Speaker #0Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter tel que tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authentité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui nous demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité. Apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Ça y est, on est le 23 décembre et les fêtes de fin d'année sont juste devant nous. Et pour certains, la folie des fêtes a déjà commencé. Pour les autres, le compte à regours est plus que lancé. Si en pensant à toute cette évervescence, tu te sens anxieuse, fatiguée, peut-être sous pression, Alors, cet épisode est fait pour toi. Il y a une injonction qui dit que tu devrais kiffer cette période, que c'est un moment joyeux et que d'autres n'ont pas la chance de vivre ça. Et peut-être que tu as une certaine culpabilité à ressentir des émotions qui sont contraires à ce que tu es supposé ressentir. Mais laisse-moi te dire une chose. Peu importe ton état d'esprit par rapport à Noël, par rapport au Nouvel An, Il n'y a rien qui cloche chez toi, et toutes tes émotions, elles sont légitimes, quelles qu'elles soient. Aujourd'hui, dans cet épisode, on va parler de ce revers de la médaille, du côté peut-être un peu moins glamour des faits, de cette fatigue émotionnelle, et je te partagerai des clés pour t'aider à te protéger. Commençons déjà par comprendre pourquoi cette période de l'année, elle peut être épuisante, et même éprouvante, pour les personnes hypersensibles. En tant qu'hypersensible, notre système nerveux est beaucoup plus réceptif que la moyenne. De manière plus ou moins consciente, tu vas capter plus d'informations, plus de détails, plus d'émotions. Et cela peut représenter un réel défi. Toutes ces choses que l'on perçoit, toutes ces stimulations, ces inventions aussi. Pendant les fêtes, on est généralement en contact avec plus de monde. Tu sais, les grands dîners de famille. Il y a aussi plus de bruit autour de toi. Ça représente une véritable surcharge sensorielle. Ces bruits, ces discussions parfois qui se croisent, la musique, souvent bien trop forte. Et puis, les odeurs, les lumières. Il y a aussi plus d'émotions qui refont surface, qui se diffusent. Cette tension familiale, tous ces non-dits. C'est aussi une blessure aussi qu'ils viennent te titiller, se réveiller tout doucement. En tant que personne hypersensible, tu ressens fort et tu captes aussi les émotions des autres. Tu peux ressentir les émotions des personnes qui sont autour de toi et tu peux te sentir vidé aussi sans vraiment savoir pourquoi. Est-ce que ça te parle ? J'imagine. Et puis il y a aussi... Toutes ces choses, ces injonctions, ces règles, tout ce que tu es censé dire, faire, te dire, c'est ces phrases dans ta tête qui te disent « oui, allez, prends sur toi, oui, c'est important, tu devrais être contente, allez, souris, fais un effort, reste encore un moment » . Et à force d'écouter cette petite voix, Tu empiles des tonnes et des tonnes de masques. Tu n'es plus toi. Tu t'oublies. Cette surcharge sociale, elle est épuisante. Jouer un rôle, répondre aux attentes, c'est dur. Être présente, disponible, de bonne humeur, parce qu'il le faut, parce que tu le dois, parce qu'on t'a appris à faire comme ça. Comme si on pouvait mettre pendant une soirée, une semaine. ou même plus de côté toutes nos douleurs, tous nos ressentis. Tu endosses plein de choses. T'es probablement du genre à endosser ta cape de super-héros, de super-woman, celle qui comprend tout, qui est là dans toutes les situations, qui y aide, qui fait passer les autres avant elle. Quand toutes ces surcharges se cumulent, ça peut faire un cocktail vraiment explosif. Mais tu sais, ce n'est pas toi le problème. Tu n'es pas fragile, ton système nerveux il est juste différent, plus sollicité. En fait être hypersensible c'est comme avoir une antenne très fine qui capte à des kilomètres à la ronde. Les fêtes, c'est une tempête de signaux. Le problème ce n'est pas l'antenne, c'est l'intensité de ce qu'elle reçoit. Souvent ton corps y comprend les choses avant ta tête, avant que ça parte en freestyle. Mais bien souvent, tu ne les écoutes pas. Et si tu ne t'écoutes pas, tu risques de tomber dans trois pièges qui sont plutôt assez classiques. Premier piège, se forcer parce que c'est Noël, c'est les fêtes de fin d'année et puis t'as pas le choix. Rester plus longtemps que ce que tu voudrais, de ce que tu pourrais supporter. Ignorer tes émotions, ignorer tes signaux d'alerte, les signaux de ton corps. Essayer de te convaincre que ça ira et puis te trahir. Le deuxième piège, c'est de te suradapter, de venir... celle que tu n'es pas, porter des masques, les empiler, te plier au désirata des autres, mettre de côté tes besoins pour le bien commun, éviter les conflits à tout prix, même si tes valeurs sont atteintes, et puis porter tout sans t'en rendre compte, porter la responsabilité émotionnelle du groupe, des gens avec qui tu es. Tu n'as pas encaissé tout ça. Tu n'as pas à encadrer, rassurer, apaiser, faire des concessions pour que ça marche. Tu ne portes pas tout, toute seule, toute cette responsabilité, la réussite de tel ou tel événement. Et surtout, tu n'as pas à t'écraser pour que les autres soient bien et passent un bon moment. Tu as le droit de poser tes besoins et tes envies aussi sur la table. Toi aussi, oui, tu as le droit. Tu n'as pas à tout porter toute seule. Le pire, et je te dis ça avec beaucoup de bienveillance, c'est que bien souvent, personne ne t'a demandé de faire ça. Mais tu te sens comme investi d'une mission. Alors respire. Tu sais quoi ? Tout ne s'effondrera probablement pas si tu ne joues pas les chefs d'orchestre. Le troisième piège. C'est de t'isoler complètement pour te protéger. Je te le dis tout de suite, fausse bonne idée. Tu es peut-être tenté d'annuler certaines festivités, de t'isoler, de rester dans ta bulle. Mais tu sais, si tu fais ça, tu vas probablement culpabiliser. Et puis, fuir n'a jamais été la solution. Fuir ne sera jamais la solution. Se protéger, oui, mais disparaître, non. T'as le droit et... Tu peux te préserver sans t'effacer. Et c'est justement ce qu'on va voir tout de suite. Mais juste un petit disclaimer. Aucune obligation. Aucune règle. Juste des repères, des clés. Tu prends ce qui te parle et puis le reste oublié, tout simplement. La première clé que je voulais partager avec toi, la première chose, c'est de poser tes limites. Tes limites internes. Demande-toi, qu'est-ce qui est important pour moi ? Quelle est la limite ? La plus importante, celle que je ne veux absolument pas déroger, à laquelle je ne veux absolument pas déroger. Et tu n'as pas forcément besoin, tu sais, d'en parler, de verbaliser auprès de tes proches, de dire « je veux faire ci cette année, etc. » Tu peux, bien sûr, mais il n'y a pas d'obligation. Ce qui compte, c'est finalement que tu poses cette règle, que tu poses tes limites pour toi. Que tu te donnes la permission à toi, et c'est déjà suffisant. Ça peut être juste un « j'ai le droit de partir tôt » , « j'ai le droit de m'isoler » , « je peux partir sans me justifier » ou encore « j'ai le droit de dire non, de ne pas être d'accord » . Et même si personne n'est au courant de tes règles, tu sais, toi tu le sais. Et ça, ça change tout. Bien entendu, l'idée c'est de t'y tenir et de te respecter. respecter ta parole, ce que tu t'édites à toi-même. La deuxième clé, le deuxième repère, c'est de pratiquer l'autorégulation. Accorde-toi des micro-pauses, des espaces de respiration. Cinq minutes seules, dans une pièce, une petite marche, à l'extérieur, quelques minutes de cohérence cardiaque. Quand tu sens que ça monte, qu'une vague émotionnelle va commencer à prendre le dessus, respire un bon coup. Essaye de laisser le pic redescendre. C'est pas toujours facile dans le feu de l'action, mais tu sais, une émotion, en réalité, elle ne dure que quelques secondes. Ce qui se produit, c'est que c'est souvent toi qui alimente tout ça. Alors, laisse ton émotion s'évacuer. Utilise la respiration. Tu auras tout le loisir plus tard d'analyser, de comprendre. ce qui a déclenché telle ou telle situation, telle ou telle sensation. Mais choisis. Choisis consciemment de lâcher prise. Et puis, tout ça, ça m'amène à ma dernière clé. Prends du recul. Change ta posture intérieure. Rappelle-toi que tu n'as pas à être parfaite. Tu n'as pas à sauver l'ambiance ou à te trahir pour faire bien. Sois-toi avec tes failles, avec tes faiblesses, avec toute ta sensibilité. Si tu veux pleurer, pleure. Si tu as besoin d'exprimer ta joie, exprime-la. Sois vrai. Tu verras que c'est moins pesant, moins fatigant que de jouer un rôle. Et puis, quand tout sera fini, demande-toi de quoi t'as besoin pour te ressourcer. Et réponds à ce besoin en top priorité. J'aimerais que tu retiennes une chose de cet épisode. Tu peux choisir de vivre les fêtes à ta façon. Sans chercher à prouver quoi que ce soit. Sans forcer. Sans te travestir. Juste en étant toi. Authentique et vrai. Ok, ça ne sera peut-être pas parfait. Probablement pas. De toute façon, c'est quoi des fêtes parfaites ? Mais ce sera moins éprouvant. Si tu t'autorises juste à être toi. À vivre. À partager. Si cet épisode t'a plu, S'il t'a fait du bien, s'il t'a été utile, je t'invite à t'abonner au podcast et à partager l'épisode ou d'autres à des femmes hypersensibles comme toi, autour de toi. Sur ce, je te souhaite de très belles fêtes de fin d'année. Prends soin de toi et rappelle-toi ceci, ta sensibilité n'est pas un problème à corriger, c'est une part de toi à respecter. Bon.