Speaker #0Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui.
Bienvenue dans ton espace.
Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît.
C'est parti pour l'épisode 2 du chapitre 1 du livre Le pouvoir du moment présent, Descartes-Tollé. Dans l'épisode précédent, on a posé les bases. Tu n'es pas ton mental. Aujourd'hui, on va voir qui est ce fameux mental, cette petite voix dans notre tête, celui à qui on a laissé les clés depuis tout ce temps sans vraiment le connaître. On va comprendre comment il fonctionne, pourquoi il agit ou plutôt pourquoi il réagit comme ça. et surtout comment arrêter de le laisser piloter notre vie. On parlera d'ego, de vie psychologique, et tu verras pourquoi le mental est à la fois ton meilleur allié, ton plus grand sauveur, et à la fois ton plus grand saboteur. Et comme toujours, je te laisserai en fin d'épisode avec deux actions concrètes pour passer de la conscience à l'expérience.
Ok, premièrement, le mental, qu'est-ce que c'est ? Le mental, c'est un outil ultra performant. Tu lui donnes une tâche, il l'accomplit. Ton mental... Il excelle, c'est un professionnel pour collecter les infos, les entreposer dans ta mémoire, analyser l'info. Bref, il adore résoudre des problèmes. C'est lui qui t'aide à trouver des solutions et clairement, c'est le meilleur pour résoudre des problèmes concrets ou rationnels. Là, c'est le boss. Sauf que si tu le laisses allumer sans lui donner un objectif clair, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va chercher et reste en mode alerte. Il va trouver des solutions, donc créer des problèmes, s'en inventer pour pouvoir retrouver des solutions, etc.
C'est comme si tu laissais une IA ou Siri enregistrer tout ce que tu dis, tout ce que tu penses. Et à chaque fois, il est là. Il essaie d'intervenir, de faire des liens, de commenter ce que tu dis, ce que tu ressens, de réagir. Alors que tu ne lui as même pas posé de questions. Tu ne l'as même pas sonné. C'est juste que tu ne l'as jamais éteint. Et pire, tu crois que c'est toi. En tout cas, tu croyais que c'était toi. Parce que normalement, tu as écouté le premier podcast. Donc ça, c'est bon.
Ok, ton mental, ce n'est pas que ta pensée. Ton mental, c'est aussi ton ego. Tes peurs, tes blessures, tes émotions, ils stockent tout ça. Et guess what ? Son plus gros problème à résoudre, c'est de t'éviter de souffrir. Une des principales tâches de ton mental, c'est de te protéger de ces souffrances. Il est tout le temps en mode défense-attaque. C'est là que ton mental, en fait, il se transforme en une vraie machine à survie. Il cherche à te maintenir en vie psychologiquement, sauf qu'il y a deux grosses erreurs.
La première, c'est que clairement, t'en as pas besoin H24. T'es pas en menace de mort psychologique H24, même si lui le croit, c'est une illusion totalement. Et c'est précisément là où c'est primordial de savoir l'allumer ou l'éteindre et de savoir prendre de la hauteur. Donc idem, quand tu commences à t'affoler, prends de la hauteur, prends conscience, vois plus haut, plus grand que ton mental, sors de cette boîte, arrête de t'identifier, tu n'es pas cette pensée, tu n'es pas ton mental, tu n'es pas cette émotion, laisse-la te traverser, flotte, observe et instantanément tu reprendras ta position de témoin. tu retrouveras de la clarté et tu retrouveras du calme.
La deuxième erreur, c'est de le diaboliser. Stop de diaboliser notre mental, notre égo, d'avoir peur de son mental, d'avoir peur de son égo. Ce n'est pas lui le problème, c'est la façon dont on l'utilise. Et surtout, stop de le diaboliser parce que ce mode survit, s'il est là, c'est pour une bonne raison. La réalité, c'est que ça t'a été bénéfique à un moment, il s'est construit pendant ton enfance, quand tu t'es retrouvé face à des situations traumatisantes. d'un compte tu t'es retrouvé face à une immense peur, à un immense sentiment d'insécurité. Comme par exemple, à chaque fois que tes besoins psychologiques en tant qu'enfant, ils n'ont pas été satisfaits. J'en ai déjà parlé dans d'autres podcasts, mais tu sais, ce besoin d'être considéré, d'être écouté, d'être compris, d'être aimé, d'exprimer tes émotions, d'avoir le droit de pleurer, de rire, de faire des erreurs, d'explorer. Bref, à chaque fois que ça, ça n'a pas été possible, tu as protégé de cette souffrance, il te l'a évité. en construisant des mécanismes échappatoires, des mécanismes de protection, en te construisant une autre qualité qui est plus acceptable, et tout ça, c'est ton ego. En fait, ton ego et ton mental, ils travaillent ensemble. Ton ego, c'est simplement le résultat de tes mécanismes de protection que tu as fabriqués au fur et à mesure pour survivre à des traumas, de peu importe lesquels, depuis toujours, et qui opèrent de manière complètement archaïque contre la peur ou ce fameux sentiment d'insécurité, et qui forgent ta personnalité secondaire. et à chaque fois Que ta lumière, que ton âme, que ton essence passe par ce filtre de l'ego, passe par le mental, si t'arrives pas à dealer avec, si t'arrives pas à traiter les informations séparément, à dissocier l'information du mental et l'information qui vient de l'âme de ton essence, bam ! La fente de ton âme, en fait, elle est engloutie par l'ego, ça fait un mix max et ça ressort avec un mix des deux. Et c'est ce filtre-là qu'on vient traiter, qu'on vient nettoyer en coaching. Plus tu as conscience de tes mécanismes échappatoires, plus il est facile de les repérer et du coup de les transformer, de les nettoyer et d'arriver petit à petit à laisser passer l'information qui vient de la source, de ton essence, de ta lumière, de ton âme, en le faisant passer, bah oui, par le mental, parce que t'es obligé pour pouvoir le communiquer, le verbaliser, mais sans qu'il passe par tout ce filtre de... peur, de croyance et qu'il soit modifié, etc.
Donc l'ego, c'est le royaume de l'ombre et l'âme, c'est le royaume de la lumière.
Et la plus grande réalité, la plus grande vérité, c'est que ton mental, il cherche des solutions à sa souffrance, mais la réalité, c'est qu'il n'y en a pas. C'est lui qui crée cette souffrance, c'est lui qui crée cette illusion. La plus grosse ironie, c'est que c'est précisément lui-même le mental qui est à l'origine de toute cette souffrance. Imagine un policier qui sait mettre la main sur un pyromane alors que c'est lui-même le pyromane. C'est la même chose. Et toi, tu vis là-dedans sans même t'en rendre compte, sans même le remettre en question. T'essaies d'aimer avec ton mental, t'essaies de t'apaiser avec ton mental, t'essaies de prendre des décisions avec ton mental, sans réaliser que ton mental fait partie lui-même du problème et qu'il faut arriver à le dissocier.
On revient à la fameuse image de la perceuse. Certes, à un moment, elle t'a été utile, good, mais c'est pas parce qu'elle t'a été utile une fois que déjà, premièrement, il faut que tu la laisses allumer pour tout le temps, mais surtout que ça veut pas dire qu'il faut que tu utilises le même outil, cette perceuse. Pour tout et tout le temps, donc tu ne vas pas cuisiner avec ta perceuse, tu ne vas pas aimer avec ta perceuse. Je sais, ça te paraît lunaire, mais c'est exactement ce que tu fais, ce qu'on fait, ce que tout le monde fait inconsciemment. C'est la même chose.
Ok, un des autres points ultra importants concernant le mental, c'est que le mental, c'est aussi tes émotions. En fait, les émotions, elles naissent au point de rencontre du corps et du mental. Une émotion, c'est ton corps qui réagit à une pensée. Ou si tu préfères, c'est le reflet. de ton mental, de ta pensée dans ton corps. Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? Plus tu t'identifies à ta pensée, plus l'émotion est forte. Et une émotion, c'est un super indicateur pour comprendre ton mental, pour apprendre à connaître ton mental. S'il y a un conflit entre ta pensée et l'émotion, ta pensée mentira toujours alors que l'émotion dira toujours la vérité. Non pas la vérité ultime de toi qui tu es ton essence, mais la vérité de ton état d'esprit. à ce moment-là, de comment tu te sens à ce moment-là.
Et ça, c'est une nuance qui est tellement importante. Oui, ton émotion, c'est un super indicateur et tout le monde te dit écoute ton corps et tu auras toutes les réponses. La réalité, c'est que tu n'auras pas les réponses vis-à-vis de ton essence, tu auras les réponses par rapport à ton état d'esprit, par rapport à ton mental et c'est complètement différent. Tes émotions, c'est la vérité au niveau de ton corps, au niveau de ton mental, au niveau de comment tu te sens et ce que tu penses. Pas du tout qui tu es, ok ? Donc, on arrête cette amalgame. Et on rétablit la vérité ici, à partir de maintenant, vous le savez.
Et du coup, de la même façon que tu observes tes pensées, que tu sais observer tes pensées parce que tu l'as appris, parce que tu as écouté le premier épisode, tu peux observer l'émotion, tes émotions. Ou mieux encore, une émotion, tu peux la ressentir dans ton corps. Et c'est là où c'est intéressant, parce qu'une émotion, en fait, c'est un autre moyen d'accéder à tes pensées. Une autre façon d'arriver à comprendre, encore une fois, à connaître ton mental. Quand tu n'arrives pas à faire le tri dans ta tête, tu peux redescendre au niveau de ton corps, vraiment venir observer, écouter tes émotions pour comprendre ce qui se passe dans ta tête. Donc encore une fois, j'insiste, une émotion, ça t'indique la direction, mais tu n'as pas à l'analyser, ça ne s'analyse pas.
Et gros warning au cercle vicieux entre la pensée et l'émotion, le mental et l'émotion, ils adorent se nourrir ensemble. Le mental adore alimenter l'émotion. en créant des scénarios, en créant des réflexions complètement lunaires et amplifiées, et plus l'émotion elle est forte, plus ça alimente à son tour la pensée d'origine. Grosso modo, plus tu ressens, plus tu paniques, plus t'envoies le signal à ton mental que c'est grave, et plus il active le mode survie, donc plus tu l'alimentes, et plus il tourne en boucle, et vice versa, et patati, et patata, et c'est catastrophique. Je te prends un exemple concret. Est-ce que, ça t'est déjà arrivé, je te dis est-ce que, mais c'est 100% sûr que oui. Ça t'est déjà arrivé de pleurer à sanglots, vraiment des grosses larmes. Et d'un coup, tu t'arrêtes. C'est le calme et bam, après ça repart. Les moments où ça s'arrête, c'est quand t'as laissé l'émotion s'exprimer, s'épuiser à travers le corps. Si fort que t'étais uniquement dans le ressenti, uniquement connecté au niveau de toi, ce que tu ressens du corps et complètement coupé du mental. Les moments où ça repart, c'est quand ton mental a repris possession de l'émotion il y a continuer à l'alimenter. Donc si tu stoppes ton mental, que t'arrêtes au moment où t'as laissé l'émotion te traverser au niveau du corps. Tu pleures fort peut-être, ça dure quelques secondes, minutes, mais à partir de là, une fois qu'elle est épuisée, c'est ciao, ça s'arrête, t'es libérée. Si ton mental, une fois que t'as épuisé l'émotion, ne reprend pas le dessus, ça s'arrête. Et dans ces moments-là, je sais que tu l'as déjà vécu, quand t'as vraiment épuisé une émotion, tu te sens vide, et à la fois tu te sens en paix, tu te sens calme, voire même des fois tu peux ressentir de la joie à la fin. Et ça, c'est vraiment cet état-là, c'est le début de ta fusion avec l'être. On en parlera un peu plus tard dans un autre épisode. Mais parce qu'en fait, ton mental a disparu. Tu lui as ôté les pleins pouvoirs au moment où tu t'es focus à 100% sur ce que tu ressens dans ton cœur.
Et pourquoi on dit toujours, ça fait du bien de pleurer ? Parce que quand tu ressens une émotion, c'est une occasion d'être focus dans ton corps et de te couper de ton mental. Donc d'atteindre, de percevoir, de ressentir. qui tu es quand il n'y a plus de mental. Donc d'accéder enfin à cet état de paix, à ce qui est au-dessus des émotions. Parce que oui, que ce soit l'amour, la joie ou la paix, ça se situe au-delà des émotions. C'est des états d'êtres qui sont profonds. Leur origine, elle se situe au-delà du mental. Et je sais encore une fois que tu as déjà expérimenté ces états. Je sais que même si c'est encore flou, tu sens, tu sais que c'est vrai, que ça existe. Seulement... La seule chose, c'est que ton mental, il s'en est emparé. Il t'a fait croire que c'était une illusion, alors que pas du tout.
La vérité, c'est que cet état, il appartient à ton état original. Il peut certes être masqué par ton mental, mais il ne peut jamais être détruit par lui.
Et j'ai relevé une phrase qu'il a écrite dans son bouquin que je trouve magnifique. Même lorsque le ciel est complètement couvert, le soleil ne disparaît pas. Cette phrase, elle est tellement vraie. Elle m'a retourné le cerveau. Je la trouve tellement juste. Elle résonne énormément. Vraiment, attendez, je la répète encore une fois pour être sûre. Même lorsque le ciel est complètement couvert, le soleil ne disparaît pas. Est-ce que ça rentre dans votre tête autant que dans la mienne ? Est-ce que ça fait écho dans votre cœur autant que dans le mien ou pas ? Bref, cette phrase, je vais la noter, je vais la garder proche de moi et je t'invite à faire la même chose. Peut-être que ça résonnera un peu plus tard, mais en tout cas, c'est une bombe de conscience.
Pour revenir aux émotions, je sais que vous allez me dire « Oui, mais il y a des émotions positives, il y a des émotions négatives, etc. » Oui, complètement raison, on y vient. Les émotions. positive ou négative, limitante ou expansive, c'est juste une autre définition que je trouve plus juste, tout ça, ces émotions, appartiennent au mental, au monde de la dualité. Ça veut dire qu'elles sont soumises à la loi des opposés. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça signifie que tu ne peux pas avoir le bon sans avoir le mauvais. Donc dans le mental, la joie, ce qu'on peut appeler la joie, en réalité... C'est du plaisir éphémère, d'où le cycle toujours souffrance-plaisir. Le plaisir, il vient de l'extérieur, la joie, elle vient de l'intérieur. Donc tout ce qui vient de l'intérieur, ça c'est des états profonds. D'où le fait qu'il existe uniquement la joie, la paix et l'amour de l'intérieur, et tout le reste, c'est des émotions qui sont extérieures. Idem, du coup, l'amour et la haine. Le véritable amour, spoil, il ne fait pas souffrir. Il n'y a pas de contraire à l'amour, le grand amour, cet état d'amour, ce sentiment d'amour. Il n'y a pas de contraire, mis à part la peur, l'ego, le mental qui en bloque l'accès. Donc les émotions positives et négatives, c'est comme une pièce. Tu peux prendre une pièce de monnaie, elles ont deux faces. La réalité, c'est qu'elles appartiennent à la même pièce de souffrance. Vraiment, il faut comprendre qu'au niveau de la conscience, au niveau de l'âme, il n'y a pas de brouillard, il n'y a pas de souffrance. Dans ce royaume-là, c'est clair, c'est doux, c'est calme. C'est uniquement dans le monde du mental qu'il y a du trouble, qu'il y a de la souffrance. La panique, de la peur, tout ce brouhaha-là.
Je sais, ça fait pas mal de clics de conscience. On finit avec une dernière vérité et ensuite on passe au récap et aux deux actions de la semaine. Dernière vérité par rapport à l'ego. Pour l'ego, le présent ne compte pas. En fait, ton ego, ton mental, il jongle constamment entre le passé et le futur. Sa seule préoccupation, c'est de te maintenir en vie et selon lui, selon l'ego, sans le passé. En fait, qui tu es ? Et il est... constamment en train de se projeter dans le futur pour assurer ta survie. Donc même quand ton ego, il pense être dans le présent, la réalité, c'est qu'il regarde toujours avec ses yeux du passé. On le déforme totalement. À partir du moment où on est dans le présent via l'ego, on en fait une interprétation constante avec nos peurs, nos croyances, nos conditionnements, tout ce package. Et tout ce qui appartient aux envies, aux besoins, aux manques, à l'attachement, tout ça là, c'est ton mental, c'est ton ego encore une fois. Idem pour le désir de s'éveiller. Là encore, tu reprends le chemin du mental. La réalité, c'est que tu peux déjà être éveillé là, maintenant, tout de suite, en étant présent. En fait, tu es déjà éveil. Ça, on en parlera un peu plus tard, mais c'est clairement l'idée.
Et c'est exactement ce qu'on va voir dans le prochain épisode. Comment créer un vide mental pour revenir dans l'instant présent ? Et qui est-ce qu'on est si on n'est pas notre mental ?
So, rapide récap.
1. Ton mental, c'est un outil, pas ton identité.
2. Son utilité, c'est d'enregistrer, stocker, analyser, résoudre des problèmes, trouver des solutions. Bref, pour tout ce qui est pratico-pratique, c'est un tueur. Il est trop fort, trop bien.
3. Spoil, sa plus grande tâche, c'est d'essayer de te maintenir en survie psychologique, de te protéger.
4. Le tout, c'est d'arriver à l'éteindre, à l'allumer quand tu veux, et savoir... comment l'utiliser pour vraiment qu'ils t'aident, qu'ils te protègent, plutôt que ça se retourne contre toi et que ça devienne de la surprotection et qu'ils te pourrissent la vie.
5. ton mental et ton égo, ils travaillent ensemble.
6. ne les diabolise pas, c'est la première chose, arrête de croire que c'est ton ennemi, c'est faux, ils t'ont protégé. Ils sont persuadés de te protéger encore, c'est à toi, aujourd'hui, de reprendre les rênes, de reprendre le lead, de ne plus gober leur histoire, t'es plus en danger de mort psychologique H24, t'es un adulte, t'es plus un enfant, ta... accès à toute la conscience qu'il faut pour t'élever au-delà du mental et pour ne plus tomber dans ce bourrois, dans cette illusion, dans ce piège infernal.
7, je crois. Une émotion, c'est une réaction physique d'une pensée. Elle te donne pas la vérité sur qui tu es, mais elle te donne la vérité sur comment tu te sens, quel est ton état d'esprit à ce moment-là. C'est un indicateur pour comprendre ton mental.
Et enfin, la souffrance n'existe uniquement que dans le mental. Et c'est justement ton mental même qui en est à l'origine.
, ça en fait un paquet d'infos. Je savais que ce chapitre allait être conséquent, mais à ce point-là... Je ne sais pas ce que tu arriveras à retenir de cette première écoute, mais je t'invite à y aller crescendo, à le réécouter, clairement. Je pense que ce chapitre, je l'ai lu, allez, cinq fois minimum, mais beaucoup d'informations et ça pose clairement les bases pour la suite.
On finit avec les deux actions de la semaine. On le sait, ton mental, il cherche des preuves, il a besoin de preuves pour fonctionner, pour exister, pour se rassurer, pour s'auto-convaincre, alors que ton âme, elle, elle sait, elle a simplement besoin de se rappeler. Du coup, je te propose deux actions qui vont en ce sens, qui vont te permettre de 1. donner une preuve à ton mental et 2. de te rappeler, de venir activer ton âme, de te reconnecter à ce niveau de conscience.
la première action c'est d'observer tes émotions de la même façon que tu sais maintenant observer ton mental parce que again Tout est dans le premier épisode et vu que tu l'as écouté, maintenant tu sais observer ta pensée. Donc le fait d'observer tes émotions, là, t'atteins directement un niveau plus élevé qui est la conscience. Et en même temps, laisse-toi vraiment te faire traverser par l'émotion pour donner la preuve à ton cerveau que quand tu ressens dans ton corps, tu ne meurs pas. Ça se passe bien. Donc vraiment, autorise-toi à ressentir. C'est ça la clé. Tant que tu bloques l'émotion au niveau du mental de la tête, tu... continue d'alimenter cette croyance que si tu laisses l'émotion te traverser, tu meurs. Alors que non, pas du tout. Ce qui fait souffrir, c'est d'associer cette émotion à ton mental, de venir la bloquer au niveau de la pensée du mental et de l'alimenter avec des scénarios en continu. Ressens, point, final, finito, pipo. Et dès que tu retournes dans le scénario, observe. Vraiment, je t'invite cette semaine à jongler tout le temps dès que tu as une émotion, entre ressentir et observer. Et tu verras à quel point c'est libérateur. Ok ? Donc ça, premier challenge, première action de la semaine. Je vous dis sur une semaine parce que je ne sais pas quand est-ce que je vais sortir les podcasts, mais je vais essayer de tenir un podcast par semaine. Ou en tout cas, je t'invite à en écouter un par semaine pour avoir le temps d'assimiler chaque prise de conscience, de vraiment l'implémenter dans ton quotidien, avant de passer à un autre épisode. Parce qu'en fait, ça va venir s'accumuler. Genre vraiment, on se consolide les bases. Comme ça, quand tu viens rajouter quelque chose, bam, ça vient vraiment s'ancrer. et l'idée c'est que quand t'arrives à la fin de tous les épisodes tu es un super château de cartes et pas que le dernier épisode, bam, ça fasse écrouler le château de cartes. Bref, vraiment j'ai toujours des images dans la tête.
Deuxième action de la semaine, je te propose de dépasser une croyance limitante, histoire de encore une fois donner une preuve de plus à ton cerveau, à ton mental, qu'il te bullshit et d'arriver à accéder à un sentiment plus élevé que le monde des émotions. Dis-moi, c'est quoi le truc que tu crois que tu n'es pas capable de faire ? J'ai commencé par là dans ma vie. J'ai pris ce qui me paraissait le plus loin de qui j'étais, le plus loin de mes capacités. Et je me suis donné la preuve que si ça m'appelait, bien sûr que je peux le faire. J'avais cette rage, j'avais cette conviction, je ne sais pas d'où, que même si j'ai peur, à partir du moment où il y a d'autres personnes qui le font, pourquoi moi, je ne pourrais pas le faire ? Ce n'était pas un mot de concours d'égo, c'était vraiment ce truc de... En fait, ils ont deux bras, deux jambes, et même il y a des personnes sans jambes. Ils le font, donc Arandine, on est tous des êtres humains, go le faire. Donc encore une fois, dis-moi ce qu'on t'a fait croire que tu ne pouvais pas faire. et que pourtant, au fond de toi, tu rêverais de faire ou de savoir faire. Je sais pas, regarde, va scroller sur Instagram et regarde dans tous tes réels enregistrés, tous tes réels likés. Ce qui ressort, c'est ultra révélateur de qui tu aimerais être, de cette partie de toi qui ne demande que ça, d'être explorée et d'être révélée, le nombre de réels de meufs qui dansent trop bien que j'ai. Et je sais que ça fera partie, un jour, des prochains défis sportifs que je me lancerai. donc clairement c'est pas anodin je sais que ça m'appelle, c'est quelque chose que j'aimerais savoir danser je suis, j'ai jamais appris j'ai toujours cru que j'étais une quiche en danse la réalité c'est que c'est comme tout, ça s'apprend c'est aussi parti de là pour la moitaille, idem pour le van j'avais pas bricolé, j'avais jamais tenu une perceuse de la main je sais pas si je parlerai encore de la perceuse à la fin de tous les épisodes mais ça me ferait très rire que ce soit le fil rouge de toute cette saga bref, action de la semaine c'est ça, tu prends une croyance limitante et tu te donnes la preuve que tu peux le faire et si c'est juste ... Je sais pas courir, j'aime pas courir, prends tes chaussures qui courent vite, prends tes clics et tes claques et va courir que ce soit même 1 km, 300 mètres, et peu importe si tu marches après, balèque, t'auras couru, et je te garantis à 100% que tu te sentiras mieux après ces 300 mètres, après ce kilomètre, juste après avoir mis tes chaussures de running qu'avant. Parce qu'il n'y a aucun monde que rien que le vent dans ta tronche. La nature, plus la sensation, la satisfaction d'être sortie de ta zone de limite, d'être sortie de ta zone de confort, d'avoir fait quelque chose. que tu pensais pas possible, pas capable, et de l'avoir fait, c'est exactement ça qu'on veut. C'est ce sentiment, cet état-là qu'on veut.
Voilà, hâte d'avoir vos retours, vraiment, avec grand plaisir. N'hésitez surtout pas à me DM, à m'écrire, peu importe par quelle voix, pour me donner vos défis de la semaine, enfin, quelles croyances vous allez péter. Et avec grand plaisir de se soutenir les uns avec les autres. J'espère que cet épisode vous a plu, je sais qu'il est un peu plus conséquent. Donc encore une fois... Merci d'avance pour vos retours, merci pour votre écoute, n'hésitez pas à le réécouter ou à le digérer petit à petit, et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Bisous !