Il reste qui - quand mon mental se tait - ? cover
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Out of the Box

Il reste qui - quand mon mental se tait - ?

Il reste qui - quand mon mental se tait - ?

23min |25/05/2025
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Il reste qui - quand mon mental se tait - ?

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Description

Troisième (et dernier !) épisode autour du 1er chapitre du livre Le Pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tollé.


On a vu que tu n’étais pas ton mental, ni tes pensées, ni tes émotions…

Une vraie question se pose : si je ne suis pas tout ça, qui je suis ?


Dans cet épisode, on parle d’état de conscience, de présence pure, d’illumination.

Non, ce n’est pas un truc perché à atteindre dans 30 ans. C’est ton état naturel. Et c’est accessible maintenant.


Au programme :

• ce qu’est vraiment l’illumination (et comment tu y as déjà goûté sans le savoir)

• 3 façons simples de créer un vide mental pour revenir à ton être profond

• et pas mal d’histoires perso, de coups de pied (bienveillant of course), et de Muay Thai !


Comme toujours, tu repars avec une action concrète, un défi pour la semaine alors prépare ton calepin 🍃


Belle écoute 🌞🫶


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Troisième et dernier épisode autour du premier chapitre de ce fameux livre Le pouvoir du moment présent, Descartes-Thollé. On a vu dans les deux premiers épisodes que 1. tu n'es pas ton mental et 2. on a compris comment il fonctionne. À partir de là, il y a une vraie question qui se pose. Si je ne suis pas mes pensées, si je ne suis pas mes émotions, si je ne suis pas mon égo, qui est-ce que je suis ? Et justement, dans cet épisode, on va parler d'être, de présence pure, de conscience et même... d'illumination, pas comme un truc complètement perché à atteindre un jour peut-être, mais comme un état naturel, comme notre nature profonde accessible là, maintenant, quand notre mental se tait. Selon Descartes, l'être, donc le nous, notre moi profond, il se trouve au-delà du mental, et c'est ce qu'il appelle l'illumination. Qu'est-ce que l'illumination ? C'est cet état de fusion avec quelque chose de plus grand, cette force supérieure qu'on peut appeler l'univers, Dieu, peu importe. C'est vraiment cette sensation d'unité avec le tout. Et là, je sens déjà que ça fait Erreur 404 dans pas mal de têtes, donc ne vous inquiétez pas, on commence par le gros morceau. Vous êtes full focus, donc j'en profite. Et après, on revient à des notions beaucoup plus simples. Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui cette fusion ? Pourquoi ça ne nous vient pas à l'esprit de fusionner avec cette force, alors que naturellement, on s'est tous retrouvés à fusionner avec notre mental ? Premièrement, parce qu'on a tous grandi. Avec une identification mentale de cette force, on a tous une image mentale de Dieu. On a grandi avec une image mentale de peu importe quel Dieu. Alors que je le répète, c'est au-delà du mental. L'illumination, tu ne peux pas la comprendre mentalement, ça dépasse le mental. Donc tant que tu restes bloqué dans cette petite boîte du mental, tu n'as pas accès à l'illumination. Et l'idée que tu as de Dieu, de cette force, de l'univers, tout ce que tu veux, laisse cela exister au-delà de ton mental. Ok ? La deuxième erreur, ou plutôt le deuxième conditionnement, on imagine toujours cette force comme quelque chose à l'extérieur de nous, comme quelque chose d'étranger, alors que pas du tout. Autant on s'identifie à notre mental, autant on ne s'identifie pas du tout, ou de façon très égotique, à cette force. Dire « je suis Dieu » ou « je me prends pour Dieu » , ce n'est pas du tout la même chose que ressentir profondément, intérieurement, que tu es un fragment de cette... univers, de fusionner avec lui. Je parle d'univers parce que c'est ce qui me parle le plus. Personnellement, j'ai du mal avec le mot Dieu. Enfin, pour moi, ça me parle beaucoup mieux de parler de l'univers, de la lumière. Ça me sonne beaucoup plus juste, mais peu importe. Prends-toi ce qui résonne le plus en toi. En revanche, je vais pas m'étaler sur le sujet parce que c'est un mot qui est tellement utilisé, il y a tellement de croyances autour, ça crée tellement de résistance. C'est pas pour rien qu'il y a des guerres H24 autour des religions et je suis clairement pas calée sur le sujet. En revanche, il n'y a pas besoin d'être une experte, un expert pour comprendre que toutes ces croyances Tout ce brouhaha égotique autour de ce mot, ça a fait beaucoup plus de mal, de dégâts qu'autre chose. Elles nous ont complètement coupé de cette paix, d'amour, de cette joie qui en est pourtant, et c'est la réalité, la vérité qui en est l'essence même. Donc bref, retiens que cet état, quand tu as la sensation de fusionner avec quelque chose de plus grand que toi, quand tu sens que tu as une mission qui est plus grande qui t'appelle cette force supérieure, cet élan du cœur qui est plus grand que toi, c'est ça l'illumination. Quand tu dis connecte, tu te connectes. à tout ton être tout entier. Et Cartolet, dans son livre, il va encore plus loin. Il explique que de se maintenir dans cet état de fusion, donc une fois que tu sens que tu fusionnes avec ce truc plus fort que toi, plus grand que toi, le fait de se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de plénitude, c'est ça l'illumination. Et pas, encore une fois, comme un truc complètement perché, ultra exclusif, réservé à je ne sais qui et qu'on atteint tous les 30 000 ans. Non ! Là, on vient casser une autre croyance, qui est celle que le chemin, il doit forcément être long pour atteindre cette illumination. Qui ? Qui a dit ça ? Pourquoi ? L'être, ce sentiment-là, c'est accessible immédiatement. En fait, il représente ton moi profond. Et cette croyance que, un jour, quand j'aurai ci, quand je ferai ça, quand j'aurai ça, je serai bien, je serai heureux, je serai en paix. Mais que nenni, pas du tout. En vrai, je préfère vous le dire maintenant. Peut-être que ça va vous... Sûrement que c'est en train de vous trigger, que vous êtes là en mode, mais vas-y, qu'est-ce qu'elle raconte la cousine ? La réalité, c'est que ça, c'est la vérité. Et plus tu résistes à ça, plus tu vas être malheureux. Donc franchement, prends-toi la claque une bonne fois. Accepte que ça, cette croyance-là, c'est ton mental. Le mental et le temps, ils sont indissociables. En revanche, l'illumination, ça appartient au moment présent. C'est accessible là, maintenant, de suite, ok ? Petite parenthèse, on refait un petit récap rapide vis-à-vis des épisodes précédents, mais on l'a vu, le mental par définition, il ne peut pas survivre dans l'instant présent. Pour l'ego, le présent, il ne compte pas. Ton ego, ton mental, ils jouent constamment entre le passé et le futur, parce que sa seule préoccupation, c'est de te maintenir en vie. Selon lui, sans le passé, il ne sait pas qui tu es, et il est tout le temps en train de se projeter dans le futur pour assurer ta survie. Donc on rétablit la vérité encore une fois ici, maintenant, on arrête de plonger dans cette mascarade, dans cette croyance que cet état... de plénitude, d'illumination, de paix, d'amour, tout ça, ça appartient au futur. Non, à chaque instant, tu peux choisir d'être présent, tu peux choisir de fusionner avec cette force supérieure, ce truc que tu sens plus grand que toi, mais qui est juste là, et tu peux choisir de te maintenir dans cet état profond de paix, profond de joie et profond d'amour. C'est quelque chose qui est à l'intérieur de toi, ok ? Donc, il n'y a pas besoin d'attendre quoi que ce soit de l'extérieur, c'est là, c'est déjà là. Et oui, tu peux y accéder dès aujourd'hui, le sentir. Et oui, c'est un chemin, c'est un process de l'implémenter de plus en plus dans ton quotidien, dans l'éveil, dans la spiritualité, dans le développement personnel. Le chemin, c'est de te rappeler de qui tu es. Mais tu es déjà en fait, tu peux déjà le sentir avant même de le comprendre, avant même de t'en donner la preuve dans la matière, de l'expérimenter. Tu es. Ça, c'est une vérité. Ok, je vais vous donner un tips à chaque fois, demande-toi. Est-ce que cette croyance, elle me rapproche de mes objectifs ou est-ce qu'elle me freine ? Est-ce qu'elle m'aide à accomplir mes rêves ou est-ce qu'elle me limite ? Vraiment, remettez en question vos croyances. Il n'y a aucun monde où une croyance, elle est censée te brider, t'empêcher de réaliser tes rêves. S'il y a une croyance qui t'empêche d'aller vraiment là où tu as envie d'aller, où tu sens que ça te fait le plus de joie, c'est que c'est... C'est pas une bonne croyance, tu ne prends pas ce chemin, tu ne gobe pas cette croyance, là ton devoir c'est de péter cette croyance, ok ? De venir casser ça. C'est même pour les croyances autour du prince charmant. Quand j'aurai trouvé la bonne personne, je serai heureux, je pourrai tout donner, je serai amoureux, je vivrai l'amour, le vrai, mais que nenni en fait. Dis-moi, jusqu'ici, où est-ce que ça t'a mené de penser comme ça ? Est-ce que réellement ça te rend profondément heureux, heureuse et épanouie au quotidien de penser de cette façon-là ? Depuis quand on ne peut pas vivre l'amour, on ne peut pas connaître ce sentiment le plus élevé, dès aujourd'hui, là, maintenant ? T'imagines un monde où on doit passer la majorité de notre vie à l'attendre, avec peut-être un jour, incha'Allah, l'espoir, la chance de le vivre un jour, de connaître le grand amour, de rencontrer la bonne personne ? En fait, le tout ou rien, c'est comme le bien et le mal, le positif et le négatif, tout ça, ça appartient au monde de la dualité, au monde du mental. À partir du moment où tu sors de ce schéma, tu t'autorises à voir plus loin, à voir plus grand, à accéder. à tout ce royaume de la conscience. Et oui, c'est possible. C'est possible d'aimer, de connaître et de vivre un amour qui est beau, qui est bon, qui est pur, dès aujourd'hui, qui te nourrit, qui vous nourrit mutuellement et qui vous élève. Et arrête de chercher la bonne personne, cherche à ressentir ce putain de sentiment, l'amour à l'intérieur de toi, bordel. Et surtout, commence à vivre maintenant, dans le présent, et à cultiver ton monde intérieur. Imagine. D'avoir accès à ces états, à ces sentiments les plus élevés, là maintenant, à portée de main. C'est pas fou ? Beaucoup mieux que de s'épuiser à chercher à l'extérieur, non ? Bref, revenons à nos moutons. C'était histoire de vous secouer un petit peu. Les états de paix, d'amour, de joie peuvent arriver uniquement quand le flot de tes pensées s'arrête, donc quand tu te coupes du mental. Le non-mental, ou plutôt le vide mental, peu importe comment tu l'appelles, c'est la même chose. C'est la conscience sans la pensée. Quand tu laisses la place à la conscience pure, c'est là où tu ressens ta présence avec une telle intensité, avec une joie qui est si forte, que peu importe la pensée, peu importe l'émotion ou toute autre chose de l'extérieur, tout le reste te paraît insignifiant. Et Eckhart, il va même encore plus loin, il explique que l'illumination, c'est un état d'absence d'ego. Et comment couper le mental ? Comment créer des moments de non-mental ou vide-mental ? Premièrement, ça peut être par une grande beauté. Quand t'es frappé par un truc qui est si grand, si beau, que plus rien d'autre ne compte, tu sais ce paysage qui a coupé le souffle, ou ce moment, ce concert où t'en as perdu la notion du temps, ça peut venir aussi d'un épuisement physique extrême, mais quand t'as tellement épuisé ton corps qu'il est juste là, vide, t'es allongé au milieu de la salle, j'ai l'image de moi qui était allongée au milieu de la salle de mointeille, et t'es bien, là tu ressens cet état de paix, de joie, de plénitude. intense, mais en fait, t'es lessivé. T'es plus que un corps vide. Et au fond de ce vide-là, mais il y a vraiment une sensation de paix, de je me sens bien. Bref, autre moment où tu coupes ton mental, quand t'es face à un énorme danger. Il y a un certain stade où le danger, il est tellement grand qu'en fait, tu te mets en mode Deuux. plus de mental. Je vais essayer de vous donner un exemple concret. Est-ce que ça t'est jamais arrivé d'avoir très très peur jusqu'au moment où le danger il est si proche que t'arrêtes de résister ? En fait t'acceptes, t'as même plus peur de mourir, d'un coup t'es prêt. Je sais que ça peut paraître foudi comme ça et en même temps je crois qu'on est pas mal à déjà avoir ressenti ça et c'est loin d'être bizarre, c'est juste qu'on en parle peu, qu'on l'assume pas, mais le nombre de fois où quand j'étais face à une p***, Peur, un danger physique ou psychologique extrême, et qu'à l'intérieur de moi, il y a un moment, en fait, j'ai switché en me disant, et au pire quoi ? Je meurs et... En fait, très tôt, j'ai expérimenté, j'ai ressenti ce truc d'accepter, de me laisser traverser par ce sentiment de peur, de danger extrême, et c'était pas capituler, c'est vraiment... Enfin, personnellement, j'aime la vie au plus haut point, je veux la croquer à pleines dents. En revanche, j'ai pas peur de la mort. Mais la vie, ça ne veut pas dire redouter la mort. Bref, j'essaie de revenir à un exemple plus concret. Quand j'ai sauté en parachute, et j'adore les activités à sensation forte, les activités extrêmes comme ça, parce que justement, c'est l'occasion de ressentir fort ce feeling, ce sentiment, automatiquement, ton corps, ton mental, tout, il est là en train de t'envoyer des signaux de « mais t'es dingue, tu vas crever ! » Et juste avant de sauter, psychologiquement, je fais vraiment ce switch. Je pourrais être prise de peur, etc., mais plutôt que d'aller à l'encontre de cette peur, à l'encontre de ce truc, en fait... intérieurement, je me relâche complètement en fait dans ma tête, je suis prête à mourir enfin psychologiquement j'accepte cette mort et psychologiquement en vrai je meurs je le fais vivre à mon mental cette expérience de mort et quand tu sautes bam, genre il y a tout qui se rallume c'est comme si t'avais fait à la fois une mort psychologique et une renaissance psychologique et c'est merveilleux en fait tu reprends les pleins pouvoirs de ton être je vous promets qu'à chaque fois que vous faites cette expérience d'aller au-delà de vos peurs, de traiter traverser vos peurs de vraiment, tu plonges dedans. Je sais que ça peut paraître flou quand tu l'as pas forcément énormément expérimenté, mais dès que vous en avez l'occasion, parce que c'est ça, la réalité encore une fois, genre si tu prends, si tu dézoomes, dézoomes, dézoomes, si t'en es là aujourd'hui, si t'es pas en train d'exploiter ton plein potentiel, si t'es frustrée, enfin peu importe les raisons du pourquoi du comment, c'est que forcément, in fine, il y a une peur ce qui te limite, ce qui limite le monde, ce qui bloque le monde, c'est des peurs. Et c'est une peur psychologique, c'est cette peur de mourir. Et à chaque fois que tu passes ces micro-steps, plutôt que de te confronter, de résister à ces peurs, à chaque fois que tu t'autorises à plonger dedans, et commence par des micro... Je sais pas, des micro petites expériences, mais plus tu le fais, plus toi tu te reconnectes à ce sentiment de... Wow ! En fait, de plénitude, parce que derrière toute la lumière, elle se trouve derrière ce sentiment de peur. Donc dès que tu le traverses et que tu le dépasses, tu te connectes à ce sentiment-là, et en plus de ça, tu envoies en même temps... Une preuve à ton mental, à ton cerveau, parce que lui, il comprend que par les preuves. Vraiment, c'est full bénef tout le temps. Et là, mesdames et messieurs, on part sur le sujet, le débat, dont je pourrais parler pendant des heures avec mes copains les boxeurs et les fighters. Si t'écoutes ça et que tu fais de la moitaille ou si tu fais partie de mon camp, enfin bref, gros kick de conscience dans ta tronche et giga sotale dans ton cœur, quand tu montes sur le ring, ce qui est si bon, c'est pourquoi tu retournes sur le ring à chaque fois. C'est pas tout le stress autour. C'est pas l'addiction à l'adrénaline, enfin... si peut-être un peu, mais surtout ce qui t'appelle et ce qui te prend aux tripes, c'est ce moment sur le ring où t'es tellement focus. T'es tellement près d'une peur qui est immense qu'elle te coupe de tout le reste de ton mental. Il y a tout autour qui te paraît complètement insignifiant et c'est précisément là où tu crées ce non-mental, ce vide-mental et justement où tu te rapproches le plus de ton être. Tu fusionnes, t'es prêt de fusionner. Et je le dis, je le redis, je le créerai sur tous les toits, haut et fort, encore et encore, monter sur les rings full ego, full système nerveux activé, comme une pile électrique, oui, ça peut faire des dégâts, mais ça n'égalera jamais le fait de monter, un, sans ton ego, donc d'arriver à monter en étant dans ce vide mental, déjà là, c'est mieux qu'avec ton ego, et le meilleur fighter, c'est celui qui monte en étant full présent, full état d'illumination. Donc c'est même au-delà de ce vide mental, t'as fait le vide mental, t'as le non mental, ok, mais tu choisis d'être présent, d'être full conscience. Et vraiment dans la tête, j'ai tellement d'images de fighters, de réels que j'enregistre, où les mecs t'as l'impression qu'ils voient les coups arriver, ils dansent, genre ils ont pris possession du ring, même de la personne, en fait ils font partie, ils ont fusionné avec l'espace, avec la personne en face, avec tout l'environnement, et c'est tellement ça. Bon, faut quand même la technique, la force physique, etc. Mais clairement, entre celui ou celle qui combat en puisant son énergie dans la peur, dans l'adrénaline, dans l'ego VS, celui ou celle qui la puise dans l'instant présent, en étant full conscience depuis son état d'être profond, y'a pas photo. Revenons à la vie de tous les jours, comment créer ce vide mental pour être dans le moment présent et se connecter à son être, à qui on est vraiment dans notre quotidien ? Parce qu'on ne va peut-être pas attendre tous de monter sur le ring pour y être. Premièrement, premier tip, en créant. Le fait de créer, ça permet de créer des pauses dans la pensée et de te rapprocher, de te reconnecter au toi. En fait, la créativité, elle est de l'ordre de la conscience, de l'illumination. Donc quand tu es en train de créer à partir d'une idée, d'imaginer, par exemple quand je monte un projet comme le camp, je suis constamment en train de faire des allers-retours entre le mental et la créativité j'ai une idée et ensuite bam je trouve des solutions pour la réaliser et là t'es dans un flot, là t'utilises ton mental de façon utile, d'ordre pratico-pratique optimale tout en étant connecté à ton être parce que t'es en train de créer donc t'es dans le royaume de la conscience de l'illumination, est-ce que ça fait sens ou pas le deuxième moyen c'est de contempler c'est peut-être un peu moins facile et accessible ... mais d'observer, de contempler, de vraiment te mettre dans la peau du témoin, du monde qui t'entoure. C'est un super moyen pour créer ce vide mental et te reconnecter à ton être à qui tu es vraiment. Et là, forcément, j'ai cette image sur le ponton à Koh Samui. À chaque fois, je dis que c'est un ponton, ce n'est pas du tout un ponton, mais à chaque fois, je me posais là et j'observais autour de moi la vie. Les gens, ils sont joyeux, ils sont heureux. Ça nourrit. ça nourrit profondément d'être dans cet état de contemplation, d'observer, de te connecter à la joie, à l'amour qu'il y a autour, au monde, aux gens, de cette façon, en ayant le cœur complètement ouvert. Franchement, tu peux faire le test. Et enfin, le troisième moyen le plus accessible pour créer ce vide mental, c'est l'effort physique. Voilà, je ne vous apprends rien, quand bien même on nous le rabâche depuis tout petit, j'ai découvert ça à 25 ans, à quel point le sport... d'avoir une routine sportive et d'avoir un sport dans lequel réellement tu pousses ton corps dans des états qui te permettent de couper ton mental, où tu te focuses uniquement sur un objectif, tu te mets en mode robot automatique. Et en vrai de vrai, la réalité, c'est que même sans effort physique, moi la première, quand je suis trop dans le mental, et que là j'ai passé la journée sur les écrans, etc., et que je suis restée au même endroit, ça grouille dans ma tête, rien que le fait de prendre... mes chaussures, et de sortir dehors et de marcher, de me prendre du vent dans la tronche, alors que zéro effort physique, juste je marche. Mais ça fait un bien fou ! Tous les moments où t'as pas besoin de ton mental, et qui continuent de tourner en boucle, c'est à toi de faire l'effort de créer ces espaces de non-mental, ok ? En vrai, on devrait tous avoir au moins un moment dans la journée dédié à couper son mental, à se couper de son mental. Perso, à chaque fois que je conduis, que je roule, Je suis en mode observatrice, créatrice ou juste présente. Tu sais que je comprends vraiment pourquoi dans les métiers manuels, les personnes qui travaillent dans ces métiers-là, ils sont plus heureux que les personnes qui travaillent dans des bureaux. Quand j'ai retapé mon van, la partie menuiserie, c'est celle que j'ai préférée. J'utilisais mon cerveau, mon mental pour réfléchir sur un problème concret. Et le résultat, en fait, je repartais sur la créativité. Je travaillais de mes mains. Donc forcément, j'étais plongée dans un état de flot, donc de non-mental, de paix. J'en perdais... complètement la notion du temps. Je sortais la tête de mes planches de bois vers 15h quand mon ventre garouillait plus fort que la scie. Vraiment, mais incroyable. Et je vous invite à trouver vos moments, essayer de vous rappeler dans quel genre de situation vous avez aussi ressenti ce sentiment, ce truc. Et faites-le. C'est votre devoir, c'est votre responsabilité de créer ce genre de moment, de choisir de prendre du temps pour vivre ce genre de moment. Ok, time pour le récap. En quatre points. Premièrement, l'illumination, c'est un état de fusion. C'est vraiment le mot à retenir. Avec cette force supérieure, c'est se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de paix, d'amour et de joie, et c'est être pleinement présent. Deuxièmement, si tu associes cet état dans le temps, tu retournes dans le mental. Donc cet état, il est dispo là maintenant. Pète-moi cette croyance limitante que c'est un truc qui est censé s'acquérir dans je ne sais pas combien d'années. C'est pas atteindre quelque chose, c'est revenir. à ce que tu es déjà. C'est simplement te reconnecter, sentir ce que tu es déjà, ce que tu as déjà à l'intérieur de toi. Plus tu crées des espaces de non-mental et plus tu accèdes à cet état et plus ta lumière s'intensifie. Et les trois portes simples que tu peux faire dans ton quotidien pour te reconnecter à ton être et créer ces vides mentales, c'est créer, contempler et bouger pour une activité sportive. À partir de là, je pense que vous me voyez arriver avec l'action, le défi de la semaine. L'objectif, c'est de se créer chaque jour de cette semaine un moment de non-mental. Même cinq minutes, tu crées un vide mental. Idem, tu peux le traquer et je t'invite à le traquer parce que ça t'aidera forcément à le tenir sur toute la semaine. Donc, ça peut être soit via un effort physique, donc juste te mettre en mouvement. Instantanément, ça calme ton mental. Donc, va dehors, va en nature, c'est encore mieux. et plus l'effort est intense Plus tu ressens dans ton corps et plus tu te coupes de ton mental, va marcher, va courir et sans objectif. Tous ceux-là qui courent avec leur montre Garmin et qui sont à fond sur les têtes, etc. Non, là, l'objectif, c'est vraiment vide mental, pause mental. Donc non, tu n'es pas en quête de perf ou je ne sais quoi. C'est vraiment, tu vas courir pour poser ton cerveau. Deuxième alternative, dessiner, cuisiner, créer, peu importe. Fais une activité manuelle, pas dans le but, encore une fois, d'être productif. Pas dans le but que ce soit le truc le plus beau. Tu ne réfléchis pas. Franchement, je suis la pro pour aller sur... Pinterest prendre un truc qui est déjà tout fait et juste le recopier. Et pour toutes celles et ceux-là qui ont des trucs de poterie dans leur réel depuis je sais pas combien de temps et qui n'ont toujours pas touché à ça, va chez Cultura acheter ce truc de poterie et va te faire cette première tasse en poterie. Et enfin, autre moyen encore plus simple et accessible à n'importe quel moment de ta journée, c'est de te focus sur tes sensations, sur ton corps. À chaque fois que tu redescends dans ton corps, tu te coupes de ton mental. Donc le truc le plus accessible, c'est la respiration. Je ne sais pas si vous avez déjà fait du breastwork ou même des respirations, que ce soit le matin à ton réveil ou pendant la journée pour réguler tes émotions ou même quand tu roules. Juste, concentre-toi sur ta respiration. Respire lentement des grandes inspirations en mettant de la conscience. Et instantanément, pareil, ça te coupe de ton mental, même si c'est des petites coupures. Même si au début, peut-être que quand tu respireras, quand tu feras du breastwork, tu vas alterner entre des moments de non-mental et des moments où tu vas retourner dans le mental. C'est OK, ce n'est pas grave. L'objectif, c'est de créer ces espaces de nos mentales déjà et petit à petit, les faire prendre de plus en plus de place. Et il n'y a qu'en pratiquant, qu'en faisant, que tu pourras faire grandir ces espaces de nos mentales. Et ça peut aussi être, et ça, je vais faire pas mal d'heureux, je pense que si tu attendais un signe, tu l'auras, ça peut aussi être d'aller se faire masser. Le massage, pareil, ça te reconnecte à ton corps. Le contact physique, ça te permet de te couper ton mental. Et pour toutes les personnes qui viennent de Franche-Comté, je ne peux que vous conseiller d'aller chez Solène. Elle a un compte Instagram qui s'appelle Macentaurée. M-A-C-E-N-T-A-U-R-E-E. Il me semble que ça s'écrit comme ça. Et elle a des doigts de fée. Elle propose plein de massages différents, des massages énergétiques qui, justement, te reconnectent à ton enveloppe corporelle. À chaque fois, je me déconnecte complètement de mon mental. Donc n'hésitez pas. Voilà, on termine ici ce chapitre 1 du pouvoir du moment présent. il était conséquent, mais là c'est bon, t'as les bases, tu n'es pas ton mental, tu sais comment il fonctionne, tu sais comment créer ces espaces de non-mental et revenir à ton être. Dans le prochain épisode, on ouvrira un nouveau chapitre qui s'intitule « Se sortir de la souffrance par la conscience » . Oui, c'est complètement du charabia pour le moment, mais t'inquiète pas, j'ai déjà commencé à le décortiquer de la façon la plus simple possible. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à tout vite. Bisous !

Description

Troisième (et dernier !) épisode autour du 1er chapitre du livre Le Pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tollé.


On a vu que tu n’étais pas ton mental, ni tes pensées, ni tes émotions…

Une vraie question se pose : si je ne suis pas tout ça, qui je suis ?


Dans cet épisode, on parle d’état de conscience, de présence pure, d’illumination.

Non, ce n’est pas un truc perché à atteindre dans 30 ans. C’est ton état naturel. Et c’est accessible maintenant.


Au programme :

• ce qu’est vraiment l’illumination (et comment tu y as déjà goûté sans le savoir)

• 3 façons simples de créer un vide mental pour revenir à ton être profond

• et pas mal d’histoires perso, de coups de pied (bienveillant of course), et de Muay Thai !


Comme toujours, tu repars avec une action concrète, un défi pour la semaine alors prépare ton calepin 🍃


Belle écoute 🌞🫶


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Troisième et dernier épisode autour du premier chapitre de ce fameux livre Le pouvoir du moment présent, Descartes-Thollé. On a vu dans les deux premiers épisodes que 1. tu n'es pas ton mental et 2. on a compris comment il fonctionne. À partir de là, il y a une vraie question qui se pose. Si je ne suis pas mes pensées, si je ne suis pas mes émotions, si je ne suis pas mon égo, qui est-ce que je suis ? Et justement, dans cet épisode, on va parler d'être, de présence pure, de conscience et même... d'illumination, pas comme un truc complètement perché à atteindre un jour peut-être, mais comme un état naturel, comme notre nature profonde accessible là, maintenant, quand notre mental se tait. Selon Descartes, l'être, donc le nous, notre moi profond, il se trouve au-delà du mental, et c'est ce qu'il appelle l'illumination. Qu'est-ce que l'illumination ? C'est cet état de fusion avec quelque chose de plus grand, cette force supérieure qu'on peut appeler l'univers, Dieu, peu importe. C'est vraiment cette sensation d'unité avec le tout. Et là, je sens déjà que ça fait Erreur 404 dans pas mal de têtes, donc ne vous inquiétez pas, on commence par le gros morceau. Vous êtes full focus, donc j'en profite. Et après, on revient à des notions beaucoup plus simples. Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui cette fusion ? Pourquoi ça ne nous vient pas à l'esprit de fusionner avec cette force, alors que naturellement, on s'est tous retrouvés à fusionner avec notre mental ? Premièrement, parce qu'on a tous grandi. Avec une identification mentale de cette force, on a tous une image mentale de Dieu. On a grandi avec une image mentale de peu importe quel Dieu. Alors que je le répète, c'est au-delà du mental. L'illumination, tu ne peux pas la comprendre mentalement, ça dépasse le mental. Donc tant que tu restes bloqué dans cette petite boîte du mental, tu n'as pas accès à l'illumination. Et l'idée que tu as de Dieu, de cette force, de l'univers, tout ce que tu veux, laisse cela exister au-delà de ton mental. Ok ? La deuxième erreur, ou plutôt le deuxième conditionnement, on imagine toujours cette force comme quelque chose à l'extérieur de nous, comme quelque chose d'étranger, alors que pas du tout. Autant on s'identifie à notre mental, autant on ne s'identifie pas du tout, ou de façon très égotique, à cette force. Dire « je suis Dieu » ou « je me prends pour Dieu » , ce n'est pas du tout la même chose que ressentir profondément, intérieurement, que tu es un fragment de cette... univers, de fusionner avec lui. Je parle d'univers parce que c'est ce qui me parle le plus. Personnellement, j'ai du mal avec le mot Dieu. Enfin, pour moi, ça me parle beaucoup mieux de parler de l'univers, de la lumière. Ça me sonne beaucoup plus juste, mais peu importe. Prends-toi ce qui résonne le plus en toi. En revanche, je vais pas m'étaler sur le sujet parce que c'est un mot qui est tellement utilisé, il y a tellement de croyances autour, ça crée tellement de résistance. C'est pas pour rien qu'il y a des guerres H24 autour des religions et je suis clairement pas calée sur le sujet. En revanche, il n'y a pas besoin d'être une experte, un expert pour comprendre que toutes ces croyances Tout ce brouhaha égotique autour de ce mot, ça a fait beaucoup plus de mal, de dégâts qu'autre chose. Elles nous ont complètement coupé de cette paix, d'amour, de cette joie qui en est pourtant, et c'est la réalité, la vérité qui en est l'essence même. Donc bref, retiens que cet état, quand tu as la sensation de fusionner avec quelque chose de plus grand que toi, quand tu sens que tu as une mission qui est plus grande qui t'appelle cette force supérieure, cet élan du cœur qui est plus grand que toi, c'est ça l'illumination. Quand tu dis connecte, tu te connectes. à tout ton être tout entier. Et Cartolet, dans son livre, il va encore plus loin. Il explique que de se maintenir dans cet état de fusion, donc une fois que tu sens que tu fusionnes avec ce truc plus fort que toi, plus grand que toi, le fait de se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de plénitude, c'est ça l'illumination. Et pas, encore une fois, comme un truc complètement perché, ultra exclusif, réservé à je ne sais qui et qu'on atteint tous les 30 000 ans. Non ! Là, on vient casser une autre croyance, qui est celle que le chemin, il doit forcément être long pour atteindre cette illumination. Qui ? Qui a dit ça ? Pourquoi ? L'être, ce sentiment-là, c'est accessible immédiatement. En fait, il représente ton moi profond. Et cette croyance que, un jour, quand j'aurai ci, quand je ferai ça, quand j'aurai ça, je serai bien, je serai heureux, je serai en paix. Mais que nenni, pas du tout. En vrai, je préfère vous le dire maintenant. Peut-être que ça va vous... Sûrement que c'est en train de vous trigger, que vous êtes là en mode, mais vas-y, qu'est-ce qu'elle raconte la cousine ? La réalité, c'est que ça, c'est la vérité. Et plus tu résistes à ça, plus tu vas être malheureux. Donc franchement, prends-toi la claque une bonne fois. Accepte que ça, cette croyance-là, c'est ton mental. Le mental et le temps, ils sont indissociables. En revanche, l'illumination, ça appartient au moment présent. C'est accessible là, maintenant, de suite, ok ? Petite parenthèse, on refait un petit récap rapide vis-à-vis des épisodes précédents, mais on l'a vu, le mental par définition, il ne peut pas survivre dans l'instant présent. Pour l'ego, le présent, il ne compte pas. Ton ego, ton mental, ils jouent constamment entre le passé et le futur, parce que sa seule préoccupation, c'est de te maintenir en vie. Selon lui, sans le passé, il ne sait pas qui tu es, et il est tout le temps en train de se projeter dans le futur pour assurer ta survie. Donc on rétablit la vérité encore une fois ici, maintenant, on arrête de plonger dans cette mascarade, dans cette croyance que cet état... de plénitude, d'illumination, de paix, d'amour, tout ça, ça appartient au futur. Non, à chaque instant, tu peux choisir d'être présent, tu peux choisir de fusionner avec cette force supérieure, ce truc que tu sens plus grand que toi, mais qui est juste là, et tu peux choisir de te maintenir dans cet état profond de paix, profond de joie et profond d'amour. C'est quelque chose qui est à l'intérieur de toi, ok ? Donc, il n'y a pas besoin d'attendre quoi que ce soit de l'extérieur, c'est là, c'est déjà là. Et oui, tu peux y accéder dès aujourd'hui, le sentir. Et oui, c'est un chemin, c'est un process de l'implémenter de plus en plus dans ton quotidien, dans l'éveil, dans la spiritualité, dans le développement personnel. Le chemin, c'est de te rappeler de qui tu es. Mais tu es déjà en fait, tu peux déjà le sentir avant même de le comprendre, avant même de t'en donner la preuve dans la matière, de l'expérimenter. Tu es. Ça, c'est une vérité. Ok, je vais vous donner un tips à chaque fois, demande-toi. Est-ce que cette croyance, elle me rapproche de mes objectifs ou est-ce qu'elle me freine ? Est-ce qu'elle m'aide à accomplir mes rêves ou est-ce qu'elle me limite ? Vraiment, remettez en question vos croyances. Il n'y a aucun monde où une croyance, elle est censée te brider, t'empêcher de réaliser tes rêves. S'il y a une croyance qui t'empêche d'aller vraiment là où tu as envie d'aller, où tu sens que ça te fait le plus de joie, c'est que c'est... C'est pas une bonne croyance, tu ne prends pas ce chemin, tu ne gobe pas cette croyance, là ton devoir c'est de péter cette croyance, ok ? De venir casser ça. C'est même pour les croyances autour du prince charmant. Quand j'aurai trouvé la bonne personne, je serai heureux, je pourrai tout donner, je serai amoureux, je vivrai l'amour, le vrai, mais que nenni en fait. Dis-moi, jusqu'ici, où est-ce que ça t'a mené de penser comme ça ? Est-ce que réellement ça te rend profondément heureux, heureuse et épanouie au quotidien de penser de cette façon-là ? Depuis quand on ne peut pas vivre l'amour, on ne peut pas connaître ce sentiment le plus élevé, dès aujourd'hui, là, maintenant ? T'imagines un monde où on doit passer la majorité de notre vie à l'attendre, avec peut-être un jour, incha'Allah, l'espoir, la chance de le vivre un jour, de connaître le grand amour, de rencontrer la bonne personne ? En fait, le tout ou rien, c'est comme le bien et le mal, le positif et le négatif, tout ça, ça appartient au monde de la dualité, au monde du mental. À partir du moment où tu sors de ce schéma, tu t'autorises à voir plus loin, à voir plus grand, à accéder. à tout ce royaume de la conscience. Et oui, c'est possible. C'est possible d'aimer, de connaître et de vivre un amour qui est beau, qui est bon, qui est pur, dès aujourd'hui, qui te nourrit, qui vous nourrit mutuellement et qui vous élève. Et arrête de chercher la bonne personne, cherche à ressentir ce putain de sentiment, l'amour à l'intérieur de toi, bordel. Et surtout, commence à vivre maintenant, dans le présent, et à cultiver ton monde intérieur. Imagine. D'avoir accès à ces états, à ces sentiments les plus élevés, là maintenant, à portée de main. C'est pas fou ? Beaucoup mieux que de s'épuiser à chercher à l'extérieur, non ? Bref, revenons à nos moutons. C'était histoire de vous secouer un petit peu. Les états de paix, d'amour, de joie peuvent arriver uniquement quand le flot de tes pensées s'arrête, donc quand tu te coupes du mental. Le non-mental, ou plutôt le vide mental, peu importe comment tu l'appelles, c'est la même chose. C'est la conscience sans la pensée. Quand tu laisses la place à la conscience pure, c'est là où tu ressens ta présence avec une telle intensité, avec une joie qui est si forte, que peu importe la pensée, peu importe l'émotion ou toute autre chose de l'extérieur, tout le reste te paraît insignifiant. Et Eckhart, il va même encore plus loin, il explique que l'illumination, c'est un état d'absence d'ego. Et comment couper le mental ? Comment créer des moments de non-mental ou vide-mental ? Premièrement, ça peut être par une grande beauté. Quand t'es frappé par un truc qui est si grand, si beau, que plus rien d'autre ne compte, tu sais ce paysage qui a coupé le souffle, ou ce moment, ce concert où t'en as perdu la notion du temps, ça peut venir aussi d'un épuisement physique extrême, mais quand t'as tellement épuisé ton corps qu'il est juste là, vide, t'es allongé au milieu de la salle, j'ai l'image de moi qui était allongée au milieu de la salle de mointeille, et t'es bien, là tu ressens cet état de paix, de joie, de plénitude. intense, mais en fait, t'es lessivé. T'es plus que un corps vide. Et au fond de ce vide-là, mais il y a vraiment une sensation de paix, de je me sens bien. Bref, autre moment où tu coupes ton mental, quand t'es face à un énorme danger. Il y a un certain stade où le danger, il est tellement grand qu'en fait, tu te mets en mode Deuux. plus de mental. Je vais essayer de vous donner un exemple concret. Est-ce que ça t'est jamais arrivé d'avoir très très peur jusqu'au moment où le danger il est si proche que t'arrêtes de résister ? En fait t'acceptes, t'as même plus peur de mourir, d'un coup t'es prêt. Je sais que ça peut paraître foudi comme ça et en même temps je crois qu'on est pas mal à déjà avoir ressenti ça et c'est loin d'être bizarre, c'est juste qu'on en parle peu, qu'on l'assume pas, mais le nombre de fois où quand j'étais face à une p***, Peur, un danger physique ou psychologique extrême, et qu'à l'intérieur de moi, il y a un moment, en fait, j'ai switché en me disant, et au pire quoi ? Je meurs et... En fait, très tôt, j'ai expérimenté, j'ai ressenti ce truc d'accepter, de me laisser traverser par ce sentiment de peur, de danger extrême, et c'était pas capituler, c'est vraiment... Enfin, personnellement, j'aime la vie au plus haut point, je veux la croquer à pleines dents. En revanche, j'ai pas peur de la mort. Mais la vie, ça ne veut pas dire redouter la mort. Bref, j'essaie de revenir à un exemple plus concret. Quand j'ai sauté en parachute, et j'adore les activités à sensation forte, les activités extrêmes comme ça, parce que justement, c'est l'occasion de ressentir fort ce feeling, ce sentiment, automatiquement, ton corps, ton mental, tout, il est là en train de t'envoyer des signaux de « mais t'es dingue, tu vas crever ! » Et juste avant de sauter, psychologiquement, je fais vraiment ce switch. Je pourrais être prise de peur, etc., mais plutôt que d'aller à l'encontre de cette peur, à l'encontre de ce truc, en fait... intérieurement, je me relâche complètement en fait dans ma tête, je suis prête à mourir enfin psychologiquement j'accepte cette mort et psychologiquement en vrai je meurs je le fais vivre à mon mental cette expérience de mort et quand tu sautes bam, genre il y a tout qui se rallume c'est comme si t'avais fait à la fois une mort psychologique et une renaissance psychologique et c'est merveilleux en fait tu reprends les pleins pouvoirs de ton être je vous promets qu'à chaque fois que vous faites cette expérience d'aller au-delà de vos peurs, de traiter traverser vos peurs de vraiment, tu plonges dedans. Je sais que ça peut paraître flou quand tu l'as pas forcément énormément expérimenté, mais dès que vous en avez l'occasion, parce que c'est ça, la réalité encore une fois, genre si tu prends, si tu dézoomes, dézoomes, dézoomes, si t'en es là aujourd'hui, si t'es pas en train d'exploiter ton plein potentiel, si t'es frustrée, enfin peu importe les raisons du pourquoi du comment, c'est que forcément, in fine, il y a une peur ce qui te limite, ce qui limite le monde, ce qui bloque le monde, c'est des peurs. Et c'est une peur psychologique, c'est cette peur de mourir. Et à chaque fois que tu passes ces micro-steps, plutôt que de te confronter, de résister à ces peurs, à chaque fois que tu t'autorises à plonger dedans, et commence par des micro... Je sais pas, des micro petites expériences, mais plus tu le fais, plus toi tu te reconnectes à ce sentiment de... Wow ! En fait, de plénitude, parce que derrière toute la lumière, elle se trouve derrière ce sentiment de peur. Donc dès que tu le traverses et que tu le dépasses, tu te connectes à ce sentiment-là, et en plus de ça, tu envoies en même temps... Une preuve à ton mental, à ton cerveau, parce que lui, il comprend que par les preuves. Vraiment, c'est full bénef tout le temps. Et là, mesdames et messieurs, on part sur le sujet, le débat, dont je pourrais parler pendant des heures avec mes copains les boxeurs et les fighters. Si t'écoutes ça et que tu fais de la moitaille ou si tu fais partie de mon camp, enfin bref, gros kick de conscience dans ta tronche et giga sotale dans ton cœur, quand tu montes sur le ring, ce qui est si bon, c'est pourquoi tu retournes sur le ring à chaque fois. C'est pas tout le stress autour. C'est pas l'addiction à l'adrénaline, enfin... si peut-être un peu, mais surtout ce qui t'appelle et ce qui te prend aux tripes, c'est ce moment sur le ring où t'es tellement focus. T'es tellement près d'une peur qui est immense qu'elle te coupe de tout le reste de ton mental. Il y a tout autour qui te paraît complètement insignifiant et c'est précisément là où tu crées ce non-mental, ce vide-mental et justement où tu te rapproches le plus de ton être. Tu fusionnes, t'es prêt de fusionner. Et je le dis, je le redis, je le créerai sur tous les toits, haut et fort, encore et encore, monter sur les rings full ego, full système nerveux activé, comme une pile électrique, oui, ça peut faire des dégâts, mais ça n'égalera jamais le fait de monter, un, sans ton ego, donc d'arriver à monter en étant dans ce vide mental, déjà là, c'est mieux qu'avec ton ego, et le meilleur fighter, c'est celui qui monte en étant full présent, full état d'illumination. Donc c'est même au-delà de ce vide mental, t'as fait le vide mental, t'as le non mental, ok, mais tu choisis d'être présent, d'être full conscience. Et vraiment dans la tête, j'ai tellement d'images de fighters, de réels que j'enregistre, où les mecs t'as l'impression qu'ils voient les coups arriver, ils dansent, genre ils ont pris possession du ring, même de la personne, en fait ils font partie, ils ont fusionné avec l'espace, avec la personne en face, avec tout l'environnement, et c'est tellement ça. Bon, faut quand même la technique, la force physique, etc. Mais clairement, entre celui ou celle qui combat en puisant son énergie dans la peur, dans l'adrénaline, dans l'ego VS, celui ou celle qui la puise dans l'instant présent, en étant full conscience depuis son état d'être profond, y'a pas photo. Revenons à la vie de tous les jours, comment créer ce vide mental pour être dans le moment présent et se connecter à son être, à qui on est vraiment dans notre quotidien ? Parce qu'on ne va peut-être pas attendre tous de monter sur le ring pour y être. Premièrement, premier tip, en créant. Le fait de créer, ça permet de créer des pauses dans la pensée et de te rapprocher, de te reconnecter au toi. En fait, la créativité, elle est de l'ordre de la conscience, de l'illumination. Donc quand tu es en train de créer à partir d'une idée, d'imaginer, par exemple quand je monte un projet comme le camp, je suis constamment en train de faire des allers-retours entre le mental et la créativité j'ai une idée et ensuite bam je trouve des solutions pour la réaliser et là t'es dans un flot, là t'utilises ton mental de façon utile, d'ordre pratico-pratique optimale tout en étant connecté à ton être parce que t'es en train de créer donc t'es dans le royaume de la conscience de l'illumination, est-ce que ça fait sens ou pas le deuxième moyen c'est de contempler c'est peut-être un peu moins facile et accessible ... mais d'observer, de contempler, de vraiment te mettre dans la peau du témoin, du monde qui t'entoure. C'est un super moyen pour créer ce vide mental et te reconnecter à ton être à qui tu es vraiment. Et là, forcément, j'ai cette image sur le ponton à Koh Samui. À chaque fois, je dis que c'est un ponton, ce n'est pas du tout un ponton, mais à chaque fois, je me posais là et j'observais autour de moi la vie. Les gens, ils sont joyeux, ils sont heureux. Ça nourrit. ça nourrit profondément d'être dans cet état de contemplation, d'observer, de te connecter à la joie, à l'amour qu'il y a autour, au monde, aux gens, de cette façon, en ayant le cœur complètement ouvert. Franchement, tu peux faire le test. Et enfin, le troisième moyen le plus accessible pour créer ce vide mental, c'est l'effort physique. Voilà, je ne vous apprends rien, quand bien même on nous le rabâche depuis tout petit, j'ai découvert ça à 25 ans, à quel point le sport... d'avoir une routine sportive et d'avoir un sport dans lequel réellement tu pousses ton corps dans des états qui te permettent de couper ton mental, où tu te focuses uniquement sur un objectif, tu te mets en mode robot automatique. Et en vrai de vrai, la réalité, c'est que même sans effort physique, moi la première, quand je suis trop dans le mental, et que là j'ai passé la journée sur les écrans, etc., et que je suis restée au même endroit, ça grouille dans ma tête, rien que le fait de prendre... mes chaussures, et de sortir dehors et de marcher, de me prendre du vent dans la tronche, alors que zéro effort physique, juste je marche. Mais ça fait un bien fou ! Tous les moments où t'as pas besoin de ton mental, et qui continuent de tourner en boucle, c'est à toi de faire l'effort de créer ces espaces de non-mental, ok ? En vrai, on devrait tous avoir au moins un moment dans la journée dédié à couper son mental, à se couper de son mental. Perso, à chaque fois que je conduis, que je roule, Je suis en mode observatrice, créatrice ou juste présente. Tu sais que je comprends vraiment pourquoi dans les métiers manuels, les personnes qui travaillent dans ces métiers-là, ils sont plus heureux que les personnes qui travaillent dans des bureaux. Quand j'ai retapé mon van, la partie menuiserie, c'est celle que j'ai préférée. J'utilisais mon cerveau, mon mental pour réfléchir sur un problème concret. Et le résultat, en fait, je repartais sur la créativité. Je travaillais de mes mains. Donc forcément, j'étais plongée dans un état de flot, donc de non-mental, de paix. J'en perdais... complètement la notion du temps. Je sortais la tête de mes planches de bois vers 15h quand mon ventre garouillait plus fort que la scie. Vraiment, mais incroyable. Et je vous invite à trouver vos moments, essayer de vous rappeler dans quel genre de situation vous avez aussi ressenti ce sentiment, ce truc. Et faites-le. C'est votre devoir, c'est votre responsabilité de créer ce genre de moment, de choisir de prendre du temps pour vivre ce genre de moment. Ok, time pour le récap. En quatre points. Premièrement, l'illumination, c'est un état de fusion. C'est vraiment le mot à retenir. Avec cette force supérieure, c'est se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de paix, d'amour et de joie, et c'est être pleinement présent. Deuxièmement, si tu associes cet état dans le temps, tu retournes dans le mental. Donc cet état, il est dispo là maintenant. Pète-moi cette croyance limitante que c'est un truc qui est censé s'acquérir dans je ne sais pas combien d'années. C'est pas atteindre quelque chose, c'est revenir. à ce que tu es déjà. C'est simplement te reconnecter, sentir ce que tu es déjà, ce que tu as déjà à l'intérieur de toi. Plus tu crées des espaces de non-mental et plus tu accèdes à cet état et plus ta lumière s'intensifie. Et les trois portes simples que tu peux faire dans ton quotidien pour te reconnecter à ton être et créer ces vides mentales, c'est créer, contempler et bouger pour une activité sportive. À partir de là, je pense que vous me voyez arriver avec l'action, le défi de la semaine. L'objectif, c'est de se créer chaque jour de cette semaine un moment de non-mental. Même cinq minutes, tu crées un vide mental. Idem, tu peux le traquer et je t'invite à le traquer parce que ça t'aidera forcément à le tenir sur toute la semaine. Donc, ça peut être soit via un effort physique, donc juste te mettre en mouvement. Instantanément, ça calme ton mental. Donc, va dehors, va en nature, c'est encore mieux. et plus l'effort est intense Plus tu ressens dans ton corps et plus tu te coupes de ton mental, va marcher, va courir et sans objectif. Tous ceux-là qui courent avec leur montre Garmin et qui sont à fond sur les têtes, etc. Non, là, l'objectif, c'est vraiment vide mental, pause mental. Donc non, tu n'es pas en quête de perf ou je ne sais quoi. C'est vraiment, tu vas courir pour poser ton cerveau. Deuxième alternative, dessiner, cuisiner, créer, peu importe. Fais une activité manuelle, pas dans le but, encore une fois, d'être productif. Pas dans le but que ce soit le truc le plus beau. Tu ne réfléchis pas. Franchement, je suis la pro pour aller sur... Pinterest prendre un truc qui est déjà tout fait et juste le recopier. Et pour toutes celles et ceux-là qui ont des trucs de poterie dans leur réel depuis je sais pas combien de temps et qui n'ont toujours pas touché à ça, va chez Cultura acheter ce truc de poterie et va te faire cette première tasse en poterie. Et enfin, autre moyen encore plus simple et accessible à n'importe quel moment de ta journée, c'est de te focus sur tes sensations, sur ton corps. À chaque fois que tu redescends dans ton corps, tu te coupes de ton mental. Donc le truc le plus accessible, c'est la respiration. Je ne sais pas si vous avez déjà fait du breastwork ou même des respirations, que ce soit le matin à ton réveil ou pendant la journée pour réguler tes émotions ou même quand tu roules. Juste, concentre-toi sur ta respiration. Respire lentement des grandes inspirations en mettant de la conscience. Et instantanément, pareil, ça te coupe de ton mental, même si c'est des petites coupures. Même si au début, peut-être que quand tu respireras, quand tu feras du breastwork, tu vas alterner entre des moments de non-mental et des moments où tu vas retourner dans le mental. C'est OK, ce n'est pas grave. L'objectif, c'est de créer ces espaces de nos mentales déjà et petit à petit, les faire prendre de plus en plus de place. Et il n'y a qu'en pratiquant, qu'en faisant, que tu pourras faire grandir ces espaces de nos mentales. Et ça peut aussi être, et ça, je vais faire pas mal d'heureux, je pense que si tu attendais un signe, tu l'auras, ça peut aussi être d'aller se faire masser. Le massage, pareil, ça te reconnecte à ton corps. Le contact physique, ça te permet de te couper ton mental. Et pour toutes les personnes qui viennent de Franche-Comté, je ne peux que vous conseiller d'aller chez Solène. Elle a un compte Instagram qui s'appelle Macentaurée. M-A-C-E-N-T-A-U-R-E-E. Il me semble que ça s'écrit comme ça. Et elle a des doigts de fée. Elle propose plein de massages différents, des massages énergétiques qui, justement, te reconnectent à ton enveloppe corporelle. À chaque fois, je me déconnecte complètement de mon mental. Donc n'hésitez pas. Voilà, on termine ici ce chapitre 1 du pouvoir du moment présent. il était conséquent, mais là c'est bon, t'as les bases, tu n'es pas ton mental, tu sais comment il fonctionne, tu sais comment créer ces espaces de non-mental et revenir à ton être. Dans le prochain épisode, on ouvrira un nouveau chapitre qui s'intitule « Se sortir de la souffrance par la conscience » . Oui, c'est complètement du charabia pour le moment, mais t'inquiète pas, j'ai déjà commencé à le décortiquer de la façon la plus simple possible. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à tout vite. Bisous !

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Description

Troisième (et dernier !) épisode autour du 1er chapitre du livre Le Pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tollé.


On a vu que tu n’étais pas ton mental, ni tes pensées, ni tes émotions…

Une vraie question se pose : si je ne suis pas tout ça, qui je suis ?


Dans cet épisode, on parle d’état de conscience, de présence pure, d’illumination.

Non, ce n’est pas un truc perché à atteindre dans 30 ans. C’est ton état naturel. Et c’est accessible maintenant.


Au programme :

• ce qu’est vraiment l’illumination (et comment tu y as déjà goûté sans le savoir)

• 3 façons simples de créer un vide mental pour revenir à ton être profond

• et pas mal d’histoires perso, de coups de pied (bienveillant of course), et de Muay Thai !


Comme toujours, tu repars avec une action concrète, un défi pour la semaine alors prépare ton calepin 🍃


Belle écoute 🌞🫶


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Troisième et dernier épisode autour du premier chapitre de ce fameux livre Le pouvoir du moment présent, Descartes-Thollé. On a vu dans les deux premiers épisodes que 1. tu n'es pas ton mental et 2. on a compris comment il fonctionne. À partir de là, il y a une vraie question qui se pose. Si je ne suis pas mes pensées, si je ne suis pas mes émotions, si je ne suis pas mon égo, qui est-ce que je suis ? Et justement, dans cet épisode, on va parler d'être, de présence pure, de conscience et même... d'illumination, pas comme un truc complètement perché à atteindre un jour peut-être, mais comme un état naturel, comme notre nature profonde accessible là, maintenant, quand notre mental se tait. Selon Descartes, l'être, donc le nous, notre moi profond, il se trouve au-delà du mental, et c'est ce qu'il appelle l'illumination. Qu'est-ce que l'illumination ? C'est cet état de fusion avec quelque chose de plus grand, cette force supérieure qu'on peut appeler l'univers, Dieu, peu importe. C'est vraiment cette sensation d'unité avec le tout. Et là, je sens déjà que ça fait Erreur 404 dans pas mal de têtes, donc ne vous inquiétez pas, on commence par le gros morceau. Vous êtes full focus, donc j'en profite. Et après, on revient à des notions beaucoup plus simples. Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui cette fusion ? Pourquoi ça ne nous vient pas à l'esprit de fusionner avec cette force, alors que naturellement, on s'est tous retrouvés à fusionner avec notre mental ? Premièrement, parce qu'on a tous grandi. Avec une identification mentale de cette force, on a tous une image mentale de Dieu. On a grandi avec une image mentale de peu importe quel Dieu. Alors que je le répète, c'est au-delà du mental. L'illumination, tu ne peux pas la comprendre mentalement, ça dépasse le mental. Donc tant que tu restes bloqué dans cette petite boîte du mental, tu n'as pas accès à l'illumination. Et l'idée que tu as de Dieu, de cette force, de l'univers, tout ce que tu veux, laisse cela exister au-delà de ton mental. Ok ? La deuxième erreur, ou plutôt le deuxième conditionnement, on imagine toujours cette force comme quelque chose à l'extérieur de nous, comme quelque chose d'étranger, alors que pas du tout. Autant on s'identifie à notre mental, autant on ne s'identifie pas du tout, ou de façon très égotique, à cette force. Dire « je suis Dieu » ou « je me prends pour Dieu » , ce n'est pas du tout la même chose que ressentir profondément, intérieurement, que tu es un fragment de cette... univers, de fusionner avec lui. Je parle d'univers parce que c'est ce qui me parle le plus. Personnellement, j'ai du mal avec le mot Dieu. Enfin, pour moi, ça me parle beaucoup mieux de parler de l'univers, de la lumière. Ça me sonne beaucoup plus juste, mais peu importe. Prends-toi ce qui résonne le plus en toi. En revanche, je vais pas m'étaler sur le sujet parce que c'est un mot qui est tellement utilisé, il y a tellement de croyances autour, ça crée tellement de résistance. C'est pas pour rien qu'il y a des guerres H24 autour des religions et je suis clairement pas calée sur le sujet. En revanche, il n'y a pas besoin d'être une experte, un expert pour comprendre que toutes ces croyances Tout ce brouhaha égotique autour de ce mot, ça a fait beaucoup plus de mal, de dégâts qu'autre chose. Elles nous ont complètement coupé de cette paix, d'amour, de cette joie qui en est pourtant, et c'est la réalité, la vérité qui en est l'essence même. Donc bref, retiens que cet état, quand tu as la sensation de fusionner avec quelque chose de plus grand que toi, quand tu sens que tu as une mission qui est plus grande qui t'appelle cette force supérieure, cet élan du cœur qui est plus grand que toi, c'est ça l'illumination. Quand tu dis connecte, tu te connectes. à tout ton être tout entier. Et Cartolet, dans son livre, il va encore plus loin. Il explique que de se maintenir dans cet état de fusion, donc une fois que tu sens que tu fusionnes avec ce truc plus fort que toi, plus grand que toi, le fait de se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de plénitude, c'est ça l'illumination. Et pas, encore une fois, comme un truc complètement perché, ultra exclusif, réservé à je ne sais qui et qu'on atteint tous les 30 000 ans. Non ! Là, on vient casser une autre croyance, qui est celle que le chemin, il doit forcément être long pour atteindre cette illumination. Qui ? Qui a dit ça ? Pourquoi ? L'être, ce sentiment-là, c'est accessible immédiatement. En fait, il représente ton moi profond. Et cette croyance que, un jour, quand j'aurai ci, quand je ferai ça, quand j'aurai ça, je serai bien, je serai heureux, je serai en paix. Mais que nenni, pas du tout. En vrai, je préfère vous le dire maintenant. Peut-être que ça va vous... Sûrement que c'est en train de vous trigger, que vous êtes là en mode, mais vas-y, qu'est-ce qu'elle raconte la cousine ? La réalité, c'est que ça, c'est la vérité. Et plus tu résistes à ça, plus tu vas être malheureux. Donc franchement, prends-toi la claque une bonne fois. Accepte que ça, cette croyance-là, c'est ton mental. Le mental et le temps, ils sont indissociables. En revanche, l'illumination, ça appartient au moment présent. C'est accessible là, maintenant, de suite, ok ? Petite parenthèse, on refait un petit récap rapide vis-à-vis des épisodes précédents, mais on l'a vu, le mental par définition, il ne peut pas survivre dans l'instant présent. Pour l'ego, le présent, il ne compte pas. Ton ego, ton mental, ils jouent constamment entre le passé et le futur, parce que sa seule préoccupation, c'est de te maintenir en vie. Selon lui, sans le passé, il ne sait pas qui tu es, et il est tout le temps en train de se projeter dans le futur pour assurer ta survie. Donc on rétablit la vérité encore une fois ici, maintenant, on arrête de plonger dans cette mascarade, dans cette croyance que cet état... de plénitude, d'illumination, de paix, d'amour, tout ça, ça appartient au futur. Non, à chaque instant, tu peux choisir d'être présent, tu peux choisir de fusionner avec cette force supérieure, ce truc que tu sens plus grand que toi, mais qui est juste là, et tu peux choisir de te maintenir dans cet état profond de paix, profond de joie et profond d'amour. C'est quelque chose qui est à l'intérieur de toi, ok ? Donc, il n'y a pas besoin d'attendre quoi que ce soit de l'extérieur, c'est là, c'est déjà là. Et oui, tu peux y accéder dès aujourd'hui, le sentir. Et oui, c'est un chemin, c'est un process de l'implémenter de plus en plus dans ton quotidien, dans l'éveil, dans la spiritualité, dans le développement personnel. Le chemin, c'est de te rappeler de qui tu es. Mais tu es déjà en fait, tu peux déjà le sentir avant même de le comprendre, avant même de t'en donner la preuve dans la matière, de l'expérimenter. Tu es. Ça, c'est une vérité. Ok, je vais vous donner un tips à chaque fois, demande-toi. Est-ce que cette croyance, elle me rapproche de mes objectifs ou est-ce qu'elle me freine ? Est-ce qu'elle m'aide à accomplir mes rêves ou est-ce qu'elle me limite ? Vraiment, remettez en question vos croyances. Il n'y a aucun monde où une croyance, elle est censée te brider, t'empêcher de réaliser tes rêves. S'il y a une croyance qui t'empêche d'aller vraiment là où tu as envie d'aller, où tu sens que ça te fait le plus de joie, c'est que c'est... C'est pas une bonne croyance, tu ne prends pas ce chemin, tu ne gobe pas cette croyance, là ton devoir c'est de péter cette croyance, ok ? De venir casser ça. C'est même pour les croyances autour du prince charmant. Quand j'aurai trouvé la bonne personne, je serai heureux, je pourrai tout donner, je serai amoureux, je vivrai l'amour, le vrai, mais que nenni en fait. Dis-moi, jusqu'ici, où est-ce que ça t'a mené de penser comme ça ? Est-ce que réellement ça te rend profondément heureux, heureuse et épanouie au quotidien de penser de cette façon-là ? Depuis quand on ne peut pas vivre l'amour, on ne peut pas connaître ce sentiment le plus élevé, dès aujourd'hui, là, maintenant ? T'imagines un monde où on doit passer la majorité de notre vie à l'attendre, avec peut-être un jour, incha'Allah, l'espoir, la chance de le vivre un jour, de connaître le grand amour, de rencontrer la bonne personne ? En fait, le tout ou rien, c'est comme le bien et le mal, le positif et le négatif, tout ça, ça appartient au monde de la dualité, au monde du mental. À partir du moment où tu sors de ce schéma, tu t'autorises à voir plus loin, à voir plus grand, à accéder. à tout ce royaume de la conscience. Et oui, c'est possible. C'est possible d'aimer, de connaître et de vivre un amour qui est beau, qui est bon, qui est pur, dès aujourd'hui, qui te nourrit, qui vous nourrit mutuellement et qui vous élève. Et arrête de chercher la bonne personne, cherche à ressentir ce putain de sentiment, l'amour à l'intérieur de toi, bordel. Et surtout, commence à vivre maintenant, dans le présent, et à cultiver ton monde intérieur. Imagine. D'avoir accès à ces états, à ces sentiments les plus élevés, là maintenant, à portée de main. C'est pas fou ? Beaucoup mieux que de s'épuiser à chercher à l'extérieur, non ? Bref, revenons à nos moutons. C'était histoire de vous secouer un petit peu. Les états de paix, d'amour, de joie peuvent arriver uniquement quand le flot de tes pensées s'arrête, donc quand tu te coupes du mental. Le non-mental, ou plutôt le vide mental, peu importe comment tu l'appelles, c'est la même chose. C'est la conscience sans la pensée. Quand tu laisses la place à la conscience pure, c'est là où tu ressens ta présence avec une telle intensité, avec une joie qui est si forte, que peu importe la pensée, peu importe l'émotion ou toute autre chose de l'extérieur, tout le reste te paraît insignifiant. Et Eckhart, il va même encore plus loin, il explique que l'illumination, c'est un état d'absence d'ego. Et comment couper le mental ? Comment créer des moments de non-mental ou vide-mental ? Premièrement, ça peut être par une grande beauté. Quand t'es frappé par un truc qui est si grand, si beau, que plus rien d'autre ne compte, tu sais ce paysage qui a coupé le souffle, ou ce moment, ce concert où t'en as perdu la notion du temps, ça peut venir aussi d'un épuisement physique extrême, mais quand t'as tellement épuisé ton corps qu'il est juste là, vide, t'es allongé au milieu de la salle, j'ai l'image de moi qui était allongée au milieu de la salle de mointeille, et t'es bien, là tu ressens cet état de paix, de joie, de plénitude. intense, mais en fait, t'es lessivé. T'es plus que un corps vide. Et au fond de ce vide-là, mais il y a vraiment une sensation de paix, de je me sens bien. Bref, autre moment où tu coupes ton mental, quand t'es face à un énorme danger. Il y a un certain stade où le danger, il est tellement grand qu'en fait, tu te mets en mode Deuux. plus de mental. Je vais essayer de vous donner un exemple concret. Est-ce que ça t'est jamais arrivé d'avoir très très peur jusqu'au moment où le danger il est si proche que t'arrêtes de résister ? En fait t'acceptes, t'as même plus peur de mourir, d'un coup t'es prêt. Je sais que ça peut paraître foudi comme ça et en même temps je crois qu'on est pas mal à déjà avoir ressenti ça et c'est loin d'être bizarre, c'est juste qu'on en parle peu, qu'on l'assume pas, mais le nombre de fois où quand j'étais face à une p***, Peur, un danger physique ou psychologique extrême, et qu'à l'intérieur de moi, il y a un moment, en fait, j'ai switché en me disant, et au pire quoi ? Je meurs et... En fait, très tôt, j'ai expérimenté, j'ai ressenti ce truc d'accepter, de me laisser traverser par ce sentiment de peur, de danger extrême, et c'était pas capituler, c'est vraiment... Enfin, personnellement, j'aime la vie au plus haut point, je veux la croquer à pleines dents. En revanche, j'ai pas peur de la mort. Mais la vie, ça ne veut pas dire redouter la mort. Bref, j'essaie de revenir à un exemple plus concret. Quand j'ai sauté en parachute, et j'adore les activités à sensation forte, les activités extrêmes comme ça, parce que justement, c'est l'occasion de ressentir fort ce feeling, ce sentiment, automatiquement, ton corps, ton mental, tout, il est là en train de t'envoyer des signaux de « mais t'es dingue, tu vas crever ! » Et juste avant de sauter, psychologiquement, je fais vraiment ce switch. Je pourrais être prise de peur, etc., mais plutôt que d'aller à l'encontre de cette peur, à l'encontre de ce truc, en fait... intérieurement, je me relâche complètement en fait dans ma tête, je suis prête à mourir enfin psychologiquement j'accepte cette mort et psychologiquement en vrai je meurs je le fais vivre à mon mental cette expérience de mort et quand tu sautes bam, genre il y a tout qui se rallume c'est comme si t'avais fait à la fois une mort psychologique et une renaissance psychologique et c'est merveilleux en fait tu reprends les pleins pouvoirs de ton être je vous promets qu'à chaque fois que vous faites cette expérience d'aller au-delà de vos peurs, de traiter traverser vos peurs de vraiment, tu plonges dedans. Je sais que ça peut paraître flou quand tu l'as pas forcément énormément expérimenté, mais dès que vous en avez l'occasion, parce que c'est ça, la réalité encore une fois, genre si tu prends, si tu dézoomes, dézoomes, dézoomes, si t'en es là aujourd'hui, si t'es pas en train d'exploiter ton plein potentiel, si t'es frustrée, enfin peu importe les raisons du pourquoi du comment, c'est que forcément, in fine, il y a une peur ce qui te limite, ce qui limite le monde, ce qui bloque le monde, c'est des peurs. Et c'est une peur psychologique, c'est cette peur de mourir. Et à chaque fois que tu passes ces micro-steps, plutôt que de te confronter, de résister à ces peurs, à chaque fois que tu t'autorises à plonger dedans, et commence par des micro... Je sais pas, des micro petites expériences, mais plus tu le fais, plus toi tu te reconnectes à ce sentiment de... Wow ! En fait, de plénitude, parce que derrière toute la lumière, elle se trouve derrière ce sentiment de peur. Donc dès que tu le traverses et que tu le dépasses, tu te connectes à ce sentiment-là, et en plus de ça, tu envoies en même temps... Une preuve à ton mental, à ton cerveau, parce que lui, il comprend que par les preuves. Vraiment, c'est full bénef tout le temps. Et là, mesdames et messieurs, on part sur le sujet, le débat, dont je pourrais parler pendant des heures avec mes copains les boxeurs et les fighters. Si t'écoutes ça et que tu fais de la moitaille ou si tu fais partie de mon camp, enfin bref, gros kick de conscience dans ta tronche et giga sotale dans ton cœur, quand tu montes sur le ring, ce qui est si bon, c'est pourquoi tu retournes sur le ring à chaque fois. C'est pas tout le stress autour. C'est pas l'addiction à l'adrénaline, enfin... si peut-être un peu, mais surtout ce qui t'appelle et ce qui te prend aux tripes, c'est ce moment sur le ring où t'es tellement focus. T'es tellement près d'une peur qui est immense qu'elle te coupe de tout le reste de ton mental. Il y a tout autour qui te paraît complètement insignifiant et c'est précisément là où tu crées ce non-mental, ce vide-mental et justement où tu te rapproches le plus de ton être. Tu fusionnes, t'es prêt de fusionner. Et je le dis, je le redis, je le créerai sur tous les toits, haut et fort, encore et encore, monter sur les rings full ego, full système nerveux activé, comme une pile électrique, oui, ça peut faire des dégâts, mais ça n'égalera jamais le fait de monter, un, sans ton ego, donc d'arriver à monter en étant dans ce vide mental, déjà là, c'est mieux qu'avec ton ego, et le meilleur fighter, c'est celui qui monte en étant full présent, full état d'illumination. Donc c'est même au-delà de ce vide mental, t'as fait le vide mental, t'as le non mental, ok, mais tu choisis d'être présent, d'être full conscience. Et vraiment dans la tête, j'ai tellement d'images de fighters, de réels que j'enregistre, où les mecs t'as l'impression qu'ils voient les coups arriver, ils dansent, genre ils ont pris possession du ring, même de la personne, en fait ils font partie, ils ont fusionné avec l'espace, avec la personne en face, avec tout l'environnement, et c'est tellement ça. Bon, faut quand même la technique, la force physique, etc. Mais clairement, entre celui ou celle qui combat en puisant son énergie dans la peur, dans l'adrénaline, dans l'ego VS, celui ou celle qui la puise dans l'instant présent, en étant full conscience depuis son état d'être profond, y'a pas photo. Revenons à la vie de tous les jours, comment créer ce vide mental pour être dans le moment présent et se connecter à son être, à qui on est vraiment dans notre quotidien ? Parce qu'on ne va peut-être pas attendre tous de monter sur le ring pour y être. Premièrement, premier tip, en créant. Le fait de créer, ça permet de créer des pauses dans la pensée et de te rapprocher, de te reconnecter au toi. En fait, la créativité, elle est de l'ordre de la conscience, de l'illumination. Donc quand tu es en train de créer à partir d'une idée, d'imaginer, par exemple quand je monte un projet comme le camp, je suis constamment en train de faire des allers-retours entre le mental et la créativité j'ai une idée et ensuite bam je trouve des solutions pour la réaliser et là t'es dans un flot, là t'utilises ton mental de façon utile, d'ordre pratico-pratique optimale tout en étant connecté à ton être parce que t'es en train de créer donc t'es dans le royaume de la conscience de l'illumination, est-ce que ça fait sens ou pas le deuxième moyen c'est de contempler c'est peut-être un peu moins facile et accessible ... mais d'observer, de contempler, de vraiment te mettre dans la peau du témoin, du monde qui t'entoure. C'est un super moyen pour créer ce vide mental et te reconnecter à ton être à qui tu es vraiment. Et là, forcément, j'ai cette image sur le ponton à Koh Samui. À chaque fois, je dis que c'est un ponton, ce n'est pas du tout un ponton, mais à chaque fois, je me posais là et j'observais autour de moi la vie. Les gens, ils sont joyeux, ils sont heureux. Ça nourrit. ça nourrit profondément d'être dans cet état de contemplation, d'observer, de te connecter à la joie, à l'amour qu'il y a autour, au monde, aux gens, de cette façon, en ayant le cœur complètement ouvert. Franchement, tu peux faire le test. Et enfin, le troisième moyen le plus accessible pour créer ce vide mental, c'est l'effort physique. Voilà, je ne vous apprends rien, quand bien même on nous le rabâche depuis tout petit, j'ai découvert ça à 25 ans, à quel point le sport... d'avoir une routine sportive et d'avoir un sport dans lequel réellement tu pousses ton corps dans des états qui te permettent de couper ton mental, où tu te focuses uniquement sur un objectif, tu te mets en mode robot automatique. Et en vrai de vrai, la réalité, c'est que même sans effort physique, moi la première, quand je suis trop dans le mental, et que là j'ai passé la journée sur les écrans, etc., et que je suis restée au même endroit, ça grouille dans ma tête, rien que le fait de prendre... mes chaussures, et de sortir dehors et de marcher, de me prendre du vent dans la tronche, alors que zéro effort physique, juste je marche. Mais ça fait un bien fou ! Tous les moments où t'as pas besoin de ton mental, et qui continuent de tourner en boucle, c'est à toi de faire l'effort de créer ces espaces de non-mental, ok ? En vrai, on devrait tous avoir au moins un moment dans la journée dédié à couper son mental, à se couper de son mental. Perso, à chaque fois que je conduis, que je roule, Je suis en mode observatrice, créatrice ou juste présente. Tu sais que je comprends vraiment pourquoi dans les métiers manuels, les personnes qui travaillent dans ces métiers-là, ils sont plus heureux que les personnes qui travaillent dans des bureaux. Quand j'ai retapé mon van, la partie menuiserie, c'est celle que j'ai préférée. J'utilisais mon cerveau, mon mental pour réfléchir sur un problème concret. Et le résultat, en fait, je repartais sur la créativité. Je travaillais de mes mains. Donc forcément, j'étais plongée dans un état de flot, donc de non-mental, de paix. J'en perdais... complètement la notion du temps. Je sortais la tête de mes planches de bois vers 15h quand mon ventre garouillait plus fort que la scie. Vraiment, mais incroyable. Et je vous invite à trouver vos moments, essayer de vous rappeler dans quel genre de situation vous avez aussi ressenti ce sentiment, ce truc. Et faites-le. C'est votre devoir, c'est votre responsabilité de créer ce genre de moment, de choisir de prendre du temps pour vivre ce genre de moment. Ok, time pour le récap. En quatre points. Premièrement, l'illumination, c'est un état de fusion. C'est vraiment le mot à retenir. Avec cette force supérieure, c'est se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de paix, d'amour et de joie, et c'est être pleinement présent. Deuxièmement, si tu associes cet état dans le temps, tu retournes dans le mental. Donc cet état, il est dispo là maintenant. Pète-moi cette croyance limitante que c'est un truc qui est censé s'acquérir dans je ne sais pas combien d'années. C'est pas atteindre quelque chose, c'est revenir. à ce que tu es déjà. C'est simplement te reconnecter, sentir ce que tu es déjà, ce que tu as déjà à l'intérieur de toi. Plus tu crées des espaces de non-mental et plus tu accèdes à cet état et plus ta lumière s'intensifie. Et les trois portes simples que tu peux faire dans ton quotidien pour te reconnecter à ton être et créer ces vides mentales, c'est créer, contempler et bouger pour une activité sportive. À partir de là, je pense que vous me voyez arriver avec l'action, le défi de la semaine. L'objectif, c'est de se créer chaque jour de cette semaine un moment de non-mental. Même cinq minutes, tu crées un vide mental. Idem, tu peux le traquer et je t'invite à le traquer parce que ça t'aidera forcément à le tenir sur toute la semaine. Donc, ça peut être soit via un effort physique, donc juste te mettre en mouvement. Instantanément, ça calme ton mental. Donc, va dehors, va en nature, c'est encore mieux. et plus l'effort est intense Plus tu ressens dans ton corps et plus tu te coupes de ton mental, va marcher, va courir et sans objectif. Tous ceux-là qui courent avec leur montre Garmin et qui sont à fond sur les têtes, etc. Non, là, l'objectif, c'est vraiment vide mental, pause mental. Donc non, tu n'es pas en quête de perf ou je ne sais quoi. C'est vraiment, tu vas courir pour poser ton cerveau. Deuxième alternative, dessiner, cuisiner, créer, peu importe. Fais une activité manuelle, pas dans le but, encore une fois, d'être productif. Pas dans le but que ce soit le truc le plus beau. Tu ne réfléchis pas. Franchement, je suis la pro pour aller sur... Pinterest prendre un truc qui est déjà tout fait et juste le recopier. Et pour toutes celles et ceux-là qui ont des trucs de poterie dans leur réel depuis je sais pas combien de temps et qui n'ont toujours pas touché à ça, va chez Cultura acheter ce truc de poterie et va te faire cette première tasse en poterie. Et enfin, autre moyen encore plus simple et accessible à n'importe quel moment de ta journée, c'est de te focus sur tes sensations, sur ton corps. À chaque fois que tu redescends dans ton corps, tu te coupes de ton mental. Donc le truc le plus accessible, c'est la respiration. Je ne sais pas si vous avez déjà fait du breastwork ou même des respirations, que ce soit le matin à ton réveil ou pendant la journée pour réguler tes émotions ou même quand tu roules. Juste, concentre-toi sur ta respiration. Respire lentement des grandes inspirations en mettant de la conscience. Et instantanément, pareil, ça te coupe de ton mental, même si c'est des petites coupures. Même si au début, peut-être que quand tu respireras, quand tu feras du breastwork, tu vas alterner entre des moments de non-mental et des moments où tu vas retourner dans le mental. C'est OK, ce n'est pas grave. L'objectif, c'est de créer ces espaces de nos mentales déjà et petit à petit, les faire prendre de plus en plus de place. Et il n'y a qu'en pratiquant, qu'en faisant, que tu pourras faire grandir ces espaces de nos mentales. Et ça peut aussi être, et ça, je vais faire pas mal d'heureux, je pense que si tu attendais un signe, tu l'auras, ça peut aussi être d'aller se faire masser. Le massage, pareil, ça te reconnecte à ton corps. Le contact physique, ça te permet de te couper ton mental. Et pour toutes les personnes qui viennent de Franche-Comté, je ne peux que vous conseiller d'aller chez Solène. Elle a un compte Instagram qui s'appelle Macentaurée. M-A-C-E-N-T-A-U-R-E-E. Il me semble que ça s'écrit comme ça. Et elle a des doigts de fée. Elle propose plein de massages différents, des massages énergétiques qui, justement, te reconnectent à ton enveloppe corporelle. À chaque fois, je me déconnecte complètement de mon mental. Donc n'hésitez pas. Voilà, on termine ici ce chapitre 1 du pouvoir du moment présent. il était conséquent, mais là c'est bon, t'as les bases, tu n'es pas ton mental, tu sais comment il fonctionne, tu sais comment créer ces espaces de non-mental et revenir à ton être. Dans le prochain épisode, on ouvrira un nouveau chapitre qui s'intitule « Se sortir de la souffrance par la conscience » . Oui, c'est complètement du charabia pour le moment, mais t'inquiète pas, j'ai déjà commencé à le décortiquer de la façon la plus simple possible. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à tout vite. Bisous !

Description

Troisième (et dernier !) épisode autour du 1er chapitre du livre Le Pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tollé.


On a vu que tu n’étais pas ton mental, ni tes pensées, ni tes émotions…

Une vraie question se pose : si je ne suis pas tout ça, qui je suis ?


Dans cet épisode, on parle d’état de conscience, de présence pure, d’illumination.

Non, ce n’est pas un truc perché à atteindre dans 30 ans. C’est ton état naturel. Et c’est accessible maintenant.


Au programme :

• ce qu’est vraiment l’illumination (et comment tu y as déjà goûté sans le savoir)

• 3 façons simples de créer un vide mental pour revenir à ton être profond

• et pas mal d’histoires perso, de coups de pied (bienveillant of course), et de Muay Thai !


Comme toujours, tu repars avec une action concrète, un défi pour la semaine alors prépare ton calepin 🍃


Belle écoute 🌞🫶


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Troisième et dernier épisode autour du premier chapitre de ce fameux livre Le pouvoir du moment présent, Descartes-Thollé. On a vu dans les deux premiers épisodes que 1. tu n'es pas ton mental et 2. on a compris comment il fonctionne. À partir de là, il y a une vraie question qui se pose. Si je ne suis pas mes pensées, si je ne suis pas mes émotions, si je ne suis pas mon égo, qui est-ce que je suis ? Et justement, dans cet épisode, on va parler d'être, de présence pure, de conscience et même... d'illumination, pas comme un truc complètement perché à atteindre un jour peut-être, mais comme un état naturel, comme notre nature profonde accessible là, maintenant, quand notre mental se tait. Selon Descartes, l'être, donc le nous, notre moi profond, il se trouve au-delà du mental, et c'est ce qu'il appelle l'illumination. Qu'est-ce que l'illumination ? C'est cet état de fusion avec quelque chose de plus grand, cette force supérieure qu'on peut appeler l'univers, Dieu, peu importe. C'est vraiment cette sensation d'unité avec le tout. Et là, je sens déjà que ça fait Erreur 404 dans pas mal de têtes, donc ne vous inquiétez pas, on commence par le gros morceau. Vous êtes full focus, donc j'en profite. Et après, on revient à des notions beaucoup plus simples. Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui cette fusion ? Pourquoi ça ne nous vient pas à l'esprit de fusionner avec cette force, alors que naturellement, on s'est tous retrouvés à fusionner avec notre mental ? Premièrement, parce qu'on a tous grandi. Avec une identification mentale de cette force, on a tous une image mentale de Dieu. On a grandi avec une image mentale de peu importe quel Dieu. Alors que je le répète, c'est au-delà du mental. L'illumination, tu ne peux pas la comprendre mentalement, ça dépasse le mental. Donc tant que tu restes bloqué dans cette petite boîte du mental, tu n'as pas accès à l'illumination. Et l'idée que tu as de Dieu, de cette force, de l'univers, tout ce que tu veux, laisse cela exister au-delà de ton mental. Ok ? La deuxième erreur, ou plutôt le deuxième conditionnement, on imagine toujours cette force comme quelque chose à l'extérieur de nous, comme quelque chose d'étranger, alors que pas du tout. Autant on s'identifie à notre mental, autant on ne s'identifie pas du tout, ou de façon très égotique, à cette force. Dire « je suis Dieu » ou « je me prends pour Dieu » , ce n'est pas du tout la même chose que ressentir profondément, intérieurement, que tu es un fragment de cette... univers, de fusionner avec lui. Je parle d'univers parce que c'est ce qui me parle le plus. Personnellement, j'ai du mal avec le mot Dieu. Enfin, pour moi, ça me parle beaucoup mieux de parler de l'univers, de la lumière. Ça me sonne beaucoup plus juste, mais peu importe. Prends-toi ce qui résonne le plus en toi. En revanche, je vais pas m'étaler sur le sujet parce que c'est un mot qui est tellement utilisé, il y a tellement de croyances autour, ça crée tellement de résistance. C'est pas pour rien qu'il y a des guerres H24 autour des religions et je suis clairement pas calée sur le sujet. En revanche, il n'y a pas besoin d'être une experte, un expert pour comprendre que toutes ces croyances Tout ce brouhaha égotique autour de ce mot, ça a fait beaucoup plus de mal, de dégâts qu'autre chose. Elles nous ont complètement coupé de cette paix, d'amour, de cette joie qui en est pourtant, et c'est la réalité, la vérité qui en est l'essence même. Donc bref, retiens que cet état, quand tu as la sensation de fusionner avec quelque chose de plus grand que toi, quand tu sens que tu as une mission qui est plus grande qui t'appelle cette force supérieure, cet élan du cœur qui est plus grand que toi, c'est ça l'illumination. Quand tu dis connecte, tu te connectes. à tout ton être tout entier. Et Cartolet, dans son livre, il va encore plus loin. Il explique que de se maintenir dans cet état de fusion, donc une fois que tu sens que tu fusionnes avec ce truc plus fort que toi, plus grand que toi, le fait de se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de plénitude, c'est ça l'illumination. Et pas, encore une fois, comme un truc complètement perché, ultra exclusif, réservé à je ne sais qui et qu'on atteint tous les 30 000 ans. Non ! Là, on vient casser une autre croyance, qui est celle que le chemin, il doit forcément être long pour atteindre cette illumination. Qui ? Qui a dit ça ? Pourquoi ? L'être, ce sentiment-là, c'est accessible immédiatement. En fait, il représente ton moi profond. Et cette croyance que, un jour, quand j'aurai ci, quand je ferai ça, quand j'aurai ça, je serai bien, je serai heureux, je serai en paix. Mais que nenni, pas du tout. En vrai, je préfère vous le dire maintenant. Peut-être que ça va vous... Sûrement que c'est en train de vous trigger, que vous êtes là en mode, mais vas-y, qu'est-ce qu'elle raconte la cousine ? La réalité, c'est que ça, c'est la vérité. Et plus tu résistes à ça, plus tu vas être malheureux. Donc franchement, prends-toi la claque une bonne fois. Accepte que ça, cette croyance-là, c'est ton mental. Le mental et le temps, ils sont indissociables. En revanche, l'illumination, ça appartient au moment présent. C'est accessible là, maintenant, de suite, ok ? Petite parenthèse, on refait un petit récap rapide vis-à-vis des épisodes précédents, mais on l'a vu, le mental par définition, il ne peut pas survivre dans l'instant présent. Pour l'ego, le présent, il ne compte pas. Ton ego, ton mental, ils jouent constamment entre le passé et le futur, parce que sa seule préoccupation, c'est de te maintenir en vie. Selon lui, sans le passé, il ne sait pas qui tu es, et il est tout le temps en train de se projeter dans le futur pour assurer ta survie. Donc on rétablit la vérité encore une fois ici, maintenant, on arrête de plonger dans cette mascarade, dans cette croyance que cet état... de plénitude, d'illumination, de paix, d'amour, tout ça, ça appartient au futur. Non, à chaque instant, tu peux choisir d'être présent, tu peux choisir de fusionner avec cette force supérieure, ce truc que tu sens plus grand que toi, mais qui est juste là, et tu peux choisir de te maintenir dans cet état profond de paix, profond de joie et profond d'amour. C'est quelque chose qui est à l'intérieur de toi, ok ? Donc, il n'y a pas besoin d'attendre quoi que ce soit de l'extérieur, c'est là, c'est déjà là. Et oui, tu peux y accéder dès aujourd'hui, le sentir. Et oui, c'est un chemin, c'est un process de l'implémenter de plus en plus dans ton quotidien, dans l'éveil, dans la spiritualité, dans le développement personnel. Le chemin, c'est de te rappeler de qui tu es. Mais tu es déjà en fait, tu peux déjà le sentir avant même de le comprendre, avant même de t'en donner la preuve dans la matière, de l'expérimenter. Tu es. Ça, c'est une vérité. Ok, je vais vous donner un tips à chaque fois, demande-toi. Est-ce que cette croyance, elle me rapproche de mes objectifs ou est-ce qu'elle me freine ? Est-ce qu'elle m'aide à accomplir mes rêves ou est-ce qu'elle me limite ? Vraiment, remettez en question vos croyances. Il n'y a aucun monde où une croyance, elle est censée te brider, t'empêcher de réaliser tes rêves. S'il y a une croyance qui t'empêche d'aller vraiment là où tu as envie d'aller, où tu sens que ça te fait le plus de joie, c'est que c'est... C'est pas une bonne croyance, tu ne prends pas ce chemin, tu ne gobe pas cette croyance, là ton devoir c'est de péter cette croyance, ok ? De venir casser ça. C'est même pour les croyances autour du prince charmant. Quand j'aurai trouvé la bonne personne, je serai heureux, je pourrai tout donner, je serai amoureux, je vivrai l'amour, le vrai, mais que nenni en fait. Dis-moi, jusqu'ici, où est-ce que ça t'a mené de penser comme ça ? Est-ce que réellement ça te rend profondément heureux, heureuse et épanouie au quotidien de penser de cette façon-là ? Depuis quand on ne peut pas vivre l'amour, on ne peut pas connaître ce sentiment le plus élevé, dès aujourd'hui, là, maintenant ? T'imagines un monde où on doit passer la majorité de notre vie à l'attendre, avec peut-être un jour, incha'Allah, l'espoir, la chance de le vivre un jour, de connaître le grand amour, de rencontrer la bonne personne ? En fait, le tout ou rien, c'est comme le bien et le mal, le positif et le négatif, tout ça, ça appartient au monde de la dualité, au monde du mental. À partir du moment où tu sors de ce schéma, tu t'autorises à voir plus loin, à voir plus grand, à accéder. à tout ce royaume de la conscience. Et oui, c'est possible. C'est possible d'aimer, de connaître et de vivre un amour qui est beau, qui est bon, qui est pur, dès aujourd'hui, qui te nourrit, qui vous nourrit mutuellement et qui vous élève. Et arrête de chercher la bonne personne, cherche à ressentir ce putain de sentiment, l'amour à l'intérieur de toi, bordel. Et surtout, commence à vivre maintenant, dans le présent, et à cultiver ton monde intérieur. Imagine. D'avoir accès à ces états, à ces sentiments les plus élevés, là maintenant, à portée de main. C'est pas fou ? Beaucoup mieux que de s'épuiser à chercher à l'extérieur, non ? Bref, revenons à nos moutons. C'était histoire de vous secouer un petit peu. Les états de paix, d'amour, de joie peuvent arriver uniquement quand le flot de tes pensées s'arrête, donc quand tu te coupes du mental. Le non-mental, ou plutôt le vide mental, peu importe comment tu l'appelles, c'est la même chose. C'est la conscience sans la pensée. Quand tu laisses la place à la conscience pure, c'est là où tu ressens ta présence avec une telle intensité, avec une joie qui est si forte, que peu importe la pensée, peu importe l'émotion ou toute autre chose de l'extérieur, tout le reste te paraît insignifiant. Et Eckhart, il va même encore plus loin, il explique que l'illumination, c'est un état d'absence d'ego. Et comment couper le mental ? Comment créer des moments de non-mental ou vide-mental ? Premièrement, ça peut être par une grande beauté. Quand t'es frappé par un truc qui est si grand, si beau, que plus rien d'autre ne compte, tu sais ce paysage qui a coupé le souffle, ou ce moment, ce concert où t'en as perdu la notion du temps, ça peut venir aussi d'un épuisement physique extrême, mais quand t'as tellement épuisé ton corps qu'il est juste là, vide, t'es allongé au milieu de la salle, j'ai l'image de moi qui était allongée au milieu de la salle de mointeille, et t'es bien, là tu ressens cet état de paix, de joie, de plénitude. intense, mais en fait, t'es lessivé. T'es plus que un corps vide. Et au fond de ce vide-là, mais il y a vraiment une sensation de paix, de je me sens bien. Bref, autre moment où tu coupes ton mental, quand t'es face à un énorme danger. Il y a un certain stade où le danger, il est tellement grand qu'en fait, tu te mets en mode Deuux. plus de mental. Je vais essayer de vous donner un exemple concret. Est-ce que ça t'est jamais arrivé d'avoir très très peur jusqu'au moment où le danger il est si proche que t'arrêtes de résister ? En fait t'acceptes, t'as même plus peur de mourir, d'un coup t'es prêt. Je sais que ça peut paraître foudi comme ça et en même temps je crois qu'on est pas mal à déjà avoir ressenti ça et c'est loin d'être bizarre, c'est juste qu'on en parle peu, qu'on l'assume pas, mais le nombre de fois où quand j'étais face à une p***, Peur, un danger physique ou psychologique extrême, et qu'à l'intérieur de moi, il y a un moment, en fait, j'ai switché en me disant, et au pire quoi ? Je meurs et... En fait, très tôt, j'ai expérimenté, j'ai ressenti ce truc d'accepter, de me laisser traverser par ce sentiment de peur, de danger extrême, et c'était pas capituler, c'est vraiment... Enfin, personnellement, j'aime la vie au plus haut point, je veux la croquer à pleines dents. En revanche, j'ai pas peur de la mort. Mais la vie, ça ne veut pas dire redouter la mort. Bref, j'essaie de revenir à un exemple plus concret. Quand j'ai sauté en parachute, et j'adore les activités à sensation forte, les activités extrêmes comme ça, parce que justement, c'est l'occasion de ressentir fort ce feeling, ce sentiment, automatiquement, ton corps, ton mental, tout, il est là en train de t'envoyer des signaux de « mais t'es dingue, tu vas crever ! » Et juste avant de sauter, psychologiquement, je fais vraiment ce switch. Je pourrais être prise de peur, etc., mais plutôt que d'aller à l'encontre de cette peur, à l'encontre de ce truc, en fait... intérieurement, je me relâche complètement en fait dans ma tête, je suis prête à mourir enfin psychologiquement j'accepte cette mort et psychologiquement en vrai je meurs je le fais vivre à mon mental cette expérience de mort et quand tu sautes bam, genre il y a tout qui se rallume c'est comme si t'avais fait à la fois une mort psychologique et une renaissance psychologique et c'est merveilleux en fait tu reprends les pleins pouvoirs de ton être je vous promets qu'à chaque fois que vous faites cette expérience d'aller au-delà de vos peurs, de traiter traverser vos peurs de vraiment, tu plonges dedans. Je sais que ça peut paraître flou quand tu l'as pas forcément énormément expérimenté, mais dès que vous en avez l'occasion, parce que c'est ça, la réalité encore une fois, genre si tu prends, si tu dézoomes, dézoomes, dézoomes, si t'en es là aujourd'hui, si t'es pas en train d'exploiter ton plein potentiel, si t'es frustrée, enfin peu importe les raisons du pourquoi du comment, c'est que forcément, in fine, il y a une peur ce qui te limite, ce qui limite le monde, ce qui bloque le monde, c'est des peurs. Et c'est une peur psychologique, c'est cette peur de mourir. Et à chaque fois que tu passes ces micro-steps, plutôt que de te confronter, de résister à ces peurs, à chaque fois que tu t'autorises à plonger dedans, et commence par des micro... Je sais pas, des micro petites expériences, mais plus tu le fais, plus toi tu te reconnectes à ce sentiment de... Wow ! En fait, de plénitude, parce que derrière toute la lumière, elle se trouve derrière ce sentiment de peur. Donc dès que tu le traverses et que tu le dépasses, tu te connectes à ce sentiment-là, et en plus de ça, tu envoies en même temps... Une preuve à ton mental, à ton cerveau, parce que lui, il comprend que par les preuves. Vraiment, c'est full bénef tout le temps. Et là, mesdames et messieurs, on part sur le sujet, le débat, dont je pourrais parler pendant des heures avec mes copains les boxeurs et les fighters. Si t'écoutes ça et que tu fais de la moitaille ou si tu fais partie de mon camp, enfin bref, gros kick de conscience dans ta tronche et giga sotale dans ton cœur, quand tu montes sur le ring, ce qui est si bon, c'est pourquoi tu retournes sur le ring à chaque fois. C'est pas tout le stress autour. C'est pas l'addiction à l'adrénaline, enfin... si peut-être un peu, mais surtout ce qui t'appelle et ce qui te prend aux tripes, c'est ce moment sur le ring où t'es tellement focus. T'es tellement près d'une peur qui est immense qu'elle te coupe de tout le reste de ton mental. Il y a tout autour qui te paraît complètement insignifiant et c'est précisément là où tu crées ce non-mental, ce vide-mental et justement où tu te rapproches le plus de ton être. Tu fusionnes, t'es prêt de fusionner. Et je le dis, je le redis, je le créerai sur tous les toits, haut et fort, encore et encore, monter sur les rings full ego, full système nerveux activé, comme une pile électrique, oui, ça peut faire des dégâts, mais ça n'égalera jamais le fait de monter, un, sans ton ego, donc d'arriver à monter en étant dans ce vide mental, déjà là, c'est mieux qu'avec ton ego, et le meilleur fighter, c'est celui qui monte en étant full présent, full état d'illumination. Donc c'est même au-delà de ce vide mental, t'as fait le vide mental, t'as le non mental, ok, mais tu choisis d'être présent, d'être full conscience. Et vraiment dans la tête, j'ai tellement d'images de fighters, de réels que j'enregistre, où les mecs t'as l'impression qu'ils voient les coups arriver, ils dansent, genre ils ont pris possession du ring, même de la personne, en fait ils font partie, ils ont fusionné avec l'espace, avec la personne en face, avec tout l'environnement, et c'est tellement ça. Bon, faut quand même la technique, la force physique, etc. Mais clairement, entre celui ou celle qui combat en puisant son énergie dans la peur, dans l'adrénaline, dans l'ego VS, celui ou celle qui la puise dans l'instant présent, en étant full conscience depuis son état d'être profond, y'a pas photo. Revenons à la vie de tous les jours, comment créer ce vide mental pour être dans le moment présent et se connecter à son être, à qui on est vraiment dans notre quotidien ? Parce qu'on ne va peut-être pas attendre tous de monter sur le ring pour y être. Premièrement, premier tip, en créant. Le fait de créer, ça permet de créer des pauses dans la pensée et de te rapprocher, de te reconnecter au toi. En fait, la créativité, elle est de l'ordre de la conscience, de l'illumination. Donc quand tu es en train de créer à partir d'une idée, d'imaginer, par exemple quand je monte un projet comme le camp, je suis constamment en train de faire des allers-retours entre le mental et la créativité j'ai une idée et ensuite bam je trouve des solutions pour la réaliser et là t'es dans un flot, là t'utilises ton mental de façon utile, d'ordre pratico-pratique optimale tout en étant connecté à ton être parce que t'es en train de créer donc t'es dans le royaume de la conscience de l'illumination, est-ce que ça fait sens ou pas le deuxième moyen c'est de contempler c'est peut-être un peu moins facile et accessible ... mais d'observer, de contempler, de vraiment te mettre dans la peau du témoin, du monde qui t'entoure. C'est un super moyen pour créer ce vide mental et te reconnecter à ton être à qui tu es vraiment. Et là, forcément, j'ai cette image sur le ponton à Koh Samui. À chaque fois, je dis que c'est un ponton, ce n'est pas du tout un ponton, mais à chaque fois, je me posais là et j'observais autour de moi la vie. Les gens, ils sont joyeux, ils sont heureux. Ça nourrit. ça nourrit profondément d'être dans cet état de contemplation, d'observer, de te connecter à la joie, à l'amour qu'il y a autour, au monde, aux gens, de cette façon, en ayant le cœur complètement ouvert. Franchement, tu peux faire le test. Et enfin, le troisième moyen le plus accessible pour créer ce vide mental, c'est l'effort physique. Voilà, je ne vous apprends rien, quand bien même on nous le rabâche depuis tout petit, j'ai découvert ça à 25 ans, à quel point le sport... d'avoir une routine sportive et d'avoir un sport dans lequel réellement tu pousses ton corps dans des états qui te permettent de couper ton mental, où tu te focuses uniquement sur un objectif, tu te mets en mode robot automatique. Et en vrai de vrai, la réalité, c'est que même sans effort physique, moi la première, quand je suis trop dans le mental, et que là j'ai passé la journée sur les écrans, etc., et que je suis restée au même endroit, ça grouille dans ma tête, rien que le fait de prendre... mes chaussures, et de sortir dehors et de marcher, de me prendre du vent dans la tronche, alors que zéro effort physique, juste je marche. Mais ça fait un bien fou ! Tous les moments où t'as pas besoin de ton mental, et qui continuent de tourner en boucle, c'est à toi de faire l'effort de créer ces espaces de non-mental, ok ? En vrai, on devrait tous avoir au moins un moment dans la journée dédié à couper son mental, à se couper de son mental. Perso, à chaque fois que je conduis, que je roule, Je suis en mode observatrice, créatrice ou juste présente. Tu sais que je comprends vraiment pourquoi dans les métiers manuels, les personnes qui travaillent dans ces métiers-là, ils sont plus heureux que les personnes qui travaillent dans des bureaux. Quand j'ai retapé mon van, la partie menuiserie, c'est celle que j'ai préférée. J'utilisais mon cerveau, mon mental pour réfléchir sur un problème concret. Et le résultat, en fait, je repartais sur la créativité. Je travaillais de mes mains. Donc forcément, j'étais plongée dans un état de flot, donc de non-mental, de paix. J'en perdais... complètement la notion du temps. Je sortais la tête de mes planches de bois vers 15h quand mon ventre garouillait plus fort que la scie. Vraiment, mais incroyable. Et je vous invite à trouver vos moments, essayer de vous rappeler dans quel genre de situation vous avez aussi ressenti ce sentiment, ce truc. Et faites-le. C'est votre devoir, c'est votre responsabilité de créer ce genre de moment, de choisir de prendre du temps pour vivre ce genre de moment. Ok, time pour le récap. En quatre points. Premièrement, l'illumination, c'est un état de fusion. C'est vraiment le mot à retenir. Avec cette force supérieure, c'est se maintenir dans cet état de fusion, dans cette sensation de réalisation, de paix, d'amour et de joie, et c'est être pleinement présent. Deuxièmement, si tu associes cet état dans le temps, tu retournes dans le mental. Donc cet état, il est dispo là maintenant. Pète-moi cette croyance limitante que c'est un truc qui est censé s'acquérir dans je ne sais pas combien d'années. C'est pas atteindre quelque chose, c'est revenir. à ce que tu es déjà. C'est simplement te reconnecter, sentir ce que tu es déjà, ce que tu as déjà à l'intérieur de toi. Plus tu crées des espaces de non-mental et plus tu accèdes à cet état et plus ta lumière s'intensifie. Et les trois portes simples que tu peux faire dans ton quotidien pour te reconnecter à ton être et créer ces vides mentales, c'est créer, contempler et bouger pour une activité sportive. À partir de là, je pense que vous me voyez arriver avec l'action, le défi de la semaine. L'objectif, c'est de se créer chaque jour de cette semaine un moment de non-mental. Même cinq minutes, tu crées un vide mental. Idem, tu peux le traquer et je t'invite à le traquer parce que ça t'aidera forcément à le tenir sur toute la semaine. Donc, ça peut être soit via un effort physique, donc juste te mettre en mouvement. Instantanément, ça calme ton mental. Donc, va dehors, va en nature, c'est encore mieux. et plus l'effort est intense Plus tu ressens dans ton corps et plus tu te coupes de ton mental, va marcher, va courir et sans objectif. Tous ceux-là qui courent avec leur montre Garmin et qui sont à fond sur les têtes, etc. Non, là, l'objectif, c'est vraiment vide mental, pause mental. Donc non, tu n'es pas en quête de perf ou je ne sais quoi. C'est vraiment, tu vas courir pour poser ton cerveau. Deuxième alternative, dessiner, cuisiner, créer, peu importe. Fais une activité manuelle, pas dans le but, encore une fois, d'être productif. Pas dans le but que ce soit le truc le plus beau. Tu ne réfléchis pas. Franchement, je suis la pro pour aller sur... Pinterest prendre un truc qui est déjà tout fait et juste le recopier. Et pour toutes celles et ceux-là qui ont des trucs de poterie dans leur réel depuis je sais pas combien de temps et qui n'ont toujours pas touché à ça, va chez Cultura acheter ce truc de poterie et va te faire cette première tasse en poterie. Et enfin, autre moyen encore plus simple et accessible à n'importe quel moment de ta journée, c'est de te focus sur tes sensations, sur ton corps. À chaque fois que tu redescends dans ton corps, tu te coupes de ton mental. Donc le truc le plus accessible, c'est la respiration. Je ne sais pas si vous avez déjà fait du breastwork ou même des respirations, que ce soit le matin à ton réveil ou pendant la journée pour réguler tes émotions ou même quand tu roules. Juste, concentre-toi sur ta respiration. Respire lentement des grandes inspirations en mettant de la conscience. Et instantanément, pareil, ça te coupe de ton mental, même si c'est des petites coupures. Même si au début, peut-être que quand tu respireras, quand tu feras du breastwork, tu vas alterner entre des moments de non-mental et des moments où tu vas retourner dans le mental. C'est OK, ce n'est pas grave. L'objectif, c'est de créer ces espaces de nos mentales déjà et petit à petit, les faire prendre de plus en plus de place. Et il n'y a qu'en pratiquant, qu'en faisant, que tu pourras faire grandir ces espaces de nos mentales. Et ça peut aussi être, et ça, je vais faire pas mal d'heureux, je pense que si tu attendais un signe, tu l'auras, ça peut aussi être d'aller se faire masser. Le massage, pareil, ça te reconnecte à ton corps. Le contact physique, ça te permet de te couper ton mental. Et pour toutes les personnes qui viennent de Franche-Comté, je ne peux que vous conseiller d'aller chez Solène. Elle a un compte Instagram qui s'appelle Macentaurée. M-A-C-E-N-T-A-U-R-E-E. Il me semble que ça s'écrit comme ça. Et elle a des doigts de fée. Elle propose plein de massages différents, des massages énergétiques qui, justement, te reconnectent à ton enveloppe corporelle. À chaque fois, je me déconnecte complètement de mon mental. Donc n'hésitez pas. Voilà, on termine ici ce chapitre 1 du pouvoir du moment présent. il était conséquent, mais là c'est bon, t'as les bases, tu n'es pas ton mental, tu sais comment il fonctionne, tu sais comment créer ces espaces de non-mental et revenir à ton être. Dans le prochain épisode, on ouvrira un nouveau chapitre qui s'intitule « Se sortir de la souffrance par la conscience » . Oui, c'est complètement du charabia pour le moment, mais t'inquiète pas, j'ai déjà commencé à le décortiquer de la façon la plus simple possible. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à tout vite. Bisous !

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