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Reconversion à 60 ans écoute du corps & résilience : l’exemple inspirant de Danielle - Parlons introspection - Episode 64 cover
Reconversion à 60 ans écoute du corps & résilience : l’exemple inspirant de Danielle - Parlons introspection - Episode 64 cover
Parlons Introspection – Le podcast pour les femmes en transition pro | Coaching intuitif & numérologie stratégique®

Reconversion à 60 ans écoute du corps & résilience : l’exemple inspirant de Danielle - Parlons introspection - Episode 64

Reconversion à 60 ans écoute du corps & résilience : l’exemple inspirant de Danielle - Parlons introspection - Episode 64

26min |10/04/2025|

54

Play
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26min |10/04/2025|

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Description

Dans cet épisode de Parlons Introspection, Véronique Milome, coach en révélation identitaire et spécialiste en numérologie stratégique®, reçoit Danielle Muyl, entrepreneure et praticienne en focusing, qui partage son incroyable parcours de reconversion professionnelle à 60 ans, une vraie transition personnelle.


À travers son histoire, découvrez un cheminement intérieur inspirant, porté par une profonde connaissance de soi, une grande capacité d’introspection personnelle, et une foi inébranlable dans l’évolution, à tout âge.


Ensemble, elles explorent :
– Comment écouter les signaux du corps pour retrouver l’alignement
– Pourquoi la prise de recul est essentielle en période de transition
– Ce que la compassion envers soi-même change dans l’épanouissement personnel
– La puissance des méthodes simples pour prendre soin de soi au quotidien
– Le rôle des rencontres dans la transformation de nos croyances limitantes
– Le lien entre confiance en soi, posture, et prise de décision alignée


Cet échange vous montre qu’il n’est jamais trop tard pour oser un nouveau départ, reconnecter avec son corps, et transformer ses expériences en ressources.


Un épisode parfait pour toutes celles qui doutent, cherchent à redonner du sens à leur trajectoire, ou souhaitent s’ouvrir à une reconversion douce et consciente.


Abonnez-vous à Parlons Introspection, le podcast pour les femmes en quête de clarté, d’identité et de réinvention — entre coaching intuitif, numérologie, et réflexions profondes sur l’humain.


Pour contacter Danielle

et sur linkedin


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Je propose un accompagnement stratégique, doux et sur-mesure pour les personnes en transition.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Véronique

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous. Avant de commencer ce nouvel épisode, je prends le temps de vous remercier chaleureusement pour votre écoute puisque le podcast enregistre de plus en plus d'écoutes à travers le monde et pour ça, j'ai énormément de gratitude de savoir que je suis écoutée et que vous appréciez surtout ces épisodes. J'espère qu'ils vous aident dans vos réflexions et... dans votre introspection. Pour ce nouvel entretien, j'accueille Daniel Muil qui va partager avec nous son expérience de reconversion à l'âge de 60 ans. C'est une expérience peu commune mais réussie et j'avais à cœur de vous présenter des exemples différents pour vous donner confiance dans vos transitions et reconversions. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Daniel Muil, que j'ai rencontré au sein du BNI Réussite. J'ai le grand plaisir d'aborder des sujets qui seront certainement différents de ceux qu'on aborde habituellement. Alors, tout d'abord, Daniel, bienvenue à toi sur le podcast Parlons Introspection.

  • Danielle

    Bonjour Véronique, merci de ton invitation. Ravi d'être ici et de partager. des choses via ton podcast.

  • Véronique

    Eh bien, écoute, ça me fait vraiment plaisir de te recevoir aujourd'hui. Et pour entrer directement dans le vif du sujet, je te laisse te présenter avec tes mots et à ta façon.

  • Danielle

    Merci. Donc, je m'appelle Daniel Nuit. J'ai un peu plus de 60 ans, en fait. Et j'ai décidé très tardivement, en fait, dans ma carrière, de me lancer dans une activité d'accompagnement. accompagnement particulier et aussi en entreprise pour transmettre des méthodes qui permettent de s'apaiser instantanément en situation et de réguler ses émotions en situation. Ce sont des méthodes que j'ai utilisées moi-même dans mon expérience en entreprise, une longue expérience de plus de 30 ans. Et maintenant, j'ai vraiment à cœur de transmettre au plus grand nombre ces techniques pour que les personnes vivent leur activité professionnelle avec plus de sérénité.

  • Véronique

    Ce qui est bien précieux de nos jours, la santé mentale est un réel sujet en entreprise et je pense que la méthode que tu développes et que tu transmets aux personnes en entreprise est très précieuse. On va peut-être en parler un peu plus tard dans l'épisode, mais ce qui m'intéresse aussi de savoir, c'est quel est ton parcours déjà et comment tu es arrivé à cette reconversion puisque c'en est une. Oui,

  • Danielle

    tout à fait. Ça fait partie des reconversions en effet professionnelles. quand même aujourd'hui de plus en plus courant, en fait, la reconversion. Alors peut-être moins à cet âge. Alors comment je suis arrivée là C'était après une carrière, comme je disais, de plus de 30 ans dans l'industrie, qui ont été passionnantes, en fait, parce que j'ai eu des missions très diversifiées dans l'industrie, en France et à l'étranger, en opérationnel, donc sur des postes très diversifiés, en développement, en production, en qualité. commerciale, j'ai géré aussi une filiale au Japon, la filiale de l'entreprise dans laquelle je travaillais, la filiale japonaise pendant cette année. J'étais vraiment très engagée professionnellement, passionnée parce que j'avais pu allier le voyage avec mon activité professionnelle, donc ma passion du voyage, de la rencontre, de l'interculturalité. Et j'ai eu des postes aussi qui me permettaient de mettre en relation aussi les équipes, donc c'est ce qui m'a passionnée. Et puis, à un moment donné, j'y ai trouvé moins de sens. Ça ne me correspondait plus. Et d'un autre côté, je ressentais les premiers signes physiques aussi, on peut dire, d'une dégradation. C'est un peu comme l'histoire de la grenouille qu'on met dans l'eau chaude et qui ne voit pas qu'elle est en train de bouillir petit à petit. Moi, j'avais un peu cette impression-là. Et j'ai eu la chance d'avoir développé assez tôt une capacité à ressentir vraiment les choses et à me dire, là, il y a quelque chose qui ne va plus. Et de ressentir dans mon corps. Et parce que j'avais développé ce sens du ressenti corporel, je sentais que je ne pouvais plus continuer comme ça. Que ça touchait à mon intégrité physique et mentale. Et que si je voulais vivre longtemps et toujours en activité, il fallait que je fasse autre chose. Donc, j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire. Et en fait, je me suis aperçue que j'avais développé cette capacité à gérer justement le stress, mes émotions et de transformer ces moments inconfortables avec de la prise de recul à du passage à l'action. Donc, j'ai réfléchi sur un projet professionnel et il m'est venu cette idée de transmettre les techniques que j'avais apprises. Donc, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat comme ça et j'ai démissionné de mon poste. que je n'étais pas très loin de la retraite. J'aurais pu aussi tranquillement finir ma carrière, confortablement, financièrement. Mais pour moi, ça n'avait aucun sens d'un point de vue vie. Parce que c'était, oui, arrêter de travailler, mais d'être la grenouille qui est quand même mal au point à la fin de son passage dans le casserole, mais dans son activité professionnelle. Et moi, j'ai envie de contribuer. Comme j'ai pu contribuer pendant plus de 30 ans dans mon entreprise, d'échanger, de créer du lien avec les clients, avec mes collègues, ce qui avait du temps, si j'avais envie de continuer à faire ça, au-delà de l'âge légal, on va dire, de la retraite, tel qu'on le définit. Je ne voyais pas du tout ma fin de carrière comme ça, très clairement. J'avais vraiment eu cette envie de contribuer. Mais pour ça, il fallait que je prenne du recul. que je reprenne de l'énergie, que je quitte le salariat. Et même si l'entrepreneuriat, ce n'est quand même pas simple, et puis ça prend aussi beaucoup d'énergie, mais il y avait un alignement qui se mettait en place. Donc, quand on est aligné, il n'y a pas la même fatigue, en fait.

  • Véronique

    Je trouve ça déjà très courageux, quelques années de la retraite, de démissionner. Parce que, comme tu l'as dit, la majeure partie de ta carrière professionnelle, tu l'as exercée dans le salariat. Je l'assimile presque à un saut dans le vide, parce que c'est quand même deux statuts très différents l'un de l'autre. Est-ce que tu as... réussi à déterminer Quel était le cheminement qui t'a fait passer de l'un à l'autre En fait,

  • Danielle

    quand je regarde entre l'émergence de la première idée, ça datait à peu près de 2017, et ma démission en 2023, il s'est passé six ans. Voilà, il a fallu du temps. Et en fait, c'est un peu le hasard des rencontres. Ça a commencé, je revenais à ce moment-là, de sept ans au Japon, avec une activité professionnelle assez engageante. Et je recherchais en fait une méthodologie pour gérer mon stress qui était accessible en France. Et j'ai découvert une technique qu'on appelle le focusing qui permet de faire ça. Et c'est lors d'une randonnée, j'ai rencontré la co-fondatrice d'une des écoles françaises de cette méthode-là. Ça s'appelait l'Institut d'auto-accompagnement qui fait plus de formation aujourd'hui, mais qui m'a vraiment formée en profondeur sur cette technique. Et petit à petit, après Mnulcovitch, j'ai co-créé une association pour faire connaître cette technique. Ça s'appelle Focusing pour tous, pour faire connaître la technique et aider les praticiens. Et après, petit à petit, je me suis dit, comme j'avais un projet de quitter le salariat pour continuer à transmettre, à donner du sens à mon activité professionnelle, je me suis dit, finalement, j'ai acquis une nouvelle compétence que je peux transmettre aussi à d'autres personnes qui vivent intensément leur activité professionnelle. J'ai mis légitimité par rapport à mon parcours professionnel en m'adressant à des managers, à des entrepreneurs, parce que je connais bien le monde de l'entreprise. Donc pourquoi pas Et bien je me suis lancée. J'ai fait un dispositif de transition professionnelle, mon dossier a été accepté. Voilà, donc j'ai essayé de rester salariée tout en commençant mon activité. Bon, ça n'a pas fonctionné. Et c'est ok parce que je me rends compte qu'avec le recul, ça aurait été très difficile. Donc j'ai décidé de démissionner. Et voilà, je pense que c'était mieux comme ça pour pouvoir me consacrer à 100% sur mon activité professionnelle. Aucun regret sur mon activité salariée, ça a été des superbes années aussi. Et c'était le bon moment. Donc ce n'est pas une décision qu'on prend du jour au lendemain, très clairement.

  • Véronique

    Oui, et quand tu dis que tu connais bien le monde de l'entreprise et du management toi-même, ce sont les postes que tu as occupés pendant toutes ces années. Tu as eu beaucoup de postes à responsabilité et transverses, si je me souviens bien.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. J'ai eu à la fois des postes opérationnels. J'étais responsable qualité d'une usine de plus de 500 personnes. J'ai dirigé une business unit à l'étranger ou au Japon. J'ai été aussi commerciale, donc c'est plus dans un secteur bien spécifique, en fait, ou une activité plus ciblée. J'ai été en bureau d'études aussi, j'ai travaillé en production, dans les méthodes, sur des lignes de fabrication. Donc à la fois il y a un côté très opérationnel et du management, se diriger plusieurs fois des équipes. Et cette responsabilité aussi d'une business unit, donc c'était comme un peu avoir géré une entreprise en fait. Responsable qualité dans une usine, c'est aussi très transversal parce qu'on travaille pratiquement avec tous les services. Beaucoup de liens, beaucoup de relations. Et aussi, j'ai eu pas mal d'opportunités où, quand je suis arrivée, c'était pour régler des problèmes relationnels entre les équipes. Je ne sais pas pourquoi, je devais donner un peu cette impression d'amener un peu de sérénité dans les équipes, de créer du lien. Et c'est vrai que j'ai fait ça quand je suis partie aux États-Unis. C'était parce que ça ne fonctionnait pas très bien entre Américains et Français. Donc, je suis partie aux États-Unis pour faciliter ce lien-là. Des situations aussi… à remettre sur pied quand je suis partie en Allemagne ou au Japon. Donc à chaque fois, c'était pour recréer du lien, soit au sein des équipes, soit à l'intérieur de l'entreprise, soit avec des clients. Et pour moi, c'était presque évident, j'aimais ça. Je pense que ce n'est pas pour rien que j'ai eu tous ces postes-là. Et en plus, j'ai travaillé trois ans dans un domaine qu'on appelle la connectique. Donc c'était vraiment pour connecter des systèmes. Mais je connectais beaucoup les équipes. Je crois que cette idée de connectique... me suivre, c'est vraiment mon fil rouge pendant toute ma carrière et aujourd'hui j'aide les personnes à se connecter à elles-mêmes pour pouvoir mieux se connecter aux autres en fait Et là la boucle est bouclée du coup en termes de connexion,

  • Véronique

    tu aides les gens à se connecter entre eux et avec eux-mêmes, justement tu évoquais au début de l'entretien le stress tout simplement lié à tes fonctions en quoi le focusing est aidant dans cette perspective-là

  • Danielle

    Alors c'est aidant parce que ça permet de prendre conscience de ce qui est en train de passer dans son corps. Parce que le focusing te permet d'accéder à tes ressentis corporels. Tu ressens qu'il y a quelque chose qui n'est pas comme d'habitude, qui dysfonctionne. Les choses classiques, c'est la boule au ventre, problème de digestion. Il y a quelque chose de déséquilibré, il y a une prise de conscience. On pourrait très bien dire oui, c'est normal, je suis un peu stressée en ce moment Non, il y a quelque chose qui est un déséquilibre. Donc ça interpelle. J'ai eu des périodes aussi de stress important où je sentais que j'avais besoin de manger beaucoup de sel. Après, j'ai lu que c'était un dérèglement au niveau de la cortisol et qu'on perdait ces sels minéraux au niveau des urines. C'est un point d'alerte. Donc, le focus, ça m'a aidée à ressentir les signaux dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et mon corps m'a donné un gros signal suite à une opération aux yeux qui ne s'est pas très bien terminée. J'ai terminé aux urgences où là, j'ai failli perdre un oeil. Et là, en fait, j'ai traversé cette période, je me rappelle, avec un grand calme, comme si je me parlais vraiment avec moi-même. C'est une expérience assez étonnante. Salmo m'a été vraiment étonnée parce que j'étais très, très calme, alors qu'il avait ��té extrêmement inquiet et très stressé. J'ai vu plusieurs spécialistes, terminaux d'urgence de l'hôpital de Rothschild. Mais moi, il y avait quelque chose de très, très calme et je vivais ça pleinement, en fait, curieusement. Et c'est comme si j'avais un lien avec mon corps. et je dis là, je mets tous les moyens, tout le temps nécessaire pour retrouver un état d'équilibre. Mais je l'ai vraiment développé avec cette acceptation, parce que ce que permet le focusing, c'est à travers ses ressentis corporels, d'accepter ces différentes facettes de personnalité. Et là, c'était vraiment une facette qui me dit, là Daniel, il faut vraiment que tu réfléchisses pour faire autre chose, parce que là, tu es en train de t'épuiser, là ton corps te le dit. Donc, il y a quelque chose à faire.

  • Véronique

    La question qui me vient en t'écoutant, c'est que tu l'as signalé dès le départ que tu étais très connecté à ton corps. Et je connais beaucoup de personnes qui ont justement cette déconnexion, qui sont très dans leur tête et qui ont du mal à ressentir dans leur corps. Est-ce que cette méthode de focusing est adaptée à ce type de personnes aussi

  • Danielle

    Oui, tout à fait, parce qu'en fait, il y a des nouveaux sens qu'on met plus en valeur aujourd'hui. Il y a les cinq sens classiques, on aura touché la vue, etc. Mais il y a d'autres sens, dont l'interoception, qui est le sens de ressentir un peu ses organes et ce qui se passe à l'intérieur de nous. Ça, ça se développe par des techniques simples de prise de conscience, de ses mouvements, de ses cinq sens aussi. Donc c'est un peu comme un entraînement d'un sportif. ça s'entraîne. Donc c'est ce que je propose en fait, c'est des entraînements. Et c'est la prise de conscience par des exercices très simples d'ancrage, de respiration, parce qu'il y a aussi une façon de se connecter à soi, c'est de respirer et de perçoire sa respiration. Et ça on respire tous en permanence. Donc il y a des choses très simples pour permettre cette prise de conscience. Donc même si on est déconnecté, il y a des petites astuces pour faire ça. Et il y a aussi une façon de préparer le corps pour ça. Donc tout simplement je vous invite le matin Quand vous êtes debout, faire des sautillements ou se tapoter sur le corps, le visage, ça permet d'activer ce sens. Donc il y a aussi des petites astuces comme ça qui développent ce sens du ressenti corporel. Il y a une question un peu d'entraînement. Et je conseille vraiment, quand vous êtes resté longtemps assis devant un écran, certains le sentent plus ou moins justement, mais c'est de s'étirer, de sautiller, de se tapoter et puis on sent tout de suite mieux.

  • Véronique

    Oui, parce que l'énergie se recircule de nouveau.

  • Danielle

    Exactement, c'est ça. Même quelqu'un qui n'a pas une relation aussi fine avec son corps, en fait, il va l'expérimenter. Ah bah tiens, aussi, je ressens ça et tout. Et en fait, même s'il y a des personnes qui ne ressentent que sur une partie de leur corps, c'est OK. Mais déjà, c'est cette prise de conscience. J'adapte complètement mes accompagnements en fonction de la sensibilité de chacun ou chaque personne. Mais il y a toujours une ressource corporelle à sa disposition.

  • Véronique

    Oui, à mobiliser et pour l'avoir pratiqué avec toi, l'avantage c'est que ça peut se pratiquer partout. Voilà,

  • Danielle

    c'est ça, oui. Donc moi j'aime bien les choses simples et qui permettent de s'appliquer en situation. Avant une réunion, une intervention devant le public, on peut s'isoler quelques secondes, aller aux toilettes, faire ses tapotements, faire des respirations, de l'ancrage. Des choses relativement simples ou quelqu'un qui va passer devant un tribunal, qui n'a pas envie de perdre pied pendant la séance, il peut se préparer très rapidement. Pour moi, c'est important de transmettre des techniques simples, mais puissantes et qui peuvent s'utiliser vraiment partout.

  • Véronique

    J'engage les personnes, si elles veulent en savoir plus, on indiquera tes coordonnées dans les notes de l'épisode. Parce que pour l'avoir expérimenté, je peux dire que c'est une méthode très efficace qu'on peut s'appliquer facilement et à intégrer aussi dans ses routines journalières. Ce n'est pas contraignant en tout cas. Alors l'autre... point que je voulais aussi aborder avec toi, c'est le thème de la reprise des études. Parce que toi, c'est quand même pas commun. Est-ce que tu peux nous parler de cette reprise d'études À quel âge et pourquoi, d'ailleurs,

  • Danielle

    tu t'es lancée dans ça La technique principale que j'utilise s'appelle le producing. C'est une technique qui a été au départ développée pour les thérapeutes de la branche psychologie humaniste de Carl Rogers. qui a été développée par Eugène Gendlin, qui s'est aperçue que les personnes qui étaient accompagnées en thérapie avançaient beaucoup plus vite lorsqu'elles se connectaient à ce qui se passait en elles, lorsqu'elles exprimaient ah oui, en parlant de ça, je ressens ça là Donc elle a développé un protocole pour les thérapeutes pour faciliter cet accès au ressenti corporel. Après, cette technique a été développée par Advisor Cornell pour que ce soit accessible à tout le monde, plus particulièrement le focusing de la relation intérieure. Pour moi, c'était... important d'aller un peu plus loin, de ne pas seulement connaître la technique d'accès au ressenti corporel, mais c'était aussi de comprendre comment ça s'est intégré dans l'accompagnement, même en psychothérapie. Donc c'était de voir tout le champ qu'il y avait autour. Je veux dire, le focusing s'est classé en fait dans les thérapies psychomatiques, donc liées au corps, mais ça m'intéressait aussi de pouvoir identifier si un client avait besoin d'aller plus loin, le recommander. peut-être d'aller plus loin et pourquoi pas de faire une thérapie. Pour moi, c'était important de comprendre ce qu'est une thérapie, la posture du thérapeute par rapport à un praticien comme moi aujourd'hui. Et pour ça, ça me semblait pertinent de suivre une formation de psychothérapeute, enfin de psychopraticien. En France, c'est le bon terme à utiliser. Donc du coup, j'ai décidé en effet de reprendre des études et je suis inscrite là pour 4 ans. Donc là, je suis à la deuxième année pour être aussi psychopraticienne dans 4 ans. Je fais ça dans une école spécialisée dans l'accompagnement, suivant les principes de l'approche entrée sur la personne de Carl Rogers, qui a une posture de thérapeute très particulière, basée énormément sur l'écoute. Et c'est la posture de l'accompagnant qui va provoquer le changement chez le client. Et en fait, c'est la posture que moi j'utilise avec mes clients. Aujourd'hui, ce que je propose, ce n'est pas une... une psychopratique, c'est vraiment focaliser le focusing. Mais ça me permet de pouvoir dire à quelqu'un de tester, aussi un suivi par un thérapeute, pour compléter l'accompagnement. Moi-même, je suis amenée aussi à accompagner des personnes qui sont suivies par des psychiatres, parce que c'est complémentaire. Le focusing, c'est une technique psychosomatique, donc ça peut être tout à fait en complément, aussi d'accompagnement par un psychologue ou par un psychiatre. Donc c'était pour comprendre aussi le langage, c'est-à-dire si je suis amenée à discuter avec un psychiatre, un psychologue, c'est de se comprendre, tout simplement, de comprendre tout cet univers-là. Pour moi, il n'y a pas une méthode miracle pour aller mieux. Donc, c'est bien de comprendre aussi d'autres méthodes pour aider des clients à trouver ce qui leur convient le mieux par rapport à la problématique ponctuelle qu'ils peuvent avoir. Donc, c'est la curiosité et l'envie d'aider au mieux mes clients et les rediriger vers d'autres choses si c'est nécessaire. Je pense que c'est important dans les métiers d'accompagnement d'avoir beaucoup d'humilité. On est sur l'humain, donc c'est parfois... complexe. Donc, il faut aussi connaître, avoir conscience de ce qui est mieux, en fait. Et parfois, le mieux, c'est pas forcément son accompagnement pour des clients particuliers. Et puis, c'est la curiosité, parce que j'aime bien apprendre, et que l'humain me fascine aussi, tout simplement.

  • Véronique

    Oui, c'est ce qu'il faut dire aussi. Tu as vraiment une appétence pour l'apprentissage. Tu es très curieuse aussi. Je pense que tous les voyages professionnels que tu as été amené à faire ont aussi un... Nourrit ce côté très curieux de l'autre, de l'être humain.

  • Danielle

    Et le respect de la différence aussi, c'est extrêmement important parce qu'en accompagnement de l'humain, c'est la confiance en l'humain et le respect de l'humain, de la diversité, des façons de penser, d'agir. Et très clairement, vers les dernières années de ma carrière, c'était devenu justement trop normé. Donc ça laissait de moins en moins de place à cette diversité d'expression des humains dans leur milieu professionnel. Donc là, il y a vraiment pour moi un désalignement. Et là, j'accueille les personnes telles qu'elles sont, là où elles veulent aller. Donc oui, j'ai cette appétence pour l'humain et sa diversité, le respect du rythme, de la différence. C'est assez important dans cette branche de la psychologie, en approche entrée sur la personne. Chacun est unique et avance à son rythme. Et donc l'accompagnement consiste à avoir la bonne posture, donner aussi des clés, des outils, c'est vrai, mais aussi c'est surtout d'avoir la bonne posture et la confiance que chaque personne a une capacité à aller mieux. C'est la posture de l'accompagnant qui va faire que la personne va se transformer, va prendre conscience de ses modes de fonctionnement et va engager un changement. C'est pour ça que c'est important pour moi de faire expérimenter la technique et c'est là que se passe la prise de conscience. Donc même quelqu'un qui n'est pas connecté, on en disait toujours. qu'on disait tout à l'heure, c'est quand il prend conscience et il dit ah oui, si, si, en fait, c'est juste ça, je le ressens.

  • Véronique

    Et prendre le temps.

  • Danielle

    Et respecter le rythme. Oui, respecter le rythme. Dans mes accompagnements, je m'adapte au rythme de mes clients et je suis aussi vigilante sur le respect de mon propre rythme aussi.

  • Véronique

    Très important. Oui, comme tu disais, c'est ton comportement ou ton attitude qui va déterminer celle de la personne que tu accompagnes. Donc, il y a aussi une valeur d'exemple de respecter son propre rythme en tant que thérapeute.

  • Danielle

    On appelle ça la congruence, en fait. C'est vraiment cet alignement en tant qu'accompagnant, ce qu'on ressent, ce qu'on fait, ce qu'on dit. C'est vraiment important, parce que si on n'est pas aligné, ça se ressent exactement. Comme tu dis, c'est très juste, le client le ressent. Donc la personne, si elle n'a pas cette confiance avec la personne qui l'accompagne, elle ne va pas pouvoir avancer, pas clairement.

  • Véronique

    Oui, tout à fait. Eh bien, Daniel, nous arrivons au terme de notre épisode. Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose

  • Danielle

    Non, je suis ravie de notre échange. C'est vrai que c'est passé très vite. Peut-être un message, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer dans des nouvelles activités. Aujourd'hui, je pense que la reconversion professionnelle va devenir un sujet de plus en plus important, puisqu'il va y avoir des bouleversements dans le monde du travail. C'est vraiment de dire que c'est possible à tout âge. C'est un peu le message que j'aimerais bien passer. et que la connaissance de soi est vraiment un des piliers pour construire sa confiance en soi et faire les bons choix pour avancer. Et donc,

  • Véronique

    s'accorder ce temps, parce que nous sommes sur le podcast Parlons Introspection, tu prêches une convaincue. Par ton expérience, je trouve que tu illustres parfaitement ce cheminement.

  • Danielle

    Se connaître pour avancer aussi, avec tout à fait ton motto, c'est connu pour être vraiment la fondation. la connaissance de soi et l'amour de soi. En fait, ce n'est pas seulement la connaissance, mais il y a aussi se connaître et s'accepter tel qu'on est. C'est les deux fondations pour construire son estime de soi, sa confiance en soi et ensuite son affirmation de soi.

  • Véronique

    Un beau programme en tout cas.

  • Danielle

    Ce que j'espère au plus grand nombre.

  • Véronique

    Où peut-on te retrouver si on veut aller plus loin

  • Danielle

    Alors, soit sur mon site internet, donc dmfocusing, dm comme Daniel Mille, focusing, f-o-c-u-s-i-n-g, .fr ou .com, ou bien sur LinkedIn aussi, où je suis présente. C'est là où je suis plus active en termes de réseau social.

  • Véronique

    D'accord. Écoute, Daniel, merci beaucoup pour ton partage et surtout pour ton message, parce qu'on peut apprendre à tout âge. Tu en es l'exemple. vivant et tu épanouis dans ce que tu fais. De plus en plus, je te vois t'épanouir, te développer. Donc, ça fait vraiment plaisir de se dire qu'il n'y a pas de limite. C'est la décision et le cheminement qui est important et de se faire confiance aussi.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. Et puis, de rencontrer des gens qui croient en vous. C'est les rencontres aussi. C'est ce qui est extraordinaire en entrepreneuriat. On rencontre vraiment énormément de gens formidables. J'ai le plaisir de... de te rencontrer, c'est vraiment, c'est vraiment extraordinaire. C'est vraiment un point que j'adore, moi, en entrepreneuriat, c'est toutes ces rencontres que je n'aurais jamais pu faire, en fait, si j'étais restée salariée. Ça, c'est clair. Voilà, maintenant, le salariat, ça a aussi beaucoup d'intérêt. Oui,

  • Véronique

    oui, le but, ce n'est pas de dénigrer le salariat, c'est une autre aventure, mais on peut oser le faire, en tout cas.

  • Danielle

    Voilà, à tout âge. Et puis, peut-être rendez-vous dans 20 ans.

  • Véronique

    Oui, avec grand plaisir. Daniel. Eh bien, nous arrivons donc à la fin de cet épisode. Je vous remercie pour votre écoute. Toutes les deux, nous sommes friandes de vos commentaires. Donc, allez-y, donnez-nous votre avis et puis commentez sur les sujets que nous avons évoqués au cours de cet épisode. Moi, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, je peux vous accompagner pour y voir plus. plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atout.com Vous aimez Parlons Introspection Le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée. Pour être notifié des nouveaux épisodes, donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'invité Danielle

    00:00

  • Parcours de Danielle: De l'industrie à l'accompagnement

    00:59

  • La prise de conscience et le besoin de changement

    03:07

  • Le développement de la méthode de focusing

    05:27

  • Le focusing et la gestion du stress

    10:51

  • Reprise d'études et formation continue

    16:21

  • Message de motivation et conclusion

    22:21

Description

Dans cet épisode de Parlons Introspection, Véronique Milome, coach en révélation identitaire et spécialiste en numérologie stratégique®, reçoit Danielle Muyl, entrepreneure et praticienne en focusing, qui partage son incroyable parcours de reconversion professionnelle à 60 ans, une vraie transition personnelle.


À travers son histoire, découvrez un cheminement intérieur inspirant, porté par une profonde connaissance de soi, une grande capacité d’introspection personnelle, et une foi inébranlable dans l’évolution, à tout âge.


Ensemble, elles explorent :
– Comment écouter les signaux du corps pour retrouver l’alignement
– Pourquoi la prise de recul est essentielle en période de transition
– Ce que la compassion envers soi-même change dans l’épanouissement personnel
– La puissance des méthodes simples pour prendre soin de soi au quotidien
– Le rôle des rencontres dans la transformation de nos croyances limitantes
– Le lien entre confiance en soi, posture, et prise de décision alignée


Cet échange vous montre qu’il n’est jamais trop tard pour oser un nouveau départ, reconnecter avec son corps, et transformer ses expériences en ressources.


Un épisode parfait pour toutes celles qui doutent, cherchent à redonner du sens à leur trajectoire, ou souhaitent s’ouvrir à une reconversion douce et consciente.


Abonnez-vous à Parlons Introspection, le podcast pour les femmes en quête de clarté, d’identité et de réinvention — entre coaching intuitif, numérologie, et réflexions profondes sur l’humain.


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Transcription

  • Véronique

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous. Avant de commencer ce nouvel épisode, je prends le temps de vous remercier chaleureusement pour votre écoute puisque le podcast enregistre de plus en plus d'écoutes à travers le monde et pour ça, j'ai énormément de gratitude de savoir que je suis écoutée et que vous appréciez surtout ces épisodes. J'espère qu'ils vous aident dans vos réflexions et... dans votre introspection. Pour ce nouvel entretien, j'accueille Daniel Muil qui va partager avec nous son expérience de reconversion à l'âge de 60 ans. C'est une expérience peu commune mais réussie et j'avais à cœur de vous présenter des exemples différents pour vous donner confiance dans vos transitions et reconversions. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Daniel Muil, que j'ai rencontré au sein du BNI Réussite. J'ai le grand plaisir d'aborder des sujets qui seront certainement différents de ceux qu'on aborde habituellement. Alors, tout d'abord, Daniel, bienvenue à toi sur le podcast Parlons Introspection.

  • Danielle

    Bonjour Véronique, merci de ton invitation. Ravi d'être ici et de partager. des choses via ton podcast.

  • Véronique

    Eh bien, écoute, ça me fait vraiment plaisir de te recevoir aujourd'hui. Et pour entrer directement dans le vif du sujet, je te laisse te présenter avec tes mots et à ta façon.

  • Danielle

    Merci. Donc, je m'appelle Daniel Nuit. J'ai un peu plus de 60 ans, en fait. Et j'ai décidé très tardivement, en fait, dans ma carrière, de me lancer dans une activité d'accompagnement. accompagnement particulier et aussi en entreprise pour transmettre des méthodes qui permettent de s'apaiser instantanément en situation et de réguler ses émotions en situation. Ce sont des méthodes que j'ai utilisées moi-même dans mon expérience en entreprise, une longue expérience de plus de 30 ans. Et maintenant, j'ai vraiment à cœur de transmettre au plus grand nombre ces techniques pour que les personnes vivent leur activité professionnelle avec plus de sérénité.

  • Véronique

    Ce qui est bien précieux de nos jours, la santé mentale est un réel sujet en entreprise et je pense que la méthode que tu développes et que tu transmets aux personnes en entreprise est très précieuse. On va peut-être en parler un peu plus tard dans l'épisode, mais ce qui m'intéresse aussi de savoir, c'est quel est ton parcours déjà et comment tu es arrivé à cette reconversion puisque c'en est une. Oui,

  • Danielle

    tout à fait. Ça fait partie des reconversions en effet professionnelles. quand même aujourd'hui de plus en plus courant, en fait, la reconversion. Alors peut-être moins à cet âge. Alors comment je suis arrivée là C'était après une carrière, comme je disais, de plus de 30 ans dans l'industrie, qui ont été passionnantes, en fait, parce que j'ai eu des missions très diversifiées dans l'industrie, en France et à l'étranger, en opérationnel, donc sur des postes très diversifiés, en développement, en production, en qualité. commerciale, j'ai géré aussi une filiale au Japon, la filiale de l'entreprise dans laquelle je travaillais, la filiale japonaise pendant cette année. J'étais vraiment très engagée professionnellement, passionnée parce que j'avais pu allier le voyage avec mon activité professionnelle, donc ma passion du voyage, de la rencontre, de l'interculturalité. Et j'ai eu des postes aussi qui me permettaient de mettre en relation aussi les équipes, donc c'est ce qui m'a passionnée. Et puis, à un moment donné, j'y ai trouvé moins de sens. Ça ne me correspondait plus. Et d'un autre côté, je ressentais les premiers signes physiques aussi, on peut dire, d'une dégradation. C'est un peu comme l'histoire de la grenouille qu'on met dans l'eau chaude et qui ne voit pas qu'elle est en train de bouillir petit à petit. Moi, j'avais un peu cette impression-là. Et j'ai eu la chance d'avoir développé assez tôt une capacité à ressentir vraiment les choses et à me dire, là, il y a quelque chose qui ne va plus. Et de ressentir dans mon corps. Et parce que j'avais développé ce sens du ressenti corporel, je sentais que je ne pouvais plus continuer comme ça. Que ça touchait à mon intégrité physique et mentale. Et que si je voulais vivre longtemps et toujours en activité, il fallait que je fasse autre chose. Donc, j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire. Et en fait, je me suis aperçue que j'avais développé cette capacité à gérer justement le stress, mes émotions et de transformer ces moments inconfortables avec de la prise de recul à du passage à l'action. Donc, j'ai réfléchi sur un projet professionnel et il m'est venu cette idée de transmettre les techniques que j'avais apprises. Donc, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat comme ça et j'ai démissionné de mon poste. que je n'étais pas très loin de la retraite. J'aurais pu aussi tranquillement finir ma carrière, confortablement, financièrement. Mais pour moi, ça n'avait aucun sens d'un point de vue vie. Parce que c'était, oui, arrêter de travailler, mais d'être la grenouille qui est quand même mal au point à la fin de son passage dans le casserole, mais dans son activité professionnelle. Et moi, j'ai envie de contribuer. Comme j'ai pu contribuer pendant plus de 30 ans dans mon entreprise, d'échanger, de créer du lien avec les clients, avec mes collègues, ce qui avait du temps, si j'avais envie de continuer à faire ça, au-delà de l'âge légal, on va dire, de la retraite, tel qu'on le définit. Je ne voyais pas du tout ma fin de carrière comme ça, très clairement. J'avais vraiment eu cette envie de contribuer. Mais pour ça, il fallait que je prenne du recul. que je reprenne de l'énergie, que je quitte le salariat. Et même si l'entrepreneuriat, ce n'est quand même pas simple, et puis ça prend aussi beaucoup d'énergie, mais il y avait un alignement qui se mettait en place. Donc, quand on est aligné, il n'y a pas la même fatigue, en fait.

  • Véronique

    Je trouve ça déjà très courageux, quelques années de la retraite, de démissionner. Parce que, comme tu l'as dit, la majeure partie de ta carrière professionnelle, tu l'as exercée dans le salariat. Je l'assimile presque à un saut dans le vide, parce que c'est quand même deux statuts très différents l'un de l'autre. Est-ce que tu as... réussi à déterminer Quel était le cheminement qui t'a fait passer de l'un à l'autre En fait,

  • Danielle

    quand je regarde entre l'émergence de la première idée, ça datait à peu près de 2017, et ma démission en 2023, il s'est passé six ans. Voilà, il a fallu du temps. Et en fait, c'est un peu le hasard des rencontres. Ça a commencé, je revenais à ce moment-là, de sept ans au Japon, avec une activité professionnelle assez engageante. Et je recherchais en fait une méthodologie pour gérer mon stress qui était accessible en France. Et j'ai découvert une technique qu'on appelle le focusing qui permet de faire ça. Et c'est lors d'une randonnée, j'ai rencontré la co-fondatrice d'une des écoles françaises de cette méthode-là. Ça s'appelait l'Institut d'auto-accompagnement qui fait plus de formation aujourd'hui, mais qui m'a vraiment formée en profondeur sur cette technique. Et petit à petit, après Mnulcovitch, j'ai co-créé une association pour faire connaître cette technique. Ça s'appelle Focusing pour tous, pour faire connaître la technique et aider les praticiens. Et après, petit à petit, je me suis dit, comme j'avais un projet de quitter le salariat pour continuer à transmettre, à donner du sens à mon activité professionnelle, je me suis dit, finalement, j'ai acquis une nouvelle compétence que je peux transmettre aussi à d'autres personnes qui vivent intensément leur activité professionnelle. J'ai mis légitimité par rapport à mon parcours professionnel en m'adressant à des managers, à des entrepreneurs, parce que je connais bien le monde de l'entreprise. Donc pourquoi pas Et bien je me suis lancée. J'ai fait un dispositif de transition professionnelle, mon dossier a été accepté. Voilà, donc j'ai essayé de rester salariée tout en commençant mon activité. Bon, ça n'a pas fonctionné. Et c'est ok parce que je me rends compte qu'avec le recul, ça aurait été très difficile. Donc j'ai décidé de démissionner. Et voilà, je pense que c'était mieux comme ça pour pouvoir me consacrer à 100% sur mon activité professionnelle. Aucun regret sur mon activité salariée, ça a été des superbes années aussi. Et c'était le bon moment. Donc ce n'est pas une décision qu'on prend du jour au lendemain, très clairement.

  • Véronique

    Oui, et quand tu dis que tu connais bien le monde de l'entreprise et du management toi-même, ce sont les postes que tu as occupés pendant toutes ces années. Tu as eu beaucoup de postes à responsabilité et transverses, si je me souviens bien.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. J'ai eu à la fois des postes opérationnels. J'étais responsable qualité d'une usine de plus de 500 personnes. J'ai dirigé une business unit à l'étranger ou au Japon. J'ai été aussi commerciale, donc c'est plus dans un secteur bien spécifique, en fait, ou une activité plus ciblée. J'ai été en bureau d'études aussi, j'ai travaillé en production, dans les méthodes, sur des lignes de fabrication. Donc à la fois il y a un côté très opérationnel et du management, se diriger plusieurs fois des équipes. Et cette responsabilité aussi d'une business unit, donc c'était comme un peu avoir géré une entreprise en fait. Responsable qualité dans une usine, c'est aussi très transversal parce qu'on travaille pratiquement avec tous les services. Beaucoup de liens, beaucoup de relations. Et aussi, j'ai eu pas mal d'opportunités où, quand je suis arrivée, c'était pour régler des problèmes relationnels entre les équipes. Je ne sais pas pourquoi, je devais donner un peu cette impression d'amener un peu de sérénité dans les équipes, de créer du lien. Et c'est vrai que j'ai fait ça quand je suis partie aux États-Unis. C'était parce que ça ne fonctionnait pas très bien entre Américains et Français. Donc, je suis partie aux États-Unis pour faciliter ce lien-là. Des situations aussi… à remettre sur pied quand je suis partie en Allemagne ou au Japon. Donc à chaque fois, c'était pour recréer du lien, soit au sein des équipes, soit à l'intérieur de l'entreprise, soit avec des clients. Et pour moi, c'était presque évident, j'aimais ça. Je pense que ce n'est pas pour rien que j'ai eu tous ces postes-là. Et en plus, j'ai travaillé trois ans dans un domaine qu'on appelle la connectique. Donc c'était vraiment pour connecter des systèmes. Mais je connectais beaucoup les équipes. Je crois que cette idée de connectique... me suivre, c'est vraiment mon fil rouge pendant toute ma carrière et aujourd'hui j'aide les personnes à se connecter à elles-mêmes pour pouvoir mieux se connecter aux autres en fait Et là la boucle est bouclée du coup en termes de connexion,

  • Véronique

    tu aides les gens à se connecter entre eux et avec eux-mêmes, justement tu évoquais au début de l'entretien le stress tout simplement lié à tes fonctions en quoi le focusing est aidant dans cette perspective-là

  • Danielle

    Alors c'est aidant parce que ça permet de prendre conscience de ce qui est en train de passer dans son corps. Parce que le focusing te permet d'accéder à tes ressentis corporels. Tu ressens qu'il y a quelque chose qui n'est pas comme d'habitude, qui dysfonctionne. Les choses classiques, c'est la boule au ventre, problème de digestion. Il y a quelque chose de déséquilibré, il y a une prise de conscience. On pourrait très bien dire oui, c'est normal, je suis un peu stressée en ce moment Non, il y a quelque chose qui est un déséquilibre. Donc ça interpelle. J'ai eu des périodes aussi de stress important où je sentais que j'avais besoin de manger beaucoup de sel. Après, j'ai lu que c'était un dérèglement au niveau de la cortisol et qu'on perdait ces sels minéraux au niveau des urines. C'est un point d'alerte. Donc, le focus, ça m'a aidée à ressentir les signaux dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et mon corps m'a donné un gros signal suite à une opération aux yeux qui ne s'est pas très bien terminée. J'ai terminé aux urgences où là, j'ai failli perdre un oeil. Et là, en fait, j'ai traversé cette période, je me rappelle, avec un grand calme, comme si je me parlais vraiment avec moi-même. C'est une expérience assez étonnante. Salmo m'a été vraiment étonnée parce que j'étais très, très calme, alors qu'il avait ��té extrêmement inquiet et très stressé. J'ai vu plusieurs spécialistes, terminaux d'urgence de l'hôpital de Rothschild. Mais moi, il y avait quelque chose de très, très calme et je vivais ça pleinement, en fait, curieusement. Et c'est comme si j'avais un lien avec mon corps. et je dis là, je mets tous les moyens, tout le temps nécessaire pour retrouver un état d'équilibre. Mais je l'ai vraiment développé avec cette acceptation, parce que ce que permet le focusing, c'est à travers ses ressentis corporels, d'accepter ces différentes facettes de personnalité. Et là, c'était vraiment une facette qui me dit, là Daniel, il faut vraiment que tu réfléchisses pour faire autre chose, parce que là, tu es en train de t'épuiser, là ton corps te le dit. Donc, il y a quelque chose à faire.

  • Véronique

    La question qui me vient en t'écoutant, c'est que tu l'as signalé dès le départ que tu étais très connecté à ton corps. Et je connais beaucoup de personnes qui ont justement cette déconnexion, qui sont très dans leur tête et qui ont du mal à ressentir dans leur corps. Est-ce que cette méthode de focusing est adaptée à ce type de personnes aussi

  • Danielle

    Oui, tout à fait, parce qu'en fait, il y a des nouveaux sens qu'on met plus en valeur aujourd'hui. Il y a les cinq sens classiques, on aura touché la vue, etc. Mais il y a d'autres sens, dont l'interoception, qui est le sens de ressentir un peu ses organes et ce qui se passe à l'intérieur de nous. Ça, ça se développe par des techniques simples de prise de conscience, de ses mouvements, de ses cinq sens aussi. Donc c'est un peu comme un entraînement d'un sportif. ça s'entraîne. Donc c'est ce que je propose en fait, c'est des entraînements. Et c'est la prise de conscience par des exercices très simples d'ancrage, de respiration, parce qu'il y a aussi une façon de se connecter à soi, c'est de respirer et de perçoire sa respiration. Et ça on respire tous en permanence. Donc il y a des choses très simples pour permettre cette prise de conscience. Donc même si on est déconnecté, il y a des petites astuces pour faire ça. Et il y a aussi une façon de préparer le corps pour ça. Donc tout simplement je vous invite le matin Quand vous êtes debout, faire des sautillements ou se tapoter sur le corps, le visage, ça permet d'activer ce sens. Donc il y a aussi des petites astuces comme ça qui développent ce sens du ressenti corporel. Il y a une question un peu d'entraînement. Et je conseille vraiment, quand vous êtes resté longtemps assis devant un écran, certains le sentent plus ou moins justement, mais c'est de s'étirer, de sautiller, de se tapoter et puis on sent tout de suite mieux.

  • Véronique

    Oui, parce que l'énergie se recircule de nouveau.

  • Danielle

    Exactement, c'est ça. Même quelqu'un qui n'a pas une relation aussi fine avec son corps, en fait, il va l'expérimenter. Ah bah tiens, aussi, je ressens ça et tout. Et en fait, même s'il y a des personnes qui ne ressentent que sur une partie de leur corps, c'est OK. Mais déjà, c'est cette prise de conscience. J'adapte complètement mes accompagnements en fonction de la sensibilité de chacun ou chaque personne. Mais il y a toujours une ressource corporelle à sa disposition.

  • Véronique

    Oui, à mobiliser et pour l'avoir pratiqué avec toi, l'avantage c'est que ça peut se pratiquer partout. Voilà,

  • Danielle

    c'est ça, oui. Donc moi j'aime bien les choses simples et qui permettent de s'appliquer en situation. Avant une réunion, une intervention devant le public, on peut s'isoler quelques secondes, aller aux toilettes, faire ses tapotements, faire des respirations, de l'ancrage. Des choses relativement simples ou quelqu'un qui va passer devant un tribunal, qui n'a pas envie de perdre pied pendant la séance, il peut se préparer très rapidement. Pour moi, c'est important de transmettre des techniques simples, mais puissantes et qui peuvent s'utiliser vraiment partout.

  • Véronique

    J'engage les personnes, si elles veulent en savoir plus, on indiquera tes coordonnées dans les notes de l'épisode. Parce que pour l'avoir expérimenté, je peux dire que c'est une méthode très efficace qu'on peut s'appliquer facilement et à intégrer aussi dans ses routines journalières. Ce n'est pas contraignant en tout cas. Alors l'autre... point que je voulais aussi aborder avec toi, c'est le thème de la reprise des études. Parce que toi, c'est quand même pas commun. Est-ce que tu peux nous parler de cette reprise d'études À quel âge et pourquoi, d'ailleurs,

  • Danielle

    tu t'es lancée dans ça La technique principale que j'utilise s'appelle le producing. C'est une technique qui a été au départ développée pour les thérapeutes de la branche psychologie humaniste de Carl Rogers. qui a été développée par Eugène Gendlin, qui s'est aperçue que les personnes qui étaient accompagnées en thérapie avançaient beaucoup plus vite lorsqu'elles se connectaient à ce qui se passait en elles, lorsqu'elles exprimaient ah oui, en parlant de ça, je ressens ça là Donc elle a développé un protocole pour les thérapeutes pour faciliter cet accès au ressenti corporel. Après, cette technique a été développée par Advisor Cornell pour que ce soit accessible à tout le monde, plus particulièrement le focusing de la relation intérieure. Pour moi, c'était... important d'aller un peu plus loin, de ne pas seulement connaître la technique d'accès au ressenti corporel, mais c'était aussi de comprendre comment ça s'est intégré dans l'accompagnement, même en psychothérapie. Donc c'était de voir tout le champ qu'il y avait autour. Je veux dire, le focusing s'est classé en fait dans les thérapies psychomatiques, donc liées au corps, mais ça m'intéressait aussi de pouvoir identifier si un client avait besoin d'aller plus loin, le recommander. peut-être d'aller plus loin et pourquoi pas de faire une thérapie. Pour moi, c'était important de comprendre ce qu'est une thérapie, la posture du thérapeute par rapport à un praticien comme moi aujourd'hui. Et pour ça, ça me semblait pertinent de suivre une formation de psychothérapeute, enfin de psychopraticien. En France, c'est le bon terme à utiliser. Donc du coup, j'ai décidé en effet de reprendre des études et je suis inscrite là pour 4 ans. Donc là, je suis à la deuxième année pour être aussi psychopraticienne dans 4 ans. Je fais ça dans une école spécialisée dans l'accompagnement, suivant les principes de l'approche entrée sur la personne de Carl Rogers, qui a une posture de thérapeute très particulière, basée énormément sur l'écoute. Et c'est la posture de l'accompagnant qui va provoquer le changement chez le client. Et en fait, c'est la posture que moi j'utilise avec mes clients. Aujourd'hui, ce que je propose, ce n'est pas une... une psychopratique, c'est vraiment focaliser le focusing. Mais ça me permet de pouvoir dire à quelqu'un de tester, aussi un suivi par un thérapeute, pour compléter l'accompagnement. Moi-même, je suis amenée aussi à accompagner des personnes qui sont suivies par des psychiatres, parce que c'est complémentaire. Le focusing, c'est une technique psychosomatique, donc ça peut être tout à fait en complément, aussi d'accompagnement par un psychologue ou par un psychiatre. Donc c'était pour comprendre aussi le langage, c'est-à-dire si je suis amenée à discuter avec un psychiatre, un psychologue, c'est de se comprendre, tout simplement, de comprendre tout cet univers-là. Pour moi, il n'y a pas une méthode miracle pour aller mieux. Donc, c'est bien de comprendre aussi d'autres méthodes pour aider des clients à trouver ce qui leur convient le mieux par rapport à la problématique ponctuelle qu'ils peuvent avoir. Donc, c'est la curiosité et l'envie d'aider au mieux mes clients et les rediriger vers d'autres choses si c'est nécessaire. Je pense que c'est important dans les métiers d'accompagnement d'avoir beaucoup d'humilité. On est sur l'humain, donc c'est parfois... complexe. Donc, il faut aussi connaître, avoir conscience de ce qui est mieux, en fait. Et parfois, le mieux, c'est pas forcément son accompagnement pour des clients particuliers. Et puis, c'est la curiosité, parce que j'aime bien apprendre, et que l'humain me fascine aussi, tout simplement.

  • Véronique

    Oui, c'est ce qu'il faut dire aussi. Tu as vraiment une appétence pour l'apprentissage. Tu es très curieuse aussi. Je pense que tous les voyages professionnels que tu as été amené à faire ont aussi un... Nourrit ce côté très curieux de l'autre, de l'être humain.

  • Danielle

    Et le respect de la différence aussi, c'est extrêmement important parce qu'en accompagnement de l'humain, c'est la confiance en l'humain et le respect de l'humain, de la diversité, des façons de penser, d'agir. Et très clairement, vers les dernières années de ma carrière, c'était devenu justement trop normé. Donc ça laissait de moins en moins de place à cette diversité d'expression des humains dans leur milieu professionnel. Donc là, il y a vraiment pour moi un désalignement. Et là, j'accueille les personnes telles qu'elles sont, là où elles veulent aller. Donc oui, j'ai cette appétence pour l'humain et sa diversité, le respect du rythme, de la différence. C'est assez important dans cette branche de la psychologie, en approche entrée sur la personne. Chacun est unique et avance à son rythme. Et donc l'accompagnement consiste à avoir la bonne posture, donner aussi des clés, des outils, c'est vrai, mais aussi c'est surtout d'avoir la bonne posture et la confiance que chaque personne a une capacité à aller mieux. C'est la posture de l'accompagnant qui va faire que la personne va se transformer, va prendre conscience de ses modes de fonctionnement et va engager un changement. C'est pour ça que c'est important pour moi de faire expérimenter la technique et c'est là que se passe la prise de conscience. Donc même quelqu'un qui n'est pas connecté, on en disait toujours. qu'on disait tout à l'heure, c'est quand il prend conscience et il dit ah oui, si, si, en fait, c'est juste ça, je le ressens.

  • Véronique

    Et prendre le temps.

  • Danielle

    Et respecter le rythme. Oui, respecter le rythme. Dans mes accompagnements, je m'adapte au rythme de mes clients et je suis aussi vigilante sur le respect de mon propre rythme aussi.

  • Véronique

    Très important. Oui, comme tu disais, c'est ton comportement ou ton attitude qui va déterminer celle de la personne que tu accompagnes. Donc, il y a aussi une valeur d'exemple de respecter son propre rythme en tant que thérapeute.

  • Danielle

    On appelle ça la congruence, en fait. C'est vraiment cet alignement en tant qu'accompagnant, ce qu'on ressent, ce qu'on fait, ce qu'on dit. C'est vraiment important, parce que si on n'est pas aligné, ça se ressent exactement. Comme tu dis, c'est très juste, le client le ressent. Donc la personne, si elle n'a pas cette confiance avec la personne qui l'accompagne, elle ne va pas pouvoir avancer, pas clairement.

  • Véronique

    Oui, tout à fait. Eh bien, Daniel, nous arrivons au terme de notre épisode. Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose

  • Danielle

    Non, je suis ravie de notre échange. C'est vrai que c'est passé très vite. Peut-être un message, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer dans des nouvelles activités. Aujourd'hui, je pense que la reconversion professionnelle va devenir un sujet de plus en plus important, puisqu'il va y avoir des bouleversements dans le monde du travail. C'est vraiment de dire que c'est possible à tout âge. C'est un peu le message que j'aimerais bien passer. et que la connaissance de soi est vraiment un des piliers pour construire sa confiance en soi et faire les bons choix pour avancer. Et donc,

  • Véronique

    s'accorder ce temps, parce que nous sommes sur le podcast Parlons Introspection, tu prêches une convaincue. Par ton expérience, je trouve que tu illustres parfaitement ce cheminement.

  • Danielle

    Se connaître pour avancer aussi, avec tout à fait ton motto, c'est connu pour être vraiment la fondation. la connaissance de soi et l'amour de soi. En fait, ce n'est pas seulement la connaissance, mais il y a aussi se connaître et s'accepter tel qu'on est. C'est les deux fondations pour construire son estime de soi, sa confiance en soi et ensuite son affirmation de soi.

  • Véronique

    Un beau programme en tout cas.

  • Danielle

    Ce que j'espère au plus grand nombre.

  • Véronique

    Où peut-on te retrouver si on veut aller plus loin

  • Danielle

    Alors, soit sur mon site internet, donc dmfocusing, dm comme Daniel Mille, focusing, f-o-c-u-s-i-n-g, .fr ou .com, ou bien sur LinkedIn aussi, où je suis présente. C'est là où je suis plus active en termes de réseau social.

  • Véronique

    D'accord. Écoute, Daniel, merci beaucoup pour ton partage et surtout pour ton message, parce qu'on peut apprendre à tout âge. Tu en es l'exemple. vivant et tu épanouis dans ce que tu fais. De plus en plus, je te vois t'épanouir, te développer. Donc, ça fait vraiment plaisir de se dire qu'il n'y a pas de limite. C'est la décision et le cheminement qui est important et de se faire confiance aussi.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. Et puis, de rencontrer des gens qui croient en vous. C'est les rencontres aussi. C'est ce qui est extraordinaire en entrepreneuriat. On rencontre vraiment énormément de gens formidables. J'ai le plaisir de... de te rencontrer, c'est vraiment, c'est vraiment extraordinaire. C'est vraiment un point que j'adore, moi, en entrepreneuriat, c'est toutes ces rencontres que je n'aurais jamais pu faire, en fait, si j'étais restée salariée. Ça, c'est clair. Voilà, maintenant, le salariat, ça a aussi beaucoup d'intérêt. Oui,

  • Véronique

    oui, le but, ce n'est pas de dénigrer le salariat, c'est une autre aventure, mais on peut oser le faire, en tout cas.

  • Danielle

    Voilà, à tout âge. Et puis, peut-être rendez-vous dans 20 ans.

  • Véronique

    Oui, avec grand plaisir. Daniel. Eh bien, nous arrivons donc à la fin de cet épisode. Je vous remercie pour votre écoute. Toutes les deux, nous sommes friandes de vos commentaires. Donc, allez-y, donnez-nous votre avis et puis commentez sur les sujets que nous avons évoqués au cours de cet épisode. Moi, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, je peux vous accompagner pour y voir plus. plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atout.com Vous aimez Parlons Introspection Le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée. Pour être notifié des nouveaux épisodes, donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'invité Danielle

    00:00

  • Parcours de Danielle: De l'industrie à l'accompagnement

    00:59

  • La prise de conscience et le besoin de changement

    03:07

  • Le développement de la méthode de focusing

    05:27

  • Le focusing et la gestion du stress

    10:51

  • Reprise d'études et formation continue

    16:21

  • Message de motivation et conclusion

    22:21

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Dans cet épisode de Parlons Introspection, Véronique Milome, coach en révélation identitaire et spécialiste en numérologie stratégique®, reçoit Danielle Muyl, entrepreneure et praticienne en focusing, qui partage son incroyable parcours de reconversion professionnelle à 60 ans, une vraie transition personnelle.


À travers son histoire, découvrez un cheminement intérieur inspirant, porté par une profonde connaissance de soi, une grande capacité d’introspection personnelle, et une foi inébranlable dans l’évolution, à tout âge.


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– Comment écouter les signaux du corps pour retrouver l’alignement
– Pourquoi la prise de recul est essentielle en période de transition
– Ce que la compassion envers soi-même change dans l’épanouissement personnel
– La puissance des méthodes simples pour prendre soin de soi au quotidien
– Le rôle des rencontres dans la transformation de nos croyances limitantes
– Le lien entre confiance en soi, posture, et prise de décision alignée


Cet échange vous montre qu’il n’est jamais trop tard pour oser un nouveau départ, reconnecter avec son corps, et transformer ses expériences en ressources.


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Transcription

  • Véronique

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous. Avant de commencer ce nouvel épisode, je prends le temps de vous remercier chaleureusement pour votre écoute puisque le podcast enregistre de plus en plus d'écoutes à travers le monde et pour ça, j'ai énormément de gratitude de savoir que je suis écoutée et que vous appréciez surtout ces épisodes. J'espère qu'ils vous aident dans vos réflexions et... dans votre introspection. Pour ce nouvel entretien, j'accueille Daniel Muil qui va partager avec nous son expérience de reconversion à l'âge de 60 ans. C'est une expérience peu commune mais réussie et j'avais à cœur de vous présenter des exemples différents pour vous donner confiance dans vos transitions et reconversions. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Daniel Muil, que j'ai rencontré au sein du BNI Réussite. J'ai le grand plaisir d'aborder des sujets qui seront certainement différents de ceux qu'on aborde habituellement. Alors, tout d'abord, Daniel, bienvenue à toi sur le podcast Parlons Introspection.

  • Danielle

    Bonjour Véronique, merci de ton invitation. Ravi d'être ici et de partager. des choses via ton podcast.

  • Véronique

    Eh bien, écoute, ça me fait vraiment plaisir de te recevoir aujourd'hui. Et pour entrer directement dans le vif du sujet, je te laisse te présenter avec tes mots et à ta façon.

  • Danielle

    Merci. Donc, je m'appelle Daniel Nuit. J'ai un peu plus de 60 ans, en fait. Et j'ai décidé très tardivement, en fait, dans ma carrière, de me lancer dans une activité d'accompagnement. accompagnement particulier et aussi en entreprise pour transmettre des méthodes qui permettent de s'apaiser instantanément en situation et de réguler ses émotions en situation. Ce sont des méthodes que j'ai utilisées moi-même dans mon expérience en entreprise, une longue expérience de plus de 30 ans. Et maintenant, j'ai vraiment à cœur de transmettre au plus grand nombre ces techniques pour que les personnes vivent leur activité professionnelle avec plus de sérénité.

  • Véronique

    Ce qui est bien précieux de nos jours, la santé mentale est un réel sujet en entreprise et je pense que la méthode que tu développes et que tu transmets aux personnes en entreprise est très précieuse. On va peut-être en parler un peu plus tard dans l'épisode, mais ce qui m'intéresse aussi de savoir, c'est quel est ton parcours déjà et comment tu es arrivé à cette reconversion puisque c'en est une. Oui,

  • Danielle

    tout à fait. Ça fait partie des reconversions en effet professionnelles. quand même aujourd'hui de plus en plus courant, en fait, la reconversion. Alors peut-être moins à cet âge. Alors comment je suis arrivée là C'était après une carrière, comme je disais, de plus de 30 ans dans l'industrie, qui ont été passionnantes, en fait, parce que j'ai eu des missions très diversifiées dans l'industrie, en France et à l'étranger, en opérationnel, donc sur des postes très diversifiés, en développement, en production, en qualité. commerciale, j'ai géré aussi une filiale au Japon, la filiale de l'entreprise dans laquelle je travaillais, la filiale japonaise pendant cette année. J'étais vraiment très engagée professionnellement, passionnée parce que j'avais pu allier le voyage avec mon activité professionnelle, donc ma passion du voyage, de la rencontre, de l'interculturalité. Et j'ai eu des postes aussi qui me permettaient de mettre en relation aussi les équipes, donc c'est ce qui m'a passionnée. Et puis, à un moment donné, j'y ai trouvé moins de sens. Ça ne me correspondait plus. Et d'un autre côté, je ressentais les premiers signes physiques aussi, on peut dire, d'une dégradation. C'est un peu comme l'histoire de la grenouille qu'on met dans l'eau chaude et qui ne voit pas qu'elle est en train de bouillir petit à petit. Moi, j'avais un peu cette impression-là. Et j'ai eu la chance d'avoir développé assez tôt une capacité à ressentir vraiment les choses et à me dire, là, il y a quelque chose qui ne va plus. Et de ressentir dans mon corps. Et parce que j'avais développé ce sens du ressenti corporel, je sentais que je ne pouvais plus continuer comme ça. Que ça touchait à mon intégrité physique et mentale. Et que si je voulais vivre longtemps et toujours en activité, il fallait que je fasse autre chose. Donc, j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire. Et en fait, je me suis aperçue que j'avais développé cette capacité à gérer justement le stress, mes émotions et de transformer ces moments inconfortables avec de la prise de recul à du passage à l'action. Donc, j'ai réfléchi sur un projet professionnel et il m'est venu cette idée de transmettre les techniques que j'avais apprises. Donc, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat comme ça et j'ai démissionné de mon poste. que je n'étais pas très loin de la retraite. J'aurais pu aussi tranquillement finir ma carrière, confortablement, financièrement. Mais pour moi, ça n'avait aucun sens d'un point de vue vie. Parce que c'était, oui, arrêter de travailler, mais d'être la grenouille qui est quand même mal au point à la fin de son passage dans le casserole, mais dans son activité professionnelle. Et moi, j'ai envie de contribuer. Comme j'ai pu contribuer pendant plus de 30 ans dans mon entreprise, d'échanger, de créer du lien avec les clients, avec mes collègues, ce qui avait du temps, si j'avais envie de continuer à faire ça, au-delà de l'âge légal, on va dire, de la retraite, tel qu'on le définit. Je ne voyais pas du tout ma fin de carrière comme ça, très clairement. J'avais vraiment eu cette envie de contribuer. Mais pour ça, il fallait que je prenne du recul. que je reprenne de l'énergie, que je quitte le salariat. Et même si l'entrepreneuriat, ce n'est quand même pas simple, et puis ça prend aussi beaucoup d'énergie, mais il y avait un alignement qui se mettait en place. Donc, quand on est aligné, il n'y a pas la même fatigue, en fait.

  • Véronique

    Je trouve ça déjà très courageux, quelques années de la retraite, de démissionner. Parce que, comme tu l'as dit, la majeure partie de ta carrière professionnelle, tu l'as exercée dans le salariat. Je l'assimile presque à un saut dans le vide, parce que c'est quand même deux statuts très différents l'un de l'autre. Est-ce que tu as... réussi à déterminer Quel était le cheminement qui t'a fait passer de l'un à l'autre En fait,

  • Danielle

    quand je regarde entre l'émergence de la première idée, ça datait à peu près de 2017, et ma démission en 2023, il s'est passé six ans. Voilà, il a fallu du temps. Et en fait, c'est un peu le hasard des rencontres. Ça a commencé, je revenais à ce moment-là, de sept ans au Japon, avec une activité professionnelle assez engageante. Et je recherchais en fait une méthodologie pour gérer mon stress qui était accessible en France. Et j'ai découvert une technique qu'on appelle le focusing qui permet de faire ça. Et c'est lors d'une randonnée, j'ai rencontré la co-fondatrice d'une des écoles françaises de cette méthode-là. Ça s'appelait l'Institut d'auto-accompagnement qui fait plus de formation aujourd'hui, mais qui m'a vraiment formée en profondeur sur cette technique. Et petit à petit, après Mnulcovitch, j'ai co-créé une association pour faire connaître cette technique. Ça s'appelle Focusing pour tous, pour faire connaître la technique et aider les praticiens. Et après, petit à petit, je me suis dit, comme j'avais un projet de quitter le salariat pour continuer à transmettre, à donner du sens à mon activité professionnelle, je me suis dit, finalement, j'ai acquis une nouvelle compétence que je peux transmettre aussi à d'autres personnes qui vivent intensément leur activité professionnelle. J'ai mis légitimité par rapport à mon parcours professionnel en m'adressant à des managers, à des entrepreneurs, parce que je connais bien le monde de l'entreprise. Donc pourquoi pas Et bien je me suis lancée. J'ai fait un dispositif de transition professionnelle, mon dossier a été accepté. Voilà, donc j'ai essayé de rester salariée tout en commençant mon activité. Bon, ça n'a pas fonctionné. Et c'est ok parce que je me rends compte qu'avec le recul, ça aurait été très difficile. Donc j'ai décidé de démissionner. Et voilà, je pense que c'était mieux comme ça pour pouvoir me consacrer à 100% sur mon activité professionnelle. Aucun regret sur mon activité salariée, ça a été des superbes années aussi. Et c'était le bon moment. Donc ce n'est pas une décision qu'on prend du jour au lendemain, très clairement.

  • Véronique

    Oui, et quand tu dis que tu connais bien le monde de l'entreprise et du management toi-même, ce sont les postes que tu as occupés pendant toutes ces années. Tu as eu beaucoup de postes à responsabilité et transverses, si je me souviens bien.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. J'ai eu à la fois des postes opérationnels. J'étais responsable qualité d'une usine de plus de 500 personnes. J'ai dirigé une business unit à l'étranger ou au Japon. J'ai été aussi commerciale, donc c'est plus dans un secteur bien spécifique, en fait, ou une activité plus ciblée. J'ai été en bureau d'études aussi, j'ai travaillé en production, dans les méthodes, sur des lignes de fabrication. Donc à la fois il y a un côté très opérationnel et du management, se diriger plusieurs fois des équipes. Et cette responsabilité aussi d'une business unit, donc c'était comme un peu avoir géré une entreprise en fait. Responsable qualité dans une usine, c'est aussi très transversal parce qu'on travaille pratiquement avec tous les services. Beaucoup de liens, beaucoup de relations. Et aussi, j'ai eu pas mal d'opportunités où, quand je suis arrivée, c'était pour régler des problèmes relationnels entre les équipes. Je ne sais pas pourquoi, je devais donner un peu cette impression d'amener un peu de sérénité dans les équipes, de créer du lien. Et c'est vrai que j'ai fait ça quand je suis partie aux États-Unis. C'était parce que ça ne fonctionnait pas très bien entre Américains et Français. Donc, je suis partie aux États-Unis pour faciliter ce lien-là. Des situations aussi… à remettre sur pied quand je suis partie en Allemagne ou au Japon. Donc à chaque fois, c'était pour recréer du lien, soit au sein des équipes, soit à l'intérieur de l'entreprise, soit avec des clients. Et pour moi, c'était presque évident, j'aimais ça. Je pense que ce n'est pas pour rien que j'ai eu tous ces postes-là. Et en plus, j'ai travaillé trois ans dans un domaine qu'on appelle la connectique. Donc c'était vraiment pour connecter des systèmes. Mais je connectais beaucoup les équipes. Je crois que cette idée de connectique... me suivre, c'est vraiment mon fil rouge pendant toute ma carrière et aujourd'hui j'aide les personnes à se connecter à elles-mêmes pour pouvoir mieux se connecter aux autres en fait Et là la boucle est bouclée du coup en termes de connexion,

  • Véronique

    tu aides les gens à se connecter entre eux et avec eux-mêmes, justement tu évoquais au début de l'entretien le stress tout simplement lié à tes fonctions en quoi le focusing est aidant dans cette perspective-là

  • Danielle

    Alors c'est aidant parce que ça permet de prendre conscience de ce qui est en train de passer dans son corps. Parce que le focusing te permet d'accéder à tes ressentis corporels. Tu ressens qu'il y a quelque chose qui n'est pas comme d'habitude, qui dysfonctionne. Les choses classiques, c'est la boule au ventre, problème de digestion. Il y a quelque chose de déséquilibré, il y a une prise de conscience. On pourrait très bien dire oui, c'est normal, je suis un peu stressée en ce moment Non, il y a quelque chose qui est un déséquilibre. Donc ça interpelle. J'ai eu des périodes aussi de stress important où je sentais que j'avais besoin de manger beaucoup de sel. Après, j'ai lu que c'était un dérèglement au niveau de la cortisol et qu'on perdait ces sels minéraux au niveau des urines. C'est un point d'alerte. Donc, le focus, ça m'a aidée à ressentir les signaux dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et mon corps m'a donné un gros signal suite à une opération aux yeux qui ne s'est pas très bien terminée. J'ai terminé aux urgences où là, j'ai failli perdre un oeil. Et là, en fait, j'ai traversé cette période, je me rappelle, avec un grand calme, comme si je me parlais vraiment avec moi-même. C'est une expérience assez étonnante. Salmo m'a été vraiment étonnée parce que j'étais très, très calme, alors qu'il avait ��té extrêmement inquiet et très stressé. J'ai vu plusieurs spécialistes, terminaux d'urgence de l'hôpital de Rothschild. Mais moi, il y avait quelque chose de très, très calme et je vivais ça pleinement, en fait, curieusement. Et c'est comme si j'avais un lien avec mon corps. et je dis là, je mets tous les moyens, tout le temps nécessaire pour retrouver un état d'équilibre. Mais je l'ai vraiment développé avec cette acceptation, parce que ce que permet le focusing, c'est à travers ses ressentis corporels, d'accepter ces différentes facettes de personnalité. Et là, c'était vraiment une facette qui me dit, là Daniel, il faut vraiment que tu réfléchisses pour faire autre chose, parce que là, tu es en train de t'épuiser, là ton corps te le dit. Donc, il y a quelque chose à faire.

  • Véronique

    La question qui me vient en t'écoutant, c'est que tu l'as signalé dès le départ que tu étais très connecté à ton corps. Et je connais beaucoup de personnes qui ont justement cette déconnexion, qui sont très dans leur tête et qui ont du mal à ressentir dans leur corps. Est-ce que cette méthode de focusing est adaptée à ce type de personnes aussi

  • Danielle

    Oui, tout à fait, parce qu'en fait, il y a des nouveaux sens qu'on met plus en valeur aujourd'hui. Il y a les cinq sens classiques, on aura touché la vue, etc. Mais il y a d'autres sens, dont l'interoception, qui est le sens de ressentir un peu ses organes et ce qui se passe à l'intérieur de nous. Ça, ça se développe par des techniques simples de prise de conscience, de ses mouvements, de ses cinq sens aussi. Donc c'est un peu comme un entraînement d'un sportif. ça s'entraîne. Donc c'est ce que je propose en fait, c'est des entraînements. Et c'est la prise de conscience par des exercices très simples d'ancrage, de respiration, parce qu'il y a aussi une façon de se connecter à soi, c'est de respirer et de perçoire sa respiration. Et ça on respire tous en permanence. Donc il y a des choses très simples pour permettre cette prise de conscience. Donc même si on est déconnecté, il y a des petites astuces pour faire ça. Et il y a aussi une façon de préparer le corps pour ça. Donc tout simplement je vous invite le matin Quand vous êtes debout, faire des sautillements ou se tapoter sur le corps, le visage, ça permet d'activer ce sens. Donc il y a aussi des petites astuces comme ça qui développent ce sens du ressenti corporel. Il y a une question un peu d'entraînement. Et je conseille vraiment, quand vous êtes resté longtemps assis devant un écran, certains le sentent plus ou moins justement, mais c'est de s'étirer, de sautiller, de se tapoter et puis on sent tout de suite mieux.

  • Véronique

    Oui, parce que l'énergie se recircule de nouveau.

  • Danielle

    Exactement, c'est ça. Même quelqu'un qui n'a pas une relation aussi fine avec son corps, en fait, il va l'expérimenter. Ah bah tiens, aussi, je ressens ça et tout. Et en fait, même s'il y a des personnes qui ne ressentent que sur une partie de leur corps, c'est OK. Mais déjà, c'est cette prise de conscience. J'adapte complètement mes accompagnements en fonction de la sensibilité de chacun ou chaque personne. Mais il y a toujours une ressource corporelle à sa disposition.

  • Véronique

    Oui, à mobiliser et pour l'avoir pratiqué avec toi, l'avantage c'est que ça peut se pratiquer partout. Voilà,

  • Danielle

    c'est ça, oui. Donc moi j'aime bien les choses simples et qui permettent de s'appliquer en situation. Avant une réunion, une intervention devant le public, on peut s'isoler quelques secondes, aller aux toilettes, faire ses tapotements, faire des respirations, de l'ancrage. Des choses relativement simples ou quelqu'un qui va passer devant un tribunal, qui n'a pas envie de perdre pied pendant la séance, il peut se préparer très rapidement. Pour moi, c'est important de transmettre des techniques simples, mais puissantes et qui peuvent s'utiliser vraiment partout.

  • Véronique

    J'engage les personnes, si elles veulent en savoir plus, on indiquera tes coordonnées dans les notes de l'épisode. Parce que pour l'avoir expérimenté, je peux dire que c'est une méthode très efficace qu'on peut s'appliquer facilement et à intégrer aussi dans ses routines journalières. Ce n'est pas contraignant en tout cas. Alors l'autre... point que je voulais aussi aborder avec toi, c'est le thème de la reprise des études. Parce que toi, c'est quand même pas commun. Est-ce que tu peux nous parler de cette reprise d'études À quel âge et pourquoi, d'ailleurs,

  • Danielle

    tu t'es lancée dans ça La technique principale que j'utilise s'appelle le producing. C'est une technique qui a été au départ développée pour les thérapeutes de la branche psychologie humaniste de Carl Rogers. qui a été développée par Eugène Gendlin, qui s'est aperçue que les personnes qui étaient accompagnées en thérapie avançaient beaucoup plus vite lorsqu'elles se connectaient à ce qui se passait en elles, lorsqu'elles exprimaient ah oui, en parlant de ça, je ressens ça là Donc elle a développé un protocole pour les thérapeutes pour faciliter cet accès au ressenti corporel. Après, cette technique a été développée par Advisor Cornell pour que ce soit accessible à tout le monde, plus particulièrement le focusing de la relation intérieure. Pour moi, c'était... important d'aller un peu plus loin, de ne pas seulement connaître la technique d'accès au ressenti corporel, mais c'était aussi de comprendre comment ça s'est intégré dans l'accompagnement, même en psychothérapie. Donc c'était de voir tout le champ qu'il y avait autour. Je veux dire, le focusing s'est classé en fait dans les thérapies psychomatiques, donc liées au corps, mais ça m'intéressait aussi de pouvoir identifier si un client avait besoin d'aller plus loin, le recommander. peut-être d'aller plus loin et pourquoi pas de faire une thérapie. Pour moi, c'était important de comprendre ce qu'est une thérapie, la posture du thérapeute par rapport à un praticien comme moi aujourd'hui. Et pour ça, ça me semblait pertinent de suivre une formation de psychothérapeute, enfin de psychopraticien. En France, c'est le bon terme à utiliser. Donc du coup, j'ai décidé en effet de reprendre des études et je suis inscrite là pour 4 ans. Donc là, je suis à la deuxième année pour être aussi psychopraticienne dans 4 ans. Je fais ça dans une école spécialisée dans l'accompagnement, suivant les principes de l'approche entrée sur la personne de Carl Rogers, qui a une posture de thérapeute très particulière, basée énormément sur l'écoute. Et c'est la posture de l'accompagnant qui va provoquer le changement chez le client. Et en fait, c'est la posture que moi j'utilise avec mes clients. Aujourd'hui, ce que je propose, ce n'est pas une... une psychopratique, c'est vraiment focaliser le focusing. Mais ça me permet de pouvoir dire à quelqu'un de tester, aussi un suivi par un thérapeute, pour compléter l'accompagnement. Moi-même, je suis amenée aussi à accompagner des personnes qui sont suivies par des psychiatres, parce que c'est complémentaire. Le focusing, c'est une technique psychosomatique, donc ça peut être tout à fait en complément, aussi d'accompagnement par un psychologue ou par un psychiatre. Donc c'était pour comprendre aussi le langage, c'est-à-dire si je suis amenée à discuter avec un psychiatre, un psychologue, c'est de se comprendre, tout simplement, de comprendre tout cet univers-là. Pour moi, il n'y a pas une méthode miracle pour aller mieux. Donc, c'est bien de comprendre aussi d'autres méthodes pour aider des clients à trouver ce qui leur convient le mieux par rapport à la problématique ponctuelle qu'ils peuvent avoir. Donc, c'est la curiosité et l'envie d'aider au mieux mes clients et les rediriger vers d'autres choses si c'est nécessaire. Je pense que c'est important dans les métiers d'accompagnement d'avoir beaucoup d'humilité. On est sur l'humain, donc c'est parfois... complexe. Donc, il faut aussi connaître, avoir conscience de ce qui est mieux, en fait. Et parfois, le mieux, c'est pas forcément son accompagnement pour des clients particuliers. Et puis, c'est la curiosité, parce que j'aime bien apprendre, et que l'humain me fascine aussi, tout simplement.

  • Véronique

    Oui, c'est ce qu'il faut dire aussi. Tu as vraiment une appétence pour l'apprentissage. Tu es très curieuse aussi. Je pense que tous les voyages professionnels que tu as été amené à faire ont aussi un... Nourrit ce côté très curieux de l'autre, de l'être humain.

  • Danielle

    Et le respect de la différence aussi, c'est extrêmement important parce qu'en accompagnement de l'humain, c'est la confiance en l'humain et le respect de l'humain, de la diversité, des façons de penser, d'agir. Et très clairement, vers les dernières années de ma carrière, c'était devenu justement trop normé. Donc ça laissait de moins en moins de place à cette diversité d'expression des humains dans leur milieu professionnel. Donc là, il y a vraiment pour moi un désalignement. Et là, j'accueille les personnes telles qu'elles sont, là où elles veulent aller. Donc oui, j'ai cette appétence pour l'humain et sa diversité, le respect du rythme, de la différence. C'est assez important dans cette branche de la psychologie, en approche entrée sur la personne. Chacun est unique et avance à son rythme. Et donc l'accompagnement consiste à avoir la bonne posture, donner aussi des clés, des outils, c'est vrai, mais aussi c'est surtout d'avoir la bonne posture et la confiance que chaque personne a une capacité à aller mieux. C'est la posture de l'accompagnant qui va faire que la personne va se transformer, va prendre conscience de ses modes de fonctionnement et va engager un changement. C'est pour ça que c'est important pour moi de faire expérimenter la technique et c'est là que se passe la prise de conscience. Donc même quelqu'un qui n'est pas connecté, on en disait toujours. qu'on disait tout à l'heure, c'est quand il prend conscience et il dit ah oui, si, si, en fait, c'est juste ça, je le ressens.

  • Véronique

    Et prendre le temps.

  • Danielle

    Et respecter le rythme. Oui, respecter le rythme. Dans mes accompagnements, je m'adapte au rythme de mes clients et je suis aussi vigilante sur le respect de mon propre rythme aussi.

  • Véronique

    Très important. Oui, comme tu disais, c'est ton comportement ou ton attitude qui va déterminer celle de la personne que tu accompagnes. Donc, il y a aussi une valeur d'exemple de respecter son propre rythme en tant que thérapeute.

  • Danielle

    On appelle ça la congruence, en fait. C'est vraiment cet alignement en tant qu'accompagnant, ce qu'on ressent, ce qu'on fait, ce qu'on dit. C'est vraiment important, parce que si on n'est pas aligné, ça se ressent exactement. Comme tu dis, c'est très juste, le client le ressent. Donc la personne, si elle n'a pas cette confiance avec la personne qui l'accompagne, elle ne va pas pouvoir avancer, pas clairement.

  • Véronique

    Oui, tout à fait. Eh bien, Daniel, nous arrivons au terme de notre épisode. Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose

  • Danielle

    Non, je suis ravie de notre échange. C'est vrai que c'est passé très vite. Peut-être un message, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer dans des nouvelles activités. Aujourd'hui, je pense que la reconversion professionnelle va devenir un sujet de plus en plus important, puisqu'il va y avoir des bouleversements dans le monde du travail. C'est vraiment de dire que c'est possible à tout âge. C'est un peu le message que j'aimerais bien passer. et que la connaissance de soi est vraiment un des piliers pour construire sa confiance en soi et faire les bons choix pour avancer. Et donc,

  • Véronique

    s'accorder ce temps, parce que nous sommes sur le podcast Parlons Introspection, tu prêches une convaincue. Par ton expérience, je trouve que tu illustres parfaitement ce cheminement.

  • Danielle

    Se connaître pour avancer aussi, avec tout à fait ton motto, c'est connu pour être vraiment la fondation. la connaissance de soi et l'amour de soi. En fait, ce n'est pas seulement la connaissance, mais il y a aussi se connaître et s'accepter tel qu'on est. C'est les deux fondations pour construire son estime de soi, sa confiance en soi et ensuite son affirmation de soi.

  • Véronique

    Un beau programme en tout cas.

  • Danielle

    Ce que j'espère au plus grand nombre.

  • Véronique

    Où peut-on te retrouver si on veut aller plus loin

  • Danielle

    Alors, soit sur mon site internet, donc dmfocusing, dm comme Daniel Mille, focusing, f-o-c-u-s-i-n-g, .fr ou .com, ou bien sur LinkedIn aussi, où je suis présente. C'est là où je suis plus active en termes de réseau social.

  • Véronique

    D'accord. Écoute, Daniel, merci beaucoup pour ton partage et surtout pour ton message, parce qu'on peut apprendre à tout âge. Tu en es l'exemple. vivant et tu épanouis dans ce que tu fais. De plus en plus, je te vois t'épanouir, te développer. Donc, ça fait vraiment plaisir de se dire qu'il n'y a pas de limite. C'est la décision et le cheminement qui est important et de se faire confiance aussi.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. Et puis, de rencontrer des gens qui croient en vous. C'est les rencontres aussi. C'est ce qui est extraordinaire en entrepreneuriat. On rencontre vraiment énormément de gens formidables. J'ai le plaisir de... de te rencontrer, c'est vraiment, c'est vraiment extraordinaire. C'est vraiment un point que j'adore, moi, en entrepreneuriat, c'est toutes ces rencontres que je n'aurais jamais pu faire, en fait, si j'étais restée salariée. Ça, c'est clair. Voilà, maintenant, le salariat, ça a aussi beaucoup d'intérêt. Oui,

  • Véronique

    oui, le but, ce n'est pas de dénigrer le salariat, c'est une autre aventure, mais on peut oser le faire, en tout cas.

  • Danielle

    Voilà, à tout âge. Et puis, peut-être rendez-vous dans 20 ans.

  • Véronique

    Oui, avec grand plaisir. Daniel. Eh bien, nous arrivons donc à la fin de cet épisode. Je vous remercie pour votre écoute. Toutes les deux, nous sommes friandes de vos commentaires. Donc, allez-y, donnez-nous votre avis et puis commentez sur les sujets que nous avons évoqués au cours de cet épisode. Moi, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, je peux vous accompagner pour y voir plus. plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atout.com Vous aimez Parlons Introspection Le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée. Pour être notifié des nouveaux épisodes, donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'invité Danielle

    00:00

  • Parcours de Danielle: De l'industrie à l'accompagnement

    00:59

  • La prise de conscience et le besoin de changement

    03:07

  • Le développement de la méthode de focusing

    05:27

  • Le focusing et la gestion du stress

    10:51

  • Reprise d'études et formation continue

    16:21

  • Message de motivation et conclusion

    22:21

Description

Dans cet épisode de Parlons Introspection, Véronique Milome, coach en révélation identitaire et spécialiste en numérologie stratégique®, reçoit Danielle Muyl, entrepreneure et praticienne en focusing, qui partage son incroyable parcours de reconversion professionnelle à 60 ans, une vraie transition personnelle.


À travers son histoire, découvrez un cheminement intérieur inspirant, porté par une profonde connaissance de soi, une grande capacité d’introspection personnelle, et une foi inébranlable dans l’évolution, à tout âge.


Ensemble, elles explorent :
– Comment écouter les signaux du corps pour retrouver l’alignement
– Pourquoi la prise de recul est essentielle en période de transition
– Ce que la compassion envers soi-même change dans l’épanouissement personnel
– La puissance des méthodes simples pour prendre soin de soi au quotidien
– Le rôle des rencontres dans la transformation de nos croyances limitantes
– Le lien entre confiance en soi, posture, et prise de décision alignée


Cet échange vous montre qu’il n’est jamais trop tard pour oser un nouveau départ, reconnecter avec son corps, et transformer ses expériences en ressources.


Un épisode parfait pour toutes celles qui doutent, cherchent à redonner du sens à leur trajectoire, ou souhaitent s’ouvrir à une reconversion douce et consciente.


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Transcription

  • Véronique

    Bienvenue dans Parlons Introspection, le podcast qui aide les femmes en transition personnelle, professionnelle à se retrouver. Je suis Véronique Milome, coach en révélation identitaire et transition de vie. Chaque semaine, je vous guide vers plus de clarté, de confiance et d'alignement. Ici, on explore, on comprend et surtout on avance. Prenez une grande respiration et entrons ensemble. dans notre espace intérieur. Bonjour à toutes et à tous. Avant de commencer ce nouvel épisode, je prends le temps de vous remercier chaleureusement pour votre écoute puisque le podcast enregistre de plus en plus d'écoutes à travers le monde et pour ça, j'ai énormément de gratitude de savoir que je suis écoutée et que vous appréciez surtout ces épisodes. J'espère qu'ils vous aident dans vos réflexions et... dans votre introspection. Pour ce nouvel entretien, j'accueille Daniel Muil qui va partager avec nous son expérience de reconversion à l'âge de 60 ans. C'est une expérience peu commune mais réussie et j'avais à cœur de vous présenter des exemples différents pour vous donner confiance dans vos transitions et reconversions. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Daniel Muil, que j'ai rencontré au sein du BNI Réussite. J'ai le grand plaisir d'aborder des sujets qui seront certainement différents de ceux qu'on aborde habituellement. Alors, tout d'abord, Daniel, bienvenue à toi sur le podcast Parlons Introspection.

  • Danielle

    Bonjour Véronique, merci de ton invitation. Ravi d'être ici et de partager. des choses via ton podcast.

  • Véronique

    Eh bien, écoute, ça me fait vraiment plaisir de te recevoir aujourd'hui. Et pour entrer directement dans le vif du sujet, je te laisse te présenter avec tes mots et à ta façon.

  • Danielle

    Merci. Donc, je m'appelle Daniel Nuit. J'ai un peu plus de 60 ans, en fait. Et j'ai décidé très tardivement, en fait, dans ma carrière, de me lancer dans une activité d'accompagnement. accompagnement particulier et aussi en entreprise pour transmettre des méthodes qui permettent de s'apaiser instantanément en situation et de réguler ses émotions en situation. Ce sont des méthodes que j'ai utilisées moi-même dans mon expérience en entreprise, une longue expérience de plus de 30 ans. Et maintenant, j'ai vraiment à cœur de transmettre au plus grand nombre ces techniques pour que les personnes vivent leur activité professionnelle avec plus de sérénité.

  • Véronique

    Ce qui est bien précieux de nos jours, la santé mentale est un réel sujet en entreprise et je pense que la méthode que tu développes et que tu transmets aux personnes en entreprise est très précieuse. On va peut-être en parler un peu plus tard dans l'épisode, mais ce qui m'intéresse aussi de savoir, c'est quel est ton parcours déjà et comment tu es arrivé à cette reconversion puisque c'en est une. Oui,

  • Danielle

    tout à fait. Ça fait partie des reconversions en effet professionnelles. quand même aujourd'hui de plus en plus courant, en fait, la reconversion. Alors peut-être moins à cet âge. Alors comment je suis arrivée là C'était après une carrière, comme je disais, de plus de 30 ans dans l'industrie, qui ont été passionnantes, en fait, parce que j'ai eu des missions très diversifiées dans l'industrie, en France et à l'étranger, en opérationnel, donc sur des postes très diversifiés, en développement, en production, en qualité. commerciale, j'ai géré aussi une filiale au Japon, la filiale de l'entreprise dans laquelle je travaillais, la filiale japonaise pendant cette année. J'étais vraiment très engagée professionnellement, passionnée parce que j'avais pu allier le voyage avec mon activité professionnelle, donc ma passion du voyage, de la rencontre, de l'interculturalité. Et j'ai eu des postes aussi qui me permettaient de mettre en relation aussi les équipes, donc c'est ce qui m'a passionnée. Et puis, à un moment donné, j'y ai trouvé moins de sens. Ça ne me correspondait plus. Et d'un autre côté, je ressentais les premiers signes physiques aussi, on peut dire, d'une dégradation. C'est un peu comme l'histoire de la grenouille qu'on met dans l'eau chaude et qui ne voit pas qu'elle est en train de bouillir petit à petit. Moi, j'avais un peu cette impression-là. Et j'ai eu la chance d'avoir développé assez tôt une capacité à ressentir vraiment les choses et à me dire, là, il y a quelque chose qui ne va plus. Et de ressentir dans mon corps. Et parce que j'avais développé ce sens du ressenti corporel, je sentais que je ne pouvais plus continuer comme ça. Que ça touchait à mon intégrité physique et mentale. Et que si je voulais vivre longtemps et toujours en activité, il fallait que je fasse autre chose. Donc, j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire. Et en fait, je me suis aperçue que j'avais développé cette capacité à gérer justement le stress, mes émotions et de transformer ces moments inconfortables avec de la prise de recul à du passage à l'action. Donc, j'ai réfléchi sur un projet professionnel et il m'est venu cette idée de transmettre les techniques que j'avais apprises. Donc, je me suis lancée dans l'entrepreneuriat comme ça et j'ai démissionné de mon poste. que je n'étais pas très loin de la retraite. J'aurais pu aussi tranquillement finir ma carrière, confortablement, financièrement. Mais pour moi, ça n'avait aucun sens d'un point de vue vie. Parce que c'était, oui, arrêter de travailler, mais d'être la grenouille qui est quand même mal au point à la fin de son passage dans le casserole, mais dans son activité professionnelle. Et moi, j'ai envie de contribuer. Comme j'ai pu contribuer pendant plus de 30 ans dans mon entreprise, d'échanger, de créer du lien avec les clients, avec mes collègues, ce qui avait du temps, si j'avais envie de continuer à faire ça, au-delà de l'âge légal, on va dire, de la retraite, tel qu'on le définit. Je ne voyais pas du tout ma fin de carrière comme ça, très clairement. J'avais vraiment eu cette envie de contribuer. Mais pour ça, il fallait que je prenne du recul. que je reprenne de l'énergie, que je quitte le salariat. Et même si l'entrepreneuriat, ce n'est quand même pas simple, et puis ça prend aussi beaucoup d'énergie, mais il y avait un alignement qui se mettait en place. Donc, quand on est aligné, il n'y a pas la même fatigue, en fait.

  • Véronique

    Je trouve ça déjà très courageux, quelques années de la retraite, de démissionner. Parce que, comme tu l'as dit, la majeure partie de ta carrière professionnelle, tu l'as exercée dans le salariat. Je l'assimile presque à un saut dans le vide, parce que c'est quand même deux statuts très différents l'un de l'autre. Est-ce que tu as... réussi à déterminer Quel était le cheminement qui t'a fait passer de l'un à l'autre En fait,

  • Danielle

    quand je regarde entre l'émergence de la première idée, ça datait à peu près de 2017, et ma démission en 2023, il s'est passé six ans. Voilà, il a fallu du temps. Et en fait, c'est un peu le hasard des rencontres. Ça a commencé, je revenais à ce moment-là, de sept ans au Japon, avec une activité professionnelle assez engageante. Et je recherchais en fait une méthodologie pour gérer mon stress qui était accessible en France. Et j'ai découvert une technique qu'on appelle le focusing qui permet de faire ça. Et c'est lors d'une randonnée, j'ai rencontré la co-fondatrice d'une des écoles françaises de cette méthode-là. Ça s'appelait l'Institut d'auto-accompagnement qui fait plus de formation aujourd'hui, mais qui m'a vraiment formée en profondeur sur cette technique. Et petit à petit, après Mnulcovitch, j'ai co-créé une association pour faire connaître cette technique. Ça s'appelle Focusing pour tous, pour faire connaître la technique et aider les praticiens. Et après, petit à petit, je me suis dit, comme j'avais un projet de quitter le salariat pour continuer à transmettre, à donner du sens à mon activité professionnelle, je me suis dit, finalement, j'ai acquis une nouvelle compétence que je peux transmettre aussi à d'autres personnes qui vivent intensément leur activité professionnelle. J'ai mis légitimité par rapport à mon parcours professionnel en m'adressant à des managers, à des entrepreneurs, parce que je connais bien le monde de l'entreprise. Donc pourquoi pas Et bien je me suis lancée. J'ai fait un dispositif de transition professionnelle, mon dossier a été accepté. Voilà, donc j'ai essayé de rester salariée tout en commençant mon activité. Bon, ça n'a pas fonctionné. Et c'est ok parce que je me rends compte qu'avec le recul, ça aurait été très difficile. Donc j'ai décidé de démissionner. Et voilà, je pense que c'était mieux comme ça pour pouvoir me consacrer à 100% sur mon activité professionnelle. Aucun regret sur mon activité salariée, ça a été des superbes années aussi. Et c'était le bon moment. Donc ce n'est pas une décision qu'on prend du jour au lendemain, très clairement.

  • Véronique

    Oui, et quand tu dis que tu connais bien le monde de l'entreprise et du management toi-même, ce sont les postes que tu as occupés pendant toutes ces années. Tu as eu beaucoup de postes à responsabilité et transverses, si je me souviens bien.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. J'ai eu à la fois des postes opérationnels. J'étais responsable qualité d'une usine de plus de 500 personnes. J'ai dirigé une business unit à l'étranger ou au Japon. J'ai été aussi commerciale, donc c'est plus dans un secteur bien spécifique, en fait, ou une activité plus ciblée. J'ai été en bureau d'études aussi, j'ai travaillé en production, dans les méthodes, sur des lignes de fabrication. Donc à la fois il y a un côté très opérationnel et du management, se diriger plusieurs fois des équipes. Et cette responsabilité aussi d'une business unit, donc c'était comme un peu avoir géré une entreprise en fait. Responsable qualité dans une usine, c'est aussi très transversal parce qu'on travaille pratiquement avec tous les services. Beaucoup de liens, beaucoup de relations. Et aussi, j'ai eu pas mal d'opportunités où, quand je suis arrivée, c'était pour régler des problèmes relationnels entre les équipes. Je ne sais pas pourquoi, je devais donner un peu cette impression d'amener un peu de sérénité dans les équipes, de créer du lien. Et c'est vrai que j'ai fait ça quand je suis partie aux États-Unis. C'était parce que ça ne fonctionnait pas très bien entre Américains et Français. Donc, je suis partie aux États-Unis pour faciliter ce lien-là. Des situations aussi… à remettre sur pied quand je suis partie en Allemagne ou au Japon. Donc à chaque fois, c'était pour recréer du lien, soit au sein des équipes, soit à l'intérieur de l'entreprise, soit avec des clients. Et pour moi, c'était presque évident, j'aimais ça. Je pense que ce n'est pas pour rien que j'ai eu tous ces postes-là. Et en plus, j'ai travaillé trois ans dans un domaine qu'on appelle la connectique. Donc c'était vraiment pour connecter des systèmes. Mais je connectais beaucoup les équipes. Je crois que cette idée de connectique... me suivre, c'est vraiment mon fil rouge pendant toute ma carrière et aujourd'hui j'aide les personnes à se connecter à elles-mêmes pour pouvoir mieux se connecter aux autres en fait Et là la boucle est bouclée du coup en termes de connexion,

  • Véronique

    tu aides les gens à se connecter entre eux et avec eux-mêmes, justement tu évoquais au début de l'entretien le stress tout simplement lié à tes fonctions en quoi le focusing est aidant dans cette perspective-là

  • Danielle

    Alors c'est aidant parce que ça permet de prendre conscience de ce qui est en train de passer dans son corps. Parce que le focusing te permet d'accéder à tes ressentis corporels. Tu ressens qu'il y a quelque chose qui n'est pas comme d'habitude, qui dysfonctionne. Les choses classiques, c'est la boule au ventre, problème de digestion. Il y a quelque chose de déséquilibré, il y a une prise de conscience. On pourrait très bien dire oui, c'est normal, je suis un peu stressée en ce moment Non, il y a quelque chose qui est un déséquilibre. Donc ça interpelle. J'ai eu des périodes aussi de stress important où je sentais que j'avais besoin de manger beaucoup de sel. Après, j'ai lu que c'était un dérèglement au niveau de la cortisol et qu'on perdait ces sels minéraux au niveau des urines. C'est un point d'alerte. Donc, le focus, ça m'a aidée à ressentir les signaux dans mon corps qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et mon corps m'a donné un gros signal suite à une opération aux yeux qui ne s'est pas très bien terminée. J'ai terminé aux urgences où là, j'ai failli perdre un oeil. Et là, en fait, j'ai traversé cette période, je me rappelle, avec un grand calme, comme si je me parlais vraiment avec moi-même. C'est une expérience assez étonnante. Salmo m'a été vraiment étonnée parce que j'étais très, très calme, alors qu'il avait ��té extrêmement inquiet et très stressé. J'ai vu plusieurs spécialistes, terminaux d'urgence de l'hôpital de Rothschild. Mais moi, il y avait quelque chose de très, très calme et je vivais ça pleinement, en fait, curieusement. Et c'est comme si j'avais un lien avec mon corps. et je dis là, je mets tous les moyens, tout le temps nécessaire pour retrouver un état d'équilibre. Mais je l'ai vraiment développé avec cette acceptation, parce que ce que permet le focusing, c'est à travers ses ressentis corporels, d'accepter ces différentes facettes de personnalité. Et là, c'était vraiment une facette qui me dit, là Daniel, il faut vraiment que tu réfléchisses pour faire autre chose, parce que là, tu es en train de t'épuiser, là ton corps te le dit. Donc, il y a quelque chose à faire.

  • Véronique

    La question qui me vient en t'écoutant, c'est que tu l'as signalé dès le départ que tu étais très connecté à ton corps. Et je connais beaucoup de personnes qui ont justement cette déconnexion, qui sont très dans leur tête et qui ont du mal à ressentir dans leur corps. Est-ce que cette méthode de focusing est adaptée à ce type de personnes aussi

  • Danielle

    Oui, tout à fait, parce qu'en fait, il y a des nouveaux sens qu'on met plus en valeur aujourd'hui. Il y a les cinq sens classiques, on aura touché la vue, etc. Mais il y a d'autres sens, dont l'interoception, qui est le sens de ressentir un peu ses organes et ce qui se passe à l'intérieur de nous. Ça, ça se développe par des techniques simples de prise de conscience, de ses mouvements, de ses cinq sens aussi. Donc c'est un peu comme un entraînement d'un sportif. ça s'entraîne. Donc c'est ce que je propose en fait, c'est des entraînements. Et c'est la prise de conscience par des exercices très simples d'ancrage, de respiration, parce qu'il y a aussi une façon de se connecter à soi, c'est de respirer et de perçoire sa respiration. Et ça on respire tous en permanence. Donc il y a des choses très simples pour permettre cette prise de conscience. Donc même si on est déconnecté, il y a des petites astuces pour faire ça. Et il y a aussi une façon de préparer le corps pour ça. Donc tout simplement je vous invite le matin Quand vous êtes debout, faire des sautillements ou se tapoter sur le corps, le visage, ça permet d'activer ce sens. Donc il y a aussi des petites astuces comme ça qui développent ce sens du ressenti corporel. Il y a une question un peu d'entraînement. Et je conseille vraiment, quand vous êtes resté longtemps assis devant un écran, certains le sentent plus ou moins justement, mais c'est de s'étirer, de sautiller, de se tapoter et puis on sent tout de suite mieux.

  • Véronique

    Oui, parce que l'énergie se recircule de nouveau.

  • Danielle

    Exactement, c'est ça. Même quelqu'un qui n'a pas une relation aussi fine avec son corps, en fait, il va l'expérimenter. Ah bah tiens, aussi, je ressens ça et tout. Et en fait, même s'il y a des personnes qui ne ressentent que sur une partie de leur corps, c'est OK. Mais déjà, c'est cette prise de conscience. J'adapte complètement mes accompagnements en fonction de la sensibilité de chacun ou chaque personne. Mais il y a toujours une ressource corporelle à sa disposition.

  • Véronique

    Oui, à mobiliser et pour l'avoir pratiqué avec toi, l'avantage c'est que ça peut se pratiquer partout. Voilà,

  • Danielle

    c'est ça, oui. Donc moi j'aime bien les choses simples et qui permettent de s'appliquer en situation. Avant une réunion, une intervention devant le public, on peut s'isoler quelques secondes, aller aux toilettes, faire ses tapotements, faire des respirations, de l'ancrage. Des choses relativement simples ou quelqu'un qui va passer devant un tribunal, qui n'a pas envie de perdre pied pendant la séance, il peut se préparer très rapidement. Pour moi, c'est important de transmettre des techniques simples, mais puissantes et qui peuvent s'utiliser vraiment partout.

  • Véronique

    J'engage les personnes, si elles veulent en savoir plus, on indiquera tes coordonnées dans les notes de l'épisode. Parce que pour l'avoir expérimenté, je peux dire que c'est une méthode très efficace qu'on peut s'appliquer facilement et à intégrer aussi dans ses routines journalières. Ce n'est pas contraignant en tout cas. Alors l'autre... point que je voulais aussi aborder avec toi, c'est le thème de la reprise des études. Parce que toi, c'est quand même pas commun. Est-ce que tu peux nous parler de cette reprise d'études À quel âge et pourquoi, d'ailleurs,

  • Danielle

    tu t'es lancée dans ça La technique principale que j'utilise s'appelle le producing. C'est une technique qui a été au départ développée pour les thérapeutes de la branche psychologie humaniste de Carl Rogers. qui a été développée par Eugène Gendlin, qui s'est aperçue que les personnes qui étaient accompagnées en thérapie avançaient beaucoup plus vite lorsqu'elles se connectaient à ce qui se passait en elles, lorsqu'elles exprimaient ah oui, en parlant de ça, je ressens ça là Donc elle a développé un protocole pour les thérapeutes pour faciliter cet accès au ressenti corporel. Après, cette technique a été développée par Advisor Cornell pour que ce soit accessible à tout le monde, plus particulièrement le focusing de la relation intérieure. Pour moi, c'était... important d'aller un peu plus loin, de ne pas seulement connaître la technique d'accès au ressenti corporel, mais c'était aussi de comprendre comment ça s'est intégré dans l'accompagnement, même en psychothérapie. Donc c'était de voir tout le champ qu'il y avait autour. Je veux dire, le focusing s'est classé en fait dans les thérapies psychomatiques, donc liées au corps, mais ça m'intéressait aussi de pouvoir identifier si un client avait besoin d'aller plus loin, le recommander. peut-être d'aller plus loin et pourquoi pas de faire une thérapie. Pour moi, c'était important de comprendre ce qu'est une thérapie, la posture du thérapeute par rapport à un praticien comme moi aujourd'hui. Et pour ça, ça me semblait pertinent de suivre une formation de psychothérapeute, enfin de psychopraticien. En France, c'est le bon terme à utiliser. Donc du coup, j'ai décidé en effet de reprendre des études et je suis inscrite là pour 4 ans. Donc là, je suis à la deuxième année pour être aussi psychopraticienne dans 4 ans. Je fais ça dans une école spécialisée dans l'accompagnement, suivant les principes de l'approche entrée sur la personne de Carl Rogers, qui a une posture de thérapeute très particulière, basée énormément sur l'écoute. Et c'est la posture de l'accompagnant qui va provoquer le changement chez le client. Et en fait, c'est la posture que moi j'utilise avec mes clients. Aujourd'hui, ce que je propose, ce n'est pas une... une psychopratique, c'est vraiment focaliser le focusing. Mais ça me permet de pouvoir dire à quelqu'un de tester, aussi un suivi par un thérapeute, pour compléter l'accompagnement. Moi-même, je suis amenée aussi à accompagner des personnes qui sont suivies par des psychiatres, parce que c'est complémentaire. Le focusing, c'est une technique psychosomatique, donc ça peut être tout à fait en complément, aussi d'accompagnement par un psychologue ou par un psychiatre. Donc c'était pour comprendre aussi le langage, c'est-à-dire si je suis amenée à discuter avec un psychiatre, un psychologue, c'est de se comprendre, tout simplement, de comprendre tout cet univers-là. Pour moi, il n'y a pas une méthode miracle pour aller mieux. Donc, c'est bien de comprendre aussi d'autres méthodes pour aider des clients à trouver ce qui leur convient le mieux par rapport à la problématique ponctuelle qu'ils peuvent avoir. Donc, c'est la curiosité et l'envie d'aider au mieux mes clients et les rediriger vers d'autres choses si c'est nécessaire. Je pense que c'est important dans les métiers d'accompagnement d'avoir beaucoup d'humilité. On est sur l'humain, donc c'est parfois... complexe. Donc, il faut aussi connaître, avoir conscience de ce qui est mieux, en fait. Et parfois, le mieux, c'est pas forcément son accompagnement pour des clients particuliers. Et puis, c'est la curiosité, parce que j'aime bien apprendre, et que l'humain me fascine aussi, tout simplement.

  • Véronique

    Oui, c'est ce qu'il faut dire aussi. Tu as vraiment une appétence pour l'apprentissage. Tu es très curieuse aussi. Je pense que tous les voyages professionnels que tu as été amené à faire ont aussi un... Nourrit ce côté très curieux de l'autre, de l'être humain.

  • Danielle

    Et le respect de la différence aussi, c'est extrêmement important parce qu'en accompagnement de l'humain, c'est la confiance en l'humain et le respect de l'humain, de la diversité, des façons de penser, d'agir. Et très clairement, vers les dernières années de ma carrière, c'était devenu justement trop normé. Donc ça laissait de moins en moins de place à cette diversité d'expression des humains dans leur milieu professionnel. Donc là, il y a vraiment pour moi un désalignement. Et là, j'accueille les personnes telles qu'elles sont, là où elles veulent aller. Donc oui, j'ai cette appétence pour l'humain et sa diversité, le respect du rythme, de la différence. C'est assez important dans cette branche de la psychologie, en approche entrée sur la personne. Chacun est unique et avance à son rythme. Et donc l'accompagnement consiste à avoir la bonne posture, donner aussi des clés, des outils, c'est vrai, mais aussi c'est surtout d'avoir la bonne posture et la confiance que chaque personne a une capacité à aller mieux. C'est la posture de l'accompagnant qui va faire que la personne va se transformer, va prendre conscience de ses modes de fonctionnement et va engager un changement. C'est pour ça que c'est important pour moi de faire expérimenter la technique et c'est là que se passe la prise de conscience. Donc même quelqu'un qui n'est pas connecté, on en disait toujours. qu'on disait tout à l'heure, c'est quand il prend conscience et il dit ah oui, si, si, en fait, c'est juste ça, je le ressens.

  • Véronique

    Et prendre le temps.

  • Danielle

    Et respecter le rythme. Oui, respecter le rythme. Dans mes accompagnements, je m'adapte au rythme de mes clients et je suis aussi vigilante sur le respect de mon propre rythme aussi.

  • Véronique

    Très important. Oui, comme tu disais, c'est ton comportement ou ton attitude qui va déterminer celle de la personne que tu accompagnes. Donc, il y a aussi une valeur d'exemple de respecter son propre rythme en tant que thérapeute.

  • Danielle

    On appelle ça la congruence, en fait. C'est vraiment cet alignement en tant qu'accompagnant, ce qu'on ressent, ce qu'on fait, ce qu'on dit. C'est vraiment important, parce que si on n'est pas aligné, ça se ressent exactement. Comme tu dis, c'est très juste, le client le ressent. Donc la personne, si elle n'a pas cette confiance avec la personne qui l'accompagne, elle ne va pas pouvoir avancer, pas clairement.

  • Véronique

    Oui, tout à fait. Eh bien, Daniel, nous arrivons au terme de notre épisode. Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose

  • Danielle

    Non, je suis ravie de notre échange. C'est vrai que c'est passé très vite. Peut-être un message, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se lancer dans des nouvelles activités. Aujourd'hui, je pense que la reconversion professionnelle va devenir un sujet de plus en plus important, puisqu'il va y avoir des bouleversements dans le monde du travail. C'est vraiment de dire que c'est possible à tout âge. C'est un peu le message que j'aimerais bien passer. et que la connaissance de soi est vraiment un des piliers pour construire sa confiance en soi et faire les bons choix pour avancer. Et donc,

  • Véronique

    s'accorder ce temps, parce que nous sommes sur le podcast Parlons Introspection, tu prêches une convaincue. Par ton expérience, je trouve que tu illustres parfaitement ce cheminement.

  • Danielle

    Se connaître pour avancer aussi, avec tout à fait ton motto, c'est connu pour être vraiment la fondation. la connaissance de soi et l'amour de soi. En fait, ce n'est pas seulement la connaissance, mais il y a aussi se connaître et s'accepter tel qu'on est. C'est les deux fondations pour construire son estime de soi, sa confiance en soi et ensuite son affirmation de soi.

  • Véronique

    Un beau programme en tout cas.

  • Danielle

    Ce que j'espère au plus grand nombre.

  • Véronique

    Où peut-on te retrouver si on veut aller plus loin

  • Danielle

    Alors, soit sur mon site internet, donc dmfocusing, dm comme Daniel Mille, focusing, f-o-c-u-s-i-n-g, .fr ou .com, ou bien sur LinkedIn aussi, où je suis présente. C'est là où je suis plus active en termes de réseau social.

  • Véronique

    D'accord. Écoute, Daniel, merci beaucoup pour ton partage et surtout pour ton message, parce qu'on peut apprendre à tout âge. Tu en es l'exemple. vivant et tu épanouis dans ce que tu fais. De plus en plus, je te vois t'épanouir, te développer. Donc, ça fait vraiment plaisir de se dire qu'il n'y a pas de limite. C'est la décision et le cheminement qui est important et de se faire confiance aussi.

  • Danielle

    Oui, c'est ça. Et puis, de rencontrer des gens qui croient en vous. C'est les rencontres aussi. C'est ce qui est extraordinaire en entrepreneuriat. On rencontre vraiment énormément de gens formidables. J'ai le plaisir de... de te rencontrer, c'est vraiment, c'est vraiment extraordinaire. C'est vraiment un point que j'adore, moi, en entrepreneuriat, c'est toutes ces rencontres que je n'aurais jamais pu faire, en fait, si j'étais restée salariée. Ça, c'est clair. Voilà, maintenant, le salariat, ça a aussi beaucoup d'intérêt. Oui,

  • Véronique

    oui, le but, ce n'est pas de dénigrer le salariat, c'est une autre aventure, mais on peut oser le faire, en tout cas.

  • Danielle

    Voilà, à tout âge. Et puis, peut-être rendez-vous dans 20 ans.

  • Véronique

    Oui, avec grand plaisir. Daniel. Eh bien, nous arrivons donc à la fin de cet épisode. Je vous remercie pour votre écoute. Toutes les deux, nous sommes friandes de vos commentaires. Donc, allez-y, donnez-nous votre avis et puis commentez sur les sujets que nous avons évoqués au cours de cet épisode. Moi, je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour un nouvel épisode de Parlons Introspection. Si vous avez besoin d'aide dans vos périodes de doute, de transition ou de reconversion, je peux vous accompagner pour y voir plus. plus clair, grâce à ma méthode spécifique et sur mesure pour vous. Utilisez la partie contact de mon site internet catalysons-vos-atout.com Vous aimez Parlons Introspection Le podcast qui vous rapproche de votre bien-être en douceur et vous souhaitez le soutenir Partagez-le avec trois de vos amis, collègues ou votre famille. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée. Pour être notifié des nouveaux épisodes, donnez-lui une note 5 étoiles sur Apple Podcast. Laissez un commentaire et vos impressions sur la chaîne YouTube Parlons Introspection. Je vous remercie chaleureusement pour votre fidélité et votre soutien. Et je vous dis à très vite.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'invité Danielle

    00:00

  • Parcours de Danielle: De l'industrie à l'accompagnement

    00:59

  • La prise de conscience et le besoin de changement

    03:07

  • Le développement de la méthode de focusing

    05:27

  • Le focusing et la gestion du stress

    10:51

  • Reprise d'études et formation continue

    16:21

  • Message de motivation et conclusion

    22:21

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