Speaker #0Ongéana Raïa, lancée dans l'univers de débats passionnants pendant nos forums publics, en podcast de Gouteli et du groupe d'études sur le Congo, ZEIK. Onge, nous pouvons prendre les questions des internautes. D'accord, merci Patrick. Nous pouvons prendre M. Nicolas Billard. Merci. Je suis exposé du professeur Jolino. Il a exposé la situation plus dramatique. Mais dans la réplique, je suis un peu déçu par la réplique du vice-premier ministre, qui n'a pas vraiment rencontré un point essentiel qui a été soulevé par le professeur Jolino. Je reviens sur les points essentiels. L'utilisation de ces groupes. par des politiciens. Et ce n'est pas nouveau, et je suis même réconforté que Ebuteli puisse revenir là-dessus. On parle très souvent des politiciens qui utilisent ces groupes, qui les entretiennent et qui les utilisent comme des outils de règlement des comptes légaux, notamment de l'opposant Franck Diango qui a été tabassé. On n'a pas vu, en fait, des sanctions venir. On n'a pas vu vraiment la police présenter par la suite des personnes qui sont impliquées dans ce genre d'opérations. Qu'est-ce que le vice-premier ministre pense de cette situation ? Pour ne pas tout simplement se limiter à l'opération Dogo où on arrête les exécutants alors qu'il y a des personnes derrière qui sont en train d'allumer les feux, de les mettre en avant pour qu'ils continuent à s'aimer la peur et la désolation dans la ville. La deuxième question, c'est sur l'opération Dogo qui n'est pas la première. Quelles sont les garanties que le ministre nous donne ici que l'opération Dogo fera toute la différence lorsqu'on sait que les jeunes gens envoyés à Kanyamaka, c'est ceux-là qui les reviennent. Par exemple, récemment, Ambu Jumaï, le gouverneur de Provence, a fait une déclaration où le même qui sont revenus des cadres de la MACAC, c'est-à-dire cantonnés quelque part sur la ville, étaient des agents qui étaient en train d'alimenter la sécurité. Quelles sont les garanties qui nous donnent que l'opération Ndobo fera toute la différence ? Merci. D'accord, merci beaucoup, M. Nicolas. M. le vice-premier ministre, vous avez la parole. Oui, je vais commencer par l'opération Ndobo. Je n'ai jamais dit et je ne l'ai jamais imaginé de croire que l'opération dénommée Ndobo... et celle où l'instrument, l'unique initiative qui va mettre fin au phénomène malheureux que nous sommes en train de subir dans les grandes villes, ici en République démocratique du Congo et qui se vit aussi dans d'autres pays, ce qu'on appelle la criminalité européenne. Je n'ai jamais dit que dans ce domaine, mes prédécesseurs n'ont pas fait œuvre utile. Bien au contraire, moi j'ai fait la continuité de tout ce qui m'a précédé. au ministère de l'Intérieur. Et je l'ai dit ici, les commissariats provinciaux, chacun en ce qui le concerne, a une initiative de lutte contre la criminalité. Chacune de ces initiatives prenne des dénominations. Vous pouvez être surpris qu'au cours d'une réunion que nous tiendrons peut-être la semaine qui va venir ou les jours qui vont venir, on passera à une autre étape, à une autre vitesse, avec une autre dénomination. Donc, il ne faut pas faire des fixations. sur les dénominations des opérations que mènent les services, que ce soit les services de la police ou même les services des forces armées et de sécurité. C'est faire une fixation là-dessus. Nous avons une réalité sociale de criminalité à gérer et nous engageons nos services, nos forces, dans des opérations qui, selon la pratique, nécessitent d'avoir une dénomination que nous sommes en train d'évaluer au jour le jour et qui nous amène à prendre des dispositions au fur et à mesure que nous les évaluons. Je venais de vous dire ici qu'au niveau du gouvernement, nous avons élargi le cadre de gestion et de concertation et de mise en œuvre pour mettre fin à ce phénomène de criminalité, avec des décisions, des actions qui sont prises à court, moyen et long terme. Et ceci, ça ne veut pas dire que c'est l'individu ou la personne qui va nécessairement... finaliser ou mettre fin à tous ces actes. Je ne m'attribue pas une paternité quelconque d'une action. Je suis là, en tant que ministre, en train de gérer le temps présent et je crois que M. Nicolas qui a posé la question doit quand même arriver à reconnaître que sur cette problématique-là... Il y a eu certaines avancées et je crois que les avancées sur lesquelles nous sommes aujourd'hui tiennent compte des expériences, des opérations qui ont précédé. La première question qu'il a posée sur le président Franck Diombo, si je ne me trompe pas, je n'étais pas aux affaires à cette époque-là, mais c'est des événements qui ont eu lieu autour de sa résidence dans la commune de Meliama. Dans les faits qui ont suivi ces événements, je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais je crois que si vous allez aujourd'hui dans le quartier ancien combattant, la commune de Gdalema, dans ces environs-là de l'habitation de l'honorable Franck Dombo, on vous dira que les gangs qui s'évisçaient dans ces quartiers-là, pour la plupart, et surtout les meneurs, la police a eu à mettre la main sur eux et sont aujourd'hui en détention, ce qui fait que ces quartiers-là sont plus paisibles aujourd'hui qu'hier. Je voudrais, comme toute sincérité, qu'on puisse quand même le noter. Maintenant, s'il arrive que l'un ou l'autre... s'évadent. Il ne faut pas mettre ça sur la responsabilité d'une initiative de mettre fin à la criminalité. Et généralement, on les récupère tous. Donc, il ne faut pas aussi prendre péjorativement des initiatives comme celle du service national. Il fait des prouesses, encadre et transforme un bon nombre de ces jeunes qui deviennent des concitoyens, qui contribuent au développement de notre société. Dernièrement, moi, j'ai reçu du matériel didactique pour les communes de la ville de Kinshasa. C'est un matériel construit par le service national. Aujourd'hui, l'hôpital de Kitambo, un grand hôpital dans la ville de Kinshasa, est en train d'être réfectionné par cette initiative du service national. Et je crois qu'il faut quand même qu'on le retienne. C'est quand même des évolutions. D'accord. On va juste pouvoir voir un autre intervenant. Je ne sais pas si M. Carbon nous écoute. Bonjour à tous. Bonsoir à tous. Bonsoir à tous. Bonsoir à son excellence, monsieur le vice-premier de l'Intérieur. Alors moi, je voudrais poser deux questions. La première, c'est sur l'initiative, une de réforme du ministère de l'Intérieur sur le comité provinciaux et locaux de sécurité. Et il y a eu une campagne de vulgarisation des textes liés à la création de ces comités. Tinshasa, en particulier avec toute la population que nous avons, plus de 12 millions à l'intérieur aussi du... pays avec plus de 120 millions aujourd'hui. Est-ce que cette initiative va réellement résoudre le problème de l'insécurité au niveau de la base jusqu'au sommet ? Et si cela sera fait, comment est-ce que cela se fera ? Nos quartiers ne fonctionnent pas tel qu'il faut. Au niveau de la territoriale, nous avons des quartiers qui n'existent presque pas. Quand je dis quartier, c'est le chef des quartiers, son comité, qui n'ont même pas d'infrastructures viables. Et nous avons un problème de La politisation, je crois que certains l'ont dit ici et vous dites dans votre réforme que la population va participer avec la police, les services de renseignement, mais comment se fera la participation de la population tant que nous savons que dans certains quartiers, éculez où se vit la criminalité urbaine, il y a cette influence des lits de paix qui est plus grandissant, il y a cette influence des gangs, des forces du progrès et d'autres. Je voudrais vraiment comprendre comment ça va fonctionner. La deuxième question, c'est... au niveau de l'effectif de la police. La sécurité, c'est aussi la capacité de la police de contenir le foyer de tension et d'être capable d'intervenir efficacement. Notre police, depuis l'époque de Kabila, est en manque d'effectifs considérables, surtout pour la ville de Kinshasa, et en manque d'outils pour réprimer de manière... citoyens, certaines initiatives ou même pour aller dans des interventions. Est-ce que vous avez une idée sur cette question de l'effectif et aussi de sa capacité à réprimer l'insécurité et le banditisme ? Merci. Monsieur le vice-premier ministre. Merci. Comité provincial et local de sécurité, c'est une nouveauté qui découle d'un décret du premier ministre qui vient d'être... Je peux dire renforcée ou explicitée par deux arrêtés du ministre de l'Intérieur qui ont été pris au mois de novembre. Et nous nous sommes lancés depuis le mois passé dans la vulgarisation des cédés de texte. Ça va nous amener dans une itinérance provinciale sur toute l'étendue de la République parce qu'il faut que nos provinces, il faut que nos villes et nos entités territoriales décentralisées s'accapent. de cette initiative, de cette nouvelle gouvernance sécuritaire. Nous étions avant dans une autre façon de gérer la question sécuritaire. L'innovation majeure des comités locaux de sécurité, c'est qu'elle implique le citoyen. Elle implique le citoyen à travers ces réunions extraordinaires élargies à la population. Et c'est là où je reviens sur le principe de la police de proximité. Ça fait que la population siège aux côtés de tous les services étatiques chargés de la sécurité, mais aussi de l'administration. Cela est valable dans nos villes. Cela est valable dans nos quartiers, dans nos rues et dans nos territoires, dans nos villages, où il doit être établi ce comité-là à travers les différents responsables étatiques, chargés de l'administration territoriale, mais aussi les services de sécurité, et à cela s'ajoute dans les réunions extraordinaires la société civile. Et il est important dans notre vulgarisation, Ce que nous faisons, nous commençons d'abord par former tous ces intervenants à l'apprentissage de cette nouvelle pratique à travers une bibliarisation de ces textes. Et puis après, nous avons un comité de suivi qui va faire le suivi de la mise en œuvre dans ces différentes entités. Nous allons faire des évaluations, mais il faut d'abord que les responsables et les concitoyens eux-mêmes s'en accaparent. Ça amène à quoi ? Ça donne beaucoup de travail. Le gouverneur d'une province doit... Ce sont des obligations, des réunions toutes les deux semaines au niveau des structures étatiques et des services, des réunions élargies au minimum une fois par mois avec la société civile et des rapports transmis tels que la pyramide est placée de la base au sommet avec un suivi quotidien. Ici, la nouveauté, c'est que ça implique le citoyen. à la gouvernance et à la gestion de la question de la sécurité. L'atout que nous avons dans cette nouvelle gouvernance sécuritaire, c'est que nous allons tous participer à gérer l'État, la situation, les informations de la question sécuritaire de notre avenue, de notre rue, de notre village. Nous allons siéger à travers ces réunions élargies, avec les services, la police, où nous allons partager toutes ces réalités-là. participer à la prise de décision qui concerne la sécurité de mon avion, de mon quartier, de ma rue et de mon village. Comme le citoyen est le premier bénéficiaire de la sécurité, la première victime de l'insécurité, nous sommes convaincus que cet ajout-là va faire en sorte que cette question-là soit mieux gérée. Mais c'est vrai que ce n'est pas seulement avec cette nouvelle gouvernance sécuritaire que nous allons réussir à résoudre. La problématique, c'est vrai. Comme l'a dit M. Carbone, nos services sont aujourd'hui dans des dispositions, des réalités de fonctionnement, dans un cadre de travail inadéquat. Nous avons aujourd'hui, malheureusement, je peux le dire et permettre à ce que vos auditeurs ou les participants de cette émission le sachent, aujourd'hui la République démocratique du Congo a une police vieillissante. à une police qui n'est pas au niveau voulu en termes non seulement de formation mais aussi d'équipement. Alors le ministère de l'Intérieur, le gouvernement de la République, a déposé un projet de loi de programmation de la police à l'Assemblée nationale. Ce projet-là, nous allons le défendre à la rentrée ici. C'est un projet ambitieux qui va nous permettre de résoudre tant soit peu ces difficultés-là. cette loi de programmation quinquennal 2024-2029 prévoit un budget de 2,3 milliards de dollars avec une ambition focalisée sur trois axes stratégiques. Enforcer le cadre institutionnel, professionnalisation de la police avec un recrutement envisagé de 90 000 policiers sur les 5 ans, mais aussi renforcer la police dans ses équipements en termes d'infrastructures, mais aussi équipements en mobilité, équipements de travail. Et nous sommes convaincus que tout cela va permettre à ce que, dans les jours à venir, dans les mois à venir, la République démocratique du Congo se dote d'une police efficace, plus efficace, qui va répondre à toutes les préoccupations. M. Carbone a identifié la question des forces du progrès. Moi, j'aimerais qu'on retienne. J'ai souvent dit que les forces du progrès sont une nébuleuse, ou qu'elles se trouvent, on aime l'attribuer au parti politique. Il dépasse. Je reviens pour dire qu'il n'y a pas d'intouchables. Vous pouvez le vérifier, je le dis et le répète à chaque fois que je suis en séance de travail avec le commandement de la police et les différents services. Personne qui se trouve en conflit avec les lois de la République on lui fait respecter ces lois-là de la façon la plus radicale possible. Je venais de vous rappeler le fait que certains individus dits forces du progrès sont aujourd'hui en détention et ont fait l'objet de jugements, de condamnations. Et il y en a d'autres, parce que c'est ça l'état des droits et ce n'est que comme ça. qu'on va réussir à rétablir la quiétude dans nos rues, dans nos quartiers et dans notre environnement sociopolitique. Merci beaucoup, M. le vice-premier ministre de l'Intérieur, pour ces réponses à ces trois questions importantes. Nous allons prendre une dernière question. On peut avoir quelqu'un d'autre ? Alors, il y a M. Laurent Onyemba qui est là. Je vous remercie énormément pour l'occasion. Alors, je voulais poser la question fondamentale sur la frontière normative entre l'ancienne gouvernance sécuritaire et la nouvelle gouvernance sécuritaire au regard des « évidences » qui nous sont présentées par le ZPM. Aussi, il y a la sécurité qui est le produit de notre société, de nos problèmes chômage. et tout ce que nous connaissons dans notre société, et une sécurité organisée et structurée. Les gens ont déjà évoqué la question ici de force de progrès. J'ai entendu la réponse ou la réaction du VPM, mais je ne suis pas satisfait. Nous avons le cas d'Haïti, ça a été dans les mêmes proportions, quelque chose de fabriqué, et le pouvoir n'a plus la possibilité d'éteindre le feu qu'il a lui-même allumé. Est-ce que les forces de progrès ne sont pas et n'est plus phénomène propre à l'Udp ? Première question. Deuxième question. Monsieur Martin Failloux a parlé dans son discours de la transposition d'un groupe de jeunes pour des objectifs politiques en vue de faire l'équilibre en termes de rapports de force à chaque manifestation de l'opposition. Est-ce que ce n'est pas dans la même dynamique du renforcement ou de la dégradation de notre système sécuritaire ? Et troisième considération, monsieur le VPEM, au-delà de la dimension homocentrique de ce que vous avez développé comme argumentaire, pour répondre aux préoccupations de sécurité ici à Tintassin. Pensez-vous qu'avec un seul discours, nous pouvons absorber cette insécurité à partir du moment où cette jeunesse a envie de vivre à Tintassin, mais il n'y a aucune politique publique qui aille dans le sens de leur encadrement ? Merci beaucoup, Ognimba Laurent. Monsieur le vice-premier ministre de l'Intérieur. La frontière entre l'ancienne formule et la nouvelle, avant nous avions des conseils de sécurité, conseils provincials et locaux de sécurité. Je vous ai dit que l'innovation ici, elle entre aussi, elle intègre dans la lignée même du processus de réforme de la police nationale congolaise. Il veut qu'on ait une police et des services de sécurité proches de nos populations, une police de proximité. l'une des grandes innovations et la grande frontière, c'est qu'elle fait... participer le concitoyen à tout ce processus-là parce que nous avons focalisé la nouvelle gouvernance sécuritaire sur six fonctions de la notion ou de la question sécuritaire. Connaître, prévenir, anticiper, dissuader, protéger et intervenir. Et la société civile, le citoyen à travers la société civile participe d'une manière ou d'une autre à travers ces six fonctions. passer du conseil sécuritaire au comité où les territoriaux, les gestionnaires de l'administration territoriale, les services de sécurité, la police, l'agence de renseignement, les zones frontalières, la DGM et tout ce qui va avec, siègent au comité de sécurité avec les structures de la société civile, qui participent pleinement. Ce n'est plus une frontière. extrêmement visible. Nous sommes convaincus qu'elle va apporter. La question, par exemple, tous ces groupes de jeunes, vous pouvez les appeler comme vous voulez, et je vois que la plupart des gens font une fixation sur certains. La gestion de tout cela, c'est quoi ? Le couloun, les jeunes qui ont une arme blanche ou une arme à feu dans nos milieux ruraux, mais c'est qui ? C'est mon frère, c'est mon fils, c'est mon cousin, c'est ton frère. Mon ami peut-être de l'école primaire, c'est mon neveu, qui je protège quand je le veux, que je n'expose pas. à qui peut-être je ne sais pas dire parce qu'il partage avec moi le fruit de ses butins. Maintenant, l'intégration de la société civile dans ce dispositif de gouvernance sécuritaire va nous permettre d'impliquer tout le monde. Et nous allons maintenant procéder de cette manière-là avec le comité local de sécurité qui va faire participer nos églises, que ce soit les églises de réveil, les églises avec nos... nos abbés et consorts, nos associations culturelles, qu'il faut savoir faire revivre dans nos différents quartiers et milieux de vie, qui vont participer à encadrer aussi cette jeunesse. Je vous ai dit que la solution à ce phénomène de criminalité urbaine, elle est multisectorielle et elle demande à l'implémentation de politiques diverses pour une bonne gestion. Donc la frontière, elle est vraiment visible. Lorsque vous parler force du progrès ou par le monde bout moi je parle j'ai une vision globale du coup j'ai les deux en début d'émission je parle d'expérience parce que je vis j'ai eu à vivre et à gérer ces réalités je crois que on n'arrivera pas à trouver des solutions parce que lorsque vous allez voilà vous allez ici tout près dans les limites de la ville de kinshasa et que vous êtes sur la la question du phénomène Mobondo, ce sont des jeunes Congolais. Ce sont des jeunes Congolais. Je crois qu'il est plus utile et plus positif pour nous permettre d'atteindre les objectifs qui sont, je crois qu'on a tous les mêmes préoccupations, de parler de la jeunesse des œuvrés, qui est une bombe à retardement dans nos grandes villes, nos grands centres, qu'il faut arriver à encadrer, il faut arriver à implémenter une politique nécessaire dans différents domaines. Il est déjà bon à retenir qu'aujourd'hui, nous avons la gratuité de l'enseignement qui nous permet de récupérer tous ces enfants. Ça donnera des fruits dans les avenirs à venir. Mais dans les différents domaines, le ministère de la formation professionnelle est en train de faire des œuvres qui auront un impact sur la jeunesse d'aujourd'hui. Je crois que c'est toutes ces questions-là. Alors, aller à se limiter parce que, bon, mettre au nimbaye politique. Aller à se limiter et à croire que la jeunesse combolaise pose problème en termes d'encadrement, mais se retrouve que dans cette nébuleuse qu'on identifie au nom de force du progrès, c'est avoir une vision courte de la question. Et je suis convaincu que les dispositions telles que je vous ai expliquées, la question de la criminalité au niveau du gouvernement, nous l'avions débuté avec trois ministères. Aujourd'hui, nous sommes en train de... Ce va a été élargi. Nous sommes à près de 6 ou 8 ministères qui ont reçu l'instruction d'implémenter une politique pour résoudre cette problématique-là. Merci beaucoup. Nous allons coupler complètement ce programme de ce dimanche 16 mars 2025. Alors, nous sommes arrivés à l'effort de ce programme axé sur le thème Kinshasa entre accalmie et résurgence des tensions. Pour en parler, nous avons reçu le vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacques-Méchabani. Nous avons également reçu le professeur Albert Maloukis qui a d'ailleurs présenté le rapport à la base de discussion de ce soir. Il y a également la présentation des contextes et des objectifs de ces discussions qui ont été faites par... Késor Kibangoula, directeur du pilier politique à Ebouteli. Il y a Fred qui voulait dire un mot au vice-premier ministre qui est là, Fred qui est le directeur exécutif d'Ebouteli. Peut-être qu'avant, Fred demande ce qu'en est intervenant. Il y a une question qui est restée un peu en suspens, monsieur le vice-premier ministre. On sait que les négociations vont commencer bientôt et on sait aussi la pression internationale. que la RDC a pu déclencher grâce au travail de la ministre de l'Affaires étrangères. Et à un moment donné, on a eu comme l'impression que finalement, la rue pourrait peut-être être utilisée de temps en temps comme une arme politique. On a même suivi devant le conseil de sécurité la ministre de l'Affaires étrangères dire que si vous ne faites rien, la rue va s'en charger. En fait, je voudrais savoir ce que ça vous inspire, la rue comme arme politique, aujourd'hui en RDC. Voilà. Lorsqu'on gouverne, la ville n'est pas une arme. Parce que gouverner, c'est gérer la cité, gérer les concitoyens, mais ce n'est pas cette arme-là qui vous permet de... Le gouvernement a une multitude de dispositions pour lui permettre de s'exprimer, de communiquer avec les différents partenaires de la communauté internationale. Nous nous sommes retrouvés face à une situation où nous-mêmes, on a été obligés de gérer cette situation. Les lois de la République définissent et organisent les différentes libertés dans la liberté de manifester. Donc, il ne faut pas prendre d'un mauvais côté ou d'un mauvais angle. La phrase de Mme Lamineta, chargée des Affaires étrangères, elle a fait allusion à une réalité que nous venions de vivre, une réalité qui nous a amené dans des actes malheureux. Je vous ai parlé ici tout à l'heure, on a échappé de peu, mais il y a eu des actes de pillage. Ces dossiers qui sont en justice vont amener à ce qu'on prononce des peines sur lesquelles on avait déjà décidé à un certain moment de l'histoire de ce pays de ne plus revenir sur ce type de peine, peine capitale. Notre gouvernement, il communique conformément aux dispositions de la Constitution. Et ce sont ces grandes activités-là que vous venez d'identifier tout à l'heure. Une question en international, parce que c'est la réalité aussi, qu'aujourd'hui la République démocratique du Congo se trouve dans une situation où une armée étrangère est sur son territoire, eut et massacre les populations congolaises. Bon, vous insistez beaucoup sur la question des négociations. Je crois que c'est une émission nationale congolaise. Je ne sais pas exactement pourquoi vous faites cette fixation sur cette question-là, qui, oui, c'est une actualité et une activité qui aura lieu, mais il est bon aussi qu'entre nous Congolais, on arrive à se rappeler que nous sommes ce pays-là, souverain, agressé par une armée étrangère, qui tue, massacre chaque jour dans la ville de Goma, la ville de Bukhaz. les très belles villes de la République démocratique du Congo, dans nos territoires, nos populations sont massacrées chaque jour par cette armée étrangère. Dernièrement, ici, c'est le pouvoir coutumier qui vient encore de perdre une de ses personnalités par le fait de cette armée étrangère. Alors, oui, il y a cette initiative du président angolais, mais il y a cette réalité-là aussi, il faut qu'on en parle. Voilà, en fait... poser la préoccupation. Merci beaucoup Patrick. Je voulais juste, avant de finir, et au nom de Boutelli, prendre une minute pour remercier le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur pour sa disponibilité. Surtout pour venir parler d'une question quand même assez préoccupante pour beaucoup de Kinois, la question de la criminalité urbaine, mais également beaucoup de Congolais. On est habitué souvent à ce que le gouvernement considère tout ce qui Merci. concernent la sécurité comme des questions taboues. Je pense que c'est une très bonne chose que le ministre soit ouvert à venir parler avec la population. J'espère que le vice-premier ministre nous donnera une autre occasion pour venir parler de progrès dans ces initiatives qui sont entrepris. Je voudrais aussi dire que nous ne sommes pas simplement arrêtés à étudier les risques de violence à Kinshasa, même si c'est ça l'objet de ce Space, mais nous avons également publié une note sur la violence urbaine dans le Haut-Katanga. Et également, nous sommes en train de travailler sur les questions de violence urbaine dans d'autres villes. Et ce serait toujours important d'avoir ces cadres de discussion avec les autorités qui sont responsables de ces politiques. Donc, je remercie énormément, monsieur le ministre, et j'espère que vous répondrez présent à nos autres sollicitations et ainsi que les sollicitations d'autres Congolais qui voudraient être rassurés sur leur sécurité. Merci beaucoup à tous. Merci beaucoup Fred pour ces passe-mots que nous allons définitivement mettre fin à ce programme de X-PACE de ce jour. Nous remercions tout le monde, tous nos participants, surtout qui sont très nombreux à nous écouter à travers le monde. Restez branchés, d'autres programmes arrivent prochainement, comme l'a annoncé Fred Bauma. Nous vous conseillons de rester de manière permanente en contact sur... nos différentes plateformes ebouteli.org et actualité.cd pour les prochains événements. Au revoir. Ongéana Raïa lancée dans l'univers de débats passionnants pendant nos forums publics. En podcast d'Ebouteli et du groupe d'études sur le Congo ZELC On vient à la règle