- Speaker #0
Salut et bienvenue dans Partage Autrement,
- Speaker #1
le podcast de développement personnel qui dépoussière nos croyances si vous êtes curieux et curieuse et que vous vous posez un milliard de questions sur vos relations et vos émotions.
- Speaker #0
Alors sentez-vous à l'aise d'écouter et de partager avec nous vos regards sur le monde en compagnie de Nadege et d'Audrey.
- Speaker #1
Hey ! Salut, salut !
- Speaker #0
Salut Audrey !
- Speaker #1
Salut Nadej ! On est parti aujourd'hui, on va vous parler encore du couple. On a encore deux épisodes.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Sur le mois de février, c'était le couple. C'est le couple qui a l'honneur. On en profite avant de démarrer pour rappeler qu'on réalise une conférence sur la place de la femme dans le couple.
- Speaker #0
Le jeudi 20 février.
- Speaker #1
Le jeudi 20 février à 19h sur... pot et on vous met le lien d'inscription en détail de ce podcast. Et aujourd'hui, on va parler des croyances qui sabotent le couple, en tout cas qui peuvent être à l'origine d'un sabotage dans le couple, au sein du couple. Et on va vous parler en bref la différence et les nuances un petit peu entre dépendance affective et l'hypersensibilité au sein du couple.
- Speaker #0
Les comportements peuvent être les mêmes, mais l'origine n'est pas la même.
- Speaker #1
Et on aimerait que vous repartiez en ayant... Je vais y arriver, dans le fait que ça soit plus clair pour vous, entre dépendance affective, ce qui est de l'ordre de la dépendance affective, et ce qui est de l'ordre de l'hypersensibilité. Donc ça, c'est ce qu'on vous propose d'aborder aujourd'hui. Oui,
- Speaker #0
exactement. Quand nos croyances sabotent le couple, on peut rencontrer une belle problématique. Et du coup, on s'est penché avec Audrey sur comment on fait-on pour construire une vie de couple harmonieuse, un amour sincère et équilibré, quand nos croyances inconscientes nous poussent à confondre fusion et amour,
- Speaker #1
dispute et rupture,
- Speaker #0
idéalisation et réalité,
- Speaker #1
éloignement et abandon. Et en fait, on va essayer de démêler tout ça.
- Speaker #0
Exactement, on va essayer de voir comment on fait pour sortir de toutes ces croyances.
- Speaker #1
Et pour faire ça, on est parti de vos croyances et des nôtres. Donc on a mixé un petit peu des croyances qui reviennent souvent. On va vous les donner, on va voir si dans un premier temps on vous invite du coup à vous demander lesquelles pourraient vous parler. Alors ne vous bloquez pas sur les mots, essayez de voir plus large mais voilà, on a essayé de les formaliser au mieux. Donc par exemple, on aurait une croyance de il ou elle. Donc on va dire « yel » , ce sera plus simple. « Yel » prend tout trop à cœur, c'est fatigant.
- Speaker #0
Moi, je dirais plus simple « l'autre » , en fait. Tu as besoin d'être rassuré en permanence.
- Speaker #1
C'est impossible de discuter sans que ça tourne au drame.
- Speaker #0
C'est ça. L'autre passe de l'euphorie à la détresse en quelques heures.
- Speaker #1
Un jour, il m'aime ou l'autre m'aime à la folie. Le lendemain, il doute.
- Speaker #0
L'autre est incapable d'avoir une relation stable.
- Speaker #1
Yael a besoin de tout partager tout le temps.
- Speaker #0
Si l'autre sent un éloignement, l'autre panique.
- Speaker #1
Yael idéalise le couple, ce n'est pas réaliste. Donc ça c'est des croyances qui pourraient vous concerner. En tout cas c'est sur ça qu'on a basé l'épisode du jour. Donc s'il y en a une, deux, trois ou quatre, ou peut-être aucune qui vous parle, s'il n'y a aucune qui vous parle, Mais que vous voulez quand même savoir les nuances entre dépendance affective et hypersensibilité, restez avec nous. Mais voilà, l'idée, c'était de vous donner des clés par rapport à ces croyances-là. Et en fait, elles surviennent... Il y avait une phrase que tu avais envie quand même de poser là, en pême lieu, c'était ici, je te laisse...
- Speaker #0
La fusion ? Ah oui, la fusion et Gann... poison, c'est une croyance qu'on a parfois dans le couple quand on voit des couples qui sont très proches et très fusionnels on peut se poser l'extérieur peut nous faire poser la question est-ce qu'on n'est pas dans une relation j'ai mis poison mais on pourrait employer ce terme qu'on entend à tout va dans
- Speaker #1
une relation toxique j'en profite pour nuancer parce qu'on entend souvent, ouais cette personne elle est toxique, c'est pas la personne qui est toxique c'est la relation Et on peut très bien sortir de cette toxicité relationnelle. Déjà, il faut identifier si effectivement elle est nocive ou pas. Je trouve qu'on a tendance à l'utiliser un peu facilement. Il y a tout va. Ce n'est pas parce que, je ne sais pas, il y a... Je ne sais pas si on devait prendre du gruyère. Ce n'est pas parce qu'il y a un morceau de gruyère qui est un peu périmé que tout le gruyère est ajouté. Bon, voilà, ça sent le fromage. Mais en soi, on ne peut pas non plus. Mais ce n'est pas parce que dans le panier de pommes, il y a une pomme pourrie que toutes les autres pommes sont. En fait, on généralise beaucoup. Et c'est là où il faut être vigilant. Il faut amener son attention là-dessus. Et donc, oui, cette... notion de c'est pas la personne et je suis un peu le bisounours pour ça mais c'est plutôt la relation qu'on a construit et on peut déconstruire quelque chose qu'on a construit sans forcément en arriver aux extrêmes, à la séparation on en parlait un petit peu dans le premier épisode et je vous y renvoie si jamais vous ne l'avez pas écouté mais c'est un peu l'idée c'est d'arriver à prendre du recul sans aller jusqu'à remettre en question le couple en lui-même, la relation en elle-même, jusqu'à l'extrême de dire qu'elle est toxique, qu'elle est nocive, et ça m'empêche d'être ou de vivre ce que j'ai envie de vivre en tant que personne.
- Speaker #0
C'est ça, exactement.
- Speaker #1
J'avais envie de rebondir sur cette question. Après,
- Speaker #0
je vais poser les autres aussi qui sont assez sympas. Celle de la caricature du prince charmant. Par rapport aux croyances qu'on peut avoir, on a grandi dans cette idée que le prince charmant va venir nous sauver. Les hommes pensent qu'ils doivent nous sauver et nous, on attend les hommes. Ça,
- Speaker #1
c'est dans le couple hétéro. Mais on pourrait avoir ce schéma si on prend du recul.
- Speaker #0
Sur l'autre en général. Oui,
- Speaker #1
on peut avoir ce schéma, quel que soit votre... votre genre en fait, quelle que soit votre attirance. Et c'est important parce que c'est le schéma qu'il faut observer et pas tant les stéréotypes de genre.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
c'est là où ça devient un peu plus complexe et intéressant. Ça ne se plaira pas un podcast pour aller dans ces détails-là, mais en fait c'est tout ça qu'on va démêler d'ailleurs en individuel. C'est cette notion de ce qui appartient à du conditionnement social ou pas. Et d'ailleurs, ça fait partie des pièges relationnels courants chez les hypersensibles et ou hyperémotifs. On distingue bien les deux. Je vais faire juste un petit rappel ici, parce que si vous n'avez pas du tout conscience de la différence, l'hypersensibilité, c'est vraiment sensoriel. Et quand on parle de sensoriel, on parle de la différence entre le système de communication, On parle aussi bien des sens externes, l'odorat, le toucher, le goût, l'ouïe, j'en oublie toujours un, la vue, et les sens internes. Donc ils vont être la perception de la douleur, par exemple tout ce qui est de l'ordre des repères internes, les sensations de faim, de soif, qui peuvent vraiment... on ne les inhibe pas ces informations-là. Donc en fait, si vous avez une douleur, tant qu'on n'a rien mis pour la stopper, elle va être là, elle va être là, elle va être là, et vous ne l'inhibez pas. Vous ne pouvez pas faire comme si elle n'existait pas. La faim peut devenir douloureuse si vous n'y répondez pas. Et donc c'est l'intensité qui fait qu'on va être dans l'hypersensibilité. C'est tout un tas d'autres choses, mais c'est pour pouvoir faire la différence avec l'hyperémotivité, qui, elle... et de l'ordre d'un trauma non résolu finalement, qui fait qu'on va avoir une... ou d'une intelligence émotionnelle avec la régulation que ça entraîne, qui ne va pas être acquise en fait. Et donc soit c'est une hyper-émotivité en lien avec un trauma, simple ou complexe, on ne va pas rentrer dans les détails ici, mais voilà. Et dans ce cas-là, vous avez des émotions, vous êtes submergé par vos émotions, et ça devient une souffrance, et à partir du moment où ça devient une souffrance, ce n'est pas... ça n'a rien à voir avec l'hypersensibilité. L'hypersensibilité, on ne souffre pas d'hypersensibilité, on souffre d'hyperémotivité, mais pas d'hypersensibilité. Si vous avez la sensation que votre hypersensibilité est une souffrance, c'est pas ça, c'est que vous ne connaissez pas votre hypersensibilité. C'est un manque de connaissance, dans ce cas-là, il faut aller s'informer sur l'hypersensibilité. Et l'hyperémotivité peut être en lien avec... une invalidation des émotions quand vous étiez enfant, des injonctions sur le fait que vous exprimez ou que vous extériorisez vos émotions. peut-être votre... C'est un manque de compétences à les clarifier et à les verbaliser. Et on reviendra... Et on reviendra sur la verbalisation et la communication la semaine prochaine. J'avais besoin de faire cette distinction parce que c'est vrai qu'on a... Ça peut créer un peu confusion. Pour en revenir à notre sujet d'aujourd'hui qui fait... nos croyances peuvent être un sabotage pour nos couples.
- Speaker #0
On a la fusion que l'on qualifie de toxique.
- Speaker #1
Oui, qui étouffe et détruit le désir. Effectivement, la fusion, c'est ce qu'on a dit tout à l'heure, ça peut venir étouffer et détruire le désir que vous avez envers votre partenaire et inversement, qu'il a envers vous. C'est pour ça qu'il faut y être attentif. C'est un des pièges de nos croyances. Un deuxième piège,
- Speaker #0
La peur du conflit, croire que dispute est égal à rupture, donc on a l'impression que chaque dispute va se transformer en rupture.
- Speaker #1
Voilà, avec pour les plus extrêmes d'entre nous, la menace de rupture et de séparation dans l'intensité émotionnelle justement. L'idéalisation du couple,
- Speaker #0
on revient sur le prince charmant, il vécu heureux et eu un bon coup d'enfant, donc ça, ça nous met dans une idée. idéalisation et on peut avoir un sentiment d'insatisfaction face à la réalité on idéalise le couple,
- Speaker #1
l'autre et ça peut créer des difficultés quelque chose que je vois beaucoup aussi c'est l'angoisse de la... alors pas spécialement de la distance en soi mais genre avec tous ces moyens de communication en fait parce que l'autre répond pas on peut être amené à croire qu'il ne s'intéresse pas à nous, qu'il nous aime pas qui... qui en fait... C'est finalement la non-acceptation de la distance et donc ça crée une angoisse.
- Speaker #0
À l'heure du numérique surtout, à l'heure du numérique avec les téléphones, on envoie très facilement des messages. Et pour un certain type de personne, ça peut être très angoissant quand on envoie un SMS et que l'autre... ne répondent pas dans le quart d'heure qui suit.
- Speaker #1
Avec la croyance qu'il l'a toujours à la main, donc il doit répondre. Mais il n'est pas forcément disponible à répondre, à nourrir la relation à ce moment-là. Ce n'est pas pour autant qu'il faut remettre en question le couple. On avait parlé beaucoup, quand on a eu à traiter ce sujet-là, aussi dans d'autres circonstances que ce podcast, on a parlé de silence dans la relation. J'aime beaucoup cette...
- Speaker #0
façon de voir les choses c'est le silence peut créer de l'espace pour la communication et après ça peut laisser de l'espace aussi pour réguler tout le côté émotionnel et revenir après à quelque chose de plus posé et de plus constructif donc
- Speaker #1
ça c'était c'est vraiment toutes ces croyances là si vous en décelez plusieurs on vous invite déjà vous poser avec Une des premières actions qu'on vous invite à faire, c'est le couple. Vous posez sur une feuille et vous demandez quelles sont toutes vos croyances en lien avec le couple. On vous en a donné certaines pour vous aider un peu et pour impulser l'écriture, mais on vous invite vraiment à les poser ou éventuellement à vous faire accompagner pour pouvoir les observer. En tout cas, je rappelle que derrière, toutes nos croyances ne sont pas limitantes. Toutes nos représentations sociales ne sont pas limitantes. Elles peuvent être... En fait, c'est la façon dont vous allez les utiliser qui va faire que soit vous les subissez, soit vous...
- Speaker #0
C'est l'impact qu'elles ont ?
- Speaker #1
Oui, sur les comportements en fait. Et d'ailleurs, on va tranquillement glisser sur les comportements qui peuvent être un reflet soit de votre dépendance affective et donc de votre...
- Speaker #0
Hyper-émotivité. Soit d'une hyper-sensibilité.
- Speaker #1
Exactement. Je te laisse démarrer avec... La dépendance affective. Je compléterai, on a parlé un peu de l'hypersensibilité, ce que c'était, mais ce qui peut amener aussi chacun à faire la différence entre les deux.
- Speaker #0
Le comportement ne permet pas de dissocier, pas tout le temps du moins, la dépendance affective de l'hypersensibilité. De mon point de vue, la dépendance affective, c'est quand on manque de quelque chose, et qu'on a un besoin à aller combler. Donc je vais donner un exemple, par exemple on peut avoir un manque de présence face à l'autre et on pense que je suis aimée quand je me sens soutenue par les autres. Et quand je suis en demande de présence, la présence d'une personne en permanence, Ça veut dire que peut-être j'ai un besoin de sécurité à combler.
- Speaker #1
C'est cool. Vas-y, je t'écoute. Je te laisse dans cette partie-là. Pour la petite anecdote, j'ai été concernée par la dépendance affective. On en revient. On peut devenir indépendant affectivement si on prend le contraire. Autonome plutôt qu'indépendant. Comme il parle de dépendance, je trouve intéressant. Indépendant, ça ne veut pas dire ne pas avoir de lien affectif. que ces liens ne sont plus... Ce n'est pas une corde à laquelle on pend, si je veux prendre des métaphores dans l'escalade. C'est plutôt des liens qu'on contisse et qu'on construit. Donc la dépendance affective, on peut la comprendre. Ce n'est pas quelque chose... Je pense qu'il y a un terrain fragile. Et l'hypersensibilité, c'est encore autre chose. Et le fait d'avoir... Moi, en tout cas, je suis minée sur l'un comme sur l'autre, sur la compréhension de l'hypersensibilité, le fonctionnement de l'hypersensibilité, comment répondre à ces besoins qui sont un peu différents et les besoins qui constituent ma dépendance affective. Donc là, tu nous en as cité un exemple, il y en aurait tant d'autres. Je ne sais pas si on va rentrer dans tous les détails aujourd'hui puisque ça va faire un long podcast pour le coup, mais que ce n'était pas l'intention au départ. Tu veux toutes les...
- Speaker #0
J'aurais juste voulu noter, alors moi, dans ma sphère et dans la façon dont je travaille, j'ai sept points de dépendance affective et je vais juste les lister pour que chacun et chacune peut-être peut avoir une piste d'idées pour réfléchir sur est-ce que je suis concernée ou pas par la dépendance affective.
- Speaker #1
En sachant que la dépendance affective, on identifie à peu près trois besoins qui constituent votre dépendance affective. Donc il y a trois besoins qui reviennent, on va dire, de façon systématique et qui vous plongent dans la souffrance, parce que c'est la dépendance affective qui peut vous faire souffrir, pas votre hypersensibilité et la dépendance affective. Et donc ces trois besoins-là, après une fois qu'on a fait ce travail d'identification, quand on sent dans la relation que ça peut avoir un impact, l'avantage qu'on a, c'est qu'on les connaît, et donc on va pouvoir y mettre de l'attention et se dire, ok... Si j'agis comme ça, si j'ai ce comportement-là, alors c'est que je n'ai pas nourri un de ces trois besoins ou les trois. Et comment je peux y répondre de l'autre côté sans attendre que mon partenaire y réponde ? D'accord.
- Speaker #0
Ce que tu dis, c'est par rapport aux sept points que je vais lister, il y en a trois qui ressortent, qui ne sont plus présents.
- Speaker #1
Il y en a trois qui ne sont plus présents chez chacun. Et c'est ça que moi j'invite à chacun à se questionner, en sachant que là on donne un outil qui n'est pas assez... A lui tout seul, il ne va pas se suffire, je tiens à le rappeler. Voilà, surtout pas. On vous renvoie vers un professionnel, si vous pensez être concerné par la dépendance affective, affective, affective, affective, on vous renvoie vers un professionnel, Nadège, moi ou un autre professionnel de votre choix, pour identifier justement quels sont les besoins qui se cachent derrière et comment c'est ça.
- Speaker #0
Vous allez plus facilement, par contre, voir à quoi vous êtes dépendant et après, on vient chercher le besoin qu'il y a derrière. Par exemple, tout à l'heure, je parlais, on est dépendant à la présence de l'autre, donc on a un besoin de sécurité qui est non comblé. On peut avoir un besoin de reconnaissance, et là, on a un besoin d'importance qui n'est pas comblé. Donc l'idée, c'est de ne pas attendre que l'autre comble notre besoin, mais de combler notre besoin nous-mêmes. Après, on peut avoir une dépendance à l'attention. Et là, le besoin, c'est le même. On a un besoin d'attention quand on veut tirer l'attention de quelqu'un. On peut avoir aussi, quand on a cette sensation, le besoin de se sentir... Ce n'est pas le besoin, mais c'est... Je veux toujours me sentir utile. Donc, si je ne me sens pas utile, je ne me sens pas bien. Ou je me fais sentir indispensable. Je me sens aimée quand je suis indispensable. Et là, on a un besoin de validation qui est non comblé. Il peut y avoir aussi ce qu'on appelle la dépendance affective au bonheur. C'est le bonheur des autres. En fait, si les autres ne sont pas heureux, je ne réponds pas aux besoins de pouvoir créer ma vie, le pouvoir que j'ai sur ma vie.
- Speaker #1
Je ne me sens pas dans mon plein pouvoir. Si les autres ne sont pas heureux, je ne me sens pas dans mon plein pouvoir.
- Speaker #0
Exactement. Ensuite, il y a le besoin au compliment. Je me sens aimée que quand je plie aux autres. Et là, je ne nourris pas mon besoin d'appréciation. Et le dernier, c'est la dépendance à l'opinion et à l'accord. Je me sens aimée que quand les autres sont d'accord avec moi ou ont la même opinion que moi. Et là, du coup, je ne comble pas mon besoin de qui je suis, d'accepter mes différences.
- Speaker #1
La dépendance affective, si on le résumerait sur cette sensation de manque.
- Speaker #0
Exactement, c'est ça.
- Speaker #1
le fait de combler le manque plutôt que de créer dans l'espace. Tant que vous n'êtes pas dans cette dynamique de je crée dans l'espace, j'accueille le vide comme un espace de création dans ma vie de façon propre comme figure et franchement sentez-vous libre de faire le tour de nos dimensions à chacune. On aime aller chercher loin et profond sur le monde. Et donc, ça revient à la créativité de vie. J'ai envie de vous dire, c'est hyper sain. Et la dépendance affective, c'est vraiment, je ressens un manque et je viens combler le manque. Et j'attends de l'autre qui comble ce manque. Et le problème, c'est que je ne suis jamais satisfaite. Je peux être déçue, triste, parce qu'en fait, je suis dans l'attente perpétuelle. Et en fait, ça peut se glisser de façon très insidieuse. Et c'est OK. d'avoir de la dépendance affective parce qu'en fonction de vos vécus en fonction de votre parce qu'en fait c'est pas quelque chose que vous avez choisi vous avez pas choisi d'être dépendant affectif si vous l'êtes vous avez enfant vous avez une perception que vous avez eu des manques en tant qu'enfant parce que des
- Speaker #0
fois les parents nous donnent des choses mais nous on les perçoit pas en tant qu'enfant donc en fait on a eu la perception d'avoir manqué d'attention, manqué de compliments manqué de ... Et on est tombé en fait dans je manque, je manque, je manque, je ne me sens pas aimée. Et c'est là où la dépendance affective va s'installer.
- Speaker #1
Ce que tu es en train de dire, ce n'est pas parce qu'on a deux parents, que tout était beau, que j'ai eu une super vie, que j'ai manqué de rien quelque part, que je n'ai pas manqué de quelque chose. Donc en gros, je peux avoir une dépendance affective en ayant eu mes deux parents et sans casserole. Voilà, c'est pas parce que la dépendance affective, elle s'installe pas que chez des personnes qui ont perdu un père, une mère, ou qui ont vécu dans la misère, ou qui, voilà, en fait, c'est indépendant, pour le coup, du contexte social, du contexte éducationnel, et ce n'est pas forcément les parents non plus, je tiens quand même à mettre un gros... marqueur là-dessus, souligné en 3-3, c'est pas les parents qui sont responsables de ça et fautifs de ça, attention avec cette facilité dans laquelle on peut tomber, parce que c'est les manques se créent sur une interprétation en continu, sur une perception de votre environnement dans son sens large et donc vous pouvez regarder un arbre et interpréter des choses et créer un manque donc autant vous dire que Ça peut vraiment partir de tout et de rien. C'est ça d'ailleurs que nous, on trouve fascinant dans le corps humain. Mais voilà, on compte.
- Speaker #0
Et juste pour finir sur la dépendance affective, il faut savoir qu'on est tous dépendants. Déjà, notre naissance dépend de quelque chose. Le problème, ce n'est pas tant la dépendance affective, mais c'est le degré de dépendance qu'on a et à quel point ça nous gêne. Donc ça, c'est quelque chose qui est important aussi. Je tiens à rassurer tout le monde. On est tous... un peu des dépendants affectifs. Il faut juste savoir à quel degré et comment ça impacte notre vie, tout simplement.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Si finalement cette intensité vous fait souffrir, alors il faut agir. Restez pas dans la souffrance, en fait. L'hypersensibilité, du coup, l'impact que ça a sur la différence avec ce qu'on vient de dire dans la dépendance, c'est que du coup, il n'y a pas forcément... L'autre ne vient pas forcément... Ça n'a rien à voir avec le manque et le combler le manque. C'est cette recherche. constante plutôt de connexion profonde par exemple sur échanger besoin de parler constamment de débattre sur des sujets sur une plante qu'on trouve jolie avec cette besoin d'aller décortiquer quelque chose qu'on voit parce que on voit toute la beauté dans tout ce qu'on est en train de regarder et qu'on a envie de partager ça avec l'autre on a envie de partager cette même intensité Et ce n'est pas parce que l'autre n'est pas disponible à ce moment-là pour partager cette intensité qu'il n'est pas hypersensible. Parce que ça aussi, je le vois dans le couple. Et ce n'est pas parce qu'il n'est pas disponible à ce moment-là qu'il en est moins intense, il en est moins profond dans la connexion. C'est juste que... il a mis son mode avion et qu'à ce moment-là, il n'a pas envie, alors que nous, on est en communication plus-plus. Donc ça, c'est vérifier la disponibilité pour aller chercher la connexion profonde et ne pas supposer et interpréter et croire que l'autre n'est pas ceci ou n'est pas cela. Parce que là, on tomberait dans les attentes et du coup, dans le fait de combler. Donc, en fait, vous voyez les petites nuances entre l'hypersensibilité et justement la dépendance affective. Qu'est-ce qu'on recherche aussi à travers la compréhension ? Donc, comprendre l'intensité émotionnelle, sensorielle de l'autre. Je prends un exemple. C'est souvent ce qu'on a envie de créer dans le couple et de respecter. Par exemple, j'ai... On mange, nous, par exemple, la lumière tamisée. Le soir, on éteint la lumière qui est au-dessus de la table. On a tous besoin de baisser l'intensité visuelle, lumineuse. Et c'est chouette qu'on puisse respecter ça, avec l'un et l'autre, respecter cette différence sensorielle. Parce que tout le monde n'a pas forcément besoin d'éteindre la lumière le soir, dans la famille, en fait, dans le couple. Là, on va resserrer sur le couple, mais voilà, il peut... Des fois, il va avoir besoin de parler alors que l'autre a besoin du silence. Et donc, c'est respecter cette hypersensibilité qui est plutôt de l'ordre sensoriel. S'autoriser peut-être à manger en décalage. J'ai faim à 11h, tu as faim à midi, c'est OK si tu manges en décalage parce que tu réponds à ton hypersensibilité. Donc, c'est cette compréhension de l'intensité des sens. Et des émotions, bien évidemment aussi, c'est accepter que l'autre puisse pleurer de tristesse ou être ému aux larmes de voir le jour se lever et de ne pas critiquer ça. Genre, tu pleures pour rien ? Non, je ne pleure pas pour rien, je pleure parce que c'est beau. Donc ça, ça peut être cette compréhension de l'intensité chez l'hypersensibilité. Et après, le partage, on va dire, sincère, fluide, authentique. aligné c'est hyper important pour les hypersensibles parce que comme depuis petit comme vous êtes hyper Soucieux du non verbal en fait vous êtes venu interpréter le non verbal puisqu'on n'a pas forcément validé ou puisqu'on a invalidé vos ressentis et on va parler et ressenti et émotions on peut avoir ça peut être que l'un ou que l'autre ça peut être les deux on va pas rentrer trop dans le détail mais dans l'idée c'est ça qui s'est passé qui s'est passé du coup vous avez dû Vous êtes devenu hyper performant dans le non-verbal. Et du coup, si la personne n'est pas alignée à son non-verbal dans le verbe, si le verbe n'est pas aligné à ce que vous percevez et que vous croyez vrai dans le non-verbal, là, ça peut créer de la dissonance. Et vous pouvez penser que l'autre n'est pas authentique, n'est pas vrai, qui ment. Je n'en sais rien. Mais du coup, là, c'est votre manque de confiance. en votre hypersensibilité, je vais même dire que c'est votre manque de connaissance de votre hypersensibilité ou de l'hypersensibilité de l'autre en face.
- Speaker #0
L'interprétation va être faussée.
- Speaker #1
Donc ça, je trouve que c'est les trois gros points qu'on retrouve dans l'hypersensibilité au sein du couple et les croyances associées qui peuvent créer de la dysfonctionnement ou au contraire, j'espère vous ouvrir sur votre connaissance du couple. et sur cette hypersensibilité au sein du couple. Donc notre proposition, elle est là. Elle est de voir l'amour finalement un peu avec une nouvelle vision, celle d'une connexion profonde qui laisse de l'espace.
- Speaker #0
Et d'une relation qui ne repose pas sur des illusions, mais sur une vraie rencontre en fait. Une rencontre... à soi et le rencontre à l'autre.
- Speaker #1
Il y a un attachement qui résiste aux orages et ne pas confondre attachement et prise de recul et le fait de... Prise de recul et détachement.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
prise de recul et détachement. Il y a beaucoup de nuances à mettre sur le détachement, le fait de s'attacher et de se détacher. Le fait d'être dépendant et d'être, du coup, autonome, tu disais, mais indépendant. Le fait de prendre du recul avec l'ego, d'être d'accord ou pas d'accord. Vous voyez, c'est toutes ces petites nuances qui peuvent vraiment... Et si, en plus, vous êtes doublé d'une double exceptionnalité, ce qu'on appelle dans le monde des neuroatypies, donc vous avez de l'hypersensibilité, mais que derrière, il y a d'autres choses, comme le HPI, le TDAH, des troubles 10, du TSA, ce qu'on appelle troubles du spectre autistique, alors ça peut venir encore mettre... de la complexité et donc toutes ces nuances qui peuvent être réintégrées avec un nouveau prisme c'est ça un nouveau prisme des nouvelles lunettes quoi voilà une nouvelle vision c'était un podcast particulièrement plus long que ce qu'on souhaitait faire au départ, mais en espérant que ça vous aura éclairé, puisque c'est toujours le but. Nous, on vous retrouve déjà le 20 février pour celles et ceux qui veulent nous rejoindre. On vous remet le lien d'inscription en légende. On rappelle le sujet, ça sera la place de la femme dans le couple.
- Speaker #0
Tous ceux qui sont près de peau. On sait qu'on est écoutés ailleurs qu'à peau.
- Speaker #1
Voilà, on peut... peut-être s'avancer un peu, mais on réfléchit à peut-être réitérer cette conférence sous d'autres formats et modèles. Donc, restez connectés, vous pouvez nous suivre sur nos réseaux, on vous met aussi tout ça en lien du podcast. Si le podcast vous plaît, n'oubliez pas de liker, commenter, partagez, faites-nous un retour. Plus vous likez, plus vous partagez, plus vous commentez, plus vous... permettez à tout un chacun de se sentir mieux et puis c'est quand même vachement plus cool de se sentir mieux en groupe nous on vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode sur la communication au sein du couple et on va voir que il y a du débat aussi là-dedans à 17 ciao ciao