Speaker #0Bonjour et bienvenue dans le podcast des ONE, celles et ceux qui osent nourrir leurs exceptions. Je suis Afida Benour, Business & Life Master Coach au service des femmes leaders, influentes et ambitieuses. Tous les 15 jours, je vous partage les réflexions, les échanges et les clés qui, selon moi, Permettez de repasser number one dans votre vie et d'oser nourrir votre exception au service du monde. Chaque épisode est une invitation à vous reconnecter à votre cœur en vous inspirant et en vous ouvrant de nouvelles perspectives. Contribuons ensemble à transformer l'humanité, un acte d'amour à la fois, à commencer par un pacte d'amour avec soi. C'est pour réinitier le pouvoir de l'amour et non l'amour du pouvoir dans vos business à succès que j'ai créé le mouvement One. Je vous invite à rejoindre vous aussi ce mouvement en vous abonnant maintenant au podcast des Ones, en le partageant et en laissant un avis 5 étoiles sur la plateforme de votre choix. Bonjour à tous, soyez les bienvenus. Nous allons passer maintenant une heure ensemble que j'ai appelée Émotions et blouses blanches Prendre soin de soi pour savoir prendre soin des autres Donc moi j'aimerais commencer en vous citant une citation de Helen Keller qui dit simplement que les émotions ne sont pas des signes de faiblesse mais des preuves de vie. Emotion l'étymologie du mot emotion ça veut dire être en mouvement Donc forcément, le mouvement c'est la vie. Alors, vous êtes sans doute cadre de santé, pour certains, qui devez faire fonctionner votre service avec le peu de moyens dont vous disposez. Professionnel libéral ou consultant, vous souhaitez contribuer au bien-être des patients et être au plus proche de leurs difficultés quotidiennes. Et vous voulez évoluer avec humanité, cœur auprès de vos collègues, vos clients, votre famille chaque jour. Alors, votre désir, c'est vraiment de continuer à exercer votre métier avec conviction et passion. Vous voulez jongler avec toutes vos casquettes de femme, de professionnelle, de santé, de maman parfois, d'amante, de tout ce que l'on veut, évidemment, vous savez, on a plusieurs casquettes à mener dans la vie, et ce n'est pas toujours évident de composer avec des situations humaines, émotionnellement difficiles. Le fléau de la vie au quotidien, ce sont les relations et la communication. Alors, je vous explique pourquoi. On est vraiment dans un monde vu-cas en ce moment. Le monde vu cas, ça veut dire quoi ? C'est un monde qui est volatile, où tout va vite, où il y a beaucoup d'incertitudes, beaucoup de complexité, beaucoup d'ambiguïté. Il n'y a qu'à écouter les informations, c'est terrible. Et donc justement, ce monde vu cas, dans lequel on baigne, dans lequel on est forcé de baigner aujourd'hui, moi je veux l'interpréter différemment. Et je vais vous donner des lunettes, parce que c'est toujours pareil, une situation est vécue dans la douleur. à partir du moment où on interprète cette situation de façon douloureuse. Donc là, l'idée, c'est vraiment de se dire, voilà, je vais passer de la volatilité à la vérité, à la vision. Je vais passer de l'incertitude à l'unité, à la cohésion. Je vais passer de la complexité à la congruence, à l'agilité, m'adapter. Et je peux passer de l'ambiguïté à l'analyse et à plus de clarté. Alors vous allez dire, bah oui, c'est bien gentil, mais ça, c'est des concepts. Comment est-ce qu'on fait la transition de l'un à l'autre ? Vous allez voir. que je suis peut-être la personne qui va pouvoir vous aider à cela. Alors, pourquoi est-ce que j'ai eu à cœur de faire cette masterclass sur les émotions ? Je pars d'un constat. Il y a vraiment une augmentation du stress au travail qui est très, très importante dans tous les domaines, quels que soient les domaines professionnels. Moi, j'accompagne aussi bien en industrie que dans des structures de soins ou dans des entreprises privées de tout type, on va dire, de secteur d'activité. Il y a une augmentation du stress lié au travail. Il y a une baisse de la productivité et une augmentation de l'absentéisme et du turnover. Il y a aussi donc une détérioration des relations entre collègues. Et tout cela, ça a un impact sur la santé mentale. On parle beaucoup de charge mentale, d'impact sur la santé mentale. Il y a vraiment des études scientifiques qui corroborent ça. Il y a notamment une étude dans la revue Leadership Quarterly qui a examiné 105 études sur l'impact de l'intelligence émotionnelle sur le leadership. elle a trouvé une corrélation significative. En fait, À partir du moment où on fait appel à l'intelligence émotionnelle dans notre travail, on va passer de ce schéma où c'est le mindful c'est vraiment l'esprit fou, avec tout ce brouhaha, des informations qui se croisent. Vous avez vu cette image, je pense qu'elle parle à beaucoup de monde, à mindful la pleine conscience. Le choix de se dire qu'est-ce que je fais de ces événements extérieurs ? Mon job et ma mission pendant des années, je vais vous en parler dans la présentation tout de suite après, C'est vraiment de vous aider à construire vos piliers intérieurs, vos ressources intérieures qui font que vous arrivez, quel que soit le contexte extérieur, à rester debout sans être trop impacté par les émotions extérieures. Alors c'est l'Université Berkeley de Californie qui montre que les émotions positives des employés sont associées à une plus grande créativité, à une résolution de problèmes efficace et à une meilleure prise de décision. Un autre journal qui s'appelle Applied of Psychology révèle que les équipes qui favorisent un climat émotionnel positif au travail ont des niveaux plus élevés de cohésion, de satisfaction de travail et de performance globale. Vous savez, dans le monde de la formation, on parle souvent d'aller chercher des compétences dures, se former à un tableur Excel, se former à une pratique de soins, une pratique d'accompagnement, mais on met souvent de côté les compétences, les soft skills, ce qu'on appelle les compétences douces. qui sont des compétences comportementales, d'intelligence émotionnelle, de comportement, d'attitude. Et moi, je suis une fervente adepte de ces compétences et de cette intelligence émotionnelle qui commence enfin à être reconnue dans les ouvrages scientifiques et dans les recherches parce qu'elles sont indispensables. Alors, je vous invite, je ne sais pas si vous êtes allé au cinéma ces jours-ci, mais je vous invite vraiment, je ne sais pas si vous êtes allé voir Vice Versa 2. C'est un typique exemple. de films qui justement montrent la diversité des émotions. Il y a une étude qui montre qu'on a plus de 27 émotions. Alors, on connaît communément les quatre traditionnels, la peur, la colère, la tristesse et la joie. Et en tous les cas, il y en a d'autres. Aujourd'hui, ce film-là, justement, il met en exergue l'agacement, l'irritation, le contentement, la gratitude aussi. Parce que souvent, quand on parle d'émotions, On a tendance à mettre une connotation négative, mais il y a les émotions qui sont porteuses, qui sont dynamisantes, et les émotions qui sont parfois bloquantes, sclérosantes. Toujours est-il, je vous inviterai à regarder l'extrait de la bande de lancement, ça vous donne déjà une idée sur les diverses émotions dont on ose enfin parler en entreprise, et que ce n'est plus de tabou, parce qu'en fait, il y a un principe clé de base qui est que Tout part de soi et de l'écologie de soi au service du collectif. Systématiquement, quand on entre en conflit ou quand on est challengé par une émotion, je prends souvent cette image, ce qui se passe à l'extérieur, ça peut piquer pour certains qui vont entendre ça pour la première fois, mais c'est une question de responsabilité d'intégrer ça. Ce qui se passe à l'extérieur de soi avec ses collègues, avec son mari, ses enfants, ses collaborateurs, ses équipes, ses clients, ses fournisseurs. n'est ni plus ni moins que le miroir de ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et il y a une réalité qui est telle que, toutes les fois où vous allez lutter, camoufler vos émotions, elles vont s'amplifier. Vous connaissez tous l'expression, ce qui ne s'exprime pas s'imprime, s'imprime dans le corps, etc. Or, on ne nous a pas appris cela à l'école, à gérer les émotions. D'ailleurs, je n'aime pas trop le mot gérer j'utilise plutôt accueillir nos émotions parce que de mon point de vue, Les émotions, ça ne se gère pas dans un tableur Excel. Ça s'accueille, ça se vit, ça se transcende. Vous allez voir que j'ai mis en place une méthode qui justement vous permet d'aborder ça différemment. Alors, pourquoi et comment les entreprises ou les organisations peuvent utiliser la reconnaissance des émotions comme un levier de performance en favorisant un environnement de travail sain, inclusif et axé sur le bien-être des employés ? Eh bien, c'est vraiment de vous dire… Quelle est votre émotion du moment ? Comment vous vous sentez ? Quel est votre centre de gravité émotionnel ? Vous savez, on a comme une échelle émotionnelle, et ça se traduit par des couleurs d'ailleurs. Quand on est en bas, on est dans la peur, dans la colère, dans la rancœur parfois. La colère et la culpabilité sont surjumelles avec la rancœur. Dès qu'on a de la culpabilité, on a de la rancœur. C'est la faute de quelqu'un. Forcément, on va rechercher un coupade. Donc, est-ce que vous naviguez un petit peu dans le rouge-orange là en ce moment ? Est-ce que vous êtes plutôt dans, allez, on commence à accepter certaines choses, ça peut être des douleurs personnelles, ça peut être des douleurs professionnelles, tout est intimement lié. Moi, dans mon approche, j'approche l'être humain dans sa globalité. Il n'y a aucun succès d'un leader qui ne soit dû au tempérament de ce leader. C'est-à-dire que quand on a un challenge personnel, forcément ça va se ressentir sur le professionnel. À l'inverse, quand on a une euphorie, personnel ou professionnel, ça se ressent également sur... l'impact personnel. C'est clair qu'en fait, on fonctionne avec des besoins émotionnels. Les besoins émotionnels, c'est la recherche de reconnaissance, c'est la recherche de variété, c'est la recherche de sécurité et c'est la recherche aussi d'importance et de connexion à l'autre. Or, la porte de sortie, et on est des êtres humains qui sommes toujours en mode survie, on craint toujours, donc on est toujours en mode je me protège parce que je ne sais pas ce qui peut arriver. C'est humain, on est ainsi constitué, c'est notre cerveau reptilien qui dit attention, danger, attention, danger, attention, danger. Or, on se met des carapaces et c'est ce qui nous empêche de formuler notre ressenti, nos émotions. Le meilleur moyen de ressortir, de partir de cette prison qui est la prison émotionnelle, c'est effectivement de monter dans la gratitude, dans la croissance. Vous êtes en train d'apprendre, là maintenant, vous n'êtes pas en train de vous dire est-ce que ma cuisine va exploser ou est-ce que… Vous êtes en croissance, vous êtes dans l'apprentissage, donc on est serein, on n'est plus dans les besoins émotionnels. Ou alors dans l'amour inconditionnel qui commence par soi. La gratitude, vous pouvez la pratiquer à plusieurs niveaux. Gratitude pour celle que vous êtes, gratitude pour ce que vous faites, gratitude pour ce que vous possédez et gratitude pour ce que vous partagez au monde. Tout cela, c'est des contenus que je pourrais vous partager si vous le souhaitez. Mais il y a plusieurs façons d'avoir la gratitude. la porte de sortie ou du moins de remonter dans l'échelle émotionnelle. Pourquoi ? Parce que quand on est dans une échelle émotionnelle basse, le moindre challenge, ça nous paraît une chape de plomb, impossible à régler. Quand on est dans un état émotionnel moyen, l'ennui, on commence à être dans l'acceptation. L'acceptation, là, on est capable de commencer à regarder la situation avec des lunettes d'une autre couleur que les lunettes noires très sombres. L'idée, évidemment, face à une situation qui nous challenge émotionnellement, c'est vraiment de reconnaître ces situations à fort impact émotionnel dans un environnement de soins, dans un environnement de relations, quelle qu'elle soit. Numéro deux, ça va être que la prise en charge des émotions en milieu médical, ça ne se résume pas à une checklist. Ce n'est pas comme quand on fait une transmission, fièvre, check, tension, check. Non, non, non, non. Il y a ça, certes, mais il y a aussi l'aspect, la dimension émotionnelle. Et la troisième étape, c'est vraiment d'interpréter chaque situation émotionnelle. Une émotion, qu'elle soit heureuse ou difficile, elle nous donne le là elle nous donne le chemin à suivre, elle nous donne l'alerte. Rappelez-vous, je vous ai dit en début de masterclass, l'étymologie du mot emotion c'est mettre en mouvement Et enfin, l'idée, c'est de transformer ces défis émotionnels en levier de performance professionnelle. Alors... Moi, pour ça, j'ai vraiment simplifié une formation que j'ai donnée pendant des années, je vous ai dit, dans les grands établissements de santé, de cancérologie, et j'ai décidé de la vulgariser au plus grand nombre, je l'ai mise en ligne. Et cette formation, elle vous donne quatre clés. La clé numéro un, c'est de détecter. Détecter vos quatre émotions principales, détecter la charge émotionnelle et détecter comment j'appréhende le monde vu-cas. Comment est-ce que j'appréhende ce monde vu-cas ? Donc la clé numéro un, c'est vraiment de se dire est-ce que je suis dans la peur ou est-ce que je suis dans le cœur ? Le cerveau humain fonctionne de cette façon. Soit je suis dans la peur, soit je suis dans le cœur. Soit je suis dans la douleur, soit je suis dans le plaisir. Donc c'est vraiment aussi aller constater ça. La douleur parfois d'une situation, elle est obligatoire. Par contre, la souffrance, souffrir de cette situation, c'est une option que vous pouvez accepter ou refuser. Posez une limite, c'est possible. Seulement... Vous ne savez pas encore comment faire. La clé numéro deux, c'est d'accueillir. En fait, la stratégie, c'est quand on ressent une émotion de la colère. Alors, je vais vous faire la démonstration. En fait, quand on ressent une émotion, ce n'est pas tout votre être qui est en colère, c'est quelque chose en moi. Ça me touche là, au niveau du plexus solaire, par exemple. Vous voyez, c'est je suis Afida, Master Coach d'excellence, et j'ai à cœur de partager un maximum de clés en quelques minutes. Et quelque chose en moi, Quelque chose en moi est en colère. Ce n'est pas le cas là. Mais je vais prendre un exemple avec la joie. Quelque chose en moi est joyeux. L'inverse est vrai aussi. Donc, je suis une personne et mon émotion se situe quelque part. Alors, dites-vous, ok, je suis affidable. Quelque chose en moi est joyeux. Là par exemple, et moi quand je dis ça, ça se ressent ici au niveau du plexus. Donc, je pose la main à cet endroit-là. Vous voyez, c'est tout mon être qui est joyeux. encore que là ça pourrait l'être parce que j'adore partager, je suis carrément dans mon X, je suis alignée à ce moment-là. Mais c'est localisé, c'est vraiment localisé physiquement dans votre corps, dans une certaine partie. Donc là, vous voyez, le fait de localiser dans votre corps, d'identifier où est-ce que l'émotion se situe, déjà, elle est plus gérable, elle est plus, on la localise. Et le fait de la localiser, on va pouvoir mieux la ressentir et l'accueillir. Le gros drame, c'est de lutter et d'aller contre ces émotions. Donc, dans cette partie 2, d'accueillir, dans la formation que je vous propose, je vous donne un décryptage précis des émotions en plusieurs étapes. Et je vous apprends. justement à comprendre, à interpréter les mécanismes de défense systématiquement. Comme je vous ai dit tout à l'heure, on est des êtres en mode survie. On va systématiquement activer un mode de défense automatique face à une peur, face à une émotion. Alors l'idée, c'est effectivement à partir du moment où on a détecté, détecté, c'est on sent le signal, on sent la gorge nouée, on sent le ventre pétillé, on sent… que c'est une émotion qui est plutôt rouge ou alors plutôt dans les bleus, violets, sereines, etc. Donc, vous arrivez à situer la couleur de l'émotion. Je dis souvent, quand on est par exemple dans la gratitude, c'est qu'on observe les couleurs d'abondance qu'on ressent dans le cœur. Pareil, quand on est dans la colère, c'est aller voir le degré justement de colère. Une colère, quand on ressent une colère, par exemple, c'est cinq heures de cortisol dans le sang. Et la plupart du temps, le grand drame, et ça, on ne nous l'apprend pas. Donc, c'est pour ça qu'il y a des schémas qui se répètent parfois des semaines, parfois des mois, parfois des années. Quand vous piquez une colère sur votre collègue, sur vos enfants, sur la personne que vous accompagnez, ou ça ne se passe pas comme vous le désirez, sur votre boss, peu importe, sur votre mari, systématiquement, c'est comme si vous faisiez une piqûre de poison dans votre sang qui va durer cinq heures. Et qu'est-ce qui se passe, malheureusement ? Il se passe que ça va s'atténuer deux heures. Admettons que vous avez la colère à midi. Il est 14 heures, vous arrivez chez vous et là, vous racontez à nouveau la colère à votre mari. Donc, vous reprenez cinq heures. On remonte à sept heures. Trois heures vont se passer. On est retombé à quatre heures, mais vous passez un coup de fil à votre ami et le soir, vous racontez à nouveau. Vous reprenez cinq heures, on est reparti à neuf heures. Et vous voyez, c'est un cercle infernal qui fait que vous cultivez la névrose de l'émotion. L'interprétation. Une émotion, quand on la ressent, elle dure quelques secondes. On a tous expérimenté le fait de marcher dans la rue et voilà, il y a un camion qui klaxonne et on sursaute. Ça dure combien de temps ? 10 secondes. Alors oui, on a l'instinct de survie qui nous protège, qui nous fait faire le pas en arrière pour ne pas se faire embarquer par le camion, certes. Mais par contre, le fait de raconter l'histoire de façon perpétuelle, vous voyez, on va alimenter cette histoire, on va l'interpréter. Et quoi que vous disiez à votre cerveau, soyez prudent à ce que vous mettez entre vos deux oreilles. Le cerveau dit oui, oui, oui. Si vous dites danger, danger, danger, danger, peur, peur, peur, peur, peur, oui. Si à l'inverse, il dit abondance, abondance, abondance, gratitude, gratitude, gratitude, il va dire oui, oui, oui. Donc, qu'est-ce que vous mettez entre vos deux oreilles la plupart du temps ? Est-ce que l'interprétation de votre ressenti est juste ? Donc, étape numéro un, on la détecte. Étape numéro deux, on l'accueille vraiment. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. il n'y a que des émotions. Les émotions vous indiquent le chemin. La peur est le fruit d'une pensée. La peur n'existe pas. La peur, elle vous indique simplement le défi à relever. J'ai peur du regard des autres. La peur du regard des autres et la peur de l'échec sont les deux peurs les plus importantes. Même avant la peur de mourir. Vous imaginez ? Et donc, c'est cette peur. Si j'ai peur d'échouer, mon défi, ça va être de faire en sorte de réussir. Si j'ai peur du regard des autres, mon défi, ça va être je me fiche de ce que les autres pensent de moi. Alors, pour ça, j'ai un petit hack à vous donner. Il y a des études scientifiques qui ont été faites que dans votre entourage, même les gens auxquels vous tenez le plus ou qui vous aiment le plus, le jour de votre enterrement, des amis, des relations, les statistiques montrent que s'il pleut, ils ne se présenteront pas. Vous imaginez, ça pique un peu. Donc, à quoi bon se soucier du regard des autres ? La plupart du temps, quand vous avez peur du regard des autres, c'est que le regard que vous vous portez sur vous-même n'est pas indulgent, n'est pas dans l'autocompassion, n'est pas dans la bienveillance. Donc, posez-vous la question aujourd'hui, est-ce que je me regarde avec autocompassion ? Est-ce que je m'accepte tel que je suis ? Est-ce que j'accepte d'être en crise en ce moment ? Est-ce que j'accepte mes émotions positives ? Est-ce que je refoule mes émotions négatives ? Alors, l'étape numéro 3, ça va être d'interpréter. Interpréter, c'est quoi ? C'est un peu l'analogie que je vous ai mise. Imaginez que là, j'ai une paire de lunettes et boum, c'est une paire de lunettes noires. Donc là, c'est noir, je vois C'est une situation que j'observe de façon... J'enlève ces lunettes, je les nettoie. Et là, dans ce coin, ils sont rose fluo. La même situation, je vais la voir différemment. Donc, c'est vraiment... Je vais apprendre à me mettre à l'écoute de mes ressentis. Vous avez sans doute entendu parler du VACOG. Le VACOG, c'est les différentes façons de s'exprimer. On a tous des outils, on va dire, d'expression qui sont préférés. Le V, c'est le visuel. Le A, c'est l'auditif. Le K, c'est le kinesthésique, le toucher. Le O, c'est l'olfactif. Et le G, c'est le gustatif. En fait, ce qu'il faut savoir, c'est que la seule différence qu'on a, nous, avec les animaux, c'est qu'on est des êtres sociaux et on a le libre arbitre. Mais autrement, on fonctionne comme les animaux, en mode survie actif et avec cet instinct de protection, cet instinct de... de survie, qui est tout le temps, tout le temps, tout le temps là. Et donc, il va être activé par soit le visuel, il y en a qui sont beaucoup plus visuels, soit par l'auditif, par le kinesthésique, le toucher, l'olfactif, l'odeur. Des fois, on a une odeur, par exemple, ne serait-ce que vous avez une colère, vous piquez une transpiration, vous êtes en stress, vous avez les mains moites, vous n'arrivez pas à parler. Vous voyez, c'est un petit peu tous ces signes qui vont vous donner des éléments de... dans quelle émotion je suis ici et maintenant et comment j'interprète cette émotion ici et maintenant. Donc là, je vous donne aussi toute une palette d'outils pour découvrir ce qu'est le VACOG, comment je l'utilise et comment je sors du mode survie actif. Il y a plusieurs astuces, une que je vais vous faire partager maintenant, c'est la physiologie. Notre physiologie, par exemple, va nous aider à prendre confiance. à évacuer une émotion qui est un petit peu stressante ou oppressante. Imaginez juste un instant lever les bras. Vous avez tous vu les Jeux olympiques récemment et vous avez vu que même dans les Jeux paralympiques, les aveugles, par exemple, quand ils franchissent la ligne d'arrivée d'un triathlon ou de n'importe quoi, bim ! Qu'est-ce qu'ils font ? Rappelez-vous, je vous ai dit, on est des êtres de chair et d'émotion. La seule différence qui nous... Le seul point qui nous différencie des animaux, c'est notre libre arbitre d'interpréter les choses. Et au moment où on lève les bras, qu'est-ce qui se passe ? On est des êtres neurochimiques. On envoie la neurochimie à notre cerveau qui dit je vais bien, tout va bien Il prend un shoot de dopamine. Les enfants, quand ils jouent, ils sont contents. Et à l'inverse, vous allez voir aussi la volatilité des émotions. Ils tombent, ils hurlent. Ah, c'est la fin du monde ! Vous leur dites regarde le soleil, il est très beau Donc, ils changent l'émotion comme ça. On est, nous aussi, capables de transformer, de changer nos émotions rapidement. Votre corps, votre posture va vous aider à hacker cette émotion ou à l'interpréter, à l'accueillir. D'accord ? Donc, ça peut vraiment vous aider. Ça, c'est la clé numéro 3. La clé numéro 4, c'est vraiment de décider, une fois que vous avez pris conscience, quand vous pouvez détecter cette émotion, l'accueillir. L'interpréter différemment, on change de lunettes, et enfin la transformer. Là, vous allez activer des leviers d'écoute et d'évolution. Et encore une fois, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure, ça commence par soi. C'est l'écologie de soi. Tout ce qui se passe à l'extérieur n'est ni plus ni moins que le miroir de votre vérité intérieure, de votre baromètre émotionnel intérieur. Bizarrement, quand vous êtes en joie, tout va glisser. On est bien d'accord ? Ça passe, oui. Bon, OK, il y a des trucs, mais ça passe. À l'inverse, quand vous êtes en tiraillement à l'intérieur de vous-même, tout vous paraît aussi une montagne à l'extérieur. Et donc, la dernière étape de cette formation, ça va être justement d'activer les leviers d'écoute et d'évolution. Écoute de soi. Est-ce que ce que je suis en train de dire est vrai ? Est-ce que c'est moi tout entière qui suis en colère ? Ou est-ce que c'est cette petite partie de moi qui est en colère ? Et à ce moment-là, je vais l'écouter, je vais la manager, je vais l'accompagner et je vais... décidez de transformer que ça dure le moins longtemps possible. Parce que plus vous laissez le poison durer dans votre sang, plus ça s'envenime et plus ça crée des blocages émotionnels dans le temps qui sont difficiles à régler. Et donc, vous allez pouvoir sortir de cette situation à forte charge émotionnelle. Bien souvent, je vais vous faire quelques partages. J'ai beaucoup de personnes que j'ai accompagnées dans ma carrière. Juliana qui est radiopharmacienne à Curie. Elle me disait que cette formation lui a permis de relever la tête, de prendre le temps de s'extraire du quotidien. Et le fait de pouvoir échanger, ça l'a vraiment aidé. Alors, pourquoi est-ce que l'intelligence émotionnelle, je suis convaincue que c'est une force, et aujourd'hui, comment dire, les exemples de grandes entreprises nous le prouvent. Chez Google, chez Salesforce, chez Zappos, chez Adobe, c'est toutes des grandes marques que vous connaissez. Il y a justement la mise en place de ces compétences émotionnelles soft qui permettent vraiment de créer des espaces de discussion sain, de discussion bienveillante. Ce n'est pas juste un concept, la bienveillance. C'est vraiment pratiquer avec des salles de repos, des salles dédiées, des discussions avec l'ARH, l'idée des baromètres émotionnels. Il y a un tas d'exemples dans ces grandes entreprises qui permettent vraiment de pouvoir montrer qu'on a réussi à introduire ça dans le monde du travail et que c'est enfin accepté. Je vous donne juste deux, trois exemples scientifiques, mais je ne vais pas trop me brancher là-dessus parce que je suis capable d'en parler pendant des heures et des heures. Vous l'avez compris, c'est ma passion. Mais juste par rapport à l'intelligence émotionnelle et l'intelligence du cœur, il y a peut-être des mamans ici où on a tous été enfants aussi, on est nés un jour. Et la logique veut que quand une maman porte un enfant, dans les quatre semaines d'aménorée, le cœur est le premier organe qui est conçu et qui est autonome. Et d'où à l'accouchement le cri du cœur du gamin. Donc ça en dit long déjà sur la puissance. de cet organe qui est un organe qui est vraiment ultra puissant bien souvent quand on se connecte au coeur on ressent des choses que le cerveau n'a même pas encore capté s'appelle l'intuition tout ça c'est des exercices ou là moi je suis expert là dedans et je peux vous aider à pratiquer cette notion d'intuition voyez quand vous commencez une collaboration ou un nouveau travail mais qu'au fond de vous Il y a un truc qui vous dit, voilà, ma petite voix, mon petit doigt me dit, mais bon, ce n'est pas grave, je vais quand même y aller, parce qu'il faut que je fasse un stage, il faut que j'ai un salaire, il faut que ceci, cela. Qui a dit, au bout d'un moment, si ça ne se passait pas bien, ah mince, je le sentais, je le savais, je le sentais au fond de moi. Vous voyez ? Tout ça, c'est de l'intelligence émotionnelle, seulement on n'est pas suffisamment formé à ça. Moi, les protocoles que j'ai développés, notamment il y en a un qui cartonne et qui aide vraiment à transformer des vies et qui peut vous aider. justement à être appliquée. Et d'ailleurs, il est en bonus dans la formation. C'est le protocole AGRIP. C'est bien la rare fois où je demande de vous agripper à quelque chose. AGRIP, c'est un acronyme qui signifie amour, gratitude, résilience, intention, intuition et pardon. Pour moi, ce sont six super pouvoirs du cœur qui, quand vous les appliquez, quand vous les mettez dans votre quotidien, ça transforme votre vie, ça vous rend plus... dans l'autocompassion, dans l'acceptation de ce qui vous est, dans l'acceptation de vos émotions. Et ça, c'est un réel levier de performance qui vous permet d'avancer en ayant lâché le frein à main. Parce qu'aujourd'hui, emprisonné dans vos émotions, vous avancez avec le frein à main. On est bien d'accord ? Parfois. Parfois, dans des situations, vous allez comprendre que vous activez un mode victime de la situation. Vous pensez que vous n'avez pas le pouvoir de vous sortir d'une situation, alors que si. bien sûr, vous avez le pouvoir. Quand on entre en mode victime dans une situation, on n'aime pas son boulot, on n'aime pas ceci, on n'aime pas cela, vous allez forcément à un moment jouer le rôle du sauveur et du persécuteur. C'est le triangle infernal de Cartman en psychologie qui est inévitable. Dès l'instant où vous victimisez sur une situation, ce n'est pas juste parce que je suis trop jeune et on ne me considère pas, mon conjoint ne se comporte pas bien de cette façon, vous obtenez ce que vous tolérez. Je sais que ça pique, ça. Mais le seul et unique moyen de sortir de ce triangle infernal, qui peut rendre fou, parce que là, c'est lui qui nous fait passer d'une émotion à l'autre, et ce qu'on appelle le huit fous en psychologie, parce que vous allez être euphorique à un moment, et d'un coup, vous êtes au plus bas de la terre. Et c'est normal de vivre des émotions. On est des êtres chers et d'émotions. Comme je vous ai dit seulement, ce qui n'est pas normal, c'est de faire ça, de vivre l'ascenseur émotionnel. Le job, aujourd'hui, C'est d'avoir de la tolérance et de la compréhension pour que cette courbe, elle soit plus homogène. On est bien d'accord que le pire, c'est l'encéphalogramme plat. On ne veut pas ça. Ça veut dire que c'est fini. Et là, on n'a plus de challenge. Mais par contre, on veut adoucir les émotions et les accompagner. Et le seul et unique moyen, écoutez bien ça, là, c'est une pépite à 10 000 dollars, de sortir de ce triangle de Karpman, c'est de vous positionner en 100 responsable de la situation. J'obtiens ce que je tolère. Je sais que ça a piqué pour certaines qui n'ont jamais fait de coaching ou autre, ou d'accompagnement, mais responsable... contrairement, on va dire, à la vision européenne du truc, ça ne veut pas dire responsable, tu es coupable. Non, non, non, non. En anglais, on utilise le mot responsability. Ça veut dire capable de trouver des solutions. Alors aujourd'hui, dans cette masterclass, si vous retenez juste une chose et que vous partez par exemple avec cette pépite en disant je ne suis plus coupable de ma situation, mais je suis capable de trouver les solutions à ma situation pour qu'elle évolue. Si je veux que les choses changent, je décide de changer mes lunettes, de ressentir les choses différemment. Alors là, oui, je vais amorcer un changement. Et dites-vous, qu'est-ce que je peux faire de ça aujourd'hui ? Responsable, c'est j'assume. J'assume mes choix. J'assume que peut-être j'ai fait l'erreur pendant des années de tolérer une situation de subordination au travail. J'assume que j'ai cultivé la colère dans mon sang, la cortisol pendant des années et qu'il est grand temps de la déposer. Alors, bien sûr, attention, je mets un disclaimer. Vous pouvez faire ça avec un accompagnant, avec un coach ou un thérapeute qui est certifié pour ça, bien sûr. Alors, j'aime bien terminer cette masterclass avec Cheryl Sandberg, qui est l'épouse de Facebook, de Mark Zuckerberg, et qui a écrit un livre sur le concept de la banane. En fait, nous, les femmes, souvent, on... ne considère pas le plan de carrière comme ça. Ce n'est pas possible. On ne fait pas une ascension. On a des hauts et des bas. C'est pour ça qu'on est tous à avoir reviré de situation ou changé de trajectoire à un moment ou à un autre. C'est pour ça qu'elle a écrit le concept de la banane. Le concept de la banane, c'est accepter notre vulnérabilité, accepter qu'on va évoluer dans notre vie, mais par tranche de banane. Et la courbe, qui est la courbe de la carrière, lisse, etc., etc., j'aime beaucoup dans son livre Lean In. Elle la dessine avec une courbe, avec des bananes, une dans un sens, une dans l'autre, une dans un sens, une dans l'autre. Et en fait, c'est ça. La vie n'est pas une flèche ascensionnelle, une fusée dans laquelle on monte et tout va être tout lisse, tout droit. La vie, c'est effectivement des hauts et des bas. Mais notre job, c'est d'apprendre à surfer dessus. 100% responsable. Dites-vous bien, alors je sais que ça pique un peu quand on ne l'a jamais entendu, mais dites-vous bien. responsable, ce n'est pas coupable. Vous voyez la différence entre coupable ou capable ? Coupable ou capable ? Notre éducation nous a conditionnés. T'es responsable, t'es pris comme un lapin entre les quatre phares. C'est ta faute. Non, non, non. On se calme. Être coupable, c'est vraiment être à l'écoute de ce que mon cœur, ce que mon corps, ce que mes cellules sont en train de me dire. C'est être capable de me mettre en mode solution. Soit je suis en mode victime, voilà et je subis, vous pouvez choisir de ne plus subir à partir d'aujourd'hui. On croit qu'on a forcément quelqu'un qui nous met dans cette situation à ce moment-là, ou est-ce qu'avec du recul aujourd'hui avec ce qu'on a enseigné, est-ce qu'on se persuade qu'à un moment, on a laissé ce quelqu'un nous mettre dans cette situation ? Si on reprend le 100% responsable, tout est lié à ce qu'on tolère aux limites qu'on pose. Bien sûr, au moment où ça s'est passé, attention, on n'est pas en train de critiquer, de juger. Au moment où ça s'est passé, forcément, tu as fait ton mieux avec ce que tu connaissais. On avance avec nos niveaux de conscience et de connaissance. Donc, parfois, on fait preuve d'immaturité. C'est ce qui nous construit d'ailleurs. Et je vous invite même à la pousser plus loin et à vous dire, OK, quelle que soit l'expérience que je vais vivre, l'expérience émotionnelle extraordinaire ou douloureuse que je vais vivre, qu'est-ce qu'elle m'apprend sur moi ? À quel point elle me fait grandir ? Qu'est-ce que j'ai toléré ? qu'est-ce que je n'ai pas toléré ? Et on est à la source de tout cela. Quant à cette analogie que je vous fais, tout ce qui se passe à l'extérieur, et j'aime bien le montrer avec le point, c'est notre intériorité, rayonne à l'extérieur. Le travail, et c'est là où on est un petit peu dans un conditionnement qui est galvaudé, c'est qu'on commence par l'appréciation des autres. On a été conditionnés à l'école, on marque en rouge les notes. notre éducation, le papa ou la maman qui dit je suis fière de toi ben non, je m'en fiche que tu sois fière de moi. Par contre, dis-moi, tu peux être fière de toi ? Là, oui, je peux, oui, j'ai le droit. Ah, ok. Vous voyez, des fois, c'est juste un monologue qui doit changer. Et à partir du moment où vous prenez la conscience de tout cela, là, oui, vous allez décider de changer le chemin de la pensée. On change le chemin de la pensée, on change l'émotion, on change l'action, on change le résultat. Situation, je vais vous choquer un peu, mais comme ça on fera une belle conclusion. Situation de merde, interprétation de merde, émotion de merde, résultat de merde. À l'inverse, situation on va dire de merde ou challenging. Pensez avec de la hauteur pragmatique. Ça, c'est OK. Ça, ce n'est pas OK. Je tolère ça. Je ne tolère pas. J'ai une part de responsabilité. OK. Même dans le couple. C'est votre couple intérieur qui reflète le couple extérieur. Rappelez-vous ça. Qu'est-ce que ça vient chercher chez moi ? Il m'agace parce qu'il n'est pas à l'heure. Parce que toi, tu es toujours à l'heure. Ramenez chez vous. On est en heureux de miroir à l'école. Tu n'es pas belle ? Toi-même, tu n'es pas belle. Miroir. Depuis enfant, on est conditionné comme ça. OK ? Et là, vous dites, je fais le pouce. À partir de là, je peux changer les choses. Je vous souhaite à tous une bonne fin de journée et je vous dis à très très bientôt. Vous dirigez une entreprise ? Vous êtes une femme leader, influente et ambitieuse ? Sachez que le mouvement One, oser nourrir votre exception, vous forme et vous accompagne afin de propulser votre business avec cœur. Cet épisode du podcast des One se vous a plu ? Pensez à le partager et à nous poser toutes vos questions. Si vous désirez aller plus loin, téléchargez votre guide offert pour retrouver la pleine confiance du leader de cœur. Le lien est dans les notes de cet épisode. Contactez-moi et à très bientôt.