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Pourquoi on n’ose pas demander de l’aide… même quand on en a besoin - Parlons Introspection - Episode 70 cover
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Parlons Introspection – Des clés intérieures pour avancer autrement | Coaching intuitif & numérologie stratégique®

Pourquoi on n’ose pas demander de l’aide… même quand on en a besoin - Parlons Introspection - Episode 70

Pourquoi on n’ose pas demander de l’aide… même quand on en a besoin - Parlons Introspection - Episode 70

14min |22/05/2025|

27

Play
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14min |22/05/2025|

27

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Description

🤝 Envie d’aller plus loin ?
Je propose un accompagnement stratégique, doux et sur-mesure pour les personnes en transition.


Curieux ou curieuse ?


Découvrez mon univers ici : https://catalysons-vos-atouts.com


Vous aimez cet épisode ? Voici comment le soutenir :

  • Laissez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée

  • Partagez-le autour de vous, à trois personnes que cela pourrait toucher

  • Déposez un commentaire sur YouTube ou Spotify, je lis chaque mot avec attention


Merci pour votre écoute et votre fidélité précieuses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Parlons Introspection. L'idée de cet épisode m'est venue suite à un article que j'ai posté et qui traitait du sujet du fait que de nombreuses femmes prenaient pour acquis de tout gérer dans leur vie. La famille, l'organisation générale, leur travail. sans jamais demander de l'aide. Une de mes lectrices, Marjolaine, m'a répondu « S'autoriser à ne pas tout porter seule, c'est le vrai courage parfois. » Et une autre, Laurence, a mentionné « Gérer ça toute seule, c'est souvent ce que l'on se dit. Il est vrai que l'on hésite parfois à se faire aider, mais on devrait. » Alors je me suis demandé d'où cela venait. Beaucoup de femmes que j'accompagne ont grandi avec l'idée qu'il fallait se débrouiller seule, que demander c'était déranger ou montrer qu'on ne tenait pas le coup. Alors même brillante, compétente, multitâche, elle reste figée dans un automatisme. Je devrais y arriver toute seule. Et pourtant, ce n'est pas parce qu'on est capable qu'on doit tout porter. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire. et j'aide les femmes en reconversion ou en repositionnement à sortir de la confusion pour retrouver une direction claire et poser des choix justes. Quand on parle de difficultés à demander de l'aide, on pense souvent à un manque de confiance en soi. Mais c'est rarement juste ça. En réalité, beaucoup d'entre nous ont appris très tôt que demander, ce n'était pas toujours bien vu. Dans certaines familles, on ne demandait pas. On faisait. Dans certains contextes, on était félicité quand on se débrouillait toute seule. Et parfois, quand on osait demander, on se prenait un « t'as qu'à te débrouiller » ou « tu vois bien que je n'ai pas le temps » . Alors on a intégré que c'était plus simple de ne rien dire. Et ce conditionnement, on l'a gardé. Même adulte, même dans nos projets, même quand ça devenait trop lourd. Il y a... aussi une chose importante à comprendre. Demander de l'aide, ça implique de reconnaître qu'on est vulnérable. Et la vulnérabilité, on ne nous a pas toujours appris que c'était ok. On nous a appris à être forte, efficace, fiable. On nous a rarement dit tu as le droit de demander même si tu ne sais pas encore exactement ce dont tu as besoin. Tu n'as pas approuvé ta légitimité pour être aidé. On a souvent mélangé demander égale gêner, demander égale ne pas être assez, demander égale être en dette. Résultat, on évite, on minimise, on attend d'être à bout. Et à ce moment-là, ce n'est plus une vraie demande d'aide, c'est un cri, un effondrement, une urgence. Mais il y a autre chose aussi, un terrain plus large. Parce que... si c'est difficile de demander, ce n'est pas seulement personnel. Il y a tout un contexte, social, culturel, familial, qui a façonné notre manière de voir la force, la vulnérabilité et la demande d'aide. On en parle dans un instant. J'ai une question pour vous. Autour de vous, combien de femmes voyez-vous demander du soutien sans se justifier ? Qui disent « je suis perdue » j'ai besoin d'un regard extérieur pour m'en sortir. Très peu, trop peu. Alors quand le doute arrive, on compense, on se suradapte, on se tait. Et puis il y a cette peur plus profonde, la peur de déséquilibrer tout un système, de ne plus être utile, de ne plus savoir qui on est si on lâche prise. Cette peur est légitime, mais elle cache aussi une vérité plus profonde, une envie de s'écouter, enfin. La difficulté à demander de l'aide, à reconnaître une limite ou à poser un stop n'est pas juste émotionnelle. Elle a un impact physiologique réel. Et réapprendre à se faire passer en premier parfois, c'est un acte de santé publique. En effet, Santé publique France, en 2022, nous apprenait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France. Pourtant, les femmes sont moins bien diagnostiquées et prises en charge car les symptômes sont souvent différents de ceux des hommes. Fatigue extrême, essoufflement, douleur. non localisées et donc moins bien reconnues. La Fédération française de cardiologie déclarait en 2023 qu'une femme sur trois pense que les maladies cardiovasculaires concernent surtout les hommes. Résultat, elles attendent en moyenne plus longtemps que les hommes avant de consulter et leur pronostic est souvent plus grave. Nicole Bray, chercheuse en sociologie à l'Université de Laval au Québec, renforce ce propos sur la charge mentale des femmes. Les femmes sont socialisées à s'occuper des autres. Cette surcharge mentale permanente les éloigne d'un rapport attentif à elles-mêmes, y compris à leur santé. Ce mécanisme-là, il ne vient pas de nulle part. Il a des racines. Il a aussi des prolongements dans notre manière d'être, de penser, de réagir. Et parfois, Ils se reflètent dans des schémas plus profonds. C'est ce que je vous propose de regarder dans la partie suivante à travers le prisme de la numérologie stratégique. Non pas pour enfermer, mais pour éclairer. Voyons ensemble ce que la numérologie peut nous apprendre de notre rapport à la demande d'aide. Quand je travaille avec la numérologie stratégique, ce que je dis souvent, c'est que ce n'est pas pour mettre les gens dans des cases, Mais pour mettre... en lumière des tendances, des automatismes, des zones d'ombre, des choses qu'on a intégrées très tôt et qu'on rejoue encore aujourd'hui sans forcément s'en rendre compte. Quand je regarde un thème en numérologie stratégique, il y a souvent des énergies qui expliquent pourquoi c'est si difficile de demander de l'aide. Pas parce qu'on ne sait pas faire, mais parce qu'on a appris à fonctionner d'une certaine manière et que ça s'est inscrit très profondément en nous. Par exemple, Les personnes qui ont du 2 ont souvent une énergie tournée vers l'autre, le lien, la douceur, la coopération. C'est une belle force, mais quand elle est déséquilibrée, cette énergie peut nous pousser à nous oublier, à faire passer l'autre avant tout et à croire qu'en demandant, on dérange, on crée un déséquilibre. En ce qui concerne le 6, il s'agit d'une énergie de soin. de poser un cadre et de prendre des responsabilités. Le 6 aime que tout le monde aille bien. Il prend soin, il soutient, il veille. Mais il peut aussi s'imposer d'être celui ou celle qui gère. Et dans cette posture, demander de l'aide devient compliqué. Comme si ça remettait en question sa fiabilité. Le 9 porte une énergie d'altruisme, de transmission, de conscience et élargie. Il veut contribuer, faire le bien autour de lui. Mais il peut aussi se mettre en retrait, se sacrifier, porter pour les autres et finir par se convaincre que ses propres besoins ne sont pas prioritaires. Enfin, le 7 porte une énergie d'introspection, de retrait, de réflexion. Le 7 observe, comprend, analyse, il cherche du sens. Mais parfois, il se coupe. Il l'intellectualise, il isole ce qu'il ressent. Et là, demander de l'aide devient très difficile, voire inutile à ses yeux. Ces énergies ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles montrent des dynamiques, des manières de faire. Et quand on les met en lumière, on peut aussi les rééquilibrer pour ne plus porter seules. Et surtout, pour ne plus croire qu'on doit y arriver sans soutien. Je n'ai pas mentionné l'ensemble des neuf nombres que l'on étudie en numérologie, mais ces exemples sont là pour vous éclairer et vous donner des pistes, pour mieux vous comprendre. Alors comment réapprendre à demander ? Ce que je propose ici, ce ne sont pas des recettes, ce sont des pistes, des invitations. Pour commencer doucement à faire de la place, pour ne plus attendre d'être à bout. Et surtout, vous donner la place. permission de vivre autrement, pas dans la solitude silencieuse mais dans une dynamique plus partagée, plus vivante. plus juste. Déléguer, ce n'est pas abandonner. On confond souvent délégation avec laisser tomber, lâcher le contrôle ou passer pour quelqu'un qui ne tient plus la roue. Mais déléguer, c'est aussi faire participer les autres. C'est permettre à vos enfants, vos partenaires, vos collaborateurs d'apprendre, de s'impliquer et de se sentir utile. C'est sortir du fantasme de la femme orchestre pour redevenir humaine. Et pour vous, c'est reprendre du souffle, du temps pour penser, pour respirer, pour rediriger votre énergie vers ce qui compte vraiment pour vous. Demander un regard extérieur, ce n'est pas montrer une faiblesse, c'est créer du lien. C'est dire, j'ai besoin d'un regard extérieur, pas pour qu'on décide à votre place, mais pour sortir du flou et avancer plus clairement. Quand vous êtes perdu dans une idée, un projet, une fatigue, vous n'avez pas besoin d'une solution immédiate. Vous avez peut-être besoin d'un regard, d'une écoute, d'une reformulation. Demandez à quelqu'un « est-ce que je peux t'en parler juste pour m'entendre réfléchir ? » C'est un acte simple et ça change tout. Parce que ça vous sort de la boucle mentale et ça crée un espace d'intelligence partagée. Partager. Alléger, ce n'est pas tout recommencer, c'est choisir où mettre votre énergie. Il ne s'agit pas de renverser votre vie, il s'agit peut-être de revoir 5% de vos habitudes, supprimer ce rendez-vous hebdomadaire qui ne vous apporte plus rien, déléguer les repas du soir deux fois par semaine, ne plus répondre aux messages pro après 18h. Ça n'a l'air de rien. Mais ces petits gestes sont des actes de présence à soi et ils ont un effet domino. Une dernière proposition est de commencer par un petit oui à soi. Vous n'avez pas besoin de savoir comment demander parfaitement. Vous avez peut-être juste besoin d'écouter quand quelque chose en vous dit, là j'aurais besoin d'aide. Même si c'est flou, même si ce n'est pas urgent. même si vous ne savez pas encore à qui demander. Ce premier oui à vous-même, c'est souvent le vrai départ. J'ai une question pour vous. Et vous, si vous deviez alléger un seul endroit dans votre vie aujourd'hui, ce serait lequel ? Et si vous osiez formuler une seule demande, même à parfaite, à qui serait-elle adressée ? Si cet épisode résonne en vous, Et si vous sentez que vous êtes à un moment où vous ne voulez plus continuer comme avant, je vous propose un appel clarté. 30 minutes pour poser ce que vous portez, pour commencer à y voir plus clair et peut-être pour vous autoriser à vous faire accompagner. Le lien est dans la description de cet épisode. On n'a pas besoin d'attendre d'être en bout de course pour demander de l'aide. Demandez. Ce n'est pas un aveu d'échec, c'est un choix de présence à soi, un choix de lien, un choix de vie. Je vous remercie profondément pour votre écoute et souvenez-vous, tout est déjà en vous. Je vous dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection et d'ici là, portez-vous bien. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, Je peux vous accompagner pour y voir plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atouts.com Vous aimez Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir ? Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée pour être notifié des nouveaux épisodes. Donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au thème de la demande d'aide

    00:00

  • Les conditionnements qui empêchent de demander

    00:40

  • La vulnérabilité et son acceptation

    02:54

  • Le contexte social et culturel de la demande d'aide

    03:50

  • La numérologie stratégique et la demande d'aide

    06:31

  • Comment réapprendre à demander de l'aide

    09:36

  • Conclusion et appel à l'action

    12:38

Description

🤝 Envie d’aller plus loin ?
Je propose un accompagnement stratégique, doux et sur-mesure pour les personnes en transition.


Curieux ou curieuse ?


Découvrez mon univers ici : https://catalysons-vos-atouts.com


Vous aimez cet épisode ? Voici comment le soutenir :

  • Laissez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée

  • Partagez-le autour de vous, à trois personnes que cela pourrait toucher

  • Déposez un commentaire sur YouTube ou Spotify, je lis chaque mot avec attention


Merci pour votre écoute et votre fidélité précieuses.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Parlons Introspection. L'idée de cet épisode m'est venue suite à un article que j'ai posté et qui traitait du sujet du fait que de nombreuses femmes prenaient pour acquis de tout gérer dans leur vie. La famille, l'organisation générale, leur travail. sans jamais demander de l'aide. Une de mes lectrices, Marjolaine, m'a répondu « S'autoriser à ne pas tout porter seule, c'est le vrai courage parfois. » Et une autre, Laurence, a mentionné « Gérer ça toute seule, c'est souvent ce que l'on se dit. Il est vrai que l'on hésite parfois à se faire aider, mais on devrait. » Alors je me suis demandé d'où cela venait. Beaucoup de femmes que j'accompagne ont grandi avec l'idée qu'il fallait se débrouiller seule, que demander c'était déranger ou montrer qu'on ne tenait pas le coup. Alors même brillante, compétente, multitâche, elle reste figée dans un automatisme. Je devrais y arriver toute seule. Et pourtant, ce n'est pas parce qu'on est capable qu'on doit tout porter. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire. et j'aide les femmes en reconversion ou en repositionnement à sortir de la confusion pour retrouver une direction claire et poser des choix justes. Quand on parle de difficultés à demander de l'aide, on pense souvent à un manque de confiance en soi. Mais c'est rarement juste ça. En réalité, beaucoup d'entre nous ont appris très tôt que demander, ce n'était pas toujours bien vu. Dans certaines familles, on ne demandait pas. On faisait. Dans certains contextes, on était félicité quand on se débrouillait toute seule. Et parfois, quand on osait demander, on se prenait un « t'as qu'à te débrouiller » ou « tu vois bien que je n'ai pas le temps » . Alors on a intégré que c'était plus simple de ne rien dire. Et ce conditionnement, on l'a gardé. Même adulte, même dans nos projets, même quand ça devenait trop lourd. Il y a... aussi une chose importante à comprendre. Demander de l'aide, ça implique de reconnaître qu'on est vulnérable. Et la vulnérabilité, on ne nous a pas toujours appris que c'était ok. On nous a appris à être forte, efficace, fiable. On nous a rarement dit tu as le droit de demander même si tu ne sais pas encore exactement ce dont tu as besoin. Tu n'as pas approuvé ta légitimité pour être aidé. On a souvent mélangé demander égale gêner, demander égale ne pas être assez, demander égale être en dette. Résultat, on évite, on minimise, on attend d'être à bout. Et à ce moment-là, ce n'est plus une vraie demande d'aide, c'est un cri, un effondrement, une urgence. Mais il y a autre chose aussi, un terrain plus large. Parce que... si c'est difficile de demander, ce n'est pas seulement personnel. Il y a tout un contexte, social, culturel, familial, qui a façonné notre manière de voir la force, la vulnérabilité et la demande d'aide. On en parle dans un instant. J'ai une question pour vous. Autour de vous, combien de femmes voyez-vous demander du soutien sans se justifier ? Qui disent « je suis perdue » j'ai besoin d'un regard extérieur pour m'en sortir. Très peu, trop peu. Alors quand le doute arrive, on compense, on se suradapte, on se tait. Et puis il y a cette peur plus profonde, la peur de déséquilibrer tout un système, de ne plus être utile, de ne plus savoir qui on est si on lâche prise. Cette peur est légitime, mais elle cache aussi une vérité plus profonde, une envie de s'écouter, enfin. La difficulté à demander de l'aide, à reconnaître une limite ou à poser un stop n'est pas juste émotionnelle. Elle a un impact physiologique réel. Et réapprendre à se faire passer en premier parfois, c'est un acte de santé publique. En effet, Santé publique France, en 2022, nous apprenait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France. Pourtant, les femmes sont moins bien diagnostiquées et prises en charge car les symptômes sont souvent différents de ceux des hommes. Fatigue extrême, essoufflement, douleur. non localisées et donc moins bien reconnues. La Fédération française de cardiologie déclarait en 2023 qu'une femme sur trois pense que les maladies cardiovasculaires concernent surtout les hommes. Résultat, elles attendent en moyenne plus longtemps que les hommes avant de consulter et leur pronostic est souvent plus grave. Nicole Bray, chercheuse en sociologie à l'Université de Laval au Québec, renforce ce propos sur la charge mentale des femmes. Les femmes sont socialisées à s'occuper des autres. Cette surcharge mentale permanente les éloigne d'un rapport attentif à elles-mêmes, y compris à leur santé. Ce mécanisme-là, il ne vient pas de nulle part. Il a des racines. Il a aussi des prolongements dans notre manière d'être, de penser, de réagir. Et parfois, Ils se reflètent dans des schémas plus profonds. C'est ce que je vous propose de regarder dans la partie suivante à travers le prisme de la numérologie stratégique. Non pas pour enfermer, mais pour éclairer. Voyons ensemble ce que la numérologie peut nous apprendre de notre rapport à la demande d'aide. Quand je travaille avec la numérologie stratégique, ce que je dis souvent, c'est que ce n'est pas pour mettre les gens dans des cases, Mais pour mettre... en lumière des tendances, des automatismes, des zones d'ombre, des choses qu'on a intégrées très tôt et qu'on rejoue encore aujourd'hui sans forcément s'en rendre compte. Quand je regarde un thème en numérologie stratégique, il y a souvent des énergies qui expliquent pourquoi c'est si difficile de demander de l'aide. Pas parce qu'on ne sait pas faire, mais parce qu'on a appris à fonctionner d'une certaine manière et que ça s'est inscrit très profondément en nous. Par exemple, Les personnes qui ont du 2 ont souvent une énergie tournée vers l'autre, le lien, la douceur, la coopération. C'est une belle force, mais quand elle est déséquilibrée, cette énergie peut nous pousser à nous oublier, à faire passer l'autre avant tout et à croire qu'en demandant, on dérange, on crée un déséquilibre. En ce qui concerne le 6, il s'agit d'une énergie de soin. de poser un cadre et de prendre des responsabilités. Le 6 aime que tout le monde aille bien. Il prend soin, il soutient, il veille. Mais il peut aussi s'imposer d'être celui ou celle qui gère. Et dans cette posture, demander de l'aide devient compliqué. Comme si ça remettait en question sa fiabilité. Le 9 porte une énergie d'altruisme, de transmission, de conscience et élargie. Il veut contribuer, faire le bien autour de lui. Mais il peut aussi se mettre en retrait, se sacrifier, porter pour les autres et finir par se convaincre que ses propres besoins ne sont pas prioritaires. Enfin, le 7 porte une énergie d'introspection, de retrait, de réflexion. Le 7 observe, comprend, analyse, il cherche du sens. Mais parfois, il se coupe. Il l'intellectualise, il isole ce qu'il ressent. Et là, demander de l'aide devient très difficile, voire inutile à ses yeux. Ces énergies ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles montrent des dynamiques, des manières de faire. Et quand on les met en lumière, on peut aussi les rééquilibrer pour ne plus porter seules. Et surtout, pour ne plus croire qu'on doit y arriver sans soutien. Je n'ai pas mentionné l'ensemble des neuf nombres que l'on étudie en numérologie, mais ces exemples sont là pour vous éclairer et vous donner des pistes, pour mieux vous comprendre. Alors comment réapprendre à demander ? Ce que je propose ici, ce ne sont pas des recettes, ce sont des pistes, des invitations. Pour commencer doucement à faire de la place, pour ne plus attendre d'être à bout. Et surtout, vous donner la place. permission de vivre autrement, pas dans la solitude silencieuse mais dans une dynamique plus partagée, plus vivante. plus juste. Déléguer, ce n'est pas abandonner. On confond souvent délégation avec laisser tomber, lâcher le contrôle ou passer pour quelqu'un qui ne tient plus la roue. Mais déléguer, c'est aussi faire participer les autres. C'est permettre à vos enfants, vos partenaires, vos collaborateurs d'apprendre, de s'impliquer et de se sentir utile. C'est sortir du fantasme de la femme orchestre pour redevenir humaine. Et pour vous, c'est reprendre du souffle, du temps pour penser, pour respirer, pour rediriger votre énergie vers ce qui compte vraiment pour vous. Demander un regard extérieur, ce n'est pas montrer une faiblesse, c'est créer du lien. C'est dire, j'ai besoin d'un regard extérieur, pas pour qu'on décide à votre place, mais pour sortir du flou et avancer plus clairement. Quand vous êtes perdu dans une idée, un projet, une fatigue, vous n'avez pas besoin d'une solution immédiate. Vous avez peut-être besoin d'un regard, d'une écoute, d'une reformulation. Demandez à quelqu'un « est-ce que je peux t'en parler juste pour m'entendre réfléchir ? » C'est un acte simple et ça change tout. Parce que ça vous sort de la boucle mentale et ça crée un espace d'intelligence partagée. Partager. Alléger, ce n'est pas tout recommencer, c'est choisir où mettre votre énergie. Il ne s'agit pas de renverser votre vie, il s'agit peut-être de revoir 5% de vos habitudes, supprimer ce rendez-vous hebdomadaire qui ne vous apporte plus rien, déléguer les repas du soir deux fois par semaine, ne plus répondre aux messages pro après 18h. Ça n'a l'air de rien. Mais ces petits gestes sont des actes de présence à soi et ils ont un effet domino. Une dernière proposition est de commencer par un petit oui à soi. Vous n'avez pas besoin de savoir comment demander parfaitement. Vous avez peut-être juste besoin d'écouter quand quelque chose en vous dit, là j'aurais besoin d'aide. Même si c'est flou, même si ce n'est pas urgent. même si vous ne savez pas encore à qui demander. Ce premier oui à vous-même, c'est souvent le vrai départ. J'ai une question pour vous. Et vous, si vous deviez alléger un seul endroit dans votre vie aujourd'hui, ce serait lequel ? Et si vous osiez formuler une seule demande, même à parfaite, à qui serait-elle adressée ? Si cet épisode résonne en vous, Et si vous sentez que vous êtes à un moment où vous ne voulez plus continuer comme avant, je vous propose un appel clarté. 30 minutes pour poser ce que vous portez, pour commencer à y voir plus clair et peut-être pour vous autoriser à vous faire accompagner. Le lien est dans la description de cet épisode. On n'a pas besoin d'attendre d'être en bout de course pour demander de l'aide. Demandez. Ce n'est pas un aveu d'échec, c'est un choix de présence à soi, un choix de lien, un choix de vie. Je vous remercie profondément pour votre écoute et souvenez-vous, tout est déjà en vous. Je vous dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection et d'ici là, portez-vous bien. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, Je peux vous accompagner pour y voir plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atouts.com Vous aimez Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir ? Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée pour être notifié des nouveaux épisodes. Donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au thème de la demande d'aide

    00:00

  • Les conditionnements qui empêchent de demander

    00:40

  • La vulnérabilité et son acceptation

    02:54

  • Le contexte social et culturel de la demande d'aide

    03:50

  • La numérologie stratégique et la demande d'aide

    06:31

  • Comment réapprendre à demander de l'aide

    09:36

  • Conclusion et appel à l'action

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Parlons Introspection. L'idée de cet épisode m'est venue suite à un article que j'ai posté et qui traitait du sujet du fait que de nombreuses femmes prenaient pour acquis de tout gérer dans leur vie. La famille, l'organisation générale, leur travail. sans jamais demander de l'aide. Une de mes lectrices, Marjolaine, m'a répondu « S'autoriser à ne pas tout porter seule, c'est le vrai courage parfois. » Et une autre, Laurence, a mentionné « Gérer ça toute seule, c'est souvent ce que l'on se dit. Il est vrai que l'on hésite parfois à se faire aider, mais on devrait. » Alors je me suis demandé d'où cela venait. Beaucoup de femmes que j'accompagne ont grandi avec l'idée qu'il fallait se débrouiller seule, que demander c'était déranger ou montrer qu'on ne tenait pas le coup. Alors même brillante, compétente, multitâche, elle reste figée dans un automatisme. Je devrais y arriver toute seule. Et pourtant, ce n'est pas parce qu'on est capable qu'on doit tout porter. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire. et j'aide les femmes en reconversion ou en repositionnement à sortir de la confusion pour retrouver une direction claire et poser des choix justes. Quand on parle de difficultés à demander de l'aide, on pense souvent à un manque de confiance en soi. Mais c'est rarement juste ça. En réalité, beaucoup d'entre nous ont appris très tôt que demander, ce n'était pas toujours bien vu. Dans certaines familles, on ne demandait pas. On faisait. Dans certains contextes, on était félicité quand on se débrouillait toute seule. Et parfois, quand on osait demander, on se prenait un « t'as qu'à te débrouiller » ou « tu vois bien que je n'ai pas le temps » . Alors on a intégré que c'était plus simple de ne rien dire. Et ce conditionnement, on l'a gardé. Même adulte, même dans nos projets, même quand ça devenait trop lourd. Il y a... aussi une chose importante à comprendre. Demander de l'aide, ça implique de reconnaître qu'on est vulnérable. Et la vulnérabilité, on ne nous a pas toujours appris que c'était ok. On nous a appris à être forte, efficace, fiable. On nous a rarement dit tu as le droit de demander même si tu ne sais pas encore exactement ce dont tu as besoin. Tu n'as pas approuvé ta légitimité pour être aidé. On a souvent mélangé demander égale gêner, demander égale ne pas être assez, demander égale être en dette. Résultat, on évite, on minimise, on attend d'être à bout. Et à ce moment-là, ce n'est plus une vraie demande d'aide, c'est un cri, un effondrement, une urgence. Mais il y a autre chose aussi, un terrain plus large. Parce que... si c'est difficile de demander, ce n'est pas seulement personnel. Il y a tout un contexte, social, culturel, familial, qui a façonné notre manière de voir la force, la vulnérabilité et la demande d'aide. On en parle dans un instant. J'ai une question pour vous. Autour de vous, combien de femmes voyez-vous demander du soutien sans se justifier ? Qui disent « je suis perdue » j'ai besoin d'un regard extérieur pour m'en sortir. Très peu, trop peu. Alors quand le doute arrive, on compense, on se suradapte, on se tait. Et puis il y a cette peur plus profonde, la peur de déséquilibrer tout un système, de ne plus être utile, de ne plus savoir qui on est si on lâche prise. Cette peur est légitime, mais elle cache aussi une vérité plus profonde, une envie de s'écouter, enfin. La difficulté à demander de l'aide, à reconnaître une limite ou à poser un stop n'est pas juste émotionnelle. Elle a un impact physiologique réel. Et réapprendre à se faire passer en premier parfois, c'est un acte de santé publique. En effet, Santé publique France, en 2022, nous apprenait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France. Pourtant, les femmes sont moins bien diagnostiquées et prises en charge car les symptômes sont souvent différents de ceux des hommes. Fatigue extrême, essoufflement, douleur. non localisées et donc moins bien reconnues. La Fédération française de cardiologie déclarait en 2023 qu'une femme sur trois pense que les maladies cardiovasculaires concernent surtout les hommes. Résultat, elles attendent en moyenne plus longtemps que les hommes avant de consulter et leur pronostic est souvent plus grave. Nicole Bray, chercheuse en sociologie à l'Université de Laval au Québec, renforce ce propos sur la charge mentale des femmes. Les femmes sont socialisées à s'occuper des autres. Cette surcharge mentale permanente les éloigne d'un rapport attentif à elles-mêmes, y compris à leur santé. Ce mécanisme-là, il ne vient pas de nulle part. Il a des racines. Il a aussi des prolongements dans notre manière d'être, de penser, de réagir. Et parfois, Ils se reflètent dans des schémas plus profonds. C'est ce que je vous propose de regarder dans la partie suivante à travers le prisme de la numérologie stratégique. Non pas pour enfermer, mais pour éclairer. Voyons ensemble ce que la numérologie peut nous apprendre de notre rapport à la demande d'aide. Quand je travaille avec la numérologie stratégique, ce que je dis souvent, c'est que ce n'est pas pour mettre les gens dans des cases, Mais pour mettre... en lumière des tendances, des automatismes, des zones d'ombre, des choses qu'on a intégrées très tôt et qu'on rejoue encore aujourd'hui sans forcément s'en rendre compte. Quand je regarde un thème en numérologie stratégique, il y a souvent des énergies qui expliquent pourquoi c'est si difficile de demander de l'aide. Pas parce qu'on ne sait pas faire, mais parce qu'on a appris à fonctionner d'une certaine manière et que ça s'est inscrit très profondément en nous. Par exemple, Les personnes qui ont du 2 ont souvent une énergie tournée vers l'autre, le lien, la douceur, la coopération. C'est une belle force, mais quand elle est déséquilibrée, cette énergie peut nous pousser à nous oublier, à faire passer l'autre avant tout et à croire qu'en demandant, on dérange, on crée un déséquilibre. En ce qui concerne le 6, il s'agit d'une énergie de soin. de poser un cadre et de prendre des responsabilités. Le 6 aime que tout le monde aille bien. Il prend soin, il soutient, il veille. Mais il peut aussi s'imposer d'être celui ou celle qui gère. Et dans cette posture, demander de l'aide devient compliqué. Comme si ça remettait en question sa fiabilité. Le 9 porte une énergie d'altruisme, de transmission, de conscience et élargie. Il veut contribuer, faire le bien autour de lui. Mais il peut aussi se mettre en retrait, se sacrifier, porter pour les autres et finir par se convaincre que ses propres besoins ne sont pas prioritaires. Enfin, le 7 porte une énergie d'introspection, de retrait, de réflexion. Le 7 observe, comprend, analyse, il cherche du sens. Mais parfois, il se coupe. Il l'intellectualise, il isole ce qu'il ressent. Et là, demander de l'aide devient très difficile, voire inutile à ses yeux. Ces énergies ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles montrent des dynamiques, des manières de faire. Et quand on les met en lumière, on peut aussi les rééquilibrer pour ne plus porter seules. Et surtout, pour ne plus croire qu'on doit y arriver sans soutien. Je n'ai pas mentionné l'ensemble des neuf nombres que l'on étudie en numérologie, mais ces exemples sont là pour vous éclairer et vous donner des pistes, pour mieux vous comprendre. Alors comment réapprendre à demander ? Ce que je propose ici, ce ne sont pas des recettes, ce sont des pistes, des invitations. Pour commencer doucement à faire de la place, pour ne plus attendre d'être à bout. Et surtout, vous donner la place. permission de vivre autrement, pas dans la solitude silencieuse mais dans une dynamique plus partagée, plus vivante. plus juste. Déléguer, ce n'est pas abandonner. On confond souvent délégation avec laisser tomber, lâcher le contrôle ou passer pour quelqu'un qui ne tient plus la roue. Mais déléguer, c'est aussi faire participer les autres. C'est permettre à vos enfants, vos partenaires, vos collaborateurs d'apprendre, de s'impliquer et de se sentir utile. C'est sortir du fantasme de la femme orchestre pour redevenir humaine. Et pour vous, c'est reprendre du souffle, du temps pour penser, pour respirer, pour rediriger votre énergie vers ce qui compte vraiment pour vous. Demander un regard extérieur, ce n'est pas montrer une faiblesse, c'est créer du lien. C'est dire, j'ai besoin d'un regard extérieur, pas pour qu'on décide à votre place, mais pour sortir du flou et avancer plus clairement. Quand vous êtes perdu dans une idée, un projet, une fatigue, vous n'avez pas besoin d'une solution immédiate. Vous avez peut-être besoin d'un regard, d'une écoute, d'une reformulation. Demandez à quelqu'un « est-ce que je peux t'en parler juste pour m'entendre réfléchir ? » C'est un acte simple et ça change tout. Parce que ça vous sort de la boucle mentale et ça crée un espace d'intelligence partagée. Partager. Alléger, ce n'est pas tout recommencer, c'est choisir où mettre votre énergie. Il ne s'agit pas de renverser votre vie, il s'agit peut-être de revoir 5% de vos habitudes, supprimer ce rendez-vous hebdomadaire qui ne vous apporte plus rien, déléguer les repas du soir deux fois par semaine, ne plus répondre aux messages pro après 18h. Ça n'a l'air de rien. Mais ces petits gestes sont des actes de présence à soi et ils ont un effet domino. Une dernière proposition est de commencer par un petit oui à soi. Vous n'avez pas besoin de savoir comment demander parfaitement. Vous avez peut-être juste besoin d'écouter quand quelque chose en vous dit, là j'aurais besoin d'aide. Même si c'est flou, même si ce n'est pas urgent. même si vous ne savez pas encore à qui demander. Ce premier oui à vous-même, c'est souvent le vrai départ. J'ai une question pour vous. Et vous, si vous deviez alléger un seul endroit dans votre vie aujourd'hui, ce serait lequel ? Et si vous osiez formuler une seule demande, même à parfaite, à qui serait-elle adressée ? Si cet épisode résonne en vous, Et si vous sentez que vous êtes à un moment où vous ne voulez plus continuer comme avant, je vous propose un appel clarté. 30 minutes pour poser ce que vous portez, pour commencer à y voir plus clair et peut-être pour vous autoriser à vous faire accompagner. Le lien est dans la description de cet épisode. On n'a pas besoin d'attendre d'être en bout de course pour demander de l'aide. Demandez. Ce n'est pas un aveu d'échec, c'est un choix de présence à soi, un choix de lien, un choix de vie. Je vous remercie profondément pour votre écoute et souvenez-vous, tout est déjà en vous. Je vous dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection et d'ici là, portez-vous bien. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, Je peux vous accompagner pour y voir plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atouts.com Vous aimez Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir ? Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée pour être notifié des nouveaux épisodes. Donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au thème de la demande d'aide

    00:00

  • Les conditionnements qui empêchent de demander

    00:40

  • La vulnérabilité et son acceptation

    02:54

  • Le contexte social et culturel de la demande d'aide

    03:50

  • La numérologie stratégique et la demande d'aide

    06:31

  • Comment réapprendre à demander de l'aide

    09:36

  • Conclusion et appel à l'action

    12:38

Description

🤝 Envie d’aller plus loin ?
Je propose un accompagnement stratégique, doux et sur-mesure pour les personnes en transition.


Curieux ou curieuse ?


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Parlons Introspection. L'idée de cet épisode m'est venue suite à un article que j'ai posté et qui traitait du sujet du fait que de nombreuses femmes prenaient pour acquis de tout gérer dans leur vie. La famille, l'organisation générale, leur travail. sans jamais demander de l'aide. Une de mes lectrices, Marjolaine, m'a répondu « S'autoriser à ne pas tout porter seule, c'est le vrai courage parfois. » Et une autre, Laurence, a mentionné « Gérer ça toute seule, c'est souvent ce que l'on se dit. Il est vrai que l'on hésite parfois à se faire aider, mais on devrait. » Alors je me suis demandé d'où cela venait. Beaucoup de femmes que j'accompagne ont grandi avec l'idée qu'il fallait se débrouiller seule, que demander c'était déranger ou montrer qu'on ne tenait pas le coup. Alors même brillante, compétente, multitâche, elle reste figée dans un automatisme. Je devrais y arriver toute seule. Et pourtant, ce n'est pas parce qu'on est capable qu'on doit tout porter. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire. et j'aide les femmes en reconversion ou en repositionnement à sortir de la confusion pour retrouver une direction claire et poser des choix justes. Quand on parle de difficultés à demander de l'aide, on pense souvent à un manque de confiance en soi. Mais c'est rarement juste ça. En réalité, beaucoup d'entre nous ont appris très tôt que demander, ce n'était pas toujours bien vu. Dans certaines familles, on ne demandait pas. On faisait. Dans certains contextes, on était félicité quand on se débrouillait toute seule. Et parfois, quand on osait demander, on se prenait un « t'as qu'à te débrouiller » ou « tu vois bien que je n'ai pas le temps » . Alors on a intégré que c'était plus simple de ne rien dire. Et ce conditionnement, on l'a gardé. Même adulte, même dans nos projets, même quand ça devenait trop lourd. Il y a... aussi une chose importante à comprendre. Demander de l'aide, ça implique de reconnaître qu'on est vulnérable. Et la vulnérabilité, on ne nous a pas toujours appris que c'était ok. On nous a appris à être forte, efficace, fiable. On nous a rarement dit tu as le droit de demander même si tu ne sais pas encore exactement ce dont tu as besoin. Tu n'as pas approuvé ta légitimité pour être aidé. On a souvent mélangé demander égale gêner, demander égale ne pas être assez, demander égale être en dette. Résultat, on évite, on minimise, on attend d'être à bout. Et à ce moment-là, ce n'est plus une vraie demande d'aide, c'est un cri, un effondrement, une urgence. Mais il y a autre chose aussi, un terrain plus large. Parce que... si c'est difficile de demander, ce n'est pas seulement personnel. Il y a tout un contexte, social, culturel, familial, qui a façonné notre manière de voir la force, la vulnérabilité et la demande d'aide. On en parle dans un instant. J'ai une question pour vous. Autour de vous, combien de femmes voyez-vous demander du soutien sans se justifier ? Qui disent « je suis perdue » j'ai besoin d'un regard extérieur pour m'en sortir. Très peu, trop peu. Alors quand le doute arrive, on compense, on se suradapte, on se tait. Et puis il y a cette peur plus profonde, la peur de déséquilibrer tout un système, de ne plus être utile, de ne plus savoir qui on est si on lâche prise. Cette peur est légitime, mais elle cache aussi une vérité plus profonde, une envie de s'écouter, enfin. La difficulté à demander de l'aide, à reconnaître une limite ou à poser un stop n'est pas juste émotionnelle. Elle a un impact physiologique réel. Et réapprendre à se faire passer en premier parfois, c'est un acte de santé publique. En effet, Santé publique France, en 2022, nous apprenait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes en France. Pourtant, les femmes sont moins bien diagnostiquées et prises en charge car les symptômes sont souvent différents de ceux des hommes. Fatigue extrême, essoufflement, douleur. non localisées et donc moins bien reconnues. La Fédération française de cardiologie déclarait en 2023 qu'une femme sur trois pense que les maladies cardiovasculaires concernent surtout les hommes. Résultat, elles attendent en moyenne plus longtemps que les hommes avant de consulter et leur pronostic est souvent plus grave. Nicole Bray, chercheuse en sociologie à l'Université de Laval au Québec, renforce ce propos sur la charge mentale des femmes. Les femmes sont socialisées à s'occuper des autres. Cette surcharge mentale permanente les éloigne d'un rapport attentif à elles-mêmes, y compris à leur santé. Ce mécanisme-là, il ne vient pas de nulle part. Il a des racines. Il a aussi des prolongements dans notre manière d'être, de penser, de réagir. Et parfois, Ils se reflètent dans des schémas plus profonds. C'est ce que je vous propose de regarder dans la partie suivante à travers le prisme de la numérologie stratégique. Non pas pour enfermer, mais pour éclairer. Voyons ensemble ce que la numérologie peut nous apprendre de notre rapport à la demande d'aide. Quand je travaille avec la numérologie stratégique, ce que je dis souvent, c'est que ce n'est pas pour mettre les gens dans des cases, Mais pour mettre... en lumière des tendances, des automatismes, des zones d'ombre, des choses qu'on a intégrées très tôt et qu'on rejoue encore aujourd'hui sans forcément s'en rendre compte. Quand je regarde un thème en numérologie stratégique, il y a souvent des énergies qui expliquent pourquoi c'est si difficile de demander de l'aide. Pas parce qu'on ne sait pas faire, mais parce qu'on a appris à fonctionner d'une certaine manière et que ça s'est inscrit très profondément en nous. Par exemple, Les personnes qui ont du 2 ont souvent une énergie tournée vers l'autre, le lien, la douceur, la coopération. C'est une belle force, mais quand elle est déséquilibrée, cette énergie peut nous pousser à nous oublier, à faire passer l'autre avant tout et à croire qu'en demandant, on dérange, on crée un déséquilibre. En ce qui concerne le 6, il s'agit d'une énergie de soin. de poser un cadre et de prendre des responsabilités. Le 6 aime que tout le monde aille bien. Il prend soin, il soutient, il veille. Mais il peut aussi s'imposer d'être celui ou celle qui gère. Et dans cette posture, demander de l'aide devient compliqué. Comme si ça remettait en question sa fiabilité. Le 9 porte une énergie d'altruisme, de transmission, de conscience et élargie. Il veut contribuer, faire le bien autour de lui. Mais il peut aussi se mettre en retrait, se sacrifier, porter pour les autres et finir par se convaincre que ses propres besoins ne sont pas prioritaires. Enfin, le 7 porte une énergie d'introspection, de retrait, de réflexion. Le 7 observe, comprend, analyse, il cherche du sens. Mais parfois, il se coupe. Il l'intellectualise, il isole ce qu'il ressent. Et là, demander de l'aide devient très difficile, voire inutile à ses yeux. Ces énergies ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles montrent des dynamiques, des manières de faire. Et quand on les met en lumière, on peut aussi les rééquilibrer pour ne plus porter seules. Et surtout, pour ne plus croire qu'on doit y arriver sans soutien. Je n'ai pas mentionné l'ensemble des neuf nombres que l'on étudie en numérologie, mais ces exemples sont là pour vous éclairer et vous donner des pistes, pour mieux vous comprendre. Alors comment réapprendre à demander ? Ce que je propose ici, ce ne sont pas des recettes, ce sont des pistes, des invitations. Pour commencer doucement à faire de la place, pour ne plus attendre d'être à bout. Et surtout, vous donner la place. permission de vivre autrement, pas dans la solitude silencieuse mais dans une dynamique plus partagée, plus vivante. plus juste. Déléguer, ce n'est pas abandonner. On confond souvent délégation avec laisser tomber, lâcher le contrôle ou passer pour quelqu'un qui ne tient plus la roue. Mais déléguer, c'est aussi faire participer les autres. C'est permettre à vos enfants, vos partenaires, vos collaborateurs d'apprendre, de s'impliquer et de se sentir utile. C'est sortir du fantasme de la femme orchestre pour redevenir humaine. Et pour vous, c'est reprendre du souffle, du temps pour penser, pour respirer, pour rediriger votre énergie vers ce qui compte vraiment pour vous. Demander un regard extérieur, ce n'est pas montrer une faiblesse, c'est créer du lien. C'est dire, j'ai besoin d'un regard extérieur, pas pour qu'on décide à votre place, mais pour sortir du flou et avancer plus clairement. Quand vous êtes perdu dans une idée, un projet, une fatigue, vous n'avez pas besoin d'une solution immédiate. Vous avez peut-être besoin d'un regard, d'une écoute, d'une reformulation. Demandez à quelqu'un « est-ce que je peux t'en parler juste pour m'entendre réfléchir ? » C'est un acte simple et ça change tout. Parce que ça vous sort de la boucle mentale et ça crée un espace d'intelligence partagée. Partager. Alléger, ce n'est pas tout recommencer, c'est choisir où mettre votre énergie. Il ne s'agit pas de renverser votre vie, il s'agit peut-être de revoir 5% de vos habitudes, supprimer ce rendez-vous hebdomadaire qui ne vous apporte plus rien, déléguer les repas du soir deux fois par semaine, ne plus répondre aux messages pro après 18h. Ça n'a l'air de rien. Mais ces petits gestes sont des actes de présence à soi et ils ont un effet domino. Une dernière proposition est de commencer par un petit oui à soi. Vous n'avez pas besoin de savoir comment demander parfaitement. Vous avez peut-être juste besoin d'écouter quand quelque chose en vous dit, là j'aurais besoin d'aide. Même si c'est flou, même si ce n'est pas urgent. même si vous ne savez pas encore à qui demander. Ce premier oui à vous-même, c'est souvent le vrai départ. J'ai une question pour vous. Et vous, si vous deviez alléger un seul endroit dans votre vie aujourd'hui, ce serait lequel ? Et si vous osiez formuler une seule demande, même à parfaite, à qui serait-elle adressée ? Si cet épisode résonne en vous, Et si vous sentez que vous êtes à un moment où vous ne voulez plus continuer comme avant, je vous propose un appel clarté. 30 minutes pour poser ce que vous portez, pour commencer à y voir plus clair et peut-être pour vous autoriser à vous faire accompagner. Le lien est dans la description de cet épisode. On n'a pas besoin d'attendre d'être en bout de course pour demander de l'aide. Demandez. Ce n'est pas un aveu d'échec, c'est un choix de présence à soi, un choix de lien, un choix de vie. Je vous remercie profondément pour votre écoute et souvenez-vous, tout est déjà en vous. Je vous dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection et d'ici là, portez-vous bien. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, Je peux vous accompagner pour y voir plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atouts.com Vous aimez Parlons Introspection, le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir ? Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée pour être notifié des nouveaux épisodes. Donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au thème de la demande d'aide

    00:00

  • Les conditionnements qui empêchent de demander

    00:40

  • La vulnérabilité et son acceptation

    02:54

  • Le contexte social et culturel de la demande d'aide

    03:50

  • La numérologie stratégique et la demande d'aide

    06:31

  • Comment réapprendre à demander de l'aide

    09:36

  • Conclusion et appel à l'action

    12:38

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