undefined cover
undefined cover
Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno) cover
Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno) cover
Nouveau Jour

Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno)

Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno)

15min |10/05/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno) cover
Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno) cover
Nouveau Jour

Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno)

Pourquoi tu es épuisé.e (alors que tout va bueno)

15min |10/05/2025
Play

Description

Tu te sens épuisé.e sans savoir pourquoi ?

T’as l’impression d’avoir mille trucs en tête, mais rien de vraiment concret ?


Et si ce n’était pas “toi le problème”… mais juste une surcharge mentale que tu n’as jamais appris à reconnaître ?


Dans cet épisode épisode, on met de la clarté sur ce flou intérieur :

C’est quoi vraiment la charge mentale (spoiler : pas que la to-do list)

Comment elle se manifeste dans ton quotidien

Comment la calmer en 10 secondes


Un épisode pour poser les bases, souffler un bon coup, et commencer à reprendre la main sur ton énergie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Et bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Nouveau Jour. J'espère que vous allez bien. Sachez que ça fait deux mois depuis que j'ai tourné le dernier épisode. Deux mois que j'ai pas posé mes fesses devant ce micro. Parce que... Parce que la vie, parce que la procrastination, parce que le perfectionnisme, bref, autant de raisons. En fait, je pense que j'avais besoin d'une directrice, de savoir de quoi j'allais parler d'un épisode à l'autre, de savoir qu'il y avait un minimum de sens, que ça tournait autour d'une problématique... particulière et donc c'est le travail que j'ai fait ces derniers mois parce que vous n'êtes pas sans savoir normalement si vous me suivez sur les réseaux que je suis en train de créer mon entreprise et surtout de la lancer parce que je viens de finir ma formation de coach du coup et je suis en pleine certification là et donc c'est bon mais du coup d'ici quelques semaines voire quelques jours on verra en tout cas je devrais pouvoir créer mon entreprise et du coup me lancer 100% et donc bref je pense que mon quota est un petit peu perfectionnisme, besoin d'être rassurée, etc. se disait, il faut que tout soit bouclé, que mon personnage soit parfait, que ma cible soit parfaite, etc. avant de pouvoir lancer vraiment l'entreprise, de pouvoir la créer, lancer des offres, etc. Sauf qu'en fait, rien n'est jamais parfait. Et donc, voilà que j'ai perdu deux mois à me dire, non, mais il faut quand même qu'il y ait une directrice, etc. Bref, tout ça pour dire que maintenant, je suis là, je sais où je vais, je sais de quoi je veux parler. Ça se conservera complètement changé, mais c'est pas grave. À un moment, j'avais vraiment envie de lancer ce podcast et j'en avais marre de... Quand les gens me disaient « Ah non, ça en est où de leur dire « Ah, je suis toujours en train de confiner et de perfectionner. » Non, à un moment, je n'ai pas enregistré cet épisode et me rends compte qu'en fait, ça ne me plaît pas du tout, que ce n'est pas du tout le bon format et qu'en fait, j'ai perdu des heures de mon temps. Donc me voilà, les fesses sur mon canapé, devant mon micro, prête à vous faire un épisode qui, j'espère, vous plaira. Donc j'imagine que si tu as cliqué sur ce podcast, c'est certes que t'avais envie d'entendre Badou se voir mais aussi parce que tu te sens fatiguée au quotidien, ou en tout cas quelques jours dans la semaine, et que tu ne sais pas pourquoi. Parce que j'imagine que tu dors des nuits de 7 à 8 heures, parce que si tu dors 6 heures, je sais pourquoi tu es fatiguée, mais j'imagine que si tu es là, c'est que fondamentalement dans ta vie, tout va bien. Qu'en soi, tu as peut-être des petites disputes par-ci par-là avec tes relations, ta copine, ton chat, ton chien, etc. Mais que fondamentalement, ça va, que ton taf, ça roule, que tes potes, c'est cool. Bref, que ça, à ce niveau-là, sur ce plan-là, tout va bien. Mais il y a quand même ce truc où tu te dis, mais purée, je suis fatiguée à la fin de mes journées, et je ne sais pas pourquoi. Et je me doute que fondamentalement, tu sais que ce n'est pas de la fatigue physique. Ce n'est pas genre tu as fini ta journée, tu as couru un peu dans tous les sens, mais c'est genre de la fatigue parce que ta journée était chargée, dans le sens où tu t'es réveillée à 7h du matin, tu es allée au boulot, tu as enchaîné sur une journée où tu t'es embrouillée avec ton boss, mais tu as fait plein de missions, etc. Tu as enchaîné avec tes potes, tu es rentrée tard, etc. Là, à la limite, ça s'explique. c'est-à-dire que tu es fatigué parce que ta journée était remplie et que littéralement ton niveau d'énergie disponible, et arriver au bout. Il n'y a plus d'énergie, la body-batterie est fatiguée. Tous ceux qui ont une garbine, vous savez de quoi je parle. Non, j'imagine que toi, ta fatigue, tu la ressens un peu comme un poids sur tes épaules, comme si tu portais le monde, et que si on te rajoutait une tâche supplémentaire, ce serait la fin du monde, justement, la fin del mundo. Tu serais là, mais à complètement te sentir écrasé, et ce serait signer ton arrêt de mort et t'envoyer six pieds sous terre. C'est le genre de fatigue où tu auras beau hiberner et dormir pendant 48 heures, tu te réveilleras. elle sera toujours là. Et c'est là où tu te dis mais merde, qu'est-ce que c'est comme fatigue ? C'est quoi les causes ? D'où ça vient ? Parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la fatigue, elle est hyper normalisée. C'est hyper courant d'aller voir son pote, de le rejoindre en serrasse et de lui dire « Salut mec, comment tu vas aujourd'hui ? » et qu'il te réponde « Oh, vas-y, je suis fatiguée. » Et c'est normal. Genre, tu ne vas pas t'inquiéter parce que ton pote te dit, je suis fatiguée. À la nuit, tu vas lui dire, oh, t'es sortie samedi soir et tu t'en es parmi, oh là là, tu te fais vieux. Oui, bon certes, mais en soi, tu ne vas pas t'inquiéter pour ton pote. Sauf que quand cette fatigue, elle s'accumule, et que tous tes potes, tous les soirs, en terrasse, tu leur dis « Je suis fatiguée, je ne sais pas pourquoi » , et bien à un moment, il y a quand même un truc qui se déclenche dans ta tête de dire « Mais pourquoi ? » En tout cas, perso, c'était mon cas. C'est que j'en avais marre de dire à mes potes « Je suis fatiguée, je suis fatiguée » . En plus, ça fait un peu la nana qui se plaint. Donc je me disais « Mais non, à un moment, j'ai envie de dire autre chose à mes potes. » genre ouais j'ai passé une super journée, ouais ça va, sauf que fondamentalement c'était pas vrai. J'allais pas leur dire j'ai passé une super journée alors que là en fait devant toi j'ai juste envie d'être dans mon lit. J'ai vraiment pas envie de taper la discussion avec toi, j'ai envie d'être dans mon lit et de ne rien faire pour essayer de récupérer. Et quand j'ai commencé à me poser toutes ces questions, forcément je me suis dit peut-être que j'ai un problème de santé ou quoi que ce soit. Et donc là forcément tu vas voir un médecin, tu creuses, c'est une carence en fer, je me complémente en fer, ça dure pendant plusieurs semaines. Et passé ces semaines, quand t'as fini ta cure de spiruline ou ta cure de fer qui va détruire le ventre, Tu dis ? Bon bah c'est bon là je devrais aller mieux. Et en fait la fatigue elle est toujours là. Je dis bon bah là mince. Soit je suis hyper malade et là c'est catastrophique et donc tu imagines que c'est la fin du monde. Soit tu te dis bah il y a peut-être autre chose du coup. En tout cas moi c'est ce que je me suis dit à ce moment là. Je me disais, mais il faut absolument que je trouve la raison. Parce que je ne me vois pas vivre un an encore comme ça. Ça faisait des mois que je ressentais cette fatigue, que je me disais, mais mince, mais ça empire avec le temps. Comment on va me retrouver dans un an, quoi ? Et il me semble que je vous en ai déjà parlé, et vous m'excuserez si je me répète, parce que du coup, le dernier épisode remonte à perpète. Mais il me semble que je vous avais déjà parlé du fait que j'ai eu beaucoup de changements en 2024. Oui, oui, ça, je suis sûre que je vous l'ai dit 45 000 fois. Mais si justement, je repense à cette période où j'étais complètement fatiguée, en plus de cette fatigue constante, j'avais l'impression de tout le temps manquer de temps, de courir après le temps, de faire en sorte de toujours optimiser mes journées pour faire un max de trucs. En même temps, j'avais des to-do list qui disaient que ce sera longé, ce sera longé, ce sera longé. J'avais une to-do list dans chaque domaine de ma vie. Enfin vraiment, j'essayais de tout organiser, de tout optimiser pour faire en sorte d'arriver à tout faire. Sauf que malgré ça, je n'avais jamais le temps de rien et j'avais l'impression de jamais arriver à faire quoi que ce soit. Et je me disais, forcément, c'est que vu que je suis désorganisée, j'ai un mal de mon temps, etc. Sauf qu'à un moment, quand tu chronomètes ta journée à la minute, voire à la seconde, parce que j'en étais vraiment optimisée, mes moindres faits et gestes dans mon appartement. Enfin, c'était lumière, bref. Mais du coup, quand on vient à tout planifier, tout organiser, tout optimiser, tu te dis, mais qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'est-ce qui se passe ? À un moment, tout le monde a 24 heures dans une journée. Pourquoi, moi, ça ne me suffit pas ? Et pourquoi il y en a qui arrivent à très bien se retrouver avec 24 heures et qui, au final... finissent leur journée à 19h et se retrouvent complètement relâches, peuvent prendre du temps pour eux, etc. Et donc, c'est un secret pour personne. J'ai commencé une thérapie à un moment parce que, justement, plein de facteurs dans ma vie me disaient « Hélène, t'as besoin d'aide, tu vas imploser, c'est pas OK. » Et donc, de fil en élu avec ma thérapeute, je lui disais « Là, c'est encore une semaine où je subis. Je subis mon emploi du temps. Je sors, je vois mes potes, c'est cool, mais en même temps, j'ai envie d'être chez moi. » Genre là, la seule chose dont j'ai besoin et que j'aimerais, c'est poser mes fesses sur mon canapé. Me mettre devant un film, ouvrir un bouquin, juste un truc qui me permet de m'arrêter. Et le signe le plus flagrant, c'est que quand mes potes, elles annulaient par exemple en dernière minute, en me disant « Ah, en fait, j'ai une contrainte au niveau du taf, enfin bref, pour x ou y raison, ça annulait » , je me sentais giga soulagée. J'étais tellement heureuse, je me disais mais... Trop bien, une soirée pour moi. Et je courais chez moi et j'étais hyper heureuse parce que je me disais, c'est bon, si j'ai une soirée, je vais pouvoir souffler et ça me fait trop du bien. Et là aussi, c'est un signe hyper révélateur. Comment ça, t'es heureuse quand ta pote, elle annule ? Genre normalement, t'es hyper heureuse de voir ta pote. Comment ça, quand elle annule, toi, tu te sens bien ? Quel genre de pote t'es en fait ? Et donc, pour en revenir à la discussion avec ma thérapeute, elle me faisait acter des soirs où j'allais me bloquer x ou y soirée toute seule, où j'allais rien faire, etc. Alors des fois ça marchait, des fois ça ne marchait pas. Quand justement ça marchait et que j'arrêtais de courir dans tous les sens et que je fermais mon ordinateur du boulot, à la limite j'allais me balader un peu et que je rentrais chez moi derrière, j'avais un sentiment de « waouh » . Genre comme si justement mes batteries, elles se rechargeaient toutes seules. D'habitude, il me fallait 10 heures de sommeil pour arriver à ce stade de vitalité. Genre là, en une demi-heure, une heure de lecture, toute seule chez moi, tranquille, j'arrivais à ce même niveau d'énergie. Et là, toute la pression que je pouvais ressentir... toutes mes to-do listes à rallonge, étrangement, elles disparaissaient. Genre vraiment comme par magie. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce que j'arrive à tout faire, alors que dans une journée, fondamentalement, il y a toujours 24 heures. J'ai toujours autant de temps que j'avais avant, mais pourtant, ma fille, je la prends pas du tout de la même manière. Exactement à cette période, donc vraiment, le hasard fait giga bien les choses, mais sur les réseaux, on commençait à entendre parler de charge mentale. Et je me suis dit, mais waouh, en fait, c'est grave ça que je vis. Genre la charge mentale. Et je pense que si vous me suivez sur Instagram, vous en pouvez plus de ces termes-là. Ça fait deux semaines que je parle de charge mentale. À mon avis, vous avez très bien compris ce que c'est et comment ça se manifeste. Mais j'ai envie quand même de vous en reparler. Parce que moi, j'aurais besoin qu'on me dise il y a un an, OK, ce que tu vis là, c'est de la charge mentale. Ça se manifeste de cette manière dans ta vie et c'est pour ça que tu vis ça. C'est pour ça que tu te sens comme ça. Parce que purée, qu'est-ce que ça m'aurait fait gagner du temps ? Genre, surtout d'en comprendre les tenants et les aboutissants. après tu peux agir en fonction Donc me voilà avec ma définition de la charge mentale pour que tu comprennes bien de quoi il s'agit. Si je te la fais en version dictionnaire, la charge mentale c'est devoir penser à tout, tout le temps, même quand tu ne fais rien. Et en gros concrètement c'est quand ton cerveau est en boucle, quand il tourne en non-stop, mais même quand tu t'arrêtes, même quand tu as 20 minutes, 30 minutes devant toi, et bien lui ton cerveau il est en train de faire son marathon, il est en train de courir et il ne s'arrête pas. Et je pense que tu as très bien compris comment ça se manifeste dans ta vie. Mais là, si je devais te donner des exemples de situations, je te dirais par exemple que c'est quand tu passes plus de temps à planifier ta journée. qu'à la vivre. Donc là il s'agit de toutes les to-do list, de tout ce besoin de contrôle que tu peux ressentir au quotidien, de dire j'optimise, je perfectionne, je fais en sorte que ma journée soit hyper optimisée, limiter les mouvements etc. Bref, ça complète. La charge mentale elle se manifeste aussi quand tu culpabilises de ne rien faire, quand justement tu as un peu de temps devant toi et que là tu te dis bah non, non mais là je suis en train de perdre mon temps, quand t'es avec tes potes littéralement tu te dis mais mince je devrais être en train de bosser, quand tu bosses tu te dis bah mince je devrais être en train de profiter de ma vie. Bref, tout ce genre de situation. Et personnellement, j'ai récemment compris que ça, c'était de la charge mentale. Je pensais que pour le coup, c'était normal. Là encore, un truc normalisé. Je pensais que c'était peut-être lié à autre chose, mais ça, effectivement, c'est de la charge mentale. C'est le cerveau qui, justement, est en train de se projeter beaucoup plus loin que le moment présent et est en train d'organiser déjà ta soirée de la semaine prochaine, ton prochain voyage, ton prochain week-end. Enfin bref, tout ça qui fait qu'aujourd'hui, tu n'es pas en train de vivre le moment présent avec ta pote qui est en face de toi et qui est en train de te raconter son chagrin d'avant. dans laquelle c'est de la charge mentale. Et là encore, j'en étais pas du tout consciente. Le besoin constant pour ton cerveau d'être stimulé. Parce que ton cerveau, il est en train de courir son marathon, donc il est habitué à être toujours stimulé, à droite à gauche. Et donc, quand tu te poses et que tu fais rien pendant je ne sais combien de temps, généralement 30 secondes, parce que justement tu te dis « Oh, et si j'allais scroller sur TikTok ? Oh, et si je regardais ci ? Oh, il faut que je fasse ça ! » En fait, c'est autant de manières de répondre aux demandes de ton cerveau qui, quand il y a un moment creuse dit non mais là il faut que je le remplisse donc bref tout ça pour dire que La charge mentale, c'est pas juste faire des to-do list pour se vider la tête et se dire « Ok, maintenant ça va mieux, j'ai réussi à organiser mes journées et c'est ok. » Non, la charge mentale, ça se manifeste aussi dans ta vie de plein d'autres manières et surtout dans des situations que tu ne pourrais pas imaginer. Bref, tout ça pour dire que la charge mentale, en fait, elle est là constamment. Genre, on n'est pas forcément conscient et c'est peut-être ça, moi, qui m'attriste et où j'ai envie de pouvoir secouer des gens et de réveiller certains en se disant Genre, c'est juste un changement de paradigme. Genre, c'est juste que c'est dans ta tête. Bref, c'est autant de situations qu'on pourrait normaliser en se disant « Oui, mais c'est juste que je suis occupée. Oui, mais si. Oui, mais ça. » En fait, il y aura toujours un « oui, mais » . Mais à partir du moment où on prend conscience que c'est pas normal de réagir de cette manière-là, de faire ça, de penser comme ça, de simplement se sentir épuisée à la fin d'une journée où fondamentalement t'as pas fait 45 000 trucs non plus, c'est là où tu viens planter la graine et où il y a une petite fleur qui peut venir germer à un moment. Alors, je dis pas que ce sera demain. Mais à partir du moment où tu plantes la graine, l'idée est là. Parce que tu vas voir que, suite à cet épisode, je pense que tu vas faire beaucoup plus attention à ton niveau de fatigue, à comment tu te sens, à te demander « Oh, est-ce que c'est de la fatigue physique ou est-ce que là, c'est de la fatigue plutôt mentale et émotionnelle ? » Parce que justement, en te prenant confiance de tout ça, on voit plus de situations qui s'y prêtent. C'est comme quand on était gamins et qu'on jouait au jeu Twingo. Genre, dès qu'on voyait une Twingo, on se disait « Ah bah tiens, tu y vas ! » Donc, t'avais l'impression que tout le monde avait des Twingo. Et là, c'est exactement la même idée, c'est à partir du moment où... Tu mets le doigt sur quelque chose, tu le vois partout. Du coup, quand tu ouvres les yeux le matin et que tu te demandes, alors que tu n'es même pas encore levé, pourquoi tu es fatigué ? Et qu'à ce moment-là, tu te rends compte qu'en fait, tu as déjà 45 000 idées dans ta tête, sache que la fatigue, elle n'est pas physique. Elle est vraiment mentale. Elle est vraiment dans ta tête. C'est ta tête qui a besoin d'une pause. Parce que le marathon constant qu'elle est en train de vivre, forcément, au moment où il a besoin de s'arrêter, nous déjà. On ne se permet pas de courir des marathons parce que Dieu sait qu'on n'est pas capable de le faire. Moi, je dis ça à part pour les 3% des gens qui courent des marathons dans le monde. Et ça nous vient encore moins à l'esprit de courir des marathons tous les jours. Parce qu'on sait très bien qu'à un moment, on finirait épuisé. Sauf qu'en fait, notre tête, c'est exactement ce qu'elle fait. Quand elle est prise sous la charge mentale, concrètement, c'est ce qu'elle fait au quotidien. Donc, tu t'étonnes d'être fatigué, toi, à la fin de journée. Et finalement, ton corps qui t'envoie une sensation de fatigue, c'est juste un signe de sa part où il est en train de te dire hé ho J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin que tu t'arrêtes là, ma louloute. Ou mon louloute. Et j'ai envie de finir cet épisode justement en te proposant un petit temps de pause. Et promis, ça va durer que 10 secondes et tu peux le faire partout. Et même si tu es dans le métro en train d'écouter l'épisode, je t'assure que tu peux le faire. Je t'invite simplement à fermer les yeux pendant quelques secondes et à revenir dans ton corps. Et je t'invite à ressentir ton corps. Juste à te demander s'il est plutôt détendu ou au contraire s'il est plutôt la sous-tension. Je t'invite ensuite à prendre trois grandes respirations. et à constater comment la détente peut venir s'installer dans ton corps. Et tu vois, juste en l'espace de quelques secondes, tu as réussi à mettre ton cerveau sur pause. Alors imagine si tu accordais des heures entières de pause à ton cerveau, ou même des jours entiers. Imagine comme tu te sentirais mieux. Et tu auras pu constater que ton corps, qui est sous tension, vient t'envoyer des signaux finalement. Il vient te dire que lui-là, il n'est pas en train de vivre un truc cool. Et donc il sait même avant toi... que tu es en train de vivre quelque chose qui n'est pas du tout ok pour toi, qui ne respecte pas tes besoins. Parce que lui, justement, il t'envoie des signes de fatigue, il est sous tension, il est irritable. et donc avant même que toi tu prennes conscience que tu as de la charge mentale Lui, il le sait. Et ça, ce sera le sujet de notre prochain épisode. Parce que tu n'as pas idée de combien ton corps te parle et le pouvoir que ça représente de savoir ça. Alors dans le prochain épisode, je te partagerai tous les signaux que ton corps t'envoie au quotidien et qui sont autant d'alerte de ton corps qui te dit « Stop ! » Genre là, tu n'es pas en train de faire un truc qui répond à tes besoins. Comment identifier ces différents signaux que t'envoie ton corps ? Comment les comprendre ? Et surtout, comment t'adapter de manière à réduire ta charge mentale au quotidien ? Et si d'ici là, tu veux en savoir davantage sur la charge mentale, que tu veux des tips, pour aller mieux, pour la réduire, pour savoir comment l'appréhender quand elle vient des autres, je t'invite à me rejoindre sur Instagram. et sur ce je te dis à la semaine prochaine bisous

Description

Tu te sens épuisé.e sans savoir pourquoi ?

T’as l’impression d’avoir mille trucs en tête, mais rien de vraiment concret ?


Et si ce n’était pas “toi le problème”… mais juste une surcharge mentale que tu n’as jamais appris à reconnaître ?


Dans cet épisode épisode, on met de la clarté sur ce flou intérieur :

C’est quoi vraiment la charge mentale (spoiler : pas que la to-do list)

Comment elle se manifeste dans ton quotidien

Comment la calmer en 10 secondes


Un épisode pour poser les bases, souffler un bon coup, et commencer à reprendre la main sur ton énergie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Et bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Nouveau Jour. J'espère que vous allez bien. Sachez que ça fait deux mois depuis que j'ai tourné le dernier épisode. Deux mois que j'ai pas posé mes fesses devant ce micro. Parce que... Parce que la vie, parce que la procrastination, parce que le perfectionnisme, bref, autant de raisons. En fait, je pense que j'avais besoin d'une directrice, de savoir de quoi j'allais parler d'un épisode à l'autre, de savoir qu'il y avait un minimum de sens, que ça tournait autour d'une problématique... particulière et donc c'est le travail que j'ai fait ces derniers mois parce que vous n'êtes pas sans savoir normalement si vous me suivez sur les réseaux que je suis en train de créer mon entreprise et surtout de la lancer parce que je viens de finir ma formation de coach du coup et je suis en pleine certification là et donc c'est bon mais du coup d'ici quelques semaines voire quelques jours on verra en tout cas je devrais pouvoir créer mon entreprise et du coup me lancer 100% et donc bref je pense que mon quota est un petit peu perfectionnisme, besoin d'être rassurée, etc. se disait, il faut que tout soit bouclé, que mon personnage soit parfait, que ma cible soit parfaite, etc. avant de pouvoir lancer vraiment l'entreprise, de pouvoir la créer, lancer des offres, etc. Sauf qu'en fait, rien n'est jamais parfait. Et donc, voilà que j'ai perdu deux mois à me dire, non, mais il faut quand même qu'il y ait une directrice, etc. Bref, tout ça pour dire que maintenant, je suis là, je sais où je vais, je sais de quoi je veux parler. Ça se conservera complètement changé, mais c'est pas grave. À un moment, j'avais vraiment envie de lancer ce podcast et j'en avais marre de... Quand les gens me disaient « Ah non, ça en est où de leur dire « Ah, je suis toujours en train de confiner et de perfectionner. » Non, à un moment, je n'ai pas enregistré cet épisode et me rends compte qu'en fait, ça ne me plaît pas du tout, que ce n'est pas du tout le bon format et qu'en fait, j'ai perdu des heures de mon temps. Donc me voilà, les fesses sur mon canapé, devant mon micro, prête à vous faire un épisode qui, j'espère, vous plaira. Donc j'imagine que si tu as cliqué sur ce podcast, c'est certes que t'avais envie d'entendre Badou se voir mais aussi parce que tu te sens fatiguée au quotidien, ou en tout cas quelques jours dans la semaine, et que tu ne sais pas pourquoi. Parce que j'imagine que tu dors des nuits de 7 à 8 heures, parce que si tu dors 6 heures, je sais pourquoi tu es fatiguée, mais j'imagine que si tu es là, c'est que fondamentalement dans ta vie, tout va bien. Qu'en soi, tu as peut-être des petites disputes par-ci par-là avec tes relations, ta copine, ton chat, ton chien, etc. Mais que fondamentalement, ça va, que ton taf, ça roule, que tes potes, c'est cool. Bref, que ça, à ce niveau-là, sur ce plan-là, tout va bien. Mais il y a quand même ce truc où tu te dis, mais purée, je suis fatiguée à la fin de mes journées, et je ne sais pas pourquoi. Et je me doute que fondamentalement, tu sais que ce n'est pas de la fatigue physique. Ce n'est pas genre tu as fini ta journée, tu as couru un peu dans tous les sens, mais c'est genre de la fatigue parce que ta journée était chargée, dans le sens où tu t'es réveillée à 7h du matin, tu es allée au boulot, tu as enchaîné sur une journée où tu t'es embrouillée avec ton boss, mais tu as fait plein de missions, etc. Tu as enchaîné avec tes potes, tu es rentrée tard, etc. Là, à la limite, ça s'explique. c'est-à-dire que tu es fatigué parce que ta journée était remplie et que littéralement ton niveau d'énergie disponible, et arriver au bout. Il n'y a plus d'énergie, la body-batterie est fatiguée. Tous ceux qui ont une garbine, vous savez de quoi je parle. Non, j'imagine que toi, ta fatigue, tu la ressens un peu comme un poids sur tes épaules, comme si tu portais le monde, et que si on te rajoutait une tâche supplémentaire, ce serait la fin du monde, justement, la fin del mundo. Tu serais là, mais à complètement te sentir écrasé, et ce serait signer ton arrêt de mort et t'envoyer six pieds sous terre. C'est le genre de fatigue où tu auras beau hiberner et dormir pendant 48 heures, tu te réveilleras. elle sera toujours là. Et c'est là où tu te dis mais merde, qu'est-ce que c'est comme fatigue ? C'est quoi les causes ? D'où ça vient ? Parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la fatigue, elle est hyper normalisée. C'est hyper courant d'aller voir son pote, de le rejoindre en serrasse et de lui dire « Salut mec, comment tu vas aujourd'hui ? » et qu'il te réponde « Oh, vas-y, je suis fatiguée. » Et c'est normal. Genre, tu ne vas pas t'inquiéter parce que ton pote te dit, je suis fatiguée. À la nuit, tu vas lui dire, oh, t'es sortie samedi soir et tu t'en es parmi, oh là là, tu te fais vieux. Oui, bon certes, mais en soi, tu ne vas pas t'inquiéter pour ton pote. Sauf que quand cette fatigue, elle s'accumule, et que tous tes potes, tous les soirs, en terrasse, tu leur dis « Je suis fatiguée, je ne sais pas pourquoi » , et bien à un moment, il y a quand même un truc qui se déclenche dans ta tête de dire « Mais pourquoi ? » En tout cas, perso, c'était mon cas. C'est que j'en avais marre de dire à mes potes « Je suis fatiguée, je suis fatiguée » . En plus, ça fait un peu la nana qui se plaint. Donc je me disais « Mais non, à un moment, j'ai envie de dire autre chose à mes potes. » genre ouais j'ai passé une super journée, ouais ça va, sauf que fondamentalement c'était pas vrai. J'allais pas leur dire j'ai passé une super journée alors que là en fait devant toi j'ai juste envie d'être dans mon lit. J'ai vraiment pas envie de taper la discussion avec toi, j'ai envie d'être dans mon lit et de ne rien faire pour essayer de récupérer. Et quand j'ai commencé à me poser toutes ces questions, forcément je me suis dit peut-être que j'ai un problème de santé ou quoi que ce soit. Et donc là forcément tu vas voir un médecin, tu creuses, c'est une carence en fer, je me complémente en fer, ça dure pendant plusieurs semaines. Et passé ces semaines, quand t'as fini ta cure de spiruline ou ta cure de fer qui va détruire le ventre, Tu dis ? Bon bah c'est bon là je devrais aller mieux. Et en fait la fatigue elle est toujours là. Je dis bon bah là mince. Soit je suis hyper malade et là c'est catastrophique et donc tu imagines que c'est la fin du monde. Soit tu te dis bah il y a peut-être autre chose du coup. En tout cas moi c'est ce que je me suis dit à ce moment là. Je me disais, mais il faut absolument que je trouve la raison. Parce que je ne me vois pas vivre un an encore comme ça. Ça faisait des mois que je ressentais cette fatigue, que je me disais, mais mince, mais ça empire avec le temps. Comment on va me retrouver dans un an, quoi ? Et il me semble que je vous en ai déjà parlé, et vous m'excuserez si je me répète, parce que du coup, le dernier épisode remonte à perpète. Mais il me semble que je vous avais déjà parlé du fait que j'ai eu beaucoup de changements en 2024. Oui, oui, ça, je suis sûre que je vous l'ai dit 45 000 fois. Mais si justement, je repense à cette période où j'étais complètement fatiguée, en plus de cette fatigue constante, j'avais l'impression de tout le temps manquer de temps, de courir après le temps, de faire en sorte de toujours optimiser mes journées pour faire un max de trucs. En même temps, j'avais des to-do list qui disaient que ce sera longé, ce sera longé, ce sera longé. J'avais une to-do list dans chaque domaine de ma vie. Enfin vraiment, j'essayais de tout organiser, de tout optimiser pour faire en sorte d'arriver à tout faire. Sauf que malgré ça, je n'avais jamais le temps de rien et j'avais l'impression de jamais arriver à faire quoi que ce soit. Et je me disais, forcément, c'est que vu que je suis désorganisée, j'ai un mal de mon temps, etc. Sauf qu'à un moment, quand tu chronomètes ta journée à la minute, voire à la seconde, parce que j'en étais vraiment optimisée, mes moindres faits et gestes dans mon appartement. Enfin, c'était lumière, bref. Mais du coup, quand on vient à tout planifier, tout organiser, tout optimiser, tu te dis, mais qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'est-ce qui se passe ? À un moment, tout le monde a 24 heures dans une journée. Pourquoi, moi, ça ne me suffit pas ? Et pourquoi il y en a qui arrivent à très bien se retrouver avec 24 heures et qui, au final... finissent leur journée à 19h et se retrouvent complètement relâches, peuvent prendre du temps pour eux, etc. Et donc, c'est un secret pour personne. J'ai commencé une thérapie à un moment parce que, justement, plein de facteurs dans ma vie me disaient « Hélène, t'as besoin d'aide, tu vas imploser, c'est pas OK. » Et donc, de fil en élu avec ma thérapeute, je lui disais « Là, c'est encore une semaine où je subis. Je subis mon emploi du temps. Je sors, je vois mes potes, c'est cool, mais en même temps, j'ai envie d'être chez moi. » Genre là, la seule chose dont j'ai besoin et que j'aimerais, c'est poser mes fesses sur mon canapé. Me mettre devant un film, ouvrir un bouquin, juste un truc qui me permet de m'arrêter. Et le signe le plus flagrant, c'est que quand mes potes, elles annulaient par exemple en dernière minute, en me disant « Ah, en fait, j'ai une contrainte au niveau du taf, enfin bref, pour x ou y raison, ça annulait » , je me sentais giga soulagée. J'étais tellement heureuse, je me disais mais... Trop bien, une soirée pour moi. Et je courais chez moi et j'étais hyper heureuse parce que je me disais, c'est bon, si j'ai une soirée, je vais pouvoir souffler et ça me fait trop du bien. Et là aussi, c'est un signe hyper révélateur. Comment ça, t'es heureuse quand ta pote, elle annule ? Genre normalement, t'es hyper heureuse de voir ta pote. Comment ça, quand elle annule, toi, tu te sens bien ? Quel genre de pote t'es en fait ? Et donc, pour en revenir à la discussion avec ma thérapeute, elle me faisait acter des soirs où j'allais me bloquer x ou y soirée toute seule, où j'allais rien faire, etc. Alors des fois ça marchait, des fois ça ne marchait pas. Quand justement ça marchait et que j'arrêtais de courir dans tous les sens et que je fermais mon ordinateur du boulot, à la limite j'allais me balader un peu et que je rentrais chez moi derrière, j'avais un sentiment de « waouh » . Genre comme si justement mes batteries, elles se rechargeaient toutes seules. D'habitude, il me fallait 10 heures de sommeil pour arriver à ce stade de vitalité. Genre là, en une demi-heure, une heure de lecture, toute seule chez moi, tranquille, j'arrivais à ce même niveau d'énergie. Et là, toute la pression que je pouvais ressentir... toutes mes to-do listes à rallonge, étrangement, elles disparaissaient. Genre vraiment comme par magie. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce que j'arrive à tout faire, alors que dans une journée, fondamentalement, il y a toujours 24 heures. J'ai toujours autant de temps que j'avais avant, mais pourtant, ma fille, je la prends pas du tout de la même manière. Exactement à cette période, donc vraiment, le hasard fait giga bien les choses, mais sur les réseaux, on commençait à entendre parler de charge mentale. Et je me suis dit, mais waouh, en fait, c'est grave ça que je vis. Genre la charge mentale. Et je pense que si vous me suivez sur Instagram, vous en pouvez plus de ces termes-là. Ça fait deux semaines que je parle de charge mentale. À mon avis, vous avez très bien compris ce que c'est et comment ça se manifeste. Mais j'ai envie quand même de vous en reparler. Parce que moi, j'aurais besoin qu'on me dise il y a un an, OK, ce que tu vis là, c'est de la charge mentale. Ça se manifeste de cette manière dans ta vie et c'est pour ça que tu vis ça. C'est pour ça que tu te sens comme ça. Parce que purée, qu'est-ce que ça m'aurait fait gagner du temps ? Genre, surtout d'en comprendre les tenants et les aboutissants. après tu peux agir en fonction Donc me voilà avec ma définition de la charge mentale pour que tu comprennes bien de quoi il s'agit. Si je te la fais en version dictionnaire, la charge mentale c'est devoir penser à tout, tout le temps, même quand tu ne fais rien. Et en gros concrètement c'est quand ton cerveau est en boucle, quand il tourne en non-stop, mais même quand tu t'arrêtes, même quand tu as 20 minutes, 30 minutes devant toi, et bien lui ton cerveau il est en train de faire son marathon, il est en train de courir et il ne s'arrête pas. Et je pense que tu as très bien compris comment ça se manifeste dans ta vie. Mais là, si je devais te donner des exemples de situations, je te dirais par exemple que c'est quand tu passes plus de temps à planifier ta journée. qu'à la vivre. Donc là il s'agit de toutes les to-do list, de tout ce besoin de contrôle que tu peux ressentir au quotidien, de dire j'optimise, je perfectionne, je fais en sorte que ma journée soit hyper optimisée, limiter les mouvements etc. Bref, ça complète. La charge mentale elle se manifeste aussi quand tu culpabilises de ne rien faire, quand justement tu as un peu de temps devant toi et que là tu te dis bah non, non mais là je suis en train de perdre mon temps, quand t'es avec tes potes littéralement tu te dis mais mince je devrais être en train de bosser, quand tu bosses tu te dis bah mince je devrais être en train de profiter de ma vie. Bref, tout ce genre de situation. Et personnellement, j'ai récemment compris que ça, c'était de la charge mentale. Je pensais que pour le coup, c'était normal. Là encore, un truc normalisé. Je pensais que c'était peut-être lié à autre chose, mais ça, effectivement, c'est de la charge mentale. C'est le cerveau qui, justement, est en train de se projeter beaucoup plus loin que le moment présent et est en train d'organiser déjà ta soirée de la semaine prochaine, ton prochain voyage, ton prochain week-end. Enfin bref, tout ça qui fait qu'aujourd'hui, tu n'es pas en train de vivre le moment présent avec ta pote qui est en face de toi et qui est en train de te raconter son chagrin d'avant. dans laquelle c'est de la charge mentale. Et là encore, j'en étais pas du tout consciente. Le besoin constant pour ton cerveau d'être stimulé. Parce que ton cerveau, il est en train de courir son marathon, donc il est habitué à être toujours stimulé, à droite à gauche. Et donc, quand tu te poses et que tu fais rien pendant je ne sais combien de temps, généralement 30 secondes, parce que justement tu te dis « Oh, et si j'allais scroller sur TikTok ? Oh, et si je regardais ci ? Oh, il faut que je fasse ça ! » En fait, c'est autant de manières de répondre aux demandes de ton cerveau qui, quand il y a un moment creuse dit non mais là il faut que je le remplisse donc bref tout ça pour dire que La charge mentale, c'est pas juste faire des to-do list pour se vider la tête et se dire « Ok, maintenant ça va mieux, j'ai réussi à organiser mes journées et c'est ok. » Non, la charge mentale, ça se manifeste aussi dans ta vie de plein d'autres manières et surtout dans des situations que tu ne pourrais pas imaginer. Bref, tout ça pour dire que la charge mentale, en fait, elle est là constamment. Genre, on n'est pas forcément conscient et c'est peut-être ça, moi, qui m'attriste et où j'ai envie de pouvoir secouer des gens et de réveiller certains en se disant Genre, c'est juste un changement de paradigme. Genre, c'est juste que c'est dans ta tête. Bref, c'est autant de situations qu'on pourrait normaliser en se disant « Oui, mais c'est juste que je suis occupée. Oui, mais si. Oui, mais ça. » En fait, il y aura toujours un « oui, mais » . Mais à partir du moment où on prend conscience que c'est pas normal de réagir de cette manière-là, de faire ça, de penser comme ça, de simplement se sentir épuisée à la fin d'une journée où fondamentalement t'as pas fait 45 000 trucs non plus, c'est là où tu viens planter la graine et où il y a une petite fleur qui peut venir germer à un moment. Alors, je dis pas que ce sera demain. Mais à partir du moment où tu plantes la graine, l'idée est là. Parce que tu vas voir que, suite à cet épisode, je pense que tu vas faire beaucoup plus attention à ton niveau de fatigue, à comment tu te sens, à te demander « Oh, est-ce que c'est de la fatigue physique ou est-ce que là, c'est de la fatigue plutôt mentale et émotionnelle ? » Parce que justement, en te prenant confiance de tout ça, on voit plus de situations qui s'y prêtent. C'est comme quand on était gamins et qu'on jouait au jeu Twingo. Genre, dès qu'on voyait une Twingo, on se disait « Ah bah tiens, tu y vas ! » Donc, t'avais l'impression que tout le monde avait des Twingo. Et là, c'est exactement la même idée, c'est à partir du moment où... Tu mets le doigt sur quelque chose, tu le vois partout. Du coup, quand tu ouvres les yeux le matin et que tu te demandes, alors que tu n'es même pas encore levé, pourquoi tu es fatigué ? Et qu'à ce moment-là, tu te rends compte qu'en fait, tu as déjà 45 000 idées dans ta tête, sache que la fatigue, elle n'est pas physique. Elle est vraiment mentale. Elle est vraiment dans ta tête. C'est ta tête qui a besoin d'une pause. Parce que le marathon constant qu'elle est en train de vivre, forcément, au moment où il a besoin de s'arrêter, nous déjà. On ne se permet pas de courir des marathons parce que Dieu sait qu'on n'est pas capable de le faire. Moi, je dis ça à part pour les 3% des gens qui courent des marathons dans le monde. Et ça nous vient encore moins à l'esprit de courir des marathons tous les jours. Parce qu'on sait très bien qu'à un moment, on finirait épuisé. Sauf qu'en fait, notre tête, c'est exactement ce qu'elle fait. Quand elle est prise sous la charge mentale, concrètement, c'est ce qu'elle fait au quotidien. Donc, tu t'étonnes d'être fatigué, toi, à la fin de journée. Et finalement, ton corps qui t'envoie une sensation de fatigue, c'est juste un signe de sa part où il est en train de te dire hé ho J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin que tu t'arrêtes là, ma louloute. Ou mon louloute. Et j'ai envie de finir cet épisode justement en te proposant un petit temps de pause. Et promis, ça va durer que 10 secondes et tu peux le faire partout. Et même si tu es dans le métro en train d'écouter l'épisode, je t'assure que tu peux le faire. Je t'invite simplement à fermer les yeux pendant quelques secondes et à revenir dans ton corps. Et je t'invite à ressentir ton corps. Juste à te demander s'il est plutôt détendu ou au contraire s'il est plutôt la sous-tension. Je t'invite ensuite à prendre trois grandes respirations. et à constater comment la détente peut venir s'installer dans ton corps. Et tu vois, juste en l'espace de quelques secondes, tu as réussi à mettre ton cerveau sur pause. Alors imagine si tu accordais des heures entières de pause à ton cerveau, ou même des jours entiers. Imagine comme tu te sentirais mieux. Et tu auras pu constater que ton corps, qui est sous tension, vient t'envoyer des signaux finalement. Il vient te dire que lui-là, il n'est pas en train de vivre un truc cool. Et donc il sait même avant toi... que tu es en train de vivre quelque chose qui n'est pas du tout ok pour toi, qui ne respecte pas tes besoins. Parce que lui, justement, il t'envoie des signes de fatigue, il est sous tension, il est irritable. et donc avant même que toi tu prennes conscience que tu as de la charge mentale Lui, il le sait. Et ça, ce sera le sujet de notre prochain épisode. Parce que tu n'as pas idée de combien ton corps te parle et le pouvoir que ça représente de savoir ça. Alors dans le prochain épisode, je te partagerai tous les signaux que ton corps t'envoie au quotidien et qui sont autant d'alerte de ton corps qui te dit « Stop ! » Genre là, tu n'es pas en train de faire un truc qui répond à tes besoins. Comment identifier ces différents signaux que t'envoie ton corps ? Comment les comprendre ? Et surtout, comment t'adapter de manière à réduire ta charge mentale au quotidien ? Et si d'ici là, tu veux en savoir davantage sur la charge mentale, que tu veux des tips, pour aller mieux, pour la réduire, pour savoir comment l'appréhender quand elle vient des autres, je t'invite à me rejoindre sur Instagram. et sur ce je te dis à la semaine prochaine bisous

Share

Embed

You may also like

Description

Tu te sens épuisé.e sans savoir pourquoi ?

T’as l’impression d’avoir mille trucs en tête, mais rien de vraiment concret ?


Et si ce n’était pas “toi le problème”… mais juste une surcharge mentale que tu n’as jamais appris à reconnaître ?


Dans cet épisode épisode, on met de la clarté sur ce flou intérieur :

C’est quoi vraiment la charge mentale (spoiler : pas que la to-do list)

Comment elle se manifeste dans ton quotidien

Comment la calmer en 10 secondes


Un épisode pour poser les bases, souffler un bon coup, et commencer à reprendre la main sur ton énergie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Et bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Nouveau Jour. J'espère que vous allez bien. Sachez que ça fait deux mois depuis que j'ai tourné le dernier épisode. Deux mois que j'ai pas posé mes fesses devant ce micro. Parce que... Parce que la vie, parce que la procrastination, parce que le perfectionnisme, bref, autant de raisons. En fait, je pense que j'avais besoin d'une directrice, de savoir de quoi j'allais parler d'un épisode à l'autre, de savoir qu'il y avait un minimum de sens, que ça tournait autour d'une problématique... particulière et donc c'est le travail que j'ai fait ces derniers mois parce que vous n'êtes pas sans savoir normalement si vous me suivez sur les réseaux que je suis en train de créer mon entreprise et surtout de la lancer parce que je viens de finir ma formation de coach du coup et je suis en pleine certification là et donc c'est bon mais du coup d'ici quelques semaines voire quelques jours on verra en tout cas je devrais pouvoir créer mon entreprise et du coup me lancer 100% et donc bref je pense que mon quota est un petit peu perfectionnisme, besoin d'être rassurée, etc. se disait, il faut que tout soit bouclé, que mon personnage soit parfait, que ma cible soit parfaite, etc. avant de pouvoir lancer vraiment l'entreprise, de pouvoir la créer, lancer des offres, etc. Sauf qu'en fait, rien n'est jamais parfait. Et donc, voilà que j'ai perdu deux mois à me dire, non, mais il faut quand même qu'il y ait une directrice, etc. Bref, tout ça pour dire que maintenant, je suis là, je sais où je vais, je sais de quoi je veux parler. Ça se conservera complètement changé, mais c'est pas grave. À un moment, j'avais vraiment envie de lancer ce podcast et j'en avais marre de... Quand les gens me disaient « Ah non, ça en est où de leur dire « Ah, je suis toujours en train de confiner et de perfectionner. » Non, à un moment, je n'ai pas enregistré cet épisode et me rends compte qu'en fait, ça ne me plaît pas du tout, que ce n'est pas du tout le bon format et qu'en fait, j'ai perdu des heures de mon temps. Donc me voilà, les fesses sur mon canapé, devant mon micro, prête à vous faire un épisode qui, j'espère, vous plaira. Donc j'imagine que si tu as cliqué sur ce podcast, c'est certes que t'avais envie d'entendre Badou se voir mais aussi parce que tu te sens fatiguée au quotidien, ou en tout cas quelques jours dans la semaine, et que tu ne sais pas pourquoi. Parce que j'imagine que tu dors des nuits de 7 à 8 heures, parce que si tu dors 6 heures, je sais pourquoi tu es fatiguée, mais j'imagine que si tu es là, c'est que fondamentalement dans ta vie, tout va bien. Qu'en soi, tu as peut-être des petites disputes par-ci par-là avec tes relations, ta copine, ton chat, ton chien, etc. Mais que fondamentalement, ça va, que ton taf, ça roule, que tes potes, c'est cool. Bref, que ça, à ce niveau-là, sur ce plan-là, tout va bien. Mais il y a quand même ce truc où tu te dis, mais purée, je suis fatiguée à la fin de mes journées, et je ne sais pas pourquoi. Et je me doute que fondamentalement, tu sais que ce n'est pas de la fatigue physique. Ce n'est pas genre tu as fini ta journée, tu as couru un peu dans tous les sens, mais c'est genre de la fatigue parce que ta journée était chargée, dans le sens où tu t'es réveillée à 7h du matin, tu es allée au boulot, tu as enchaîné sur une journée où tu t'es embrouillée avec ton boss, mais tu as fait plein de missions, etc. Tu as enchaîné avec tes potes, tu es rentrée tard, etc. Là, à la limite, ça s'explique. c'est-à-dire que tu es fatigué parce que ta journée était remplie et que littéralement ton niveau d'énergie disponible, et arriver au bout. Il n'y a plus d'énergie, la body-batterie est fatiguée. Tous ceux qui ont une garbine, vous savez de quoi je parle. Non, j'imagine que toi, ta fatigue, tu la ressens un peu comme un poids sur tes épaules, comme si tu portais le monde, et que si on te rajoutait une tâche supplémentaire, ce serait la fin du monde, justement, la fin del mundo. Tu serais là, mais à complètement te sentir écrasé, et ce serait signer ton arrêt de mort et t'envoyer six pieds sous terre. C'est le genre de fatigue où tu auras beau hiberner et dormir pendant 48 heures, tu te réveilleras. elle sera toujours là. Et c'est là où tu te dis mais merde, qu'est-ce que c'est comme fatigue ? C'est quoi les causes ? D'où ça vient ? Parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la fatigue, elle est hyper normalisée. C'est hyper courant d'aller voir son pote, de le rejoindre en serrasse et de lui dire « Salut mec, comment tu vas aujourd'hui ? » et qu'il te réponde « Oh, vas-y, je suis fatiguée. » Et c'est normal. Genre, tu ne vas pas t'inquiéter parce que ton pote te dit, je suis fatiguée. À la nuit, tu vas lui dire, oh, t'es sortie samedi soir et tu t'en es parmi, oh là là, tu te fais vieux. Oui, bon certes, mais en soi, tu ne vas pas t'inquiéter pour ton pote. Sauf que quand cette fatigue, elle s'accumule, et que tous tes potes, tous les soirs, en terrasse, tu leur dis « Je suis fatiguée, je ne sais pas pourquoi » , et bien à un moment, il y a quand même un truc qui se déclenche dans ta tête de dire « Mais pourquoi ? » En tout cas, perso, c'était mon cas. C'est que j'en avais marre de dire à mes potes « Je suis fatiguée, je suis fatiguée » . En plus, ça fait un peu la nana qui se plaint. Donc je me disais « Mais non, à un moment, j'ai envie de dire autre chose à mes potes. » genre ouais j'ai passé une super journée, ouais ça va, sauf que fondamentalement c'était pas vrai. J'allais pas leur dire j'ai passé une super journée alors que là en fait devant toi j'ai juste envie d'être dans mon lit. J'ai vraiment pas envie de taper la discussion avec toi, j'ai envie d'être dans mon lit et de ne rien faire pour essayer de récupérer. Et quand j'ai commencé à me poser toutes ces questions, forcément je me suis dit peut-être que j'ai un problème de santé ou quoi que ce soit. Et donc là forcément tu vas voir un médecin, tu creuses, c'est une carence en fer, je me complémente en fer, ça dure pendant plusieurs semaines. Et passé ces semaines, quand t'as fini ta cure de spiruline ou ta cure de fer qui va détruire le ventre, Tu dis ? Bon bah c'est bon là je devrais aller mieux. Et en fait la fatigue elle est toujours là. Je dis bon bah là mince. Soit je suis hyper malade et là c'est catastrophique et donc tu imagines que c'est la fin du monde. Soit tu te dis bah il y a peut-être autre chose du coup. En tout cas moi c'est ce que je me suis dit à ce moment là. Je me disais, mais il faut absolument que je trouve la raison. Parce que je ne me vois pas vivre un an encore comme ça. Ça faisait des mois que je ressentais cette fatigue, que je me disais, mais mince, mais ça empire avec le temps. Comment on va me retrouver dans un an, quoi ? Et il me semble que je vous en ai déjà parlé, et vous m'excuserez si je me répète, parce que du coup, le dernier épisode remonte à perpète. Mais il me semble que je vous avais déjà parlé du fait que j'ai eu beaucoup de changements en 2024. Oui, oui, ça, je suis sûre que je vous l'ai dit 45 000 fois. Mais si justement, je repense à cette période où j'étais complètement fatiguée, en plus de cette fatigue constante, j'avais l'impression de tout le temps manquer de temps, de courir après le temps, de faire en sorte de toujours optimiser mes journées pour faire un max de trucs. En même temps, j'avais des to-do list qui disaient que ce sera longé, ce sera longé, ce sera longé. J'avais une to-do list dans chaque domaine de ma vie. Enfin vraiment, j'essayais de tout organiser, de tout optimiser pour faire en sorte d'arriver à tout faire. Sauf que malgré ça, je n'avais jamais le temps de rien et j'avais l'impression de jamais arriver à faire quoi que ce soit. Et je me disais, forcément, c'est que vu que je suis désorganisée, j'ai un mal de mon temps, etc. Sauf qu'à un moment, quand tu chronomètes ta journée à la minute, voire à la seconde, parce que j'en étais vraiment optimisée, mes moindres faits et gestes dans mon appartement. Enfin, c'était lumière, bref. Mais du coup, quand on vient à tout planifier, tout organiser, tout optimiser, tu te dis, mais qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'est-ce qui se passe ? À un moment, tout le monde a 24 heures dans une journée. Pourquoi, moi, ça ne me suffit pas ? Et pourquoi il y en a qui arrivent à très bien se retrouver avec 24 heures et qui, au final... finissent leur journée à 19h et se retrouvent complètement relâches, peuvent prendre du temps pour eux, etc. Et donc, c'est un secret pour personne. J'ai commencé une thérapie à un moment parce que, justement, plein de facteurs dans ma vie me disaient « Hélène, t'as besoin d'aide, tu vas imploser, c'est pas OK. » Et donc, de fil en élu avec ma thérapeute, je lui disais « Là, c'est encore une semaine où je subis. Je subis mon emploi du temps. Je sors, je vois mes potes, c'est cool, mais en même temps, j'ai envie d'être chez moi. » Genre là, la seule chose dont j'ai besoin et que j'aimerais, c'est poser mes fesses sur mon canapé. Me mettre devant un film, ouvrir un bouquin, juste un truc qui me permet de m'arrêter. Et le signe le plus flagrant, c'est que quand mes potes, elles annulaient par exemple en dernière minute, en me disant « Ah, en fait, j'ai une contrainte au niveau du taf, enfin bref, pour x ou y raison, ça annulait » , je me sentais giga soulagée. J'étais tellement heureuse, je me disais mais... Trop bien, une soirée pour moi. Et je courais chez moi et j'étais hyper heureuse parce que je me disais, c'est bon, si j'ai une soirée, je vais pouvoir souffler et ça me fait trop du bien. Et là aussi, c'est un signe hyper révélateur. Comment ça, t'es heureuse quand ta pote, elle annule ? Genre normalement, t'es hyper heureuse de voir ta pote. Comment ça, quand elle annule, toi, tu te sens bien ? Quel genre de pote t'es en fait ? Et donc, pour en revenir à la discussion avec ma thérapeute, elle me faisait acter des soirs où j'allais me bloquer x ou y soirée toute seule, où j'allais rien faire, etc. Alors des fois ça marchait, des fois ça ne marchait pas. Quand justement ça marchait et que j'arrêtais de courir dans tous les sens et que je fermais mon ordinateur du boulot, à la limite j'allais me balader un peu et que je rentrais chez moi derrière, j'avais un sentiment de « waouh » . Genre comme si justement mes batteries, elles se rechargeaient toutes seules. D'habitude, il me fallait 10 heures de sommeil pour arriver à ce stade de vitalité. Genre là, en une demi-heure, une heure de lecture, toute seule chez moi, tranquille, j'arrivais à ce même niveau d'énergie. Et là, toute la pression que je pouvais ressentir... toutes mes to-do listes à rallonge, étrangement, elles disparaissaient. Genre vraiment comme par magie. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce que j'arrive à tout faire, alors que dans une journée, fondamentalement, il y a toujours 24 heures. J'ai toujours autant de temps que j'avais avant, mais pourtant, ma fille, je la prends pas du tout de la même manière. Exactement à cette période, donc vraiment, le hasard fait giga bien les choses, mais sur les réseaux, on commençait à entendre parler de charge mentale. Et je me suis dit, mais waouh, en fait, c'est grave ça que je vis. Genre la charge mentale. Et je pense que si vous me suivez sur Instagram, vous en pouvez plus de ces termes-là. Ça fait deux semaines que je parle de charge mentale. À mon avis, vous avez très bien compris ce que c'est et comment ça se manifeste. Mais j'ai envie quand même de vous en reparler. Parce que moi, j'aurais besoin qu'on me dise il y a un an, OK, ce que tu vis là, c'est de la charge mentale. Ça se manifeste de cette manière dans ta vie et c'est pour ça que tu vis ça. C'est pour ça que tu te sens comme ça. Parce que purée, qu'est-ce que ça m'aurait fait gagner du temps ? Genre, surtout d'en comprendre les tenants et les aboutissants. après tu peux agir en fonction Donc me voilà avec ma définition de la charge mentale pour que tu comprennes bien de quoi il s'agit. Si je te la fais en version dictionnaire, la charge mentale c'est devoir penser à tout, tout le temps, même quand tu ne fais rien. Et en gros concrètement c'est quand ton cerveau est en boucle, quand il tourne en non-stop, mais même quand tu t'arrêtes, même quand tu as 20 minutes, 30 minutes devant toi, et bien lui ton cerveau il est en train de faire son marathon, il est en train de courir et il ne s'arrête pas. Et je pense que tu as très bien compris comment ça se manifeste dans ta vie. Mais là, si je devais te donner des exemples de situations, je te dirais par exemple que c'est quand tu passes plus de temps à planifier ta journée. qu'à la vivre. Donc là il s'agit de toutes les to-do list, de tout ce besoin de contrôle que tu peux ressentir au quotidien, de dire j'optimise, je perfectionne, je fais en sorte que ma journée soit hyper optimisée, limiter les mouvements etc. Bref, ça complète. La charge mentale elle se manifeste aussi quand tu culpabilises de ne rien faire, quand justement tu as un peu de temps devant toi et que là tu te dis bah non, non mais là je suis en train de perdre mon temps, quand t'es avec tes potes littéralement tu te dis mais mince je devrais être en train de bosser, quand tu bosses tu te dis bah mince je devrais être en train de profiter de ma vie. Bref, tout ce genre de situation. Et personnellement, j'ai récemment compris que ça, c'était de la charge mentale. Je pensais que pour le coup, c'était normal. Là encore, un truc normalisé. Je pensais que c'était peut-être lié à autre chose, mais ça, effectivement, c'est de la charge mentale. C'est le cerveau qui, justement, est en train de se projeter beaucoup plus loin que le moment présent et est en train d'organiser déjà ta soirée de la semaine prochaine, ton prochain voyage, ton prochain week-end. Enfin bref, tout ça qui fait qu'aujourd'hui, tu n'es pas en train de vivre le moment présent avec ta pote qui est en face de toi et qui est en train de te raconter son chagrin d'avant. dans laquelle c'est de la charge mentale. Et là encore, j'en étais pas du tout consciente. Le besoin constant pour ton cerveau d'être stimulé. Parce que ton cerveau, il est en train de courir son marathon, donc il est habitué à être toujours stimulé, à droite à gauche. Et donc, quand tu te poses et que tu fais rien pendant je ne sais combien de temps, généralement 30 secondes, parce que justement tu te dis « Oh, et si j'allais scroller sur TikTok ? Oh, et si je regardais ci ? Oh, il faut que je fasse ça ! » En fait, c'est autant de manières de répondre aux demandes de ton cerveau qui, quand il y a un moment creuse dit non mais là il faut que je le remplisse donc bref tout ça pour dire que La charge mentale, c'est pas juste faire des to-do list pour se vider la tête et se dire « Ok, maintenant ça va mieux, j'ai réussi à organiser mes journées et c'est ok. » Non, la charge mentale, ça se manifeste aussi dans ta vie de plein d'autres manières et surtout dans des situations que tu ne pourrais pas imaginer. Bref, tout ça pour dire que la charge mentale, en fait, elle est là constamment. Genre, on n'est pas forcément conscient et c'est peut-être ça, moi, qui m'attriste et où j'ai envie de pouvoir secouer des gens et de réveiller certains en se disant Genre, c'est juste un changement de paradigme. Genre, c'est juste que c'est dans ta tête. Bref, c'est autant de situations qu'on pourrait normaliser en se disant « Oui, mais c'est juste que je suis occupée. Oui, mais si. Oui, mais ça. » En fait, il y aura toujours un « oui, mais » . Mais à partir du moment où on prend conscience que c'est pas normal de réagir de cette manière-là, de faire ça, de penser comme ça, de simplement se sentir épuisée à la fin d'une journée où fondamentalement t'as pas fait 45 000 trucs non plus, c'est là où tu viens planter la graine et où il y a une petite fleur qui peut venir germer à un moment. Alors, je dis pas que ce sera demain. Mais à partir du moment où tu plantes la graine, l'idée est là. Parce que tu vas voir que, suite à cet épisode, je pense que tu vas faire beaucoup plus attention à ton niveau de fatigue, à comment tu te sens, à te demander « Oh, est-ce que c'est de la fatigue physique ou est-ce que là, c'est de la fatigue plutôt mentale et émotionnelle ? » Parce que justement, en te prenant confiance de tout ça, on voit plus de situations qui s'y prêtent. C'est comme quand on était gamins et qu'on jouait au jeu Twingo. Genre, dès qu'on voyait une Twingo, on se disait « Ah bah tiens, tu y vas ! » Donc, t'avais l'impression que tout le monde avait des Twingo. Et là, c'est exactement la même idée, c'est à partir du moment où... Tu mets le doigt sur quelque chose, tu le vois partout. Du coup, quand tu ouvres les yeux le matin et que tu te demandes, alors que tu n'es même pas encore levé, pourquoi tu es fatigué ? Et qu'à ce moment-là, tu te rends compte qu'en fait, tu as déjà 45 000 idées dans ta tête, sache que la fatigue, elle n'est pas physique. Elle est vraiment mentale. Elle est vraiment dans ta tête. C'est ta tête qui a besoin d'une pause. Parce que le marathon constant qu'elle est en train de vivre, forcément, au moment où il a besoin de s'arrêter, nous déjà. On ne se permet pas de courir des marathons parce que Dieu sait qu'on n'est pas capable de le faire. Moi, je dis ça à part pour les 3% des gens qui courent des marathons dans le monde. Et ça nous vient encore moins à l'esprit de courir des marathons tous les jours. Parce qu'on sait très bien qu'à un moment, on finirait épuisé. Sauf qu'en fait, notre tête, c'est exactement ce qu'elle fait. Quand elle est prise sous la charge mentale, concrètement, c'est ce qu'elle fait au quotidien. Donc, tu t'étonnes d'être fatigué, toi, à la fin de journée. Et finalement, ton corps qui t'envoie une sensation de fatigue, c'est juste un signe de sa part où il est en train de te dire hé ho J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin que tu t'arrêtes là, ma louloute. Ou mon louloute. Et j'ai envie de finir cet épisode justement en te proposant un petit temps de pause. Et promis, ça va durer que 10 secondes et tu peux le faire partout. Et même si tu es dans le métro en train d'écouter l'épisode, je t'assure que tu peux le faire. Je t'invite simplement à fermer les yeux pendant quelques secondes et à revenir dans ton corps. Et je t'invite à ressentir ton corps. Juste à te demander s'il est plutôt détendu ou au contraire s'il est plutôt la sous-tension. Je t'invite ensuite à prendre trois grandes respirations. et à constater comment la détente peut venir s'installer dans ton corps. Et tu vois, juste en l'espace de quelques secondes, tu as réussi à mettre ton cerveau sur pause. Alors imagine si tu accordais des heures entières de pause à ton cerveau, ou même des jours entiers. Imagine comme tu te sentirais mieux. Et tu auras pu constater que ton corps, qui est sous tension, vient t'envoyer des signaux finalement. Il vient te dire que lui-là, il n'est pas en train de vivre un truc cool. Et donc il sait même avant toi... que tu es en train de vivre quelque chose qui n'est pas du tout ok pour toi, qui ne respecte pas tes besoins. Parce que lui, justement, il t'envoie des signes de fatigue, il est sous tension, il est irritable. et donc avant même que toi tu prennes conscience que tu as de la charge mentale Lui, il le sait. Et ça, ce sera le sujet de notre prochain épisode. Parce que tu n'as pas idée de combien ton corps te parle et le pouvoir que ça représente de savoir ça. Alors dans le prochain épisode, je te partagerai tous les signaux que ton corps t'envoie au quotidien et qui sont autant d'alerte de ton corps qui te dit « Stop ! » Genre là, tu n'es pas en train de faire un truc qui répond à tes besoins. Comment identifier ces différents signaux que t'envoie ton corps ? Comment les comprendre ? Et surtout, comment t'adapter de manière à réduire ta charge mentale au quotidien ? Et si d'ici là, tu veux en savoir davantage sur la charge mentale, que tu veux des tips, pour aller mieux, pour la réduire, pour savoir comment l'appréhender quand elle vient des autres, je t'invite à me rejoindre sur Instagram. et sur ce je te dis à la semaine prochaine bisous

Description

Tu te sens épuisé.e sans savoir pourquoi ?

T’as l’impression d’avoir mille trucs en tête, mais rien de vraiment concret ?


Et si ce n’était pas “toi le problème”… mais juste une surcharge mentale que tu n’as jamais appris à reconnaître ?


Dans cet épisode épisode, on met de la clarté sur ce flou intérieur :

C’est quoi vraiment la charge mentale (spoiler : pas que la to-do list)

Comment elle se manifeste dans ton quotidien

Comment la calmer en 10 secondes


Un épisode pour poser les bases, souffler un bon coup, et commencer à reprendre la main sur ton énergie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Et bienvenue pour ce nouvel épisode du podcast Nouveau Jour. J'espère que vous allez bien. Sachez que ça fait deux mois depuis que j'ai tourné le dernier épisode. Deux mois que j'ai pas posé mes fesses devant ce micro. Parce que... Parce que la vie, parce que la procrastination, parce que le perfectionnisme, bref, autant de raisons. En fait, je pense que j'avais besoin d'une directrice, de savoir de quoi j'allais parler d'un épisode à l'autre, de savoir qu'il y avait un minimum de sens, que ça tournait autour d'une problématique... particulière et donc c'est le travail que j'ai fait ces derniers mois parce que vous n'êtes pas sans savoir normalement si vous me suivez sur les réseaux que je suis en train de créer mon entreprise et surtout de la lancer parce que je viens de finir ma formation de coach du coup et je suis en pleine certification là et donc c'est bon mais du coup d'ici quelques semaines voire quelques jours on verra en tout cas je devrais pouvoir créer mon entreprise et du coup me lancer 100% et donc bref je pense que mon quota est un petit peu perfectionnisme, besoin d'être rassurée, etc. se disait, il faut que tout soit bouclé, que mon personnage soit parfait, que ma cible soit parfaite, etc. avant de pouvoir lancer vraiment l'entreprise, de pouvoir la créer, lancer des offres, etc. Sauf qu'en fait, rien n'est jamais parfait. Et donc, voilà que j'ai perdu deux mois à me dire, non, mais il faut quand même qu'il y ait une directrice, etc. Bref, tout ça pour dire que maintenant, je suis là, je sais où je vais, je sais de quoi je veux parler. Ça se conservera complètement changé, mais c'est pas grave. À un moment, j'avais vraiment envie de lancer ce podcast et j'en avais marre de... Quand les gens me disaient « Ah non, ça en est où de leur dire « Ah, je suis toujours en train de confiner et de perfectionner. » Non, à un moment, je n'ai pas enregistré cet épisode et me rends compte qu'en fait, ça ne me plaît pas du tout, que ce n'est pas du tout le bon format et qu'en fait, j'ai perdu des heures de mon temps. Donc me voilà, les fesses sur mon canapé, devant mon micro, prête à vous faire un épisode qui, j'espère, vous plaira. Donc j'imagine que si tu as cliqué sur ce podcast, c'est certes que t'avais envie d'entendre Badou se voir mais aussi parce que tu te sens fatiguée au quotidien, ou en tout cas quelques jours dans la semaine, et que tu ne sais pas pourquoi. Parce que j'imagine que tu dors des nuits de 7 à 8 heures, parce que si tu dors 6 heures, je sais pourquoi tu es fatiguée, mais j'imagine que si tu es là, c'est que fondamentalement dans ta vie, tout va bien. Qu'en soi, tu as peut-être des petites disputes par-ci par-là avec tes relations, ta copine, ton chat, ton chien, etc. Mais que fondamentalement, ça va, que ton taf, ça roule, que tes potes, c'est cool. Bref, que ça, à ce niveau-là, sur ce plan-là, tout va bien. Mais il y a quand même ce truc où tu te dis, mais purée, je suis fatiguée à la fin de mes journées, et je ne sais pas pourquoi. Et je me doute que fondamentalement, tu sais que ce n'est pas de la fatigue physique. Ce n'est pas genre tu as fini ta journée, tu as couru un peu dans tous les sens, mais c'est genre de la fatigue parce que ta journée était chargée, dans le sens où tu t'es réveillée à 7h du matin, tu es allée au boulot, tu as enchaîné sur une journée où tu t'es embrouillée avec ton boss, mais tu as fait plein de missions, etc. Tu as enchaîné avec tes potes, tu es rentrée tard, etc. Là, à la limite, ça s'explique. c'est-à-dire que tu es fatigué parce que ta journée était remplie et que littéralement ton niveau d'énergie disponible, et arriver au bout. Il n'y a plus d'énergie, la body-batterie est fatiguée. Tous ceux qui ont une garbine, vous savez de quoi je parle. Non, j'imagine que toi, ta fatigue, tu la ressens un peu comme un poids sur tes épaules, comme si tu portais le monde, et que si on te rajoutait une tâche supplémentaire, ce serait la fin du monde, justement, la fin del mundo. Tu serais là, mais à complètement te sentir écrasé, et ce serait signer ton arrêt de mort et t'envoyer six pieds sous terre. C'est le genre de fatigue où tu auras beau hiberner et dormir pendant 48 heures, tu te réveilleras. elle sera toujours là. Et c'est là où tu te dis mais merde, qu'est-ce que c'est comme fatigue ? C'est quoi les causes ? D'où ça vient ? Parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la fatigue, elle est hyper normalisée. C'est hyper courant d'aller voir son pote, de le rejoindre en serrasse et de lui dire « Salut mec, comment tu vas aujourd'hui ? » et qu'il te réponde « Oh, vas-y, je suis fatiguée. » Et c'est normal. Genre, tu ne vas pas t'inquiéter parce que ton pote te dit, je suis fatiguée. À la nuit, tu vas lui dire, oh, t'es sortie samedi soir et tu t'en es parmi, oh là là, tu te fais vieux. Oui, bon certes, mais en soi, tu ne vas pas t'inquiéter pour ton pote. Sauf que quand cette fatigue, elle s'accumule, et que tous tes potes, tous les soirs, en terrasse, tu leur dis « Je suis fatiguée, je ne sais pas pourquoi » , et bien à un moment, il y a quand même un truc qui se déclenche dans ta tête de dire « Mais pourquoi ? » En tout cas, perso, c'était mon cas. C'est que j'en avais marre de dire à mes potes « Je suis fatiguée, je suis fatiguée » . En plus, ça fait un peu la nana qui se plaint. Donc je me disais « Mais non, à un moment, j'ai envie de dire autre chose à mes potes. » genre ouais j'ai passé une super journée, ouais ça va, sauf que fondamentalement c'était pas vrai. J'allais pas leur dire j'ai passé une super journée alors que là en fait devant toi j'ai juste envie d'être dans mon lit. J'ai vraiment pas envie de taper la discussion avec toi, j'ai envie d'être dans mon lit et de ne rien faire pour essayer de récupérer. Et quand j'ai commencé à me poser toutes ces questions, forcément je me suis dit peut-être que j'ai un problème de santé ou quoi que ce soit. Et donc là forcément tu vas voir un médecin, tu creuses, c'est une carence en fer, je me complémente en fer, ça dure pendant plusieurs semaines. Et passé ces semaines, quand t'as fini ta cure de spiruline ou ta cure de fer qui va détruire le ventre, Tu dis ? Bon bah c'est bon là je devrais aller mieux. Et en fait la fatigue elle est toujours là. Je dis bon bah là mince. Soit je suis hyper malade et là c'est catastrophique et donc tu imagines que c'est la fin du monde. Soit tu te dis bah il y a peut-être autre chose du coup. En tout cas moi c'est ce que je me suis dit à ce moment là. Je me disais, mais il faut absolument que je trouve la raison. Parce que je ne me vois pas vivre un an encore comme ça. Ça faisait des mois que je ressentais cette fatigue, que je me disais, mais mince, mais ça empire avec le temps. Comment on va me retrouver dans un an, quoi ? Et il me semble que je vous en ai déjà parlé, et vous m'excuserez si je me répète, parce que du coup, le dernier épisode remonte à perpète. Mais il me semble que je vous avais déjà parlé du fait que j'ai eu beaucoup de changements en 2024. Oui, oui, ça, je suis sûre que je vous l'ai dit 45 000 fois. Mais si justement, je repense à cette période où j'étais complètement fatiguée, en plus de cette fatigue constante, j'avais l'impression de tout le temps manquer de temps, de courir après le temps, de faire en sorte de toujours optimiser mes journées pour faire un max de trucs. En même temps, j'avais des to-do list qui disaient que ce sera longé, ce sera longé, ce sera longé. J'avais une to-do list dans chaque domaine de ma vie. Enfin vraiment, j'essayais de tout organiser, de tout optimiser pour faire en sorte d'arriver à tout faire. Sauf que malgré ça, je n'avais jamais le temps de rien et j'avais l'impression de jamais arriver à faire quoi que ce soit. Et je me disais, forcément, c'est que vu que je suis désorganisée, j'ai un mal de mon temps, etc. Sauf qu'à un moment, quand tu chronomètes ta journée à la minute, voire à la seconde, parce que j'en étais vraiment optimisée, mes moindres faits et gestes dans mon appartement. Enfin, c'était lumière, bref. Mais du coup, quand on vient à tout planifier, tout organiser, tout optimiser, tu te dis, mais qu'est-ce que je peux faire de plus ? Qu'est-ce qui se passe ? À un moment, tout le monde a 24 heures dans une journée. Pourquoi, moi, ça ne me suffit pas ? Et pourquoi il y en a qui arrivent à très bien se retrouver avec 24 heures et qui, au final... finissent leur journée à 19h et se retrouvent complètement relâches, peuvent prendre du temps pour eux, etc. Et donc, c'est un secret pour personne. J'ai commencé une thérapie à un moment parce que, justement, plein de facteurs dans ma vie me disaient « Hélène, t'as besoin d'aide, tu vas imploser, c'est pas OK. » Et donc, de fil en élu avec ma thérapeute, je lui disais « Là, c'est encore une semaine où je subis. Je subis mon emploi du temps. Je sors, je vois mes potes, c'est cool, mais en même temps, j'ai envie d'être chez moi. » Genre là, la seule chose dont j'ai besoin et que j'aimerais, c'est poser mes fesses sur mon canapé. Me mettre devant un film, ouvrir un bouquin, juste un truc qui me permet de m'arrêter. Et le signe le plus flagrant, c'est que quand mes potes, elles annulaient par exemple en dernière minute, en me disant « Ah, en fait, j'ai une contrainte au niveau du taf, enfin bref, pour x ou y raison, ça annulait » , je me sentais giga soulagée. J'étais tellement heureuse, je me disais mais... Trop bien, une soirée pour moi. Et je courais chez moi et j'étais hyper heureuse parce que je me disais, c'est bon, si j'ai une soirée, je vais pouvoir souffler et ça me fait trop du bien. Et là aussi, c'est un signe hyper révélateur. Comment ça, t'es heureuse quand ta pote, elle annule ? Genre normalement, t'es hyper heureuse de voir ta pote. Comment ça, quand elle annule, toi, tu te sens bien ? Quel genre de pote t'es en fait ? Et donc, pour en revenir à la discussion avec ma thérapeute, elle me faisait acter des soirs où j'allais me bloquer x ou y soirée toute seule, où j'allais rien faire, etc. Alors des fois ça marchait, des fois ça ne marchait pas. Quand justement ça marchait et que j'arrêtais de courir dans tous les sens et que je fermais mon ordinateur du boulot, à la limite j'allais me balader un peu et que je rentrais chez moi derrière, j'avais un sentiment de « waouh » . Genre comme si justement mes batteries, elles se rechargeaient toutes seules. D'habitude, il me fallait 10 heures de sommeil pour arriver à ce stade de vitalité. Genre là, en une demi-heure, une heure de lecture, toute seule chez moi, tranquille, j'arrivais à ce même niveau d'énergie. Et là, toute la pression que je pouvais ressentir... toutes mes to-do listes à rallonge, étrangement, elles disparaissaient. Genre vraiment comme par magie. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce que j'arrive à tout faire, alors que dans une journée, fondamentalement, il y a toujours 24 heures. J'ai toujours autant de temps que j'avais avant, mais pourtant, ma fille, je la prends pas du tout de la même manière. Exactement à cette période, donc vraiment, le hasard fait giga bien les choses, mais sur les réseaux, on commençait à entendre parler de charge mentale. Et je me suis dit, mais waouh, en fait, c'est grave ça que je vis. Genre la charge mentale. Et je pense que si vous me suivez sur Instagram, vous en pouvez plus de ces termes-là. Ça fait deux semaines que je parle de charge mentale. À mon avis, vous avez très bien compris ce que c'est et comment ça se manifeste. Mais j'ai envie quand même de vous en reparler. Parce que moi, j'aurais besoin qu'on me dise il y a un an, OK, ce que tu vis là, c'est de la charge mentale. Ça se manifeste de cette manière dans ta vie et c'est pour ça que tu vis ça. C'est pour ça que tu te sens comme ça. Parce que purée, qu'est-ce que ça m'aurait fait gagner du temps ? Genre, surtout d'en comprendre les tenants et les aboutissants. après tu peux agir en fonction Donc me voilà avec ma définition de la charge mentale pour que tu comprennes bien de quoi il s'agit. Si je te la fais en version dictionnaire, la charge mentale c'est devoir penser à tout, tout le temps, même quand tu ne fais rien. Et en gros concrètement c'est quand ton cerveau est en boucle, quand il tourne en non-stop, mais même quand tu t'arrêtes, même quand tu as 20 minutes, 30 minutes devant toi, et bien lui ton cerveau il est en train de faire son marathon, il est en train de courir et il ne s'arrête pas. Et je pense que tu as très bien compris comment ça se manifeste dans ta vie. Mais là, si je devais te donner des exemples de situations, je te dirais par exemple que c'est quand tu passes plus de temps à planifier ta journée. qu'à la vivre. Donc là il s'agit de toutes les to-do list, de tout ce besoin de contrôle que tu peux ressentir au quotidien, de dire j'optimise, je perfectionne, je fais en sorte que ma journée soit hyper optimisée, limiter les mouvements etc. Bref, ça complète. La charge mentale elle se manifeste aussi quand tu culpabilises de ne rien faire, quand justement tu as un peu de temps devant toi et que là tu te dis bah non, non mais là je suis en train de perdre mon temps, quand t'es avec tes potes littéralement tu te dis mais mince je devrais être en train de bosser, quand tu bosses tu te dis bah mince je devrais être en train de profiter de ma vie. Bref, tout ce genre de situation. Et personnellement, j'ai récemment compris que ça, c'était de la charge mentale. Je pensais que pour le coup, c'était normal. Là encore, un truc normalisé. Je pensais que c'était peut-être lié à autre chose, mais ça, effectivement, c'est de la charge mentale. C'est le cerveau qui, justement, est en train de se projeter beaucoup plus loin que le moment présent et est en train d'organiser déjà ta soirée de la semaine prochaine, ton prochain voyage, ton prochain week-end. Enfin bref, tout ça qui fait qu'aujourd'hui, tu n'es pas en train de vivre le moment présent avec ta pote qui est en face de toi et qui est en train de te raconter son chagrin d'avant. dans laquelle c'est de la charge mentale. Et là encore, j'en étais pas du tout consciente. Le besoin constant pour ton cerveau d'être stimulé. Parce que ton cerveau, il est en train de courir son marathon, donc il est habitué à être toujours stimulé, à droite à gauche. Et donc, quand tu te poses et que tu fais rien pendant je ne sais combien de temps, généralement 30 secondes, parce que justement tu te dis « Oh, et si j'allais scroller sur TikTok ? Oh, et si je regardais ci ? Oh, il faut que je fasse ça ! » En fait, c'est autant de manières de répondre aux demandes de ton cerveau qui, quand il y a un moment creuse dit non mais là il faut que je le remplisse donc bref tout ça pour dire que La charge mentale, c'est pas juste faire des to-do list pour se vider la tête et se dire « Ok, maintenant ça va mieux, j'ai réussi à organiser mes journées et c'est ok. » Non, la charge mentale, ça se manifeste aussi dans ta vie de plein d'autres manières et surtout dans des situations que tu ne pourrais pas imaginer. Bref, tout ça pour dire que la charge mentale, en fait, elle est là constamment. Genre, on n'est pas forcément conscient et c'est peut-être ça, moi, qui m'attriste et où j'ai envie de pouvoir secouer des gens et de réveiller certains en se disant Genre, c'est juste un changement de paradigme. Genre, c'est juste que c'est dans ta tête. Bref, c'est autant de situations qu'on pourrait normaliser en se disant « Oui, mais c'est juste que je suis occupée. Oui, mais si. Oui, mais ça. » En fait, il y aura toujours un « oui, mais » . Mais à partir du moment où on prend conscience que c'est pas normal de réagir de cette manière-là, de faire ça, de penser comme ça, de simplement se sentir épuisée à la fin d'une journée où fondamentalement t'as pas fait 45 000 trucs non plus, c'est là où tu viens planter la graine et où il y a une petite fleur qui peut venir germer à un moment. Alors, je dis pas que ce sera demain. Mais à partir du moment où tu plantes la graine, l'idée est là. Parce que tu vas voir que, suite à cet épisode, je pense que tu vas faire beaucoup plus attention à ton niveau de fatigue, à comment tu te sens, à te demander « Oh, est-ce que c'est de la fatigue physique ou est-ce que là, c'est de la fatigue plutôt mentale et émotionnelle ? » Parce que justement, en te prenant confiance de tout ça, on voit plus de situations qui s'y prêtent. C'est comme quand on était gamins et qu'on jouait au jeu Twingo. Genre, dès qu'on voyait une Twingo, on se disait « Ah bah tiens, tu y vas ! » Donc, t'avais l'impression que tout le monde avait des Twingo. Et là, c'est exactement la même idée, c'est à partir du moment où... Tu mets le doigt sur quelque chose, tu le vois partout. Du coup, quand tu ouvres les yeux le matin et que tu te demandes, alors que tu n'es même pas encore levé, pourquoi tu es fatigué ? Et qu'à ce moment-là, tu te rends compte qu'en fait, tu as déjà 45 000 idées dans ta tête, sache que la fatigue, elle n'est pas physique. Elle est vraiment mentale. Elle est vraiment dans ta tête. C'est ta tête qui a besoin d'une pause. Parce que le marathon constant qu'elle est en train de vivre, forcément, au moment où il a besoin de s'arrêter, nous déjà. On ne se permet pas de courir des marathons parce que Dieu sait qu'on n'est pas capable de le faire. Moi, je dis ça à part pour les 3% des gens qui courent des marathons dans le monde. Et ça nous vient encore moins à l'esprit de courir des marathons tous les jours. Parce qu'on sait très bien qu'à un moment, on finirait épuisé. Sauf qu'en fait, notre tête, c'est exactement ce qu'elle fait. Quand elle est prise sous la charge mentale, concrètement, c'est ce qu'elle fait au quotidien. Donc, tu t'étonnes d'être fatigué, toi, à la fin de journée. Et finalement, ton corps qui t'envoie une sensation de fatigue, c'est juste un signe de sa part où il est en train de te dire hé ho J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin que tu t'arrêtes là, ma louloute. Ou mon louloute. Et j'ai envie de finir cet épisode justement en te proposant un petit temps de pause. Et promis, ça va durer que 10 secondes et tu peux le faire partout. Et même si tu es dans le métro en train d'écouter l'épisode, je t'assure que tu peux le faire. Je t'invite simplement à fermer les yeux pendant quelques secondes et à revenir dans ton corps. Et je t'invite à ressentir ton corps. Juste à te demander s'il est plutôt détendu ou au contraire s'il est plutôt la sous-tension. Je t'invite ensuite à prendre trois grandes respirations. et à constater comment la détente peut venir s'installer dans ton corps. Et tu vois, juste en l'espace de quelques secondes, tu as réussi à mettre ton cerveau sur pause. Alors imagine si tu accordais des heures entières de pause à ton cerveau, ou même des jours entiers. Imagine comme tu te sentirais mieux. Et tu auras pu constater que ton corps, qui est sous tension, vient t'envoyer des signaux finalement. Il vient te dire que lui-là, il n'est pas en train de vivre un truc cool. Et donc il sait même avant toi... que tu es en train de vivre quelque chose qui n'est pas du tout ok pour toi, qui ne respecte pas tes besoins. Parce que lui, justement, il t'envoie des signes de fatigue, il est sous tension, il est irritable. et donc avant même que toi tu prennes conscience que tu as de la charge mentale Lui, il le sait. Et ça, ce sera le sujet de notre prochain épisode. Parce que tu n'as pas idée de combien ton corps te parle et le pouvoir que ça représente de savoir ça. Alors dans le prochain épisode, je te partagerai tous les signaux que ton corps t'envoie au quotidien et qui sont autant d'alerte de ton corps qui te dit « Stop ! » Genre là, tu n'es pas en train de faire un truc qui répond à tes besoins. Comment identifier ces différents signaux que t'envoie ton corps ? Comment les comprendre ? Et surtout, comment t'adapter de manière à réduire ta charge mentale au quotidien ? Et si d'ici là, tu veux en savoir davantage sur la charge mentale, que tu veux des tips, pour aller mieux, pour la réduire, pour savoir comment l'appréhender quand elle vient des autres, je t'invite à me rejoindre sur Instagram. et sur ce je te dis à la semaine prochaine bisous

Share

Embed

You may also like