- Speaker #0
Hello, moi c'est Aylee et j'ai quitté la France en 2023 pour venir vivre au Canada. Bienvenue sur Parlons Canada, votre podcast sur la vie au Canada. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Daniel qui est étudiant international et entrepreneur. Bienvenue Daniel.
Merci.
Est-ce que tu peux nous raconter un peu ton histoire, ton parcours ?
- Speaker #1
Évidemment, comme tu l'as bien dit, moi c'est Daniel, Daniel Rayborn. Je suis étudiant international ici au Canada, entrepreneur aussi. Parcours entrepreneurial. a commencé notamment en 2020, juste après la Covid-19. C'était avec un incubateur de startups, précisément en République démocratique du Congo, à Kinshasa. Le but, dans le fond, c'était de permettre à la jeunesse de la RDC de bénéficier d'un service d'assistance, d'accompagnement dans l'élaboration de leurs projets. S'ils ont des idées de startups, pouvoir les développer, notamment quand on parle d'accompagnement, je dirais financement, le matériel. connexion internet et autres, en mentoring, c'est-à-dire des personnes qui ont une certaine expérience, qui peuvent partager à ces jeunes. Parce que quand on parle de start-up, on voit développement à tout. Donc lorsqu'on a un certain accompagnement à un certain niveau, ça permet de parfaire cette croissance-là. Et au-delà de ça, j'ai voulu continuer mes études pour... développer mes compétences dans ce domaine qui est l'entrepreneuriat aussi. Par exemple, pour lesquels j'ai un peu fait des études en informatique. Ensuite, là actuellement, j'ai chez mon finance comme étudiant international à Telfer School of Management de l'Ottawa. OK. Exactement. Donc, en ce qui est du parcours, c'est entrepreneuriat, incubateur startup. Juste après, il y a eu agence de voyage. Si tu me demandais de raconter l'histoire de l'agence de voyage, ce serait autre chose, mais en général, voilà.
- Speaker #0
Ok, pourquoi c'est quoi l'histoire de l'agence de voyage ?
- Speaker #1
Eh bien, c'est parti d'un échec avec le visa étudiant aux Etats-Unis.
- Speaker #0
Ok, parce que lui, tu es passé par les Etats-Unis et le Canada.
- Speaker #1
Évidemment, mais ça c'est juste après l'échec. Mais avant c'était un échec, j'avais une admission dans une université américaine. Étant donné que je rêvais de faire de la médecine, de devenir médecin, mes parents aussi m'accompagnaient dans ça. On m'invite à me dire non, tu dois être médecin, comme mon grand-père, etc. Pas pour congoler ? Exactement. J'ai reçu une admission pour faire une préparatoire de boutines aux Etats-Unis qui me permettrait d'entrer dans une faculté de boutines parce qu'il y a un certain processus. Et juste après, je fais une demande de visa, mais par contre, ça n'a pas été lu. C'est-à-dire lors de mon rendez-vous de visa à l'ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, mon visa n'a pas été approuvé. Ce qui m'a choqué carrément parce que c'était un rêve. n'a pas pu se réaliser. Et il fallait refaire les projets, repenser à revivre à Kinshasa, parce que tu vois, lorsqu'on finit ses études secondaires, on se dit, on va voyager, poursuivre ses études à l'étranger, rencontrer de nouvelles cultures. Mais par contre là, il fallait refaire ce rêve-là et penser à rester au pays. C'est ce qui a été dur, et c'est par cette blessure-là que je me suis dit, bon, avec une idée entrepreneuriale, on peut, parce qu'en entrepreneuriat, c'est trouver une opportunité, apporter une certaine solution à ce qui ne marche pas. Alors moi, j'ai voulu que mon agence de voyage soit en fait une solution à ce qui n'a pas marché dans ma vie à moi. Et c'est alors que je me suis dit, voilà, je vais lancer une agence de voyage. Premièrement, qui va proposer des services études à l'étranger. Parce qu'en quelque sorte, je maîtrisais le process. Vu que je l'ai fait seul. C'est alors que j'ai eu un premier client qui était dans la famille, un cousin. J'ai fait pour lui, ça marchait. Et je me suis dit que, tiens, ici, on le faisait pour un plus grand nombre de personnes. Et un, deux, trois, quatre. Avec Résilience, on a réussi aujourd'hui à être une entreprise qui est un peu plus assise. Là, actuellement, c'est Battlefront International.
- Speaker #0
Tu touches à l'international.
- Speaker #1
Exactement, international. Là, j'ai bénéficié du même service après pour aller aux États-Unis comme entrepreneur, notamment avec H&B, en vis-à-vis H&B. Et ici au Canada aussi, c'est toujours Battlefront International. Lorsque j'ai fini, je me suis spécialisé en finance. Voilà un peu en général.
- Speaker #0
Ça marche. Pourquoi du coup avoir choisi ? Ottawa quand tu es venu au Canada ?
- Speaker #1
Ce n'était pas vraiment par hasard. C'était par contre un chemin que j'ai bien planifié en quelque sorte. Parce que ce que je souhaitais, c'était me spécialiser en finance. Mais aux États-Unis, les études sont... comment dire coûteuse ouais exactement au Canada aussi pour les étudiants internationaux c'est assez cher les études ici mais par contre au Canada il y a ce qu'on appelle des grosses on en fait des études internationales mais aux Etats-Unis c'est limité les étudiants internationaux ne bénéficient pas des bourses surtout au niveau universitaire mais au Canada par contre il y a à Ottawa tu m'as demandé pourquoi Ottawa à l'université d'Ottawa je dirais il y a une bourse d'exonération partielle aux étudiants francophones c'est-à-dire lorsque vous venez vous avez la possibilité le bénéficier de ces bourses-là. des vocations d'admission. C'est ce qui m'a beaucoup plus attiré. Et par contre aussi Telfer, parce que c'est une école de management qui est accréditée à tous les niveaux. Ils ont des accréditations des meilleurs services de standardisation, des écoles de business ou non. Donc, c'est deux éléments m'ont attiré. Et je suis à Ottawa. Ok.
- Speaker #0
Et tu aimes Ottawa ?
- Speaker #1
Oui, je dirais que j'aime. Je m'y suis fait, en fait, en quelque sorte. Au début, ce n'était pas facile, mais là...
- Speaker #0
Parce que, enfin, si tu veux en parler un peu, aux États-Unis, c'est dans quelle ville ?
- Speaker #1
À Chicago.
- Speaker #0
Ok. C'est très différent, non ?
- Speaker #1
Ah oui. Chicago c'est plus vivant, c'est en quelque sorte une métropole. Aux États-Unis, je dirais ici c'est l'équivalent de Toronto ou
- Speaker #0
Montréal. Ah Chicago,
- Speaker #1
c'est vrai. Évidemment, c'est plus vivant, il y a plus de monde, et il y a des bâtiments, etc. Mais ici à Ottawa, c'est... C'est un peu plus la capitale quoi.
- Speaker #0
Bah capitale, ouais. On va dire capitale politique parce que tu vas en France à Paris, c'est une vraie capitale.
- Speaker #1
Là t'as pas tort. Mais Ottawa c'est plus... Il y a moins de monde, c'est un peu plus calme par rapport à Ottawa. Et ici il n'y a pas de criminalité.
- Speaker #0
Il y a beaucoup de crackheads. Ah ouais,
- Speaker #1
ça c'est sûr.
- Speaker #0
Pour avoir fait plusieurs villes, je trouve que les kraken les plus agressifs ils sont à Ottawa. Ontario-Québec, les kraken les plus agressifs ils sont à Ottawa.
- Speaker #1
À Ottawa. Bon, je dirais que c'est ton avis. Personnellement, je n'ai pas été agressé par un crack.
- Speaker #0
Pas qu'ils vont t'agresser, mais je veux dire, ils vont être un peu agressifs avec les personnes.
- Speaker #1
Exactement. Ils sont plus visibles ici. Là, t'as pas tort.
- Speaker #0
Même à Montréal, tu vois, ils sont visibles. Mais c'est juste... Un crackhead va t'aborder à Ottawa ou à Montréal et Toronto, tu vois. La plupart, normalement, ils vont faire leur truc, mais ils vont pas...
- Speaker #1
Mais ici, il y a quand même certaines interactions. Ouais. T'as pas tort.
- Speaker #0
Faites attention au rué rideau. Tu as parlé des avantages d'être étudiant international à Ottawa, mais est-ce que tu as rencontré des difficultés en tant qu'étudiant international ici ?
- Speaker #1
Je dirais oui dans mes débuts. Pourquoi déjà ? Parce qu'il y a ce processus d'intégration. C'est une nouvelle ville, des nouvelles personnes. En tant qu'étudiant aussi, tu abordes un nouveau système éducatif auquel tu n'es pas habitué peut-être dans ton pays ou d'où tu viens. Il faudrait s'adapter au nouveau système éducatif, à cette intégration culturelle qui est le Canada en général, ou le centre Ontario. province et Ottawa qu'on dit. Plus encore, si tu es francophone, ici, c'est l'anglais, Ottawa. C'est pas comme au Québec.
- Speaker #0
Les gens disent beaucoup que c'est bilingue, Ottawa, mais c'est... Enfin, à part si t'es dans le tourisme ou dans un poste politique à côté du Parlement, les gens, ils parlent pas vraiment français.
- Speaker #1
T'as raison. Mais c'est aussi ça. La langue, il faudrait s'intégrer à parler anglais. Personnellement, pour apprendre la pratique, ça n'a pas été facile dans mes débuts. Parce qu'il y avait ce problème d'intégration. Mais au fur et à mesure... Tu rencontres de nouvelles personnes, tu perfectionnes ta langue. Moi j'avais déjà une certaine base en anglais, ça a été plus facile pour moi au niveau de la langue. Mais par contre, la ville, le froid, il fallait s'adapter au froid canadien. Ça a été un peu dur. L'accès au financement, si je peux le dire aussi comme ça, ce n'est pas facile pour toute personne. Parce que si vous n'avez pas un travail qui vous aide, qui suit exactement, ce sera un peu dur pour vous de pouvoir manager non seulement votre vie personnelle et vos études.
- Speaker #0
Et sachant qu'Ottawa, par rapport à d'autres villes, là je compare à Toronto, et Montréal, c'est quand même moins cher. Il n'y a plus de la vie à Ottawa.
- Speaker #1
Oui, je pense. À Toronto,
- Speaker #0
c'est sûr.
- Speaker #1
Je n'ai pas vraiment vécu à Toronto, ou soit à Montréal, pour avoir une statistique quelconque par rapport à ça. Mais là, ce que je sais, c'est presque pareil. Montréal ? Oui, c'est presque pareil. Le coût de la vie, je dirais. Je vais tenir compte du logement.
- Speaker #0
Ah, tu veux dire par rapport au logement ?
- Speaker #1
Il y a le logement. Quand on parle du coût de la vie pour les étudiants, on voit le logement. En premier. En premier, exactement. Le loyer, c'est presque pareil. C'est le même prix par-ci, par-là. Et si tu décides plus encore d'être plus proche du centre-ville, c'est plus cher. En ce qui est de logement, en tout cas, c'est quelque chose qui a frappé beaucoup d'étudiants. Il y a une hausse de logement considérable. Une hausse du prix,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Après, ça, c'est partout au Canada.
- Speaker #1
Évidemment.
- Speaker #0
Comment tu gères l'équilibre, du coup, entre ta vie étudiante, du coup, et tes études, et le côté entrepreneuriat, du coup, de ta vie d'entrepreneur ? temps mental ?
- Speaker #1
Je dirais que c'est peut-être l'habitude parce qu'en tant qu'entrepreneur, comme je l'ai dit, c'est depuis 2020. C'est pas récent. Je suis quand même habitué à juste poser la vie entrepreneuriale et mes études. J'ai été aussi étudiant dans mon pays. Je suis passé par les Etats-Unis pour des formations. Ici, c'est encore un peu plus que je complète. Bien que je sois étudiant à temps plein, mais j'essaie quand même d'organiser mon temps pour pouvoir tout mener. Mais non seulement ça, En tant qu'entrepreneur, dans mes entreprises, j'ai une équipe qui m'aide aussi à réaliser les tâches quotidiennes de la société. Du coup, tu peux déléguer. Du coup, je peux déléguer. Mais pas tout. Il y a quand même certains éléments que je fais personnellement, mais il y a quand même une équipe qui m'accompagne aussi. Et avec les études, il faut juste organiser le temps. C'est-à-dire, tu es ordonné, discipliné, tu sais quand est-ce que tu fais ceci, la part de choses. Tu verras qu'avec l'habitude, ça part.
- Speaker #0
C'est quoi, du coup, selon toi, les opportunités qu'Ottawa peut offrir aux étudiants internationaux ? Est-ce qu'il y a du soutien, des aides particulières ? Tu as parlé tout à l'heure des bourses. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui existent à Ottawa ? Je connais les différentes possibilités de financement. Il y a les bourses, il y a des subventions aussi si tu participes à des concours, des trucs comme ça. Mais est-ce qu'il y a des organismes dédiés aux étudiants internationaux ?
- Speaker #1
Je dirais que c'est très limité. Pas seulement à Ottawa, mais au Canada en général. Quand vous êtes étudiant international, vous êtes émis. limités à tous les niveaux.
- Speaker #0
Juste pour revenir à ce que tu dis là, c'est vrai qu'il y a des choses que les étudiants ne peuvent pas appliquer. Évidemment. Alors que les Canadiens...
- Speaker #1
Les Canadiens, soit les résidents permanents. Oui,
- Speaker #0
résidents permanents et citoyens. Je pense qu'ils ont vraiment limité les résidents temporaires et ils ont privilégié les permanents.
- Speaker #1
Exactement. Je vais toujours répondre à ta question. Je pense que ce n'est pas vraiment facile. Comme on se l'a dit, les étudiants internationaux sont très limités. Facile, non. Il faut un certain accompagnement que les étudiants internationaux le bénéficient. Si vous venez d'une certaine région et que vous bénéficiez pas seulement du gouvernement canadien mais aussi de votre communauté qui est ici. S'il n'y a pas ce genre d'accompagnement, c'est aussi un peu difficile pour vous de pouvoir... Tout cela fait partie de l'intégration, donc je dirais de pouvoir s'intégrer. Pourquoi ? Parce que lorsque moi je suis venu, je n'ai pas... Connu de communauté, je dirais, congolaise. À Ottawa ? Mes origines sont congolaises, exactement.
- Speaker #0
Proprement à Ottawa ?
- Speaker #1
Oui, il y a des Congolais, mais communauté congolaise.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
je viens… Il y a une certaine nuance. Exactement. C'est oui, il y a un Congolais congolais qui me rencontre, etc. Peut-être dans des églises ou quoi que ce soit, mais une certaine communauté qui a un certain objectif d'accompagnement. Pour des étudiants internationaux, non. Et ce qui fait que c'est un peu dur, mais on le voit avec d'autres communautés, par exemple malgache ou soit d'autres pays africains. Mais la communauté congolaise, vraiment, je n'ai pas vu. Je n'ai pas vraiment été...
- Speaker #0
Tu n'as pas cherché non plus ?
- Speaker #1
Évidemment, mais bon, on dit diaspora congolaise lorsque vous êtes à Kenya, il y a une certaine diaspora. Mais quand vous venez, ce n'est vraiment pas vivant. Et il y a un certain paradoxe, c'est-à-dire lorsque vous venez, le conseil qu'on vous dit, c'est d'ailleurs de ne même pas fréquenter, je dirais, des Congolais. Pourquoi ?
- Speaker #0
Ah, pour ne pas rester entre vous.
- Speaker #1
Pour ne pas rester entre vous, exactement. Une certaine limitation, vous voyez, une certaine réputation qui suit aussi le Congolais ailleurs ici à l'étranger. On ne va pas entrer dans ce débat-là. Ok. Mais voilà, on vous dit non, éloignez-vous, faites ceci, faites cela. Il n'y a pas cette cohésion entre communautés qui puisse... aider des étudiants internationaux précisément à pouvoir le mieux s'intégrer. Mais Dieu merci, je suis là. J'ai quand même réussi à m'y intégrer. Ça n'a pas été facile, mais...
- Speaker #0
Oui, mais enfin, parce que le Canada, du coup, c'est très communautaire. En dehors de la communauté congolaise, tu aurais pu chercher aussi le côté communauté francophone.
- Speaker #1
Évidemment. Là, j'en ai connu. Je suis proche des communautés ivoiriennes, malgaches, caméronaises, guinéennes...
- Speaker #0
Les pays d'Afrique, du coup,
- Speaker #1
qui parlent français. Évidemment. Et les plus des amis que je me suis fait ici sont... plutôt étrangers, soit français, soit guinéens. Mais congolais, il y en a, certes, mais...
- Speaker #0
Eh, il ne faut pas dire trop de molle sur le congolais.
- Speaker #1
Je suis congolais moi-même,
- Speaker #0
donc voilà. Par rapport à tes défis, du coup, là, on va revenir dans ton entreprise. Est-ce que tu as dû gérer toi-même la partie administrative quand tu as monté ton entreprise ? Enfin, tu l'avais déjà montée avant d'être au Canada.
- Speaker #1
Je l'ai déjà montée avant.
- Speaker #0
Avant, donc toute la partie administrative, du coup, elle s'est faite hors Canada ? Oui. Évidemment. Ok. Hors Canada, du coup, c'était toi qui avais lancé le projet ?
- Speaker #1
Dans les débuts, oui. J'avais un partenaire avec qui on a fondé ensemble.
- Speaker #0
Ok. Et après, en venant au Canada, du coup…
- Speaker #1
En venant au Canada, on était déjà bien assis parce qu'on avait déjà nos papiers. On est corporate. Notre siège social, c'est à Chicago.
- Speaker #0
Ah ok. Du coup, tu es resté en dehors du Canada.
- Speaker #1
Évidemment, oui. Donc, quand je suis venu au Canada, c'était déjà une entreprise qui fonctionnait. Donc, ça a été plus simple pour moi de… de reprendre. de répondre, etc. Mais pour ce qui est de l'administration, au début, on le fait souvent seul parce que vous n'avez pas encore assez d'argent pour pouvoir déléguer des tâches ou soit engager un certain personnel.
- Speaker #0
Avocat, comptable, ça coûterait.
- Speaker #1
Exactement. Et quand on cherche des personnels qualifiés, la qualité du salaire dossier correspondra à ça. Donc au début, tu fais un peu seul. Et Dieu merci, maintenant, c'est plus facile d'ailleurs pour les entrepreneurs. il y a l'intelligence artificielle qui est un très bon assistant.
- Speaker #0
Après, c'est assez limite.
- Speaker #1
Évidemment. Mais dans les débuts, c'est quand même important, à moindre coût. Parce que le but aussi, c'est faire le même résultat à moindre coût pour un entrepreneur et faire des marges sur quelqu'un qui le profite. Juste après, on a évolué. J'ai trouvé des partenaires. On a commencé à déléguer. Ça a été tout simple.
- Speaker #0
Tu as dit que tu arrivais assez bien à gérer, du coup, études et entrepreneuriat en même temps parce que tu as l'habitude au final. Et tu as démarré en 2020. Est-ce que c'est le coup ? couronner un virus qui t'a donné des techniques ?
- Speaker #1
Oui, l'ennui pendant cette période-là. On était confinés et ça a permis à ce que vous puissiez le plus réfléchir de vos plans de vie. Et moi, comme je te l'ai dit, je revenais d'un échec de visa. C'est ce qui m'a le plus touché parce que mon rêve, vraiment, c'était de faire une certaine médecine. Mais maintenant, je suis devenu entrepreneur. Donc, cet échec m'a non seulement permis de couvrir que j'avais assez de patience sur l'entrepreneuriat, mais de me créer aussi une voie. vers d'autres horizons.
- Speaker #0
Il n'y a pas d'échec, seulement des leçons.
- Speaker #1
Exactement. Bon, ça dépend de ce qu'on en fait après. Oui, oui. Il y en a, l'échec, ça vous conduit au gouffre, mais d'autres, vous utilisez ça comme une arme qui vous permet de se relever.
- Speaker #0
Mais c'est comme ça qu'il faut réagir.
- Speaker #1
Évidemment. Je prendrais ton conseil.
- Speaker #0
Quel conseil tu donnerais, du coup, aux étudiants internationaux comme toi qui souhaitent se lancer aussi dans l'entreprenariat ?
- Speaker #1
Je dirais qu'il faudra avoir une certaine motivation, savoir dans quoi vous vous lancez premièrement. maîtriser cela. Ensuite, la décision, savoir faire les choses comme il se doit, organiser son temps, c'est très important. En tant qu'étudiant international, il y a vraiment, comme je l'ai dit, c'est très limité. Et exercer comme entrepreneur ici au Canada, ce n'est pas possible pour étudiant international.
- Speaker #0
Vous n'avez pas le droit d'avoir le statut ?
- Speaker #1
Non, parce que votre statut ici, c'est étudiant. C'est un visa temporaire.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que les étudiants... en permis d'études, ils ont une limite pour travailler.
- Speaker #1
C'est 24 heures par semaine. Exactement. Donc, quand on est entrepreneur, chef d'entreprise, c'est souvent à temps plein. Moi, ce qui m'aide, c'est le statut que j'ai aux États-Unis, que j'ai à Nature & Be. Je fais du travail pour l'entreprise qui est aux États-Unis. Au Canada, c'est une certaine extension. Là, on parlerait de l'actionnariat, mais on va rentrer dans les détails de ma société. Mais ici, si vous souhaitez être entrepreneur ici.
- Speaker #0
Si tu es étudiant, mais du coup, canadien, ça passe.
- Speaker #1
Mais étudiant international, ça passe. Si tu veux être entrepreneur exercé ici au Canada, ce sera compliqué. Tu peux être dans le e-commerce peut-être.
- Speaker #0
Oui. Oui, générer des revenus.
- Speaker #1
Oui, être peut-être dans le freelance. Ce n'est pas si mal que ça. Être dans le trading, par exemple. Bien que vos heures seront limitées parce que vous avez des carrières de taxes, mais quand même là, vous pouvez associer votre vie étudiante avec une certaine... façon d'entreprendre, par exemple dans la freelance, en couvrant des événements avec une caméra, voilà un peu en général.
- Speaker #0
Au niveau de l'entrepreneuriat, ici au Canada, tu as eu des mentors pour te pousser encore plus ou des gens qui t'ont apporté une certaine aide, un certain soutien ?
- Speaker #1
Des gens ici au Canada ? Oui,
- Speaker #0
ici au Canada.
- Speaker #1
Ici au Canada ?
- Speaker #0
Oui, pour savoir un peu ce qui existe.
- Speaker #1
J'ai eu, oui. Pourquoi ? Parce qu'il y a de cela, il y a moins d'une année, on a animé une conférence. une conférence qui était liée à l'intelligence artificielle. J'ai rencontré des entrepreneurs qui exerçaient déjà ici au Canada dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle. Il y a Sati, par exemple, c'est un Indien qui m'a le plus marqué. Je les salue en passant. Mais par contre, mes modèles à moi sont beaucoup plus aux États-Unis. Parce que c'est là vraiment que j'ai... Évidemment, il y a mon partenaire de toujours, Emile Akoto, avec qui on travaille sur Borderfront International.
- Speaker #0
Qui est le nom du coup de son entreprise ?
- Speaker #1
Évidemment, comme modèle aussi en général. Il y a aussi Steve Jobs à l'époque. Quand j'ai lu l'histoire de Steve Jobs, il a fait d'abord, c'est quelque chose qui m'a le plus marqué et qui m'a vraiment motivé à devenir entrepreneur en tant que tel. Il y a Eric Rice qui a écrit le livre Lean Startup qui m'a permis de développer des startups au tout long de mon chemin entrepreneurial. Il y a Robert Kiyosaki qui parle de Père Riche Père Pauvre. Donc il y a un tas de monde qui m'ont vraiment motivé à être entrepreneur, mais ici au Canada, il y a des personnes que j'ai rencontrées. notamment Sati comme je t'ai dit, en Afrique, parce que je suis africain aussi, il y a Stanislas Zezé, qui est PDG de Blomfield. Et c'est un Ivoirien exactement. Lui, au moins j'étais proche avec lui, on a discuté, c'est vraiment un mentor à moi dans le domaine surtout de la finance qui m'aide à rester confiant. Ok,
- Speaker #0
bien, on t'a donné plein d'exemples. Du coup au Canada, t'as dit, t'as fait des rencontres lors d'une conférence. C'est vrai qu'ici, quand on est dans l'entrepreneuriat, c'est hyper important le réseau, du coup le réseautage et même pas que dans l'entreprenariat. Même si tu recherches un travail, dans la vie courante, c'est hyper important le réseau.
- Speaker #1
Très, très important. Je dirais même que c'est l'une des clés pour, en tant que, si vous êtes étudiant international, le réseau, c'est vraiment la clé pour pouvoir mieux vous retrouver lorsque vous êtes ici au Canada. Les réseaux, ils sauvent à tous les niveaux. Même lorsque vous aurez besoin de chercher ce qu'on appelle des stages en français, vous allez recourir à un certain réseau.
- Speaker #0
Les gens se jettent sur les offres d'emploi qui sont sur Internet.
- Speaker #1
Ça marche. Toujours pas. Donc le réseau est très important. En tant qu'étudiant international, vous n'avez pas aussi un historique de, c'est-à-dire un certain background de travail ici au Canada. Vous n'avez pas travaillé au Canada pendant longtemps. Donc lorsque vous serez à la recherche d'un certain travail, il sera difficile parce que vous n'avez pas un historique de travail ici au Canada. Donc le réseau, ici, il y a quelqu'un qui vous refait. C'est très important. Lorsque vous avez besoin de contracter un prêt au niveau de la banque, vous avez besoin d'un parrain. Parce qu'en tant qu'étudiant international, la banque ne peut pas. Et si vous êtes étudiant international, la banque ne peut pas vous offrir un prêt si vous n'avez pas de parrain. Pour le logement...
- Speaker #0
Le parrain, ça peut être n'importe qui ?
- Speaker #1
Ça doit être un Canadien ou soit un résident permanent. Et si vous avez quelqu'un dans votre réseau qui peut vous aider à le faire, c'est très important. À un certain niveau, les frais peuvent être difficiles pour vous. Si vous avez un parrain, il peut vous parrainer, trouver un prêt, etc., financer vos études. Pour le logement, c'est pareil. Il faut un parrain souvent pour différents logements.
- Speaker #0
Après, ça, je pense que tous les étudiants, même en France, ça existe, il faut un garant.
- Speaker #1
Évidemment. Donc si vous ne connaissez personne, c'est impossible carrément.
- Speaker #0
Parce qu'il faut que la personne soit basée au Canada ? Evidemment. Ah oui, d'accord.
- Speaker #1
Il faut qu'il soit canadien ou soit président permanent. Donc si vous n'avez pas un réseau, ce sera difficile pour vous de pouvoir évoluer. D'où, c'est quelque chose qui ne doit pas manquer.
- Speaker #0
Je pense qu'ils font des exceptions, du coup, pour les Français, parce que pour les logements. Parce que c'est la première fois que j'entends ça, mais c'est vrai qu'après les étudiants que j'ai rencontrés, c'était des gens qui venaient de France. C'était leurs parents, du coup, leurs garants, mais en France.
- Speaker #1
C'était au Québec.
- Speaker #0
Oui. Il y a des accords après entre la France et le Québec.
- Speaker #1
Évidemment. C'est peut-être pour ça. Évidemment, mais si vous venez en Ontario, c'est un chez du cœur.
- Speaker #0
Ah oui, oui. Oui,
- Speaker #1
exactement. Ah oui,
- Speaker #0
là, ça compte pas. Que tu sois français ou que tu sois pas français.
- Speaker #1
Évidemment. Au Québec, c'est plus sympa parce qu'il y a un certain rapprochement entre la France et le Québec.
- Speaker #0
Oui, il y a des accords. Comme tu étais aux Etats-Unis, quelles sont les grosses différences que tu as pu voir entre le Canada et les Etats-Unis au niveau des études et au niveau de ton pays d'origine ?
- Speaker #1
Je commençais entre le Canada et les Etats-Unis. En fait, il n'y a pas de grande différence.
- Speaker #0
Tu trouves que l'enseignement c'était pareil ?
- Speaker #1
C'est pareil, c'est exactement la même chose.
- Speaker #0
La même mentalité ?
- Speaker #1
Oui, parce qu'il y a ces proximités entre le Canada et les Etats-Unis, surtout au niveau éducatif. C'est presque le même système. Si il y a des différences, c'est peut-être au niveau de la langue. Ici, c'est plus bilingue parce qu'on intègre le français dans notre cursus. Mais aux États-Unis, c'est plus anglais. Oui,
- Speaker #0
c'est 100%
- Speaker #1
anglais. Ou soit ici, dans le calcul de GPA, c'est-à-dire les MPC, les moyennes fonderées cumulatives.
- Speaker #0
Je ne suis pas en finance.
- Speaker #1
Ne me regarde pas comme ça. Le calcul est différent. Mais sur ce qui est de l'enseignement, la transmission d'instructions, c'est pareil. Il n'y a pas de différence. Alors, en ce qui est du Canada-États-Unis et d'où je viens, par exemple, en RDC. Je dirais qu'il y a un certain fossé.
- Speaker #0
Après, ce n'est pas du tout la même chose.
- Speaker #1
Oui, ce n'est pas le même système éducatif parce que nous, par contre, on est resté dans un système éducatif beaucoup plus colonial avec la Belgique à l'époque, etc. On ne s'est pas vraiment adapté à ce qui est nouveau ici, dans ce monde. Les étudiants dans mon pays ne bénéficient pas de...
- Speaker #0
De soutien ?
- Speaker #1
Non, ce monde de soutien, mais de matériel qui leur permet d'exercer ce qu'ils apprennent. En général, une anecdote. Comme je te l'ai dit, j'ai fait des études d'informatique. J'avais des collègues avec qui on a fait un cursus de première jusqu'à l'année terminale, ils n'ont jamais eu un ordinateur. Ils faisaient comment ? Ça c'est une très bonne question. C'est la question que je me suis posée. Alors ce n'est pas pour critiquer. Non,
- Speaker #0
non, il faut aussi faire en fonction des moyens de chacun.
- Speaker #1
Évidemment, ridiculiser mon pays, mais ce sont des éléments qu'il faudrait changer parce que lorsque vous êtes dans un certain cursus, il faudra avoir accès à un ordinateur, c'est très important. Et ce qui fait que lorsque cette personne-là pourra finir ses études, comparé à une personne qui finit ici, il y aura une certaine différence de compétences.
- Speaker #0
Du coup, il y avait des ordinateurs quand même à l'école sur lesquels ils pouvaient pratiquer ?
- Speaker #1
Oui, et là aussi, ça revient à la responsabilité de l'étudiant. Parce qu'ici, automatiquement, lorsque vous entrez à l'école, vous êtes obligé d'avoir un ordinateur.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que ça, c'est dans les règles pour les étudiants, il faut avoir un ordinateur.
- Speaker #1
Évidemment, mais comme au pays, bien qu'il y a des réalités sur le terrain. C'est difficile pour que plus personne ait accès à un ordinateur. Voilà, ça crée ce fossé-là. Nous, il faudrait que ça change. Après, je parle de fossé.
- Speaker #0
Après, oui, ce ne sont pas les mêmes moyens.
- Speaker #1
Exactement. Mais s'il y a des théories, les théories sont les mêmes. Ça ne changera pas. Les lois sont pareilles, mais les compétences qu'on a acquis lors d'un cursus académique sont différentes. Ici, vous avez l'occasion d'aller dans des entreprises. Ils nous offrent des stages vous permettant d'exercer ce que vous apprenez. Par contre, au pays, c'est un peu plus difficile, etc. Voilà, en général, en quelque sorte.
- Speaker #0
Merci pour ta réponse très sincère. Après, autant le Canada et les États-Unis, on peut comparer, mais c'est vrai que comparer avec la RDC, tu vois, en même temps, il y a un fossé parce que c'est pas comparable.
- Speaker #1
Évidemment.
- Speaker #0
Tu as parlé un peu de Butterfly International. Tu peux dire les voyages un peu que tu proposes avec l'agence ?
- Speaker #1
Évidemment, nous avons trois services principaux. Premièrement, on a commencé avec les études comme je t'ai dit.
- Speaker #0
En fait, vous faites les démarches à la place des gens ? Enfin, vous les aidez dans leurs démarches ?
- Speaker #1
Pour l'assistance, on fait les inscriptions dans les universités, c'est-à-dire on choisit l'université. Eux,
- Speaker #0
ils te disent « j'aimerais bien intégrer telle ou telle école » .
- Speaker #1
Exactement. Et nous, on vérifie si ça correspond notamment à ses ambitions d'études, à sa capacité financière, etc.
- Speaker #0
Ok, c'est le note.
- Speaker #1
Évidemment. Et ensuite, on peut prendre le dossier d'admission. qu'on soumet sur l'admission au niveau de l'UNIAC. lorsqu'il est admis, on l'aide à recevoir son visa d'études. Pour les étages, il y a une préparation au niveau de rendez-vous de visa parce qu'il faudrait se présenter au niveau de l'ambassade pour demander un visa à l'étudiant aux Etats-Unis. Au Canada par contre, il faudrait contacter IRCC. Alors nous, on aide les étudiants à constituer tous les documents nécessaires pour pouvoir faire une demande de permis d'études au niveau des IRCC ainsi que de visa. Nous, on va plus loin. C'est ce qui fait aussi la différence de Babap. Lorsque les clients ont leur visa, nous faisons un service d'après visa, post visa. C'est-à-dire, les services jusqu'à l'aéroport, au pays, arriver soit aux États-Unis ou au Canada. On l'accompagne.
- Speaker #0
Dans le sens où vous l'aidez à trouver un logement, c'est-à-dire jusqu'à l'endroit où il va vivre.
- Speaker #1
Exactement, oui.
- Speaker #0
Donc, vous l'aidez…
- Speaker #1
À trouver le logement, exactement. Parce que nous, personnellement, en tant que boss, on a nos logements aux États-Unis. Ici, au Canada, on est encore en procession pour acquérir des logements. Mais aux États-Unis, on a différents logements, des condos pour étudiants qu'on propose. Non seulement ça, si ces logements ne plaisent pas à nos clients, on peut toujours se présenter comme garant pour nos clients. Ah, d'accord. Et oui, ce sera facile pour eux de trouver. de logement. Le DA de ça, nous avons un service qui leur permet un accompagnement pour l'acquisition de différents papiers et documents, la carte de crédit, les banques, la sécurité sociale, les assurances. On va plus loin, même le job étudiant.
- Speaker #0
Ah ok, genre par exemple vous aider à faire les CV,
- Speaker #1
des trucs comme ça. Exactement. Donc c'est un service vraiment complet que nous offrons aux étudiants avec les services études à l'étranger. Et on couvre actuellement États-Unis et Canada.
- Speaker #0
Et c'est du genre du coup dans les pays du continent africain. qui veulent venir aux États-Unis et au Canada.
- Speaker #1
Évidemment. Là, actuellement, nous sommes en RDC, on est en Guinée, on est en Côte d'Ivoire, on est au Cameroun et on est au Sénégal.
- Speaker #0
OK,
- Speaker #1
super. C'est là que nous sommes actuellement. Et nous avons des services de tourisme. Et là, c'est beaucoup plus international parce que même toi, si tu souhaites aller par exemple au Singapour, soit à Cancun au Mexique, soit à Dubaï, nous proposons des services de tourisme. C'est un paquet, j'ai 999 dollars seulement. Il y a les services d'accompagnement notamment pour tes deux filles. le climat de voyage, lorsque tu arrives sur place, le logement pendant 5 jours.
- Speaker #0
Vous choisissez l'hôtel pour les gens,
- Speaker #1
c'est ça ? Exactement.
- Speaker #0
Mais pendant combien de temps ?
- Speaker #1
Pendant 5 jours. Les sites touristiques, etc., un guide sur place, tout ça. Dans ce package-là, dans tous les pays auxquels je viens de le citer, il y a le service tourisme, il y a l'immigration. C'est-à-dire, par exemple, ici au Canada, il y a un service qu'on appelle Entrée Express.
- Speaker #0
Ouais, je suis classé par là.
- Speaker #1
Ah ouais. Donc, nous aidons les personnels qualifiés qui sont au pays à pouvoir entrer ici au Canada à travers... entre Express. Certes, ce programme, ça varie par rapport aux provinces.
- Speaker #0
Du coup, entre Express, c'est hors Québec ?
- Speaker #1
C'est hors Québec, évidemment. Et au Québec, il y a aussi un programme. Pour une personne qui ne connaît vraiment pas ces différences entre Québec et les autres provinces du Canada, lorsqu'on sera dans plus de démarches, il y aura assez de spécifications. Il y a ce service d'immigration là-bas.
- Speaker #0
Du coup, vous avez un consultant en immigration ?
- Speaker #1
Il y a des experts en immigration. Là-dessus, il y a une équipe disponible, en tout cas, pour accompagner. Ils souhaitent l'économie.
- Speaker #0
Ton équipe ? C'est tes associés ou c'est tes employés ?
- Speaker #1
Il y a des associés et des employés.
- Speaker #0
Ok, une raison.
- Speaker #1
Il y a des associés et des employés, il y a des partenaires. Ça dépend aussi de la forme de notre entreprise.
- Speaker #0
C'est quoi tes futurs projets, là ? Du coup, en tant qu'étudiant, mais aussi pour ton entreprise.
- Speaker #1
Je vais commencer en tant qu'étudiant. C'est finir mon cursus.
- Speaker #0
Et de combien de temps ?
- Speaker #1
Dans une année. Ok, ça va. Bientôt, d'ici l'année prochaine, j'aurai mon bachelor en finance. Je trouve que ça prend énormément. J'ai hâte. Que ça finisse. Ça va me libérer en quelque sorte. Du temps. Bien au-delà de ça, avec ce qui est de Barber Fund International, d'ici la fin de l'année, on sera une agence reconnue mondialement parce qu'on sera certifié IATA. Une fois c'est le cas, nous pourrons émettre des billets d'agents. Vous-même ? Directement, oui, oui. Directement proposer des billets d'agents aux clients. Parce que là, c'est en quelque sorte une sous-traitance qu'on fait à une agence qui est certifiée. Mais là, nous pourrons directement offrir des billets d'avion parce qu'on aura accès aux éléments un peu plus techniques.
- Speaker #0
Pas trop techniques.
- Speaker #1
Par contre, on pourra signer des partenariats directement avec des compagnies aériennes.
- Speaker #0
Pour réduire les coûts pour les voyages.
- Speaker #1
Et non seulement ça, parce qu'on compte aussi s'installer à Dubaï, parce qu'avec Dubaï, il y a un certain partenariat avec les Allemands. C'est-à-dire qu'on pourra émettre des visas. C'est un projet d'ici la fin de l'année. Et le but, c'est d'agrandir l'entreprise et pourquoi pas devenir un géant mondial.
- Speaker #0
Du coup, tu as dit tout à l'heure les pays en Afrique où vous accompagnez s'élargir aussi peut-être dans d'autres pays.
- Speaker #1
Exactement, oui. En Afrique, on compte élargir notre entreprise, non seulement en Afrique du Sud, parce qu'on s'est réuni vraiment le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest, le Maroc, l'Afrique du Sud. À l'Ouest, on est beaucoup plus fréquents. Quand je t'ai parlé de Guinée, Sénégal, Côte d'Ivoire, Cameroun. À l'Est, c'est encore moins fréquent. On dit, on gagne Kenya, tout ça, Éthiopie, Somalie. On n'est pas disponible là, mais au Kenya, on voit d'être.
- Speaker #0
Ok, c'est en cours.
- Speaker #1
C'est en cours, exactement. Parce qu'on a reçu une correspondance au niveau du Kenya. Mais si là, on serait surpris.
- Speaker #0
Ok, on tiendra au courant de l'avancée des projets. Ce sera un plaisir. Du coup, allez suivre Butterfly International. On peut retrouver où ? Par l'agence, on peut la retrouver ?
- Speaker #1
L'agence, c'est sur Instagram, Facebook, ou sur notre site web, c'est butterflyintagency.com.
- Speaker #0
Retrouvez l'agence sur Instagram.
- Speaker #1
Sur Instagram, c'est juste butterflyint. Il y a un badge qui est là pour nous différencier des différents...
- Speaker #0
vous allez nous recouvrir sur Instagram ok ce sera plus simple vous me contactez via Instagram et on sera disponible du coup Instagram Facebook et le site internet évidemment merci Daniel du coup pour cet échange pour tous tes conseils et pour le partage de ton expérience c'est moi qui te remercie non tu m'as remercié de
- Speaker #1
m'avoir donné notamment la possibilité de passer parler de non seulement mon parcours mais aussi des belles affaires et ce que je trouve super intéressant aussi c'est parce que tu as fait l'Afrique
- Speaker #0
les États-Unis et le Canada. Du coup, tu as vraiment une comparaison entre trois expériences complètement différentes.
- Speaker #1
Évidemment. Chacune de ces destinations a leur particularité. Il y a le bien et le mal de chacun. J'aimerais beaucoup plus être chez moi en Afrique.
- Speaker #0
Sur le long terme, dès que Butterfly International, ça s'est bien développé.
- Speaker #1
Oui, c'est l'Afrique. Bien que mon siège social soit aux États-Unis, mais...
- Speaker #0
Tu feras des allers-retours.
- Speaker #1
Oui, oui. L'Afrique, c'est très beau. C'est d'où je viens.
- Speaker #0
Oui, oui. Tu as un mot de la fin ?
- Speaker #1
Ben oui, oui. C'est quoi ? Ah oui, j'ai un mot de la fin, c'est-à-dire, contactez Butterfly International si vous souhaitez poursuivre vos études, notamment aux États-Unis ou soit au Canada. Et si vous souhaitez voyager, faire du tourisme au niveau du Mexique, États-Unis, Dubaï, Singapour, Mykonos en Grèce, contactez Butterfly. Si vous souhaitez immigrer en tant que personnel qualifié, soit avec la DV de Thierry aux États-Unis ou l'entrée express au Canada, contactez Butterfly International. et sur ma casquette, d'étudiants internationaux, possiblement. Le Canada est une très bonne destination parce qu'il y a ce rapport à la qualité. prix aussi. Certes, les étudiants internationales payent plus que les Canadiens ici.
- Speaker #0
Plus que les Canadiens,
- Speaker #1
oui. Exactement, mais comparé aux études aux États-Unis, c'est plus cher. Ici, au niveau universitaire, vous payez moins cher. Je dirais même la moitié de ce que les étudiants aux États-Unis payent. Mais lorsque vous êtes au niveau des collèges, aux États-Unis, par exemple, les community colleges, c'est très abordable. Mais quand c'est l'université, c'est là que c'est plus cher. Mais au Canada, c'est la meilleure option. Le système éducatif est le même. Le rapport qualité-pays est les meilleurs universités au monde. Il y a des universités dans le top 10, dans le top 20. dans le top 100.
- Speaker #0
Merci. C'est une bonne parole, Daniel. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner, à mettre un petit commentaire, à liker et à partager. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode de Parlons Canada. Tu rêves de voyager partout dans le monde, d'étudier, d'immigrer au Canada ou aux Etats-Unis ou même d'assister à la Coupe du Monde 2026 ? Ne bouge pas. Écoute bien, Butterfly International a préparé deux offres exclusives rien que pour toi, auditeur du podcast. Offre une tourisme, la première offre c'est pour les amoureux du voyage. Pars vers des destinations incroyables comme Paris, Mykonos, Cancun, Dubaï, Singapour, New York, Toronto ou Zanzibar et bien d'autres destinations à partir de 699$ seulement au lieu de 999$ US. Tu as bien entendu, il y a bien 30% de réduction avec le code promo PARLONCANADA. Donc P-A-R-L-O-N-S-C-A-N-A-D-A. C'est valable uniquement pour ceux qui viennent du podcast. Offre 2, études à l'étranger. Tu vis en Afrique et tu veux étudier au Canada ou aux Etats-Unis, profite là encore de moins 30% sur les services études à l'étranger. Et en bonus, ta première consultation est gratuite pour évaluer ton dossier avant signature. Là encore, c'est le code Parlons Canada, donc fonce. La cerise sur le gâteau, restez bien à l'écoute du podcast dans les semaines à venir parce qu'il y aura bientôt une offre spéciale pour assister à la coupe du monde de 2026 avec Butterfly International. Toutes les infos sont aussi en description et sur la page Instagram. Parlons Canada. Le podcast est également disponible en format vidéo sur YouTube, donc n'hésitez pas à aller le checker. On se retrouve sur mes autres réseaux sociaux ou alors à la prochaine écoute. Bye !