Speaker #0Bonjour, je suis Stéphanie Barranco, bienvenue dans Paroles de Femmes, le podcast qui parle de femmes aux histoires extraordinaires. Dans ce podcast, je donne la parole à des femmes au destin peu banal pour qu'elles nous parlent d'elles, de leur parcours, de leurs espoirs, de leurs doutes, de leur vision de la femme d'aujourd'hui sur l'avenir. Puissent ces femmes vous inspirer, nous inspirer et inspirer nos générations futures. Elles se livrent aujourd'hui sans tabou, avec le cœur. Je vous laisse avec elles. Voici leurs histoires. Place à Parole de Femme, saison 2. Il est coutume de dire que la gourmandise est un vilain défaut. Dans le cas de notre invitée, elle lui a très certainement sauvé la vie, ou en tout cas donné une force de vivre atypique. Alors Dorian, bonjour. Bonjour Stéphane. C'est un plaisir de te rencontrer au cœur de ta boutique Paris 18e. Avant de commencer et de parler de toi, enfin on va commencer en ce cas à parler de toi d'une manière un peu atypique, puisque tu l'es, si tu étais une chanson, une émotion et un gâteau de ton enfance, lesquels serais-tu Chanson... Ce serait une chanson classique, Tchaïkovski ou Bach, Claire de Lune. D'accord, non plus sur du... En bas de la musique. Oui, quelque chose de musical, avec des paroles, ce serait peut-être... Lucky, Terrell Williams, Daft Punk... Plutôt quelque chose d'entraînant alors. Non mais très joyeux. La double beauté. A la fois la musique classique plutôt très douce et... Est-ce que... La musique classique. D'accord. Et après La musique parce que tu es profondément joyeuse. Oh ouais Le moins pour... Pour que tous les matins, ce soit la vieille vie. D'accord. C'est une belle philosophie. Alors, du coup, tu as répondu à la deuxième, une émotion. Quelle joie La folie, tout ce qui serait en rapport avec... J'ai mon coach de vie qui me dit que pour moi tout est possible, mais rien ne se passe comme prévu. Et ça c'est super. C'est la phrase qui va caractériser ta vie finalement. Maintenant oui. Avant je me rappelais la phrase de ma maman, c'était il y a volonté, il y a chemin Ah, une belle phrase aussi. Je me disais, peut-être s'en sortir. Oui, toujours. Je n'en veux à personne. Et donc tu verras aussi, je raconterai pourquoi j'en suis arrivée là, d'une très grosse difficulté d'en arriver à deux kids, mais sans en vouloir à personne, avec une envie de réussir. C'est une belle entrée en matière. Et là, il y a ton offense, parce que là on est en humeur. C'est possible. Non, je l'enlève. Qu'est-ce que j'aime ça. Oui, c'est ta maman qui le faisait Alors très honnêtement, non. Non. Quand j'étais en maternelle, parce qu'après j'ai eu des groupes correspondants, j'étais en sport, donc on allait à la boulangerie, au flan, ou la crème brûlée, tout ce qui est à base de vanille, j'adore. D'accord. C'était un rituel avec ta maman d'aller chercher de la pâtisserie Alors, d'aller chercher de la pâtisserie, c'est un rituel, de faire des titans dans les palaces. Elle m'a vraiment initiée aux belles poses, à l'élégance, au raffinement. C'est une femme comme ça. D'accord. Elle est encore avec nous Non. Ça fait maintenant bientôt 17 ans qu'elle est partie. Et du coup, vous aviez ce rituel-là. Donc finalement, l'élégance, mais le goût aussi des bonnes choses, c'est elle qui te l'a impliqué. Et vous n'y alliez que toutes les deux C'était des moments que vous partagez avec elle Oui, complètement. C'est vraiment beau. J'ai une sœur qui me prenait le moindre plaisir. Et donc, ma maman nous a emmenés quand même, tous les deux, lui, à un théâtre, au musée. J'ai baigné dans la culture, l'élégance. Le raffinement. Oui, le raffinement. Et je crois que ça m'a portée, ça me porte encore maintenant. Oui, on en parlait tout à l'heure sur ta décoration, tout tes raffinements. Après, c'est des choses... Quand c'est maman qui a inculqué, ça reste. Ça devient compliqué. Justement, tu parles d'identité. Présente-toi, mais en un mot. Un mot pour te représenter. Alors, ce n'est pas forcément, on n'est pas linéaire dans la vie. J'aimerais que tu me donnes aujourd'hui, voilà, tiens, je te donne ensuite. Résilience. Résilience. Et dans tout. Et dans 15 ans, je serai résiliente. 15 ans, ce sera la vie. Sérénité. Sérénité. Tu aspires à ça. À me lever le matin et quand même un petit stress latin qui me dit il va falloir que tu fasses encore plus aujourd'hui. C'est un challenge ta vie. Oui, oui. Et en fait, je crois que j'adore les challenges. Sans challenge, je me sens assez vide. J'ai besoin que ma vie soit un peu too much. Et c'est un côté négatif à un moment, positif. C'est-à-dire que je suis trop insouciante et je monte une boutique avec rien, je vais voir des grands chefs et je suis avec le numéro 2 du Plaza et il prend les dookies deux fois par semaine. Sans audace et un peu d'insouciance, je crois que je vais pas faire tout ça. Mais comme je me sens toujours... capable de tout, j'y vais. En fait, tu crois en toi. C'est ça le plus important. En fait, je sais. J'ai mal une confiance en moi parce que j'ai tant que je fais la danse, j'ai cru à me connaître en fonction du regard et de l'appréciation de l'autre. Donc, ce qui fait que c'est très compliqué. C'est très compliqué. Je te débattais souvent et puis moi, j'ai toujours été... dans aimer la perfection aimer le souci du détail à outrance c'était pas cette taille physique ces cheveux c'est toujours une représentation et en fait indépendamment de ma propre volonté parce que je suis plutôt quelqu'un de très simple je suis heureuse avec un repas fait à la maison, pas besoin d'avoir des choses ostentatoires ou de gagner des mille et des cents mais J'ai quand même été élevée par la danse. Et ça a fait que, d'une part, je ne connais pas forcément mes limites. Donc, je suis souvent, tous les ans, un peu en surmêlage. La danse, pour que tu retraces un petit peu ton parcours, parce que c'est au-delà de ce que tu as vécu, je pense que dans la construction d'une femme, la danse est certainement un des endroits. les plus compliquées. On vient chercher la femme dans ce qu'elle est et c'est très difficile de se construire en tant que femme dans la danse. Toi, tu as commencé de quel âge à quel âge J'ai commencé à 7 ans parce que j'en ai porté un tutu. J'avais de la GRS avec des cerfs et des bandes. J'avais des prédispositions, donc la souplesse, le corps longévine, et puis surtout, surtout, surtout, le travail, l'effort. Depuis toute petite, j'ai adoré travailler comme une forcenée, en fait. Toujours pour faire plaisir aux professeurs, et puis un numéro 1. C'est important, ça. Il faut être doux. Ça vient d'où, ça Pour moi, je crois que ça doit venir de cette envie d'être toujours la meilleure aux yeux de ma maman, de mon papa. C'était une façon... Si t'es pas la meilleure, on peut pas t'aimer Oui, et ça le sera même encore parmi nous. Et puis je pense que j'avais une soeur, une soeur Laura, qui était brillante dans les études, et moi, une fois, j'en avais rien à faire. On était en école Montessori, tout ça, j'en avais rien à faire. Moi, ce que je voulais, c'était faire des siestes et puis jouer. Donc, j'ai été aussi en échec scolaire rapidement. Mais on se disait que j'étais la sœur de Laura, quelqu'un de brillant. Donc, j'allais être pareil. Et je crois que je me suis démarquée dans le sport, dans la danse, où je me suis dit, moi, je vais être brillante là-dedans. Et à chaque fois que je fais quelques pauses, depuis toute petite, je ne veux pas être juste un peu. Je veux être toujours la nouvelle moi. Ce qui est très fatigant et en même temps porteur de succès. Voilà, suite. Là où tu en es, c'est aussi parce que tu as cet espoir de réussite et d'être la meilleure. Exactement. Donc, on revient à la danse. La danse, quand on est une jeune femme, quand on est une femme. Comment tu t'es construite J'ai pas eu... Vraiment, mon enfance s'est arrêtée quand j'ai vraiment fait des gros concours remarqués par l'Opéra de Paris, par des grands maîtres de ballet, dès mes 9 ans. Ah ben, ça, j'ai ça. Ça fait pas long. Qui sortait dans la rue, on habitait en impasse. Donc, j'étais avec ma copine, Margot Cohen. On faisait des élevages d'escargots. J'étais vraiment une enfance évaluée. Dans l'insouciance. Vraiment une enfance évaluée. J'ai vraiment adoré ces moments-là. Et dès le moment où on a vu mes capacités, où on a vu mon travail acharné, eh bien, j'ai été propulsée après dans un cursus de sport-études. Donc, il y avait des comptes à rendre. On a beaucoup de concours. Donc, on dédie complètement sa vie. Vraiment. du réveil du matin au coucher le soir à la danse. Et donc ça fait que pas trop d'enfance. À l'âge de 9 ans en plus, ma maman a commencé un cancer du sein en ménodépendant. Donc ça, ça a commencé aussi en parallèle. Et puis très rapidement, peut-être pour parier à cette tristesse de la maladie, je suis rentrée à fond les ballons dans la danse jusqu'à m'épuiser complètement. Émotionnellement. Je suis très sensible. C'est ce qui fait la force d'avoir parfois décelé dans la danse pour le coup, avoir des rôles comme Gisèle où tu as une interprétation à 12 ans que tu ne devrais pas avoir, mais tu as une interprétation de femme qui rentre dans une folie. Et donc tu l'as à cet âge-là, normalement tu ne l'as pas vécu. Donc je crois que j'ai grandi très très très vite. Mais est-ce que tu dirais que tu as grandi presque à ton... Alors tu as aimé, j'imagine, la danse, parce que bien sûr c'est une vraie passion, mais quand même, est-ce qu'avec le recul, si on t'avait dit que ça représenterait tout ça... Et tant de sacrifices. Et tant de sacrifices, est-ce que tu l'aurais fait Oui, je crois. Tu referais si c'était à faire, tu referais. Oui, complètement. Je crois que je vais me protéger sur certaines choses, mais je ferai pareil. Parce que j'aime, j'ai aimé le geste parfait, travailler pour avoir un geste précis, une musicalité. C'est très romantique, ça me correspond très très bien. C'est très... Oui, à l'ancienne. Et on va voir que dans tous mes choix après-dits, j'ai été graïnée par des valeurs un peu des années 50, où on va passer déjà après les autres, et puis on va aller mettre en avant l'emmarie des enfants, le travail. Tu arrêtes la danse, même si je pense qu'on pourrait en parler pendant longtemps, parce que moi je trouve qu'il y a effectivement une façon de façonner la femme qui est très très particulière dans la danse. Tu disais l'acceptation de soi, de ne jamais être satisfaite de soi-même, de son corps, de son geste. C'est quand l'excellence frôle la perfection. Le besoin de perfection, et c'est là, en mon sens, où tu as un point de patinage. Lorsque tu ne le trouves pas, tu peux vite sombrer. Et c'est un peu ce qui t'est arrivé finalement. Et tu trouves peut-être la perfection, tu le trouves trois fois par an, tu vois. Par travail, répétition, tu répètes toujours le même geste. Tu verras, les cours sont toujours formés pareil. On a un échauffement, on va à la barre, on fait des réveillements. Le milieu adage, on fait toujours, toujours, toujours les mêmes mouvements. Et puis voilà, il y en a qui tiennent le choc, parce qu'en fin de compte, je crois qu'elles se protègent. Elles se protègent, et puis moi j'ai été dans le trop, trop, trop. Parce que tu es une hypersensible. Oui, c'est ça. Donc ça s'arrête à Ça s'arrête à 18 ans. C'est le tout début de ta vie. C'est le début où moi je prépule ça, où je suis prise partout, où tous les rôles sont fous. Donc au moment où tout est fou, je dis stop. Et mon papa avait dit quelque chose, parce qu'il avait pris sa pré-retraite à la Société Générale, c'était un grand directeur, pour me suivre à Toulouse, pour danser entre autres au Capitole. Et ma maman était en plein au cursus médical à Paris, donc elle ne pouvait pas venir avec nous, ma soeur était en études supérieures. Et il était heureux, mes parents étaient heureux, je m'arrête, de dire, en fait... on est face à une formule 1, mais qui n'a plus l'essence, qui n'a plus rien. Donc en fait, ça ne peut plus rouler. Comment tu tenais Et c'était quoi Comme tu dis, dans l'anorexie, on avait vraiment très peu de force. Je tenais par amour pour la danse. Et puis, encore une fois... Parce qu'il fallait faire plaisir Oui, il fallait faire plaisir pour mettre de la balade. Pour être la meilleure encore. J'avais compris que j'avais un talent derrière tout ça, qu'avec le travail, j'allais avoir ce que je voulais. C'est vrai. C'est vrai. Le travail, la patience, la résilience. Par exemple, des petites copines danseuses qui finissaient à 21h, moi, je finissais à 1h30 pour montrer que je reste encore trop belle. Mais il y a quand même... Et toi Tu en parles d'ailleurs, je t'entends, je t'écoute, on a quand même ce leitmotiv qui revient chez toi de dire qu'il fallait qu'on mène, il fallait que je montre que moi je pouvais faire plus, mais pas juste parce que j'avais envie de rester maintenant, parce que tu aurais pu dire oh moi je travaillais deux heures de plus parce que j'avais envie de me nourrir encore un peu ou j'expérimente à d'autres choses Tu vois ce que je dis Je restais jusqu'à 23h30 pour qu'on voit que moi, je savais. Et je crois qu'il y a vraiment dans ton histoire et ton parcours de vie quelque chose d'assez underground dans tout ça, en disant qu'il fallait ce besoin de reconnaissance, de montrer que toi aussi, tu avais de la valeur. Alors, la valeur travail, la valeur excellence, ce que tu mets. Je pense que tu as nourri ta vie par rapport à ce besoin-là de… Comme si tu te construisais face à quelqu'un. C'est-à-dire que tu devais... Tu étais toujours en comparaison avec quelqu'un, avec toi-même. Parce que parfois... Je sais pas si c'est ça. Mais tu vois, t'as vraiment cette construction-là quand même de... Je crois que c'est mon fil en tout cas. Mais elle m'en parle. Non, mais c'est vrai. Par exemple, je suis de même à ça, mais je crois qu'elle le sait. Elle le sait très clairement. Je veux faire plus que tout le monde. Je veux qu'on me trouve... Exceptionnelle. Oui. Et c'est très autodestructeur. Parce que d'une part, c'est subjectif. Il ne faut pas que tu dois être la première personne à t'aimer. Oui, oui, oui. C'est la base. Moi, c'est ça. C'est un intérêt d'espérer m'aimer. D'où cette quête qui est presque une quête qui n'a pas de fin. Parce que pour être aimé des autres, on doit s'aimer soi-même. C'est ce qui fait la base. Le côté positif, c'est que je fais certainement des choses que d'autres ne feraient pas parce qu'ils ont leurs limites en disant non, stop, parce qu'en fin de compte, est-ce que ça va me mener quelque part Peut-être pas. Moi, je vais être persuadée et déterminée que... Alors, pourquoi aussi J'ai eu des exemples. Quand j'en fais vraiment plus, il y a une récompense derrière. Et donc, je vais avoir accès à des choses que les gens n'auront pas. Ou je vais toucher l'homme de ma vie parce que je vais me démarquer de peut-être une autre femme. Moi, c'est la partie magique de la plante. Mais là, c'est la violence. On a mal au pied, on est en scène, tant pis. Ta mère est en décédé, t'as peur de mourir en scène, rien à faire. Les émotions, on les laisse dégoûter. C'est très dur. Oui, oui, oui. T'as eu une construction très, très dure. Très dure et... Très dure. Mais très... Enfin, oui, c'est très ambivalent, ce que tu dis. C'est une construction balancée avec la foi, la religion. Pour l'heure. Tu es de religion Eh bien, j'étais de religion catholique. Oui. Et je suis en conversion dans la religion juive. D'accord. Il est très spirituel, en fait. D'accord. La religion catholique va ressembler un peu à la danse qui est de... On va être des... Jésus, le Seigneur, il y a une vraie figure. On va se confesser nos péchés. On va quand même dire qu'on a mal fait. C'est un jugement qu'en fin de compte, le Seigneur, normalement, il pardonne, mais on va se dire, je ne sais pas. Il y a un jugement opposé, en tout cas. La religion juive, c'est toi et toi-même. Il y a le fait qu'on ne se confesse pas aux radins. Donc, tu as quand même eu besoin d'avoir... C'est ça qui a construit ta vie, c'est aussi quand même la religion. ça m'a vraiment fait tenir. Ça m'a fait tenir, tenir, tenir dans des moments où on s'écroule, où on n'y croit plus, où on glisse éternel. Là, rarement, je me fiche. Oui, donc même physiquement dans ton corps, tu as touché tes limites aussi. Donc après la danse Après la danse, j'ai quand même une année de folie où je sors. du monde de la danse et je rentre dans un monde classique, dans le monde des êtres humains qui est, on peut manger ce qu'on veut, on peut se coucher quand on veut, on a marre à écrire tous les retours de chaque rôle dans les balais, toutes les corrections, tout ça. En fait, j'ai été dans un monde classique qui est un monde à part et mes petites copines qui y sont encore, On n'a pas la vie de tout le monde. Et donc, une vie classique, c'est pas plus simple, parce qu'en fait, il n'y a pas trop de règles. En particulier, on se les fait. Après, on va se rendre compte qu'il y a des règles de travail, de responsabilité. Mais moi, je sors de là, je n'ai pas de responsabilité, je n'ai pas de boulot. C'est comme une vie insouciante d'un coup. Oui, comme une vie insouciante d'un coup. Mais en fait, très compliquée. Parce que moi, j'adore être dans les rives. Moi, j'adore être drive-in. Donc, je me dis, ah, voilà, qu'est-ce que je vais fabriquer. Et donc, où je vais Je vais dans... Ma sœur m'amène dans le monde de la nuit. Aïe, aïe, aïe. Dans les boîtes les plus sélectariennes. Et on y rencontre de très, très grands DJs. Et là, je deviens un peu une certaine muse de ces gens-là. Et j'adore. parce que ce côté artistique, je le retrouve. Mais tout en étant, entre guillemets, extrêmement pur, pas d'alcool, rien de particulier. C'est vraiment la musique. La danse, on ne trouve pas de danse. Et le plaisir. Et puis la salle, on va dire, de monter à côté du DJ quand il fait son set. Et la liberté. Et mes parents ont été très cools et compréhensifs là-dessus. Ça a été une année quand même de l'enfer, parce que je me suis fait peur sur plein de choses. Je découvre la vie et je découvre aussi les hommes. Enfin, c'est des choses que moi, je n'avais pas du tout, on n'avait rien à faire de vidéo. Un mec, ça, c'était pour le coup, c'était abstrait. Et donc, ça va être quand même une descente un peu des frieurs. Et puis, justement... je me rends compte que où est ma perfection où est les règles au secours au secours je m'en sors plus je tombe dans la boulimie très compliquée ma maman va bientôt décéder et donc je rencontre le papa de mes 4 enfants et c'est bon je rentre encore dans une comme si je rentrais dans une comme à l'opéra dans une structure dans une belle famille et puis c'est parti on se bat on se bat Tout de suite, un enfant arrive. Tu retrouves un cadre. Tu retrouves le cadre que tu avais eu et en fait, tu t'épanouis, tu avais besoin de ce cadre-là. Un cadre, des missions, c'est-à-dire d'être une femme, parfait. Parfait. D'être une maman, parfait. C'est ça. Plus, plus, plus. Et puis, mon rôle, ça va être d'être une maman, une épouse. Et donc, dans la perfection, j'y vois. comme j'ai vu dans la danse, de la soumission. Ce qui là, ne va pas être très très bon, elle est suite. Parce qu'un bon humain va voir, bah tiens, elle lui donne son maximum, elle est généreuse, elle veut bien faire, elle me facilite la vie. Ça c'est quelqu'un de mature. Et puis quelqu'un de moins mature qu'à 25 ans, ça va être cool. Elle vérifie rien, elle fait la cuisine, elle s'occupe des enfants. Génial, j'ai dit. Je suis tombée sur la crédible de service. C'est là où je crois que vraiment, je vais porter la ferme libre. Ça va être costaud. Alors, je t'écoute, mais justement, on va passer… Bon, il faut qu'on passe rapidement, tu as une vie qui est tellement pleine de choses à raconter. À ce moment-là, tu dis… Je rentre dans un rôle de femme parfaite, d'épouse parfaite, de mère parfaite. Mais est-ce que ce n'est pas toi qui te… Est-ce que tu penses que ta vision à ce moment-là n'est pas déformée par ton passé Est-ce que c'est lui qui te dit Tu vois ou est-ce que c'est toi finalement qui te remet là-dedans Oui, dans un rôle de Gisèle ou du l'admissibilité. Voilà. Je prends un rôle que je ne sais pas qui je suis moi en fait. Je ne sais pas qui je suis. Et bon, lui, ça lui plaît bien de ne pas avoir à faire la cuisine. Et puis, il y a un rôle à se réinstaller. de l'argent donc il n'a pas une affaire sans que ce soit l'employé un c'est mon rôle tu avais une construction mais tu te dis oui je suis dans la religion catholique parce que je faisais vraiment la prière des mères et à 7 heures j'avais les enfants mais avec moi quand j'avais vraiment une rigueur et de d'en bas la femme est inservie à ce mari c'est bien sûr oui à l'anglais comme si vous ne travailliez pas. Et ses parents étaient déjà dans ce schéma-là Pas du tout, pas du tout. Oh, j'ai une maman libre qui faisait ce qu'elle veut quand elle voulait, hyper banquière, brillante, un mari qui suit pour le coup, et puis... vraiment elle me disait soyez autonome les filles financièrement tout parce qu'on ne sait pas ce qui peut se passer et puis comme ça seconde pas trop d'arrends j'ai fait l'inverse de ce qu'on disait et maintenant je l'écoute parce que tu avais ce besoin de règles de règles et je crois que j'ai toujours idolatré mon papa je le trouve toujours incroyable et donc j'ai recherché un homme je pourrais l'admirer. Ça n'a pas été le cas. Je m'excuse à mon premier mari. Je ne le connais pas. Parce qu'en fin de compte, je me suis dit, méthode Coué, tu vas te faire des mantras tous les jours. C'est-à-dire, tu n'aimes pas ta vie, tu sens que ce n'est pas ce que tu veux. Mais tu vas tenir le choc. Parce qu'en fait, tu n'es rien. Tu n'es pas grand-chose. C'est terrible de penser ça. Oui. C'est terrible. Ça fait mal au cœur. Ça fait mal au cœur, oui. Oui, ça fait très mal au cœur. Parce qu'il va falloir plus s'écouter à ce moment-là. Et surtout, c'est parce que tu es dans une négation de toi. Tout à l'heure, je te disais, tu dois t'aimer pour que les autres t'aiment. Et là, tu vois, c'est exactement là-dedans. Tu n'es rien d'autre que rien si tu n'es pas une femme, une mère, une épouse parfaite. C'est un certain préjudice. Je crois que l'autre aussi va... va t'apporter moins de valeur à ses yeux. Et je crois que c'est pour ça que peut-être il a pris après les choix qui font que tout s'arrêtera et qu'on va me libérer. Parce que moi, il n'y aura qu'une seule chose pour que je dise stop. Ce n'est pas la manque d'argent, ce n'est pas la maladie. C'est quoi alors C'est l'infinité. Ça, ça fait partie d'une de mes valeurs extrêmement fortes. Ce n'est pas un acte manqué. c'est de découvrir que ce n'est pas une erreur, ce sont des infidélités qui vont être répétées, qui vont être monnayées, alors qu'il n'y avait pas d'argent pour nourrir les enfants. Donc on va être dans quelque chose d'assez tordu là-dedans. Oui, c'est bien. Oui, et je crois que lui, c'était son schéma. Je ne lui en veux pas, je le remercie. Parce que... Je ne l'aimais plus depuis très longtemps. Je ne tenais pas forcément pour les enfants, je tenais par valeur. C'était je me dois C'est important ce que tu dis. Parce qu'encore une fois, souvent on entend des femmes… Là-dessus, justement, on y reviendra un peu plus tard. Bref, tu découvres cette infidélité et là, tu décides de partir. L'étudiant t'a libéré. Ah, pas tout de suite. Pas tout de suite. 3 heures parce que... Je ne pensais pas que c'était... On se rend compte que je suis super naïve quand même. J'ai toujours encore super cette naïveté, cette insuffisance, inconscience aussi. Je sais que l'infidélité ça existe. Mais je ne m'imaginais pas pour moi. Je me disais que je suis suffisamment. Je suis tellement parfaite que ça ne peut pas m'arrêter. Partout en fait, c'est-à-dire que j'ai un rôle de tout. S'il faut que je sois une femme extrêmement sexy, porte-verfait et tout, je suis. S'il faut que je sois snoot, habillons et tout, je suis. Et je me souviens même que par respect pour mon mari, je baissais le regard quand un homme me regardait. Pour toi, tu faisais bien ce qu'on te demandait sans que tu t'autogesçais. Je suis très respectée. Oui, c'était pas lui qui t'avait mis là-dedans. Non, non, non, pas du tout. Je crois qu'on était très jeunes. Je l'ai rencontrée, j'avais 18 ans. Je suis en train de le rendre de la danse de ma maman. Je suis perdue de ma maman. Plus de repères, plus rien. Et il le sait, je l'ai toujours dit, ça aurait pu être n'importe qui. D'accord. Et je me souviens de ma grand-mère paternelle qui m'avait dit comme ça un jour, on apprend à aimer. Parce qu'elle, elle venait d'un mariage de raison à 14 ans. Donc ça avait du sens pour elle. Mais je me suis focusée là-dessus. Et toi, tu t'es dit, ok, donc je vais apprendre à l'aimer moi aussi. Exactement. Et puis j'étais très… Au bout d'un coup, j'avais une certaine prise de recul. C'est que je me disais, oh bah ok, ça fait mal l'amour. Oui, on n'est pas heureux tous les jours, mais en fin de compte, on a un toit sous la tête. J'ai des enfants. Ouais, j'ai des enfants. Bah, courage, courage. Et là, j'ai décidé, non, non, courage, et j'ai décidé de me jeter. J'ai décidé, j'assume. Je ne dois pas divorcer, ce n'est pas quelque chose qui est fait pour moi. C'est un échec. On revient à ce que j'ai vu. Parce qu'il va y avoir de la maltraitance dans tout. Ce n'est pas ta souffrance qui est un échec, ça serait de ne pas accepter la souffrance, ça devient un échec. Exactement. Donc, maltraitance, tu parles très mystique, c'est un mal très doux, mais... On ne nourrit pas la famille, on me laisse m'habiller dans les encolrants. Tout ça, il n'était pas là, il était une semaine sur deux absent pour son travail. Après, je me rends compte que c'était une personne qui était malheureuse, on ne parlait pas, il n'y avait pas d'échange, que sa famille lui disait. Oh la vache, t'as une perle Tu m'étonnes Elle fait tout, même ton parent, même quand c'est avec eux. Elle fait les petits déjeuners, les machins. J'ai toujours eu souci de faire plaisir aux autres. Et toujours maintenant, mais ça, ça fait un côté que t'es du type. C'est plutôt chouette. C'est de surprendre. J'aime les surprises, j'aime surprendre les gens. On sent que t'es pleine d'amour. J'adore ça. Mais pas pour tout. Non, moi, je ne me dis pas. En fait, c'est dur. Je sais que je vais récupérer une miette et ça me suffira. Mais pourquoi ne pas voir ta valeur Tu te rends compte que tu ne vois pas ta propre valeur C'est vrai. Pourtant, tu avais un papa aimant pour ta maman. Oui. Aimant Ça vient d'où ce déficit Comme ça, ça vient d'où Je crois que... Parce qu'au-delà d'un regard de l'homme, on voit bien que lorsque tu as des décisions à prendre sous l'étron, moi je voudrais que tu te retournes sur toi-même. Ça vient d'où ce jeu Je crois aussi que j'y suis plutôt au moment où j'en avais besoin, où je quittais la danse qui m'avait maternée. Donc vraiment... Dès mes 17 ans ou 16 ans, elle était déjà en déclin. Mais parce qu'elle a une femme très brillante, on peut tout aller partout, tout est possible. Ma mère est des trucs la terre entière. Je suis quand même justement sa sœur. Ma tante, Tati, Isa, qui est en Martinique, elle va être actuellement comme ma maman. Elle va prendre un rôle très fort, je la remercie. Mais ça va être vraiment une femme. pendante, toujours élégante et tout est possible tout peut se passer, en plus je suis bien il y a des solutions dans tout c'est pour ça que c'est très intéressant parce que tu es à la fois baignée par de la positivité, par de l'amour de tes parents vraiment on sent que tu as une enfance choyée et c'est comme si avec la danse tout basculait et que d'un coup tu ne t'aimais pas Comme si tu ne t'aimais pas et quand tu sors de la danse La maman n'est plus là et d'un coup là, c'est comme un abandon et tu ne sais plus où. Tu es tombée en mal disant la chose. Et je crois que même si j'ai fait des thérapies depuis mes 9 ans en fait, depuis que ma maman a commencé son cancer, elle, elle était très évoluée à se dire, on fait monter ce riz, on fait dégouer, on fait détruire, on fait tout pour que ça aille bien. Donc j'ai fait des introspections, enfin je suis toujours en introspection parce qu'il n'y a pas de limite pour moi, ça sera jusqu'à la fin de mes jours. Mais maintenant, je ne pourrais pas vraiment dire le pourquoi du comment. Je crois que le jugement de l'autre est tellement important à mes yeux. Je me rends compte même encore maintenant, quand je suis un peu paniquée, perdue, je vais quand même suivre ce que ma famille me conseille. Pourtant, ils ne me disent pas grand-chose. Ils ne m'imposent rien. Mais si ça ne convient pas, je vais quand même à un moment donné suivre parce que je vais me sentir pas assez forte pour décider... Toi-même. Oui, exactement. Et après, je vais... Alors, pour le coup, après la décision, une fois qu'elle est prise, je ne reviendrai pas derrière. Et non, puisque tu te retombes dans ta... En fait, le flottement vient d'un manque de cadre. Donc, dès que tu retrouves un cadre, Tu peux retracer ta route en fait, c'est la liberté qui pour toi en fait est la pire des contraintes. Complètement. C'est l'inverse de tout ce qu'on peut imaginer. D'être dans un carton te motive et te donne une ligne directe dès que la liberté arrive. Parce que je pense que cette liberté, à mon sens, elle t'a fait... Comme on la nie complètement quand on rentre dans le monde de la danse, en fait elle t'a fait peur. Et du coup c'était le mal, la liberté. L'autonomie était le mal et du coup la peur... Avançons un peu parce que... Tu finis par te séparer. Oui, je finis par me séparer. Tu finis par te séparer. Donc je découvre des infidélités. Qu'est-ce que je vais faire Je vais pleurer trois mois en dessous. Et puis je vais créer l'utilisation. Alors, très simplement, j'ai pas de diplôme. Je suis auxiliaire de la puériculture, ok. Mais je sais bien que dans les expériences que j'ai eues dans le milieu professionnel, c'est un milieu de femmes, je suis dans la perfection, donc ça va pas. Alors attends, tu vas trop vite. Oui. Tu te sépares. Moi, j'aimerais qu'on revienne à ce moment-là. Oui. Qu'est-ce qui fait Puisque tu nous as dit que tu avais compris les infidélités de ton mari, mais tu ne te sépares pas tout de suite. On comprend que ce n'est pas à cause de l'argent, puisque de toute façon, tu n'en as pas à cette époque. Parce que c'est un vrai sujet. Les femmes qui restent en dépendance financière et qui voudraient partir, mais qui ne peuvent pas. Donc, ok, ce n'est pas non plus ça. Alors tu as ton carcan qui te dit je ne dois pas partir, ce n'est pas un problème financier. Ok, donc qu'est-ce qui fait la bascule Alors je congédie, comme j'appelle ça, pas tout de suite. Je vais encore une fois, enfin pas encore une fois, mais je vais avoir, pour le coup mon cerveau va switcher et je vais me servir un peu de sa présence, parce que lui il ne voulait pas partir. Je vais me servir de sa présence. pour commencer à créer mes dookies, à créer mes cookies, donc ça s'appelle Dac'Bankies à la base. Et je me suis dit, tiens, il va me payer tout pour les enfants. Parce qu'il est dans la rédemption, là. C'était bouquet de fleurs sous bouquet de fleurs. Il comprend qu'il a fait une bêtise. Il essaie de rattraper vraiment. Ça, rien à foutre. Il me dit surtout, moi je vais me servir de sa présence pour créer quelque chose. Et au moment... ou c'est stable, ciao C'est ce que je fais. Et les enfants dans tout ça Parce que tu vois, c'est important, au-delà de, on ne peut pas parler de la construction de douquises, mais tu vois, en t'écoutant, en découvrant aussi ton histoire, tu as des filles, beaucoup de filles, Ausha, c'est ce qui m'intéresse, tu as une construction qui est très importante. tellement particulière. Je voudrais qu'on en parle, ça me semble important. Qu'est-ce que tu dis à tes filles La plus grande femme va avoir 15 ans. Elle m'a dit que j'ai eu Zoé. Ce qui va être important, ça va être ce que maman m'a dit, d'être autonome. D'être autonome, pas que financièrement, mais d'être sécure. C'est-à-dire, tu pourras être n'importe où dans le monde entier, en étant seule, ce sera OK. Et en fait, je leur dis ce que moi, je ne me dis pas faire. Elle est là la discordance énorme. Je sais que c'est ce qu'il faut. Et aussi, c'est ce qui fera qu'elles ne vont pas s'attacher. Par exemple, je me suis détachée de ça au fur et à mesure, mais j'avais confiance, mais on le voit, j'avais confiance, parce que l'homme a des confiances en moi. Donc s'il a confiance en moi, je peux avoir confiance en lui. cette dépendance affective. Donc c'est vraiment de leur apprendre à être tout, sauf ça. Et par contre, de voir des valeurs très formidables d'un couple solide, d'un mariage, de se dire que ça apporte beaucoup de choses très positives. On va voir que par la suite, même après ces 14 ans de mariage, avec le papa des 4 enfants, je ne vais avoir de cesse ma quête ça va être de retrouver un homme pour continuer à construire une famille retrouver l'amour trouver la vie trouver la mort peut-être se rendre compte que l'amour c'est pas ça oui oui ma tante mais vous dire justement l'amour ou désir ouais ce qu'on fout et donc c'était de trouver l'amour de comprendre aussi, de voir. Et il a fallu, comme je n'ai pas réussi à comprendre les épreuves que la vie m'avait mis sur mon chemin avec mon premier mari, les deux autres relations que j'ai eues après la séparation, ça a été catastrophique. J'étais avec une personne qui sera violente physiquement, mentalement, comme si je n'avais pas encore appris. Oui, je revenais dans un même schéma. C'est toujours la même chose. En même temps, c'est la seule chose que tu as vécu. Oui, c'est toujours pareil. Faire un corps de voyage, faire deux heures de sport par jour, voir un corps de rêve. Ce que je me prends presque comme si je suis un physique. Je suis un physique et je suis une machine de guerre. Sophie, ça a été excellent dans le business. Et je me rends compte que la fatigue, on ne peut pas tout faire. Mais je me rends compte, jour après jour. Mais c'est trop tard. Est-ce que tu comprends En fait, je serai en surmenage. Comme à la danse Oui, mais là, ce que je laisse dans mon organisme, c'est que le surmenage, il n'y a pas de dur trois mois. Et après, j'ai une émerveille encore qui revient et je me dis waouh, on repart Je reviens à tes enfants, parce que tes filles, elles le vivent comment tout ça Difficile. Tu vois, toi tu t'es construite avec le modèle d'une maman libre, et pourtant, tu leur en parles. Elles faisaient des choses que, peut-être avec la plus grande valeur. Les deux filles ont 6 ans, c'est peut-être un petit peu tôt, mais avec ta fille, tu n'es pas un jeu. Est-ce que tu fais attention de ne pas rentrer, justement, de ne pas lui transmettre la perfection Et puis surtout, je trouve, ce désamour de toi-même. Comment tu avances avec ça Ce n'est pas facile. Enfin, ce n'est pas que ce n'est pas facile, parce qu'il y a de l'effort, et dans l'effort, il n'y a pas de problème. Tu as le droit de dire ce n'est pas facile Oui. Personne ne va te juger parce que tu vas dire… ça n'est pas facile. Tu vois, tu te reprends tout de suite. Oui, mais ça va être facile. Oui, mais tu seras dans le jeu, dans le faux. Parce qu'on a le droit de dire que ça n'est pas facile, mais je m'accroche et j'y arrive. Ok. Tu vois, le... C'est presque un échelle de la foi. D'accord. Et toujours. Quand je dis que c'est pas facile, je demande par exemple à mon conjoint... Tu me rends une grande fragile, c'est ça D'accord. J'ai vraiment peur, je me rends compte. J'ai travaillé dessus, mais d'être abandonnée, je n'ai rien à dire. J'ai exclu le sentiment d'être abandonnée pendant un an. Elle ne l'a pas fait. Elle ne l'a pas fait. Mais il y a quand même un abandon. Il y a quand même un certain abandon. Et donc, j'ai eu vraiment toujours peur. Pourquoi en fin de compte, j'étais parfaite Je voulais faire ce qu'on disait de peine. Parce qu'on me disait, si je fais tout bien... Ils partiront. Oui. Ils ne me laisseront pas. On sait bien que ce n'est pas vrai. Pour revenir à ma grand-fille, je n'ai pas encore l'église. La chance que j'ai, c'est qu'elle est de caractère très autonome. Elle est tout soumise pour un soupe. C'est la médaillance du moi. Donc je sais qu'elle va y arriver. J'apprends à ses côtés. C'est assez conflictuel. Parce qu'elle ne comprend pas parfois mes choix. Et bon, c'est normal aussi. Il y a l'adolescence, il y a tout ça. Il y a la séparation aussi. Je crois que ça aussi, ce n'est pas évident. On ne sait jamais si l'autre est vraiment un cul ou comment il vit. Il y a les grands-parents, il y a tout ça. Et ça, on ne sait jamais ce qui se passe là-bas. Mais bon, c'est aussi le lieu des familles divorcées. Il faut pouvoir vivre avec tout ça. Donc, le plus important pour moi, c'est de dire à Zoé, soyez autonome, soyez fière de vous-même, aimez-vous, mais comme elle a une maman qui ne s'aime pas. Oui, je trouve qu'il y a aussi parfois la rigueur, le cadre. Oui, le cadre est parfois presque quelque chose de… Douloureux Oui, presque de malsain, on va dire, avec moi-même. Elle est quand même, elle côtoie ça aussi. Donc, il va falloir… C'est compliqué, mais tu es forte. Tu vas l'accompagner sur ce chemin-là. Bien sûr. On va trouver une forme. On ne peut pas autrement. Je lui donne ce que je peux lui donner, ce que je suis en fait. Il y a une chose qui, à mon sens, peut aider ta fille, c'est de voir que tu réussis ton entreprise. Parce que finalement, en réalité, De ce que j'en perçois, il te libère, ce qui est quand même encore très passif comme formule, mais c'est la tienne, donc on la respecte. Il te libère, et du coup, c'est comme si tu avais enfin, toi, en créant Dookies, le droit d'être toi-même, et de t'affirmer en tant que femme, et du coup, créer ta société, donc tu crées Dookies. C'est une manière de prendre aussi ton envol par toi-même Oui. Je vais dire une phrase qui me marquera. C'est je suis une personne à part entière Je découvre ça. De quel âge J'avais 30 ans. Oui, oui, 31. Exact. Je me dis, waouh, je suis une personne à part mentielle. Ça va être les montagnes russes parce que ça va être des zones très anxiogènes, des peurs, tout ça. Mais je vais créer un environnement sécure avec PIS. Je vais refaire ce que je connais le plus, c'est travailler à outrance, sans limite. Et puis de voir que dans... Je refais les recettes de cookies que j'avais créées. Ça fonctionne. Donc, j'achète un four professionnel chez moi. Comme c'est un produit sec, je monte une micro-entreprise. Pas de problème de chaîne de froid, d'un cahier des charges compliqué comme dans une pâtisserie. Et tout de suite, je me mets en partenariat avec Delilo. Ça va super bien fonctionner. Donc, je vais travailler vraiment. Je gère mes enfants aussi, j'ai pas de nouveau, j'ai pas de famille aux alentours. Je vais chercher tout le monde scolarisé à côté. Donc ils vont devoir travailler, ils vont donner aux livreurs, parce qu'on est au rez-de-chaussée, ils vont donner aux livreurs les paquets et tout avant de dormir. Après tout le monde dort, les petits ont deux ans et demi. Donc voilà, je vais tenir le choc. Et me dire, je suis un bon petit soldat, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, pour avoir un peu d'argent, parce que... Une fois que je congédie le père des enfants, il n'y a pas de pension, il n'y a rien. J'ai un toit sous la tête formidable. Mais bon, il va falloir trouver des places. C'est nous qui en avons. Et justement, ça fait partie des peurs de ne pas subvenir aux besoins de ta famille. Oui, ça fait partie des peurs de ne pas avoir d'argent. mais voilà parce que ça a été un trauma et c'est comme l'infidélité c'est des choses qui vont être qui était inexistante dans la tête et ils vont être d'un coup projeté au premier alors que tout va bien alors que tout ça donc là j'ai travaillé beaucoup beaucoup pour qu'en fait je me dise mais d'ariane ça va se reproduire arrête de penser que que l'homme c'est ça. Et ton papa, il dit quoi à ce moment-là Parce que lui, j'imagine qu'il a de l'argent, ça doit être compliqué de voir sa fille qui justement est montée tellement haut. T'as peur de perdre son mamou Oui, oui, bien sûr. J'ai peur. Et en fin de compte, j'ai... solidifier tout ça. C'est-à-dire que mon père me connaît danseuse classique de haut niveau. Il sait de quoi je suis capable dans le travail. Donc il s'est dit, voilà, dans deux quilles elle s'y remet comme elle l'était, comme j'ai vu dans la danse. Il a une super confiance en moi. Il l'a toujours eu et je suis une fille extrêmement aimante. Pour moi, c'est un ange gardien. Il m'a sauvée J'ai une extrême reconnaissance. C'est quelqu'un qui n'attend rien. Justement, je me disais, papa, tu es fier de moi, là Parce que bon, tout kiss, c'est quand même une société. On ne trouve pas des médecins tout de suite. Il me dit, mais déjà, tout ce que tu fais, c'est bon. C'est impressionnant, tu m'imprécie. Tu cherches sa reconnaissance. C'est quelqu'un qui te nourrit. Oui, oui, oui. Et on est comme des meilleurs amis. Il a quel âge, ton père Il a 68 ans. Ah oui On ne se voit pas beaucoup parce qu'il habite en Picardie. Il a repris la maison familiale. Ah, d'accord. Il a repris la maison familiale à la mort de ma maman. Il a quitté Paris. Et lui, c'est sa maison de vacances enfant. Donc, ça a du sens. Il y a plein d'ancêtres aux alentours. Ma maman, il y a un cimetière juste à côté. Elle est enterrée à côté. Oui, donc, il y a un peu plus de... Oui, donc, il y a un certain nombre qui vit seul. Il n'a pas refait sa vie, mais il est très philosophe. Et donc même quand j'ai des moments de down et il est là pour m'aider, pour m'entendre, pour m'écouter, il n'a pas peur. C'est vraiment la vie, c'est comme ça. C'est des hauts et des bas, donc ça me soulage. Il a une philosophie de vie qui t'apaise. Il a tenu tellement. C'est un exemple aussi. Ma maman, elle a même 12 ans malade, mais vraiment malade. donc t'as pas la même femme avec toi et on tient et on part pas on lâche pas on s'occupe de ses filles oui c'est ça c'est cette exemplarité elle vient aussi de lui oui oui moi j'ai quand même mis à la traite depuis toute petite c'est mon jalousie mon poids tu vois il ya quand même quelque chose qui me qui m'interroge donc tu te sais pas mais pas de problème d'argent enfin pas de problème d'argent parce que non mais parce qu'il n'avait pas j'entends Tu parles de zéro, tu ne perdais pas un train de vie, tu ne perdais pas l'amour, tu ne perdais rien. Donc effectivement, elle te libère. Mais qu'est-ce qui, à un moment donné, fait que tu vas préférer monter ta société et encore te remettre en danger Tu aurais pu trouver un travail, tu vois ce que je veux dire, avec un revenu, je dirais peut-être fixe, pour tes enfants. Alors... Mais toi, tu te remets encore en danger, encore une fois, en fait. La scène. Briller. D'accord. Et c'est ce que j'ai, en fait. Je suis dans ma scène. J'ai des pièces sur les réseaux. On allait en parler justement, sur les réseaux. J'ai besoin. Tu aimes cette catégorie-là. Tu aimes. D'être regardée, d'être admirée. Oui, mais... Et de porter après un message... Aux femmes, dire que vraiment on peut y arriver, on peut y arriver. Il faut juste parfois s'accrocher à un élément et ça va fonctionner. Donc c'est rigolo parce que j'ai pas confiance en moi, j'ai pas fait ça. Tu es le... Tu as une ambivalence. Tu es vraiment extrême. C'est vraiment... Je tutoie ça tous les jours. Parce que parfois... Alors, j'ai appris, appris, appris à être une journeuse. C'est vraiment un sport. Ça c'est intéressant comme philosophie. C'est un mantra. Ouais. Et dans tout ce qui est négatif, toujours du positif. C'est une sacrée force de faire un tour. Tu t'en rends compte Oui, quand même. Parce que c'est tout aussi. Et je vois ce que j'arrive aussi à donner aux gens. Ce côté solaire, ce côté... Je sens que les gens comprennent mon énergie, la captent et ça les aide. Et puis c'est vrai, tu es trop très joyeuse. Si je peux aider en fait... Tu crois En toute objectivité. Moi, c'est ce que je perçois de toi. Mais que ce sourire masque quand même beaucoup, beaucoup de souffrance. Oui. Et alors, pour le coup, j'ai compris, peut-être à tort, mais dans toutes mes souffrances, j'ai créé quelque chose d'extraordinaire derrière. C'est vrai. Donc, je me dis, au pire, ça va être catastrophique, mais j'essaie de me bondir comme jamais. Donc, allons-y. c'est vrai il y a aussi ça en fait pour moi le risque n'existe pas je ne vais tout rien dire après c'est un risque par exemple un accident il y aurait le risque que tu vas choisir de courir en fait je vais vous conseiller l'amour de ma fille ça fait pas 15 ans qu'on est ensemble ça fait moins d'un an et on se marie, on a une idée. J'explose tout. Pas peur, pas peur. Alors, tu es vraiment l'incarnation de l'ambivalence quand tu es à la limite presque de tout et tu es rachis tout le temps. Mais effectivement tu y vas. Donc ça veut dire qu'en fait tu n'as pas de limites. Et pourtant tu les cherches en permanence. Ça c'est ça qui est très… C'est vraiment facile. Par exemple, encore une fois, à tout de même, j'ai trouvé certaines minutes il y a 3-4 jours, je me suis dit je ne vais pas y arriver. C'est trop. J'ouvre un, j'ouvre un, j'ouvre une adresse, ça va être trop. Je vais accueillir un cinquième bébé, c'est bon, il est mort. Enfin, je ne suis peut-être pas capable. Donc tu as quand même tout le temps au fond de toi. Tu luttes en permanence contre toi-même. Oui, je crois. Oui, c'est ce que moi je perçois très fort. Et j'excelle juste dans... Qu'est-ce qui va me donner Dans la lutte. Tu excelles dans la lutte. Et dans les choses difficiles. J'adore la musculation. Avant d'être enceinte, je faisais une heure et demie de sport par jour. Mais la musculation, c'est que de l'effort pur, pur, pur. C'est de la souffrance tout le temps. C'est au point de garder le muscle. J'ai l'impression que... Il faut que je me fasse mal, mal, mal pour sentir quelque chose d'agréable. Oui, c'est ça. Oui, c'est ça. Je me fais mal avec la danse, avec les premières relations. Et tu t'es construite comme ça. Presque dans la violence, mais dans la violence corporelle, mais émotionnelle surtout. j'ai été face à ce genre d'expérience donc tu t'es construite avec ça comme si c'était la normalité la normalité oui je trouve que par contre tu as ce détachement de te dire aujourd'hui je m'en rends compte je vis avec comme je peux je ne sais pas ce que faire avec ce truc mais en tout cas Je continue à penser là où d'autres auraient pu s'écrouler, s'effondrer. Là, pour le coup, vraiment, avec ce que tu as vécu, ça aurait pu être vraiment tomber dans le vide. Moi, je le sens comme ça. Là, toi, il y a une force divine de vivre. C'est une force de vivre qui te... Même si tu ne sais pas comment... Oui, je ne sais pas comment. Voilà. Je ne sais pas. Je ne sais pas comment, non plus. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Donc... D'avoir les moyens de s'habiller chez Monoprix, c'est déjà super. Oui, oui, si tu n'es pas en quête d'un statut social. Non, non. Je crois que là, tu entends vraiment ton... Ta quête, c'est vraiment toi face à toi-même. En tout cas, c'est vraiment ton sourire comme arme. Mais c'est une arme. En fait, ton combat se joue entre toi et toi. Oui, oui, oui. Tous les jours. Tous les jours. Tous les jours. Cherchez-en. Je suis coachée par un psychiatre incroyable. Et j'aime ça. Alors, j'aime travailler. On voit que j'aime travailler. Donc, j'aime travailler aussi pour mon mental. Oui, c'est une façon de t'améliorer. Je vais te dire d'en plus. n'aie pas peur parce que tu travailles dessus, il va y avoir des solutions au bout d'un moment. Tout le monde aime ça. La valeur travail est importante chez toi, c'est capital. Oui. C'est le travail qui te sauve. Oui. Oui. Je me dis qu'en fin de compte, pour que je travaille, je suis capable de faire changer les choses, de progresser. Donc, tu restes dans cette machine de l'effort. Et quand je me rends compte que j'ai moins de travail chez l'équipe, je me dis que j'ai plus de travail. Il faut que j'écris de nouvelles choses. Il ne s'intéresse plus à moi. C'est fatigant. Je crois que c'est fatigant. Mais même les amis, quand l'énergie est incroyable, c'est parfois fatigant. Et mon mari aussi. Je crois que parfois, il est fatigué. Il se fait des siestes. Parce que parfois, c'est trop au soleil. C'est... Oui, ça brûle. J'essaie de faire un peu moins. De sortir et puis d'aller faire autre chose. De changer les idées Oui, changer les idées et la religion. Ça va me calmer des forces et de la valeur. D'accord. cette valeur que tu n'arrives pas à t'occuper toi toute seule. Tu as toujours besoin qu'il y ait quelqu'un ou quelque chose qui te donne une valeur pour toi. Et quand je vais être vraiment perdue de chez la vue, oui, toute seule, je vais toujours avoir besoin de... De te raccrocher à quelqu'un. Oui, à ma soeur, à mon père. Comment cette valeur, tu expliques à tes filles, mais maintenant, il est plus petit, mais ça commence de tout à l'heure. Comment justement cette valeur, la valeur que l'on donne soi-même à soi-même, tu arrives à l'expliquer à tes enfants Est-ce que tu y arrives ou est-ce que tu en y penses pour l'instant Eh bien, j'ai un peu le baratiné, parce que je vais dire des choses que je crois pas trop, mais que je sais qu'on… Mais que tu sais que c'est bien de dire. Oui, exactement. Mais au fond de toi Bah au fond moi... Est-ce que tu arrives à te regarder en vérité Est-ce que tu sais tout ce qu'il y a aujourd'hui Comme j'ai une vie qui est tout le temps à droite à gauche, en créature brillante de folie, je n'ai pas le temps de m'arrêter. Mais si on s'arrête, on meurt Si on s'arrête, on perd pied. En fait, moi je suis bien quand je suis dans ma roue, comme une souris à fond, à fond, les ballons, les ballons, les ballons. Si on s'arrête, on n'a plus de valeur dans le monde. On s'est moins aimé. Oui, c'est ça. Oui, tu vois. Si tu t'arrêtes, tu n'as plus de valeur, donc tu n'es plus aimé. J'ai travaillé énormément à yoga, à la méditation. Donc justement, ça m'a demandé de calmer le lieu. Mais je n'y arrive pas. Ce n'est pas un terrain qui m'épanouit. Comment Je crois que j'y arrivais très bien quand j'étais toute seule, sans conjoint, sans avoir de copains, de chercher un couple. J'ai réussi quand même, avec ce yoga-là qui m'a aussi sauvée dans... Tu vas gérer tes angoisses, tout ça. J'ai réussi à être apaisée, calme. Mais sans ce yoga-là, je ne pratique plus. Je suis dans un rapport de force avec moi-même. En permanence. Oui, en permanence. C'est quand même super bien. Et puis, c'est assez libre. C'est-à-dire qu'au bout d'un moment... D'où ta quête de sérénité. Ah, oui. La sérénité viendra lorsque tu sauras te dire le même. La maturité, on est à la tête. Trouver ça pleinement, distiller une fois ou deux fois par an. Ou pas fake. Quand on te parlait d'un concept qui t'était étranger, mais auquel tu devrais acquiescer, parce que c'est quoi finalement la sérénité dans ça Si on s'en fout de l'ensemble d'un warrior, c'est ça. Oui, ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse pas. Juste moi, ça ne m'intéresse pas. C'est pas facile. Je vais te demander de faire un petit peu de visualisation, parce qu'on arrive bientôt à la fin de ce moment partagé. Oui, c'est vrai. Je voudrais que tu t'imagines face à un miroir et je voudrais que tu t'adresses à la petite fille qui commence, qui met pour la première fois son tutu. Tu lui dirais quoi à cette petite fille-là Mais moi, je t'attends pas parce que tu vas te perdre là-dedans. Tu ne vas pas réussir à te rencontrer. Et puis sinon, je lui dirais, aie confiance en toi. Tu vas devenir une étoile extraordinaire. Tu n'arriveras pas à choisir entre les deux. Parce que c'est l'histoire de toi. je n'ai pas envie de lui trouver une solution mais voilà ce qu'elle expérimentera en tout cas elle pourra faire son choix et à ta maman tu lui dirais quoi aujourd'hui je lui dirais merci ils sont formidables ils sont pleins de joie je lui dirais que tu manques beaucoup et je lui dirai de revenir mais j'ai toujours pensé que si elle était là aujourd'hui, je ne serais plus la femme que je suis là, j'aurais pris d'autres directions je remercie ça je remercie ça, elle m'a inculqué une force Je crois, malgré un cancer très, très compliqué. 12 ans. 12 ans, elle s'est battue 12 ans. Elle s'est battue 12 ans. Donc, tu vois, la tenue est lourde. Je te dis, il y a plein de solutions à l'éveil. D'une femme très malade, elle ne peut en prendre qu'une belle leçon. Ah oui, c'est formidable. Donc, j'apprécie la personne que je suis. d'être forte, courageuse, résiliente, loyneuse. Vraiment, tout est possible. Mais rien ne se passe comme prévu. Ça, je remercie mon sial de faire prêtre. C'est une belle façon. C'est une belle phrase. Tout est possible, mais rien ne se passe comme prévu. Quelques années, j'aurais dit tout est possible, tout est possible. Oui, tu es volu. Oui, tu es volu. En tout cas, tu es ma pépite. Mais ça va aller. Je termine avec la dernière question. La question que je pose à toutes les femmes qui viennent parler avec moi sur le podcast. Pour toi, c'est quoi être une femme en 2025 On va suivre tout ce que je dis. C'est être une femme forte. Avec beaucoup de valeur. Valeur de la famille, de générosité, d'entraide, femme élégante, sportive, sûre d'elle, travailleuse, et puis avec une énorme pointe de douceur. Une femme qui peut tout entreprendre. Oui, oui. Aujourd'hui, on peut. Bien sûr. Et souvent... Il suffit de rien. C'est vraiment, ça va aller, ça va pas aller. Ça va deux secondes, ça va aller, ça va pas aller, ça va driver ta lune. Vraiment, tu peux se dire ça avant. Je sais, je sens que ça arrive. Tu te perçois que ça va le faire. Je crois que si je devais définir, c'est vraiment le mantra. Oui. Je pense que tu as vraiment une façon de canaliser ton esprit qui est hors du commun. Je suis touchée par ce moment qu'on vient de partager toutes les deux. Pardon. Voilà, c'est l'émotion. Merci. On a passé un moment vraiment vrai toutes les deux et je suis ravie de t'avoir découvert. J'espère que ça t'a plu. On va se dire au revoir et je vais donc maintenant déguster parce que ça fait quand même une heure que je suis avec trois doukis sous le nez. Donc voilà, je vais les goûter. Merci beaucoup Doriane pour ce bon moment, à très bientôt. Au revoir.