- Speaker #0
L'information, le care management, les services, c'est notre troisième rendez-vous. Pour en parler, Thomas Bouquet, directeur général du CCH. On vous a déjà présenté Thomas. Frédéric Sintra, vous êtes directrice générale de Marguerite Service. Vous nous expliquerez ce que fait la marguerite en l'espèce et les services avec un S. Céline Martinez. que l'on a présenté, vous êtes psychologue clinicienne et consultante à la Compagnie des Aidants. Anaïs Morand, vous êtes directrice adjointe de l'OPS, en lien avec l'OCR, vous nous raconterez tout ça tout à l'heure. Alors, on est là, ensemble, pour trouver des solutions pour les proches aidants qui sont liés à l'information, à la formation, au care management, comme on l'appelle maintenant, et aux services. Arnaud, quelques mises au point pour savoir de quoi nous parlons.
- Speaker #1
Alors effectivement, on a profité de cette étude pour savoir quelles étaient les attentes des aidants et les besoins. Alors tout d'abord, les besoins, les premiers besoins évoqués par les salariés aidants, à 55% ils nous disent on a besoin de temps et de davantage de flexibilité. C'est loin devant le reste. Puis après, à 42%, ils évoquent les aides financières, à 40% les aides pratiques, essentiellement des services, puis... à 33% de l'information. Alors ensuite, qu'est-ce qui pourrait les aider davantage ? On a 79% des salariés aidants qui se déclarent favorables à une plateforme d'information et d'orientation personnalisée sur les droits et les services disponibles localement. Alors, en fait, c'est un avis qui est assez consensuel parce qu'il est partagé par 89% des DRH, par 90% des managers et 93% des partenaires sociaux. que l'on a interrogé dans le cadre de cette étude. Enfin, sur cette question, est-ce qu'on est prêt à apprendre ? Et là, c'est vraiment un point qui nous semble vraiment essentiel aujourd'hui sur cette problématique. On a 85% des managers et 71% des DRH qui se déclarent prêts à être formés sur le sujet des salariés aidants.
- Speaker #0
C'est rassurant.
- Speaker #1
C'est rassurant.
- Speaker #0
Tout à fait rassurant. On va commencer avec vous, Céline. Vous me confiez qu'en fait, l'aidant... Il se tait par dignité. Il n'a pas envie de dire « je suis un aidant dans l'entreprise » . Il n'a pas envie de mettre au courant. Alors comment peut-on l'aider à franchir la porte de la direction des ressources humaines ? C'est important.
- Speaker #2
Oui, ça fait dix ans maintenant que je travaille pour la compagnie des aidants. Et nous essayons justement de comprendre la psychologie des aidants. Justement, j'ai repéré qu'ils se taisent par dignité parce que ça convoque l'intime. Ça se passe dans la sphère privée. C'est pour ça que c'est très important ce qui se passe aujourd'hui, parce que ça infiltre tout le débat et la problématique dans l'entreprise, et notamment l'entreprise française. On ne dit pas, et notamment quand on est en situation de vulnérabilité et de fragilité. Or là, on comprend bien que c'est un enjeu sociétal, c'est un enjeu aussi qui est économique. Gérer un salarié aidant va coûter très très cher, premièrement, à la société et à l'économie tout entière. Donc ce que nous avons travaillé à la compagnie des aidants, c'est à travailler à l'identification déjà. C'était, je vais dire, la phase 1. Là, il faudrait s'activer. Il faudrait passer à la phase 2. Être en action, c'est-à-dire qu'il faudrait que l'aidant puisse se reconnaître comme tel et dépasser le tabou de ne pas dire ou de ne pas s'identifier. et de ne pas être sensibilisés. C'est pour ça qu'on attend beaucoup des ressources humaines et on attend aussi un changement de mentalité. C'est vrai que c'est très compliqué. Là, ce que je vois, c'est qu'il y a un arsenal proposé par les mutuelles, par tous les baromètres, toutes les études qui sont faites. On a bien compris que les aidants souffrent. On a compris que la charge va prendre des dimensions de plus en plus importantes à l'aube de 2050, puisque la population vieillit avec des maladies chroniques. Avec des charges aussi qui sont plus lourdes encore pour les salariés aidants qui sont parents d'enfants porteurs de maladies ou de handicaps. Et il faut non seulement donc travailler à la sensibilisation, mais travailler à... Faire réaliser à tous ces managers et au département ressources humaines qu'ils peuvent proposer ces dispositifs et qu'il faut donc faire la lumière sur ce gap qu'il y a entre le moment où l'aidant va oser dire et celui qui va pousser la porte du bureau du RH. Donc il y a beaucoup d'argent qui est investi sur les propositions. En tant que psychologue, ce que je remarque de difficile, c'est ce moment où il faut aller vers. Nous devons, nous tous, tendre la main vers les aidants. Pour moi, une des premières réponses, c'est de créer ce qu'on appelle des safe places. C'est une phrase que je récupère d'avoir assisté au colloque organisé par Baby Safe Solutions, où nous avons entendu des collaborateurs de Vérissure, qui a vraiment expliqué qu'ils ont réussi en 18 mois. à créer une communauté d'alliés aidants pour permettre justement aux personnes de s'emparer de la possibilité de dire et d'être informées et donc d'agir.
- Speaker #0
Donc il faut frapper fort à la porte des DRH. Thomas, deux mots sur l'information parce que ça revient, Arnaud disait, il y a cette demande d'être davantage informé, mais j'ai envie de vous poser une question plus... Justement pour taper fort, à votre avis, est-ce que l'entreprise est vraiment capable de se transformer par ce défi, parce que c'est un engagement social réel, ou est-ce que finalement ce n'est pas un truc comme les autres, c'est-à-dire un outil de performance à la disposition de l'entreprise ?
- Speaker #3
Merci pour votre question. Je pense qu'elle est centrale. Ce matin, on évoquait nos vulnérabilités. et plus globalement la vulnérabilité des entreprises qui vont vivre leur shift face à ce défi de comment absorber une personne sur trois dans son entreprise en tant que salarié aidant. Et comment concilier modèle économique, performance économique et performance sociale. Parliez d'attirail, effectivement, RSE et l'ensemble des dispositifs qui permettent aux entreprises de faire le pas de côté. Sont-elles prêtes ? Pour devenir des organisations sociales, sont-elles prêtes pour travailler avec de nouveaux services émergents, le sujet du care management ? Sont-elles prêtes de revoir leurs standards économiques ? A la fois parce que vous l'avez dit ce matin avec Jean-Emmanuel, pour des économies évidentes, l'anticipation, la prévention permet de faire des économies et les coûts cachés nous montrent qu'elles pourraient être gagnantes. en même temps, sont-elles réellement prêtes à affronter ce défi comme un vrai enjeu de transformation de leur modèle ? Je n'ai pas la réponse, mais dans un contexte politique où on nous annonce 63 milliards d'efforts collectifs... La journée nationale des aidants vient taper très fort dans la co-responsabilité entre l'État et les entreprises et les organisations centrales sur comment transformer le modèle et comment transformer le modèle économique qui est de fait par nature le levier de la performance des entreprises et qui devra demain être le levier de la performance sociale de ces entreprises. Donc, je n'amène pas de réponse, mais c'est un cri d'alerte et que nous sommes nombreux à porter. Pour autant, et vous l'avez très bien dit, l'aidant qui se reconnaît, le directeur des ressources humaines qui reconnaît la situation de l'aidant salarié, ce directeur DRH peut lui-même être un aidant. Et de fait, il sera concerné par cette question. Donc on a un enjeu de paire-aidance et de paire-aidance des salariés pour progressivement faire changer ces cultures, mettre en place les bons services et accompagner correctement. Merci Arnaud de nous rappeler, parce que les chiffres sont sincères, vers une logique servicielle et un accompagnement... des salariés, de l'ensemble des salariés, avec leurs vulnérabilités.
- Speaker #0
Merci Thomas, et puis merci de me tendre la main sur le serviciel, parce que je n'ai pas besoin de poser autrement la question. On va commencer par vous Anaïs, vous êtes directrice adjointe de... de l'OPS. Alors, dites-nous ce qu'est l'OPS. Et puis, qu'est-ce que vous apportez ? Vous êtes porté par l'OSIRP. Et donc, pourquoi, en fait, aller vers, justement, des services ? On verra le détail de ce qui peut être apporté en termes, j'allais dire, du quotidien avec Frédéric. Mais déjà... Les services à l'OSIRP, pourquoi et quelle est votre ambition ?
- Speaker #4
Le CIRP, Partner Service, est une entité à part entière de l'O-CIRP et elle a pour vocation de produire des services. Depuis quelques mois maintenant, nous travaillons autour d'un dispositif innovant qui vient en réponse à ce chiffre que nous dévoyons ce jour. 79% des salariés aidants souhaiteraient bénéficier d'une plateforme d'information, d'orientation. et d'un accompagnement individualisé. Nous travaillons donc sur ce processus de ce qu'on appelle d'agencement. Pour illustrer mes propos, le processus d'agencement, il est tout à fait possible et naturel, par exemple, lorsqu'une personne est accueillie en hébergement spécialisé. Naturellement, ce cadre institutionnel permet de mettre en œuvre différents services pour se soigner, pour manger. pour se laver et répondre à vraiment un ensemble de besoins de première nécessité. Ce processus d'agencement, on a réfléchi autour de la question de comment on pouvait le rendre possible pour les personnes qui vivent à leur domicile dans un environnement qui est complètement différent et isolé. Et donc, on a déployé un dispositif innovant en ce sens qui se base sur cette... technologie sur cette combinaison de services, d'aides permettant à l'aidant de bénéficier d'une préconfiguration du projet d'accompagnement de ses proches. Cette dimension technologique, on le sait, elle ne peut pas être à elle-même une réponse, puisqu'on est sur des sujets sensibles, personnels, les aidant au besoin d'écoute, de soutien, de pouvoir se référer à... à une personne et cette personne, à nos yeux, c'est le Care Manager, qui est là pour connecter les solutions sur le territoire, sur le projet d'accompagnement individualisé de la personne et il est indispensable dans la prise en charge globale des familles et des aidants.
- Speaker #0
Care Manager, c'est un nouveau métier, mais c'est un beau métier en fait. Accompagner, personnaliser, c'est ça ? Tout à fait. Et trouver des réponses. Trouver des réponses.
- Speaker #4
C'est vraiment du sur-mesure.
- Speaker #0
Du sur-mesure, justement, avec Frédéric Sintra. Sur le sur-mesure, c'est pas mal le jeu de mots. Donc, vous, Frédéric, avec Marguerite, vous prenez les choses en main au quotidien. Vous allez même... On parlait de frapper fort à la porte des DH. Vous frappez fort à la porte des entreprises pour leur dire, attendez, nous, on s'occupe de tout. On vous écoute et on fait. Marguerite, c'est ça ?
- Speaker #5
Oui, exactement. J'ai l'habitude de dire que nous sommes des faiseurs. Des faiseurs aux côtés des aidants, aux côtés des entreprises, aux côtés des personnes aidées. Puisque au-delà de l'information que nous dispensons, nous mettons en œuvre. Donc, lorsque des salariés aidants nous sollicitent, ils nous exposent leur situation. Nous allons les écouter, bien sûr. Nous allons identifier les aides auxquelles la personne qu'ils aident ou eux-mêmes pourraient bénéficier. Et effectivement, il y a un méandre de solutions en fonction du lieu de vie. Les aides ne vont pas être les mêmes dans les départements, en fonction des éventuelles caisses de retraite. Donc là, nous, notre job, c'est d'identifier tout cela, de voir quelles sont les solutions qu'on peut mettre en œuvre aux côtés des aidants. donc aux côtés des familles, l'expert, le tiers de confiance. Et puis, nous allons proposer aux salariés aidants ces dispositifs. Parfois, il va nous dire non, non, ça, je m'en occupe. Parfois, nous allons le réaliser. Donc, les care managers vont monter les dossiers, vont, pendant les horaires de travail du salarié, qui sont également les horaires de travail des différents organismes, contacter ces organismes. pour le compte de l'aidant, donc on lui fait gagner du temps, on le décharge, on a beaucoup parlé de la charge mentale, donc on le décharge puisque ce sont quand même des choses qui ne sont pas forcément toujours très amusantes, et puis qui pèsent lorsqu'on a une réunion, un travail à faire, etc. Donc là, nous on le fait, à la place de et pour son compte. Et puis nous allons ensuite, au-delà de l'information, trouver les solutions sur place pour l'aider. Ça va être les artisans, s'il y a un aménagement du domicile à faire, les services à domicile, les associations qu'ils pourraient contacter pour se soulager, y compris pour s'en aider. Bref, le projet de vie. Et on est là, nous, sur un temps long, pas uniquement sur du one-shot. Et effectivement, c'est ça, ça va être sur plusieurs mois, le temps que les solutions se mettent en œuvre. Et puis, on peut intervenir ensuite quand la situation... devient plus complexe ou change. Donc on est vraiment au côté entier de confiance.
- Speaker #0
Parfait. Tiers de confiance, accompagnement, sur-mesure. Et on s'occupe de tout, mais on s'occupe de, véritablement, on n'est pas dans l'abstraction, on est dans l'efficacité. Céline, vous vouliez intervenir ?
- Speaker #2
S'il vous plaît, j'ai une petite remarque et vous allez me dire ici autour de la table si vous êtes d'accord. Mais ce dont je me rends compte en France, c'est qu'encore aujourd'hui, l'aidant va interpeller quand il est en situation rouge, il est en situation de crise, c'est là où il va oser dire. J'ai très très mal, je n'en peux plus, je suis épuisée. Et c'est vrai qu'à la compagnie des aidants, on essaye de travailler à la prévention. Parce qu'aujourd'hui, ce sont les signaux forts qui sont entendus. Or, on voudrait être révélateur justement des signaux faibles. C'est pour ça que je parlais tout à l'heure de la médecine du travail. Il faut déjà commencer à déceler ce qui se passe quand, justement, avec la jeunesse des personnes aidantes, elles apprennent à dire dès le début. Moi, j'aimerais qu'il y ait un coach, un coach de vie, et qu'il puisse comme ça suivre sur le continuum ce parcours du combattant.
- Speaker #0
Voilà, il faudrait désengorger les urgences de l'aidance, comme d'ailleurs pour la santé et autres plus généralement. Thomas ?
- Speaker #3
Je vais faire le lien avec ce que dit Céline. On a un signal fort. C'est l'aider. Il n'y a pas d'aidant sans aider. À partir de là, l'aider... peut être le signal fort qui permet au care manager, à l'assistante sociale, puisque finalement c'est une évolution du métier de l'assistante sociale, d'alerter dès le départ ce parent salarié qui va effectivement rentrer dans un parcours qui ne va pas s'arrêter, on l'a vu ce matin, avec différents segments des danses, et qui pourrait être dès le départ accompagné par ce job coacheur, ou en tout cas ce care manager du parent aidant salarié, qui considérerait en même temps... Le problème de l'aider, parce que malheureusement, on souffre de solutions aujourd'hui pour les personnes aidées. Donc par nature, même s'il existe des solutions pour les salariés aidés, on va se retrouver des fois en pénurie de solutions pour l'aidant. Et je pense que le salarié aidant illustre à quel point l'entreprise, parce que c'est notre sujet aussi, a une responsabilité au-delà du salarié, une responsabilité sociale d'aider à trouver des solutions, tant pour les aidants salariés que pour les aidés.
- Speaker #0
Absolument. Donc c'est fini ce clivage, si on le regarde bien. L'entreprise, dans l'entreprise et hors de l'entreprise, on n'est pas schizophrène, on vit une vie de bonheur et de difficulté en continu. Effectivement, tout cela est très important. Vous vouliez intervenir sur justement l'écoute. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de voir. Frédéric, quand vous allez en entreprise, ils vous regardent comme ça, les chefs d'entreprise, en disant de quoi ils se mêlent ? Ou au contraire, ils vous disent « Ah, voilà, je ne sais pas comment faire, c'est la solution » , en quelques mots ?
- Speaker #5
Alors, en fait, il y a vraiment différents cas de figure. Vous avez les entreprises qui disent « Je n'ai pas eu de demande. Je n'ai pas eu de demande. » Voilà. Donc, c'est bon, c'est service, ok, mais ce n'est pas notre sujet. La prévention, vous savez, parfois il y a des temps dans les entreprises, il y a le temps de la prévention, le temps de ci, le temps de ça, le temps des aidants, ce n'est pas quelque chose de récurrent. Et là, non, il n'y a pas de demande. Donc ces chiffres dont on parle, avec un salarié sur cinq qui est aidant, ils l'ignorent ou alors en tout cas, ils n'ont pas eu de demande de la part des salariés. Et c'est quelque chose qui leur passe un petit peu au-dessus. En revanche, vous en avez d'autres qui ont eu justement cette demande, soit qui émanent... des services de santé au travail, soit des services sociaux quand ils en ont en entreprise, et là ils veulent aller plus loin dans l'accompagnement. Et voilà, vous avez un troisième niveau, c'est la personne, l'interlocuteur, qui lui-même est en situation d'aidance ou l'a été. Et là, il comprend tout à fait l'apport qu'on peut lui faire à travers les services que nous proposons, et il va être davantage enclin à le voir, d'autant qu'il sait très bien que les salariés ne vont pas nécessairement se manifester, il y a toujours cette sémantique. se reconnaître en situation d'énance, mais quand on a un certain nombre de cas, voilà dans quel cas vous pouvez appeler, là ils vont appeler, et puis ils vont être accompagnés. Donc voilà, mais il y a encore tout ce travail aussi de pédagogie sur ces métiers, parce qu'on parle du care management, c'est un nouveau métier, mais les gens ne voient pas forcément ce que c'est. Donc en général, on l'illustre par des cas concrets pour le tangibiliser ce métier.
- Speaker #0
D'ailleurs Anaïs, vous parliez d'agencement, c'est un terme... Extrêmement précis, ça veut dire le faire rentrer là où il faut que ça rentre. Donc, on n'est pas dans les vœux pieux, on n'est pas dans les idées abstraites, on est véritablement dans le concret. Alors, ça doit être personnalisé. Vous pouvez nous donner un exemple ou nous dire de quelle manière on peut personnaliser justement un agencement ? Quelques mots.
- Speaker #4
Oui, j'en aurais plein des exemples. On personnalise de par l'environnement de la personne et on personnalise surtout par rapport à... l'expression qui nous en fait. On doit respecter les souhaits. des familles, on doit respecter leur désir et on doit co-construire autour de cette notion une réponse qui corresponde réellement au projet de vie d'une famille. Et ça, ça se fait simplement au travers de l'écoute de cette démarche d'aller vers. Et nos actions visent à personnaliser cette réponse, à la rendre sur mesure, à savoir si une personne a un souhait. de rester chez elle. C'est à nous de trouver l'ensemble de ses solutions. Notre écosystème, il est quand même riche en France. Seulement, il est complexe. C'est vraiment un maquis administratif et on se doit de réussir à centraliser et apporter cette réponse 360 et sur mesure.
- Speaker #0
Absolument. Donc, quelle belle façon de conclure cette table ronde. Écoutez, s'adapter. Simplifier, orienter, ne pas attendre que ce soit l'urgence qui, finalement, soit le déterminant, anticiper. Juste un petit mot, non Thomas, mais un mot.
- Speaker #3
Un mot, s'auto-déterminer aussi.
- Speaker #0
Ouais, voilà. Eh bien, merci en tout cas d'avoir participé à cette table ronde et de nous avoir fait comprendre que le care management, ce n'était pas un truc qui venait d'outre-Atlantique, un peu marrant, etc. et très tendance. mais que c'est le métier de demain et qu'il faut déjà former aujourd'hui, informer, accompagner. En tout cas, merci à vous.