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Nouveau Jour

"Tous ces gens qui me jugent"

"Tous ces gens qui me jugent"

16min |10/05/2025
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Nouveau Jour

"Tous ces gens qui me jugent"

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16min |10/05/2025
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Description

Tu as déjà renoncé à un projet par peur d’être jugé(e) ?

Tu te freines dans tes choix à cause du regard des autres ?


Et si je te disais que la plupart des gens ne pensent pas à toi autant que tu le crois ?


Dans ce nouvel épisode, on déconstruit ensemble cette peur paralysante :

  • Pourquoi cherchons-nous tant à plaire ?

  • Pourquoi on surestime ce que les autres pensent de nous ?

  • Comment se libérer du jugement et OSER être soi-même ?


Ne laisse plus cette peur freiner tes projets et ta vie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue pour ce tout premier épisode du podcast Nouveau Jour. J'ai l'impression d'avoir fait exactement la même introduction il y a 30 secondes parce que j'ai enregistré le podcast précédent, donc le podcast d'introduction. Mais là, on se retrouve vraiment pour le tout premier épisode dans lequel on va aborder un vrai sujet ensemble, qu'on va le décortiquer, l'analyser et pouvoir en discuter ensemble et le mettre en perspective. donc j'espère que vous allez bien depuis Les quelques minutes où vous m'avez eu dans les oreilles pour le premier épisode d'introduction. Moi de mon côté, je suis toujours ravie, je suis toujours heureuse d'être avec vous. Je suis toujours hyper excitée à l'idée de commencer cette nouvelle aventure. Et là vraiment, je me dis, je mets les pieds dans le plat. Donc let's go, c'est parti, on y va pour entamer ce premier épisode. Le sujet de ce premier épisode, il m'est venu assez naturellement. Ça m'a semblé assez évident parce que c'est une problématique à laquelle je suis confrontée depuis quelques années. Parce que, pour vous mettre un petit peu en contexte, je suis une grande timide depuis toujours, en tout cas je l'ai été, je dirais que maintenant ça va beaucoup mieux. Mais pendant les 15, 16, peut-être 17 premières années de ma vie, c'était bien le cas. Et ouais, je suis de ce genre de personne qui par exemple rouge en public quand elle prend la parole, ou qui a peur un peu de la critique des autres. Et c'est totalement le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, je pense que vous l'avez identifié dans le titre, c'est la peur du jugement des autres. Et quand je parle de la peur du jugement des autres... j'ai vraiment envie de la distinguer de la peur du regard des autres. Parce que pour moi, le regard des autres, c'est juste le fait que quelqu'un nous regarde, que quelqu'un porte un regard sur notre corps, sur nous. Et d'ailleurs, il y a un mot pour définir cette peur du fait que quelqu'un nous regarde, regarde notre corps. Ça s'appelle la blémophobie. Donc je l'ai appris en faisant mes petites recherches et en préparant l'épisode. Mais aujourd'hui, du coup, c'est pas de celle-là que j'ai envie de parler. C'est la peur du jugement. C'est le fait que quelqu'un va émettre une critique. à notre égard. Et donc comme je vous le disais, cette peur je pense qu'elle a toujours été un petit peu présente chez moi, mais je l'ai vraiment ressentie et j'ai ressenti surtout ses conséquences et les freins que ça représentait récemment. Donc pour faire une petite story time, voire deux, parce que du coup il y a eu deux moments où je me suis dit waouh, genre là je prends conscience de l'impact que ça peut avoir sur ma vie. Donc la première c'était à la salle de sport. Donc comme je vous le disais précédemment, je suis quelqu'un qui fait pas mal de sport et donc j'étais à la salle de sport à ce moment là Et j'ai eu une lubie là depuis quelques semaines de me dire j'ai envie d'arriver à faire une traction. Sauf que les tractions c'est assez compliqué à faire, ça demande de la force, ça demande de la technique, enfin bref ça demande de l'entraînement tout simplement. Et il y a un des exercices spécifiquement où je me sentais vraiment mal à l'aise de le faire parce qu'en fait j'avais l'impression d'être nulle. Je me disais mais les gens ils vont me voir faire ça, ils vont se dire mais en fait elle est nulle celle-là. Et juste parce que j'avais peur qu'ils pensent ça, j'ai complètement arrêté ma série, j'ai arrêté cet exercice là et je suis passée à autre chose. Sauf que j'y ai repensé le soir quand même, j'en ai discuté avec une amie qui a exactement le même objectif d'attraction que moi, et je me suis rendu compte que si je ne le faisais pas, ça m'handicapait, ça ne me permettait vraiment pas d'arriver à faire ma traction et atteindre cet objectif que je m'étais fixé. Donc le lendemain j'y suis retournée, j'ai refait mon exercice, je me suis dit en fait c'est pas si catastrophique que ça et je suis passée à autre chose. Mais sauf que cette peur elle m'a interpellée une nouvelle fois et ça concerne directement le podcast. Parce que c'était la peur la plus prédominante au moment où je voulais sortir le podcast. Je me disais, mais qu'est-ce que vont penser les gens ? Et en creusant, je me suis rendu compte que les gens y portaient un seul visage. C'était le visage d'une nana avec qui j'avais été au collège. Et j'avais vraiment peur de sa réaction à elle. J'avais vraiment peur de ce qu'elle pouvait penser, de la manière dont elle allait critiquer. Et je me suis dit, mais tu te rends compte quand même de la barrière que c'est ? Mais je me suis rendu compte surtout de l'impact que ça pouvait avoir si je ne lançais pas le podcast. Déjà d'un point de vue personnel, c'est hyper frustrant de se dire que je ne lance pas un projet qui me tient à cœur pour quelqu'un. Mais surtout, ça pouvait avoir des conséquences aussi au niveau professionnel. Et je me suis dit, mais est-ce que je suis prête à assumer les conséquences et avoir toutes ces portes se fermer pour une personne dont je n'aurai jamais le retour finalement, dont je ne saurais jamais ce qu'elle pense parce que ça m'étonnerait vraiment. qu'elle vienne m'écrire pour me dire « Hélène, c'est de la merde ce que tu fais » ou « Hélène, c'est super ce que tu fais » . Et donc j'ai quand même cherché à comprendre pourquoi on ressentait des sentiments... Pareil, pourquoi on ressentait ce genre de peur ? Et donc j'ai identifié quatre raisons principales que j'ai un petit peu creusé et que j'ai envie de vous partager. Donc la première c'est le fait qu'on cherche à plaire aux autres, parce qu'on a ce besoin de se sentir aimé et apprécié. Et ça c'est vraiment propre à l'homme, l'homme avec un grand H messieurs, ne vous méprenez pas, parce que ça fait partie de notre ADN. Déjà la préhistoire, si on faisait pas partie d'un groupe, ça représentait vraiment un danger vital pour nous. parce que c'était synonyme d'isolement, donc de difficultés à se nourrir, de vulnérabilité par rapport aux prédateurs, et donc notre survie en dépendait. Et donc aujourd'hui on a vraiment cette peur de l'exclusion et du rejet qui est incarné, incarné ! Qui est intégré en nous, qui fait vraiment partie de qui on est, et donc ça va se manifester depuis notre plus jeune âge et dans tous les aspects de notre vie. Donc par exemple quand on était plus jeune, on cherchait un peu l'approbation tout autour de nous, que ce soit... dans les notes à l'école, dans les compliments de nos amis, dans les félicitations de nos parents. Et aujourd'hui, je suis sûre qu'on peut trouver d'autres exemples. Mais ça en est venu à tellement nous conditionner en fonction des attentes des autres, de manière à être accepté et à surtout ne pas être rejeté, qu'on en vient à faire nos choix de vie, à prendre nos décisions en fonction de ce que les autres pensent et non de ce que nous-mêmes, on souhaite. La seconde raison pour laquelle on a peur du jugement, c'est qu'on pense que les autres se préoccupent de nous. Et ça, ça porte un nom, c'est en réalité un biais cognitif qui s'appelle l'effet spotlight, ou alors en français l'effet des projecteurs. Et donc c'est le fait qu'on surestime à quel point les autres nous remarquent et nous jugent. Parce qu'on a tendance à penser qu'on a un centre d'intérêt pour les autres. Parce que concrètement, on imagine que les autres vont se focaliser sur notre vie, ce qu'on est en train de faire, et qu'ils sont en train de guetter la moindre petite occasion pour nous critiquer. Alors que si on y pense, si vraiment on réfléchit nous à la manière dont on agit, par exemple si on scrolle sur les réseaux, qu'on voit une story Instagram par exemple, et qu'on voit quelqu'un être au restaurant ou en train de voyager, on va pas forcément avoir d'avis ou à la limite on va trouver ça cool, mais on va pas émettre de critiques envers la personne. Et on a tendance à penser que parce qu'il s'agit de nous, les gens vont être un peu plus critiques, vont être plus focalisés sur ce que nous on fait, alors que pas du tout. Ensuite, une troisième raison, c'est qu'on pense que les autres ont toujours raison. Et ça, ça vient du fait qu'on apporte beaucoup de poids et de valeur à ce que dit l'autre et qu'on va estimer que c'est quelque chose de vrai et de correct. Et c'est une notion qui est directement liée à l'estime de soi. Parce que moins on a d'estime pour soi-même, plus on va donner de valeur à ce que vont penser les autres. Et plus on va se dire que pour leur plaire et pour être approuvé par ces personnes, il faut justement rentrer dans ces critères. Alors qu'au contraire, quand on a une bonne estime de nous, on se sent suffisamment en confiance pour être nous-mêmes, pour avoir nos propres opinions et accorder moins d'importance justement à l'opinion des autres. On a moins de doute sur notre valeur et quand on va faire face à certaines critiques, on sait que ça ne va pas remettre en cause notre identité. Et finalement, la quatrième raison, c'est simplement le fait qu'on ne supporte pas les critiques parce qu'on a beaucoup de difficultés à pouvoir y faire face. parce que comme je le disais avant pour certains ça vient directement questionner leur valeur propre. Et donc on va régulièrement faire en sorte de minimiser les occasions de se faire critiquer. Donc on va faire un projet parfaitement, on va pas se rendre vulnérable devant une personne. Vraiment on va pas lui donner matière à nous critiquer. Mais sauf qu'on en vient du coup à dissimuler la moindre imperfection qu'on peut avoir. On va chercher à minimiser toute erreur, tous les petits défauts qu'on peut avoir, les petites maladresses. Alors que finalement, c'est quand même des choses qui font notre unicité. On est qui on est grâce à ces parts de notre personnalité. Et concrètement, personne ne nous demande d'être parfait. Donc si je pouvais vous donner quelques tips pour mettre en perspective cette peur du jugement des autres. Le premier, ce serait de ne pas penser que la personne va forcément émettre un avis sur ce que tu es en train de faire. Parce que comme on se le disait avant, ce n'est pas du tout sa priorité. La personne n'a pas un radar focalisé sur toi, où elle se dit « Oh, je vais guetter ces moindres faits et gestes » pour pouvoir critiquer. Non, loin de là. Donc ça permet de se détacher de cette idée et d'appréhender les choses avec beaucoup plus de légèreté. Ensuite, un truc que je tiens à souligner, qui pour moi est vachement important, c'est le fait que certaines critiques sont quand même bonnes à prendre. On imagine régulièrement que les critiques, c'est quelque chose de négatif. Alors qu'il y en a qui te permettent consciemment d'apprendre quelque chose. Typiquement à l'école, quand on n'avait pas 20 sur 20, c'est que justement, il y avait des points d'amélioration. Et on était contraints, si on voulait s'améliorer la prochaine fois, de travailler sur ces petits points. Et concrètement, au quotidien, c'est pareil. Si quelqu'un, par exemple, vient te donner un tips pour te sentir plus à l'aise à l'oral, en te disant « ok, tu devrais ouvrir la cage thoracique, tu devrais regarder au loin, etc. Imaginez les gens qui sont nus devant toi. » Bref, autant de tips qu'on peut imaginer, c'est dans ton intérêt. La personne ne dit pas ça parce que ta performance a été nulle, mais au contraire, il te dit ça parce qu'il y a des possibilités de l'améliorer. Donc ne vois pas ça comme quelque chose de négatif. Et c'est un autre type, ce que je voulais mentionner, c'est qu'on se fait ces scénarios catastrophes dans notre tête, où on se dit que les autres vont émettre une critique négative, alors que peut-être que cette critique, elle va être positive. Peut-être que la personne, elle ne va pas se dire « Oh purée, c'est trop nul le réseau dans lequel elle est, ou le voyage qu'elle est en train de faire » , mais au contraire, elle va se dire « Purée, mais elle a trop de la chance, ou j'ai envie de faire la même chose, J'ai envie moi aussi de faire cette traction, ça me motive. Ou alors, moi aussi j'ai envie de lancer ce podcast, purée, elle a osé, c'est trop génial, moi aussi je vais lancer un projet. Une autre chose qui m'a permis de prendre la distance quand j'avais peur de lancer le podcast par exemple, c'est que je me suis dit, ça m'étonnerait fortement que quelqu'un vienne me voir et me dise, Hélène, ce que t'as fait c'est nul. Parce que rares sont les cas où les gens viennent vraiment te voir et te disent, j'aime pas du tout ce que t'as fait, j'aime pas ton travail. Donc ça permet aussi de prendre la distance et d'oser faire son projet. Et finalement, le tips qui a tout bouleversé pour moi, et qui a changé beaucoup, beaucoup de choses quand je l'ai compris, c'est que quand quelqu'un vient critiquer ou porte un jugement sur ce que tu es en train de faire, ça reflète en réalité ses propres insécurités. Et je vais donner un exemple pour illustrer ça, parce que c'est assez difficile à conceptualiser, mais en réalité l'idée elle est super simple. Donc imagine qu'aujourd'hui, tu décides de mettre un pull, vraiment hyper flashy, et donc tu pars au travail, tu pars à l'école avec ça, et donc les autres gens que tu vas croiser... que ce soit des gens dans la rue, tes collègues, d'autres étudiants, ils ne vont pas particulièrement relever le fait que tu aies mis un pull flashy. Mais il suffit d'une seule personne qui peut porter un certain regard sur ton pull pour que tu saches qu'elle est en train de critiquer et d'émettre un jugement. Et il est possible que cette personne, juste, elle n'aime pas la couleur de ton pull. Et soit là-dessus, tu ne peux rien faire. Mais dans d'autres cas, c'est surtout que la personne, elle est en train de faire face à ses propres insécurités et que pour se protéger, parce que ce n'est pas du tout un sentiment agréable, elle va critiquer ton pull, elle va te critiquer toi. Et les sources d'insécurité, elles peuvent être multiples. Mais typiquement, ça peut être le fait qu'elle aussi, elle avait envie de mettre ce pull, d'oser mettre un pull flashy, mais elle ne l'a pas fait. Parce qu'elle avait peur de ce qu'allaient penser les autres, de comment ils allaient réagir, ou alors elle avait peur d'être trop vue. En tout cas, ça vient elle-même la confronter à ce qu'elle n'a pas osé faire. Et donc, ce n'est pas du tout agréable. Et donc, pour cette personne, ce qui se passe... C'est ce qu'on appelle de la dissonance cognitive. Et là, pour vous lire la définition, que je trouve très parlante, c'est lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres pensées, croyances, émotions, et il se retrouve donc dans un état psychologique inconfortable, voire douloureux. Donc ici, ça illustre complètement la situation. C'est le fait que cette personne-là avait envie de mettre le pull, mais se retrouve en contradiction parce qu'elle n'a pas réussi à le faire. Et donc la critique intervient ici comme une réaction pour... protéger son estime de soi en abaissant l'autre et en se valorisant soi-même et pour éviter d'avoir à affronter ses propres insécurités. Mais évidemment, cette peur, elle peut revenir. Et c'est même assez régulier quand je me pose des questions, quand j'ai des doutes par rapport à ce que je fais. Mais donc, je me rattache à deux phrases. La première, ça a été dit par ma thérapeute. Et elle m'a dit « Vous savez qui n'est jamais critiqué ? Ceux qui n'entreprennent rien et ceux qui ne font rien. » Je pense que j'ai pas besoin d'en dire plus, parce que la phrase parle beaucoup d'elle-même. Et une autre phrase que je me répète quand vraiment la peur, elle est là, elle est bien implantée et elle ne veut pas partir, c'est « plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui » . C'est comme, on peut pas être ami avec tout le monde, mais de toute façon, est-ce qu'on a envie d'être ami avec tout le monde ? Parce qu'il y a des gens qui nous correspondent plus que d'autres. Prends simplement la personne que... Une personne avec qui t'as beaucoup de tensions, de conflits, ou juste que simplement tu peux pas t'encadrer. T'as pas envie d'être amie avec cette personne ? Là, c'est pareil. T'as pas besoin de lui plaire à cette personne. Tous ces petits tips s'étant donnés, j'enfile désormais ma casquette de coach. Si quelqu'un venait en séance avec cette problématique de la peur du jugement, je lui proposerais deux exercices. Le premier, c'est de revenir dans sa sphère d'influence. Et quand on parle de sphère d'influence, c'est les choses sur lesquelles on a la main. Typiquement, quand on est affecté moralement par la météo, il n'y a aucun moment où on va se dire « Je vais essayer de la changer. Je vais essayer d'avoir un enc... sur la pluie qui est en train de tomber de manière à ce que le soleil arrive parce qu'on sait que c'est vain on sait qu'il n'y a pas d'énergie à mettre là dedans parce que c'est peine perdue et là c'est exactement la même chose est ce que concrètement on peut influencer la manière dont quelqu'un pense si quelqu'un pense à est ce qu'on peut influencer b lui dire non non non tu vas penser b non on peut faire en sorte qu'elle pense b mais on pourra jamais s'assurer qu'elle va penser de la manière qu'on le souhaite. Et donc au contraire, plutôt que de se focaliser sur les choses sur lesquelles on n'a pas la main, j'encouragerais à se focaliser sur nous, notre réaction. Déjà, travailler sur son estime de soi, par exemple. Comme on le mentionnait avant, c'est directement lié. Et donc faire en sorte que, quel que soit ce que pense la personne en face, que ce soit du positif ou du négatif, ça ne remette pas en question notre valeur. Parce que s'il y a une chose sur laquelle on a la main, c'est la manière dont nous on réagit. Et donc tu peux favoriser des actions qui vont te permettre de penser positivement, quel que soit le résultat. Tu peux favoriser la qualité de ton travail, pour être fier de la qualité du travail que tu fournis, et que ça ne soit pas remis en question. Et tu verras qu'en faisant tout ça, en revenant dans ta sphère d'influence, et ce sur quoi tu as la main, tu seras beaucoup moins fatigué parce que ton énergie, elle sera mise au bon endroit, sur des choses où tu as vraiment le pouvoir, et pas sur des choses qui sont peine perdues dès le départ. Et finalement, le deuxième outil que j'ai envie de donner, c'est une question. Quelles sont toutes les choses, tous les projets, toutes les opportunités à côté desquelles tu passes si tu t'en tiens à la peur du regard des autres ? Et est-ce que cette personne que tu imagines en train de te critiquer, est-ce qu'elle vaut le fait que non, tu ne vas pas lancer ce projet ? Non, tu ne vas pas ensamer cette nouvelle étape de ta vie parce que tu as peur de ce qu'elle va penser ? Sur ce, je vous laisse cogiter à cette question. n'hésitez pas à venir me voir en DM si vous voulez qu'on puisse échanger à ce sujet là si vous avez vous même des peurs qui ont besoin d'être élucidées et comme je disais précédemment estime de soi et peur du jugement sont directement liés et ça on aura l'occasion d'en parler dans un prochain épisode sur ce je vous souhaite une très belle fin de journée ou une très belle journée et je vous dis à très bientôt

Description

Tu as déjà renoncé à un projet par peur d’être jugé(e) ?

Tu te freines dans tes choix à cause du regard des autres ?


Et si je te disais que la plupart des gens ne pensent pas à toi autant que tu le crois ?


Dans ce nouvel épisode, on déconstruit ensemble cette peur paralysante :

  • Pourquoi cherchons-nous tant à plaire ?

  • Pourquoi on surestime ce que les autres pensent de nous ?

  • Comment se libérer du jugement et OSER être soi-même ?


Ne laisse plus cette peur freiner tes projets et ta vie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue pour ce tout premier épisode du podcast Nouveau Jour. J'ai l'impression d'avoir fait exactement la même introduction il y a 30 secondes parce que j'ai enregistré le podcast précédent, donc le podcast d'introduction. Mais là, on se retrouve vraiment pour le tout premier épisode dans lequel on va aborder un vrai sujet ensemble, qu'on va le décortiquer, l'analyser et pouvoir en discuter ensemble et le mettre en perspective. donc j'espère que vous allez bien depuis Les quelques minutes où vous m'avez eu dans les oreilles pour le premier épisode d'introduction. Moi de mon côté, je suis toujours ravie, je suis toujours heureuse d'être avec vous. Je suis toujours hyper excitée à l'idée de commencer cette nouvelle aventure. Et là vraiment, je me dis, je mets les pieds dans le plat. Donc let's go, c'est parti, on y va pour entamer ce premier épisode. Le sujet de ce premier épisode, il m'est venu assez naturellement. Ça m'a semblé assez évident parce que c'est une problématique à laquelle je suis confrontée depuis quelques années. Parce que, pour vous mettre un petit peu en contexte, je suis une grande timide depuis toujours, en tout cas je l'ai été, je dirais que maintenant ça va beaucoup mieux. Mais pendant les 15, 16, peut-être 17 premières années de ma vie, c'était bien le cas. Et ouais, je suis de ce genre de personne qui par exemple rouge en public quand elle prend la parole, ou qui a peur un peu de la critique des autres. Et c'est totalement le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, je pense que vous l'avez identifié dans le titre, c'est la peur du jugement des autres. Et quand je parle de la peur du jugement des autres... j'ai vraiment envie de la distinguer de la peur du regard des autres. Parce que pour moi, le regard des autres, c'est juste le fait que quelqu'un nous regarde, que quelqu'un porte un regard sur notre corps, sur nous. Et d'ailleurs, il y a un mot pour définir cette peur du fait que quelqu'un nous regarde, regarde notre corps. Ça s'appelle la blémophobie. Donc je l'ai appris en faisant mes petites recherches et en préparant l'épisode. Mais aujourd'hui, du coup, c'est pas de celle-là que j'ai envie de parler. C'est la peur du jugement. C'est le fait que quelqu'un va émettre une critique. à notre égard. Et donc comme je vous le disais, cette peur je pense qu'elle a toujours été un petit peu présente chez moi, mais je l'ai vraiment ressentie et j'ai ressenti surtout ses conséquences et les freins que ça représentait récemment. Donc pour faire une petite story time, voire deux, parce que du coup il y a eu deux moments où je me suis dit waouh, genre là je prends conscience de l'impact que ça peut avoir sur ma vie. Donc la première c'était à la salle de sport. Donc comme je vous le disais précédemment, je suis quelqu'un qui fait pas mal de sport et donc j'étais à la salle de sport à ce moment là Et j'ai eu une lubie là depuis quelques semaines de me dire j'ai envie d'arriver à faire une traction. Sauf que les tractions c'est assez compliqué à faire, ça demande de la force, ça demande de la technique, enfin bref ça demande de l'entraînement tout simplement. Et il y a un des exercices spécifiquement où je me sentais vraiment mal à l'aise de le faire parce qu'en fait j'avais l'impression d'être nulle. Je me disais mais les gens ils vont me voir faire ça, ils vont se dire mais en fait elle est nulle celle-là. Et juste parce que j'avais peur qu'ils pensent ça, j'ai complètement arrêté ma série, j'ai arrêté cet exercice là et je suis passée à autre chose. Sauf que j'y ai repensé le soir quand même, j'en ai discuté avec une amie qui a exactement le même objectif d'attraction que moi, et je me suis rendu compte que si je ne le faisais pas, ça m'handicapait, ça ne me permettait vraiment pas d'arriver à faire ma traction et atteindre cet objectif que je m'étais fixé. Donc le lendemain j'y suis retournée, j'ai refait mon exercice, je me suis dit en fait c'est pas si catastrophique que ça et je suis passée à autre chose. Mais sauf que cette peur elle m'a interpellée une nouvelle fois et ça concerne directement le podcast. Parce que c'était la peur la plus prédominante au moment où je voulais sortir le podcast. Je me disais, mais qu'est-ce que vont penser les gens ? Et en creusant, je me suis rendu compte que les gens y portaient un seul visage. C'était le visage d'une nana avec qui j'avais été au collège. Et j'avais vraiment peur de sa réaction à elle. J'avais vraiment peur de ce qu'elle pouvait penser, de la manière dont elle allait critiquer. Et je me suis dit, mais tu te rends compte quand même de la barrière que c'est ? Mais je me suis rendu compte surtout de l'impact que ça pouvait avoir si je ne lançais pas le podcast. Déjà d'un point de vue personnel, c'est hyper frustrant de se dire que je ne lance pas un projet qui me tient à cœur pour quelqu'un. Mais surtout, ça pouvait avoir des conséquences aussi au niveau professionnel. Et je me suis dit, mais est-ce que je suis prête à assumer les conséquences et avoir toutes ces portes se fermer pour une personne dont je n'aurai jamais le retour finalement, dont je ne saurais jamais ce qu'elle pense parce que ça m'étonnerait vraiment. qu'elle vienne m'écrire pour me dire « Hélène, c'est de la merde ce que tu fais » ou « Hélène, c'est super ce que tu fais » . Et donc j'ai quand même cherché à comprendre pourquoi on ressentait des sentiments... Pareil, pourquoi on ressentait ce genre de peur ? Et donc j'ai identifié quatre raisons principales que j'ai un petit peu creusé et que j'ai envie de vous partager. Donc la première c'est le fait qu'on cherche à plaire aux autres, parce qu'on a ce besoin de se sentir aimé et apprécié. Et ça c'est vraiment propre à l'homme, l'homme avec un grand H messieurs, ne vous méprenez pas, parce que ça fait partie de notre ADN. Déjà la préhistoire, si on faisait pas partie d'un groupe, ça représentait vraiment un danger vital pour nous. parce que c'était synonyme d'isolement, donc de difficultés à se nourrir, de vulnérabilité par rapport aux prédateurs, et donc notre survie en dépendait. Et donc aujourd'hui on a vraiment cette peur de l'exclusion et du rejet qui est incarné, incarné ! Qui est intégré en nous, qui fait vraiment partie de qui on est, et donc ça va se manifester depuis notre plus jeune âge et dans tous les aspects de notre vie. Donc par exemple quand on était plus jeune, on cherchait un peu l'approbation tout autour de nous, que ce soit... dans les notes à l'école, dans les compliments de nos amis, dans les félicitations de nos parents. Et aujourd'hui, je suis sûre qu'on peut trouver d'autres exemples. Mais ça en est venu à tellement nous conditionner en fonction des attentes des autres, de manière à être accepté et à surtout ne pas être rejeté, qu'on en vient à faire nos choix de vie, à prendre nos décisions en fonction de ce que les autres pensent et non de ce que nous-mêmes, on souhaite. La seconde raison pour laquelle on a peur du jugement, c'est qu'on pense que les autres se préoccupent de nous. Et ça, ça porte un nom, c'est en réalité un biais cognitif qui s'appelle l'effet spotlight, ou alors en français l'effet des projecteurs. Et donc c'est le fait qu'on surestime à quel point les autres nous remarquent et nous jugent. Parce qu'on a tendance à penser qu'on a un centre d'intérêt pour les autres. Parce que concrètement, on imagine que les autres vont se focaliser sur notre vie, ce qu'on est en train de faire, et qu'ils sont en train de guetter la moindre petite occasion pour nous critiquer. Alors que si on y pense, si vraiment on réfléchit nous à la manière dont on agit, par exemple si on scrolle sur les réseaux, qu'on voit une story Instagram par exemple, et qu'on voit quelqu'un être au restaurant ou en train de voyager, on va pas forcément avoir d'avis ou à la limite on va trouver ça cool, mais on va pas émettre de critiques envers la personne. Et on a tendance à penser que parce qu'il s'agit de nous, les gens vont être un peu plus critiques, vont être plus focalisés sur ce que nous on fait, alors que pas du tout. Ensuite, une troisième raison, c'est qu'on pense que les autres ont toujours raison. Et ça, ça vient du fait qu'on apporte beaucoup de poids et de valeur à ce que dit l'autre et qu'on va estimer que c'est quelque chose de vrai et de correct. Et c'est une notion qui est directement liée à l'estime de soi. Parce que moins on a d'estime pour soi-même, plus on va donner de valeur à ce que vont penser les autres. Et plus on va se dire que pour leur plaire et pour être approuvé par ces personnes, il faut justement rentrer dans ces critères. Alors qu'au contraire, quand on a une bonne estime de nous, on se sent suffisamment en confiance pour être nous-mêmes, pour avoir nos propres opinions et accorder moins d'importance justement à l'opinion des autres. On a moins de doute sur notre valeur et quand on va faire face à certaines critiques, on sait que ça ne va pas remettre en cause notre identité. Et finalement, la quatrième raison, c'est simplement le fait qu'on ne supporte pas les critiques parce qu'on a beaucoup de difficultés à pouvoir y faire face. parce que comme je le disais avant pour certains ça vient directement questionner leur valeur propre. Et donc on va régulièrement faire en sorte de minimiser les occasions de se faire critiquer. Donc on va faire un projet parfaitement, on va pas se rendre vulnérable devant une personne. Vraiment on va pas lui donner matière à nous critiquer. Mais sauf qu'on en vient du coup à dissimuler la moindre imperfection qu'on peut avoir. On va chercher à minimiser toute erreur, tous les petits défauts qu'on peut avoir, les petites maladresses. Alors que finalement, c'est quand même des choses qui font notre unicité. On est qui on est grâce à ces parts de notre personnalité. Et concrètement, personne ne nous demande d'être parfait. Donc si je pouvais vous donner quelques tips pour mettre en perspective cette peur du jugement des autres. Le premier, ce serait de ne pas penser que la personne va forcément émettre un avis sur ce que tu es en train de faire. Parce que comme on se le disait avant, ce n'est pas du tout sa priorité. La personne n'a pas un radar focalisé sur toi, où elle se dit « Oh, je vais guetter ces moindres faits et gestes » pour pouvoir critiquer. Non, loin de là. Donc ça permet de se détacher de cette idée et d'appréhender les choses avec beaucoup plus de légèreté. Ensuite, un truc que je tiens à souligner, qui pour moi est vachement important, c'est le fait que certaines critiques sont quand même bonnes à prendre. On imagine régulièrement que les critiques, c'est quelque chose de négatif. Alors qu'il y en a qui te permettent consciemment d'apprendre quelque chose. Typiquement à l'école, quand on n'avait pas 20 sur 20, c'est que justement, il y avait des points d'amélioration. Et on était contraints, si on voulait s'améliorer la prochaine fois, de travailler sur ces petits points. Et concrètement, au quotidien, c'est pareil. Si quelqu'un, par exemple, vient te donner un tips pour te sentir plus à l'aise à l'oral, en te disant « ok, tu devrais ouvrir la cage thoracique, tu devrais regarder au loin, etc. Imaginez les gens qui sont nus devant toi. » Bref, autant de tips qu'on peut imaginer, c'est dans ton intérêt. La personne ne dit pas ça parce que ta performance a été nulle, mais au contraire, il te dit ça parce qu'il y a des possibilités de l'améliorer. Donc ne vois pas ça comme quelque chose de négatif. Et c'est un autre type, ce que je voulais mentionner, c'est qu'on se fait ces scénarios catastrophes dans notre tête, où on se dit que les autres vont émettre une critique négative, alors que peut-être que cette critique, elle va être positive. Peut-être que la personne, elle ne va pas se dire « Oh purée, c'est trop nul le réseau dans lequel elle est, ou le voyage qu'elle est en train de faire » , mais au contraire, elle va se dire « Purée, mais elle a trop de la chance, ou j'ai envie de faire la même chose, J'ai envie moi aussi de faire cette traction, ça me motive. Ou alors, moi aussi j'ai envie de lancer ce podcast, purée, elle a osé, c'est trop génial, moi aussi je vais lancer un projet. Une autre chose qui m'a permis de prendre la distance quand j'avais peur de lancer le podcast par exemple, c'est que je me suis dit, ça m'étonnerait fortement que quelqu'un vienne me voir et me dise, Hélène, ce que t'as fait c'est nul. Parce que rares sont les cas où les gens viennent vraiment te voir et te disent, j'aime pas du tout ce que t'as fait, j'aime pas ton travail. Donc ça permet aussi de prendre la distance et d'oser faire son projet. Et finalement, le tips qui a tout bouleversé pour moi, et qui a changé beaucoup, beaucoup de choses quand je l'ai compris, c'est que quand quelqu'un vient critiquer ou porte un jugement sur ce que tu es en train de faire, ça reflète en réalité ses propres insécurités. Et je vais donner un exemple pour illustrer ça, parce que c'est assez difficile à conceptualiser, mais en réalité l'idée elle est super simple. Donc imagine qu'aujourd'hui, tu décides de mettre un pull, vraiment hyper flashy, et donc tu pars au travail, tu pars à l'école avec ça, et donc les autres gens que tu vas croiser... que ce soit des gens dans la rue, tes collègues, d'autres étudiants, ils ne vont pas particulièrement relever le fait que tu aies mis un pull flashy. Mais il suffit d'une seule personne qui peut porter un certain regard sur ton pull pour que tu saches qu'elle est en train de critiquer et d'émettre un jugement. Et il est possible que cette personne, juste, elle n'aime pas la couleur de ton pull. Et soit là-dessus, tu ne peux rien faire. Mais dans d'autres cas, c'est surtout que la personne, elle est en train de faire face à ses propres insécurités et que pour se protéger, parce que ce n'est pas du tout un sentiment agréable, elle va critiquer ton pull, elle va te critiquer toi. Et les sources d'insécurité, elles peuvent être multiples. Mais typiquement, ça peut être le fait qu'elle aussi, elle avait envie de mettre ce pull, d'oser mettre un pull flashy, mais elle ne l'a pas fait. Parce qu'elle avait peur de ce qu'allaient penser les autres, de comment ils allaient réagir, ou alors elle avait peur d'être trop vue. En tout cas, ça vient elle-même la confronter à ce qu'elle n'a pas osé faire. Et donc, ce n'est pas du tout agréable. Et donc, pour cette personne, ce qui se passe... C'est ce qu'on appelle de la dissonance cognitive. Et là, pour vous lire la définition, que je trouve très parlante, c'est lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres pensées, croyances, émotions, et il se retrouve donc dans un état psychologique inconfortable, voire douloureux. Donc ici, ça illustre complètement la situation. C'est le fait que cette personne-là avait envie de mettre le pull, mais se retrouve en contradiction parce qu'elle n'a pas réussi à le faire. Et donc la critique intervient ici comme une réaction pour... protéger son estime de soi en abaissant l'autre et en se valorisant soi-même et pour éviter d'avoir à affronter ses propres insécurités. Mais évidemment, cette peur, elle peut revenir. Et c'est même assez régulier quand je me pose des questions, quand j'ai des doutes par rapport à ce que je fais. Mais donc, je me rattache à deux phrases. La première, ça a été dit par ma thérapeute. Et elle m'a dit « Vous savez qui n'est jamais critiqué ? Ceux qui n'entreprennent rien et ceux qui ne font rien. » Je pense que j'ai pas besoin d'en dire plus, parce que la phrase parle beaucoup d'elle-même. Et une autre phrase que je me répète quand vraiment la peur, elle est là, elle est bien implantée et elle ne veut pas partir, c'est « plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui » . C'est comme, on peut pas être ami avec tout le monde, mais de toute façon, est-ce qu'on a envie d'être ami avec tout le monde ? Parce qu'il y a des gens qui nous correspondent plus que d'autres. Prends simplement la personne que... Une personne avec qui t'as beaucoup de tensions, de conflits, ou juste que simplement tu peux pas t'encadrer. T'as pas envie d'être amie avec cette personne ? Là, c'est pareil. T'as pas besoin de lui plaire à cette personne. Tous ces petits tips s'étant donnés, j'enfile désormais ma casquette de coach. Si quelqu'un venait en séance avec cette problématique de la peur du jugement, je lui proposerais deux exercices. Le premier, c'est de revenir dans sa sphère d'influence. Et quand on parle de sphère d'influence, c'est les choses sur lesquelles on a la main. Typiquement, quand on est affecté moralement par la météo, il n'y a aucun moment où on va se dire « Je vais essayer de la changer. Je vais essayer d'avoir un enc... sur la pluie qui est en train de tomber de manière à ce que le soleil arrive parce qu'on sait que c'est vain on sait qu'il n'y a pas d'énergie à mettre là dedans parce que c'est peine perdue et là c'est exactement la même chose est ce que concrètement on peut influencer la manière dont quelqu'un pense si quelqu'un pense à est ce qu'on peut influencer b lui dire non non non tu vas penser b non on peut faire en sorte qu'elle pense b mais on pourra jamais s'assurer qu'elle va penser de la manière qu'on le souhaite. Et donc au contraire, plutôt que de se focaliser sur les choses sur lesquelles on n'a pas la main, j'encouragerais à se focaliser sur nous, notre réaction. Déjà, travailler sur son estime de soi, par exemple. Comme on le mentionnait avant, c'est directement lié. Et donc faire en sorte que, quel que soit ce que pense la personne en face, que ce soit du positif ou du négatif, ça ne remette pas en question notre valeur. Parce que s'il y a une chose sur laquelle on a la main, c'est la manière dont nous on réagit. Et donc tu peux favoriser des actions qui vont te permettre de penser positivement, quel que soit le résultat. Tu peux favoriser la qualité de ton travail, pour être fier de la qualité du travail que tu fournis, et que ça ne soit pas remis en question. Et tu verras qu'en faisant tout ça, en revenant dans ta sphère d'influence, et ce sur quoi tu as la main, tu seras beaucoup moins fatigué parce que ton énergie, elle sera mise au bon endroit, sur des choses où tu as vraiment le pouvoir, et pas sur des choses qui sont peine perdues dès le départ. Et finalement, le deuxième outil que j'ai envie de donner, c'est une question. Quelles sont toutes les choses, tous les projets, toutes les opportunités à côté desquelles tu passes si tu t'en tiens à la peur du regard des autres ? Et est-ce que cette personne que tu imagines en train de te critiquer, est-ce qu'elle vaut le fait que non, tu ne vas pas lancer ce projet ? Non, tu ne vas pas ensamer cette nouvelle étape de ta vie parce que tu as peur de ce qu'elle va penser ? Sur ce, je vous laisse cogiter à cette question. n'hésitez pas à venir me voir en DM si vous voulez qu'on puisse échanger à ce sujet là si vous avez vous même des peurs qui ont besoin d'être élucidées et comme je disais précédemment estime de soi et peur du jugement sont directement liés et ça on aura l'occasion d'en parler dans un prochain épisode sur ce je vous souhaite une très belle fin de journée ou une très belle journée et je vous dis à très bientôt

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Description

Tu as déjà renoncé à un projet par peur d’être jugé(e) ?

Tu te freines dans tes choix à cause du regard des autres ?


Et si je te disais que la plupart des gens ne pensent pas à toi autant que tu le crois ?


Dans ce nouvel épisode, on déconstruit ensemble cette peur paralysante :

  • Pourquoi cherchons-nous tant à plaire ?

  • Pourquoi on surestime ce que les autres pensent de nous ?

  • Comment se libérer du jugement et OSER être soi-même ?


Ne laisse plus cette peur freiner tes projets et ta vie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue pour ce tout premier épisode du podcast Nouveau Jour. J'ai l'impression d'avoir fait exactement la même introduction il y a 30 secondes parce que j'ai enregistré le podcast précédent, donc le podcast d'introduction. Mais là, on se retrouve vraiment pour le tout premier épisode dans lequel on va aborder un vrai sujet ensemble, qu'on va le décortiquer, l'analyser et pouvoir en discuter ensemble et le mettre en perspective. donc j'espère que vous allez bien depuis Les quelques minutes où vous m'avez eu dans les oreilles pour le premier épisode d'introduction. Moi de mon côté, je suis toujours ravie, je suis toujours heureuse d'être avec vous. Je suis toujours hyper excitée à l'idée de commencer cette nouvelle aventure. Et là vraiment, je me dis, je mets les pieds dans le plat. Donc let's go, c'est parti, on y va pour entamer ce premier épisode. Le sujet de ce premier épisode, il m'est venu assez naturellement. Ça m'a semblé assez évident parce que c'est une problématique à laquelle je suis confrontée depuis quelques années. Parce que, pour vous mettre un petit peu en contexte, je suis une grande timide depuis toujours, en tout cas je l'ai été, je dirais que maintenant ça va beaucoup mieux. Mais pendant les 15, 16, peut-être 17 premières années de ma vie, c'était bien le cas. Et ouais, je suis de ce genre de personne qui par exemple rouge en public quand elle prend la parole, ou qui a peur un peu de la critique des autres. Et c'est totalement le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, je pense que vous l'avez identifié dans le titre, c'est la peur du jugement des autres. Et quand je parle de la peur du jugement des autres... j'ai vraiment envie de la distinguer de la peur du regard des autres. Parce que pour moi, le regard des autres, c'est juste le fait que quelqu'un nous regarde, que quelqu'un porte un regard sur notre corps, sur nous. Et d'ailleurs, il y a un mot pour définir cette peur du fait que quelqu'un nous regarde, regarde notre corps. Ça s'appelle la blémophobie. Donc je l'ai appris en faisant mes petites recherches et en préparant l'épisode. Mais aujourd'hui, du coup, c'est pas de celle-là que j'ai envie de parler. C'est la peur du jugement. C'est le fait que quelqu'un va émettre une critique. à notre égard. Et donc comme je vous le disais, cette peur je pense qu'elle a toujours été un petit peu présente chez moi, mais je l'ai vraiment ressentie et j'ai ressenti surtout ses conséquences et les freins que ça représentait récemment. Donc pour faire une petite story time, voire deux, parce que du coup il y a eu deux moments où je me suis dit waouh, genre là je prends conscience de l'impact que ça peut avoir sur ma vie. Donc la première c'était à la salle de sport. Donc comme je vous le disais précédemment, je suis quelqu'un qui fait pas mal de sport et donc j'étais à la salle de sport à ce moment là Et j'ai eu une lubie là depuis quelques semaines de me dire j'ai envie d'arriver à faire une traction. Sauf que les tractions c'est assez compliqué à faire, ça demande de la force, ça demande de la technique, enfin bref ça demande de l'entraînement tout simplement. Et il y a un des exercices spécifiquement où je me sentais vraiment mal à l'aise de le faire parce qu'en fait j'avais l'impression d'être nulle. Je me disais mais les gens ils vont me voir faire ça, ils vont se dire mais en fait elle est nulle celle-là. Et juste parce que j'avais peur qu'ils pensent ça, j'ai complètement arrêté ma série, j'ai arrêté cet exercice là et je suis passée à autre chose. Sauf que j'y ai repensé le soir quand même, j'en ai discuté avec une amie qui a exactement le même objectif d'attraction que moi, et je me suis rendu compte que si je ne le faisais pas, ça m'handicapait, ça ne me permettait vraiment pas d'arriver à faire ma traction et atteindre cet objectif que je m'étais fixé. Donc le lendemain j'y suis retournée, j'ai refait mon exercice, je me suis dit en fait c'est pas si catastrophique que ça et je suis passée à autre chose. Mais sauf que cette peur elle m'a interpellée une nouvelle fois et ça concerne directement le podcast. Parce que c'était la peur la plus prédominante au moment où je voulais sortir le podcast. Je me disais, mais qu'est-ce que vont penser les gens ? Et en creusant, je me suis rendu compte que les gens y portaient un seul visage. C'était le visage d'une nana avec qui j'avais été au collège. Et j'avais vraiment peur de sa réaction à elle. J'avais vraiment peur de ce qu'elle pouvait penser, de la manière dont elle allait critiquer. Et je me suis dit, mais tu te rends compte quand même de la barrière que c'est ? Mais je me suis rendu compte surtout de l'impact que ça pouvait avoir si je ne lançais pas le podcast. Déjà d'un point de vue personnel, c'est hyper frustrant de se dire que je ne lance pas un projet qui me tient à cœur pour quelqu'un. Mais surtout, ça pouvait avoir des conséquences aussi au niveau professionnel. Et je me suis dit, mais est-ce que je suis prête à assumer les conséquences et avoir toutes ces portes se fermer pour une personne dont je n'aurai jamais le retour finalement, dont je ne saurais jamais ce qu'elle pense parce que ça m'étonnerait vraiment. qu'elle vienne m'écrire pour me dire « Hélène, c'est de la merde ce que tu fais » ou « Hélène, c'est super ce que tu fais » . Et donc j'ai quand même cherché à comprendre pourquoi on ressentait des sentiments... Pareil, pourquoi on ressentait ce genre de peur ? Et donc j'ai identifié quatre raisons principales que j'ai un petit peu creusé et que j'ai envie de vous partager. Donc la première c'est le fait qu'on cherche à plaire aux autres, parce qu'on a ce besoin de se sentir aimé et apprécié. Et ça c'est vraiment propre à l'homme, l'homme avec un grand H messieurs, ne vous méprenez pas, parce que ça fait partie de notre ADN. Déjà la préhistoire, si on faisait pas partie d'un groupe, ça représentait vraiment un danger vital pour nous. parce que c'était synonyme d'isolement, donc de difficultés à se nourrir, de vulnérabilité par rapport aux prédateurs, et donc notre survie en dépendait. Et donc aujourd'hui on a vraiment cette peur de l'exclusion et du rejet qui est incarné, incarné ! Qui est intégré en nous, qui fait vraiment partie de qui on est, et donc ça va se manifester depuis notre plus jeune âge et dans tous les aspects de notre vie. Donc par exemple quand on était plus jeune, on cherchait un peu l'approbation tout autour de nous, que ce soit... dans les notes à l'école, dans les compliments de nos amis, dans les félicitations de nos parents. Et aujourd'hui, je suis sûre qu'on peut trouver d'autres exemples. Mais ça en est venu à tellement nous conditionner en fonction des attentes des autres, de manière à être accepté et à surtout ne pas être rejeté, qu'on en vient à faire nos choix de vie, à prendre nos décisions en fonction de ce que les autres pensent et non de ce que nous-mêmes, on souhaite. La seconde raison pour laquelle on a peur du jugement, c'est qu'on pense que les autres se préoccupent de nous. Et ça, ça porte un nom, c'est en réalité un biais cognitif qui s'appelle l'effet spotlight, ou alors en français l'effet des projecteurs. Et donc c'est le fait qu'on surestime à quel point les autres nous remarquent et nous jugent. Parce qu'on a tendance à penser qu'on a un centre d'intérêt pour les autres. Parce que concrètement, on imagine que les autres vont se focaliser sur notre vie, ce qu'on est en train de faire, et qu'ils sont en train de guetter la moindre petite occasion pour nous critiquer. Alors que si on y pense, si vraiment on réfléchit nous à la manière dont on agit, par exemple si on scrolle sur les réseaux, qu'on voit une story Instagram par exemple, et qu'on voit quelqu'un être au restaurant ou en train de voyager, on va pas forcément avoir d'avis ou à la limite on va trouver ça cool, mais on va pas émettre de critiques envers la personne. Et on a tendance à penser que parce qu'il s'agit de nous, les gens vont être un peu plus critiques, vont être plus focalisés sur ce que nous on fait, alors que pas du tout. Ensuite, une troisième raison, c'est qu'on pense que les autres ont toujours raison. Et ça, ça vient du fait qu'on apporte beaucoup de poids et de valeur à ce que dit l'autre et qu'on va estimer que c'est quelque chose de vrai et de correct. Et c'est une notion qui est directement liée à l'estime de soi. Parce que moins on a d'estime pour soi-même, plus on va donner de valeur à ce que vont penser les autres. Et plus on va se dire que pour leur plaire et pour être approuvé par ces personnes, il faut justement rentrer dans ces critères. Alors qu'au contraire, quand on a une bonne estime de nous, on se sent suffisamment en confiance pour être nous-mêmes, pour avoir nos propres opinions et accorder moins d'importance justement à l'opinion des autres. On a moins de doute sur notre valeur et quand on va faire face à certaines critiques, on sait que ça ne va pas remettre en cause notre identité. Et finalement, la quatrième raison, c'est simplement le fait qu'on ne supporte pas les critiques parce qu'on a beaucoup de difficultés à pouvoir y faire face. parce que comme je le disais avant pour certains ça vient directement questionner leur valeur propre. Et donc on va régulièrement faire en sorte de minimiser les occasions de se faire critiquer. Donc on va faire un projet parfaitement, on va pas se rendre vulnérable devant une personne. Vraiment on va pas lui donner matière à nous critiquer. Mais sauf qu'on en vient du coup à dissimuler la moindre imperfection qu'on peut avoir. On va chercher à minimiser toute erreur, tous les petits défauts qu'on peut avoir, les petites maladresses. Alors que finalement, c'est quand même des choses qui font notre unicité. On est qui on est grâce à ces parts de notre personnalité. Et concrètement, personne ne nous demande d'être parfait. Donc si je pouvais vous donner quelques tips pour mettre en perspective cette peur du jugement des autres. Le premier, ce serait de ne pas penser que la personne va forcément émettre un avis sur ce que tu es en train de faire. Parce que comme on se le disait avant, ce n'est pas du tout sa priorité. La personne n'a pas un radar focalisé sur toi, où elle se dit « Oh, je vais guetter ces moindres faits et gestes » pour pouvoir critiquer. Non, loin de là. Donc ça permet de se détacher de cette idée et d'appréhender les choses avec beaucoup plus de légèreté. Ensuite, un truc que je tiens à souligner, qui pour moi est vachement important, c'est le fait que certaines critiques sont quand même bonnes à prendre. On imagine régulièrement que les critiques, c'est quelque chose de négatif. Alors qu'il y en a qui te permettent consciemment d'apprendre quelque chose. Typiquement à l'école, quand on n'avait pas 20 sur 20, c'est que justement, il y avait des points d'amélioration. Et on était contraints, si on voulait s'améliorer la prochaine fois, de travailler sur ces petits points. Et concrètement, au quotidien, c'est pareil. Si quelqu'un, par exemple, vient te donner un tips pour te sentir plus à l'aise à l'oral, en te disant « ok, tu devrais ouvrir la cage thoracique, tu devrais regarder au loin, etc. Imaginez les gens qui sont nus devant toi. » Bref, autant de tips qu'on peut imaginer, c'est dans ton intérêt. La personne ne dit pas ça parce que ta performance a été nulle, mais au contraire, il te dit ça parce qu'il y a des possibilités de l'améliorer. Donc ne vois pas ça comme quelque chose de négatif. Et c'est un autre type, ce que je voulais mentionner, c'est qu'on se fait ces scénarios catastrophes dans notre tête, où on se dit que les autres vont émettre une critique négative, alors que peut-être que cette critique, elle va être positive. Peut-être que la personne, elle ne va pas se dire « Oh purée, c'est trop nul le réseau dans lequel elle est, ou le voyage qu'elle est en train de faire » , mais au contraire, elle va se dire « Purée, mais elle a trop de la chance, ou j'ai envie de faire la même chose, J'ai envie moi aussi de faire cette traction, ça me motive. Ou alors, moi aussi j'ai envie de lancer ce podcast, purée, elle a osé, c'est trop génial, moi aussi je vais lancer un projet. Une autre chose qui m'a permis de prendre la distance quand j'avais peur de lancer le podcast par exemple, c'est que je me suis dit, ça m'étonnerait fortement que quelqu'un vienne me voir et me dise, Hélène, ce que t'as fait c'est nul. Parce que rares sont les cas où les gens viennent vraiment te voir et te disent, j'aime pas du tout ce que t'as fait, j'aime pas ton travail. Donc ça permet aussi de prendre la distance et d'oser faire son projet. Et finalement, le tips qui a tout bouleversé pour moi, et qui a changé beaucoup, beaucoup de choses quand je l'ai compris, c'est que quand quelqu'un vient critiquer ou porte un jugement sur ce que tu es en train de faire, ça reflète en réalité ses propres insécurités. Et je vais donner un exemple pour illustrer ça, parce que c'est assez difficile à conceptualiser, mais en réalité l'idée elle est super simple. Donc imagine qu'aujourd'hui, tu décides de mettre un pull, vraiment hyper flashy, et donc tu pars au travail, tu pars à l'école avec ça, et donc les autres gens que tu vas croiser... que ce soit des gens dans la rue, tes collègues, d'autres étudiants, ils ne vont pas particulièrement relever le fait que tu aies mis un pull flashy. Mais il suffit d'une seule personne qui peut porter un certain regard sur ton pull pour que tu saches qu'elle est en train de critiquer et d'émettre un jugement. Et il est possible que cette personne, juste, elle n'aime pas la couleur de ton pull. Et soit là-dessus, tu ne peux rien faire. Mais dans d'autres cas, c'est surtout que la personne, elle est en train de faire face à ses propres insécurités et que pour se protéger, parce que ce n'est pas du tout un sentiment agréable, elle va critiquer ton pull, elle va te critiquer toi. Et les sources d'insécurité, elles peuvent être multiples. Mais typiquement, ça peut être le fait qu'elle aussi, elle avait envie de mettre ce pull, d'oser mettre un pull flashy, mais elle ne l'a pas fait. Parce qu'elle avait peur de ce qu'allaient penser les autres, de comment ils allaient réagir, ou alors elle avait peur d'être trop vue. En tout cas, ça vient elle-même la confronter à ce qu'elle n'a pas osé faire. Et donc, ce n'est pas du tout agréable. Et donc, pour cette personne, ce qui se passe... C'est ce qu'on appelle de la dissonance cognitive. Et là, pour vous lire la définition, que je trouve très parlante, c'est lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres pensées, croyances, émotions, et il se retrouve donc dans un état psychologique inconfortable, voire douloureux. Donc ici, ça illustre complètement la situation. C'est le fait que cette personne-là avait envie de mettre le pull, mais se retrouve en contradiction parce qu'elle n'a pas réussi à le faire. Et donc la critique intervient ici comme une réaction pour... protéger son estime de soi en abaissant l'autre et en se valorisant soi-même et pour éviter d'avoir à affronter ses propres insécurités. Mais évidemment, cette peur, elle peut revenir. Et c'est même assez régulier quand je me pose des questions, quand j'ai des doutes par rapport à ce que je fais. Mais donc, je me rattache à deux phrases. La première, ça a été dit par ma thérapeute. Et elle m'a dit « Vous savez qui n'est jamais critiqué ? Ceux qui n'entreprennent rien et ceux qui ne font rien. » Je pense que j'ai pas besoin d'en dire plus, parce que la phrase parle beaucoup d'elle-même. Et une autre phrase que je me répète quand vraiment la peur, elle est là, elle est bien implantée et elle ne veut pas partir, c'est « plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui » . C'est comme, on peut pas être ami avec tout le monde, mais de toute façon, est-ce qu'on a envie d'être ami avec tout le monde ? Parce qu'il y a des gens qui nous correspondent plus que d'autres. Prends simplement la personne que... Une personne avec qui t'as beaucoup de tensions, de conflits, ou juste que simplement tu peux pas t'encadrer. T'as pas envie d'être amie avec cette personne ? Là, c'est pareil. T'as pas besoin de lui plaire à cette personne. Tous ces petits tips s'étant donnés, j'enfile désormais ma casquette de coach. Si quelqu'un venait en séance avec cette problématique de la peur du jugement, je lui proposerais deux exercices. Le premier, c'est de revenir dans sa sphère d'influence. Et quand on parle de sphère d'influence, c'est les choses sur lesquelles on a la main. Typiquement, quand on est affecté moralement par la météo, il n'y a aucun moment où on va se dire « Je vais essayer de la changer. Je vais essayer d'avoir un enc... sur la pluie qui est en train de tomber de manière à ce que le soleil arrive parce qu'on sait que c'est vain on sait qu'il n'y a pas d'énergie à mettre là dedans parce que c'est peine perdue et là c'est exactement la même chose est ce que concrètement on peut influencer la manière dont quelqu'un pense si quelqu'un pense à est ce qu'on peut influencer b lui dire non non non tu vas penser b non on peut faire en sorte qu'elle pense b mais on pourra jamais s'assurer qu'elle va penser de la manière qu'on le souhaite. Et donc au contraire, plutôt que de se focaliser sur les choses sur lesquelles on n'a pas la main, j'encouragerais à se focaliser sur nous, notre réaction. Déjà, travailler sur son estime de soi, par exemple. Comme on le mentionnait avant, c'est directement lié. Et donc faire en sorte que, quel que soit ce que pense la personne en face, que ce soit du positif ou du négatif, ça ne remette pas en question notre valeur. Parce que s'il y a une chose sur laquelle on a la main, c'est la manière dont nous on réagit. Et donc tu peux favoriser des actions qui vont te permettre de penser positivement, quel que soit le résultat. Tu peux favoriser la qualité de ton travail, pour être fier de la qualité du travail que tu fournis, et que ça ne soit pas remis en question. Et tu verras qu'en faisant tout ça, en revenant dans ta sphère d'influence, et ce sur quoi tu as la main, tu seras beaucoup moins fatigué parce que ton énergie, elle sera mise au bon endroit, sur des choses où tu as vraiment le pouvoir, et pas sur des choses qui sont peine perdues dès le départ. Et finalement, le deuxième outil que j'ai envie de donner, c'est une question. Quelles sont toutes les choses, tous les projets, toutes les opportunités à côté desquelles tu passes si tu t'en tiens à la peur du regard des autres ? Et est-ce que cette personne que tu imagines en train de te critiquer, est-ce qu'elle vaut le fait que non, tu ne vas pas lancer ce projet ? Non, tu ne vas pas ensamer cette nouvelle étape de ta vie parce que tu as peur de ce qu'elle va penser ? Sur ce, je vous laisse cogiter à cette question. n'hésitez pas à venir me voir en DM si vous voulez qu'on puisse échanger à ce sujet là si vous avez vous même des peurs qui ont besoin d'être élucidées et comme je disais précédemment estime de soi et peur du jugement sont directement liés et ça on aura l'occasion d'en parler dans un prochain épisode sur ce je vous souhaite une très belle fin de journée ou une très belle journée et je vous dis à très bientôt

Description

Tu as déjà renoncé à un projet par peur d’être jugé(e) ?

Tu te freines dans tes choix à cause du regard des autres ?


Et si je te disais que la plupart des gens ne pensent pas à toi autant que tu le crois ?


Dans ce nouvel épisode, on déconstruit ensemble cette peur paralysante :

  • Pourquoi cherchons-nous tant à plaire ?

  • Pourquoi on surestime ce que les autres pensent de nous ?

  • Comment se libérer du jugement et OSER être soi-même ?


Ne laisse plus cette peur freiner tes projets et ta vie !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue pour ce tout premier épisode du podcast Nouveau Jour. J'ai l'impression d'avoir fait exactement la même introduction il y a 30 secondes parce que j'ai enregistré le podcast précédent, donc le podcast d'introduction. Mais là, on se retrouve vraiment pour le tout premier épisode dans lequel on va aborder un vrai sujet ensemble, qu'on va le décortiquer, l'analyser et pouvoir en discuter ensemble et le mettre en perspective. donc j'espère que vous allez bien depuis Les quelques minutes où vous m'avez eu dans les oreilles pour le premier épisode d'introduction. Moi de mon côté, je suis toujours ravie, je suis toujours heureuse d'être avec vous. Je suis toujours hyper excitée à l'idée de commencer cette nouvelle aventure. Et là vraiment, je me dis, je mets les pieds dans le plat. Donc let's go, c'est parti, on y va pour entamer ce premier épisode. Le sujet de ce premier épisode, il m'est venu assez naturellement. Ça m'a semblé assez évident parce que c'est une problématique à laquelle je suis confrontée depuis quelques années. Parce que, pour vous mettre un petit peu en contexte, je suis une grande timide depuis toujours, en tout cas je l'ai été, je dirais que maintenant ça va beaucoup mieux. Mais pendant les 15, 16, peut-être 17 premières années de ma vie, c'était bien le cas. Et ouais, je suis de ce genre de personne qui par exemple rouge en public quand elle prend la parole, ou qui a peur un peu de la critique des autres. Et c'est totalement le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, je pense que vous l'avez identifié dans le titre, c'est la peur du jugement des autres. Et quand je parle de la peur du jugement des autres... j'ai vraiment envie de la distinguer de la peur du regard des autres. Parce que pour moi, le regard des autres, c'est juste le fait que quelqu'un nous regarde, que quelqu'un porte un regard sur notre corps, sur nous. Et d'ailleurs, il y a un mot pour définir cette peur du fait que quelqu'un nous regarde, regarde notre corps. Ça s'appelle la blémophobie. Donc je l'ai appris en faisant mes petites recherches et en préparant l'épisode. Mais aujourd'hui, du coup, c'est pas de celle-là que j'ai envie de parler. C'est la peur du jugement. C'est le fait que quelqu'un va émettre une critique. à notre égard. Et donc comme je vous le disais, cette peur je pense qu'elle a toujours été un petit peu présente chez moi, mais je l'ai vraiment ressentie et j'ai ressenti surtout ses conséquences et les freins que ça représentait récemment. Donc pour faire une petite story time, voire deux, parce que du coup il y a eu deux moments où je me suis dit waouh, genre là je prends conscience de l'impact que ça peut avoir sur ma vie. Donc la première c'était à la salle de sport. Donc comme je vous le disais précédemment, je suis quelqu'un qui fait pas mal de sport et donc j'étais à la salle de sport à ce moment là Et j'ai eu une lubie là depuis quelques semaines de me dire j'ai envie d'arriver à faire une traction. Sauf que les tractions c'est assez compliqué à faire, ça demande de la force, ça demande de la technique, enfin bref ça demande de l'entraînement tout simplement. Et il y a un des exercices spécifiquement où je me sentais vraiment mal à l'aise de le faire parce qu'en fait j'avais l'impression d'être nulle. Je me disais mais les gens ils vont me voir faire ça, ils vont se dire mais en fait elle est nulle celle-là. Et juste parce que j'avais peur qu'ils pensent ça, j'ai complètement arrêté ma série, j'ai arrêté cet exercice là et je suis passée à autre chose. Sauf que j'y ai repensé le soir quand même, j'en ai discuté avec une amie qui a exactement le même objectif d'attraction que moi, et je me suis rendu compte que si je ne le faisais pas, ça m'handicapait, ça ne me permettait vraiment pas d'arriver à faire ma traction et atteindre cet objectif que je m'étais fixé. Donc le lendemain j'y suis retournée, j'ai refait mon exercice, je me suis dit en fait c'est pas si catastrophique que ça et je suis passée à autre chose. Mais sauf que cette peur elle m'a interpellée une nouvelle fois et ça concerne directement le podcast. Parce que c'était la peur la plus prédominante au moment où je voulais sortir le podcast. Je me disais, mais qu'est-ce que vont penser les gens ? Et en creusant, je me suis rendu compte que les gens y portaient un seul visage. C'était le visage d'une nana avec qui j'avais été au collège. Et j'avais vraiment peur de sa réaction à elle. J'avais vraiment peur de ce qu'elle pouvait penser, de la manière dont elle allait critiquer. Et je me suis dit, mais tu te rends compte quand même de la barrière que c'est ? Mais je me suis rendu compte surtout de l'impact que ça pouvait avoir si je ne lançais pas le podcast. Déjà d'un point de vue personnel, c'est hyper frustrant de se dire que je ne lance pas un projet qui me tient à cœur pour quelqu'un. Mais surtout, ça pouvait avoir des conséquences aussi au niveau professionnel. Et je me suis dit, mais est-ce que je suis prête à assumer les conséquences et avoir toutes ces portes se fermer pour une personne dont je n'aurai jamais le retour finalement, dont je ne saurais jamais ce qu'elle pense parce que ça m'étonnerait vraiment. qu'elle vienne m'écrire pour me dire « Hélène, c'est de la merde ce que tu fais » ou « Hélène, c'est super ce que tu fais » . Et donc j'ai quand même cherché à comprendre pourquoi on ressentait des sentiments... Pareil, pourquoi on ressentait ce genre de peur ? Et donc j'ai identifié quatre raisons principales que j'ai un petit peu creusé et que j'ai envie de vous partager. Donc la première c'est le fait qu'on cherche à plaire aux autres, parce qu'on a ce besoin de se sentir aimé et apprécié. Et ça c'est vraiment propre à l'homme, l'homme avec un grand H messieurs, ne vous méprenez pas, parce que ça fait partie de notre ADN. Déjà la préhistoire, si on faisait pas partie d'un groupe, ça représentait vraiment un danger vital pour nous. parce que c'était synonyme d'isolement, donc de difficultés à se nourrir, de vulnérabilité par rapport aux prédateurs, et donc notre survie en dépendait. Et donc aujourd'hui on a vraiment cette peur de l'exclusion et du rejet qui est incarné, incarné ! Qui est intégré en nous, qui fait vraiment partie de qui on est, et donc ça va se manifester depuis notre plus jeune âge et dans tous les aspects de notre vie. Donc par exemple quand on était plus jeune, on cherchait un peu l'approbation tout autour de nous, que ce soit... dans les notes à l'école, dans les compliments de nos amis, dans les félicitations de nos parents. Et aujourd'hui, je suis sûre qu'on peut trouver d'autres exemples. Mais ça en est venu à tellement nous conditionner en fonction des attentes des autres, de manière à être accepté et à surtout ne pas être rejeté, qu'on en vient à faire nos choix de vie, à prendre nos décisions en fonction de ce que les autres pensent et non de ce que nous-mêmes, on souhaite. La seconde raison pour laquelle on a peur du jugement, c'est qu'on pense que les autres se préoccupent de nous. Et ça, ça porte un nom, c'est en réalité un biais cognitif qui s'appelle l'effet spotlight, ou alors en français l'effet des projecteurs. Et donc c'est le fait qu'on surestime à quel point les autres nous remarquent et nous jugent. Parce qu'on a tendance à penser qu'on a un centre d'intérêt pour les autres. Parce que concrètement, on imagine que les autres vont se focaliser sur notre vie, ce qu'on est en train de faire, et qu'ils sont en train de guetter la moindre petite occasion pour nous critiquer. Alors que si on y pense, si vraiment on réfléchit nous à la manière dont on agit, par exemple si on scrolle sur les réseaux, qu'on voit une story Instagram par exemple, et qu'on voit quelqu'un être au restaurant ou en train de voyager, on va pas forcément avoir d'avis ou à la limite on va trouver ça cool, mais on va pas émettre de critiques envers la personne. Et on a tendance à penser que parce qu'il s'agit de nous, les gens vont être un peu plus critiques, vont être plus focalisés sur ce que nous on fait, alors que pas du tout. Ensuite, une troisième raison, c'est qu'on pense que les autres ont toujours raison. Et ça, ça vient du fait qu'on apporte beaucoup de poids et de valeur à ce que dit l'autre et qu'on va estimer que c'est quelque chose de vrai et de correct. Et c'est une notion qui est directement liée à l'estime de soi. Parce que moins on a d'estime pour soi-même, plus on va donner de valeur à ce que vont penser les autres. Et plus on va se dire que pour leur plaire et pour être approuvé par ces personnes, il faut justement rentrer dans ces critères. Alors qu'au contraire, quand on a une bonne estime de nous, on se sent suffisamment en confiance pour être nous-mêmes, pour avoir nos propres opinions et accorder moins d'importance justement à l'opinion des autres. On a moins de doute sur notre valeur et quand on va faire face à certaines critiques, on sait que ça ne va pas remettre en cause notre identité. Et finalement, la quatrième raison, c'est simplement le fait qu'on ne supporte pas les critiques parce qu'on a beaucoup de difficultés à pouvoir y faire face. parce que comme je le disais avant pour certains ça vient directement questionner leur valeur propre. Et donc on va régulièrement faire en sorte de minimiser les occasions de se faire critiquer. Donc on va faire un projet parfaitement, on va pas se rendre vulnérable devant une personne. Vraiment on va pas lui donner matière à nous critiquer. Mais sauf qu'on en vient du coup à dissimuler la moindre imperfection qu'on peut avoir. On va chercher à minimiser toute erreur, tous les petits défauts qu'on peut avoir, les petites maladresses. Alors que finalement, c'est quand même des choses qui font notre unicité. On est qui on est grâce à ces parts de notre personnalité. Et concrètement, personne ne nous demande d'être parfait. Donc si je pouvais vous donner quelques tips pour mettre en perspective cette peur du jugement des autres. Le premier, ce serait de ne pas penser que la personne va forcément émettre un avis sur ce que tu es en train de faire. Parce que comme on se le disait avant, ce n'est pas du tout sa priorité. La personne n'a pas un radar focalisé sur toi, où elle se dit « Oh, je vais guetter ces moindres faits et gestes » pour pouvoir critiquer. Non, loin de là. Donc ça permet de se détacher de cette idée et d'appréhender les choses avec beaucoup plus de légèreté. Ensuite, un truc que je tiens à souligner, qui pour moi est vachement important, c'est le fait que certaines critiques sont quand même bonnes à prendre. On imagine régulièrement que les critiques, c'est quelque chose de négatif. Alors qu'il y en a qui te permettent consciemment d'apprendre quelque chose. Typiquement à l'école, quand on n'avait pas 20 sur 20, c'est que justement, il y avait des points d'amélioration. Et on était contraints, si on voulait s'améliorer la prochaine fois, de travailler sur ces petits points. Et concrètement, au quotidien, c'est pareil. Si quelqu'un, par exemple, vient te donner un tips pour te sentir plus à l'aise à l'oral, en te disant « ok, tu devrais ouvrir la cage thoracique, tu devrais regarder au loin, etc. Imaginez les gens qui sont nus devant toi. » Bref, autant de tips qu'on peut imaginer, c'est dans ton intérêt. La personne ne dit pas ça parce que ta performance a été nulle, mais au contraire, il te dit ça parce qu'il y a des possibilités de l'améliorer. Donc ne vois pas ça comme quelque chose de négatif. Et c'est un autre type, ce que je voulais mentionner, c'est qu'on se fait ces scénarios catastrophes dans notre tête, où on se dit que les autres vont émettre une critique négative, alors que peut-être que cette critique, elle va être positive. Peut-être que la personne, elle ne va pas se dire « Oh purée, c'est trop nul le réseau dans lequel elle est, ou le voyage qu'elle est en train de faire » , mais au contraire, elle va se dire « Purée, mais elle a trop de la chance, ou j'ai envie de faire la même chose, J'ai envie moi aussi de faire cette traction, ça me motive. Ou alors, moi aussi j'ai envie de lancer ce podcast, purée, elle a osé, c'est trop génial, moi aussi je vais lancer un projet. Une autre chose qui m'a permis de prendre la distance quand j'avais peur de lancer le podcast par exemple, c'est que je me suis dit, ça m'étonnerait fortement que quelqu'un vienne me voir et me dise, Hélène, ce que t'as fait c'est nul. Parce que rares sont les cas où les gens viennent vraiment te voir et te disent, j'aime pas du tout ce que t'as fait, j'aime pas ton travail. Donc ça permet aussi de prendre la distance et d'oser faire son projet. Et finalement, le tips qui a tout bouleversé pour moi, et qui a changé beaucoup, beaucoup de choses quand je l'ai compris, c'est que quand quelqu'un vient critiquer ou porte un jugement sur ce que tu es en train de faire, ça reflète en réalité ses propres insécurités. Et je vais donner un exemple pour illustrer ça, parce que c'est assez difficile à conceptualiser, mais en réalité l'idée elle est super simple. Donc imagine qu'aujourd'hui, tu décides de mettre un pull, vraiment hyper flashy, et donc tu pars au travail, tu pars à l'école avec ça, et donc les autres gens que tu vas croiser... que ce soit des gens dans la rue, tes collègues, d'autres étudiants, ils ne vont pas particulièrement relever le fait que tu aies mis un pull flashy. Mais il suffit d'une seule personne qui peut porter un certain regard sur ton pull pour que tu saches qu'elle est en train de critiquer et d'émettre un jugement. Et il est possible que cette personne, juste, elle n'aime pas la couleur de ton pull. Et soit là-dessus, tu ne peux rien faire. Mais dans d'autres cas, c'est surtout que la personne, elle est en train de faire face à ses propres insécurités et que pour se protéger, parce que ce n'est pas du tout un sentiment agréable, elle va critiquer ton pull, elle va te critiquer toi. Et les sources d'insécurité, elles peuvent être multiples. Mais typiquement, ça peut être le fait qu'elle aussi, elle avait envie de mettre ce pull, d'oser mettre un pull flashy, mais elle ne l'a pas fait. Parce qu'elle avait peur de ce qu'allaient penser les autres, de comment ils allaient réagir, ou alors elle avait peur d'être trop vue. En tout cas, ça vient elle-même la confronter à ce qu'elle n'a pas osé faire. Et donc, ce n'est pas du tout agréable. Et donc, pour cette personne, ce qui se passe... C'est ce qu'on appelle de la dissonance cognitive. Et là, pour vous lire la définition, que je trouve très parlante, c'est lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres pensées, croyances, émotions, et il se retrouve donc dans un état psychologique inconfortable, voire douloureux. Donc ici, ça illustre complètement la situation. C'est le fait que cette personne-là avait envie de mettre le pull, mais se retrouve en contradiction parce qu'elle n'a pas réussi à le faire. Et donc la critique intervient ici comme une réaction pour... protéger son estime de soi en abaissant l'autre et en se valorisant soi-même et pour éviter d'avoir à affronter ses propres insécurités. Mais évidemment, cette peur, elle peut revenir. Et c'est même assez régulier quand je me pose des questions, quand j'ai des doutes par rapport à ce que je fais. Mais donc, je me rattache à deux phrases. La première, ça a été dit par ma thérapeute. Et elle m'a dit « Vous savez qui n'est jamais critiqué ? Ceux qui n'entreprennent rien et ceux qui ne font rien. » Je pense que j'ai pas besoin d'en dire plus, parce que la phrase parle beaucoup d'elle-même. Et une autre phrase que je me répète quand vraiment la peur, elle est là, elle est bien implantée et elle ne veut pas partir, c'est « plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui » . C'est comme, on peut pas être ami avec tout le monde, mais de toute façon, est-ce qu'on a envie d'être ami avec tout le monde ? Parce qu'il y a des gens qui nous correspondent plus que d'autres. Prends simplement la personne que... Une personne avec qui t'as beaucoup de tensions, de conflits, ou juste que simplement tu peux pas t'encadrer. T'as pas envie d'être amie avec cette personne ? Là, c'est pareil. T'as pas besoin de lui plaire à cette personne. Tous ces petits tips s'étant donnés, j'enfile désormais ma casquette de coach. Si quelqu'un venait en séance avec cette problématique de la peur du jugement, je lui proposerais deux exercices. Le premier, c'est de revenir dans sa sphère d'influence. Et quand on parle de sphère d'influence, c'est les choses sur lesquelles on a la main. Typiquement, quand on est affecté moralement par la météo, il n'y a aucun moment où on va se dire « Je vais essayer de la changer. Je vais essayer d'avoir un enc... sur la pluie qui est en train de tomber de manière à ce que le soleil arrive parce qu'on sait que c'est vain on sait qu'il n'y a pas d'énergie à mettre là dedans parce que c'est peine perdue et là c'est exactement la même chose est ce que concrètement on peut influencer la manière dont quelqu'un pense si quelqu'un pense à est ce qu'on peut influencer b lui dire non non non tu vas penser b non on peut faire en sorte qu'elle pense b mais on pourra jamais s'assurer qu'elle va penser de la manière qu'on le souhaite. Et donc au contraire, plutôt que de se focaliser sur les choses sur lesquelles on n'a pas la main, j'encouragerais à se focaliser sur nous, notre réaction. Déjà, travailler sur son estime de soi, par exemple. Comme on le mentionnait avant, c'est directement lié. Et donc faire en sorte que, quel que soit ce que pense la personne en face, que ce soit du positif ou du négatif, ça ne remette pas en question notre valeur. Parce que s'il y a une chose sur laquelle on a la main, c'est la manière dont nous on réagit. Et donc tu peux favoriser des actions qui vont te permettre de penser positivement, quel que soit le résultat. Tu peux favoriser la qualité de ton travail, pour être fier de la qualité du travail que tu fournis, et que ça ne soit pas remis en question. Et tu verras qu'en faisant tout ça, en revenant dans ta sphère d'influence, et ce sur quoi tu as la main, tu seras beaucoup moins fatigué parce que ton énergie, elle sera mise au bon endroit, sur des choses où tu as vraiment le pouvoir, et pas sur des choses qui sont peine perdues dès le départ. Et finalement, le deuxième outil que j'ai envie de donner, c'est une question. Quelles sont toutes les choses, tous les projets, toutes les opportunités à côté desquelles tu passes si tu t'en tiens à la peur du regard des autres ? Et est-ce que cette personne que tu imagines en train de te critiquer, est-ce qu'elle vaut le fait que non, tu ne vas pas lancer ce projet ? Non, tu ne vas pas ensamer cette nouvelle étape de ta vie parce que tu as peur de ce qu'elle va penser ? Sur ce, je vous laisse cogiter à cette question. n'hésitez pas à venir me voir en DM si vous voulez qu'on puisse échanger à ce sujet là si vous avez vous même des peurs qui ont besoin d'être élucidées et comme je disais précédemment estime de soi et peur du jugement sont directement liés et ça on aura l'occasion d'en parler dans un prochain épisode sur ce je vous souhaite une très belle fin de journée ou une très belle journée et je vous dis à très bientôt

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