fait le tour du monde. En fait, tout ça, toutes ces projections, c'est un biais. C'est un biais cognitif qu'on partage tous, c'est ce qu'on appelle le biais d'impact. C'est notre tendance à surestimer l'intensité et surtout la durée du bonheur ou du malheur que nous procure un événement futur. Donc ce soit un diplôme, un mariage, un achat, un job. Et je me rappelle que quand j'ai eu cette désillusion et ce sentiment d'être complètement perdue, je me sentais super seule. Parce que j'avais pas beaucoup d'amis qui partageaient ce que je vivais, parce qu'elles étaient encore quasiment toutes en études. Et moi j'avais eu l'opportunité de faire un master en cursus accéléré. Donc j'avais fini en gros un an avant tout le monde. Et je me sentais complètement dépassée parce que je voyais tout le monde qui était justement en train de s'épanouir en études, qui avait l'air de trouver sa voie, qui avait l'air de s'épanouir au quotidien et de kiffer ce qu'ils faisaient. Je me rappelle avoir beaucoup d'amis qui s'épanouissaient énormément dans leurs projets de groupe. Alors certes, elles se prenaient la tête parce que c'était des projets de groupe, mais finalement, tout ce qu'elles faisaient, tous les résultats, tous les rendus qu'elles avaient, etc., quand elles m'en parlaient, elles avaient des étoiles dans les yeux. Et je me disais, mais mince, pourquoi moi aujourd'hui, qui suis sur le marché du travail, qui vis concrètement... de ce métier auquel j'aspirais, je n'ai pas ça. Pourquoi je n'ai pas ces étoiles dans les yeux ? Qu'est-ce qui cloche ? Est-ce que c'est moi ? Est-ce que c'est le métier en lui-même ? Est-ce que c'est les projections que j'ai pu faire dessus ? Et aujourd'hui, mes amis commencent à rentrer sur le marché du travail, ou ils sont en tout cas depuis quelques années. Bref, on est dans cette catégorie qu'on appelle les juniors. Et en fait, cette désillusion, elle est partagée. Parce que rien que là, en l'espace de cinq jours, deux personnes m'en ont parlé. Et j'ai été tellement étonnée parce que on n'imagine pas, en fait, finalement, que... d'autres personnes peuvent traverser la même chose que nous. On se dit que les autres sont épanouis, parce que c'est ce qu'on voit sur les réseaux. Parce que quand on en discute, finalement, les autres nous disent « Ah bah oui, mon travail, ça se passe bien, j'ai des bons résultats, je fais des bonnes performances. » Et donc, on s'imagine que tout le monde est épanoui. Et donc, quand on a cet ami qui vient nous voir et nous dit « Bah en fait, je pense que je vais tout envoyer bouler parce que mon taf, j'en ai trop marre et je vais démissionner, je vais partir à l'autre bout du monde. » Tu te dis « En fait, toi aussi, tu vis ça ? Et ce qui émane souvent de ces moments de partage, c'est justement la surprise, mais la mauvaise surprise de se dire mais je comprends pas. Pendant toutes ces années, je pensais que c'était ça que je voulais faire. J'ai... utiliser toutes ces années pour faire mes études et arriver à ce travail auquel j'ai toujours aspiré. Et finalement, en fait, je ne suis pas épanouie. Et cette période de transition, je le sais parce que je l'ai vécue et parce que je le constate autour de moi, peut être hyper anxiogène pour beaucoup de personnes. Parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe. Parce qu'on se dit, mais du coup, là, toutes ces années, je pensais vouloir faire ça. Maintenant que c'est concret et que ce n'est pas ça qui me rend heureux, qu'est-ce que je fais ? J'ai pas de... plan B. J'ai pas de plan B en tout cas à long terme. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que t'es pas seule à vivre ça. Parles-en autour de toi et tu verras combien de personnes sont concernées. Parce qu'aujourd'hui, justement, on en est à tous faire un peu l'autruche à ce niveau-là. Parce que reconnaître qu'on n'est pas heureux dans son travail, reconnaître qu'on n'est pas heureux dans sa vingtaine, finalement, c'est mettre des mots et acter cette vérité. Mais c'est plus simple de pas mettre de mots, de faire l'autruche et de se dire juste je vais faire genre que je vois rien et les choses vont s'améliorer avec le temps. Sauf que quand tu constates que les choses ne s'améliorent pas avec le temps, en fait, tu te retrouves complètement démuni, tu te retrouves complètement perdu. Alors tu verras qu'en commençant à en parler autour de toi, déjà tu vas te sentir tellement moins seul, tu vas pouvoir partager tout ce que tu as sur le cœur, toute cette anxiété, tous ces moments d'angoisse et surtout tu vas décharger plus d'une personne qui va se dire purée, en fait, je ne suis pas seule à vivre ça. En fait, d'autres gens autour de moi sont dans des métiers qui ne les épanouissent pas. La deuxième chose que j'ai envie de te dire, c'est félicitations. Félicitations de t'en rendre compte maintenant, parce que t'imagines pas le gain de temps que ça représente. Imagine juste si t'avais commencé ta carrière professionnelle, que t'avais peut-être même commencé à avoir des enfants, fonder une famille, et qu'en fait, à 40-50 ans, bam, pleine crise existentielle, et tu te rends compte qu'en fait, t'es super malheureux dans la vie que t'es en train de mener, notamment à cause de ton métier, par exemple. Alors, félicitations de le vivre maintenant, quand aujourd'hui, tu n'as pas forcément de contraintes, quand aujourd'hui, tu es dénué de toute obligation, que finalement, tu as le droit de te planter, tu as le droit de perdre du temps parce que rien n'est en jeu. Alors, estime-toi heureux de t'en rendre compte maintenant parce que vaut mieux vivre ces années de galère et de remise en question maintenant, en tout cas cette période de remise en question maintenant, plutôt que dans quelques années où le contexte pourrait être bien plus difficile. Alors, je ne sais pas ce que tu es en train de vivre en ce moment, ça se trouve que... T'es déjà dans un contexte qui est particulièrement anxiogène, qui te stresse particulièrement. Mais dis-toi que c'est vraiment une chance de pouvoir mettre le doigt sur ces choses qui ne te conviennent pas. Parce qu'une fois que tu les as mis en lumière, tu peux travailler dessus. Tu peux faire en sorte de les améliorer, tu peux faire en sorte de trouver des alternatives qui te correspondent beaucoup plus et qui répondent à tes besoins. Alors je comprends que tu puisses te sentir paumée et que t'as envie de me dire « Ma louloute, t'es quand même un peu trop optimiste là parce que je sors de 5 ans d'études et franchement je me serais bien passée de cette remise en question » . J'aurais pu économiser 5 ans. Peut-être que tu as même investi de l'argent pour payer tes études. Et tu te dis, franchement, flemme. Flemme de tout remettre en question. Mais on sait, toi comme moi, qu'aujourd'hui, l'épanouissement professionnel, c'est un pilier-clé dans ton bonheur. On sait que sans un métier qui a du sens, qui a vraiment de l'impact à tes yeux, qui fait sens pour toi, tu ne vas pas être épanoui dans ta vie de tous les jours. Tu ne vas pas pouvoir te lever le matin, excité, sans boule au ventre, et te dire, ok, aujourd'hui, je vais au boulot, faire un métier qui ne me plaît pas, parce que en fait, ce n'est pas qui tu es. C'est pas ce à quoi t'aspires, mais si on voit les choses sous un autre angle, dis-toi qu'aujourd'hui t'as quoi ? 20 ans, 25 ans, 28, peut-être 30 maximum ? Donc finalement t'as fait quoi ? Un tiers grand max de ta vie ? Alors heureusement que tu te rends compte de ces choses-là qui te déplaisent maintenant, parce qu'au moins tu peux vivre le restant de ta vie dans un métier qui te correspond. Alors peut-être que tu vas pas faire ce métier toute ta vie, mais au moins les prochaines années tu vas pouvoir t'épanouir. Alors ouais ça fait peut-être chier aujourd'hui de recommencer à zéro, de passer de nouveau par ces périodes de remise en question, où on a l'impression d'avoir de nouveau 15 ans. de rentrer sur Parcoursup en se disant « Non mais qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? J'en ai aucune idée, je mets des choix et je ne sais pas ce que je veux faire finalement. » Mais sens-toi libre de tester des choses parce que finalement, là, tu repars de zéro, tu repars avec tout un plan de carrière que tu peux dessiner toi-même et tu peux le façonner à ta manière. Et est-ce que ce n'est pas incroyable de se dire que là, devant toi, tu as tous les choix qui sont possibles, toutes les portes y sont ouvertes. Alors ouais, c'est terrifiant, mais en même temps, est-ce que ce n'est pas excitant ? Et j'imagine que tu dois te sentir divisé, d'un côté entre ton cœur qui te dit De partir à New York, de partir à Bali, de partir à l'autre bout du monde, en Amérique latine, de lancer ce projet-là. Et de l'autre côté, ta tête qui te dit que t'es seulement au début de carrière professionnelle, que c'est le moment de quand même mettre quelques cordes à ton arc, de rentabiliser toutes ces années d'études dans lesquelles t'as investi du temps, t'as investi de l'argent, t'as investi de ta personne. Mais si je peux te donner un conseil, c'est suis toujours le chemin de ton cœur. Parce que lui seul sait ce qui est bon pour toi. Parce que ta tête, tu vois, comme on le voit, elle réfléchit en fonction de tes peurs. Elle réfléchit en fonction de tes doutes. Ah mais si je me lance pas directement dans une première carrière professionnelle, je vais pas... utiliser mon statut de junior qui est en recherché par les entreprises. Je vais me fermer beaucoup de portes. Je vais peut-être pas pouvoir intégrer ce job auquel j'ai toujours aspiré. Oh et puis je vois que dans l'entreprise dans laquelle j'ai envie de travailler, il y a des jobs aujourd'hui. Et puis peut-être que si je loupe cette opportunité aujourd'hui, j'aurai jamais la chance de pouvoir atteindre les sommets dont j'ai toujours rêvé. Tu vois, finalement, c'est que tes peurs qui parlent. C'est que tes « et si ? » « Et si je loupais ? » « Et si j'étais dans l'échec ? » « Qu'est-ce que penseraient les autres ? » C'est que les scénarios catastrophe que tu te fais dans la tête parce que ta tête déteste l'inconnu Elle déteste cette nouveauté sur laquelle elle n'a pas du tout d'emprise et elle a envie de combler le vide que ça représente en se disant je vais faire des projets sur la comète, je vais faire des plans jusqu'à mes 60 ans parce qu'au moins je sais de quoi demain sera fait et je sais vers quel but je tends. Sauf que mon loulou, t'as beau définir ta carrière jusqu'à nos 60 ans, on ne sait pas de quoi demain sera fait parce que sur ton chemin, t'auras toujours des embûches, t'auras toujours une galère qui va arriver, t'auras toujours une opportunité différente que ce que t'avais imaginé. Et donc la projection que tu avais faite pour dans 20 ans, 30 ans, 40 ans... Elle sera tellement différente. Alors n'essaye pas de mettre en place des stratégies pour atteindre tout ça, parce que finalement, t'as pas toutes les clés en main. Toutes les billes ne sont pas dans ta poche. Alors fais avec ce qui est là aujourd'hui, parce que finalement, ce qui rend heureux, c'est le moment présent. Seul le moment présent peut être vécu pleinement et peut t'apporter du bonheur. Parce que sinon, c'est que des projections, c'est que des idées reçues. Quand tu projettes que demain tu seras heureux en faisant cette activité-là, tu imagines seulement un bonheur. Et tu risques d'être déçu parce que souvent, à cause de ce vide dont je te parlais avant, on va imaginer un niveau de bonheur qui sera beaucoup plus intense que ce qu'on vivra en réalité. Et on sera déçu. Alors la seule chose qui importe aujourd'hui, c'est ce que te dit ton cœur maintenant. Qu'est-ce qui sonne juste pour toi ? La question là que j'ai envie de te poser, c'est si t'avais peur de rien, si tout était possible, qu'est-ce que tu ferais ? Si cette mini version de toi, la duo de ces trois pommes, était en train de te regarder aujourd'hui avec toute son insouciance, toutes ces... possibilité qui s'offrait à elle et tout, toute son envie de profiter de la vie et de croire que tout est possible, qu'est-ce qu'elle te dirait de faire cette version de toi ? Qu'est-ce que ton enfant intérieur te dit de faire ? Et si la réponse à cette question, elle est totalement en dehors des chemins conventionnels, n'aie pas peur. Continue d'écouter cette voix, parce que tu sais pas ce qu'elle te réserve. Si tu prends la rétrospective de la vingtaine d'années que tu as déjà vécu, tu peux te rendre compte que des fois tu as pris des décisions sans savoir où elles allaient te Et finalement aujourd'hui... Est-ce que t'es pas un minimum satisfait de la vie que tu vis ? Est-ce que t'es pas heureux de toutes les belles opportunités que t'as eues, de toutes les personnes que t'as pu croiser ? Parce que ça, tu les as pas non plus calculées, t'as pas fait en sorte que ces personnes arrivent sur ton chemin, t'as peut-être pas fait en sorte même d'avoir l'opportunité dans laquelle tu es professionnellement aujourd'hui, de faire x, y études. J'imagine que c'est pas du tout des choses que t'avais calculées quand t'avais 3 ans, et tu t'es dit « Ok, pour arriver à 25 ans, être la version... » super épanouie, cette version de moi qui sait tout, qui est confiante, etc. Il faut que je fasse absolument ces études-là, puis que j'enchaîne sur cette profession-là, que je rencontre cette personne-là. Pas du tout. Ça a été juste les opportunités de la vie qui sont arrivées au bon moment pour toi. Alors, aie confiance en la vie, parce que c'est pas parce que tu sors justement des chemins conventionnels aujourd'hui que t'oses prendre du temps pour toi et d'accomplir ce qui est juste pour toi au moment T, que pour autant, de belles choses ne vont pas arriver sur ton chemin, parce que tu sais pas, en fait, quand tu seras à l'autre bout du monde, qui tu vas rencontrer. sur quelle opportunité ça peut aboutir. Parce que l'effet papillon, finalement, c'est ça. C'est, tu vas rencontrer une personne qui va t'amener à peut-être un nouveau sujet de discussion, une nouvelle perspective, qui va t'amener à faire une nouvelle activité, qui, elle-même, va t'amener à te rendre compte que d'autres choses te plaisent, que finalement, ce auquel tu pensais toujours aspirer, n'est pas ce qui te rend heureux. Et tu vas avoir tout ce chemin de pensée, toute cette progression intérieure, toutes ces réalisations qui vont se concrétiser en te trouver toi. Trouver ce qui te correspond, répondre à tes besoins, répondre à tes envies, à tes ambitions, à toutes ces choses qui te rendent heureux. Et finalement, est-ce que ce n'est pas le but de notre vie d'arriver à trouver justement toutes ces choses qui nous font vibrer ? Alors ose écouter cette petite voix que tu as dans ta tête, qui est en train de te souffler toutes les choses qui te rendent heureux et qu'elle a envie de concrétiser. Et si ça peut t'apporter un peu de légèreté, ta vie ne dépend pas de six mois ou un an que tu vas t'accorder pour partir en voyage, prendre une pause, te trouver, faire... quelque chose de léger. C'est pas parce que tu t'accordes ce temps-là pour toi que pour autant tu vas ruiner ta vie. Au contraire, tu ne sais pas ce qu'elle peut te réserver. Alors saisis toutes ces opportunités et ose faire des choses. Ose faire des choses qui te paraissent complètement loufoques parce que finalement, c'est comme ça que tu vis des aventures. C'est comme ça que tu es heureux de la vie que tu mènes. C'est comme ça que tu crées des souvenirs. C'est comme ça que tu te surprends et que tu te trouves. Et finalement, quand on fait nos projections, quand on se dit « quand j'aurai ça, je serai heureux » , souvent on oublie tout le contexte qui va avec. Et là, par exemple, on parlait beaucoup de la carrière professionnelle parce que j'ai l'impression que c'est un challenge pour grand nombre d'entre nous. Ça nous crée des sueurs froides, ça nous fait flipper, ça nous crée des insomnies parce que justement, on se pose tous ces questions. Mais il ne faut pas oublier qu'autour, il y a d'autres facteurs qui contribuent ou non à notre épanouissement. Et là, j'ai envie de te parler notamment des amitiés ou des relations de manière générale. Parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, l'aspect relationnel change énormément. Et notamment nos amitiés. Parce que toutes ces personnes qu'on avait sur notre chemin pendant toutes ces années, qui étaient là un peu dans nos routines quand on était en études, et qui commencent à prendre des chemins qui sont de plus en plus différents des nôtres, et bien des fois on peut avoir le sentiment de se battre. pour devoir les maintenir dans nos vies, ou avoir le sentiment de se perdre aussi, de se rendre compte que les aspirations de l'un ne collent plus avec les aspirations de l'autre, ou de voir la personne en face changer d'une manière qui ne nous correspond peut-être pas. Et souvent, on peut se sentir démuni parce que cette personne, elle a pu être dans notre vie depuis un petit moment, elle a pu être là pendant quelques années, on a pu vivre des moments hyper intenses avec elle. Et de se rendre compte qu'on s'éloigne, qu'on commence à créer des divergences, ça fait mal aux fesses. Parce que finalement, on n'a pas envie de voir cet écart se créer. On a envie de continuer à fréquenter cette personne et de se dire que tout va bien, qu'on continue d'être alignés l'un avec l'autre. Et c'est difficile d'accepter que certaines personnes sont finalement sur notre chemin que pour quelques années. Alors je ne dis pas qu'au premier conflit ou à la première difficulté, il faut baisser les bras sur une relation, loin de là. Mais j'ai plus envie de te demander, est-ce que tu as vraiment envie de te battre pour une amitié qui aujourd'hui ne te correspond pas ? Est-ce que tu as envie de... de dépenser toute cette énergie pour maintenir quelqu'un qui n'a plus les mêmes aspirations de toi, qui te demande de l'énergie dans ta vie. Et si justement tu vois les choses sous un autre rang, peut-être que ces divergences sont juste temporaires, et que vous avez besoin un peu de cet éloignement, de sentir que vous prenez chacun un peu votre élan, que vous vivez vos expériences de votre côté, pour finalement un jour peut-être mieux vous retrouver, quand chacun aura fait ses expériences de vie, sera un peu plus stable, se sera trouvé finalement. Parce que se battre pour une amitié, en plus d'être épuisant, peut-être que ça peut la ruiner. Parce que tout le monde aura l'impression de faire des efforts, ou peut-être que tu auras l'impression de faire plus d'efforts que la personne en face. Et donc tu vas complètement te dégoûter de cette amitié, qui va finir par totalement perdre son sens à un moment. Et sans parler de complètement évincer cette personne de ta vie, mais peut-être que juste aujourd'hui, ce dont vous avez besoin, c'est d'un peu de distance mutuelle, de vous fréquenter peut-être un peu moins, de vous donner un peu moins de nouvelles pour que les retrouvailles finalement puissent être d'autant plus belles, que les souvenirs que vous avez construits ensemble, ne soit pas entaché par les tensions, les conflits, les divergences que vous pouvez vivre en ce moment. Alors là, je te parle des amitiés, je te parle des relations, mais ça peut concerner plein de domaines de vie finalement, parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, il y a tout qui est remis sans dessus dessous, comme si dans tous les domaines de vie, il fallait qu'on soit challengé, parce que, on va savoir, il fallait qu'on apprenne certaines leçons. Alors ouais, on nous dit que nos années vingtaines, c'est là où on apprend plus de choses, que c'est nos meilleures années, etc. Mais forcément, en fait, pour apprendre ces choses-là, Il faut passer par des galères. Et ça, souvent, on omet de nous le dire. On nous dit profite de ta vingtaine, tu verras, il y aura beaucoup de changements, tu vas te trouver, tu vas t'épanouir. Bah oui, mais pour tout ça, c'est-à-dire se confronter à des choses qui sont désagréables. Parce que si on restait justement dans notre zone de confort, tout ce qui est connu, tout ce qu'on sait gérer, on ne serait pas challengé et on n'évoluerait pas. On serait la même personne à 29 ans qu'à 21 ans. Alors j'imagine qu'il faut juste accepter de vivre ces moments de vie, ces épisodes de vie dans lesquels on va retirer certaines leçons. Et surtout, prendre du recul quand on les vit. Parce que Dieu sait qu'on va vivre des galères. Dieu sait qu'on a vécu des galères et que sur le moment, on se disait « Mais pourquoi ça m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Et c'est compliqué de relativiser sur le moment, mais la seule chose que j'ai envie de te dire, ou en tout cas le conseil que j'ai envie que tu gardes en tête, c'est qu'il y a toujours un message à prendre. Et peut-être que sur un moment T, tu ne vas pas le voir. Et tu vas me dire « Mais franchement, tu me fais chier avec ton optimisme. » Et à me dire qu'il faut prendre du recul. mais justement quand on aura ce recul là sur nos galères, on dira bah... heureusement que je les ai vécues parce que grâce à ça je me suis trouvée. Heureusement que je me suis fait licencier parce que sans ça, je n'aurais pas eu cette nouvelle opportunité. Heureusement que mon ex m'a larguée parce que sans ça, je n'aurais pas rencontré la nouvelle personne avec laquelle je suis aujourd'hui et avec qui ça se passe super bien et avec qui je suis épanouie. Perso, quand au taf j'avais commencé à voir que je ne m'entendais pas du tout avec moins de plus d'eux et que ça entachait vraiment la manière dont je me sentais, dont je m'épanouissais, que le métier en lui-même ne me correspondait pas, sur le moment j'ai vraiment pas rigolé Parce que je voyais vraiment ça comme un combat quotidien, j'allais au boulot, la boule au ventre. Il y avait zéro prise de recul à ce moment-là parce que j'étais juste en train de me dire mais pourquoi je vis une galère pareille ? Et finalement, sans ça, je ne me serais peut-être pas lancée dans l'entrepreneuriat. En tout cas, pas aujourd'hui, parce que j'imaginais plus faire ça quand j'aurais 30 ans, 35 ans, 40 ans peut-être, quand j'aurais acquis de l'expérience. Alors je suis hyper reconnaissante avec du recul d'avoir eu ces galères au taf et de me rendre compte que sans ça, je ne serais pas où j'en suis aujourd'hui. Alors je t'encourage à te questionner sur toutes ces... périodes qui ont été un peu clés, toutes ces galères que tu as vécues, et que tu vois en fait ce que tu en as tiré, quel était le message derrière, qu'est-ce que tu en apprends quelques années après. Pour pouvoir justement relativiser sur ta situation aujourd'hui et te dire « Ok, là je suis peut-être en train de passer par une phase qui est galère, mais en même temps c'est là où je peux complètement changer la phase des choses. » Parce que c'est en prenant une décision aujourd'hui, en décidant par exemple de quitter ton boulot, en décidant de lancer dans ce nouveau projet, que tu ouvres la porte des possibilités sur plein d'autres choses et surtout sur des choses qui te correspondent beaucoup plus. Alors utilise la chance que tu as aujourd'hui La chance de te poser ces questions, d'être dans une période de doute et de galère pour créer la nouvelle réalité à laquelle t'aspires. Alors j'ai envie de conclure cet épisode sur une dernière question. Quelle est la chose que t'oses pas faire ? Quelle est la chose à laquelle tu penses avant de t'endormir le soir ou quand t'as le cerveau qui commence à vagabonder un petit peu à droite à gauche et où tu te dis, non mais ça c'est impossible, jamais de la vie j'arriverai à le faire, en tout cas pas maintenant, il faut que j'attende. Quel est ce projet-là ? Et qu'est-ce qui t'empêche vraiment de le concrétiser ? Et si t'as envie de... de passer le cap mais que t'es terrifié, si t'as envie de concrétiser ce projet mais que tu sais pas comment t'y prendre, sache que je suis là aussi. Mon métier, c'est ça. Mon métier, c'est te tendre la main, c'est te donner un coup de pied au cul en fonction de ce dont t'as besoin, mais c'est de t'accompagner dans cette transition pour que tu puisses oser concrétiser tes rêves, pour que tu puisses oser te transformer et atteindre la personne que t'as envie de devenir. Alors juste crois en toi et ose franchir le pas. Demande-toi ... C'est la toute première chose que tu peux mettre en place pour tendre vers ce projet que tu as envie de concrétiser. J'espère que cet épisode t'a plu. Merci beaucoup de l'avoir écouté. J'espère qu'il t'a donné l'élan et la motivation d'entreprendre toutes les choses auxquelles tu rêves en secret, auxquelles tu penses le soir, et de finalement te lancer parce que le bon moment, c'est maintenant et ce ne sera pas demain. Je te fais des gros bisous et je te dis à la semaine prochaine.

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Dans cet épisode “La désillusion de la vingtaine”, on explore :

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    Quand j'étais petite, je pensais que quand je serais grande, quand je serais adulte, je saurais tout faire, que je saurais parler toutes les langues, que je saurais tout sur tout, que je pourrais répondre à n'importe quelle question, que je gérerais les maths, le français, que je saurais écrire un livre, faire de la poésie, bref, que j'aurais un peu la science infuse finalement. Et je pense que j'idéalisais aussi la personne que j'allais devenir en mode quelqu'un de confiant, quelqu'un de sûr de soi, d'hyper autonome. d'hyper indépendant. Et vous imaginez bien la désillusion quand je suis arrivée en CP, que déjà je faisais allemand, quelle horreur, et que je me suis rendue compte que je n'allais pas apprendre l'allemand en un an. Qu'en fait, il me faudrait des années pour arriver à maîtriser cette langue. Donc évidemment, les années ont passé, je ne maîtrise toujours pas cette langue, mais bon, c'est un détail. Et donc, de plus en plus, je suis sortie de toutes ces projections que je pouvais avoir du haut de mes trois pommes. Mais malgré tout, je gardais en tête le fait que plus tard, ce sera mieux. parce que je me rappelle très bien l'avoir pensé pendant mes études On était dans un amphi qu'on devait être trois personnes et que vraiment le cours était inintéressant. Où je me disais, bah, ok, aujourd'hui c'est théorique, mais quand j'aurai mon stage, ça ira mieux. Quand je serai dans le monde professionnel, ça ira mieux. Et puis mon stage est arrivé, et je me suis dit, bah mince, c'est toujours pas l'idéal auquel j'aspire, mais t'inquiète, c'est parce que t'es juste stagiaire. Je suis sûre que ça ira mieux plus tard, que je profiterai vraiment de mon boulot quand j'aurai plus de responsabilité, plus d'autonomie. non mais c'est sûr que quand j'aurai un vrai contrat, ça ira mieux. Et puis j'ai eu mon contrat. J'ai eu le Graal. Je voulais atteindre le haut du panier, bah là c'est bon j'y étais. J'étais tout au-dessus, j'avais monté la dernière marche parce que je ne pouvais pas espérer plus. Il n'y avait pas d'étape suivante de qu'est-ce qui pourrait me rendre encore plus heureuse. Peut-être que j'aurais pu avoir une meilleure position, peut-être que si, peut-être que ça, mais c'était quand même ce à quoi j'avais aspiré pendant des années. Alors imaginez ma désillusion quand je me suis retrouvée assise à mon bureau un matin, après quoi, deux trois mois seulement à être à mon nouveau poste. dans une grande entreprise avec des super fonctions que j'avais toujours imaginées. Imaginez ma désillusion quand je me suis dit « Mais en fait, ça ne me correspond pas. En fait, c'est pas à ça que j'aspire. En fait, je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas aussi heureuse que ce que j'avais imaginé. » La petite Hélène, quand j'y repense, ce n'est pas ce niveau d'épanouissement qu'elle voyait. Elle espérait beaucoup plus. Elle aspirait à autre chose. Je n'incarne pas la sérénité, la confiance, l'épanouissement que j'idéalisais à ce moment-là. Et je me suis sentie tellement impuissante parce que... Qu'est-ce que je pouvais avoir de plus ? Quelle était la prochaine étape à laquelle je pouvais aspirer pour avoir ce bonheur idéalisé ? Et j'ai appris plus tard que conditionner notre bonheur comme ça, le fait de penser que quand j'aurai ça, je serai plus heureux. Quand j'aurai perdu 10 kilos, je serai plus heureux, je me sentirai mieux dans ma peau. Quand j'aurai ce métier-là, c'est bon, je serai super épanouie. Quand j'aurai une maison à moi, quand j'aurai voyagé, quand j'aurai fait le tour du monde. En fait, tout ça, toutes ces projections, c'est un biais. C'est un biais cognitif qu'on partage tous, c'est ce qu'on appelle le biais d'impact. C'est notre tendance à surestimer l'intensité et surtout la durée du bonheur ou du malheur que nous procure un événement futur. Donc ce soit un diplôme, un mariage, un achat, un job. Et je me rappelle que quand j'ai eu cette désillusion et ce sentiment d'être complètement perdue, je me sentais super seule. Parce que j'avais pas beaucoup d'amis qui partageaient ce que je vivais, parce qu'elles étaient encore quasiment toutes en études. Et moi j'avais eu l'opportunité de faire un master en cursus accéléré. Donc j'avais fini en gros un an avant tout le monde. Et je me sentais complètement dépassée parce que je voyais tout le monde qui était justement en train de s'épanouir en études, qui avait l'air de trouver sa voie, qui avait l'air de s'épanouir au quotidien et de kiffer ce qu'ils faisaient. Je me rappelle avoir beaucoup d'amis qui s'épanouissaient énormément dans leurs projets de groupe. Alors certes, elles se prenaient la tête parce que c'était des projets de groupe, mais finalement, tout ce qu'elles faisaient, tous les résultats, tous les rendus qu'elles avaient, etc., quand elles m'en parlaient, elles avaient des étoiles dans les yeux. Et je me disais, mais mince, pourquoi moi aujourd'hui, qui suis sur le marché du travail, qui vis concrètement... de ce métier auquel j'aspirais, je n'ai pas ça. Pourquoi je n'ai pas ces étoiles dans les yeux ? Qu'est-ce qui cloche ? Est-ce que c'est moi ? Est-ce que c'est le métier en lui-même ? Est-ce que c'est les projections que j'ai pu faire dessus ? Et aujourd'hui, mes amis commencent à rentrer sur le marché du travail, ou ils sont en tout cas depuis quelques années. Bref, on est dans cette catégorie qu'on appelle les juniors. Et en fait, cette désillusion, elle est partagée. Parce que rien que là, en l'espace de cinq jours, deux personnes m'en ont parlé. Et j'ai été tellement étonnée parce que on n'imagine pas, en fait, finalement, que... d'autres personnes peuvent traverser la même chose que nous. On se dit que les autres sont épanouis, parce que c'est ce qu'on voit sur les réseaux. Parce que quand on en discute, finalement, les autres nous disent « Ah bah oui, mon travail, ça se passe bien, j'ai des bons résultats, je fais des bonnes performances. » Et donc, on s'imagine que tout le monde est épanoui. Et donc, quand on a cet ami qui vient nous voir et nous dit « Bah en fait, je pense que je vais tout envoyer bouler parce que mon taf, j'en ai trop marre et je vais démissionner, je vais partir à l'autre bout du monde. » Tu te dis « En fait, toi aussi, tu vis ça ? Et ce qui émane souvent de ces moments de partage, c'est justement la surprise, mais la mauvaise surprise de se dire mais je comprends pas. Pendant toutes ces années, je pensais que c'était ça que je voulais faire. J'ai... utiliser toutes ces années pour faire mes études et arriver à ce travail auquel j'ai toujours aspiré. Et finalement, en fait, je ne suis pas épanouie. Et cette période de transition, je le sais parce que je l'ai vécue et parce que je le constate autour de moi, peut être hyper anxiogène pour beaucoup de personnes. Parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe. Parce qu'on se dit, mais du coup, là, toutes ces années, je pensais vouloir faire ça. Maintenant que c'est concret et que ce n'est pas ça qui me rend heureux, qu'est-ce que je fais ? J'ai pas de... plan B. J'ai pas de plan B en tout cas à long terme. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que t'es pas seule à vivre ça. Parles-en autour de toi et tu verras combien de personnes sont concernées. Parce qu'aujourd'hui, justement, on en est à tous faire un peu l'autruche à ce niveau-là. Parce que reconnaître qu'on n'est pas heureux dans son travail, reconnaître qu'on n'est pas heureux dans sa vingtaine, finalement, c'est mettre des mots et acter cette vérité. Mais c'est plus simple de pas mettre de mots, de faire l'autruche et de se dire juste je vais faire genre que je vois rien et les choses vont s'améliorer avec le temps. Sauf que quand tu constates que les choses ne s'améliorent pas avec le temps, en fait, tu te retrouves complètement démuni, tu te retrouves complètement perdu. Alors tu verras qu'en commençant à en parler autour de toi, déjà tu vas te sentir tellement moins seul, tu vas pouvoir partager tout ce que tu as sur le cœur, toute cette anxiété, tous ces moments d'angoisse et surtout tu vas décharger plus d'une personne qui va se dire purée, en fait, je ne suis pas seule à vivre ça. En fait, d'autres gens autour de moi sont dans des métiers qui ne les épanouissent pas. La deuxième chose que j'ai envie de te dire, c'est félicitations. Félicitations de t'en rendre compte maintenant, parce que t'imagines pas le gain de temps que ça représente. Imagine juste si t'avais commencé ta carrière professionnelle, que t'avais peut-être même commencé à avoir des enfants, fonder une famille, et qu'en fait, à 40-50 ans, bam, pleine crise existentielle, et tu te rends compte qu'en fait, t'es super malheureux dans la vie que t'es en train de mener, notamment à cause de ton métier, par exemple. Alors, félicitations de le vivre maintenant, quand aujourd'hui, tu n'as pas forcément de contraintes, quand aujourd'hui, tu es dénué de toute obligation, que finalement, tu as le droit de te planter, tu as le droit de perdre du temps parce que rien n'est en jeu. Alors, estime-toi heureux de t'en rendre compte maintenant parce que vaut mieux vivre ces années de galère et de remise en question maintenant, en tout cas cette période de remise en question maintenant, plutôt que dans quelques années où le contexte pourrait être bien plus difficile. Alors, je ne sais pas ce que tu es en train de vivre en ce moment, ça se trouve que... T'es déjà dans un contexte qui est particulièrement anxiogène, qui te stresse particulièrement. Mais dis-toi que c'est vraiment une chance de pouvoir mettre le doigt sur ces choses qui ne te conviennent pas. Parce qu'une fois que tu les as mis en lumière, tu peux travailler dessus. Tu peux faire en sorte de les améliorer, tu peux faire en sorte de trouver des alternatives qui te correspondent beaucoup plus et qui répondent à tes besoins. Alors je comprends que tu puisses te sentir paumée et que t'as envie de me dire « Ma louloute, t'es quand même un peu trop optimiste là parce que je sors de 5 ans d'études et franchement je me serais bien passée de cette remise en question » . J'aurais pu économiser 5 ans. Peut-être que tu as même investi de l'argent pour payer tes études. Et tu te dis, franchement, flemme. Flemme de tout remettre en question. Mais on sait, toi comme moi, qu'aujourd'hui, l'épanouissement professionnel, c'est un pilier-clé dans ton bonheur. On sait que sans un métier qui a du sens, qui a vraiment de l'impact à tes yeux, qui fait sens pour toi, tu ne vas pas être épanoui dans ta vie de tous les jours. Tu ne vas pas pouvoir te lever le matin, excité, sans boule au ventre, et te dire, ok, aujourd'hui, je vais au boulot, faire un métier qui ne me plaît pas, parce que en fait, ce n'est pas qui tu es. C'est pas ce à quoi t'aspires, mais si on voit les choses sous un autre angle, dis-toi qu'aujourd'hui t'as quoi ? 20 ans, 25 ans, 28, peut-être 30 maximum ? Donc finalement t'as fait quoi ? Un tiers grand max de ta vie ? Alors heureusement que tu te rends compte de ces choses-là qui te déplaisent maintenant, parce qu'au moins tu peux vivre le restant de ta vie dans un métier qui te correspond. Alors peut-être que tu vas pas faire ce métier toute ta vie, mais au moins les prochaines années tu vas pouvoir t'épanouir. Alors ouais ça fait peut-être chier aujourd'hui de recommencer à zéro, de passer de nouveau par ces périodes de remise en question, où on a l'impression d'avoir de nouveau 15 ans. de rentrer sur Parcoursup en se disant « Non mais qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? J'en ai aucune idée, je mets des choix et je ne sais pas ce que je veux faire finalement. » Mais sens-toi libre de tester des choses parce que finalement, là, tu repars de zéro, tu repars avec tout un plan de carrière que tu peux dessiner toi-même et tu peux le façonner à ta manière. Et est-ce que ce n'est pas incroyable de se dire que là, devant toi, tu as tous les choix qui sont possibles, toutes les portes y sont ouvertes. Alors ouais, c'est terrifiant, mais en même temps, est-ce que ce n'est pas excitant ? Et j'imagine que tu dois te sentir divisé, d'un côté entre ton cœur qui te dit De partir à New York, de partir à Bali, de partir à l'autre bout du monde, en Amérique latine, de lancer ce projet-là. Et de l'autre côté, ta tête qui te dit que t'es seulement au début de carrière professionnelle, que c'est le moment de quand même mettre quelques cordes à ton arc, de rentabiliser toutes ces années d'études dans lesquelles t'as investi du temps, t'as investi de l'argent, t'as investi de ta personne. Mais si je peux te donner un conseil, c'est suis toujours le chemin de ton cœur. Parce que lui seul sait ce qui est bon pour toi. Parce que ta tête, tu vois, comme on le voit, elle réfléchit en fonction de tes peurs. Elle réfléchit en fonction de tes doutes. Ah mais si je me lance pas directement dans une première carrière professionnelle, je vais pas... utiliser mon statut de junior qui est en recherché par les entreprises. Je vais me fermer beaucoup de portes. Je vais peut-être pas pouvoir intégrer ce job auquel j'ai toujours aspiré. Oh et puis je vois que dans l'entreprise dans laquelle j'ai envie de travailler, il y a des jobs aujourd'hui. Et puis peut-être que si je loupe cette opportunité aujourd'hui, j'aurai jamais la chance de pouvoir atteindre les sommets dont j'ai toujours rêvé. Tu vois, finalement, c'est que tes peurs qui parlent. C'est que tes « et si ? » « Et si je loupais ? » « Et si j'étais dans l'échec ? » « Qu'est-ce que penseraient les autres ? » C'est que les scénarios catastrophe que tu te fais dans la tête parce que ta tête déteste l'inconnu Elle déteste cette nouveauté sur laquelle elle n'a pas du tout d'emprise et elle a envie de combler le vide que ça représente en se disant je vais faire des projets sur la comète, je vais faire des plans jusqu'à mes 60 ans parce qu'au moins je sais de quoi demain sera fait et je sais vers quel but je tends. Sauf que mon loulou, t'as beau définir ta carrière jusqu'à nos 60 ans, on ne sait pas de quoi demain sera fait parce que sur ton chemin, t'auras toujours des embûches, t'auras toujours une galère qui va arriver, t'auras toujours une opportunité différente que ce que t'avais imaginé. Et donc la projection que tu avais faite pour dans 20 ans, 30 ans, 40 ans... Elle sera tellement différente. Alors n'essaye pas de mettre en place des stratégies pour atteindre tout ça, parce que finalement, t'as pas toutes les clés en main. Toutes les billes ne sont pas dans ta poche. Alors fais avec ce qui est là aujourd'hui, parce que finalement, ce qui rend heureux, c'est le moment présent. Seul le moment présent peut être vécu pleinement et peut t'apporter du bonheur. Parce que sinon, c'est que des projections, c'est que des idées reçues. Quand tu projettes que demain tu seras heureux en faisant cette activité-là, tu imagines seulement un bonheur. Et tu risques d'être déçu parce que souvent, à cause de ce vide dont je te parlais avant, on va imaginer un niveau de bonheur qui sera beaucoup plus intense que ce qu'on vivra en réalité. Et on sera déçu. Alors la seule chose qui importe aujourd'hui, c'est ce que te dit ton cœur maintenant. Qu'est-ce qui sonne juste pour toi ? La question là que j'ai envie de te poser, c'est si t'avais peur de rien, si tout était possible, qu'est-ce que tu ferais ? Si cette mini version de toi, la duo de ces trois pommes, était en train de te regarder aujourd'hui avec toute son insouciance, toutes ces... possibilité qui s'offrait à elle et tout, toute son envie de profiter de la vie et de croire que tout est possible, qu'est-ce qu'elle te dirait de faire cette version de toi ? Qu'est-ce que ton enfant intérieur te dit de faire ? Et si la réponse à cette question, elle est totalement en dehors des chemins conventionnels, n'aie pas peur. Continue d'écouter cette voix, parce que tu sais pas ce qu'elle te réserve. Si tu prends la rétrospective de la vingtaine d'années que tu as déjà vécu, tu peux te rendre compte que des fois tu as pris des décisions sans savoir où elles allaient te Et finalement aujourd'hui... Est-ce que t'es pas un minimum satisfait de la vie que tu vis ? Est-ce que t'es pas heureux de toutes les belles opportunités que t'as eues, de toutes les personnes que t'as pu croiser ? Parce que ça, tu les as pas non plus calculées, t'as pas fait en sorte que ces personnes arrivent sur ton chemin, t'as peut-être pas fait en sorte même d'avoir l'opportunité dans laquelle tu es professionnellement aujourd'hui, de faire x, y études. J'imagine que c'est pas du tout des choses que t'avais calculées quand t'avais 3 ans, et tu t'es dit « Ok, pour arriver à 25 ans, être la version... » super épanouie, cette version de moi qui sait tout, qui est confiante, etc. Il faut que je fasse absolument ces études-là, puis que j'enchaîne sur cette profession-là, que je rencontre cette personne-là. Pas du tout. Ça a été juste les opportunités de la vie qui sont arrivées au bon moment pour toi. Alors, aie confiance en la vie, parce que c'est pas parce que tu sors justement des chemins conventionnels aujourd'hui que t'oses prendre du temps pour toi et d'accomplir ce qui est juste pour toi au moment T, que pour autant, de belles choses ne vont pas arriver sur ton chemin, parce que tu sais pas, en fait, quand tu seras à l'autre bout du monde, qui tu vas rencontrer. sur quelle opportunité ça peut aboutir. Parce que l'effet papillon, finalement, c'est ça. C'est, tu vas rencontrer une personne qui va t'amener à peut-être un nouveau sujet de discussion, une nouvelle perspective, qui va t'amener à faire une nouvelle activité, qui, elle-même, va t'amener à te rendre compte que d'autres choses te plaisent, que finalement, ce auquel tu pensais toujours aspirer, n'est pas ce qui te rend heureux. Et tu vas avoir tout ce chemin de pensée, toute cette progression intérieure, toutes ces réalisations qui vont se concrétiser en te trouver toi. Trouver ce qui te correspond, répondre à tes besoins, répondre à tes envies, à tes ambitions, à toutes ces choses qui te rendent heureux. Et finalement, est-ce que ce n'est pas le but de notre vie d'arriver à trouver justement toutes ces choses qui nous font vibrer ? Alors ose écouter cette petite voix que tu as dans ta tête, qui est en train de te souffler toutes les choses qui te rendent heureux et qu'elle a envie de concrétiser. Et si ça peut t'apporter un peu de légèreté, ta vie ne dépend pas de six mois ou un an que tu vas t'accorder pour partir en voyage, prendre une pause, te trouver, faire... quelque chose de léger. C'est pas parce que tu t'accordes ce temps-là pour toi que pour autant tu vas ruiner ta vie. Au contraire, tu ne sais pas ce qu'elle peut te réserver. Alors saisis toutes ces opportunités et ose faire des choses. Ose faire des choses qui te paraissent complètement loufoques parce que finalement, c'est comme ça que tu vis des aventures. C'est comme ça que tu es heureux de la vie que tu mènes. C'est comme ça que tu crées des souvenirs. C'est comme ça que tu te surprends et que tu te trouves. Et finalement, quand on fait nos projections, quand on se dit « quand j'aurai ça, je serai heureux » , souvent on oublie tout le contexte qui va avec. Et là, par exemple, on parlait beaucoup de la carrière professionnelle parce que j'ai l'impression que c'est un challenge pour grand nombre d'entre nous. Ça nous crée des sueurs froides, ça nous fait flipper, ça nous crée des insomnies parce que justement, on se pose tous ces questions. Mais il ne faut pas oublier qu'autour, il y a d'autres facteurs qui contribuent ou non à notre épanouissement. Et là, j'ai envie de te parler notamment des amitiés ou des relations de manière générale. Parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, l'aspect relationnel change énormément. Et notamment nos amitiés. Parce que toutes ces personnes qu'on avait sur notre chemin pendant toutes ces années, qui étaient là un peu dans nos routines quand on était en études, et qui commencent à prendre des chemins qui sont de plus en plus différents des nôtres, et bien des fois on peut avoir le sentiment de se battre. pour devoir les maintenir dans nos vies, ou avoir le sentiment de se perdre aussi, de se rendre compte que les aspirations de l'un ne collent plus avec les aspirations de l'autre, ou de voir la personne en face changer d'une manière qui ne nous correspond peut-être pas. Et souvent, on peut se sentir démuni parce que cette personne, elle a pu être dans notre vie depuis un petit moment, elle a pu être là pendant quelques années, on a pu vivre des moments hyper intenses avec elle. Et de se rendre compte qu'on s'éloigne, qu'on commence à créer des divergences, ça fait mal aux fesses. Parce que finalement, on n'a pas envie de voir cet écart se créer. On a envie de continuer à fréquenter cette personne et de se dire que tout va bien, qu'on continue d'être alignés l'un avec l'autre. Et c'est difficile d'accepter que certaines personnes sont finalement sur notre chemin que pour quelques années. Alors je ne dis pas qu'au premier conflit ou à la première difficulté, il faut baisser les bras sur une relation, loin de là. Mais j'ai plus envie de te demander, est-ce que tu as vraiment envie de te battre pour une amitié qui aujourd'hui ne te correspond pas ? Est-ce que tu as envie de... de dépenser toute cette énergie pour maintenir quelqu'un qui n'a plus les mêmes aspirations de toi, qui te demande de l'énergie dans ta vie. Et si justement tu vois les choses sous un autre rang, peut-être que ces divergences sont juste temporaires, et que vous avez besoin un peu de cet éloignement, de sentir que vous prenez chacun un peu votre élan, que vous vivez vos expériences de votre côté, pour finalement un jour peut-être mieux vous retrouver, quand chacun aura fait ses expériences de vie, sera un peu plus stable, se sera trouvé finalement. Parce que se battre pour une amitié, en plus d'être épuisant, peut-être que ça peut la ruiner. Parce que tout le monde aura l'impression de faire des efforts, ou peut-être que tu auras l'impression de faire plus d'efforts que la personne en face. Et donc tu vas complètement te dégoûter de cette amitié, qui va finir par totalement perdre son sens à un moment. Et sans parler de complètement évincer cette personne de ta vie, mais peut-être que juste aujourd'hui, ce dont vous avez besoin, c'est d'un peu de distance mutuelle, de vous fréquenter peut-être un peu moins, de vous donner un peu moins de nouvelles pour que les retrouvailles finalement puissent être d'autant plus belles, que les souvenirs que vous avez construits ensemble, ne soit pas entaché par les tensions, les conflits, les divergences que vous pouvez vivre en ce moment. Alors là, je te parle des amitiés, je te parle des relations, mais ça peut concerner plein de domaines de vie finalement, parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, il y a tout qui est remis sans dessus dessous, comme si dans tous les domaines de vie, il fallait qu'on soit challengé, parce que, on va savoir, il fallait qu'on apprenne certaines leçons. Alors ouais, on nous dit que nos années vingtaines, c'est là où on apprend plus de choses, que c'est nos meilleures années, etc. Mais forcément, en fait, pour apprendre ces choses-là, Il faut passer par des galères. Et ça, souvent, on omet de nous le dire. On nous dit profite de ta vingtaine, tu verras, il y aura beaucoup de changements, tu vas te trouver, tu vas t'épanouir. Bah oui, mais pour tout ça, c'est-à-dire se confronter à des choses qui sont désagréables. Parce que si on restait justement dans notre zone de confort, tout ce qui est connu, tout ce qu'on sait gérer, on ne serait pas challengé et on n'évoluerait pas. On serait la même personne à 29 ans qu'à 21 ans. Alors j'imagine qu'il faut juste accepter de vivre ces moments de vie, ces épisodes de vie dans lesquels on va retirer certaines leçons. Et surtout, prendre du recul quand on les vit. Parce que Dieu sait qu'on va vivre des galères. Dieu sait qu'on a vécu des galères et que sur le moment, on se disait « Mais pourquoi ça m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Et c'est compliqué de relativiser sur le moment, mais la seule chose que j'ai envie de te dire, ou en tout cas le conseil que j'ai envie que tu gardes en tête, c'est qu'il y a toujours un message à prendre. Et peut-être que sur un moment T, tu ne vas pas le voir. Et tu vas me dire « Mais franchement, tu me fais chier avec ton optimisme. » Et à me dire qu'il faut prendre du recul. mais justement quand on aura ce recul là sur nos galères, on dira bah... heureusement que je les ai vécues parce que grâce à ça je me suis trouvée. Heureusement que je me suis fait licencier parce que sans ça, je n'aurais pas eu cette nouvelle opportunité. Heureusement que mon ex m'a larguée parce que sans ça, je n'aurais pas rencontré la nouvelle personne avec laquelle je suis aujourd'hui et avec qui ça se passe super bien et avec qui je suis épanouie. Perso, quand au taf j'avais commencé à voir que je ne m'entendais pas du tout avec moins de plus d'eux et que ça entachait vraiment la manière dont je me sentais, dont je m'épanouissais, que le métier en lui-même ne me correspondait pas, sur le moment j'ai vraiment pas rigolé Parce que je voyais vraiment ça comme un combat quotidien, j'allais au boulot, la boule au ventre. Il y avait zéro prise de recul à ce moment-là parce que j'étais juste en train de me dire mais pourquoi je vis une galère pareille ? Et finalement, sans ça, je ne me serais peut-être pas lancée dans l'entrepreneuriat. En tout cas, pas aujourd'hui, parce que j'imaginais plus faire ça quand j'aurais 30 ans, 35 ans, 40 ans peut-être, quand j'aurais acquis de l'expérience. Alors je suis hyper reconnaissante avec du recul d'avoir eu ces galères au taf et de me rendre compte que sans ça, je ne serais pas où j'en suis aujourd'hui. Alors je t'encourage à te questionner sur toutes ces... périodes qui ont été un peu clés, toutes ces galères que tu as vécues, et que tu vois en fait ce que tu en as tiré, quel était le message derrière, qu'est-ce que tu en apprends quelques années après. Pour pouvoir justement relativiser sur ta situation aujourd'hui et te dire « Ok, là je suis peut-être en train de passer par une phase qui est galère, mais en même temps c'est là où je peux complètement changer la phase des choses. » Parce que c'est en prenant une décision aujourd'hui, en décidant par exemple de quitter ton boulot, en décidant de lancer dans ce nouveau projet, que tu ouvres la porte des possibilités sur plein d'autres choses et surtout sur des choses qui te correspondent beaucoup plus. Alors utilise la chance que tu as aujourd'hui La chance de te poser ces questions, d'être dans une période de doute et de galère pour créer la nouvelle réalité à laquelle t'aspires. Alors j'ai envie de conclure cet épisode sur une dernière question. Quelle est la chose que t'oses pas faire ? Quelle est la chose à laquelle tu penses avant de t'endormir le soir ou quand t'as le cerveau qui commence à vagabonder un petit peu à droite à gauche et où tu te dis, non mais ça c'est impossible, jamais de la vie j'arriverai à le faire, en tout cas pas maintenant, il faut que j'attende. Quel est ce projet-là ? Et qu'est-ce qui t'empêche vraiment de le concrétiser ? Et si t'as envie de... de passer le cap mais que t'es terrifié, si t'as envie de concrétiser ce projet mais que tu sais pas comment t'y prendre, sache que je suis là aussi. Mon métier, c'est ça. Mon métier, c'est te tendre la main, c'est te donner un coup de pied au cul en fonction de ce dont t'as besoin, mais c'est de t'accompagner dans cette transition pour que tu puisses oser concrétiser tes rêves, pour que tu puisses oser te transformer et atteindre la personne que t'as envie de devenir. Alors juste crois en toi et ose franchir le pas. Demande-toi ... C'est la toute première chose que tu peux mettre en place pour tendre vers ce projet que tu as envie de concrétiser. J'espère que cet épisode t'a plu. Merci beaucoup de l'avoir écouté. J'espère qu'il t'a donné l'élan et la motivation d'entreprendre toutes les choses auxquelles tu rêves en secret, auxquelles tu penses le soir, et de finalement te lancer parce que le bon moment, c'est maintenant et ce ne sera pas demain. Je te fais des gros bisous et je te dis à la semaine prochaine.

Description

Tu pensais que tes vingt ans seraient tes “meilleures années” sans aucun nuage ?
Tu as atteint les objectifs que tu t’étais fixés… et tu te sens toujours en plein doute ?
Et si cette désillusion était en fait un passage obligé vers plus d’authenticité ?


Dans cet épisode “La désillusion de la vingtaine”, on explore :

- Les croyances courantes sur la vingtaine (diplôme, job, indépendance totale) et pourquoi elles peuvent décevoir

- Le biais d’impact : pourquoi on surestime la durée du bonheur futur et sous-estime le présent

- Le duel cœur vs raison : lequel suivre ?

- Trois rappels bienveillants : tu n’es pas seule, c’est normal de te sentir paumée, et ton cœur connaît souvent la bonne voie


Un épisode pour transformer ta désillusion en une nouvelle force, et redonner du sens à cette décennie charnière.

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  • Speaker #0

    Quand j'étais petite, je pensais que quand je serais grande, quand je serais adulte, je saurais tout faire, que je saurais parler toutes les langues, que je saurais tout sur tout, que je pourrais répondre à n'importe quelle question, que je gérerais les maths, le français, que je saurais écrire un livre, faire de la poésie, bref, que j'aurais un peu la science infuse finalement. Et je pense que j'idéalisais aussi la personne que j'allais devenir en mode quelqu'un de confiant, quelqu'un de sûr de soi, d'hyper autonome. d'hyper indépendant. Et vous imaginez bien la désillusion quand je suis arrivée en CP, que déjà je faisais allemand, quelle horreur, et que je me suis rendue compte que je n'allais pas apprendre l'allemand en un an. Qu'en fait, il me faudrait des années pour arriver à maîtriser cette langue. Donc évidemment, les années ont passé, je ne maîtrise toujours pas cette langue, mais bon, c'est un détail. Et donc, de plus en plus, je suis sortie de toutes ces projections que je pouvais avoir du haut de mes trois pommes. Mais malgré tout, je gardais en tête le fait que plus tard, ce sera mieux. parce que je me rappelle très bien l'avoir pensé pendant mes études On était dans un amphi qu'on devait être trois personnes et que vraiment le cours était inintéressant. Où je me disais, bah, ok, aujourd'hui c'est théorique, mais quand j'aurai mon stage, ça ira mieux. Quand je serai dans le monde professionnel, ça ira mieux. Et puis mon stage est arrivé, et je me suis dit, bah mince, c'est toujours pas l'idéal auquel j'aspire, mais t'inquiète, c'est parce que t'es juste stagiaire. Je suis sûre que ça ira mieux plus tard, que je profiterai vraiment de mon boulot quand j'aurai plus de responsabilité, plus d'autonomie. non mais c'est sûr que quand j'aurai un vrai contrat, ça ira mieux. Et puis j'ai eu mon contrat. J'ai eu le Graal. Je voulais atteindre le haut du panier, bah là c'est bon j'y étais. J'étais tout au-dessus, j'avais monté la dernière marche parce que je ne pouvais pas espérer plus. Il n'y avait pas d'étape suivante de qu'est-ce qui pourrait me rendre encore plus heureuse. Peut-être que j'aurais pu avoir une meilleure position, peut-être que si, peut-être que ça, mais c'était quand même ce à quoi j'avais aspiré pendant des années. Alors imaginez ma désillusion quand je me suis retrouvée assise à mon bureau un matin, après quoi, deux trois mois seulement à être à mon nouveau poste. dans une grande entreprise avec des super fonctions que j'avais toujours imaginées. Imaginez ma désillusion quand je me suis dit « Mais en fait, ça ne me correspond pas. En fait, c'est pas à ça que j'aspire. En fait, je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas aussi heureuse que ce que j'avais imaginé. » La petite Hélène, quand j'y repense, ce n'est pas ce niveau d'épanouissement qu'elle voyait. Elle espérait beaucoup plus. Elle aspirait à autre chose. Je n'incarne pas la sérénité, la confiance, l'épanouissement que j'idéalisais à ce moment-là. Et je me suis sentie tellement impuissante parce que... Qu'est-ce que je pouvais avoir de plus ? Quelle était la prochaine étape à laquelle je pouvais aspirer pour avoir ce bonheur idéalisé ? Et j'ai appris plus tard que conditionner notre bonheur comme ça, le fait de penser que quand j'aurai ça, je serai plus heureux. Quand j'aurai perdu 10 kilos, je serai plus heureux, je me sentirai mieux dans ma peau. Quand j'aurai ce métier-là, c'est bon, je serai super épanouie. Quand j'aurai une maison à moi, quand j'aurai voyagé, quand j'aurai fait le tour du monde. En fait, tout ça, toutes ces projections, c'est un biais. C'est un biais cognitif qu'on partage tous, c'est ce qu'on appelle le biais d'impact. C'est notre tendance à surestimer l'intensité et surtout la durée du bonheur ou du malheur que nous procure un événement futur. Donc ce soit un diplôme, un mariage, un achat, un job. Et je me rappelle que quand j'ai eu cette désillusion et ce sentiment d'être complètement perdue, je me sentais super seule. Parce que j'avais pas beaucoup d'amis qui partageaient ce que je vivais, parce qu'elles étaient encore quasiment toutes en études. Et moi j'avais eu l'opportunité de faire un master en cursus accéléré. Donc j'avais fini en gros un an avant tout le monde. Et je me sentais complètement dépassée parce que je voyais tout le monde qui était justement en train de s'épanouir en études, qui avait l'air de trouver sa voie, qui avait l'air de s'épanouir au quotidien et de kiffer ce qu'ils faisaient. Je me rappelle avoir beaucoup d'amis qui s'épanouissaient énormément dans leurs projets de groupe. Alors certes, elles se prenaient la tête parce que c'était des projets de groupe, mais finalement, tout ce qu'elles faisaient, tous les résultats, tous les rendus qu'elles avaient, etc., quand elles m'en parlaient, elles avaient des étoiles dans les yeux. Et je me disais, mais mince, pourquoi moi aujourd'hui, qui suis sur le marché du travail, qui vis concrètement... de ce métier auquel j'aspirais, je n'ai pas ça. Pourquoi je n'ai pas ces étoiles dans les yeux ? Qu'est-ce qui cloche ? Est-ce que c'est moi ? Est-ce que c'est le métier en lui-même ? Est-ce que c'est les projections que j'ai pu faire dessus ? Et aujourd'hui, mes amis commencent à rentrer sur le marché du travail, ou ils sont en tout cas depuis quelques années. Bref, on est dans cette catégorie qu'on appelle les juniors. Et en fait, cette désillusion, elle est partagée. Parce que rien que là, en l'espace de cinq jours, deux personnes m'en ont parlé. Et j'ai été tellement étonnée parce que on n'imagine pas, en fait, finalement, que... d'autres personnes peuvent traverser la même chose que nous. On se dit que les autres sont épanouis, parce que c'est ce qu'on voit sur les réseaux. Parce que quand on en discute, finalement, les autres nous disent « Ah bah oui, mon travail, ça se passe bien, j'ai des bons résultats, je fais des bonnes performances. » Et donc, on s'imagine que tout le monde est épanoui. Et donc, quand on a cet ami qui vient nous voir et nous dit « Bah en fait, je pense que je vais tout envoyer bouler parce que mon taf, j'en ai trop marre et je vais démissionner, je vais partir à l'autre bout du monde. » Tu te dis « En fait, toi aussi, tu vis ça ? Et ce qui émane souvent de ces moments de partage, c'est justement la surprise, mais la mauvaise surprise de se dire mais je comprends pas. Pendant toutes ces années, je pensais que c'était ça que je voulais faire. J'ai... utiliser toutes ces années pour faire mes études et arriver à ce travail auquel j'ai toujours aspiré. Et finalement, en fait, je ne suis pas épanouie. Et cette période de transition, je le sais parce que je l'ai vécue et parce que je le constate autour de moi, peut être hyper anxiogène pour beaucoup de personnes. Parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe. Parce qu'on se dit, mais du coup, là, toutes ces années, je pensais vouloir faire ça. Maintenant que c'est concret et que ce n'est pas ça qui me rend heureux, qu'est-ce que je fais ? J'ai pas de... plan B. J'ai pas de plan B en tout cas à long terme. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que t'es pas seule à vivre ça. Parles-en autour de toi et tu verras combien de personnes sont concernées. Parce qu'aujourd'hui, justement, on en est à tous faire un peu l'autruche à ce niveau-là. Parce que reconnaître qu'on n'est pas heureux dans son travail, reconnaître qu'on n'est pas heureux dans sa vingtaine, finalement, c'est mettre des mots et acter cette vérité. Mais c'est plus simple de pas mettre de mots, de faire l'autruche et de se dire juste je vais faire genre que je vois rien et les choses vont s'améliorer avec le temps. Sauf que quand tu constates que les choses ne s'améliorent pas avec le temps, en fait, tu te retrouves complètement démuni, tu te retrouves complètement perdu. Alors tu verras qu'en commençant à en parler autour de toi, déjà tu vas te sentir tellement moins seul, tu vas pouvoir partager tout ce que tu as sur le cœur, toute cette anxiété, tous ces moments d'angoisse et surtout tu vas décharger plus d'une personne qui va se dire purée, en fait, je ne suis pas seule à vivre ça. En fait, d'autres gens autour de moi sont dans des métiers qui ne les épanouissent pas. La deuxième chose que j'ai envie de te dire, c'est félicitations. Félicitations de t'en rendre compte maintenant, parce que t'imagines pas le gain de temps que ça représente. Imagine juste si t'avais commencé ta carrière professionnelle, que t'avais peut-être même commencé à avoir des enfants, fonder une famille, et qu'en fait, à 40-50 ans, bam, pleine crise existentielle, et tu te rends compte qu'en fait, t'es super malheureux dans la vie que t'es en train de mener, notamment à cause de ton métier, par exemple. Alors, félicitations de le vivre maintenant, quand aujourd'hui, tu n'as pas forcément de contraintes, quand aujourd'hui, tu es dénué de toute obligation, que finalement, tu as le droit de te planter, tu as le droit de perdre du temps parce que rien n'est en jeu. Alors, estime-toi heureux de t'en rendre compte maintenant parce que vaut mieux vivre ces années de galère et de remise en question maintenant, en tout cas cette période de remise en question maintenant, plutôt que dans quelques années où le contexte pourrait être bien plus difficile. Alors, je ne sais pas ce que tu es en train de vivre en ce moment, ça se trouve que... T'es déjà dans un contexte qui est particulièrement anxiogène, qui te stresse particulièrement. Mais dis-toi que c'est vraiment une chance de pouvoir mettre le doigt sur ces choses qui ne te conviennent pas. Parce qu'une fois que tu les as mis en lumière, tu peux travailler dessus. Tu peux faire en sorte de les améliorer, tu peux faire en sorte de trouver des alternatives qui te correspondent beaucoup plus et qui répondent à tes besoins. Alors je comprends que tu puisses te sentir paumée et que t'as envie de me dire « Ma louloute, t'es quand même un peu trop optimiste là parce que je sors de 5 ans d'études et franchement je me serais bien passée de cette remise en question » . J'aurais pu économiser 5 ans. Peut-être que tu as même investi de l'argent pour payer tes études. Et tu te dis, franchement, flemme. Flemme de tout remettre en question. Mais on sait, toi comme moi, qu'aujourd'hui, l'épanouissement professionnel, c'est un pilier-clé dans ton bonheur. On sait que sans un métier qui a du sens, qui a vraiment de l'impact à tes yeux, qui fait sens pour toi, tu ne vas pas être épanoui dans ta vie de tous les jours. Tu ne vas pas pouvoir te lever le matin, excité, sans boule au ventre, et te dire, ok, aujourd'hui, je vais au boulot, faire un métier qui ne me plaît pas, parce que en fait, ce n'est pas qui tu es. C'est pas ce à quoi t'aspires, mais si on voit les choses sous un autre angle, dis-toi qu'aujourd'hui t'as quoi ? 20 ans, 25 ans, 28, peut-être 30 maximum ? Donc finalement t'as fait quoi ? Un tiers grand max de ta vie ? Alors heureusement que tu te rends compte de ces choses-là qui te déplaisent maintenant, parce qu'au moins tu peux vivre le restant de ta vie dans un métier qui te correspond. Alors peut-être que tu vas pas faire ce métier toute ta vie, mais au moins les prochaines années tu vas pouvoir t'épanouir. Alors ouais ça fait peut-être chier aujourd'hui de recommencer à zéro, de passer de nouveau par ces périodes de remise en question, où on a l'impression d'avoir de nouveau 15 ans. de rentrer sur Parcoursup en se disant « Non mais qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? J'en ai aucune idée, je mets des choix et je ne sais pas ce que je veux faire finalement. » Mais sens-toi libre de tester des choses parce que finalement, là, tu repars de zéro, tu repars avec tout un plan de carrière que tu peux dessiner toi-même et tu peux le façonner à ta manière. Et est-ce que ce n'est pas incroyable de se dire que là, devant toi, tu as tous les choix qui sont possibles, toutes les portes y sont ouvertes. Alors ouais, c'est terrifiant, mais en même temps, est-ce que ce n'est pas excitant ? Et j'imagine que tu dois te sentir divisé, d'un côté entre ton cœur qui te dit De partir à New York, de partir à Bali, de partir à l'autre bout du monde, en Amérique latine, de lancer ce projet-là. Et de l'autre côté, ta tête qui te dit que t'es seulement au début de carrière professionnelle, que c'est le moment de quand même mettre quelques cordes à ton arc, de rentabiliser toutes ces années d'études dans lesquelles t'as investi du temps, t'as investi de l'argent, t'as investi de ta personne. Mais si je peux te donner un conseil, c'est suis toujours le chemin de ton cœur. Parce que lui seul sait ce qui est bon pour toi. Parce que ta tête, tu vois, comme on le voit, elle réfléchit en fonction de tes peurs. Elle réfléchit en fonction de tes doutes. Ah mais si je me lance pas directement dans une première carrière professionnelle, je vais pas... utiliser mon statut de junior qui est en recherché par les entreprises. Je vais me fermer beaucoup de portes. Je vais peut-être pas pouvoir intégrer ce job auquel j'ai toujours aspiré. Oh et puis je vois que dans l'entreprise dans laquelle j'ai envie de travailler, il y a des jobs aujourd'hui. Et puis peut-être que si je loupe cette opportunité aujourd'hui, j'aurai jamais la chance de pouvoir atteindre les sommets dont j'ai toujours rêvé. Tu vois, finalement, c'est que tes peurs qui parlent. C'est que tes « et si ? » « Et si je loupais ? » « Et si j'étais dans l'échec ? » « Qu'est-ce que penseraient les autres ? » C'est que les scénarios catastrophe que tu te fais dans la tête parce que ta tête déteste l'inconnu Elle déteste cette nouveauté sur laquelle elle n'a pas du tout d'emprise et elle a envie de combler le vide que ça représente en se disant je vais faire des projets sur la comète, je vais faire des plans jusqu'à mes 60 ans parce qu'au moins je sais de quoi demain sera fait et je sais vers quel but je tends. Sauf que mon loulou, t'as beau définir ta carrière jusqu'à nos 60 ans, on ne sait pas de quoi demain sera fait parce que sur ton chemin, t'auras toujours des embûches, t'auras toujours une galère qui va arriver, t'auras toujours une opportunité différente que ce que t'avais imaginé. Et donc la projection que tu avais faite pour dans 20 ans, 30 ans, 40 ans... Elle sera tellement différente. Alors n'essaye pas de mettre en place des stratégies pour atteindre tout ça, parce que finalement, t'as pas toutes les clés en main. Toutes les billes ne sont pas dans ta poche. Alors fais avec ce qui est là aujourd'hui, parce que finalement, ce qui rend heureux, c'est le moment présent. Seul le moment présent peut être vécu pleinement et peut t'apporter du bonheur. Parce que sinon, c'est que des projections, c'est que des idées reçues. Quand tu projettes que demain tu seras heureux en faisant cette activité-là, tu imagines seulement un bonheur. Et tu risques d'être déçu parce que souvent, à cause de ce vide dont je te parlais avant, on va imaginer un niveau de bonheur qui sera beaucoup plus intense que ce qu'on vivra en réalité. Et on sera déçu. Alors la seule chose qui importe aujourd'hui, c'est ce que te dit ton cœur maintenant. Qu'est-ce qui sonne juste pour toi ? La question là que j'ai envie de te poser, c'est si t'avais peur de rien, si tout était possible, qu'est-ce que tu ferais ? Si cette mini version de toi, la duo de ces trois pommes, était en train de te regarder aujourd'hui avec toute son insouciance, toutes ces... possibilité qui s'offrait à elle et tout, toute son envie de profiter de la vie et de croire que tout est possible, qu'est-ce qu'elle te dirait de faire cette version de toi ? Qu'est-ce que ton enfant intérieur te dit de faire ? Et si la réponse à cette question, elle est totalement en dehors des chemins conventionnels, n'aie pas peur. Continue d'écouter cette voix, parce que tu sais pas ce qu'elle te réserve. Si tu prends la rétrospective de la vingtaine d'années que tu as déjà vécu, tu peux te rendre compte que des fois tu as pris des décisions sans savoir où elles allaient te Et finalement aujourd'hui... Est-ce que t'es pas un minimum satisfait de la vie que tu vis ? Est-ce que t'es pas heureux de toutes les belles opportunités que t'as eues, de toutes les personnes que t'as pu croiser ? Parce que ça, tu les as pas non plus calculées, t'as pas fait en sorte que ces personnes arrivent sur ton chemin, t'as peut-être pas fait en sorte même d'avoir l'opportunité dans laquelle tu es professionnellement aujourd'hui, de faire x, y études. J'imagine que c'est pas du tout des choses que t'avais calculées quand t'avais 3 ans, et tu t'es dit « Ok, pour arriver à 25 ans, être la version... » super épanouie, cette version de moi qui sait tout, qui est confiante, etc. Il faut que je fasse absolument ces études-là, puis que j'enchaîne sur cette profession-là, que je rencontre cette personne-là. Pas du tout. Ça a été juste les opportunités de la vie qui sont arrivées au bon moment pour toi. Alors, aie confiance en la vie, parce que c'est pas parce que tu sors justement des chemins conventionnels aujourd'hui que t'oses prendre du temps pour toi et d'accomplir ce qui est juste pour toi au moment T, que pour autant, de belles choses ne vont pas arriver sur ton chemin, parce que tu sais pas, en fait, quand tu seras à l'autre bout du monde, qui tu vas rencontrer. sur quelle opportunité ça peut aboutir. Parce que l'effet papillon, finalement, c'est ça. C'est, tu vas rencontrer une personne qui va t'amener à peut-être un nouveau sujet de discussion, une nouvelle perspective, qui va t'amener à faire une nouvelle activité, qui, elle-même, va t'amener à te rendre compte que d'autres choses te plaisent, que finalement, ce auquel tu pensais toujours aspirer, n'est pas ce qui te rend heureux. Et tu vas avoir tout ce chemin de pensée, toute cette progression intérieure, toutes ces réalisations qui vont se concrétiser en te trouver toi. Trouver ce qui te correspond, répondre à tes besoins, répondre à tes envies, à tes ambitions, à toutes ces choses qui te rendent heureux. Et finalement, est-ce que ce n'est pas le but de notre vie d'arriver à trouver justement toutes ces choses qui nous font vibrer ? Alors ose écouter cette petite voix que tu as dans ta tête, qui est en train de te souffler toutes les choses qui te rendent heureux et qu'elle a envie de concrétiser. Et si ça peut t'apporter un peu de légèreté, ta vie ne dépend pas de six mois ou un an que tu vas t'accorder pour partir en voyage, prendre une pause, te trouver, faire... quelque chose de léger. C'est pas parce que tu t'accordes ce temps-là pour toi que pour autant tu vas ruiner ta vie. Au contraire, tu ne sais pas ce qu'elle peut te réserver. Alors saisis toutes ces opportunités et ose faire des choses. Ose faire des choses qui te paraissent complètement loufoques parce que finalement, c'est comme ça que tu vis des aventures. C'est comme ça que tu es heureux de la vie que tu mènes. C'est comme ça que tu crées des souvenirs. C'est comme ça que tu te surprends et que tu te trouves. Et finalement, quand on fait nos projections, quand on se dit « quand j'aurai ça, je serai heureux » , souvent on oublie tout le contexte qui va avec. Et là, par exemple, on parlait beaucoup de la carrière professionnelle parce que j'ai l'impression que c'est un challenge pour grand nombre d'entre nous. Ça nous crée des sueurs froides, ça nous fait flipper, ça nous crée des insomnies parce que justement, on se pose tous ces questions. Mais il ne faut pas oublier qu'autour, il y a d'autres facteurs qui contribuent ou non à notre épanouissement. Et là, j'ai envie de te parler notamment des amitiés ou des relations de manière générale. Parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, l'aspect relationnel change énormément. Et notamment nos amitiés. Parce que toutes ces personnes qu'on avait sur notre chemin pendant toutes ces années, qui étaient là un peu dans nos routines quand on était en études, et qui commencent à prendre des chemins qui sont de plus en plus différents des nôtres, et bien des fois on peut avoir le sentiment de se battre. pour devoir les maintenir dans nos vies, ou avoir le sentiment de se perdre aussi, de se rendre compte que les aspirations de l'un ne collent plus avec les aspirations de l'autre, ou de voir la personne en face changer d'une manière qui ne nous correspond peut-être pas. Et souvent, on peut se sentir démuni parce que cette personne, elle a pu être dans notre vie depuis un petit moment, elle a pu être là pendant quelques années, on a pu vivre des moments hyper intenses avec elle. Et de se rendre compte qu'on s'éloigne, qu'on commence à créer des divergences, ça fait mal aux fesses. Parce que finalement, on n'a pas envie de voir cet écart se créer. On a envie de continuer à fréquenter cette personne et de se dire que tout va bien, qu'on continue d'être alignés l'un avec l'autre. Et c'est difficile d'accepter que certaines personnes sont finalement sur notre chemin que pour quelques années. Alors je ne dis pas qu'au premier conflit ou à la première difficulté, il faut baisser les bras sur une relation, loin de là. Mais j'ai plus envie de te demander, est-ce que tu as vraiment envie de te battre pour une amitié qui aujourd'hui ne te correspond pas ? Est-ce que tu as envie de... de dépenser toute cette énergie pour maintenir quelqu'un qui n'a plus les mêmes aspirations de toi, qui te demande de l'énergie dans ta vie. Et si justement tu vois les choses sous un autre rang, peut-être que ces divergences sont juste temporaires, et que vous avez besoin un peu de cet éloignement, de sentir que vous prenez chacun un peu votre élan, que vous vivez vos expériences de votre côté, pour finalement un jour peut-être mieux vous retrouver, quand chacun aura fait ses expériences de vie, sera un peu plus stable, se sera trouvé finalement. Parce que se battre pour une amitié, en plus d'être épuisant, peut-être que ça peut la ruiner. Parce que tout le monde aura l'impression de faire des efforts, ou peut-être que tu auras l'impression de faire plus d'efforts que la personne en face. Et donc tu vas complètement te dégoûter de cette amitié, qui va finir par totalement perdre son sens à un moment. Et sans parler de complètement évincer cette personne de ta vie, mais peut-être que juste aujourd'hui, ce dont vous avez besoin, c'est d'un peu de distance mutuelle, de vous fréquenter peut-être un peu moins, de vous donner un peu moins de nouvelles pour que les retrouvailles finalement puissent être d'autant plus belles, que les souvenirs que vous avez construits ensemble, ne soit pas entaché par les tensions, les conflits, les divergences que vous pouvez vivre en ce moment. Alors là, je te parle des amitiés, je te parle des relations, mais ça peut concerner plein de domaines de vie finalement, parce que j'ai l'impression que dans notre vingtaine, il y a tout qui est remis sans dessus dessous, comme si dans tous les domaines de vie, il fallait qu'on soit challengé, parce que, on va savoir, il fallait qu'on apprenne certaines leçons. Alors ouais, on nous dit que nos années vingtaines, c'est là où on apprend plus de choses, que c'est nos meilleures années, etc. Mais forcément, en fait, pour apprendre ces choses-là, Il faut passer par des galères. Et ça, souvent, on omet de nous le dire. On nous dit profite de ta vingtaine, tu verras, il y aura beaucoup de changements, tu vas te trouver, tu vas t'épanouir. Bah oui, mais pour tout ça, c'est-à-dire se confronter à des choses qui sont désagréables. Parce que si on restait justement dans notre zone de confort, tout ce qui est connu, tout ce qu'on sait gérer, on ne serait pas challengé et on n'évoluerait pas. On serait la même personne à 29 ans qu'à 21 ans. Alors j'imagine qu'il faut juste accepter de vivre ces moments de vie, ces épisodes de vie dans lesquels on va retirer certaines leçons. Et surtout, prendre du recul quand on les vit. Parce que Dieu sait qu'on va vivre des galères. Dieu sait qu'on a vécu des galères et que sur le moment, on se disait « Mais pourquoi ça m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Et c'est compliqué de relativiser sur le moment, mais la seule chose que j'ai envie de te dire, ou en tout cas le conseil que j'ai envie que tu gardes en tête, c'est qu'il y a toujours un message à prendre. Et peut-être que sur un moment T, tu ne vas pas le voir. Et tu vas me dire « Mais franchement, tu me fais chier avec ton optimisme. » Et à me dire qu'il faut prendre du recul. mais justement quand on aura ce recul là sur nos galères, on dira bah... heureusement que je les ai vécues parce que grâce à ça je me suis trouvée. Heureusement que je me suis fait licencier parce que sans ça, je n'aurais pas eu cette nouvelle opportunité. Heureusement que mon ex m'a larguée parce que sans ça, je n'aurais pas rencontré la nouvelle personne avec laquelle je suis aujourd'hui et avec qui ça se passe super bien et avec qui je suis épanouie. Perso, quand au taf j'avais commencé à voir que je ne m'entendais pas du tout avec moins de plus d'eux et que ça entachait vraiment la manière dont je me sentais, dont je m'épanouissais, que le métier en lui-même ne me correspondait pas, sur le moment j'ai vraiment pas rigolé Parce que je voyais vraiment ça comme un combat quotidien, j'allais au boulot, la boule au ventre. Il y avait zéro prise de recul à ce moment-là parce que j'étais juste en train de me dire mais pourquoi je vis une galère pareille ? Et finalement, sans ça, je ne me serais peut-être pas lancée dans l'entrepreneuriat. En tout cas, pas aujourd'hui, parce que j'imaginais plus faire ça quand j'aurais 30 ans, 35 ans, 40 ans peut-être, quand j'aurais acquis de l'expérience. Alors je suis hyper reconnaissante avec du recul d'avoir eu ces galères au taf et de me rendre compte que sans ça, je ne serais pas où j'en suis aujourd'hui. Alors je t'encourage à te questionner sur toutes ces... périodes qui ont été un peu clés, toutes ces galères que tu as vécues, et que tu vois en fait ce que tu en as tiré, quel était le message derrière, qu'est-ce que tu en apprends quelques années après. Pour pouvoir justement relativiser sur ta situation aujourd'hui et te dire « Ok, là je suis peut-être en train de passer par une phase qui est galère, mais en même temps c'est là où je peux complètement changer la phase des choses. » Parce que c'est en prenant une décision aujourd'hui, en décidant par exemple de quitter ton boulot, en décidant de lancer dans ce nouveau projet, que tu ouvres la porte des possibilités sur plein d'autres choses et surtout sur des choses qui te correspondent beaucoup plus. Alors utilise la chance que tu as aujourd'hui La chance de te poser ces questions, d'être dans une période de doute et de galère pour créer la nouvelle réalité à laquelle t'aspires. Alors j'ai envie de conclure cet épisode sur une dernière question. Quelle est la chose que t'oses pas faire ? Quelle est la chose à laquelle tu penses avant de t'endormir le soir ou quand t'as le cerveau qui commence à vagabonder un petit peu à droite à gauche et où tu te dis, non mais ça c'est impossible, jamais de la vie j'arriverai à le faire, en tout cas pas maintenant, il faut que j'attende. Quel est ce projet-là ? Et qu'est-ce qui t'empêche vraiment de le concrétiser ? Et si t'as envie de... de passer le cap mais que t'es terrifié, si t'as envie de concrétiser ce projet mais que tu sais pas comment t'y prendre, sache que je suis là aussi. Mon métier, c'est ça. Mon métier, c'est te tendre la main, c'est te donner un coup de pied au cul en fonction de ce dont t'as besoin, mais c'est de t'accompagner dans cette transition pour que tu puisses oser concrétiser tes rêves, pour que tu puisses oser te transformer et atteindre la personne que t'as envie de devenir. Alors juste crois en toi et ose franchir le pas. Demande-toi ... C'est la toute première chose que tu peux mettre en place pour tendre vers ce projet que tu as envie de concrétiser. J'espère que cet épisode t'a plu. Merci beaucoup de l'avoir écouté. J'espère qu'il t'a donné l'élan et la motivation d'entreprendre toutes les choses auxquelles tu rêves en secret, auxquelles tu penses le soir, et de finalement te lancer parce que le bon moment, c'est maintenant et ce ne sera pas demain. Je te fais des gros bisous et je te dis à la semaine prochaine.

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