- Speaker #0
L'univers de débats passionnants pendant le forum public en podcast de Ebuteli et du groupe d'études sur le Congo
- Speaker #1
ZEIK
- Speaker #2
Merci aux panélistes pour vos exposés brillants et qui nous ont aidés à comprendre les questions liées à la violence électorale au Katanga. Nous allons résumer quelques éléments clés qui sont ressortis dans les différentes interventions et vous allez ensuite essayer de les enrichir. Parce que l'objectif majeur pour nous, c'est de sortir de cette salle avec des recommandations édifiantes et une analyse plus approfondie du contexte katangé. Alors... Parmi les recommandations de nos panélistes, nous avons noté premièrement un engagement citoyen dans les partis politiques. Deuxièmement, la promotion de la tolérance politique. Troisièmement, la réconciliation entre les différentes communautés parce qu'il y a beaucoup de frustrations. Quatrièmement, la non-politisation des services de sécurité. Ils ne doivent pas être instrumentalisés politiquement. Cinquièmement, une représentativité multi-ethnique dans les partis politiques pour limiter certainement le tribalisme et le régionalisme. Sixièmement, le renforcement des missions régalières de l'État. Ce que nous vivons relève avant tout de la responsabilité de l'État qui doit garantir la sécurité des personnes et des biens. Lorsque l'État est défaillant dans l'exil de ses missions, la porte est grandement ouverte pour la violence électorale et sous d'autres formes. Septièmement, une éducation à la paix et à la tolérance qui doit se faire sentir aussi bien au sein de nos familles, dans les écoles, dans les universités, mais aussi dans nos partis politiques. Huitièmement, La lutte contre la pauvreté et la répartition équitable des richesses nationales. Lorsqu'on est très pauvre, lorsque les richesses nationales sont inégalement distribuées, ça suscite des tensions. Et enfin, l'organisation transparente des élections. Voilà, je vais repasser de nouveau la parole à Jacques pour animer la suite du forum.
- Speaker #3
Merci beaucoup prof.
- Speaker #4
Je pense que vous avez beaucoup de questions. Devez votre main, le nom et vous poser une question brève.
- Speaker #5
Merci, moi c'est Bastien Lopoussa, je suis journaliste correspondant des Top Congo dans les Okatanga et du média en ligne 7sur7.cd. Je voulais juste poser une question, et à laquelle les quatre panélistes vont répondre. Nous nous avons eu à couvrir la campagne électorale, que ce soit du côté de l'opposition, c'est-à-dire ensemble, mais aussi du côté de la majorité, du DPS et les autres. Nous avons vu, nous avons lu, nous avons compris. De l'autre côté, j'avais posé la question, je me rappelle, lors d'un point de presse à l'honorable Christian Mwando, lors de la campagne. Pendant la campagne, on dirait que les leaders ne voulaient pas parler de leurs projets de société à la population. Et... Pour Christian Mwando, les leaders étaient face aux gens qui ne sont pas souvent éduqués. Ça c'est un. Du côté du pouvoir, c'était presque la même chose. Et là, Madame, Docteur, je crois Sandy l'a soulevé, au lieu de parler des projets de société, les gens parlaient des choses comme le tribalisme, l'exénophobie, ainsi de suite. Alors ma question, est-ce qu'on peut dire que dans notre pays, on n'a pas de leaders capables de convaincre la population sur ce qu'ils doivent nécessairement faire pour que notre pays puisse aller de l'avant. Convaincre, c'est dans la mesure où ces leaders n'ont pas, dans beaucoup de discours, parlé de leurs projets de société, mais beaucoup plus des attaques, ce qui a poussé à tout ce qu'on a eu à se lever ici.
- Speaker #3
Merci beaucoup. Moi,
- Speaker #1
c'est Edwin Bouyoun.
- Speaker #0
Je suis journaliste à Tiondo. Radio-Télévision. Voilà, la question est celle de savoir pourquoi on n'a pas,
- Speaker #3
par exemple, pensé aussi à inviter au cadre de l'UDPS,
- Speaker #0
parmi les panélistes.
- Speaker #3
Merci pour la parole. Je m'appelle Mamboué Mwamboula-Jean-Gier. J'ai sûrement des questions. Ma première question est de savoir, depuis que les violences ont commencé, et les violences, c'est tout, au cas d'un gars, je parle bien de lui, comment c'est lors du conflit, pépé ? Kata Ngui, lors du président sortant Kabila. J'étais en conflit avec Moïse Gatoumbi, l'idée ou l'autorité morale de l'ensemble aujourd'hui. Et après, il y a eu réconciliation entre les deux. Ça, c'est une question appropriée, certainement pour Notre-Dame, le docteur, par rapport à votre parti ensemble. Vous avez déjà fait quelques questions jusque-là pour ces gens qu'on avait déjà perdu à voir dans ce conflit. Et ça, je m'adresse à l'autorité, à l'excellence Georges Mawine. Merci beaucoup. Et nous, Katangais, qui sommes ici, quels sont les avantages qu'on peut attirer pour des personnes qui s'intègrent totalement dans la politique et jusqu'à finir et en perdre leur vie et être fassés même dans les mémoires ou même par les notables Katangais et ça ne revient plus. Et qu'elles sont les inspirations que nous, les jeunes, on peut porter aujourd'hui d'intégrer dans des partis politiques et sortir encore avec des violences. pour parler parce que nous avons beaucoup qui sont partis et jusqu'à là c'est toujours sans citer. Merci beaucoup j'ai deux petites préoccupations ma première préoccupation je l'adresse au dernier intervenant selon vous quelles sont les stratégies que nous pouvons prendre pour mettre fin à ça parce que nous avons l'impression comme si le même mouvement là est entré même dans nos entreprises publiques et même à la fonction publique. Ma deuxième question s'adresse à vous. Au docteur, pendant la campagne, j'ai entendu les termes Takupi Kabucheche Pour vous, ces termes-là ne coûtent pas la population à l'institution à la violence ?
- Speaker #6
Je vous adresse, M. Jacques, vous avez dit qu'il faut diversifier les membres du parti pour éviter les conflits ethniques. Actuellement, quand les gens vont adhérer à des partis politiques, ils ne demandent même pas l'avis des leaders politiques, même pas des autorités morales. C'est déjà dans la tête qu'on soutient ou l'écouer. Si aujourd'hui on doit se payer sur le choix des membres du parti, soit diversifier les membres du parti par rapport à leur provenance des bases, ce sera bien sûr une prévention. Mais comment arriver à remédier à ça ?
- Speaker #4
Merci beaucoup. Alors je vais répondre très rapidement à la question d'un journaliste de Kiondo sur l'absence d'un haut cadre de l'UDPS. Alors nous, nous avons lancé les invitations il y a deux semaines. On a contacté plusieurs personnes, plusieurs panélistes. Et malheureusement, aucun cadre de l'UDPS n'a voulu nous parler. Peut-être qu'on n'a pas atteint beaucoup, mais on a lancé des invitations à beaucoup de personnes. Il y a d'autres qui considéraient que c'était un sujet, et c'était une question très délicate, sensible. craignait peut-être qu'on les enregistrait. Il y a d'autres qui nous ont dit qu'on n'a plus besoin de parler des élections. On a invité non seulement UDPS, on a invité aussi d'autres cadres de la majorité. Aucun d'entre eux n'a voulu participer. Il y a même d'autres qui ont annulé à la dernière seconde pour dire que je ne vais pas parler de ce sujet. Je voudrais bien parler d'un autre sujet en dehors de ce cadre, mais on a décidé d'aller avec l'équipe que nous avons. Donc voilà les quatre questions. Je pense que la dernière vous est adressée, M. Didier Moukalel. C'est la question de Madame. Je vous invite alors à répondre aux questions.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Déjà d'emblée, à l'époque, Ensemble n'existait pas. Vous devez savoir qu'il y a eu Ensemble pour le changement et Ensemble pour la République. Ensemble pour le changement est né pour soutenir la candidature de Moïse Katoum, du comte-président de la République en 2018. Et il n'a pas été retenu comme candidat. Donc Ensemble pour le changement était une plateforme qui a disparu. Et Ensemble pour la République est venu bien après. Donc à votre question, vous devez savoir que les gens sont libres. Quand vous adhérez dans un parti politique, vous adhérez librement et vous pouvez sortir librement. il n'y a aucune obligation. Donc je ne crois pas qu'on peut gérer quoi que ce soit par rapport au choix des gens. Les gens sont conscients de ce qu'il faut. Donc quand ils décident de partir, il faut les laisser partir. Je crois que j'ai été clair. Apprenons à lire, s'il vous plaît. Faisons un effort de lire. Il faut lire la loi portant sur la nationalité congolaise. Ce qui nous manque au Congo, c'est que nous ne lisons pas. Vous amenez quelque chose de père et de mère qui n'a jamais fait partie de notre... La loi organique portant sur la nationalité congolaise. Point 2. Option fondamentale de la nationalité congolaise. Point 2. La nationalité congolaise d'origine. La nationalité congolaise d'origine est reconnue dès la naissance de l'enfant en considérant les deux éléments de rattachement de l'individu à la République démocratique du Congo, à savoir sa filiation à l'égard d'un ou des deux parents congolais. Ou son appartenance. aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et les territoires constituent ce qui est devenu le Congo. la loi éclaire la défaite. Nous n'allons pas bloquer les ambitions d'un Congolais, un fils du pays, simplement parce qu'on estime qu'il a un autre père. ou bien il a une mère qui n'est pas congolaise. Si vous êtes né sous le sol congolais, vous êtes congolais. Si vous avez un père congolais ou bien une mère congolaise, vous êtes congolais. Si vos parents se sont retrouvés avant l'indépendance au Congo, que votre père soit sénégalais, votre mère soit de Kuala Lumpur, si ils étaient sous le sol congolais avant 1960, vous êtes congolais. Cette histoire de père et de mère, vous crachez sous des gens comme des mamadindales. C'est ce que les gens ne savent pas. Aujourd'hui, cette histoire a tellement circulé qu'aujourd'hui, nous payons les conséquences. On ne le dit pas. Chaque province doit avoir un ressortissant de chez lui. Le Okatangé est Okatangé. Le qui vous tient. simplement parce que vous avez sémé une graine en espérant casser une personne. Mais malheureusement, aujourd'hui, nous avons dénoncé ça avant la campagne, que cette histoire ira plus loin. Rentrons avant 2019. Cette unité, cette cohésion qu'il y avait à l'époque, où on ne savait pas qu'il existait des pères et des mères. Rentrons là-bas. J'espère que je vous ai répondu. Monsieur qui m'a posé la question par rapport à l'honorable Boubou Tchétché. Là, je vais demander à l'honorable Maouine à un moment de nous expliquer Bouchet-Chez c'est quoi, comme ça il va comprendre.
- Speaker #3
Merci beaucoup Madame, merci vraiment pour cet honneur. Moi, la réponse à Bouchet-Chez m'intéresse plus, raison pour laquelle nous devons beaucoup plus rentrer sur la vraie vie katanguise. Je crois que nous avons des termes qui sont appropriés aux katanguais. Vous allez les trouver aussi dans le Kassai. Là, les Kassaiens se retrouvent entre eux. ils ont un langage qu'ils parlent vous êtes devant vous ne pouvez pas vous retrouver est ce que je peux arriver au cas ça y est j'ai dit ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya il faut que tu sois katangé pour comprendre. Même tous les Kassayens qui sont nés grandis au Katanga, ils connaissent ça. Ils sont ici, ils peuvent le témoigner. Ils sont ici, ils peuvent le témoigner. Donc là, rien à faire, rien à voir avec l'interprétation. Non, Bucheche, c'était un appel à une guerre. Non. Donc ce sont des termes qui sont communs, qui sont consacrés à l'enfance, à l'école, dans les quartiers, au marché, ainsi de suite. C'est comme ça qu'il faut comprendre. Raison pour laquelle j'ai dit, il y a certaines choses que vous ne pouvez pas le faire à Kine. Il y a l'adage qui dit, Kine yabana Kine. Il y a de ces choses, seuls les Kinois comprennent ce qu'ils se disent. Mais nous, nous prouvons ça peut-être comme un comportement biaisé. Mais entre Kinois, ça passe. Juste parce que j'ai le micro, je profite même pour répondre à la question de la dame. Je vais me stopper à poser la question en ce qui concerne... comment dire, le changement de mentalité. Comme c'est un débat scientifique pour avoir fait les humanités commerciales dans le cours de l'économie de développement, c'est en 4ème année, c'est là où on nous a appris que tout changement, tout développement passe par le changement de mentalité. Jamais vous allez vous développer sans que votre mentalité ne change. Comment tu peux te développer ? Vous avez évoqué un problème social. Oui, le social. la mentalité aussi joue un rôle important pour que le social soit garanti. Notre mentalité aujourd'hui nous pousse à promouvoir la corruption. Lorsqu'il y a corruption, il n'y a pas de maximisation des recettes. L'État va trouver les moyens pour trouver des solutions aux problèmes sociaux de sa population. la mentalité est très importante. Nous devons commencer par la changer, imposer une mentalité de classe qui va nous permettre à ce que les gens comprennent ce qu'ils doivent faire. Vous ne pouvez pas insister sur le social au moment où les mentalités des sols qui sont censés apporter ce social-là n'est pas là où elle doit être. La corruption, la tracasserie, le trafic d'influence, les antivaleurs, voilà. Tout ça, c'est entré en jeu. On doit commencer d'abord par changer. nos propres mentalités. Les gens n'aiment pas payer des taxes. Mais ils réclament au gouvernement. Mais il y a aussi un problème de mentalité. Je m'excuse. Nous vivons dans une province du Okatanga aujourd'hui qui fonctionne sans taxes. Nous qui quittons la République de Mathieu du Congo pour aller nous faire soigner en dehors du pays, pas moins de 17 000 balles pour les soins. Nous n'avons pas des infrastructures hospitalières ici. Rien, tu n'as pas de moyens, tu meurs. Le changement de mentalité est très important.
- Speaker #1
Vous devez savoir qu'il y avait quatre, ce qu'on appelle les piliers de la RDC, qui faisaient partie du plan d'action, on appelle ça projet de société, du président Maurice Satoumbi. Un, c'était la consolidation de l'armée, la consolidation de la paix, la consolidation de la cohésion nationale. 2. C'était tout ce qui est investissement. On va investir dans l'agriculture, on va faire des usines, on va faire des sociétés, on va construire les routes, donc tout ce qui est infrastructure également. 3. La valorisation de la personne humaine. Et l'excellence Mawi me vient très bien de l'expliquer. Le changement de mentalité. Le quatrième point, c'était l'environnement. Réchauffement climatique, gestion des érosions. Alors, qu'est-ce qu'il faisait ? Il ne peut pas venir à Lubumbashi parler des érosions. Ça n'a pas de sens. Quand il arrive à un endroit, on lui fait un briefing. S'il y a une érosion à cet endroit-là, il vous dit, voilà, ici on va faire ceci. Quand il arrive à un autre endroit, on dit, ici, président, il y a tel problème, tel problème. Il regarde par rapport à ces quatre piliers et il défend ce qu'il devait faire. Malheureusement, tout ce que les gens retenaient, c'est, on écoute ce qui se passe là-bas, et ici... on n'a pas le temps de comprendre de quoi il s'agit. Quand il fait 20 vidéos, ce qu'il est en train de vous dire, on vous a promis telle chose, telle chose, on n'a pas réalisé. Voilà ce que moi, je viendrai faire. On ne devait pas lui demander de commencer, chaque fois il arrive à un endroit, voilà, le premier pilier, le deuxième pilier, le troisième pilier. Non, je crois que le haut représentant, l'honorable Christian Mouandeau, vous a dit, c'était par rapport au niveau également de la population, de là où il allait. Vous arrivez à un endroit où il n'y a pas de guerre, il n'y a rien, vous commencez à dire aux gens, non, on va consolider l'armée, non, ils ne vont pas comprendre ça. Mais quand il est au Kivu, il parle plus de la guerre. je vais terminer cette guerre en six mois. Là, il est sur son premier pilier. Donc, il y avait un projet de société. Bien travaillé, bien rappelé.
- Speaker #0
Mais je me dis simplement que ce n'est pas que les Congolais ne sont pas en mesure de comprendre des projets de société. Le problème, c'est aussi ceux qui battent campagne. C'est aussi ceux qui battent campagne. Mais je l'ai dit aussi en parlant des partis politiques. Quel débat les partis politiques lancent dans notre pays ? Il y a quand même des problèmes sérieux. Quand même l'opposition n'aborde pas, mais je ne parle pas d'opposition d'aujourd'hui, mais depuis toujours. Il y a des questions très importantes qu'on n'aborde pas, et puis il y en a sur lesquelles on s'attarde énormément, mais parfois qui ne pèsent pas, qui n'en valent pas la peine. À un moment on a voulu lancer un gros débat sur l'homosexualité, c'est bien, mais en quoi ça fait avancer le Congo ? Mais là, c'est intéressant parce que ça suscite les passions. et les patients vont s'allumer et puis on va s'énerver. et justement on va désigner les méchants et les gentils en s'appuyant sur la religion. Mais quand il faut aborder des questions comme la corruption, il n'y a pas de gens qui veulent débattre là-dessus. Et donc en campagne électorale, je pense qu'il y a vraiment des sujets qu'on évite, surtout face à la population. On peut préparer un projet de société parce que ça on l'exige, mais qui peut lire un projet de société ? C'est probablement nous tous qui sommes ici. Mais quand on va aux élections, Et c'est peut-être là la réponse que M. Mando vous a donnée. Quand on va aux élections, En tout cas, la plupart des candidats ne s'adressent pas à vous et moi. Ils s'adressent à ma grand-mère. Alors, quand ils arrivent devant ma grand-mère, on lui dit, je suis Katangé, votez pour moi. Ça parle à ma grand-mère. Ça lui parle énormément. Mais quand on lui dit que les érosions, elle peut comprendre. Ça ne veut pas dire qu'elle est incapable de comprendre. Quand la route se coupe, elle sait que ça se coupe. Elle n'arrive pas au champ. Mais c'est des sujets qu'on n'aborde pas et on finit par dire, les gens ne comprennent pas. En réalité, je ne suis pas d'accord avec cette réponse-là. Bien sûr, même l'environnement, quand on veut l'expliquer aux gens, on trouve les mots adaptés pour que les gens comprennent. Quand ça chauffe, en mars, tout le monde sait que ce n'est pas normal. En Bombachie, tout le monde le sait, alors qu'il fait très chaud. Multitribalisme, comment arrêter ? Je pense qu'il y a plusieurs moyens d'arrêter ça, mais une des solutions, c'est celle-là que nous avons évoquée. Quand on doit engager dans les partis, excusez-moi, recruter les gens dans les partis politiques, on fasse attention à ça. Ensemble de la République peut décider de faire élire des députés dans le Congo. Ensemble pour la République peut se battre pour faire passer beaucoup de députés au Kassai. Ce n'est pas un péché. Je pense que c'est ça qui va faire changer les mentalités. Lorsque l'Assemblée Provinciale sera gérée par les gens de Rensemble pour la République, mais qui ne sont pas déluits des... changer les mentalités des gens. Mais alors, qu'est-ce qui serait plus facile au Kataï ? Quand Katangé aille diriger l'Assemblée provinciale, ce n'est pas interdit. Mais sur le plan communautaire, je veux dire, des sensibilités communautaires, ça va gêner certaines personnes. Alors, vous pouvez facilement avoir quelqu'un qui peut passer pour le président provincial, mais tout le monde vous dit, s'il vous plaît, laissez, sinon vous allumez le feu. Alors, cette fois-là, votre candidat ne passe pas. Un autre passe. Mais alors, c'est plus facile pour l'ensemble, pour la République. d'aligner beaucoup de candidats au Kassai. Comme ça, quand ils sont élus, le président de l'Assemblée provinciale est quelqu'un d'ensemble pour la République, ça ne gêne personne. Mais je pense que si on réfléchit de cette manière, ce n'est pas encourager le régionalisme. Mais si nous voulons, comme le président de la République, Félix Tisséké, il a dit un jour, il réfléchissait à autre voie, il a dit, bien, je me dis que peut-être que le fait qu'un gouverneur soit originaire de sa province, attise le tribalisme, le régionalisme, peut-être qu'il faudrait réfléchir à un autre mode, que les gouverneurs ne soient pas originaires de province. Le Congo a déjà connu ça, non ? On a eu un Koyagialo, on a eu toute une autre suite, Al-Boumbachi, qui n'était pas des originaires. Et donc, il y a moyen de changer, mais ça, c'est des décisions politiques. Si on veut changer la loi et qu'on dise que plus jamais un gouverneur ne sera dans sa propre province, on peut le faire. Dans la mesure où c'est organisé, ça résout un problème. Enfin, comment faire élire les gens dans les partis politiques si on fait face à la résistance ? Je pense que c'est la question qui m'a été posée. La résistance peut arriver surtout dans certaines régions, mais nous avons dit que c'est une réalité. Nos partis se sont tribalisés ou ethnicisés très fortement, mais il y a moyen de le faire. À mon avis, c'est de commencer déjà à temps. Si vous savez qu'à Sandoa, c'est difficile de faire élire quelqu'un de Sandoa, mais alors votre part doit s'organiser pour aligner un meilleur candidat sans doute, merci on peut encore avoir une autre série de questions merci pour la parole moi ce criminologue ilungambutule abraham ma seule question pas particulièrement droit à son excellence messieurs les ministres honoraires de mine, criminologue george maouine si la diffamation en tant que situation problème
- Speaker #2
est répertorié parmi les mesures de violence dans la région catanguèse.
- Speaker #0
Comment y réduire selon votre rubrique de l'exposé ? Merci beaucoup. Je me présente, Junior Goma, je suis chercheur scientifique. Ma question sera la suivante. Je voudrais un peu, que pensez-vous des fondations qui deviennent des partis politiques ? Et la deuxième question sera de savoir... qu'elles sont tirées de la triple expérience électorale en RDC.
- Speaker #1
Merci beaucoup pour la parole.
- Speaker #3
Je vais répondre au nom de M. Marcel Bondo.
- Speaker #2
La question repose sur le point Xavier.
- Speaker #3
Nous pouvons mélanger la politique avec le tribalisme. Moi, je suis Kevin Banzé, militant de la Lucha. Ma question s'adresse aux quatre conférenciers. Si vous parlez de la formation des jeunes ou de la population dans des partis politiques, là, tout le monde s'est fait. Mais si c'est aller dans la rue... Là on appelle tout le monde, venez. Alors ma question est de savoir, quelles sont les méthodes que le parti politique met en place pour encadrer le militant ? Merci beaucoup. En fait, tu as voulu qu'on développe l'aspect de diffamation. Très bien. Tout ce que je suis en train de vous dire a un seul fondement ou une seule base, la science. En ce qui concerne la diffamation, effectivement, cher ami, la diffamation a été à base de beaucoup de tensions. ...une chose qui est réprimée par la loi. Mais lorsqu'on en fait en masse, avec la nouvelle technologie de l'information où tout le monde peut se réveiller, il suffit que tu as 1000 francs dans ton petit coin du quartier, il y a des mégas, avec un petit téléphone, il suffit tout simplement le téléphone et l'Android, on ne passe pas par le traitement de l'information. Je vois dans la salle ici, je vois... des éminents journalistes, des jeunes qui nous ont appris à communiquer sur tout ce que nous faisons aujourd'hui dans notre province. Que ce soit des jeunes comme nous, parce qu'ils ont choisi leur faculté où on apprend la communication, nous avons aussi appris d'eux. mais si je ne m'abuse pas du domaine qui n'est pas mien, je sais que toute information nécessite un traitement avant de la diffuser, si je ne me trompe pas. Avec l'arrivée de la nouvelle technologie de l'information, il n'y a pas de traitement. Tout ce qu'on ramasse, on balance. Si tu te réveilles un petit matin, on te parle de ta mère, on te parle de ton père sur les réseaux sociaux. Les adversaires utilisent cette même nouvelle technologie de l'information pour fragiliser les autres, avec des méthodologies vraiment peu catholiques, les insultes, les injures, bref, la diffamation. Ça jouait un rôle important où beaucoup entre nous ont choisi leur camp. Voilà pourquoi je vous ai dit, il ne faut pas maintenir rigueur. Nous discutons beaucoup entre nous. Que vous soyez de l'UDPS, que vous soyez d'Ensemble pour la République et autres partis. Entre nous, entre jeunes, entre amis, on se voit, on discute. Mes chers amis. Voilà pourquoi l'aspect changement de mentalité doit toujours revenir dans tout ce que nous sommes en train de parler ici. Il y a ce que vous entendez parler du phénomène diabo. Entre nous politiques, nous savons, lorsque nous nous rencontrons avec nos amis élus de presse, chez nous, diabo est un mode opératoire pour te fragiliser. Mais on oublie qu'en utilisant ce mode opératoire, on commet parfois des fautes contre la loi. La diffamation, c'est très important, cher ami. La diffamation contribue. à l'affaiblissement de notre promotion. La promotion peut interdire sur le plan culturel, sur le plan politique, sur le plan social, mais lorsque la diffamation entre en jeu, c'est pour tout bloquer. D'où, je crois que c'est un phénomène à combattre, à décourager, parce que ça n'aspire pas un climat de confiance. Pour arriver à la question de ma soeur, sur le mariage, voilà encore un autre problème, parce que là, tu as voulu me prendre au mot pour dire que non, voilà. Tu as parlé des Katangais. Non, je ne dis pas que les Katangais sont plus supérieurs que les Kassaïens ou les Bacongolais. Non, loin de ça. Merci pour ta sincérité, parce que ça me permet un peu d'éclairer ce que j'ai dit. Il faut que tout le monde qui va quitter cette salle arrive à comprendre réellement de ce que j'ai parlé des mentalités des Katangais. En tout cas, ta question est très importante, ma soeur, parce que ça allait peut-être me mettre en porte-à-faux avec les autres, peut-être, qui n'avaient pas bien compris. l'esprit dans lequel j'ai parlé de ça. C'est-à-dire, moi je ne peux jamais encourager les parents, je te trouve, voilà, tel que tu es là, joli, parce que je te dis sincèrement, quand je te regarde comme ça, tu me touches, tu me séduis. Mais je veux t'épouser, je veux te marier. Mon père vient me dire non, non, Monsieur Georges, nous ne voulons pas de Mira, Mira et les talibans. C'est quoi cette histoire ? Demandez à votre fils ou à votre fille de ne pas se marier à un Kassanien,
- Speaker #1
c'est juste.
- Speaker #3
Comment nous en sommes arrivés ? Le problème de mentalité entre encore en jeu. En tout cas, merci pour ces deux questions. Merci beaucoup,
- Speaker #7
M. Marcel Bondo. Il faudrait déjà faire une sorte d'aperçu historique en termes de formation politique dans notre pays. La plupart des formations politiques nées post-indépendance étaient issues des associations tribales ou socioculturelles. Donc vous aviez des formations comme Conacat. qui était pour les Katangais. Vous avez la BACO avec Asavubu, qui réunissait les BACO-NGO et consorts. Et il y a eu dans la seconde vague le parti comme Palou, malgré le Mumbis qui nous plaignait, avec Izinga, c'était beaucoup plus une affaire de gens de Bandon-Dou. Nous avons eu dernièrement le VNN-Mandantsemi, qui a fait à son âme, avec son Fabundu Djamayala et consorts. Donc vous verrez que nos partis politiques, au départ ou à l'époque originelle, tiraient leurs sources des associations tribales. Donc le tribalisme est dans l'ADN des partis politiques et c'est un fléau qu'il faudra combattre. Donc cette nouvelle génération doit se défaire de cet aspect de choses-là qui voudrait que quand on parle de l'élu de paix... En premier lieu, on s'est dit déjà que c'est un parti de Kassaïens. Et ceux qui sont en son sein doivent aussi adopter un comportement de manière à ce que ceux qui les voient et les observent ne tirent pas ce genre de conclusions actives. C'est pareil aujourd'hui, quand on vous dit par exemple une affecte, à la limite, tous ceux qui sont là vont vous dire non, ça c'est un truc de Katangé. On va vous parler du cas où je venais de le citer ici. Et il y avait Zang avec son truc de... J'ai oublié encore l'idée de mot. Donc l'ADN ou le tribalisme en termes politiques est dans l'ADN des Congolais. Maintenant, ce qu'il faudrait savoir, la question qu'il faudrait se poser maintenant, sommes-nous d'accord de continuer sur cette lancée-là, ou il va falloir que les choses changent, que l'on fasse autrement pour aller de l'avant ? Parce qu'aujourd'hui, quand on parle de tribalisme, parce que c'était mon thème à la conférence, on parle de Katangé, Kassaï, cela n'a presque pas d'importance. Le taux de dollars actuellement, il n'y a pas un taux pour les Kassayens, un autre pour les Katangais.
- Speaker #0
le prix du sac de farine, il est le même pour tout le monde. Et ne piquent-ils pas, moi, des dipirones ou de quoi que ce soit. Ça coûte la même chose, au ressortissant de tous les coins géographiques de la province et du pays, d'ailleurs. Donc je pense qu'il y a eu l'erreur que la fondation ou le fondement des partis politiques soit parti des associations socioculturelles ou tribalo-ethniques. Mais aujourd'hui, la loi, d'ailleurs, a évolué sur ce point-là. il n'est plus important de se retrouver au nom de la tribu mais plutôt au nom des intérêts parce que seuls les intérêts et le bien-être devrait unir les humains sur l'espace où ils vivent plutôt que de s'accrocher à elle c'est un discours souvent des politiciens quand ils veulent s'attirer des faveurs de la population ils incitent les gens à la haine et à consorts et pourtant aujourd'hui nous savons que ça vaut presque plus la peine aujourd'hui on a beau être casse à émission à une femme katanga On peut être gouverneur, mais c'est plus exclu que l'on se retrouve avec un beau frère dans un cabinet au Haut-Katanga ici, qui soit du Kassai, en faveur des liens matrimoniaux. Madame Sandi m'a demandé pour son compte de répondre à la question de monsieur concernant l'encadrement des militants au sein des partis politiques. Et il y a quelqu'un d'autre qui a évoqué aussi le fait que les jeunes se retrouvent comme des laissés pour compte, alors que, bon, pendant qu'il y a des dividendes, alors que quand il faudrait marcher, ou à faire de violences, tout ça pour réclamer, ce sont des jeunes qui sont mis devant. Il y a un principe qui dit, si vous ne vous occupez pas de la politique, celle dernière s'occupera de vous. Il y a une sorte de délaissement dans le chef des jeunes, dans l'engagement au sein des partis politiques, au point que les jeunes intellectuels, qui ont affaire à une assemblée intellectuelle ici, ont cru que l'histoire des partis politiques s'était réservée pour des gens violents, pour des voyous, pour des vannipiers. Et que pour eux, c'est un truc dont il pouvait se passer parce qu'ils ont étudié, ils ont fait ceci. Mais après, au fur et à mesure que l'on évolue, on se rend compte que nous subissons les conséquences des décisions prises par ceux à qui nous avons laissé le destin entre les mains. D'où, c'est un appel à la jeunesse. Elle doit se sentir concernée par tout ce qui se passe dans son pays. N'attendez pas que l'on prenne des décisions pour vous réfugier derrière votre petit téléphone, commencer à dénoncer dans votre lit. Depuis qu'on dénonce une histoire dans le lit... et puis après ça change, ça changera pas mais ici on est intellectuel on est jeune intellectuel, on se dit bon moi je n'y vais pas mais quand on nomme quelqu'un on dit mais celui-là c'est un boule et tout là-bas, pourquoi on l'a nommé non, mais quand on l'a nommé c'est parce qu'on a regardé autour de tous ceux qui s'étaient battus vous, vous n'étiez pas là, ben oui vous n'étiez pas là, quand on cuit un gâteau dès qu'il est prêt, on n'appelle pas le voisin tout de suite, on commence d'abord par ceux qui ont concouru à sa préparation c'est la portée de l'eau, celui-là la farine, celui-ci du sucre Et à partir de là, on commence à faire le partage. Et c'est à partir de miettes, qu'il y aura les miettes. Là, vous dites, ah bon, il y a la tante qui est dehors, elle l'a appelée là. Bien sûr, on lui sert sa portion, mais ce ne sera pas de la même dimension que... celle donnée à ceux qui avaient participé à la cuisson du gâteau. Donc, je pense que nous gênons les temps que nous nous réveillons. Et au vu de ceux qui prennent actuellement le pouvoir à travers le monde, surtout en Afrique, je pense qu'il est vraiment temps que nous soyons vraiment prêts à intégrer, à nous jeter dans l'arène. Et pour le reste, ce qui est de l'encadrement des militants, je pense que chaque parti a une sorte de charte. Chez nous, au courant du futur, nous appelons ça les livres bleus. C'est un guide, un vadmécum, qui nous aide à inculquer les notions politiques, l'idéologie politique à nos militants quant à la manière de se comporter face aux situations politiques, quant à l'apprentissage des valeurs politiques. Et surtout, c'est grâce à ce livre-là que nous le préparons un jour à pouvoir accéder à des postes de responsabilité. Je suppose que chaque parti... Ce statut, ce règlement d'ordre intérieur est évidemment un projet de société. Donc il y a toujours dans chaque parti politique sérieux des instruments d'encadrement des jeunes militants et militantes.
- Speaker #1
Je vous remercie. mais effectivement si vous avez laissé les gens se battre vous avez fui parce que vous êtes intellectuel et on a laissé la politique aux autres quand ils arrivent au pouvoir ils arrivent avec leurs forces et leur faiblesse alors ne soyez pas surpris que ceux que vous considérez faible qu'ils viennent prendre des décisions sur vous mais ce que je voulais ajouter ici c'est en répondant monsieur qui a parlé des manipulations bon je ne sais pas comment vous entendez manipulation mais manipuler les gens qui vous suivent ça c'est pas mauvais Le mal, ce serait de mentir. Je ne sais pas si vous me comprenez. Oui, le mal, ce serait de mentir. Mais vous aussi, si vous voulez m'embarquer dans la lucha, vous allez quand même tenir un bon discours, non ? Allez, chants ! il faut que vous puissiez me convaincre. Et pour convaincre, il y a beaucoup de techniques qui peuvent être modifiées. Convaincre quelqu'un, lui faire changer d'avis ou le sortir de l'Église catholique pour qu'il entre dans le 178e CPCO. Voilà. Il faut trouver des mécanismes pour l'arracher de là. Et là, on n'est pas toujours correct. Je ne dis pas que la politique devrait être le mensonge, mais dans les stratégies qui consistent à convaincre ou à attirer les gens. et oui, un peu de manipulation par moment en démocratie ce n'est pas interdit mais le mensonge, ça, ça devient un problème parce que la manipulation, ça peut faire partie à un certain moment de la communication alors, il appartient à ceux qu'on manipule d'éviter qu'on les manipule surtout. Parce que ceux qui veulent manipuler, ils peuvent venir avec objectif, justement, de vous manipuler. Mais c'est à vous de refuser cette manipulation. Merci.
- Speaker #2
Merci beaucoup. Je vais répondre à mes questions sur Fondation qui devient parti politique. Comment se crée un parti politique ? La façon la plus simple, on fait une assemblée générale avec les gens qui veulent faire partie de votre parti politique. et vous présentez un projet de statut que vous allez amener au ministère de l'Intérieur. Simplement, fondation en parti politique, je n'ai pas d'avis à y mettre dessus parce que je continue à croire en la liberté de chacun. Quelle leçon je tire des trois cycles électoraux ? De façon objective, vraiment objective, ils étaient meilleurs. On peut dire ce qu'on veut, ils étaient meilleurs. Je prends de façon vraiment ramassée. Le fichier électoral était plus fiable. même les cartes des lecteurs étaient de bonne qualité, le processus de vote était plus transparent. Donc j'estime que, déjà avec ces trois points-là, et ceux qui ont dirigé avant connaissaient au moins combien de bureaux ont ouvert ce jour-là. Donc en termes de qualité, c'est pas discutable, les trois processus d'avant étaient meilleurs. Pas parfaits, meilleurs. L'encadrement de militants, on vous a répondu, nous, chez nous, il y a le GR, jeunesse et... d'Ensemble pour la République. Donc, ceux qui sont intéressés peuvent toujours aller au siège pour faire partie de la jeunesse.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Nous sommes arrivés à la fin. Je vais réinviter le prof pour un dernier mot.
- Speaker #3
Merci aux panélistes. Merci à tous les participants pour vos contributions à ces échanges. Au départ, nous étions à neuf recommandations. Vous allez corriger si ce que nous allons reprendre ne cadre pas avec le débat que nous avions engagé ensemble. Première recommandation, l'engagement citoyen de jeunes dans les partis politiques. Deuxième, la promotion de la tolérance politique. Troisième, la réconciliation entre les communautés. Évidemment, ici, on peut voir les communautés kassayennes et katangaises, mais cette réflexion va bien au-delà, parce que le problème qu'on enregistre ici existe partout en RDC. Quatrième... La non-politisation des services de sécurité. Cinquième, la représentativité multi-ethnique dans les partis politiques. Sixième, le renforcement des missions régaliennes de l'État, notamment dans l'exercice d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Septième, l'éducation à la paix et à la tolérance. Huitième, l'éducation à la paix et à la La lutte contre la pauvreté, la répartition équitable des ressources de richesse nationale. Neuvième, l'organisation des élections transparentes. Dixième, l'enracinement de la démocratie dans les partis politiques. Onzième, l'élection des partis politiques. Le renforcement de l'identité nationale dans les partis politiques. Douzième, la lutte contre le tribalisme et le régionalisme dans les partis politiques et les institutions politiques de la RDC. Treizième, la promotion des médias de la paix. Quatorzième, la promotion des médias de la paix. Le renforcement du rôle de la société civile pour la réduction des tensions tribales et régionales. Quinzième, l'engagement responsable des jeunes pour les changements. Seizième, l'encadrement ou l'éducation civique des militants dans les partis politiques. Et enfin, dix-septième, le développement des moyens de communication pour favoriser les échanges interculturels. Ce forum, on le tient pas seulement à Lubumbashi, on en a tenu à Kinshasa également. Nous restons ensemble. Merci à vous tous.
- Speaker #0
En podcast du Gouteli et du groupe d'études sur le Congo, Zeik.