Speaker #0Une dette karmique, ce n'est plus un châtiment cosmique, c'est un mécanisme d'apprentissage pour être complètement en résonance avec son âme. Quand tu as vécu ou provoqué une expérience lourde dans une vie antérieure et qu'aucune compréhension profonde n'a été intégrée, cette mémoire reste active, elle cherche à se rejouer, non pas pour te punir, mais pour t'offrir une chance de comprendre, de réparer. de choisir autrement. Je pourrais dire que le karma, c'est la pédagogie de l'âme. Ce n'est pas « tu as fait ça, tu dois payer » , souvent c'est ce que j'entends, comme si le karma c'était une punition, c'est pas du tout ça. C'est plutôt « tu n'as pas encore compris ça, alors la vie va t'aider à le voir sous un autre angle » . Et c'est là qu'on a toutes les répétitions. Alors le mot « dette » fait souvent peur, il évoque la faute, la punition, la honte. mais ici ce n'est pas du tout le sens. On parle de dette karmique parce qu'il s'agit d'un déséquilibre. Un déséquilibre énergétique créé par une action, une intention ou une omission passée. Tant que ce déséquilibre n'a pas été vu et compris, il continue d'agir. Comme une promesse non tenue, un lien non terminé, une énergie restée en suspens. En fait, c'est vraiment ça, c'est une loi d'équilibre, c'est pas un tribunal. Et cette dette peut se manifester dans ta vie, par une relation qui t'épuise, par une peur viscérale, mais sans origine claire. Par un sentiment de culpabilité, sans raison logique. Tu sais, il y a des personnes comme ça qui se sentent coupables tout le temps et qui ne savent pas pourquoi elles se sentent coupables. Et en fait chaque choix conscient, chaque pardon, chaque action nouvelle contribue entre guillemets à rembourser cette dette. Dans le sens à libérer ce qui attend d'être guéri. Ou peut-être qu'il y a cette notion aussi de, à la place de rembourser, je pourrais mettre le mot pardonner, c'est-à-dire la part qui est rendue, la part qui est donnée. Une façon de se délester un peu de quelque chose du passé qui reste là encore dans le présent et qui a encore un impact. Alors les signes d'une dette karmique, souvent tu vis des choses qui ne font pas sens. Des émotions disproportionnées, des situations répétitives malgré ton évolution personnelle. ou malgré le travail, vraiment la conscience que tu mets sur ta propre vie. Par exemple, tomber amoureux de personnes indisponibles ou qui t'abandonnent brutalement. Et ça recommence, et ça recommence. Ça peut indiquer par exemple une mémoire karmique d'abandon. Ou des grandes peurs, sans trauma dans ta vie personnelle. Par exemple, la peur de l'eau, la peur de certaines situations. Tu ressens peut-être une dette aussi envers un parent que tu n'aimes pas. Comme si tu devais lui rendre ou lui payer quelque chose, ou comme si tu lui devais quelque chose. Ça peut être une mémoire karmique, une dette envers cette personne dans une vie antérieure. Et jouant un nouveau rôle dans cette incarnation. Alors il y a le karma, mais pour moi le karma il est très proche du transgénérationnel. Parce que dans le transgénérationnel... On répète, il y a des situations également qui se répètent et qui viennent signifier qu'une mémoire est à l'œuvre de génération en génération et que cette mémoire, elle cherche à être transformée. Par exemple, tu n'as pas vécu la guerre mais tu as toujours la peur de manquer. Ou tu n'as pas été abandonné mais tu as peur de ne pas exister. Ça, ça peut être aussi des mémoires familiales inconscientes. Donc ça, c'est quelques exemples. Plein de situations différentes, des émotions, des drames, des secrets que ta lignée n'a pas pu intégrer. Alors inconsciemment, la famille te met en transmission, c'est-à-dire que tu es missionné pour les vivre dans ton corps, dans ton cœur, dans ton quotidien. Exemple, si tu ne parviens pas à avoir d'enfant, en fouillant ton arbre généalogique, tu peux découvrir une lignée de femmes. ayant vécu des fausses couches, des adoptions ou des abandons d'enfants. Et donc peut-être que tu vas vivre un blocage transgénérationnel autour de la maternité. Ou tu choisis toujours des métiers dans lesquels tu t'égrases malgré un fort potentiel et tu apprends que peut-être ton grand-père a été ruiné, humilié. Et donc là tu vis une forme de fidélité familiale inconsciente. qui a pour conséquence ton effacement. Alors, comment différencier le karma du transgénérationnel ? Souvent, pour le karma, tu peux avoir la sensation que cela dépasse totalement ta famille et ton histoire, c'est-à-dire que tu vis une répétition, un blocage, et que si tu explores l'histoire familiale, là aussi tu ne trouves aucun lien, tu ne peux faire aucun lien. Une répétition inexplicable, même à avoir travaillé sur ta lignée. Une attirance ou un rejet viscéral envers des personnes ou des lieux sans logique rationnelle. Des symptômes ou des phobies, pareil, sans origine connue. Un ressenti avec quelqu'un, un lien particulier qui te paraît hors du temps. Alors on peut avoir des visions avec ce type de relation, c'est-à-dire des rêves où de façon tout à fait éveillée, tu as la sensation que la personne par exemple a un autre visage, ou tu peux contacter un peu comme une histoire ancienne. Au niveau du transgénérationnel, Tu vas avoir des schémas familiaux évidents, visibles chez plusieurs membres, des dates, des prénoms, des maladies qui se répètent. Tu peux identifier du trauma non reconnu ou refoulé, un sentiment de porter quelque chose pour les autres et une répétition qui s'éclaire quand on explore l'arbre généalogique. Alors, parfois les deux se superposent. Ton âme peut choisir une famille dont les blessures résonnent avec les siennes. Ce n'est pas une coïncidence, c'est une mise en scène parfaite pour transformer plus profondément. Ton âme choisit la famille pour venir réactiver, pour venir dans une forme de répétition. Mais la répétition n'est pas une punition. L'inconscient ou l'inconscient familial ou l'inconscient karmique, je ne sais pas si je peux utiliser ce terme-là, mais l'inconscient ne veut pas notre mal. L'inconscient veut qu'on vienne résoudre le conflit interne. Donc c'est une occasion, la répétition est une occasion pour venir transformer, se délester, laisser partir les mémoires qui sont en nous. La dette karmique, comme les schémas transgénérationnels, ne sont pas là pour nous faire souffrir, vraiment. C'est présent, en fait, pour nous rendre libres. Mais pour cela, il faut passer de la victime à l'observateur conscient, c'est-à-dire de conscientiser qu'on a le choix, on a la liberté de choix, on a ce libre arbitre de constater la répétition, de constater ce qui nous fait souffrir et de faire le choix d'amener une autre énergie, de changer, de changer les choses. On a ce pouvoir-là. Donc pour cela, on peut mettre en lumière le scénario, on peut pardonner, mais dans le sens rendre la part, donner la part. Honorer tout ce qui est vécu, arrêter de combattre ce qui nous fait souffrir en fait. Moi je pense que pour que les choses se transforment, c'est vraiment accueillir en conscience ce qui est là. et le traverser, le rencontrer avec beaucoup d'amour. Et surtout, c'est de poser un choix nouveau, parce que tout est en nous. Le poison et l'antidote est en nous. Si on peut connecter des vies antérieures ou des mémoires transgénérationnelles blessées, il y a en nous également des vies antérieures et des mémoires transgénérationnelles... fait de ressources, de potentiel, de lumière, d'amour. Par exemple, dans une vie, tu étais guerrière, et dans celle-ci, tu deviens guerrière de lumière. Moi, j'y entends là-dedans, d'apprendre la paix, de transmettre la paix. Peut-être un autre exemple, tu as fui l'amour dans une vie antérieure et tu choisis aujourd'hui de rester malgré la peur et de t'engager dans une certaine relation. C'est dans le choix en fait que la boucle se ferme, c'est dans cette conscience que tout est possible. Et c'est une façon de sortir de son rôle de victime. Quand tu travailles sur ces mémoires, qu'elles soient karmiques ou transgénérationnelles, tu fais bien plus qu'aller mieux. Tu libères des générations avant toi, tu transformes des vies, des vies passées, tu changes la vibration de ta descendance. Et tu répares le tissu invisible du vivant, mais pour moi le tissu invisible du vivant c'est tout ce qui est dans le ici et maintenant. Parce qu'en vérité le passé est passé, c'est pas le passé qu'on vient guérir, c'est pas les vies antérieures qu'on vient guérir. C'est ce qu'on vit dans le ici et maintenant et ce qu'on a gardé dans le ici et maintenant de notre passé. J'utilise beaucoup cette expression, le passé dans le présent. Et le présent est un présent, c'est-à-dire un cadeau. Les questions qu'on peut se poser, c'est pour mettre encore plus de lumière sur ce qui est vie antérieure et transgénérationnelle, c'est ce que je vis, est-ce vraiment à moi ? Est-ce que cela résonne avec une blessure familiale ? Est-ce que cela vient d'un autre temps, d'une autre vie ? Quel choix nouveau puis-je faire ici et maintenant ? Allez, je te propose une pratique pour se libérer des mémoires invisibles. Que tu peux faire au calme, les yeux fermés, avec vraiment une conscience sur ta respiration, une respiration naturelle, sur une présence ancrée. Prends le temps de ressentir ta présence dans le ici et maintenant. Et à voix haute ou intérieurement, mets de la conscience sur ce que tu es prêt à reconnaître et ce qui se répète dans ta vie, ce que tu es prêt à entendre et ce que ton âme ou ta lignée essaie de te montrer. Donc prends un temps vraiment intérieur pour laisser venir les images, les pensées, les sensations et les émotions. Et pose-toi ces deux questions. Je suis prête à reconnaître ce qui se répète dans ma vie. Je suis prête à entendre ce que mon âme ou ma lignée essaie de me montrer. Et laisse venir un schéma qui te pèse, un scénario qui revient, une émotion forte, une relation qui te vide, ou vraiment toute autre chose. Laisse une image, un souvenir apparaître, sans rien analyser, sans chercher à comprendre, sans pourquoi. Simplement accueille ce qui est là présent. Et demande-toi intérieurement, est-ce que cela m'appartient ? Est-ce que cela vient d'une mémoire familiale ? Est-ce que cela vient d'une vie passée ? Et ressens simplement la vibration, fais confiance à ce qui monte. Et tu peux visualiser un fil qui est relié à toi, observe la couleur, la texture, la sensation, les mots, les sensations, les émotions qui viennent avec. puis imagine que tu peux prendre ce lien dans ta main ou dans tes mains et simplement prononce ces phrases je te vois je t'honore mais je ne te porte plus je choisis de libérer ce qui ne m'appartient pas je rends à la terre ou au temps ce qui doit être rendu Et prends le temps de respirer là-dedans, sur ce que ce fil représente, sans jugement et sans analyse, simplement dans ton ressenti corporel, émotionnel. Et accueille avec beaucoup d'amour ce qui est là pour toi, et laisse le fil se dissoudre dans la lumière. ou confie-le à l'univers et place une nouvelle intention je choisis la liberté je choisis l'amour ici et maintenant je m'aligne sur ma vérité et ressens ce nouveau choix dans ton corps et pour finir remercie-toi merci à moi d'avoir osé regarder Merci à la vie de m'offrir une voie de guérison, de transformation. Et quand tu es prête, simplement tu ouvres les yeux. Ce que tu viens de faire là, c'est un début, une ouverture, une graine. Donc continue d'observer, continue d'être en conscience. Et surtout, ne crois pas, expérimente. Tu es ici pour libérer ce qui n'a pas été libéré, pour aimer là où il y avait de la peur ou d'autres émotions. En fait, tu es là pour aimer tout simplement, j'ai envie de dire tout court. Merci d'avoir écouté Oser l'âme. Si tu sens que ce sujet t'appelle, c'est qu'il y a peut-être une mémoire prête à être vue. t'en regarde ressent et surtout ose t'en libérer ose ton âme ose ta vérité si cet épisode t'a plu tu peux commenter je regarde attentivement tous les commentaires sur Youtube sur les réseaux sociaux j'y réponds à chaque fois si tu penses que ça peut intéresser quelqu'un tu peux partager peux t'abonner au podcast, t'inscrire à la newsletter et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode.
