Speaker #0Bon, ça fait désormais quelques épisodes qu'on partage ensemble, que vous m'avez dans les oreilles. Je pense que notre niveau d'intimité commence à être plutôt intéressant, au point où on peut lancer un débat aujourd'hui. Ou plutôt, j'ai envie de vous partager mon avis sur un sujet qui m'est très personnel. C'est un sujet qui me concerne tout particulièrement parce que j'ai déjà décidé de me professionnaliser dans ce domaine-là. En plus de ça... Je le traite depuis quelques années, donc je pense qu'aujourd'hui, on peut dire que lui et moi, on est bien copains. Et surtout, je pense que ça vous intéresse, parce que si vous êtes sur ce podcast, en train de l'écouter, si même on se connaît dans la vraie vie ou que vous me suivez sur Insta, c'est qu'on a ce sujet en commun, à savoir du coup le développement personnel. Aujourd'hui, j'ai envie de vous en parler parce que je pense que c'est clé, notamment pour le développement de cette chaîne, parce que j'ai un avis assez tranché sur le développement personnel qui s'est renforcé ces derniers mois avec justement ma formation en coaching. Et je pense qu'il est grand temps d'aborder le sujet ensemble, de mettre les pieds dans le plat, parce que j'en peux plus de ce développement personnel qui est culpabilisant, qui est synonyme de beaucoup de frustration pour certains, voire de mal-être pour d'autres. Donc aujourd'hui, j'ai envie qu'on aborde ce sujet ensemble, parce que le développement personnel, oui, mais le développement personnel, comme on l'entend des fois aujourd'hui, non. Bon, si déjà on commence par poser les bases, le développement personnel, qu'est-ce que c'est ? J'ai cherché évidemment des petites définitions sur Internet pour préparer au mieux l'épisode. pour qu'on s'accorde déjà sur ce qu'on appelle développement personnel. Donc si je vous lis la définition de la toupie, c'est très drôle parce que je m'appuyais toujours sur ce site-là quand je préparais mon bac US, bref, ça m'a rappelé des souvenirs. Donc, selon la toupie, le développement personnel est, ouvrons les guillemets, un terme générique qui désigne un ensemble de démarches et de pratiques qui ont pour objectif d'améliorer le bien-être personnel et la connaissance de soi, de développer son potentiel et d'accomplir ses souhaits les plus profonds. Donc en l'état, si on se basse juste sur cette définition, Le développement personnel, ça tend à aller vers quelque chose de mieux pour soi, pour sa qualité de vie, pour son bien-être personnel. Dans cette notion-là, moi, je n'ai aucun souci. Parce que je pense qu'effectivement, la vie est faite d'expériences qui nous permettent d'en savoir plus à notre sujet, de tendre vers un mieux-être quotidien. Et ça, effectivement, je pense que c'est clé. Parce que finalement, on aspire au bonheur. Et je pense qu'avoir un équilibre personnel, émotionnel, psychologique, c'est quelque chose qui peut contribuer justement à cette... quête du bonheur, si on peut dire. Mais aujourd'hui, ce que je reproche au développement perso, c'est d'être complètement codifié et normé. C'est devenu un business au point où, de base, on ne parlait effectivement de responsabiliser l'individu, mais au point aujourd'hui de le culpabiliser. Ou on parle des fois de pensée positive, au point aujourd'hui de te déprimer. Donc le développement perso en soi, oui, mais la manière dont c'est devenu normé et codifié, ça c'est non. Donc la manière dont j'ai envie de baser cet épisode, c'est autour des différents mythes qu'on peut trouver sur le développement personnel. pour vous donner matière à nuancer et surtout à vous déculpabiliser. Parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui veulent se lancer dans le def perso, qui sont là-dedans à 100% et en fait qui se sentent mal. Parce que ça peut aboutir à de la culpabilisation, à un sentiment d'échec constant, à l'impression de ne pas être assez, de ne pas en faire assez, de toujours devoir courir dans tous les sens, d'être performant, de devoir contrôler. Enfin bref, toutes ces choses qui pour moi découlent de cette volonté de s'améliorer mais qui ne sont en fait pas du tout saines. Mais évidemment, vous êtes libre de penser ce que vous voulez à partir du développement perso. Je vous donne ma vision des choses, vous en faites ce que vous voulez. Le but, c'est juste de venir nuancer ce qu'on peut trouver aujourd'hui sur le marché. La manière dont je trouve aujourd'hui ces vendus, c'est que c'est pas juste t'améliores 2-3 trucs chez toi de manière à mieux te sentir. Non, non, non, faut que t'ailles jusqu'à toucher les étoiles, faut que t'ailles jusqu'à refaire le monde, parce que c'est le minimum qu'on puisse attendre de toi. Et je trouve que la notion de réussite et de vision idéale dans le développement perso, elle est très linéaire. C'est beaucoup basé sur la productivité, sur le fait de glow-up, sur l'alignement, sur faire sa méditation tous les matins. Genre, c'est très codifié. Et si tu ne fais pas ça, clairement, tu n'es pas aligné, tu n'es pas productif et tu n'es pas du tout en train de devenir la meilleure version de toi-même. Alors que chacun, en fait, a des besoins différents. Si toi, ta vision idéale de la vie, de mettre en avant la stabilité, de vivre... Alors, je ne dis pas de vivre dans le silence, mais... juste d'avoir une vie sans vague, sans faire de grandes choses, parce que tu aspires à des choses normales. Tout le monde n'aspire pas à refaire le monde et à changer les choses tous les jours de sa vie, dès qu'il se lave le matin à 7h. Et ça, c'est OK. Personne ne te demande de te mettre la pression pour aller faire des choses dont tu n'as pas envie, juste parce que c'est bien vu. Donc pour moi, ce que le développement perso devrait mettre en avant, c'est cette idée de tendre vers ce qui, toi, te correspond. c'est que tu trouves, toi, ton équilibre, genre encourager finalement l'individualité, et pas t'imposer une vision qui finalement n'est pas la tienne, parce que c'est là-dedans, après, qu'on rentre dans les injonctions. Déjà qu'on est tous emprunts aux injonctions. Je suis désolée, je vous en parle à chaque fois. Mais si en plus, même quand on t'en vient à vouloir travailler sur toi, on te dit dans quelle direction aller, comment veux-tu être souverain après ta vie ? Et je ne sais pas vous, quand vous avez commencé le développement perso, mais à partir du moment où j'ai découvert ces sujets-là, commencé à m'y intéresser, j'ai eu l'impression que je devais revoir toute ma vie. Mais que ce soit au niveau de mes émotions, mes pensées, mes relations. En plus, si t'en viens à t'intéresser un petit peu à la spiritualité, tu vas avoir les énergies bloquées, tu vas avoir du transgénérationnel, bref, une montagne de choses à faire. Et je me suis dit, mais comment je vais m'en sortir ? Par quoi je vais commencer ? Parce qu'il y a trop de choses à traiter. Le développement perso, aujourd'hui, on te donne des méthodes et des outils dans tous les sens. On te donne plein de clés pour arriver à mieux te trouver, etc. Mais comment tu sais lesquelles te correspondent ? Et tu as l'impression qu'il faut traiter de tous ces sujets pour atteindre... une perfection, genre un bien-être complètement idéalisé, parce qu'on te dit en plus que si tu n'es pas dans cet état constant de flot, c'est qu'il y a un truc qui cloche chez toi. Genre quand tu ressens des émotions négatives, ben c'est pas bien parce que t'es censé avoir des pensées positives tout le temps. Et tu crois que du coup, si t'en viens à un moment avoir une émotion qui prend plus le dessus sur une autre, à être tendu alors que sur le papier t'étais pas censé l'être, à avoir mal réagi ou surréagi à quelque chose, t'as l'impression en fait d'avoir fait tout ton cheminement de développement personnel. dans le vent. Et donc on en vient à cette quête de perfection constante alors que non en fait, on est juste humain. Tu as des émotions qui sont agréables et désagréables et c'est ok. Et au contraire, ça fait de toi quelqu'un d'humain. Ça fait ton individualité d'avoir des petits doutes, d'avoir des imperfections. Parce que si on était tous des clones parfaits, et finalement on se ferait chier. Donc arrête de te mettre la pression à vouloir absolument toujours voir les choses positivement. à ne pas prendre les choses trop à cœur, à ne pas surréagir. Parce qu'en fait, si c'est toi, c'est toi. Si tu prends aujourd'hui une personne que t'admires, imagine, je ne sais pas, quelqu'un que dans ton entourage, quelqu'un peut-être que tu suis sur les réseaux, que juste t'admires pour sa personnalité, demande-toi ce qui ressort. Genre, demande-toi quels sont les aspects de sa personnalité qui te plaisent. Parce que tu verras que ce n'est pas les choses qui rentrent dans les cases, justement. Perso, les personnes que j'adore suivre et qui me marquent dans les podcasts que j'écoute, par exemple, C'est des gens qui ont un avis controversé sur pas mal de sujets, qui ont un aspect de leur personnalité qui ressort vachement dans leur contenu. Ils n'ont pas peur de mettre en avant leur franc-parler, ils n'ont pas peur de mettre en avant leur authenticité, le fait d'avoir certains défauts. Perso, il y a une nana que j'écoute, mais toutes les semaines, vous pouvez être sûr qu'à 6h30, je suis déjà en train d'écouter son podcast. Et quand je creuse ce que j'aime bien chez elle, c'est son franc-parler. C'est qu'elle dit des choses cache-pistache. Elle ne va pas se mettre des filtres parce que... il faut bien parler, parce qu'il ne faut pas brusquer les gens, parce qu'elle s'en est pris des réflexions. Mais en fait, elle s'en fout. Parce que finalement, c'est qui elle est, sa fée, sa personnalité et son unicité. Alors arrêtons de vouloir rentrer dans des cases, et au contraire, assumons les parties de notre personnalité qui sont prédominantes chez nous, qui font de nous notre unicité. Et certes, ça ne rentre pas dans des cases. Et alors ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ? Un autre truc que je reproche aux devs persos, c'est d'avoir des messages hyper universels. Et c'est un peu lunaire, parce qu'on est là à parler de... développement personnel, je trouve qu'aujourd'hui, c'est du développement impersonnel. Genre, c'est tout sauf individualisé, et c'est là où c'est tellement limitant. On entend à longueur de journée, tu es la meilleure version de toi-même, tu es sans limite, quand tu veux, tu peux. Mais vous vous rendez compte la pression que ça fout sur nos épaules ? Ok, responsabiliser les gens, je suis la première à dire prendre ses responsabilités dans le positif comme dans le négatif, mais dans une certaine mesure. Mais là, on en vient à se dire carrément genre... Quand je ne sens pas que je suis la meilleure version de moi-même, que je tends vers cet idéal, que je n'arrive pas à poser mes limites, en fait, je suis nulle. Je n'en viens pas à rentrer dans ces petites cases qui font de moi une personne idéale, qui font de moi une personne alignée. Et au contraire, quand tu en viens à te sentir surchargé, tu as l'impression que tu n'as pas bien posé tes limites. Quand tu en viens à douter, tu t'auto-sabotes. Quand tu galères, c'est que tu n'as pas assez travaillé sur ton mindset. Et tout ça, ça augmente notre jugement sur soi. l'autoflagellation. Et Dieu sait que quand on traite de ce genre de sujet, c'est déjà que c'est des terrains sensibles pour nous. Mais là, on en vient à, en plus, rajouter de l'huile sur le feu, à se taper d'autant plus sur les doigts. Mais c'est lunaire, en fait. Alors, ok, il faut prendre ses responsabilités. Je vous en parle régulièrement dans une relation. Typiquement, il y a toujours une part de responsabilité dans chaque individu. Et ça, c'est ok. Parce que pour moi, ça amène la remise en question. Ça amène la prise de recul. Et c'est là où, justement, tu peux tendre à... T'améliorer parce que tu vois qu'il y a des choses qui coincent et donc tu fais le choix conscient de dire ok là je sens que j'étais pas satisfait de comment j'ai réagi, je vais faire en sorte d'aller mieux. Mais quand c'est de la responsabilisation à outrance qu'on te dit « si tu n'y arrives pas, c'est que c'est 100% de ta faute » , bah non en fait. À la fin de la journée, évidemment, tu te dis « j'ai été une merde parce que j'ai surréagi, j'ai trop pris à cœur ce que mon boss m'a dit, j'ai pas aimé ce que cette personne là m'a dit, et puis la manière dont elle m'a regardé l'autre dans le métro, je comprends pas » . Bref, t'en viens à tout le temps te critiquer, tu te dis « ouais mais je suis trop nulle en fait, je suis en train de travailler sur moi pour gérer mes émotions, mais je me suis énervée contre Jean-Michel la dernière fois, purée c'est vraiment que je fais de la merde » . Bah non. Pas du tout, parce que ce qu'on ne dit pas dans le def perso, c'est qu'il y a des facteurs extérieurs. Jamais on ne va tenir compte du contexte dans lequel tu es en train d'évoluer, de ton cycle menstruel pour les femmes, de ton corps, de ton vécu, de ton rythme de vie. Si tu es dans un taf où tu subis ou que tu as des problèmes relationnels ou quoi que ce soit, évidemment qu'à un moment, tu ne vas pas réagir de la même manière que si tu étais dans un taf qui t'épanouit, que tout allait bien au niveau de tes relations. Évidemment, tu es plus à fleur de peau, mais ça, justement, on ne t'en parle pas. Et outre tout ce contexte quotidien, Il y a des personnes qui sont plus empreintes à des maladies mentales, à la dépression par exemple. La dépression, si je ne me trompe pas, et je suis désolée si je m'avance trop, mais pour moi, il y a des personnes qui sont plus enclinées à la dépression parce que c'est génétique. Et donc quand deux personnes vont vivre une même situation, mais qu'une a ce facteur de dépression qui est plus important en elle, évidemment elle va réagir différemment. Aujourd'hui même, on entend beaucoup parler d'hypersensibilité. Mais si certaines personnes sont effectivement plus sensibles que d'autres à des sujets, évidemment qu'elles ne vont pas réagir de la même manière que les autres. Et ce n'est pas pour autant que ce sont des personnes nulles qui ne rentrent pas dans le cadre de ce que voudrait la société. Non, c'est juste que ça fait d'elles des personnes à part entière qui ont des émotions et qui ressentent des choses. Ou rien que quand il s'agit d'atteindre ses objectifs de vie, on n'a pas tous le même background. On n'est pas le même background. On n'est pas tous nés à la même enseigne. Certaines personnes sont effectivement... empruntent à plus d'inégalités que d'autres. Et donc, on ne part pas du même point de départ. Et donc, utiliser tous le même outil, la même méthode, ça n'a pas marché, en fait. Donc, se responsabiliser, oui, mais à outrance, clairement pas, non. Et aujourd'hui, on te vend des solutions miracles. Genre, tu vas à la FNAC, ou au Furet du Nord pour les intimes, et tu regardes les têtes de rayon, mais tu vois que des trucs en mode 3 clés pour aller mieux en 15 jours, augmenter sa productivité en 15 étapes. 10 petites actions concrètes pour mieux gérer ses émotions. Et moi, ça me rend zinzin, c'est qu'on est tous différents, on a tous des besoins différents. Donc quand tu vois en bas de la première de couverture, oui, testé et approuvé par 10 000 personnes qui ont toutes réussi à avoir un changement concret dans leur vie, et que toi, tu lis ce bouquin et que tu n'arrives pas à mettre en place ces changements-là, comment tu es censé te sentir ? Évidemment que tu vas te comparer, tu vas te dire « mais je suis trop nulle, pourquoi ça marche avec les autres et ça ne marche pas avec moi ? » « Ouais, je suis un raté, je vais jamais y arriver » . Mais c'est normal en fait, c'est pas qu'une question de motivation, de discipline, d'alignement ou de je ne sais quoi. Non, c'est une question de toi, c'est une histoire de tu as des besoins qui sont différents que certaines personnes. Donc ce que je reproche aujourd'hui à ces solutions de développement personnel qu'on peut trouver sur le marché, c'est que ce n'est pas personnalisé. Ça ne tient pas compte de ton histoire, de ton énergie, de tout ce qui se passe à l'intérieur de toi et de ton vécu émotionnel. Et le truc, c'est que c'est culpabilisant. Parce que si les autres, ils y arrivent, et que toi, t'y arrives pas, bah évidemment, tu te sens mal. Alors effectivement, c'est une première clé pour les personnes qui se lancent. C'est les premières clés pour des personnes qui peuvent pas se payer un accompagnement. Mais il n'empêche qu'il faut garder en tête, et ça, c'est pas précisé en tout début du livre, que ce ne sont pas des solutions qui marchent pour tout le monde. Qu'il faut garder en tête que justement, tu as des besoins particuliers. Et c'est pas parce que ta pote te recommande ce bouquin-là, et que ça a vachement bien marché pour elle, que ça va marcher pour toi. Et pendant très longtemps, j'en suis venue à me culpabiliser de ne pas lire de livres de développement perso, parce que simplement, je n'accroche pas. Je passe vraiment mon temps à lire des romans, des romances, de la science-fiction, enfin, tout ce genre de trucs qui, fondamentalement, ne t'apprennent rien sur le papier. Et encore, c'est à nuancer, parce que pour moi, ça fait jouer ta créativité, mais bon, c'est un tout autre sujet. Mais fondamentalement, quand tu le compares à un livre de def perso, ... qui va te parler de changement dans ton quotidien, de proactivité, d'efficacité, de productivité, et de trucs comme ça, évidemment, tu as l'impression que ce n'est pas quelque chose qui va te permettre d'avancer dans la vie. Et je me mettais de ouf la pression à me dire, mais Hélène, lise en plus, au point de mettre en place une sorte de rigueur et de discipline. Je me disais, OK, je vais lire un roman et un livre de def perso. Ça ne marchait pas parce que mon livre de def perso, au bout de deux jours, je l'arrêtais parce que je m'endormais dessus littéralement le soir. Je n'arrivais pas en plus à mettre en place les solutions qui était... préconisé dans le bouquin, donc je me disais, bah merde, grosse culpabilité, j'ai la solution devant les yeux, mais j'arrive pas à l'appliquer. J'en suis venue à chercher un autre rythme, à me dire, ok, je vais lire deux livres en même temps, le matin, plus du def perso, l'après-midi ou le soir, plus des romans. Alors, ça marche aujourd'hui ponctuellement, mais pour autant, ce n'est pas la solution clé. C'est qu'aujourd'hui, moi, la solution qui me parle le plus, c'est les podcasts. Parce qu'au moins, je suis focalisée dedans à 100%, parce que je l'écoute quand je vais me balader, et je ne pense qu'à ça, et ça me permet de réfléchir en même temps. Et va comprendre pourquoi, les bouquins, ça ne marche pas pour moi. Mais pour autant, j'ai une amie pour qui ça marche giga bien, et qui lit plus qu'elle n'écoute de podcasts de devs perso. Donc, juste pour dire que chacun a sa solution, finalement. et c'est pas parce qu'une solution te correspond plus, alors qu'elle n'est pas forcément mise en avant ou qu'une solution qui est mise en avant ne te correspond pas, que ça fait de toi quelqu'un qui ne rentre pas dans les cases. Et donc la manière de trouver ce qui te correspond et la méthode qui marche le mieux pour toi, c'est juste de tester. Et si tu vois qu'il y a des résistances et que tu n'accroches pas, ne culpabilise pas, c'est juste que ce n'est pas la bonne solution. Alors continue de creuser et regarde ce qui vient à toi. S'il y a des choses qui t'attirent et qui ne sont pas conventionnelles, tu t'en fous, fonce et tu verras ce que ça donne. Si ça se trouve, ce ne sera toujours pas la bonne solution. Mais ça se trouve que ce sera la solution clé pour toi. Et même, tu vois, là, je te dis la solution clé, mais il n'y a pas une solution clé. Parce que c'est souvent un ensemble de différentes méthodes, de différentes petites habitudes qui te correspondent. Et surtout, ça évolue dans le temps. Ce qui marche aujourd'hui ne marchera peut-être plus dans six mois. Et c'est OK, c'est juste qu'effectivement, tu apprends, tu évolues, et ton contexte change aussi. Donc, c'est à toi d'adapter tes méthodes et à ne surtout pas culpabiliser si ça ne marche plus ou si ça ne marche pas. Et surtout, la meilleure méthode qui existe, c'est celle que toi, tu vas concevoir. C'est celle qui sera personnalisée au maximum, qui répondra à tes besoins, qui considérera ton rythme de vie. Et le bon point, c'est qu'aujourd'hui, avec toutes ces méthodes qu'on trouve, en fait, on vient avoir des contradictions. Forcément, chacun a sa manière de fonctionner, sa méthode qui marche pour lui, donc a voulu la déployer, ce que j'entends en soi. Mais c'est juste qu'aujourd'hui, on en vient à dire, soit dans le moment présent, Mais en même temps, il faut que tu analyses ton comportement. Sois dans le flow, mais en même temps, il faut que tu aies des routines, que tu aies de la discipline tous les jours. Il faut que tu sois vulnérable, mais en même temps, ne va pas te mettre dans une posture de victime. Contrôle tes émotions. Donc en fait, t'en viens à avoir cette ambivalence constante en toi de se dire « Ok, je veux contrôler mes émotions, mais en même temps, ma vulnérabilité, ça fait partie de moi. Ça fait partie de qui je suis et j'ai pas envie d'être une machine à ne pas avoir d'émotions. » J'ai envie de pouvoir les exprimer auprès des personnes auxquelles je souhaite parce que c'est un besoin fondamental en fait. Tu n'as pas à garder tes émotions à l'intérieur de toi parce que là, mon loulou, tu vas finir complètement malade sur ton lit de mort dans quelques années. Genre, parle-en autour de toi si tu en ressens le besoin et ne garde surtout pas les choses à l'intérieur de toi. Et ça vient complètement casser ta spontanéité parce que tu te dis « Ok, là j'ai entendu qu'il ne fallait pas que je montre mes émotions, que je sache les gérer. Bon bah vas-y, je ne montre rien. » Sauf que ça t'enlève toute authenticité. C'est en train de jouer un rôle de rentrer dans certaines cases, alors que non, ce qui fait de la beauté de ta personne, c'est toi. C'est tes valeurs, c'est tes compétences et c'est aussi tes défauts. Et même ne va pas croire que c'est un défaut que d'avoir des vulnérabilités. Donc je pense qu'avec tous ces messages-là, on en vient à plus se perdre, à avoir besoin d'un GPS constamment qui nous dit dans quelle direction aller, comment se comporter, plutôt que de se retrouver, alors que c'est clairement ce que ces solutions nous vendent. Un autre point sur lequel je ne suis vraiment pas d'accord, c'est cette injonction à la discipline, la performance, la constance. Et pour moi, le livre cliché à ce sujet-là, c'est Miracle Morning. On t'aide à aller mieux, à faire des choses qui t'aident au quotidien, et pour autant, on t'impose une sorte de routine à faire le matin, alors que déjà, mon loulou, si t'es plus du soir, comment tu veux en venir à faire des choses le matin, de 1. Et ça devient une to-do liste à part entière dès matin 7h. Et encore, je crois qu'ils te disent de te réveiller à 5h du mat'. il faut que tu fasses ta routine de journaling, que tu fasses ton yoga, que tu fasses ton ancrage, et ta visualisation, et ta gratitude. Enfin vraiment, si tu coches pas toutes les cases, d'ailleurs, elle est loupée ta Miracle Morning, c'est la fin, tu peux retourner te coucher, ta journée sera finie. Donc en fait, on transforme ce chemin de guérison, d'introspection, juste de travail sur soi, comme de la performance, alors que finalement, ce que tu veux, c'est aller mieux, c'est guérir de certaines choses qui se passent en toi. Si typiquement tu prends quelqu'un qui est déjà complètement stressé, qui est un peu contrôle fric et tout, qu'en plus de ça tu lui dis t'inquiète pour aller mieux va falloir que tu rajoutes dans ta morning routine du yoga, de la méditation, de la visualisation, elle n'en pourra plus la personne. Elle va tenir à la limite pendant cinq jours sa nouvelle routine mais après elle va s'arrêter et elle va culpabiliser. Et perso je l'ai vécu encore récemment parce qu'il y a un moment où je pense que j'étais particulièrement anxieuse et c'était avec le lancement de mon activité et tout. C'était toute cette période-là, genre beaucoup, beaucoup de choses à gérer et beaucoup d'objectifs dans tous mes domaines de vie, donc au niveau sportif, au niveau professionnel, personnel et tout. Et donc, une manière d'arriver à atteindre tous ces objectifs que je m'étais fixé, c'était de timer. Tout ce que je faisais. Et donc, je m'étais mis des objectifs typiquement en sport. Je voulais faire du sport minimum quatre fois par semaine. Et je me disais, le moment le plus propice pour faire mon sport, c'est le matin. Donc, je me réveillais assez tôt et je traînais des pieds pour aller à la salle de sport quatre fois par semaine. J'étais là franchement, non, vas-y, flemme et tout. Il y avait des matins où je sentais que je devais dormir plus. Et c'était culpabilité sur culpabilité parce que je décidais de me rendormir et de ne pas aller à la salle de sport. Et à la fin de ma semaine, je me disais « purée, j'ai fait du sport que trois fois sur quatre, je suis vraiment une merde, j'arrive pas à atteindre mes objectifs et tout » . Aujourd'hui, j'ai complètement laissé aller les objectifs de sport parce que c'est plus ma priorité aujourd'hui. Mais quand je vous dis que je fais du sport cinq à six fois par semaine, sans broncher, le matin, je me réveille, je ne me pose même pas de questions. C'est que j'ai envie d'y aller. Et en gros, la seule chose que je vois qui a vraiment changé... c'est la manière dont je perçois le sport. C'est qu'avant, je le voyais comme une contrainte parce que je me mettais la pression à devoir le faire. Aujourd'hui, plus du tout. Aujourd'hui, je sais que j'y vais parce que ça me fait du bien, parce que ça me permet de commencer la journée d'une manière qui me correspond. Mais tant que je n'avais pas mis le doigt dessus sur ce que ça m'apportait concrètement et que j'étais dans le faire, faire, faire, en fait, je subissais le fait d'aller faire du sport. Et si je fais mes séances quatre fois par semaine plutôt que six fois comme la semaine précédente, C'est OK. Alors juste fous-toi la paix. Arrête de vouloir programmer toute ta vie avec un chronomètre à la main. Parce que ce n'est pas ça qui va te rendre heureux ou heureuse. Au contraire, tu vas avoir des contraintes partout. Ça revient à ce que je disais dans l'épisode précédent. Tu ne vas pas avoir envie de le faire parce que tu vas te sentir obligé. Alors que si justement tu laisses place à la spontanéité, que tu te réveilles le matin, tu te dis bon, est-ce que j'ai besoin là de dormir ou est-ce que j'ai envie d'aller faire mon sport ? Tu prends ce choix consciemment. eh ben, t'auras beaucoup plus envie de le faire. Et si ton corps, à 6h du mat', il te dit « Non, là, j'ai vraiment pas envie d'aller faire du sport » , c'est que peut-être que ton sport, il vaut mieux que tu le cales à un autre moment de la journée. Peut-être le midi, peut-être le soir. Et la finalité dans tout ça, c'est que tu retrouves du plaisir dans les choses que tu fais. Et finalement, est-ce que c'est pas la chose qu'on recherche le plus ? T'en reviens à trouver du plaisir dans ton quotidien. Aimer les choses que t'es en train de faire. Donc finalement, ta journée, elle a complètement un autre goût. Elle a un goût de satisfaction alors que de base, elle avait un goût de frustration et de culpabilité. Le prochain mythe que j'ai envie de démonter, il me fait particulièrement sortir de mes gonds. C'est l'idée de sortir de sa zone de confort. Mais alors celui-ci, franchement, je pourrais l'encadrer sur une porte et lancer des fléchettes dessus. Parce qu'aujourd'hui, on me dit que c'est un moyen d'évoluer. On me dit, sors de ta zone de confort. Mais pour sortir de ta zone de confort, ma biche, il faut déjà que tu sois dans une zone de confort. Parce que pour aller rencontrer l'inconfort, il faut de temps en temps revenir dans le confort. Parce que c'est là tout l'équilibre. Si tu sors de ta zone de confort, mais qu'il n'y a jamais un endroit dans lequel tu te sens bien, que tu es toujours dans l'incertitude, dans l'inconfort, dans la performance, tu ne peux pas en fait t'améliorer. Parce que tu as besoin de rentrer dans une safe place. Comme quand tu rentres chez toi le soir, tu as besoin de retrouver ton chez-toi parce que tu sais que c'est un moment où tu peux te poser, tu n'as pas besoin d'être performant, tu n'as pas besoin de discuter. Bref, juste un endroit où tu te sens bien, ça ne viendrait pas à l'esprit de vivre toute la journée dans la rue et de dormir sous un pont parce qu'il faut que je sorte de l'inconfort. Non, tu as besoin de retrouver ton confort pour recharger tes batteries, pour te sentir bien, pour que justement tu puisses aller chercher l'inconfort et chercher à travailler sur toi, à suivre une thérapie peut-être parce que justement c'est inconfortable, tout ce genre de choses. Donc avant d'aller chercher l'inconfort, demande-toi surtout qu'est-ce qui te fait du bien ? Qu'est-ce qui te permet de recharger tes batteries ? Qu'est-ce qui te permet de te sentir bien, de te reposer ? Quel est le rythme de vie qui te convient ? Et seulement à ce moment-là, quand tu auras cette stabilité émotionnelle, psychologique et tout ça, tu pourras te dire « Ok, là je sens que j'ai les bonnes bases pour aller chercher l'inconfort. » Parce que je sais qu'au moins quand je serai allée toucher cet inconfort, je pourrai back-up et revenir dans ma zone de confort pour me recharger. typiquement quand tu vas aller voir un coach ou un thérapeute tu vas aller dans cette zone d'inconfort parce que tu vas te rendre chez la personne ou alors l'almite ce sera en visio mais il y aura cette dimension d'aller quelque part, un endroit qui est vraiment cadré, bienveillant sécurisant, tu vas pouvoir sortir de ton confort pour faire face à tes blessures faire face à tes traumas, faire face à tes peurs ce genre de choses pour aller travailler dessus mais tu sais qu'au moins une fois le temps est coulé, tu back up tu rentres chez toi, t'éteins ta visio Enfin... tu retrouves l'apaisement et la stabilité que tu avais initialement. Parce que finalement, sortir de sa zone de confort, je trouve ça très très bien, mais il y a des prérequis. Et il faut s'assurer d'avoir ces prérequis-là, parce que sinon, clairement, on n'a pas les épaules pour y arriver. Et finalement, la dernière chose que je peux reprocher, alors c'est pas directement en def perso, c'est plus la dynamique dans laquelle te met le def perso, c'est cette constance et cette obsession à l'auto-analyse. Tu cherches à comprendre tout ce qui se passe en toi. Pourquoi tu réagis comme ça ? Tu cherches à comprendre ce que t'as pas encore guéri, comment tu peux encore t'améliorer. Et perso, je me suis retrouvée là-dedans un moment, et c'était tellement fatigant, parce que je me rendais compte à la fin que j'étais plus du tout dans le moment présent. mais constamment dans l'analyse, à me dire, là, ma pote vient de me dire ça, ça m'a braqué, qu'est-ce que ça veut dire sur moi ? Ouais, il y a des relations miroirs aujourd'hui, donc qu'est-ce que cette relation m'apprend sur moi ? En fait, d'être tout le temps dans l'observation de soi et jamais dans le présent. Toujours à chercher des problèmes là où foncièrement, il n'y en avait pas. Chercher à améliorer certains aspects, c'est cool, mais de là à se créer des problèmes là où de base, il n'y en avait pas, là, je ne suis pas favorable, parce que finalement, on vient être dans une course constante. Ton marathon, il est... constamment en train de se faire dans ta tête. T'es là à trouver des problèmes. En plus, quand tu vois des problèmes, après, tu vois que ça. Genre, t'as l'impression de faire tout mal. Tu vois trop de trucs à régler. Tu te sens surchargée d'autant plus. Non, en fait. Le but du développement perso, c'est de se sentir mieux. Alors, ouais, tu passes par des moments de galère et tout. Genre, c'est jamais simple. Mais il y a quand même un moment où t'es censé remonter la pente. Et quand tu passes ton temps à être au fond du trou, à creuser toi-même ta tombe tellement t'es en train de t'enfoncer, y'a pas d'intérêt. Tu te fatigues pour rien. Et c'est là où ça me dérange particulièrement, c'est qu'on en vient à devoir tout rationaliser. Typiquement, tu vas vivre une émotion forte et t'auras l'impression que t'as un trauma à régler sur lequel t'avais pas encore mis le doigt. Aujourd'hui, le def perso, on te le vend par la tête. Tu conscientises tes émotions, tu rationalises tes sentiments, tu fais ceci, tu prends cette décision, tu organises ta journée d'une telle manière. Alors que non, se trouver personnellement, c'est s'ouvrir à ce qui se passe à l'intérieur de toi aussi. C'est déconnecter ta tête pour voir ce que tu ressens dans ton cœur. Parce que c'est comme ça que tu vas trouver ce qui sonne juste ou pas pour toi. C'est comme ça que tu vas avoir des résultats. Et c'est sur ça que se base toute mon approche aujourd'hui en coaching, c'est revenir dans le corps et essentiellement dans le cœur. Parce que ta tête, elle va toujours être basée sur ce que tu devrais faire, ce que tu penses vouloir, ce que tu penses devoir faire. Alors que non, les réponses, elles sont dans ton cœur. C'est en réfléchissant en fonction de ce qui te fait vibrer, de ce que ton corps te dit qui est OK pour lui. que tu vas arriver à avancer sereinement dans la vie. Parce que c'est ça finalement que tu cherches avec le développement perso. C'est la sérénité, c'est la stabilité, c'est le fait de se sentir bien au quotidien, de se sentir apaisé, de se sentir en paix avec soi-même. Et pour toutes ces questions-là, les réponses elles ne sont pas dans ta tête. Parce que dans ta tête, tu as tes peurs. Dans ta tête, tu as tes croyances limitantes. Dans ta tête, tu as tes parents qui te disent de faire ci ou ça. Dans ta tête, tu as la vision de la réussite qui est imposée par la société. T'as le développement personnel qui est codifié et normé. Alors qu'au contraire, dans ton cœur, t'as toutes les choses auxquelles tu aspires foncièrement. T'as toutes les choses qui te font réellement vibrer. T'as ta version de la réussite. T'as ta vision idéale de la vie. T'as tes passions. T'as toutes ces choses-là qui font de toi qui tu es. Qui font de toi que tu es toi. Quand tu cherches l'apaisement, retourne en toi. Prends quelques temps pour t'arrêter, pour méditer, parce que oui, la méditation, ça aide. Et si pour toi, revenir dans le corps, c'est un peu lunaire et mystique, il y a toujours des accompagnements qui existent. Et là, évidemment, je vais prêcher pour ma paroisse. Mais aujourd'hui, justement, le fait de se faire accompagner, ce n'est pas pour rien que ces métiers se développent aujourd'hui. C'est qu'il y a vraiment un mieux-être qui est possible. C'est que toutes ces personnes qui sont passées par là, elles savent justement l'impact que ça peut avoir. On est tous passés, moi la première, par essayer les livres de développement perso, essayer les podcasts. Alors ouais, ça aide dans un premier temps. Et je dis pas, c'est vraiment un premier pas vers davantage de connaissance de soi, d'une amélioration de son bien-être et tout, mais c'est toujours limité. Parce que ça va rester dans ce qui est conscientisé, ça va pas aller dans des choses que tu te dis pas, des angles de vue que t'as pas encore explorés. Tu vas rester dans ta subjectivité alors que des fois, t'as besoin de l'exprimer à quelqu'un, d'avoir son retour, le retour d'un professionnel qui est pas biaisé par ce qui se passe, parce que justement tes potes, souvent, ça vient de biaiser ce qui se passe dans ta vie, parce qu'ils ont ton background et tout. un coach, à l'inverse, va ramener l'objectivité dont tu avais besoin, te faire prendre du recul sur ta situation et surtout va t'apporter une solution personnalisée. Et c'est là la clé même pour aller mieux. Plutôt que de lire des livres pendant deux ans et demi et voir qu'il y a très, très peu de changements, en l'espace de quelques séances de coaching, On fait des miracles. Et je ne te dis pas ça en te vendant une solution incroyable à la Miracle Morning, mais en te posant les bonnes questions, en te proposant des exercices qui soient adaptés à toi, en trouvant des solutions qui sont adaptées à tes besoins, à ton rythme de vie. C'est comme ça que tu vas constater du changement qui sera en plus durable. C'est comme ça que tu vas gagner en sérénité. Donc, renseigne-toi sur les solutions qui existent parce que le coaching, on est une première. Et il en existe plein d'autres. Je faisais un épisode avec Emma qui est plus sur l'hypnothérapie. Et pour savoir quelle solution est la plus adaptée pour toi, il faut tester. Va faire une première séance de coaching. Va faire une première séance d'hypnothérapie. Et regarde si ça te parle ou pas. Et c'est ok si ça te parle pas. Au moins tu pourras barrer cette solution de ta liste. Mais tu finiras par trouver la solution qui te correspond. Ou les solutions qui te correspondent. On arrive du coup à la fin de cet épisode. Je serais très intéressée d'avoir votre retour, de savoir si ça vous a aidé à déculpabiliser certaines choses, à relativiser d'autres choses. Si vous ne partagez pas mon avis sur certains aspects, je serais très intéressée aussi d'avoir vos retours pour qu'on puisse en débattre, parce que je suis toujours très heureuse de pouvoir discuter de ce genre de sujet, parce que, encore une fois, je ne prône pas avoir la science infuse, donc loin de là. Je serais très heureuse de pouvoir en discuter avec vous. Et surtout, gardez en tête que finalement, il n'y a pas de solution miracle. C'est celle qui vous correspond et c'est celle que vous bâtissez vous-même, qui marchera pour un certain temps et qui aura besoin d'être modulée et réadaptée à certains autres moments. Mais tant que ça marche pour vous dans le moment T, c'est ce qui importe. Et si vous voulez qu'on puisse échanger ensemble pour pouvoir découvrir ensemble quelle est la solution qui vous parle le plus, je serai super contente. Sur ce, je vous fais des gros bisous et je vous dis à la semaine prochaine.