undefined cover
undefined cover
Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental). cover
Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental). cover
Objectif Mental

Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental).

Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental).

08min |01/12/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental). cover
Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental). cover
Objectif Mental

Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental).

Pause café - Les 5 barrières mentales chez les entrepreneurs (et comment les dépasser grâce au coaching mental).

08min |01/12/2025
Play

Description

Dans cette capsule Pause Café, on explore un terrain que tous les entrepreneurs connaissent trop bien : les barrières mentales.

Pendant six ans, j’ai accompagné plus de 150 porteurs de projets dans un incubateur. Et ce que j’ai vu, encore et encore, ce n’était pas un manque de compétence ou de formation. C’était un blocage intérieur. Une lutte discrète faite de perfectionnisme, de syndrome de l’imposteur, de procrastination, de peur du regard des autres et de manque de confiance en soi. Bref, des sujets au cœur de la préparation mentale et du coaching mental.


Dans cet épisode, je partage un retour d’expérience très concret. Parce qu’avant d’être une histoire d’outils ou de stratégies, l’entrepreneuriat est une aventure psychologique. Les entrepreneurs savent souvent quoi faire, mais n’osent pas. Ils attendent “que ce soit prêt”. Ils cherchent la bonne formation, le bon moment, le bon décor. Pourtant, dans la réalité, ce qui débloque les choses, c’est l’action imparfaite.


On commence par la peur du regard des autres, probablement le frein le plus répandu. Elle empêche de publier, de prospecter, de lancer un produit. Alors que, soyons honnêtes, personne n’analyse nos moindres faits et gestes. Réduire l’enjeu, tester, avancer : c’est déjà un acte de préparation mentale.


Vient ensuite le perfectionnisme, ce piège subtil. Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il faut un site parfait, un logo parfait, une vidéo parfaite. Résultat : ils ne lancent rien. La vérité, c’est que la progression vient après la mise en ligne, pas avant. Le coaching mental répète souvent que la perfection n’est pas un objectif, seulement une distraction masquée.


On parle aussi du syndrome de l’imposteur, très présent chez les entrepreneurs qui pensent ne “pas être faits” pour la prospection, la vente ou la communication. Pourtant, la légitimité se construit par l’action, pas par l’attente. On apprend en faisant, comme un sportif qui répète encore et encore jusqu’à ce que la gestuelle devienne naturelle.


Autre : la recherche d’excuses. Le manque de temps, d’argent, d’associé… Des raisons parfois valables, mais souvent amplifiées par la peur. Dans beaucoup de cas, il existe déjà des solutions simples, accessibles, parfois même gratuites. Ce n’est pas le budget qui bloque, c’est l’estime de soi qui vacille. Cela fait parti des barrières mentales qui m'énervent le plus. 


Enfin, on aborde la procrastination, cette tendance universelle à repousser ce qui nous met mal à l’aise. La technique la plus efficace reste de fragmenter : trois prospects aujourd’hui, trois demain. Une micro-action quotidienne. La confiance revient en mouvement, jamais dans l’immobilité.


À travers ces cinq barrières mentales, ce que cet épisode montre, c’est que les entrepreneurs n’ont pas besoin d’être plus talentueux. Ils ont besoin d’être plus indulgents avec eux-mêmes. Renforcer son mental, travailler son estime de soi, comprendre ses mécanismes, c’est autant un travail de fond qu’un carburant pour l’action.


Si vous êtes au début d’un projet, ou coincé sur une étape, j’espère que cet épisode vous aidera à retrouver de l’élan. Le plus important n’est pas d’être prêt, mais d’être en route.


Suivez la page instagram pour découvrir encore plus de contenus sur le mental : https://www.instagram.com/objectif_mental_podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental. Je suis Kevin Rich, cofondateur de Cairn, K-A-I-R-N, une application mobile qui démocratise l'accès au coaching mental d'élite. Chaque semaine, je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à développer votre mental pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou... extra-professionnel. Je vous souhaite une excellente écoute. Hello, hello, j'espère que vous allez bien. C'est un épisode post-café un peu spécial pour moi cette semaine puisque je le filme pour la première fois. Donc, dites-moi si le format vous plaît et si ça vous a aidé. Comme ça, je peux améliorer aussi le contenu que je vous propose. Alors, cette semaine, je vais changer un peu. Je vais vous parler plus d'un retour d'expérience. En général, je parle plutôt de concepts de préparation mentale ou de coaching mental. Et cette semaine, j'ai plus envie de faire un retour d'expérience puisque j'ai travaillé pendant six ans dans un incubateur où j'aidais des entrepreneurs à générer plus de croissance. Alors, c'était à côté de mon métier, je faisais ça sur mon temps libre, on va dire. Mais j'aidais des entrepreneurs à trouver des idées et à en mettre en place ces idées pour essayer d'avoir plus de clients, tout simplement, pour vraiment vulgariser le sujet. et en fait ce que j'ai remarqué dans toutes ces années j'ai accompagné à peu près pendant 6 ans, 150 entrepreneurs. Ce que j'ai remarqué, c'est que souvent, ils n'avaient pas un problème de compétence, de formation, d'idée ou de volonté. C'était souvent un problème de barrière mentale. En fait, ils s'empêchaient de faire des choses. Ils savaient quoi faire, mais vraiment, ils s'empêchaient de passer à l'action et de tenter des choses. Donc moi, mon rôle, en fait, j'ai remarqué, ce n'était pas vraiment leur donner des techniques parce que finalement, ils pouvaient aller sur YouTube ou maintenant, c'est encore pire, il y a ChatGPT, on peut lui demander comment je peux faire ça et il vous dit exactement quoi faire. c'était plus un problème de les accompagner à oser en fait, à tenter donc la première barrière que je voyais c'était la peur du regard des autres je trouve qu'on accorde beaucoup trop d'importance à ce que les autres pensent de nous et de ce qu'on fait, et moi le premier évidemment au début, quand j'ai commencé par exemple ces podcasts, à chaque fois je m'empêchais de faire des choses je pense que ce qui peut marcher là-dedans, c'est de réduire l'enjeu de se dire ok, je vais filmer mais finalement ça va pas non plus toucher des millions et des millions de personnes ... on peut déjà se lancer et voir ce que ça donne comme retour. Et en fait, souvent, les gens, ils s'en fichent de ce qu'on fait. C'est ça, moi, c'est ce que je me répète souvent quand j'envoie du contenu. Et si ils se moquent de vous, tant pis, j'ai envie de vous dire, ils vont passer à autre chose l'heure d'après. Le deuxième blocage, c'est du perfectionnisme. Enfin, le perfectionnisme. C'est-à-dire que les personnes vont attendre d'avoir le truc parfait, le logo parfait, le site web parfait, la plaquette commerciale parfaite, l'image parfaite, tout parfait. et donc ils vont se dire, ok, tant que je n'ai pas ça, je ne vais pas me lancer. Le problème de ça, c'est que ce n'est jamais assez parfait, donc vous n'allez jamais vous lancer. Il y a un entrepreneur américain, un investisseur qui dit, si vous n'avez pas honte de votre produit quand vous le lancez, c'est que vous l'avez lancé trop tard. Je pense que globalement, il ne faut pas attendre d'avoir le truc nickel, sinon vous ne faites jamais rien. Ce qu'il faut faire, en fait, c'est de proposer votre solution, votre contenu, et ensuite d'améliorer au fur et à mesure et de progresser. Trois, il y avait aussi beaucoup de syndromes de l'imposteur. Alors c'était assez étrange, assez paradoxal puisque... les entrepreneurs sont quand même souvent connus pour innover, aller de l'avant, tenter d'être optimiste mais aussi je sentais qu'il y avait un syndrome de l'imposteur où par exemple si je disais tu devrais prospecter 100 200 personnes demain, on me disait ah ouais mais je suis pas commercial j'ai pas été formé pour ça, moi je suis un ingénieur, je sais pas prospecter en fait prospecter techniquement vraiment oui alors ça s'apprend, il y a plein de techniques de vente etc mais en fait c'est déjà juste décrocher son téléphone ou envoyer des messages sur LinkedIn ou par mail et avoir des réponses. En fait, ça s'arrête à ça. Donc, il n'y a pas de formation à avoir. Et souvent, on me dit, tiens, j'aimerais bien faire ça, mais il faut que je me forme. En fait, le truc, c'est que si vous formez sur tout, tout le temps, vous n'allez jamais passer réellement à l'action. Alors, je ne dis pas, il y a des métiers où effectivement, pour être médecin demain, vous n'allez pas vous déclarer médecin, mais je veux dire, la majorité des personnes apprenait en faisant et au fur et à mesure, vous allez pouvoir progresser et gagner en ce qu'on appelle en légitimité. Si par exemple Squeezie sur Youtube il avait attendu d'avoir une formation de monteur vidéo, il ne serait jamais arrivé à ce niveau là. Donc il a appris en faisant, ça a pris peut-être plus de temps mais maintenant il n'a peut-être plus de syndrome de l'imposteur là dessus. 4, alors ça c'est un truc qui m'énervait, c'était la recherche d'excuses constantes. Quand je donnais un conseil ou mon avis extérieur c'était souvent une excuse tout de suite qui était ah ouais mais j'ai pas le temps de faire ça, j'ai pas le budget, j'ai pas d'associés, j'ai machin, j'ai machin. En fait oui on peut toujours trouver des excuses mais à un moment il faut aussi aussi passer à l'action et faire. Le budget, je trouve que c'est un peu une fausse excuse. Souvent, on va me dire... Ah ouais, mais je ne peux pas créer de contenu parce que je n'ai pas les moyens d'eux. En fait, on a tous un téléphone maintenant, vous avez une caméra. Donc commencez par ça. Moi, le podcast, j'ai commencé par de l'audio. Oui, effectivement, j'ai acheté deux micros, mais j'ai commencé par enregistrer un audio dans les bureaux des invités. D'ailleurs, je les remercie encore. Ensuite, j'ai commencé à filmer avec mon iPhone. Et ensuite, j'ai commencé à louer des studios. Et je sais même qu'il y a des entrepreneurs qui ont commencé avec le micro de leur iPhone. Donc en fait, le budget, ce n'est pas une excuse. On peut trouver des manières malines au début pour... pour se lancer. Le temps aussi, je pense que c'est une fausse excuse. Le temps, ça se prend et on peut organiser ses journées. C'est une question de priorité. C'est qu'on peut organiser ses journées en fonction de ce qu'on veut et ce qu'on a à faire. Je voyais aussi souvent dans l'organisation des entrepreneurs, ils passaient une demi journée, une journée sur des choses qu'ils aimaient bien faire et ils mettaient de côté ce qui était important. En fait, probablement que vous n'avez pas le temps parce que vous avez organisé vos journées d'une certaine manière actuellement. Mais en fait, le temps, ça se prend. Si vous prenez une demi journée pour faire la prospection, ou publier sur les réseaux, faites-le. Et ça m'amène au dernier point qui est la procrastination. En gros, on procrastine parce que souvent, on repousse ce qu'on n'aime pas faire et on a peur de se prendre des tôles, en gros, pour vulgariser. Et en fait, je pense que pour passer cette barrière de la procrastination, il faut essayer de réduire une grosse mission en petites tâches. Je crois que je l'en ai déjà parlé dans un épisode Post Café, mais l'idée, c'est de se dire, si on prend l'exemple de la prospection, au lieu de se dire, je vais passer une journée à prospecter, on peut déjà dire, là, je vais passer une heure où je vais contacter trois personnes. Et le lendemain, je vais recommencer, je vais faire trois personnes, et ainsi de suite. Mais moi, je pense qu'il faut commencer par des petites tâches, et comment ça se pète dans le bain. C'est l'action qui va faire que vous allez, au fur et à mesure, réduire la procrastination. Autre chose, alors j'ai peut-être terminé là-dessus, mais dites-vous aussi que tout le monde a des choses qu'il n'a pas envie de faire. Je prends le cas d'athlètes, là, j'ai quand même interviewé pas mal d'athlètes maintenant. Ce qui ressort, c'est quand même que tous les jours, ce n'est pas toujours très drôle. évidemment que On doit kiffer, on doit aimer le process global de ce qu'on fait, que ce soit dans la création de contenu, dans l'entrepreneuriat, dans vos métiers, etc. Il faut que ce soit un plaisir. Mais il y a toujours au quotidien des tâches que l'on n'aime pas faire. Sinon, les athlètes, ils ne feraient que les matchs. Ils ne s'entraîneraient pas la semaine. Évidemment que c'est beaucoup plus drôle d'aller faire des matchs le week-end. Même si vous voyez sur les réseaux que tout le monde kiffe leur vie, ce n'est pas la réalité. Derrière, c'est des heures et des heures de travail et de choses qu'on n'aime pas forcément faire. Voilà, j'espère que c'est un épisode post-café qui vous a plu. C'est un retour d'expérience que j'avais envie de faire. Si vous êtes en train de créer une entreprise ou si vous avez des projets, ce n'est même pas forcément de l'entrepreneuriat. Ça peut être, je ne sais pas, aller voyager, s'impliquer dans une association, n'importe quoi. J'espère que ça vous a aidé et que vous allez vous lancer puisque moi, je pense que le plus important, c'est quand même de ne pas avoir de regrets. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Description

Dans cette capsule Pause Café, on explore un terrain que tous les entrepreneurs connaissent trop bien : les barrières mentales.

Pendant six ans, j’ai accompagné plus de 150 porteurs de projets dans un incubateur. Et ce que j’ai vu, encore et encore, ce n’était pas un manque de compétence ou de formation. C’était un blocage intérieur. Une lutte discrète faite de perfectionnisme, de syndrome de l’imposteur, de procrastination, de peur du regard des autres et de manque de confiance en soi. Bref, des sujets au cœur de la préparation mentale et du coaching mental.


Dans cet épisode, je partage un retour d’expérience très concret. Parce qu’avant d’être une histoire d’outils ou de stratégies, l’entrepreneuriat est une aventure psychologique. Les entrepreneurs savent souvent quoi faire, mais n’osent pas. Ils attendent “que ce soit prêt”. Ils cherchent la bonne formation, le bon moment, le bon décor. Pourtant, dans la réalité, ce qui débloque les choses, c’est l’action imparfaite.


On commence par la peur du regard des autres, probablement le frein le plus répandu. Elle empêche de publier, de prospecter, de lancer un produit. Alors que, soyons honnêtes, personne n’analyse nos moindres faits et gestes. Réduire l’enjeu, tester, avancer : c’est déjà un acte de préparation mentale.


Vient ensuite le perfectionnisme, ce piège subtil. Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il faut un site parfait, un logo parfait, une vidéo parfaite. Résultat : ils ne lancent rien. La vérité, c’est que la progression vient après la mise en ligne, pas avant. Le coaching mental répète souvent que la perfection n’est pas un objectif, seulement une distraction masquée.


On parle aussi du syndrome de l’imposteur, très présent chez les entrepreneurs qui pensent ne “pas être faits” pour la prospection, la vente ou la communication. Pourtant, la légitimité se construit par l’action, pas par l’attente. On apprend en faisant, comme un sportif qui répète encore et encore jusqu’à ce que la gestuelle devienne naturelle.


Autre : la recherche d’excuses. Le manque de temps, d’argent, d’associé… Des raisons parfois valables, mais souvent amplifiées par la peur. Dans beaucoup de cas, il existe déjà des solutions simples, accessibles, parfois même gratuites. Ce n’est pas le budget qui bloque, c’est l’estime de soi qui vacille. Cela fait parti des barrières mentales qui m'énervent le plus. 


Enfin, on aborde la procrastination, cette tendance universelle à repousser ce qui nous met mal à l’aise. La technique la plus efficace reste de fragmenter : trois prospects aujourd’hui, trois demain. Une micro-action quotidienne. La confiance revient en mouvement, jamais dans l’immobilité.


À travers ces cinq barrières mentales, ce que cet épisode montre, c’est que les entrepreneurs n’ont pas besoin d’être plus talentueux. Ils ont besoin d’être plus indulgents avec eux-mêmes. Renforcer son mental, travailler son estime de soi, comprendre ses mécanismes, c’est autant un travail de fond qu’un carburant pour l’action.


Si vous êtes au début d’un projet, ou coincé sur une étape, j’espère que cet épisode vous aidera à retrouver de l’élan. Le plus important n’est pas d’être prêt, mais d’être en route.


Suivez la page instagram pour découvrir encore plus de contenus sur le mental : https://www.instagram.com/objectif_mental_podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental. Je suis Kevin Rich, cofondateur de Cairn, K-A-I-R-N, une application mobile qui démocratise l'accès au coaching mental d'élite. Chaque semaine, je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à développer votre mental pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou... extra-professionnel. Je vous souhaite une excellente écoute. Hello, hello, j'espère que vous allez bien. C'est un épisode post-café un peu spécial pour moi cette semaine puisque je le filme pour la première fois. Donc, dites-moi si le format vous plaît et si ça vous a aidé. Comme ça, je peux améliorer aussi le contenu que je vous propose. Alors, cette semaine, je vais changer un peu. Je vais vous parler plus d'un retour d'expérience. En général, je parle plutôt de concepts de préparation mentale ou de coaching mental. Et cette semaine, j'ai plus envie de faire un retour d'expérience puisque j'ai travaillé pendant six ans dans un incubateur où j'aidais des entrepreneurs à générer plus de croissance. Alors, c'était à côté de mon métier, je faisais ça sur mon temps libre, on va dire. Mais j'aidais des entrepreneurs à trouver des idées et à en mettre en place ces idées pour essayer d'avoir plus de clients, tout simplement, pour vraiment vulgariser le sujet. et en fait ce que j'ai remarqué dans toutes ces années j'ai accompagné à peu près pendant 6 ans, 150 entrepreneurs. Ce que j'ai remarqué, c'est que souvent, ils n'avaient pas un problème de compétence, de formation, d'idée ou de volonté. C'était souvent un problème de barrière mentale. En fait, ils s'empêchaient de faire des choses. Ils savaient quoi faire, mais vraiment, ils s'empêchaient de passer à l'action et de tenter des choses. Donc moi, mon rôle, en fait, j'ai remarqué, ce n'était pas vraiment leur donner des techniques parce que finalement, ils pouvaient aller sur YouTube ou maintenant, c'est encore pire, il y a ChatGPT, on peut lui demander comment je peux faire ça et il vous dit exactement quoi faire. c'était plus un problème de les accompagner à oser en fait, à tenter donc la première barrière que je voyais c'était la peur du regard des autres je trouve qu'on accorde beaucoup trop d'importance à ce que les autres pensent de nous et de ce qu'on fait, et moi le premier évidemment au début, quand j'ai commencé par exemple ces podcasts, à chaque fois je m'empêchais de faire des choses je pense que ce qui peut marcher là-dedans, c'est de réduire l'enjeu de se dire ok, je vais filmer mais finalement ça va pas non plus toucher des millions et des millions de personnes ... on peut déjà se lancer et voir ce que ça donne comme retour. Et en fait, souvent, les gens, ils s'en fichent de ce qu'on fait. C'est ça, moi, c'est ce que je me répète souvent quand j'envoie du contenu. Et si ils se moquent de vous, tant pis, j'ai envie de vous dire, ils vont passer à autre chose l'heure d'après. Le deuxième blocage, c'est du perfectionnisme. Enfin, le perfectionnisme. C'est-à-dire que les personnes vont attendre d'avoir le truc parfait, le logo parfait, le site web parfait, la plaquette commerciale parfaite, l'image parfaite, tout parfait. et donc ils vont se dire, ok, tant que je n'ai pas ça, je ne vais pas me lancer. Le problème de ça, c'est que ce n'est jamais assez parfait, donc vous n'allez jamais vous lancer. Il y a un entrepreneur américain, un investisseur qui dit, si vous n'avez pas honte de votre produit quand vous le lancez, c'est que vous l'avez lancé trop tard. Je pense que globalement, il ne faut pas attendre d'avoir le truc nickel, sinon vous ne faites jamais rien. Ce qu'il faut faire, en fait, c'est de proposer votre solution, votre contenu, et ensuite d'améliorer au fur et à mesure et de progresser. Trois, il y avait aussi beaucoup de syndromes de l'imposteur. Alors c'était assez étrange, assez paradoxal puisque... les entrepreneurs sont quand même souvent connus pour innover, aller de l'avant, tenter d'être optimiste mais aussi je sentais qu'il y avait un syndrome de l'imposteur où par exemple si je disais tu devrais prospecter 100 200 personnes demain, on me disait ah ouais mais je suis pas commercial j'ai pas été formé pour ça, moi je suis un ingénieur, je sais pas prospecter en fait prospecter techniquement vraiment oui alors ça s'apprend, il y a plein de techniques de vente etc mais en fait c'est déjà juste décrocher son téléphone ou envoyer des messages sur LinkedIn ou par mail et avoir des réponses. En fait, ça s'arrête à ça. Donc, il n'y a pas de formation à avoir. Et souvent, on me dit, tiens, j'aimerais bien faire ça, mais il faut que je me forme. En fait, le truc, c'est que si vous formez sur tout, tout le temps, vous n'allez jamais passer réellement à l'action. Alors, je ne dis pas, il y a des métiers où effectivement, pour être médecin demain, vous n'allez pas vous déclarer médecin, mais je veux dire, la majorité des personnes apprenait en faisant et au fur et à mesure, vous allez pouvoir progresser et gagner en ce qu'on appelle en légitimité. Si par exemple Squeezie sur Youtube il avait attendu d'avoir une formation de monteur vidéo, il ne serait jamais arrivé à ce niveau là. Donc il a appris en faisant, ça a pris peut-être plus de temps mais maintenant il n'a peut-être plus de syndrome de l'imposteur là dessus. 4, alors ça c'est un truc qui m'énervait, c'était la recherche d'excuses constantes. Quand je donnais un conseil ou mon avis extérieur c'était souvent une excuse tout de suite qui était ah ouais mais j'ai pas le temps de faire ça, j'ai pas le budget, j'ai pas d'associés, j'ai machin, j'ai machin. En fait oui on peut toujours trouver des excuses mais à un moment il faut aussi aussi passer à l'action et faire. Le budget, je trouve que c'est un peu une fausse excuse. Souvent, on va me dire... Ah ouais, mais je ne peux pas créer de contenu parce que je n'ai pas les moyens d'eux. En fait, on a tous un téléphone maintenant, vous avez une caméra. Donc commencez par ça. Moi, le podcast, j'ai commencé par de l'audio. Oui, effectivement, j'ai acheté deux micros, mais j'ai commencé par enregistrer un audio dans les bureaux des invités. D'ailleurs, je les remercie encore. Ensuite, j'ai commencé à filmer avec mon iPhone. Et ensuite, j'ai commencé à louer des studios. Et je sais même qu'il y a des entrepreneurs qui ont commencé avec le micro de leur iPhone. Donc en fait, le budget, ce n'est pas une excuse. On peut trouver des manières malines au début pour... pour se lancer. Le temps aussi, je pense que c'est une fausse excuse. Le temps, ça se prend et on peut organiser ses journées. C'est une question de priorité. C'est qu'on peut organiser ses journées en fonction de ce qu'on veut et ce qu'on a à faire. Je voyais aussi souvent dans l'organisation des entrepreneurs, ils passaient une demi journée, une journée sur des choses qu'ils aimaient bien faire et ils mettaient de côté ce qui était important. En fait, probablement que vous n'avez pas le temps parce que vous avez organisé vos journées d'une certaine manière actuellement. Mais en fait, le temps, ça se prend. Si vous prenez une demi journée pour faire la prospection, ou publier sur les réseaux, faites-le. Et ça m'amène au dernier point qui est la procrastination. En gros, on procrastine parce que souvent, on repousse ce qu'on n'aime pas faire et on a peur de se prendre des tôles, en gros, pour vulgariser. Et en fait, je pense que pour passer cette barrière de la procrastination, il faut essayer de réduire une grosse mission en petites tâches. Je crois que je l'en ai déjà parlé dans un épisode Post Café, mais l'idée, c'est de se dire, si on prend l'exemple de la prospection, au lieu de se dire, je vais passer une journée à prospecter, on peut déjà dire, là, je vais passer une heure où je vais contacter trois personnes. Et le lendemain, je vais recommencer, je vais faire trois personnes, et ainsi de suite. Mais moi, je pense qu'il faut commencer par des petites tâches, et comment ça se pète dans le bain. C'est l'action qui va faire que vous allez, au fur et à mesure, réduire la procrastination. Autre chose, alors j'ai peut-être terminé là-dessus, mais dites-vous aussi que tout le monde a des choses qu'il n'a pas envie de faire. Je prends le cas d'athlètes, là, j'ai quand même interviewé pas mal d'athlètes maintenant. Ce qui ressort, c'est quand même que tous les jours, ce n'est pas toujours très drôle. évidemment que On doit kiffer, on doit aimer le process global de ce qu'on fait, que ce soit dans la création de contenu, dans l'entrepreneuriat, dans vos métiers, etc. Il faut que ce soit un plaisir. Mais il y a toujours au quotidien des tâches que l'on n'aime pas faire. Sinon, les athlètes, ils ne feraient que les matchs. Ils ne s'entraîneraient pas la semaine. Évidemment que c'est beaucoup plus drôle d'aller faire des matchs le week-end. Même si vous voyez sur les réseaux que tout le monde kiffe leur vie, ce n'est pas la réalité. Derrière, c'est des heures et des heures de travail et de choses qu'on n'aime pas forcément faire. Voilà, j'espère que c'est un épisode post-café qui vous a plu. C'est un retour d'expérience que j'avais envie de faire. Si vous êtes en train de créer une entreprise ou si vous avez des projets, ce n'est même pas forcément de l'entrepreneuriat. Ça peut être, je ne sais pas, aller voyager, s'impliquer dans une association, n'importe quoi. J'espère que ça vous a aidé et que vous allez vous lancer puisque moi, je pense que le plus important, c'est quand même de ne pas avoir de regrets. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cette capsule Pause Café, on explore un terrain que tous les entrepreneurs connaissent trop bien : les barrières mentales.

Pendant six ans, j’ai accompagné plus de 150 porteurs de projets dans un incubateur. Et ce que j’ai vu, encore et encore, ce n’était pas un manque de compétence ou de formation. C’était un blocage intérieur. Une lutte discrète faite de perfectionnisme, de syndrome de l’imposteur, de procrastination, de peur du regard des autres et de manque de confiance en soi. Bref, des sujets au cœur de la préparation mentale et du coaching mental.


Dans cet épisode, je partage un retour d’expérience très concret. Parce qu’avant d’être une histoire d’outils ou de stratégies, l’entrepreneuriat est une aventure psychologique. Les entrepreneurs savent souvent quoi faire, mais n’osent pas. Ils attendent “que ce soit prêt”. Ils cherchent la bonne formation, le bon moment, le bon décor. Pourtant, dans la réalité, ce qui débloque les choses, c’est l’action imparfaite.


On commence par la peur du regard des autres, probablement le frein le plus répandu. Elle empêche de publier, de prospecter, de lancer un produit. Alors que, soyons honnêtes, personne n’analyse nos moindres faits et gestes. Réduire l’enjeu, tester, avancer : c’est déjà un acte de préparation mentale.


Vient ensuite le perfectionnisme, ce piège subtil. Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il faut un site parfait, un logo parfait, une vidéo parfaite. Résultat : ils ne lancent rien. La vérité, c’est que la progression vient après la mise en ligne, pas avant. Le coaching mental répète souvent que la perfection n’est pas un objectif, seulement une distraction masquée.


On parle aussi du syndrome de l’imposteur, très présent chez les entrepreneurs qui pensent ne “pas être faits” pour la prospection, la vente ou la communication. Pourtant, la légitimité se construit par l’action, pas par l’attente. On apprend en faisant, comme un sportif qui répète encore et encore jusqu’à ce que la gestuelle devienne naturelle.


Autre : la recherche d’excuses. Le manque de temps, d’argent, d’associé… Des raisons parfois valables, mais souvent amplifiées par la peur. Dans beaucoup de cas, il existe déjà des solutions simples, accessibles, parfois même gratuites. Ce n’est pas le budget qui bloque, c’est l’estime de soi qui vacille. Cela fait parti des barrières mentales qui m'énervent le plus. 


Enfin, on aborde la procrastination, cette tendance universelle à repousser ce qui nous met mal à l’aise. La technique la plus efficace reste de fragmenter : trois prospects aujourd’hui, trois demain. Une micro-action quotidienne. La confiance revient en mouvement, jamais dans l’immobilité.


À travers ces cinq barrières mentales, ce que cet épisode montre, c’est que les entrepreneurs n’ont pas besoin d’être plus talentueux. Ils ont besoin d’être plus indulgents avec eux-mêmes. Renforcer son mental, travailler son estime de soi, comprendre ses mécanismes, c’est autant un travail de fond qu’un carburant pour l’action.


Si vous êtes au début d’un projet, ou coincé sur une étape, j’espère que cet épisode vous aidera à retrouver de l’élan. Le plus important n’est pas d’être prêt, mais d’être en route.


Suivez la page instagram pour découvrir encore plus de contenus sur le mental : https://www.instagram.com/objectif_mental_podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental. Je suis Kevin Rich, cofondateur de Cairn, K-A-I-R-N, une application mobile qui démocratise l'accès au coaching mental d'élite. Chaque semaine, je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à développer votre mental pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou... extra-professionnel. Je vous souhaite une excellente écoute. Hello, hello, j'espère que vous allez bien. C'est un épisode post-café un peu spécial pour moi cette semaine puisque je le filme pour la première fois. Donc, dites-moi si le format vous plaît et si ça vous a aidé. Comme ça, je peux améliorer aussi le contenu que je vous propose. Alors, cette semaine, je vais changer un peu. Je vais vous parler plus d'un retour d'expérience. En général, je parle plutôt de concepts de préparation mentale ou de coaching mental. Et cette semaine, j'ai plus envie de faire un retour d'expérience puisque j'ai travaillé pendant six ans dans un incubateur où j'aidais des entrepreneurs à générer plus de croissance. Alors, c'était à côté de mon métier, je faisais ça sur mon temps libre, on va dire. Mais j'aidais des entrepreneurs à trouver des idées et à en mettre en place ces idées pour essayer d'avoir plus de clients, tout simplement, pour vraiment vulgariser le sujet. et en fait ce que j'ai remarqué dans toutes ces années j'ai accompagné à peu près pendant 6 ans, 150 entrepreneurs. Ce que j'ai remarqué, c'est que souvent, ils n'avaient pas un problème de compétence, de formation, d'idée ou de volonté. C'était souvent un problème de barrière mentale. En fait, ils s'empêchaient de faire des choses. Ils savaient quoi faire, mais vraiment, ils s'empêchaient de passer à l'action et de tenter des choses. Donc moi, mon rôle, en fait, j'ai remarqué, ce n'était pas vraiment leur donner des techniques parce que finalement, ils pouvaient aller sur YouTube ou maintenant, c'est encore pire, il y a ChatGPT, on peut lui demander comment je peux faire ça et il vous dit exactement quoi faire. c'était plus un problème de les accompagner à oser en fait, à tenter donc la première barrière que je voyais c'était la peur du regard des autres je trouve qu'on accorde beaucoup trop d'importance à ce que les autres pensent de nous et de ce qu'on fait, et moi le premier évidemment au début, quand j'ai commencé par exemple ces podcasts, à chaque fois je m'empêchais de faire des choses je pense que ce qui peut marcher là-dedans, c'est de réduire l'enjeu de se dire ok, je vais filmer mais finalement ça va pas non plus toucher des millions et des millions de personnes ... on peut déjà se lancer et voir ce que ça donne comme retour. Et en fait, souvent, les gens, ils s'en fichent de ce qu'on fait. C'est ça, moi, c'est ce que je me répète souvent quand j'envoie du contenu. Et si ils se moquent de vous, tant pis, j'ai envie de vous dire, ils vont passer à autre chose l'heure d'après. Le deuxième blocage, c'est du perfectionnisme. Enfin, le perfectionnisme. C'est-à-dire que les personnes vont attendre d'avoir le truc parfait, le logo parfait, le site web parfait, la plaquette commerciale parfaite, l'image parfaite, tout parfait. et donc ils vont se dire, ok, tant que je n'ai pas ça, je ne vais pas me lancer. Le problème de ça, c'est que ce n'est jamais assez parfait, donc vous n'allez jamais vous lancer. Il y a un entrepreneur américain, un investisseur qui dit, si vous n'avez pas honte de votre produit quand vous le lancez, c'est que vous l'avez lancé trop tard. Je pense que globalement, il ne faut pas attendre d'avoir le truc nickel, sinon vous ne faites jamais rien. Ce qu'il faut faire, en fait, c'est de proposer votre solution, votre contenu, et ensuite d'améliorer au fur et à mesure et de progresser. Trois, il y avait aussi beaucoup de syndromes de l'imposteur. Alors c'était assez étrange, assez paradoxal puisque... les entrepreneurs sont quand même souvent connus pour innover, aller de l'avant, tenter d'être optimiste mais aussi je sentais qu'il y avait un syndrome de l'imposteur où par exemple si je disais tu devrais prospecter 100 200 personnes demain, on me disait ah ouais mais je suis pas commercial j'ai pas été formé pour ça, moi je suis un ingénieur, je sais pas prospecter en fait prospecter techniquement vraiment oui alors ça s'apprend, il y a plein de techniques de vente etc mais en fait c'est déjà juste décrocher son téléphone ou envoyer des messages sur LinkedIn ou par mail et avoir des réponses. En fait, ça s'arrête à ça. Donc, il n'y a pas de formation à avoir. Et souvent, on me dit, tiens, j'aimerais bien faire ça, mais il faut que je me forme. En fait, le truc, c'est que si vous formez sur tout, tout le temps, vous n'allez jamais passer réellement à l'action. Alors, je ne dis pas, il y a des métiers où effectivement, pour être médecin demain, vous n'allez pas vous déclarer médecin, mais je veux dire, la majorité des personnes apprenait en faisant et au fur et à mesure, vous allez pouvoir progresser et gagner en ce qu'on appelle en légitimité. Si par exemple Squeezie sur Youtube il avait attendu d'avoir une formation de monteur vidéo, il ne serait jamais arrivé à ce niveau là. Donc il a appris en faisant, ça a pris peut-être plus de temps mais maintenant il n'a peut-être plus de syndrome de l'imposteur là dessus. 4, alors ça c'est un truc qui m'énervait, c'était la recherche d'excuses constantes. Quand je donnais un conseil ou mon avis extérieur c'était souvent une excuse tout de suite qui était ah ouais mais j'ai pas le temps de faire ça, j'ai pas le budget, j'ai pas d'associés, j'ai machin, j'ai machin. En fait oui on peut toujours trouver des excuses mais à un moment il faut aussi aussi passer à l'action et faire. Le budget, je trouve que c'est un peu une fausse excuse. Souvent, on va me dire... Ah ouais, mais je ne peux pas créer de contenu parce que je n'ai pas les moyens d'eux. En fait, on a tous un téléphone maintenant, vous avez une caméra. Donc commencez par ça. Moi, le podcast, j'ai commencé par de l'audio. Oui, effectivement, j'ai acheté deux micros, mais j'ai commencé par enregistrer un audio dans les bureaux des invités. D'ailleurs, je les remercie encore. Ensuite, j'ai commencé à filmer avec mon iPhone. Et ensuite, j'ai commencé à louer des studios. Et je sais même qu'il y a des entrepreneurs qui ont commencé avec le micro de leur iPhone. Donc en fait, le budget, ce n'est pas une excuse. On peut trouver des manières malines au début pour... pour se lancer. Le temps aussi, je pense que c'est une fausse excuse. Le temps, ça se prend et on peut organiser ses journées. C'est une question de priorité. C'est qu'on peut organiser ses journées en fonction de ce qu'on veut et ce qu'on a à faire. Je voyais aussi souvent dans l'organisation des entrepreneurs, ils passaient une demi journée, une journée sur des choses qu'ils aimaient bien faire et ils mettaient de côté ce qui était important. En fait, probablement que vous n'avez pas le temps parce que vous avez organisé vos journées d'une certaine manière actuellement. Mais en fait, le temps, ça se prend. Si vous prenez une demi journée pour faire la prospection, ou publier sur les réseaux, faites-le. Et ça m'amène au dernier point qui est la procrastination. En gros, on procrastine parce que souvent, on repousse ce qu'on n'aime pas faire et on a peur de se prendre des tôles, en gros, pour vulgariser. Et en fait, je pense que pour passer cette barrière de la procrastination, il faut essayer de réduire une grosse mission en petites tâches. Je crois que je l'en ai déjà parlé dans un épisode Post Café, mais l'idée, c'est de se dire, si on prend l'exemple de la prospection, au lieu de se dire, je vais passer une journée à prospecter, on peut déjà dire, là, je vais passer une heure où je vais contacter trois personnes. Et le lendemain, je vais recommencer, je vais faire trois personnes, et ainsi de suite. Mais moi, je pense qu'il faut commencer par des petites tâches, et comment ça se pète dans le bain. C'est l'action qui va faire que vous allez, au fur et à mesure, réduire la procrastination. Autre chose, alors j'ai peut-être terminé là-dessus, mais dites-vous aussi que tout le monde a des choses qu'il n'a pas envie de faire. Je prends le cas d'athlètes, là, j'ai quand même interviewé pas mal d'athlètes maintenant. Ce qui ressort, c'est quand même que tous les jours, ce n'est pas toujours très drôle. évidemment que On doit kiffer, on doit aimer le process global de ce qu'on fait, que ce soit dans la création de contenu, dans l'entrepreneuriat, dans vos métiers, etc. Il faut que ce soit un plaisir. Mais il y a toujours au quotidien des tâches que l'on n'aime pas faire. Sinon, les athlètes, ils ne feraient que les matchs. Ils ne s'entraîneraient pas la semaine. Évidemment que c'est beaucoup plus drôle d'aller faire des matchs le week-end. Même si vous voyez sur les réseaux que tout le monde kiffe leur vie, ce n'est pas la réalité. Derrière, c'est des heures et des heures de travail et de choses qu'on n'aime pas forcément faire. Voilà, j'espère que c'est un épisode post-café qui vous a plu. C'est un retour d'expérience que j'avais envie de faire. Si vous êtes en train de créer une entreprise ou si vous avez des projets, ce n'est même pas forcément de l'entrepreneuriat. Ça peut être, je ne sais pas, aller voyager, s'impliquer dans une association, n'importe quoi. J'espère que ça vous a aidé et que vous allez vous lancer puisque moi, je pense que le plus important, c'est quand même de ne pas avoir de regrets. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Description

Dans cette capsule Pause Café, on explore un terrain que tous les entrepreneurs connaissent trop bien : les barrières mentales.

Pendant six ans, j’ai accompagné plus de 150 porteurs de projets dans un incubateur. Et ce que j’ai vu, encore et encore, ce n’était pas un manque de compétence ou de formation. C’était un blocage intérieur. Une lutte discrète faite de perfectionnisme, de syndrome de l’imposteur, de procrastination, de peur du regard des autres et de manque de confiance en soi. Bref, des sujets au cœur de la préparation mentale et du coaching mental.


Dans cet épisode, je partage un retour d’expérience très concret. Parce qu’avant d’être une histoire d’outils ou de stratégies, l’entrepreneuriat est une aventure psychologique. Les entrepreneurs savent souvent quoi faire, mais n’osent pas. Ils attendent “que ce soit prêt”. Ils cherchent la bonne formation, le bon moment, le bon décor. Pourtant, dans la réalité, ce qui débloque les choses, c’est l’action imparfaite.


On commence par la peur du regard des autres, probablement le frein le plus répandu. Elle empêche de publier, de prospecter, de lancer un produit. Alors que, soyons honnêtes, personne n’analyse nos moindres faits et gestes. Réduire l’enjeu, tester, avancer : c’est déjà un acte de préparation mentale.


Vient ensuite le perfectionnisme, ce piège subtil. Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’il faut un site parfait, un logo parfait, une vidéo parfaite. Résultat : ils ne lancent rien. La vérité, c’est que la progression vient après la mise en ligne, pas avant. Le coaching mental répète souvent que la perfection n’est pas un objectif, seulement une distraction masquée.


On parle aussi du syndrome de l’imposteur, très présent chez les entrepreneurs qui pensent ne “pas être faits” pour la prospection, la vente ou la communication. Pourtant, la légitimité se construit par l’action, pas par l’attente. On apprend en faisant, comme un sportif qui répète encore et encore jusqu’à ce que la gestuelle devienne naturelle.


Autre : la recherche d’excuses. Le manque de temps, d’argent, d’associé… Des raisons parfois valables, mais souvent amplifiées par la peur. Dans beaucoup de cas, il existe déjà des solutions simples, accessibles, parfois même gratuites. Ce n’est pas le budget qui bloque, c’est l’estime de soi qui vacille. Cela fait parti des barrières mentales qui m'énervent le plus. 


Enfin, on aborde la procrastination, cette tendance universelle à repousser ce qui nous met mal à l’aise. La technique la plus efficace reste de fragmenter : trois prospects aujourd’hui, trois demain. Une micro-action quotidienne. La confiance revient en mouvement, jamais dans l’immobilité.


À travers ces cinq barrières mentales, ce que cet épisode montre, c’est que les entrepreneurs n’ont pas besoin d’être plus talentueux. Ils ont besoin d’être plus indulgents avec eux-mêmes. Renforcer son mental, travailler son estime de soi, comprendre ses mécanismes, c’est autant un travail de fond qu’un carburant pour l’action.


Si vous êtes au début d’un projet, ou coincé sur une étape, j’espère que cet épisode vous aidera à retrouver de l’élan. Le plus important n’est pas d’être prêt, mais d’être en route.


Suivez la page instagram pour découvrir encore plus de contenus sur le mental : https://www.instagram.com/objectif_mental_podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental. Je suis Kevin Rich, cofondateur de Cairn, K-A-I-R-N, une application mobile qui démocratise l'accès au coaching mental d'élite. Chaque semaine, je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à développer votre mental pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou... extra-professionnel. Je vous souhaite une excellente écoute. Hello, hello, j'espère que vous allez bien. C'est un épisode post-café un peu spécial pour moi cette semaine puisque je le filme pour la première fois. Donc, dites-moi si le format vous plaît et si ça vous a aidé. Comme ça, je peux améliorer aussi le contenu que je vous propose. Alors, cette semaine, je vais changer un peu. Je vais vous parler plus d'un retour d'expérience. En général, je parle plutôt de concepts de préparation mentale ou de coaching mental. Et cette semaine, j'ai plus envie de faire un retour d'expérience puisque j'ai travaillé pendant six ans dans un incubateur où j'aidais des entrepreneurs à générer plus de croissance. Alors, c'était à côté de mon métier, je faisais ça sur mon temps libre, on va dire. Mais j'aidais des entrepreneurs à trouver des idées et à en mettre en place ces idées pour essayer d'avoir plus de clients, tout simplement, pour vraiment vulgariser le sujet. et en fait ce que j'ai remarqué dans toutes ces années j'ai accompagné à peu près pendant 6 ans, 150 entrepreneurs. Ce que j'ai remarqué, c'est que souvent, ils n'avaient pas un problème de compétence, de formation, d'idée ou de volonté. C'était souvent un problème de barrière mentale. En fait, ils s'empêchaient de faire des choses. Ils savaient quoi faire, mais vraiment, ils s'empêchaient de passer à l'action et de tenter des choses. Donc moi, mon rôle, en fait, j'ai remarqué, ce n'était pas vraiment leur donner des techniques parce que finalement, ils pouvaient aller sur YouTube ou maintenant, c'est encore pire, il y a ChatGPT, on peut lui demander comment je peux faire ça et il vous dit exactement quoi faire. c'était plus un problème de les accompagner à oser en fait, à tenter donc la première barrière que je voyais c'était la peur du regard des autres je trouve qu'on accorde beaucoup trop d'importance à ce que les autres pensent de nous et de ce qu'on fait, et moi le premier évidemment au début, quand j'ai commencé par exemple ces podcasts, à chaque fois je m'empêchais de faire des choses je pense que ce qui peut marcher là-dedans, c'est de réduire l'enjeu de se dire ok, je vais filmer mais finalement ça va pas non plus toucher des millions et des millions de personnes ... on peut déjà se lancer et voir ce que ça donne comme retour. Et en fait, souvent, les gens, ils s'en fichent de ce qu'on fait. C'est ça, moi, c'est ce que je me répète souvent quand j'envoie du contenu. Et si ils se moquent de vous, tant pis, j'ai envie de vous dire, ils vont passer à autre chose l'heure d'après. Le deuxième blocage, c'est du perfectionnisme. Enfin, le perfectionnisme. C'est-à-dire que les personnes vont attendre d'avoir le truc parfait, le logo parfait, le site web parfait, la plaquette commerciale parfaite, l'image parfaite, tout parfait. et donc ils vont se dire, ok, tant que je n'ai pas ça, je ne vais pas me lancer. Le problème de ça, c'est que ce n'est jamais assez parfait, donc vous n'allez jamais vous lancer. Il y a un entrepreneur américain, un investisseur qui dit, si vous n'avez pas honte de votre produit quand vous le lancez, c'est que vous l'avez lancé trop tard. Je pense que globalement, il ne faut pas attendre d'avoir le truc nickel, sinon vous ne faites jamais rien. Ce qu'il faut faire, en fait, c'est de proposer votre solution, votre contenu, et ensuite d'améliorer au fur et à mesure et de progresser. Trois, il y avait aussi beaucoup de syndromes de l'imposteur. Alors c'était assez étrange, assez paradoxal puisque... les entrepreneurs sont quand même souvent connus pour innover, aller de l'avant, tenter d'être optimiste mais aussi je sentais qu'il y avait un syndrome de l'imposteur où par exemple si je disais tu devrais prospecter 100 200 personnes demain, on me disait ah ouais mais je suis pas commercial j'ai pas été formé pour ça, moi je suis un ingénieur, je sais pas prospecter en fait prospecter techniquement vraiment oui alors ça s'apprend, il y a plein de techniques de vente etc mais en fait c'est déjà juste décrocher son téléphone ou envoyer des messages sur LinkedIn ou par mail et avoir des réponses. En fait, ça s'arrête à ça. Donc, il n'y a pas de formation à avoir. Et souvent, on me dit, tiens, j'aimerais bien faire ça, mais il faut que je me forme. En fait, le truc, c'est que si vous formez sur tout, tout le temps, vous n'allez jamais passer réellement à l'action. Alors, je ne dis pas, il y a des métiers où effectivement, pour être médecin demain, vous n'allez pas vous déclarer médecin, mais je veux dire, la majorité des personnes apprenait en faisant et au fur et à mesure, vous allez pouvoir progresser et gagner en ce qu'on appelle en légitimité. Si par exemple Squeezie sur Youtube il avait attendu d'avoir une formation de monteur vidéo, il ne serait jamais arrivé à ce niveau là. Donc il a appris en faisant, ça a pris peut-être plus de temps mais maintenant il n'a peut-être plus de syndrome de l'imposteur là dessus. 4, alors ça c'est un truc qui m'énervait, c'était la recherche d'excuses constantes. Quand je donnais un conseil ou mon avis extérieur c'était souvent une excuse tout de suite qui était ah ouais mais j'ai pas le temps de faire ça, j'ai pas le budget, j'ai pas d'associés, j'ai machin, j'ai machin. En fait oui on peut toujours trouver des excuses mais à un moment il faut aussi aussi passer à l'action et faire. Le budget, je trouve que c'est un peu une fausse excuse. Souvent, on va me dire... Ah ouais, mais je ne peux pas créer de contenu parce que je n'ai pas les moyens d'eux. En fait, on a tous un téléphone maintenant, vous avez une caméra. Donc commencez par ça. Moi, le podcast, j'ai commencé par de l'audio. Oui, effectivement, j'ai acheté deux micros, mais j'ai commencé par enregistrer un audio dans les bureaux des invités. D'ailleurs, je les remercie encore. Ensuite, j'ai commencé à filmer avec mon iPhone. Et ensuite, j'ai commencé à louer des studios. Et je sais même qu'il y a des entrepreneurs qui ont commencé avec le micro de leur iPhone. Donc en fait, le budget, ce n'est pas une excuse. On peut trouver des manières malines au début pour... pour se lancer. Le temps aussi, je pense que c'est une fausse excuse. Le temps, ça se prend et on peut organiser ses journées. C'est une question de priorité. C'est qu'on peut organiser ses journées en fonction de ce qu'on veut et ce qu'on a à faire. Je voyais aussi souvent dans l'organisation des entrepreneurs, ils passaient une demi journée, une journée sur des choses qu'ils aimaient bien faire et ils mettaient de côté ce qui était important. En fait, probablement que vous n'avez pas le temps parce que vous avez organisé vos journées d'une certaine manière actuellement. Mais en fait, le temps, ça se prend. Si vous prenez une demi journée pour faire la prospection, ou publier sur les réseaux, faites-le. Et ça m'amène au dernier point qui est la procrastination. En gros, on procrastine parce que souvent, on repousse ce qu'on n'aime pas faire et on a peur de se prendre des tôles, en gros, pour vulgariser. Et en fait, je pense que pour passer cette barrière de la procrastination, il faut essayer de réduire une grosse mission en petites tâches. Je crois que je l'en ai déjà parlé dans un épisode Post Café, mais l'idée, c'est de se dire, si on prend l'exemple de la prospection, au lieu de se dire, je vais passer une journée à prospecter, on peut déjà dire, là, je vais passer une heure où je vais contacter trois personnes. Et le lendemain, je vais recommencer, je vais faire trois personnes, et ainsi de suite. Mais moi, je pense qu'il faut commencer par des petites tâches, et comment ça se pète dans le bain. C'est l'action qui va faire que vous allez, au fur et à mesure, réduire la procrastination. Autre chose, alors j'ai peut-être terminé là-dessus, mais dites-vous aussi que tout le monde a des choses qu'il n'a pas envie de faire. Je prends le cas d'athlètes, là, j'ai quand même interviewé pas mal d'athlètes maintenant. Ce qui ressort, c'est quand même que tous les jours, ce n'est pas toujours très drôle. évidemment que On doit kiffer, on doit aimer le process global de ce qu'on fait, que ce soit dans la création de contenu, dans l'entrepreneuriat, dans vos métiers, etc. Il faut que ce soit un plaisir. Mais il y a toujours au quotidien des tâches que l'on n'aime pas faire. Sinon, les athlètes, ils ne feraient que les matchs. Ils ne s'entraîneraient pas la semaine. Évidemment que c'est beaucoup plus drôle d'aller faire des matchs le week-end. Même si vous voyez sur les réseaux que tout le monde kiffe leur vie, ce n'est pas la réalité. Derrière, c'est des heures et des heures de travail et de choses qu'on n'aime pas forcément faire. Voilà, j'espère que c'est un épisode post-café qui vous a plu. C'est un retour d'expérience que j'avais envie de faire. Si vous êtes en train de créer une entreprise ou si vous avez des projets, ce n'est même pas forcément de l'entrepreneuriat. Ça peut être, je ne sais pas, aller voyager, s'impliquer dans une association, n'importe quoi. J'espère que ça vous a aidé et que vous allez vous lancer puisque moi, je pense que le plus important, c'est quand même de ne pas avoir de regrets. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Share

Embed

You may also like