- Speaker #0
Bienvenue sur "Ose en parler",
- Speaker #1
le podcast qui répond à toutes tes questions.
- Speaker #0
Pour rester en bonne santé,
- Speaker #1
quand tu veux avoir un bébé,
- Speaker #0
parce que prévenir,
- Speaker #1
c'est mieux que guérir. Salut Vincent, ça va ?
- Speaker #0
Salut Hélène, ça va, ça va. Écoute, je suis content de te voir aujourd'hui. En vrai, je réfléchissais un peu à tout ce que nous a raconté Ragnar la dernière fois. Et tu vois, c'est cool, il y a plein de choses à faire. dans toute cette période des trois mois avant. Et en même temps, c'est assez long, trois mois, et c'est assez long pour se poser la question de, mais en fait, si ça se trouve, je fais tout ça, mais en fait, je ne peux juste pas avoir d'enfant parce que c'est comme ça, j'ai un problème, tu vois. Donc, oui, je suis un peu là-dessus en ce moment, on va dire.
- Speaker #1
Ah oui, ça, je te comprends. Et c'est vrai que dans nos vies hyper actives, hyper stressées, il y a vraiment un côté, en fait, l'enfance, ça ne marche pas. Nous, ça a mis beaucoup de temps à venir. Et je me rappelle qu'au bout de six mois, je commençais vraiment à stresser, à me dire mais en fait, on a un problème Et puis la peur de rentrer dans ce calvaire de l'accompagnement, de la fibre, etc. Donc c'est vraiment une question, effectivement, de l'infertilité. Je comprends que ça fasse peur.
- Speaker #0
Oui, ça fait un chépeur. Tu me dis six mois c'est hyper long. Effectivement, j'ai trouvé des images et des histoires de témoignages, ça a été hyper compliqué. Au final, je ne sais pas, toi, justement, dans ces stress-là, etc., tu ne connais pas quelqu'un qui… qui peut répondre un peu à nos questions sur ces sujets-là ?
- Speaker #1
Justement, j'avais envie de te présenter le docteur Fleur Delva, qui est spécialiste de l'infertilité, et qui va pouvoir nous parler un peu d'un certain nombre de choses, au-delà du stress, auxquelles on ne pense pas forcément, et qui peuvent jouer sur l'infertilité, et que j'aurais bien aimé connaître avant.
- Speaker #0
C'est parti, merci pour la présentation, et puis allons la voir !
- Speaker #1
Bonjour docteur, on est très heureux de vous avoir avec nous. Est-ce que pour commencer, vous pourriez vous présenter ?
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Donc, Fleur Delva, je suis médecin de santé publique. Je suis praticien hospitalier au CHU de Bordeaux, dans le service santé-travail-environnement, où je coordonne le centre Artemis, qui est une plateforme de prévention en santé-environnement qui est dédiée à la reproduction. Et je suis... et également chercheure en épidémiologie. Je fais des recherches sur les liens entre l'environnement et les effets sur la santé.
- Speaker #0
D'accord. Alors nous, ce qui nous amène aujourd'hui, c'est les questions et même certaines craintes qu'on peut avoir autour de la fertilité ou même de l'infertilité. On entend beaucoup de choses quand on est comme nous, juste des gens normaux, on va dire. On croit savoir que l'infertilité est en hausse. Moi, depuis que j'ai 15 ans, mon père me dit, Sors ! ton téléphone de ta poche si tu veux pouvoir avoir des enfants plus tard. Ce genre de choses qui peuvent faire un peu peur. Aujourd'hui, où est-ce qu'on en est ? Et est-ce qu'on connaît les causes de cette hausse, si elle est réelle, de l'infertilité ?
- Speaker #2
Alors, en fait, c'est assez complexe, évidemment, de répondre à cette question, parce que dans l'infertilité, il y a beaucoup d'indicateurs différents. Et ce que l'on sait actuellement, c'est qu'il y a une baisse de la fécondité, mais la fécondité, elle est... pas liée qu'à des phénomènes de santé, elle est également liée à des phénomènes sociaux, le fait d'avoir envie ou pas d'avoir des enfants, donc plein d'autres phénomènes finalement qui ne rentrent en compte que des effets strictement sur la santé. Donc c'est assez compliqué du fait déjà de cette baisse de la fécondité de dire est-ce que c'est lié à une infertilité ou est-ce que c'est lié à d'autres causes. Quand on regarde d'après l'infertilité, On peut regarder des paramètres soit chez l'homme, soit chez la femme. C'est beaucoup plus facile de regarder des paramètres chez l'homme. Et quand on regarde les paramètres spermatiques chez l'homme, on observe en effet depuis une cinquantaine d'années, avec de nombreuses études, une diminution de la qualité de ces paramètres spermatiques. Les données scientifiques sont en faveur de cette diminution. de la qualité des spermatiques, mais les études, pour l'observer, sont assez compliquées à mettre en place. Et de ce fait, il y a de nombreux biais à chacune de ces études, mais comme on a un pool d'études qui vont dans le même sens, on se dit qu'en effet, sûrement, il y a une diminution de cette qualité spermatique, mais on n'en est pas sûr non plus à 100% du fait du biais lié à ces études. Pour la femme, c'est beaucoup plus complexe, parce que c'est difficile de mesurer les caractéristiques. Les caractéristiques des ovules, ce sont des paramètres qui sont beaucoup moins accessibles à la science, et donc on a moins de données sur l'état de la fertilité de la femme.
- Speaker #1
Et alors justement, quand on parle des études qui ont été faites, est-ce qu'il y a récemment un certain nombre de facteurs de baisse de la fertilité qui expliqueraient justement cette baisse de la qualité spermatique ? Ou chez la femme, quels sont un peu les facteurs qui semblent apparaître ou qui semblent montrer, expliquer cette infertilité ?
- Speaker #2
Alors le facteur majeur, c'est l'âge. parce qu'en effet on fait des enfants de plus en plus tard dans notre société et que l'on sait très bien et c'est extrêmement bien décrit que l'âge est le principal facteur de risque de diminution de la fertilité. On a vraiment des données scientifiques très fortes vis-à-vis de ce facteur de risque que l'âge. Après évidemment on parle aussi de l'environnement. puisqu'on vit dans une société industrielle, et quand je parle d'environnement, c'est vraiment l'environnement au sens très large, ce n'est même pas uniquement les produits chimiques. On va aussi avoir le mode de vie, la sédentarité, le tabac, l'alcool, et c'est sûrement l'exposition à tout un tas de facteurs environnementaux, vraiment au sens large, qui peuvent, en plus de l'âge, agir sur cette fertilité.
- Speaker #0
Et justement, admettons, sur l'aspect âge et passage du temps, je suis un peu battu. Je ne vais malheureusement pas pouvoir faire grand-chose en termes de prévention. Si je pouvais arrêter de vieillir, j'aurais d'autres soucis. Mais admettons que même sans savoir si ce projet-là, il est pour tout de suite ou pour dans quelques années, de vouloir avoir des enfants, mais que j'ai quand même envie d'être prudent et de jouer la carte de la prévention sur tout un tas de facteurs environnementaux. Qu'est-ce que ce seraient vos recommandations ? Qu'est-ce qu'on peut faire ? pour tout un chacun dans notre quotidien se prémunir autant que possible de ces facteurs de risque ?
- Speaker #2
C'est vrai que si c'est en prévention assez globale comme ça, c'est vrai que je serais plutôt sur une prévention beaucoup plus globale sur pour moi un peu les bons gestes pour une bonne santé. C'est-à-dire que si on est sur une prévention à long terme, en fait il faut adopter des comportements qui sont beaucoup plus globaux que uniquement centrés. sur les caractéristiques spermatiques, les caractéristiques chez la femme. Il faut vraiment avoir une approche très globale parce qu'on peut avoir des effets sur la santé avec de nombreux facteurs environnementaux et que ça va être très difficile de cibler. Donc dans les bons gestes pour une bonne santé qui sont vraiment importants à prendre en compte, on parle beaucoup de l'aération puisqu'on dit que la qualité de l'air intérieur est plus polluée que l'air extérieur. Et donc, une des actions de prévention assez faciles à mettre en place chez soi, c'est d'aérer au moins 10 minutes tous les jours, matin et soir. Dans les autres mesures de prévention qu'on peut mettre en place, c'est avoir une activité physique, ne pas boire et ne pas fumer. Quand on utilise des produits chimiques, faire attention aux pictogrammes qui sont mis sur ces produits chimiques, et bien étudier, lire finalement quels sont les cas. conditions d'utilisation de ce produit chimique et utiliser le produit chimique selon ce qu'il y a écrit sur l'étiquette qui est préconisé par le fabricant. Ça, c'est les gros messages qu'on peut faire passer.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y aurait des petits gestes simples ? On pourrait aussi penser, par exemple, sur notre alimentation, sur, justement, le type de produit à utiliser qui pourrait réduire aussi ces risques ?
- Speaker #2
Oui, alors sur l'alimentation, en effet, c'est très important. Donc il faut bien entendu suivre les recommandations au niveau alimentaire, des fruits et des légumes, 5 fruits et légumes par jour. Et c'est vrai qu'il va se poser la question de l'imprégnation en pesticides des légumes et des fruits qui sont consommés. Donc là, ce qu'on conseille, c'est de vraiment bien laver les fruits et les légumes, voire de les peler si cela est possible. possible qu'on a les moyens, on peut aussi acheter bio bien entendu, mais déjà rien qu'en pelant et lavant les fruits et légumes, c'est déjà une bonne mesure de prévention. Sur les cosmétiques, tout ce qu'on applique sur soi, nous on préconise de prendre les listes d'ingrédients les plus courtes pour pouvoir essayer de limiter au maximum les produits chimiques qui vont pouvoir passer au travers de la barrière cutanée et on va déconseiller l'utilisation de l'imprimante. produits qui ne se rincent pas, puisque le produit va finalement avoir plus de temps pour pénétrer la barrière cutanée.
- Speaker #0
Ce qui est intéressant dans ce que vous dites, c'est que, au final, ce sont des gestes qu'on peut entendre, effectivement, dans le cadre d'une bonne santé, d'une bonne vie, de manière globale, et je suis assez agréablement surpris, parce que, finalement, il n'y a pas... des gestes ou des facteurs de risque spécifiques sur la question de la conception et de la fertilité. Alors du coup, comment est-ce qu'on peut vraiment agir au-delà d'être en bonne forme ? Et effectivement, on le sait sur plein d'aspects, que ce soit sur la période d'avance que nous a expliqué Ragnard il y a quelques temps, ou même sur la suite, etc. Pour une grossesse, on sait qu'il faut faire globalement attention à avoir des appuis de scène. Mais comment est-ce qu'on peut agir spécifiquement sur cet enjeu de fertilité ?
- Speaker #2
En fait, ce qui est complexe avec la fertilité, c'est qu'on connaît mal finalement quels sont les effets de ces expositions quotidiennes, et à toute petite dose, sur la fertilité. On n'a pas ces données scientifiques-là. On a des données qui montrent qu'il se passe des choses. Donc on suspecte en effet qu'il se passe des choses et qu'il pourrait y avoir... des expositions quotidiennes à certaines substances à petite dose qui pourraient entraîner des effets sur la fertilité, mais on n'arrive pas encore à identifier lesquelles oui et lesquelles non, et on n'arrive pas à, je ne pourrais pas vous dire, par exemple le conseil sur les cosmétiques, c'est un conseil assez global pour une bonne santé, cosmétiques, il peut y avoir des perturbateurs endocriniens, c'est assez difficile d'identifier lequel va vraiment avoir un effet sur la fertilité. Donc c'est assez difficile de donner des messages de prévention très ciblés qui vont ingérer sur la fertilité parce qu'on a encore des connaissances qui ne sont pas complètes sur quel facteur de risque va entraîner quel effet sur la fertilité. Donc c'est pour ça qu'on reste vraiment sur ces conseils assez généraux. qui vont quand même, on espère, avoir des actions sur la fertilité.
- Speaker #1
Alors là, on a pas mal parlé de l'aspect santé, donc très physiologique. Est-ce qu'on pourrait parler maintenant de l'aspect psychologique ? Parce que quand on parle de nos vies personnelles, quand on parle de fertilité, il ne faut pas oublier qu'il y a l'aspect comment on se sent. On parle souvent du stress. Et là, évidemment, il faut penser qu'on passe quand même la plus grande partie de nos temps... dans la semaine au travail. Alors, comment est-ce qu'on peut agir sur le plan psychologique, que ce soit dans nos vies personnelles et aussi dans nos vies professionnelles ? Déjà, est-ce qu'il y a un lien ? Et comment on peut agir ?
- Speaker #2
Oui, alors, c'est des données que je connais moins bien, parce que moi, c'est vrai que les données sur lesquelles je travaille, c'est vraiment environnement, exposition environnementale et effet sur la reproduction. Donc, c'est vrai que sur le stress, je suis... pas la plus spécialiste pour vous reprendre quelles sont les données de la littérature scientifique sur le lien entre stress et fertilité. Ce que je sais, c'est que c'est assez difficile à étudier parce qu'il y a beaucoup de facteurs et de mesures différentes du stress et que ça dépend de quel est le stress que l'on ressent. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce stress doit être pris en charge. C'est-à-dire qu'à partir du moment où quelqu'un ressent un stress, il faut absolument qu'il voie son clinicien et son médecin généraliste et que ce stress soit pris en charge parce que c'est un peu de la même façon, mais ça va avoir des retentissements. Donc ça, ça me semble vraiment important que quoi qu'il arrive, ce stress soit pris en charge.
- Speaker #0
Et justement, vous avez parlé des expositions environnementales. On a parlé des gestes de prévention et on a parlé des gestes de prévention qui sont... entre guillemets dans notre contrôle, dans notre contexte personnel, ce que je mange, si j'ai à l'air chez moi, etc. Mais on passe, en gros, je n'ai pas vérifié la stat, mais on dit qu'on passe 80% de notre temps éveillé au travail. Qu'est-ce qu'on peut faire aussi pour faire dans notre environnement de travail un environnement propice, ou en tout cas, qu'il ne soit pas quelque chose qui ait des impacts négatifs sur la conception de notre future enfant ?
- Speaker #2
Alors ça, c'est vraiment un travail à faire avec le service santé-travail. C'est vraiment le rôle du service de... de prévention et de santé au travail, de faire en sorte que le milieu de travail n'ait pas de retentissement sur la santé des salariés d'une entreprise. Donc là, on est vraiment, quand nous on reçoit des patients qui ont des troubles de la fertilité, notre rôle pendant cet entretien, c'est vraiment de leur faire comprendre l'importance qu'on puisse faire le relais vers le service de santé au travail, pour que le service de santé au travail... puisse aller dans l'entreprise, évaluer le poste de travail et en voyant la personne travailler, en voyant comment elle fonctionne à son poste de travail, ils vont pouvoir donner les mesures de prévention à mettre en place pour maîtriser les expositions professionnelles. Donc c'est vraiment un travail à faire avec les services de prévention et de santé-travail.
- Speaker #0
Et une autre question qu'on peut se poser, et pourtant qu'on n'a pas encore posé jusque-là, c'est, vous recevez dans le cadre de votre activité des patients qui ont des troubles de la fertilité, concrètement, quand est-ce qu'il faut que je commence à m'inquiéter ? Combien de temps, au bout de combien de temps, quels signaux peuvent me faire dire tiens, ce serait bien de rechercher de l'accompagnement ou de consulter Et à l'inverse, est-ce que je peux me dire pendant un certain laps de temps que ce n'est pas la peine de psychoter, c'est normal ? Alors...
- Speaker #2
Je ne suis pas clinicienne, je ne prends en charge que pour le environnement, mais pour moi, c'est deux ans de rapport sexuel régulier sans arriver à concevoir un enfant, il faut vraiment consulter, et douze mois selon l'âge. C'est-à-dire que si on a 35-40 ans, c'est plutôt douze mois sans rapport protégé et sans concevoir un enfant, et avant c'est plutôt deux ans.
- Speaker #1
Donc là, c'est vrai que c'est un sujet qui est toujours un peu délicat et dont il n'est pas forcément évident de parler, en particulier que ce soit dans le couple ou que ce soit à l'extérieur. Comment est-ce qu'on peut trouver des réponses aux questions qu'on peut se poser ? Comment est-ce qu'on peut se faire accompagner sur ce sujet-là ?
- Speaker #2
Alors pour moi, il faut d'abord en parler, en tout cas quand on a des troubles de la fertilité, il faut vraiment en parler avec son clinicien. Et quand après on veut se faire accompagner sur le justement améliorer son environnement, il existe plusieurs plateformes comme le Centre Artemis. Donc le Centre Artemis, c'est une plateforme de prévention en santé et environnement qui est dédiée à la reproduction qui est au CHU de Bordeaux. Mais il existe en France plusieurs autres plateformes du même type qui se sont mises en place et on peut aider à accompagner les personnes justement pour faire un peu un bilan de leurs expositions. professionnelle et environnementale et voir ce qu'on peut mettre en place justement pour faire de la prévention pour une future grossesse. Donc ça s'appelle le réseau des plateformes prévenir et donc il y a des plateformes un peu partout sur le territoire. Il existe après de nombreux sites tels que le site de santé publique France, les 1000 premiers jours, qui peut aussi aider à voir sur un site internet qui est assez bien fait, qui représente les différentes pièces de la maison et qui permet aussi de voir les mesures de prévention que l'on peut mettre en place. Et puis, il existe d'autres initiatives, bien sûr, également.
- Speaker #0
Et finalement, au final, quel serait le message que vous auriez ? Qu'est-ce que vous diriez à quelqu'un comme moi, en réalité, qui en est au début de ce projet-là et qui peut avoir un peu des craintes, des peurs, et qui ne va pas trop savoir... par où commencer, s'il faut s'inquiéter, quel message vous donneriez à des personnes qui veulent avoir un enfant sur ces sujets de la conception et de la fertilité ?
- Speaker #2
Alors d'abord, d'arrêter de se stresser. Et qu'en effet, on vit dans l'environnement dans lequel on vit, et en effet, on peut améliorer des choses, mais on peut le faire au fur et à mesure. On n'est pas obligé de tout changer du jour au lendemain. Pour moi, le message le plus important, c'est déjà chez quelqu'un qui fume. et qui consomment de l'alcool, c'est déjà d'abord d'arrêter, d'essayer d'arrêter parce que c'est beaucoup plus facile d'ouvrir une fenêtre et d'aérer 10 minutes chez soi que d'arrêter de fumer. Donc il faut déjà se faire accompagner sur l'arrêt du tabac parce que c'est quelque chose qui est compliqué, il ne faut pas culpabiliser par rapport à une consommation tabagique, il faut vraiment se faire accompagner et se faire aider. Une fois qu'on a réglé déjà le problème du tabac et de l'alcool, sur les autres... expositions environnementales, on peut y aller au fur et à mesure et en faisant ce que l'on se sent prêt à faire comme effort, il y a quelqu'un, ça sera sur les cosmétiques, quelqu'un d'autre, ça sera sur l'alimentation et on peut faire les choses au fur et à mesure, étant plutôt bon geste pour une bonne santé, ne pas se focaliser sur le côté et que ça va améliorer la fertilité.
- Speaker #0
Très bien. Merci beaucoup, Fleur, pour toutes ces réponses à nos questions. Et donc, du coup, si on veut pouvoir suivre vos travaux, etc., c'est plutôt les sens artémis qu'on recherche, c'est ça ? C'est ça. Merci beaucoup.
- Speaker #2
Merci beaucoup. Au revoir.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Au revoir.
- Speaker #1
Au revoir. Encore un épisode passionnant. Elle ne l'a pas dit, mais je te rassure tout de suite sur ta question du début. Les testicules et le téléphone portable, ce n'est pas du tout les ondes qui sont dangereuses, c'est effectivement juste le fait d'avoir une source de chaleur juste à côté des testicules. Il faut savoir les garder au frais.
- Speaker #0
Et puis effectivement, au-delà de ça, tu es un peu une arlésienne avec mon père depuis quelques années, mais c'est intéressant cette discussion, parce que finalement, ce que j'en retiens, c'est d'une part que tous les bons gestes sont des gestes qu'on connaît déjà et qui s'inscrivent dans, globalement, être en bonne santé, ce qui ne peut qu'aider la cause. Et par ailleurs, c'est assez facile de faire un petit diagnostic justement en écoutant ça. Et globalement, il n'y a pas de raison de se stresser et se stresser sera plus un problème que de choses.
- Speaker #1
Oui, j'ai beaucoup aimé qu'elle nous dise, avant un an, deux ans, on ne commence pas à stresser. Donc, on ne se pose pas la question de se dire, oh là là, je ne suis pas tombant enceinte en trois mois, c'est une catastrophe. Parce qu'effectivement, plus on se met de la pression, plus on va stresser et finalement, moins ça va marcher. Donc, effectivement, j'aime bien cette idée et j'aime bien aussi l'idée de se dire que c'est important de prendre en compte la partie professionnelle. Donc, que ce soit sur la partie stress et sur la partie environnement de travail, à savoir qu'on peut avoir aussi un diagnostic de ce côté-là. pour pouvoir se dire, est-ce que j'ai une forme d'exposition qui peut aussi contribuer à une baisse de la fertilité de ce côté-là ? Ça, c'est très rassurant.
- Speaker #0
Oui, et puis par ailleurs, même si on s'inquiète vraiment, il y a toujours la possibilité de se faire accompagner, visiblement, ce qu'elle nous a bien dit aussi. Maintenant, la question qui me reste, c'est du coup, une fois qu'on a fait ce tour-là et qu'on a parlé à Fleur, on a parlé à Ragnar, c'est bon, c'est bon, je sais tout, là. Il n'y a pas d'autres surprises encore. Ah,
- Speaker #1
que tu dis, que tu dis. Oui, que tu dis. Je pense qu'on va se reparler très bientôt parce que si tu commences à faire des efforts pour que le bébé se mette en route, imagine ce qui peut se passer quand il est vraiment en route.
- Speaker #0
Ok, on va garder ça pour une autre fois. Dans ce cas-là, merci beaucoup Hélène. À bientôt.