- Speaker #0
Audace.
- Speaker #1
Plathalodace. Hello à tous, ici Chloé Genico et bienvenue dans mon podcast. Pour vous donner un avant-goût, je vous laisse découvrir cet extrait de mon nouvel épisode à venir dès demain matin. Ok, alors bon, maintenant ça devient un peu le moment, un peu le déclic, parce que tu as quitté BNP pour commencer autre chose.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Dis-nous un peu ton cheminement, explique-nous.
- Speaker #0
Mais donc, pendant un an et demi, il y a eu Hormit. Et donc, en fait, Hormit, c'était génial. J'ai adoré Hormit. Ok,
- Speaker #1
une belle expérience.
- Speaker #0
Génial, oui. On avait un coaching toutes les cinq semaines. On avait une formation sur les soft skills, les compétences humaines tous les mois. On avait une équipe, en fait, de... On appelait ça des trainees. Donc, des trainees, c'était des gens qui étaient formés chez BNP pour avoir le poste. Donc, on était une dizaine de trainees. On se sentait super bien. Donc, en fait, c'est comme si t'avais... T'appartenais à une société supplémentaire, tout ton appartement à BNP, mais sans avoir le contrat avec eux directement. C'était fantastique. Moi qui adore les relations humaines, j'étais appartenant à deux sociétés, je voyais des gens partout et je développais mes compétences humaines. C'était génial. Et puis, en arrivant chez BNP, en fait, après quelques mois, j'ai ressenti un vide parce qu'il n'y avait plus tout l'accompagnement hors-mythe. Donc tu vois, après chez BNP, j'avais le job, mais il y avait moins cette magie de toutes les cinq semaines, tu as un coaching. Tous les mois, tu as une formation sur Skills. Donc je me rappelle, moi, je parcourais. très souvent toutes les formations que BNP offrait. Et je m'inscrivais, mon boss Chris me répétait souvent « Ah mais c'est dingue, en quelques années, t'as fait plus de formations que moi toute ma carrière, etc. » Mais voilà, j'avais besoin de ça pour me nourrir. Et ouais, de fil en aiguille, en fait, je pense que le grand déclencheur, c'est quand on est parti avec Camille à... Je pense que c'était Boudapest. On est parti à Boudapest. Et... Et en fait, là, j'ai lu un livre que j'adorais, ça s'appelait, en anglais c'était Rejection Proof. Bon bref, c'est un livre sur comment s'entraîner à mieux prendre le nom, le rejet, de plus souffrir du rejet. C'est un livre qui m'a beaucoup inspiré pour plein de raisons. Et en fait, je suis revenu de ce voyage à Budapest et j'avais adoré lire. J'avais adoré lire pendant mon voyage et j'ai dit à ma mère en rentrant, je dis mais est-ce que ça serait possible, tu penses, que je prenne comme ça six mois, un an, juste pour lire des livres en fait ? Parce que je me suis rendu compte, et ça je me suis rendu compte plus tard, c'est qu'autant à l'UNIF et à l'école, etc., je recevais des manuels et on apprenait par rapport aux manuels qui étaient donnés. En fait, ce que je me suis rendu compte, c'est qu'à peu près aujourd'hui, sur n'importe quel sujet, il y a des experts. Et ces experts, à un certain moment, écrivent des livres. Et donc, si on cherche comme ça sur Internet, on peut chercher un sujet, par exemple, la négociation. On tape négociation, meilleur livre. Tu reçois une liste et franchement, tu lis les trois meilleurs livres selon ces critères sur la négociation. Franchement, tu as déjà une bonne base. Après, à toi de l'appliquer, ça reste théorique. C'est fou de savoir que tu peux avoir accès comme ça à des connaissances d'experts dans le domaine si facilement. Je me suis dit, mais c'est incroyable, vu que pour moi, les relations, ça fait énormément. Si je pouvais passer comme ça un certain temps à juste apprendre de ce meilleur sur le sujet, ça serait un rêve pour moi. Et c'est là que ça a commencé à germer, parce que je voyais qu'en fait, quand on partait en voyage, moi, je préférais juste rester dans ma chambre et lire que voyager. Au moment où on est parti au Japon, on a fait un super beau voyage. J'avais juste envie de rentrer dans la chambre et lire, en fait. Et là, je me suis dit, mais c'est fou, est-ce que c'est possible ? Et donc, je me suis fait moi-même accompagner parce que là, j'avais beaucoup de peur. Il y avait énormément de crainte, en fait. Il y avait beaucoup de crainte par rapport à mon CV. Je me disais, mais comment je vais valoriser ça sur mon CV, de me dire que j'ai quitté pour... Pour bouquiner. Pour bouquiner, oui, c'est ça. Pour lire, pour apprendre. Ça n'existe pas vraiment.
- Speaker #1
Parce que là, c'était sûr, toi, tu n'allais pas faire ta carrière chez BNP. Tu savais qu'à ce moment donné, tu tournais en rond. En tout cas, tu n'étais plus...
- Speaker #0
Ce n'était pas aussi clair que ça à ce moment-là. Disons que j'avais identifié parce que... grâce à mon chef Chris avec qui je m'entendais extrêmement bien. Voilà, je m'entends. En fait, BNB, c'était génial. J'ai passé vraiment des super bonnes années là-bas. J'étais dans différents programmes aussi pour évoluer au sein de la banque. J'avais un mentor. Enfin, j'étais dans pas mal de programmes pour évoluer. Et tous ces développements me plaisaient. C'est simplement que petit à petit, je me suis rendu compte que vraiment le côté humain, plutôt que financier en soi, m'intéressait beaucoup. Et il n'y a rien à faire, même si on se met dans tous ces programmes de développement qui sont géniaux. Le temps consacré à l'humain dans une banque, en développement humain est quand même moindre parce que la spécialité d'une banque, c'est quand même la finance, même s'il y a beaucoup d'humains dans les interactions. Et donc, c'est là que je me suis rendu compte que, petit à petit, je cheminais à me dire « Mais en fait, si je veux mieux apprendre l'humain, peut-être que rester à la banque, à ce moment-là, n'est pas le meilleur moyen d'apprendre justement sur l'humain. » Et c'est là que ça a commencé à cheminer, petit à petit, et que j'ai commencé à me faire accompagner pour, en fait, décortiquer les peurs que j'avais à ce moment-là. Et donc là, les grandes peurs que j'avais, c'est le CV. Comment je vais valoriser ça ? Ma pension aussi, j'avais peur de ma pension. Mais enfin, qu'est-ce qui va se passer de ma pension ? Le regard des autres aussi, beaucoup. C'est un choix, mais que vont penser les autres ? Comment ça se passait quand je vais l'annoncer ? Et puis, de plus en plus, définir finalement qu'un rêve peut devenir réalité. Et en fait, ça a été la balance entre ces deux aspects, c'est-à-dire de plus en plus définir mon rêve et de plus en plus décortiquer mes peurs et soit mettre des actions en place pour diminuer mes peurs, soit me rendre compte que certaines peurs étaient en fait peut-être des illusions ou étaient grossies, par exemple. Ma retraite, je me rappelle que la personne qui m'accompagnait à ce moment-là m'a dit « mais enfin, t'as quel âge ? » Je crois que j'avais 26 ans à l'époque. Elle m'a dit « mais t'sais, à quel âge tu auras ta retraite, ta pension ? » Et en fait, il y a eu un déclic où je me suis dit « en fait, j'aurais peut-être 40 ans, même plus, pour créer une pension. » Enfin, c'est pas bloquant, quoi. Et donc, il y a des choses comme ça, des grosses choses qui me faisaient peur, que j'ai décortiquées. Et mon rêve, je l'ai défini de plus en plus. Et en fait, de plus en plus, j'ai commencé à accepter que c'était mon rêve, peu importe ce que d'autres pourraient y penser.
- Speaker #1
Et donc ton rêve en une phrase c'était quoi ? Te tourner vers l'humain ou te...
- Speaker #0
Apprendre. Apprendre. Apprendre sur l'humain.
- Speaker #1
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