Speaker #0Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie et booster ton quotidien. Hello, hello, bienvenue sur OrthoBoost. Tu sais qu'on est actuellement dans une série sur la gestion du temps. Et on va continuer aujourd'hui avec un épisode dans lequel j'ai envie de te partager mes trois outils favoris de gestion du temps. C'est la matrice d'Eisenhower, la méthode du biorhythme et la loi de Parkinson. Alors avant ça, petit temps philosophique, il y a une phrase que j'adore et que j'avais envie de te partager parce qu'elle m'accompagne souvent. C'est une phrase qui dit « ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui traversons le temps » . C'est une citation de Maurice Blanchot. Quand j'y pense, elle me rappelle une notion qui me semble essentielle, c'est que le temps ne se subit pas, il se vit. Mais je trouve aussi que c'est une phrase qui quelque part nous remet à notre place dans le passage du temps, dans l'évolution. de notre planète, de la vie en général, etc. Et je trouve que c'est une phrase qui nous permet de relativiser. Alors, même si c'est chouette de relativiser, on est bien d'accord, c'est pas toujours facile au quotidien. Et on est souvent pris par le temps, même si on prend du recul, même si on se questionne, etc. C'est tout à fait normal de vouloir, d'un autre côté, optimiser quelque part son temps. Et donc nous allons commencer par parler de la matrice d'Eisenhower. Alors c'est un outil que j'ai découvert, je pense il y a une dizaine d'années, lors d'une soirée justement sur la gestion du temps. C'est d'ailleurs aussi à cette occasion que j'ai découvert un petit peu plus le coaching. C'est rigolo de t'en parler aujourd'hui. Donc dans la matrice d'Eisenhower, en fait on va avoir deux axes. Un axe vertical avec une flèche qui part vers le haut et qui est l'axe de l'urgence. Et une autre flèche avec un axe plutôt horizontal qui a une flèche qui part donc de la gauche vers la droite et qui va plutôt, elle, représenter une notion d'importance. Ces deux flèches se croisent en leur base et on va donc avoir À partir de ces deux flèches, une matrice qui va se dessiner, qui va être configurée en quatre parties. À la base du croisement urgent et important, on va avoir tout ce qui est peu urgent et peu important. Au-dessus de cette case-là, on va avoir la case des choses qui sont urgentes mais qui ne sont pas importantes. Et puis, à droite de cette case-là, donc dans le sens de l'importance, on va avoir les choses qui ne sont pas très urgentes mais qui sont importantes. Et la quatrième case, qui est donc la case qui est dans la diagonale la plus éloignée de la base des flèches, qui donc finalement Et la conjugaison d'une haute importance et d'une haute urgence, c'est donc ce qui est urgent et important. Et donc l'idée, c'est lorsque j'ai beaucoup de choses à faire, je vais prendre ma to-do list et je vais ranger les différentes actions à réaliser dans les différentes cases. Ce qui est urgent et important, c'est à faire tout de suite. Ce qui est important mais pas urgent. tu peux le planifier. Ce qui est urgent, mais pas important, tu peux le déléguer si possible. Ou en tout cas, c'est pas la chose sur laquelle tu vas mettre ta priorité, et c'est surtout pas la chose sur laquelle tu vas passer le plus de temps. Ce n'est ni urgent, ni important, ça dégage. Pardonne-moi pour la familiarité, mais donc c'est à éliminer. On va prendre un exemple concret. Un compte-rendu est à rendre pour demain, parce que le patient en a besoin pour... aller voir son médecin, c'est un compte-rendu d'évolution, c'est urgent et important. C'est à faire aujourd'hui et en priorité. Préparer une présentation pour un futur atelier de prévention pour ta commune, c'est important, mais c'est pas forcément urgent, donc c'est à planifier dans l'emploi du temps. répondre à des mails administratifs simples, c'est urgent peut-être, c'est pas très important, on les traite en bloc, un à un, on répond le plus simplement, le plus vite possible, on se prend pas trop la tête, on peut d'ailleurs aussi utiliser la loi de Parkinson dont on parlera tout à l'heure pour faire ça de manière efficace, et scroller sur notre téléphone pendant des heures, ce n'est ni urgent ni important, donc soit on peut largement réduire cette activité-là, soit on peut tout simplement l'éliminer. Donc en fait, c'est une matrice qui t'aide à mettre ton énergie là où ça a vraiment du sens. Et je trouve qu'elle permet, si tu veux, de faire des arbitrages et que ça nous permet donc de gagner du temps dans la décision, dans le choix décisionnel d'aller faire tel ou tel acte en priorité. Deuxième outil, c'est le biorhythme. Qu'est-ce que c'est que le biorhythme ? Ça fait non peut-être un petit peu perché ce mot-là. Et en fait, c'est tout simplement de dire qu'on n'a pas tous la même énergie au même moment de la journée. Certaines vont être ultra efficaces le matin, d'autres plutôt en fin de journée. Et d'ailleurs, on peut être efficace pour certaines choses plutôt le matin et pour d'autres choses plutôt en fin de journée. Et ça, c'est précieux à connaître pour organiser son temps. Pourquoi est-ce que c'est important ? Parce que si tu places des tâches qui demandent le plus de concentration dans tes moments forts, tu gagnes en efficacité. Si tu élimines certaines tâches qui ont tendance à te puiser ton énergie à certains moments de la journée, là aussi tu évites de te créer des gros coups de fatigue. Et à l'inverse... Si tu sais que certaines tâches sont plus légères, tu peux les mettre à d'autres moments où tu sais que tu vas déjà être fatigué par l'ensemble de ta journée. Donc, un exemple concret, si tu es du matin pour l'administratif, ça a peut-être du sens de commencer par ça ta journée, de prévoir une heure d'administratif le matin pour répondre aux mails, finir de rédiger certains comptes rendus. etc. parce que ton cerveau est frais et que c'est une activité qui te met en énergie le matin. Si au contraire, tu as tendance à avoir des difficultés à faire ces tâches-là, si c'est des tâches qui ont tendance à t'épuiser, je ne te recommande pas du tout de commencer ta journée par ça, parce que tu vas faire ça, tu vas te sentir vidé, et après ça, ta journée, elle va être plus difficile. Elle va te sembler plus difficile en tout cas. Si certaines rééducations te coûtent plus que d'autres, ou si tu sens qu'elles passent mieux à certains moments de la journée que d'autres, tu peux tout à fait aussi aller organiser ton emploi du temps en fonction de ces particularités-là. Donc l'idée c'est en fait de regarder son agenda, de regarder peut-être certaines tâches qui reviennent dans la semaine mais pas toujours au même moment et de se dire quand je l'ai fait là, tiens... comment j'étais, d'essayer de vous souvenir et d'essayer de te souvenir et peut-être d'essayer aussi certaines organisations. Par exemple, moi je sais que aller traiter des mails en masse le matin, ça m'épuise. Ça me met dans un truc pas cool du tout. Ça me fatigue un peu, même moralement. C'est pas quelque chose qui me nourrit. Au contraire. Certaines activités comme l'animation de formation, ça me nourrit vachement le matin. Je suis pour le coup tout aussi fraîche le matin en bilan que l'après-midi. Donc pour mes journées au cabinet, ça ne change pas grand-chose. Mais si par exemple je sentais que j'étais plus à l'aise dans mon énergie de bilan le matin que l'après-midi, je pourrais décider de ne mettre des bilans que les matins et de ne jamais en mettre l'après-midi. L'idée, c'est vraiment d'observer ce qui te coûte. Moi, la compta, ça me coûte. Je ne mettrai jamais de la compta pour commencer la journée. Il ne vaut mieux pas. Il vaut mieux que je fasse ça tranquillement après les autres tâches de la journée parce que sinon, je sais très bien que je vais avoir tendance à être dans un état d'esprit qui va me gâcher les autres activités de la journée. Donc, il vaut mieux que je garde ça pour plus tard. Donc voilà, observation du biorhythme et ajustement en fonction. Du moins, alors... En fonction des moments de vie, ça peut évoluer, comme tout le reste, bien sûr, mais ça peut marcher sur certaines périodes, et puis quand on voit que ça ne marche plus, c'est comme pour tout le reste, on remet en question et on prend du recul et on change. Parce que quand ça ne va pas, on change nos habitudes pour trouver mieux. Dernier outil que j'aime beaucoup, c'est la loi de Parkinson. Elle dit une chose simple mais redoutable, c'est que le travail s'étend pour occuper tout le temps qu'on lui alloue. Si tu te donnes deux heures pour préparer tes séances du jour au lendemain, tu vas mettre deux heures à préparer tes séances. Si tu décides que ça ne durera qu'une heure, il y a de très fortes chances que tu y arrives en une heure. Si... tu prévois une demi-journée par mois de compta parce que c'est un truc qui te saoule, que tu te dis je suis tellement nulle que je veux pas y arriver, ça va être trop long, nanana, que des propos négatifs qui vont venir renforcer cette image négative de toi, et bien il y a de fortes chances que le jour où tu fais ta compta, tu sois dans quelque chose de pas terrible en termes de motivation, que du coup tu sois pas très productive et que ça te prenne trois plombes. Alors que si tu te dis bon allez go, je vais y arriver, je suis super forte, je me le fais en deux heures, ça risque effectivement de se passer. Alors on est bien d'accord, il s'agit tout de même d'être à peu près réaliste et on parle pas ici de choses qui sont difficiles à évaluer en termes de temps. On parle plutôt justement de choses pour lesquelles tu sais évaluer combien de temps ça va te prendre et donc de pouvoir configurer l'emploi du temps. en fonction de ça, tout en étant réaliste. La loi de Parkinson, c'est vraiment un booster pour apprendre à te poser des limites en termes de temps et à tenir ton cap. Pour toutes les perfectionnistes qui nous écoutent, ça peut être salvateur aussi pour ça. On se fixe des limites pour arriver à l'objectif, ce qui fait qu'on ne pourra pas dépasser certaines exigences en termes de perfectionnisme, et tant mieux. Voilà, donc tu as ici trois outils qui sont puissants à ta disposition. La matrice d'Eisenhower pour clarifier tes priorités. Le biorhythme pour caler les tâches au bon moment en fonction de ce qui t'est le plus profitable. Et la loi de Parkinson pour limiter le temps et booster ton efficacité. Gérer ton temps, c'est pas remplir chaque minute, c'est choisir, c'est optimiser en conscience. C'est ne pas subir, n'est-ce pas ? Mais c'est décider comment tu veux le traverser. Rappelle-toi cette phrase, ce n'est pas le temps qui passe, c'est toi qui traverses le temps. Alors choisis un de ces outils, teste-le dès aujourd'hui. Pas demain, pas dans une semaine, maintenant. Et tu verras, ça change vraiment la manière de vivre tes journées. Merci beaucoup d'avoir écouté OrthoBoost. Si tu as aimé cet épisode, je t'invite à le partager avec tes collègues. ou à le recommander autour de toi. Je te rappelle aussi que j'ai lancé un défi sur ce mois de septembre. Tu trouveras le lien en description de cet épisode. Ce défi, c'est un défi pour reprendre le contrôle de ton temps. C'est un défi en cinq jours avec chaque jour une petite tâche à effectuer pour faire des petits pas pour de grands changements. Abonne-toi à OrthoBoost pour ne rien manquer des prochains épisodes. Je te dis à très bientôt. Mets-nous des petites étoiles sur le podcast, c'est super important pour que d'autres puissent aussi expérimenter l'écoute d'OrtoBoost. Pense aussi à me mettre un petit message si ces épisodes te plaisent et à t'inscrire à la newsletter. A bientôt !