Tiphaine GualdaBienvenue dans le podcast Oser l'aventure d'être soi Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde, et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant. vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Alors, on y va ? Embarquement immédiat pour un voyage transformateur au cœur de soi. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode en solo. Je suis hyper heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour revenir avec vous sur l'expérience incroyable que j'ai vécue la semaine dernière en osant participer à ma toute première compétition de surf féminin en longboard ici en Afrique du Sud à Cape Town. Alors ça a été un week-end qui a été riche en émotions, qui a été riche en apprentissage. Et j'ai envie de revenir un petit peu avec vous sur comment est-ce que j'ai découvert la compétition, pourquoi est-ce que j'ai décidé de m'inscrire alors que j'ai un niveau qui est encore vraiment débutant, et puis aussi comment est-ce que la compétition s'est déroulée et quels ont été pour moi à la fois les apprentissages, mais aussi les surprises de ce week-end. Sans plus tarder, on démarre ! Alors, comment est-ce que j'ai découvert cette compétition, la Muse, qui a lieu donc à Muesenberg, un quartier de surf de Cape Town, en Afrique du Sud. Il faut savoir, pour ceux qui ne le savent pas, avec Erwann, mon compagnon, on vit entre le Sénégal et l'Afrique du Sud depuis fin 2022 et on passe environ 6 à 8 mois de l'année au Sénégal. Tout au sud du pays, on passe Casamance et quand arrive la saison des pluies, qui est une saison pas très agréable à vivre parce qu'il pleut énormément, le taux d'humidité est très élevé, il fait très très chaud à cette période-là, alors on met les voiles vers l'Afrique du Sud qui est notre deuxième pays de cœur. Et à ce moment-là, c'est donc l'hiver austral en Afrique du Sud. On est entre la fin du printemps, l'hiver et le début de l'automne, qui est donc la meilleure période pour les vagues. Et l'année dernière, en arrivant en Afrique du Sud avec Erwan, on a choisi de s'installer pendant les trois premières semaines de notre séjour à Muesenberg, qui est donc un quartier très populaire pour le surf dans la ville de Cape Town. Et on est tombé par hasard sur cette compétition, la Muse Classique, qui est donc une compétition de longboard féminin. Et je me souviens m'être dit, waouh, c'est tellement, tellement gracieux. Je veux devenir une longbordeuse dans le futur, pour pouvoir participer à la Muse peut-être l'année prochaine, voire dans quelques années. Je ne sais même pas si j'imaginais en fait à ce moment-là que je ferais partie de la sélection pour l'année suivante. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, qu'est-ce que c'est que le longboard ? C'est tout simplement un style de surf où on a une planche qui est plus longue, c'est 9 pieds minimum, et vraiment l'objectif du longboard, c'est de pouvoir marcher avec élégance, idéalement jusqu'aux noses de la planche, donc jusqu'à l'extrémité, on va dire, devant nous de la planche, et c'est vraiment un style de surf où on est beaucoup plus dans l'élégance que dans la performance, là où le shortboarding, on va être plus dans la performance, dans les manœuvres, dans quelque chose qui va être... plus technique, plus dynamique. Et le longboard, c'est aussi technique, mais il y a vraiment ce côté élégance, grâce, flow, et aussi vraiment connexion à l'instant présent que moi j'adore, et donc c'est ce qui m'a donné envie de me mettre au longboard. Pourquoi j'ai décidé de rejoindre la compétition ? Il faut savoir que moi, j'ai jamais vraiment aimé les compétitions. Même par le passé, j'ai fait de la natation synchronisée pendant 11 ans, quand j'étais enfant et adolescente. J'ai jamais, jamais aimé participer aux compétitions. J'en ai d'ailleurs, je crois, jamais fait. J'ai passé quelques mars moins, et puis ensuite, vraiment, moi, ce qui me plaisait, en fait, dans la natation synchronisée, c'était la danse. C'était le côté gala, c'était le côté, justement, sororité avec les autres participantes, mes autres... camarades de synchro et j'ai jamais vraiment aimé en fait cette course à la performance ou cette pression des compétitions. Pour moi c'était important que ça reste un plaisir et que ce soit vraiment lié au fun. Quand j'ai découvert la Muse pour moi c'était une évidence de relever le défi de participer. Pourquoi ? Déjà dans un premier temps l'essence même de la Muse c'est de pouvoir s'amuser donc ce côté have fun tout en se dépassant et en étant imprégnée de cette énergie de l'océan, baignée dans l'énergie d'autres femmes, dans l'une des plus belles villes du monde. Donc pour moi, c'était vraiment une opportunité d'incarner mon message, de prendre du plaisir tout en se dépassant. Ensuite, il y a vraiment cette intention dans la muse classique de pouvoir encourager en fait les femmes à prendre leur place, à oser prendre leur place dans les compétitions sportives et à... rassembler en fait dans un esprit encore une fois de sororité des femmes qui partagent la même passion pour le surf, le même amour de l'océan, afin qu'elles puissent s'élever ensemble, se soutenir et vraiment s'empuissancer mutuellement. Il y a vraiment cette dimension empowerment féminin dans la muse qui a été pour moi un coup de cœur absolu. Ensuite je me suis dit c'est extraordinaire parce que ça va être vraiment l'opportunité pour moi de me fixer un objectif concret, tangible. ambitieux pour pouvoir élever mon niveau de surf, élever ma pratique du surf au prochain niveau, repousser mes limites et m'impressionner en chemin. C'est exactement ce que j'adore transmettre dans mes coachings et aussi dans mes retraites, puisque dans les retraites que j'organise pour l'instant au Sénégal et peut-être aussi dans le futur en Afrique du Sud, il y a du surf à chaque fois et pour moi le surf c'est vraiment ça, c'est ce côté instant présent, faire corps avec les éléments, oser, aventurer, se jeter à l'eau. et s'impressionner en fait en chemin. Donc pour moi, c'était vraiment encore une fois l'occasion de pouvoir progresser tout en incarnant aussi ce que j'aime transmettre à mes clientes. Ensuite, quelque chose qui est important pour moi, c'est que la news permet de soutenir des initiatives locales qui sont des initiatives impactantes, inspirantes. Je pense notamment à Ways for Change. Ways for Change, c'est une organisation qui permet des enfants, des jeunes, des ados défavorisés qui vivent dans les townships. Donc les townships, c'est ce qu'on pourrait considérer être des bidonvilles ici à Cape Town et dans d'autres grandes villes sud-africaines. Et en fait, ce qu'ils ont créé, c'est vraiment génial parce qu'ils ont tout un programme qui va tourner sur le sujet de la santé mentale, qui est un sujet qui est encore très très peu adressé sur le continent africain. Et ils ont tout un ensemble de techniques. de respiration, de méditation, d'apaisement qui vont transmettre à ces jeunes tout un ensemble de pratiques aussi autour de la communication pour que ces jeunes, ces enfants puissent avoir des outils pour créer des relations qui soient saines, voire s'extraire de certaines relations qui peuvent être toxiques dans leur environnement. Donc il y a vraiment cette dimension apaisement-communication. Et ensuite, le troisième volet, ça va être de pouvoir leur donner confiance. en eux à travers la pratique de la natation dans l'océan. Donc apprendre à être confiant que ce soit dans l'océan, que ce soit à l'extérieur. Et le surf, c'est vraiment la toute dernière étape de tout ce processus par lequel ils les font passer, ce qu'ils appellent d'ailleurs la surf-thérapie. C'est de leur donner confiance et de leur permettre de se révéler à travers la pratique du surf et de pouvoir bénéficier de tout le bien-être qu'apporte le contact avec l'océan. et la pratique du surf. Donc c'est vraiment un projet qui est magnifique et c'était génial de pouvoir avoir toute une division entière avec les jeunes filles, les jeunes femmes de Waves for Change et d'une autre association dont j'ai oublié le nom mais qui œuvre dans un registre qui est relativement similaire. Ensuite, il y avait aussi le Tula Baba Project qui était un autre projet soutenu à travers la Muse classique qui est un projet qui s'adresse aux femmes des townships aussi qui viennent d'avoir... un bébé qui viennent d'accoucher, les femmes défavorisées qui n'ont pas les moyens de pouvoir leur acheter les biens de première nécessité. Et donc tout au long de l'événement, il y avait des moments en fait pour pouvoir collecter de l'argent pour soutenir ces femmes. Pour moi, ça me tient profondément à cœur parce que que ce soit dans ma vision de l'entrepreneuriat qui est une vision encore une fois de l'entrepreneuriat durable ou tout simplement en tant que citoyenne dans ma vie, pour moi c'est vraiment important. de pouvoir contribuer à la fois auprès de ma communauté en ligne et aussi auprès de ma communauté locale. Et participer à la Muse, pour moi, c'était une des manières de pouvoir aussi être dans cette notion de contribution par rapport à ma communauté locale ici en Afrique du Sud et ce beau pays qui m'accueille, qui nous accueille plusieurs mois. par an avec Erwan. En plus de ça, il y avait durant l'événement plein de petites marques locales, de créateurs locaux, d'artisans qui étaient représentés, qui étaient soutenus ou qui étaient même partenaires parfois de l'événement. On a eu un chouette goodie bags avec plein de cadeaux pour toutes les participantes. Et donc, c'était aussi l'occasion de soutenir l'entrepreneuriat, l'artisanat et les créateurs locaux. Ensuite, la compétition a eu lieu pendant le National Women's Day, donc le jour de la femme en Afrique du Sud, qui est célébré le 9 août. Et en Afrique du Sud, c'est un jour qui est férié, qui permet de célébrer les femmes de tout milieu social, de toute religion, de toute ethnie. Et c'était génial du coup parce que ça permet de pouvoir faire venir des femmes, même parfois certaines qui sont venues de loin, d'autres provinces, notamment du KwaZulu-Natal. Il y avait beaucoup de femmes, une délégation entière qui venait de Durban. Et donc le fait que le vendredi soit férié pour la journée de la femme, à la fois c'était symbolique dans la muse, mais ça permettait aussi de pouvoir organiser cette compétition sur tout. trois jours. C'est d'ailleurs, je crois, la plus grande compétition de surf féminin en longboard de toute l'Afrique. Et donc, pour moi, c'était une évidence d'y participer, d'autant plus que ça a lieu dans la ville où l'on se trouve. Et puis enfin, le dernier point, c'est qu'en tout début d'année, au moment d'écrire ma vision en janvier, chaque année, j'aime bien prendre le temps d'écrire ma vision. Et cette année, qui est l'année de mes 30 ans, il y avait deux points qui étaient importants pour moi. Le premier, c'était de renouer avec l'écriture et de faire de la place. Bon. commencer à écrire un projet de livre. Et le deuxième, c'était de devenir une longue-bordeuse et donc faire de la place pour ça. C'est vraiment ce que je me suis employée à faire aussi avec cette compétition, et notamment lorsqu'on s'est entraînés à l'île Maurice avec Erwann, cette idée de faire de la place à la fois pour le surf et en même temps pour l'écriture. Et vous verrez qu'on va en parler dans la suite de l'épisode, mais pour moi il y a vraiment cette notion de faire de l'espace et de prendre ces projets au sérieux. Si vous avez un rêve, une ambition, un... projet, une vision, comment est-ce que vous allez faire de la place cette année pour pouvoir le rendre concret, pour pouvoir le matérialiser. Ensuite j'ai envie de vous partager comment est-ce que la compétition s'est déroulée. Comme je vous le disais ça a duré trois jours, les inscriptions ont ouvert un mois avant et au moment de s'inscrire en fait on peut choisir quelle va être notre catégorie en fonction à la fois de notre niveau et aussi de notre âge. Donc il y avait une dizaine de catégories qui étaient représentées. Les novices dont j'ai fait partie, qui sont soit des personnes qui n'ont jamais participé à une compétition, soit des personnes qui sont novices en longboard. Donc moi j'étais les deux à la fois. Ensuite il y avait la catégorie open, donc là qui s'adresse aux femmes de tout âge qui ont... plutôt un bon niveau de surf, voire un excellent niveau, puisqu'il y avait Taryn King, qui est l'une des championnes sud-africaines de Longboard. Donc il y avait vraiment du high level aussi dans la compétition, et d'autres femmes qui ont déjà obtenu plusieurs titres. Donc ces femmes-là, elles concourent dans la catégorie Open. Ensuite, il y avait les Divas, donc de plus de 30 ans, les Mystiques, plus de 40 ans, les Lady Legends, plus de 50 ans. Et je crois même que la doyenne de la compétition avait... plus de 62 ans. 62 ou 63 ans. Donc c'est vraiment cette idée que le surf est accessible à toutes. Il y avait aussi les plus jeunes, donc en dessous de 18 ans, en dessous de 16 ans, en dessous de 14 ans. Et deux autres catégories qui étaient représentées, qui étaient les adaptatives, donc ces femmes en situation de handicap, qui ont participé avec des personnes qui les ont accompagnées pour les mettre à l'eau, pour les sécuriser. C'était juste magnifique à observer, c'était tellement... remplis de courage, d'audace. C'était vraiment un moment très émouvant pour toutes. Et puis les Developments, c'est les jeunes filles dont je vous parlais juste avant de l'association Ways for Change et de l'autre association qui participait. Et puis il y avait une petite catégorie bonus qui n'avait lieu que le dimanche qui est la catégorie Moms and Daughters. Et donc là c'était magique aussi à observer. C'était les mamans et les filles à la fois. Donc les mères et leurs filles. Il y a même parfois eu des grands-mères avec leurs. petite fille qui était à l'eau en même temps. Et pour moi, c'est vraiment ce qui est magique aussi avec la news, c'est de faire surfer en fait des femmes de tous milieux sociaux, de toutes générations confondues, lors d'un même événement où on est toutes finalement en train de se soutenir. Et voilà, je trouve que c'est vraiment une belle manière de célébrer la femme dans toute sa diversité. Alors, voilà les différentes catégories. Ensuite, on a reçu une semaine avant le planning. avec notre pool et l'ordre de passage. Donc moi, j'étais dans les novices, on était 32 participantes, c'est-à-dire 8 pools de 4 personnes, et j'étais la toute première pool à passer. À 8h20 du matin, sachant que je n'ai jamais participé à aucune compétition de surf, il fait froid à Cape Town, à 8h20 du matin, l'eau est fraîche, et que je n'avais aucune idée de comment est-ce que ça allait se dérouler. Donc ça, c'était un petit peu challengeant pour moi au début. parce que je me suis dit, si j'avais été dans la troisième ou la quatrième poule, j'aurais pu prendre le temps d'observer, ok, comment font les filles, où est-ce qu'il faut se placer, quels sont les éléments à retenir. Mais là, en fait, j'étais directement propulsée dans le grand banc. Et il faut savoir que chaque feat, donc chaque rande, on va dire, dure 20 minutes. Donc on n'a que 20 minutes pour faire nos preuves, ce qui est extrêmement court. Et s'il y a des surfeuses qui sont en train de m'écouter dans cet épisode, vous savez... que par moment on attend pendant presque 10-15 minutes les vagues ou une session de une heure. Parfois on a seulement trois bonnes vagues et donc 20 minutes pour pouvoir faire ses preuves pendant la compétition. C'était vraiment très très court. On peut commencer à ramer 5 minutes avant le démarrage de notre round pour aller se positionner dans les vagues, notamment les vagues du fond qui sont celles qui vont scorer le plus de points vis-à-vis du jury. Mais sinon c'est 20 minutes et c'est très court. Et il faut savoir que sur chaque round, il n'y a que deux femmes qui passeront au round suivant. Donc on a une chance sur deux de pouvoir être qualifiées pour le round suivant qui était les quarts de finale qui avaient lieu le samedi, puis le dimanche matin les demi-finales et le dimanche après-midi les finales et la remise des prix. Il y avait un jury qui était présent avec cinq femmes, dont deux qui sont des championnes du monde de longboard, qui sont des Suiles africaines. On avait aussi un jury de grande qualité pendant cette compétition. Voilà ce que j'avais envie de vous partager, et sachant que moi je suis allée jusqu'au rang de tout, deuxième rang, donc les quarts de finale, et j'étais la première surprise, c'était assez inattendu, et j'étais ravie parce que ça m'a donné l'opportunité de pouvoir surfer encore le samedi. et de pouvoir retrouver les filles. On avait un endroit pendant la compétition pour se retrouver, une grande tente sous laquelle toutes les filles étaient rassemblées pour pouvoir observer, regarder la compétition et les différents rounds qui étaient en train de passer, mais aussi pour pouvoir échanger, se connecter entre nous, et puis découvrir justement tous ces petits créateurs locaux dont j'étais en train de vous parler juste avant. Ensuite, comment est-ce que je me suis préparée pour cette compétition ? Je dirais que je me suis préparée de deux manières distinctes. La première, évidemment, c'est en printemps. pratiquant, pratiquant, pratiquant, pratiquant encore. Donc j'ai commencé assez tard le longboard parce que j'ai démarré fin février, début mars, la toute première session de longboard au Sénégal à Cap Skilling. Et je crois qu'au Sénégal, j'ai peut-être fait deux ou trois sessions max de longboard avant d'arriver en Afrique du Sud le 1er mai. En arrivant à Cape Town, j'ai pris des cours avec un prof sud-africain à Muesenberg, qui est le lieu où la compétition se déroule. J'ai pu prendre comme ça différents cours. Et aussi quand on est parti à l'île Maurice avec Yerwan, on est parti donc deux semaines juste avant la compétition avec l'intention de renouveler notre visa sud-africain, c'est-à-dire qu'on sort du pays. Et du coup, on a choisi une destination qui était une destination surf. Aussi pour moi, une destination surf en eau chaude qui était l'occasion de pouvoir pratiquer dans un cadre qui était plus confortable pour moi avant la compétition. Et puis, d'autre manière dont j'ai pratiqué, c'est à travers la visualisation. Et ça, c'est chouette parce que c'est une pratique qui est très connue dans le milieu sportif, qui est très connue aussi dans le milieu du coaching. Et j'avais eu cet écho-là par plusieurs surfers assez bons, voire même excellents, à qui j'ai posé la question au Sénégal quand je les ai rencontrés. Quels conseils, en fait, ils avaient à me partager pour progresser en surf ? Et étonnamment, beaucoup m'ont répondu la visualisation. Et donc, je me suis aussi entraînée de cette manière-là, en visualisant. Toutes les étapes du take-off, de la vague, de comment prendre ma vague correctement, comment me placer, etc. Et je trouve que c'est intéressant parce que c'est un parallèle qu'on peut faire avec d'autres projets différents, que vous soyez entrepreneur ou non d'ailleurs, quels que soient les projets que vous avez, le fait de visualiser, ça nous aide vraiment à progresser, notamment parce que notre cerveau ne fait pas la différence entre si on a vécu concrètement l'événement ou si on l'a simplement vécu. dans notre imaginaire. Et c'est pour ça qu'il y a plein d'études fascinantes, notamment dans le milieu sportif, qui ont montré que certains, notamment basketteurs, avaient obtenu des résultats très significatifs en termes de progression, simplement en visualisant le fait qu'ils étaient en train de jouer au basket. Donc c'est très puissant. J'avais aussi utilisé la visualisation pour passer mon permis moto il y a quelques années. Et donc ça fait partie des manières dont j'ai pratiqué. Ce que j'ai envie de vous partager dans cet épisode, pour moi ce qui est toujours le plus important, c'est qu'est-ce que je retiens et quelles sont les grandes leçons que m'ont apporté cette expérience de compétition à Cape Town. Et donc j'ai noté, j'ai relevé cinq grands points, cinq enseignements que j'ai à cœur de vous partager. Le premier pour moi, ça a été de muscler ma capacité à dépasser les résistances. aller dans l'eau froide avec l'une de mes clientes qui se reconnaîtra en m'écoutant, qui a beaucoup cheminé avec moi ces derniers mois, puisqu'on a travaillé ensemble sur son projet de reconversion professionnelle. Puis, elle est venue à la retraite en Casamance. Elle a poursuivi avec l'immersion entrepreneur nomade. Et en ce moment même, elle est au sein du mastermind Expansion. On a cette métaphore qu'on utilise ensemble, qu'on appelle oser aller dans l'eau froide. Donc, littéralement, mais aussi... symboliquement, c'est ce côté de dépasser le mental et de finalement oser muscler cette capacité d'être confortable dans l'inconfortable. Et pour moi, c'est vraiment l'une des plus grandes qualités qu'on peut déployer, notamment si vous êtes entrepreneur. C'est de muscler cette capacité à devenir confortable dans l'inconfortable. Et donc, le fait de travailler sur cette compétition, de me préparer pour cette compétition, ça m'a vraiment demandé d'apprendre à un autre niveau, à un niveau supérieur, à dépasser les résistances. Parce que, notamment du fait que l'eau soit froide, c'est très difficile pour moi de me dire allez, j'y vais et je vais aller dans l'eau froide Il y a trois choses qui m'ont aidée que j'ai envie de vous partager. La première, c'est de prendre un coach, de prendre un partenaire de responsabilité, de prendre... Un prof, quelqu'un qui va pouvoir vous aider, qui va pouvoir vous faire gagner en efficacité, qui va pouvoir vous partager des tips, des astuces. Mais aussi pour moi, tout simplement, le fait d'avoir un cours de surf. Je sais qu'il y a un cadre qui est posé, qu'il y a un cadre qui a une limite, que ça va durer une heure si je suis en eau froide, deux heures en eau chaude. Mais il y a une limite de temps. C'est comme si j'étais contenue et du coup, mon mental n'a pas... pas à se préoccuper de combien de temps encore est-ce que je vais devoir rester à l'eau. Je peux vraiment être focus sur l'instant présent. Ça va aussi me permettre de pouvoir me motiver à y aller parce que je sais qu'il y a quelqu'un qui m'attend, il y a une date, il y a un horaire qui est établi. Et donc quelque part, ça diminue la possibilité que mon mental s'engouffre dans la brèche et me dise Oh non non non, c'est pas le bon moment. Il trouve mille et une excuses pour ne pas y aller. Ensuite, quelque chose qui m'a énormément aidée à dépasser les résistances et que je retiens en fait, que ce soit pour le surf ou que ce soit pour d'autres choses en lien avec mon entreprise ou ma vie, c'est le fait de me connecter à comment est-ce que je vais me sentir après. Et ça c'est vraiment quelque chose que j'ai pris le temps de ressentir et d'ancrer profondément dans mon corps. C'est tous ces moments où je sens que je n'ai pas envie d'y aller. Mon mental résiste absolument, je me sens... fatiguée, je me dis là je suis épuisée, j'ai pas du tout envie d'aller surfer et pourtant il y a l'opportunité qui se présente à moi, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je choisis mes excuses ou est-ce que je choisis mon projet et mon rêve ? Et là ce qui m'aide c'est de me connecter à comment je vais me sentir après. Ok là je me sens fatiguée, mais si j'y vais pas, comment est-ce que je vais me sentir ? Je vais potentiellement rester en boule, dans mon lit, en tout cas ne pas aller surfer et non seulement je vais pas être fière de moi. Mais en plus de ça, je ne vais pas forcément me sentir mieux, plus reposée, plus énergisée à la fin. Alors que je me suis prouvée déjà des dizaines et des dizaines de fois qu'après une session de surf, je me sens profondément bien. Je me sens énergisée, je me sens que j'ai eu ce cocktail d'endorphine, d'adrénaline, de dopamine qui fait qu'il y a une sensation de bien-être dans tout mon corps. Je me sens inspirée, je me sens créative, je me sens puissante aussi parce que je me sens profondément vivante. incarnée, je sens que mon corps tout entier en fait a été en mouvement a été au contact de la nature pendant 2-3 heures, que mon mental s'est complètement apaisé parce que j'ai été plongée dans l'instant présent et donc ça maintenant ça m'aide de me dire pense à comment est-ce que tu vas te sentir après donc me connecter à on va dire cet instant du futur dans ma journée et aussi me connecter à ma grande vision pour le futur et donc ça maintenant c'est une question que je me pose c'est plutôt que de me dire... est-ce que j'y vais ou est-ce que j'y vais pas ? La nouvelle question que je me pose, c'est qu'est-ce que la Tiffaine du futur ferait ? Et je le sais, à l'intérieur de moi, que la Tiffaine du futur, elle ne rate aucune occasion de surfer. Elle ne se raconte aucune excuse et tout simplement, elle y va. Et donc voilà, ça peut être aussi une astuce pour dépasser vos résistances, de vous poser la question, ok, qu'est-ce que la version de moi du futur ferait ? Ensuite pour moi, le deuxième grand apprentissage, c'est le fait d'oser être débutant. Il y a cette phrase que j'adore qui vient d'un livre de Julia Cameron qui s'appelle Libérez votre créativité qui dit c'est l'audace et non le talent qui amène l'artiste sur le devant de la scène. Donnez-vous l'autorisation d'être débutant. Et ça a été pour moi un enseignement de cette expérience, de cette compétition. C'est le fait de m'autoriser à m'inscrire alors que je suis carrément débutante en longboard. De manière générale, débutante en surf, même si ça fait presque maintenant 6 ans que je surfe, je reste une débutante. Alors peut-être que c'est débutant plus, plus, plus. Et que s'il y a des personnes qui sont en train de tout juste démarrer leur pratique du surf, elles vont avoir l'impression que je suis avancée. Mais en réalité, les personnes qui savent très bien surfer ne sont pas dupes de mon niveau et du fait que je suis très débutante. Voir, voilà, intermédiaire, moins, maximum. Et donc, pour moi, c'est ça aussi. c'est de se dire, ça n'est pas parce que je n'ai pas atteint ce niveau de perfection ou ce niveau de qualité que je ne peux pas revendiquer ma place dans une compétition. Et c'est important parce que trop souvent, le fait de viser la perfection, en fait, ça nous empêche de progresser. Parce qu'on va mettre toute notre attention sur le fait de vouloir absolument être parfait, donc on ne va pas s'autoriser à se mettre dans des situations qui pour autant vont être des situations où on va pouvoir se donner l'opportunité de progresser. Et j'ai beaucoup échangé à ce sujet avec mon amie Patricia Bruno, que j'ai aussi eu la chance d'interviewer sur ce podcast. On a fait un épisode ensemble qui s'appelle Suivre son instinct jusqu'au bout du chemin Et Patricia, elle est réalisatrice de documentaires, autrice, mais c'est aussi une excellente surfeuse. Et elle m'a beaucoup encouragée dans cette compétition en me disant, mais Tiffaine, c'est génial parce que le fait de te mettre au contact de femmes qui ont un meilleur niveau que toi, ça va te booster et ça va permettre à ton niveau de faire un don en quelques mois, en quelques semaines, voire même en quelques jours. Et donc pour moi, c'est ça qui est important à retenir, c'est de pouvoir se mettre parfois en situation d'être le plus petit poisson du bocal. là où peut-être que c'est moins confortable que quand on est le plus grand poisson du bocal où on a l'impression qu'on arrive bien, on se donne cette impression qu'on est doué. Et parfois, en fait, c'est bien de se remettre dans une posture d'apprentissage, dans une posture de débutant, dans une posture d'humilité, parce que c'est justement ce qui va nous permettre de progresser. Et dans le search-up où j'ai loué la planche pour la compétition, il y a cette phrase qui est écrite qui dit You don't need to be great to start, you need to start to be great Donc c'est vraiment cette idée de tu n'as pas besoin d'être bon pour te lancer, tu as besoin de te lancer pour devenir bon. Donc donnons-nous l'autorisation d'être débutant, osons prendre notre place dans les compétitions, dans les différents événements. Et quelque chose qui est important aussi pour moi pour se donner cette autorisation, c'est d'arrêter en fait de se comparer aux autres, ou de se comparer à un idéal Instagram ou à des personnes qui sont... beaucoup plus avancées que nous sur le chemin, mais qui derrière en fait ont des heures et des heures de pratique et de raté, de remise à l'eau, etc. Quelque chose pour moi qui est plus pertinent aujourd'hui, c'est de me comparer à la version de moi d'il y a un an ou il y a deux ans. En d'autres termes, de mesurer ma progression par rapport à moi-même et non par rapport aux autres. Et de toute façon, le surf pour moi, c'est vraiment une grande école d'humilité, de persévérance. Et si on cherche un sport... dans lequel on va pouvoir progresser très vite, avoir très très vite des choses instagrammables à montrer. De toute façon et de toute évidence, ça n'est pas la pratique du surf parce que le surf c'est relativement un gras, ça demande beaucoup de temps, beaucoup de dedication, d'être vraiment dédié en fait à cette pratique et d'oser retourner, retourner, retourner dans l'eau froide, pratiquer, pratiquer, pratiquer encore. La troisième leçon, le troisième enseignement qu'on a évoqué récemment avec les femmes de mon mastermind, c'est cette idée de prendre ses propres... projet au sérieux. Quand on a un rêve, quand on a une vision, une ambition, un projet, pour moi c'est important de faire de la place dans son agenda, de se donner les moyens, d'en faire une priorité, parce que sinon il y aura toujours quelque chose de plus important qui va passer avant. Que ce soit des rendez-vous clients, que ce soit des services qu'on nous demande, que ce soit des urgences à traiter. C'est vraiment cette idée, je sais pas si vous connaissez la matrice designer dans la notion de gestion du temps. Et c'est vraiment cette idée que tous les projets qui sont importants pour nous se trouvent dans la zone qui est quelque part importante et non urgente. Et donc si on ne fait pas d'espace pour ce qui compte pour nous, eh bien il y aura toujours mille et une choses qui vont passer avant. Et pour moi ça a été la première fois que je me suis autorisée même parfois à décaler des rendez-vous, à aller surfer parce que les conditions étaient meilleures à ce moment-là. Et donc c'est vraiment cette idée de prendre ses projets au sérieux, que ce soit pour... la création d'un podcast, la création d'un documentaire, un projet d'écriture, de livre, quoi que ce soit que vous aspiriez à créer, un projet d'entreprise, même moi je vous conseille, je vous recommande vraiment de prendre vos projets au sérieux et de faire de la place pour ça. La quatrième leçon pour moi, c'est le côté no excuse. Pas d'excuses, no matter what, j'y vais. Et ça, ça a été aussi vraiment intéressant dans cette compétition parce que, encore une fois, j'ai commencé longboard au mois de février, donc j'ai très peu pratiqué avant la compétition. Comme je vous le disais, je n'aime pas du tout l'eau froide. En fait, l'eau froide, c'est vraiment difficile pour moi. Et la veille de la compétition, il s'est mis à pleuvoir des cordes. Il y a eu un orage terrible. D'ailleurs, c'était presque dramatique. Côté un peu vraiment dramatique au sens théâtral du terme. J'étais la seule personne internationale de la compétition, donc étrangère de la compétition. Je n'avais même pas ma propre planche ni ma propre... combinaisons. Je ne sais pas si vous imaginez, je me suis pointée le matin de la compétition, donc à 7h15, 7h30 du matin, et il fallait qu'on puisse m'équiper avec une planche, avec une combinaison. Et là, c'était d'ailleurs magique parce qu'il y a beaucoup des participantes qui m'ont même proposé spontanément de me prêter leur combi ou de me prêter leur planche. Et donc ce côté no excuse parce que quelque part en fait tout le monde peut surfer et pour moi c'était aussi vraiment l'une des leçons de cette compétition, c'est que qu'on ait plus de 60 ans, qu'on soit une mère avec un jeune bébé, qu'on soit en situation de handicap, qu'on soit ultra défavorisé, finalement l'océan est pour tout le monde et la médecine de l'océan est aussi pour tout le monde et ça demande d'arrêter de se chercher des excuses et vraiment profondément d'y aller. Et enfin la cinquième leçon pour moi c'est cette idée que la clé... pour obtenir plus de flow, plus de grâce dans notre vie ou dans notre pratique du surf, c'est la présence. Et pour moi, c'est vraiment ce qu'offre profondément la pratique du surf, c'est ce côté méditation, instant présent, contemplation, où on a cette sensation de faire partie du tout, d'être relié en fait via l'océan, où on n'a pas d'écran, d'être en pleine nature pendant deux heures, trois heures. sans écran et je pense que ce qui est extraordinaire en fait pour moi dans la pratique du surf c'est que ça met vraiment le mental en off. Et d'ailleurs je pense que c'est l'une des raisons pour laquelle le mental résiste autant à y aller, c'est qu'il sait que pendant deux heures, trois heures, il va être off. Et donc ça pour moi voilà, c'est vraiment une clé parce que en allant surfer pour moi c'est vraiment une des manières de me sentir profondément vivante, connectée à mon... le corps connecté à la nature, connecté aux éléments. Et ça demande d'être dans cette qualité de présence. De la même manière, pour pouvoir progresser et dans la compétition, l'idée, ce n'est pas de ramer sur toutes les vagues, mais c'est vraiment de prendre le temps d'observer, de contempler, de choisir sa vague et là, boum, de décider d'y aller à 200%. Je voyais aussi pendant les cours et le coaching que j'ai fait de surf avec le prof qui m'a entraîné, il y avait vraiment cette idée de finalement, on a l'impression que c'est quelque chose de presque, on pourrait dire, de triangle, la pratique du surf, alors qu'il y a vraiment tout ce travail de yin, de flow, d'être, d'observation. Et plus on est dans cet état de conscience élargie, c'est-à-dire très conscient de tous les éléments qui sont autour de nous, plus on va pouvoir finalement être dans cet élan de flow, de grâce qu'on vient rechercher notamment avec la pratique du longboard. Voilà pour les cinq enseignements que j'avais envie de vous partager liés à cette compétition. Il y en aurait potentiellement d'autres. Pour moi, il y a tellement, tellement d'apprentissages, en fait, à travers le surf. C'est aussi pour ça que j'en mets dans toutes mes retraites et dans toutes mes immersions. C'est que, non seulement, il y a plein de bienfaits, mais il y a aussi plein de métaphores qu'on peut utiliser dans sa vie ou dans son activité. J'ai envie de finir cet épisode avec ce qui m'a surprise pendant ce week-end de l'Amuse et cette compétition. Ce qui m'a surprise au premier temps, c'est le fait d'arriver jusqu'au deuxième tour. ça a été sélectionné pour les quarts de finale parce que je ne m'y attendais pas du tout, étant donné mon niveau. Et ça a été une belle surprise parce que je me suis dit waouh, en fait, j'ai ma place dans le niveau de cette compétition Et ça, pour moi, ça a été vraiment chouette et ça m'a donné envie de pouvoir continuer à progresser et à participer l'année suivante. La deuxième chose qui m'a profondément surprise, c'est le niveau d'engouement et de soutien que j'ai reçu. sur les réseaux sociaux, sur Instagram, via WhatsApp, qui a été absolument incroyable. Vous n'avez pas idée du nombre de messages que j'ai reçus. Et ça m'a non seulement profondément touchée, mais ça m'a aussi interpellée. Je me suis dit, waouh, c'est que ça vient dire quelque chose, donc à propos de moi, à propos de la conversation, mais ça vient aussi dire quelque chose à propos de vous. Et donc si vous faites partie des personnes qui m'avaient envoyé des messages, qui avaient vibré avec moi pendant ces trois jours, Moi j'ai vraiment envie de vous inviter à vous poser cette question de qu'est-ce que c'est venu réveiller en vous ? Est-ce que c'est l'envie d'oser plus, l'envie de prendre votre place, se donner l'autorisation d'être débutant, le fait d'aller dans le froid, d'aller surfer, voilà. Qu'est-ce que c'est venu réveiller en vous et comment est-ce que vous pouvez mettre peut-être plus de ça en pratique dans votre propre vie ? La troisième chose qui m'a surprise, c'est l'esprit de communauté des femmes qui étaient présentes, qui étaient vibrantes, qui étaient vivantes durant tout ce week-end. où je me suis vraiment sentie enveloppée d'amour. de bonnes ondes, d'énergie. Dans un pays où parfois la vie est difficile, je n'imaginais pas me faire autant de connexions en un seul week-end. On a eu avec Erwan plusieurs personnes qui nous ont invitées à venir chez elles à Durban, qui est quand même à 1600 km sur la côte océan indien. J'ai rencontré aussi une chouette communauté de surfeuses ici à Muesenberg, à Cape Town, qui s'appelle les Backland Babes. C'est les babes, c'est les girls des vagues du fond. Voilà, donc il y avait vraiment cette sensation pour moi d'être, vous savez, un peu comme au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes. Et c'est vraiment une sensation qui est délicieuse. Et je me dis qu'il y a quelques années, en fait, j'aurais jamais osé. J'aurais été trop timide, je me serais limitée, je me serais dit mais je peux pas m'inscrire parce que je suis française, je suis outsider, j'aurais eu peur d'être jugée, j'aurais eu peur de pas être à ma place, etc. Alors qu'en réalité, le surf, c'est tout l'inverse. C'est le partage, c'est la sororité, c'est l'entrée de la communauté. Et c'était vraiment beau de le voir rayonner durant tout ce week-end, là où il y a beaucoup d'endroits, même dans le surf aujourd'hui, où c'est assez segmenté, où il y a du localisme, où on n'a pas trop envie que de nouvelles personnes s'y mettent, on a envie de protéger ces vagues. Il y a cette course un petit peu à la performance, aux réseaux sociaux, etc. Et là, c'était en fait tout l'inverse, dans l'état d'esprit. Et c'était vraiment très très beau. Donc je repars avec un shot de sororité, d'humilité. d'ambition aussi parce que ça m'a vraiment donné envie de l'éveloppe dans ma pratique du surf et d'ailleurs je me suis acheté une planche de surf on s'est acheté tous les deux une planche de surf avec Erwan cette semaine qu'on va pouvoir ramener via la France puis ensuite au Sénégal pour continuer tous les deux à pratiquer donc merci infiniment pour votre soutien durant ces trois jours merci à vous qui avez pris le temps aussi d'écouter cet épisode en entier j'espère qu'il vous aura plu qui vous aura inspiré qui vous aura donné envie d'oser vous jeter dans l'eau froide, d'oser être débutant. Et un merci tout particulier à Erwan, mon compagnon, qui m'a profondément soutenue pendant toute cette compétition et toute sa préparation, qui m'a encouragée à m'inscrire et qui a aussi retranscrit l'événement à travers des photos, à travers des vidéos, pendant trois jours, qui nous a fait rêver, qui nous a fait rêver aussi pendant cette compétition. et qui est en train de faire le montage et le mixage de cet épisode. Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle journée, fin de journée, que vous le soyez et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bye ! Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. 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