undefined cover
undefined cover
Episode 25 : L'écologie de soi cover
Episode 25 : L'écologie de soi cover
Ortho'Boost

Episode 25 : L'écologie de soi

Episode 25 : L'écologie de soi

07min |14/10/2025|

126

Play
undefined cover
undefined cover
Episode 25 : L'écologie de soi cover
Episode 25 : L'écologie de soi cover
Ortho'Boost

Episode 25 : L'écologie de soi

Episode 25 : L'écologie de soi

07min |14/10/2025|

126

Play

Description

Et si le burn-out était lié à un manque d’écologie de soi ? 🌿

Dans cet épisode, je t’invite à découvrir ce qui se cache sous ce terme : cet équilibre entre nos besoins, nos valeurs et nos limites. Nous verrons ensemble comment repérer les signes d’un déséquilibre intérieur, comprendre nos ressources et retrouver un alignement durable entre ce que nous faisons et ce que nous sommes.

Un épisode pour réapprendre à t’écouter, à t’ajuster, et à remettre du sens au cœur de ta pratique.


Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

Lien page Notion: https://www.notion.so/1add5bfb979d818fb29decd6907692b6?pvs=106


Lien d'inscription à la newsletter Orthoboost https://181a8496.sibforms.com/serve/MUIFAD9lsD8DfZ7uDqDy16AnyZ9wieDaL7Dmacj9d742WjQd2uep-e_d947fScdZ7HvJPGjelOJokEwLXBHtomPXmN4KM9k1op5LlcvagkWUSGJpER6Na-zYz-30sEn-4pWHDRBUIyVy46isbgbz2ErsJgQmXqmj0cWZ0jltNollnM-bRGQN5upafQ5ef5wg0OsWeAeIZSbbqsyo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie et booster ton quotidien. Hello et bienvenue sur ce nouvel épisode d'OrthoBoost. La semaine dernière, on a parlé du burn-out avec Stéphanie. Comme une suite logique, j'ai envie, lors de cet épisode, de te parler de l'écologie de soi. Parce que souvent, quand on fait un burn-out, c'est qu'on s'éloigne de son écologie personnelle. Alors, qu'est-ce que c'est que l'écologie de soi ? Pourquoi est-ce que c'est si important d'y prêter attention ? Et comment savoir si notre écologie interne est encore respectée ou pas ? Le mot écologie vient du grec Merci. oikos qui veut dire maison. Faire de l'écologie, au fond, c'est prendre soin de sa maison. Et en fait, notre première maison, c'est nous. C'est notre corps, c'est nos émotions, c'est notre esprit. L'écologie de soi, c'est cette capacité à vivre en cohérence avec nos besoins, nos valeurs et nos limites. C'est trouver un équilibre juste entre donner, se préserver, entre agir et se ressourcer. Quand on parle d'écologie environnementale, on évoque souvent la notion de durabilité. Eh bien, l'écologie de soi, c'est la durabilité intérieure. C'est ce qui nous permet de continuer à accompagner, à écouter, à soigner, sans nous abîmer. Comme on dit, on ne peut pas verser d'un pichet vide. Et pourtant, combien d'entre nous continuent à donner, même quand le pichet est déjà à sec ? Dans nos métiers, la tentation de dépasser les limites est forte. Parce qu'on veut bien faire, parce qu'on se sent indispensable, parce qu'on culpabilise, parce qu'on vit aussi dans un monde où tout va vite, où tout est accessible, et qu'on veut toujours plus, posséder plus, faire plus, et bien sûr tout ça, toujours plus vite. On vide les batteries sans s'en apercevoir. Et à force de puiser sans se recharger, on finit par perdre de la clarté, de la patience, de la présence. Et c'est là que l'écologie de soi devient un acte professionnel à part entière. Moi j'estime que ça fait vraiment partie de notre responsabilité professionnelle de veiller à notre propre écologie de soi. Carl Rogers, le père de l'écoute empathique, parlait lui de congruence, cette cohérence entre ce que je ressens, ce que je pense et ce que je montre. Pour moi être congruent c'est aussi être écologique, c'est être honnête avec soi-même, c'est se respecter. C'est être aligné avec nos propres besoins. Je te propose de regarder ton écologie personnelle à travers trois piliers, l'énergie, les besoins et les valeurs. L'énergie, c'est la ressource vitale. Chaque jour, on dépense de l'énergie, bien sûr physique, mais aussi mentale, émotionnelle, relationnelle. Mais est-ce qu'on sait vraiment comment la recharger ? Beaucoup d'orthophonistes me disent « je suis fatiguée mais... » C'est pas que je manque de sommeil. Souvent, c'est plutôt une fatigue liée à une perte de sens ou à une surcharge émotionnelle. L'écologie de soi commence par cette question simple. Qu'est-ce qui me vide ? Qu'est-ce qui me nourrit ? Et la réponse est différente pour chacun. Pour certains, c'est le contact humain. Pour d'autres, c'est le silence, la nature, l'écriture, le sport, ou juste ne rien faire. Mais dans tous les cas... C'est important de savoir se donner le droit de s'arrêter, de faire des pauses régulièrement pour se remplir de ce qui nous fait du bien. Et bien sûr, de se reposer quand c'est nécessaire. Et puis, il y a les besoins. Nous avons parfois appris à tenir, à faire avec, à ne pas se plaindre parce qu'il y a pire que nous. Mais nos besoins sont personnels et vitaux. Quand nos besoins ne sont pas remplis, On va ressentir de la fatigue, de la tension, des difficultés relationnelles, de la frustration. Et à force de ne pas remplir nos besoins, on va là aussi se vider. Dans la théorie de l'autodétermination, Desi et Ryan nous parlent de trois besoins fondamentaux. Le besoin d'autonomie, c'est-à-dire d'avoir une marge de liberté dans ses choix. Le besoin de compétence, c'est-à-dire celui de se sentir utile. et efficace. Le besoin de lien, se sentir connecté avec les autres. Quand l'un de ses besoins fondamentaux est négligé trop longtemps, notre système intérieur se dérègle. Et c'est souvent le début de la perte de plaisir au travail. Les valeurs, c'est un peu comme une boussole intérieure. C'est ce qui donne du sens à ce qu'on fait. Mais il arrive que le contexte professionnel ou la surcharge viennent les percuter. Quand j'aide beaucoup, mais que je ne me sens plus respectée, alignée, libre, motivée, Alors peut-être que mes valeurs sont blessées. Reconnaître que mes valeurs ne sont plus satisfaites, ne sont plus respectées, c'est reprendre le pouvoir sur ses choix. C'est par exemple se dire si cette façon de travailler ne me correspond plus, peut-être que je peux la réinventer pour retrouver une connexion plus forte à ce que je suis et à ce que je veux. Alors quels sont les signes d'une écologie en déséquilibre ? Comment savoir quand ton écologie personnelle est menacée ? Voici quelques indicateurs fréquents. Une fatigue chronique malgré le repos, une perte d'enthousiasme, des tensions dans les relations aux autres, une culpabilité à l'idée de ralentir, une impression de ne plus se reconnaître dans sa pratique, ou encore des signaux d'alerte envoyés par ton corps. Ces signaux ne sont pas des faiblesses, ce sont des messages de ton système intérieur qui te dit tu es en train de t'éloigner de ton équilibre. Parce que oui, l'écologie de soi, Ce n'est pas un état stable, c'est un ajustement permanent et ça c'est normal. C'est comme la gestion du temps qu'on a vu précédemment. C'est un équilibre à re-questionner régulièrement et c'est tout à fait normal. Ce qui compte, c'est d'en être consciente. Alors pour terminer, je te propose de prendre un instant pour te poser une question. Sur une échelle de 1 à 10, à quel point mon écologie de soi est-elle respectée aujourd'hui ? Et si tu veux aller plus loin, tu peux noter sur un papier ce qui te nourrit particulièrement en ce moment, ce qui vide tes batteries, ce que tu pourrais ajuster même légèrement. Parce que chaque petit pas vers soi est déjà un grand pas vers l'équilibre. Dans le prochain épisode, on reparlera de la gestion de cette énergie, comment identifier les fuites, recharger les batteries. et apprendre à dire oui sans se vider. Alors si tu fais cet exercice que je t'ai proposé, ça te permettra d'avoir fait un petit point à ce sujet. Je te remercie de m'avoir écoutée, j'espère que cet épisode t'a plu. Pense à noter le podcast en mettant des petites étoiles et je te dis à très bientôt !

Description

Et si le burn-out était lié à un manque d’écologie de soi ? 🌿

Dans cet épisode, je t’invite à découvrir ce qui se cache sous ce terme : cet équilibre entre nos besoins, nos valeurs et nos limites. Nous verrons ensemble comment repérer les signes d’un déséquilibre intérieur, comprendre nos ressources et retrouver un alignement durable entre ce que nous faisons et ce que nous sommes.

Un épisode pour réapprendre à t’écouter, à t’ajuster, et à remettre du sens au cœur de ta pratique.


Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

Lien page Notion: https://www.notion.so/1add5bfb979d818fb29decd6907692b6?pvs=106


Lien d'inscription à la newsletter Orthoboost https://181a8496.sibforms.com/serve/MUIFAD9lsD8DfZ7uDqDy16AnyZ9wieDaL7Dmacj9d742WjQd2uep-e_d947fScdZ7HvJPGjelOJokEwLXBHtomPXmN4KM9k1op5LlcvagkWUSGJpER6Na-zYz-30sEn-4pWHDRBUIyVy46isbgbz2ErsJgQmXqmj0cWZ0jltNollnM-bRGQN5upafQ5ef5wg0OsWeAeIZSbbqsyo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie et booster ton quotidien. Hello et bienvenue sur ce nouvel épisode d'OrthoBoost. La semaine dernière, on a parlé du burn-out avec Stéphanie. Comme une suite logique, j'ai envie, lors de cet épisode, de te parler de l'écologie de soi. Parce que souvent, quand on fait un burn-out, c'est qu'on s'éloigne de son écologie personnelle. Alors, qu'est-ce que c'est que l'écologie de soi ? Pourquoi est-ce que c'est si important d'y prêter attention ? Et comment savoir si notre écologie interne est encore respectée ou pas ? Le mot écologie vient du grec Merci. oikos qui veut dire maison. Faire de l'écologie, au fond, c'est prendre soin de sa maison. Et en fait, notre première maison, c'est nous. C'est notre corps, c'est nos émotions, c'est notre esprit. L'écologie de soi, c'est cette capacité à vivre en cohérence avec nos besoins, nos valeurs et nos limites. C'est trouver un équilibre juste entre donner, se préserver, entre agir et se ressourcer. Quand on parle d'écologie environnementale, on évoque souvent la notion de durabilité. Eh bien, l'écologie de soi, c'est la durabilité intérieure. C'est ce qui nous permet de continuer à accompagner, à écouter, à soigner, sans nous abîmer. Comme on dit, on ne peut pas verser d'un pichet vide. Et pourtant, combien d'entre nous continuent à donner, même quand le pichet est déjà à sec ? Dans nos métiers, la tentation de dépasser les limites est forte. Parce qu'on veut bien faire, parce qu'on se sent indispensable, parce qu'on culpabilise, parce qu'on vit aussi dans un monde où tout va vite, où tout est accessible, et qu'on veut toujours plus, posséder plus, faire plus, et bien sûr tout ça, toujours plus vite. On vide les batteries sans s'en apercevoir. Et à force de puiser sans se recharger, on finit par perdre de la clarté, de la patience, de la présence. Et c'est là que l'écologie de soi devient un acte professionnel à part entière. Moi j'estime que ça fait vraiment partie de notre responsabilité professionnelle de veiller à notre propre écologie de soi. Carl Rogers, le père de l'écoute empathique, parlait lui de congruence, cette cohérence entre ce que je ressens, ce que je pense et ce que je montre. Pour moi être congruent c'est aussi être écologique, c'est être honnête avec soi-même, c'est se respecter. C'est être aligné avec nos propres besoins. Je te propose de regarder ton écologie personnelle à travers trois piliers, l'énergie, les besoins et les valeurs. L'énergie, c'est la ressource vitale. Chaque jour, on dépense de l'énergie, bien sûr physique, mais aussi mentale, émotionnelle, relationnelle. Mais est-ce qu'on sait vraiment comment la recharger ? Beaucoup d'orthophonistes me disent « je suis fatiguée mais... » C'est pas que je manque de sommeil. Souvent, c'est plutôt une fatigue liée à une perte de sens ou à une surcharge émotionnelle. L'écologie de soi commence par cette question simple. Qu'est-ce qui me vide ? Qu'est-ce qui me nourrit ? Et la réponse est différente pour chacun. Pour certains, c'est le contact humain. Pour d'autres, c'est le silence, la nature, l'écriture, le sport, ou juste ne rien faire. Mais dans tous les cas... C'est important de savoir se donner le droit de s'arrêter, de faire des pauses régulièrement pour se remplir de ce qui nous fait du bien. Et bien sûr, de se reposer quand c'est nécessaire. Et puis, il y a les besoins. Nous avons parfois appris à tenir, à faire avec, à ne pas se plaindre parce qu'il y a pire que nous. Mais nos besoins sont personnels et vitaux. Quand nos besoins ne sont pas remplis, On va ressentir de la fatigue, de la tension, des difficultés relationnelles, de la frustration. Et à force de ne pas remplir nos besoins, on va là aussi se vider. Dans la théorie de l'autodétermination, Desi et Ryan nous parlent de trois besoins fondamentaux. Le besoin d'autonomie, c'est-à-dire d'avoir une marge de liberté dans ses choix. Le besoin de compétence, c'est-à-dire celui de se sentir utile. et efficace. Le besoin de lien, se sentir connecté avec les autres. Quand l'un de ses besoins fondamentaux est négligé trop longtemps, notre système intérieur se dérègle. Et c'est souvent le début de la perte de plaisir au travail. Les valeurs, c'est un peu comme une boussole intérieure. C'est ce qui donne du sens à ce qu'on fait. Mais il arrive que le contexte professionnel ou la surcharge viennent les percuter. Quand j'aide beaucoup, mais que je ne me sens plus respectée, alignée, libre, motivée, Alors peut-être que mes valeurs sont blessées. Reconnaître que mes valeurs ne sont plus satisfaites, ne sont plus respectées, c'est reprendre le pouvoir sur ses choix. C'est par exemple se dire si cette façon de travailler ne me correspond plus, peut-être que je peux la réinventer pour retrouver une connexion plus forte à ce que je suis et à ce que je veux. Alors quels sont les signes d'une écologie en déséquilibre ? Comment savoir quand ton écologie personnelle est menacée ? Voici quelques indicateurs fréquents. Une fatigue chronique malgré le repos, une perte d'enthousiasme, des tensions dans les relations aux autres, une culpabilité à l'idée de ralentir, une impression de ne plus se reconnaître dans sa pratique, ou encore des signaux d'alerte envoyés par ton corps. Ces signaux ne sont pas des faiblesses, ce sont des messages de ton système intérieur qui te dit tu es en train de t'éloigner de ton équilibre. Parce que oui, l'écologie de soi, Ce n'est pas un état stable, c'est un ajustement permanent et ça c'est normal. C'est comme la gestion du temps qu'on a vu précédemment. C'est un équilibre à re-questionner régulièrement et c'est tout à fait normal. Ce qui compte, c'est d'en être consciente. Alors pour terminer, je te propose de prendre un instant pour te poser une question. Sur une échelle de 1 à 10, à quel point mon écologie de soi est-elle respectée aujourd'hui ? Et si tu veux aller plus loin, tu peux noter sur un papier ce qui te nourrit particulièrement en ce moment, ce qui vide tes batteries, ce que tu pourrais ajuster même légèrement. Parce que chaque petit pas vers soi est déjà un grand pas vers l'équilibre. Dans le prochain épisode, on reparlera de la gestion de cette énergie, comment identifier les fuites, recharger les batteries. et apprendre à dire oui sans se vider. Alors si tu fais cet exercice que je t'ai proposé, ça te permettra d'avoir fait un petit point à ce sujet. Je te remercie de m'avoir écoutée, j'espère que cet épisode t'a plu. Pense à noter le podcast en mettant des petites étoiles et je te dis à très bientôt !

Share

Embed

You may also like

Description

Et si le burn-out était lié à un manque d’écologie de soi ? 🌿

Dans cet épisode, je t’invite à découvrir ce qui se cache sous ce terme : cet équilibre entre nos besoins, nos valeurs et nos limites. Nous verrons ensemble comment repérer les signes d’un déséquilibre intérieur, comprendre nos ressources et retrouver un alignement durable entre ce que nous faisons et ce que nous sommes.

Un épisode pour réapprendre à t’écouter, à t’ajuster, et à remettre du sens au cœur de ta pratique.


Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

Lien page Notion: https://www.notion.so/1add5bfb979d818fb29decd6907692b6?pvs=106


Lien d'inscription à la newsletter Orthoboost https://181a8496.sibforms.com/serve/MUIFAD9lsD8DfZ7uDqDy16AnyZ9wieDaL7Dmacj9d742WjQd2uep-e_d947fScdZ7HvJPGjelOJokEwLXBHtomPXmN4KM9k1op5LlcvagkWUSGJpER6Na-zYz-30sEn-4pWHDRBUIyVy46isbgbz2ErsJgQmXqmj0cWZ0jltNollnM-bRGQN5upafQ5ef5wg0OsWeAeIZSbbqsyo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie et booster ton quotidien. Hello et bienvenue sur ce nouvel épisode d'OrthoBoost. La semaine dernière, on a parlé du burn-out avec Stéphanie. Comme une suite logique, j'ai envie, lors de cet épisode, de te parler de l'écologie de soi. Parce que souvent, quand on fait un burn-out, c'est qu'on s'éloigne de son écologie personnelle. Alors, qu'est-ce que c'est que l'écologie de soi ? Pourquoi est-ce que c'est si important d'y prêter attention ? Et comment savoir si notre écologie interne est encore respectée ou pas ? Le mot écologie vient du grec Merci. oikos qui veut dire maison. Faire de l'écologie, au fond, c'est prendre soin de sa maison. Et en fait, notre première maison, c'est nous. C'est notre corps, c'est nos émotions, c'est notre esprit. L'écologie de soi, c'est cette capacité à vivre en cohérence avec nos besoins, nos valeurs et nos limites. C'est trouver un équilibre juste entre donner, se préserver, entre agir et se ressourcer. Quand on parle d'écologie environnementale, on évoque souvent la notion de durabilité. Eh bien, l'écologie de soi, c'est la durabilité intérieure. C'est ce qui nous permet de continuer à accompagner, à écouter, à soigner, sans nous abîmer. Comme on dit, on ne peut pas verser d'un pichet vide. Et pourtant, combien d'entre nous continuent à donner, même quand le pichet est déjà à sec ? Dans nos métiers, la tentation de dépasser les limites est forte. Parce qu'on veut bien faire, parce qu'on se sent indispensable, parce qu'on culpabilise, parce qu'on vit aussi dans un monde où tout va vite, où tout est accessible, et qu'on veut toujours plus, posséder plus, faire plus, et bien sûr tout ça, toujours plus vite. On vide les batteries sans s'en apercevoir. Et à force de puiser sans se recharger, on finit par perdre de la clarté, de la patience, de la présence. Et c'est là que l'écologie de soi devient un acte professionnel à part entière. Moi j'estime que ça fait vraiment partie de notre responsabilité professionnelle de veiller à notre propre écologie de soi. Carl Rogers, le père de l'écoute empathique, parlait lui de congruence, cette cohérence entre ce que je ressens, ce que je pense et ce que je montre. Pour moi être congruent c'est aussi être écologique, c'est être honnête avec soi-même, c'est se respecter. C'est être aligné avec nos propres besoins. Je te propose de regarder ton écologie personnelle à travers trois piliers, l'énergie, les besoins et les valeurs. L'énergie, c'est la ressource vitale. Chaque jour, on dépense de l'énergie, bien sûr physique, mais aussi mentale, émotionnelle, relationnelle. Mais est-ce qu'on sait vraiment comment la recharger ? Beaucoup d'orthophonistes me disent « je suis fatiguée mais... » C'est pas que je manque de sommeil. Souvent, c'est plutôt une fatigue liée à une perte de sens ou à une surcharge émotionnelle. L'écologie de soi commence par cette question simple. Qu'est-ce qui me vide ? Qu'est-ce qui me nourrit ? Et la réponse est différente pour chacun. Pour certains, c'est le contact humain. Pour d'autres, c'est le silence, la nature, l'écriture, le sport, ou juste ne rien faire. Mais dans tous les cas... C'est important de savoir se donner le droit de s'arrêter, de faire des pauses régulièrement pour se remplir de ce qui nous fait du bien. Et bien sûr, de se reposer quand c'est nécessaire. Et puis, il y a les besoins. Nous avons parfois appris à tenir, à faire avec, à ne pas se plaindre parce qu'il y a pire que nous. Mais nos besoins sont personnels et vitaux. Quand nos besoins ne sont pas remplis, On va ressentir de la fatigue, de la tension, des difficultés relationnelles, de la frustration. Et à force de ne pas remplir nos besoins, on va là aussi se vider. Dans la théorie de l'autodétermination, Desi et Ryan nous parlent de trois besoins fondamentaux. Le besoin d'autonomie, c'est-à-dire d'avoir une marge de liberté dans ses choix. Le besoin de compétence, c'est-à-dire celui de se sentir utile. et efficace. Le besoin de lien, se sentir connecté avec les autres. Quand l'un de ses besoins fondamentaux est négligé trop longtemps, notre système intérieur se dérègle. Et c'est souvent le début de la perte de plaisir au travail. Les valeurs, c'est un peu comme une boussole intérieure. C'est ce qui donne du sens à ce qu'on fait. Mais il arrive que le contexte professionnel ou la surcharge viennent les percuter. Quand j'aide beaucoup, mais que je ne me sens plus respectée, alignée, libre, motivée, Alors peut-être que mes valeurs sont blessées. Reconnaître que mes valeurs ne sont plus satisfaites, ne sont plus respectées, c'est reprendre le pouvoir sur ses choix. C'est par exemple se dire si cette façon de travailler ne me correspond plus, peut-être que je peux la réinventer pour retrouver une connexion plus forte à ce que je suis et à ce que je veux. Alors quels sont les signes d'une écologie en déséquilibre ? Comment savoir quand ton écologie personnelle est menacée ? Voici quelques indicateurs fréquents. Une fatigue chronique malgré le repos, une perte d'enthousiasme, des tensions dans les relations aux autres, une culpabilité à l'idée de ralentir, une impression de ne plus se reconnaître dans sa pratique, ou encore des signaux d'alerte envoyés par ton corps. Ces signaux ne sont pas des faiblesses, ce sont des messages de ton système intérieur qui te dit tu es en train de t'éloigner de ton équilibre. Parce que oui, l'écologie de soi, Ce n'est pas un état stable, c'est un ajustement permanent et ça c'est normal. C'est comme la gestion du temps qu'on a vu précédemment. C'est un équilibre à re-questionner régulièrement et c'est tout à fait normal. Ce qui compte, c'est d'en être consciente. Alors pour terminer, je te propose de prendre un instant pour te poser une question. Sur une échelle de 1 à 10, à quel point mon écologie de soi est-elle respectée aujourd'hui ? Et si tu veux aller plus loin, tu peux noter sur un papier ce qui te nourrit particulièrement en ce moment, ce qui vide tes batteries, ce que tu pourrais ajuster même légèrement. Parce que chaque petit pas vers soi est déjà un grand pas vers l'équilibre. Dans le prochain épisode, on reparlera de la gestion de cette énergie, comment identifier les fuites, recharger les batteries. et apprendre à dire oui sans se vider. Alors si tu fais cet exercice que je t'ai proposé, ça te permettra d'avoir fait un petit point à ce sujet. Je te remercie de m'avoir écoutée, j'espère que cet épisode t'a plu. Pense à noter le podcast en mettant des petites étoiles et je te dis à très bientôt !

Description

Et si le burn-out était lié à un manque d’écologie de soi ? 🌿

Dans cet épisode, je t’invite à découvrir ce qui se cache sous ce terme : cet équilibre entre nos besoins, nos valeurs et nos limites. Nous verrons ensemble comment repérer les signes d’un déséquilibre intérieur, comprendre nos ressources et retrouver un alignement durable entre ce que nous faisons et ce que nous sommes.

Un épisode pour réapprendre à t’écouter, à t’ajuster, et à remettre du sens au cœur de ta pratique.


Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

Lien page Notion: https://www.notion.so/1add5bfb979d818fb29decd6907692b6?pvs=106


Lien d'inscription à la newsletter Orthoboost https://181a8496.sibforms.com/serve/MUIFAD9lsD8DfZ7uDqDy16AnyZ9wieDaL7Dmacj9d742WjQd2uep-e_d947fScdZ7HvJPGjelOJokEwLXBHtomPXmN4KM9k1op5LlcvagkWUSGJpER6Na-zYz-30sEn-4pWHDRBUIyVy46isbgbz2ErsJgQmXqmj0cWZ0jltNollnM-bRGQN5upafQ5ef5wg0OsWeAeIZSbbqsyo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie et booster ton quotidien. Hello et bienvenue sur ce nouvel épisode d'OrthoBoost. La semaine dernière, on a parlé du burn-out avec Stéphanie. Comme une suite logique, j'ai envie, lors de cet épisode, de te parler de l'écologie de soi. Parce que souvent, quand on fait un burn-out, c'est qu'on s'éloigne de son écologie personnelle. Alors, qu'est-ce que c'est que l'écologie de soi ? Pourquoi est-ce que c'est si important d'y prêter attention ? Et comment savoir si notre écologie interne est encore respectée ou pas ? Le mot écologie vient du grec Merci. oikos qui veut dire maison. Faire de l'écologie, au fond, c'est prendre soin de sa maison. Et en fait, notre première maison, c'est nous. C'est notre corps, c'est nos émotions, c'est notre esprit. L'écologie de soi, c'est cette capacité à vivre en cohérence avec nos besoins, nos valeurs et nos limites. C'est trouver un équilibre juste entre donner, se préserver, entre agir et se ressourcer. Quand on parle d'écologie environnementale, on évoque souvent la notion de durabilité. Eh bien, l'écologie de soi, c'est la durabilité intérieure. C'est ce qui nous permet de continuer à accompagner, à écouter, à soigner, sans nous abîmer. Comme on dit, on ne peut pas verser d'un pichet vide. Et pourtant, combien d'entre nous continuent à donner, même quand le pichet est déjà à sec ? Dans nos métiers, la tentation de dépasser les limites est forte. Parce qu'on veut bien faire, parce qu'on se sent indispensable, parce qu'on culpabilise, parce qu'on vit aussi dans un monde où tout va vite, où tout est accessible, et qu'on veut toujours plus, posséder plus, faire plus, et bien sûr tout ça, toujours plus vite. On vide les batteries sans s'en apercevoir. Et à force de puiser sans se recharger, on finit par perdre de la clarté, de la patience, de la présence. Et c'est là que l'écologie de soi devient un acte professionnel à part entière. Moi j'estime que ça fait vraiment partie de notre responsabilité professionnelle de veiller à notre propre écologie de soi. Carl Rogers, le père de l'écoute empathique, parlait lui de congruence, cette cohérence entre ce que je ressens, ce que je pense et ce que je montre. Pour moi être congruent c'est aussi être écologique, c'est être honnête avec soi-même, c'est se respecter. C'est être aligné avec nos propres besoins. Je te propose de regarder ton écologie personnelle à travers trois piliers, l'énergie, les besoins et les valeurs. L'énergie, c'est la ressource vitale. Chaque jour, on dépense de l'énergie, bien sûr physique, mais aussi mentale, émotionnelle, relationnelle. Mais est-ce qu'on sait vraiment comment la recharger ? Beaucoup d'orthophonistes me disent « je suis fatiguée mais... » C'est pas que je manque de sommeil. Souvent, c'est plutôt une fatigue liée à une perte de sens ou à une surcharge émotionnelle. L'écologie de soi commence par cette question simple. Qu'est-ce qui me vide ? Qu'est-ce qui me nourrit ? Et la réponse est différente pour chacun. Pour certains, c'est le contact humain. Pour d'autres, c'est le silence, la nature, l'écriture, le sport, ou juste ne rien faire. Mais dans tous les cas... C'est important de savoir se donner le droit de s'arrêter, de faire des pauses régulièrement pour se remplir de ce qui nous fait du bien. Et bien sûr, de se reposer quand c'est nécessaire. Et puis, il y a les besoins. Nous avons parfois appris à tenir, à faire avec, à ne pas se plaindre parce qu'il y a pire que nous. Mais nos besoins sont personnels et vitaux. Quand nos besoins ne sont pas remplis, On va ressentir de la fatigue, de la tension, des difficultés relationnelles, de la frustration. Et à force de ne pas remplir nos besoins, on va là aussi se vider. Dans la théorie de l'autodétermination, Desi et Ryan nous parlent de trois besoins fondamentaux. Le besoin d'autonomie, c'est-à-dire d'avoir une marge de liberté dans ses choix. Le besoin de compétence, c'est-à-dire celui de se sentir utile. et efficace. Le besoin de lien, se sentir connecté avec les autres. Quand l'un de ses besoins fondamentaux est négligé trop longtemps, notre système intérieur se dérègle. Et c'est souvent le début de la perte de plaisir au travail. Les valeurs, c'est un peu comme une boussole intérieure. C'est ce qui donne du sens à ce qu'on fait. Mais il arrive que le contexte professionnel ou la surcharge viennent les percuter. Quand j'aide beaucoup, mais que je ne me sens plus respectée, alignée, libre, motivée, Alors peut-être que mes valeurs sont blessées. Reconnaître que mes valeurs ne sont plus satisfaites, ne sont plus respectées, c'est reprendre le pouvoir sur ses choix. C'est par exemple se dire si cette façon de travailler ne me correspond plus, peut-être que je peux la réinventer pour retrouver une connexion plus forte à ce que je suis et à ce que je veux. Alors quels sont les signes d'une écologie en déséquilibre ? Comment savoir quand ton écologie personnelle est menacée ? Voici quelques indicateurs fréquents. Une fatigue chronique malgré le repos, une perte d'enthousiasme, des tensions dans les relations aux autres, une culpabilité à l'idée de ralentir, une impression de ne plus se reconnaître dans sa pratique, ou encore des signaux d'alerte envoyés par ton corps. Ces signaux ne sont pas des faiblesses, ce sont des messages de ton système intérieur qui te dit tu es en train de t'éloigner de ton équilibre. Parce que oui, l'écologie de soi, Ce n'est pas un état stable, c'est un ajustement permanent et ça c'est normal. C'est comme la gestion du temps qu'on a vu précédemment. C'est un équilibre à re-questionner régulièrement et c'est tout à fait normal. Ce qui compte, c'est d'en être consciente. Alors pour terminer, je te propose de prendre un instant pour te poser une question. Sur une échelle de 1 à 10, à quel point mon écologie de soi est-elle respectée aujourd'hui ? Et si tu veux aller plus loin, tu peux noter sur un papier ce qui te nourrit particulièrement en ce moment, ce qui vide tes batteries, ce que tu pourrais ajuster même légèrement. Parce que chaque petit pas vers soi est déjà un grand pas vers l'équilibre. Dans le prochain épisode, on reparlera de la gestion de cette énergie, comment identifier les fuites, recharger les batteries. et apprendre à dire oui sans se vider. Alors si tu fais cet exercice que je t'ai proposé, ça te permettra d'avoir fait un petit point à ce sujet. Je te remercie de m'avoir écoutée, j'espère que cet épisode t'a plu. Pense à noter le podcast en mettant des petites étoiles et je te dis à très bientôt !

Share

Embed

You may also like