- Speaker #0
Merci
- Speaker #1
Voilà, essayé. Madame Lejeune, elle a fait 50 beaucoup pour la note. J'ai dit, mais c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il me raconte ? Et puis, je ne comprenais pas. Et du coup, j'ai fait des recherches et tout. Je cherchais sur Internet, sur YouTube, mais je voyais juste des simulations, en fait, de essayé. Je ne voyais pas à quoi ça servait. Et en fait, je suis allée sur Google et j'ai tapé à quoi ça servait. Et j'ai vu qu'en fait, ça servait à évaluer nos compétences. ce qu'on maîtrisait dans certaines matières, par exemple en marketing ou en copcom, ou la première c'était en vente, c'est ça.
- Speaker #2
Salut les pédagos, dans ce premier épisode, on vous emmène à Sarcelles, dans le cadre du BUT technique de commercialisation, afin d'y suivre une situation d'apprentissage et d'évaluation, une SAE comme Shaina l'a présenté en introduction. Mais ça prestille, qu'est-ce que c'est que ces saugrenues SAE que cette étudiante est censée savoir déceler de les subtilités ? Bienvenue dans Novagogy, le podcast des innovations pédagogiques de l'Alliance CY, premier épisode du version SAE à Sassé. Qu'est-ce que vous êtes en train de faire là ?
- Speaker #1
On a un travail sur l'inclusion et on a défini la cible d'une marque et on essaie de faire entrer une personne avec ses critères de discrimination dans la cible de la marque et on génère une discussion avec une IA Voilà, et là du coup elle vient de finir de se...
- Speaker #2
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui serait capable de m'expliquer ce que c'est une SAE ?
- Speaker #1
Moi, je m'appelle Aminta. Pour définir une SAE, je dirais que c'est une semaine où on met en pratique nos cours en rapport avec des entreprises, notamment pour la première SAE. Par exemple, on voit des notions en cours, on en voit beaucoup. Et lors d'une SAE, on prend une notion qu'on avait en cours pour la mettre en pratique et vraiment faire le... la notion. Là, c'est le troisième jour de la SAE. Et durant ce jour, on doit générer un avatar et à travers lequel, on doit faire passer un message d'empathie. Et en fait, l'avatar, il devra parler de son vécu, de tout ce qu'il a subi, parce qu'il a des critères, parce que c'est une personne discriminée. Donc nous, la nôtre, c'est une personne avec une origine ethnique, donc c'est une chinoise et elle est handicapée, donc il lui manque une jambe. Et là, on doit générer un avatar, donc du coup, qui la représente. Et elle parle de son expérience, de son vécu à travers tous les jours. On doit chercher des logiciels sur lesquels on la voit avec un fauteuil roulant et la faire parler. On avait rendez-vous à 8h30 à l'amphithéâtre. C'est toujours le rendez-vous du matin à 8h30. Et là-bas, on nous explique tout le déroulé de la journée, tout ce qui va se passer. Et lorsqu'ils ont fini de nous donner les consignes, on peut aller dans nos salles. Ce sont des salles qui sont infectées dès le début de la semaine. Donc on va dans nos salles par groupe. Et c'est là qu'on commence le travail par rapport aux tâches qui nous ont été données, les tâches du matin et les tâches de l'après-midi. On a des pauses de 15 minutes. Donc les pauses c'était de 10h30 à 10h45 il me semble. Ensuite il y a la pause du midi. Et à 13h du coup on revient dans nos salles pour continuer. Et on a un travail à rendre à 16h45. Oui on a un délai jusqu'à demain matin à 8h.
- Speaker #2
Du coup, est-ce qu'il y en a qui veut me parler de ce que vous faites et de savoir est-ce que vous avez l'habitude de faire des cours qui fonctionnent comme ça, où vous êtes un peu en autonomie, vous bougez dans tous les sens parce que là, en fait, on a fait tous les trucs et on voit que ça bouge, que ça vit. Est-ce que vous avez l'habitude de connaître ça ou c'est un truc qui est totalement nouveau pour vous ? Je m'appelle Jules et c'est vrai qu'on a pour tous une semaine d'expérience parce qu'on a déjà fait au début du semestre.
- Speaker #1
Donc on a vraiment une semaine d'expérience et là c'est notre deuxième semaine.
- Speaker #2
Après c'est vrai que ça change énormément d'une essaye à une autre parce que c'est pas du tout la même chose. Donc ça reste nouveau pour nous mais on essaie de faire avec et puis on commence un peu à comprendre comment ça marche. Et ça se joue beaucoup sur l'autonomie. Cette autonomie, cette indépendance dans le travail, est-ce que vous en avez l'habitude ? Moi je m'appelle Nicolas et je dirais qu'en fait toute la base de la SA c'est un peu de travailler ensemble. mais concrètement par rapport à ce qu'on a travaillé initialement. Et du coup, ça c'est totalement nouveau par rapport au lycée, etc. parce que ça devient concret. Nous, en plus, parmi nous, il y a beaucoup de personnes qui veulent intégrer le monde du travail rapidement, directement après les études. Du coup, c'est super pour que ça soit concret et que ça représente vraiment le monde du travail en lui-même. Je commence à sortir du brouillard et ça devient de plus en plus clair pour moi dans les locaux de Sarcelles. D'ailleurs ces locaux, qu'est-ce qu'ils ont un impact sur l'apprentissage ? Et du coup là je regarde, il y a une cour de récréation, on est au centre de Sarcelles, enfin je sais pas si c'est le centre, mais il y a de la vie autour, ça me change de... Là où je travaille, où on est un peu plus... Je dirais pas en vue de dégager, mais on voit moins d'habitation, une chose comme ça, il y a un terrain de basket. Ouais, c'est pas un lycée, c'est un UIT. Parce que je vois un terrain de basket et un terrain de hand. pour les activités sportives j'imagine. Moi j'avais pas ça moi, quand j'étais à la fac j'avais... Donc là, on avance, on est dans les couloirs, on est en train de visiter. Comme vous pouvez l'entendre, il y a de la vie, ça bouge entre les étudiantes et les étudiants, on en voit qui sont assis par terre avec leur PC, d'autres qui regardent. Ah, il s'est passé quelque chose sur une vidéo. Et au fond, ce qu'on voit, c'est le sacré cœur. Ouais c'est ça la Tricker. À côté, alors je sais pas si c'est la tour Montparnasse ou ça n'a rien à voir, mais c'est la tour Playel. Ok. Ah ok ! La tour Playel. Du coup on n'est pas dans Paris du tout, mais on voit Paris de loin quoi. C'est quelque chose que l'on a... Alors je sais pas si c'est en objectif ou en horizon, mais on voit Paris de cette école. Alors qu'on est dans le 95, on est à Sarcelles. Je commence à me perdre dans mes pensées et à me croire poète et chroniqueur dans la ville de Stomy Bugsy et Passy. Une étudiante, au pas décidé, me ramènera les pieds sur terre.
- Speaker #1
Je suis Mélissa et étant donné que nous devons passer une journée dans une salle pour travailler à la SAE, il est nécessaire que nous ayons des bonnes conditions de travail, on va dire. Et nous, vu que notre salle était tout au fond et très proche des travaux, ça nous fait mal à la tête. Et donc du coup, ça nous permet de moins se concentrer parce qu'on a besoin de faire des allers-retours dehors parce que des fois c'est étouffant. Et au début, moi, je pensais qu'il y avait ça qu'avec moi, mais j'ai demandé aux autres et tout le monde. On a eu besoin de faire des allers-retours dehors parce que des fois, ça m'a monté à la tête. Et du coup, voilà, je trouve que c'est à retravailler.
- Speaker #2
Le message est passé, Mélissa. Merci. Moi, de mon côté, je poursuis ma route vers une salle un peu isolée des autres groupes. Là on a fait le tour des différents espaces et je pense que vous vous sentez un peu bien loti avec ce lieu parce qu'on en a d'autres qui se plaignent un petit peu. Là vous êtes un petit peu dans votre coiffe. Est-ce que pour vous c'est important le lieu quand vous travaillez et quand vous êtes en groupe et est-ce que vous pouvez m'en parler ?
- Speaker #1
Moi, c'est Laurine. Et ce qui est bien, c'est qu'en fait, nous, notre groupe, on est tout seul. Je ne sais pas si vous avez vu les autres, mais ils sont toujours deux groupes. Nous, on est tout seul. Ça veut dire qu'on est concentré, on fait notre truc de notre côté. Du coup, c'est encore mieux.
- Speaker #2
Je continue ma déambulation dans les couloirs de l'unité de Sarcelles et observe tous les groupes au travail. Donc comme vous pouvez le voir, il y a vraiment de la vie. Les gens se baladent de groupe en groupe, des salles en salle, les idées sont confrontées. On n'a pas de certitude. On utilise les outils de sa génération. Leur génération, c'est TikTok. Ah ouais,
- Speaker #1
TikTok ça nous sert tout le temps pour faire nos recherches. Parce que les gens ils utilisent, après ils postent dessus, ça veut dire qu'on tombe dessus, on va dans les recherches. Là par exemple on a cherché Avatar et tout, après ça nous a mis l'application qui servait aux gens. C'est pour les intelligences, parce que vu que TikTok ils utilisent beaucoup les intelligences artificielles et que là on en a besoin, on s'est directement dirigé vers TikTok. Voilà.
- Speaker #2
Ouais, donc toi tu me disais, TikTok c'est le nouveau Google pour vous en fait. L'une des choses qui m'a le plus marqué lors de l'enregistrement, c'est que les tableaux blancs étaient blancs. C'est-à-dire qu'il n'y avait rien dessus. Pas une idée, pas un schéma, même pas un petit motion, un petit, je ne sais pas, une licorne, rien. Rien du tout.
- Speaker #1
C'est pas un outil qu'on utilise habituellement. On est concentré sur l'ordinateur en fait. Alors qu'on devrait l'utiliser. Ouais.
- Speaker #2
Vous êtes que sur du numérique quand vous travaillez ? Parce que là, j'ai presque pas vu de feuilles.
- Speaker #1
On est que sur du numérique. On utilise tous Google Docs, comme ça on partage tous en même temps. C'est plus facile niveau gestion de documents. Mais c'est que pour là, on utilise des ordinateurs. Sinon, habituellement, en cours, on utilise beaucoup les feuilles et tout, parce que normalement, on n'a pas le droit. C'est que en SAF.
- Speaker #2
Dans les cours magistraux, vous...
- Speaker #1
Ça dépend des profs, mais la plupart des profs, ils nous laissent pas dans les cours magistraux, c'est tout manuscrit.
- Speaker #2
Et du coup, c'est pas dans vos habitudes de prendre, enfin d'écrire sur... Pour mettre vos idées et tout, c'est directement sur Google Docs. Merci beaucoup. Ok, j'ai compris. Cette génération utilise énormément les outils numériques. Et moi, je fais comment si je n'ai pas un PC pour travailler avec le reste de mon équipe ? Du coup, vous travaillez avec vos PC ou comment ça se passe pour vous ?
- Speaker #1
Pour ceux qui ont des PC, ils peuvent les ramener, mais ceux qui n'en ont pas ou ceux qui les ont oubliés, ils peuvent aller à l'administration et déposer leur carte d'identité et en emprunter avec un chargeur aussi pour toute la journée.
- Speaker #2
L'utilisation des outils numériques pose des questions techniques, mais aussi des questions philosophiques.
- Speaker #1
Ah bon,
- Speaker #2
la soirée de script c'est très simple à faire. Vive le GPT.
- Speaker #1
Désolé, mais je utilise les outils qui me sont à disposition. Voilà, allez. Non mais,
- Speaker #2
LFKF,
- Speaker #1
tu as le GPT,
- Speaker #2
après tu modifies, genre. Oui,
- Speaker #1
mais attends, faut pas tout ça. C'est une bonne base, arrêtez.
- Speaker #2
Mais c'est une bonne base. T'as malade.
- Speaker #1
Je suis pas malade. Mais c'est une bonne base. Moi, c'est à propos du rôle,
- Speaker #2
je l'utilise.
- Speaker #1
Allez, désolé monsieur le directeur.
- Speaker #2
Vous n'avez rien à voir avec ça.
- Speaker #1
C'est pas notre cas monsieur.
- Speaker #2
Oui, attendez, ça commence pas bien, vous. Bah, c'est ce que j'allais dire. On va faire un colloque lundi,
- Speaker #1
ou on peut aller le soir, on dit. GPP dans une situation de... Ah bah moi je l'ai utilisé là.
- Speaker #2
Mais comme base quoi. Comme base parce que ça va pas être nos sources,
- Speaker #1
c'est pas ce qui va être à l'appui, c'est juste avant un début. Et après on fait des... C'est d'abord en fait que c'est mon droit de l'ordre.
- Speaker #2
Je prends la forme, pas le fond. Cet essai se base sur les travaux de groupe. Mais est-ce naturel chez les étudiantes et étudiants ? Et ma première question c'est, est-ce que vous avez l'habitude de travailler de cette manière-là, de manière collective, en groupe, des choses que vous avez vues au lycée ou pas trop ?
- Speaker #1
Pas au lycée, c'est plus ici. On ne voit pas ça au lycée. Depuis qu'on a l'unité, on ne fait que des travaux de groupe.
- Speaker #2
Et vous, vous êtes à l'aise avec les travaux de groupe ou au début il y a eu besoin d'un petit moment d'adaptation ?
- Speaker #1
Non, moi je n'aime pas trop ça mais on s'y adapte.
- Speaker #2
Est-ce qu'il y a des...
- Speaker #1
Moi, ça va. Vu qu'on en fait beaucoup, je me suis habituée. C'est plus agréable.
- Speaker #2
Et dans les travaux de groupe, c'est quoi qui te met un petit peu, entre guillemets, à l'aise ? C'est le fait de devoir travailler avec d'autres personnes, le fait de devoir s'organiser, c'est à quels endroits ?
- Speaker #1
C'est le fait de pouvoir s'organiser à plusieurs. C'est un peu compliqué. On en parle directement entre nous et on peut se partager directement le travail. C'est ça, la répartition des tâches. Quand on se met d'accord sur ce qu'on va faire, on le fait directement comme ça, on se met d'accord à l'oral. Et dès qu'on est tous d'accord, chacun se répartit, commence à faire son travail sur son PC, etc. Et comme on a le doc partagé, on met tout dessus et comme ça, s'il y a des modifications à faire... on les fait directement dessus et voilà. Ça nous permet de pouvoir voir ce que les autres font. Et s'il y a une erreur ou une rectification à faire, on peut le faire sur le Tacotac, mais directement dans le Google Doc.
- Speaker #2
Est-ce que des fois vous piochez des infos avec vos camarades ou pas trop ?
- Speaker #1
Je m'appelle Odia, je dirais que oui, c'est juste que là on est sur une tâche où on s'est répartis, donc il y a certains qui font un avatar, d'autres qui font un script, et du coup c'est pour ça que c'est un peu silencieux, mais d'habitude on partage chacun nos idées, si quelqu'un a quelque chose à rajouter, le diavo aout et après on en discute.
- Speaker #2
Je vois que dans les autres groupes, les 6, 5, 6 personnes, tout le monde travaillait sur le même sujet. Mais ici, je vois que c'est différent. Comment est-ce que vous êtes décidé pour les découpages ?
- Speaker #1
C'est Leïla. Et du coup, vu qu'avec notre groupe, on a direct bien accroché, on avait une certaine entente et tout, on s'est dit que, contrairement aux autres, on allait essayer d'optimiser notre temps en se répartissant les tâches. Donc c'est pour ça que, en fait, le fait d'être tous sur une même chose, c'est vrai qu'on aurait pu être un peu plus productifs, mais là, ça nous permet aussi d'être plus productifs en faisant tous des choses différentes en même temps. Et du coup, à la fin, on a aussi tout ce qu'on a fait. et ça donne un rendu final. Je trouve que c'était plus pertinent de le faire comme ça, après ça dépend de chacun. Mais là, c'était l'organisation qu'on a décidé de choisir.
- Speaker #2
Est-ce que des fois, vous avez des points d'étape ou des moments où vous retrouvez la pause ou un moment pour vous montrer les uns des autres ce que vous avez fait ou vous attendez la fin pour voir le résultat final et pour mettre en commun tous vos travaux ?
- Speaker #1
Du coup moi c'est Lucie et on fait au feeling en fonction de comment ça avance et après on essaie quand même de se répartir les idées parce que comme ce matin on pensait qu'on avait bon et au final on n'a pas eu bon. Du coup on s'est réparti les idées et on a échangé.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a une personne, ça va être la dernière question que je vais poser, qui veut me parler de son ressenti par rapport au travail collectif ? Parce que là, tu m'as parlé du travail collectif, mais comment est-ce que vous avez ressenti ça ? Et comment est-ce que vous vous débrouillez entre vous ? Genre, il y a une ou un chef d'équipe qui se met derrière, ou chacun propose et après, entre vous, vous discutez ? Oui.
- Speaker #1
Du coup c'est encore Nicolas. En fait, directement quand il y a un travail comme ça, il y a un leader qui se démarque parce qu'on essaye un peu d'organiser nos pensées, parce que sinon ça devient vite le bazar. Je trouve que ça reflète un peu les personnalités de chacun. Certains s'affirment plus que d'autres et finalement c'est bénéfique pour tout le monde. Certains qui n'arrivent pas à s'exprimer, etc. Quand ils ont quelqu'un qui les guide, ça devient rapidement un moyen pour eux de donner leur qualité, leur compétence que certains n'ont pas, même s'ils sont leaders. Et donc voilà, directement quand on est en groupe, comme je disais tout à l'heure, ça nous apprend à travailler avec ceux dont on ne voudrait pas travailler initialement. Mais bon, au moins, ceux qui ne travaillent pas, ils sont plus proches avec ceux qui travaillent, ça les booste. Et même si pour les leaders, je vais être objectif, ça peut être un poids ou une difficulté, ça peut être... ça leur permet de développer des compétences de gestion, de management, etc. Donc c'est super finalement.
- Speaker #0
Donc on l'a compris, c'est des étudiantes et étudiantes travaillant en groupe. C'est de cette manière que fonctionne cette SAE. Mais comment sont formés les groupes ?
- Speaker #2
Du coup, pour répondre à la question, les groupes sont formés par les professeurs et ils essaient de mélanger au mieux tous les TD, puisqu'il y a quatre TD, je pense. Il y en a trois et on ne se connaît pas forcément du coup ils mélangent entre les TD, entre les TP et aussi avec les ENEPS pour qu'on soit bien mélangé dans toute la promo. Et du coup, les interactions qu'on fait au sein des groupes, on a un travail à faire, on doit le faire ensemble. Et on a une charge de travail qui fait que si on ne se répartit pas le travail, on n'aura pas le temps de faire. Donc on n'a pas le choix, on se met ensemble. Les premières secondes, au début, il y a le froid puisqu'on ne se connaît pas forcément tous. On est encore un peu au début de l'année. Donc on se répartit les tâches. Chacun travaille de son côté. Après, on parle entre nous pour voir si le travail est bien fait. Si c'est bien compris, les interactions se font parce qu'on est obligé. Quand c'est un travail en groupe, en venant en TC, on savait qu'il y avait beaucoup de travail en groupe. Donc on a cette facilité, parce qu'on sait que ça va être ça toute l'année. Donc autant s'y habituer et rentrer dans la pratique.
- Speaker #0
Justement, là on a parlé de groupe de niveau. On passe pour les étudiants.
- Speaker #2
Ça ne pourrait pas être fait comme ça, parce que s'ils font ça, il y aura un déséquilibre. C'est-à-dire que s'ils font ça, c'est sûr que les faibles vont se retrouver avec les faibles, et les plus forts vont se retrouver avec les plus forts, et ils ne peuvent pas faire ça. Donc ils ont dû équilibrer de façon plus juste, normalement je devrais dire ça. C'est-à-dire qu'au moins de mélanger les forts un peu avec les faibles, et les faibles un peu avec les forts. Je dirais comme ça.
- Speaker #0
Quelle est la place des professeurs dans cet SAE marketing ? Je n'ai pas voulu embêter plutôt Aïda Mimouni, enseignante chercheuse à la voix cassée le jour de notre venue. Mais là, j'ai vraiment besoin d'une réponse. Je la vois tenter de se démultiplier pour répondre aux besoins nécessités des élèves, entre deux courses à travers les différentes salles de classe. Bon, il faut que je le comprenne, je n'aurai pas de réponse de la part d'Aïda aujourd'hui. Mais je vais quand même poser la question aux étudiantes et aux étudiants. Vous sentez-vous assez accompagné lors de ces essayes ?
- Speaker #3
Oui c'est ça, parce que là même il y a une professeure qui n'est pas là, mais elle nous aide par mail, elle nous envoie des outils par mail, et ce qui fait que ça nous facilite quand même la tâche, même si elle n'est pas là physiquement.
- Speaker #2
Je dirais oui, mais après je trouve que c'est tout l'enjeu d'une SAE, parce que du coup avec les cours on est guidé avec les professeurs, et les SAE c'est un peu nous on essaie de faire, après quand on a des questions on demande aux profs, ils viennent beaucoup dans les salles pour nous montrer et voir notre avancée, pour voir si c'est vraiment ce qu'ils demandent ou pas. Donc oui on est... un peu libre, mais aussi on a de l'aide avec les profs si on a besoin des questions, tout ça on peut leur demander.
- Speaker #0
Ce jour-là, comme on l'a expliqué, la ressource temps prof est très rare. Et comme tout ce qui est rare est précieux, pas besoin de la gâcher lors des rares moments où Aïda est disponible. Quand elle vient dans un groupe, on ne tergiverse pas. On l'écoute avec attention.
- Speaker #4
Donc il faut rédiger ça maintenant, parce qu'encore une fois, n'enregistrez pas votre script. Oui, ne réalisez pas l'avatar tant que votre script n'est pas bien rédigé. Il faut éviter d'aller tout de suite dans la mise en place alors que vous n'avez pas encore le fond. Donc relisez le script plusieurs fois. Vous voyez, ce n'est pas un travail, c'est de la rédaction. Donc le premier G n'est jamais le bon. Il y a une première version, une deuxième version. Une troisième version parce que la première, le plan n'était pas bon et on l'a retravaillé ensemble. Là, vous allez le rédiger. Il faut s'assurer que vous utilisez les bons termes, que ce soit un langage qui ne soit pas trop soutenu pour une prise de parole à l'oral, mais qui ne soit pas non plus trop familier. Il faut s'assurer que d'un point de vue syntaxe, ça tient la route. Et il faut s'assurer que la cohérence et le fil conducteur, on le retrouve dans la trame de votre avatar.
- Speaker #0
Sur quoi se base-t-on pour évaluer notre essaye ? Comment une telle effervescence collective de créativité peut être recanalisée dans une notation ? J'ai mené ma petite enquête et tout ne se fait pas par hasard. Ah, vous avez une sorte de barème pour les notes ?
- Speaker #3
On partage la grille d'évaluation directement. Comme ça, on sait sur quoi se baser et tout. Et ça nous aide beaucoup, d'ailleurs. Nous, elle nous partage tous les fichiers nécessaires sur Teams. Et donc, du coup, on va sur Teams et on cherche. Elle nous met des documents à notre disposition, dont la grille d'évaluation. Et nous, on se base dessus pour savoir déjà les critères qui vont être les plus importants, donc qui sont notés avec une plus grande note, du coup. Et donc du coup dans les critères d'évaluation c'est là que c'est bien détaillé tout ce qui est attendu dans notre travail et c'est pour ça que nous on se base beaucoup dessus. Par exemple là dans la critique d'évaluation il y a écrit créativité, originalité, nous on n'allait pas forcément y penser mais du coup quand on consulte la critique d'évaluation on va essayer d'adapter ça par rapport à leurs critères. Donc ajouter peut-être des choses pour que ce soit plus original, voilà c'est bien simple.
- Speaker #0
Ok, donc si j'ai bien compris, là on est dans un format qui ressemble de plus en plus à ce qu'ils vont rencontrer dans leur vie professionnelle. Mais est-ce qu'ils sont d'accord ?
- Speaker #2
C'est sûr parce qu'en entreprise, je pense qu'on a beaucoup de travaux, on n'est pas seul, donc c'est normal de nous entraîner à ça. Oui, moi je pense que ça peut nous aider parce que oui on fait beaucoup de travaux de groupe, on doit utiliser par exemple là on doit créer un avatar, on n'avait jamais essayé, on doit trouver des solutions, moi je pense que ça peut vraiment nous aider.
- Speaker #1
Ah ouais c'est très vivant, il y a une ambiance, au delà de l'autonomie c'est aussi beaucoup de travail en groupe voir que ça. Donc ça nous apprend que dans le monde du travail on n'est pas toujours tout seul. Quand on débute il y a des employés avec nous, nos collègues, et c'est pas à nous de choisir qui c'est qui va nous accompagner. Donc voilà je trouve que c'est une bonne expérience. Ça dure une semaine, c'est pas un jour donc c'est pas occasionnel comme ça, c'est vraiment une ambiance qui… qui va sur la durée, c'est super. Techniquement, même par rapport aux écoles de commerce, ils n'ont pas ça, c'est juste là qu'on se démarque. Nous, au BUT, on a pas mal cette expérience-là, ce côté où on concrétise par rapport aux écoles de commerce, sachant qu'on ne perd pas 50 000 euros sur 5. Voilà, tout simplement.
- Speaker #0
50 000 euros qui ne sont pas dépensés. Oui, c'est un bel avantage. Mais malheureusement, rien n'est parfait dans ce monde. Pas même une SAE. De toute façon, je me pose la question. Qu'est-ce qui aurait pu être plus réussi ? Est-ce que... Alors... Là, je veux poser une question. Ce n'est pas pour vous mettre en difficulté et tout, mais j'ai vu qu'il y avait beaucoup de points positifs qui étaient trouvés par les différentes personnes qui étaient dans les différents groupes. Mais est-ce qu'il y avait des petites difficultés que vous avez eues au début ? Est-ce que vous avez réussi à trouver des moyens ? Et comment est-ce que vous avez fait pour les régler ?
- Speaker #5
C'est souvent des projets qu'on fait pour la première fois, enfin les professeurs aussi ne le connaissent pas forcément bien, donc il y a des fois des petits problèmes d'organisation, que ce soit l'essayer de trouver des fois, c'est pas forcément les plus équivalents, c'est pas les mieux adoptés, mais même les professeurs sont là pour nous, donc ils s'adoptent, ils vont chercher plus loin, ils nous laissent aussi une part d'autonomie, du coup on peut les aider en disant, ça ça marche pas, mais il y a ça qui marche, donc c'est pas forcément évident tout le temps. on s'adapte plus ou moins.
- Speaker #6
Et après, c'est des problèmes qu'on a à peu près dans toutes les matières, pas qu'en SAE, mais par exemple, on a des problèmes de compréhension des sujets, mais ça, du coup, on peut toujours demander de l'aide. Et par exemple, à la première SAE, on a travaillé avec des entreprises, donc c'est des entreprises qui sont venues nous voir et nous ont dit on a besoin de votre aide Donc on a travaillé et nous par contre, notre groupe, on a eu des problèmes par rapport à la compréhension de ce que voulait l'entreprise. Du coup là c'était un peu plus compliqué parce qu'ils avaient des horaires de professionnels, donc c'était pas chanier constamment et là c'était un peu plus compliqué mais c'est pas propre à l'établissement en lui-même.
- Speaker #3
Déjà ce qui rendait les choses plus faciles c'était, je pense qu'on l'avait dit, la mise à disposition des ordinateurs. Ça nous facilite beaucoup le travail parce que je sais qu'il y en a plein qui n'ont pas d'ordinateur. Donc du coup ça, ça nous a facilité. Et de plus, là aujourd'hui il n'y avait qu'une professeure, donc du coup on courait un peu partout pour la chercher, mais habituellement il n'y en a pas qu'une seule. Normalement il y en a trois, donc du coup c'est beaucoup plus simple de les trouver. Et souvent ils restent très longtemps avec nous. Et ça c'est ce qui est bien, c'est que notre professeur reste très longtemps. avec nous, ce qui fait qu'on a le temps de lui poser énormément de questions. Elle nous accorde à tous un temps d'écoute et un temps d'aide qui nous est précieux pour la suite de notre essaye. C'est un point à souligner qui est très positif. Après, les temps de pause aussi, c'est très bien, parce qu'on a des temps de pause assez conséquents pour pouvoir circuler, pour pouvoir demander aux autres où est-ce qu'ils en sont, etc. Et voilà.
- Speaker #0
C'est enfin, je veux dire bientôt, la fin de la journée. Partout, les étudiants et étudiantes commencent à se disperser et chacun rentre chez soi. Je vois que la journée est finie, pour vous c'est bon. Et du coup, comment ça se passe la fin de la journée ? On va à la maison et on revient demain matin à 8h15. Et j'avais une question aussi, au niveau du travail à la maison, est-ce que... Ce genre de choses, ça vous donne plus de travail, moins de travail ? D'habitude, on a tout le temps des devoirs, vraiment c'est dur, mais pendant les semaines de SAI, justement, on sait qu'on peut venir et pas avoir à travailler le soir quand on rentre. Moi, la SAI,
- Speaker #2
je suis rentrée jusqu'à 20h parce que c'était une entreprise,
- Speaker #4
non ?
- Speaker #0
Non, mais moi, je sais que je suis rentré, je dors, mais... Ouais, moi aussi. Du coup, on parlait de fatigue. Une journée comme ça, c'est fatigant. Franchement non,
- Speaker #2
c'est la récréation un peu.
- Speaker #0
Non mais sinon ouais, c'est ça, on est plus... on est en autonomie,
- Speaker #2
on gère notre travail comme on veut.
- Speaker #0
On fait des post-courses si on veut un peu. Mais vous avez quand même l'impression d'apprendre. Oui,
- Speaker #3
bien sûr.
- Speaker #0
Parce que c'est une application. Justement, on applique ce qu'on a appris pendant tout le semestre. Du coup, oui, on apprend à faire des choses, mais c'est des choses qu'on a déjà apprises pendant le semestre. Mais on les applique.
- Speaker #2
Là, c'est vraiment de l'application.
- Speaker #0
Vous aviez des connaissances et là, vous apprenez à les appliquer. Comment utiliser les connaissances qu'on a ?
- Speaker #2
C'est moins fatiguant que d'être assise sur une chaise, à juste écouter quelqu'un parler, prendre des notes. Là, on est vraiment en action. Bon, certes, des fois, on travaille moins, mais du coup, ça permet d'être moins fatiguée, tout simplement. Même si, des fois, je le fais à 8h tous les matins, enfin, à 6h tous les matins, c'est pas très... C'est... Comme on... On n'écoute... Enfin, on n'est pas passif, on est actif, c'est pas pareil. On s'ennuie moins, et là, des fois, s'ennuyer, ça fatigue.
- Speaker #0
C'était Essai à Sarcelles, l'épisode d'immersion. Merci à toutes et à tous pour votre écoute. On se retrouve demain pour l'épisode d'analyse de la SAE avec Aïda Mimimi, Féline Provo et Gounou Rob. On y parlera compétences, sport et autorité entre autres. En attendant, je vous souhaite un bon matin ou une bonne nuit en fonction de votre heure d'écoute. Et n'oubliez pas que la vie est un apprentissage qui ne se finit jamais. Ciao les pédagogues !
