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PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs

La communication au sein du couple

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34min |26/02/2025
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PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs

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34min |26/02/2025
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Description

La communication est-elle vraiment la clé d'une relation épanouie ?


Dans cet épisode de notre podcast PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs, Nadège Goumeaux et Audrey Kalvikowski nous plongent au cœur des dynamiques relationnelles, en révélant les subtilités de la communication au sein des couples.


Vous découvrirez que la communication ne se limite pas aux mots prononcés ; elle englobe également le non-verbal, les émotions et les ressentis. À travers des échanges riches et authentiques, nos intervenantes vous invitent à explorer la notion de "verbalisation" comme un outil puissant pour exprimer vos émotions et améliorer vos relations.


Au fil de cet épisode, vous apprendrez à identifier des comportements de communication qui peuvent nuire à vos échanges, tels que le silence punitif, le questionnement excessif et l'utilisation du "tu" qui peut blesser votre partenaire. En mettant en lumière ces dynamiques, Nadège et Audrey vous encouragent à réfléchir sur vos croyances profondes liées à des thèmes sensibles tels que la trahison, l'injustice, l'abandon et l'humiliation. Ces réflexions sont essentielles pour transformer vos interactions et favoriser un climat relationnel sain.


Enfin, ne manquez pas d'écouter les prochains épisodes, qui se concentreront sur la transition délicate de l'adolescence à l'âge adulte, un sujet tout aussi crucial pour les hypersensibles et hyper-émotifs. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et d'apprentissage, où chaque partage est une opportunité de grandir ensemble. PARTAGES AUTREMENT est votre espace pour explorer, comprendre et partager vos émotions d'une manière authentique et constructive.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Partage Autrement, le podcast de développement personnel qui dépoussière nos croyances si vous êtes curieux et curieuse et que vous vous posez un milliard de questions sur vos relations et vos émotions. Alors sentez-vous à l'aise d'écouter et de partager avec nous vos regards sur le monde en compagnie de Nadege et d'Audrey.

  • Speaker #1

    Salut Nadège !

  • Speaker #0

    Salut Audrey ! Bonjour tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut, salut ! Trop bien, nouveau podcast, nouvel épisode sur la communication dans le couple.

  • Speaker #0

    Oui, la communication !

  • Speaker #1

    Alors, tout l'art de... Alors d'abord on a commencé par se dire communication, ouais ça nous plaît pas, non mais nous la communication...

  • Speaker #0

    C'est trop réducteur !

  • Speaker #1

    C'est trop réducteur, parce que tout est communication, bref, et en même temps rien n'est communication.

  • Speaker #0

    Parce qu'aussi, on a en référence quand même pas mal la communication non-violente et le terme de communication non-violente ne...

  • Speaker #1

    Ne nous satisfait pas.

  • Speaker #0

    Voilà, par rapport à la méthode nous satisfait, mais le nom ne reflète pas en fait la méthode.

  • Speaker #1

    Et donc, on a parlé de traduction parce que la communication non-violente, on pense que ça a été mal traduit. Enfin, en tout cas, que ce n'est pas cohérent avec le système qu'il y a derrière. Pourquoi ? Parce que ça sous-entend dans l'effet miroir un peu que du coup si je ne suis pas dans la communication non violente, je suis dans une communication violente. Et non, j'ai envie de vous dire que ce n'est pas parce que vous êtes dans une communication, que vous n'avez pas forcément développé la communication non violente, que vous êtes dans une communication violente. Et donc on va parler, on aime parler de verbalisation parce que verbaliser ça... Parce que dans la communication, il y a le non-verbal qui rentre en jeu et notre cerveau va davantage retenir à bien 97%. Ce n'est pas un chiffre au hasard, mais je ne sais plus la ref, mais voilà, il va se concentrer sur le non-verbal. C'est-à-dire quelqu'un qui va vous dire, encore plus si vous êtes hyper sensible, autant vous dire que vous êtes vraiment concerné par ça ou hyper émotif. Si quelqu'un vous dit non, je ne suis pas en colère.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    vu le ton il n'y a pas d'image mais entre le ton le comportement vous allez voir que la personne est en colère quelqu'un qui vous dit je vais bien et vous, vous lisez le langage non verbal et vous voyez que le corps dit autre chose voilà c'est cette dissonance là qui fait que on préfère parler de verbalisation dans le couple en termes de je parle Voilà, le fait de verbaliser, c'est le fait de parler. Et le non-verbal, on va être, on va amener, justement, on va vous amener à ouvrir votre regard là-dessus. Parce que le non-verbal, ok, vous allez pouvoir, en fait, souvent, dans les accompagnements, les gars me disent, mais si, je le vois qu'il est, qu'en gros là, je sais pas, il m'aime pas. c'est le plus gros que je vous sors c'est l'interprétation et en fait effectivement c'est l'interprétation du non verbal et en fait l'interprétation ne s'arrête pas à il est en colère ou il est triste ou il est joyeux ou en fait il faut s'arrêter à ce que vous voyez dans le ressenti mais vous ne pouvez pas supposer l'histoire derrière que vous imaginez enfin vous ne pouvez pas Si, vous pouvez, puisque vous le faites. Mais du coup, il est dans votre pouvoir de transformer l'histoire que vous racontez. Et donc ça, c'est ça. C'est vraiment ça qui va être d'abord le départ de votre communication avec vous. Et c'est là où on s'est dit que la problématique du jour allait certainement vous parler. Je te laisse annoncer la problématique, Nad.

  • Speaker #0

    Donc la problématique du jour aujourd'hui, nous avons été focus avec Audrey.

  • Speaker #1

    Pour aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Du jour aujourd'hui. Donc avec Audrey, on a été focus sur la communication qu'on appelle accusatrice. Avec un petit podium pour que vous preniez conscience assez rapidement de qu'est-ce qu'on entend par communication accusatrice. Donc on a mis arrivé, on va dire en troisième position, le silence qui peut être perçu comme punitif. Sur la deuxième marche, on trouve le pourquoi, qui lui peut être perçu comme accusateur, se justifier de pourquoi on fait les choses. Et le premier de la communication accusatrice sur le podium, nous avons le tu, le tu qui tue. Du coup, la verbalisation et pas la communication.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, la question, du coup, je vais le formuler comme ça. Si vous voulez améliorer, si vous avez à cœur d'améliorer la verbalisation de vos ressentis ou la communication au sein de votre couple, d'une relation, pas forcément que le couple, demandez-vous, je dis toujours... balayons devant nos portes avant d'aller balayer celle du voisin donc dans l'occurrence ici le voisin ce serait votre partenaire de vie votre compagnon ou j'en sais rien votre chef votre collègue de travail sentez vous libre d'aller explorer ce qu'on va vous dire aujourd'hui le domaine amoureux ouais le groupe même peut-être le binôme aujourd'hui aujourd'hui on va élargir à ça je trouve intéressant parce que parce qu'en fait l'idée c'est C'est plus facile de s'entraîner dans sa verbalisation et dans son langage à l'autre, dans son relationnel, quand il n'y a pas l'affect, que quand il y a l'affect. Donc, pour vous entraîner à mieux communiquer finalement et à mieux verbaliser à votre partenaire ce que vous ressentez, ou pouvoir éventuellement échanger avec lui sur ce qu'il ressent lui ou elle. d'ailleurs lui le partenaire dans le sens l'autre quoi, c'est bien l'autre en fait t'as raison la dernière fois tu nous as parlé de l'autre c'est vrai et en fait c'est plus facile de s'entraîner avec des gens dont l'affect est moins il y a moins d'affect il n'y a pas forcément un lien d'attachement donc voilà et donc le tu qui tu le pourquoi et le silence punitif euh On a identifié des croyances derrière, en lien certainement que vous avez déjà entendu parler des blessures de l'âme de Lisbourg-Beau. Alors on a un avis très contrebalancé sur la question. On n'aime pas parler de blessures, nous. parce que ça sous-entend qu'il y a maladie, douleur, etc. Alors qu'on trouve que c'est un outil extrêmement intéressant si on part de sentiments.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est plutôt une résonance et un sentiment en fait, qu'une blessure.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'une blessure. C'est notre point de vue.

  • Speaker #0

    On est en perspective.

  • Speaker #1

    Effectivement, sentez-vous libre et libre. d'aller lire, vous livrez là-dessus aussi, n'hésitez pas à nous partager votre ressenti là-dessus. Et donc, on a, comme les autres épisodes, décidé de vous proposer des phrases qui pourraient vous permettre d'identifier si vous êtes davantage au sein de votre couple dans le sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon et de rejet qu'on lira cette fois-ci ensemble, et ou d'humiliation. En sachant qu'il est très fort probable, puisque si vous êtes hypersensible et ou hyper émotif, que vous vous retrouviez dans l'ensemble des injonctions qu'on va sortir là, des croyances, parce qu'en fait, on ne peut pas n'en avoir qu'une. En fait, ça serait hyper réducteur.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce qu'on fait le lien entre ces sentiments ? Comment est-ce qu'on fait le lien ? C'est ce sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon, d'humiliation, qui fait qu'on peut avoir de la... difficulté à verbaliser les choses.

  • Speaker #1

    Oui, ou qu'on va les verbaliser toujours de la même façon qui fait qu'on rencontre des blocages dans la communication avec l'autre dans l'échange, dans le relationnel, parce qu'en fait ça ne change pas. Du coup on a un schéma qui se répète, qui se répète et on comprend pas pourquoi on n'arrive pas à en sortir parce qu'il faut d'abord identifier ces différentes croyances. Donc aujourd'hui on va vous en proposer deux à trois parts grande dominante on va dire et encore une fois prenez une feuille un stylo posez vous dessus demandez vous si oui ou non vous êtes concernés par cette par ses croyances là lesquels essayer de les observer si je devais donner un protocole même si je suis pas trop fan mais si je devais à donner un protocole de passage à l'action parce que c'est un peu ma dominante dans ma pratique le passage à l'action c'est un posez vous avec une feuille un crayon Et notez ici avec nos exemples, si vous avez ces croyances-là, si vous en décelez d'autres, demandez-vous à quelle sphère elles appartiennent, si c'est abandon, rejet, injustice, trahison ou humiliation. A quel sentiment ? Essayez de le classer un petit peu. Et dans un deuxième temps, observez-vous parler et verbaliser dans votre pratique, dans votre échange, dans votre communication avec l'autre. Une fois que vous avez observé, juste observé, et une fois que vous avez observé, alors là, ça peut être intéressant de commencer à transformer. On va vous donner quelques solutions aujourd'hui, mais encore une fois, seul, on avance à plusieurs, on va plus loin. On y va ?

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    let's go. On commence par la trahison qui permet une perte de confiance, enfin qui souvent entraîne une perte de confiance, une peur, une peur. peur aussi d'être manipulée. Ça revient souvent. Être manipulée et contrôlée par l'autre.

  • Speaker #0

    Donc, trois petites phrases qui peuvent peut-être vous penser qu'ils peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Si je me livre complètement, l'autre finira par me tromper. Ça, c'est une phrase qui peut, du coup, vous permettre de voir est-ce que vous êtes dans ce sentiment de trahison.

  • Speaker #1

    Autrement dit, je donne trop.

  • Speaker #0

    je donne trop deuxième éclairage, on ne peut jamais faire confiance à 100% en amour et la troisième je dois être parfait ou parfaite pour éviter d'être remplacé voilà trois petites phrases trois petites phrases qui peuvent vous mettre sur le

  • Speaker #1

    chemin de la trahison du sentiment de trahison qui serait dominant Le sentiment d'injustice qui crée du coup un déséquilibre perçu, en fait, on a la sensation qu'il y a un déséquilibre dans la relation, la communication. Un sentiment d'être lésé. C'est pas équitable, c'est pas juste. C'est pas juste. Et donc, la première, ça serait dans un couple, il y en a toujours un qui donne plus que l'autre. Le fait de donner. Mais vous avez vu, en fonction de comment... En fait, s'il finit par prendre, ce n'est pas l'injustice, c'est la trahison. C'est la peur qu'on reprenne ce qu'on a donné. Si vous avez peur que l'autre ne vous rende pas ce que vous avez donné, c'est la trahison. Ce n'est pas l'injustice.

  • Speaker #0

    Vous avez la sensation de donner plus que l'autre.

  • Speaker #1

    Oui, pas tout à fait la même chose. J'ai toujours le mauvais rôle, quoi que je fasse. En gros, quoi que je dise, quoi que je fasse. De toute manière, ça ne va jamais. Si je ne pose pas de limites strictes, on profitera de moi. Donc en gros, si je ne suis pas dans le contrôle presque tout le temps, si je ne pose pas, si je ne dis pas c'est comme ça et ce n'est pas autrement, alors je vais me faire avoir en fait. Je vais me faire avoir par l'autre.

  • Speaker #0

    Des limites qui ne sont pas mobiles.

  • Speaker #1

    Mais du coup, je suis à nu. Oui, mais bon, dans l'intimité du couple, c'est bien d'être tout nu.

  • Speaker #0

    Concernant après le sentiment d'abandon et de rejet, donc cette peur de l'éloignement et l'hypersensibilité à la distance en fait, le fait de ne pas vivre du tout de façon agréable la distance avec l'autre.

  • Speaker #1

    Avec le toucher notamment, si on parle d'hypersensibilité c'est le toucher, si on parle d'hyperémotivité c'est plus de ne pas voir l'émotion de l'autre, de ne pas voir ce qu'il ressent. parce qu'on est coupé de ce contact visuel et donc notre hypersensibilité a un impact visuel sur ce que je vois et ce que je ne vois pas. Vous voyez un peu la nuance entre hypersensibilité et hyperémotivité. J'en profite encore.

  • Speaker #0

    On va mettre une petite couche. Pareil, trois petites phrases qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'autre va forcément partir un jour alors autant ne pas trop m'attacher. Donc on a tellement peur d'être abandonné par l'autre que du coup, on n'essaye même pas de créer un lien d'attachement.

  • Speaker #1

    L'amour, c'est être toujours ensemble, sinon ce n'est pas de l'amour.

  • Speaker #0

    C'est ça. On en parlait au podcast de la semaine dernière avec la fusion et le poison.

  • Speaker #1

    Oui, on vous renvoie, même pour faire la différence entre hypersensibilité et hyperémotivité. L'émission de la semaine dernière, l'épisode, si vous ne l'avez pas écouté. Si vous l'avez écouté, laissez-nous des petits commentaires. On adore.

  • Speaker #0

    Ensuite, après, si je ne comble pas ses attentes, l'autre finira par me laisser. Donc là, c'est venir combler les besoins de l'autre par peur d'être rejeté et de se sentir abandonné.

  • Speaker #1

    Pareil, on vous renvoie sur les nuances entre dépendance affective et hypersensibilité. Mais besoin d'hypersensible, non. finalement, auquel on ne répond pas nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Le signe ne comble pas ses attentes, ça potentiellement va plus sur de la dépendance affective que de l'hypersensibilité.

  • Speaker #1

    Exactement. L'humiliation, le fait d'avoir peur d'être rabaissé, la difficulté à s'exprimer pleinement, et en gros, vous en aurez... Alors, on a dissocié deux. Mieux vaut se taire que prendre le risque d'être critiqué. Donc, on va préférer le silence. Donc, en gros, si vous avez un partenaire qui est dans le silence et que vous le percevez comme punitif, il n'est pas impossible que votre partenaire en face soit dans un premier sentiment d'humiliation. Et donc, qui préfère se taire plutôt que de prendre le risque d'être critiqué. En fait, c'est intéressant aussi de regarder. Donc, si je continue un peu le plan d'action. de vous observer vous et d'observer l'autre et d'identifier un petit peu alors ne personnifiez pas l'autre du sentiment en fait on n'est pas un sentiment il y a plusieurs sentiments on a plusieurs émotions on a plusieurs d'accord donc ne rentrez pas dans la personnification genre je sais pas mais en gros ne venez pas étiqueter votre partenaire de ah oui mais il a il est en gros il devient la blessure d'abandon non non, attention avec ça parce que vraiment c'est quelque chose que j'observe aussi et c'est du coup on vient plutôt d'avoir une explication Ausha et de pouvoir le dissoudre et en donnant le transformer donc petit bémol là dessus de ne pas venir personnifier et simplifier et réduire quelqu'un à ...

  • Speaker #0

    une notion qu'on vous partagera ici c'est pour nous important de le rappeler et en parlant de silence du coup notre phrase c'est l'amour s'est accepté de souffrir en silence ouais en gros c'est toi quand tu as mal quoi c'est

  • Speaker #1

    une phrase que je t'aime en partage pas de souffrir en silence moi j'entendais beaucoup ça tu peux souffrir en silence bah non ok vous avez le droit d'avoir mal mais vous êtes responsable de ce que vous faites de votre douleur

  • Speaker #0

    C'est ça. Si vous exprimez votre douleur, vous ne rentrerez pas dans la souffrance. Vous arriverez à sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    D'accord, on dissocie la souffrance de la douleur.

  • Speaker #0

    On se crée notre souffrance. Comment je vais dire ça ? C'est de s'en vouloir.

  • Speaker #1

    C'est involontaire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas involontaire de votre volonté. C'est inconscient. C'est indépendant de votre volonté.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que la douleur peut exister.

  • Speaker #1

    La douleur existe. La douleur, c'est dans la tête, oui et non.

  • Speaker #0

    La douleur existe, mais on n'est pas obligé de rentrer dans une souffrance derrière. On a la possibilité de sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est d'ailleurs pas sortir de la douleur. Si je devais donner un exemple, il y a vraiment une éducation, une psychoéducation à la douleur qui est possible. Souvent, on constate que les sportifs de haut niveau ont une meilleure résistance à la douleur sur des tests très scientifiques. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils ont appris psychologiquement à ne pas... ne pas porter leur attention sur la douleur. Et d'ailleurs, quand on fait des opérations cerveau humain ouvert sous hypnose, en fait, on amène l'attention, d'ailleurs, on en profite pour démystifier l'hypnose, c'est juste qu'on amène l'attention, on détourne l'attention. C'est un détournement de l'attention et non une maîtrise, une monopolisation du cerveau. Et c'est là où c'est hyper puissant d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Et c'est là la nuance entre la douleur et la souffrance. La souffrance, c'est quand on va porter son attention sur une même chose, sur quelque chose qui nous fait mal en fait. Et là, on rentre dans la souffrance.

  • Speaker #1

    Oui. Donc ça, ça prend d'amener son attention. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est possible pour tout le monde. Oui. Chacun à son rythme.

  • Speaker #1

    Bon, on a un peu dévié de la communication, mais toujours est-il que s'il y a une quelconque souffrance, relationnel, c'est possible d'en sortir. Donc là on peut, par contre on peut travailler sa résistance on va dire à la douleur qui fait que petit à petit dans la relation on ne peut plus avoir de douleur émotionnelle. Parce qu'on a justement développé, si je devais donner le remède, la connaissance. Exactement comme... On entraîne le corps, on fait des pompes. La première pompe, elle va être difficile. La deuxième, elle va être... Voilà, et plus tu fais d'efforts, plus tu fais de pompes, finalement, plus tu peux en faire 100, avec finalement à côté la même douleur que quand on faisait 10 au début. Tu vois, c'est un peu... Si je devais comparer un peu avec une image corporelle et kinesthésique, pour les kinesthésiques qui nous écoutent, imageons par le corps.

  • Speaker #0

    Du coup, pour en revenir à la communication... Euh... si on parlait des comportements avec celui qui est sur le podium au numéro 1, le tu. Le tu qui tue en fait.

  • Speaker #1

    Qui peut tuer, qui peut tuer. C'est à nous de faire en sorte... si on reprend notre pouvoir sur le tu, on le laisse pas nous tuer. C'est quand tu m'envoies un tu, qu'est-ce que j'en fais de ce tu ? Soit je le laisse me tuer, soit je l'accueille. c'est là la différence entre...

  • Speaker #0

    c'est parce que j'ai la connaissance je sais...

  • Speaker #1

    j'accueille au lieu de je touche c'est la différence entre j'accueille le tu ou je me laisse toucher par le tu parce que souvent on dit il faut se protéger oui mais moi se protéger c'est quoi la différence ? j'accueille le tu plutôt que de me laisser toucher par le tu.

  • Speaker #0

    J'accueille le tu me fais chier, je me dis que ça veut dire que tu...

  • Speaker #1

    Que l'autre en chie. T'es en train d'en chier, mec, ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que ça veut dire que tu es un polèbre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Qu'est-ce que je fais du tu, du coup ? Du coup, tu le renverras en questionnement.

  • Speaker #0

    Je poserai une question, ouais. Plutôt que de... Aujourd'hui... Avant, j'aurais répondu, tu me fais chier aussi, peut-être. Mais aujourd'hui, ça serait, je te fais chier, est-ce que ça veut dire que tu es en colère ?

  • Speaker #1

    Je ne répondrai pas par une question. Du coup, je demanderai de quoi il a besoin. S'il est en colère, je lui dis, tu as besoin de quoi ? Souvent, la colère, c'est l'incompréhension derrière. C'est la limite. Si c'est un tu me fais chier... J'ai atteint sa limite, je me retire.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. Avant de poser la question, je laisserai un temps de silence parce qu'effectivement, je sais qu'il y a de la colère derrière et du coup, le silence est important pour que la colère passe et que la personne ait un temps de recul et savoir du coup de quoi elle a besoin.

  • Speaker #1

    Donc, si l'autre te dit tu, tu laisses un temps de silence. Pour faire la différence entre le reproche et la critique. Oui. Si c'est un tu qui amène une critique, c'est-à-dire avec une observation, une analyse construite qui vise à améliorer, par exemple, votre situation ou un comportement que vous pouvez avoir, si c'est argumenté, si c'est formulé avec une intention d'amour, enfin, tout est amour, mais... Enfin, ça fait un peu too much, ça. Mais bon, c'est ce que je veux dire. C'est... C'est pas la même chose, par exemple, si je donne un exemple, quand tu parles sur un ton sec, j'ai du mal à me sentir écoutée, pourrais-t-on essayer de communiquer autrement ? Là, on est sur une ouverture. Si c'est du reproche, par exemple, t'es toujours dure avec moi, tu me fais jamais attention à ce que je ressens, là on est sur du reproche. Pas la même chose, le reproche, on est sur une accusation qui est chargée de l'émotion du coup et qui met l'autre en faute. et qui génère du coup souvent de la culpabilité. On ne revient pas dessus, on en avait parlé à la première épisode. Ou une forme de défense, parce que la culpabilité est une forme de défense de toute manière. Et il est souvent flou et généralisant. C'est-à-dire qu'en fait, l'autre est en plein brouillard émotionnel. Il manque objectivement de clarté et du coup, il est dans l'accusation et dans le tu qui peut tuer. Mais vous avez la... Le pouvoir de ne pas être tué.

  • Speaker #0

    La nuance entre la critique et le reproche, dans la critique, il y a une contextualisation. Et il y a, après, je parle de moi, de comment je me sens. Et ça, c'est une grosse nuance. J'ai du mal à me sentir écoutée. Je parle de moi dans la critique. Donc, ça va ouvrir un échange et au dialogue. Alors que dans le reproche, tu ne fais jamais attention à ce que je ressens. Tu accuses l'autre.

  • Speaker #1

    comment je me sens en fait de comment tu te sens comment je me sens mais on a compris le on a parlé aussi du questionnement donc cette inquisition de savoir pourquoi pourquoi tu fais ça pourquoi tu dis ça pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi ce pourquoi qui est hyper présent chez les personnes qui ont un haut potentiel intellectuel, qui aiment comprendre le pourquoi du comment, dans les deux sens en général. Et donc ce pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, qui est de l'ordre d'un besoin constant de stimulation intellectuelle.

  • Speaker #0

    Qui peut être perçu par l'autre comme, je dois me justifier de tout ce que je fais,

  • Speaker #1

    de tout ce que je décide. Qui peut être perçu comme accusateur, inquisiteur. et du coup si la sentiment d'injustice vraiment c'est ça qui peut se produire en face on en a tous un sentiment d'injustice mais ce que j'ai reçu vraiment dominant, et qui est souvent le cas, l'injustice chez les personnes au potentiel aussi. Donc ça, c'est quelque chose qui peut vraiment venir créer des conflits dans la communication.

  • Speaker #0

    Quand on a besoin peut-être d'une réponse à un pourquoi. Moi, ce que je pourrais conseiller, c'est peut-être de verbaliser avant. J'ai besoin d'être rassurée. Pourquoi est-ce que tu as dit ça ?

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que j'ai besoin de rassurer, c'est s'il y a une peur. Mais si vous avez besoin de comprendre, peut-être c'est de dire j'ai besoin de comprendre. J'ai besoin de comprendre. Donc, verbaliser le besoin avant de donner le pourquoi.

  • Speaker #0

    Si vous ne mettez que le pourquoi, le pourquoi peut être perçu vraiment comme juste toi. Tu es rassurée. Alors que de poser votre besoin d'abord permettra à l'autre de dire, en fait, je ne me justifie pas de ce que je fais, mais j'explique à mon partenaire pourquoi est-ce que je fais la chose pour répondre à son besoin.

  • Speaker #1

    On peut aussi dire, quand je fais ceci, je ressens ça. Ou quand tu fais ceci, je ressens ça. Et après, demander pourquoi.

  • Speaker #0

    Du coup, il faut faire attention à quand tu fais ceci, je ressens ça, parce que ça peut mettre l'autre en porte à fou. Il faut... il peut après s'interdire d'être et de faire ce qu'il a envie de faire. Ça peut mettre des conditions, en fait.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est le si-alors. Ok, d'accord. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il faut faire attention à ça. Quand tu pars à la pétanque, je me sens seule. Ça peut être culpabilisant. Ça peut être culpabilisant.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend comment c'est reçu par l'autre. C'est toujours pareil.

  • Speaker #0

    Et comment c'est dit.

  • Speaker #1

    Si tu le dis comme ça... C'est intéressant parce que tu verbalises. Dans un sens, tu n'es pas responsable de ce que l'autre comprend. Mais c'est sûr que si tu ne vas pas plus loin, si tu t'arrêtes à ça, ce n'est pas suffisant. fait il faut derrière à aller dire j'ai besoin par exemple dans ton exemple sur la pétanque j'ai besoin qu'on passe un peu plus de temps ensemble du coup peut-être qu'on pourrait prendre un temps ensemble compte taille à la pétanque et puis qu'après on on je pense on aille manger au resto et voilà ce qui serait possible qu'on fasse ça ensemble l'idée c'est pas tout que l'autre culpabilise, mais en même temps on n'est pas responsable. Si l'autre culpabilise, c'est sa responsabilité et c'est plus la tienne. Et la culpabilité est utile, on l'avait dit sur la première émission. On vous renvoie sur le premier épisode sur la culpabilité et l'utilité de la culpabilité, vous comprendrez un petit peu mieux. le fond du propos ici.

  • Speaker #0

    Au-delà de comment je me sens, je pense qu'il faut toujours, c'est important d'essayer de compléter avec j'ai besoin de. En fait, il y a le je me sens et j'ai besoin de. Et là, le je me sens et j'ai besoin de, ça évite à l'autre. de culpabiliser de ce qu'il fait ou de ce qu'il ne fait pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le silence qui peut être perçu comme punitif et qui nous renvoie du coup nous on trouve que ça renvoie énormément à cette notion d'humilité et d'humiliation et on va les croiser. Un petit regard croisé sur l'humilité qui pourrait être une conséquence de l'humiliation parce que beaucoup de personnes humiliées développent finalement une forme d'humilité qui n'est pas toujours saine intérieurement parce qu'on va confondre humilité et effacement et je me mets dedans parce que c'est quelque chose dont j'ai pris conscience il n'y a pas si longtemps que ça, donc c'est aussi en cheminement, parce que je rappelle qu'on chemine toute une vie, parce que le chemin est la vie, bref. Et donc on peut confondre humilité et effacement en croyant que d'être discret, on va se protéger d'une nouvelle forme d'humiliation. Et à l'inverse, il y a effacement, ou alors il y a surenrichissement, c'est-à-dire... je vais m'humilier, je vais rire de moi par exemple, pour éviter que l'autre rie de moi, ou au moins si l'autre rit de moi, moi j'aurais, comme j'ai ri avant, c'est ok en fait. Donc c'est une façon quand même intérieure. d'invalider sa valeur son estime et là je renvoie les personnes qui se sentent tirés dans cette dérision permanente voilà ouais cette auto dérision qui est un gros masque en fait qui peut qui vous on se rend pas compte

  • Speaker #0

    mais intérieurement c'est pas du tout drôle en fait on se génère beaucoup de stress après les gens le prennent à or mais c'est pour rigoler mais la puissance du mot et de ce qu'a ça fait derrière oui en

  • Speaker #1

    fait en avant d'un arrivé à l'auto dérision

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un bon travail de valorisation à faire intérieurement. Et du coup, en fait, le silence, plutôt l'idée, ça serait d'apprendre à prendre le silence comme un moment salvateur, en fait, qui va vous permettre, ayez l'humilité finalement d'accueillir le silence, pour pouvoir vraiment faire un choix intérieurement. éventuellement prendre une posture en conscience face à l'autre, pouvoir reconnaître d'abord vos forces, vos limites intérieures, sans arrogance ni dévalorisation, et de pouvoir vous faire confiance, et ensuite revenir vers l'autre un peu plus tard, donc finalement à froid et pas à chaud, pour pouvoir revenir sur ce qui s'est... En fait, finalement, on attend le silence et la résultante, la conséquence de ce qui s'est passé avant. Et plutôt que de revenir sur le silence, utiliser le silence et revenir sur le déclencheur.

  • Speaker #1

    Le déclencheur du silence.

  • Speaker #0

    Voilà, le déclencheur du silence, exactement. Je vais venir à la source. J'espère ne pas être allée. Non, non, mais explique à ce client. Mais dites-nous si vraiment, si ça vous est, franchement, partagez-nous. Vraiment, c'est hyper important pour nous d'avoir vos retours. Nous, on adore ce qu'on appelle les feedbacks, ces retours. On prend tous retours constructifs, même qui ne seraient pas constructifs. En tout cas, on a appris à les transformer en force. Donc, n'hésitez pas à nous partager vos retours. Ou si c'est trop complexe, ou si au contraire, ce n'est pas assez complexe, ou si on peut aller plus loin. N'hésitez pas parce qu'on a vraiment à cœur d'améliorer le process.

  • Speaker #1

    En termes de propositions sur la verbalisation, l'outil à retenir, ça serait de verbaliser dans le « je » et pas dans le « tu » . Dans le « je » , « je » , avec le « je » , « eu » , si on a envie de mettre un peu de légèreté et d'essayer de communiquer en jouant, de verbaliser en jouant.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est un entraînement.

  • Speaker #0

    Oui, et moi je dirais que c'est de jouer intérieurement. C'est pour ça que je parle beaucoup d'exploration de soi, parce que quand on parle du travail sur soi, il y a une notion d'effort, ça dépend de sa relation au travail déjà au départ. Et donc l'exploration c'est un jeu, c'est l'aventure, c'est ayez la curiosité et l'émerveillement d'un enfant qui découvrirait un nouveau langage. une nouvelle langue en fait et je pense que c'est ça aussi je trouve que la verbalisation bienveillante c'est avant tout un jeu je vais mettre un autre terme que communication non violente et par rapport à la communique

  • Speaker #1

    au langage non verbal par contre quand vous percevez quelque chose une des propositions qui qui vous est faite là aujourd'hui, c'est de sortir de l'interprétation et de clarifier. En fait, du coup, quand vous percevez quelque chose chez l'autre, de vous peut-être venir le verbaliser et vérifier si votre perception est vraie ou pas.

  • Speaker #0

    Oui, et je dirais un peu plus loin. Souvenez-vous que dans le non-verbal, le non-verbal que vous percevez est emprunt de votre passé. et surtout du fait de ne pas avoir été peut-être cru et validé dans votre sensibilité, votre perception. Donc, remettez de la valeur sur ce que vous voyez, mais pas sur ce que vous pensez que vous voyez. Voilà. A méditer ! Allez, sur ce, on vous souhaite beaucoup d'amour.

  • Speaker #1

    On vous fait plein de bisettes.

  • Speaker #0

    Plein de bisettes et on vous dit à 10 chattes ! Jusqu'à même avant, on parlera dans le prochain mois, sera consacré à la transformation au passage de 16 à 25 ans. Donc une période qui nous est particulièrement, qu'on trouve très intéressante dans ce passage de l'adolescence à l'adulte. Et donc on aura tout un mois consacré à cette tranche d'âge, si on peut dire. Et donc on ira... observer et on se promènera à travers différentes problématiques autour de ces jeunes adultes et vieux adolescents. Allez, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction au thème de la communication dans le couple

    00:00

  • Définition et importance de la verbalisation

    00:30

  • Focus sur la communication accusatrice

    04:20

  • Exploration des croyances liées aux émotions

    09:09

  • Distinction entre souffrance et douleur

    18:59

  • Conseils pratiques pour améliorer la communication

    31:49

Description

La communication est-elle vraiment la clé d'une relation épanouie ?


Dans cet épisode de notre podcast PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs, Nadège Goumeaux et Audrey Kalvikowski nous plongent au cœur des dynamiques relationnelles, en révélant les subtilités de la communication au sein des couples.


Vous découvrirez que la communication ne se limite pas aux mots prononcés ; elle englobe également le non-verbal, les émotions et les ressentis. À travers des échanges riches et authentiques, nos intervenantes vous invitent à explorer la notion de "verbalisation" comme un outil puissant pour exprimer vos émotions et améliorer vos relations.


Au fil de cet épisode, vous apprendrez à identifier des comportements de communication qui peuvent nuire à vos échanges, tels que le silence punitif, le questionnement excessif et l'utilisation du "tu" qui peut blesser votre partenaire. En mettant en lumière ces dynamiques, Nadège et Audrey vous encouragent à réfléchir sur vos croyances profondes liées à des thèmes sensibles tels que la trahison, l'injustice, l'abandon et l'humiliation. Ces réflexions sont essentielles pour transformer vos interactions et favoriser un climat relationnel sain.


Enfin, ne manquez pas d'écouter les prochains épisodes, qui se concentreront sur la transition délicate de l'adolescence à l'âge adulte, un sujet tout aussi crucial pour les hypersensibles et hyper-émotifs. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et d'apprentissage, où chaque partage est une opportunité de grandir ensemble. PARTAGES AUTREMENT est votre espace pour explorer, comprendre et partager vos émotions d'une manière authentique et constructive.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Partage Autrement, le podcast de développement personnel qui dépoussière nos croyances si vous êtes curieux et curieuse et que vous vous posez un milliard de questions sur vos relations et vos émotions. Alors sentez-vous à l'aise d'écouter et de partager avec nous vos regards sur le monde en compagnie de Nadege et d'Audrey.

  • Speaker #1

    Salut Nadège !

  • Speaker #0

    Salut Audrey ! Bonjour tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut, salut ! Trop bien, nouveau podcast, nouvel épisode sur la communication dans le couple.

  • Speaker #0

    Oui, la communication !

  • Speaker #1

    Alors, tout l'art de... Alors d'abord on a commencé par se dire communication, ouais ça nous plaît pas, non mais nous la communication...

  • Speaker #0

    C'est trop réducteur !

  • Speaker #1

    C'est trop réducteur, parce que tout est communication, bref, et en même temps rien n'est communication.

  • Speaker #0

    Parce qu'aussi, on a en référence quand même pas mal la communication non-violente et le terme de communication non-violente ne...

  • Speaker #1

    Ne nous satisfait pas.

  • Speaker #0

    Voilà, par rapport à la méthode nous satisfait, mais le nom ne reflète pas en fait la méthode.

  • Speaker #1

    Et donc, on a parlé de traduction parce que la communication non-violente, on pense que ça a été mal traduit. Enfin, en tout cas, que ce n'est pas cohérent avec le système qu'il y a derrière. Pourquoi ? Parce que ça sous-entend dans l'effet miroir un peu que du coup si je ne suis pas dans la communication non violente, je suis dans une communication violente. Et non, j'ai envie de vous dire que ce n'est pas parce que vous êtes dans une communication, que vous n'avez pas forcément développé la communication non violente, que vous êtes dans une communication violente. Et donc on va parler, on aime parler de verbalisation parce que verbaliser ça... Parce que dans la communication, il y a le non-verbal qui rentre en jeu et notre cerveau va davantage retenir à bien 97%. Ce n'est pas un chiffre au hasard, mais je ne sais plus la ref, mais voilà, il va se concentrer sur le non-verbal. C'est-à-dire quelqu'un qui va vous dire, encore plus si vous êtes hyper sensible, autant vous dire que vous êtes vraiment concerné par ça ou hyper émotif. Si quelqu'un vous dit non, je ne suis pas en colère.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    vu le ton il n'y a pas d'image mais entre le ton le comportement vous allez voir que la personne est en colère quelqu'un qui vous dit je vais bien et vous, vous lisez le langage non verbal et vous voyez que le corps dit autre chose voilà c'est cette dissonance là qui fait que on préfère parler de verbalisation dans le couple en termes de je parle Voilà, le fait de verbaliser, c'est le fait de parler. Et le non-verbal, on va être, on va amener, justement, on va vous amener à ouvrir votre regard là-dessus. Parce que le non-verbal, ok, vous allez pouvoir, en fait, souvent, dans les accompagnements, les gars me disent, mais si, je le vois qu'il est, qu'en gros là, je sais pas, il m'aime pas. c'est le plus gros que je vous sors c'est l'interprétation et en fait effectivement c'est l'interprétation du non verbal et en fait l'interprétation ne s'arrête pas à il est en colère ou il est triste ou il est joyeux ou en fait il faut s'arrêter à ce que vous voyez dans le ressenti mais vous ne pouvez pas supposer l'histoire derrière que vous imaginez enfin vous ne pouvez pas Si, vous pouvez, puisque vous le faites. Mais du coup, il est dans votre pouvoir de transformer l'histoire que vous racontez. Et donc ça, c'est ça. C'est vraiment ça qui va être d'abord le départ de votre communication avec vous. Et c'est là où on s'est dit que la problématique du jour allait certainement vous parler. Je te laisse annoncer la problématique, Nad.

  • Speaker #0

    Donc la problématique du jour aujourd'hui, nous avons été focus avec Audrey.

  • Speaker #1

    Pour aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Du jour aujourd'hui. Donc avec Audrey, on a été focus sur la communication qu'on appelle accusatrice. Avec un petit podium pour que vous preniez conscience assez rapidement de qu'est-ce qu'on entend par communication accusatrice. Donc on a mis arrivé, on va dire en troisième position, le silence qui peut être perçu comme punitif. Sur la deuxième marche, on trouve le pourquoi, qui lui peut être perçu comme accusateur, se justifier de pourquoi on fait les choses. Et le premier de la communication accusatrice sur le podium, nous avons le tu, le tu qui tue. Du coup, la verbalisation et pas la communication.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, la question, du coup, je vais le formuler comme ça. Si vous voulez améliorer, si vous avez à cœur d'améliorer la verbalisation de vos ressentis ou la communication au sein de votre couple, d'une relation, pas forcément que le couple, demandez-vous, je dis toujours... balayons devant nos portes avant d'aller balayer celle du voisin donc dans l'occurrence ici le voisin ce serait votre partenaire de vie votre compagnon ou j'en sais rien votre chef votre collègue de travail sentez vous libre d'aller explorer ce qu'on va vous dire aujourd'hui le domaine amoureux ouais le groupe même peut-être le binôme aujourd'hui aujourd'hui on va élargir à ça je trouve intéressant parce que parce qu'en fait l'idée c'est C'est plus facile de s'entraîner dans sa verbalisation et dans son langage à l'autre, dans son relationnel, quand il n'y a pas l'affect, que quand il y a l'affect. Donc, pour vous entraîner à mieux communiquer finalement et à mieux verbaliser à votre partenaire ce que vous ressentez, ou pouvoir éventuellement échanger avec lui sur ce qu'il ressent lui ou elle. d'ailleurs lui le partenaire dans le sens l'autre quoi, c'est bien l'autre en fait t'as raison la dernière fois tu nous as parlé de l'autre c'est vrai et en fait c'est plus facile de s'entraîner avec des gens dont l'affect est moins il y a moins d'affect il n'y a pas forcément un lien d'attachement donc voilà et donc le tu qui tu le pourquoi et le silence punitif euh On a identifié des croyances derrière, en lien certainement que vous avez déjà entendu parler des blessures de l'âme de Lisbourg-Beau. Alors on a un avis très contrebalancé sur la question. On n'aime pas parler de blessures, nous. parce que ça sous-entend qu'il y a maladie, douleur, etc. Alors qu'on trouve que c'est un outil extrêmement intéressant si on part de sentiments.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est plutôt une résonance et un sentiment en fait, qu'une blessure.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'une blessure. C'est notre point de vue.

  • Speaker #0

    On est en perspective.

  • Speaker #1

    Effectivement, sentez-vous libre et libre. d'aller lire, vous livrez là-dessus aussi, n'hésitez pas à nous partager votre ressenti là-dessus. Et donc, on a, comme les autres épisodes, décidé de vous proposer des phrases qui pourraient vous permettre d'identifier si vous êtes davantage au sein de votre couple dans le sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon et de rejet qu'on lira cette fois-ci ensemble, et ou d'humiliation. En sachant qu'il est très fort probable, puisque si vous êtes hypersensible et ou hyper émotif, que vous vous retrouviez dans l'ensemble des injonctions qu'on va sortir là, des croyances, parce qu'en fait, on ne peut pas n'en avoir qu'une. En fait, ça serait hyper réducteur.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce qu'on fait le lien entre ces sentiments ? Comment est-ce qu'on fait le lien ? C'est ce sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon, d'humiliation, qui fait qu'on peut avoir de la... difficulté à verbaliser les choses.

  • Speaker #1

    Oui, ou qu'on va les verbaliser toujours de la même façon qui fait qu'on rencontre des blocages dans la communication avec l'autre dans l'échange, dans le relationnel, parce qu'en fait ça ne change pas. Du coup on a un schéma qui se répète, qui se répète et on comprend pas pourquoi on n'arrive pas à en sortir parce qu'il faut d'abord identifier ces différentes croyances. Donc aujourd'hui on va vous en proposer deux à trois parts grande dominante on va dire et encore une fois prenez une feuille un stylo posez vous dessus demandez vous si oui ou non vous êtes concernés par cette par ses croyances là lesquels essayer de les observer si je devais donner un protocole même si je suis pas trop fan mais si je devais à donner un protocole de passage à l'action parce que c'est un peu ma dominante dans ma pratique le passage à l'action c'est un posez vous avec une feuille un crayon Et notez ici avec nos exemples, si vous avez ces croyances-là, si vous en décelez d'autres, demandez-vous à quelle sphère elles appartiennent, si c'est abandon, rejet, injustice, trahison ou humiliation. A quel sentiment ? Essayez de le classer un petit peu. Et dans un deuxième temps, observez-vous parler et verbaliser dans votre pratique, dans votre échange, dans votre communication avec l'autre. Une fois que vous avez observé, juste observé, et une fois que vous avez observé, alors là, ça peut être intéressant de commencer à transformer. On va vous donner quelques solutions aujourd'hui, mais encore une fois, seul, on avance à plusieurs, on va plus loin. On y va ?

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    let's go. On commence par la trahison qui permet une perte de confiance, enfin qui souvent entraîne une perte de confiance, une peur, une peur. peur aussi d'être manipulée. Ça revient souvent. Être manipulée et contrôlée par l'autre.

  • Speaker #0

    Donc, trois petites phrases qui peuvent peut-être vous penser qu'ils peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Si je me livre complètement, l'autre finira par me tromper. Ça, c'est une phrase qui peut, du coup, vous permettre de voir est-ce que vous êtes dans ce sentiment de trahison.

  • Speaker #1

    Autrement dit, je donne trop.

  • Speaker #0

    je donne trop deuxième éclairage, on ne peut jamais faire confiance à 100% en amour et la troisième je dois être parfait ou parfaite pour éviter d'être remplacé voilà trois petites phrases trois petites phrases qui peuvent vous mettre sur le

  • Speaker #1

    chemin de la trahison du sentiment de trahison qui serait dominant Le sentiment d'injustice qui crée du coup un déséquilibre perçu, en fait, on a la sensation qu'il y a un déséquilibre dans la relation, la communication. Un sentiment d'être lésé. C'est pas équitable, c'est pas juste. C'est pas juste. Et donc, la première, ça serait dans un couple, il y en a toujours un qui donne plus que l'autre. Le fait de donner. Mais vous avez vu, en fonction de comment... En fait, s'il finit par prendre, ce n'est pas l'injustice, c'est la trahison. C'est la peur qu'on reprenne ce qu'on a donné. Si vous avez peur que l'autre ne vous rende pas ce que vous avez donné, c'est la trahison. Ce n'est pas l'injustice.

  • Speaker #0

    Vous avez la sensation de donner plus que l'autre.

  • Speaker #1

    Oui, pas tout à fait la même chose. J'ai toujours le mauvais rôle, quoi que je fasse. En gros, quoi que je dise, quoi que je fasse. De toute manière, ça ne va jamais. Si je ne pose pas de limites strictes, on profitera de moi. Donc en gros, si je ne suis pas dans le contrôle presque tout le temps, si je ne pose pas, si je ne dis pas c'est comme ça et ce n'est pas autrement, alors je vais me faire avoir en fait. Je vais me faire avoir par l'autre.

  • Speaker #0

    Des limites qui ne sont pas mobiles.

  • Speaker #1

    Mais du coup, je suis à nu. Oui, mais bon, dans l'intimité du couple, c'est bien d'être tout nu.

  • Speaker #0

    Concernant après le sentiment d'abandon et de rejet, donc cette peur de l'éloignement et l'hypersensibilité à la distance en fait, le fait de ne pas vivre du tout de façon agréable la distance avec l'autre.

  • Speaker #1

    Avec le toucher notamment, si on parle d'hypersensibilité c'est le toucher, si on parle d'hyperémotivité c'est plus de ne pas voir l'émotion de l'autre, de ne pas voir ce qu'il ressent. parce qu'on est coupé de ce contact visuel et donc notre hypersensibilité a un impact visuel sur ce que je vois et ce que je ne vois pas. Vous voyez un peu la nuance entre hypersensibilité et hyperémotivité. J'en profite encore.

  • Speaker #0

    On va mettre une petite couche. Pareil, trois petites phrases qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'autre va forcément partir un jour alors autant ne pas trop m'attacher. Donc on a tellement peur d'être abandonné par l'autre que du coup, on n'essaye même pas de créer un lien d'attachement.

  • Speaker #1

    L'amour, c'est être toujours ensemble, sinon ce n'est pas de l'amour.

  • Speaker #0

    C'est ça. On en parlait au podcast de la semaine dernière avec la fusion et le poison.

  • Speaker #1

    Oui, on vous renvoie, même pour faire la différence entre hypersensibilité et hyperémotivité. L'émission de la semaine dernière, l'épisode, si vous ne l'avez pas écouté. Si vous l'avez écouté, laissez-nous des petits commentaires. On adore.

  • Speaker #0

    Ensuite, après, si je ne comble pas ses attentes, l'autre finira par me laisser. Donc là, c'est venir combler les besoins de l'autre par peur d'être rejeté et de se sentir abandonné.

  • Speaker #1

    Pareil, on vous renvoie sur les nuances entre dépendance affective et hypersensibilité. Mais besoin d'hypersensible, non. finalement, auquel on ne répond pas nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Le signe ne comble pas ses attentes, ça potentiellement va plus sur de la dépendance affective que de l'hypersensibilité.

  • Speaker #1

    Exactement. L'humiliation, le fait d'avoir peur d'être rabaissé, la difficulté à s'exprimer pleinement, et en gros, vous en aurez... Alors, on a dissocié deux. Mieux vaut se taire que prendre le risque d'être critiqué. Donc, on va préférer le silence. Donc, en gros, si vous avez un partenaire qui est dans le silence et que vous le percevez comme punitif, il n'est pas impossible que votre partenaire en face soit dans un premier sentiment d'humiliation. Et donc, qui préfère se taire plutôt que de prendre le risque d'être critiqué. En fait, c'est intéressant aussi de regarder. Donc, si je continue un peu le plan d'action. de vous observer vous et d'observer l'autre et d'identifier un petit peu alors ne personnifiez pas l'autre du sentiment en fait on n'est pas un sentiment il y a plusieurs sentiments on a plusieurs émotions on a plusieurs d'accord donc ne rentrez pas dans la personnification genre je sais pas mais en gros ne venez pas étiqueter votre partenaire de ah oui mais il a il est en gros il devient la blessure d'abandon non non, attention avec ça parce que vraiment c'est quelque chose que j'observe aussi et c'est du coup on vient plutôt d'avoir une explication Ausha et de pouvoir le dissoudre et en donnant le transformer donc petit bémol là dessus de ne pas venir personnifier et simplifier et réduire quelqu'un à ...

  • Speaker #0

    une notion qu'on vous partagera ici c'est pour nous important de le rappeler et en parlant de silence du coup notre phrase c'est l'amour s'est accepté de souffrir en silence ouais en gros c'est toi quand tu as mal quoi c'est

  • Speaker #1

    une phrase que je t'aime en partage pas de souffrir en silence moi j'entendais beaucoup ça tu peux souffrir en silence bah non ok vous avez le droit d'avoir mal mais vous êtes responsable de ce que vous faites de votre douleur

  • Speaker #0

    C'est ça. Si vous exprimez votre douleur, vous ne rentrerez pas dans la souffrance. Vous arriverez à sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    D'accord, on dissocie la souffrance de la douleur.

  • Speaker #0

    On se crée notre souffrance. Comment je vais dire ça ? C'est de s'en vouloir.

  • Speaker #1

    C'est involontaire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas involontaire de votre volonté. C'est inconscient. C'est indépendant de votre volonté.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que la douleur peut exister.

  • Speaker #1

    La douleur existe. La douleur, c'est dans la tête, oui et non.

  • Speaker #0

    La douleur existe, mais on n'est pas obligé de rentrer dans une souffrance derrière. On a la possibilité de sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est d'ailleurs pas sortir de la douleur. Si je devais donner un exemple, il y a vraiment une éducation, une psychoéducation à la douleur qui est possible. Souvent, on constate que les sportifs de haut niveau ont une meilleure résistance à la douleur sur des tests très scientifiques. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils ont appris psychologiquement à ne pas... ne pas porter leur attention sur la douleur. Et d'ailleurs, quand on fait des opérations cerveau humain ouvert sous hypnose, en fait, on amène l'attention, d'ailleurs, on en profite pour démystifier l'hypnose, c'est juste qu'on amène l'attention, on détourne l'attention. C'est un détournement de l'attention et non une maîtrise, une monopolisation du cerveau. Et c'est là où c'est hyper puissant d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Et c'est là la nuance entre la douleur et la souffrance. La souffrance, c'est quand on va porter son attention sur une même chose, sur quelque chose qui nous fait mal en fait. Et là, on rentre dans la souffrance.

  • Speaker #1

    Oui. Donc ça, ça prend d'amener son attention. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est possible pour tout le monde. Oui. Chacun à son rythme.

  • Speaker #1

    Bon, on a un peu dévié de la communication, mais toujours est-il que s'il y a une quelconque souffrance, relationnel, c'est possible d'en sortir. Donc là on peut, par contre on peut travailler sa résistance on va dire à la douleur qui fait que petit à petit dans la relation on ne peut plus avoir de douleur émotionnelle. Parce qu'on a justement développé, si je devais donner le remède, la connaissance. Exactement comme... On entraîne le corps, on fait des pompes. La première pompe, elle va être difficile. La deuxième, elle va être... Voilà, et plus tu fais d'efforts, plus tu fais de pompes, finalement, plus tu peux en faire 100, avec finalement à côté la même douleur que quand on faisait 10 au début. Tu vois, c'est un peu... Si je devais comparer un peu avec une image corporelle et kinesthésique, pour les kinesthésiques qui nous écoutent, imageons par le corps.

  • Speaker #0

    Du coup, pour en revenir à la communication... Euh... si on parlait des comportements avec celui qui est sur le podium au numéro 1, le tu. Le tu qui tue en fait.

  • Speaker #1

    Qui peut tuer, qui peut tuer. C'est à nous de faire en sorte... si on reprend notre pouvoir sur le tu, on le laisse pas nous tuer. C'est quand tu m'envoies un tu, qu'est-ce que j'en fais de ce tu ? Soit je le laisse me tuer, soit je l'accueille. c'est là la différence entre...

  • Speaker #0

    c'est parce que j'ai la connaissance je sais...

  • Speaker #1

    j'accueille au lieu de je touche c'est la différence entre j'accueille le tu ou je me laisse toucher par le tu parce que souvent on dit il faut se protéger oui mais moi se protéger c'est quoi la différence ? j'accueille le tu plutôt que de me laisser toucher par le tu.

  • Speaker #0

    J'accueille le tu me fais chier, je me dis que ça veut dire que tu...

  • Speaker #1

    Que l'autre en chie. T'es en train d'en chier, mec, ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que ça veut dire que tu es un polèbre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Qu'est-ce que je fais du tu, du coup ? Du coup, tu le renverras en questionnement.

  • Speaker #0

    Je poserai une question, ouais. Plutôt que de... Aujourd'hui... Avant, j'aurais répondu, tu me fais chier aussi, peut-être. Mais aujourd'hui, ça serait, je te fais chier, est-ce que ça veut dire que tu es en colère ?

  • Speaker #1

    Je ne répondrai pas par une question. Du coup, je demanderai de quoi il a besoin. S'il est en colère, je lui dis, tu as besoin de quoi ? Souvent, la colère, c'est l'incompréhension derrière. C'est la limite. Si c'est un tu me fais chier... J'ai atteint sa limite, je me retire.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. Avant de poser la question, je laisserai un temps de silence parce qu'effectivement, je sais qu'il y a de la colère derrière et du coup, le silence est important pour que la colère passe et que la personne ait un temps de recul et savoir du coup de quoi elle a besoin.

  • Speaker #1

    Donc, si l'autre te dit tu, tu laisses un temps de silence. Pour faire la différence entre le reproche et la critique. Oui. Si c'est un tu qui amène une critique, c'est-à-dire avec une observation, une analyse construite qui vise à améliorer, par exemple, votre situation ou un comportement que vous pouvez avoir, si c'est argumenté, si c'est formulé avec une intention d'amour, enfin, tout est amour, mais... Enfin, ça fait un peu too much, ça. Mais bon, c'est ce que je veux dire. C'est... C'est pas la même chose, par exemple, si je donne un exemple, quand tu parles sur un ton sec, j'ai du mal à me sentir écoutée, pourrais-t-on essayer de communiquer autrement ? Là, on est sur une ouverture. Si c'est du reproche, par exemple, t'es toujours dure avec moi, tu me fais jamais attention à ce que je ressens, là on est sur du reproche. Pas la même chose, le reproche, on est sur une accusation qui est chargée de l'émotion du coup et qui met l'autre en faute. et qui génère du coup souvent de la culpabilité. On ne revient pas dessus, on en avait parlé à la première épisode. Ou une forme de défense, parce que la culpabilité est une forme de défense de toute manière. Et il est souvent flou et généralisant. C'est-à-dire qu'en fait, l'autre est en plein brouillard émotionnel. Il manque objectivement de clarté et du coup, il est dans l'accusation et dans le tu qui peut tuer. Mais vous avez la... Le pouvoir de ne pas être tué.

  • Speaker #0

    La nuance entre la critique et le reproche, dans la critique, il y a une contextualisation. Et il y a, après, je parle de moi, de comment je me sens. Et ça, c'est une grosse nuance. J'ai du mal à me sentir écoutée. Je parle de moi dans la critique. Donc, ça va ouvrir un échange et au dialogue. Alors que dans le reproche, tu ne fais jamais attention à ce que je ressens. Tu accuses l'autre.

  • Speaker #1

    comment je me sens en fait de comment tu te sens comment je me sens mais on a compris le on a parlé aussi du questionnement donc cette inquisition de savoir pourquoi pourquoi tu fais ça pourquoi tu dis ça pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi ce pourquoi qui est hyper présent chez les personnes qui ont un haut potentiel intellectuel, qui aiment comprendre le pourquoi du comment, dans les deux sens en général. Et donc ce pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, qui est de l'ordre d'un besoin constant de stimulation intellectuelle.

  • Speaker #0

    Qui peut être perçu par l'autre comme, je dois me justifier de tout ce que je fais,

  • Speaker #1

    de tout ce que je décide. Qui peut être perçu comme accusateur, inquisiteur. et du coup si la sentiment d'injustice vraiment c'est ça qui peut se produire en face on en a tous un sentiment d'injustice mais ce que j'ai reçu vraiment dominant, et qui est souvent le cas, l'injustice chez les personnes au potentiel aussi. Donc ça, c'est quelque chose qui peut vraiment venir créer des conflits dans la communication.

  • Speaker #0

    Quand on a besoin peut-être d'une réponse à un pourquoi. Moi, ce que je pourrais conseiller, c'est peut-être de verbaliser avant. J'ai besoin d'être rassurée. Pourquoi est-ce que tu as dit ça ?

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que j'ai besoin de rassurer, c'est s'il y a une peur. Mais si vous avez besoin de comprendre, peut-être c'est de dire j'ai besoin de comprendre. J'ai besoin de comprendre. Donc, verbaliser le besoin avant de donner le pourquoi.

  • Speaker #0

    Si vous ne mettez que le pourquoi, le pourquoi peut être perçu vraiment comme juste toi. Tu es rassurée. Alors que de poser votre besoin d'abord permettra à l'autre de dire, en fait, je ne me justifie pas de ce que je fais, mais j'explique à mon partenaire pourquoi est-ce que je fais la chose pour répondre à son besoin.

  • Speaker #1

    On peut aussi dire, quand je fais ceci, je ressens ça. Ou quand tu fais ceci, je ressens ça. Et après, demander pourquoi.

  • Speaker #0

    Du coup, il faut faire attention à quand tu fais ceci, je ressens ça, parce que ça peut mettre l'autre en porte à fou. Il faut... il peut après s'interdire d'être et de faire ce qu'il a envie de faire. Ça peut mettre des conditions, en fait.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est le si-alors. Ok, d'accord. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il faut faire attention à ça. Quand tu pars à la pétanque, je me sens seule. Ça peut être culpabilisant. Ça peut être culpabilisant.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend comment c'est reçu par l'autre. C'est toujours pareil.

  • Speaker #0

    Et comment c'est dit.

  • Speaker #1

    Si tu le dis comme ça... C'est intéressant parce que tu verbalises. Dans un sens, tu n'es pas responsable de ce que l'autre comprend. Mais c'est sûr que si tu ne vas pas plus loin, si tu t'arrêtes à ça, ce n'est pas suffisant. fait il faut derrière à aller dire j'ai besoin par exemple dans ton exemple sur la pétanque j'ai besoin qu'on passe un peu plus de temps ensemble du coup peut-être qu'on pourrait prendre un temps ensemble compte taille à la pétanque et puis qu'après on on je pense on aille manger au resto et voilà ce qui serait possible qu'on fasse ça ensemble l'idée c'est pas tout que l'autre culpabilise, mais en même temps on n'est pas responsable. Si l'autre culpabilise, c'est sa responsabilité et c'est plus la tienne. Et la culpabilité est utile, on l'avait dit sur la première émission. On vous renvoie sur le premier épisode sur la culpabilité et l'utilité de la culpabilité, vous comprendrez un petit peu mieux. le fond du propos ici.

  • Speaker #0

    Au-delà de comment je me sens, je pense qu'il faut toujours, c'est important d'essayer de compléter avec j'ai besoin de. En fait, il y a le je me sens et j'ai besoin de. Et là, le je me sens et j'ai besoin de, ça évite à l'autre. de culpabiliser de ce qu'il fait ou de ce qu'il ne fait pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le silence qui peut être perçu comme punitif et qui nous renvoie du coup nous on trouve que ça renvoie énormément à cette notion d'humilité et d'humiliation et on va les croiser. Un petit regard croisé sur l'humilité qui pourrait être une conséquence de l'humiliation parce que beaucoup de personnes humiliées développent finalement une forme d'humilité qui n'est pas toujours saine intérieurement parce qu'on va confondre humilité et effacement et je me mets dedans parce que c'est quelque chose dont j'ai pris conscience il n'y a pas si longtemps que ça, donc c'est aussi en cheminement, parce que je rappelle qu'on chemine toute une vie, parce que le chemin est la vie, bref. Et donc on peut confondre humilité et effacement en croyant que d'être discret, on va se protéger d'une nouvelle forme d'humiliation. Et à l'inverse, il y a effacement, ou alors il y a surenrichissement, c'est-à-dire... je vais m'humilier, je vais rire de moi par exemple, pour éviter que l'autre rie de moi, ou au moins si l'autre rit de moi, moi j'aurais, comme j'ai ri avant, c'est ok en fait. Donc c'est une façon quand même intérieure. d'invalider sa valeur son estime et là je renvoie les personnes qui se sentent tirés dans cette dérision permanente voilà ouais cette auto dérision qui est un gros masque en fait qui peut qui vous on se rend pas compte

  • Speaker #0

    mais intérieurement c'est pas du tout drôle en fait on se génère beaucoup de stress après les gens le prennent à or mais c'est pour rigoler mais la puissance du mot et de ce qu'a ça fait derrière oui en

  • Speaker #1

    fait en avant d'un arrivé à l'auto dérision

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un bon travail de valorisation à faire intérieurement. Et du coup, en fait, le silence, plutôt l'idée, ça serait d'apprendre à prendre le silence comme un moment salvateur, en fait, qui va vous permettre, ayez l'humilité finalement d'accueillir le silence, pour pouvoir vraiment faire un choix intérieurement. éventuellement prendre une posture en conscience face à l'autre, pouvoir reconnaître d'abord vos forces, vos limites intérieures, sans arrogance ni dévalorisation, et de pouvoir vous faire confiance, et ensuite revenir vers l'autre un peu plus tard, donc finalement à froid et pas à chaud, pour pouvoir revenir sur ce qui s'est... En fait, finalement, on attend le silence et la résultante, la conséquence de ce qui s'est passé avant. Et plutôt que de revenir sur le silence, utiliser le silence et revenir sur le déclencheur.

  • Speaker #1

    Le déclencheur du silence.

  • Speaker #0

    Voilà, le déclencheur du silence, exactement. Je vais venir à la source. J'espère ne pas être allée. Non, non, mais explique à ce client. Mais dites-nous si vraiment, si ça vous est, franchement, partagez-nous. Vraiment, c'est hyper important pour nous d'avoir vos retours. Nous, on adore ce qu'on appelle les feedbacks, ces retours. On prend tous retours constructifs, même qui ne seraient pas constructifs. En tout cas, on a appris à les transformer en force. Donc, n'hésitez pas à nous partager vos retours. Ou si c'est trop complexe, ou si au contraire, ce n'est pas assez complexe, ou si on peut aller plus loin. N'hésitez pas parce qu'on a vraiment à cœur d'améliorer le process.

  • Speaker #1

    En termes de propositions sur la verbalisation, l'outil à retenir, ça serait de verbaliser dans le « je » et pas dans le « tu » . Dans le « je » , « je » , avec le « je » , « eu » , si on a envie de mettre un peu de légèreté et d'essayer de communiquer en jouant, de verbaliser en jouant.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est un entraînement.

  • Speaker #0

    Oui, et moi je dirais que c'est de jouer intérieurement. C'est pour ça que je parle beaucoup d'exploration de soi, parce que quand on parle du travail sur soi, il y a une notion d'effort, ça dépend de sa relation au travail déjà au départ. Et donc l'exploration c'est un jeu, c'est l'aventure, c'est ayez la curiosité et l'émerveillement d'un enfant qui découvrirait un nouveau langage. une nouvelle langue en fait et je pense que c'est ça aussi je trouve que la verbalisation bienveillante c'est avant tout un jeu je vais mettre un autre terme que communication non violente et par rapport à la communique

  • Speaker #1

    au langage non verbal par contre quand vous percevez quelque chose une des propositions qui qui vous est faite là aujourd'hui, c'est de sortir de l'interprétation et de clarifier. En fait, du coup, quand vous percevez quelque chose chez l'autre, de vous peut-être venir le verbaliser et vérifier si votre perception est vraie ou pas.

  • Speaker #0

    Oui, et je dirais un peu plus loin. Souvenez-vous que dans le non-verbal, le non-verbal que vous percevez est emprunt de votre passé. et surtout du fait de ne pas avoir été peut-être cru et validé dans votre sensibilité, votre perception. Donc, remettez de la valeur sur ce que vous voyez, mais pas sur ce que vous pensez que vous voyez. Voilà. A méditer ! Allez, sur ce, on vous souhaite beaucoup d'amour.

  • Speaker #1

    On vous fait plein de bisettes.

  • Speaker #0

    Plein de bisettes et on vous dit à 10 chattes ! Jusqu'à même avant, on parlera dans le prochain mois, sera consacré à la transformation au passage de 16 à 25 ans. Donc une période qui nous est particulièrement, qu'on trouve très intéressante dans ce passage de l'adolescence à l'adulte. Et donc on aura tout un mois consacré à cette tranche d'âge, si on peut dire. Et donc on ira... observer et on se promènera à travers différentes problématiques autour de ces jeunes adultes et vieux adolescents. Allez, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction au thème de la communication dans le couple

    00:00

  • Définition et importance de la verbalisation

    00:30

  • Focus sur la communication accusatrice

    04:20

  • Exploration des croyances liées aux émotions

    09:09

  • Distinction entre souffrance et douleur

    18:59

  • Conseils pratiques pour améliorer la communication

    31:49

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Description

La communication est-elle vraiment la clé d'une relation épanouie ?


Dans cet épisode de notre podcast PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs, Nadège Goumeaux et Audrey Kalvikowski nous plongent au cœur des dynamiques relationnelles, en révélant les subtilités de la communication au sein des couples.


Vous découvrirez que la communication ne se limite pas aux mots prononcés ; elle englobe également le non-verbal, les émotions et les ressentis. À travers des échanges riches et authentiques, nos intervenantes vous invitent à explorer la notion de "verbalisation" comme un outil puissant pour exprimer vos émotions et améliorer vos relations.


Au fil de cet épisode, vous apprendrez à identifier des comportements de communication qui peuvent nuire à vos échanges, tels que le silence punitif, le questionnement excessif et l'utilisation du "tu" qui peut blesser votre partenaire. En mettant en lumière ces dynamiques, Nadège et Audrey vous encouragent à réfléchir sur vos croyances profondes liées à des thèmes sensibles tels que la trahison, l'injustice, l'abandon et l'humiliation. Ces réflexions sont essentielles pour transformer vos interactions et favoriser un climat relationnel sain.


Enfin, ne manquez pas d'écouter les prochains épisodes, qui se concentreront sur la transition délicate de l'adolescence à l'âge adulte, un sujet tout aussi crucial pour les hypersensibles et hyper-émotifs. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et d'apprentissage, où chaque partage est une opportunité de grandir ensemble. PARTAGES AUTREMENT est votre espace pour explorer, comprendre et partager vos émotions d'une manière authentique et constructive.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Partage Autrement, le podcast de développement personnel qui dépoussière nos croyances si vous êtes curieux et curieuse et que vous vous posez un milliard de questions sur vos relations et vos émotions. Alors sentez-vous à l'aise d'écouter et de partager avec nous vos regards sur le monde en compagnie de Nadege et d'Audrey.

  • Speaker #1

    Salut Nadège !

  • Speaker #0

    Salut Audrey ! Bonjour tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut, salut ! Trop bien, nouveau podcast, nouvel épisode sur la communication dans le couple.

  • Speaker #0

    Oui, la communication !

  • Speaker #1

    Alors, tout l'art de... Alors d'abord on a commencé par se dire communication, ouais ça nous plaît pas, non mais nous la communication...

  • Speaker #0

    C'est trop réducteur !

  • Speaker #1

    C'est trop réducteur, parce que tout est communication, bref, et en même temps rien n'est communication.

  • Speaker #0

    Parce qu'aussi, on a en référence quand même pas mal la communication non-violente et le terme de communication non-violente ne...

  • Speaker #1

    Ne nous satisfait pas.

  • Speaker #0

    Voilà, par rapport à la méthode nous satisfait, mais le nom ne reflète pas en fait la méthode.

  • Speaker #1

    Et donc, on a parlé de traduction parce que la communication non-violente, on pense que ça a été mal traduit. Enfin, en tout cas, que ce n'est pas cohérent avec le système qu'il y a derrière. Pourquoi ? Parce que ça sous-entend dans l'effet miroir un peu que du coup si je ne suis pas dans la communication non violente, je suis dans une communication violente. Et non, j'ai envie de vous dire que ce n'est pas parce que vous êtes dans une communication, que vous n'avez pas forcément développé la communication non violente, que vous êtes dans une communication violente. Et donc on va parler, on aime parler de verbalisation parce que verbaliser ça... Parce que dans la communication, il y a le non-verbal qui rentre en jeu et notre cerveau va davantage retenir à bien 97%. Ce n'est pas un chiffre au hasard, mais je ne sais plus la ref, mais voilà, il va se concentrer sur le non-verbal. C'est-à-dire quelqu'un qui va vous dire, encore plus si vous êtes hyper sensible, autant vous dire que vous êtes vraiment concerné par ça ou hyper émotif. Si quelqu'un vous dit non, je ne suis pas en colère.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    vu le ton il n'y a pas d'image mais entre le ton le comportement vous allez voir que la personne est en colère quelqu'un qui vous dit je vais bien et vous, vous lisez le langage non verbal et vous voyez que le corps dit autre chose voilà c'est cette dissonance là qui fait que on préfère parler de verbalisation dans le couple en termes de je parle Voilà, le fait de verbaliser, c'est le fait de parler. Et le non-verbal, on va être, on va amener, justement, on va vous amener à ouvrir votre regard là-dessus. Parce que le non-verbal, ok, vous allez pouvoir, en fait, souvent, dans les accompagnements, les gars me disent, mais si, je le vois qu'il est, qu'en gros là, je sais pas, il m'aime pas. c'est le plus gros que je vous sors c'est l'interprétation et en fait effectivement c'est l'interprétation du non verbal et en fait l'interprétation ne s'arrête pas à il est en colère ou il est triste ou il est joyeux ou en fait il faut s'arrêter à ce que vous voyez dans le ressenti mais vous ne pouvez pas supposer l'histoire derrière que vous imaginez enfin vous ne pouvez pas Si, vous pouvez, puisque vous le faites. Mais du coup, il est dans votre pouvoir de transformer l'histoire que vous racontez. Et donc ça, c'est ça. C'est vraiment ça qui va être d'abord le départ de votre communication avec vous. Et c'est là où on s'est dit que la problématique du jour allait certainement vous parler. Je te laisse annoncer la problématique, Nad.

  • Speaker #0

    Donc la problématique du jour aujourd'hui, nous avons été focus avec Audrey.

  • Speaker #1

    Pour aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Du jour aujourd'hui. Donc avec Audrey, on a été focus sur la communication qu'on appelle accusatrice. Avec un petit podium pour que vous preniez conscience assez rapidement de qu'est-ce qu'on entend par communication accusatrice. Donc on a mis arrivé, on va dire en troisième position, le silence qui peut être perçu comme punitif. Sur la deuxième marche, on trouve le pourquoi, qui lui peut être perçu comme accusateur, se justifier de pourquoi on fait les choses. Et le premier de la communication accusatrice sur le podium, nous avons le tu, le tu qui tue. Du coup, la verbalisation et pas la communication.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, la question, du coup, je vais le formuler comme ça. Si vous voulez améliorer, si vous avez à cœur d'améliorer la verbalisation de vos ressentis ou la communication au sein de votre couple, d'une relation, pas forcément que le couple, demandez-vous, je dis toujours... balayons devant nos portes avant d'aller balayer celle du voisin donc dans l'occurrence ici le voisin ce serait votre partenaire de vie votre compagnon ou j'en sais rien votre chef votre collègue de travail sentez vous libre d'aller explorer ce qu'on va vous dire aujourd'hui le domaine amoureux ouais le groupe même peut-être le binôme aujourd'hui aujourd'hui on va élargir à ça je trouve intéressant parce que parce qu'en fait l'idée c'est C'est plus facile de s'entraîner dans sa verbalisation et dans son langage à l'autre, dans son relationnel, quand il n'y a pas l'affect, que quand il y a l'affect. Donc, pour vous entraîner à mieux communiquer finalement et à mieux verbaliser à votre partenaire ce que vous ressentez, ou pouvoir éventuellement échanger avec lui sur ce qu'il ressent lui ou elle. d'ailleurs lui le partenaire dans le sens l'autre quoi, c'est bien l'autre en fait t'as raison la dernière fois tu nous as parlé de l'autre c'est vrai et en fait c'est plus facile de s'entraîner avec des gens dont l'affect est moins il y a moins d'affect il n'y a pas forcément un lien d'attachement donc voilà et donc le tu qui tu le pourquoi et le silence punitif euh On a identifié des croyances derrière, en lien certainement que vous avez déjà entendu parler des blessures de l'âme de Lisbourg-Beau. Alors on a un avis très contrebalancé sur la question. On n'aime pas parler de blessures, nous. parce que ça sous-entend qu'il y a maladie, douleur, etc. Alors qu'on trouve que c'est un outil extrêmement intéressant si on part de sentiments.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est plutôt une résonance et un sentiment en fait, qu'une blessure.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'une blessure. C'est notre point de vue.

  • Speaker #0

    On est en perspective.

  • Speaker #1

    Effectivement, sentez-vous libre et libre. d'aller lire, vous livrez là-dessus aussi, n'hésitez pas à nous partager votre ressenti là-dessus. Et donc, on a, comme les autres épisodes, décidé de vous proposer des phrases qui pourraient vous permettre d'identifier si vous êtes davantage au sein de votre couple dans le sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon et de rejet qu'on lira cette fois-ci ensemble, et ou d'humiliation. En sachant qu'il est très fort probable, puisque si vous êtes hypersensible et ou hyper émotif, que vous vous retrouviez dans l'ensemble des injonctions qu'on va sortir là, des croyances, parce qu'en fait, on ne peut pas n'en avoir qu'une. En fait, ça serait hyper réducteur.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce qu'on fait le lien entre ces sentiments ? Comment est-ce qu'on fait le lien ? C'est ce sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon, d'humiliation, qui fait qu'on peut avoir de la... difficulté à verbaliser les choses.

  • Speaker #1

    Oui, ou qu'on va les verbaliser toujours de la même façon qui fait qu'on rencontre des blocages dans la communication avec l'autre dans l'échange, dans le relationnel, parce qu'en fait ça ne change pas. Du coup on a un schéma qui se répète, qui se répète et on comprend pas pourquoi on n'arrive pas à en sortir parce qu'il faut d'abord identifier ces différentes croyances. Donc aujourd'hui on va vous en proposer deux à trois parts grande dominante on va dire et encore une fois prenez une feuille un stylo posez vous dessus demandez vous si oui ou non vous êtes concernés par cette par ses croyances là lesquels essayer de les observer si je devais donner un protocole même si je suis pas trop fan mais si je devais à donner un protocole de passage à l'action parce que c'est un peu ma dominante dans ma pratique le passage à l'action c'est un posez vous avec une feuille un crayon Et notez ici avec nos exemples, si vous avez ces croyances-là, si vous en décelez d'autres, demandez-vous à quelle sphère elles appartiennent, si c'est abandon, rejet, injustice, trahison ou humiliation. A quel sentiment ? Essayez de le classer un petit peu. Et dans un deuxième temps, observez-vous parler et verbaliser dans votre pratique, dans votre échange, dans votre communication avec l'autre. Une fois que vous avez observé, juste observé, et une fois que vous avez observé, alors là, ça peut être intéressant de commencer à transformer. On va vous donner quelques solutions aujourd'hui, mais encore une fois, seul, on avance à plusieurs, on va plus loin. On y va ?

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    let's go. On commence par la trahison qui permet une perte de confiance, enfin qui souvent entraîne une perte de confiance, une peur, une peur. peur aussi d'être manipulée. Ça revient souvent. Être manipulée et contrôlée par l'autre.

  • Speaker #0

    Donc, trois petites phrases qui peuvent peut-être vous penser qu'ils peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Si je me livre complètement, l'autre finira par me tromper. Ça, c'est une phrase qui peut, du coup, vous permettre de voir est-ce que vous êtes dans ce sentiment de trahison.

  • Speaker #1

    Autrement dit, je donne trop.

  • Speaker #0

    je donne trop deuxième éclairage, on ne peut jamais faire confiance à 100% en amour et la troisième je dois être parfait ou parfaite pour éviter d'être remplacé voilà trois petites phrases trois petites phrases qui peuvent vous mettre sur le

  • Speaker #1

    chemin de la trahison du sentiment de trahison qui serait dominant Le sentiment d'injustice qui crée du coup un déséquilibre perçu, en fait, on a la sensation qu'il y a un déséquilibre dans la relation, la communication. Un sentiment d'être lésé. C'est pas équitable, c'est pas juste. C'est pas juste. Et donc, la première, ça serait dans un couple, il y en a toujours un qui donne plus que l'autre. Le fait de donner. Mais vous avez vu, en fonction de comment... En fait, s'il finit par prendre, ce n'est pas l'injustice, c'est la trahison. C'est la peur qu'on reprenne ce qu'on a donné. Si vous avez peur que l'autre ne vous rende pas ce que vous avez donné, c'est la trahison. Ce n'est pas l'injustice.

  • Speaker #0

    Vous avez la sensation de donner plus que l'autre.

  • Speaker #1

    Oui, pas tout à fait la même chose. J'ai toujours le mauvais rôle, quoi que je fasse. En gros, quoi que je dise, quoi que je fasse. De toute manière, ça ne va jamais. Si je ne pose pas de limites strictes, on profitera de moi. Donc en gros, si je ne suis pas dans le contrôle presque tout le temps, si je ne pose pas, si je ne dis pas c'est comme ça et ce n'est pas autrement, alors je vais me faire avoir en fait. Je vais me faire avoir par l'autre.

  • Speaker #0

    Des limites qui ne sont pas mobiles.

  • Speaker #1

    Mais du coup, je suis à nu. Oui, mais bon, dans l'intimité du couple, c'est bien d'être tout nu.

  • Speaker #0

    Concernant après le sentiment d'abandon et de rejet, donc cette peur de l'éloignement et l'hypersensibilité à la distance en fait, le fait de ne pas vivre du tout de façon agréable la distance avec l'autre.

  • Speaker #1

    Avec le toucher notamment, si on parle d'hypersensibilité c'est le toucher, si on parle d'hyperémotivité c'est plus de ne pas voir l'émotion de l'autre, de ne pas voir ce qu'il ressent. parce qu'on est coupé de ce contact visuel et donc notre hypersensibilité a un impact visuel sur ce que je vois et ce que je ne vois pas. Vous voyez un peu la nuance entre hypersensibilité et hyperémotivité. J'en profite encore.

  • Speaker #0

    On va mettre une petite couche. Pareil, trois petites phrases qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'autre va forcément partir un jour alors autant ne pas trop m'attacher. Donc on a tellement peur d'être abandonné par l'autre que du coup, on n'essaye même pas de créer un lien d'attachement.

  • Speaker #1

    L'amour, c'est être toujours ensemble, sinon ce n'est pas de l'amour.

  • Speaker #0

    C'est ça. On en parlait au podcast de la semaine dernière avec la fusion et le poison.

  • Speaker #1

    Oui, on vous renvoie, même pour faire la différence entre hypersensibilité et hyperémotivité. L'émission de la semaine dernière, l'épisode, si vous ne l'avez pas écouté. Si vous l'avez écouté, laissez-nous des petits commentaires. On adore.

  • Speaker #0

    Ensuite, après, si je ne comble pas ses attentes, l'autre finira par me laisser. Donc là, c'est venir combler les besoins de l'autre par peur d'être rejeté et de se sentir abandonné.

  • Speaker #1

    Pareil, on vous renvoie sur les nuances entre dépendance affective et hypersensibilité. Mais besoin d'hypersensible, non. finalement, auquel on ne répond pas nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Le signe ne comble pas ses attentes, ça potentiellement va plus sur de la dépendance affective que de l'hypersensibilité.

  • Speaker #1

    Exactement. L'humiliation, le fait d'avoir peur d'être rabaissé, la difficulté à s'exprimer pleinement, et en gros, vous en aurez... Alors, on a dissocié deux. Mieux vaut se taire que prendre le risque d'être critiqué. Donc, on va préférer le silence. Donc, en gros, si vous avez un partenaire qui est dans le silence et que vous le percevez comme punitif, il n'est pas impossible que votre partenaire en face soit dans un premier sentiment d'humiliation. Et donc, qui préfère se taire plutôt que de prendre le risque d'être critiqué. En fait, c'est intéressant aussi de regarder. Donc, si je continue un peu le plan d'action. de vous observer vous et d'observer l'autre et d'identifier un petit peu alors ne personnifiez pas l'autre du sentiment en fait on n'est pas un sentiment il y a plusieurs sentiments on a plusieurs émotions on a plusieurs d'accord donc ne rentrez pas dans la personnification genre je sais pas mais en gros ne venez pas étiqueter votre partenaire de ah oui mais il a il est en gros il devient la blessure d'abandon non non, attention avec ça parce que vraiment c'est quelque chose que j'observe aussi et c'est du coup on vient plutôt d'avoir une explication Ausha et de pouvoir le dissoudre et en donnant le transformer donc petit bémol là dessus de ne pas venir personnifier et simplifier et réduire quelqu'un à ...

  • Speaker #0

    une notion qu'on vous partagera ici c'est pour nous important de le rappeler et en parlant de silence du coup notre phrase c'est l'amour s'est accepté de souffrir en silence ouais en gros c'est toi quand tu as mal quoi c'est

  • Speaker #1

    une phrase que je t'aime en partage pas de souffrir en silence moi j'entendais beaucoup ça tu peux souffrir en silence bah non ok vous avez le droit d'avoir mal mais vous êtes responsable de ce que vous faites de votre douleur

  • Speaker #0

    C'est ça. Si vous exprimez votre douleur, vous ne rentrerez pas dans la souffrance. Vous arriverez à sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    D'accord, on dissocie la souffrance de la douleur.

  • Speaker #0

    On se crée notre souffrance. Comment je vais dire ça ? C'est de s'en vouloir.

  • Speaker #1

    C'est involontaire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas involontaire de votre volonté. C'est inconscient. C'est indépendant de votre volonté.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que la douleur peut exister.

  • Speaker #1

    La douleur existe. La douleur, c'est dans la tête, oui et non.

  • Speaker #0

    La douleur existe, mais on n'est pas obligé de rentrer dans une souffrance derrière. On a la possibilité de sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est d'ailleurs pas sortir de la douleur. Si je devais donner un exemple, il y a vraiment une éducation, une psychoéducation à la douleur qui est possible. Souvent, on constate que les sportifs de haut niveau ont une meilleure résistance à la douleur sur des tests très scientifiques. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils ont appris psychologiquement à ne pas... ne pas porter leur attention sur la douleur. Et d'ailleurs, quand on fait des opérations cerveau humain ouvert sous hypnose, en fait, on amène l'attention, d'ailleurs, on en profite pour démystifier l'hypnose, c'est juste qu'on amène l'attention, on détourne l'attention. C'est un détournement de l'attention et non une maîtrise, une monopolisation du cerveau. Et c'est là où c'est hyper puissant d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Et c'est là la nuance entre la douleur et la souffrance. La souffrance, c'est quand on va porter son attention sur une même chose, sur quelque chose qui nous fait mal en fait. Et là, on rentre dans la souffrance.

  • Speaker #1

    Oui. Donc ça, ça prend d'amener son attention. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est possible pour tout le monde. Oui. Chacun à son rythme.

  • Speaker #1

    Bon, on a un peu dévié de la communication, mais toujours est-il que s'il y a une quelconque souffrance, relationnel, c'est possible d'en sortir. Donc là on peut, par contre on peut travailler sa résistance on va dire à la douleur qui fait que petit à petit dans la relation on ne peut plus avoir de douleur émotionnelle. Parce qu'on a justement développé, si je devais donner le remède, la connaissance. Exactement comme... On entraîne le corps, on fait des pompes. La première pompe, elle va être difficile. La deuxième, elle va être... Voilà, et plus tu fais d'efforts, plus tu fais de pompes, finalement, plus tu peux en faire 100, avec finalement à côté la même douleur que quand on faisait 10 au début. Tu vois, c'est un peu... Si je devais comparer un peu avec une image corporelle et kinesthésique, pour les kinesthésiques qui nous écoutent, imageons par le corps.

  • Speaker #0

    Du coup, pour en revenir à la communication... Euh... si on parlait des comportements avec celui qui est sur le podium au numéro 1, le tu. Le tu qui tue en fait.

  • Speaker #1

    Qui peut tuer, qui peut tuer. C'est à nous de faire en sorte... si on reprend notre pouvoir sur le tu, on le laisse pas nous tuer. C'est quand tu m'envoies un tu, qu'est-ce que j'en fais de ce tu ? Soit je le laisse me tuer, soit je l'accueille. c'est là la différence entre...

  • Speaker #0

    c'est parce que j'ai la connaissance je sais...

  • Speaker #1

    j'accueille au lieu de je touche c'est la différence entre j'accueille le tu ou je me laisse toucher par le tu parce que souvent on dit il faut se protéger oui mais moi se protéger c'est quoi la différence ? j'accueille le tu plutôt que de me laisser toucher par le tu.

  • Speaker #0

    J'accueille le tu me fais chier, je me dis que ça veut dire que tu...

  • Speaker #1

    Que l'autre en chie. T'es en train d'en chier, mec, ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que ça veut dire que tu es un polèbre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Qu'est-ce que je fais du tu, du coup ? Du coup, tu le renverras en questionnement.

  • Speaker #0

    Je poserai une question, ouais. Plutôt que de... Aujourd'hui... Avant, j'aurais répondu, tu me fais chier aussi, peut-être. Mais aujourd'hui, ça serait, je te fais chier, est-ce que ça veut dire que tu es en colère ?

  • Speaker #1

    Je ne répondrai pas par une question. Du coup, je demanderai de quoi il a besoin. S'il est en colère, je lui dis, tu as besoin de quoi ? Souvent, la colère, c'est l'incompréhension derrière. C'est la limite. Si c'est un tu me fais chier... J'ai atteint sa limite, je me retire.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. Avant de poser la question, je laisserai un temps de silence parce qu'effectivement, je sais qu'il y a de la colère derrière et du coup, le silence est important pour que la colère passe et que la personne ait un temps de recul et savoir du coup de quoi elle a besoin.

  • Speaker #1

    Donc, si l'autre te dit tu, tu laisses un temps de silence. Pour faire la différence entre le reproche et la critique. Oui. Si c'est un tu qui amène une critique, c'est-à-dire avec une observation, une analyse construite qui vise à améliorer, par exemple, votre situation ou un comportement que vous pouvez avoir, si c'est argumenté, si c'est formulé avec une intention d'amour, enfin, tout est amour, mais... Enfin, ça fait un peu too much, ça. Mais bon, c'est ce que je veux dire. C'est... C'est pas la même chose, par exemple, si je donne un exemple, quand tu parles sur un ton sec, j'ai du mal à me sentir écoutée, pourrais-t-on essayer de communiquer autrement ? Là, on est sur une ouverture. Si c'est du reproche, par exemple, t'es toujours dure avec moi, tu me fais jamais attention à ce que je ressens, là on est sur du reproche. Pas la même chose, le reproche, on est sur une accusation qui est chargée de l'émotion du coup et qui met l'autre en faute. et qui génère du coup souvent de la culpabilité. On ne revient pas dessus, on en avait parlé à la première épisode. Ou une forme de défense, parce que la culpabilité est une forme de défense de toute manière. Et il est souvent flou et généralisant. C'est-à-dire qu'en fait, l'autre est en plein brouillard émotionnel. Il manque objectivement de clarté et du coup, il est dans l'accusation et dans le tu qui peut tuer. Mais vous avez la... Le pouvoir de ne pas être tué.

  • Speaker #0

    La nuance entre la critique et le reproche, dans la critique, il y a une contextualisation. Et il y a, après, je parle de moi, de comment je me sens. Et ça, c'est une grosse nuance. J'ai du mal à me sentir écoutée. Je parle de moi dans la critique. Donc, ça va ouvrir un échange et au dialogue. Alors que dans le reproche, tu ne fais jamais attention à ce que je ressens. Tu accuses l'autre.

  • Speaker #1

    comment je me sens en fait de comment tu te sens comment je me sens mais on a compris le on a parlé aussi du questionnement donc cette inquisition de savoir pourquoi pourquoi tu fais ça pourquoi tu dis ça pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi ce pourquoi qui est hyper présent chez les personnes qui ont un haut potentiel intellectuel, qui aiment comprendre le pourquoi du comment, dans les deux sens en général. Et donc ce pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, qui est de l'ordre d'un besoin constant de stimulation intellectuelle.

  • Speaker #0

    Qui peut être perçu par l'autre comme, je dois me justifier de tout ce que je fais,

  • Speaker #1

    de tout ce que je décide. Qui peut être perçu comme accusateur, inquisiteur. et du coup si la sentiment d'injustice vraiment c'est ça qui peut se produire en face on en a tous un sentiment d'injustice mais ce que j'ai reçu vraiment dominant, et qui est souvent le cas, l'injustice chez les personnes au potentiel aussi. Donc ça, c'est quelque chose qui peut vraiment venir créer des conflits dans la communication.

  • Speaker #0

    Quand on a besoin peut-être d'une réponse à un pourquoi. Moi, ce que je pourrais conseiller, c'est peut-être de verbaliser avant. J'ai besoin d'être rassurée. Pourquoi est-ce que tu as dit ça ?

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que j'ai besoin de rassurer, c'est s'il y a une peur. Mais si vous avez besoin de comprendre, peut-être c'est de dire j'ai besoin de comprendre. J'ai besoin de comprendre. Donc, verbaliser le besoin avant de donner le pourquoi.

  • Speaker #0

    Si vous ne mettez que le pourquoi, le pourquoi peut être perçu vraiment comme juste toi. Tu es rassurée. Alors que de poser votre besoin d'abord permettra à l'autre de dire, en fait, je ne me justifie pas de ce que je fais, mais j'explique à mon partenaire pourquoi est-ce que je fais la chose pour répondre à son besoin.

  • Speaker #1

    On peut aussi dire, quand je fais ceci, je ressens ça. Ou quand tu fais ceci, je ressens ça. Et après, demander pourquoi.

  • Speaker #0

    Du coup, il faut faire attention à quand tu fais ceci, je ressens ça, parce que ça peut mettre l'autre en porte à fou. Il faut... il peut après s'interdire d'être et de faire ce qu'il a envie de faire. Ça peut mettre des conditions, en fait.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est le si-alors. Ok, d'accord. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il faut faire attention à ça. Quand tu pars à la pétanque, je me sens seule. Ça peut être culpabilisant. Ça peut être culpabilisant.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend comment c'est reçu par l'autre. C'est toujours pareil.

  • Speaker #0

    Et comment c'est dit.

  • Speaker #1

    Si tu le dis comme ça... C'est intéressant parce que tu verbalises. Dans un sens, tu n'es pas responsable de ce que l'autre comprend. Mais c'est sûr que si tu ne vas pas plus loin, si tu t'arrêtes à ça, ce n'est pas suffisant. fait il faut derrière à aller dire j'ai besoin par exemple dans ton exemple sur la pétanque j'ai besoin qu'on passe un peu plus de temps ensemble du coup peut-être qu'on pourrait prendre un temps ensemble compte taille à la pétanque et puis qu'après on on je pense on aille manger au resto et voilà ce qui serait possible qu'on fasse ça ensemble l'idée c'est pas tout que l'autre culpabilise, mais en même temps on n'est pas responsable. Si l'autre culpabilise, c'est sa responsabilité et c'est plus la tienne. Et la culpabilité est utile, on l'avait dit sur la première émission. On vous renvoie sur le premier épisode sur la culpabilité et l'utilité de la culpabilité, vous comprendrez un petit peu mieux. le fond du propos ici.

  • Speaker #0

    Au-delà de comment je me sens, je pense qu'il faut toujours, c'est important d'essayer de compléter avec j'ai besoin de. En fait, il y a le je me sens et j'ai besoin de. Et là, le je me sens et j'ai besoin de, ça évite à l'autre. de culpabiliser de ce qu'il fait ou de ce qu'il ne fait pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le silence qui peut être perçu comme punitif et qui nous renvoie du coup nous on trouve que ça renvoie énormément à cette notion d'humilité et d'humiliation et on va les croiser. Un petit regard croisé sur l'humilité qui pourrait être une conséquence de l'humiliation parce que beaucoup de personnes humiliées développent finalement une forme d'humilité qui n'est pas toujours saine intérieurement parce qu'on va confondre humilité et effacement et je me mets dedans parce que c'est quelque chose dont j'ai pris conscience il n'y a pas si longtemps que ça, donc c'est aussi en cheminement, parce que je rappelle qu'on chemine toute une vie, parce que le chemin est la vie, bref. Et donc on peut confondre humilité et effacement en croyant que d'être discret, on va se protéger d'une nouvelle forme d'humiliation. Et à l'inverse, il y a effacement, ou alors il y a surenrichissement, c'est-à-dire... je vais m'humilier, je vais rire de moi par exemple, pour éviter que l'autre rie de moi, ou au moins si l'autre rit de moi, moi j'aurais, comme j'ai ri avant, c'est ok en fait. Donc c'est une façon quand même intérieure. d'invalider sa valeur son estime et là je renvoie les personnes qui se sentent tirés dans cette dérision permanente voilà ouais cette auto dérision qui est un gros masque en fait qui peut qui vous on se rend pas compte

  • Speaker #0

    mais intérieurement c'est pas du tout drôle en fait on se génère beaucoup de stress après les gens le prennent à or mais c'est pour rigoler mais la puissance du mot et de ce qu'a ça fait derrière oui en

  • Speaker #1

    fait en avant d'un arrivé à l'auto dérision

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un bon travail de valorisation à faire intérieurement. Et du coup, en fait, le silence, plutôt l'idée, ça serait d'apprendre à prendre le silence comme un moment salvateur, en fait, qui va vous permettre, ayez l'humilité finalement d'accueillir le silence, pour pouvoir vraiment faire un choix intérieurement. éventuellement prendre une posture en conscience face à l'autre, pouvoir reconnaître d'abord vos forces, vos limites intérieures, sans arrogance ni dévalorisation, et de pouvoir vous faire confiance, et ensuite revenir vers l'autre un peu plus tard, donc finalement à froid et pas à chaud, pour pouvoir revenir sur ce qui s'est... En fait, finalement, on attend le silence et la résultante, la conséquence de ce qui s'est passé avant. Et plutôt que de revenir sur le silence, utiliser le silence et revenir sur le déclencheur.

  • Speaker #1

    Le déclencheur du silence.

  • Speaker #0

    Voilà, le déclencheur du silence, exactement. Je vais venir à la source. J'espère ne pas être allée. Non, non, mais explique à ce client. Mais dites-nous si vraiment, si ça vous est, franchement, partagez-nous. Vraiment, c'est hyper important pour nous d'avoir vos retours. Nous, on adore ce qu'on appelle les feedbacks, ces retours. On prend tous retours constructifs, même qui ne seraient pas constructifs. En tout cas, on a appris à les transformer en force. Donc, n'hésitez pas à nous partager vos retours. Ou si c'est trop complexe, ou si au contraire, ce n'est pas assez complexe, ou si on peut aller plus loin. N'hésitez pas parce qu'on a vraiment à cœur d'améliorer le process.

  • Speaker #1

    En termes de propositions sur la verbalisation, l'outil à retenir, ça serait de verbaliser dans le « je » et pas dans le « tu » . Dans le « je » , « je » , avec le « je » , « eu » , si on a envie de mettre un peu de légèreté et d'essayer de communiquer en jouant, de verbaliser en jouant.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est un entraînement.

  • Speaker #0

    Oui, et moi je dirais que c'est de jouer intérieurement. C'est pour ça que je parle beaucoup d'exploration de soi, parce que quand on parle du travail sur soi, il y a une notion d'effort, ça dépend de sa relation au travail déjà au départ. Et donc l'exploration c'est un jeu, c'est l'aventure, c'est ayez la curiosité et l'émerveillement d'un enfant qui découvrirait un nouveau langage. une nouvelle langue en fait et je pense que c'est ça aussi je trouve que la verbalisation bienveillante c'est avant tout un jeu je vais mettre un autre terme que communication non violente et par rapport à la communique

  • Speaker #1

    au langage non verbal par contre quand vous percevez quelque chose une des propositions qui qui vous est faite là aujourd'hui, c'est de sortir de l'interprétation et de clarifier. En fait, du coup, quand vous percevez quelque chose chez l'autre, de vous peut-être venir le verbaliser et vérifier si votre perception est vraie ou pas.

  • Speaker #0

    Oui, et je dirais un peu plus loin. Souvenez-vous que dans le non-verbal, le non-verbal que vous percevez est emprunt de votre passé. et surtout du fait de ne pas avoir été peut-être cru et validé dans votre sensibilité, votre perception. Donc, remettez de la valeur sur ce que vous voyez, mais pas sur ce que vous pensez que vous voyez. Voilà. A méditer ! Allez, sur ce, on vous souhaite beaucoup d'amour.

  • Speaker #1

    On vous fait plein de bisettes.

  • Speaker #0

    Plein de bisettes et on vous dit à 10 chattes ! Jusqu'à même avant, on parlera dans le prochain mois, sera consacré à la transformation au passage de 16 à 25 ans. Donc une période qui nous est particulièrement, qu'on trouve très intéressante dans ce passage de l'adolescence à l'adulte. Et donc on aura tout un mois consacré à cette tranche d'âge, si on peut dire. Et donc on ira... observer et on se promènera à travers différentes problématiques autour de ces jeunes adultes et vieux adolescents. Allez, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction au thème de la communication dans le couple

    00:00

  • Définition et importance de la verbalisation

    00:30

  • Focus sur la communication accusatrice

    04:20

  • Exploration des croyances liées aux émotions

    09:09

  • Distinction entre souffrance et douleur

    18:59

  • Conseils pratiques pour améliorer la communication

    31:49

Description

La communication est-elle vraiment la clé d'une relation épanouie ?


Dans cet épisode de notre podcast PARTAGES AUTREMENT - Au coeur de nos vies d'hypersensibles et hyper-émotifs, Nadège Goumeaux et Audrey Kalvikowski nous plongent au cœur des dynamiques relationnelles, en révélant les subtilités de la communication au sein des couples.


Vous découvrirez que la communication ne se limite pas aux mots prononcés ; elle englobe également le non-verbal, les émotions et les ressentis. À travers des échanges riches et authentiques, nos intervenantes vous invitent à explorer la notion de "verbalisation" comme un outil puissant pour exprimer vos émotions et améliorer vos relations.


Au fil de cet épisode, vous apprendrez à identifier des comportements de communication qui peuvent nuire à vos échanges, tels que le silence punitif, le questionnement excessif et l'utilisation du "tu" qui peut blesser votre partenaire. En mettant en lumière ces dynamiques, Nadège et Audrey vous encouragent à réfléchir sur vos croyances profondes liées à des thèmes sensibles tels que la trahison, l'injustice, l'abandon et l'humiliation. Ces réflexions sont essentielles pour transformer vos interactions et favoriser un climat relationnel sain.


Enfin, ne manquez pas d'écouter les prochains épisodes, qui se concentreront sur la transition délicate de l'adolescence à l'âge adulte, un sujet tout aussi crucial pour les hypersensibles et hyper-émotifs. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et d'apprentissage, où chaque partage est une opportunité de grandir ensemble. PARTAGES AUTREMENT est votre espace pour explorer, comprendre et partager vos émotions d'une manière authentique et constructive.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Partage Autrement, le podcast de développement personnel qui dépoussière nos croyances si vous êtes curieux et curieuse et que vous vous posez un milliard de questions sur vos relations et vos émotions. Alors sentez-vous à l'aise d'écouter et de partager avec nous vos regards sur le monde en compagnie de Nadege et d'Audrey.

  • Speaker #1

    Salut Nadège !

  • Speaker #0

    Salut Audrey ! Bonjour tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut, salut ! Trop bien, nouveau podcast, nouvel épisode sur la communication dans le couple.

  • Speaker #0

    Oui, la communication !

  • Speaker #1

    Alors, tout l'art de... Alors d'abord on a commencé par se dire communication, ouais ça nous plaît pas, non mais nous la communication...

  • Speaker #0

    C'est trop réducteur !

  • Speaker #1

    C'est trop réducteur, parce que tout est communication, bref, et en même temps rien n'est communication.

  • Speaker #0

    Parce qu'aussi, on a en référence quand même pas mal la communication non-violente et le terme de communication non-violente ne...

  • Speaker #1

    Ne nous satisfait pas.

  • Speaker #0

    Voilà, par rapport à la méthode nous satisfait, mais le nom ne reflète pas en fait la méthode.

  • Speaker #1

    Et donc, on a parlé de traduction parce que la communication non-violente, on pense que ça a été mal traduit. Enfin, en tout cas, que ce n'est pas cohérent avec le système qu'il y a derrière. Pourquoi ? Parce que ça sous-entend dans l'effet miroir un peu que du coup si je ne suis pas dans la communication non violente, je suis dans une communication violente. Et non, j'ai envie de vous dire que ce n'est pas parce que vous êtes dans une communication, que vous n'avez pas forcément développé la communication non violente, que vous êtes dans une communication violente. Et donc on va parler, on aime parler de verbalisation parce que verbaliser ça... Parce que dans la communication, il y a le non-verbal qui rentre en jeu et notre cerveau va davantage retenir à bien 97%. Ce n'est pas un chiffre au hasard, mais je ne sais plus la ref, mais voilà, il va se concentrer sur le non-verbal. C'est-à-dire quelqu'un qui va vous dire, encore plus si vous êtes hyper sensible, autant vous dire que vous êtes vraiment concerné par ça ou hyper émotif. Si quelqu'un vous dit non, je ne suis pas en colère.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    vu le ton il n'y a pas d'image mais entre le ton le comportement vous allez voir que la personne est en colère quelqu'un qui vous dit je vais bien et vous, vous lisez le langage non verbal et vous voyez que le corps dit autre chose voilà c'est cette dissonance là qui fait que on préfère parler de verbalisation dans le couple en termes de je parle Voilà, le fait de verbaliser, c'est le fait de parler. Et le non-verbal, on va être, on va amener, justement, on va vous amener à ouvrir votre regard là-dessus. Parce que le non-verbal, ok, vous allez pouvoir, en fait, souvent, dans les accompagnements, les gars me disent, mais si, je le vois qu'il est, qu'en gros là, je sais pas, il m'aime pas. c'est le plus gros que je vous sors c'est l'interprétation et en fait effectivement c'est l'interprétation du non verbal et en fait l'interprétation ne s'arrête pas à il est en colère ou il est triste ou il est joyeux ou en fait il faut s'arrêter à ce que vous voyez dans le ressenti mais vous ne pouvez pas supposer l'histoire derrière que vous imaginez enfin vous ne pouvez pas Si, vous pouvez, puisque vous le faites. Mais du coup, il est dans votre pouvoir de transformer l'histoire que vous racontez. Et donc ça, c'est ça. C'est vraiment ça qui va être d'abord le départ de votre communication avec vous. Et c'est là où on s'est dit que la problématique du jour allait certainement vous parler. Je te laisse annoncer la problématique, Nad.

  • Speaker #0

    Donc la problématique du jour aujourd'hui, nous avons été focus avec Audrey.

  • Speaker #1

    Pour aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Du jour aujourd'hui. Donc avec Audrey, on a été focus sur la communication qu'on appelle accusatrice. Avec un petit podium pour que vous preniez conscience assez rapidement de qu'est-ce qu'on entend par communication accusatrice. Donc on a mis arrivé, on va dire en troisième position, le silence qui peut être perçu comme punitif. Sur la deuxième marche, on trouve le pourquoi, qui lui peut être perçu comme accusateur, se justifier de pourquoi on fait les choses. Et le premier de la communication accusatrice sur le podium, nous avons le tu, le tu qui tue. Du coup, la verbalisation et pas la communication.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, la question, du coup, je vais le formuler comme ça. Si vous voulez améliorer, si vous avez à cœur d'améliorer la verbalisation de vos ressentis ou la communication au sein de votre couple, d'une relation, pas forcément que le couple, demandez-vous, je dis toujours... balayons devant nos portes avant d'aller balayer celle du voisin donc dans l'occurrence ici le voisin ce serait votre partenaire de vie votre compagnon ou j'en sais rien votre chef votre collègue de travail sentez vous libre d'aller explorer ce qu'on va vous dire aujourd'hui le domaine amoureux ouais le groupe même peut-être le binôme aujourd'hui aujourd'hui on va élargir à ça je trouve intéressant parce que parce qu'en fait l'idée c'est C'est plus facile de s'entraîner dans sa verbalisation et dans son langage à l'autre, dans son relationnel, quand il n'y a pas l'affect, que quand il y a l'affect. Donc, pour vous entraîner à mieux communiquer finalement et à mieux verbaliser à votre partenaire ce que vous ressentez, ou pouvoir éventuellement échanger avec lui sur ce qu'il ressent lui ou elle. d'ailleurs lui le partenaire dans le sens l'autre quoi, c'est bien l'autre en fait t'as raison la dernière fois tu nous as parlé de l'autre c'est vrai et en fait c'est plus facile de s'entraîner avec des gens dont l'affect est moins il y a moins d'affect il n'y a pas forcément un lien d'attachement donc voilà et donc le tu qui tu le pourquoi et le silence punitif euh On a identifié des croyances derrière, en lien certainement que vous avez déjà entendu parler des blessures de l'âme de Lisbourg-Beau. Alors on a un avis très contrebalancé sur la question. On n'aime pas parler de blessures, nous. parce que ça sous-entend qu'il y a maladie, douleur, etc. Alors qu'on trouve que c'est un outil extrêmement intéressant si on part de sentiments.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est plutôt une résonance et un sentiment en fait, qu'une blessure.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'une blessure. C'est notre point de vue.

  • Speaker #0

    On est en perspective.

  • Speaker #1

    Effectivement, sentez-vous libre et libre. d'aller lire, vous livrez là-dessus aussi, n'hésitez pas à nous partager votre ressenti là-dessus. Et donc, on a, comme les autres épisodes, décidé de vous proposer des phrases qui pourraient vous permettre d'identifier si vous êtes davantage au sein de votre couple dans le sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon et de rejet qu'on lira cette fois-ci ensemble, et ou d'humiliation. En sachant qu'il est très fort probable, puisque si vous êtes hypersensible et ou hyper émotif, que vous vous retrouviez dans l'ensemble des injonctions qu'on va sortir là, des croyances, parce qu'en fait, on ne peut pas n'en avoir qu'une. En fait, ça serait hyper réducteur.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce qu'on fait le lien entre ces sentiments ? Comment est-ce qu'on fait le lien ? C'est ce sentiment de trahison, d'injustice, d'abandon, d'humiliation, qui fait qu'on peut avoir de la... difficulté à verbaliser les choses.

  • Speaker #1

    Oui, ou qu'on va les verbaliser toujours de la même façon qui fait qu'on rencontre des blocages dans la communication avec l'autre dans l'échange, dans le relationnel, parce qu'en fait ça ne change pas. Du coup on a un schéma qui se répète, qui se répète et on comprend pas pourquoi on n'arrive pas à en sortir parce qu'il faut d'abord identifier ces différentes croyances. Donc aujourd'hui on va vous en proposer deux à trois parts grande dominante on va dire et encore une fois prenez une feuille un stylo posez vous dessus demandez vous si oui ou non vous êtes concernés par cette par ses croyances là lesquels essayer de les observer si je devais donner un protocole même si je suis pas trop fan mais si je devais à donner un protocole de passage à l'action parce que c'est un peu ma dominante dans ma pratique le passage à l'action c'est un posez vous avec une feuille un crayon Et notez ici avec nos exemples, si vous avez ces croyances-là, si vous en décelez d'autres, demandez-vous à quelle sphère elles appartiennent, si c'est abandon, rejet, injustice, trahison ou humiliation. A quel sentiment ? Essayez de le classer un petit peu. Et dans un deuxième temps, observez-vous parler et verbaliser dans votre pratique, dans votre échange, dans votre communication avec l'autre. Une fois que vous avez observé, juste observé, et une fois que vous avez observé, alors là, ça peut être intéressant de commencer à transformer. On va vous donner quelques solutions aujourd'hui, mais encore une fois, seul, on avance à plusieurs, on va plus loin. On y va ?

  • Speaker #0

    Allez,

  • Speaker #1

    let's go. On commence par la trahison qui permet une perte de confiance, enfin qui souvent entraîne une perte de confiance, une peur, une peur. peur aussi d'être manipulée. Ça revient souvent. Être manipulée et contrôlée par l'autre.

  • Speaker #0

    Donc, trois petites phrases qui peuvent peut-être vous penser qu'ils peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Si je me livre complètement, l'autre finira par me tromper. Ça, c'est une phrase qui peut, du coup, vous permettre de voir est-ce que vous êtes dans ce sentiment de trahison.

  • Speaker #1

    Autrement dit, je donne trop.

  • Speaker #0

    je donne trop deuxième éclairage, on ne peut jamais faire confiance à 100% en amour et la troisième je dois être parfait ou parfaite pour éviter d'être remplacé voilà trois petites phrases trois petites phrases qui peuvent vous mettre sur le

  • Speaker #1

    chemin de la trahison du sentiment de trahison qui serait dominant Le sentiment d'injustice qui crée du coup un déséquilibre perçu, en fait, on a la sensation qu'il y a un déséquilibre dans la relation, la communication. Un sentiment d'être lésé. C'est pas équitable, c'est pas juste. C'est pas juste. Et donc, la première, ça serait dans un couple, il y en a toujours un qui donne plus que l'autre. Le fait de donner. Mais vous avez vu, en fonction de comment... En fait, s'il finit par prendre, ce n'est pas l'injustice, c'est la trahison. C'est la peur qu'on reprenne ce qu'on a donné. Si vous avez peur que l'autre ne vous rende pas ce que vous avez donné, c'est la trahison. Ce n'est pas l'injustice.

  • Speaker #0

    Vous avez la sensation de donner plus que l'autre.

  • Speaker #1

    Oui, pas tout à fait la même chose. J'ai toujours le mauvais rôle, quoi que je fasse. En gros, quoi que je dise, quoi que je fasse. De toute manière, ça ne va jamais. Si je ne pose pas de limites strictes, on profitera de moi. Donc en gros, si je ne suis pas dans le contrôle presque tout le temps, si je ne pose pas, si je ne dis pas c'est comme ça et ce n'est pas autrement, alors je vais me faire avoir en fait. Je vais me faire avoir par l'autre.

  • Speaker #0

    Des limites qui ne sont pas mobiles.

  • Speaker #1

    Mais du coup, je suis à nu. Oui, mais bon, dans l'intimité du couple, c'est bien d'être tout nu.

  • Speaker #0

    Concernant après le sentiment d'abandon et de rejet, donc cette peur de l'éloignement et l'hypersensibilité à la distance en fait, le fait de ne pas vivre du tout de façon agréable la distance avec l'autre.

  • Speaker #1

    Avec le toucher notamment, si on parle d'hypersensibilité c'est le toucher, si on parle d'hyperémotivité c'est plus de ne pas voir l'émotion de l'autre, de ne pas voir ce qu'il ressent. parce qu'on est coupé de ce contact visuel et donc notre hypersensibilité a un impact visuel sur ce que je vois et ce que je ne vois pas. Vous voyez un peu la nuance entre hypersensibilité et hyperémotivité. J'en profite encore.

  • Speaker #0

    On va mettre une petite couche. Pareil, trois petites phrases qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'autre va forcément partir un jour alors autant ne pas trop m'attacher. Donc on a tellement peur d'être abandonné par l'autre que du coup, on n'essaye même pas de créer un lien d'attachement.

  • Speaker #1

    L'amour, c'est être toujours ensemble, sinon ce n'est pas de l'amour.

  • Speaker #0

    C'est ça. On en parlait au podcast de la semaine dernière avec la fusion et le poison.

  • Speaker #1

    Oui, on vous renvoie, même pour faire la différence entre hypersensibilité et hyperémotivité. L'émission de la semaine dernière, l'épisode, si vous ne l'avez pas écouté. Si vous l'avez écouté, laissez-nous des petits commentaires. On adore.

  • Speaker #0

    Ensuite, après, si je ne comble pas ses attentes, l'autre finira par me laisser. Donc là, c'est venir combler les besoins de l'autre par peur d'être rejeté et de se sentir abandonné.

  • Speaker #1

    Pareil, on vous renvoie sur les nuances entre dépendance affective et hypersensibilité. Mais besoin d'hypersensible, non. finalement, auquel on ne répond pas nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Le signe ne comble pas ses attentes, ça potentiellement va plus sur de la dépendance affective que de l'hypersensibilité.

  • Speaker #1

    Exactement. L'humiliation, le fait d'avoir peur d'être rabaissé, la difficulté à s'exprimer pleinement, et en gros, vous en aurez... Alors, on a dissocié deux. Mieux vaut se taire que prendre le risque d'être critiqué. Donc, on va préférer le silence. Donc, en gros, si vous avez un partenaire qui est dans le silence et que vous le percevez comme punitif, il n'est pas impossible que votre partenaire en face soit dans un premier sentiment d'humiliation. Et donc, qui préfère se taire plutôt que de prendre le risque d'être critiqué. En fait, c'est intéressant aussi de regarder. Donc, si je continue un peu le plan d'action. de vous observer vous et d'observer l'autre et d'identifier un petit peu alors ne personnifiez pas l'autre du sentiment en fait on n'est pas un sentiment il y a plusieurs sentiments on a plusieurs émotions on a plusieurs d'accord donc ne rentrez pas dans la personnification genre je sais pas mais en gros ne venez pas étiqueter votre partenaire de ah oui mais il a il est en gros il devient la blessure d'abandon non non, attention avec ça parce que vraiment c'est quelque chose que j'observe aussi et c'est du coup on vient plutôt d'avoir une explication Ausha et de pouvoir le dissoudre et en donnant le transformer donc petit bémol là dessus de ne pas venir personnifier et simplifier et réduire quelqu'un à ...

  • Speaker #0

    une notion qu'on vous partagera ici c'est pour nous important de le rappeler et en parlant de silence du coup notre phrase c'est l'amour s'est accepté de souffrir en silence ouais en gros c'est toi quand tu as mal quoi c'est

  • Speaker #1

    une phrase que je t'aime en partage pas de souffrir en silence moi j'entendais beaucoup ça tu peux souffrir en silence bah non ok vous avez le droit d'avoir mal mais vous êtes responsable de ce que vous faites de votre douleur

  • Speaker #0

    C'est ça. Si vous exprimez votre douleur, vous ne rentrerez pas dans la souffrance. Vous arriverez à sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    D'accord, on dissocie la souffrance de la douleur.

  • Speaker #0

    On se crée notre souffrance. Comment je vais dire ça ? C'est de s'en vouloir.

  • Speaker #1

    C'est involontaire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas involontaire de votre volonté. C'est inconscient. C'est indépendant de votre volonté.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que la douleur peut exister.

  • Speaker #1

    La douleur existe. La douleur, c'est dans la tête, oui et non.

  • Speaker #0

    La douleur existe, mais on n'est pas obligé de rentrer dans une souffrance derrière. On a la possibilité de sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    C'est d'ailleurs pas sortir de la douleur. Si je devais donner un exemple, il y a vraiment une éducation, une psychoéducation à la douleur qui est possible. Souvent, on constate que les sportifs de haut niveau ont une meilleure résistance à la douleur sur des tests très scientifiques. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils ont appris psychologiquement à ne pas... ne pas porter leur attention sur la douleur. Et d'ailleurs, quand on fait des opérations cerveau humain ouvert sous hypnose, en fait, on amène l'attention, d'ailleurs, on en profite pour démystifier l'hypnose, c'est juste qu'on amène l'attention, on détourne l'attention. C'est un détournement de l'attention et non une maîtrise, une monopolisation du cerveau. Et c'est là où c'est hyper puissant d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Et c'est là la nuance entre la douleur et la souffrance. La souffrance, c'est quand on va porter son attention sur une même chose, sur quelque chose qui nous fait mal en fait. Et là, on rentre dans la souffrance.

  • Speaker #1

    Oui. Donc ça, ça prend d'amener son attention. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    pour sortir de la souffrance.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est possible pour tout le monde. Oui. Chacun à son rythme.

  • Speaker #1

    Bon, on a un peu dévié de la communication, mais toujours est-il que s'il y a une quelconque souffrance, relationnel, c'est possible d'en sortir. Donc là on peut, par contre on peut travailler sa résistance on va dire à la douleur qui fait que petit à petit dans la relation on ne peut plus avoir de douleur émotionnelle. Parce qu'on a justement développé, si je devais donner le remède, la connaissance. Exactement comme... On entraîne le corps, on fait des pompes. La première pompe, elle va être difficile. La deuxième, elle va être... Voilà, et plus tu fais d'efforts, plus tu fais de pompes, finalement, plus tu peux en faire 100, avec finalement à côté la même douleur que quand on faisait 10 au début. Tu vois, c'est un peu... Si je devais comparer un peu avec une image corporelle et kinesthésique, pour les kinesthésiques qui nous écoutent, imageons par le corps.

  • Speaker #0

    Du coup, pour en revenir à la communication... Euh... si on parlait des comportements avec celui qui est sur le podium au numéro 1, le tu. Le tu qui tue en fait.

  • Speaker #1

    Qui peut tuer, qui peut tuer. C'est à nous de faire en sorte... si on reprend notre pouvoir sur le tu, on le laisse pas nous tuer. C'est quand tu m'envoies un tu, qu'est-ce que j'en fais de ce tu ? Soit je le laisse me tuer, soit je l'accueille. c'est là la différence entre...

  • Speaker #0

    c'est parce que j'ai la connaissance je sais...

  • Speaker #1

    j'accueille au lieu de je touche c'est la différence entre j'accueille le tu ou je me laisse toucher par le tu parce que souvent on dit il faut se protéger oui mais moi se protéger c'est quoi la différence ? j'accueille le tu plutôt que de me laisser toucher par le tu.

  • Speaker #0

    J'accueille le tu me fais chier, je me dis que ça veut dire que tu...

  • Speaker #1

    Que l'autre en chie. T'es en train d'en chier, mec, ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que ça veut dire que tu es un polèbre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Qu'est-ce que je fais du tu, du coup ? Du coup, tu le renverras en questionnement.

  • Speaker #0

    Je poserai une question, ouais. Plutôt que de... Aujourd'hui... Avant, j'aurais répondu, tu me fais chier aussi, peut-être. Mais aujourd'hui, ça serait, je te fais chier, est-ce que ça veut dire que tu es en colère ?

  • Speaker #1

    Je ne répondrai pas par une question. Du coup, je demanderai de quoi il a besoin. S'il est en colère, je lui dis, tu as besoin de quoi ? Souvent, la colère, c'est l'incompréhension derrière. C'est la limite. Si c'est un tu me fais chier... J'ai atteint sa limite, je me retire.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. Avant de poser la question, je laisserai un temps de silence parce qu'effectivement, je sais qu'il y a de la colère derrière et du coup, le silence est important pour que la colère passe et que la personne ait un temps de recul et savoir du coup de quoi elle a besoin.

  • Speaker #1

    Donc, si l'autre te dit tu, tu laisses un temps de silence. Pour faire la différence entre le reproche et la critique. Oui. Si c'est un tu qui amène une critique, c'est-à-dire avec une observation, une analyse construite qui vise à améliorer, par exemple, votre situation ou un comportement que vous pouvez avoir, si c'est argumenté, si c'est formulé avec une intention d'amour, enfin, tout est amour, mais... Enfin, ça fait un peu too much, ça. Mais bon, c'est ce que je veux dire. C'est... C'est pas la même chose, par exemple, si je donne un exemple, quand tu parles sur un ton sec, j'ai du mal à me sentir écoutée, pourrais-t-on essayer de communiquer autrement ? Là, on est sur une ouverture. Si c'est du reproche, par exemple, t'es toujours dure avec moi, tu me fais jamais attention à ce que je ressens, là on est sur du reproche. Pas la même chose, le reproche, on est sur une accusation qui est chargée de l'émotion du coup et qui met l'autre en faute. et qui génère du coup souvent de la culpabilité. On ne revient pas dessus, on en avait parlé à la première épisode. Ou une forme de défense, parce que la culpabilité est une forme de défense de toute manière. Et il est souvent flou et généralisant. C'est-à-dire qu'en fait, l'autre est en plein brouillard émotionnel. Il manque objectivement de clarté et du coup, il est dans l'accusation et dans le tu qui peut tuer. Mais vous avez la... Le pouvoir de ne pas être tué.

  • Speaker #0

    La nuance entre la critique et le reproche, dans la critique, il y a une contextualisation. Et il y a, après, je parle de moi, de comment je me sens. Et ça, c'est une grosse nuance. J'ai du mal à me sentir écoutée. Je parle de moi dans la critique. Donc, ça va ouvrir un échange et au dialogue. Alors que dans le reproche, tu ne fais jamais attention à ce que je ressens. Tu accuses l'autre.

  • Speaker #1

    comment je me sens en fait de comment tu te sens comment je me sens mais on a compris le on a parlé aussi du questionnement donc cette inquisition de savoir pourquoi pourquoi tu fais ça pourquoi tu dis ça pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi ce pourquoi qui est hyper présent chez les personnes qui ont un haut potentiel intellectuel, qui aiment comprendre le pourquoi du comment, dans les deux sens en général. Et donc ce pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, qui est de l'ordre d'un besoin constant de stimulation intellectuelle.

  • Speaker #0

    Qui peut être perçu par l'autre comme, je dois me justifier de tout ce que je fais,

  • Speaker #1

    de tout ce que je décide. Qui peut être perçu comme accusateur, inquisiteur. et du coup si la sentiment d'injustice vraiment c'est ça qui peut se produire en face on en a tous un sentiment d'injustice mais ce que j'ai reçu vraiment dominant, et qui est souvent le cas, l'injustice chez les personnes au potentiel aussi. Donc ça, c'est quelque chose qui peut vraiment venir créer des conflits dans la communication.

  • Speaker #0

    Quand on a besoin peut-être d'une réponse à un pourquoi. Moi, ce que je pourrais conseiller, c'est peut-être de verbaliser avant. J'ai besoin d'être rassurée. Pourquoi est-ce que tu as dit ça ?

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que j'ai besoin de rassurer, c'est s'il y a une peur. Mais si vous avez besoin de comprendre, peut-être c'est de dire j'ai besoin de comprendre. J'ai besoin de comprendre. Donc, verbaliser le besoin avant de donner le pourquoi.

  • Speaker #0

    Si vous ne mettez que le pourquoi, le pourquoi peut être perçu vraiment comme juste toi. Tu es rassurée. Alors que de poser votre besoin d'abord permettra à l'autre de dire, en fait, je ne me justifie pas de ce que je fais, mais j'explique à mon partenaire pourquoi est-ce que je fais la chose pour répondre à son besoin.

  • Speaker #1

    On peut aussi dire, quand je fais ceci, je ressens ça. Ou quand tu fais ceci, je ressens ça. Et après, demander pourquoi.

  • Speaker #0

    Du coup, il faut faire attention à quand tu fais ceci, je ressens ça, parce que ça peut mettre l'autre en porte à fou. Il faut... il peut après s'interdire d'être et de faire ce qu'il a envie de faire. Ça peut mettre des conditions, en fait.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est le si-alors. Ok, d'accord. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il faut faire attention à ça. Quand tu pars à la pétanque, je me sens seule. Ça peut être culpabilisant. Ça peut être culpabilisant.

  • Speaker #1

    Oui, ça dépend comment c'est reçu par l'autre. C'est toujours pareil.

  • Speaker #0

    Et comment c'est dit.

  • Speaker #1

    Si tu le dis comme ça... C'est intéressant parce que tu verbalises. Dans un sens, tu n'es pas responsable de ce que l'autre comprend. Mais c'est sûr que si tu ne vas pas plus loin, si tu t'arrêtes à ça, ce n'est pas suffisant. fait il faut derrière à aller dire j'ai besoin par exemple dans ton exemple sur la pétanque j'ai besoin qu'on passe un peu plus de temps ensemble du coup peut-être qu'on pourrait prendre un temps ensemble compte taille à la pétanque et puis qu'après on on je pense on aille manger au resto et voilà ce qui serait possible qu'on fasse ça ensemble l'idée c'est pas tout que l'autre culpabilise, mais en même temps on n'est pas responsable. Si l'autre culpabilise, c'est sa responsabilité et c'est plus la tienne. Et la culpabilité est utile, on l'avait dit sur la première émission. On vous renvoie sur le premier épisode sur la culpabilité et l'utilité de la culpabilité, vous comprendrez un petit peu mieux. le fond du propos ici.

  • Speaker #0

    Au-delà de comment je me sens, je pense qu'il faut toujours, c'est important d'essayer de compléter avec j'ai besoin de. En fait, il y a le je me sens et j'ai besoin de. Et là, le je me sens et j'ai besoin de, ça évite à l'autre. de culpabiliser de ce qu'il fait ou de ce qu'il ne fait pas.

  • Speaker #1

    Exactement. Le silence qui peut être perçu comme punitif et qui nous renvoie du coup nous on trouve que ça renvoie énormément à cette notion d'humilité et d'humiliation et on va les croiser. Un petit regard croisé sur l'humilité qui pourrait être une conséquence de l'humiliation parce que beaucoup de personnes humiliées développent finalement une forme d'humilité qui n'est pas toujours saine intérieurement parce qu'on va confondre humilité et effacement et je me mets dedans parce que c'est quelque chose dont j'ai pris conscience il n'y a pas si longtemps que ça, donc c'est aussi en cheminement, parce que je rappelle qu'on chemine toute une vie, parce que le chemin est la vie, bref. Et donc on peut confondre humilité et effacement en croyant que d'être discret, on va se protéger d'une nouvelle forme d'humiliation. Et à l'inverse, il y a effacement, ou alors il y a surenrichissement, c'est-à-dire... je vais m'humilier, je vais rire de moi par exemple, pour éviter que l'autre rie de moi, ou au moins si l'autre rit de moi, moi j'aurais, comme j'ai ri avant, c'est ok en fait. Donc c'est une façon quand même intérieure. d'invalider sa valeur son estime et là je renvoie les personnes qui se sentent tirés dans cette dérision permanente voilà ouais cette auto dérision qui est un gros masque en fait qui peut qui vous on se rend pas compte

  • Speaker #0

    mais intérieurement c'est pas du tout drôle en fait on se génère beaucoup de stress après les gens le prennent à or mais c'est pour rigoler mais la puissance du mot et de ce qu'a ça fait derrière oui en

  • Speaker #1

    fait en avant d'un arrivé à l'auto dérision

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un bon travail de valorisation à faire intérieurement. Et du coup, en fait, le silence, plutôt l'idée, ça serait d'apprendre à prendre le silence comme un moment salvateur, en fait, qui va vous permettre, ayez l'humilité finalement d'accueillir le silence, pour pouvoir vraiment faire un choix intérieurement. éventuellement prendre une posture en conscience face à l'autre, pouvoir reconnaître d'abord vos forces, vos limites intérieures, sans arrogance ni dévalorisation, et de pouvoir vous faire confiance, et ensuite revenir vers l'autre un peu plus tard, donc finalement à froid et pas à chaud, pour pouvoir revenir sur ce qui s'est... En fait, finalement, on attend le silence et la résultante, la conséquence de ce qui s'est passé avant. Et plutôt que de revenir sur le silence, utiliser le silence et revenir sur le déclencheur.

  • Speaker #1

    Le déclencheur du silence.

  • Speaker #0

    Voilà, le déclencheur du silence, exactement. Je vais venir à la source. J'espère ne pas être allée. Non, non, mais explique à ce client. Mais dites-nous si vraiment, si ça vous est, franchement, partagez-nous. Vraiment, c'est hyper important pour nous d'avoir vos retours. Nous, on adore ce qu'on appelle les feedbacks, ces retours. On prend tous retours constructifs, même qui ne seraient pas constructifs. En tout cas, on a appris à les transformer en force. Donc, n'hésitez pas à nous partager vos retours. Ou si c'est trop complexe, ou si au contraire, ce n'est pas assez complexe, ou si on peut aller plus loin. N'hésitez pas parce qu'on a vraiment à cœur d'améliorer le process.

  • Speaker #1

    En termes de propositions sur la verbalisation, l'outil à retenir, ça serait de verbaliser dans le « je » et pas dans le « tu » . Dans le « je » , « je » , avec le « je » , « eu » , si on a envie de mettre un peu de légèreté et d'essayer de communiquer en jouant, de verbaliser en jouant.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #1

    c'est un entraînement.

  • Speaker #0

    Oui, et moi je dirais que c'est de jouer intérieurement. C'est pour ça que je parle beaucoup d'exploration de soi, parce que quand on parle du travail sur soi, il y a une notion d'effort, ça dépend de sa relation au travail déjà au départ. Et donc l'exploration c'est un jeu, c'est l'aventure, c'est ayez la curiosité et l'émerveillement d'un enfant qui découvrirait un nouveau langage. une nouvelle langue en fait et je pense que c'est ça aussi je trouve que la verbalisation bienveillante c'est avant tout un jeu je vais mettre un autre terme que communication non violente et par rapport à la communique

  • Speaker #1

    au langage non verbal par contre quand vous percevez quelque chose une des propositions qui qui vous est faite là aujourd'hui, c'est de sortir de l'interprétation et de clarifier. En fait, du coup, quand vous percevez quelque chose chez l'autre, de vous peut-être venir le verbaliser et vérifier si votre perception est vraie ou pas.

  • Speaker #0

    Oui, et je dirais un peu plus loin. Souvenez-vous que dans le non-verbal, le non-verbal que vous percevez est emprunt de votre passé. et surtout du fait de ne pas avoir été peut-être cru et validé dans votre sensibilité, votre perception. Donc, remettez de la valeur sur ce que vous voyez, mais pas sur ce que vous pensez que vous voyez. Voilà. A méditer ! Allez, sur ce, on vous souhaite beaucoup d'amour.

  • Speaker #1

    On vous fait plein de bisettes.

  • Speaker #0

    Plein de bisettes et on vous dit à 10 chattes ! Jusqu'à même avant, on parlera dans le prochain mois, sera consacré à la transformation au passage de 16 à 25 ans. Donc une période qui nous est particulièrement, qu'on trouve très intéressante dans ce passage de l'adolescence à l'adulte. Et donc on aura tout un mois consacré à cette tranche d'âge, si on peut dire. Et donc on ira... observer et on se promènera à travers différentes problématiques autour de ces jeunes adultes et vieux adolescents. Allez, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction au thème de la communication dans le couple

    00:00

  • Définition et importance de la verbalisation

    00:30

  • Focus sur la communication accusatrice

    04:20

  • Exploration des croyances liées aux émotions

    09:09

  • Distinction entre souffrance et douleur

    18:59

  • Conseils pratiques pour améliorer la communication

    31:49

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