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Oser l'âme

#65 - Oser l'âme ce n'est pas toujours briller

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13min |12/05/2025|

34

Play
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13min |12/05/2025|

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Description

🎧🙏Bienvenue dans le podcast "Oser l'âme" - Dans cet épisode #65 - Oser l'âme ce n'est pas toujours briller


✨Cet épisode, est très spontané. je n'avais pas prévu de parler de ce thème. mais une évidence c'est imposée à moi au moment de mettre en ligne l'épisode enregistré. Cela ne correspondait pas à ce que je vivais sur le moment.


🦋C’est un moment de vérité. Un moment où je te parle fatiguée. Traversée. Vivante.

Parce que ces deux dernières semaines, j’ai ralenti.
Je suis en pleine formation de danse art-thérapie. J’ai eu des soucis pro. Et j’ai choisi de ne pas forcer.
De ne pas publier pour publier. De me remettre au centre.
Et dans ce silence, j’ai compris encore plus profondément ce qu’est ma philosophie de vie :
Oser l’âme, c’est être en congruence.


🦋C’est refuser les masques — y compris ceux du développement personnel.

On nous dit souvent : “Si tu vibres bas, c’est que tu n’as pas réglé tes émotions.”
“Si tu ne vas pas bien, c’est que tu n’es pas alignée.”
Moi, je dis : la vie, c’est pas ça.
La vie, c’est avoir des jours brumeux. C’est tomber malade. C’est douter. C’est ralentir.
Et ça aussi, c’est spirituel.
Ça aussi, c’est être profondément vivant·e.


🦋Dans cet épisode, je te parle de performance, de santé mentale, de médecine alternative, de spiritualité incarnée…
Et surtout, de ce que ça veut dire, vraiment, oser l’âme dans une société qui demande qu’on brille tout le temps.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


🌼💕Si cela t'intéresse : 

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- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est un épisode très spontané que je fais là aujourd'hui. Je n'avais pas du tout prévu ce thème d'épisode, j'avais prévu un autre thème et puis au moment de mettre en ligne, j'ai senti que cela ne correspondait pas du tout à mon énergie, en tout cas à mon élan d'âme. Donc je n'ai pas de thème très structuré, pas de plan clair. J'ai juste une chose, l'envie de te parler vrai, pas en tant que thérapeute. pas en tant que formatrice, mais en tant qu'être humain, en traversée. C'est donc un épisode un peu différent, un épisode où je te parle de fatigue, de ralentissement, de silence, de ces moments où on ne tient plus le rythme et où pourtant quelque chose d'essentiel se révèle. Parce que parfois, oser l'âme, ce n'est pas briller. C'est simplement dire je suis là, fatiguée et humaine avant tout. Et ça aussi, c'est précieux. Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. Formatrice à l'ISPIA, j'enseigne la psycho-énergie intuitive, la psychogénéalogie et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre La médiumité spirituelle. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront d'ouvrir ton cœur. Pour le suivre, je t'ai ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de preuves. Tout est par de ton être. Je n'ai pas publié d'épisode depuis deux semaines. Et tu sais quoi ? C'est ok. J'aurais pu culpabiliser. En fait, si. Je l'ai fait un peu. J'ai un peu culpabilisé. Parce que... Je me suis dit un épisode chaque lundi, parce que je suis formatrice, accompagnante, parce que je transmets. Mais là, j'étais juste fatiguée, physiquement et nerveusement. En plus, je suis en pleine formation de danse art-thérapie. Eh bien oui, même quand on forme, on continue d'apprendre. Et ça me nourrit tellement. Et puis j'ai eu des soucis personnels, voilà, des deuils à traverser. des pressions, des choses pas simples côté pro. Alors j'ai choisi de me mettre au centre de ma vie, de me dire ma santé mentale passe avant ma productivité. Et sincèrement, je crois que c'est un vrai sujet. Et cette traversée ces dernières semaines, cette traversée, ça m'a amenée là, à une vérité simple mais radicale. En fait, je suis vivante et j'ai le droit d'exister même quand je ne produis pas. En fait, la danse m'a montré ça. Elle m'a montré que se dire, ce n'est pas toujours parler, ce n'est pas toujours faire. C'est parfois juste se tenir là, immobile, dans une suspension, une présence silencieuse, une écoute du corps, des corps. Dans le mouvement, j'ai appris que ne pas bouger, parfois, c'est déjà dire quelque chose. Et que je suis dans mon expression la plus vraie, quand je ne force rien, quand je me mets au centre. Pas pour briller, mais simplement pour être juste avec moi. Et c'est là que je comprends, l'inaction peut être un acte spirituel. Et en même temps, je vois combien notre monde va dans l'autre sens. Un monde qui exige du rendement, de la performance, du visible. Un monde qui récompense la vitesse, la production, le chiffre. Même dans les milieux dits éveillés. Il faut publier, il faut vibrer haut, il faut avancer. Mais parfois, ce qui nous ferait vraiment avancer, c'est de s'arrêter. Et là j'ai envie d'ouvrir un sujet beaucoup plus large qui me tient vraiment à cœur, la santé mentale. Parce qu'en fait ce que je vis n'est pas un cas isolé. C'est ce que vivent des milliers de personnes aujourd'hui, le trop-plein, la fatigue chronique, le flou intérieur, l'usure. Et quand ces personnes vont chercher de l'aide, qu'est-ce qu'elles trouvent ? Un système débordé. Pas de rendez-vous chez deux psys, des professionnels qui ne prennent plus de nouveaux patients, des médecins pressés, des hôpitaux saturés. La médecine conventionnelle ne peut plus répondre seule, et c'est là que les médecines alternatives prennent leur place. Pas pour s'opposer, pas pour remplacer, mais pour rappeler que la médecine oublie, que l'humain est global, que l'humain est un être de sensation, de mémoire, d'émotion, d'énergie. Que soigner, ce n'est pas juste réparer une mécanique, c'est renouer, c'est renouer avec le sens. La danse, les soins énergétiques, la parole, la spiritualité, ces espaces d'accueil, Tout ça vient pallier un manque criant, celui de l'écoute profonde. Alors certes, beaucoup disent « oui, ok, mais c'est pas scientifique tout ça » . Mais est-ce qu'on peut mesurer ce que ressent une personne qui se sent enfin entendue ? Est-ce qu'on peut chiffrer ce que ça change de pleurer dans un espace qui accueille ? De danser sa colère ? De poser sa main sur son cœur et de se dire « je suis là » . Moi je crois que ces pratiques même non validées sont essentielles, parce qu'elles nous reconnectent à ce que notre société étouffe, le corps, l'intuition, le symbolique, le sacré. Quand on s'arrête pour écouter, c'est pas forcément cool, vraiment. Pour se donner un espace, il ne se passe pas toujours quelque chose d'immédiat. Pas forcément de soulagement, pas forcément de clarté. Parfois même c'est l'inconfort qui surgit en premier. Le vide, l'agitation, la fatigue accumulée, les émotions mises de côté. Mais justement c'est là que quelque chose commence à se réorganiser de l'intérieur. Ce qui se passe en profondeur, des tensions qui tombent, l'esprit se dépose, les pensées ralentissent. ou au contraire elles affluent parce qu'on ne les retient plus. Les émotions remontent, ce qu'on n'a pas eu le temps de sentir peut enfin apparaître. L'intuition reprend sa place, ce qu'on savait sans s'autoriser à écouter devient audible, et souvent une part plus profonde de soi revient dans la pièce, celle qu'on avait mise de côté pour fonctionner. Et c'est constructif. Parce que tout ce qu'on fuit en courant finit par nous gouverner. Et qu'en s'arrêtant, on reprend la main sur son intériorité. Ce n'est pas perdre du temps que de s'arrêter, c'est revenir au centre. Et depuis ce centre, on agit différemment, avec plus de justesse, avec plus de clarté, avec plus d'énergie vraie. Pas de l'agitation de surface. En s'arrêtant, on cesse de réagir et on commence à choisir. C'est constructif parce que ça nous rend conscients. Et à partir de là, les actions, les choix, les mots changent. Ils ne viennent plus de la peur, du stress ou du conditionnement. Ils viennent d'un endroit habité. Quand on s'arrête, ce n'est pas pour s'écrouler, c'est pour revenir. Ce n'est pas fuir la vie, c'est reprendre contact avec elle. Et même si c'est inconfortable au début, ça ouvre des brèches. Une brèche par où on peut revenir à l'intuition, l'élan, la lucidité. Ce qu'on appelle espace, en fait, c'est une forme de conscience qui s'invite. Et aujourd'hui, ce que j'ai envie de te proposer, ce n'est pas tellement une pratique. Ce n'est pas une solution miracle non plus. C'est simplement une question. Qu'est-ce que tu pourrais arrêter de forcer aujourd'hui ? Et si ta réponse est « je veux être simplement là, sans rien faire » , c'est déjà un mouvement, un retour à toi. On vit dans un monde qui demande qu'on tienne. Mais moi j'ai envie qu'on apprenne à se tenir présente, vivante, authentique. Tu n'as pas besoin de produire pour exister. Tu n'as pas besoin d'être en forme pour être valable. Tu as besoin d'un espace. Tu as besoin d'écoute. Tu as besoin de toi. Alors je sais, c'est facile à dire. Je sais aussi que pour beaucoup, ce n'est pas simple. Ce n'est pas un luxe qu'on peut s'offrir quand on court après les factures, qu'on élève des enfants seuls, ou qu'on fait un job indispensable en fait, parce que simplement ça nous permet de vivre. C'est vrai, je trouve que j'ai la chance d'avoir de la liberté dans mon emploi du temps. Je suis thérapeute, j'ai une vraie qualité de vie, je me suis offerte une liberté. Mais je n'oublie pas que ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors comment on fait quand on n'a pas le temps, quand on n'a pas l'espace ? Eh bien, on peut commencer petit. Et commencer petit, c'est commencer vrai aussi. Par exemple, par deux minutes dans les toilettes si c'est le seul endroit où tu peux être seul. Et oui, les toilettes, parfois c'est une solution. Par respirer trois fois consciemment avant d'ouvrir un mail. Par nommer ce que tu ressens même si tu ne peux pas le changer tout de suite. Par tenir un carnet dans lequel tu écris une phrase par jour rien que pour toi. Ce n'est pas magique mais c'est un début. L'espace dont je parle, ce n'est pas une pièce avec de l'encens, ce n'est pas une retraite dans la nature, c'est un geste intérieur, une intention. C'est « je ne m'oublie pas » , même dans le chaos, même si tu n'as que cinq minutes, tu peux les rendre sacrés. Voilà pour cet épisode. Merci de m'avoir écoutée, merci d'avoir accueilli ce moment un peu à part, pas parfaitement construit, pas théorique, voilà, simplement ce que je suis là aujourd'hui. Et ce que j'ai partagé, c'est peut-être aussi pour toi et pour moi, pour me rappeler que ralentir ce n'est pas échouer, que prendre soin de soi ce n'est pas trahir l'engagement. C'est peut-être simplement l'honorer autrement. Si cet épisode t'a parlé, partage-le à quelqu'un qui en aurait besoin, pour lui dire tu peux arrêter, tu peux respirer, tu peux exister même dans le creux. Si tu peux t'autoriser toi aussi à respirer, à ralentir, à dire non, alors on avance ensemble, même dans le silence. Ose ton âme là où tu ne forces plus, là où tu redeviens toi. Et à très vite, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter ICHPIA. Si tu veux commenter, c'est avec beaucoup de plaisir que je réponds. Tu peux m'envoyer des idées aussi, d'épisodes, voilà, si tu le souhaites. Prends bien soin de toi

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🎧🙏Bienvenue dans le podcast "Oser l'âme" - Dans cet épisode #65 - Oser l'âme ce n'est pas toujours briller


✨Cet épisode, est très spontané. je n'avais pas prévu de parler de ce thème. mais une évidence c'est imposée à moi au moment de mettre en ligne l'épisode enregistré. Cela ne correspondait pas à ce que je vivais sur le moment.


🦋C’est un moment de vérité. Un moment où je te parle fatiguée. Traversée. Vivante.

Parce que ces deux dernières semaines, j’ai ralenti.
Je suis en pleine formation de danse art-thérapie. J’ai eu des soucis pro. Et j’ai choisi de ne pas forcer.
De ne pas publier pour publier. De me remettre au centre.
Et dans ce silence, j’ai compris encore plus profondément ce qu’est ma philosophie de vie :
Oser l’âme, c’est être en congruence.


🦋C’est refuser les masques — y compris ceux du développement personnel.

On nous dit souvent : “Si tu vibres bas, c’est que tu n’as pas réglé tes émotions.”
“Si tu ne vas pas bien, c’est que tu n’es pas alignée.”
Moi, je dis : la vie, c’est pas ça.
La vie, c’est avoir des jours brumeux. C’est tomber malade. C’est douter. C’est ralentir.
Et ça aussi, c’est spirituel.
Ça aussi, c’est être profondément vivant·e.


🦋Dans cet épisode, je te parle de performance, de santé mentale, de médecine alternative, de spiritualité incarnée…
Et surtout, de ce que ça veut dire, vraiment, oser l’âme dans une société qui demande qu’on brille tout le temps.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    C'est un épisode très spontané que je fais là aujourd'hui. Je n'avais pas du tout prévu ce thème d'épisode, j'avais prévu un autre thème et puis au moment de mettre en ligne, j'ai senti que cela ne correspondait pas du tout à mon énergie, en tout cas à mon élan d'âme. Donc je n'ai pas de thème très structuré, pas de plan clair. J'ai juste une chose, l'envie de te parler vrai, pas en tant que thérapeute. pas en tant que formatrice, mais en tant qu'être humain, en traversée. C'est donc un épisode un peu différent, un épisode où je te parle de fatigue, de ralentissement, de silence, de ces moments où on ne tient plus le rythme et où pourtant quelque chose d'essentiel se révèle. Parce que parfois, oser l'âme, ce n'est pas briller. C'est simplement dire je suis là, fatiguée et humaine avant tout. Et ça aussi, c'est précieux. Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. Formatrice à l'ISPIA, j'enseigne la psycho-énergie intuitive, la psychogénéalogie et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre La médiumité spirituelle. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront d'ouvrir ton cœur. Pour le suivre, je t'ai ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de preuves. Tout est par de ton être. Je n'ai pas publié d'épisode depuis deux semaines. Et tu sais quoi ? C'est ok. J'aurais pu culpabiliser. En fait, si. Je l'ai fait un peu. J'ai un peu culpabilisé. Parce que... Je me suis dit un épisode chaque lundi, parce que je suis formatrice, accompagnante, parce que je transmets. Mais là, j'étais juste fatiguée, physiquement et nerveusement. En plus, je suis en pleine formation de danse art-thérapie. Eh bien oui, même quand on forme, on continue d'apprendre. Et ça me nourrit tellement. Et puis j'ai eu des soucis personnels, voilà, des deuils à traverser. des pressions, des choses pas simples côté pro. Alors j'ai choisi de me mettre au centre de ma vie, de me dire ma santé mentale passe avant ma productivité. Et sincèrement, je crois que c'est un vrai sujet. Et cette traversée ces dernières semaines, cette traversée, ça m'a amenée là, à une vérité simple mais radicale. En fait, je suis vivante et j'ai le droit d'exister même quand je ne produis pas. En fait, la danse m'a montré ça. Elle m'a montré que se dire, ce n'est pas toujours parler, ce n'est pas toujours faire. C'est parfois juste se tenir là, immobile, dans une suspension, une présence silencieuse, une écoute du corps, des corps. Dans le mouvement, j'ai appris que ne pas bouger, parfois, c'est déjà dire quelque chose. Et que je suis dans mon expression la plus vraie, quand je ne force rien, quand je me mets au centre. Pas pour briller, mais simplement pour être juste avec moi. Et c'est là que je comprends, l'inaction peut être un acte spirituel. Et en même temps, je vois combien notre monde va dans l'autre sens. Un monde qui exige du rendement, de la performance, du visible. Un monde qui récompense la vitesse, la production, le chiffre. Même dans les milieux dits éveillés. Il faut publier, il faut vibrer haut, il faut avancer. Mais parfois, ce qui nous ferait vraiment avancer, c'est de s'arrêter. Et là j'ai envie d'ouvrir un sujet beaucoup plus large qui me tient vraiment à cœur, la santé mentale. Parce qu'en fait ce que je vis n'est pas un cas isolé. C'est ce que vivent des milliers de personnes aujourd'hui, le trop-plein, la fatigue chronique, le flou intérieur, l'usure. Et quand ces personnes vont chercher de l'aide, qu'est-ce qu'elles trouvent ? Un système débordé. Pas de rendez-vous chez deux psys, des professionnels qui ne prennent plus de nouveaux patients, des médecins pressés, des hôpitaux saturés. La médecine conventionnelle ne peut plus répondre seule, et c'est là que les médecines alternatives prennent leur place. Pas pour s'opposer, pas pour remplacer, mais pour rappeler que la médecine oublie, que l'humain est global, que l'humain est un être de sensation, de mémoire, d'émotion, d'énergie. Que soigner, ce n'est pas juste réparer une mécanique, c'est renouer, c'est renouer avec le sens. La danse, les soins énergétiques, la parole, la spiritualité, ces espaces d'accueil, Tout ça vient pallier un manque criant, celui de l'écoute profonde. Alors certes, beaucoup disent « oui, ok, mais c'est pas scientifique tout ça » . Mais est-ce qu'on peut mesurer ce que ressent une personne qui se sent enfin entendue ? Est-ce qu'on peut chiffrer ce que ça change de pleurer dans un espace qui accueille ? De danser sa colère ? De poser sa main sur son cœur et de se dire « je suis là » . Moi je crois que ces pratiques même non validées sont essentielles, parce qu'elles nous reconnectent à ce que notre société étouffe, le corps, l'intuition, le symbolique, le sacré. Quand on s'arrête pour écouter, c'est pas forcément cool, vraiment. Pour se donner un espace, il ne se passe pas toujours quelque chose d'immédiat. Pas forcément de soulagement, pas forcément de clarté. Parfois même c'est l'inconfort qui surgit en premier. Le vide, l'agitation, la fatigue accumulée, les émotions mises de côté. Mais justement c'est là que quelque chose commence à se réorganiser de l'intérieur. Ce qui se passe en profondeur, des tensions qui tombent, l'esprit se dépose, les pensées ralentissent. ou au contraire elles affluent parce qu'on ne les retient plus. Les émotions remontent, ce qu'on n'a pas eu le temps de sentir peut enfin apparaître. L'intuition reprend sa place, ce qu'on savait sans s'autoriser à écouter devient audible, et souvent une part plus profonde de soi revient dans la pièce, celle qu'on avait mise de côté pour fonctionner. Et c'est constructif. Parce que tout ce qu'on fuit en courant finit par nous gouverner. Et qu'en s'arrêtant, on reprend la main sur son intériorité. Ce n'est pas perdre du temps que de s'arrêter, c'est revenir au centre. Et depuis ce centre, on agit différemment, avec plus de justesse, avec plus de clarté, avec plus d'énergie vraie. Pas de l'agitation de surface. En s'arrêtant, on cesse de réagir et on commence à choisir. C'est constructif parce que ça nous rend conscients. Et à partir de là, les actions, les choix, les mots changent. Ils ne viennent plus de la peur, du stress ou du conditionnement. Ils viennent d'un endroit habité. Quand on s'arrête, ce n'est pas pour s'écrouler, c'est pour revenir. Ce n'est pas fuir la vie, c'est reprendre contact avec elle. Et même si c'est inconfortable au début, ça ouvre des brèches. Une brèche par où on peut revenir à l'intuition, l'élan, la lucidité. Ce qu'on appelle espace, en fait, c'est une forme de conscience qui s'invite. Et aujourd'hui, ce que j'ai envie de te proposer, ce n'est pas tellement une pratique. Ce n'est pas une solution miracle non plus. C'est simplement une question. Qu'est-ce que tu pourrais arrêter de forcer aujourd'hui ? Et si ta réponse est « je veux être simplement là, sans rien faire » , c'est déjà un mouvement, un retour à toi. On vit dans un monde qui demande qu'on tienne. Mais moi j'ai envie qu'on apprenne à se tenir présente, vivante, authentique. Tu n'as pas besoin de produire pour exister. Tu n'as pas besoin d'être en forme pour être valable. Tu as besoin d'un espace. Tu as besoin d'écoute. Tu as besoin de toi. Alors je sais, c'est facile à dire. Je sais aussi que pour beaucoup, ce n'est pas simple. Ce n'est pas un luxe qu'on peut s'offrir quand on court après les factures, qu'on élève des enfants seuls, ou qu'on fait un job indispensable en fait, parce que simplement ça nous permet de vivre. C'est vrai, je trouve que j'ai la chance d'avoir de la liberté dans mon emploi du temps. Je suis thérapeute, j'ai une vraie qualité de vie, je me suis offerte une liberté. Mais je n'oublie pas que ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors comment on fait quand on n'a pas le temps, quand on n'a pas l'espace ? Eh bien, on peut commencer petit. Et commencer petit, c'est commencer vrai aussi. Par exemple, par deux minutes dans les toilettes si c'est le seul endroit où tu peux être seul. Et oui, les toilettes, parfois c'est une solution. Par respirer trois fois consciemment avant d'ouvrir un mail. Par nommer ce que tu ressens même si tu ne peux pas le changer tout de suite. Par tenir un carnet dans lequel tu écris une phrase par jour rien que pour toi. Ce n'est pas magique mais c'est un début. L'espace dont je parle, ce n'est pas une pièce avec de l'encens, ce n'est pas une retraite dans la nature, c'est un geste intérieur, une intention. C'est « je ne m'oublie pas » , même dans le chaos, même si tu n'as que cinq minutes, tu peux les rendre sacrés. Voilà pour cet épisode. Merci de m'avoir écoutée, merci d'avoir accueilli ce moment un peu à part, pas parfaitement construit, pas théorique, voilà, simplement ce que je suis là aujourd'hui. Et ce que j'ai partagé, c'est peut-être aussi pour toi et pour moi, pour me rappeler que ralentir ce n'est pas échouer, que prendre soin de soi ce n'est pas trahir l'engagement. C'est peut-être simplement l'honorer autrement. Si cet épisode t'a parlé, partage-le à quelqu'un qui en aurait besoin, pour lui dire tu peux arrêter, tu peux respirer, tu peux exister même dans le creux. Si tu peux t'autoriser toi aussi à respirer, à ralentir, à dire non, alors on avance ensemble, même dans le silence. Ose ton âme là où tu ne forces plus, là où tu redeviens toi. Et à très vite, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter ICHPIA. Si tu veux commenter, c'est avec beaucoup de plaisir que je réponds. Tu peux m'envoyer des idées aussi, d'épisodes, voilà, si tu le souhaites. Prends bien soin de toi

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✨Cet épisode, est très spontané. je n'avais pas prévu de parler de ce thème. mais une évidence c'est imposée à moi au moment de mettre en ligne l'épisode enregistré. Cela ne correspondait pas à ce que je vivais sur le moment.


🦋C’est un moment de vérité. Un moment où je te parle fatiguée. Traversée. Vivante.

Parce que ces deux dernières semaines, j’ai ralenti.
Je suis en pleine formation de danse art-thérapie. J’ai eu des soucis pro. Et j’ai choisi de ne pas forcer.
De ne pas publier pour publier. De me remettre au centre.
Et dans ce silence, j’ai compris encore plus profondément ce qu’est ma philosophie de vie :
Oser l’âme, c’est être en congruence.


🦋C’est refuser les masques — y compris ceux du développement personnel.

On nous dit souvent : “Si tu vibres bas, c’est que tu n’as pas réglé tes émotions.”
“Si tu ne vas pas bien, c’est que tu n’es pas alignée.”
Moi, je dis : la vie, c’est pas ça.
La vie, c’est avoir des jours brumeux. C’est tomber malade. C’est douter. C’est ralentir.
Et ça aussi, c’est spirituel.
Ça aussi, c’est être profondément vivant·e.


🦋Dans cet épisode, je te parle de performance, de santé mentale, de médecine alternative, de spiritualité incarnée…
Et surtout, de ce que ça veut dire, vraiment, oser l’âme dans une société qui demande qu’on brille tout le temps.


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est un épisode très spontané que je fais là aujourd'hui. Je n'avais pas du tout prévu ce thème d'épisode, j'avais prévu un autre thème et puis au moment de mettre en ligne, j'ai senti que cela ne correspondait pas du tout à mon énergie, en tout cas à mon élan d'âme. Donc je n'ai pas de thème très structuré, pas de plan clair. J'ai juste une chose, l'envie de te parler vrai, pas en tant que thérapeute. pas en tant que formatrice, mais en tant qu'être humain, en traversée. C'est donc un épisode un peu différent, un épisode où je te parle de fatigue, de ralentissement, de silence, de ces moments où on ne tient plus le rythme et où pourtant quelque chose d'essentiel se révèle. Parce que parfois, oser l'âme, ce n'est pas briller. C'est simplement dire je suis là, fatiguée et humaine avant tout. Et ça aussi, c'est précieux. Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. Formatrice à l'ISPIA, j'enseigne la psycho-énergie intuitive, la psychogénéalogie et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre La médiumité spirituelle. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront d'ouvrir ton cœur. Pour le suivre, je t'ai ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de preuves. Tout est par de ton être. Je n'ai pas publié d'épisode depuis deux semaines. Et tu sais quoi ? C'est ok. J'aurais pu culpabiliser. En fait, si. Je l'ai fait un peu. J'ai un peu culpabilisé. Parce que... Je me suis dit un épisode chaque lundi, parce que je suis formatrice, accompagnante, parce que je transmets. Mais là, j'étais juste fatiguée, physiquement et nerveusement. En plus, je suis en pleine formation de danse art-thérapie. Eh bien oui, même quand on forme, on continue d'apprendre. Et ça me nourrit tellement. Et puis j'ai eu des soucis personnels, voilà, des deuils à traverser. des pressions, des choses pas simples côté pro. Alors j'ai choisi de me mettre au centre de ma vie, de me dire ma santé mentale passe avant ma productivité. Et sincèrement, je crois que c'est un vrai sujet. Et cette traversée ces dernières semaines, cette traversée, ça m'a amenée là, à une vérité simple mais radicale. En fait, je suis vivante et j'ai le droit d'exister même quand je ne produis pas. En fait, la danse m'a montré ça. Elle m'a montré que se dire, ce n'est pas toujours parler, ce n'est pas toujours faire. C'est parfois juste se tenir là, immobile, dans une suspension, une présence silencieuse, une écoute du corps, des corps. Dans le mouvement, j'ai appris que ne pas bouger, parfois, c'est déjà dire quelque chose. Et que je suis dans mon expression la plus vraie, quand je ne force rien, quand je me mets au centre. Pas pour briller, mais simplement pour être juste avec moi. Et c'est là que je comprends, l'inaction peut être un acte spirituel. Et en même temps, je vois combien notre monde va dans l'autre sens. Un monde qui exige du rendement, de la performance, du visible. Un monde qui récompense la vitesse, la production, le chiffre. Même dans les milieux dits éveillés. Il faut publier, il faut vibrer haut, il faut avancer. Mais parfois, ce qui nous ferait vraiment avancer, c'est de s'arrêter. Et là j'ai envie d'ouvrir un sujet beaucoup plus large qui me tient vraiment à cœur, la santé mentale. Parce qu'en fait ce que je vis n'est pas un cas isolé. C'est ce que vivent des milliers de personnes aujourd'hui, le trop-plein, la fatigue chronique, le flou intérieur, l'usure. Et quand ces personnes vont chercher de l'aide, qu'est-ce qu'elles trouvent ? Un système débordé. Pas de rendez-vous chez deux psys, des professionnels qui ne prennent plus de nouveaux patients, des médecins pressés, des hôpitaux saturés. La médecine conventionnelle ne peut plus répondre seule, et c'est là que les médecines alternatives prennent leur place. Pas pour s'opposer, pas pour remplacer, mais pour rappeler que la médecine oublie, que l'humain est global, que l'humain est un être de sensation, de mémoire, d'émotion, d'énergie. Que soigner, ce n'est pas juste réparer une mécanique, c'est renouer, c'est renouer avec le sens. La danse, les soins énergétiques, la parole, la spiritualité, ces espaces d'accueil, Tout ça vient pallier un manque criant, celui de l'écoute profonde. Alors certes, beaucoup disent « oui, ok, mais c'est pas scientifique tout ça » . Mais est-ce qu'on peut mesurer ce que ressent une personne qui se sent enfin entendue ? Est-ce qu'on peut chiffrer ce que ça change de pleurer dans un espace qui accueille ? De danser sa colère ? De poser sa main sur son cœur et de se dire « je suis là » . Moi je crois que ces pratiques même non validées sont essentielles, parce qu'elles nous reconnectent à ce que notre société étouffe, le corps, l'intuition, le symbolique, le sacré. Quand on s'arrête pour écouter, c'est pas forcément cool, vraiment. Pour se donner un espace, il ne se passe pas toujours quelque chose d'immédiat. Pas forcément de soulagement, pas forcément de clarté. Parfois même c'est l'inconfort qui surgit en premier. Le vide, l'agitation, la fatigue accumulée, les émotions mises de côté. Mais justement c'est là que quelque chose commence à se réorganiser de l'intérieur. Ce qui se passe en profondeur, des tensions qui tombent, l'esprit se dépose, les pensées ralentissent. ou au contraire elles affluent parce qu'on ne les retient plus. Les émotions remontent, ce qu'on n'a pas eu le temps de sentir peut enfin apparaître. L'intuition reprend sa place, ce qu'on savait sans s'autoriser à écouter devient audible, et souvent une part plus profonde de soi revient dans la pièce, celle qu'on avait mise de côté pour fonctionner. Et c'est constructif. Parce que tout ce qu'on fuit en courant finit par nous gouverner. Et qu'en s'arrêtant, on reprend la main sur son intériorité. Ce n'est pas perdre du temps que de s'arrêter, c'est revenir au centre. Et depuis ce centre, on agit différemment, avec plus de justesse, avec plus de clarté, avec plus d'énergie vraie. Pas de l'agitation de surface. En s'arrêtant, on cesse de réagir et on commence à choisir. C'est constructif parce que ça nous rend conscients. Et à partir de là, les actions, les choix, les mots changent. Ils ne viennent plus de la peur, du stress ou du conditionnement. Ils viennent d'un endroit habité. Quand on s'arrête, ce n'est pas pour s'écrouler, c'est pour revenir. Ce n'est pas fuir la vie, c'est reprendre contact avec elle. Et même si c'est inconfortable au début, ça ouvre des brèches. Une brèche par où on peut revenir à l'intuition, l'élan, la lucidité. Ce qu'on appelle espace, en fait, c'est une forme de conscience qui s'invite. Et aujourd'hui, ce que j'ai envie de te proposer, ce n'est pas tellement une pratique. Ce n'est pas une solution miracle non plus. C'est simplement une question. Qu'est-ce que tu pourrais arrêter de forcer aujourd'hui ? Et si ta réponse est « je veux être simplement là, sans rien faire » , c'est déjà un mouvement, un retour à toi. On vit dans un monde qui demande qu'on tienne. Mais moi j'ai envie qu'on apprenne à se tenir présente, vivante, authentique. Tu n'as pas besoin de produire pour exister. Tu n'as pas besoin d'être en forme pour être valable. Tu as besoin d'un espace. Tu as besoin d'écoute. Tu as besoin de toi. Alors je sais, c'est facile à dire. Je sais aussi que pour beaucoup, ce n'est pas simple. Ce n'est pas un luxe qu'on peut s'offrir quand on court après les factures, qu'on élève des enfants seuls, ou qu'on fait un job indispensable en fait, parce que simplement ça nous permet de vivre. C'est vrai, je trouve que j'ai la chance d'avoir de la liberté dans mon emploi du temps. Je suis thérapeute, j'ai une vraie qualité de vie, je me suis offerte une liberté. Mais je n'oublie pas que ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors comment on fait quand on n'a pas le temps, quand on n'a pas l'espace ? Eh bien, on peut commencer petit. Et commencer petit, c'est commencer vrai aussi. Par exemple, par deux minutes dans les toilettes si c'est le seul endroit où tu peux être seul. Et oui, les toilettes, parfois c'est une solution. Par respirer trois fois consciemment avant d'ouvrir un mail. Par nommer ce que tu ressens même si tu ne peux pas le changer tout de suite. Par tenir un carnet dans lequel tu écris une phrase par jour rien que pour toi. Ce n'est pas magique mais c'est un début. L'espace dont je parle, ce n'est pas une pièce avec de l'encens, ce n'est pas une retraite dans la nature, c'est un geste intérieur, une intention. C'est « je ne m'oublie pas » , même dans le chaos, même si tu n'as que cinq minutes, tu peux les rendre sacrés. Voilà pour cet épisode. Merci de m'avoir écoutée, merci d'avoir accueilli ce moment un peu à part, pas parfaitement construit, pas théorique, voilà, simplement ce que je suis là aujourd'hui. Et ce que j'ai partagé, c'est peut-être aussi pour toi et pour moi, pour me rappeler que ralentir ce n'est pas échouer, que prendre soin de soi ce n'est pas trahir l'engagement. C'est peut-être simplement l'honorer autrement. Si cet épisode t'a parlé, partage-le à quelqu'un qui en aurait besoin, pour lui dire tu peux arrêter, tu peux respirer, tu peux exister même dans le creux. Si tu peux t'autoriser toi aussi à respirer, à ralentir, à dire non, alors on avance ensemble, même dans le silence. Ose ton âme là où tu ne forces plus, là où tu redeviens toi. Et à très vite, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter ICHPIA. Si tu veux commenter, c'est avec beaucoup de plaisir que je réponds. Tu peux m'envoyer des idées aussi, d'épisodes, voilà, si tu le souhaites. Prends bien soin de toi

Description

🎧🙏Bienvenue dans le podcast "Oser l'âme" - Dans cet épisode #65 - Oser l'âme ce n'est pas toujours briller


✨Cet épisode, est très spontané. je n'avais pas prévu de parler de ce thème. mais une évidence c'est imposée à moi au moment de mettre en ligne l'épisode enregistré. Cela ne correspondait pas à ce que je vivais sur le moment.


🦋C’est un moment de vérité. Un moment où je te parle fatiguée. Traversée. Vivante.

Parce que ces deux dernières semaines, j’ai ralenti.
Je suis en pleine formation de danse art-thérapie. J’ai eu des soucis pro. Et j’ai choisi de ne pas forcer.
De ne pas publier pour publier. De me remettre au centre.
Et dans ce silence, j’ai compris encore plus profondément ce qu’est ma philosophie de vie :
Oser l’âme, c’est être en congruence.


🦋C’est refuser les masques — y compris ceux du développement personnel.

On nous dit souvent : “Si tu vibres bas, c’est que tu n’as pas réglé tes émotions.”
“Si tu ne vas pas bien, c’est que tu n’es pas alignée.”
Moi, je dis : la vie, c’est pas ça.
La vie, c’est avoir des jours brumeux. C’est tomber malade. C’est douter. C’est ralentir.
Et ça aussi, c’est spirituel.
Ça aussi, c’est être profondément vivant·e.


🦋Dans cet épisode, je te parle de performance, de santé mentale, de médecine alternative, de spiritualité incarnée…
Et surtout, de ce que ça veut dire, vraiment, oser l’âme dans une société qui demande qu’on brille tout le temps.


Belle écoute 🎧 ! Sens toi libre de me laisser un commentaire et de partager l'épisode 🙏💕


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est un épisode très spontané que je fais là aujourd'hui. Je n'avais pas du tout prévu ce thème d'épisode, j'avais prévu un autre thème et puis au moment de mettre en ligne, j'ai senti que cela ne correspondait pas du tout à mon énergie, en tout cas à mon élan d'âme. Donc je n'ai pas de thème très structuré, pas de plan clair. J'ai juste une chose, l'envie de te parler vrai, pas en tant que thérapeute. pas en tant que formatrice, mais en tant qu'être humain, en traversée. C'est donc un épisode un peu différent, un épisode où je te parle de fatigue, de ralentissement, de silence, de ces moments où on ne tient plus le rythme et où pourtant quelque chose d'essentiel se révèle. Parce que parfois, oser l'âme, ce n'est pas briller. C'est simplement dire je suis là, fatiguée et humaine avant tout. Et ça aussi, c'est précieux. Bonjour et bienvenue sur Osez l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris, je suis passionnée par le prendre soin, la thérapie, la spiritualité. Formatrice à l'ISPIA, j'enseigne la psycho-énergie intuitive, la psychogénéalogie et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre La médiumité spirituelle. J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront d'ouvrir ton cœur. Pour le suivre, je t'ai ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de preuves. Tout est par de ton être. Je n'ai pas publié d'épisode depuis deux semaines. Et tu sais quoi ? C'est ok. J'aurais pu culpabiliser. En fait, si. Je l'ai fait un peu. J'ai un peu culpabilisé. Parce que... Je me suis dit un épisode chaque lundi, parce que je suis formatrice, accompagnante, parce que je transmets. Mais là, j'étais juste fatiguée, physiquement et nerveusement. En plus, je suis en pleine formation de danse art-thérapie. Eh bien oui, même quand on forme, on continue d'apprendre. Et ça me nourrit tellement. Et puis j'ai eu des soucis personnels, voilà, des deuils à traverser. des pressions, des choses pas simples côté pro. Alors j'ai choisi de me mettre au centre de ma vie, de me dire ma santé mentale passe avant ma productivité. Et sincèrement, je crois que c'est un vrai sujet. Et cette traversée ces dernières semaines, cette traversée, ça m'a amenée là, à une vérité simple mais radicale. En fait, je suis vivante et j'ai le droit d'exister même quand je ne produis pas. En fait, la danse m'a montré ça. Elle m'a montré que se dire, ce n'est pas toujours parler, ce n'est pas toujours faire. C'est parfois juste se tenir là, immobile, dans une suspension, une présence silencieuse, une écoute du corps, des corps. Dans le mouvement, j'ai appris que ne pas bouger, parfois, c'est déjà dire quelque chose. Et que je suis dans mon expression la plus vraie, quand je ne force rien, quand je me mets au centre. Pas pour briller, mais simplement pour être juste avec moi. Et c'est là que je comprends, l'inaction peut être un acte spirituel. Et en même temps, je vois combien notre monde va dans l'autre sens. Un monde qui exige du rendement, de la performance, du visible. Un monde qui récompense la vitesse, la production, le chiffre. Même dans les milieux dits éveillés. Il faut publier, il faut vibrer haut, il faut avancer. Mais parfois, ce qui nous ferait vraiment avancer, c'est de s'arrêter. Et là j'ai envie d'ouvrir un sujet beaucoup plus large qui me tient vraiment à cœur, la santé mentale. Parce qu'en fait ce que je vis n'est pas un cas isolé. C'est ce que vivent des milliers de personnes aujourd'hui, le trop-plein, la fatigue chronique, le flou intérieur, l'usure. Et quand ces personnes vont chercher de l'aide, qu'est-ce qu'elles trouvent ? Un système débordé. Pas de rendez-vous chez deux psys, des professionnels qui ne prennent plus de nouveaux patients, des médecins pressés, des hôpitaux saturés. La médecine conventionnelle ne peut plus répondre seule, et c'est là que les médecines alternatives prennent leur place. Pas pour s'opposer, pas pour remplacer, mais pour rappeler que la médecine oublie, que l'humain est global, que l'humain est un être de sensation, de mémoire, d'émotion, d'énergie. Que soigner, ce n'est pas juste réparer une mécanique, c'est renouer, c'est renouer avec le sens. La danse, les soins énergétiques, la parole, la spiritualité, ces espaces d'accueil, Tout ça vient pallier un manque criant, celui de l'écoute profonde. Alors certes, beaucoup disent « oui, ok, mais c'est pas scientifique tout ça » . Mais est-ce qu'on peut mesurer ce que ressent une personne qui se sent enfin entendue ? Est-ce qu'on peut chiffrer ce que ça change de pleurer dans un espace qui accueille ? De danser sa colère ? De poser sa main sur son cœur et de se dire « je suis là » . Moi je crois que ces pratiques même non validées sont essentielles, parce qu'elles nous reconnectent à ce que notre société étouffe, le corps, l'intuition, le symbolique, le sacré. Quand on s'arrête pour écouter, c'est pas forcément cool, vraiment. Pour se donner un espace, il ne se passe pas toujours quelque chose d'immédiat. Pas forcément de soulagement, pas forcément de clarté. Parfois même c'est l'inconfort qui surgit en premier. Le vide, l'agitation, la fatigue accumulée, les émotions mises de côté. Mais justement c'est là que quelque chose commence à se réorganiser de l'intérieur. Ce qui se passe en profondeur, des tensions qui tombent, l'esprit se dépose, les pensées ralentissent. ou au contraire elles affluent parce qu'on ne les retient plus. Les émotions remontent, ce qu'on n'a pas eu le temps de sentir peut enfin apparaître. L'intuition reprend sa place, ce qu'on savait sans s'autoriser à écouter devient audible, et souvent une part plus profonde de soi revient dans la pièce, celle qu'on avait mise de côté pour fonctionner. Et c'est constructif. Parce que tout ce qu'on fuit en courant finit par nous gouverner. Et qu'en s'arrêtant, on reprend la main sur son intériorité. Ce n'est pas perdre du temps que de s'arrêter, c'est revenir au centre. Et depuis ce centre, on agit différemment, avec plus de justesse, avec plus de clarté, avec plus d'énergie vraie. Pas de l'agitation de surface. En s'arrêtant, on cesse de réagir et on commence à choisir. C'est constructif parce que ça nous rend conscients. Et à partir de là, les actions, les choix, les mots changent. Ils ne viennent plus de la peur, du stress ou du conditionnement. Ils viennent d'un endroit habité. Quand on s'arrête, ce n'est pas pour s'écrouler, c'est pour revenir. Ce n'est pas fuir la vie, c'est reprendre contact avec elle. Et même si c'est inconfortable au début, ça ouvre des brèches. Une brèche par où on peut revenir à l'intuition, l'élan, la lucidité. Ce qu'on appelle espace, en fait, c'est une forme de conscience qui s'invite. Et aujourd'hui, ce que j'ai envie de te proposer, ce n'est pas tellement une pratique. Ce n'est pas une solution miracle non plus. C'est simplement une question. Qu'est-ce que tu pourrais arrêter de forcer aujourd'hui ? Et si ta réponse est « je veux être simplement là, sans rien faire » , c'est déjà un mouvement, un retour à toi. On vit dans un monde qui demande qu'on tienne. Mais moi j'ai envie qu'on apprenne à se tenir présente, vivante, authentique. Tu n'as pas besoin de produire pour exister. Tu n'as pas besoin d'être en forme pour être valable. Tu as besoin d'un espace. Tu as besoin d'écoute. Tu as besoin de toi. Alors je sais, c'est facile à dire. Je sais aussi que pour beaucoup, ce n'est pas simple. Ce n'est pas un luxe qu'on peut s'offrir quand on court après les factures, qu'on élève des enfants seuls, ou qu'on fait un job indispensable en fait, parce que simplement ça nous permet de vivre. C'est vrai, je trouve que j'ai la chance d'avoir de la liberté dans mon emploi du temps. Je suis thérapeute, j'ai une vraie qualité de vie, je me suis offerte une liberté. Mais je n'oublie pas que ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors comment on fait quand on n'a pas le temps, quand on n'a pas l'espace ? Eh bien, on peut commencer petit. Et commencer petit, c'est commencer vrai aussi. Par exemple, par deux minutes dans les toilettes si c'est le seul endroit où tu peux être seul. Et oui, les toilettes, parfois c'est une solution. Par respirer trois fois consciemment avant d'ouvrir un mail. Par nommer ce que tu ressens même si tu ne peux pas le changer tout de suite. Par tenir un carnet dans lequel tu écris une phrase par jour rien que pour toi. Ce n'est pas magique mais c'est un début. L'espace dont je parle, ce n'est pas une pièce avec de l'encens, ce n'est pas une retraite dans la nature, c'est un geste intérieur, une intention. C'est « je ne m'oublie pas » , même dans le chaos, même si tu n'as que cinq minutes, tu peux les rendre sacrés. Voilà pour cet épisode. Merci de m'avoir écoutée, merci d'avoir accueilli ce moment un peu à part, pas parfaitement construit, pas théorique, voilà, simplement ce que je suis là aujourd'hui. Et ce que j'ai partagé, c'est peut-être aussi pour toi et pour moi, pour me rappeler que ralentir ce n'est pas échouer, que prendre soin de soi ce n'est pas trahir l'engagement. C'est peut-être simplement l'honorer autrement. Si cet épisode t'a parlé, partage-le à quelqu'un qui en aurait besoin, pour lui dire tu peux arrêter, tu peux respirer, tu peux exister même dans le creux. Si tu peux t'autoriser toi aussi à respirer, à ralentir, à dire non, alors on avance ensemble, même dans le silence. Ose ton âme là où tu ne forces plus, là où tu redeviens toi. Et à très vite, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter ICHPIA. Si tu veux commenter, c'est avec beaucoup de plaisir que je réponds. Tu peux m'envoyer des idées aussi, d'épisodes, voilà, si tu le souhaites. Prends bien soin de toi

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