Speaker #0Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter comme tu es, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. Découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta face. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité. Apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello à toi. Au risque de me répéter, je suis une nouvelle fois ravie d'enregistrer ce podcast. Pour être très transparente avec toi, j'avais prévu de faire un épisode sur la connaissance de soi. Parce que c'est un sujet qui me tient à cœur et qu'on n'a pas encore eu l'occasion de traiter sur ce podcast. Et puis, lorsque j'ai fait le teasing de mon dernier épisode sur développer l'amour de soi, c'est un sujet qui est ressorti aussi. Mais comme tu le sais, j'aime bien être alignée avec mon épisode du moment. Et aujourd'hui, ce n'est pas ce dont j'ai envie de vous parler. Je fonctionne au feeling. à ce que dit mon cœur, à l'instant T. Et le sujet juste pour moi aujourd'hui, ce n'est pas la connaissance de soi, mais la peur de la réussite. Et oui, on n'en parle pas beaucoup parce que, bah, ça paraît prétentieux comme ça, de se dire j'ai peur de réussir On parle plutôt de la peur de l'échec, qui est beaucoup plus répandue, disons-nous. Parce que dire qu'on a peur de réussir, ça sous-entend qu'on fout, on y croit. Ouais, ça veut dire que... on peut réussir. Mais qui suis-je pour croire en moi, en mon projet ? Sur quelle base je peux dire que je vais réussir ? Et si je le dis aux autres, ils vont penser quoi de moi en fait ? Du coup, il est plus simple de se dire qu'on a peur de l'échec, peur du regard des autres, peur de ne pas être à la hauteur. En un sens, ça fait mieux, plus humble. Bien sûr, toutes ces peurs ne sont pas incompatibles. On peut très bien avoir peur de la réussite et peur du regard des autres en même temps. Mais aujourd'hui, j'avais envie de prendre le temps justement de regarder ce qu'on met sous le tapis. Quand j'ai fait le grand saut de l'entrepreneuriat, j'avais quelques clients. Mais pour être très honnête, pas beaucoup. Très peu en fait. Pas assez pour me verser un salaire. Loin de là. Et puis j'y suis quand même allée. Parce que l'appel était tellement fort que je n'avais pas d'autre choix que de passer à l'action. Ça a commencé doucement mais sûrement. Coacher après coacher. Et depuis deux mois, les choses semblent s'accélérer. Les contrats tombent, les euros aussi. Et j'ai célébré. Mais très vite, il s'est passé quelque chose d'étrange. J'ai eu une période de... une période de down, on peut dire ça, oui. Je venais de faire mon meilleur mois, et pourtant j'avais cette espèce de boule au ventre. Je regardais le mur de mon bureau, celui que j'ai avec tous les post-it de mes coachés, et j'étais à la fois fière, mais terrifiée. Et j'ai eu cette petite voix qui m'est apparue et qui m'a dit Wow, et si ça marchait en fait ? Mais pas le et si ça marchait plein d'espoir mais plutôt et si ça marchait paniqué ? Qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce que je vais gérer ? Déjà, mon ami le syndrome de l'imposteur, il est venu faire un coucou, forcément. Car plus de clients, c'est plus de personnes à satisfaire, plus de problématiques différentes à traiter, plus d'individualité. Et même si je l'ai fait avant, accompagner trois personnes en même temps, c'est pas pareil qu'accompagner dix personnes en même temps. Heureusement que j'avais commencé à mettre en place des processus, des tableaux de suivi, pour accompagner chacune des femmes qui m'a fait confiance avec le même professionnalisme et la même qualité. Mais en regardant ce mur, je me suis dit que ça pouvait marcher, que je pouvais réussir. Et j'ai commencé à m'auto-saboter. J'avais du mal à me concentrer, à faire les tâches que j'avais prévues, que ce soit des posts sur les réseaux sociaux, mes sessions de prospection ou même enregistrer des podcasts. Inconsciemment, bon, c'est devenu assez vite conscient, mais au départ inconsciemment, je voulais ralentir le rythme. J'avais peur de ne pas absorber, de ne pas réussir, et puis... J'avais peur de réussir. La réussite, elle vient avec plein de responsabilités. Et accepter cette réussite, l'embrasser, c'est accepter les responsabilités qui vont avec. Et parfois ça fait peur. Parfois on n'est pas prêt en fait. Parfois, on n'a pas identifié ce qui peut nous retenir. Les désavantages que l'on a atteint de son objectif. Parce qu'il en a toujours. On voit toujours les paillettes, toujours le côté positif. Mais quand tu veux quelque chose... Sache qu'il y a toujours un pendant un peu négatif, quelque chose qui t'aspire moins, mais qui sera là quand même si tu réussis. Et il faut l'embrasser, pour embrasser au maximum ton objectif, et pour mettre de ton côté toutes les chances de réussite justement. On pense souvent à la peur de l'échec, mais la peur de réussite, il faut l'écouter aussi, en prendre conscience, car c'est un frein comme toutes les autres peurs, un frein à ta mission. Pourquoi on a peur de la réussite ? Parce que la réussite, elle implique des changements. Comme je disais, la réussite, c'est une responsabilité. Responsabilité avec laquelle parfois on n'est pas en paix. Donc notre cerveau, pour éviter cela, il passe en mode auto-sabotage. Auto-sabotage parce qu'en fait, au fond de toi, tu n'as pas envie d'accepter les contreparties de la réussite. Tu ne veux pas... travailler plus, tu ne veux pas passer moins de temps avec ta famille, tu ne veux pas être plus visible en vrai parce que ça voudrait dire être plus exposé à la critique. Et tu ne veux pas qu'on te critique. Alors ton cerveau, il met en place des mécanismes de défense pour que finalement, tu ne réussisses pas tant que ça. Pour que tu ne sois pas confronté à ce qui te fait peur au fond. Et oui, la réussite ça fait peur. La réussite vient avec son lot de galères, de problèmes. Et plus tu réussis, plus t'en as. Mais si tu es vraiment habité par ta mission, si tu prends le temps de faire un pas de côté, t'introspecter, de te reconnecter à ce qui compte vraiment, tu te rendras compte qu'en fait, ce sont des bons problèmes. Tu te rendras compte que tu es obligé de passer par là, que c'est un chemin, et tu apprendras à aimer tous ces obstacles, toutes ces contreparties. Elles font partie du package, tu sais, alors c'est à prendre ou à laisser au final. Quand tu définis un objectif, bien entendu, je t'invite à noter tout ce qui est important pour toi et à noter tous les avantages que tu as et que tu auras atteint de ton objectif. Tout ce que ça va te procurer, toutes les sensations que tu vas avoir, comment tu vas te sentir une fois que tu auras atteint ton objectif. Mais ce qu'on ne fait pas toujours et qui est pourtant essentiel, C'est le pendant de tout ça. C'est qu'est-ce que tu vas perdre à atteindre ton objectif ? Quels vont être les désavantages ? Quelles sont à être les conséquences que vont engendrer finalement l'atteinte de ton objectif ? Quels vont être les impacts dans tous tes domaines de vie ? Il n'y a jamais que désavantages à atteindre un objectif. Et plus vite tu auras mis le doigt sur ce qui peut... Être un inconvénient, plus vite tu auras appris à l'accepter, mais à l'accepter vraiment, et plus vite tu pourras te rapprocher de ton objectif et l'atteindre. Parce que tu n'auras plus d'obstacles, tu auras accepté l'idée de perdre quelque chose, et tu pourras te concentrer sur l'atteinte de ton objectif, sur ce que tu veux vraiment, et sur les avantages. En ayant finalement embrassé, apprivoisé, tous les aspects un peu... de l'atteindre de ton objectif. Donc si tu t'es fixé un but et que tu te rends compte que finalement tu as presque aussi peur d'atteindre ce but que de ne pas l'atteindre, alors demande-toi si tu n'es pas concerné par la peur de la réussite. Prends conscience de ça. Demande-toi finalement ce que c'est la réussite pour toi dans ce cas-là. Essaye de définir toutes les conséquences. qu'elle soit bonne ou mauvaise. Comment ça va impacter pour toi ? Comment ça va impacter pour ta famille, tes finances, tes loisirs, tous tes domaines de vie ? Quelles vont être les conséquences directes si tu atteins ton objectif ? Si tu arrives à ton but, qu'est-ce que ça va entraîner comme changement ? Est-ce que tu es à l'aise avec tous ces changements ? Et tu es à l'aise peut-être avec le fait de passer moins de temps avec ta famille ? Avec ton conjoint, d'avoir peut-être plus de stress, plus d'incertitude sur l'avenir, d'avoir moins de relations amicales, d'être peut-être plus sujet aux critiques ? Es-tu à l'aise avec ça ? Es-tu vraiment à l'aise avec ça ? Si la réponse est oui, alors j'ai envie de dire bingo, il n'y a plus qu'à. Mais il est probable que la réponse ne soit pas un grand oui, voire même plutôt un non. Alors dans ce cas-là... Point par point, je t'invite à travailler tout ce qui te freine. Comment ? J'ai deux pistes à te proposer. La première, c'est de travailler avec l'exercice du scénario du pire. Je t'en parle et je te détaille la méthode dont l'épisode 2 du podcast, Apprivoiser sa peur. L'idée, c'est de démystifier un peu ce scénario du pire que tu t'imagines dans ta tête, qui bien souvent n'arrivera jamais. Je ne t'en dis pas plus et je te laisse aller voir l'épisode 2. La deuxième piste, c'est de te reconnecter à ton pourquoi. Pourquoi tu veux atteindre cet objectif ? Pourquoi tu veux faire ça ? Qu'est-ce qui est vraiment important pour toi là-dedans ? À quelle valeur cela fait appel ? Comment tu te sentiras vraiment quand tu auras atteint ton objectif ? Quel avantage pour toi, mais aussi pour les autres, pour ton entourage, peut-être pour le monde ? Le fait de te reconnecter vraiment à tout ça, à ton but ultime finalement, à ce qui est plus grand que toi, à ce qui te dépasse. Ça peut te reconnecter à une force, à une énergie, où finalement tu vas te dire Oui, il y a des désavantages. Oui, il y a des choses que je n'aime pas, avec lesquelles je ne suis pas à l'aise. Mais mon objectif ultime est tellement plus fort, tellement plus puissant, que peu importe si je traverse ces choses-là, ce qui compte c'est le but ultime. De mon côté, j'ai souvent eu peur du regard des gens. Et c'est encore parfois un peu le cas, je travaille encore dessus, même si j'ai beaucoup progressé. Mais au tout départ, quand j'ai dû commencer à me rendre visible, à me montrer sur les réseaux sociaux, ça a été un chemin pour moi. Au départ, j'avais du mal à mettre des photos, puis j'avais du mal à mettre des vidéos qui étaient travaillées, puis j'ai eu du mal à faire mes premiers lives. Et tout ça est venu étape par étape, petit pas par petit pas. Et j'ai embrassé finalement cette capacité, que je développe encore bien sûr, mais cette capacité... à me montrer, à accepter de me montrer, à accepter d'être vulnérable, à accepter d'être visible et que potentiellement me critiquent, parce que tout ça me dépasse en fait. Je sais que j'ai un message à transmettre à certaines personnes, et que certaines personnes ont besoin d'entendre ce message, et que je peux faire du bien, finalement, aux autres, et que ce serait un gâchis de garder tout ça pour moi. ce serait un gâchis de ne pas faire entendre mon message, de ne pas impacter dans la vie de certaines femmes, juste parce que j'ai peur qu'on me critique. Si on me critique, so what en fait ? Si je peux aider une personne, ne serait-ce qu'une personne, si je peux lui permettre de comprendre des choses, de débloquer des choses dans sa vie, d'avoir des prises de conscience, d'oser passer à l'action, d'oser faire ce qui est vraiment important pour elle, si on me critique en contrepartie, mais en fait je m'en fous, alors voilà, voilà ce qui m'anime. C'est pour ça que je fais ce podcast, qui est... Peut-être critiquable, imparfait, certes, mais je parle avec mes tripes, je parle avec mon cœur, parce que j'espère toucher quelqu'un, de l'autre côté, même si je me fais des monologues toute seule. J'espère toucher quelqu'un qui va avoir une prise de conscience, qui va se dire, si elle le fait, ben moi aussi je peux le faire, moi aussi je peux faire ce qui m'anime, moi aussi je peux aller faire un tour du monde, moi aussi je peux changer de poste, moi aussi je peux créer ma boîte, moi aussi je peux faire ma famille, moi aussi je peux créer une asso. Peu importe ce que t'as dans le cœur, mais vas-y, fais-le en fait. Fais-le parce que t'es là pour ça. Et je t'y encourage. Voilà, ce podcast arrive à la fin. Je suis hyper émue. Je t'avoue que je ne sais même pas comment clôturer cet épisode. Mais j'ai envie de te dire que t'as toutes les solutions en toi. T'as toutes les capacités en toi. T'as des talents que peut-être tu ne vois pas. Mais ils sont là, en fait. Ils sont là, alors pars à leur recherche. Si tu as l'impression aujourd'hui que tu manques de confiance, que t'as pas de talent, pas de compétences, que t'as rien à apporter au monde, laisse-moi te dire que c'est faux, c'est archi-faux. Alors prends le temps, prends du recul. Essaye de découvrir ce qui est facile pour toi. C'est vrai que c'est parfois pas toujours évident, parce que ce qui est facile pour nous, on a l'impression que tout le monde sait le faire. Je pense à une coachée que j'ai en ce moment, et qui a des capacités, notamment artistiques, et qui a l'impression qu'en fait c'est facile parce qu'elle reproduit les choses. Elle a l'impression de ne pas avoir ce côté créatif parce qu'elle sait juste, entre guillemets, copier quelque chose de beau, mais elle le fait tellement bien, moi je suis incapable de le faire. Et plein d'autres personnes sont incapables de le faire. Elle reconnaît pas son talent, elle reconnaît pas sa puissance. Et j'ai envie, toi, que tu puisses te poser la question. Qu'est ce qui est facile pour moi et qui n'est pas forcément facile pour les autres ? Qu'est ce que je peux mettre au service du monde ? Qu'est ce que je peux développer pour pouvoir apporter quelque chose ? Parce que oui, tu as quelque chose à apporter. Alors fais-toi confiance, fais confiance en la vie, et laisse briller la lumière qui est à l'intérieur de toi.