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#64 - La puissance de l'écriture cover
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Oser l'âme

#64 - La puissance de l'écriture

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11min |21/04/2025|

28

Play
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Oser l'âme

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11min |21/04/2025|

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Description

🎧🙏Bienvenue dans cet épisode #64 - La puissance de l'écriture - du podcast Oser l'âme


🖋️Aujourd’hui, je te propose d’entrer dans un espace intime et puissant : l’écriture.

Pas l’écriture académique, ni celle qui cherche à bien dire. Je parle de celle qui jaillit du ventre. Celle qui ne triche pas. Celle qui dit l’ombre, les blessures, les colères, les élans de vie. Celle qui soigne.


✒️Écrire, c’est se dire. C’est aussi être entendu.

Écrire, ce n’est pas simplement poser des mots sur une page. C’est être en relation avec soi-même – mais aussi, potentiellement, avec un autre. Même invisible. Même absent.

Quand j’accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple, mais puissante : lire à voix haute ce qu’ils ont écrit.

🦋Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l’écrit, une fois lu, sort de l’intériorité pour devenir vibration.

Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre.

Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme. Le mot ne reste plus enfermé dans le silence. Il résonne. Il traverse. Il touche.

Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu’elle n’avait jamais pu confronter. Elle l’a lue en séance, la voix tremblante. À la fin, elle a soufflé :

"Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours."


🙏Dans une certaine mesure, écrire, c’est faire un travail psychanalytique sans divan.

L’écriture vient fouiller l’inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé.

Freud disait que parler, c’est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c’est inscrire.

Inscrire ce qui n’a jamais été formulé. Ce qui n’a jamais été reconnu.

Donner forme à ce qui n’avait pas de mot.

Et parfois, l’écriture va plus loin que la parole.

Parce qu’elle prend son temps.

Parce qu’elle laisse l’ambigu, le fragmenté, l’émotion brute.


🦋Je te partage tout ce qu'on peut explorer avec l'écriture et comment cela permet à la magie (l'âme agit) d'opérer sur des thèmes comme l'émotion, le transgénérationnel...


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


🌼💕Si cela t'intéresse : 

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- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis toujours à l'écoute des synchronicités ou des thèmes qui émergent dans ce temps qui précède l'enregistrement d'un épisode de podcast Osellam. Et pour préparer cet épisode, ce qui s'est passé c'est que j'ai beaucoup partagé avec mes élèves mais aussi les personnes que j'accompagne, il y a un thème récurrent. pour moi qui s'est joué, c'est la puissance de l'écriture et à quel point écrire son histoire, faire lire son histoire ou lire son histoire à voix haute et le partager avec des témoins de notre vérité, à quel point c'est puissant, à quel point c'est guérissant. Et donc aujourd'hui, je te propose d'entrer dans cet espace intime et puissant de l'écriture. Pas l'écriture académique ni automatique, mais celle qui cherche à bien dire. Je parle de l'écriture qui jaillit de soi, celle qui ne triche pas, celle qui dit l'ombre, les blessures, les colères, les élans de vie, celle qui soigne. Allez, on y va ! Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast. qui te connecte à ton être profond. Ici on parle de ce qui nous touche, de ce qui nous transforme, de ce qui cherche à naître en nous. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Tutris, je suis passionnée par la thérapie, la spiritualité, le prendre soin, j'enseigne à Tchipia la psycho-énergie éthique intuitive, la psychogénéalogie évolutive. et plein d'autres approches. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour laisser chanter ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus librement toutes les parts de ton être. Écrire, ce n'est pas simplement poser des mots sur une page. C'est être en relation avec soi-même, mais aussi potentiellement avec un autre. Même invisible, même absent. Quand j'accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple. Lire à voix haute ce qu'ils ont écrit. Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l'écrit, une fois lu, sort de l'intériorité pour devenir vibration. Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre. Par la voix, par les cordes vocales. Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme, le mot ne reste plus enfermé dans le silence, il résonne, il traverse, il touche. Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu'elle n'avait jamais pu confronter. Elle l'a lue en séance, la voix tremblante, et à la fin elle a soufflé « Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours » . Dans une certaine mesure, écrire, c'est faire un travail psychanalytique sans divan. L'écriture vient fouiller l'inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé. Freud disait que parler, c'est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c'est inscrire. Inscrire ce qui n'a jamais été formulé, ce qui n'a jamais été reconnu. Donner forme à ce qui n'avait pas de mot. Et parfois l'écriture va plus loin que la parole, parce qu'elle prend son temps, parce qu'elle laisse l'ambigu le fragmenter, l'émotion brute. Je me souviens d'un homme qui m'a raconté que pendant qu'il écrivait librement sur son enfance, une scène lui est revenue, une humiliation à table devant toute la famille. Il l'avait enfouie, mais son corps lui s'en souvenait. Il y a quelque chose de très précieux dans l'écriture qui est le mouvement de la main, l'expression du corps, l'engagement du corps. Accoucher sur le papier toutes les sensations et toutes les émotions, toutes les images aussi, toutes les pensées. On voit bien, certains livres changent une vie, mais pas forcément parce qu'ils offrent des solutions, mais parce qu'ils témoignent. Témoigner, c'est oser sa vérité, même si elle tremble, même si elle fait peur, même si elle semble nous procurer de la honte. C'est dire, voilà ce que j'ai traversé. Et ce qui est fou, c'est que plus c'est singulier, plus ça touche l'universel. Le lecteur... reconnaît quelque chose de lui-même dans les mots de l'autre et dans cette reconnaissance. Il y a soulagement, ouverture, chaleur. Et surtout, il y a quelque chose de très précieux. La honte se transforme. Ce qui était tu, ce qui faisait mal en silence, ce qui se vivait dans l'isolement, se dit enfin. Et dans cet acte d'écriture, dans ce passage du dedans vers le dehors, la honte perd sa force. Elle est exposée, nommée, accueillie. Écrire et se dire transforment la honte en conscience, en humanité, en lien. Un témoignage, c'est une main tendue. C'est la preuve que la douleur peut se traverser, que le chaos peut devenir récit, que l'âme peut parler, même après le silence. Je suis certaine que tu as vécu ce genre de choses aussi. En tout cas, moi, l'écriture m'a vraiment permis de contacter des endroits en moi qui me paraissaient inaccessibles. Parfois, d'ailleurs, ce n'est pas un récit qu'on écrit, c'est un poème ou simplement quelques mots, un texte étrange. Une lettre à un être disparu, j'adore proposer ce type d'écriture en séance. Ou une lettre à un ancêtre, une lettre à une émotion, à une maladie. Simplement quelques mots, pas besoin de phrases très construites ou d'une écriture extrêmement poétique, élaborée, pas du tout. Simplement une parole qui se pose. Et là on entre dans une autre dimension. On n'écrit plus pour expliquer, on écrit pour transmuter. On écrit pour renouer avec quelque chose de plus grand. C'est là que notre âme peut s'exprimer, quand on laisse monter des images, des sensations, des mots qui ne suivent pas une logique, mais une vérité plus profonde. Je me souviens d'une élève qui avait écrit un texte pour sa sœur décédée. Elle l'avait lu à tout le groupe, on s'était mis en cercle et c'était très très touchant. Et les larmes aux yeux, elle m'a dit après, j'ai l'impression que c'était elle qui écrivait à travers moi. Et oui, parfois, il y a une communion des âmes. Et à travers nous, l'autre, celui qu'on a connu, qu'on a aimé, peut s'exprimer, nous toucher. Notre âme est touchée quand on ose des mots simples et vrais, même si on ne comprend pas tout. Des exemples, un poème sur la solitude qui se termine par « Ce matin j'ai ouvert la fenêtre et c'était moi, l'air frais » . Une lettre à un enfant intérieur « Je suis revenu te chercher, je suis là maintenant » . Un texte écrit comme un rêve, où l'on dialogue avec une version guérie de soi-même. Ce sont ces écritures-là qui nous transforment. L'écriture, je l'utilise beaucoup dans le transgénérationnel, pour libérer ce qui ne nous appartient pas. On porte des histoires qui ne sont pas les nôtres, des secrets, des silences, des traumatismes, transmis sans un mot. Et l'écriture permet d'ouvrir ces valises invisibles. Une femme a écrit une lettre à son arrière-grand-mère, morte très jeune en couche. Elle l'a imaginé, lui a parlé, lui a raconté sa propre maternité. Et dans cette correspondance imaginaire, elle a trouvé une paix qu'aucune thérapie ne lui avait encore offerte. Écrire à nos ancêtres, raconter leur histoire, leur poser des questions, prendre le temps, pour se mettre à leur place et pour recevoir une réponse. Recevoir une lettre de « Ah, là où ils sont aujourd'hui » . Dama-am, c'est un acte de réparation, c'est honorer sans reproduire, c'est dire je te vois, je t'écoute, mais aujourd'hui je reprends ma place. C'est être témoin de l'histoire aussi, je t'ai reconnu, je t'ai vu, maintenant on peut continuer chacun de notre côté. Alors en pratique, comment faire ? Tu n'as pas besoin de savoir écrire, tu n'as pas besoin d'avoir du style, tu peux commencer par écrire ce que tu ressens là maintenant. Une lettre, peut-être que tu n'en verras jamais, une page à ton enfant intérieur, un poème bancal mais sincère, un souvenir qui ne te quitte pas, une émotion, une sensation. Et si tu veux aller plus loin, simplement lis à voix haute, même seule, fais passer les mots dans ton corps, c'est là que la magie, que l'âme agit et opère. Écrire c'est se dire, se dire c'est guérir. Lire à voix haute c'est vibrer sa vérité. Écrire transforme les émotions, même la honte. Notre âme peut s'exprimer à travers les mots. L'écriture répare, relie, libère. Voilà pour cet épisode. Merci d'avoir été là, merci de m'avoir écouté. Si tu sens que ce podcast peut aider, partage-le et osse ton âme, prends un stylo, ce soir ou demain ou à un autre moment, commence. Tes mots comptent et ton histoire mérite d'être entendue. Prends soin de toi. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter Ausha. Commente. envoie-moi tes messages d'expérience tes partages, je suis toujours très heureuse d'y répondre et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode

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🎧🙏Bienvenue dans cet épisode #64 - La puissance de l'écriture - du podcast Oser l'âme


🖋️Aujourd’hui, je te propose d’entrer dans un espace intime et puissant : l’écriture.

Pas l’écriture académique, ni celle qui cherche à bien dire. Je parle de celle qui jaillit du ventre. Celle qui ne triche pas. Celle qui dit l’ombre, les blessures, les colères, les élans de vie. Celle qui soigne.


✒️Écrire, c’est se dire. C’est aussi être entendu.

Écrire, ce n’est pas simplement poser des mots sur une page. C’est être en relation avec soi-même – mais aussi, potentiellement, avec un autre. Même invisible. Même absent.

Quand j’accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple, mais puissante : lire à voix haute ce qu’ils ont écrit.

🦋Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l’écrit, une fois lu, sort de l’intériorité pour devenir vibration.

Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre.

Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme. Le mot ne reste plus enfermé dans le silence. Il résonne. Il traverse. Il touche.

Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu’elle n’avait jamais pu confronter. Elle l’a lue en séance, la voix tremblante. À la fin, elle a soufflé :

"Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours."


🙏Dans une certaine mesure, écrire, c’est faire un travail psychanalytique sans divan.

L’écriture vient fouiller l’inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé.

Freud disait que parler, c’est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c’est inscrire.

Inscrire ce qui n’a jamais été formulé. Ce qui n’a jamais été reconnu.

Donner forme à ce qui n’avait pas de mot.

Et parfois, l’écriture va plus loin que la parole.

Parce qu’elle prend son temps.

Parce qu’elle laisse l’ambigu, le fragmenté, l’émotion brute.


🦋Je te partage tout ce qu'on peut explorer avec l'écriture et comment cela permet à la magie (l'âme agit) d'opérer sur des thèmes comme l'émotion, le transgénérationnel...


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis toujours à l'écoute des synchronicités ou des thèmes qui émergent dans ce temps qui précède l'enregistrement d'un épisode de podcast Osellam. Et pour préparer cet épisode, ce qui s'est passé c'est que j'ai beaucoup partagé avec mes élèves mais aussi les personnes que j'accompagne, il y a un thème récurrent. pour moi qui s'est joué, c'est la puissance de l'écriture et à quel point écrire son histoire, faire lire son histoire ou lire son histoire à voix haute et le partager avec des témoins de notre vérité, à quel point c'est puissant, à quel point c'est guérissant. Et donc aujourd'hui, je te propose d'entrer dans cet espace intime et puissant de l'écriture. Pas l'écriture académique ni automatique, mais celle qui cherche à bien dire. Je parle de l'écriture qui jaillit de soi, celle qui ne triche pas, celle qui dit l'ombre, les blessures, les colères, les élans de vie, celle qui soigne. Allez, on y va ! Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast. qui te connecte à ton être profond. Ici on parle de ce qui nous touche, de ce qui nous transforme, de ce qui cherche à naître en nous. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Tutris, je suis passionnée par la thérapie, la spiritualité, le prendre soin, j'enseigne à Tchipia la psycho-énergie éthique intuitive, la psychogénéalogie évolutive. et plein d'autres approches. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour laisser chanter ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus librement toutes les parts de ton être. Écrire, ce n'est pas simplement poser des mots sur une page. C'est être en relation avec soi-même, mais aussi potentiellement avec un autre. Même invisible, même absent. Quand j'accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple. Lire à voix haute ce qu'ils ont écrit. Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l'écrit, une fois lu, sort de l'intériorité pour devenir vibration. Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre. Par la voix, par les cordes vocales. Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme, le mot ne reste plus enfermé dans le silence, il résonne, il traverse, il touche. Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu'elle n'avait jamais pu confronter. Elle l'a lue en séance, la voix tremblante, et à la fin elle a soufflé « Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours » . Dans une certaine mesure, écrire, c'est faire un travail psychanalytique sans divan. L'écriture vient fouiller l'inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé. Freud disait que parler, c'est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c'est inscrire. Inscrire ce qui n'a jamais été formulé, ce qui n'a jamais été reconnu. Donner forme à ce qui n'avait pas de mot. Et parfois l'écriture va plus loin que la parole, parce qu'elle prend son temps, parce qu'elle laisse l'ambigu le fragmenter, l'émotion brute. Je me souviens d'un homme qui m'a raconté que pendant qu'il écrivait librement sur son enfance, une scène lui est revenue, une humiliation à table devant toute la famille. Il l'avait enfouie, mais son corps lui s'en souvenait. Il y a quelque chose de très précieux dans l'écriture qui est le mouvement de la main, l'expression du corps, l'engagement du corps. Accoucher sur le papier toutes les sensations et toutes les émotions, toutes les images aussi, toutes les pensées. On voit bien, certains livres changent une vie, mais pas forcément parce qu'ils offrent des solutions, mais parce qu'ils témoignent. Témoigner, c'est oser sa vérité, même si elle tremble, même si elle fait peur, même si elle semble nous procurer de la honte. C'est dire, voilà ce que j'ai traversé. Et ce qui est fou, c'est que plus c'est singulier, plus ça touche l'universel. Le lecteur... reconnaît quelque chose de lui-même dans les mots de l'autre et dans cette reconnaissance. Il y a soulagement, ouverture, chaleur. Et surtout, il y a quelque chose de très précieux. La honte se transforme. Ce qui était tu, ce qui faisait mal en silence, ce qui se vivait dans l'isolement, se dit enfin. Et dans cet acte d'écriture, dans ce passage du dedans vers le dehors, la honte perd sa force. Elle est exposée, nommée, accueillie. Écrire et se dire transforment la honte en conscience, en humanité, en lien. Un témoignage, c'est une main tendue. C'est la preuve que la douleur peut se traverser, que le chaos peut devenir récit, que l'âme peut parler, même après le silence. Je suis certaine que tu as vécu ce genre de choses aussi. En tout cas, moi, l'écriture m'a vraiment permis de contacter des endroits en moi qui me paraissaient inaccessibles. Parfois, d'ailleurs, ce n'est pas un récit qu'on écrit, c'est un poème ou simplement quelques mots, un texte étrange. Une lettre à un être disparu, j'adore proposer ce type d'écriture en séance. Ou une lettre à un ancêtre, une lettre à une émotion, à une maladie. Simplement quelques mots, pas besoin de phrases très construites ou d'une écriture extrêmement poétique, élaborée, pas du tout. Simplement une parole qui se pose. Et là on entre dans une autre dimension. On n'écrit plus pour expliquer, on écrit pour transmuter. On écrit pour renouer avec quelque chose de plus grand. C'est là que notre âme peut s'exprimer, quand on laisse monter des images, des sensations, des mots qui ne suivent pas une logique, mais une vérité plus profonde. Je me souviens d'une élève qui avait écrit un texte pour sa sœur décédée. Elle l'avait lu à tout le groupe, on s'était mis en cercle et c'était très très touchant. Et les larmes aux yeux, elle m'a dit après, j'ai l'impression que c'était elle qui écrivait à travers moi. Et oui, parfois, il y a une communion des âmes. Et à travers nous, l'autre, celui qu'on a connu, qu'on a aimé, peut s'exprimer, nous toucher. Notre âme est touchée quand on ose des mots simples et vrais, même si on ne comprend pas tout. Des exemples, un poème sur la solitude qui se termine par « Ce matin j'ai ouvert la fenêtre et c'était moi, l'air frais » . Une lettre à un enfant intérieur « Je suis revenu te chercher, je suis là maintenant » . Un texte écrit comme un rêve, où l'on dialogue avec une version guérie de soi-même. Ce sont ces écritures-là qui nous transforment. L'écriture, je l'utilise beaucoup dans le transgénérationnel, pour libérer ce qui ne nous appartient pas. On porte des histoires qui ne sont pas les nôtres, des secrets, des silences, des traumatismes, transmis sans un mot. Et l'écriture permet d'ouvrir ces valises invisibles. Une femme a écrit une lettre à son arrière-grand-mère, morte très jeune en couche. Elle l'a imaginé, lui a parlé, lui a raconté sa propre maternité. Et dans cette correspondance imaginaire, elle a trouvé une paix qu'aucune thérapie ne lui avait encore offerte. Écrire à nos ancêtres, raconter leur histoire, leur poser des questions, prendre le temps, pour se mettre à leur place et pour recevoir une réponse. Recevoir une lettre de « Ah, là où ils sont aujourd'hui » . Dama-am, c'est un acte de réparation, c'est honorer sans reproduire, c'est dire je te vois, je t'écoute, mais aujourd'hui je reprends ma place. C'est être témoin de l'histoire aussi, je t'ai reconnu, je t'ai vu, maintenant on peut continuer chacun de notre côté. Alors en pratique, comment faire ? Tu n'as pas besoin de savoir écrire, tu n'as pas besoin d'avoir du style, tu peux commencer par écrire ce que tu ressens là maintenant. Une lettre, peut-être que tu n'en verras jamais, une page à ton enfant intérieur, un poème bancal mais sincère, un souvenir qui ne te quitte pas, une émotion, une sensation. Et si tu veux aller plus loin, simplement lis à voix haute, même seule, fais passer les mots dans ton corps, c'est là que la magie, que l'âme agit et opère. Écrire c'est se dire, se dire c'est guérir. Lire à voix haute c'est vibrer sa vérité. Écrire transforme les émotions, même la honte. Notre âme peut s'exprimer à travers les mots. L'écriture répare, relie, libère. Voilà pour cet épisode. Merci d'avoir été là, merci de m'avoir écouté. Si tu sens que ce podcast peut aider, partage-le et osse ton âme, prends un stylo, ce soir ou demain ou à un autre moment, commence. Tes mots comptent et ton histoire mérite d'être entendue. Prends soin de toi. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter Ausha. 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🖋️Aujourd’hui, je te propose d’entrer dans un espace intime et puissant : l’écriture.

Pas l’écriture académique, ni celle qui cherche à bien dire. Je parle de celle qui jaillit du ventre. Celle qui ne triche pas. Celle qui dit l’ombre, les blessures, les colères, les élans de vie. Celle qui soigne.


✒️Écrire, c’est se dire. C’est aussi être entendu.

Écrire, ce n’est pas simplement poser des mots sur une page. C’est être en relation avec soi-même – mais aussi, potentiellement, avec un autre. Même invisible. Même absent.

Quand j’accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple, mais puissante : lire à voix haute ce qu’ils ont écrit.

🦋Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l’écrit, une fois lu, sort de l’intériorité pour devenir vibration.

Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre.

Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme. Le mot ne reste plus enfermé dans le silence. Il résonne. Il traverse. Il touche.

Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu’elle n’avait jamais pu confronter. Elle l’a lue en séance, la voix tremblante. À la fin, elle a soufflé :

"Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours."


🙏Dans une certaine mesure, écrire, c’est faire un travail psychanalytique sans divan.

L’écriture vient fouiller l’inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé.

Freud disait que parler, c’est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c’est inscrire.

Inscrire ce qui n’a jamais été formulé. Ce qui n’a jamais été reconnu.

Donner forme à ce qui n’avait pas de mot.

Et parfois, l’écriture va plus loin que la parole.

Parce qu’elle prend son temps.

Parce qu’elle laisse l’ambigu, le fragmenté, l’émotion brute.


🦋Je te partage tout ce qu'on peut explorer avec l'écriture et comment cela permet à la magie (l'âme agit) d'opérer sur des thèmes comme l'émotion, le transgénérationnel...


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    Je suis toujours à l'écoute des synchronicités ou des thèmes qui émergent dans ce temps qui précède l'enregistrement d'un épisode de podcast Osellam. Et pour préparer cet épisode, ce qui s'est passé c'est que j'ai beaucoup partagé avec mes élèves mais aussi les personnes que j'accompagne, il y a un thème récurrent. pour moi qui s'est joué, c'est la puissance de l'écriture et à quel point écrire son histoire, faire lire son histoire ou lire son histoire à voix haute et le partager avec des témoins de notre vérité, à quel point c'est puissant, à quel point c'est guérissant. Et donc aujourd'hui, je te propose d'entrer dans cet espace intime et puissant de l'écriture. Pas l'écriture académique ni automatique, mais celle qui cherche à bien dire. Je parle de l'écriture qui jaillit de soi, celle qui ne triche pas, celle qui dit l'ombre, les blessures, les colères, les élans de vie, celle qui soigne. Allez, on y va ! Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast. qui te connecte à ton être profond. Ici on parle de ce qui nous touche, de ce qui nous transforme, de ce qui cherche à naître en nous. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Tutris, je suis passionnée par la thérapie, la spiritualité, le prendre soin, j'enseigne à Tchipia la psycho-énergie éthique intuitive, la psychogénéalogie évolutive. et plein d'autres approches. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour laisser chanter ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus librement toutes les parts de ton être. Écrire, ce n'est pas simplement poser des mots sur une page. C'est être en relation avec soi-même, mais aussi potentiellement avec un autre. Même invisible, même absent. Quand j'accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple. Lire à voix haute ce qu'ils ont écrit. Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l'écrit, une fois lu, sort de l'intériorité pour devenir vibration. Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre. Par la voix, par les cordes vocales. Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme, le mot ne reste plus enfermé dans le silence, il résonne, il traverse, il touche. Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu'elle n'avait jamais pu confronter. Elle l'a lue en séance, la voix tremblante, et à la fin elle a soufflé « Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours » . Dans une certaine mesure, écrire, c'est faire un travail psychanalytique sans divan. L'écriture vient fouiller l'inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé. Freud disait que parler, c'est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c'est inscrire. Inscrire ce qui n'a jamais été formulé, ce qui n'a jamais été reconnu. Donner forme à ce qui n'avait pas de mot. Et parfois l'écriture va plus loin que la parole, parce qu'elle prend son temps, parce qu'elle laisse l'ambigu le fragmenter, l'émotion brute. Je me souviens d'un homme qui m'a raconté que pendant qu'il écrivait librement sur son enfance, une scène lui est revenue, une humiliation à table devant toute la famille. Il l'avait enfouie, mais son corps lui s'en souvenait. Il y a quelque chose de très précieux dans l'écriture qui est le mouvement de la main, l'expression du corps, l'engagement du corps. Accoucher sur le papier toutes les sensations et toutes les émotions, toutes les images aussi, toutes les pensées. On voit bien, certains livres changent une vie, mais pas forcément parce qu'ils offrent des solutions, mais parce qu'ils témoignent. Témoigner, c'est oser sa vérité, même si elle tremble, même si elle fait peur, même si elle semble nous procurer de la honte. C'est dire, voilà ce que j'ai traversé. Et ce qui est fou, c'est que plus c'est singulier, plus ça touche l'universel. Le lecteur... reconnaît quelque chose de lui-même dans les mots de l'autre et dans cette reconnaissance. Il y a soulagement, ouverture, chaleur. Et surtout, il y a quelque chose de très précieux. La honte se transforme. Ce qui était tu, ce qui faisait mal en silence, ce qui se vivait dans l'isolement, se dit enfin. Et dans cet acte d'écriture, dans ce passage du dedans vers le dehors, la honte perd sa force. Elle est exposée, nommée, accueillie. Écrire et se dire transforment la honte en conscience, en humanité, en lien. Un témoignage, c'est une main tendue. C'est la preuve que la douleur peut se traverser, que le chaos peut devenir récit, que l'âme peut parler, même après le silence. Je suis certaine que tu as vécu ce genre de choses aussi. En tout cas, moi, l'écriture m'a vraiment permis de contacter des endroits en moi qui me paraissaient inaccessibles. Parfois, d'ailleurs, ce n'est pas un récit qu'on écrit, c'est un poème ou simplement quelques mots, un texte étrange. Une lettre à un être disparu, j'adore proposer ce type d'écriture en séance. Ou une lettre à un ancêtre, une lettre à une émotion, à une maladie. Simplement quelques mots, pas besoin de phrases très construites ou d'une écriture extrêmement poétique, élaborée, pas du tout. Simplement une parole qui se pose. Et là on entre dans une autre dimension. On n'écrit plus pour expliquer, on écrit pour transmuter. On écrit pour renouer avec quelque chose de plus grand. C'est là que notre âme peut s'exprimer, quand on laisse monter des images, des sensations, des mots qui ne suivent pas une logique, mais une vérité plus profonde. Je me souviens d'une élève qui avait écrit un texte pour sa sœur décédée. Elle l'avait lu à tout le groupe, on s'était mis en cercle et c'était très très touchant. Et les larmes aux yeux, elle m'a dit après, j'ai l'impression que c'était elle qui écrivait à travers moi. Et oui, parfois, il y a une communion des âmes. Et à travers nous, l'autre, celui qu'on a connu, qu'on a aimé, peut s'exprimer, nous toucher. Notre âme est touchée quand on ose des mots simples et vrais, même si on ne comprend pas tout. Des exemples, un poème sur la solitude qui se termine par « Ce matin j'ai ouvert la fenêtre et c'était moi, l'air frais » . Une lettre à un enfant intérieur « Je suis revenu te chercher, je suis là maintenant » . Un texte écrit comme un rêve, où l'on dialogue avec une version guérie de soi-même. Ce sont ces écritures-là qui nous transforment. L'écriture, je l'utilise beaucoup dans le transgénérationnel, pour libérer ce qui ne nous appartient pas. On porte des histoires qui ne sont pas les nôtres, des secrets, des silences, des traumatismes, transmis sans un mot. Et l'écriture permet d'ouvrir ces valises invisibles. Une femme a écrit une lettre à son arrière-grand-mère, morte très jeune en couche. Elle l'a imaginé, lui a parlé, lui a raconté sa propre maternité. Et dans cette correspondance imaginaire, elle a trouvé une paix qu'aucune thérapie ne lui avait encore offerte. Écrire à nos ancêtres, raconter leur histoire, leur poser des questions, prendre le temps, pour se mettre à leur place et pour recevoir une réponse. Recevoir une lettre de « Ah, là où ils sont aujourd'hui » . Dama-am, c'est un acte de réparation, c'est honorer sans reproduire, c'est dire je te vois, je t'écoute, mais aujourd'hui je reprends ma place. C'est être témoin de l'histoire aussi, je t'ai reconnu, je t'ai vu, maintenant on peut continuer chacun de notre côté. Alors en pratique, comment faire ? Tu n'as pas besoin de savoir écrire, tu n'as pas besoin d'avoir du style, tu peux commencer par écrire ce que tu ressens là maintenant. Une lettre, peut-être que tu n'en verras jamais, une page à ton enfant intérieur, un poème bancal mais sincère, un souvenir qui ne te quitte pas, une émotion, une sensation. Et si tu veux aller plus loin, simplement lis à voix haute, même seule, fais passer les mots dans ton corps, c'est là que la magie, que l'âme agit et opère. Écrire c'est se dire, se dire c'est guérir. Lire à voix haute c'est vibrer sa vérité. Écrire transforme les émotions, même la honte. Notre âme peut s'exprimer à travers les mots. L'écriture répare, relie, libère. Voilà pour cet épisode. Merci d'avoir été là, merci de m'avoir écouté. Si tu sens que ce podcast peut aider, partage-le et osse ton âme, prends un stylo, ce soir ou demain ou à un autre moment, commence. Tes mots comptent et ton histoire mérite d'être entendue. Prends soin de toi. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter Ausha. Commente. envoie-moi tes messages d'expérience tes partages, je suis toujours très heureuse d'y répondre et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode

Description

🎧🙏Bienvenue dans cet épisode #64 - La puissance de l'écriture - du podcast Oser l'âme


🖋️Aujourd’hui, je te propose d’entrer dans un espace intime et puissant : l’écriture.

Pas l’écriture académique, ni celle qui cherche à bien dire. Je parle de celle qui jaillit du ventre. Celle qui ne triche pas. Celle qui dit l’ombre, les blessures, les colères, les élans de vie. Celle qui soigne.


✒️Écrire, c’est se dire. C’est aussi être entendu.

Écrire, ce n’est pas simplement poser des mots sur une page. C’est être en relation avec soi-même – mais aussi, potentiellement, avec un autre. Même invisible. Même absent.

Quand j’accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple, mais puissante : lire à voix haute ce qu’ils ont écrit.

🦋Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l’écrit, une fois lu, sort de l’intériorité pour devenir vibration.

Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre.

Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme. Le mot ne reste plus enfermé dans le silence. Il résonne. Il traverse. Il touche.

Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu’elle n’avait jamais pu confronter. Elle l’a lue en séance, la voix tremblante. À la fin, elle a soufflé :

"Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours."


🙏Dans une certaine mesure, écrire, c’est faire un travail psychanalytique sans divan.

L’écriture vient fouiller l’inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé.

Freud disait que parler, c’est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c’est inscrire.

Inscrire ce qui n’a jamais été formulé. Ce qui n’a jamais été reconnu.

Donner forme à ce qui n’avait pas de mot.

Et parfois, l’écriture va plus loin que la parole.

Parce qu’elle prend son temps.

Parce qu’elle laisse l’ambigu, le fragmenté, l’émotion brute.


🦋Je te partage tout ce qu'on peut explorer avec l'écriture et comment cela permet à la magie (l'âme agit) d'opérer sur des thèmes comme l'émotion, le transgénérationnel...


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis toujours à l'écoute des synchronicités ou des thèmes qui émergent dans ce temps qui précède l'enregistrement d'un épisode de podcast Osellam. Et pour préparer cet épisode, ce qui s'est passé c'est que j'ai beaucoup partagé avec mes élèves mais aussi les personnes que j'accompagne, il y a un thème récurrent. pour moi qui s'est joué, c'est la puissance de l'écriture et à quel point écrire son histoire, faire lire son histoire ou lire son histoire à voix haute et le partager avec des témoins de notre vérité, à quel point c'est puissant, à quel point c'est guérissant. Et donc aujourd'hui, je te propose d'entrer dans cet espace intime et puissant de l'écriture. Pas l'écriture académique ni automatique, mais celle qui cherche à bien dire. Je parle de l'écriture qui jaillit de soi, celle qui ne triche pas, celle qui dit l'ombre, les blessures, les colères, les élans de vie, celle qui soigne. Allez, on y va ! Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast. qui te connecte à ton être profond. Ici on parle de ce qui nous touche, de ce qui nous transforme, de ce qui cherche à naître en nous. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Tutris, je suis passionnée par la thérapie, la spiritualité, le prendre soin, j'enseigne à Tchipia la psycho-énergie éthique intuitive, la psychogénéalogie évolutive. et plein d'autres approches. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour laisser chanter ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus librement toutes les parts de ton être. Écrire, ce n'est pas simplement poser des mots sur une page. C'est être en relation avec soi-même, mais aussi potentiellement avec un autre. Même invisible, même absent. Quand j'accompagne mes clients ou mes élèves, je leur propose souvent une chose simple. Lire à voix haute ce qu'ils ont écrit. Pourquoi ? Parce que la voix donne corps au mot. Parce que l'écrit, une fois lu, sort de l'intériorité pour devenir vibration. Ça passe par le souffle, par la gorge, par le ventre. Par la voix, par les cordes vocales. Et dans cette lecture à voix haute, quelque chose se transforme, le mot ne reste plus enfermé dans le silence, il résonne, il traverse, il touche. Un jour, une femme a écrit une lettre à son père qu'elle n'avait jamais pu confronter. Elle l'a lue en séance, la voix tremblante, et à la fin elle a soufflé « Je crois que je me suis libérée de quelque chose que je portais depuis toujours » . Dans une certaine mesure, écrire, c'est faire un travail psychanalytique sans divan. L'écriture vient fouiller l'inconscient, déplier les couches, faire remonter ce qui était refoulé, oublié, figé. Freud disait que parler, c'est déjà commencer à guérir. Mais écrire, c'est inscrire. Inscrire ce qui n'a jamais été formulé, ce qui n'a jamais été reconnu. Donner forme à ce qui n'avait pas de mot. Et parfois l'écriture va plus loin que la parole, parce qu'elle prend son temps, parce qu'elle laisse l'ambigu le fragmenter, l'émotion brute. Je me souviens d'un homme qui m'a raconté que pendant qu'il écrivait librement sur son enfance, une scène lui est revenue, une humiliation à table devant toute la famille. Il l'avait enfouie, mais son corps lui s'en souvenait. Il y a quelque chose de très précieux dans l'écriture qui est le mouvement de la main, l'expression du corps, l'engagement du corps. Accoucher sur le papier toutes les sensations et toutes les émotions, toutes les images aussi, toutes les pensées. On voit bien, certains livres changent une vie, mais pas forcément parce qu'ils offrent des solutions, mais parce qu'ils témoignent. Témoigner, c'est oser sa vérité, même si elle tremble, même si elle fait peur, même si elle semble nous procurer de la honte. C'est dire, voilà ce que j'ai traversé. Et ce qui est fou, c'est que plus c'est singulier, plus ça touche l'universel. Le lecteur... reconnaît quelque chose de lui-même dans les mots de l'autre et dans cette reconnaissance. Il y a soulagement, ouverture, chaleur. Et surtout, il y a quelque chose de très précieux. La honte se transforme. Ce qui était tu, ce qui faisait mal en silence, ce qui se vivait dans l'isolement, se dit enfin. Et dans cet acte d'écriture, dans ce passage du dedans vers le dehors, la honte perd sa force. Elle est exposée, nommée, accueillie. Écrire et se dire transforment la honte en conscience, en humanité, en lien. Un témoignage, c'est une main tendue. C'est la preuve que la douleur peut se traverser, que le chaos peut devenir récit, que l'âme peut parler, même après le silence. Je suis certaine que tu as vécu ce genre de choses aussi. En tout cas, moi, l'écriture m'a vraiment permis de contacter des endroits en moi qui me paraissaient inaccessibles. Parfois, d'ailleurs, ce n'est pas un récit qu'on écrit, c'est un poème ou simplement quelques mots, un texte étrange. Une lettre à un être disparu, j'adore proposer ce type d'écriture en séance. Ou une lettre à un ancêtre, une lettre à une émotion, à une maladie. Simplement quelques mots, pas besoin de phrases très construites ou d'une écriture extrêmement poétique, élaborée, pas du tout. Simplement une parole qui se pose. Et là on entre dans une autre dimension. On n'écrit plus pour expliquer, on écrit pour transmuter. On écrit pour renouer avec quelque chose de plus grand. C'est là que notre âme peut s'exprimer, quand on laisse monter des images, des sensations, des mots qui ne suivent pas une logique, mais une vérité plus profonde. Je me souviens d'une élève qui avait écrit un texte pour sa sœur décédée. Elle l'avait lu à tout le groupe, on s'était mis en cercle et c'était très très touchant. Et les larmes aux yeux, elle m'a dit après, j'ai l'impression que c'était elle qui écrivait à travers moi. Et oui, parfois, il y a une communion des âmes. Et à travers nous, l'autre, celui qu'on a connu, qu'on a aimé, peut s'exprimer, nous toucher. Notre âme est touchée quand on ose des mots simples et vrais, même si on ne comprend pas tout. Des exemples, un poème sur la solitude qui se termine par « Ce matin j'ai ouvert la fenêtre et c'était moi, l'air frais » . Une lettre à un enfant intérieur « Je suis revenu te chercher, je suis là maintenant » . Un texte écrit comme un rêve, où l'on dialogue avec une version guérie de soi-même. Ce sont ces écritures-là qui nous transforment. L'écriture, je l'utilise beaucoup dans le transgénérationnel, pour libérer ce qui ne nous appartient pas. On porte des histoires qui ne sont pas les nôtres, des secrets, des silences, des traumatismes, transmis sans un mot. Et l'écriture permet d'ouvrir ces valises invisibles. Une femme a écrit une lettre à son arrière-grand-mère, morte très jeune en couche. Elle l'a imaginé, lui a parlé, lui a raconté sa propre maternité. Et dans cette correspondance imaginaire, elle a trouvé une paix qu'aucune thérapie ne lui avait encore offerte. Écrire à nos ancêtres, raconter leur histoire, leur poser des questions, prendre le temps, pour se mettre à leur place et pour recevoir une réponse. Recevoir une lettre de « Ah, là où ils sont aujourd'hui » . Dama-am, c'est un acte de réparation, c'est honorer sans reproduire, c'est dire je te vois, je t'écoute, mais aujourd'hui je reprends ma place. C'est être témoin de l'histoire aussi, je t'ai reconnu, je t'ai vu, maintenant on peut continuer chacun de notre côté. Alors en pratique, comment faire ? Tu n'as pas besoin de savoir écrire, tu n'as pas besoin d'avoir du style, tu peux commencer par écrire ce que tu ressens là maintenant. Une lettre, peut-être que tu n'en verras jamais, une page à ton enfant intérieur, un poème bancal mais sincère, un souvenir qui ne te quitte pas, une émotion, une sensation. Et si tu veux aller plus loin, simplement lis à voix haute, même seule, fais passer les mots dans ton corps, c'est là que la magie, que l'âme agit et opère. Écrire c'est se dire, se dire c'est guérir. Lire à voix haute c'est vibrer sa vérité. Écrire transforme les émotions, même la honte. Notre âme peut s'exprimer à travers les mots. L'écriture répare, relie, libère. Voilà pour cet épisode. Merci d'avoir été là, merci de m'avoir écouté. Si tu sens que ce podcast peut aider, partage-le et osse ton âme, prends un stylo, ce soir ou demain ou à un autre moment, commence. Tes mots comptent et ton histoire mérite d'être entendue. Prends soin de toi. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter Ausha. 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