Speaker #0Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. On attaque le deuxième chapitre du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle, qui s'intitule Se sortir de la souffrance par la conscience. Et si ta souffrance était une illusion ? Dans cet épisode, on va comprendre la souffrance qu'on crée soi-même au quotidien et comment on peut s'en libérer par le fameux pouvoir du moment présent. Oui, je sais, clairement là cette phrase. elle ne te plaît pas du tout. Et pourtant, on commence direct avec une vérité cash, et c'est Descartes qui lance la punchline, je me dédouane alors que je suis 100% d'accord avec lui, la plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. Je m'explique. Et on parle de souffrance psychologique, je vois venir les petits malins avec la souffrance physique, etc. Là aussi, il y a plein d'autres choses à dire, mais ce n'est pas le sujet. On reste sur la souffrance psychologique, c'est déjà un assez gros dossier. Donc, la souffrance qu'on ressent... Dans le présent, là maintenant, la souffrance que tu ressens à l'instant T, c'est toujours une forme de non-acceptation, de résistance à ce qui est. En fait, quand tu comprends ça, qu'il suffit d'un switch psychologique, de péter une résistance pour ne plus souffrir, c'est le début de la libération. Je te donne un exemple, ou plutôt deux exemples. Est-ce que tu as déjà fait, vécu quelque chose dans le passé ? Et quand tu y repenses dans le présent, ça te fait souffrir. Dans ce cas-là, tu ramènes quelque chose du passé qui potentiellement t'a fait sentir des émotions négatives dans le présent. Mais la réalité, dans le présent, ce qu'il en est, si tu regardes uniquement le moment présent, ça n'existe pas. Et en plus de ça, t'es dans la non-acceptation, dans la résistance de ce qui s'est passé. Alors qu'au final, aujourd'hui, qu'est-ce qui compte ? Uniquement le moment présent. Et là, on va encore plus loin, ça peut même t'arriver de te rappeler de quelque chose d'un bon souvenir et d'y repenser ici dans le présent et ça te fait souffrir. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois, tu n'accèdes pas le présent tel qu'il est, tu te projettes dans le passé, tu t'y raccroches, et là tu vois pas le présent tel qu'il est, tu vois le présent comme ce passé qui n'existe plus. Donc t'as réussi mentalement à faire d'un souvenir qui était positif quelque chose de négatif, ou en tout cas te faire souffrir dans le moment présent. Est-ce que t'as l'exemple ? Tu captes un peu l'idée. Donc ça c'est premièrement te faire prendre conscience à quel point en fait c'est ton mental, encore une fois, qui alimente cette souffrance. Et à l'instant T où tu es dans le moment présent, que tu es vraiment en phase avec ce qu'il est, ce qu'il en est, la situation actuelle, tu t'évites énormément de souffrance parce que la majorité de la souffrance, elle vient du passé ou du futur au niveau du temps, mais ça on y reviendra après. D'abord, comment reconnaître qu'on est en train de résister ? Comment reconnaître cette résistance ? Premièrement, au niveau de la pensée, elle se manifeste toujours sous une forme de jugement. Donc quand tu es dans le jugement, tu es en train de résister, tu es en train de souffrir. Au niveau des émotions, ça va être sous une forme de négativité. Donc quand t'es négatif, tu es en train de résister. Spoil, t'es en train de souffrir, encore une fois. Donc retiens que quand tu n'acceptes pas le présent, quand tu n'acceptes pas la situation, par définition, tu es en train de résister, donc en train de souffrir. Et j'en profite pour apporter une nuance. Entre accepter et se résigner, pas du tout la même chose. Quand on dit accepter, accepter c'est au niveau du mental et du cœur qui sont... alignée, ok, j'accepte profondément, j'accepte la situation telle qu'elle est. T'es dans une position d'ouverture, t'es positionné, t'es droit, j'accepte, je suis droit. Alors que se résigner, ça va avec cette notion de subir, de se soumettre, voire cette notion de fatalité, et là, quand je te le décris, tu t'imagines comme un petit être tout recroquevillé et qui se prend tout le monde sur les épaules, ça, pas du tout, c'est pas la posture qu'on veut, ok, donc face à n'importe quelle souffrance, Tu te mets pas en mode je m'origine, je subis, et du coup tu te fais engloutir par la souffrance. Non, c'est j'accepte, le cœur ouvert, l'esprit ouvert, et vraiment dans une position de plein pouvoir en fait. J'accepte, je suis dans l'acceptation, c'est ok. Je suis pas forcément d'accord, pas d'accord, c'est pas une question d'être d'accord, pas d'accord, mais j'accepte la situation, le présent tel qu'il est. Est-ce que t'arrives à sentir la différence, la subtilité ? Est-ce que tu la ressens, tu la comprends ou pas ? C'est vraiment important. Et je vais même aller plus loin. L'intensité de ta souffrance, elle dépend toujours du niveau de ta résistance à ce moment précis, à cet instant T. Et cette résistance-là, de quoi elle dépend ? Elle dépend de à quel point t'es dans ta tête, à quel point t'es en train de t'identifier à ton mental. Plus tu t'identifies à ton mental, plus t'es en train de jongler entre le passé et le futur, plus tu résistes, plus tu souffres. À l'inverse, plus tu respectes, plus t'acceptes, plus tu es dans le moment présent, plus tu te libères de la souffrance, plus tu te libères de la douleur et de ton mental. Vraiment, mettez dans le même panier le mental, le temps, la résistance, tout ça c'est là. même chose, en tout cas c'est la même entité. Il n'y a pas de notion de temps sans le mental, il n'y a pas de notion de résistance sans le mental. Donc mental égale temps égale résistance et tout ça, ça lie d'à quoi ? À de la souffrance. Le temps et le mental, c'est indissociable. Bien sûr que pour fonctionner dans ce monde, on a besoin du mental et du temps, mais jamais qu'ils prennent le contrôle de notre vie. C'est là où ça crée un bordel et la souffrance monstre complètement démesurée et inutile. Et la souffrance, elle n'existe pas dans le moment présent. Donc à l'inverse, Le fait d'être au présent, d'accepter, là, on est dans le même panique que la libération. On accède à ce sentiment de liberté intérieure. Ok, c'est bien beau tout ça. Maintenant, pratique aux pratiques, comment on arrête de créer de la souffrance dans sa vie quotidienne, au quotidien ? Eckhart Tolle nous donne trois points importants. Le premier, c'est en apprenant à être dans le moment présent. Encore une fois, le seul instant où le temps n'existe pas, où le mental n'existe pas, où du coup la souffrance n'existe pas, c'est dans le présent. Donc commence par prendre conscience que le moment présent, c'est toujours tout ce que tu as et la seule chose que tu as. Et encore une fois, il pointe du doigt quelque chose de très juste, c'est de faire de cet instant présent notre point de mire principal de la vie, en fait notre noyau, et plus ce fameux mental. On habite aujourd'hui dans la majorité dans notre mental, alors que non, la réalité, ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est bon pour nous, c'est d'habiter dans le moment présent, d'en faire notre... résidence principale. Et oui, de temps en temps, on va faire des visites au passé, au futur, au mental, et basta. Uniquement pour les aspects pratiques ou pratiques de notre vie. Alright ? Deuxième point, toujours dire oui au moment présent. Et encore une fois, il est très juste. Il dit que tu verras que la vie se met bizarrement à fonctionner pour toi plutôt que contre toi à chaque fois que tu commences à dire oui au moment présent à l'univers. Teste, fais ton expérience, et tu verras. Et quand bien même l'instant présent, à des moments, il peut être désagréable, observe. Encore une fois, on revient à ce rôle d'observateur, de témoin. Plutôt que d'être dans la résistance, plutôt que d'être dans le jugement ou la négativité, tu verras que même quand c'est le chaos, le fait d'être présent, tu continues toujours de goûter à cet état de paix intérieure, à cet état de liberté, parce que peu importe le monde extérieur, t'es pas impacté au niveau de ton être. Donc observe, vois ce qui se passe autour de toi, accepte et agis. Agis si c'est nécessaire ou agis si c'est possible, point final. En fait, c'est la meilleure chose à faire. C'est ça la voie la plus élevée, le choix le plus élevé. Et pour revenir à ce sentiment de paix intérieure, de liberté, quand je dis que tu n'es pas impacté au niveau de ton être, en fait, c'est important de dissocier, d'identifier le monde physique, matériel, la 3D. Avec ce fameux royaume de l'invisible, de la conscience de ton être. En fait, oui, aujourd'hui, tout notre challenge, notre âme, si on est des êtres humains, si on est sur ce monde, c'est parce qu'on s'est incarné pour en faire l'expérience, pour faire l'expérience de qui on est, de ce sentiment le plus élevé, de l'amour, de la joie, de la paix. Mais dans ces moments où dans le physique, dans le monde physique, c'est le chaos, tu peux complètement te dissocier de ce monde-là, de ce physique-là. et en fait si tu... t'as cultivé ton monde intérieur, enfin si simplement tu te reconnectes à ton monde intérieur, à ta conscience, à ton être, ce sentiment de paix, il est toujours là, il est toujours présent parce que ça c'est plus grand, ça englobe le monde physique en fait. Je sais que là ça peut partir un peu loin et si ça ne résonne pas du tout en toi, c'est ok, c'est pas grave, passe au prochain point. Mais pour les personnes qui arrivent à entrevoir, à sentir cette subtilité, c'est important de venir le cultiver, de venir explorer aussi cette façon de voir les choses. Et honnêtement, je ne pense pas avoir vécu d'expériences de dissociation corps et esprit comme des situations de mort imminente. Ça peut être en ayant pris des substances, en ayant vécu un événement traumatisant. En fait, il y a des moments où tu peux expérimenter ça dans ta vie, où tu te dissocies ton âme de ton corps, ton esprit de ton corps. Et encore une fois, aujourd'hui, tout le challenge, c'est de venir équilibrer ces deux corps, de venir unir, réunir ce monde physique et ce monde spirituel. Et en fait, l'extérieur, tu ne peux pas le contrôler. Enfin, si c'est le chaos, là, maintenant, l'instant T, c'est le chaos. Donc, la seule chose sur laquelle tu as du contrôle, tu as du pouvoir, c'est sur toi, ton état intérieur de comment tu es, comment tu te sens pour pouvoir agir. À partir de cet état de paix, si tu agis à partir de cet état de chaos, parce que c'est le chaos à l'extérieur et du coup tu te fais gober par le chaos extérieur et du coup c'est aussi le chaos à l'intérieur de toi, forcément la résultante, il ne faut pas être un génie pour savoir que ce ne sera pas du tout optimal, ok ? Donc même si c'est le chaos à l'extérieur, si toi tu restes comme un arbre qui est ancré, bien enraciné, bam, peu importe si les feuilles sont en train de bouger, c'est la tempête, tout ce que tu veux, toi ton tronc, ton noyau, t'es ancré, t'es enraciné, t'es bien, t'es en paix. Et t'attends que la tempête, elle passe, en gros. Je suis partie dans beaucoup de métaphores, d'analogies, d'images, de tout ça. Mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit, donc je vous le partage de façon spontanée. Revenons à nos moutons. Le troisième point pour ne plus créer de souffrance dans notre vie quotidienne, c'est de toujours aller dans le même sens que le moment présent. Et là, je vous pose une question et ça me fait sourire parce que c'est clairement une question que je pourrais poser à la Amandine d'il n'y a pas si longtemps que ça. Pourquoi aller à contresens ? À choisir, je te le dis, va à contre-sens de ton mental, du passé, du futur, et suis toujours le présent. Va dans le même sens que le présent, c'est la seule vérité qui compte et ça te fera gagner un temps fou. Et en plus, c'est ouf parce que je dis ça te fera gagner un temps fou, en fait dans le présent, il n'y a plus de notion de temps. Donc forcément, t'es gagnant, il n'y a plus de notion de temps. Ton présent, c'est ton ami, ton allié, c'est tout sauf ton ennemi et c'est le seul instant où t'as du vrai pouvoir. T'as le vrai contrôle, la vraie occasion d'agir ou non, de faire des choix. Tout réside dans le moment présent. Donc c'est vraiment le truc à retenir, à ancrer, à écrire noir sur blanc. Et je suis clairement en train de me taper le front pour moi-même l'enregistrer. Mais voilà, fais quelque chose qui te permet de le retenir. On passe à l'action de la semaine. Et on commence avec une phrase introspective qui est « Là où je résiste, c'est qu'il y a quelque chose à lâcher. » Ça, c'est une phrase idem que tu peux t'écrire. Demande-toi à chaque fois que tu résistes, à quoi tu te retiens. Qu'est-ce que tu as peur de perdre, de lâcher ? C'est précisément là que tu dois commencer à démêler la pelote de laine. Plutôt que de voir et de te focusser uniquement sur ce à quoi tu dis non, demande-toi ici dans cette situation à quoi tu peux dire oui, à quoi tu es en train de dire oui. Pose-toi vraiment, fais l'effort de trouver le oui, parce qu'il y a toujours un oui. Et rappelle-toi, la négativité, c'est la forme de souffrance de ton mental. Donc à l'instant où tu choisis et cultives la positivité, tu arrêtes de souffrir. C'est un des meilleurs remèdes. Et pour ça, je vous ai préparé quelques questions que pareil, vous pouvez noter pour vous aider à passer du négatif au positif. Parce que j'imagine que comme beaucoup, si tu dis en fait à ton mental quand t'es full négatif, sois positif, à part l'énerver ou à part juste... Avoir l'effet d'un silence dans les oreilles, ça ne change rien. Ton mental, ce qu'il adore, c'est résoudre des problèmes. Donc, plutôt que de lui dire que ce soit positif, ce qui va à l'encontre de sa nature, occupe-le, gruge-le, mets-le sur un nouveau problème, celui d'arriver à avoir le positif en étant plus malin que lui. Commence à parler son même langage, à retourner cette situation à ton avantage en le questionnant, en le faisant réfléchir avec des questions pour l'aider à trouver une solution. Tu vas l'aider un peu ou pas ? Déjà, première question, est-ce que ce truc-là... pour lequel tu es en train de souffrir, de t'en faire des montagnes, d'être dans un brouhaha émotionnel, est-ce que ce truc-là, il aura encore de l'importance dans un mois, dans un an ? Ça, c'est ta question clé pour instantanément prendre du recul. Et personnellement, je m'instaure une règle, je ne vais pas commencer à me pourrir la vie et dégager de l'énergie du temps pour quelque chose qui n'aura plus aucune valeur, qui sera complètement insignifiant d'ici quelques semaines, mois, années. Autre question, la Amandine, la version de toi. Foule confiance en elle, qui s'aime, qui n'a rien à prouver à qui que ce soit, qui sait ce qu'elle vaut, ce qu'elle veut, qu'est-ce qu'elle ferait ? Comment elle réagirait ? Ça, idem, ça te permet de te responsabiliser et déjà de faire un choix plus élevé. Et de te demander, est-ce que là je suis en train de réagir ou est-ce que je suis en train d'agir ? Ça fait un gros tri sur toute la souffrance qui appartient à toi, ton interprétation, ton bagage émotionnel. Parce que la réalité, quelqu'un qui est foule confiance en soi, ... fou l'estime de soi, qui se sent en légitimité, qui n'a rien à prouver, qui a un roc, qui a un arbre, qui a construit cette sécurité intérieure, cet amour à l'intérieur de soi. Mais peu importe ce qui lui arrive, ça ne l'impacte pas. Donc si toi ça t'impacte, si ça te fait souffrir, c'est ok. Ça veut dire qu'il y a quelque chose qui est en train de faire écho avec quelque chose de toi qui te blesse, une blessure. Donc il y a quelque chose à venir réparer, il y a quelque chose à venir regarder. C'est un indicateur. C'est une opportunité pour toi de mettre de la lumière sur une partie d'ombre. Ça, c'est le voir de façon positive. En revanche, si tu le vois pas de façon positive et que tu le vois que de façon négative, il m'arrive quelque chose, le monde, il est trop méchant et tu commences à l'alimenter et du coup, tu tombes dans ce cercle vicieux de la souffrance. Non, et ça, c'est clairement la version de toi la plus petite, la moins élevée, la plus fragile qui réagit comme ça. Mets-toi dans cette position de la version de toi la plus élevée. C'est vraiment un switch psychologique, donc rien à voir. La question se pose même pas de savoir si c'est vrai ou pas vrai. On s'en fiche. La version de toi la plus élevée, qui se tend d'un amour, d'une sécurité intérieure, mais inébranlable, comment elle agit ? Qu'est-ce qu'elle fait ? Qu'est-ce qu'elle ressent ? Et raccroche-toi à ça, et garde en tête où tu en es aujourd'hui, comment tu te sens aujourd'hui, et où cette version elle en est, et comment elle se sent, et choisis ce chemin-là. Et autre façon de retourner ton cerveau, la prochaine fois, plutôt que de voir cette situation comme quelque chose de contre toi, demande-toi si cette situation est arrivée pour toi, et non contre toi, ce serait pourquoi ? Qu'est-ce que ça changerait ? J'insiste sur le fait que c'est qu'une perception des choses. C'est vraiment une gymnastique psychologique. Je sais que sur le moment, c'est difficile de le voir comme ça et encore plus de switcher. Et c'est pour ça que de 1, profite de ce podcast pour te laisser infuser de cette info pour le toi de plus tard. Là, tu es dans un environnement neutre, un espace qui est bienveillant, tu es full ouverture d'esprit, full cœur ouvert. Donc prends, laisse-toi infuser. Et de deux, note-le-toi quelque part, que ce soit ses questions ou même fais-toi un vocal, fais-toi un message au toi, à la toi de plus tard, qui est négatif, qui est dans le jugement, qu'est-ce que tu lui dirais ? Vraiment de mettre en place ce genre de choses pour anticiper, prévenir la version de toi, les moments où tu auras plus de difficultés, les moments où tu seras en train de résister face à une limite, de mettre en place aujourd'hui des actions, des solutions qui vont venir te soulager, t'aider à retrouver de la paix, c'est une façon de t'aimer, de t'auto-sécuriser. C'est vraiment une façon de prendre soin de toi et juste fais-le. J'ai vraiment l'impression quand je parle, encore une fois, avec passion ou quand je dis des choses qui sont importantes, qui sont vraies, de vous passer en savant, enfin pas de vous engueuler, mais j'ai une voix qui est beaucoup plus... pas autoritaire, mais en fait j'ai envie de vous prendre et de vous dire mais ça c'est la solution et ça je sais à quel point ça peut changer ta vie et ça peut te faire te sentir mieux là maintenant si tu le comprends. et que tu le pratiques, ça change toute ta vie en fait, ça transforme ta vie. Donc bien sûr que j'ai envie que tu le fasses. Bref, dans cet épisode, on a compris, on a vu qu'une grande partie de la souffrance vient de celle qu'on se crée dans le présent, du quotidien. On la crée nous-mêmes en résistant au moment présent, en faisant des bonds entre le passé, le futur, en restant dans notre mental. Et il y a aussi un autre type de souffrance qui est plus subtile. Cette souffrance, elle est déjà là. C'est une souffrance qu'on peut porter en nous, souvent depuis l'enfance, qui est à la fois individuelle et collective, qui est commune à tous les êtres humains et qui peut plus ou moins s'activer. C'est ce que Eckhart appelle le corps de souffrance et c'est ce qu'on va explorer dans le prochain épisode. D'où il vient, comment il fonctionne et surtout, comment on s'en libère. Je vous souhaite une très belle journée. Je vous fais un énorme câlin au cœur. Enfin, clairement, tu... peux toi-même te faire un énorme câlin au cœur et te prendre comme ça dans les bras, te serrer fort. Et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Bisous !