- Lisa
Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Jorniak et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Chaque semaine, je vous propose des informations et des conseils à travers de témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue ! Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour Pauline, comment vas-tu ?
- Pauline
Bonjour, je vais très bien, merci et toi ?
- Lisa
ça va super alors déjà Pauline merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation pour témoigner donc sur Parlons PMA voilà pour venir nous raconter ton parcours pour devenir maman alors pour commencer je te propose de te présenter rapidement et puis de nous parler de ces étapes finalement de ce parcours de PMA qui n'a pas été si facile que ça donc tu vas nous rappeler
- Pauline
Oui, écoute, je m'appelle Pauline, j'ai 33 ans, je suis en couple depuis presque 15 ans et je n'avais plus, pour aller directement dans le sujet, plus de contraception depuis 9 ans. Je ne me suis pas tout de suite lancée dans la PMA parce qu'au début, je n'étais pas forcément prête, il m'a fallu un peu de temps, puis après on s'est mariés, plein de choses professionnellement et on s'est lancé il y a 4 ans maintenant. dans la PMA et en effet j'ai eu quelques tentatives, 8 tentatives pour arriver à une jolie fin mais oui ça a été un parcours de 3 ans à peu près en PMA.
- Lisa
D'accord et quand tu dis tentative, du coup tu as fait des inséminations, des fives,
- Pauline
qu'est-ce que tu as ? Alors oui, moi ce que je considère comme tentative c'est à partir du moment où j'ai fait mes piqûres.
- Lisa
D'accord, stimulation.
- Pauline
Voilà, j'ai fait une stimulation, c'est une tentative. J'ai fait une insémination. Et après, j'ai fait 7 fois les piqûres, 5 ponctions, 3 transferts.
- Lisa
5 ponctions, 3 transferts. D'accord. Donc, il y a eu des stimulations finalement sans transfert.
- Pauline
Exactement. Des stimulations sans ponctions, sans transfert. Et des stimulations avec ponctions, mais sans transfert.
- Lisa
Oui. Donc, ça n'a pas dû être des moments faciles.
- Pauline
C'est ça.
- Lisa
Beaucoup de stimulation avec de fausses joies derrière, de ne pas pouvoir soit ponctionner, soit transférer au niveau du parcours. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus en détail comment ça s'est passé justement pour les inseminations, les filles ?
- Pauline
Oui, au début, ils nous ont proposé de faire une insemination parce que nos résultats, il n'y avait pas réellement de... ils ne trouvaient pas réellement pourquoi ça ne fonctionnait pas. Donc, on a dit, OK, on tente une. Puis finalement, après, ils se sont vite dirigés vers la solution FIV. Après, c'est vrai que moi, j'y suis allée en ayant confiance dans les médecins, dans ce qui était là. Donc, j'ai vraiment suivi en toute confiance. J'ai suivi leur protocole. Donc, c'est vrai qu'après, en fait, une fois qu'on a eu le premier rendez-vous, en général, tout est lancé. Et après, en fait, les rendez-vous… On s'enchaîne et se suivent et on est un peu pris dedans. Et on suit les rendez-vous. Donc oui, rendez-vous avec la gynéco. Alors après, forcément, on vérifie prise de sang, spermogramme. J'ai fait une radio. Il y a plusieurs petites étapes pour voir un petit peu comment tout fonctionne, on va dire. Et puis après, ensuite, en fonction... Ils ajustent les protocoles et puis ça s'ajuste aussi en fonction des tentatives. Et puis parce qu'il y a plusieurs produits de stimulation, donc on peut changer en fonction des stimulations pour voir si ça stimule plus ou pas. Et puis voilà.
- Lisa
D'accord. Et d'ailleurs, c'était en fait finalement une infertilité inexpliquée ? Vous n'avez pas vraiment de… Non. Deux raisons, on savait qu'il y avait des petits soucis pour arriver à avoir parfois des embryons ou même des ovocytes, mais sinon il n'y avait pas de choses particulières en fait, ils ne savaient pas trop d'où ça venait ni quoi que ce soit. Vous étiez suivie dans un clinique, un hôpital privé, public ?
- Pauline
Hôpital public.
- Lisa
D'accord. Et au niveau des essais, finalement, entre chaque essai, ça a été assez rapide. Comment ça s'est passé ?
- Pauline
Oui, alors en fait, avec l'intimidation, ça s'enchaîne assez vite après. Mais par contre, entre chaque ponction, ils font une pause de trois mois pour reprendre. Après, en France, on a le droit à quatre ponctions, remboursées intégralement. Mais ce qui compte, en fait, c'est les transferts. c'est pour ça que j'en ai eu 5 finalement parce qu'en fait s'il n'y a pas de transfert derrière la ponction ne compte pas dans ce qu'on a le droit en remboursement c'est pour ça que tu as fait 5 stimulations en fait en FIV si je ne dis pas de bêtises c'était ça oui c'est ça, 7 même du coup 7 stimulations, 7 fois les piqûres en vue d'une FIV voilà c'est ça c'est pas mal c'est pas mal
- Lisa
Ouais, ouais,
- Pauline
ouais,
- Lisa
c'est un bon parcours. Et du coup, le dernier, comment ça s'est passé ? Quand tu as eu des embryons, ils ont été développés pendant trois jours, pendant cinq jours ?
- Pauline
Cinq jours, au final. Et je n'en avais pas tant que ça parce que je n'en ai jamais eu beaucoup, mais il y en avait trois et du coup, on en a mis deux.
- Lisa
Tu as eu finalement trois J5, du coup ? Oui. alors que sur tes autres cycles si je me souviens bien tu n'en avais jamais eu finalement ?
- Pauline
j'en avais eu souvent 2, 3 j'en ai jamais eu beaucoup moi j'ai jamais eu de ponction avec 10 des choses comme ça, il y en avait toujours un petit peu mais sur les 2 transferts précédents qui n'ont pas qui n'ont pas fait de grossesse j'en avais eu 2 à chaque fois on avait implanté les 2 mais du coup ça n'avait pas pris ouais
- Lisa
Et ce n'était pas des J5, c'était des J3, non ?
- Pauline
C'était des J3, oui, c'est ça.
- Lisa
Des J3, je me souviens. Ce n'était pas des J5. Et justement, sur la dernière, il paraissait avoir trois J5. Et donc, ils en ont transféré deux. D'accord. Et donc, à l'issue…
- Pauline
Les deux ont pris. Donc, du coup, on a eu des jumeaux.
- Lisa
D'accord. Super, super. On rigole avec Pauline, vous qui nous écoutez, parce qu'on a eu une conversation avant le dernier transfert de deux où on s'est dit peut-être qu'il y aura des jumeaux et que ça va fonctionner. Parce qu'il y avait d'autres fois où tu avais un transfert de deux embryons mais que ça n'avait rien donné. Et là, on s'est dit qu'il y avait des beaux blastocystes et en plus, ils vont transférer deux. Et finalement, une grossesse gémellaire et deux bébés qui sont arrivés. il y a quelques mois maintenant et là donc ils ont 5 mois mais c'est vrai que j'ai demandé à Pauline si elle voulait bien venir témoigner sur Parlement PMA parce que cette stimulation c'est quand même pas anodin c'est beaucoup aussi de d'étapes émotionnelles aussi, le fait de ne pas avoir de ponction ou de ne pas avoir d'embryons à transférer. Je pense que vous qui nous écoutez, peut-être certains d'entre vous, c'est arrivé et psychologiquement, émotionnellement, c'est difficile à gérer. Je ne sais pas comment ça s'est passé pour toi, Pauline.
- Pauline
C'est vrai qu'en fait, naïvement, sans connaître trop la PMA, avant d'y aller, on s'imagine qu'on va tenter. on verra s'il y a une grossesse ou pas. Et c'est vrai qu'en fait, on ne se prépare pas au fait que ça peut être stoppé avant même d'être allé au bout de la tentative. Et ça, ça peut être assez difficile. Enfin, moi, en tout cas, c'était difficile parce que j'avais l'impression que ça ne marchait pas avant même qu'on ait la chance que peut-être ça fonctionne. C'est vrai qu'en fait, c'est beaucoup de... Oui, émotionnellement, c'est très dur parce qu'en fait, c'est vraiment les montagnes russes parce qu'on va avoir une bonne stimulation. Puis peut-être que finalement, la ponction, ça ne va pas donner ce qu'on pensait. Donc, c'est vrai que chaque étape, en fait, est une victoire.
- Lisa
Oui, c'est ça.
- Pauline
Ce n'est pas juste le test de grossesse, en fait. Il y a d'autres étapes avant.
- Lisa
Et même le transfert parce qu'en fait, il y a le test de grossesse, mais il y a déjà le fait de se dire, je vais transférer. Un embryon et déjà le fait de ne pas arriver à cet épreuve-là, c'est... C'est compliqué. Et puis, surtout qu'il y a quand même tout le parcours médical avant, toutes les injections, la ponction, tu attends et tu n'y arrives pas. Et toi, comment tu t'es sentie ? Parce que c'est du coup, sur les stimulations suivantes, quand il n'y a pas eu de ponction ou qu'il n'y a pas eu de transfert, comment ça s'est passé pour toi ?
- Pauline
Après, c'est sûr que c'est difficile. Après, je pense qu'on passe par plein de sentiments. Des fois, on se dit qu'on n'y arrivera jamais. Je pense que c'est normal. Des fois, on se dit, mais si, il faut y croire, ce sera la prochaine qui sera la bonne. Et puis au fond, je souhaite évidemment à tout le monde qu'ils aient le moins d'étapes à traverser. Mais c'est vrai que ça fait partie de la chose. Et puis aujourd'hui, je n'aurai pas les enfants que j'ai maintenant. Si je n'avais pas eu toutes ces tentatives, ce ne serait pas eux. Mais c'est sûr que c'est difficile. Après, je pense qu'il faut vraiment s'écouter. Je sais que par exemple, mes stimulations, j'en ai fait seule. Certaines, j'ai fait avec une infirmière parce que je n'arrivais plus de me piquer toute seule. Donc, il y a certaines que j'ai fait avec une infirmière, d'autres seule. Après, quand on s'est rencontré, ils nous disent que c'est parce que je me sentais psychologiquement, ça commençait à être dur. Donc j'avais besoin d'avoir quelqu'un avec qui parler de ça et qui sache de quoi je parle parce qu'il y a ça aussi. Il faut vraiment s'écouter en fait. Et on a le droit d'être mal, on a le droit d'être bien. On a le droit d'avoir un ami proche, enfin une amie proche qui va avoir un enfant et d'être très heureuse pour elle. Et en même temps que ça fasse mal, c'est tout à fait normal en fait. Moi je pense qu'il faut vraiment s'écouter et vivre la chose comme on peut. Si on a besoin de faire une pause, il faut le faire. Je pense que c'est vraiment s'écouter soi, son corps et puis...
- Lisa
Toi d'ailleurs, tu as fait des pauses pendant ton parcours ? Non. Ou lui enchaîner ? Ouais. Je t'ai dit... Je lui ai enchaîné. Il va, on continue, on continue, ça va marcher.
- Pauline
Ouais, c'est ça. Après, j'ai eu une petite pause forcée parce qu'il y a eu le Covid et du coup, ils ont fermé pendant un moment. Mais sinon, après, j'ai enchaîné non-stop.
- Lisa
Ça, c'est pareil. En fait, ça dépend de chaque personne. C'est vrai que parfois, comme tu dis, il faut s'écouter. Toi, tu avais plus peut-être le besoin justement de sentir que tu avançais, d'être dans l'action. Et il y a certaines personnes qui ont besoin de prendre un peu plus de temps pour récupérer lorsqu'il y a une tentative qui n'a pas abouti, pour s'en mettre et repartir plus fort, en tout cas plus fort émotionnellement parlant. Mais ça dépend un peu de chacun finalement. Merci. des choix qui sont toujours personnels parce que mais c'est vrai que c'est pas toujours facile de s'écouter la culpabilité si tu parlais de voilà quand on entourage avait des amis qui tombent enceintes il ya toujours ce côté là mais et en fait finalement c'est simplement que ça nous renvoie une situation de quelque chose que nous on n'arrive pas à voir en fait c'est pas du tout quelque chose de personnel contre l'autre personne. Toi ça t'est arrivé dans ton parcours ?
- Pauline
Oui bah oui, après même avant la PMA puisque quand même ça a duré de très longues années donc forcément ça fait mal comme voilà croiser une femme enceinte, c'est des situations qui sont difficiles à vivre mais parce que voilà on rêve que de ça souvent mais après je pense que c'est sain, c'est normal. en fait on peut avoir mal et c'est pas pour ça qu'on souhaite aux autres de pas y arriver en fait c'est juste un sentiment et puis je pense que c'est pareil il y a des moments où ça peut être difficile et je pense qu'il ne faut pas se forcer non plus si on ne le sent pas, de ne pas aller voir des amis quand un bébé c'est pas grave on les verra un peu plus tard quand on se sentira prêt tout ça c'est des choses qu'il faut essayer de se préserver parce que c'est vrai que c'est un parcours qui est long Après, qui n'a pas que du négatif parce que ça nous prouve aussi à nous-mêmes à quel point on peut être forte et aussi dans le couple. Voilà, donc c'est pas que du négatif. On peut aussi être fière de soi d'avoir fait tout ça. Mais on a aussi le droit de prendre un petit peu de recul. Puis si ce sont des vrais amis, ils reviendront. Enfin voilà, on les retrouvera plus tard. Voilà, il n'y a pas de...
- Lisa
Donc toi, tu t'es accordé le droit de... Pas forcément aller au baby shower ou en tout cas en rencontre pendant que tu es en parcours parce que tu ne te sentais pas de le faire. Et tu as pris soin de toi finalement. Et tu as culpabilisé ou pas ?
- Pauline
Ça m'est arrivé. Après, je ne me suis pas non plus coupée de tout le monde. Mais voilà, à un moment, c'était trop difficile. Il faut savoir couper. Mais après, culpabiliser, oui et non. Mais après, on est des adultes. Donc, si vraiment il y a des moments importants, on ne va pas se priver non plus. Et on peut aussi prendre sur soi. Mais voilà.
- Lisa
Et toi, comment t'as géré par rapport à ton entourage ? T'en as parlé, ton parcours ? Très peu.
- Pauline
Très peu.
- Lisa
Très peu.
- Pauline
Alors, j'en ai parlé à quelques amis, mais pas du tout... Enfin, au début, pas du tout à la famille. J'en ai parlé qu'au bout de deux ans, peut-être.
- Lisa
Oui, d'accord.
- Pauline
Parce qu'au bout d'un moment, ça devient difficile de cacher. Mais c'est vrai que j'avais quand même un peu dans l'idée... Je ne pensais pas que ça durerait peut-être si longtemps. Et puis, j'avais dans l'idée aussi pour les grands-parents que ce soit une nouvelle. Et je ne voulais pas non plus qu'on attende les résultats. Sentir cette pression des gens qui attendent les résultats, je ne voulais pas ça. Donc, c'est pour ça que je l'ai aussi gardé pour moi. Mais puis après, en fait, c'est pareil, il faut faire comme on le sent.
- Lisa
Oui, ça dépend de l'environnement aussi de chacun, de l'entourage. Parce que c'est vrai que l'entourage, ils ont souvent en plus parfois envie de donner des conseils. Donc, on les connaît.
- Pauline
Voilà.
- Lisa
Mais c'est vrai que non, c'est pas toujours évident d'en parler à son entourage. C'est vrai que c'est un choix à faire. Et je crois que d'ailleurs, je ne me rappelle plus sur ta dernière FIV. Il me semble que tu en avais parlé, mais tu n'avais pas donné les dates exactes. Oui,
- Pauline
c'est ça. Je crois de mémoire.
- Lisa
Pas de bêtises.
- Pauline
Tout à fait. Sur la dernière,
- Lisa
Fyve,
- Pauline
ça a été un peu tout un... Oui, on a un petit peu menti parce que c'est vrai que du coup, par rapport... Parce que voilà, par rapport aussi au travail, c'est vrai qu'au début, c'est compliqué de le cacher à son entreprise, même que ce soit de mon mari ou la mienne. Et voilà, au début, les collègues, ils sont toujours là pour nous. Et on a eu de la chance. Moi, j'ai des collègues qui ont toujours été là pour moi. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, les absences, tout ça, ça peut être compliqué. Je peux tout à fait comprendre parce que ça fait long. Et c'est sûr que ça reste un domaine du travail. Donc, c'est vrai qu'on avait un petit peu caché tout ça. Mais voilà, après, on a vu quand même besoin de l'aide. de mes beaux-parents, de ma mère pour venir me chercher à l'hôpital. Enfin voilà, donc c'est vrai que c'était un peu... Tout le monde avait un peu su quand même la dernière five. Oui.
- Lisa
Finalement, ils avaient quand même... Ils n'avaient pas les dates exactes, mais bon...
- Pauline
Voilà.
- Lisa
Non, c'est ça. Donc tu n'avais pas la pression du jour même et tout ça, mais bon, ils savaient quand même...
- Pauline
Ils avaient... Voilà. On était quand même un petit peu épis. Oui. Après je pense aussi que quand même voilà nos parents ils étaient comme assez respectueux et ils savent aussi que c'est pas facile et voilà ils posaient pas de questions ils nous laissaient aussi venir vers eux donc ça facilitait un peu les choses mais ça
- Lisa
a été quand même finalement il y avait de la bienveillance et bien sûr de l'aide et d'ailleurs tu parlais de l'entreprise Tu en avais parlé et ton conjoint aussi en avait parlé à son entreprise, comment vous étiez organisée, d'accord ?
- Pauline
Oui, après moi, mes collègues savaient déjà que je voulais un enfant avant même que je me lance dans la PMA. Enfin voilà, c'était déjà… Les personnes le savaient et après mon mari, oui, il en a parlé parce que forcément, c'est des absences un petit peu… C'est-à-dire que c'est un peu la veille pour le lendemain et comme on travaille tous les deux dans le commerce, C'est vrai qu'on ne peut pas... On ne peut pas ne pas être là. Il faut qu'il y ait quelqu'un qui nous remplace, en fait. Puisque s'il faut que j'ouvre le magasin, il faut qu'il y ait quelqu'un qui vienne à ma place. Donc, c'était vraiment compliqué de le cacher. On a quand même été obligés d'en parler.
- Lisa
Mais ça s'est bien passé. Oui, oui, oui. Non, parce que c'est vrai que c'est souvent une question un petit peu qui revient aussi, finalement. En parler, ne pas en parler à son employeur. Parce que si tu demandes des arrêts, de toute façon, tu es un peu quand même obligé de dire le pourquoi. Parce que comme ça... Une protection spéciale pour la PMA. C'est vrai que souvent, c'est un peu la grande question, en parler, ne pas en parler, mais finalement, ça dépend un peu de chacun. Oui. Parce que si tu n'as pas la chance d'avoir un employeur qui est compréhensif, alors effectivement, il y a une loi qui est là pour protéger justement des personnes qui sont en parcours de PMA. Mais c'est vrai que ce n'est pas toujours évident non plus. Et puis, on n'a pas toujours des super collègues. Ce n'est pas toujours si facile que ça. En tout cas, il y a quand même une petite pression autour de la PMA, même des grossesses par la suite. Ce n'est pas tout simple pour tout le monde. Donc, sur ce côté-là, vous avez eu un petit peu de chance, on va dire.
- Pauline
Oui, c'est ça. Après, c'est pareil, je pense qu'il faut faire aussi comme on... le sens moi je sais ce que j'ai une collègue aussi qui est passé par là et elle par exemple alors je crois qu'elle s'était à sa troisième fille elle a décidé de se mettre en arrêt dès le début de la stimulation parce que voilà elle était fatiguée que elle avait besoin de ce temps donc c'est pareil je pense que si on sent parce que par contre je veux pas m'avancer au nom de tous les médecins de france mais je pense que si quelqu'un qui en en five souhaite un arrêt et de travail, il y a... pense qu'il n'y a aucun problème. Donc, si on sent de le vivre mieux ainsi, je pense qu'il faut se mettre en arrêt. Moi, c'est vrai que j'ai réussi à toujours m'arranger et du coup, ne jamais avoir d'arrêt de travail.
- Lisa
C'est ce que j'allais te demander,
- Pauline
je ne me rappelais plus si tu avais des arrêts. Soit je récupérais des heures ou je faisais mon jour de repos.
- Lisa
J'ai un peu mouillée,
- Pauline
comme ça, on va dire. Et du coup, c'est passé. Voilà, c'est ça. Ça, c'est bien repris.
- Lisa
Oui, oui. Non, mais c'est vrai que c'est... Mais tu vois, c'est bien. Enfin, tu as raison d'en parler parce que j'ai une personne que j'accompagne aussi qui s'est arrêtée récemment pendant sa stimulation, enfin, juste en post-transfert parce qu'elle ressentait le besoin. Et c'est vrai que parfois, c'est difficile parce qu'il y a un peu une culpabilité aussi. Il y a certaines personnes qui culpabilisent de demander un arrêt. Alors, je pense qu'on peut profiter du podcast pour dire, ne culpabilisez pas. Si vous en avez besoin, il ne faut pas oublier que c'est un parcours qui est difficile. Et c'est vrai que... Alors, on ne va pas remettre ça sur le... le côté stress, parce que ce n'est pas ça qui va forcément faire la différence. Mais c'est vrai que parfois, on a besoin de se poser, de se sentir bien et de prendre des forces. Il y a des personnes qui en ont besoin. Il y a des personnes qui préfèrent travailler pour avoir l'esprit occupé. Donc, on en revient toujours un peu à s'écouter. Et c'est important. Et moi, j'avais envie de rajouter aussi de ne pas culpabiliser non plus, parce que ça ne sert à rien de s'arrêter si après, vous culpabilisez derrière. C'est un petit peu dommage, mais c'est mérité. Le parcours est difficile, donc il ne faut pas hésiter. Et parfois même, si vous tombez sur un médecin qui n'est pas forcément d'accord avec ça... après, ne pas hésiter aussi à en voir peut-être un autre. Oui,
- Pauline
bien sûr.
- Lisa
Comme on dit, c'est un peu comme aussi le parcours de PMA, les gynécologues, si ça ne va pas avec un gynécologue ou un centre, on n'est pas dans l'obligation de continuer forcément au même endroit aussi. Il y a le côté médical, mais il y a le côté aussi de subir ça derrière, en fait, de tout ce parcours. et les personnes qui... n'ont pas forcément vécu aussi des fois se rendent pas compte. La personne que j'accompagne me disait que la secrétaire en gros du médecin avait dit non mais vous vous arrêtez pour ça, franchement c'est hyper culpabilisant quoi donc faut juste parfois prendre du recul et se dire que les personnes elles savent pas forcément, elles ont pas conscience de tout ce qui se passe derrière en fait et ça c'est important. La culpabilité en parcours de PMA, c'est ça. Et toi, finalement, avec du recul, maintenant que tu as tes bébés, est-ce qu'il y a des choses que tu aurais aimé savoir avant de commencer le parcours ou peut-être faire autrement ?
- Pauline
Je pense que ce que je te disais tout à l'heure, vraiment le côté où en fait, c'est les montagnes russes, en fait. pour jamais trop s'emballer parce qu'en fait chaque étape est importante et chaque étape peut être stoppée. Alors peut-être pas pour tout le monde, évidemment, après chaque cas est différent, mais c'est vrai que c'est ce que j'ai eu le plus de mal à vivre et auquel je ne m'étais pas du tout préparée. Voilà, après je pense qu'il faut y aller aussi quand on est prêt. Parce que c'est pareil, moi en fait, au bout de trois ans sans contraception, j'avais déjà vu ma gynécologue qui m'avait parlé de la PMA et en fait, on ne s'était pas lancé parce que je ne me sentais pas prête. Et on a réattendu. Et voilà, il faut aussi se sentir prêt parce qu'il faut quand même être fort émotionnellement, physiquement, parce que suivant… Moi, je sais que l'hôpital où je suis suivie, il est à une heure et demie de chez moi. Donc, c'est beaucoup de rendez-vous, tout ça. Donc, il faut quand même se sentir prêt. prêt à le vivre et je pense qu'on le vit beaucoup mieux aussi quand on est prêt pas forcément forcer tout de suite si on le sent pas, même si après rien ne nous empêche d'aller au premier rendez-vous pour avoir les informations et puis si c'était un peu trop se dire bah non on va attendre il n'y a aucun médecin qui va vous forcer sauf peut-être s'il y a une question d'âge mais sinon qui va vous forcer et vous dire et bah non il faut commencer maintenant voilà
- Lisa
Merci. Ouais parce que c'est vrai que toi t'étais finalement quand t'as commencé les parcours, enfin t'étais super jeune finalement quand t'as commencé, enfin même en conception naturelle.
- Pauline
Oui, oui, oui, quand j'ai commencé, bah oui, oui.
- Lisa
T'avais quoi ?
- Pauline
J'avais 24 ans,
- Lisa
oui. C'était au début, donc ouais t'étais vraiment, tu es toujours très jeune. Oui, bien sûr. Pour les ECBB, je veux dire, 24 ans, c'est jeune. Oui, oui. Tu te dis, avant de se lancer sur le gros, parce que c'est vrai qu'il faut toujours aussi voir un petit peu les choses différemment. C'est sûr, quand on a 24, que tu en as peut-être 38, 39, par exemple, c'est sûr que les problématiques sont différentes. mais toi tu avais quand même un peu de temps justement pour te préparer à ce parcours et heureusement finalement parce que ça a été intense donc oui ce n'était que le début l'histoire
- Pauline
n'a même pas commencé l'histoire de l'an voilà d'avoir des enfants n'a même pas commencé qu'on a déjà bien voilà bien c'était déjà bien intense
- Lisa
C'était intense. Oui, c'est ça. Vous avez préparé maintenant les jumeaux.
- Pauline
Voilà, c'est ça.
- Lisa
Les rendez-vous médicaux, etc. Finalement, c'était un bon entraînement. Voilà. C'est un peu positif, la même chose. Et toi, si tu avais des conseils à donner aux couples qui vont se lancer en parcours de PMA, tu m'as dit... Peut-être ça, de se sentir prêt et fort émotionnellement pour se lancer. Et puis, penser aussi qu'il y a toutes ces montagnes russes, finalement, émotionnelles. Est-ce qu'il y a d'autres choses que tu aimerais partager ?
- Pauline
Je pense faire confiance aussi quand même à la médecine, y croire, se dire qu'on a le droit aussi à notre chance, qu'après, il y a aussi plein d'autres. solution qui existe si ça fonctionne pas parce que moi comme j'étais bien avancé dans mon parcours j'avais déjà pensé à une suite à peut-être un don d'ovocytes des choses comme ça voilà il y a plein en fait il y a plein de choses qui se cachent derrière dont on n'est pas forcément prêt au départ on peut venir en fait avec le temps c'est vrai que au début où j'ai peut-être je me suis lancée dans la PMA on m'aurait parlé de don d'ovocytes j'aurais dit non non enfin Et en fait, au fur et à mesure, on se prépare à plein de choses et on accepte, on se dit que oui, on voit les choses différemment et on s'ouvre à d'autres solutions.
- Lisa
Oui, c'est important de savoir qu'il existe d'autres options aussi pour devenir parent. Effectivement, il y a le don d'orocyte, le don de sperme, le double don, le don d'embryon et même l'adoption aussi. Il y a plusieurs manières aussi de devenir parent. Et ça, le fait de savoir qu'il y avait ces possibilités, ça t'a aidé aussi ?
- Pauline
Oui, à un moment, ça m'a aidée. Quand vraiment, j'avais l'impression qu'on n'allait jamais y arriver. Que les chances passaient. Que je me disais qu'au bout d'un moment, on allait me dire que c'était fini. Forcément, de commencer avant même d'avoir fini mes chances. de la five classique, de penser à d'autres solutions, ça m'a aidée aussi à me dire, si ça ne marche pas, il y a ça. Et finalement, ça ne fera pas de moi moins une mère qu'une autre. Et qu'il y a d'autres solutions. Et en fait, ça permet aussi de vivre la chose un peu moins dramatiquement, je dirais. De se dire qu'il y a d'autres solutions et puis d'autres chances après.
- Lisa
Oui, c'est ça. Et au niveau de, c'était avant la dernière FIV, du coup, on s'est vus et à ce moment-là, finalement, tu te sentais un peu comment, dans quel état d'esprit finalement ?
- Pauline
À ce moment-là, c'était quand même très dur. C'est-à-dire qu'en fait, je sentais, physiquement, ça allait quand même, parce qu'il faut vivre quatre fonctions et les stimulations, tout ça. et c'est vrai que psychologiquement je commençais à à me sentir mal et c'est pour ça que je me suis tournée vers toi parce que je ressentais que en fait voilà physiquement je pouvais encore le faire je pouvais encore voilà j'étais encore en forme les trajets tout ça ça allait mais que psychologiquement ça commençait à être difficile que je voyais pas vraiment le goût que je le faisais un peu mécaniquement en fait sans plus trop y croire et puis voilà c'était le bon moment pour te rencontrer parce que du coup ça m'a redonné un coup de boost pour la hague
- Lisa
Je me souviendrai toujours, les planètes sont alignées parce que je ne sais pas, en fait c'était un concours de circonstances, mais finalement, c'était rigolo parce que les conversations qu'on a eues dans nos échanges aussi, déjà d'avoir des blastocystes, après d'avoir ce que je disais tout à l'heure, les transferts de deux, et puis finalement de plaisanter un petit peu pendant l'heure. Oui,
- Pauline
c'est ça.
- Lisa
T'as pensé de parler des jumeaux et puis finalement, voilà, que t'as une grossesse. Et derrière, tout s'est bien passé au niveau de la grossesse. T'as dû être un petit peu au repos, c'est ça ? Oui, c'est ça,
- Pauline
voilà. Un petit peu vitalité, voilà. Mais en fait, ma gynécologue était plus inquiète que moi finalement. Moi, en fait, je me disais non, mais c'est la bonne, quoi. Ça y est, là, c'est pour moi. Et du coup, j'étais quand même confiante. malgré toutes les péripéties finalement tout c'est bien terminé mais oui il faut je pense que si pareil on ressent le besoin parce que je parlais des infirmières si elles ont besoin de faire les piqûres il faut mais si on a aussi besoin de parler il faut aussi faire appel et
- Lisa
je pense que il faut tout faire pour se sentir bien ouais c'est ça parce que sinon ça peut vite devenir compliqué en fait Et c'est vrai que ce que je vois en tout cas, c'est que parfois, tu peux faire deux, trois, quatre fifs, tu vas tenir le coup. Et puis, tu as un moment donné où tu sens que c'est plus dur, que tu n'as plus de mal à repartir, etc. Et puis finalement, le fait de pouvoir échanger, d'avoir un peu ce coup de bouse, de savoir où on va, etc. Et c'est vrai que je me souviens qu'on a parlé un petit peu aussi du don. de faire des possibilités alors qu'on n'y était pas du tout. Le fait d'envisager ces possibilités, toutes ces choses-là, tout ce qu'il peut y avoir et de repartir confiante sur les possibilités de devenir maman, c'est super important. Je trouve qu'en tout cas, c'est super que tu nous racontes ton parcours parce que c'était quand même beaucoup de stimulation. Finalement, tu as enchaîné. C'était trois ans, trois ans et demi, vraiment, enfin trois ans bien intenses, parce que toi, tu as des personnes qui pourraient faire autant de stimulation que toi, mais peut-être en cinq ans, donc tu as enchaîné et tu as persévéré. Et c'est vrai que ce que je dis toujours, c'est que finalement, en FIV aussi, ce qui compte, c'est les résultats en cumulé. Et d'ailleurs, je pense que c'est important aussi d'en avoir… conscience lorsqu'on a une tentative qui n'aboutit pas. Et ce n'est pas facile de se le dire parce qu'il y a toujours une grosse déception. Mais je pense que tu as vraiment eu la preuve encore, comme Marie que j'ai interviewée dans un autre podcast, de dire qu'il peut y avoir des tentatives qui n'aboutissent pas, qui n'attourissent pas, mais on va arriver à en cumuler à la bonne tentative et qui va permettre au bébé d'arriver. Et ça, c'est... Ce n'est pas facile de l'avoir en tête pendant le parcours, parce qu'on se dit, je crois que les mots qui reviennent à un moment donné, c'est comme tu disais, des fois tu as beaucoup d'espoir, et puis des fois, des moments où tu te dis, je ne vais jamais y arriver. Et en fait, dans ces moments-là, c'est de se dire, je pense que c'est pour ça que les témoignages, c'est super important, de se dire, il y a des personnes qui ont galéré, qui n'arrivaient même pas à avoir des ovocytes, qui avaient pris une ponction, qui n'arrivaient pas à avoir de transfert, et puis comme toi, qui ont eu des jumeaux. c'est la preuve de la persévérance qu'il faut s'accrocher et puis si à un moment donné vous avez besoin d'un coup de main ou d'échanger aussi avec d'autres femmes qui sont passées par là il ne faut pas hésiter parce que je pense que c'est super important et vraiment je te remercie d'avoir accepté de témoigner après ce parcours et vraiment je suis ravie pour toi et je te souhaite beaucoup de bonheur avec ta petite famille Je vous souhaite aux personnes qui nous écoutent aussi, vous êtes peut-être en parcours, vous avez peut-être commencé la FIV, vous avez peut-être eu plusieurs tentatives qui n'ont pas encore abouti, mais ce n'est pas fini, il faut persévérer. Après, comme tu disais Pauline, il y a d'autres options aussi, qui ne sont pas toujours les premières options au départ, mais qui sont là et qui sont des belles manières de devenir parent aussi. Merci. ne vous découragez pas et puis n'hésitez pas si vous avez besoin d'échanger on peut en discuter et c'est vrai que vous êtes tous pleins de courage et il faut garder espoir et le résultat est là c'est ça,
- Pauline
tout à fait et puis en fait on n'imagine pas à quel point on a de la force en nous en fait mais Parce qu'en fait, je sais que j'ai une de mes collègues qui me dit, oh là là, mais je me souviens pendant le parcours, elle me disait, mais moi, je ne pourrais jamais faire ça, je ne pourrais jamais faire ça. Je dis, mais si, mais en fait, c'est quand on est dedans, en fait, on n'a pas le choix et quand on se donne les moyens et en fait, on peut. Et puis, on peut aussi être découragé, on a le droit, mais on peut aussi y arriver.
- Lisa
Oui, mais d'ailleurs, tu dis qu'on peut être découragé. C'est vrai que vous avez le droit de ne pas être toujours à 100% et d'y croire à 100% tout le temps. Après, c'est plus si à un moment, vous voyez que vous n'en pouvez plus, que vous ne redémarrez pas, etc. C'est là que c'est important, peut-être, de demander du soutien. Mais c'est quelque chose de normal. Et on ne peut pas être tout le temps à 100% positif. On n'est pas dans la vie de manière générale. On a des hauts, des bas. On est monté à la rue, on les a, mais en moins exacerbé, si je puis dire. Mais c'est important aussi. Il faut rejoindre ce qu'on disait tout à l'heure, s'écouter aussi. Mais c'est vrai, ce que tu dis, c'est qu'au final, le côté se rendre compte qu'on est capable de passer à travers ce parcours, finalement, c'est vrai que tu t'en rends compte plutôt après. tu te dis waouh je suis passée par là et on a réussi ça n'a pas été facile mais on l'a fait quoi mais même après on se dit oh là là j'ai fait tout ça mais oui on l'a fait par contre parce que tu l'as fait un peu finalement tu es dans le guidon dans le parcours exactement et ça aussi et je crois que ce qui était intéressant aussi c'est que Pour toi, au-delà du parcours, tu avais quand même pas mal de projets aussi, tu faisais pas mal de choses avec ton conjoint. Et ça, je crois que c'est un point aussi dont on n'a pas parlé, mais qui est important aussi, de ne pas oublier de vivre hors de la paix.
- Pauline
Continuer de vivre sa vie, si on veut partir en vacances, alors oui, il faudra peut-être adapter les dates un petit peu en fonction, mais on peut le faire. Oui, oui, complètement. il faut aller boire un verre, aller au resto, faire ce qui nous fait plaisir. Il faut continuer parce que ça fait du bien aussi. Puis ça fait du bien aussi de se retrouver parce que pour le couple, c'est aussi une épreuve. Et ça fait du bien aussi d'aller en week-end et de ne pas penser à ça pendant un week-end. C'est super important.
- Lisa
De déconnecter, de se retrouver et de dire, finalement, la base de ce projet, c'est nous deux finalement. Le projet de l'amour. Super, en tout cas, un grand merci Pauline et je te dis à très bientôt. Et merci encore vraiment d'avoir partagé. Et puis merci à vous de nous avoir écouté sur ce dernier post-cat. On se retrouve.
- Pauline
Bon courage à toutes.
- Lisa
Et bon courage. Pauline, à très bientôt. Au revoir. À bientôt.
- Speaker #2
J'espère que vous avez apprécié cet épisode du podcast. N'hésitez pas à le partager si celui-ci vous a plu. Et... à me retrouver sur mon compte Instagram lisa.journiacoaching pour échanger. A bientôt !