- Speaker #1 Véronique
Bienvenue sur le podcast Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur. Je suis Véronique Milome. Après avoir passé plus de 30 ans dans le secteur des télécoms, j'ai choisi mon chemin de cœur pour exercer la profession de coach. Les heureux hasards de la vie m'ont mis sur le chemin de la numérologie, un art qui remonte à Pythagore il y a plus de 2500 ans. Curieuse au départ, j'ai été si convaincue par la puissance de cet outil de connaissance de soi que j'ai très vite décidé de l'intégrer dans mes accompagnements au quotidien. Pour en savoir plus, mon site internet est catalysons-vos-atous.com Chaque épisode de Parlons Introspection est conçu comme une douce promenade ponctuée de réflexions, de conseils pratiques ou d'exercices simples pour vous aider à cultiver une vie plus consciente et plus saine. plus épanouie. Prenez une pause, mettez vos écouteurs et laissez-vous guider vers une meilleure compréhension de vous-même. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, ce sera un entretien avec mon invité Simmoni De Weck. J'ai rencontré Simmonilors de ma formation avec Envie, l'école des entrepreneurs qui réussissent, il y a un peu plus de deux ans. Nous avons échangé ensemble sur divers sujets. tels que l'entrepreneuriat et surtout le passage du salariat à l'entrepreneuriat. Cet entretien sera en deux parties afin de vous permettre qu'il soit plus digeste à l'écoute. Nous commençons avec cette première partie que je vous laisse découvrir et je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour Simmoni.
- Speaker #2 Simmoni
Salut Miro.
- Speaker #1 Véronique
Bienvenue sur le podcast de Parlons Introspection.
- Speaker #2 Simmoni
Ravie d'être là, merci pour ton invitation, je suis vraiment ravie.
- Speaker #1 Véronique
Écoute, moi aussi parce que je pense qu'on va avoir une conversation très intéressante. Cet épisode, ce sera justement sur le mode de la conversation. Je n'ai pas de script et donc moi ce que je souhaite voir avec toi en rapport avec ce podcast Parlons Introspection, c'est ton cheminement qui t'a amené vers les ressources humaines. Je sais que c'est un sujet qui te tient à cœur, mais avant... qu'on rentre dans le vif du sujet, je t'invite à te présenter comme tu le souhaites, Simmoni.
- Speaker #2 Simmoni
Oui, alors Simmoni, je suis une ancienne parisienne basée à Lyon aujourd'hui depuis 7 ans. J'ai un background plutôt financier, j'ai beau essayer dans l'audit et ensuite je suis passée de l'autre côté de la barrière dans des boîtes tech, start-up plutôt finance. Et dans ces boîtes-là, on avait toujours les RH dans notre scope. Et c'est comme ça que j'ai été amenée à faire de la RH. Donc, j'ai appris comme ça. Et aujourd'hui, depuis un an et demi, je suis entrepreneur RH. Je vais même définir comme ça, entrepreneur RH. Et j'accompagne dans des startups, des boîtes tech sur les sujets RH, people.
- Speaker #1 Véronique
Et pourquoi la tech ? Qu'est-ce qui t'a intéressé dans ce secteur-là ?
- Speaker #2 Simmoni
J'aime bien quand les choses vont vite.
- Speaker #1 Véronique
Ah !
- Speaker #2 Simmoni
Moi, c'est dans mon tempérament. J'aime bien quand les choses... J'aime bien les choses innovantes, quand les choses vont vite. Et c'est vrai que c'est des environnements qui laissent la place à beaucoup d'itérations, de tests, test and learn. Voilà, c'est des environnements qui me parlent bien. parce que c'est un peu ma manière de fonctionner. Un peu aussi sortir des cases, out of the box, comme on dit. Je pense que ça me correspond bien. Je pense aussi que c'est des environnements hyper agiles. Tu peux vraiment... Agile dans tous les sens, sur plein de sujets, très flexible, etc. Je pense que ça me correspond bien.
- Speaker #1 Véronique
Alors moi, ce que j'aime beaucoup dans ce que tu dis, c'est que quand je t'entends, tu arrives à vraiment t'épanouir dans ce secteur qui est le plus souvent masculin.
- Speaker #2 Simmoni
C'est vrai.
- Speaker #1 Véronique
Et donc, tu es une femme. Et moi, je trouve que c'est un super exemple à donner aux petites filles de se dire, bah oui, même si tu es une fille, tu peux aussi t'épanouir dans ce secteur.
- Speaker #2 Simmoni
Oui, c'est vrai, ce n'est pas quelque chose qui m'a parlé tout de suite. Je ne me suis jamais dit, ah ben c'est un environnement de mec, c'est la bro culture là.
- Speaker #1 Véronique
Bro, qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne connais pas.
- Speaker #2 Simmoni
Bro. culture de mec très masculine gros culture ok je ne le connaissais pas ouais c'est club masculin je n'étais pas la même et ça je ne l'ai pas du tout vécu pourtant je l'ai souvent en étant une minorité de femmes parfois j'étais la seule fille dans la boîte dans des environnements très early stage mais non ça ne m'a jamais fait peur peur ou quoi, ou ça n'a jamais été des bloqueurs ou des pensées limitantes comme on dit. Et pourtant, je suis quelqu'un qui est, je ne me définis pas comme féministe, mais j'aime bien défendre aussi les valeurs, encourager les femmes, etc., à se développer, à poursuivre leurs rêves.
- Speaker #1 Véronique
Justement, c'est ce qui m'intéresse aussi dans ton profil, c'est que moi, j'aime pas les choses prédéfinies où on se dit, bon, ben... Le chemin est tracé et puis on doit suivre les lignes, au contraire. Je trouve que tu l'oses, enfin, je pense que toi-même, tu l'as dit, tu ne t'en étais pas rendu compte. Donc, ça veut bien dire que ça s'est fait de façon naturelle. Est-ce que tu avais des exemples dans ta famille qui étaient plutôt branché tech ou des frères, des sœurs qui sont dans ces domaines ?
- Speaker #2 Simmoni
Alors, pas du tout.
- Speaker #1 Véronique
Tu sors des cases, vraiment.
- Speaker #2 Simmoni
Alors, je suis plus là que je... J'illustre en compte ? Non, non, je pense qu'il y a un fil conducteur dans tout parcours, toute histoire, on va dire, même histoire personnelle. Je pense que j'ai été élevée avec la valeur travail très forte, en fait, et c'est quelque chose que j'ai en moi. Moi, le travail, c'est quelque chose de très important et c'est une valeur forte chez moi et je pense que j'ai été éduquée comme ça. Et le fait aussi de foncer, de faire... ce dont j'ai envie, c'est aussi quelque chose qui m'a poussé à foncer.
- Speaker #1 Véronique
Je trouve ça génial. Et à t'autoriser à prendre des responsabilités, du coup.
- Speaker #2 Simmoni
Tout à fait, oui. Et je n'ai pas eu d'éducation genrée, genre fille-garçon.
- Speaker #1 Véronique
Ah, ok.
- Speaker #2 Simmoni
Évidemment, ma mère adorait me mettre des robes. Après, côté fille, je jouais à la Barbie, etc. En termes de trajectoire, etc., on ne m'a pas dit, comme tu es une fille, il vaut mieux que tu prennes un mi-temps pour avoir une vie de famille, etc. On n'a jamais été de ce niveau-là. Au contraire, on m'a un peu poussé à faire ce dont j'ai envie, à être bien et à être indépendante surtout. Ça a été une valeur, l'indépendance, qui me caractérise aussi, je pense.
- Speaker #1 Véronique
Clairement, mais moi, du coup, ce qui va m'intéresser, c'est comment tu es passée du salariat… au côté entrepreneur ou entrepreneuse. Moi, j'aime bien dire entrepreneuse.
- Speaker #2 Simmoni
On dit entrepreneur avec un E à la fin.
- Speaker #1 Véronique
Oui, mais tu vois, c'est obligé de préciser avec un E. Enfin, voilà. Bon, ce n'est pas grave. Vas-y.
- Speaker #2 Simmoni
Écoute,
- Speaker #1 Véronique
ça... Ça s'est passé pour toi.
- Speaker #2 Simmoni
Moi, je pense que c'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire, avoir une activité, soit créer ma boîte.
- Speaker #1 Véronique
Quand tu as commencé à travailler, c'est quelque chose que tu avais déjà en tête ?
- Speaker #2 Simmoni
Oui. Et c'est marrant parce que tu sais quand on te demande, quand tu es très grand, qu'est-ce que tu veux faire ? Moi je disais déjà que je voulais être femme d'affaires en fait.
- Speaker #1 Véronique
Wow ! J'adore ! Surtout que ce n'est pas très commun.
- Speaker #2 Simmoni
Chanteuse aussi, le médecin je pense que c'est le côté peut-être à peu près stigieux, le côté care aussi je pense. Oui, oui je pense aussi. C'est care envers les gens, etc. Côté humain, mais sinon, c'était femme d'affaires. J'avais envie de femme d'affaires pour avoir des fringues sympas. Enfin, tu vois, c'est un peu...
- Speaker #1 Véronique
Alors, du coup, tu vois, j'avais gardé cette question pour tout à l'heure, mais je vais te la poser maintenant. Mais qui étaient tes modèles ? Parce que pour avoir justement ce côté fringue, est-ce que tu regardais des séries à la télé qui te disaient Tiens, j'aimerais être trop comme un tel ou un tel ?
- Speaker #2 Simmoni
Je regardais pas mal les trucs... L'époque de Beverly Hills, etc. Moi, j'étais toujours dans l'action là. Mais il n'y avait pas trop de femmes d'affaires. Après, il y avait Ali Maghbil, mais là, c'était plus les avocates, les avocats. Ouais, le côté femme indépendante, business, etc. Moi, c'était quelque chose que j'adorais. Plus jeune, tu vois ? Oui,
- Speaker #1 Véronique
je vois tes yeux qui s'éliminent.
- Speaker #2 Simmoni
Ouais. Et donc, le côté... C'est quelque chose, je pense, qui a toujours été là. Mais quand tu commences à... à travailler, la vie fait que tu passes de poste en poste, de job en job. Et le moment n'est pas encore là. Et puis c'est vrai qu'aussi sur le plan... administratif quand t'es entrepreneur c'est pas forcément évident quand tu veux faire un emprunt un crédit immobilier ce genre de choses donc je me suis dit je le ferai un jour le moment viendra c'était toujours là tu vois je me suis dit je le ferai un jour mais on verra quand mais dans ma dernière expérience salariée on va dire donc l'aventure s'est terminée et je me suis dit voilà c'est le moment c'est le moment de te lancer. J'avais aussi, je pense aussi, j'avais ce côté aussi de me dire, il faut aussi avoir un peu d'expérience, tu vois. Je ne me suis pas dit, ben voilà, je suis... Alors que là,
- Speaker #1 Véronique
je vois des jeunes entre guillemets qui sont en train de se faire une expérience.
- Speaker #2 Simmoni
C'est génial, c'est génial, mais moi, je ne l'aurais pas fait. Voilà, donc je suis passée du salariat au entrepreneur et je trouvais que c'était vraiment un grand saut, un grand plombon et du coup, ben voilà, j'ai croisé... la formation en vie, là on s'est connus toi et moi. Mais oui, mais oui. Et je trouvais que c'était une bonne transition pour moi de voir des nouvelles personnes, apprendre aussi des nouvelles skills, voir un nouvel environnement justement.
- Speaker #1 Véronique
En vie, il y a quand même Catherine Barba, Charlotte de Charentonnet et Karine Malosina.
- Speaker #2 Simmoni
Tout à fait. Ça crée d'âme, drôle de
- Speaker #1 Véronique
qui donne aussi, qui trace la route et qui, je pense que c'était aussi peut-être une envie d'avoir des, de partir sur les bonnes bases.
- Speaker #2 Simmoni
Ah, clairement, clairement, je pense que je ne suis pas la seule mais ça, il y a pléthore de formations pour être entrepreneur. Je sais que le fait d'avoir les fondatrices, voilà, on connaît, ça m'a convaincue, tu vois, c'était vraiment le truc qui fait que je suis allée. Voilà, un gage de confiance et de, Je sais que forcément, je savais en arrivant que je sortirais avec là mon bagage.
- Speaker #1 Véronique
Alors moi, ce qui m'intéresse, c'est qu'est-ce qui s'est passé entre les deux ? Parce que je pense que ce n'est quand même pas quelque chose… Alors je ne sais pas si tu as dans ton entourage des personnes qui sont entrepreneurs ?
- Speaker #2 Simmoni
Oui, pas mal. Et je pense aussi que tu passes… Bien sûr, tu as des amis de toujours, etc. La famille, évidemment. Mais c'est vrai qu'après tu fais un nouveau cercle aussi, tu fais la connaissance de nouvelles personnes, d'entrepreneurs. Et c'est vrai qu'après tu as des sujets de conversation qui sont différents.
- Speaker #1 Véronique
Oui, puis en termes de modèle, de mindset.
- Speaker #2 Simmoni
Exactement, oui. Je sais qu'avec une copine, au mois de mai à chaque fois on se fait la réflexion, on se dit mais c'est l'enfer le mois de mai avec tous ces jours fériés Alors qu'avant, quand le salarié te dit ah c'est génial le mois de mai, on va prévoir plein de fonds, on va faire le viaduc etc. Et là,
- Speaker #1 Véronique
bizarrement,
- Speaker #2 Simmoni
ça change.
- Speaker #1 Véronique
Oui, voilà.
- Speaker #2 Simmoni
Ou les jours de férié en novembre, tu vois, avec une copine, on est là. Donc, je pense qu'effectivement, il y a un switch de mindset. Et puis, oui, de l'entourage aussi, quoi. Que ce soit l'entourage networking, mais aussi l'entourage qui va t'aider, qui va te soutenir, la communauté, etc.
- Speaker #1 Véronique
Dans les activités que tu avais avant, donc en tant que salarié, est-ce que tu travaillais en mode projet, avec une équipe ? Comment ça se passait ?
- Speaker #2 Simmoni
Oui, j'ai connu les deux. J'ai connu l'équipe, j'ai connu où j'étais un peu plus seule parce que j'ai bâti les piliers finance RH, admin, ops, les sociétés où j'étais. Oui.
- Speaker #1 Véronique
Seule ou en équipe ? Les deux. D'accord.
- Speaker #2 Simmoni
Oui. Il y a eu le côté des fondateurs aussi ou des… C'est le C-Level aussi, des petites organisations.
- Speaker #1 Véronique
Je te pose cette question parce que c'est toujours le sujet qui revient quand on se lance dans l'entrepreneuriat, c'est la solitude de l'entrepreneur. Je voulais savoir comment tu vivais ça.
- Speaker #2 Simmoni
Je pense que c'est un grand sujet qu'on ne réalise pas, qu'on n'est pas dans la situation, je pense. Et nous, en tant que freelance, solo-preneur, pour la définition que tu veux. Je pense qu'on peut vite, encore plus quand tu es chez toi en plus, si tu exerces chez toi, si tu as la chance de pouvoir le faire ou la malchance, en fonction de ce que tu peux faire. Ça peut être introverti ou quoi, je pense que l'entourage est hyper important quand tu te lances et après, et aussi après. Tu vois, moi, presque deux ans après, je me rends compte que j'aime bien faire mes... faire des choses toute seule parce que je suis encore seule aujourd'hui, je suis encore solo, j'ai un choix. Je ne peux pas tout faire toute seule. Je suis obligée de m'entourer de personnes, le côté RH, etc, l'expertise, mais aussi le côté business qui regrousse, etc. J'ai deux amis avec qui je fais une sorte de mastermind chaque semaine, chaque vendredi matin on fait ça.
- Speaker #1 Véronique
C'est excellent.
- Speaker #2 Simmoni
Pas du tout sur les mêmes activités, sur les mêmes business. Une sorte de coder.
- Speaker #1 Véronique
On se partage nos préoccupations,
- Speaker #2 Simmoni
nos sujets, etc. Et on essaie de se soutenir les unes des autres, poser des solutions, etc.
- Speaker #1 Véronique
Oui, vous bénéficiez de vos compétences complémentaires. Tout à fait. Oui, c'est intéressant, ça. En fait, c'est comme si tu t'étais un peu constitué ton codire perso.
- Speaker #2 Simmoni
C'est ça. Et c'est marrant parce que c'est des personnes que je ne connais pas depuis longtemps. On se complète bien toutes les trois alors qu'on a des business complètement différents. On fonctionne complètement différemment. On n'est pas forcément toutes au même stade aussi de boîte. Mais on arrive, je ne sais pas, on a un bon fonctionnement. Donc voilà, hyper important, je pense, de trouver son propre emploi. J'ai testé pas mal de networking, etc. Je pense qu'au prochain. Il faut prendre ça avec des pincettes parce que parfois, on a l'impression que ça va nous ouvrir des portes et parfois, tu te rends compte que ce n'est pas du tout qualifié.
- Speaker #1 Véronique
D'ouvrir des portes d'un point de vue pour trouver des clients ou pour un autre sujet ? Oui,
- Speaker #2 Simmoni
d'un point de vue business.
- Speaker #1 Véronique
Ah oui. Donc, il faut tester. Quand tu viens au test and learn que tu es expérimenté en entreprise, en fin de compte. C'est ça. Oui. Oui, et puis faire sa propre expérience, c'est...
- Speaker #2 Simmoni
Exactement.
- Speaker #1 Véronique
D'un point de vue de mindset, qu'est-ce que, mis à part les congés que tu as évoqués tout à l'heure, qu'est-ce que tu trouves vraiment comme différence flagrante par rapport à ces deux statuts, entre celui de salarié et celui d'entrepreneur ?
- Speaker #2 Simmoni
On ne va pas se leurrer, c'est que je trouve que l'entrepreneur a une certaine précarité quand même. Nous, en tant que solopreneur, freelance, tu n'as pas les congés payés quand tu étais salarié. La protection sociale, on en reparle.
- Speaker #1 Véronique
T'es obligée de te la constituer aussi.
- Speaker #2 Simmoni
Voilà. Joue aussi sur nos tarifs, sur les tarifs que tu fixes. Parce qu'à côté, il faut que tu cotises toi-même à une mutuelle si tu ne peux pas être sur celle de ton conjoint ou de ta conjointe. Prévoyance éventuellement à rajouter. Tu veux cotiser en plus à une retraite. Il y a des choses vraiment à prendre en compte. Ça, quand tu es dans le confort, entre guillemets, du salariat, Tu ne vois pas.
- Speaker #1 Véronique
Oui, c'est un peu transparent. Voilà. Ce n'est pas un sujet.
- Speaker #2 Simmoni
Oui. Et c'est difficile. Il ne faut pas se leurrer. Être entrepreneur, il faut enlever les paillettes de l'indemnité, mais parfois, c'est difficile. Et j'en connais qui retournent en salariat parce que c'est trop difficile.
- Speaker #1 Véronique
Oui, et je pense qu'il y a le nerf de la guerre, c'est le côté financier.
- Speaker #2 Simmoni
Exactement.
- Speaker #1 Véronique
Le manque de prédictibilité de tes revenus. Et alors, justement… À titre individuel, j'ai trouvé que la première année d'entrepreneuriat, ça m'a appris énormément sur moi-même. Je ne sais pas comment tu as vécu.
- Speaker #2 Simmoni
Oui, on parle beaucoup du côté expertise, skills. Les hard skills, c'est les soft skills, mais je trouve qu'effectivement, on apprend beaucoup aussi sur toi. Et je trouve que c'est hyper important, quand tu peux, de se faire coacher aussi. d'être accompagnée sur ces sujets-là.
- Speaker #1 Véronique
Alors, sur quel sujet en particulier tu penses à quoi ?
- Speaker #2 Simmoni
Les sujets sur lesquels tu souhaites travailler, je trouve qu'être accompagnée sur toi, en fait, pas le côté psy parce que je pense que le côté psy c'est encore autre chose mais le côté, je ne sais pas, si tu as des objectifs pour le business ou tu sens que tu as des pensées limitantes, des bloqueurs, tu sens que tu as des verrous, tu as des choses que tu pourrais, que tu sens qui te gênent ou que tu n'arrives pas à avancer, etc. Je pense que c'est c'est pas mal de se faire accompagner par un coach.
- Speaker #1 Véronique
Oui, parce que ce n'est pas forcément la première idée qui te vient quand tu te lances, en fait. Ce n'est pas forcément à ça que tu vas penser.
- Speaker #2 Simmoni
Oui, et puis tu dis aussi que c'est une dépense. Au début, tu es en mode, il faut absolument que je rentre du cash et que je vive de manière très simple et que je dépense le moins possible, que je ne prenne que des outils gratuits, etc. Et moi, le coaching, je le vois vraiment comme un investissement parce que tu n'as pas investi sur toi. toi et ça je pense que quand tu es entrepreneur, pour moi il faut absolument que tu ajoutes une ligne à ton business plan.
- Speaker #1 Véronique
Je ne peux pas te dire autrement.
- Speaker #2 Simmoni
Non, clairement.
- Speaker #1 Véronique
C'est clair. Oui, parce qu'en fait, tu es ton propre moteur. En tout cas, si tu n'as pas réglé tes sujets propres, tu vas t'y confronter tôt ou tard dans l'entrepreneuriat. Moi, je le vois même autour de moi et ça arrive très vite ces sujets-là. On n'a pas l'impression, on se dit on a une expertise comme tu le disais, bon ben ça va, on sait ce qu'on est. Mais au-delà de ça, moi j'ai identifié dans cette période de transition le sujet de l'identité. Oui. Parce que quand tu es salarié, on ne s'en rend pas compte. Tu as une identité, tu es reconnu pour une expertise.
- Speaker #2 Simmoni
Ton titre chez l'entreprise d'intel. Voilà. C'est une machine, quoi. Ouais,
- Speaker #1 Véronique
c'est ça. Ouais. Et puis, même d'un point de vue environnement, ta famille, tes amis savent que tu occupes telle fonction.
- Speaker #2 Simmoni
Et parfois, dans telle boîte, c'est le côté un peu plus reconnaissant. C'est prestige quand tu es dans une grosse boîte ou une boîte connue.
- Speaker #1 Véronique
Oui, oui. Tu te dis, oh, ben tiens, ça rejaillit un petit peu sur moi du fait que j'ai réussi à intégrer peut-être telle ou telle boîte. Mais même au-delà du statut de l'entreprise. Comme tu le disais, tu disais que tes parents t'avaient donné la valeur travail. Oui. Moi, je remarque toujours, alors après avec les jeunes générations, c'est peut-être différent, mais en tout cas pour les nôtres et la mienne, parce que je suis un peu plus âgée que toi quand même, je remarque que c'est vraiment, le travail est vraiment associé à l'identité. Je travaille, donc j'existe en fait. D'où parfois pour certaines personnes, se retrouver sans emploi, c'est... plus que d'être sans emploi, c'est que tu perds une identité.
- Speaker #2 Simmoni
Clairement, ouais. Je les vois dans des... Jusque je rencontre des personnes en transition, justement. Et encore plus quand c'est des personnes cinquantaines, tu sais, qui sont un peu en fin de carrière, entre les deux, tu vois. Et c'est très, très difficile. Elles deviennent très compliquées, quoi. Surtout quand t'as été dans des postes à direction, tu vois, avec plein de responsabilités, hyper compliquées, quoi. Encore plus quand le départ a été fait de manière compliquée. Ça arrive pas mal. Et je vais juste rajouter un truc par rapport à ce qu'on disait tout à l'heure sur le côté, on apprend beaucoup sur soi parce qu'on explore beaucoup de compétences différentes. Et c'est vrai que je pense qu'il y a plein de sujets sur lesquels on ne sait pas. Quand tu n'y es pas, tu ne sais pas que tu vas devoir t'y confronter. Typiquement, la prospection. Coucou Catherine. Catherine Barba, je ne sais pas si tu es là. si t'as pas de client tu ne peux pas avoir de cash qui rentre donc si t'as la chance de pas prospecter que t'as des clients c'est génial mais sinon faut savoir prospecter faut savoir faire une proposition enfin tout ça c'est des choses que si c'est pas ton métier de base va falloir l'apprendre et il y a aussi le rapport à l'argent oui très important voilà et puis aller aussi encaisser les refus parce que ne pas le prendre personnellement voilà il y a peut-être des choses qui résonnent chez toi en mode tu sais le rejet enfin tu sais les fameuses rejets etc évidemment la résilience parce que quand ça va pas le business va pas bien ça peut être il y a plein de choses parfois c'est le marché parfois c'est la conjoncture économique parfois c'est ton positionnement enfin il y a plein de choses être résilient savoir pivoter bouger vite aussi tu sais parfois c'est ça aussi donc du coup ça t'apprend plein de nouvelles capacités de compétences plutôt ouais et je pense que cette soft skill de bouger vite être résilient je pense qu'au bout d'un moment c'est épuisant pour certaines personnes et du coup tu abandonnes et que tu retournes dans un poste salarié parce que c'est c'est pas évident pour tout le monde, moi je connais des personnes qui étaient épuisées t'as une famille, t'as des enfants,
- Speaker #1 Véronique
faut bien payer tes factures quoi oui puis encore une fois l'entourage oui l'épuisement psychologique, psychique puis encore une fois je pense que ce qui est aussi qui n'est pas forcément valorisé ou mis en En avant, c'est ce côté d'apprentissage. Parce que ce n'est pas tout d'avoir une expertise, c'est déjà bien, parce qu'il faut quand même démarrer de quelque part. Mais je pense que les personnes n'anticipent pas le fait qu'entrepreneurs, comme tu le disais, c'est être commercial, donc intégrer la case prospection. Mais c'est être aussi avoir une case finance pour se projeter, voir son prévisionnel financier. C'est faire du marketing pour se mettre en avant, comment la marque personnelle, qu'est-ce que c'est déjà quand ce n'est pas du tout ton métier de base ? C'est de l'apprentissage, c'est du vocabulaire différent.
- Speaker #2 Simmoni
Donc t'imagines quand tu démarres, apprendre tout ça quand tu démarres, ça ne se fait pas en un mois quoi, tu vois, ça ne se fait pas en un mois.
- Speaker #1 Véronique
Et ce qui est souvent sous-estimé, c'est cette période d'apprentissage. Ce qui veut dire que quand tu arrives à un an, un an et demi, voire deux ans, tu te dis mais... Je n'ai pas avancé, sauf que tu n'as pas intégré le fait que tu as appris peut-être deux, trois, quatre métiers. Métiers qui étaient exercés à part entière dans l'entreprise, donc par des personnes qui avaient effectué des formations pendant X années.
- Speaker #2 Simmoni
C'est le job, tu vois, le métier.
- Speaker #1 Véronique
Et toi, tu penses que tu vas pouvoir acquérir deux, trois métiers différents comme ça, en un claquement de doigts ? Ce n'est pas possible. Il y a forcément un temps d'intégration, tout en vivant aussi ces émotions de je change d'identité, qui je suis, je suis dans une période de transition instable, je ne sais pas vers quoi je vais même si j'ai une vision. Mais concrètement, là, ce n'est pas très tangible. Quand on parlait d'entourage tout à l'heure, je pense qu'il y a aussi cette vigilance à avoir, de se dire, se protéger sur ce côté peur qui peut jaillir de la part de notre entourage.
- Speaker #2 Simmoni
Tout à fait. En parlant d'entourage, on parle d'entourage bienveillant, que ce soit les amis business ou les amis d'amitié. Je pense que... parfois aussi notre entourage amical, familial, pour aussi projeter leurs insécurités, parce qu'ils nous aiment, évidemment, mais parfois, ils projettent leurs insécurités et nous, on n'a pas besoin de ça, en fait. Nous, on a juste besoin du vrai soutien, mais eux, ils le font à leur façon et comme ils nous aiment, ils veulent nous protéger. Et parfois, ce n'est pas évident et donc, ça renforce un peu cette solitude et tu n'as pas envie d'en parler parce qu'ils ne comprennent pas, quoi. Des personnes qui sont... qui ne sont peut-être pas entrepreneurs, qui ne connaissent pas, qui sont salariés, voire fonctionnaires. Donc, c'est encore des...
- Speaker #1 Véronique
D'autres référentiels, oui.
- Speaker #2 Simmoni
Ça, je pense qu'il faut savoir aussi te protéger de ça. Et ça, ce n'est pas évident parce que c'est notre entourage propre. Ça peut être notre partenaire de vie, nos parents, frères et sœurs, meilleurs amis.
- Speaker #1 Véronique
Je vous remercie pour votre écoute et je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour la suite de notre entretien avec Simmoni. D'ici là, portez-vous bien. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, je peux vous accompagner pour y voir plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atouts.com Vous aimez Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur, et vous souhaitez le soutenir ? Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée pour être notifié des nouveaux épisodes. Donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.