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Un chemin vers soi : le podcast des hypersensibles

38. La tristesse

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31min |19/02/2025
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Un chemin vers soi : le podcast des hypersensibles

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Description

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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨

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#emotions #tristesse #regulation émotionnelle #intelligence émotionnelle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un chemin vers soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter comme tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien, et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Alors aujourd'hui, on va parler d'émotion. Si tu me suis régulièrement sur ce podcast, tu sais que c'est un sujet que j'affectionne particulièrement, dont je parle beaucoup. D'ailleurs, si tu ne l'as pas fait, je t'invite à écouter les épisodes précédents sur cette thématique. J'ai parlé notamment dans l'épisode 3 de comment apprendre à gérer ses émotions. J'ai fait un épisode également sur se reconnecter à la joie, sur comment se libérer de ses émotions. Et là aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur une émotion qu'on n'a pas forcément envie de ressentir, une émotion qu'on considère comme négative, une émotion qui nous fait souffrir. Et cette émotion, c'est la tristesse. Alors je te le dis direct, si tu n'as pas l'habitude d'entendre ce discours, j'ai envie de te le dire en introduction, les émotions ce n'est pas tes ennemis. Et que ce soit la tristesse, la colère, la peur, la joie c'est un peu plus logique, mais la tristesse elle ne te veut pas du mal. Elle n'est pas là pour te faire souffrir en vrai, même si tu peux ressentir de la souffrance effectivement quand tu la ressens, et j'ai envie de dire que c'est normal, mais on va en parler plus en détail. Mais à la base, cette tristesse... Comme toutes les émotions d'ailleurs, elles sont là pour te délivrer un message. Elles sont là pour te faire comprendre des choses, pour te permettre de te réaligner et de te permettre de te sentir mieux, et aussi de prendre les bonnes décisions. C'est pour ça que c'est hyper important d'écouter ces émotions, peu importe l'émotion en question d'ailleurs, et d'apprendre à les apprivoiser, d'apprendre à déchiffrer leur message. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui en se concentrant bien sûr sur cette émotion, cette émotion qui est souvent mal aimée. cette émotion qu'on met de côté, cette émotion qu'on voudrait ne jamais ressentir, qui est la tristesse. Alors la tristesse, finalement, on la ressent à plein d'occasions, avec des degrés plus ou moins intenses. Ça peut être une tristesse passagère et de faible importance, quand on a peut-être quelque chose qui ne se déroule pas comme on le souhaitait, on a une séparation qui se fait, peut-être une séparation amicale, une séparation amoureuse aussi. qui en fonction de l'implication qu'on avait dans la relation peut être plus ou moins forte en termes d'intensité de la tristesse. Ça peut être également aussi la perte d'une personne chère. Ça peut être au niveau professionnel, le fait d'avoir changé d'entreprise, le fait d'avoir été licencié par exemple. Il y a tout un tas de raisons en fait qui pourraient expliquer pourquoi on ressent de la tristesse. Et ça c'est vraiment personnel. Dans une même situation, deux personnes du coup ne vont pas ressentir forcément la même émotion. émotions ou pas avec la même intensité. Donc ce qui compte finalement déjà c'est d'avoir en tête que ce que tu ressens ça t'es personnel en fait. Il n'y a personne qui doit juger ça et même pas toi. Parce que souvent tu ressens une émotion, tu vas ressentir cette tristesse et tu vas te sentir coupable de ressentir cette tristesse. Tu te dis que tu devrais pas parce que les autres ils ne ressentent pas cette tristesse que toi tu ressens. Ou peut-être parce que tu estimes que c'est quelque chose de pas si grave que ça. Peut-être que tu t'es planté un examen et tu ressens de la tristesse et tu te dis que finalement, il n'y a pas mort d'homme et qu'il y a pire dans la vie. Et tu te sens coupable. Et ça rajoute une émotion très désagréable supplémentaire sur ta tristesse. Et en fait, ce n'est pas du tout la bonne idée, ce n'est pas le bon chemin. Ce qui est important, c'est d'écouter ta tristesse. D'écouter cette émotion et de comprendre finalement pourquoi elle est là. Or des fois, c'est hyper évident, tu sais pourquoi elle est là. Tu connais l'élément déclencheur. Et par moments, c'est plus compliqué. C'est plus diffus. C'est plus compliqué à savoir d'où elle vient, pourquoi elle est là. Et tu as du mal à comprendre en fait ce qu'elle veut te dire. Tu as du mal à comprendre pourquoi elle s'installe. Tu as l'impression que cette émotion, elle s'installe. Elle te pénètre à l'intérieur de ton corps. Et parfois, elle peut durer pendant des jours, des semaines. Ce qui est important, c'est de prendre le temps de te poser. Et de t'interroger sur... Quoi tu ressens ? C'est quoi déjà l'élément déclencheur qui a provoqué cette tristesse ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur spécifique ? Est-ce que tu as ressenti cette émotion à la suite d'une parole que tu as reçue, d'un événement qui est arrivé, d'une image que tu as vue peut-être à la télé, ou une photo, ou un film qui t'a provoqué cette sensation de tristesse ? Essaye vraiment de t'interroger pour savoir un peu quel est le cœur de tout ça et ce qui a finalement déclenché la suite. Il faut savoir qu'une émotion, c'est quelque chose qui se voit dans le corps. Tu vas ressentir cette émotion, tu vas voir au tout départ un stimulant, un élément déclencheur. Que tu en sois consciente ou pas, tu vas avoir ce début d'émotion qui va venir suite à cet élément déclencheur. Et ça va provoquer des choses dans ton corps. Donc là, en fonction des personnes, ça peut être des choses différentes. Après, il y a des choses qui se retrouvent un peu chez tout le monde. Par exemple, quand on ressent de la tristesse, souvent l'un des premiers réflexes physiques qu'on va avoir, ça va être de pleurer. Donc ça va être les larmes. Donc ça, c'est assez universel, même s'il y a d'autres choses qui peuvent apparaître. Et parfois, on retient ses larmes aussi. Mais du coup, tu vas avoir ces sensations physiques. Donc déjà, sois à l'écoute de ça. Demande-toi, OK, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Donc il y a ses larmes, peut-être qu'il coule. Il y a peut-être, j'ai les mains moites. Peut-être que j'ai le ventre noué, la gorge serrée, la gorge sèche, le cœur qui bat peut-être vite. Et ça, il faut vraiment s'interroger sur tous les symptômes physiques que tu as. pour vraiment être en harmonie, j'ai envie de dire, avec ton émotion, être en harmonie avec ta tristesse, pour la comprendre davantage en fait. Il faut arrêter de se dire « je suis triste et je n'ai pas le droit, il faut que j'accache cette tristesse » . Ça c'est un truc qu'on a dans notre société actuelle, très clairement, où les émotions ce n'est pas quelque chose qui est valorisé, c'est quelque chose qu'on devrait cacher. Il y a certains contextes où on a le droit, entre guillemets, d'extérioriser ses émotions. Mais la plupart du temps, c'est quelque chose qu'on est censé mettre de côté, garder pour chez soi, garder pour soi, à l'intérieur de soi. Et en plus, il y a cette distinction en fonction que si on est une fille ou si on est un garçon, il y a des choses qu'on a plus ou moins le droit de faire. Un garçon a moins le droit de pleurer qu'une fille, par exemple. Je vais me dire bullshit, en fait. Tu veux pleurer, tu pleures. Et tu as besoin de pleurer. Et ça te fait du bien. Mais on reviendra aussi dessus. Tout ça pour dire qu'en fait, la société, elle peut t'imposer des injonctions comme ça, en disant, ben non, il faut être plus dans l'intellect. Les émotions, c'est quelque chose qu'il faudrait cacher, qui est gênant, et tu dois avoir de la pudeur et garder tes émotions. C'est complètement contre-productif, en fait. On est en train de revenir là-dessus et de comprendre, finalement, la place hyper importante des émotions, et du coup, ça se démocratise de plus en plus, et de plus en plus. On comprend l'importance d'échanger là-dessus, même à l'école. Ça commence à arriver à l'école, il y a des cours là-dessus qui sont faits. De plus en plus de personnes sont vraiment alertes et sensibles. à ce discours-là, d'écouter ses émotions. Donc ça, c'est hyper important, hyper assurant aussi pour l'avenir. Mais on n'est pas encore, j'ai envie de dire, là où on devrait être. Alors c'est pour ça que c'est important de répéter ce discours. Et ça, je ne sais pas si tu l'as en tête, je ne sais pas si tu l'entends souvent, mais j'ai envie que tu l'intègres bien, que tu l'imprimes dans ton cerveau. Les émotions, elles ne sont pas là pour te faire du mal, certes. Elles sont là pour t'aider, pour te guider sur ton chemin, et tu as le droit de les ressentir. Il n'y a aucun mal à ressentir de la colère, de la tristesse, de la peur. C'est normal, c'est humain, tout le monde ressent ça. Et plus tu vas essayer de cacher ces émotions, plus tu vas essayer de les enfuir à l'intérieur de toi, les mettre sous le tapis, comme j'aime bien dire, plus ces émotions-là vont grandir, prendre de la place. Ta tristesse, si tu ne la laisses pas s'exprimer, elle va grossir. Et comme une maladie, elle peut se propager à l'intérieur finalement de tout ton corps. Et je dis comme une maladie, mais... au sens figuré, mais aussi au sens propre, parce qu'une émotion qui est trop intériorisée, qui n'est pas assez extériorisée, qui n'est pas écoutée, elle peut créer les maladies, ou déclencher les maladies. Alors attention, je ne dis pas que toutes les maladies sont issues de ça, et que la seule solution, c'est de faire attention à ces émotions. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est vrai qu'il y a un facteur aggravant, accélérant, j'ai envie de dire accélérant, je ne sais pas si ça se dit, mais accélérateur plutôt, du fait de ne pas écouter ces émotions. C'est pour ça que c'est hyper important que tu sois à l'écoute de toi, à l'écoute de ton corps et que tu laisses ces émotions te traverser. Parce qu'elles sont vraiment là pour ça. Une émotion, en fait, ça dure quelques secondes. Tu vas me dire, oui, mais j'en souffre. Mais en fait, tu ne souffres pas de tes émotions, tu souffres des sentiments que tu ressens. Même si là-bas, c'est une émotion. L'émotion, elle vient, il y a un aimant déclencheur, elle va provoquer des réactions physiques dans le corps. Donc, tu vas ressentir plein de choses dans ton corps. Là, en l'occurrence avec la tristesse, souvent tu vas pleurer, comme je le disais, c'est le premier réflexe physique. Et ça va alimenter tes pensées. Il y a plein de choses qui vont te passer par la tête, peut-être des idées noires, des pensées sombres, etc. Et en fait, si tu continues à alimenter ces pensées, si tu restes dans cet engrenage, tu vas continuer à alimenter ton émotion qui va se transformer en sentiment. Parce que le sentiment, finalement, c'est un peu le temps que tu donnes à ton émotion. Donc quand c'est quelque chose qui dure dans la durée, ce n'est plus juste une émotion. Parce qu'une émotion, elle est presque instantanée, durant une seconde, il y a un stimuli. L'émotion, elle arrive et puis elle a tendance à repartir. Si cette émotion, elle est alimentée, cette émotion, elle est très forte parce qu'on est sur... Un événement déclencheur qui est impactant, comme un décès par exemple, cette émotion-là va forcément avoir tendance à durer et à se transformer en un sentiment de tristesse que tu vas peut-être nourrir avec des pensées que tu vas alimenter, des pensées négatives. Tu vas avoir peut-être tendance à te morfondre, à voir les choses un peu en noir, à vouloir t'enfermer aussi sur toi. Et ça, c'est difficile, mais en même temps, c'est... C'est obligatoire, j'ai envie de dire. C'est un passage obligé. Alors ça n'est pas forcément pour toutes les émotions, en tout cas de manière aussi longue que ça, mais c'est vrai qu'avec la tristesse, l'émotion de tristesse a vraiment besoin de se vivre. C'est vraiment une émotion qu'il faut laisser couler, j'ai envie de dire. Ça peut prendre un moment. Il y a en fait, tu as déjà entendu parler probablement de cette fameuse courbe du deuil. Il y a une courbe du deuil. Et cette tristesse... elle est très liée à cette cour du deuil en fait et quand je dis deuil ça peut être une personne physique qui est vraiment effectivement décédée mais ça peut être juste la perte d'un ami la perte d'un amant la perte d'un emploi la perte même d'une ville si tu déménages en fait c'est des deuils tout ça tu passes d'une situation qui était vécue un instant t à une nouvelle situation donc tu fais le deuil de ton ancienne situation et même si ça peut paraître contre enfin bizarre mais même si Cette nouvelle situation, c'est toi qui l'as choisie, c'est toi qui as choisi ce changement. En fait, tu as quand même quelque chose à lâcher, tu as quand même quelque chose que tu laisses derrière toi. Et ça, ça nécessite un deuil qui est plus ou moins conscient, plus ou moins fort, qui va te faire plus ou moins de mal, en tout cas qui va alimenter plus ou moins ta tristesse. Mais il faut laisser le temps faire les choses, faire son travail, et cette courbe, finalement, suivre son cours. Quand tu ressens cette tristesse, que tu comprends que tu es en train de faire ce passage dans cette cour du deuil, alors souvent elle commence par un déni, cette cour du deuil, il y a de la colère, il y a un sentiment de colère fort, et puis tu vas nier l'évidence. Non, non, ce n'est pas en train de se passer. Non, je n'ai pas perdu mon job. Ou non, la rupture ne s'est pas faite. Je suis encore en couple, par exemple, qu'importe, l'exemple comprend. Mais tu as un rejet en fait de non, ce n'est pas vrai. Même si peut-être il y a forcément une part de toi qui sait que la réalité est telle qu'elle est, mais une grosse part qui dit non, ce n'est pas possible. Et tu essayes de t'accrocher à cette illusion en fait que c'est un cauchemar, que tu vas te réveiller, que c'est quelque chose de court, que tout va rentrer dans l'ordre, que les choses vont s'arranger en fait. Et c'est normal, c'est normal de passer par là, on a besoin de passer par là. Et ensuite, on va passer à autre chose. Alors, il y a différentes phases. Je ne vais pas faire toute la courbe du deuil, ce n'est pas forcément l'objet ici. Mais quand tu passes dans la phase de tristesse, où tu vas commencer à accepter finalement ce qui se passe, là, ça peut durer plus ou moins longtemps. Et ce qui est important, c'est de pouvoir finalement laisser, comme je disais, l'émotion me traverser, laisser cette tristesse venir. Donc, arrêter de dire, il ne faut pas en parler, arrêter de dire, je dois me cacher, et vivre ta tristesse en fait. Alors ok, tu peux mettre un peu des bordures, des barrières et te dire, peut-être je vais essayer, dans la mesure du possible, même si ce n'est pas toujours facile, de choisir un peu le contexte dans lequel je vais laisser mon émotion me traverser, déborder potentiellement, dans un endroit sécurisé, en famille, quand je peux peut-être chez moi, plus que si je suis au boulot ou autre. Quoi que ça peut arriver, c'est ok, j'ai envie de dire, c'est ok. Mais si tu as la possibilité, essaye de... faire les choses en étant dans une situation où tu te sens en confiance, où tu te sens en sécurité. Et là, laisse, lâche, lâche les chevaux en quelque sorte, mais laisse les choses venir, laisse les larmes couler, laisse ton émotion te traverser en fait. Parce que plus tu l'écrases, plus tu essaies de la planquer, plus tu vas avoir tendance à grossir, à grandir et à te faire du mal. Elle est là pour te parler, te délivrer un message. J'aime bien cette métaphore que je fais souvent avec le coursier. Je l'ai peut-être déjà fait sur un autre épisode, donc tu l'as peut-être entendu déjà le dire, mais je trouve que c'est assez parlant. Tu vas voir un coursier, un postier, qui va venir te déposer un courrier recommandé. Et il va venir, il va sonner à ta porte. Et toi, tu n'es pas là ou tu es occupé, tu es en train de dormir, tu n'entends pas. Donc il va toquer, ok, mais il va garder son courrier et il va revenir parce qu'il doit délivrer son courrier finalement. Donc il va partir, il va revenir une autre fois, il va revenir et il va retoquer. Et cette fois-là, tu n'es toujours pas disposé à l'écouter. Peut-être que tu es avec des amis et tu n'as pas envie d'ouvrir, tu as autre chose à faire et tu ne l'écoutes pas. Et encore une fois, tu laisses ton émotion à la porte. Et ton émotion, elle a toujours ce... Ce message à te transmettre, ce postier, il a toujours ce courrier à te transmettre. Donc, il va revenir une troisième fois. Et en fait, plus il va revenir, plus il va toquer de plus en plus fort à ta porte. De plus en plus fort, jusqu'à ce que tu l'entendes. Pour que tu l'entendes, c'est vraiment son objectif. Jusqu'à ce que tu finisses par ouvrir la porte. Et que là, tu te prennes l'émotion, l'émotion qui aura grossi, comme une boule peut-être, en pleine face, et là, ça peut faire mal. Donc, l'idéal, c'est vraiment d'écouter ses émotions dès le début. En fait... L'émotion au départ, elle est tout petite. Elle murmure presque. Elle te dit des choses en murmurant. Et puis ça grossit, ça grossit de plus en plus jusqu'à hurler si tu ne l'écoutes pas. Donc moi, je t'invite à écouter tes émotions. Donc comme je disais, d'abord dans le corps. Essaye de comprendre vraiment ce qui se passe dans ton corps pour pouvoir te connecter à ton émotion, pour pouvoir faire un avec elle. pour qu'elle comprenne aussi que tu es là. C'est comme une personne, finalement. Essaye de le voir comme ça. Imagine que ta tristesse, c'est une personne. Tu peux même lui donner un petit nom, un petit nom sympa, pour la voir autrement que comme une ennemie, justement. Et tu vas aller dialoguer avec cette tristesse. Alors oui, ça peut paraître perché. Si ça ne te parle pas, tant pis, ce n'est pas grave. Mais si tu es là et si tu m'écoutes, c'est que mon discours te parle et qu'on est assez alignés. Je t'invite à lui donner un petit nom, à communiquer avec ta tristesse, essayer de lui dire qu'est-ce que tu veux en fait, pourquoi tu es là, qu'est-ce que tu me conseilles de faire. Essayer de comprendre vraiment ce qu'il y a à l'intérieur de toi. Essayer de te demander comment tu vas, vraiment. Ça, c'est une question que souvent on se le demande entre nous sans attendre la réponse déjà. C'est la société qui veut ça aussi. Mais on ne prend pas le temps de se le demander à nous. Comment tu vas ? Et ça, au-delà du sentiment de tristesse, c'est un truc qu'on devrait faire tous les jours. Tous les jours, se demander comment je vais, comment je me sens, c'est quoi les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un sentiment qui traîne, qui est plutôt désagréable, sur lequel je devrais peut-être avoir une prise de conscience pour changer des choses. Donc demande-toi ça. Comment tu vas ? Comment tu te sens ? Comment ça se manifeste dans ton corps ? Et c'est quoi les messages que ta tristesse a envie de te transmettre ? Est-ce qu'elle a envie de te dire que... Il faut que tu sortes de chez toi, qu'il faut que tu sois plus en contact avec certaines personnes. Peut-être qu'il faut que tu fasses certaines actions précises. Aller voir de la famille, aller voir des amis, partir en vacances dans un autre pays. Je ne sais pas, ça peut être tout et n'importe quoi, vraiment en fonction de ta situation, du moment, de tes aspirations, de ce qui est important pour toi, de tes valeurs, etc. Mais il y a des messages. Donc écoute cette tristesse. écoute ces messages. Ces messages sont liés à des besoins en fait parce que derrière une émotion tu as toujours un ou plusieurs besoins qui ne sont pas satisfaits, qui ne sont pas comblés. Si tu décryptes ces messages là, ça va te permettre ces besoins là, ça va te permettre de trouver les actions, les bonnes actions à faire pour aller les combler. Si tu te rends compte que tu es triste et tu te rends compte qu'un de tes besoins du coup ça va être de se sentir aimé, de se sentir réconforté. Tu vas plus savoir vers qui aller tourner, quelle action faire pour aller chercher ça. Tu vas aller vers des gens qui comptent pour toi, que ce soit des personnes de ta famille, que ce soit tes enfants ou ta femme, ton mari, qu'importe. Et tu vas aller chercher cet amour. Tu vas peut-être même l'exprimer en disant « Ok, là je ne suis pas bien, j'ai besoin d'un câlin. » Et je sais, ce n'est pas facile pour toi de le dire. De dire que tu es mal, de dire que tu es fragile. que tu as besoin d'un câlin, que tu as besoin d'amour, que tu as besoin de réconfort, que tu as besoin d'être écouté, que tu as besoin de parler. Peut-être que ça t'arrache la bouche de le faire, mais c'est important. Donc force-toi un peu et tu verras, ça te fera du bien. Et si sur le coup, ça peut être difficile, challengeant, en fonction d'où tu en es dans ton développement personnel, mais tu verras, en fait, on a besoin. C'est le terme de besoin, c'est viscéral, donc tu luttes pour ne pas le faire, mais ça va te faire du bien. Même si ça peut être challengeant sur le coup. Donc écoute vraiment ça, va à la recherche de tes besoins pour comprendre ceux qui ne sont pas comblés et pour essayer de trouver les meilleures façons de combler tes besoins. N'essaye pas de brûler les étapes. Comme je disais, la tristesse est une émotion qui souvent s'installe, qui devient un sentiment de tristesse et qui a besoin de se vivre. de manière un peu étirée dans le temps. Donc laisse les choses se faire tranquillement, n'essaye pas de zapper les choses trop vite. Si tu n'es pas prêt à la mettre de côté tout de suite, cette émotion, ce n'est pas grave. L'idée, ce n'est pas de prendre conscience des choses, de trouver le besoin, et puis dans la seconde ou dès le lendemain, de pouvoir avoir tout résolu et de retourner dans une situation de bien-être et de joie, de paix et de sérénité. Mais tu as besoin de vivre ta tristesse. En fonction de toi, de ton histoire, tu peux la vivre de plusieurs manières. Si je te donne des petits tips qui peuvent m'aider quand je suis triste, le premier, c'est d'écrire. L'écriture, c'est hyper important. Tu peux écrire, tu prends un carnet, tout simplement, et tu écris ce qui se passe par la tête. Tu écris tout ce qu'il y a, ça te permet de vider tes pensées. de mettre tout ce que tu as dans ton cerveau qui tourne, qui mouline, peut-être même ces idées noires, ces choses négatives, de les poser et de les sortir de toi, les sortir de ton cerveau, ça va te faire du bien. Ça va te permettre de relativiser aussi un peu, parce que ta tristesse, peut-être qu'elle est un peu exagérée, ou pas, ça dépend des situations, mais en tout cas tu vas te sentir un peu plus léger. Comme si elles sortaient, puisqu'elles sortent en un sens physiquement de toi, puisque tu mets ces mots, ces pensées que tu as dans ton esprit et qui tournent comme ça en boucle. Tu les extires de ton cerveau, de ta tête, et tu les mets sur papier. Donc tu les sors vraiment de toi, et ça te permet vraiment de te soulager un petit peu. Ensuite, bien sûr, en parler. Mettre des mots dessus, à haute voix. En parler avec des personnes proches, des personnes de confiance, ça va te faire du bien. Et si tu n'es pas prêt à en parler avec d'autres personnes, parle-en avec toi-même. Comme je disais tout à l'heure, parle-en avec ta tristesse, tu lui donnes un petit nom et vous en parlez. Je vais vous dire toutes les deux, de cœur à cœur. Ok, tu vas peut-être te sentir ridicule, mais mets-toi dans un endroit où il n'y a que toi, toi et ta tristesse, et personne ne te verra, personne n'a besoin de le savoir, et tu verras. Si tu n'as pas du bien, ok, tant pis, tu testes autre chose et puis tu penses à autre chose. Mais peut-être que ça te fera du bien et peut-être que tu recommenceras l'expérience. Mais essaye en fait. Ne te mets pas des limites en disant « c'est stupide, ça ne va pas marcher » . Essaye les choses. Je t'invite aussi à pratiquer tout ce qui est méditation, sophrologie, tout ce qui va te permettre de rester dans l'instant présent. Alors j'ai fait dans le dernier épisode sur réduire son stress, à la fin de l'épisode, tu as un petit bout de méditation de sophrologie. qui va te permettre du coup de revenir à toi, de te concentrer sur toi. Tu as un scan corporel qui te permet de revenir à l'essentiel, d'être dans le monde présent et de te détendre. Donc ce genre de choses aussi, ça peut t'aider à évacuer un peu l'émotion forte, à la faire redescendre un peu et à te centrer, à canaliser tout ça pour comprendre mieux le message. Parce que quand c'est trop intense, trop explosif, tu peux avoir du mal à comprendre vraiment. Parce que ton émotion veut te dire quelles sont les actions que tu as envie de poser et quels sont les besoins derrière qui ne sont pas comblés. Donc permettre de te recentrer sur toi et de faire redescendre un peu cette intensité émotionnelle, c'est hyper important. Ça fait un moment que je parle là. C'est vrai que ça me tient à cœur. En plus, il y a pas mal de choses qui se passent autour de moi en ce moment. Cette émotion de tristesse, elle est très présente. Ce n'est pas neutre. la raison pour laquelle je fais ce podcast aujourd'hui. Alors oui, j'adore les émotions, et oui, j'avais pas encore eu l'occasion de traiter ce sujet-là, et c'était une de mes volontés. Mais ça arrive vraiment à un moment où cette tristesse, elle est présente dans mon foyer. Elle est présente pour des personnes proches de moi, pour mon conjoint. Elle est présente pour moi-même aussi, pour diverses raisons. Et j'avais envie de vous partager ça. Pour vous dire aussi que c'est ok de la ressentir. On en parle peu, on a... souvent envie de faire croire que tout va bien, qu'on est voilà super dans notre vie, que tout se passe bien, on a du mal à parler de ses difficultés. Et pourtant, ça aide déjà soi d'en parler, mais ça aide aussi les autres. Ça leur donne finalement l'autorisation de se dire ok, Elsa elle parle de sa tristesse, bah ça veut dire moi aussi j'ai le droit. Et oui, tu as le droit, ça va te libérer. Donc j'espère en te... Parlant de ça, de ce sujet-là, en te laissant aussi transparaître un petit peu ma tristesse, tu peux l'entendre au son de ma voix ou si tu vois la vidéo, tu peux le voir aussi. Quoique, j'ai envie de dire bizarrement, elle a assez tendu. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus extériorisé, mais voilà, j'accueille très bien. Elle est là, elle est présente, mais elle n'est pas encore... Trop brillante, j'ai envie de dire. Donc le fait que je puisse te partager ça, j'espère que ça va t'autoriser, toi, si tu ressens cette tristesse-là, à la laisser sortir de toi, à la laisser s'extérioriser, à t'exprimer, à la verbaliser, à mettre vraiment un mot dessus. Alors il y a la tristesse, mais il y a tout un panel d'émotions autour de la tristesse. Ça, c'est l'émotion de base. Mais voilà, il y a différents degrés et tu peux utiliser d'autres noms. pour une réalité à peu près similaire, mais c'est important que tu puisses t'autoriser à la vivre. Et te dire qu'en fait, en toute bienveillance, cette émotion, elle ne te veut pas du mal. Elle est là pour te faire comprendre des choses, t'aider à passer à un autre chapitre de ta vie, prendre les bonnes décisions, les bonnes directions. Elle t'amène à réfléchir peut-être sur là où tu en es et à changer éventuellement des choses dans ta vie. profiter des moments qui te sont chers, des moments que tu avais peut-être tendance à banaliser, à dire des mots que tu n'avais peut-être pas l'habitude de dire parce que tu avais l'impression que ce n'était pas important, que tu avais le temps de dire ces mots, de faire ces choses. Et parfois, on n'a pas ce temps. Et le temps, il passe très vite. Et c'est important qu'on puisse prendre conscience tous ensemble de ça. Et du coup, de se reconnecter à ces émotions-là qu'on a dans des moments parfois un peu difficiles, des moments un peu de down, en acceptant que ces moments, ils sont là, ils font partie de la vie. La vie, ce n'est pas que des hauts, c'est aussi des bas. Et c'est dans les bas qu'on se rend compte aussi de la beauté de ces moments de bonheur, de la beauté de la joie, en fait, qu'on a envie d'y retourner forcément. Et l'idée, après, c'est de pouvoir cultiver, une fois qu'on retourne dans la joie, cultiver cette gratitude. de tout ce qu'on a de beau, de positif dans notre vie, pour nourrir ça au maximum. Ça ne veut pas dire qu'on ne se tombera jamais dans des périodes plus difficiles, qu'on ne se rendira plus de tristesse, parce que c'est un cycle, la vie. Ça fait comme ça, ça monte, ça descend. On va toujours ressentir ces émotions-là désagréables, notamment la tristesse. Mais ça permet que les choses soient un peu plus facilement acceptables, vécues un peu plus facilement. Et ça permet de retourner aussi plus rapidement dans la joie. Voilà ce que je voulais te dire aujourd'hui pour cet épisode. Alors je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et en fait, j'avais un plan mais je n'ai pas du tout suivi. Je crois que je n'ai pas du tout dit ce que j'avais prévu de te dire aujourd'hui. Juste peut-être en conclusion avant de terminer cet épisode, reprendre les choses de manière un peu plus structurée, avec des points forts. Donc ton émotion, elle ne te fait pas du mal. Ton émotion, elle est là pour te délivrer un message. La tristesse comme la polaire, comme la peur, toutes ces émotions-là, elles sont là pour te délivrer un message, un message d'action pour toi. Et derrière chaque émotion se cachent un ou plusieurs besoins qui ne sont pas comblés. En te reconnectant à ton émotion, l'idée c'est que tu puisses aller chercher ce message et ce besoin, ces besoins non comblés, pour que tu puisses changer les choses, tu puisses agir. Ton émotion, elle est là, elle est instinctive, elle est instantanée presque, animale, elle se déclenche, tu as un stimuli. et elle est temporaire, passagère. Cette émotion, elle a des répercussions physiques qui vont se transformer aussi en des choses mentales. Tu vas avoir des pensées, des ruminations, etc. Et plus ça dure, plus tu alimentes ça, plus ça va devenir un sentiment qui va s'étaler dans le temps. Pour pouvoir réguler tes émotions, pour pouvoir baisser leur intensité, tu as plusieurs manières de faire. Tu peux parler avec des proches, te parler à toi-même, parler avec ton émotion. Tu peux également écrire. écrire tout ce qu'il y a dans ta tête, tout ce qui te fait du mal, tout ce à quoi tu penses, tout ce brouhaha intellectuel, j'ai envie de dire. Tu peux aussi utiliser toutes les méthodes qui permettent de te recentrer sur toi. Donc la sophrologie, la méditation, tout ce qui est artistique aussi, chanter, danser, faire de la musique ou le sport. Ça aide aussi beaucoup à réguler toutes ces émotions. Et puis prendre conscience en fait que... Ton émotion, elle est là. Elle disparaîtra quand ce sera le moment. Ce que tu peux faire, c'est l'observer avec bienveillance, la comprendre, mettre un nom dessus sur son émotion, la déchiffrer, lui laisser finalement toute sa place et la traiter avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Parce qu'encore une fois, ton émotion, ce n'est pas ton ennemi. Si mon podcast te plaît, cet épisode, les autres épisodes, si tu as envie de me soutenir, déjà partagez à des proches qui en auraient besoin, soit l'épisode du jour, soit un autre épisode. Et à me laisser un commentaire et une note si ta plateforme d'écoute le permet. Sur Apple, tu peux laisser un commentaire, tu peux laisser une note. Sur Spotify, tu peux laisser une note. Maintenant, tu peux laisser un commentaire sur chaque épisode aussi. Pas forcément sur le podcast de manière globale, mais sur l'épisode. 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Description

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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un chemin vers soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter comme tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien, et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Alors aujourd'hui, on va parler d'émotion. Si tu me suis régulièrement sur ce podcast, tu sais que c'est un sujet que j'affectionne particulièrement, dont je parle beaucoup. D'ailleurs, si tu ne l'as pas fait, je t'invite à écouter les épisodes précédents sur cette thématique. J'ai parlé notamment dans l'épisode 3 de comment apprendre à gérer ses émotions. J'ai fait un épisode également sur se reconnecter à la joie, sur comment se libérer de ses émotions. Et là aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur une émotion qu'on n'a pas forcément envie de ressentir, une émotion qu'on considère comme négative, une émotion qui nous fait souffrir. Et cette émotion, c'est la tristesse. Alors je te le dis direct, si tu n'as pas l'habitude d'entendre ce discours, j'ai envie de te le dire en introduction, les émotions ce n'est pas tes ennemis. Et que ce soit la tristesse, la colère, la peur, la joie c'est un peu plus logique, mais la tristesse elle ne te veut pas du mal. Elle n'est pas là pour te faire souffrir en vrai, même si tu peux ressentir de la souffrance effectivement quand tu la ressens, et j'ai envie de dire que c'est normal, mais on va en parler plus en détail. Mais à la base, cette tristesse... Comme toutes les émotions d'ailleurs, elles sont là pour te délivrer un message. Elles sont là pour te faire comprendre des choses, pour te permettre de te réaligner et de te permettre de te sentir mieux, et aussi de prendre les bonnes décisions. C'est pour ça que c'est hyper important d'écouter ces émotions, peu importe l'émotion en question d'ailleurs, et d'apprendre à les apprivoiser, d'apprendre à déchiffrer leur message. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui en se concentrant bien sûr sur cette émotion, cette émotion qui est souvent mal aimée. cette émotion qu'on met de côté, cette émotion qu'on voudrait ne jamais ressentir, qui est la tristesse. Alors la tristesse, finalement, on la ressent à plein d'occasions, avec des degrés plus ou moins intenses. Ça peut être une tristesse passagère et de faible importance, quand on a peut-être quelque chose qui ne se déroule pas comme on le souhaitait, on a une séparation qui se fait, peut-être une séparation amicale, une séparation amoureuse aussi. qui en fonction de l'implication qu'on avait dans la relation peut être plus ou moins forte en termes d'intensité de la tristesse. Ça peut être également aussi la perte d'une personne chère. Ça peut être au niveau professionnel, le fait d'avoir changé d'entreprise, le fait d'avoir été licencié par exemple. Il y a tout un tas de raisons en fait qui pourraient expliquer pourquoi on ressent de la tristesse. Et ça c'est vraiment personnel. Dans une même situation, deux personnes du coup ne vont pas ressentir forcément la même émotion. émotions ou pas avec la même intensité. Donc ce qui compte finalement déjà c'est d'avoir en tête que ce que tu ressens ça t'es personnel en fait. Il n'y a personne qui doit juger ça et même pas toi. Parce que souvent tu ressens une émotion, tu vas ressentir cette tristesse et tu vas te sentir coupable de ressentir cette tristesse. Tu te dis que tu devrais pas parce que les autres ils ne ressentent pas cette tristesse que toi tu ressens. Ou peut-être parce que tu estimes que c'est quelque chose de pas si grave que ça. Peut-être que tu t'es planté un examen et tu ressens de la tristesse et tu te dis que finalement, il n'y a pas mort d'homme et qu'il y a pire dans la vie. Et tu te sens coupable. Et ça rajoute une émotion très désagréable supplémentaire sur ta tristesse. Et en fait, ce n'est pas du tout la bonne idée, ce n'est pas le bon chemin. Ce qui est important, c'est d'écouter ta tristesse. D'écouter cette émotion et de comprendre finalement pourquoi elle est là. Or des fois, c'est hyper évident, tu sais pourquoi elle est là. Tu connais l'élément déclencheur. Et par moments, c'est plus compliqué. C'est plus diffus. C'est plus compliqué à savoir d'où elle vient, pourquoi elle est là. Et tu as du mal à comprendre en fait ce qu'elle veut te dire. Tu as du mal à comprendre pourquoi elle s'installe. Tu as l'impression que cette émotion, elle s'installe. Elle te pénètre à l'intérieur de ton corps. Et parfois, elle peut durer pendant des jours, des semaines. Ce qui est important, c'est de prendre le temps de te poser. Et de t'interroger sur... Quoi tu ressens ? C'est quoi déjà l'élément déclencheur qui a provoqué cette tristesse ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur spécifique ? Est-ce que tu as ressenti cette émotion à la suite d'une parole que tu as reçue, d'un événement qui est arrivé, d'une image que tu as vue peut-être à la télé, ou une photo, ou un film qui t'a provoqué cette sensation de tristesse ? Essaye vraiment de t'interroger pour savoir un peu quel est le cœur de tout ça et ce qui a finalement déclenché la suite. Il faut savoir qu'une émotion, c'est quelque chose qui se voit dans le corps. Tu vas ressentir cette émotion, tu vas voir au tout départ un stimulant, un élément déclencheur. Que tu en sois consciente ou pas, tu vas avoir ce début d'émotion qui va venir suite à cet élément déclencheur. Et ça va provoquer des choses dans ton corps. Donc là, en fonction des personnes, ça peut être des choses différentes. Après, il y a des choses qui se retrouvent un peu chez tout le monde. Par exemple, quand on ressent de la tristesse, souvent l'un des premiers réflexes physiques qu'on va avoir, ça va être de pleurer. Donc ça va être les larmes. Donc ça, c'est assez universel, même s'il y a d'autres choses qui peuvent apparaître. Et parfois, on retient ses larmes aussi. Mais du coup, tu vas avoir ces sensations physiques. Donc déjà, sois à l'écoute de ça. Demande-toi, OK, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Donc il y a ses larmes, peut-être qu'il coule. Il y a peut-être, j'ai les mains moites. Peut-être que j'ai le ventre noué, la gorge serrée, la gorge sèche, le cœur qui bat peut-être vite. Et ça, il faut vraiment s'interroger sur tous les symptômes physiques que tu as. pour vraiment être en harmonie, j'ai envie de dire, avec ton émotion, être en harmonie avec ta tristesse, pour la comprendre davantage en fait. Il faut arrêter de se dire « je suis triste et je n'ai pas le droit, il faut que j'accache cette tristesse » . Ça c'est un truc qu'on a dans notre société actuelle, très clairement, où les émotions ce n'est pas quelque chose qui est valorisé, c'est quelque chose qu'on devrait cacher. Il y a certains contextes où on a le droit, entre guillemets, d'extérioriser ses émotions. Mais la plupart du temps, c'est quelque chose qu'on est censé mettre de côté, garder pour chez soi, garder pour soi, à l'intérieur de soi. Et en plus, il y a cette distinction en fonction que si on est une fille ou si on est un garçon, il y a des choses qu'on a plus ou moins le droit de faire. Un garçon a moins le droit de pleurer qu'une fille, par exemple. Je vais me dire bullshit, en fait. Tu veux pleurer, tu pleures. Et tu as besoin de pleurer. Et ça te fait du bien. Mais on reviendra aussi dessus. Tout ça pour dire qu'en fait, la société, elle peut t'imposer des injonctions comme ça, en disant, ben non, il faut être plus dans l'intellect. Les émotions, c'est quelque chose qu'il faudrait cacher, qui est gênant, et tu dois avoir de la pudeur et garder tes émotions. C'est complètement contre-productif, en fait. On est en train de revenir là-dessus et de comprendre, finalement, la place hyper importante des émotions, et du coup, ça se démocratise de plus en plus, et de plus en plus. On comprend l'importance d'échanger là-dessus, même à l'école. Ça commence à arriver à l'école, il y a des cours là-dessus qui sont faits. De plus en plus de personnes sont vraiment alertes et sensibles. à ce discours-là, d'écouter ses émotions. Donc ça, c'est hyper important, hyper assurant aussi pour l'avenir. Mais on n'est pas encore, j'ai envie de dire, là où on devrait être. Alors c'est pour ça que c'est important de répéter ce discours. Et ça, je ne sais pas si tu l'as en tête, je ne sais pas si tu l'entends souvent, mais j'ai envie que tu l'intègres bien, que tu l'imprimes dans ton cerveau. Les émotions, elles ne sont pas là pour te faire du mal, certes. Elles sont là pour t'aider, pour te guider sur ton chemin, et tu as le droit de les ressentir. Il n'y a aucun mal à ressentir de la colère, de la tristesse, de la peur. C'est normal, c'est humain, tout le monde ressent ça. Et plus tu vas essayer de cacher ces émotions, plus tu vas essayer de les enfuir à l'intérieur de toi, les mettre sous le tapis, comme j'aime bien dire, plus ces émotions-là vont grandir, prendre de la place. Ta tristesse, si tu ne la laisses pas s'exprimer, elle va grossir. Et comme une maladie, elle peut se propager à l'intérieur finalement de tout ton corps. Et je dis comme une maladie, mais... au sens figuré, mais aussi au sens propre, parce qu'une émotion qui est trop intériorisée, qui n'est pas assez extériorisée, qui n'est pas écoutée, elle peut créer les maladies, ou déclencher les maladies. Alors attention, je ne dis pas que toutes les maladies sont issues de ça, et que la seule solution, c'est de faire attention à ces émotions. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est vrai qu'il y a un facteur aggravant, accélérant, j'ai envie de dire accélérant, je ne sais pas si ça se dit, mais accélérateur plutôt, du fait de ne pas écouter ces émotions. C'est pour ça que c'est hyper important que tu sois à l'écoute de toi, à l'écoute de ton corps et que tu laisses ces émotions te traverser. Parce qu'elles sont vraiment là pour ça. Une émotion, en fait, ça dure quelques secondes. Tu vas me dire, oui, mais j'en souffre. Mais en fait, tu ne souffres pas de tes émotions, tu souffres des sentiments que tu ressens. Même si là-bas, c'est une émotion. L'émotion, elle vient, il y a un aimant déclencheur, elle va provoquer des réactions physiques dans le corps. Donc, tu vas ressentir plein de choses dans ton corps. Là, en l'occurrence avec la tristesse, souvent tu vas pleurer, comme je le disais, c'est le premier réflexe physique. Et ça va alimenter tes pensées. Il y a plein de choses qui vont te passer par la tête, peut-être des idées noires, des pensées sombres, etc. Et en fait, si tu continues à alimenter ces pensées, si tu restes dans cet engrenage, tu vas continuer à alimenter ton émotion qui va se transformer en sentiment. Parce que le sentiment, finalement, c'est un peu le temps que tu donnes à ton émotion. Donc quand c'est quelque chose qui dure dans la durée, ce n'est plus juste une émotion. Parce qu'une émotion, elle est presque instantanée, durant une seconde, il y a un stimuli. L'émotion, elle arrive et puis elle a tendance à repartir. Si cette émotion, elle est alimentée, cette émotion, elle est très forte parce qu'on est sur... Un événement déclencheur qui est impactant, comme un décès par exemple, cette émotion-là va forcément avoir tendance à durer et à se transformer en un sentiment de tristesse que tu vas peut-être nourrir avec des pensées que tu vas alimenter, des pensées négatives. Tu vas avoir peut-être tendance à te morfondre, à voir les choses un peu en noir, à vouloir t'enfermer aussi sur toi. Et ça, c'est difficile, mais en même temps, c'est... C'est obligatoire, j'ai envie de dire. C'est un passage obligé. Alors ça n'est pas forcément pour toutes les émotions, en tout cas de manière aussi longue que ça, mais c'est vrai qu'avec la tristesse, l'émotion de tristesse a vraiment besoin de se vivre. C'est vraiment une émotion qu'il faut laisser couler, j'ai envie de dire. Ça peut prendre un moment. Il y a en fait, tu as déjà entendu parler probablement de cette fameuse courbe du deuil. Il y a une courbe du deuil. Et cette tristesse... elle est très liée à cette cour du deuil en fait et quand je dis deuil ça peut être une personne physique qui est vraiment effectivement décédée mais ça peut être juste la perte d'un ami la perte d'un amant la perte d'un emploi la perte même d'une ville si tu déménages en fait c'est des deuils tout ça tu passes d'une situation qui était vécue un instant t à une nouvelle situation donc tu fais le deuil de ton ancienne situation et même si ça peut paraître contre enfin bizarre mais même si Cette nouvelle situation, c'est toi qui l'as choisie, c'est toi qui as choisi ce changement. En fait, tu as quand même quelque chose à lâcher, tu as quand même quelque chose que tu laisses derrière toi. Et ça, ça nécessite un deuil qui est plus ou moins conscient, plus ou moins fort, qui va te faire plus ou moins de mal, en tout cas qui va alimenter plus ou moins ta tristesse. Mais il faut laisser le temps faire les choses, faire son travail, et cette courbe, finalement, suivre son cours. Quand tu ressens cette tristesse, que tu comprends que tu es en train de faire ce passage dans cette cour du deuil, alors souvent elle commence par un déni, cette cour du deuil, il y a de la colère, il y a un sentiment de colère fort, et puis tu vas nier l'évidence. Non, non, ce n'est pas en train de se passer. Non, je n'ai pas perdu mon job. Ou non, la rupture ne s'est pas faite. Je suis encore en couple, par exemple, qu'importe, l'exemple comprend. Mais tu as un rejet en fait de non, ce n'est pas vrai. Même si peut-être il y a forcément une part de toi qui sait que la réalité est telle qu'elle est, mais une grosse part qui dit non, ce n'est pas possible. Et tu essayes de t'accrocher à cette illusion en fait que c'est un cauchemar, que tu vas te réveiller, que c'est quelque chose de court, que tout va rentrer dans l'ordre, que les choses vont s'arranger en fait. Et c'est normal, c'est normal de passer par là, on a besoin de passer par là. Et ensuite, on va passer à autre chose. Alors, il y a différentes phases. Je ne vais pas faire toute la courbe du deuil, ce n'est pas forcément l'objet ici. Mais quand tu passes dans la phase de tristesse, où tu vas commencer à accepter finalement ce qui se passe, là, ça peut durer plus ou moins longtemps. Et ce qui est important, c'est de pouvoir finalement laisser, comme je disais, l'émotion me traverser, laisser cette tristesse venir. Donc, arrêter de dire, il ne faut pas en parler, arrêter de dire, je dois me cacher, et vivre ta tristesse en fait. Alors ok, tu peux mettre un peu des bordures, des barrières et te dire, peut-être je vais essayer, dans la mesure du possible, même si ce n'est pas toujours facile, de choisir un peu le contexte dans lequel je vais laisser mon émotion me traverser, déborder potentiellement, dans un endroit sécurisé, en famille, quand je peux peut-être chez moi, plus que si je suis au boulot ou autre. Quoi que ça peut arriver, c'est ok, j'ai envie de dire, c'est ok. Mais si tu as la possibilité, essaye de... faire les choses en étant dans une situation où tu te sens en confiance, où tu te sens en sécurité. Et là, laisse, lâche, lâche les chevaux en quelque sorte, mais laisse les choses venir, laisse les larmes couler, laisse ton émotion te traverser en fait. Parce que plus tu l'écrases, plus tu essaies de la planquer, plus tu vas avoir tendance à grossir, à grandir et à te faire du mal. Elle est là pour te parler, te délivrer un message. J'aime bien cette métaphore que je fais souvent avec le coursier. Je l'ai peut-être déjà fait sur un autre épisode, donc tu l'as peut-être entendu déjà le dire, mais je trouve que c'est assez parlant. Tu vas voir un coursier, un postier, qui va venir te déposer un courrier recommandé. Et il va venir, il va sonner à ta porte. Et toi, tu n'es pas là ou tu es occupé, tu es en train de dormir, tu n'entends pas. Donc il va toquer, ok, mais il va garder son courrier et il va revenir parce qu'il doit délivrer son courrier finalement. Donc il va partir, il va revenir une autre fois, il va revenir et il va retoquer. Et cette fois-là, tu n'es toujours pas disposé à l'écouter. Peut-être que tu es avec des amis et tu n'as pas envie d'ouvrir, tu as autre chose à faire et tu ne l'écoutes pas. Et encore une fois, tu laisses ton émotion à la porte. Et ton émotion, elle a toujours ce... Ce message à te transmettre, ce postier, il a toujours ce courrier à te transmettre. Donc, il va revenir une troisième fois. Et en fait, plus il va revenir, plus il va toquer de plus en plus fort à ta porte. De plus en plus fort, jusqu'à ce que tu l'entendes. Pour que tu l'entendes, c'est vraiment son objectif. Jusqu'à ce que tu finisses par ouvrir la porte. Et que là, tu te prennes l'émotion, l'émotion qui aura grossi, comme une boule peut-être, en pleine face, et là, ça peut faire mal. Donc, l'idéal, c'est vraiment d'écouter ses émotions dès le début. En fait... L'émotion au départ, elle est tout petite. Elle murmure presque. Elle te dit des choses en murmurant. Et puis ça grossit, ça grossit de plus en plus jusqu'à hurler si tu ne l'écoutes pas. Donc moi, je t'invite à écouter tes émotions. Donc comme je disais, d'abord dans le corps. Essaye de comprendre vraiment ce qui se passe dans ton corps pour pouvoir te connecter à ton émotion, pour pouvoir faire un avec elle. pour qu'elle comprenne aussi que tu es là. C'est comme une personne, finalement. Essaye de le voir comme ça. Imagine que ta tristesse, c'est une personne. Tu peux même lui donner un petit nom, un petit nom sympa, pour la voir autrement que comme une ennemie, justement. Et tu vas aller dialoguer avec cette tristesse. Alors oui, ça peut paraître perché. Si ça ne te parle pas, tant pis, ce n'est pas grave. Mais si tu es là et si tu m'écoutes, c'est que mon discours te parle et qu'on est assez alignés. Je t'invite à lui donner un petit nom, à communiquer avec ta tristesse, essayer de lui dire qu'est-ce que tu veux en fait, pourquoi tu es là, qu'est-ce que tu me conseilles de faire. Essayer de comprendre vraiment ce qu'il y a à l'intérieur de toi. Essayer de te demander comment tu vas, vraiment. Ça, c'est une question que souvent on se le demande entre nous sans attendre la réponse déjà. C'est la société qui veut ça aussi. Mais on ne prend pas le temps de se le demander à nous. Comment tu vas ? Et ça, au-delà du sentiment de tristesse, c'est un truc qu'on devrait faire tous les jours. Tous les jours, se demander comment je vais, comment je me sens, c'est quoi les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un sentiment qui traîne, qui est plutôt désagréable, sur lequel je devrais peut-être avoir une prise de conscience pour changer des choses. Donc demande-toi ça. Comment tu vas ? Comment tu te sens ? Comment ça se manifeste dans ton corps ? Et c'est quoi les messages que ta tristesse a envie de te transmettre ? Est-ce qu'elle a envie de te dire que... Il faut que tu sortes de chez toi, qu'il faut que tu sois plus en contact avec certaines personnes. Peut-être qu'il faut que tu fasses certaines actions précises. Aller voir de la famille, aller voir des amis, partir en vacances dans un autre pays. Je ne sais pas, ça peut être tout et n'importe quoi, vraiment en fonction de ta situation, du moment, de tes aspirations, de ce qui est important pour toi, de tes valeurs, etc. Mais il y a des messages. Donc écoute cette tristesse. écoute ces messages. Ces messages sont liés à des besoins en fait parce que derrière une émotion tu as toujours un ou plusieurs besoins qui ne sont pas satisfaits, qui ne sont pas comblés. Si tu décryptes ces messages là, ça va te permettre ces besoins là, ça va te permettre de trouver les actions, les bonnes actions à faire pour aller les combler. Si tu te rends compte que tu es triste et tu te rends compte qu'un de tes besoins du coup ça va être de se sentir aimé, de se sentir réconforté. Tu vas plus savoir vers qui aller tourner, quelle action faire pour aller chercher ça. Tu vas aller vers des gens qui comptent pour toi, que ce soit des personnes de ta famille, que ce soit tes enfants ou ta femme, ton mari, qu'importe. Et tu vas aller chercher cet amour. Tu vas peut-être même l'exprimer en disant « Ok, là je ne suis pas bien, j'ai besoin d'un câlin. » Et je sais, ce n'est pas facile pour toi de le dire. De dire que tu es mal, de dire que tu es fragile. que tu as besoin d'un câlin, que tu as besoin d'amour, que tu as besoin de réconfort, que tu as besoin d'être écouté, que tu as besoin de parler. Peut-être que ça t'arrache la bouche de le faire, mais c'est important. Donc force-toi un peu et tu verras, ça te fera du bien. Et si sur le coup, ça peut être difficile, challengeant, en fonction d'où tu en es dans ton développement personnel, mais tu verras, en fait, on a besoin. C'est le terme de besoin, c'est viscéral, donc tu luttes pour ne pas le faire, mais ça va te faire du bien. Même si ça peut être challengeant sur le coup. Donc écoute vraiment ça, va à la recherche de tes besoins pour comprendre ceux qui ne sont pas comblés et pour essayer de trouver les meilleures façons de combler tes besoins. N'essaye pas de brûler les étapes. Comme je disais, la tristesse est une émotion qui souvent s'installe, qui devient un sentiment de tristesse et qui a besoin de se vivre. de manière un peu étirée dans le temps. Donc laisse les choses se faire tranquillement, n'essaye pas de zapper les choses trop vite. Si tu n'es pas prêt à la mettre de côté tout de suite, cette émotion, ce n'est pas grave. L'idée, ce n'est pas de prendre conscience des choses, de trouver le besoin, et puis dans la seconde ou dès le lendemain, de pouvoir avoir tout résolu et de retourner dans une situation de bien-être et de joie, de paix et de sérénité. Mais tu as besoin de vivre ta tristesse. En fonction de toi, de ton histoire, tu peux la vivre de plusieurs manières. Si je te donne des petits tips qui peuvent m'aider quand je suis triste, le premier, c'est d'écrire. L'écriture, c'est hyper important. Tu peux écrire, tu prends un carnet, tout simplement, et tu écris ce qui se passe par la tête. Tu écris tout ce qu'il y a, ça te permet de vider tes pensées. de mettre tout ce que tu as dans ton cerveau qui tourne, qui mouline, peut-être même ces idées noires, ces choses négatives, de les poser et de les sortir de toi, les sortir de ton cerveau, ça va te faire du bien. Ça va te permettre de relativiser aussi un peu, parce que ta tristesse, peut-être qu'elle est un peu exagérée, ou pas, ça dépend des situations, mais en tout cas tu vas te sentir un peu plus léger. Comme si elles sortaient, puisqu'elles sortent en un sens physiquement de toi, puisque tu mets ces mots, ces pensées que tu as dans ton esprit et qui tournent comme ça en boucle. Tu les extires de ton cerveau, de ta tête, et tu les mets sur papier. Donc tu les sors vraiment de toi, et ça te permet vraiment de te soulager un petit peu. Ensuite, bien sûr, en parler. Mettre des mots dessus, à haute voix. En parler avec des personnes proches, des personnes de confiance, ça va te faire du bien. Et si tu n'es pas prêt à en parler avec d'autres personnes, parle-en avec toi-même. Comme je disais tout à l'heure, parle-en avec ta tristesse, tu lui donnes un petit nom et vous en parlez. Je vais vous dire toutes les deux, de cœur à cœur. Ok, tu vas peut-être te sentir ridicule, mais mets-toi dans un endroit où il n'y a que toi, toi et ta tristesse, et personne ne te verra, personne n'a besoin de le savoir, et tu verras. Si tu n'as pas du bien, ok, tant pis, tu testes autre chose et puis tu penses à autre chose. Mais peut-être que ça te fera du bien et peut-être que tu recommenceras l'expérience. Mais essaye en fait. Ne te mets pas des limites en disant « c'est stupide, ça ne va pas marcher » . Essaye les choses. Je t'invite aussi à pratiquer tout ce qui est méditation, sophrologie, tout ce qui va te permettre de rester dans l'instant présent. Alors j'ai fait dans le dernier épisode sur réduire son stress, à la fin de l'épisode, tu as un petit bout de méditation de sophrologie. qui va te permettre du coup de revenir à toi, de te concentrer sur toi. Tu as un scan corporel qui te permet de revenir à l'essentiel, d'être dans le monde présent et de te détendre. Donc ce genre de choses aussi, ça peut t'aider à évacuer un peu l'émotion forte, à la faire redescendre un peu et à te centrer, à canaliser tout ça pour comprendre mieux le message. Parce que quand c'est trop intense, trop explosif, tu peux avoir du mal à comprendre vraiment. Parce que ton émotion veut te dire quelles sont les actions que tu as envie de poser et quels sont les besoins derrière qui ne sont pas comblés. Donc permettre de te recentrer sur toi et de faire redescendre un peu cette intensité émotionnelle, c'est hyper important. Ça fait un moment que je parle là. C'est vrai que ça me tient à cœur. En plus, il y a pas mal de choses qui se passent autour de moi en ce moment. Cette émotion de tristesse, elle est très présente. Ce n'est pas neutre. la raison pour laquelle je fais ce podcast aujourd'hui. Alors oui, j'adore les émotions, et oui, j'avais pas encore eu l'occasion de traiter ce sujet-là, et c'était une de mes volontés. Mais ça arrive vraiment à un moment où cette tristesse, elle est présente dans mon foyer. Elle est présente pour des personnes proches de moi, pour mon conjoint. Elle est présente pour moi-même aussi, pour diverses raisons. Et j'avais envie de vous partager ça. Pour vous dire aussi que c'est ok de la ressentir. On en parle peu, on a... souvent envie de faire croire que tout va bien, qu'on est voilà super dans notre vie, que tout se passe bien, on a du mal à parler de ses difficultés. Et pourtant, ça aide déjà soi d'en parler, mais ça aide aussi les autres. Ça leur donne finalement l'autorisation de se dire ok, Elsa elle parle de sa tristesse, bah ça veut dire moi aussi j'ai le droit. Et oui, tu as le droit, ça va te libérer. Donc j'espère en te... Parlant de ça, de ce sujet-là, en te laissant aussi transparaître un petit peu ma tristesse, tu peux l'entendre au son de ma voix ou si tu vois la vidéo, tu peux le voir aussi. Quoique, j'ai envie de dire bizarrement, elle a assez tendu. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus extériorisé, mais voilà, j'accueille très bien. Elle est là, elle est présente, mais elle n'est pas encore... Trop brillante, j'ai envie de dire. Donc le fait que je puisse te partager ça, j'espère que ça va t'autoriser, toi, si tu ressens cette tristesse-là, à la laisser sortir de toi, à la laisser s'extérioriser, à t'exprimer, à la verbaliser, à mettre vraiment un mot dessus. Alors il y a la tristesse, mais il y a tout un panel d'émotions autour de la tristesse. Ça, c'est l'émotion de base. Mais voilà, il y a différents degrés et tu peux utiliser d'autres noms. pour une réalité à peu près similaire, mais c'est important que tu puisses t'autoriser à la vivre. Et te dire qu'en fait, en toute bienveillance, cette émotion, elle ne te veut pas du mal. Elle est là pour te faire comprendre des choses, t'aider à passer à un autre chapitre de ta vie, prendre les bonnes décisions, les bonnes directions. Elle t'amène à réfléchir peut-être sur là où tu en es et à changer éventuellement des choses dans ta vie. profiter des moments qui te sont chers, des moments que tu avais peut-être tendance à banaliser, à dire des mots que tu n'avais peut-être pas l'habitude de dire parce que tu avais l'impression que ce n'était pas important, que tu avais le temps de dire ces mots, de faire ces choses. Et parfois, on n'a pas ce temps. Et le temps, il passe très vite. Et c'est important qu'on puisse prendre conscience tous ensemble de ça. Et du coup, de se reconnecter à ces émotions-là qu'on a dans des moments parfois un peu difficiles, des moments un peu de down, en acceptant que ces moments, ils sont là, ils font partie de la vie. La vie, ce n'est pas que des hauts, c'est aussi des bas. Et c'est dans les bas qu'on se rend compte aussi de la beauté de ces moments de bonheur, de la beauté de la joie, en fait, qu'on a envie d'y retourner forcément. Et l'idée, après, c'est de pouvoir cultiver, une fois qu'on retourne dans la joie, cultiver cette gratitude. de tout ce qu'on a de beau, de positif dans notre vie, pour nourrir ça au maximum. Ça ne veut pas dire qu'on ne se tombera jamais dans des périodes plus difficiles, qu'on ne se rendira plus de tristesse, parce que c'est un cycle, la vie. Ça fait comme ça, ça monte, ça descend. On va toujours ressentir ces émotions-là désagréables, notamment la tristesse. Mais ça permet que les choses soient un peu plus facilement acceptables, vécues un peu plus facilement. Et ça permet de retourner aussi plus rapidement dans la joie. Voilà ce que je voulais te dire aujourd'hui pour cet épisode. Alors je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et en fait, j'avais un plan mais je n'ai pas du tout suivi. Je crois que je n'ai pas du tout dit ce que j'avais prévu de te dire aujourd'hui. Juste peut-être en conclusion avant de terminer cet épisode, reprendre les choses de manière un peu plus structurée, avec des points forts. Donc ton émotion, elle ne te fait pas du mal. Ton émotion, elle est là pour te délivrer un message. La tristesse comme la polaire, comme la peur, toutes ces émotions-là, elles sont là pour te délivrer un message, un message d'action pour toi. Et derrière chaque émotion se cachent un ou plusieurs besoins qui ne sont pas comblés. En te reconnectant à ton émotion, l'idée c'est que tu puisses aller chercher ce message et ce besoin, ces besoins non comblés, pour que tu puisses changer les choses, tu puisses agir. Ton émotion, elle est là, elle est instinctive, elle est instantanée presque, animale, elle se déclenche, tu as un stimuli. et elle est temporaire, passagère. Cette émotion, elle a des répercussions physiques qui vont se transformer aussi en des choses mentales. Tu vas avoir des pensées, des ruminations, etc. Et plus ça dure, plus tu alimentes ça, plus ça va devenir un sentiment qui va s'étaler dans le temps. Pour pouvoir réguler tes émotions, pour pouvoir baisser leur intensité, tu as plusieurs manières de faire. Tu peux parler avec des proches, te parler à toi-même, parler avec ton émotion. Tu peux également écrire. écrire tout ce qu'il y a dans ta tête, tout ce qui te fait du mal, tout ce à quoi tu penses, tout ce brouhaha intellectuel, j'ai envie de dire. Tu peux aussi utiliser toutes les méthodes qui permettent de te recentrer sur toi. Donc la sophrologie, la méditation, tout ce qui est artistique aussi, chanter, danser, faire de la musique ou le sport. Ça aide aussi beaucoup à réguler toutes ces émotions. Et puis prendre conscience en fait que... Ton émotion, elle est là. Elle disparaîtra quand ce sera le moment. Ce que tu peux faire, c'est l'observer avec bienveillance, la comprendre, mettre un nom dessus sur son émotion, la déchiffrer, lui laisser finalement toute sa place et la traiter avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Parce qu'encore une fois, ton émotion, ce n'est pas ton ennemi. Si mon podcast te plaît, cet épisode, les autres épisodes, si tu as envie de me soutenir, déjà partagez à des proches qui en auraient besoin, soit l'épisode du jour, soit un autre épisode. Et à me laisser un commentaire et une note si ta plateforme d'écoute le permet. Sur Apple, tu peux laisser un commentaire, tu peux laisser une note. Sur Spotify, tu peux laisser une note. Maintenant, tu peux laisser un commentaire sur chaque épisode aussi. Pas forcément sur le podcast de manière globale, mais sur l'épisode. 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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un chemin vers soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter comme tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien, et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Alors aujourd'hui, on va parler d'émotion. Si tu me suis régulièrement sur ce podcast, tu sais que c'est un sujet que j'affectionne particulièrement, dont je parle beaucoup. D'ailleurs, si tu ne l'as pas fait, je t'invite à écouter les épisodes précédents sur cette thématique. J'ai parlé notamment dans l'épisode 3 de comment apprendre à gérer ses émotions. J'ai fait un épisode également sur se reconnecter à la joie, sur comment se libérer de ses émotions. Et là aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur une émotion qu'on n'a pas forcément envie de ressentir, une émotion qu'on considère comme négative, une émotion qui nous fait souffrir. Et cette émotion, c'est la tristesse. Alors je te le dis direct, si tu n'as pas l'habitude d'entendre ce discours, j'ai envie de te le dire en introduction, les émotions ce n'est pas tes ennemis. Et que ce soit la tristesse, la colère, la peur, la joie c'est un peu plus logique, mais la tristesse elle ne te veut pas du mal. Elle n'est pas là pour te faire souffrir en vrai, même si tu peux ressentir de la souffrance effectivement quand tu la ressens, et j'ai envie de dire que c'est normal, mais on va en parler plus en détail. Mais à la base, cette tristesse... Comme toutes les émotions d'ailleurs, elles sont là pour te délivrer un message. Elles sont là pour te faire comprendre des choses, pour te permettre de te réaligner et de te permettre de te sentir mieux, et aussi de prendre les bonnes décisions. C'est pour ça que c'est hyper important d'écouter ces émotions, peu importe l'émotion en question d'ailleurs, et d'apprendre à les apprivoiser, d'apprendre à déchiffrer leur message. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui en se concentrant bien sûr sur cette émotion, cette émotion qui est souvent mal aimée. cette émotion qu'on met de côté, cette émotion qu'on voudrait ne jamais ressentir, qui est la tristesse. Alors la tristesse, finalement, on la ressent à plein d'occasions, avec des degrés plus ou moins intenses. Ça peut être une tristesse passagère et de faible importance, quand on a peut-être quelque chose qui ne se déroule pas comme on le souhaitait, on a une séparation qui se fait, peut-être une séparation amicale, une séparation amoureuse aussi. qui en fonction de l'implication qu'on avait dans la relation peut être plus ou moins forte en termes d'intensité de la tristesse. Ça peut être également aussi la perte d'une personne chère. Ça peut être au niveau professionnel, le fait d'avoir changé d'entreprise, le fait d'avoir été licencié par exemple. Il y a tout un tas de raisons en fait qui pourraient expliquer pourquoi on ressent de la tristesse. Et ça c'est vraiment personnel. Dans une même situation, deux personnes du coup ne vont pas ressentir forcément la même émotion. émotions ou pas avec la même intensité. Donc ce qui compte finalement déjà c'est d'avoir en tête que ce que tu ressens ça t'es personnel en fait. Il n'y a personne qui doit juger ça et même pas toi. Parce que souvent tu ressens une émotion, tu vas ressentir cette tristesse et tu vas te sentir coupable de ressentir cette tristesse. Tu te dis que tu devrais pas parce que les autres ils ne ressentent pas cette tristesse que toi tu ressens. Ou peut-être parce que tu estimes que c'est quelque chose de pas si grave que ça. Peut-être que tu t'es planté un examen et tu ressens de la tristesse et tu te dis que finalement, il n'y a pas mort d'homme et qu'il y a pire dans la vie. Et tu te sens coupable. Et ça rajoute une émotion très désagréable supplémentaire sur ta tristesse. Et en fait, ce n'est pas du tout la bonne idée, ce n'est pas le bon chemin. Ce qui est important, c'est d'écouter ta tristesse. D'écouter cette émotion et de comprendre finalement pourquoi elle est là. Or des fois, c'est hyper évident, tu sais pourquoi elle est là. Tu connais l'élément déclencheur. Et par moments, c'est plus compliqué. C'est plus diffus. C'est plus compliqué à savoir d'où elle vient, pourquoi elle est là. Et tu as du mal à comprendre en fait ce qu'elle veut te dire. Tu as du mal à comprendre pourquoi elle s'installe. Tu as l'impression que cette émotion, elle s'installe. Elle te pénètre à l'intérieur de ton corps. Et parfois, elle peut durer pendant des jours, des semaines. Ce qui est important, c'est de prendre le temps de te poser. Et de t'interroger sur... Quoi tu ressens ? C'est quoi déjà l'élément déclencheur qui a provoqué cette tristesse ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur spécifique ? Est-ce que tu as ressenti cette émotion à la suite d'une parole que tu as reçue, d'un événement qui est arrivé, d'une image que tu as vue peut-être à la télé, ou une photo, ou un film qui t'a provoqué cette sensation de tristesse ? Essaye vraiment de t'interroger pour savoir un peu quel est le cœur de tout ça et ce qui a finalement déclenché la suite. Il faut savoir qu'une émotion, c'est quelque chose qui se voit dans le corps. Tu vas ressentir cette émotion, tu vas voir au tout départ un stimulant, un élément déclencheur. Que tu en sois consciente ou pas, tu vas avoir ce début d'émotion qui va venir suite à cet élément déclencheur. Et ça va provoquer des choses dans ton corps. Donc là, en fonction des personnes, ça peut être des choses différentes. Après, il y a des choses qui se retrouvent un peu chez tout le monde. Par exemple, quand on ressent de la tristesse, souvent l'un des premiers réflexes physiques qu'on va avoir, ça va être de pleurer. Donc ça va être les larmes. Donc ça, c'est assez universel, même s'il y a d'autres choses qui peuvent apparaître. Et parfois, on retient ses larmes aussi. Mais du coup, tu vas avoir ces sensations physiques. Donc déjà, sois à l'écoute de ça. Demande-toi, OK, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Donc il y a ses larmes, peut-être qu'il coule. Il y a peut-être, j'ai les mains moites. Peut-être que j'ai le ventre noué, la gorge serrée, la gorge sèche, le cœur qui bat peut-être vite. Et ça, il faut vraiment s'interroger sur tous les symptômes physiques que tu as. pour vraiment être en harmonie, j'ai envie de dire, avec ton émotion, être en harmonie avec ta tristesse, pour la comprendre davantage en fait. Il faut arrêter de se dire « je suis triste et je n'ai pas le droit, il faut que j'accache cette tristesse » . Ça c'est un truc qu'on a dans notre société actuelle, très clairement, où les émotions ce n'est pas quelque chose qui est valorisé, c'est quelque chose qu'on devrait cacher. Il y a certains contextes où on a le droit, entre guillemets, d'extérioriser ses émotions. Mais la plupart du temps, c'est quelque chose qu'on est censé mettre de côté, garder pour chez soi, garder pour soi, à l'intérieur de soi. Et en plus, il y a cette distinction en fonction que si on est une fille ou si on est un garçon, il y a des choses qu'on a plus ou moins le droit de faire. Un garçon a moins le droit de pleurer qu'une fille, par exemple. Je vais me dire bullshit, en fait. Tu veux pleurer, tu pleures. Et tu as besoin de pleurer. Et ça te fait du bien. Mais on reviendra aussi dessus. Tout ça pour dire qu'en fait, la société, elle peut t'imposer des injonctions comme ça, en disant, ben non, il faut être plus dans l'intellect. Les émotions, c'est quelque chose qu'il faudrait cacher, qui est gênant, et tu dois avoir de la pudeur et garder tes émotions. C'est complètement contre-productif, en fait. On est en train de revenir là-dessus et de comprendre, finalement, la place hyper importante des émotions, et du coup, ça se démocratise de plus en plus, et de plus en plus. On comprend l'importance d'échanger là-dessus, même à l'école. Ça commence à arriver à l'école, il y a des cours là-dessus qui sont faits. De plus en plus de personnes sont vraiment alertes et sensibles. à ce discours-là, d'écouter ses émotions. Donc ça, c'est hyper important, hyper assurant aussi pour l'avenir. Mais on n'est pas encore, j'ai envie de dire, là où on devrait être. Alors c'est pour ça que c'est important de répéter ce discours. Et ça, je ne sais pas si tu l'as en tête, je ne sais pas si tu l'entends souvent, mais j'ai envie que tu l'intègres bien, que tu l'imprimes dans ton cerveau. Les émotions, elles ne sont pas là pour te faire du mal, certes. Elles sont là pour t'aider, pour te guider sur ton chemin, et tu as le droit de les ressentir. Il n'y a aucun mal à ressentir de la colère, de la tristesse, de la peur. C'est normal, c'est humain, tout le monde ressent ça. Et plus tu vas essayer de cacher ces émotions, plus tu vas essayer de les enfuir à l'intérieur de toi, les mettre sous le tapis, comme j'aime bien dire, plus ces émotions-là vont grandir, prendre de la place. Ta tristesse, si tu ne la laisses pas s'exprimer, elle va grossir. Et comme une maladie, elle peut se propager à l'intérieur finalement de tout ton corps. Et je dis comme une maladie, mais... au sens figuré, mais aussi au sens propre, parce qu'une émotion qui est trop intériorisée, qui n'est pas assez extériorisée, qui n'est pas écoutée, elle peut créer les maladies, ou déclencher les maladies. Alors attention, je ne dis pas que toutes les maladies sont issues de ça, et que la seule solution, c'est de faire attention à ces émotions. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est vrai qu'il y a un facteur aggravant, accélérant, j'ai envie de dire accélérant, je ne sais pas si ça se dit, mais accélérateur plutôt, du fait de ne pas écouter ces émotions. C'est pour ça que c'est hyper important que tu sois à l'écoute de toi, à l'écoute de ton corps et que tu laisses ces émotions te traverser. Parce qu'elles sont vraiment là pour ça. Une émotion, en fait, ça dure quelques secondes. Tu vas me dire, oui, mais j'en souffre. Mais en fait, tu ne souffres pas de tes émotions, tu souffres des sentiments que tu ressens. Même si là-bas, c'est une émotion. L'émotion, elle vient, il y a un aimant déclencheur, elle va provoquer des réactions physiques dans le corps. Donc, tu vas ressentir plein de choses dans ton corps. Là, en l'occurrence avec la tristesse, souvent tu vas pleurer, comme je le disais, c'est le premier réflexe physique. Et ça va alimenter tes pensées. Il y a plein de choses qui vont te passer par la tête, peut-être des idées noires, des pensées sombres, etc. Et en fait, si tu continues à alimenter ces pensées, si tu restes dans cet engrenage, tu vas continuer à alimenter ton émotion qui va se transformer en sentiment. Parce que le sentiment, finalement, c'est un peu le temps que tu donnes à ton émotion. Donc quand c'est quelque chose qui dure dans la durée, ce n'est plus juste une émotion. Parce qu'une émotion, elle est presque instantanée, durant une seconde, il y a un stimuli. L'émotion, elle arrive et puis elle a tendance à repartir. Si cette émotion, elle est alimentée, cette émotion, elle est très forte parce qu'on est sur... Un événement déclencheur qui est impactant, comme un décès par exemple, cette émotion-là va forcément avoir tendance à durer et à se transformer en un sentiment de tristesse que tu vas peut-être nourrir avec des pensées que tu vas alimenter, des pensées négatives. Tu vas avoir peut-être tendance à te morfondre, à voir les choses un peu en noir, à vouloir t'enfermer aussi sur toi. Et ça, c'est difficile, mais en même temps, c'est... C'est obligatoire, j'ai envie de dire. C'est un passage obligé. Alors ça n'est pas forcément pour toutes les émotions, en tout cas de manière aussi longue que ça, mais c'est vrai qu'avec la tristesse, l'émotion de tristesse a vraiment besoin de se vivre. C'est vraiment une émotion qu'il faut laisser couler, j'ai envie de dire. Ça peut prendre un moment. Il y a en fait, tu as déjà entendu parler probablement de cette fameuse courbe du deuil. Il y a une courbe du deuil. Et cette tristesse... elle est très liée à cette cour du deuil en fait et quand je dis deuil ça peut être une personne physique qui est vraiment effectivement décédée mais ça peut être juste la perte d'un ami la perte d'un amant la perte d'un emploi la perte même d'une ville si tu déménages en fait c'est des deuils tout ça tu passes d'une situation qui était vécue un instant t à une nouvelle situation donc tu fais le deuil de ton ancienne situation et même si ça peut paraître contre enfin bizarre mais même si Cette nouvelle situation, c'est toi qui l'as choisie, c'est toi qui as choisi ce changement. En fait, tu as quand même quelque chose à lâcher, tu as quand même quelque chose que tu laisses derrière toi. Et ça, ça nécessite un deuil qui est plus ou moins conscient, plus ou moins fort, qui va te faire plus ou moins de mal, en tout cas qui va alimenter plus ou moins ta tristesse. Mais il faut laisser le temps faire les choses, faire son travail, et cette courbe, finalement, suivre son cours. Quand tu ressens cette tristesse, que tu comprends que tu es en train de faire ce passage dans cette cour du deuil, alors souvent elle commence par un déni, cette cour du deuil, il y a de la colère, il y a un sentiment de colère fort, et puis tu vas nier l'évidence. Non, non, ce n'est pas en train de se passer. Non, je n'ai pas perdu mon job. Ou non, la rupture ne s'est pas faite. Je suis encore en couple, par exemple, qu'importe, l'exemple comprend. Mais tu as un rejet en fait de non, ce n'est pas vrai. Même si peut-être il y a forcément une part de toi qui sait que la réalité est telle qu'elle est, mais une grosse part qui dit non, ce n'est pas possible. Et tu essayes de t'accrocher à cette illusion en fait que c'est un cauchemar, que tu vas te réveiller, que c'est quelque chose de court, que tout va rentrer dans l'ordre, que les choses vont s'arranger en fait. Et c'est normal, c'est normal de passer par là, on a besoin de passer par là. Et ensuite, on va passer à autre chose. Alors, il y a différentes phases. Je ne vais pas faire toute la courbe du deuil, ce n'est pas forcément l'objet ici. Mais quand tu passes dans la phase de tristesse, où tu vas commencer à accepter finalement ce qui se passe, là, ça peut durer plus ou moins longtemps. Et ce qui est important, c'est de pouvoir finalement laisser, comme je disais, l'émotion me traverser, laisser cette tristesse venir. Donc, arrêter de dire, il ne faut pas en parler, arrêter de dire, je dois me cacher, et vivre ta tristesse en fait. Alors ok, tu peux mettre un peu des bordures, des barrières et te dire, peut-être je vais essayer, dans la mesure du possible, même si ce n'est pas toujours facile, de choisir un peu le contexte dans lequel je vais laisser mon émotion me traverser, déborder potentiellement, dans un endroit sécurisé, en famille, quand je peux peut-être chez moi, plus que si je suis au boulot ou autre. Quoi que ça peut arriver, c'est ok, j'ai envie de dire, c'est ok. Mais si tu as la possibilité, essaye de... faire les choses en étant dans une situation où tu te sens en confiance, où tu te sens en sécurité. Et là, laisse, lâche, lâche les chevaux en quelque sorte, mais laisse les choses venir, laisse les larmes couler, laisse ton émotion te traverser en fait. Parce que plus tu l'écrases, plus tu essaies de la planquer, plus tu vas avoir tendance à grossir, à grandir et à te faire du mal. Elle est là pour te parler, te délivrer un message. J'aime bien cette métaphore que je fais souvent avec le coursier. Je l'ai peut-être déjà fait sur un autre épisode, donc tu l'as peut-être entendu déjà le dire, mais je trouve que c'est assez parlant. Tu vas voir un coursier, un postier, qui va venir te déposer un courrier recommandé. Et il va venir, il va sonner à ta porte. Et toi, tu n'es pas là ou tu es occupé, tu es en train de dormir, tu n'entends pas. Donc il va toquer, ok, mais il va garder son courrier et il va revenir parce qu'il doit délivrer son courrier finalement. Donc il va partir, il va revenir une autre fois, il va revenir et il va retoquer. Et cette fois-là, tu n'es toujours pas disposé à l'écouter. Peut-être que tu es avec des amis et tu n'as pas envie d'ouvrir, tu as autre chose à faire et tu ne l'écoutes pas. Et encore une fois, tu laisses ton émotion à la porte. Et ton émotion, elle a toujours ce... Ce message à te transmettre, ce postier, il a toujours ce courrier à te transmettre. Donc, il va revenir une troisième fois. Et en fait, plus il va revenir, plus il va toquer de plus en plus fort à ta porte. De plus en plus fort, jusqu'à ce que tu l'entendes. Pour que tu l'entendes, c'est vraiment son objectif. Jusqu'à ce que tu finisses par ouvrir la porte. Et que là, tu te prennes l'émotion, l'émotion qui aura grossi, comme une boule peut-être, en pleine face, et là, ça peut faire mal. Donc, l'idéal, c'est vraiment d'écouter ses émotions dès le début. En fait... L'émotion au départ, elle est tout petite. Elle murmure presque. Elle te dit des choses en murmurant. Et puis ça grossit, ça grossit de plus en plus jusqu'à hurler si tu ne l'écoutes pas. Donc moi, je t'invite à écouter tes émotions. Donc comme je disais, d'abord dans le corps. Essaye de comprendre vraiment ce qui se passe dans ton corps pour pouvoir te connecter à ton émotion, pour pouvoir faire un avec elle. pour qu'elle comprenne aussi que tu es là. C'est comme une personne, finalement. Essaye de le voir comme ça. Imagine que ta tristesse, c'est une personne. Tu peux même lui donner un petit nom, un petit nom sympa, pour la voir autrement que comme une ennemie, justement. Et tu vas aller dialoguer avec cette tristesse. Alors oui, ça peut paraître perché. Si ça ne te parle pas, tant pis, ce n'est pas grave. Mais si tu es là et si tu m'écoutes, c'est que mon discours te parle et qu'on est assez alignés. Je t'invite à lui donner un petit nom, à communiquer avec ta tristesse, essayer de lui dire qu'est-ce que tu veux en fait, pourquoi tu es là, qu'est-ce que tu me conseilles de faire. Essayer de comprendre vraiment ce qu'il y a à l'intérieur de toi. Essayer de te demander comment tu vas, vraiment. Ça, c'est une question que souvent on se le demande entre nous sans attendre la réponse déjà. C'est la société qui veut ça aussi. Mais on ne prend pas le temps de se le demander à nous. Comment tu vas ? Et ça, au-delà du sentiment de tristesse, c'est un truc qu'on devrait faire tous les jours. Tous les jours, se demander comment je vais, comment je me sens, c'est quoi les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un sentiment qui traîne, qui est plutôt désagréable, sur lequel je devrais peut-être avoir une prise de conscience pour changer des choses. Donc demande-toi ça. Comment tu vas ? Comment tu te sens ? Comment ça se manifeste dans ton corps ? Et c'est quoi les messages que ta tristesse a envie de te transmettre ? Est-ce qu'elle a envie de te dire que... Il faut que tu sortes de chez toi, qu'il faut que tu sois plus en contact avec certaines personnes. Peut-être qu'il faut que tu fasses certaines actions précises. Aller voir de la famille, aller voir des amis, partir en vacances dans un autre pays. Je ne sais pas, ça peut être tout et n'importe quoi, vraiment en fonction de ta situation, du moment, de tes aspirations, de ce qui est important pour toi, de tes valeurs, etc. Mais il y a des messages. Donc écoute cette tristesse. écoute ces messages. Ces messages sont liés à des besoins en fait parce que derrière une émotion tu as toujours un ou plusieurs besoins qui ne sont pas satisfaits, qui ne sont pas comblés. Si tu décryptes ces messages là, ça va te permettre ces besoins là, ça va te permettre de trouver les actions, les bonnes actions à faire pour aller les combler. Si tu te rends compte que tu es triste et tu te rends compte qu'un de tes besoins du coup ça va être de se sentir aimé, de se sentir réconforté. Tu vas plus savoir vers qui aller tourner, quelle action faire pour aller chercher ça. Tu vas aller vers des gens qui comptent pour toi, que ce soit des personnes de ta famille, que ce soit tes enfants ou ta femme, ton mari, qu'importe. Et tu vas aller chercher cet amour. Tu vas peut-être même l'exprimer en disant « Ok, là je ne suis pas bien, j'ai besoin d'un câlin. » Et je sais, ce n'est pas facile pour toi de le dire. De dire que tu es mal, de dire que tu es fragile. que tu as besoin d'un câlin, que tu as besoin d'amour, que tu as besoin de réconfort, que tu as besoin d'être écouté, que tu as besoin de parler. Peut-être que ça t'arrache la bouche de le faire, mais c'est important. Donc force-toi un peu et tu verras, ça te fera du bien. Et si sur le coup, ça peut être difficile, challengeant, en fonction d'où tu en es dans ton développement personnel, mais tu verras, en fait, on a besoin. C'est le terme de besoin, c'est viscéral, donc tu luttes pour ne pas le faire, mais ça va te faire du bien. Même si ça peut être challengeant sur le coup. Donc écoute vraiment ça, va à la recherche de tes besoins pour comprendre ceux qui ne sont pas comblés et pour essayer de trouver les meilleures façons de combler tes besoins. N'essaye pas de brûler les étapes. Comme je disais, la tristesse est une émotion qui souvent s'installe, qui devient un sentiment de tristesse et qui a besoin de se vivre. de manière un peu étirée dans le temps. Donc laisse les choses se faire tranquillement, n'essaye pas de zapper les choses trop vite. Si tu n'es pas prêt à la mettre de côté tout de suite, cette émotion, ce n'est pas grave. L'idée, ce n'est pas de prendre conscience des choses, de trouver le besoin, et puis dans la seconde ou dès le lendemain, de pouvoir avoir tout résolu et de retourner dans une situation de bien-être et de joie, de paix et de sérénité. Mais tu as besoin de vivre ta tristesse. En fonction de toi, de ton histoire, tu peux la vivre de plusieurs manières. Si je te donne des petits tips qui peuvent m'aider quand je suis triste, le premier, c'est d'écrire. L'écriture, c'est hyper important. Tu peux écrire, tu prends un carnet, tout simplement, et tu écris ce qui se passe par la tête. Tu écris tout ce qu'il y a, ça te permet de vider tes pensées. de mettre tout ce que tu as dans ton cerveau qui tourne, qui mouline, peut-être même ces idées noires, ces choses négatives, de les poser et de les sortir de toi, les sortir de ton cerveau, ça va te faire du bien. Ça va te permettre de relativiser aussi un peu, parce que ta tristesse, peut-être qu'elle est un peu exagérée, ou pas, ça dépend des situations, mais en tout cas tu vas te sentir un peu plus léger. Comme si elles sortaient, puisqu'elles sortent en un sens physiquement de toi, puisque tu mets ces mots, ces pensées que tu as dans ton esprit et qui tournent comme ça en boucle. Tu les extires de ton cerveau, de ta tête, et tu les mets sur papier. Donc tu les sors vraiment de toi, et ça te permet vraiment de te soulager un petit peu. Ensuite, bien sûr, en parler. Mettre des mots dessus, à haute voix. En parler avec des personnes proches, des personnes de confiance, ça va te faire du bien. Et si tu n'es pas prêt à en parler avec d'autres personnes, parle-en avec toi-même. Comme je disais tout à l'heure, parle-en avec ta tristesse, tu lui donnes un petit nom et vous en parlez. Je vais vous dire toutes les deux, de cœur à cœur. Ok, tu vas peut-être te sentir ridicule, mais mets-toi dans un endroit où il n'y a que toi, toi et ta tristesse, et personne ne te verra, personne n'a besoin de le savoir, et tu verras. Si tu n'as pas du bien, ok, tant pis, tu testes autre chose et puis tu penses à autre chose. Mais peut-être que ça te fera du bien et peut-être que tu recommenceras l'expérience. Mais essaye en fait. Ne te mets pas des limites en disant « c'est stupide, ça ne va pas marcher » . Essaye les choses. Je t'invite aussi à pratiquer tout ce qui est méditation, sophrologie, tout ce qui va te permettre de rester dans l'instant présent. Alors j'ai fait dans le dernier épisode sur réduire son stress, à la fin de l'épisode, tu as un petit bout de méditation de sophrologie. qui va te permettre du coup de revenir à toi, de te concentrer sur toi. Tu as un scan corporel qui te permet de revenir à l'essentiel, d'être dans le monde présent et de te détendre. Donc ce genre de choses aussi, ça peut t'aider à évacuer un peu l'émotion forte, à la faire redescendre un peu et à te centrer, à canaliser tout ça pour comprendre mieux le message. Parce que quand c'est trop intense, trop explosif, tu peux avoir du mal à comprendre vraiment. Parce que ton émotion veut te dire quelles sont les actions que tu as envie de poser et quels sont les besoins derrière qui ne sont pas comblés. Donc permettre de te recentrer sur toi et de faire redescendre un peu cette intensité émotionnelle, c'est hyper important. Ça fait un moment que je parle là. C'est vrai que ça me tient à cœur. En plus, il y a pas mal de choses qui se passent autour de moi en ce moment. Cette émotion de tristesse, elle est très présente. Ce n'est pas neutre. la raison pour laquelle je fais ce podcast aujourd'hui. Alors oui, j'adore les émotions, et oui, j'avais pas encore eu l'occasion de traiter ce sujet-là, et c'était une de mes volontés. Mais ça arrive vraiment à un moment où cette tristesse, elle est présente dans mon foyer. Elle est présente pour des personnes proches de moi, pour mon conjoint. Elle est présente pour moi-même aussi, pour diverses raisons. Et j'avais envie de vous partager ça. Pour vous dire aussi que c'est ok de la ressentir. On en parle peu, on a... souvent envie de faire croire que tout va bien, qu'on est voilà super dans notre vie, que tout se passe bien, on a du mal à parler de ses difficultés. Et pourtant, ça aide déjà soi d'en parler, mais ça aide aussi les autres. Ça leur donne finalement l'autorisation de se dire ok, Elsa elle parle de sa tristesse, bah ça veut dire moi aussi j'ai le droit. Et oui, tu as le droit, ça va te libérer. Donc j'espère en te... Parlant de ça, de ce sujet-là, en te laissant aussi transparaître un petit peu ma tristesse, tu peux l'entendre au son de ma voix ou si tu vois la vidéo, tu peux le voir aussi. Quoique, j'ai envie de dire bizarrement, elle a assez tendu. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus extériorisé, mais voilà, j'accueille très bien. Elle est là, elle est présente, mais elle n'est pas encore... Trop brillante, j'ai envie de dire. Donc le fait que je puisse te partager ça, j'espère que ça va t'autoriser, toi, si tu ressens cette tristesse-là, à la laisser sortir de toi, à la laisser s'extérioriser, à t'exprimer, à la verbaliser, à mettre vraiment un mot dessus. Alors il y a la tristesse, mais il y a tout un panel d'émotions autour de la tristesse. Ça, c'est l'émotion de base. Mais voilà, il y a différents degrés et tu peux utiliser d'autres noms. pour une réalité à peu près similaire, mais c'est important que tu puisses t'autoriser à la vivre. Et te dire qu'en fait, en toute bienveillance, cette émotion, elle ne te veut pas du mal. Elle est là pour te faire comprendre des choses, t'aider à passer à un autre chapitre de ta vie, prendre les bonnes décisions, les bonnes directions. Elle t'amène à réfléchir peut-être sur là où tu en es et à changer éventuellement des choses dans ta vie. profiter des moments qui te sont chers, des moments que tu avais peut-être tendance à banaliser, à dire des mots que tu n'avais peut-être pas l'habitude de dire parce que tu avais l'impression que ce n'était pas important, que tu avais le temps de dire ces mots, de faire ces choses. Et parfois, on n'a pas ce temps. Et le temps, il passe très vite. Et c'est important qu'on puisse prendre conscience tous ensemble de ça. Et du coup, de se reconnecter à ces émotions-là qu'on a dans des moments parfois un peu difficiles, des moments un peu de down, en acceptant que ces moments, ils sont là, ils font partie de la vie. La vie, ce n'est pas que des hauts, c'est aussi des bas. Et c'est dans les bas qu'on se rend compte aussi de la beauté de ces moments de bonheur, de la beauté de la joie, en fait, qu'on a envie d'y retourner forcément. Et l'idée, après, c'est de pouvoir cultiver, une fois qu'on retourne dans la joie, cultiver cette gratitude. de tout ce qu'on a de beau, de positif dans notre vie, pour nourrir ça au maximum. Ça ne veut pas dire qu'on ne se tombera jamais dans des périodes plus difficiles, qu'on ne se rendira plus de tristesse, parce que c'est un cycle, la vie. Ça fait comme ça, ça monte, ça descend. On va toujours ressentir ces émotions-là désagréables, notamment la tristesse. Mais ça permet que les choses soient un peu plus facilement acceptables, vécues un peu plus facilement. Et ça permet de retourner aussi plus rapidement dans la joie. Voilà ce que je voulais te dire aujourd'hui pour cet épisode. Alors je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et en fait, j'avais un plan mais je n'ai pas du tout suivi. Je crois que je n'ai pas du tout dit ce que j'avais prévu de te dire aujourd'hui. Juste peut-être en conclusion avant de terminer cet épisode, reprendre les choses de manière un peu plus structurée, avec des points forts. Donc ton émotion, elle ne te fait pas du mal. Ton émotion, elle est là pour te délivrer un message. La tristesse comme la polaire, comme la peur, toutes ces émotions-là, elles sont là pour te délivrer un message, un message d'action pour toi. Et derrière chaque émotion se cachent un ou plusieurs besoins qui ne sont pas comblés. En te reconnectant à ton émotion, l'idée c'est que tu puisses aller chercher ce message et ce besoin, ces besoins non comblés, pour que tu puisses changer les choses, tu puisses agir. Ton émotion, elle est là, elle est instinctive, elle est instantanée presque, animale, elle se déclenche, tu as un stimuli. et elle est temporaire, passagère. Cette émotion, elle a des répercussions physiques qui vont se transformer aussi en des choses mentales. Tu vas avoir des pensées, des ruminations, etc. Et plus ça dure, plus tu alimentes ça, plus ça va devenir un sentiment qui va s'étaler dans le temps. Pour pouvoir réguler tes émotions, pour pouvoir baisser leur intensité, tu as plusieurs manières de faire. Tu peux parler avec des proches, te parler à toi-même, parler avec ton émotion. Tu peux également écrire. écrire tout ce qu'il y a dans ta tête, tout ce qui te fait du mal, tout ce à quoi tu penses, tout ce brouhaha intellectuel, j'ai envie de dire. Tu peux aussi utiliser toutes les méthodes qui permettent de te recentrer sur toi. Donc la sophrologie, la méditation, tout ce qui est artistique aussi, chanter, danser, faire de la musique ou le sport. Ça aide aussi beaucoup à réguler toutes ces émotions. Et puis prendre conscience en fait que... Ton émotion, elle est là. Elle disparaîtra quand ce sera le moment. Ce que tu peux faire, c'est l'observer avec bienveillance, la comprendre, mettre un nom dessus sur son émotion, la déchiffrer, lui laisser finalement toute sa place et la traiter avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Parce qu'encore une fois, ton émotion, ce n'est pas ton ennemi. Si mon podcast te plaît, cet épisode, les autres épisodes, si tu as envie de me soutenir, déjà partagez à des proches qui en auraient besoin, soit l'épisode du jour, soit un autre épisode. Et à me laisser un commentaire et une note si ta plateforme d'écoute le permet. Sur Apple, tu peux laisser un commentaire, tu peux laisser une note. Sur Spotify, tu peux laisser une note. Maintenant, tu peux laisser un commentaire sur chaque épisode aussi. Pas forcément sur le podcast de manière globale, mais sur l'épisode. 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Description

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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un chemin vers soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter comme tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien, et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Alors aujourd'hui, on va parler d'émotion. Si tu me suis régulièrement sur ce podcast, tu sais que c'est un sujet que j'affectionne particulièrement, dont je parle beaucoup. D'ailleurs, si tu ne l'as pas fait, je t'invite à écouter les épisodes précédents sur cette thématique. J'ai parlé notamment dans l'épisode 3 de comment apprendre à gérer ses émotions. J'ai fait un épisode également sur se reconnecter à la joie, sur comment se libérer de ses émotions. Et là aujourd'hui, j'avais envie de revenir sur une émotion qu'on n'a pas forcément envie de ressentir, une émotion qu'on considère comme négative, une émotion qui nous fait souffrir. Et cette émotion, c'est la tristesse. Alors je te le dis direct, si tu n'as pas l'habitude d'entendre ce discours, j'ai envie de te le dire en introduction, les émotions ce n'est pas tes ennemis. Et que ce soit la tristesse, la colère, la peur, la joie c'est un peu plus logique, mais la tristesse elle ne te veut pas du mal. Elle n'est pas là pour te faire souffrir en vrai, même si tu peux ressentir de la souffrance effectivement quand tu la ressens, et j'ai envie de dire que c'est normal, mais on va en parler plus en détail. Mais à la base, cette tristesse... Comme toutes les émotions d'ailleurs, elles sont là pour te délivrer un message. Elles sont là pour te faire comprendre des choses, pour te permettre de te réaligner et de te permettre de te sentir mieux, et aussi de prendre les bonnes décisions. C'est pour ça que c'est hyper important d'écouter ces émotions, peu importe l'émotion en question d'ailleurs, et d'apprendre à les apprivoiser, d'apprendre à déchiffrer leur message. C'est ce qu'on va voir aujourd'hui en se concentrant bien sûr sur cette émotion, cette émotion qui est souvent mal aimée. cette émotion qu'on met de côté, cette émotion qu'on voudrait ne jamais ressentir, qui est la tristesse. Alors la tristesse, finalement, on la ressent à plein d'occasions, avec des degrés plus ou moins intenses. Ça peut être une tristesse passagère et de faible importance, quand on a peut-être quelque chose qui ne se déroule pas comme on le souhaitait, on a une séparation qui se fait, peut-être une séparation amicale, une séparation amoureuse aussi. qui en fonction de l'implication qu'on avait dans la relation peut être plus ou moins forte en termes d'intensité de la tristesse. Ça peut être également aussi la perte d'une personne chère. Ça peut être au niveau professionnel, le fait d'avoir changé d'entreprise, le fait d'avoir été licencié par exemple. Il y a tout un tas de raisons en fait qui pourraient expliquer pourquoi on ressent de la tristesse. Et ça c'est vraiment personnel. Dans une même situation, deux personnes du coup ne vont pas ressentir forcément la même émotion. émotions ou pas avec la même intensité. Donc ce qui compte finalement déjà c'est d'avoir en tête que ce que tu ressens ça t'es personnel en fait. Il n'y a personne qui doit juger ça et même pas toi. Parce que souvent tu ressens une émotion, tu vas ressentir cette tristesse et tu vas te sentir coupable de ressentir cette tristesse. Tu te dis que tu devrais pas parce que les autres ils ne ressentent pas cette tristesse que toi tu ressens. Ou peut-être parce que tu estimes que c'est quelque chose de pas si grave que ça. Peut-être que tu t'es planté un examen et tu ressens de la tristesse et tu te dis que finalement, il n'y a pas mort d'homme et qu'il y a pire dans la vie. Et tu te sens coupable. Et ça rajoute une émotion très désagréable supplémentaire sur ta tristesse. Et en fait, ce n'est pas du tout la bonne idée, ce n'est pas le bon chemin. Ce qui est important, c'est d'écouter ta tristesse. D'écouter cette émotion et de comprendre finalement pourquoi elle est là. Or des fois, c'est hyper évident, tu sais pourquoi elle est là. Tu connais l'élément déclencheur. Et par moments, c'est plus compliqué. C'est plus diffus. C'est plus compliqué à savoir d'où elle vient, pourquoi elle est là. Et tu as du mal à comprendre en fait ce qu'elle veut te dire. Tu as du mal à comprendre pourquoi elle s'installe. Tu as l'impression que cette émotion, elle s'installe. Elle te pénètre à l'intérieur de ton corps. Et parfois, elle peut durer pendant des jours, des semaines. Ce qui est important, c'est de prendre le temps de te poser. Et de t'interroger sur... Quoi tu ressens ? C'est quoi déjà l'élément déclencheur qui a provoqué cette tristesse ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur spécifique ? Est-ce que tu as ressenti cette émotion à la suite d'une parole que tu as reçue, d'un événement qui est arrivé, d'une image que tu as vue peut-être à la télé, ou une photo, ou un film qui t'a provoqué cette sensation de tristesse ? Essaye vraiment de t'interroger pour savoir un peu quel est le cœur de tout ça et ce qui a finalement déclenché la suite. Il faut savoir qu'une émotion, c'est quelque chose qui se voit dans le corps. Tu vas ressentir cette émotion, tu vas voir au tout départ un stimulant, un élément déclencheur. Que tu en sois consciente ou pas, tu vas avoir ce début d'émotion qui va venir suite à cet élément déclencheur. Et ça va provoquer des choses dans ton corps. Donc là, en fonction des personnes, ça peut être des choses différentes. Après, il y a des choses qui se retrouvent un peu chez tout le monde. Par exemple, quand on ressent de la tristesse, souvent l'un des premiers réflexes physiques qu'on va avoir, ça va être de pleurer. Donc ça va être les larmes. Donc ça, c'est assez universel, même s'il y a d'autres choses qui peuvent apparaître. Et parfois, on retient ses larmes aussi. Mais du coup, tu vas avoir ces sensations physiques. Donc déjà, sois à l'écoute de ça. Demande-toi, OK, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Donc il y a ses larmes, peut-être qu'il coule. Il y a peut-être, j'ai les mains moites. Peut-être que j'ai le ventre noué, la gorge serrée, la gorge sèche, le cœur qui bat peut-être vite. Et ça, il faut vraiment s'interroger sur tous les symptômes physiques que tu as. pour vraiment être en harmonie, j'ai envie de dire, avec ton émotion, être en harmonie avec ta tristesse, pour la comprendre davantage en fait. Il faut arrêter de se dire « je suis triste et je n'ai pas le droit, il faut que j'accache cette tristesse » . Ça c'est un truc qu'on a dans notre société actuelle, très clairement, où les émotions ce n'est pas quelque chose qui est valorisé, c'est quelque chose qu'on devrait cacher. Il y a certains contextes où on a le droit, entre guillemets, d'extérioriser ses émotions. Mais la plupart du temps, c'est quelque chose qu'on est censé mettre de côté, garder pour chez soi, garder pour soi, à l'intérieur de soi. Et en plus, il y a cette distinction en fonction que si on est une fille ou si on est un garçon, il y a des choses qu'on a plus ou moins le droit de faire. Un garçon a moins le droit de pleurer qu'une fille, par exemple. Je vais me dire bullshit, en fait. Tu veux pleurer, tu pleures. Et tu as besoin de pleurer. Et ça te fait du bien. Mais on reviendra aussi dessus. Tout ça pour dire qu'en fait, la société, elle peut t'imposer des injonctions comme ça, en disant, ben non, il faut être plus dans l'intellect. Les émotions, c'est quelque chose qu'il faudrait cacher, qui est gênant, et tu dois avoir de la pudeur et garder tes émotions. C'est complètement contre-productif, en fait. On est en train de revenir là-dessus et de comprendre, finalement, la place hyper importante des émotions, et du coup, ça se démocratise de plus en plus, et de plus en plus. On comprend l'importance d'échanger là-dessus, même à l'école. Ça commence à arriver à l'école, il y a des cours là-dessus qui sont faits. De plus en plus de personnes sont vraiment alertes et sensibles. à ce discours-là, d'écouter ses émotions. Donc ça, c'est hyper important, hyper assurant aussi pour l'avenir. Mais on n'est pas encore, j'ai envie de dire, là où on devrait être. Alors c'est pour ça que c'est important de répéter ce discours. Et ça, je ne sais pas si tu l'as en tête, je ne sais pas si tu l'entends souvent, mais j'ai envie que tu l'intègres bien, que tu l'imprimes dans ton cerveau. Les émotions, elles ne sont pas là pour te faire du mal, certes. Elles sont là pour t'aider, pour te guider sur ton chemin, et tu as le droit de les ressentir. Il n'y a aucun mal à ressentir de la colère, de la tristesse, de la peur. C'est normal, c'est humain, tout le monde ressent ça. Et plus tu vas essayer de cacher ces émotions, plus tu vas essayer de les enfuir à l'intérieur de toi, les mettre sous le tapis, comme j'aime bien dire, plus ces émotions-là vont grandir, prendre de la place. Ta tristesse, si tu ne la laisses pas s'exprimer, elle va grossir. Et comme une maladie, elle peut se propager à l'intérieur finalement de tout ton corps. Et je dis comme une maladie, mais... au sens figuré, mais aussi au sens propre, parce qu'une émotion qui est trop intériorisée, qui n'est pas assez extériorisée, qui n'est pas écoutée, elle peut créer les maladies, ou déclencher les maladies. Alors attention, je ne dis pas que toutes les maladies sont issues de ça, et que la seule solution, c'est de faire attention à ces émotions. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est vrai qu'il y a un facteur aggravant, accélérant, j'ai envie de dire accélérant, je ne sais pas si ça se dit, mais accélérateur plutôt, du fait de ne pas écouter ces émotions. C'est pour ça que c'est hyper important que tu sois à l'écoute de toi, à l'écoute de ton corps et que tu laisses ces émotions te traverser. Parce qu'elles sont vraiment là pour ça. Une émotion, en fait, ça dure quelques secondes. Tu vas me dire, oui, mais j'en souffre. Mais en fait, tu ne souffres pas de tes émotions, tu souffres des sentiments que tu ressens. Même si là-bas, c'est une émotion. L'émotion, elle vient, il y a un aimant déclencheur, elle va provoquer des réactions physiques dans le corps. Donc, tu vas ressentir plein de choses dans ton corps. Là, en l'occurrence avec la tristesse, souvent tu vas pleurer, comme je le disais, c'est le premier réflexe physique. Et ça va alimenter tes pensées. Il y a plein de choses qui vont te passer par la tête, peut-être des idées noires, des pensées sombres, etc. Et en fait, si tu continues à alimenter ces pensées, si tu restes dans cet engrenage, tu vas continuer à alimenter ton émotion qui va se transformer en sentiment. Parce que le sentiment, finalement, c'est un peu le temps que tu donnes à ton émotion. Donc quand c'est quelque chose qui dure dans la durée, ce n'est plus juste une émotion. Parce qu'une émotion, elle est presque instantanée, durant une seconde, il y a un stimuli. L'émotion, elle arrive et puis elle a tendance à repartir. Si cette émotion, elle est alimentée, cette émotion, elle est très forte parce qu'on est sur... Un événement déclencheur qui est impactant, comme un décès par exemple, cette émotion-là va forcément avoir tendance à durer et à se transformer en un sentiment de tristesse que tu vas peut-être nourrir avec des pensées que tu vas alimenter, des pensées négatives. Tu vas avoir peut-être tendance à te morfondre, à voir les choses un peu en noir, à vouloir t'enfermer aussi sur toi. Et ça, c'est difficile, mais en même temps, c'est... C'est obligatoire, j'ai envie de dire. C'est un passage obligé. Alors ça n'est pas forcément pour toutes les émotions, en tout cas de manière aussi longue que ça, mais c'est vrai qu'avec la tristesse, l'émotion de tristesse a vraiment besoin de se vivre. C'est vraiment une émotion qu'il faut laisser couler, j'ai envie de dire. Ça peut prendre un moment. Il y a en fait, tu as déjà entendu parler probablement de cette fameuse courbe du deuil. Il y a une courbe du deuil. Et cette tristesse... elle est très liée à cette cour du deuil en fait et quand je dis deuil ça peut être une personne physique qui est vraiment effectivement décédée mais ça peut être juste la perte d'un ami la perte d'un amant la perte d'un emploi la perte même d'une ville si tu déménages en fait c'est des deuils tout ça tu passes d'une situation qui était vécue un instant t à une nouvelle situation donc tu fais le deuil de ton ancienne situation et même si ça peut paraître contre enfin bizarre mais même si Cette nouvelle situation, c'est toi qui l'as choisie, c'est toi qui as choisi ce changement. En fait, tu as quand même quelque chose à lâcher, tu as quand même quelque chose que tu laisses derrière toi. Et ça, ça nécessite un deuil qui est plus ou moins conscient, plus ou moins fort, qui va te faire plus ou moins de mal, en tout cas qui va alimenter plus ou moins ta tristesse. Mais il faut laisser le temps faire les choses, faire son travail, et cette courbe, finalement, suivre son cours. Quand tu ressens cette tristesse, que tu comprends que tu es en train de faire ce passage dans cette cour du deuil, alors souvent elle commence par un déni, cette cour du deuil, il y a de la colère, il y a un sentiment de colère fort, et puis tu vas nier l'évidence. Non, non, ce n'est pas en train de se passer. Non, je n'ai pas perdu mon job. Ou non, la rupture ne s'est pas faite. Je suis encore en couple, par exemple, qu'importe, l'exemple comprend. Mais tu as un rejet en fait de non, ce n'est pas vrai. Même si peut-être il y a forcément une part de toi qui sait que la réalité est telle qu'elle est, mais une grosse part qui dit non, ce n'est pas possible. Et tu essayes de t'accrocher à cette illusion en fait que c'est un cauchemar, que tu vas te réveiller, que c'est quelque chose de court, que tout va rentrer dans l'ordre, que les choses vont s'arranger en fait. Et c'est normal, c'est normal de passer par là, on a besoin de passer par là. Et ensuite, on va passer à autre chose. Alors, il y a différentes phases. Je ne vais pas faire toute la courbe du deuil, ce n'est pas forcément l'objet ici. Mais quand tu passes dans la phase de tristesse, où tu vas commencer à accepter finalement ce qui se passe, là, ça peut durer plus ou moins longtemps. Et ce qui est important, c'est de pouvoir finalement laisser, comme je disais, l'émotion me traverser, laisser cette tristesse venir. Donc, arrêter de dire, il ne faut pas en parler, arrêter de dire, je dois me cacher, et vivre ta tristesse en fait. Alors ok, tu peux mettre un peu des bordures, des barrières et te dire, peut-être je vais essayer, dans la mesure du possible, même si ce n'est pas toujours facile, de choisir un peu le contexte dans lequel je vais laisser mon émotion me traverser, déborder potentiellement, dans un endroit sécurisé, en famille, quand je peux peut-être chez moi, plus que si je suis au boulot ou autre. Quoi que ça peut arriver, c'est ok, j'ai envie de dire, c'est ok. Mais si tu as la possibilité, essaye de... faire les choses en étant dans une situation où tu te sens en confiance, où tu te sens en sécurité. Et là, laisse, lâche, lâche les chevaux en quelque sorte, mais laisse les choses venir, laisse les larmes couler, laisse ton émotion te traverser en fait. Parce que plus tu l'écrases, plus tu essaies de la planquer, plus tu vas avoir tendance à grossir, à grandir et à te faire du mal. Elle est là pour te parler, te délivrer un message. J'aime bien cette métaphore que je fais souvent avec le coursier. Je l'ai peut-être déjà fait sur un autre épisode, donc tu l'as peut-être entendu déjà le dire, mais je trouve que c'est assez parlant. Tu vas voir un coursier, un postier, qui va venir te déposer un courrier recommandé. Et il va venir, il va sonner à ta porte. Et toi, tu n'es pas là ou tu es occupé, tu es en train de dormir, tu n'entends pas. Donc il va toquer, ok, mais il va garder son courrier et il va revenir parce qu'il doit délivrer son courrier finalement. Donc il va partir, il va revenir une autre fois, il va revenir et il va retoquer. Et cette fois-là, tu n'es toujours pas disposé à l'écouter. Peut-être que tu es avec des amis et tu n'as pas envie d'ouvrir, tu as autre chose à faire et tu ne l'écoutes pas. Et encore une fois, tu laisses ton émotion à la porte. Et ton émotion, elle a toujours ce... Ce message à te transmettre, ce postier, il a toujours ce courrier à te transmettre. Donc, il va revenir une troisième fois. Et en fait, plus il va revenir, plus il va toquer de plus en plus fort à ta porte. De plus en plus fort, jusqu'à ce que tu l'entendes. Pour que tu l'entendes, c'est vraiment son objectif. Jusqu'à ce que tu finisses par ouvrir la porte. Et que là, tu te prennes l'émotion, l'émotion qui aura grossi, comme une boule peut-être, en pleine face, et là, ça peut faire mal. Donc, l'idéal, c'est vraiment d'écouter ses émotions dès le début. En fait... L'émotion au départ, elle est tout petite. Elle murmure presque. Elle te dit des choses en murmurant. Et puis ça grossit, ça grossit de plus en plus jusqu'à hurler si tu ne l'écoutes pas. Donc moi, je t'invite à écouter tes émotions. Donc comme je disais, d'abord dans le corps. Essaye de comprendre vraiment ce qui se passe dans ton corps pour pouvoir te connecter à ton émotion, pour pouvoir faire un avec elle. pour qu'elle comprenne aussi que tu es là. C'est comme une personne, finalement. Essaye de le voir comme ça. Imagine que ta tristesse, c'est une personne. Tu peux même lui donner un petit nom, un petit nom sympa, pour la voir autrement que comme une ennemie, justement. Et tu vas aller dialoguer avec cette tristesse. Alors oui, ça peut paraître perché. Si ça ne te parle pas, tant pis, ce n'est pas grave. Mais si tu es là et si tu m'écoutes, c'est que mon discours te parle et qu'on est assez alignés. Je t'invite à lui donner un petit nom, à communiquer avec ta tristesse, essayer de lui dire qu'est-ce que tu veux en fait, pourquoi tu es là, qu'est-ce que tu me conseilles de faire. Essayer de comprendre vraiment ce qu'il y a à l'intérieur de toi. Essayer de te demander comment tu vas, vraiment. Ça, c'est une question que souvent on se le demande entre nous sans attendre la réponse déjà. C'est la société qui veut ça aussi. Mais on ne prend pas le temps de se le demander à nous. Comment tu vas ? Et ça, au-delà du sentiment de tristesse, c'est un truc qu'on devrait faire tous les jours. Tous les jours, se demander comment je vais, comment je me sens, c'est quoi les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un sentiment qui traîne, qui est plutôt désagréable, sur lequel je devrais peut-être avoir une prise de conscience pour changer des choses. Donc demande-toi ça. Comment tu vas ? Comment tu te sens ? Comment ça se manifeste dans ton corps ? Et c'est quoi les messages que ta tristesse a envie de te transmettre ? Est-ce qu'elle a envie de te dire que... Il faut que tu sortes de chez toi, qu'il faut que tu sois plus en contact avec certaines personnes. Peut-être qu'il faut que tu fasses certaines actions précises. Aller voir de la famille, aller voir des amis, partir en vacances dans un autre pays. Je ne sais pas, ça peut être tout et n'importe quoi, vraiment en fonction de ta situation, du moment, de tes aspirations, de ce qui est important pour toi, de tes valeurs, etc. Mais il y a des messages. Donc écoute cette tristesse. écoute ces messages. Ces messages sont liés à des besoins en fait parce que derrière une émotion tu as toujours un ou plusieurs besoins qui ne sont pas satisfaits, qui ne sont pas comblés. Si tu décryptes ces messages là, ça va te permettre ces besoins là, ça va te permettre de trouver les actions, les bonnes actions à faire pour aller les combler. Si tu te rends compte que tu es triste et tu te rends compte qu'un de tes besoins du coup ça va être de se sentir aimé, de se sentir réconforté. Tu vas plus savoir vers qui aller tourner, quelle action faire pour aller chercher ça. Tu vas aller vers des gens qui comptent pour toi, que ce soit des personnes de ta famille, que ce soit tes enfants ou ta femme, ton mari, qu'importe. Et tu vas aller chercher cet amour. Tu vas peut-être même l'exprimer en disant « Ok, là je ne suis pas bien, j'ai besoin d'un câlin. » Et je sais, ce n'est pas facile pour toi de le dire. De dire que tu es mal, de dire que tu es fragile. que tu as besoin d'un câlin, que tu as besoin d'amour, que tu as besoin de réconfort, que tu as besoin d'être écouté, que tu as besoin de parler. Peut-être que ça t'arrache la bouche de le faire, mais c'est important. Donc force-toi un peu et tu verras, ça te fera du bien. Et si sur le coup, ça peut être difficile, challengeant, en fonction d'où tu en es dans ton développement personnel, mais tu verras, en fait, on a besoin. C'est le terme de besoin, c'est viscéral, donc tu luttes pour ne pas le faire, mais ça va te faire du bien. Même si ça peut être challengeant sur le coup. Donc écoute vraiment ça, va à la recherche de tes besoins pour comprendre ceux qui ne sont pas comblés et pour essayer de trouver les meilleures façons de combler tes besoins. N'essaye pas de brûler les étapes. Comme je disais, la tristesse est une émotion qui souvent s'installe, qui devient un sentiment de tristesse et qui a besoin de se vivre. de manière un peu étirée dans le temps. Donc laisse les choses se faire tranquillement, n'essaye pas de zapper les choses trop vite. Si tu n'es pas prêt à la mettre de côté tout de suite, cette émotion, ce n'est pas grave. L'idée, ce n'est pas de prendre conscience des choses, de trouver le besoin, et puis dans la seconde ou dès le lendemain, de pouvoir avoir tout résolu et de retourner dans une situation de bien-être et de joie, de paix et de sérénité. Mais tu as besoin de vivre ta tristesse. En fonction de toi, de ton histoire, tu peux la vivre de plusieurs manières. Si je te donne des petits tips qui peuvent m'aider quand je suis triste, le premier, c'est d'écrire. L'écriture, c'est hyper important. Tu peux écrire, tu prends un carnet, tout simplement, et tu écris ce qui se passe par la tête. Tu écris tout ce qu'il y a, ça te permet de vider tes pensées. de mettre tout ce que tu as dans ton cerveau qui tourne, qui mouline, peut-être même ces idées noires, ces choses négatives, de les poser et de les sortir de toi, les sortir de ton cerveau, ça va te faire du bien. Ça va te permettre de relativiser aussi un peu, parce que ta tristesse, peut-être qu'elle est un peu exagérée, ou pas, ça dépend des situations, mais en tout cas tu vas te sentir un peu plus léger. Comme si elles sortaient, puisqu'elles sortent en un sens physiquement de toi, puisque tu mets ces mots, ces pensées que tu as dans ton esprit et qui tournent comme ça en boucle. Tu les extires de ton cerveau, de ta tête, et tu les mets sur papier. Donc tu les sors vraiment de toi, et ça te permet vraiment de te soulager un petit peu. Ensuite, bien sûr, en parler. Mettre des mots dessus, à haute voix. En parler avec des personnes proches, des personnes de confiance, ça va te faire du bien. Et si tu n'es pas prêt à en parler avec d'autres personnes, parle-en avec toi-même. Comme je disais tout à l'heure, parle-en avec ta tristesse, tu lui donnes un petit nom et vous en parlez. Je vais vous dire toutes les deux, de cœur à cœur. Ok, tu vas peut-être te sentir ridicule, mais mets-toi dans un endroit où il n'y a que toi, toi et ta tristesse, et personne ne te verra, personne n'a besoin de le savoir, et tu verras. Si tu n'as pas du bien, ok, tant pis, tu testes autre chose et puis tu penses à autre chose. Mais peut-être que ça te fera du bien et peut-être que tu recommenceras l'expérience. Mais essaye en fait. Ne te mets pas des limites en disant « c'est stupide, ça ne va pas marcher » . Essaye les choses. Je t'invite aussi à pratiquer tout ce qui est méditation, sophrologie, tout ce qui va te permettre de rester dans l'instant présent. Alors j'ai fait dans le dernier épisode sur réduire son stress, à la fin de l'épisode, tu as un petit bout de méditation de sophrologie. qui va te permettre du coup de revenir à toi, de te concentrer sur toi. Tu as un scan corporel qui te permet de revenir à l'essentiel, d'être dans le monde présent et de te détendre. Donc ce genre de choses aussi, ça peut t'aider à évacuer un peu l'émotion forte, à la faire redescendre un peu et à te centrer, à canaliser tout ça pour comprendre mieux le message. Parce que quand c'est trop intense, trop explosif, tu peux avoir du mal à comprendre vraiment. Parce que ton émotion veut te dire quelles sont les actions que tu as envie de poser et quels sont les besoins derrière qui ne sont pas comblés. Donc permettre de te recentrer sur toi et de faire redescendre un peu cette intensité émotionnelle, c'est hyper important. Ça fait un moment que je parle là. C'est vrai que ça me tient à cœur. En plus, il y a pas mal de choses qui se passent autour de moi en ce moment. Cette émotion de tristesse, elle est très présente. Ce n'est pas neutre. la raison pour laquelle je fais ce podcast aujourd'hui. Alors oui, j'adore les émotions, et oui, j'avais pas encore eu l'occasion de traiter ce sujet-là, et c'était une de mes volontés. Mais ça arrive vraiment à un moment où cette tristesse, elle est présente dans mon foyer. Elle est présente pour des personnes proches de moi, pour mon conjoint. Elle est présente pour moi-même aussi, pour diverses raisons. Et j'avais envie de vous partager ça. Pour vous dire aussi que c'est ok de la ressentir. On en parle peu, on a... souvent envie de faire croire que tout va bien, qu'on est voilà super dans notre vie, que tout se passe bien, on a du mal à parler de ses difficultés. Et pourtant, ça aide déjà soi d'en parler, mais ça aide aussi les autres. Ça leur donne finalement l'autorisation de se dire ok, Elsa elle parle de sa tristesse, bah ça veut dire moi aussi j'ai le droit. Et oui, tu as le droit, ça va te libérer. Donc j'espère en te... Parlant de ça, de ce sujet-là, en te laissant aussi transparaître un petit peu ma tristesse, tu peux l'entendre au son de ma voix ou si tu vois la vidéo, tu peux le voir aussi. Quoique, j'ai envie de dire bizarrement, elle a assez tendu. Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus extériorisé, mais voilà, j'accueille très bien. Elle est là, elle est présente, mais elle n'est pas encore... Trop brillante, j'ai envie de dire. Donc le fait que je puisse te partager ça, j'espère que ça va t'autoriser, toi, si tu ressens cette tristesse-là, à la laisser sortir de toi, à la laisser s'extérioriser, à t'exprimer, à la verbaliser, à mettre vraiment un mot dessus. Alors il y a la tristesse, mais il y a tout un panel d'émotions autour de la tristesse. Ça, c'est l'émotion de base. Mais voilà, il y a différents degrés et tu peux utiliser d'autres noms. pour une réalité à peu près similaire, mais c'est important que tu puisses t'autoriser à la vivre. Et te dire qu'en fait, en toute bienveillance, cette émotion, elle ne te veut pas du mal. Elle est là pour te faire comprendre des choses, t'aider à passer à un autre chapitre de ta vie, prendre les bonnes décisions, les bonnes directions. Elle t'amène à réfléchir peut-être sur là où tu en es et à changer éventuellement des choses dans ta vie. profiter des moments qui te sont chers, des moments que tu avais peut-être tendance à banaliser, à dire des mots que tu n'avais peut-être pas l'habitude de dire parce que tu avais l'impression que ce n'était pas important, que tu avais le temps de dire ces mots, de faire ces choses. Et parfois, on n'a pas ce temps. Et le temps, il passe très vite. Et c'est important qu'on puisse prendre conscience tous ensemble de ça. Et du coup, de se reconnecter à ces émotions-là qu'on a dans des moments parfois un peu difficiles, des moments un peu de down, en acceptant que ces moments, ils sont là, ils font partie de la vie. La vie, ce n'est pas que des hauts, c'est aussi des bas. Et c'est dans les bas qu'on se rend compte aussi de la beauté de ces moments de bonheur, de la beauté de la joie, en fait, qu'on a envie d'y retourner forcément. Et l'idée, après, c'est de pouvoir cultiver, une fois qu'on retourne dans la joie, cultiver cette gratitude. de tout ce qu'on a de beau, de positif dans notre vie, pour nourrir ça au maximum. Ça ne veut pas dire qu'on ne se tombera jamais dans des périodes plus difficiles, qu'on ne se rendira plus de tristesse, parce que c'est un cycle, la vie. Ça fait comme ça, ça monte, ça descend. On va toujours ressentir ces émotions-là désagréables, notamment la tristesse. Mais ça permet que les choses soient un peu plus facilement acceptables, vécues un peu plus facilement. Et ça permet de retourner aussi plus rapidement dans la joie. Voilà ce que je voulais te dire aujourd'hui pour cet épisode. Alors je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et en fait, j'avais un plan mais je n'ai pas du tout suivi. Je crois que je n'ai pas du tout dit ce que j'avais prévu de te dire aujourd'hui. Juste peut-être en conclusion avant de terminer cet épisode, reprendre les choses de manière un peu plus structurée, avec des points forts. Donc ton émotion, elle ne te fait pas du mal. Ton émotion, elle est là pour te délivrer un message. La tristesse comme la polaire, comme la peur, toutes ces émotions-là, elles sont là pour te délivrer un message, un message d'action pour toi. Et derrière chaque émotion se cachent un ou plusieurs besoins qui ne sont pas comblés. En te reconnectant à ton émotion, l'idée c'est que tu puisses aller chercher ce message et ce besoin, ces besoins non comblés, pour que tu puisses changer les choses, tu puisses agir. Ton émotion, elle est là, elle est instinctive, elle est instantanée presque, animale, elle se déclenche, tu as un stimuli. et elle est temporaire, passagère. Cette émotion, elle a des répercussions physiques qui vont se transformer aussi en des choses mentales. Tu vas avoir des pensées, des ruminations, etc. Et plus ça dure, plus tu alimentes ça, plus ça va devenir un sentiment qui va s'étaler dans le temps. Pour pouvoir réguler tes émotions, pour pouvoir baisser leur intensité, tu as plusieurs manières de faire. Tu peux parler avec des proches, te parler à toi-même, parler avec ton émotion. Tu peux également écrire. écrire tout ce qu'il y a dans ta tête, tout ce qui te fait du mal, tout ce à quoi tu penses, tout ce brouhaha intellectuel, j'ai envie de dire. Tu peux aussi utiliser toutes les méthodes qui permettent de te recentrer sur toi. Donc la sophrologie, la méditation, tout ce qui est artistique aussi, chanter, danser, faire de la musique ou le sport. Ça aide aussi beaucoup à réguler toutes ces émotions. Et puis prendre conscience en fait que... Ton émotion, elle est là. Elle disparaîtra quand ce sera le moment. Ce que tu peux faire, c'est l'observer avec bienveillance, la comprendre, mettre un nom dessus sur son émotion, la déchiffrer, lui laisser finalement toute sa place et la traiter avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Parce qu'encore une fois, ton émotion, ce n'est pas ton ennemi. Si mon podcast te plaît, cet épisode, les autres épisodes, si tu as envie de me soutenir, déjà partagez à des proches qui en auraient besoin, soit l'épisode du jour, soit un autre épisode. Et à me laisser un commentaire et une note si ta plateforme d'écoute le permet. Sur Apple, tu peux laisser un commentaire, tu peux laisser une note. Sur Spotify, tu peux laisser une note. Maintenant, tu peux laisser un commentaire sur chaque épisode aussi. Pas forcément sur le podcast de manière globale, mais sur l'épisode. Et puis sur mon site internet, il y a aussi un petit bouton sur ma page podcast qui te permet de me laisser une note vocale. Donc tu peux me poser une question, tu peux me soutenir. Voilà, tout ce que tu as envie en fait, ça me ferait plaisir d'entendre ta voix aussi. Donc n'hésite pas à utiliser ce moyen de communication entre nous. Voilà, on arrive à la fin. J'ai fait un long épisode. J'espère qu'il t'a plu. Je te souhaite une excellente fin de journée ou soirée en fonction du moment où tu écoutes cet épisode. Et je te dis à très très bientôt. sur le podcast Un Chemin Versant.

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