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Partir, le podcast voyage et expatriation

Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine

Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine

49min |01/08/2024
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Pays-Bas - Un Erasmus qui fait se sentir libre, avec Laurine

49min |01/08/2024
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Description

Des vélos partout, des grands champs de tulipe, des gens respectueux...

C'est un peu l'image qu'on a quand on pense aux pays-Bas !


Dans cet épisode, tu vas pouvoir découvrir ce qu'il en est de partir vivre dans ce pays, plus précisément à Enschede, une petite ville un peu moins connue que genre Amsterdam, Rotterdam ou La Haye par exemple.


Laurine y a été pour étudier sa troisième année d'études et y est restée un an.

Elle nous explique super bien le processus pour partir en Erasmus, comment ça se passe avec son école etc.


On aborde aussi plein de sujets atour du voyage notamment :

- Partir seule

- Partir sans trop parler anglais (ni Néerlandais)

- Les cours aux Pays-Bas

- La découverte de la culture néerlandaise

- Se faire des potes en Erasmus


Bonne écoute !


Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouves moi sur instagram : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous montre comment ça se passe d'aller vivre dans un autre pays. Et aujourd'hui, on part découvrir les Pays-Bas avec Laurine. Donc Laurine, elle est partie faire un Erasmus là-bas, elle y est restée un an. Et vraiment, j'adore cet épisode, déjà de un, parce qu'elle respire la joie de vivre, mais de deux, surtout parce qu'on aborde plein de sujets différents, aussi bien comment on prépare un Erasmus, le fait de partir seule, mais aussi comment on se fait des potes sur place, comment on socialise. et aussi le retour en France qui peut être un petit peu compliqué et aussi plein d'autres sujets mais bon, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir tout ça par vos veines. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Salut Laurine ! Salut Camille !

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça fait d'être avec toi pour ce petit épisode et qu'on fasse ça ensemble ? Ouais ! Tu es partie en Erasmus aux Pays-Bas donc j'ai hâte que tu me racontes un petit peu tout ça. Moi, j'étais partie en Erasmus en Finlande et j'imagine que ça n'a rien à voir selon où tu pars dans le pays. Donc, hâte d'en savoir plus ! Avant tout, ce que je demande souvent, c'est de savoir pourquoi toi tu as voulu partir vivre à l'étranger quelques temps ?

  • Speaker #1

    Je suis très contente aussi d'être là avec toi Camille, donc merci d'avoir invité. Moi pourquoi je suis partie ? Honnêtement c'était vraiment pour avoir une expérience à l'étranger dans le cadre de mes études. Je n'ai jamais eu trop l'occasion de voyager avant et pareil par exemple pour les stages ou quoi, pas forcément d'opportunité pour les faire à l'étranger. Et là, j'ai eu cette opportunité-là et clairement, j'ai voulu la saisir et j'ai vraiment voulu partir. Et puis, découvrir autre chose, voir un peu d'autres fonctionnements aussi, tu vois, école, d'études. Parce que du coup, c'était à nouveau des études, pour les études, pardon. Et oui, globalement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, tu avais envie de voir autre chose, découvrir un petit peu ce qui se fait à côté.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis moi je voulais aussi vraiment apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Avant de partir, tu parlais pas anglais du coup ?

  • Speaker #1

    En fait je comprenais bien l'anglais, mais j'avais pas cette spontanéité que tu as quand du coup t'as vécu un petit moment à l'étranger, que ça sort tout seul, t'as pas trop besoin de réfléchir, ça je l'avais pas. Et il y a des moments aussi où quand les gens parlaient trop vite, là, j'étais perdue. Pour vous répéter,

  • Speaker #0

    please. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc non c'était vraiment... apprendre l'anglais et être beaucoup plus à l'aise et puis être plus spontanée améliorer mon niveau.

  • Speaker #0

    Pouvoir avoir une conversation de manière plus vide avec les gens.

  • Speaker #1

    Bah ouais je trouvais ça trop stylé les gens qui étaient bilingues, enfin j'étais là, punaise, mais moi aussi !

  • Speaker #0

    T'avais beaucoup de personnes dans ton entourage qui étaient bilingues.

  • Speaker #1

    Bah oui c'est ça, comme je t'avais expliqué, du coup moi je suis originaire du Pays de Jacques et si tu veux dans Pays de Jacques, il y a deux lycées, un lycée privé et un lycée public et en fait le lycée public c'est un lycée international. Et donc il y a beaucoup de personnes qui ont une double nationalité, qui parlent deux, trois langues, quatre langues, voire plus. Et en fait forcément du coup quand t'as baigné un peu dans cet environnement-là depuis toujours et encore plus au lycée, tu te dis bon il y a peut-être un truc qui manque là. Moi aussi j'aimerais bien parler anglais, parler espagnol, parler allemand ou avoir un bon niveau quoi. Pas forcément être bilingue du coup parce que je ne le suis pas mais...

  • Speaker #0

    Au moins, comme on disait, avoir une conversation, pouvoir s'en sortir et pouvoir dialoguer dans une autre langue.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Yes,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi comme études que tu as faites qui t'ont permis de partir étudier à l'étranger ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai fait un DUT technique de commercialisation à Annecy. Et c'est ça du coup qui m'a permis après, en fait, si tu veux, après le DUT, tu peux faire plein de choses. Tu peux soit tout de suite travailler, soit rejoindre une école privée, je dirais. Soit aller à l'université avec une licence pro ou reprendre une licence, arriver en troisième année, pardon. Enfin, t'as un peu le champ des possibles en sortant du DUT. Et t'avais aussi cette possibilité-là, en fait, de poursuivre ton DUT sur un an, mais à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu t'es dit, j'y vais,

  • Speaker #1

    c'est le moment. Ouais, clairement.

  • Speaker #0

    Je pars à l'étranger.

  • Speaker #1

    Clairement, ouais, ouais. C'était pas super simple parce qu'on avait des vœux à faire selon les destinations.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup ? Est-ce que tu peux nous expliquer ? Comment, si c'est ton école qui a présenté tout ça, est-ce que toi, tu as dû faire des recherches ? Comment tu choisis les destinations ?

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'était notre prof d'anglais qui était référente, si tu veux, dans les diplômes du ETI. Ça s'appelait à l'époque. Je ne sais pas si c'est toujours comme ça aujourd'hui, mais c'est elle qui était en charge de ça, qui faisait un peu la relâchement avec les autres écoles, les autres universités. Donc, c'était elle qui faisait tout ça. Et il me semble que... Alors après, selon certains cursus et certaines destinations, il fallait avoir un certain niveau de moyenne. Et aussi, du coup, en fonction de ce que tu souhaitais faire. Parce que tu avais des destinations et des programmes qui étaient plus, par exemple, orientés finances. Par exemple, en Angleterre, à Londres, c'était très finances apparemment. Donc moi, ça ne m'intéressait pas vraiment. Et donc, en fait, après, elle te présentait toutes les destinations qui étaient possibles. Il y avait un nombre de places aussi. Donc un nombre de places d'étudiants, j'entends. du même DUT pour venir là-bas. Et donc après, il fallait postuler. Il y a aussi certaines destinations qui demandaient le TOIC et un certain score du coup au TOIC. Et puis moi, je me rappelle qu'on devait faire trois vœux du coup. Et après, selon les réponses, etc., tu voyais où tu étais et aussi en fonction des demandes du coup des autres.

  • Speaker #0

    Et du coup, donc toi, tu as dû passer le TOIC pour partir ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Dans tous les cas,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'au début, j'avais fait les trois choix. Alors je ne sais plus dans quel ordre, mais j'avais fait trois choix. C'était Norvège, Irlande et Pays-Bas. Pourquoi du coup ces trois choix ? Ouais, c'était ceux qui m'intéressaient le plus. Le programme, la destination, le coût de la vie aussi là-bas. Bon, du coup, Norvège, c'est cher. Mais je pense que c'était vraiment la destination pour la Norvège qui me... qui me motivait. Après, effectivement, c'était le pouvoir d'achat, le coût de la vie, pardon, est quand même assez élevé là-bas. L'Irlande, je pense aussi dans un certain sens, mais ça va comparer à l'Angleterre, en fait. Moi, je comparais un peu tout par rapport à l'Angleterre. Parce que moi, du coup, ce que je voulais, l'objectif, c'était l'anglais. Donc, c'était que des pays anglophones. Il y avait l'Espagne, par exemple. Il y a des personnes qui sont parties en Espagne. Mais moi, mon objectif, c'était l'anglais. Donc, j'ai ciblé que des pays anglophones. Et donc, Norvège, Irlande. et donc après Pays-Bas. Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est que pour la Norvège, j'ai dû passer le TOEIC, mais en fait, on m'a prévenu assez à l'arrache. J'ai dû préparer en deux semaines, sachant que j'avais toujours les cours. Ce n'était pas forcément une période de vacances ou de congés ou de jours fériés. Et puis en plus, les week-ends, j'avais prévu des trucs. Je n'étais pas du tout disponible pour bosser le TOEIC. Et du coup, je me suis retrouvée à passer le TOEIC en deux semaines. Donc forcément, je n'ai pas eu un score Chouette. Ouais. Et le tweak, en fait, c'est quand même vachement de l'entraînement. C'est un peu... C'est pas être un robot, mais un peu quand même sur certains exercices. Donc, c'est pas très dur, mais voilà, il y a des trucs. Il faut un peu connaître et comprendre l'exercice. Et donc, quand tu t'entraînes pas trop, en fait, t'as pas l'habitude de l'exercice. Et rien que, en fait, l'exercice en lui-même, tu perds du temps sur comprendre ce qu'il faut faire. Et donc, j'ai pas eu un super score. Donc, Norvège, c'est mort. Et donc, après, je me rappelle plus trop comment ça s'est fait. Mais au final, ma prof d'anglais... à négocier un dernier partenariat avec une école aux Pays-Bas. Et en fait, elle est venue me voir et elle m'a dit Tiens, Laurine, j'ai direct pensé à toi. Il y a une place. Est-ce que tu es chaud ? Et toi, tu as dit oui ? J'ai dit oui direct. Et là, je lui ai dit Je ne sais pas, il faut le TOEIC ou quoi ? Il y a un truc. C'est quoi les prérequis ? Est-ce qu'il y a un truc à faire ? Elle me dit Non, non, c'est bon. Ils ne demandent pas forcément un TOEIC. Ils vont demander tes bulletins, tes notes. Moi, je vais leur dire. C'est elle qui faisait ça, du coup, aussi. Pour les dessinations, il n'y avait pas besoin du TOEIC. C'était la prof qui transmettait nos notes et nos moyennes. Et du coup, je dis tout de suite oui, je ne réfléchis pas trop. Elle me dit, ouais, petite université sympa. Aux Pays-Bas, je sais que tu as envie d'aller là-bas.

  • Speaker #0

    Du coup, ça s'est bien trouvé, bien présenté.

  • Speaker #1

    L'occasion est là, allons-y. Exactement, donc génial. Je ne sais plus pourquoi, du coup, de l'autre destination, ça ne s'est pas fait aux Pays-Bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, il y a cette voie qui était ouverte.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me rappelle de ça quand elle me l'annonce. Et moi, je suis là, let's go.

  • Speaker #0

    Et tu es dans quelle ville au final ?

  • Speaker #1

    Et donc aux Pays-Bas, j'étais pas du tout sur la partie, je dirais, plus connue, côte ouest des Pays-Bas, avec Amsterdam et Rotterdam, par exemple, des pays plus connus, très universitaires. Moi, j'étais du coup à Enschede, ça s'appelle. Et donc tout à l'est des Pays-Bas, à 30 minutes de l'Allemagne. Donc là,

  • Speaker #0

    tu étais dans une nouvelle ville, peut-être moins touristique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça tombait bien au final, peut-être.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, vraiment moins touristique. Mais... tout de même bien universitaire, parce qu'il y avait deux grosses unis, dont une qui est assez réputée et donc bien étudiante comme il faut.

  • Speaker #0

    Tout ce qu'il fallait que ça se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment ça se passe ta phase préparation maintenant ? Tu sais où tu vas pour ce qui va être de trouver un appart, ton arrivée là bas, etc. Comment tu t'y prends ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est chouette, c'est qu'avec le programme Erasmus, il y a plein de trucs qui sont pris en charge et que tu ne gères pas trop. En fait, ce que tu as à faire, du coup, c'est de plus gérer la partie financière et c'est qu'en fait d'avoir alors soit pour demander des bourses moi c'était pas mon cas je suis pas boursière donc j'ai pas eu à faire ça mais je sais qu'il ya des personnes qui ont dû le faire et moi ce que j'ai dû faire en fait c'est plutôt une adhésion il me semble au programme erasmus et donc du fait qu'après je vais être aidé sur toute mon intégration donc le logement principalement et le reste après c'était à ma charge mais le logement c'est quand même une grosse un gros soulagement pardon Et là,

  • Speaker #0

    tu vas à un autre pays quand tu ne sais pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement, oui.

  • Speaker #0

    Donc toi, c'est Erasmus qui t'a proposé des logements là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est un peu tout le programme Erasmus et l'école.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que je pense que ça doit jouer de l'école, parce que j'avais interviewé une meuf qui est partie dans Turquie,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui.

  • Speaker #0

    Et elle, c'était pas du tout comme ça, c'était par une connaissance d'une connaissance.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Et que c'était pas ouf en plus.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    elle a fait sur Airbnb. D'accord. Et moi, pour la Finlande, du coup, c'était avec l'école, en fait. L'école de là-bas, je crois, qui était en partenariat avec notre école et qui proposait en fait un site internet où il y avait plusieurs logements étudiants.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et après, tu faisais tes demandes. Comme les logements tous, peut-être en France,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Je pense que c'est peut-être les écoles qui vont avoir, qui vont beaucoup aider là-dessus pour trouver les logements au final.

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que ça doit être un mix, c'est ça. Comment ça s'est passé, moi. Mais effectivement, il y avait l'école aussi. Donc, je pense que c'était Erasmus, l'école et en fait, après, si tu veux, de ce que j'ai compris, l'école, ils avaient plein de logements dans la ville et en fait, ils logeaient les gens ici et en fait, quand j'ai dû faire mon dossier d'inscription, j'ai demandé si... Ils demandaient en fait, est-ce qu'il faut qu'on vous aide pour un logement ? Parce que du coup, l'école en propose. Et vu que vous faites partie du programme Erasmus, ça fait aussi partie de votre intégration. Mais j'aurais pu le faire toute seule. C'était un choix. Du coup, c'était un certain prix. Après, je trouvais que ça allait pour une colocation. Et en plus, j'étais dans un super appart les six premiers mois. Mais effectivement, c'est l'école et en fait, je n'ai rien géré. Ils m'ont juste dit, je crois, l'adresse. Et ouais, c'est ça. J'ai pas eu à choisir entre plusieurs logements. C'était l'idée si t'avais besoin d'un logement ou pas, et après c'est eux qui géraient. Ils t'affectaient. Et en fait, c'est quand on est arrivés sur place, je me rappelle, ils nous ont dispatchés, ils nous ont expliqué, etc.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, t'es partie toute seule là-bas ? Il y avait qu'une place ?

  • Speaker #1

    Ouais, je suis partie toute seule de ma promo.

  • Speaker #0

    T'apprendais pas trop de partir toute seule ?

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    T'étais dans quel mood avant le départ ?

  • Speaker #1

    Moi, je voulais vraiment partir seule. J'ai quand même eu un petit peu peur, je dirais, la semaine avant. J'ai dit moins 7. Je me suis dit, je vais quand même être un peu solo quand même. Parce qu'effectivement, dans les destinations, surtout aux Pays-Bas, les destinations que proposait le DUT en France, en fait, il y en avait très peu où il n'y avait qu'une place. À chaque fois, il y avait 2, 3, voire 4 places. Et effectivement, il y avait des destinations où en fait, il y en avait plein qui sont partis ensemble. Donc c'est cool, c'est un choix. Et moi, je ne sais pas, je voulais vraiment vivre le truc toute seule.

  • Speaker #0

    Et puis au moins, c'est peut-être moins avec les gens que tu connais.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça aussi. Ça arrive vers les autres. Ouais, c'est ça. Je voulais un peu me bouger en fait. Je voulais un peu me challenger. Après, je savais que ça allait pas trop être difficile pour moi parce que je suis pas super timide. Je suis assez avenante, donc ça va. C'est pas un truc qui me stressait de ouf. Et du coup, c'est vrai que je trouvais plus ça. Et puis sur les conseils aussi qu'on m'avait dit, il faut pas trop que tu partes entre potes. Sinon, vous restez qu'ensemble. C'est ce que tu viens de dire. Et puis l'objectif, l'anglais. Donc je voulais... Pas de français. Ouais, je voulais pas de français en fait. En fait, je savais que j'allais en rencontrer là-bas. Oui, dans tous les cas. Et je me suis dit, ouais, non, c'est bon, j'y vais toute seule. Enfin, c'est pas grave, quoi. Du coup,

  • Speaker #0

    assez sereine, un petit stress avant le départ.

  • Speaker #1

    Un petit stress un peu avant le départ quand même, ouais. Parce que je me suis dit, ouais, c'est bon. Le sort de l'avion, c'est direct anglais, quoi. Là, c'est go, quoi. Pas le choix. Pas le choix. Au moins,

  • Speaker #0

    il y a quelque chose que tu as fait dedans que tu apprends le mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Là, c'est... T'es un peu sous pression, ouais. OK, OK. OK, OK, OK.

  • Speaker #0

    Je parle anglais. Et du coup, donc, t'arrives là-bas à quel... période, c'était quel mois de l'année ?

  • Speaker #1

    C'était mi-août. Mi-août ? Enfin fin août. En fait, je suis arrivée pour la... Pardon, je te coupe. Je suis arrivée pour la semaine d'intégration de l'école. Et donc, c'était la dernière semaine d'août. Donc moi, je suis arrivée un peu avant. Je suis arrivée deux, trois jours avant.

  • Speaker #0

    Et du coup, je vais te demander comment ça se passe ton arrivée, parce que tu es toute seule dans un pays où tu parles pas la langue, ni le néerlandais.

  • Speaker #1

    Le néerlandais, ouais.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu parlais pas le néerlandais.

  • Speaker #1

    Non, non, et zéro base d'allemand aussi, enfin voilà.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, comment ça se passe, ton arrivée ?

  • Speaker #1

    Mon arrivée, il me semble qu'il y avait une navette qui partait de l'aéroport, donc plutôt bonne prise en charge, tu vois, quand je prends du recul, je me dis c'est chouette quand même.

  • Speaker #0

    Une navette du coup de l'école ? Ouais.

  • Speaker #1

    Qui venait récupérer les étudiants à Saint-Marc ? Ouais, un bus de l'école qui venait nous récupérer à l'aéroport, donc ouais, bonne prise en charge je trouve, tu vois, quand même. Et après, donc toute la durée du trajet, c'était à peu près deux heures, et ensuite on est arrivés à Enchédé. Et donc là, ils nous dispatchaient dans les différents logements. Ils nous expliquaient un petit peu comment se rendre après au centre-ville, qui n'était pas très loin non plus. Et du coup, après, on arrivait dans les logements, on s'installait.

  • Speaker #0

    Du coup, tu étais en coloc, et c'était par quelle nationalité ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais en coloc. On était quatre. Et au début... Oui, voilà, c'est vrai que j'explique. J'ai changé de logement, en fait. Au début, du coup, j'étais avec des Coréens. Chacun sa chambre. Une cuisine, du coup, commune. salle de bain, toilette commun. On avait une énorme entrée. Et pas de salon. Et pas de salon. Et après, c'était tout meublé.

  • Speaker #0

    Du coup, tu avais juste à poser tes valises.

  • Speaker #1

    Exactement. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Welcome to les Pays-Bas.

  • Speaker #1

    Welcome to les Pays-Bas. Au final. C'est ça.

  • Speaker #0

    Après, il nous vient le moment de commencer un petit peu le cours d'intégration.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup, votre petite semaine d'intégration ?

  • Speaker #1

    Bah, c'était génial. C'était la fête pendant une semaine. T'attaques direct, grosse soirée. Non, en vrai, je pense qu'entre nous, on a dû se faire une soirée, les Erasmus. Tout de suite, il y a eu un groupe sur WhatsApp pour qu'on communique tous. Et en fait, on était aussi beaucoup... Alors, je ne sais pas trop pourquoi. Pourquoi c'est comme ça ? Mais ouais, non, si, c'est parce qu'en fait, ils étaient tous là-bas. Il y a aussi une résidence. Une résidence où il y avait le plus d'étudiants étrangers en Erasmus. Et en fait, si tu veux, c'est un peu devenu le QV. Du coup, cette résidence-là. Et donc, en fait, on a fait un groupe avec eux. Et on était donc beaucoup tous ensemble. Et à chaque fois, OK, qui fait quoi ? On fait soirée, machin. Donc, il me semble qu'on a fait une première soirée tous ensemble en ville. Le premier week-end, pour un peu... Ouais, c'est ça. Entre nous, et après, semaine d'intégration de l'école. Après, présentation des BDE de chaque programme. Ce qui était trop drôle aussi dans cette école, c'est que tu avais aussi bien les infirmières que des commerciaux. Ok, ouais, c'est vrai. En France, c'est séparé, les écoles d'infirmières et les écoles de commerce ou les licences. Et là, tout est mélangé, donc c'était super drôle parce que tu avais les BDE de les infirmières, ceux qui étaient en business international, tu avais aussi hôtellerie. En fait, tout était mélangé dans cette école. Tout le monde était mélangé. Et donc après, là, c'était un peu la répartition le premier jour. Donc tu vas un peu dans, je dirais, un peu le coin de l'université où c'est ton programme. Présentation du BDE, des personnes qui sont un peu les grosses têtes du BDE, donc j'imagine président, présidente, et programme aussi du coup de la journée et des journées d'après. On a reçu plein de goodies aussi. Et après, il me semble que vu qu'il faisait beau, il y avait plein de petites activités à l'extérieur de l'université. Donc des petits parcours un peu... On a eu une visite de la ville, effectivement. C'était avec le président en plus du BDE. Une petite visite de la ville, présentation un peu des points importants, des endroits importants, pardon. Et puis après, ouais, des petites activités justement aussi tout autour de l'école et sur le parvis de l'école. C'était assez grand et du coup, ils avaient la place. faire pas mal de trucs et puis de la bière quoi qui est un pays très bien les Pays-Bas ah ouais ouais ouais c'est clair vous avez été mis la tête dedans ouais vraiment vraiment et là c'était il me semble même j'ai une image qu'à un moment on est tous au bar enfin vraiment il y a énormément d'étudiants au bar et je sais plus ce que c'est mais je pense c'est la fin d'une étape je crois du tour qu'on a fait dans la ville et en fait du coup il y a plein de groupes qui ont commencé et en fait on s'est tous éparpillés dans la ville et après c'était tous un gros trou vague au bar et les pichets partout la bière cool à Flo je suis dans ma condition ça va être trop cool je me suis dit ok ça attaque fort, sympa mais trop chouette parce que du coup on a créé tout de suite des liens entre tous avec ceux qui étaient dans ma résidence tu reconnais les têtes ceux qui sont dans l'autre mais qui sont trop cool aussi avec qui t'as envie de de revoir t'es tout

  • Speaker #0

    de suite du coup t'as ça attaque tes repères, tu vois les personnes.

  • Speaker #1

    Tu n'es plus toute seule. Là, tu es direct intégrée. Tu as même les gens. Tu vois le contexte étudiant. Les gens sont hyper avenants. Ils viennent vers toi. Tu viens d'où ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #0

    Surtout les étudiants Erasmus, j'ai l'impression qu'eux aussi sont dans un autre pays. Et là, pour découvrir, tout le monde est en mode je suis là pour faire des rencontres et apprendre l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je pense qu'en fait, du coup, mentalement, tu es vraiment dans ce mood-là. Et du coup, t'es hyper avenant, même si peut-être t'es un peu plus timide dans d'autres contextes. Mais là, je pense que t'as vraiment ce truc de tout le monde vient te parler.

  • Speaker #0

    Je pense en mode social.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Tu zappes un peu ce truc, tu zappes un peu ce petit côté de ta personnalité où tu peux être un peu plus réservée. Peut-être pas tout le monde, je dis pas, mais je pense que t'as quand même ce truc où tu t'auto un peu, tu vois. Mais en avant, quoi.

  • Speaker #0

    Tu te poses moins de questions,

  • Speaker #1

    je pense. Exactement, voilà, tu te poses moins de questions.

  • Speaker #0

    Et si tu étais chez toi, dans ton pays, dans ton petit cadre. Et du coup, première semaine qui a l'air bien mouvementée.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Comment tu te sens, du coup, là, sur ces premiers instants ? Comment tu vis un peu la nouveauté de ton année ?

  • Speaker #1

    Ben là, je me dis cool. Là, je me dis, OK, ça va être sympa. Ça va être quelque chose. Il y a des gens très cools. Moi, je me fais aussi copine avec des infirmières qui vont devenir après mes mamas. Je les appelais... Parce qu'en fait, les référents un peu dans les B2E, c'était pas papa pour les mecs, mais je sais plus ce que c'était, mais les mamans, c'était les mamas. Et donc après, moi... Je ne sais plus pourquoi aussi, avant, il y a eu un petit cafouillage. On avait perdu notre BDE. Du coup, on était pas mal à être allés avec le BDE des infirmières. Et en fait, dans les infirmières, super sympa. Elles nous ont super bien accueillies. Et elles ont été super sympas avec nous. Et moi, je suis restée vraiment en contact avec elles toute l'année.

  • Speaker #0

    Bien accrochée, bon fil.

  • Speaker #1

    Et en plus, des locaux, des néerlandaises de la ville, originaire de la ville, ou juste à côté. Et en plus, elles m'ont un peu aidée. sur plein de trucs, des questions con, tu vois, la banque, la poste, même l'école aussi, comment elle fonctionne, enfin, et du coup, trop sympa, et là, je me suis dit, ah ouais, punaise, trop sympa, bonne intégration, les gens sont cools, que ce soit dans tel programme ou dans tel contexte. Ouais, franchement, j'étais du coup contente et peut-être rassurée un peu aussi.

  • Speaker #0

    De dire,

  • Speaker #1

    bon, ça va, c'est pas trop compliqué jusqu'ici. Ouais, voilà, parce que tu vois, mine de rien... Je pense dans l'avion, la semaine avant, je me suis quand même dit, je vais quand même un peu au fin fond des Pays-Bas. Je ne sais pas ce que ça donne. Je ne vais pas dans une ville classe, stylée Rotterdam, La Haye ou Amsterdam. Je vais quand même dans une ville que pas grand monde connaît. Un peu au fond des Pays-Bas. Voilà. Mais bon, du coup, bonne surprise en fait. Vraiment très, très bonne surprise. Choquée. Exactement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Tu fais beaucoup la fête, tu profites avec les autres et tout, mais il y a quand même les cours.

  • Speaker #1

    C'est le milieu de toute cette bonne ambiance.

  • Speaker #0

    Donc tes cours étaient en anglais,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, les cours étaient en anglais. Alors je faisais la fête, mais c'était la semaine d'intégration. Non mais, oui, oui. Les cours, donc ouais, tout en anglais. Et donc là, le premier cours, je me dis, wow, ok. Je suis avec une copine suisse, du coup, qui m'aide un peu. Elle parle français. Et elle, elle a l'habitude parce qu'elle avait déjà des cours en anglais et tout, donc elle avait un pas très bon niveau d'anglais. Et à un moment, je la regarde, je dis J'ai un peu de mal. Et là, vraiment, ça va trop vite. Je me dis Waouh, waouh, waouh. Il y a certains trucs que je capte, d'autres un peu moins. Mais ouais, je me dis Bon, on va avoir un peu de mal. petit temps d'adaptation quand même pour les cours, par contre. Pour l'anglais, en tout cas.

  • Speaker #0

    T'as mis combien de temps à te préparer avant d'être plus à l'aise avec l'anglais, les cours et tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, je dirais deux, trois mois.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Autant que ça ?

  • Speaker #1

    Bah ouais. Peut-être un peu moins, je sais pas. Je me rappelle...

  • Speaker #0

    Peut-être deux, trois mois pour être vraiment bien à l'aise, bien...

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, ouais. Je dirais, ouais, bien... En tout cas, tu vas vraiment dans le truc de suivre les cours aussi. Tu vas savoir suivre les cours. Un peu moins se poser de questions, un peu moins réfléchir quand ils parlent, en fait, les profs. Que ce soit plus naturel. Ouais, je dirais bien... Ouais, peut-être pas trois mois, deux mois. Et je me rappelle, tout le mois de septembre, du coup, j'étais au taquet, je faisais des fiches. Et en fait, du coup, aussi, les cours, ils sont différents aux Pays-Bas. Enfin, la... Comment dire ? L'enseignement est différent, pardon.

  • Speaker #0

    C'est quoi, c'est différent ?

  • Speaker #1

    Alors, différent. Ça se rapproche de l'université en France, mais moi, vu que j'étais en DUT, ce n'était pas pareil. En DUT, j'avais cours presque tout le temps. J'avais des amphithéâtres, des TD, des cours en classe. J'avais des trucs à faire après à la maison, mais je n'avais pas ce truc de... Ce qui se fait pas mal dans l'enseignement anglophone, ce que j'ai remarqué, c'est ce truc où tu dois préparer les cours. C'est toi qui prépares tes cours.

  • Speaker #0

    Là, c'était toi qui devais préparer tes cours ? Ouais. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? En fait, les profs nous expliquaient. Vous achetez les livres. Et en fait, avant les cours, vous lisez les chapitres qu'on va étudier. Vous les lisez et vous bossez un peu le truc.

  • Speaker #0

    Et après, en classe, vous discutiez de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. On discutait. Du coup, voilà, qui a lu les pages de machin ? Vous en pensez quoi ? On débat, etc. Il y a certains cours, c'était ça. Et du coup, il fallait acheter tous les livres. Ça, par exemple, petit budget aussi. Un peu relou, un peu chiant, mais bon. Et en fait, ouais, du coup, tu devais préparer un peu tes cours.

  • Speaker #0

    Et ça t'a plu, ça, comme méthode ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça va, parce que moi, j'étais tellement dans le truc de Vas-y, je vais apprendre l'anglais, j'apprends le anglais. Qu'en fait, ouais, j'étais motivée et puis je voulais passer ce truc de Putain, je comprends rien quand il parle à l'oral. Enfin, je comprends rien, mais je galère parce que j'arrive pas à suivre. Parce que c'est super dur, du coup, tu passes du français à de l'anglais full time dans un cours, quoi. Et sur des thématiques...

  • Speaker #0

    Plus techniques.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, techniques. Donc du marketing, du business, il y a deux, trois mots que tu sais, mais voilà. Et les profs, ils s'adaptaient un petit peu, mais pas tant que ça. Mais je pense que c'est bien quand même aussi, parce que s'ils sont trop gentils...

  • Speaker #0

    Ça te tire vers le haut,

  • Speaker #1

    comme ça. Voilà, c'est ça. Je pense que ça nous tirait quand même pas mal vers le haut. Après, voilà, t'avais pas tous les cours comme ça. Mais tu en avais pas mal où il fallait un peu bachoter avant. Et justement, avec les livres, etc.

  • Speaker #0

    Méthode, c'est une autre manière.

  • Speaker #1

    Ouais. Et je sais qu'en Angleterre, par exemple, c'est ça. Aux États-Unis, c'est ça. Donc après, ça ne m'a pas trop étonnée non plus. Je me suis dit, si c'est un mentionnement en anglais, peut-être que ça va les mal pratiquer un petit peu. Mais carrément différent du DUT, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, nouvelle méthode, nouvelle manière de faire.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un petit peu. Trop bien. Et vous étiez donc en classe avec des étudiants néerlandais ou juste entre

  • Speaker #1

    Erasmus ? Là aussi, ça dépendait des cours. Des fois, on était mixé. Des gens qui étaient là pour un bachelor, comme tu te disais, par exemple. Et des fois, on n'était qu'en classe Erasmus. Ok. Qu'entre Erasmus. Petit mix. Ouais. Et en plus, vu la localisation de la ville, en fait, il y avait énormément d'étudiants allemands. Vu que c'était pas très fort. Ouais. Il y avait énormément d'étudiants allemands dans mon école. Donc il y avait des néerlandais, des allemands et des erasmus.

  • Speaker #0

    Tu as appris un peu le néerlandais ?

  • Speaker #1

    The question !

  • Speaker #0

    J'ai mis des cours de néerlandais.

  • Speaker #1

    Ouais, pendant un semestre, j'ai eu cours de néerlandais. En vrai, hyper intéressant. Parce que j'ai galéré au début et on avait une prof assez stricte. Mais du coup, sur la fin, l'écrit, je comprenais assez bien. Juste l'oral, c'était super dur. En plus, apparemment, dans la région où j'étais, il y avait un accent. Ça n'aide pas. Donc ça n'aide pas. Et non, vraiment, je ne me suis jamais fait à l'oral, je crois. Il y a deux, trois petits mots que je capte, mais sinon, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils me disent. Mais du coup, l'écrit, ça allait. Et j'ai quand même assez bien retenu aussi, par exemple, les chiffres, ce genre de trucs. Donc ça, c'est cool. Ouais, je sais me présenter, ouais. Bonjour, bonjour. Comment tu te dis bonjour, je m'appelle Lorine ? C'est Igben Lorine. Ou Lorraine, souvent ils disent. Ils changent un petit peu. Je peux dire mon âge aussi, du coup ? Mon âge, c'est Igben... 7 and 20. Ok. Ouais, c'est ça. Attends, ouais. 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Ouais, ouais. 7 and 20. Ça c'est en année.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Après bonjour, ils disent beaucoup hoi ou juste hi ou hello. Du coup ils mixent énormément d'anglais.

  • Speaker #0

    Tu sens un peu le mix anglais fait du allemand ?

  • Speaker #1

    Oui clairement, dans la langue du néerlandais. Après je n'ai pas fait d'allemand. Si tu veux, notre prof était hyper intéressante parce qu'elle donnait des cours d'allemand et de néerlandais. Donc elle nous expliquait un peu justement les trucs de Ouais, ça, ça vient de l'allemand. Ça, non, c'est autre chose. Et effectivement, le néerlandais a pas mal de trucs de l'allemand. T'as le bonjour hyper formel comme good morning en anglais. Et aussi, ça, j'ai jamais trop compris, mais je pense que c'est du coup un plus, c'est très informel, j'imagine, pour se dire au revoir, un genre de ciao, ciao

  • Speaker #0

    c'est dur ok non pardon attend bon alors ça c'est le truc formel et eux ce qu'ils disent c'est douille douille et en fait c'est trop drôle parce que la langue elle est quand même assez agressive pas très ouais et le douille douille est super mignon et ouais c'est vrai que c'est une langue voilà très moi au début je pensais que l'allemand c'était une des langues les plus dures à entendre Et en fait, le néerlandais, c'est quand même... Ouais, ouais, t'as tout le temps l'impression qu'ils t'engueulent. C'est trop drôle. Et en fait, ils te disent juste ça va.

  • Speaker #1

    Ils sont gentils, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Ils sont hyper avenants, ils sont assez chill. Et du coup, enfin, oui, t'as trop l'impression qu'ils t'agressent. Et en fait, ils te disent juste comment ça va. Mais du coup, l'intonation, les sons, la prononciation, etc. Ouais, c'est une langue quand même assez agressive.

  • Speaker #1

    Et donc à côté des cours, t'arrives à t'intéresser et t'intégrer, t'immerger un petit peu dans la culture néerlandaise justement. Au-delà de la langue, je ne sais pas s'ils ont des usc un peu différentes, mais est-ce que t'arrives à tout faire dans une vie néerlandaise un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ouais ! Alors après voilà, ça reste quand même un pays d'Europe, donc c'est pas non plus un grand choc culturel. Mais déjà le vélo ! Oui. c'est ce que tu as demandé j'ai un peu l'image des Pays-Bas genre les gens sur leur petit vélo heureux de vivre on est là-dedans du coup ouais clairement le vélo c'est une institution c'est normal il y a plus de vélos que d'habitants parce que tout le monde a au minimum deux vélos un vélo plus chill et un vélo pour faire de la distance et ouais clairement moi je suis arrivée direct c'était aussi le truc à faire en premier c'était de trouver un vélo parce que ben Les transports en commun, il y en a, mais c'est super cher. Moi, je me rappelle, tu vois, le bus, il n'y avait qu'un bus. Enfin, qu'un bus, mais c'était que le bus, en tout cas, dans la ville. C'était bien 2 euros, 2,50 euros le ticket. Et tu vois, c'était en 2016. En 2016, c'était un peu cher. Aujourd'hui, on a 2 euros le ticket de métro. C'est super relou, mais c'est peut-être moins choquant qu'avant. Donc ouais, en fait, moi, j'ai dû prendre une ou deux fois, je crois, le bus. Mais sinon, tout de suite, je me suis acheté un vélo et voilà. Et petite anecdote. J'ai aussi acheté un vélo beaucoup trop petit pour moi. Je ne sais pas ce que j'ai foutu. Je n'ai rien compris sur les images. Je crois que du coup, je revenais d'une des journées d'intégration. J'avais pris un petit peu... On avait même mangé. On n'avait pas trop mangé. On avait bu un peu des bières. Et je ne sais pas, j'avais dû retrouver le mec qui vendait le vélo. Je l'avais essayé. J'étais toute contente sur mon vélo. Ouais, trop bien. Et en fait, je l'avais essayé le lendemain. Et en fait, je me dis, mais il est trop petit. Beaucoup trop petit, trop mignon, il était jaune fluo, super sympa, en bonne condition et tout, plutôt bien. Mais ouais, beaucoup trop petit en fait.

  • Speaker #1

    Et t'as pas pu le revendre ?

  • Speaker #0

    Si, si, si. Du coup je l'ai revendu et j'en ai racheté un autre, très stylé, tout simple mais nickel. En plus on me l'a bradé un peu au dernier moment, je me suis dit bon bah ok. D'occas, ouais, il y en a qui ont acheté des neufs. Moi, je trouvais pas trop d'intérêt.

  • Speaker #1

    Toi, t'étais au Pays-Bas pour combien de temps ?

  • Speaker #0

    Un an. Ouais. Donc, ouais, non. Non, j'ai acheté un d'occasion sur un des sites qui te conseillait, là, un peu comme le bon coin, tu vois. Aussi, Marketplace, sur Facebook, ça marchait bien. Ça marche bien, ça, aussi, au Pays-Bas. Et oui, non, après, j'en ai retrouvé un à ma taille. Et aussi, du coup, ce qui est marrant avec les vélos au Pays-Bas, c'est qu'en fait, t'as pas de frein et t'as pas de vitesse. Sûr. Tu rétro pédales et t'as pas de vitesse du coup, enfin t'as qu'une vitesse parce que tout est plat donc au final c'est pas très grave mais du coup c'est un peu bizarre et ça c'est chelou au début.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu sais que le rétro pédalage c'était pareil en parlant de vélo, tu freinais en rétro pédalant et j'ai gardé ce truc en fait parce que j'ai pas énormément refait de vélo depuis et quand je prenais des vélos dans Lyon il m'est arrivé de rétro pédaler.

  • Speaker #0

    Bah oui ! C'est automatique maintenant. Et t'envoies le pitain et tout.

  • Speaker #1

    Je le freine pas. Et ça, un peu de pipeux, parce que t'envoies le père, je le freine.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est clair. Ça m'étonne pas.

  • Speaker #1

    Mais trop bien. Je trouve ça trop cool de bouger à vélo. De toute façon, on est libre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais du coup, c'est clair. Et tu vois, ça répond un peu à ta question de base quand tu me disais est-ce que tu t'es un peu intégrée dans la culture et tout. Bah du coup, le vélo, ouais. Et puis, en fait, ouais, deux fois, parce qu'après, c'est tellement automatique. En fait, c'est ton moyen de transport, en fait. Et franchement, j'ai pris le truc plutôt rapidement. Et en fait, tout le monde est en vélo. Donc, c'est tellement normal. Tu as des trucs partout pour te garer. C'est plutôt simple. Il n'y a pas trop de gens sur la route. Il y a des pisciclables de l'espace. Tu en as partout. Tu as vraiment les routes pour les vélos et les routes pour les voitures. Et puis moi, j'ai trop kiffé parce qu'en fait, tu bouges, tu fais du sport. Et en fait, ça te vide la tête. Et donc, quand j'arrivais à l'école, je me rappelle, j'étais trop bien. Et quand je repartais, j'étais trop bien. Ouais, en fait, tu... Ouais. À quel niveau ? Ah ouais, ouais, ouais. Bah déjà, tu vois, voilà, tout ce qui est justement culture un peu des Pays-Bas et état d'esprit surtout aux Pays-Bas. Moi, ce qui m'a marqué, c'est un peu leur liberté.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    En fait, ça part déjà un peu quand t'es tout petit là-bas. Dans leur éducation, les parents, ils les laissent un peu faire leur vie. Je sais pas si t'as déjà pu voir des petits quand t'étais... des familles dans les campings, parce qu'il y a beaucoup de néerlandais en France qui viennent en vacances. Et moi, je me rappelle ça, par exemple, mes parents me l'avaient dit. Tu verras, ils sont un peu insupportables. Les néerlandais. Enfin, ils ne sont pas insupportables, mais en tout cas, c'est un peu l'image qu'ils avaient. Parce que même mes parents, tu vois, ils m'avaient dit, nous, je me rappelle, ils faisaient un peu n'importe quoi, les petits, ils étaient hyper libres. Et en fait, c'est un peu dans l'éducation que ça commence. Donc, petits. Et puis après, si tu veux, quand ils grandissent aussi, je les trouve vachement libres dans leur décision, dans les directions de vie qu'ils veulent prendre. Et les parents, j'ai l'impression, ont toujours l'air d'être derrière, en soutien, en mode bah ouais, go Et j'ai trouvé ça super intéressant et vraiment bien, du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a peut-être fait réfléchir autrement ?

  • Speaker #0

    Ah mais ouais, clairement. D'être un peu plus libre, tu vois, faire ses choix, les assumer. Ouais je me suis dit ok c'est cool quand même, j'aime bien cette mentalité là. Il y a le choix en fait. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Il peut prendre plusieurs directions.

  • Speaker #0

    Pas trop de jugement aussi de la part de ton entourage, ta famille. J'ai beaucoup aimé ça. Et je me suis dit ok ce serait chouette à garder. Et puis après ça peut être un peu con mais franchement, quand t'es sur un vélo, tu te sens un peu comme la reine du monde en fait. Ah, bien. Donc il y a ça aussi je trouve, ça part un peu de ça aussi. T'as l'impression que sur ton vélo tu peux tout faire. Moi, vraiment, il y a des moments, j'étais là, je pars en soirée et j'étais au top, quoi. T'étais déter. Ouais. Ou en allant en cours, t'es sur ton vélo, t'es là, t'es libre, quoi. Cheveux au vent. Et ouais, t'es, je sais pas, déjà ça aussi, tu vois, sentiment de liberté. Et je pense que ça y joue, là-bas. Du coup, peut-être que tu ne t'en rends pas compte, je ne sais pas, mais je trouve que...

  • Speaker #1

    Sachant que tu n'as pas travaillé là-dedans toute ta vie, de découvrir ça, tu t'en rends peut-être compte. Si tu es là-dedans depuis tout le temps, tu t'en rends peut-être moins compte. Mais toi, tu as senti cette différence-là.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, ouais. Je peux résumer à ça, la liberté. Ok.

  • Speaker #1

    Liberté de penser, de mouvement.

  • Speaker #0

    Ouais, d'être. Ouais, les gosses, tu vois, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'ils faisaient tout le temps n'importe quoi. Ils étaient très un peu clowns. Je me suis dit, ok, d'accord. Après, peut-être pas tout le monde, mais en tout cas, je pense à une globalité.

  • Speaker #1

    Donc globalement, même en étant seule, tu parles pas la langue, ni l'anglais, ni quoi que ce soit, ça se passe bien ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Ouais, ouais, moi, je me suis plutôt bien intégrée.

  • Speaker #1

    Un peu plus difficile ? Ou, je sais pas, ta famille te manque ?

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, ouais. Oui, voilà, il y a eu des moments quand même, ouais, où tes amis, du coup, en France, ils te manquent. Ta famille, ouais, quand même.

  • Speaker #1

    Ça va, ça ne te plombe pas trop le noir ?

  • Speaker #0

    Franchement, non, parce que j'ai quand même eu de la chance d'être méga entourée sur place. On était vraiment un énorme groupe d'étudiants Erasmus, on était tout le temps ensemble. On avait un groupe WhatsApp, il sonnait toutes les 15 secondes, mais des fois pour des trucs nuls, mais en fait, j'étais tout le temps entourée. J'ai tout le temps été en coloc aussi, du coup, là-bas. En cours, je n'étais jamais seule ou à deux. En fait, tu étais constamment entourée, donc je n'ai quand même pas non plus ressenti beaucoup de manque. Je l'ai ressenti quand même de temps en temps, oui. Un peu le mal du pays, un peu, oui. Mais franchement, pas tant que ça. Je pense qu'il y a des personnes qui l'ont plus su que moi.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    voilà. Un peu oublier ce truc de ça me manque.

  • Speaker #1

    Et t'es encore en contact avec des personnes qui étaient là-bas, où vous vous êtes revues ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait un moment qu'on ne s'est pas revues, mais la dernière fois, c'était en 2018. Et non, pardon, c'est génial. Anecdote. j'ai croisé une de mes mamas à Lisbonne l'année dernière incroyable le hasard total on a pas du tout mais c'est quelques jours avant et je sais plus pourquoi on s'est quand même dit qu'on serait tel week-end à Lisbonne mais bon c'était 2-3 semaines avant mais je sais plus pourquoi on s'est dit ça mais du coup trop bien de se l'avoir dit et de s'en rendre compte ah ok t'es au même moment à Lisbonne d'accord Et en fait du coup on s'est capté. Et c'était... Et trop drôle. En fait, elle est venue, elle était avec son copain à Lisbonne, mais elle avait fait un petit tour, elle était aussi allée en Espagne, etc. Donc elle était en vacances, moi j'étais là juste pour le week-end. Et en fait, ce qui s'est fait, c'est qu'elle nous a rejoints à la fin d'un resto. Moi, j'étais avec mes amis. Et elle nous a rejoints et c'était super sympa. Tout le monde les a accueillis. Trop cool. Bon mood. Ouais. Ils sont pas restés très longtemps, mais c'était trop sympa. C'est trop sympa de la revoir.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est des liens bien et positifs dans ces contextes.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #1

    Tu te revois, tout se passe bien, c'est cool et tout. Tout le monde est content de se revoir.

  • Speaker #0

    Tout roule. Et puis après, en 2018, j'avais revu un très bon ami et toute une équipe aussi sur place. Donc lui, il n'était pas en RR Smith pour le coup. Lui, il faisait partie des étudiants qui étaient là pour un bachelor. Du coup, de 4 ans, c'est 4 ans au Pays-Bas. J'ai ultra bien regardé les contacts avec lui. Je suis encore en contact avec lui aujourd'hui. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en 2018, aux Pays-Bas. Et je suis retournée.

  • Speaker #1

    Tu es retournée dans cette nuit ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai retourné deux fois. Ah ouais ? Oui, j'ai retourné deux fois. C'était avec... Ah mais oui, oui. Enfin, oui, oui. Moi, j'ai tellement adoré que je suis retournée. Je savais que lui était encore, tu vois, qu'il pouvait aussi m'héberger, qu'il y avait encore plein de gens, pas mal d'autres gens sur place. Moi, j'étais un peu moins proche d'eux, mais trop sympa de les revoir aussi. J'ai rencontré les nouveaux Erasmus de l'année en cours. Trop drôle.

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, génial.

  • Speaker #1

    Très bien. Donc après ton allée, tu reviens en France.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis revenue en France.

  • Speaker #1

    Comment ça se passe ton retour ? Parce qu'on dirait que t'as passé une année très légère, libre, positive. Comment tu vis ton retour ?

  • Speaker #0

    Ouais, le retour il est dur. J'ai eu du mal. Je pense que j'ai même mis plusieurs années à m'en remettre. Encore aujourd'hui. Parce que ouais, effectivement, l'échange, du coup, il était en 2016-2017, l'année scolaire 2016-2017. Je suis revenue, en plus, j'ai attaqué direct un job d'été, un job d'été assez costaud. J'étais en mise en rayon, je commençais tôt le matin, c'était soit du matin, soit du soir. Ouais, pas trop de timing pour un peu revenir en France, revoir du monde, etc. J'ai attaqué direct, il me semble que j'ai attaqué direct. Et ouais, non, c'était dur. Je me rappelle, je crois, une semaine après avoir commencé le job d'été. Je craque dans ma chambre, je me dis oh non, c'était trop bien, c'est quoi ce bordel, où je suis ? Ah ouais, gros craquage, trop triste. Ouais, c'était super dur.

  • Speaker #1

    Tu te dis quoi ?

  • Speaker #0

    Bah je me dis que c'était trop bien là-bas, qu'ici il y a des choses qui ont changé, mais des choses qui n'ont pas changé aussi. Et ouais... Ouais, bah ouais, c'est un peu la petite dépression post-Erasmus, post-échange, que je pense pas mal de gens ont eu, en vrai, parce que j'ai entendu parler de ce truc un peu. J'appréhendais, en plus, mon retour un peu. Je savais pas trop comment ça allait se faire. Donc ouais. Compliqué. Ouais, ouais, un peu triste. Enfin, un peu, non, non, j'étais triste. Ouais, beaucoup triste.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et globalement, du coup, ça t'a apporté quoi, cette année, au Pays de 20 ?

  • Speaker #0

    Ben, mine de rien, tu deviens quand même pas mal autonome. sur plein de trucs, tu vois, organiser des voyages, tu deviens assez... des merdes, tu vois, tu apprends à... Parce qu'on a organisé plein de week-ends, plein de voyages, entre nous aussi.

  • Speaker #1

    Vous avez pu voyager un petit peu dans le pays, vous étiez des Pays-Bas.

  • Speaker #0

    On n'a fait que ça, en fait. Si tu veux, il y avait un système qui était trop bien aux Pays-Bas. Tu payais un ticket de groupe de train, et du coup, ça faisait aller-retour, mais divisé par, du coup, par personne. ça te revenait en fait à, je crois, 7 euros la journée, avec un billet aller-retour. Et tu pouvais aller où tu voulais. Enfin, il y avait quand même des gens qui mettaient Yo, moi je vais à Amsterdam demain. Est-ce qu'il y en a qui vont aussi à Amsterdam ? Ça se faisait comme ça. Donc c'est vrai que c'était un peu un système fou, quoi. Moi, je me suis dit Punaise, en France, il n'y a pas du tout ça. Et après, apparemment, c'était un peu de l'abus quand même de faire ça. Parce qu'en gros, de base, c'est un groupe de personnes qui se connaissent. Mais là, si tu veux, c'était un groupe sur Facebook. Et ça pouvait être des gens tout à fait random, en fait, mais qui se créaient un groupe entre eux. Et du coup, tu avais une personne qui devait payer pour tout le monde. Donc là, il fallait quand même avoir confiance. Et tu faisais les virements à des personnes que tu ne connaissais pas, mais tu avais un ticket de groupe.

  • Speaker #1

    Et après, tu pouvais aller partout dans le pays.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais bien profité.

  • Speaker #0

    Et tu avais ton ticket aller-retour. Et donc, on faisait énormément de voyages, de tripes à la journée où on allait visiter une ville comme ça. Et on prenait un des premiers trains et on prenait le dernier train pour rentrer. Ouais, j'ai visité plein de villes. Je suis allée à Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Groningen, Utrecht. Mais ouais, voilà, plein de villes. Et après, on est aussi allées en Belgique, en Allemagne. Oui, tu as fait un petit peu ce qu'il y avait autour aussi.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tu te dis quoi à ce moment-là, quand tu es là, tu es aux Pays-Bas, tu es en train de voyager partout ? Tu ressens quoi ? Tu te dis quoi à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Que je suis libre, en fait. On va dire la liberté. Oui, c'est ça. Je peux faire ce que je veux. Que je suis avec des gens, que quoi qu'il arrive, tout va bien se passer. Je suis avec des gens qui j'ai confiance, qui sont eux aussi dans un bon mood. C'est important. du coup le bon mood est vraiment communiqué entre tout le monde ouais on était un super groupe ouais ouais et tous actifs tu vois on voulait aussi faire ces choses là ensemble enfin après du coup ensemble ça s'est fait mais chacun aussi était dans cette optique de voyager de faire des trucs et de du coup s'il y a d'autres gens qui sont chauds de le faire bah venez on le fait ensemble ouais quand même ouais

  • Speaker #1

    Et ça t'a peut-être aussi du coup à peu côté ouverture d'esprit sur la liberté, je peux faire plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais, après ça c'est clair, ouverture d'esprit sur plein de choses. T'apprends à vivre et à communiquer avec plein de nationalités différentes. Tu vois c'était un premier asmus mais il y avait des Coréens, il y avait un Américain je me rappelle aussi. Il y avait, je me rappelle de ceux-là en tout cas, il y avait une Chinoise, il y avait une Taïwanaise.

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait vraiment tous les continents, tous les horizons.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais et... Du coup, quand même gros choc culturel pour eux.

  • Speaker #1

    L'Europe, je trouve ça. Ça reste l'Europe. C'est ça. Quand tu viens de hors-Europe, je pense.

  • Speaker #0

    Je me rappelle, les Coréens, waouh, ça a dû être un peu difficile pour eux. Mais ils ont trop kiffé quand même. On voyait aussi quand même des grosses différences dans les comportements. entre les européens et eux par exemple. Mais c'est cool, c'est chouette, c'est là que tu te rends compte en fait de plein de choses. Mais après mine de rien sur plein de trucs, tu vois les italiens aussi des fois ils me disaient des choses et j'étais là ouais ok d'accord. Ouais c'est ça, sur aussi les nationalités, enfin voilà les différentes façons de vivre et de penser, t'apprends aussi plein de trucs sur les autres, pas que du coup culture néerlandaise, comme tu me demandais tout à l'heure, mais aussi les autres parce qu'en fait on était constamment ensemble. Donc en fait t'apprends à vivre avec plein de nationalités différentes et à discuter avec eux et à... et à échanger et à avoir des avis aussi différents.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton meilleur souvenir ? Ou un truc qui t'a marqué ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y en a plein. Ouais, mais franchement, il y en a plein. Ce serait dur à choisir.

  • Speaker #1

    Je kiffe la live.

  • Speaker #0

    Je kiffe la life. En vrai, je crois que ma semaine d'intégration, elle était incroyable. Oui, elle t'a marquée. Oui, elle m'a marquée. C'est le premier truc, je pense. C'est aussi pour ça. J'arrive direct, bam. Impact. Grosse intégration, hyper entourée. On se parle tous, tout le monde est dans un bon mood, tout le monde est content d'être là, d'être enfin là. Ça fait quelques mois que tu prépares ton voyage, et là, tu y es. T'es dans un truc super organisé, ils ont préparé plein d'activités, c'est trop chouette quoi. Franchement ouais, l'intégration, l'intégration ouais, trop bien. Un très bon souvenir aussi, c'est une petite soirée tranquille avec mes copines du coup néerlandaises, originaire de la ville, mes mamas. On s'est fait une petite soirée à la française, et là je leur avais cuisiné une quiche, j'ai apporté du vin, du fromage, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux leur montrer ta culture.

  • Speaker #0

    Ouais voilà, un petit peu, et je me rappelle qu'on avait bien rigolé. On avait bien rigolé, elles étaient vraiment chou, enfin... C'était trop chouette, ça c'était un beau moment aussi. Ouais, c'était vraiment cool.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci de nous avoir partagé ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un conseil à donner à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Ça va faire du vélo ? Je dirais...

  • Speaker #1

    Ou s'il y a quelque chose que tu aurais aimé savoir avant ?

  • Speaker #0

    Pas hésiter à aller vers eux. Parce que si tu veux, pareil, on avait eu un cours d'intégration à la culture néerlandaise. Les néerlandais sont connus pour, justement, du fait de la langue, qui est assez agressive. Ils ne sont pas très souriants. Moi, je trouvais que ça allait. Mais ils sont connus pour ne pas être très souriants, ne pas avoir une tête très avenante, très chaleureuse. Donc des fois, ça bloque un peu les gens. Mais je pense que ça, c'est vraiment une façade de ouf. Moi, je ne l'ai pas trop ressenti. Et je trouve que, justement, le conseil que je pourrais donner, c'est ça. C'est un peu ne pas trop faire attention à ça, ce faciès un peu cliché. Ouais. qui est un peu cliché du coup des néerlandais. Bon, qui peut te déstabiliser, je suis d'accord. Ça, c'est vrai. Mais justement, du coup, passer un peu outre ça et pas hésiter à leur parler. Parce qu'honnêtement, dès que tu commences à tchatcher, enfin, ils sont... Ouais, ils sont trop sympas, ils sont hyper intéressés. Je me rappelle, tu vois, je me faisais tout le temps tchatcher parce que vu que je parlais en anglais, ils captaient que j'étais pas néerlandaise. Et tout de suite, ils me posaient plein de questions. Ah ouais, tu viens d'où ? Hyper... Ouais, voilà.

  • Speaker #1

    Après,

  • Speaker #0

    je sais pas si c'était parce que c'était la ville. Peut-être qu'ils n'avaient pas trop l'habitude de voir des gens... Étrangers. Ouais. Tu vois, pas comme Amsterdam, par exemple. Mais du coup, ouais... En tout cas, voilà, tous trop sympas. Et ça, je sais qu'effectivement, c'est assez... Ça peut être un frein, tu vois, quand tu débarques. Et donc, ouais, pas hésiter à aller vers eux, même s'il y a un peu ce truc de... Ils peuvent paraître froids, pas très avenants. En fait, t'inquiète pas que quand tu parles avec eux, après, ils sont trop contents. Ouais, ouais. Merci beaucoup, en tout cas.

  • Speaker #1

    Je t'en prie,

  • Speaker #0

    merci à toi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et de reparler des rations.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Sacrée année, donc ouais, c'est clair. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et vous a donné envie, vous aussi, d'aller partir quelques temps. Si c'est le cas, je vous invite à laisser une petite note sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. Et si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir faire un Erasmus, je vous invite à lui partager l'épisode. Peut-être que ça pourra l'aider, l'aiguiller un petit peu dans sa préparation ou dans le fait de se décider de partir à l'étranger. À bientôt !

Chapters

  • Intro et présentation de Laurine

    00:00

  • Choix et préparation pour un eramsus

    00:05

  • Arrivée et installation aux Pays-Bas

    03:22

  • Semaine d'intégration et premières impressions

    09:09

  • Les cours en anglais et l'adaptation au système éducatif néerlandais

    21:40

  • Découverte de la culture néerlandaise et vie quotidienne

    29:16

  • Retour en France et le mal du pays post-Erasmus

    39:50

  • Réflexions sur l'autonomie et les souvenirs marquants

    41:30

Description

Des vélos partout, des grands champs de tulipe, des gens respectueux...

C'est un peu l'image qu'on a quand on pense aux pays-Bas !


Dans cet épisode, tu vas pouvoir découvrir ce qu'il en est de partir vivre dans ce pays, plus précisément à Enschede, une petite ville un peu moins connue que genre Amsterdam, Rotterdam ou La Haye par exemple.


Laurine y a été pour étudier sa troisième année d'études et y est restée un an.

Elle nous explique super bien le processus pour partir en Erasmus, comment ça se passe avec son école etc.


On aborde aussi plein de sujets atour du voyage notamment :

- Partir seule

- Partir sans trop parler anglais (ni Néerlandais)

- Les cours aux Pays-Bas

- La découverte de la culture néerlandaise

- Se faire des potes en Erasmus


Bonne écoute !


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Infos utiles :

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Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous montre comment ça se passe d'aller vivre dans un autre pays. Et aujourd'hui, on part découvrir les Pays-Bas avec Laurine. Donc Laurine, elle est partie faire un Erasmus là-bas, elle y est restée un an. Et vraiment, j'adore cet épisode, déjà de un, parce qu'elle respire la joie de vivre, mais de deux, surtout parce qu'on aborde plein de sujets différents, aussi bien comment on prépare un Erasmus, le fait de partir seule, mais aussi comment on se fait des potes sur place, comment on socialise. et aussi le retour en France qui peut être un petit peu compliqué et aussi plein d'autres sujets mais bon, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir tout ça par vos veines. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Salut Laurine ! Salut Camille !

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça fait d'être avec toi pour ce petit épisode et qu'on fasse ça ensemble ? Ouais ! Tu es partie en Erasmus aux Pays-Bas donc j'ai hâte que tu me racontes un petit peu tout ça. Moi, j'étais partie en Erasmus en Finlande et j'imagine que ça n'a rien à voir selon où tu pars dans le pays. Donc, hâte d'en savoir plus ! Avant tout, ce que je demande souvent, c'est de savoir pourquoi toi tu as voulu partir vivre à l'étranger quelques temps ?

  • Speaker #1

    Je suis très contente aussi d'être là avec toi Camille, donc merci d'avoir invité. Moi pourquoi je suis partie ? Honnêtement c'était vraiment pour avoir une expérience à l'étranger dans le cadre de mes études. Je n'ai jamais eu trop l'occasion de voyager avant et pareil par exemple pour les stages ou quoi, pas forcément d'opportunité pour les faire à l'étranger. Et là, j'ai eu cette opportunité-là et clairement, j'ai voulu la saisir et j'ai vraiment voulu partir. Et puis, découvrir autre chose, voir un peu d'autres fonctionnements aussi, tu vois, école, d'études. Parce que du coup, c'était à nouveau des études, pour les études, pardon. Et oui, globalement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, tu avais envie de voir autre chose, découvrir un petit peu ce qui se fait à côté.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis moi je voulais aussi vraiment apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Avant de partir, tu parlais pas anglais du coup ?

  • Speaker #1

    En fait je comprenais bien l'anglais, mais j'avais pas cette spontanéité que tu as quand du coup t'as vécu un petit moment à l'étranger, que ça sort tout seul, t'as pas trop besoin de réfléchir, ça je l'avais pas. Et il y a des moments aussi où quand les gens parlaient trop vite, là, j'étais perdue. Pour vous répéter,

  • Speaker #0

    please. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc non c'était vraiment... apprendre l'anglais et être beaucoup plus à l'aise et puis être plus spontanée améliorer mon niveau.

  • Speaker #0

    Pouvoir avoir une conversation de manière plus vide avec les gens.

  • Speaker #1

    Bah ouais je trouvais ça trop stylé les gens qui étaient bilingues, enfin j'étais là, punaise, mais moi aussi !

  • Speaker #0

    T'avais beaucoup de personnes dans ton entourage qui étaient bilingues.

  • Speaker #1

    Bah oui c'est ça, comme je t'avais expliqué, du coup moi je suis originaire du Pays de Jacques et si tu veux dans Pays de Jacques, il y a deux lycées, un lycée privé et un lycée public et en fait le lycée public c'est un lycée international. Et donc il y a beaucoup de personnes qui ont une double nationalité, qui parlent deux, trois langues, quatre langues, voire plus. Et en fait forcément du coup quand t'as baigné un peu dans cet environnement-là depuis toujours et encore plus au lycée, tu te dis bon il y a peut-être un truc qui manque là. Moi aussi j'aimerais bien parler anglais, parler espagnol, parler allemand ou avoir un bon niveau quoi. Pas forcément être bilingue du coup parce que je ne le suis pas mais...

  • Speaker #0

    Au moins, comme on disait, avoir une conversation, pouvoir s'en sortir et pouvoir dialoguer dans une autre langue.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Yes,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi comme études que tu as faites qui t'ont permis de partir étudier à l'étranger ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai fait un DUT technique de commercialisation à Annecy. Et c'est ça du coup qui m'a permis après, en fait, si tu veux, après le DUT, tu peux faire plein de choses. Tu peux soit tout de suite travailler, soit rejoindre une école privée, je dirais. Soit aller à l'université avec une licence pro ou reprendre une licence, arriver en troisième année, pardon. Enfin, t'as un peu le champ des possibles en sortant du DUT. Et t'avais aussi cette possibilité-là, en fait, de poursuivre ton DUT sur un an, mais à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu t'es dit, j'y vais,

  • Speaker #1

    c'est le moment. Ouais, clairement.

  • Speaker #0

    Je pars à l'étranger.

  • Speaker #1

    Clairement, ouais, ouais. C'était pas super simple parce qu'on avait des vœux à faire selon les destinations.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup ? Est-ce que tu peux nous expliquer ? Comment, si c'est ton école qui a présenté tout ça, est-ce que toi, tu as dû faire des recherches ? Comment tu choisis les destinations ?

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'était notre prof d'anglais qui était référente, si tu veux, dans les diplômes du ETI. Ça s'appelait à l'époque. Je ne sais pas si c'est toujours comme ça aujourd'hui, mais c'est elle qui était en charge de ça, qui faisait un peu la relâchement avec les autres écoles, les autres universités. Donc, c'était elle qui faisait tout ça. Et il me semble que... Alors après, selon certains cursus et certaines destinations, il fallait avoir un certain niveau de moyenne. Et aussi, du coup, en fonction de ce que tu souhaitais faire. Parce que tu avais des destinations et des programmes qui étaient plus, par exemple, orientés finances. Par exemple, en Angleterre, à Londres, c'était très finances apparemment. Donc moi, ça ne m'intéressait pas vraiment. Et donc, en fait, après, elle te présentait toutes les destinations qui étaient possibles. Il y avait un nombre de places aussi. Donc un nombre de places d'étudiants, j'entends. du même DUT pour venir là-bas. Et donc après, il fallait postuler. Il y a aussi certaines destinations qui demandaient le TOIC et un certain score du coup au TOIC. Et puis moi, je me rappelle qu'on devait faire trois vœux du coup. Et après, selon les réponses, etc., tu voyais où tu étais et aussi en fonction des demandes du coup des autres.

  • Speaker #0

    Et du coup, donc toi, tu as dû passer le TOIC pour partir ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Dans tous les cas,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'au début, j'avais fait les trois choix. Alors je ne sais plus dans quel ordre, mais j'avais fait trois choix. C'était Norvège, Irlande et Pays-Bas. Pourquoi du coup ces trois choix ? Ouais, c'était ceux qui m'intéressaient le plus. Le programme, la destination, le coût de la vie aussi là-bas. Bon, du coup, Norvège, c'est cher. Mais je pense que c'était vraiment la destination pour la Norvège qui me... qui me motivait. Après, effectivement, c'était le pouvoir d'achat, le coût de la vie, pardon, est quand même assez élevé là-bas. L'Irlande, je pense aussi dans un certain sens, mais ça va comparer à l'Angleterre, en fait. Moi, je comparais un peu tout par rapport à l'Angleterre. Parce que moi, du coup, ce que je voulais, l'objectif, c'était l'anglais. Donc, c'était que des pays anglophones. Il y avait l'Espagne, par exemple. Il y a des personnes qui sont parties en Espagne. Mais moi, mon objectif, c'était l'anglais. Donc, j'ai ciblé que des pays anglophones. Et donc, Norvège, Irlande. et donc après Pays-Bas. Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est que pour la Norvège, j'ai dû passer le TOEIC, mais en fait, on m'a prévenu assez à l'arrache. J'ai dû préparer en deux semaines, sachant que j'avais toujours les cours. Ce n'était pas forcément une période de vacances ou de congés ou de jours fériés. Et puis en plus, les week-ends, j'avais prévu des trucs. Je n'étais pas du tout disponible pour bosser le TOEIC. Et du coup, je me suis retrouvée à passer le TOEIC en deux semaines. Donc forcément, je n'ai pas eu un score Chouette. Ouais. Et le tweak, en fait, c'est quand même vachement de l'entraînement. C'est un peu... C'est pas être un robot, mais un peu quand même sur certains exercices. Donc, c'est pas très dur, mais voilà, il y a des trucs. Il faut un peu connaître et comprendre l'exercice. Et donc, quand tu t'entraînes pas trop, en fait, t'as pas l'habitude de l'exercice. Et rien que, en fait, l'exercice en lui-même, tu perds du temps sur comprendre ce qu'il faut faire. Et donc, j'ai pas eu un super score. Donc, Norvège, c'est mort. Et donc, après, je me rappelle plus trop comment ça s'est fait. Mais au final, ma prof d'anglais... à négocier un dernier partenariat avec une école aux Pays-Bas. Et en fait, elle est venue me voir et elle m'a dit Tiens, Laurine, j'ai direct pensé à toi. Il y a une place. Est-ce que tu es chaud ? Et toi, tu as dit oui ? J'ai dit oui direct. Et là, je lui ai dit Je ne sais pas, il faut le TOEIC ou quoi ? Il y a un truc. C'est quoi les prérequis ? Est-ce qu'il y a un truc à faire ? Elle me dit Non, non, c'est bon. Ils ne demandent pas forcément un TOEIC. Ils vont demander tes bulletins, tes notes. Moi, je vais leur dire. C'est elle qui faisait ça, du coup, aussi. Pour les dessinations, il n'y avait pas besoin du TOEIC. C'était la prof qui transmettait nos notes et nos moyennes. Et du coup, je dis tout de suite oui, je ne réfléchis pas trop. Elle me dit, ouais, petite université sympa. Aux Pays-Bas, je sais que tu as envie d'aller là-bas.

  • Speaker #0

    Du coup, ça s'est bien trouvé, bien présenté.

  • Speaker #1

    L'occasion est là, allons-y. Exactement, donc génial. Je ne sais plus pourquoi, du coup, de l'autre destination, ça ne s'est pas fait aux Pays-Bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, il y a cette voie qui était ouverte.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me rappelle de ça quand elle me l'annonce. Et moi, je suis là, let's go.

  • Speaker #0

    Et tu es dans quelle ville au final ?

  • Speaker #1

    Et donc aux Pays-Bas, j'étais pas du tout sur la partie, je dirais, plus connue, côte ouest des Pays-Bas, avec Amsterdam et Rotterdam, par exemple, des pays plus connus, très universitaires. Moi, j'étais du coup à Enschede, ça s'appelle. Et donc tout à l'est des Pays-Bas, à 30 minutes de l'Allemagne. Donc là,

  • Speaker #0

    tu étais dans une nouvelle ville, peut-être moins touristique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça tombait bien au final, peut-être.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, vraiment moins touristique. Mais... tout de même bien universitaire, parce qu'il y avait deux grosses unis, dont une qui est assez réputée et donc bien étudiante comme il faut.

  • Speaker #0

    Tout ce qu'il fallait que ça se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment ça se passe ta phase préparation maintenant ? Tu sais où tu vas pour ce qui va être de trouver un appart, ton arrivée là bas, etc. Comment tu t'y prends ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est chouette, c'est qu'avec le programme Erasmus, il y a plein de trucs qui sont pris en charge et que tu ne gères pas trop. En fait, ce que tu as à faire, du coup, c'est de plus gérer la partie financière et c'est qu'en fait d'avoir alors soit pour demander des bourses moi c'était pas mon cas je suis pas boursière donc j'ai pas eu à faire ça mais je sais qu'il ya des personnes qui ont dû le faire et moi ce que j'ai dû faire en fait c'est plutôt une adhésion il me semble au programme erasmus et donc du fait qu'après je vais être aidé sur toute mon intégration donc le logement principalement et le reste après c'était à ma charge mais le logement c'est quand même une grosse un gros soulagement pardon Et là,

  • Speaker #0

    tu vas à un autre pays quand tu ne sais pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement, oui.

  • Speaker #0

    Donc toi, c'est Erasmus qui t'a proposé des logements là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est un peu tout le programme Erasmus et l'école.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que je pense que ça doit jouer de l'école, parce que j'avais interviewé une meuf qui est partie dans Turquie,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui.

  • Speaker #0

    Et elle, c'était pas du tout comme ça, c'était par une connaissance d'une connaissance.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Et que c'était pas ouf en plus.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    elle a fait sur Airbnb. D'accord. Et moi, pour la Finlande, du coup, c'était avec l'école, en fait. L'école de là-bas, je crois, qui était en partenariat avec notre école et qui proposait en fait un site internet où il y avait plusieurs logements étudiants.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et après, tu faisais tes demandes. Comme les logements tous, peut-être en France,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Je pense que c'est peut-être les écoles qui vont avoir, qui vont beaucoup aider là-dessus pour trouver les logements au final.

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que ça doit être un mix, c'est ça. Comment ça s'est passé, moi. Mais effectivement, il y avait l'école aussi. Donc, je pense que c'était Erasmus, l'école et en fait, après, si tu veux, de ce que j'ai compris, l'école, ils avaient plein de logements dans la ville et en fait, ils logeaient les gens ici et en fait, quand j'ai dû faire mon dossier d'inscription, j'ai demandé si... Ils demandaient en fait, est-ce qu'il faut qu'on vous aide pour un logement ? Parce que du coup, l'école en propose. Et vu que vous faites partie du programme Erasmus, ça fait aussi partie de votre intégration. Mais j'aurais pu le faire toute seule. C'était un choix. Du coup, c'était un certain prix. Après, je trouvais que ça allait pour une colocation. Et en plus, j'étais dans un super appart les six premiers mois. Mais effectivement, c'est l'école et en fait, je n'ai rien géré. Ils m'ont juste dit, je crois, l'adresse. Et ouais, c'est ça. J'ai pas eu à choisir entre plusieurs logements. C'était l'idée si t'avais besoin d'un logement ou pas, et après c'est eux qui géraient. Ils t'affectaient. Et en fait, c'est quand on est arrivés sur place, je me rappelle, ils nous ont dispatchés, ils nous ont expliqué, etc.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, t'es partie toute seule là-bas ? Il y avait qu'une place ?

  • Speaker #1

    Ouais, je suis partie toute seule de ma promo.

  • Speaker #0

    T'apprendais pas trop de partir toute seule ?

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    T'étais dans quel mood avant le départ ?

  • Speaker #1

    Moi, je voulais vraiment partir seule. J'ai quand même eu un petit peu peur, je dirais, la semaine avant. J'ai dit moins 7. Je me suis dit, je vais quand même être un peu solo quand même. Parce qu'effectivement, dans les destinations, surtout aux Pays-Bas, les destinations que proposait le DUT en France, en fait, il y en avait très peu où il n'y avait qu'une place. À chaque fois, il y avait 2, 3, voire 4 places. Et effectivement, il y avait des destinations où en fait, il y en avait plein qui sont partis ensemble. Donc c'est cool, c'est un choix. Et moi, je ne sais pas, je voulais vraiment vivre le truc toute seule.

  • Speaker #0

    Et puis au moins, c'est peut-être moins avec les gens que tu connais.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça aussi. Ça arrive vers les autres. Ouais, c'est ça. Je voulais un peu me bouger en fait. Je voulais un peu me challenger. Après, je savais que ça allait pas trop être difficile pour moi parce que je suis pas super timide. Je suis assez avenante, donc ça va. C'est pas un truc qui me stressait de ouf. Et du coup, c'est vrai que je trouvais plus ça. Et puis sur les conseils aussi qu'on m'avait dit, il faut pas trop que tu partes entre potes. Sinon, vous restez qu'ensemble. C'est ce que tu viens de dire. Et puis l'objectif, l'anglais. Donc je voulais... Pas de français. Ouais, je voulais pas de français en fait. En fait, je savais que j'allais en rencontrer là-bas. Oui, dans tous les cas. Et je me suis dit, ouais, non, c'est bon, j'y vais toute seule. Enfin, c'est pas grave, quoi. Du coup,

  • Speaker #0

    assez sereine, un petit stress avant le départ.

  • Speaker #1

    Un petit stress un peu avant le départ quand même, ouais. Parce que je me suis dit, ouais, c'est bon. Le sort de l'avion, c'est direct anglais, quoi. Là, c'est go, quoi. Pas le choix. Pas le choix. Au moins,

  • Speaker #0

    il y a quelque chose que tu as fait dedans que tu apprends le mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Là, c'est... T'es un peu sous pression, ouais. OK, OK. OK, OK, OK.

  • Speaker #0

    Je parle anglais. Et du coup, donc, t'arrives là-bas à quel... période, c'était quel mois de l'année ?

  • Speaker #1

    C'était mi-août. Mi-août ? Enfin fin août. En fait, je suis arrivée pour la... Pardon, je te coupe. Je suis arrivée pour la semaine d'intégration de l'école. Et donc, c'était la dernière semaine d'août. Donc moi, je suis arrivée un peu avant. Je suis arrivée deux, trois jours avant.

  • Speaker #0

    Et du coup, je vais te demander comment ça se passe ton arrivée, parce que tu es toute seule dans un pays où tu parles pas la langue, ni le néerlandais.

  • Speaker #1

    Le néerlandais, ouais.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu parlais pas le néerlandais.

  • Speaker #1

    Non, non, et zéro base d'allemand aussi, enfin voilà.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, comment ça se passe, ton arrivée ?

  • Speaker #1

    Mon arrivée, il me semble qu'il y avait une navette qui partait de l'aéroport, donc plutôt bonne prise en charge, tu vois, quand je prends du recul, je me dis c'est chouette quand même.

  • Speaker #0

    Une navette du coup de l'école ? Ouais.

  • Speaker #1

    Qui venait récupérer les étudiants à Saint-Marc ? Ouais, un bus de l'école qui venait nous récupérer à l'aéroport, donc ouais, bonne prise en charge je trouve, tu vois, quand même. Et après, donc toute la durée du trajet, c'était à peu près deux heures, et ensuite on est arrivés à Enchédé. Et donc là, ils nous dispatchaient dans les différents logements. Ils nous expliquaient un petit peu comment se rendre après au centre-ville, qui n'était pas très loin non plus. Et du coup, après, on arrivait dans les logements, on s'installait.

  • Speaker #0

    Du coup, tu étais en coloc, et c'était par quelle nationalité ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais en coloc. On était quatre. Et au début... Oui, voilà, c'est vrai que j'explique. J'ai changé de logement, en fait. Au début, du coup, j'étais avec des Coréens. Chacun sa chambre. Une cuisine, du coup, commune. salle de bain, toilette commun. On avait une énorme entrée. Et pas de salon. Et pas de salon. Et après, c'était tout meublé.

  • Speaker #0

    Du coup, tu avais juste à poser tes valises.

  • Speaker #1

    Exactement. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Welcome to les Pays-Bas.

  • Speaker #1

    Welcome to les Pays-Bas. Au final. C'est ça.

  • Speaker #0

    Après, il nous vient le moment de commencer un petit peu le cours d'intégration.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup, votre petite semaine d'intégration ?

  • Speaker #1

    Bah, c'était génial. C'était la fête pendant une semaine. T'attaques direct, grosse soirée. Non, en vrai, je pense qu'entre nous, on a dû se faire une soirée, les Erasmus. Tout de suite, il y a eu un groupe sur WhatsApp pour qu'on communique tous. Et en fait, on était aussi beaucoup... Alors, je ne sais pas trop pourquoi. Pourquoi c'est comme ça ? Mais ouais, non, si, c'est parce qu'en fait, ils étaient tous là-bas. Il y a aussi une résidence. Une résidence où il y avait le plus d'étudiants étrangers en Erasmus. Et en fait, si tu veux, c'est un peu devenu le QV. Du coup, cette résidence-là. Et donc, en fait, on a fait un groupe avec eux. Et on était donc beaucoup tous ensemble. Et à chaque fois, OK, qui fait quoi ? On fait soirée, machin. Donc, il me semble qu'on a fait une première soirée tous ensemble en ville. Le premier week-end, pour un peu... Ouais, c'est ça. Entre nous, et après, semaine d'intégration de l'école. Après, présentation des BDE de chaque programme. Ce qui était trop drôle aussi dans cette école, c'est que tu avais aussi bien les infirmières que des commerciaux. Ok, ouais, c'est vrai. En France, c'est séparé, les écoles d'infirmières et les écoles de commerce ou les licences. Et là, tout est mélangé, donc c'était super drôle parce que tu avais les BDE de les infirmières, ceux qui étaient en business international, tu avais aussi hôtellerie. En fait, tout était mélangé dans cette école. Tout le monde était mélangé. Et donc après, là, c'était un peu la répartition le premier jour. Donc tu vas un peu dans, je dirais, un peu le coin de l'université où c'est ton programme. Présentation du BDE, des personnes qui sont un peu les grosses têtes du BDE, donc j'imagine président, présidente, et programme aussi du coup de la journée et des journées d'après. On a reçu plein de goodies aussi. Et après, il me semble que vu qu'il faisait beau, il y avait plein de petites activités à l'extérieur de l'université. Donc des petits parcours un peu... On a eu une visite de la ville, effectivement. C'était avec le président en plus du BDE. Une petite visite de la ville, présentation un peu des points importants, des endroits importants, pardon. Et puis après, ouais, des petites activités justement aussi tout autour de l'école et sur le parvis de l'école. C'était assez grand et du coup, ils avaient la place. faire pas mal de trucs et puis de la bière quoi qui est un pays très bien les Pays-Bas ah ouais ouais ouais c'est clair vous avez été mis la tête dedans ouais vraiment vraiment et là c'était il me semble même j'ai une image qu'à un moment on est tous au bar enfin vraiment il y a énormément d'étudiants au bar et je sais plus ce que c'est mais je pense c'est la fin d'une étape je crois du tour qu'on a fait dans la ville et en fait du coup il y a plein de groupes qui ont commencé et en fait on s'est tous éparpillés dans la ville et après c'était tous un gros trou vague au bar et les pichets partout la bière cool à Flo je suis dans ma condition ça va être trop cool je me suis dit ok ça attaque fort, sympa mais trop chouette parce que du coup on a créé tout de suite des liens entre tous avec ceux qui étaient dans ma résidence tu reconnais les têtes ceux qui sont dans l'autre mais qui sont trop cool aussi avec qui t'as envie de de revoir t'es tout

  • Speaker #0

    de suite du coup t'as ça attaque tes repères, tu vois les personnes.

  • Speaker #1

    Tu n'es plus toute seule. Là, tu es direct intégrée. Tu as même les gens. Tu vois le contexte étudiant. Les gens sont hyper avenants. Ils viennent vers toi. Tu viens d'où ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #0

    Surtout les étudiants Erasmus, j'ai l'impression qu'eux aussi sont dans un autre pays. Et là, pour découvrir, tout le monde est en mode je suis là pour faire des rencontres et apprendre l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je pense qu'en fait, du coup, mentalement, tu es vraiment dans ce mood-là. Et du coup, t'es hyper avenant, même si peut-être t'es un peu plus timide dans d'autres contextes. Mais là, je pense que t'as vraiment ce truc de tout le monde vient te parler.

  • Speaker #0

    Je pense en mode social.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Tu zappes un peu ce truc, tu zappes un peu ce petit côté de ta personnalité où tu peux être un peu plus réservée. Peut-être pas tout le monde, je dis pas, mais je pense que t'as quand même ce truc où tu t'auto un peu, tu vois. Mais en avant, quoi.

  • Speaker #0

    Tu te poses moins de questions,

  • Speaker #1

    je pense. Exactement, voilà, tu te poses moins de questions.

  • Speaker #0

    Et si tu étais chez toi, dans ton pays, dans ton petit cadre. Et du coup, première semaine qui a l'air bien mouvementée.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Comment tu te sens, du coup, là, sur ces premiers instants ? Comment tu vis un peu la nouveauté de ton année ?

  • Speaker #1

    Ben là, je me dis cool. Là, je me dis, OK, ça va être sympa. Ça va être quelque chose. Il y a des gens très cools. Moi, je me fais aussi copine avec des infirmières qui vont devenir après mes mamas. Je les appelais... Parce qu'en fait, les référents un peu dans les B2E, c'était pas papa pour les mecs, mais je sais plus ce que c'était, mais les mamans, c'était les mamas. Et donc après, moi... Je ne sais plus pourquoi aussi, avant, il y a eu un petit cafouillage. On avait perdu notre BDE. Du coup, on était pas mal à être allés avec le BDE des infirmières. Et en fait, dans les infirmières, super sympa. Elles nous ont super bien accueillies. Et elles ont été super sympas avec nous. Et moi, je suis restée vraiment en contact avec elles toute l'année.

  • Speaker #0

    Bien accrochée, bon fil.

  • Speaker #1

    Et en plus, des locaux, des néerlandaises de la ville, originaire de la ville, ou juste à côté. Et en plus, elles m'ont un peu aidée. sur plein de trucs, des questions con, tu vois, la banque, la poste, même l'école aussi, comment elle fonctionne, enfin, et du coup, trop sympa, et là, je me suis dit, ah ouais, punaise, trop sympa, bonne intégration, les gens sont cools, que ce soit dans tel programme ou dans tel contexte. Ouais, franchement, j'étais du coup contente et peut-être rassurée un peu aussi.

  • Speaker #0

    De dire,

  • Speaker #1

    bon, ça va, c'est pas trop compliqué jusqu'ici. Ouais, voilà, parce que tu vois, mine de rien... Je pense dans l'avion, la semaine avant, je me suis quand même dit, je vais quand même un peu au fin fond des Pays-Bas. Je ne sais pas ce que ça donne. Je ne vais pas dans une ville classe, stylée Rotterdam, La Haye ou Amsterdam. Je vais quand même dans une ville que pas grand monde connaît. Un peu au fond des Pays-Bas. Voilà. Mais bon, du coup, bonne surprise en fait. Vraiment très, très bonne surprise. Choquée. Exactement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Tu fais beaucoup la fête, tu profites avec les autres et tout, mais il y a quand même les cours.

  • Speaker #1

    C'est le milieu de toute cette bonne ambiance.

  • Speaker #0

    Donc tes cours étaient en anglais,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, les cours étaient en anglais. Alors je faisais la fête, mais c'était la semaine d'intégration. Non mais, oui, oui. Les cours, donc ouais, tout en anglais. Et donc là, le premier cours, je me dis, wow, ok. Je suis avec une copine suisse, du coup, qui m'aide un peu. Elle parle français. Et elle, elle a l'habitude parce qu'elle avait déjà des cours en anglais et tout, donc elle avait un pas très bon niveau d'anglais. Et à un moment, je la regarde, je dis J'ai un peu de mal. Et là, vraiment, ça va trop vite. Je me dis Waouh, waouh, waouh. Il y a certains trucs que je capte, d'autres un peu moins. Mais ouais, je me dis Bon, on va avoir un peu de mal. petit temps d'adaptation quand même pour les cours, par contre. Pour l'anglais, en tout cas.

  • Speaker #0

    T'as mis combien de temps à te préparer avant d'être plus à l'aise avec l'anglais, les cours et tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, je dirais deux, trois mois.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Autant que ça ?

  • Speaker #1

    Bah ouais. Peut-être un peu moins, je sais pas. Je me rappelle...

  • Speaker #0

    Peut-être deux, trois mois pour être vraiment bien à l'aise, bien...

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, ouais. Je dirais, ouais, bien... En tout cas, tu vas vraiment dans le truc de suivre les cours aussi. Tu vas savoir suivre les cours. Un peu moins se poser de questions, un peu moins réfléchir quand ils parlent, en fait, les profs. Que ce soit plus naturel. Ouais, je dirais bien... Ouais, peut-être pas trois mois, deux mois. Et je me rappelle, tout le mois de septembre, du coup, j'étais au taquet, je faisais des fiches. Et en fait, du coup, aussi, les cours, ils sont différents aux Pays-Bas. Enfin, la... Comment dire ? L'enseignement est différent, pardon.

  • Speaker #0

    C'est quoi, c'est différent ?

  • Speaker #1

    Alors, différent. Ça se rapproche de l'université en France, mais moi, vu que j'étais en DUT, ce n'était pas pareil. En DUT, j'avais cours presque tout le temps. J'avais des amphithéâtres, des TD, des cours en classe. J'avais des trucs à faire après à la maison, mais je n'avais pas ce truc de... Ce qui se fait pas mal dans l'enseignement anglophone, ce que j'ai remarqué, c'est ce truc où tu dois préparer les cours. C'est toi qui prépares tes cours.

  • Speaker #0

    Là, c'était toi qui devais préparer tes cours ? Ouais. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? En fait, les profs nous expliquaient. Vous achetez les livres. Et en fait, avant les cours, vous lisez les chapitres qu'on va étudier. Vous les lisez et vous bossez un peu le truc.

  • Speaker #0

    Et après, en classe, vous discutiez de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. On discutait. Du coup, voilà, qui a lu les pages de machin ? Vous en pensez quoi ? On débat, etc. Il y a certains cours, c'était ça. Et du coup, il fallait acheter tous les livres. Ça, par exemple, petit budget aussi. Un peu relou, un peu chiant, mais bon. Et en fait, ouais, du coup, tu devais préparer un peu tes cours.

  • Speaker #0

    Et ça t'a plu, ça, comme méthode ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça va, parce que moi, j'étais tellement dans le truc de Vas-y, je vais apprendre l'anglais, j'apprends le anglais. Qu'en fait, ouais, j'étais motivée et puis je voulais passer ce truc de Putain, je comprends rien quand il parle à l'oral. Enfin, je comprends rien, mais je galère parce que j'arrive pas à suivre. Parce que c'est super dur, du coup, tu passes du français à de l'anglais full time dans un cours, quoi. Et sur des thématiques...

  • Speaker #0

    Plus techniques.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, techniques. Donc du marketing, du business, il y a deux, trois mots que tu sais, mais voilà. Et les profs, ils s'adaptaient un petit peu, mais pas tant que ça. Mais je pense que c'est bien quand même aussi, parce que s'ils sont trop gentils...

  • Speaker #0

    Ça te tire vers le haut,

  • Speaker #1

    comme ça. Voilà, c'est ça. Je pense que ça nous tirait quand même pas mal vers le haut. Après, voilà, t'avais pas tous les cours comme ça. Mais tu en avais pas mal où il fallait un peu bachoter avant. Et justement, avec les livres, etc.

  • Speaker #0

    Méthode, c'est une autre manière.

  • Speaker #1

    Ouais. Et je sais qu'en Angleterre, par exemple, c'est ça. Aux États-Unis, c'est ça. Donc après, ça ne m'a pas trop étonnée non plus. Je me suis dit, si c'est un mentionnement en anglais, peut-être que ça va les mal pratiquer un petit peu. Mais carrément différent du DUT, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, nouvelle méthode, nouvelle manière de faire.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un petit peu. Trop bien. Et vous étiez donc en classe avec des étudiants néerlandais ou juste entre

  • Speaker #1

    Erasmus ? Là aussi, ça dépendait des cours. Des fois, on était mixé. Des gens qui étaient là pour un bachelor, comme tu te disais, par exemple. Et des fois, on n'était qu'en classe Erasmus. Ok. Qu'entre Erasmus. Petit mix. Ouais. Et en plus, vu la localisation de la ville, en fait, il y avait énormément d'étudiants allemands. Vu que c'était pas très fort. Ouais. Il y avait énormément d'étudiants allemands dans mon école. Donc il y avait des néerlandais, des allemands et des erasmus.

  • Speaker #0

    Tu as appris un peu le néerlandais ?

  • Speaker #1

    The question !

  • Speaker #0

    J'ai mis des cours de néerlandais.

  • Speaker #1

    Ouais, pendant un semestre, j'ai eu cours de néerlandais. En vrai, hyper intéressant. Parce que j'ai galéré au début et on avait une prof assez stricte. Mais du coup, sur la fin, l'écrit, je comprenais assez bien. Juste l'oral, c'était super dur. En plus, apparemment, dans la région où j'étais, il y avait un accent. Ça n'aide pas. Donc ça n'aide pas. Et non, vraiment, je ne me suis jamais fait à l'oral, je crois. Il y a deux, trois petits mots que je capte, mais sinon, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils me disent. Mais du coup, l'écrit, ça allait. Et j'ai quand même assez bien retenu aussi, par exemple, les chiffres, ce genre de trucs. Donc ça, c'est cool. Ouais, je sais me présenter, ouais. Bonjour, bonjour. Comment tu te dis bonjour, je m'appelle Lorine ? C'est Igben Lorine. Ou Lorraine, souvent ils disent. Ils changent un petit peu. Je peux dire mon âge aussi, du coup ? Mon âge, c'est Igben... 7 and 20. Ok. Ouais, c'est ça. Attends, ouais. 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Ouais, ouais. 7 and 20. Ça c'est en année.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Après bonjour, ils disent beaucoup hoi ou juste hi ou hello. Du coup ils mixent énormément d'anglais.

  • Speaker #0

    Tu sens un peu le mix anglais fait du allemand ?

  • Speaker #1

    Oui clairement, dans la langue du néerlandais. Après je n'ai pas fait d'allemand. Si tu veux, notre prof était hyper intéressante parce qu'elle donnait des cours d'allemand et de néerlandais. Donc elle nous expliquait un peu justement les trucs de Ouais, ça, ça vient de l'allemand. Ça, non, c'est autre chose. Et effectivement, le néerlandais a pas mal de trucs de l'allemand. T'as le bonjour hyper formel comme good morning en anglais. Et aussi, ça, j'ai jamais trop compris, mais je pense que c'est du coup un plus, c'est très informel, j'imagine, pour se dire au revoir, un genre de ciao, ciao

  • Speaker #0

    c'est dur ok non pardon attend bon alors ça c'est le truc formel et eux ce qu'ils disent c'est douille douille et en fait c'est trop drôle parce que la langue elle est quand même assez agressive pas très ouais et le douille douille est super mignon et ouais c'est vrai que c'est une langue voilà très moi au début je pensais que l'allemand c'était une des langues les plus dures à entendre Et en fait, le néerlandais, c'est quand même... Ouais, ouais, t'as tout le temps l'impression qu'ils t'engueulent. C'est trop drôle. Et en fait, ils te disent juste ça va.

  • Speaker #1

    Ils sont gentils, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Ils sont hyper avenants, ils sont assez chill. Et du coup, enfin, oui, t'as trop l'impression qu'ils t'agressent. Et en fait, ils te disent juste comment ça va. Mais du coup, l'intonation, les sons, la prononciation, etc. Ouais, c'est une langue quand même assez agressive.

  • Speaker #1

    Et donc à côté des cours, t'arrives à t'intéresser et t'intégrer, t'immerger un petit peu dans la culture néerlandaise justement. Au-delà de la langue, je ne sais pas s'ils ont des usc un peu différentes, mais est-ce que t'arrives à tout faire dans une vie néerlandaise un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ouais ! Alors après voilà, ça reste quand même un pays d'Europe, donc c'est pas non plus un grand choc culturel. Mais déjà le vélo ! Oui. c'est ce que tu as demandé j'ai un peu l'image des Pays-Bas genre les gens sur leur petit vélo heureux de vivre on est là-dedans du coup ouais clairement le vélo c'est une institution c'est normal il y a plus de vélos que d'habitants parce que tout le monde a au minimum deux vélos un vélo plus chill et un vélo pour faire de la distance et ouais clairement moi je suis arrivée direct c'était aussi le truc à faire en premier c'était de trouver un vélo parce que ben Les transports en commun, il y en a, mais c'est super cher. Moi, je me rappelle, tu vois, le bus, il n'y avait qu'un bus. Enfin, qu'un bus, mais c'était que le bus, en tout cas, dans la ville. C'était bien 2 euros, 2,50 euros le ticket. Et tu vois, c'était en 2016. En 2016, c'était un peu cher. Aujourd'hui, on a 2 euros le ticket de métro. C'est super relou, mais c'est peut-être moins choquant qu'avant. Donc ouais, en fait, moi, j'ai dû prendre une ou deux fois, je crois, le bus. Mais sinon, tout de suite, je me suis acheté un vélo et voilà. Et petite anecdote. J'ai aussi acheté un vélo beaucoup trop petit pour moi. Je ne sais pas ce que j'ai foutu. Je n'ai rien compris sur les images. Je crois que du coup, je revenais d'une des journées d'intégration. J'avais pris un petit peu... On avait même mangé. On n'avait pas trop mangé. On avait bu un peu des bières. Et je ne sais pas, j'avais dû retrouver le mec qui vendait le vélo. Je l'avais essayé. J'étais toute contente sur mon vélo. Ouais, trop bien. Et en fait, je l'avais essayé le lendemain. Et en fait, je me dis, mais il est trop petit. Beaucoup trop petit, trop mignon, il était jaune fluo, super sympa, en bonne condition et tout, plutôt bien. Mais ouais, beaucoup trop petit en fait.

  • Speaker #1

    Et t'as pas pu le revendre ?

  • Speaker #0

    Si, si, si. Du coup je l'ai revendu et j'en ai racheté un autre, très stylé, tout simple mais nickel. En plus on me l'a bradé un peu au dernier moment, je me suis dit bon bah ok. D'occas, ouais, il y en a qui ont acheté des neufs. Moi, je trouvais pas trop d'intérêt.

  • Speaker #1

    Toi, t'étais au Pays-Bas pour combien de temps ?

  • Speaker #0

    Un an. Ouais. Donc, ouais, non. Non, j'ai acheté un d'occasion sur un des sites qui te conseillait, là, un peu comme le bon coin, tu vois. Aussi, Marketplace, sur Facebook, ça marchait bien. Ça marche bien, ça, aussi, au Pays-Bas. Et oui, non, après, j'en ai retrouvé un à ma taille. Et aussi, du coup, ce qui est marrant avec les vélos au Pays-Bas, c'est qu'en fait, t'as pas de frein et t'as pas de vitesse. Sûr. Tu rétro pédales et t'as pas de vitesse du coup, enfin t'as qu'une vitesse parce que tout est plat donc au final c'est pas très grave mais du coup c'est un peu bizarre et ça c'est chelou au début.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu sais que le rétro pédalage c'était pareil en parlant de vélo, tu freinais en rétro pédalant et j'ai gardé ce truc en fait parce que j'ai pas énormément refait de vélo depuis et quand je prenais des vélos dans Lyon il m'est arrivé de rétro pédaler.

  • Speaker #0

    Bah oui ! C'est automatique maintenant. Et t'envoies le pitain et tout.

  • Speaker #1

    Je le freine pas. Et ça, un peu de pipeux, parce que t'envoies le père, je le freine.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est clair. Ça m'étonne pas.

  • Speaker #1

    Mais trop bien. Je trouve ça trop cool de bouger à vélo. De toute façon, on est libre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais du coup, c'est clair. Et tu vois, ça répond un peu à ta question de base quand tu me disais est-ce que tu t'es un peu intégrée dans la culture et tout. Bah du coup, le vélo, ouais. Et puis, en fait, ouais, deux fois, parce qu'après, c'est tellement automatique. En fait, c'est ton moyen de transport, en fait. Et franchement, j'ai pris le truc plutôt rapidement. Et en fait, tout le monde est en vélo. Donc, c'est tellement normal. Tu as des trucs partout pour te garer. C'est plutôt simple. Il n'y a pas trop de gens sur la route. Il y a des pisciclables de l'espace. Tu en as partout. Tu as vraiment les routes pour les vélos et les routes pour les voitures. Et puis moi, j'ai trop kiffé parce qu'en fait, tu bouges, tu fais du sport. Et en fait, ça te vide la tête. Et donc, quand j'arrivais à l'école, je me rappelle, j'étais trop bien. Et quand je repartais, j'étais trop bien. Ouais, en fait, tu... Ouais. À quel niveau ? Ah ouais, ouais, ouais. Bah déjà, tu vois, voilà, tout ce qui est justement culture un peu des Pays-Bas et état d'esprit surtout aux Pays-Bas. Moi, ce qui m'a marqué, c'est un peu leur liberté.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    En fait, ça part déjà un peu quand t'es tout petit là-bas. Dans leur éducation, les parents, ils les laissent un peu faire leur vie. Je sais pas si t'as déjà pu voir des petits quand t'étais... des familles dans les campings, parce qu'il y a beaucoup de néerlandais en France qui viennent en vacances. Et moi, je me rappelle ça, par exemple, mes parents me l'avaient dit. Tu verras, ils sont un peu insupportables. Les néerlandais. Enfin, ils ne sont pas insupportables, mais en tout cas, c'est un peu l'image qu'ils avaient. Parce que même mes parents, tu vois, ils m'avaient dit, nous, je me rappelle, ils faisaient un peu n'importe quoi, les petits, ils étaient hyper libres. Et en fait, c'est un peu dans l'éducation que ça commence. Donc, petits. Et puis après, si tu veux, quand ils grandissent aussi, je les trouve vachement libres dans leur décision, dans les directions de vie qu'ils veulent prendre. Et les parents, j'ai l'impression, ont toujours l'air d'être derrière, en soutien, en mode bah ouais, go Et j'ai trouvé ça super intéressant et vraiment bien, du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a peut-être fait réfléchir autrement ?

  • Speaker #0

    Ah mais ouais, clairement. D'être un peu plus libre, tu vois, faire ses choix, les assumer. Ouais je me suis dit ok c'est cool quand même, j'aime bien cette mentalité là. Il y a le choix en fait. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Il peut prendre plusieurs directions.

  • Speaker #0

    Pas trop de jugement aussi de la part de ton entourage, ta famille. J'ai beaucoup aimé ça. Et je me suis dit ok ce serait chouette à garder. Et puis après ça peut être un peu con mais franchement, quand t'es sur un vélo, tu te sens un peu comme la reine du monde en fait. Ah, bien. Donc il y a ça aussi je trouve, ça part un peu de ça aussi. T'as l'impression que sur ton vélo tu peux tout faire. Moi, vraiment, il y a des moments, j'étais là, je pars en soirée et j'étais au top, quoi. T'étais déter. Ouais. Ou en allant en cours, t'es sur ton vélo, t'es là, t'es libre, quoi. Cheveux au vent. Et ouais, t'es, je sais pas, déjà ça aussi, tu vois, sentiment de liberté. Et je pense que ça y joue, là-bas. Du coup, peut-être que tu ne t'en rends pas compte, je ne sais pas, mais je trouve que...

  • Speaker #1

    Sachant que tu n'as pas travaillé là-dedans toute ta vie, de découvrir ça, tu t'en rends peut-être compte. Si tu es là-dedans depuis tout le temps, tu t'en rends peut-être moins compte. Mais toi, tu as senti cette différence-là.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, ouais. Je peux résumer à ça, la liberté. Ok.

  • Speaker #1

    Liberté de penser, de mouvement.

  • Speaker #0

    Ouais, d'être. Ouais, les gosses, tu vois, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'ils faisaient tout le temps n'importe quoi. Ils étaient très un peu clowns. Je me suis dit, ok, d'accord. Après, peut-être pas tout le monde, mais en tout cas, je pense à une globalité.

  • Speaker #1

    Donc globalement, même en étant seule, tu parles pas la langue, ni l'anglais, ni quoi que ce soit, ça se passe bien ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Ouais, ouais, moi, je me suis plutôt bien intégrée.

  • Speaker #1

    Un peu plus difficile ? Ou, je sais pas, ta famille te manque ?

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, ouais. Oui, voilà, il y a eu des moments quand même, ouais, où tes amis, du coup, en France, ils te manquent. Ta famille, ouais, quand même.

  • Speaker #1

    Ça va, ça ne te plombe pas trop le noir ?

  • Speaker #0

    Franchement, non, parce que j'ai quand même eu de la chance d'être méga entourée sur place. On était vraiment un énorme groupe d'étudiants Erasmus, on était tout le temps ensemble. On avait un groupe WhatsApp, il sonnait toutes les 15 secondes, mais des fois pour des trucs nuls, mais en fait, j'étais tout le temps entourée. J'ai tout le temps été en coloc aussi, du coup, là-bas. En cours, je n'étais jamais seule ou à deux. En fait, tu étais constamment entourée, donc je n'ai quand même pas non plus ressenti beaucoup de manque. Je l'ai ressenti quand même de temps en temps, oui. Un peu le mal du pays, un peu, oui. Mais franchement, pas tant que ça. Je pense qu'il y a des personnes qui l'ont plus su que moi.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    voilà. Un peu oublier ce truc de ça me manque.

  • Speaker #1

    Et t'es encore en contact avec des personnes qui étaient là-bas, où vous vous êtes revues ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait un moment qu'on ne s'est pas revues, mais la dernière fois, c'était en 2018. Et non, pardon, c'est génial. Anecdote. j'ai croisé une de mes mamas à Lisbonne l'année dernière incroyable le hasard total on a pas du tout mais c'est quelques jours avant et je sais plus pourquoi on s'est quand même dit qu'on serait tel week-end à Lisbonne mais bon c'était 2-3 semaines avant mais je sais plus pourquoi on s'est dit ça mais du coup trop bien de se l'avoir dit et de s'en rendre compte ah ok t'es au même moment à Lisbonne d'accord Et en fait du coup on s'est capté. Et c'était... Et trop drôle. En fait, elle est venue, elle était avec son copain à Lisbonne, mais elle avait fait un petit tour, elle était aussi allée en Espagne, etc. Donc elle était en vacances, moi j'étais là juste pour le week-end. Et en fait, ce qui s'est fait, c'est qu'elle nous a rejoints à la fin d'un resto. Moi, j'étais avec mes amis. Et elle nous a rejoints et c'était super sympa. Tout le monde les a accueillis. Trop cool. Bon mood. Ouais. Ils sont pas restés très longtemps, mais c'était trop sympa. C'est trop sympa de la revoir.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est des liens bien et positifs dans ces contextes.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #1

    Tu te revois, tout se passe bien, c'est cool et tout. Tout le monde est content de se revoir.

  • Speaker #0

    Tout roule. Et puis après, en 2018, j'avais revu un très bon ami et toute une équipe aussi sur place. Donc lui, il n'était pas en RR Smith pour le coup. Lui, il faisait partie des étudiants qui étaient là pour un bachelor. Du coup, de 4 ans, c'est 4 ans au Pays-Bas. J'ai ultra bien regardé les contacts avec lui. Je suis encore en contact avec lui aujourd'hui. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en 2018, aux Pays-Bas. Et je suis retournée.

  • Speaker #1

    Tu es retournée dans cette nuit ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai retourné deux fois. Ah ouais ? Oui, j'ai retourné deux fois. C'était avec... Ah mais oui, oui. Enfin, oui, oui. Moi, j'ai tellement adoré que je suis retournée. Je savais que lui était encore, tu vois, qu'il pouvait aussi m'héberger, qu'il y avait encore plein de gens, pas mal d'autres gens sur place. Moi, j'étais un peu moins proche d'eux, mais trop sympa de les revoir aussi. J'ai rencontré les nouveaux Erasmus de l'année en cours. Trop drôle.

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, génial.

  • Speaker #1

    Très bien. Donc après ton allée, tu reviens en France.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis revenue en France.

  • Speaker #1

    Comment ça se passe ton retour ? Parce qu'on dirait que t'as passé une année très légère, libre, positive. Comment tu vis ton retour ?

  • Speaker #0

    Ouais, le retour il est dur. J'ai eu du mal. Je pense que j'ai même mis plusieurs années à m'en remettre. Encore aujourd'hui. Parce que ouais, effectivement, l'échange, du coup, il était en 2016-2017, l'année scolaire 2016-2017. Je suis revenue, en plus, j'ai attaqué direct un job d'été, un job d'été assez costaud. J'étais en mise en rayon, je commençais tôt le matin, c'était soit du matin, soit du soir. Ouais, pas trop de timing pour un peu revenir en France, revoir du monde, etc. J'ai attaqué direct, il me semble que j'ai attaqué direct. Et ouais, non, c'était dur. Je me rappelle, je crois, une semaine après avoir commencé le job d'été. Je craque dans ma chambre, je me dis oh non, c'était trop bien, c'est quoi ce bordel, où je suis ? Ah ouais, gros craquage, trop triste. Ouais, c'était super dur.

  • Speaker #1

    Tu te dis quoi ?

  • Speaker #0

    Bah je me dis que c'était trop bien là-bas, qu'ici il y a des choses qui ont changé, mais des choses qui n'ont pas changé aussi. Et ouais... Ouais, bah ouais, c'est un peu la petite dépression post-Erasmus, post-échange, que je pense pas mal de gens ont eu, en vrai, parce que j'ai entendu parler de ce truc un peu. J'appréhendais, en plus, mon retour un peu. Je savais pas trop comment ça allait se faire. Donc ouais. Compliqué. Ouais, ouais, un peu triste. Enfin, un peu, non, non, j'étais triste. Ouais, beaucoup triste.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et globalement, du coup, ça t'a apporté quoi, cette année, au Pays de 20 ?

  • Speaker #0

    Ben, mine de rien, tu deviens quand même pas mal autonome. sur plein de trucs, tu vois, organiser des voyages, tu deviens assez... des merdes, tu vois, tu apprends à... Parce qu'on a organisé plein de week-ends, plein de voyages, entre nous aussi.

  • Speaker #1

    Vous avez pu voyager un petit peu dans le pays, vous étiez des Pays-Bas.

  • Speaker #0

    On n'a fait que ça, en fait. Si tu veux, il y avait un système qui était trop bien aux Pays-Bas. Tu payais un ticket de groupe de train, et du coup, ça faisait aller-retour, mais divisé par, du coup, par personne. ça te revenait en fait à, je crois, 7 euros la journée, avec un billet aller-retour. Et tu pouvais aller où tu voulais. Enfin, il y avait quand même des gens qui mettaient Yo, moi je vais à Amsterdam demain. Est-ce qu'il y en a qui vont aussi à Amsterdam ? Ça se faisait comme ça. Donc c'est vrai que c'était un peu un système fou, quoi. Moi, je me suis dit Punaise, en France, il n'y a pas du tout ça. Et après, apparemment, c'était un peu de l'abus quand même de faire ça. Parce qu'en gros, de base, c'est un groupe de personnes qui se connaissent. Mais là, si tu veux, c'était un groupe sur Facebook. Et ça pouvait être des gens tout à fait random, en fait, mais qui se créaient un groupe entre eux. Et du coup, tu avais une personne qui devait payer pour tout le monde. Donc là, il fallait quand même avoir confiance. Et tu faisais les virements à des personnes que tu ne connaissais pas, mais tu avais un ticket de groupe.

  • Speaker #1

    Et après, tu pouvais aller partout dans le pays.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais bien profité.

  • Speaker #0

    Et tu avais ton ticket aller-retour. Et donc, on faisait énormément de voyages, de tripes à la journée où on allait visiter une ville comme ça. Et on prenait un des premiers trains et on prenait le dernier train pour rentrer. Ouais, j'ai visité plein de villes. Je suis allée à Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Groningen, Utrecht. Mais ouais, voilà, plein de villes. Et après, on est aussi allées en Belgique, en Allemagne. Oui, tu as fait un petit peu ce qu'il y avait autour aussi.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tu te dis quoi à ce moment-là, quand tu es là, tu es aux Pays-Bas, tu es en train de voyager partout ? Tu ressens quoi ? Tu te dis quoi à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Que je suis libre, en fait. On va dire la liberté. Oui, c'est ça. Je peux faire ce que je veux. Que je suis avec des gens, que quoi qu'il arrive, tout va bien se passer. Je suis avec des gens qui j'ai confiance, qui sont eux aussi dans un bon mood. C'est important. du coup le bon mood est vraiment communiqué entre tout le monde ouais on était un super groupe ouais ouais et tous actifs tu vois on voulait aussi faire ces choses là ensemble enfin après du coup ensemble ça s'est fait mais chacun aussi était dans cette optique de voyager de faire des trucs et de du coup s'il y a d'autres gens qui sont chauds de le faire bah venez on le fait ensemble ouais quand même ouais

  • Speaker #1

    Et ça t'a peut-être aussi du coup à peu côté ouverture d'esprit sur la liberté, je peux faire plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais, après ça c'est clair, ouverture d'esprit sur plein de choses. T'apprends à vivre et à communiquer avec plein de nationalités différentes. Tu vois c'était un premier asmus mais il y avait des Coréens, il y avait un Américain je me rappelle aussi. Il y avait, je me rappelle de ceux-là en tout cas, il y avait une Chinoise, il y avait une Taïwanaise.

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait vraiment tous les continents, tous les horizons.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais et... Du coup, quand même gros choc culturel pour eux.

  • Speaker #1

    L'Europe, je trouve ça. Ça reste l'Europe. C'est ça. Quand tu viens de hors-Europe, je pense.

  • Speaker #0

    Je me rappelle, les Coréens, waouh, ça a dû être un peu difficile pour eux. Mais ils ont trop kiffé quand même. On voyait aussi quand même des grosses différences dans les comportements. entre les européens et eux par exemple. Mais c'est cool, c'est chouette, c'est là que tu te rends compte en fait de plein de choses. Mais après mine de rien sur plein de trucs, tu vois les italiens aussi des fois ils me disaient des choses et j'étais là ouais ok d'accord. Ouais c'est ça, sur aussi les nationalités, enfin voilà les différentes façons de vivre et de penser, t'apprends aussi plein de trucs sur les autres, pas que du coup culture néerlandaise, comme tu me demandais tout à l'heure, mais aussi les autres parce qu'en fait on était constamment ensemble. Donc en fait t'apprends à vivre avec plein de nationalités différentes et à discuter avec eux et à... et à échanger et à avoir des avis aussi différents.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton meilleur souvenir ? Ou un truc qui t'a marqué ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y en a plein. Ouais, mais franchement, il y en a plein. Ce serait dur à choisir.

  • Speaker #1

    Je kiffe la live.

  • Speaker #0

    Je kiffe la life. En vrai, je crois que ma semaine d'intégration, elle était incroyable. Oui, elle t'a marquée. Oui, elle m'a marquée. C'est le premier truc, je pense. C'est aussi pour ça. J'arrive direct, bam. Impact. Grosse intégration, hyper entourée. On se parle tous, tout le monde est dans un bon mood, tout le monde est content d'être là, d'être enfin là. Ça fait quelques mois que tu prépares ton voyage, et là, tu y es. T'es dans un truc super organisé, ils ont préparé plein d'activités, c'est trop chouette quoi. Franchement ouais, l'intégration, l'intégration ouais, trop bien. Un très bon souvenir aussi, c'est une petite soirée tranquille avec mes copines du coup néerlandaises, originaire de la ville, mes mamas. On s'est fait une petite soirée à la française, et là je leur avais cuisiné une quiche, j'ai apporté du vin, du fromage, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux leur montrer ta culture.

  • Speaker #0

    Ouais voilà, un petit peu, et je me rappelle qu'on avait bien rigolé. On avait bien rigolé, elles étaient vraiment chou, enfin... C'était trop chouette, ça c'était un beau moment aussi. Ouais, c'était vraiment cool.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci de nous avoir partagé ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un conseil à donner à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Ça va faire du vélo ? Je dirais...

  • Speaker #1

    Ou s'il y a quelque chose que tu aurais aimé savoir avant ?

  • Speaker #0

    Pas hésiter à aller vers eux. Parce que si tu veux, pareil, on avait eu un cours d'intégration à la culture néerlandaise. Les néerlandais sont connus pour, justement, du fait de la langue, qui est assez agressive. Ils ne sont pas très souriants. Moi, je trouvais que ça allait. Mais ils sont connus pour ne pas être très souriants, ne pas avoir une tête très avenante, très chaleureuse. Donc des fois, ça bloque un peu les gens. Mais je pense que ça, c'est vraiment une façade de ouf. Moi, je ne l'ai pas trop ressenti. Et je trouve que, justement, le conseil que je pourrais donner, c'est ça. C'est un peu ne pas trop faire attention à ça, ce faciès un peu cliché. Ouais. qui est un peu cliché du coup des néerlandais. Bon, qui peut te déstabiliser, je suis d'accord. Ça, c'est vrai. Mais justement, du coup, passer un peu outre ça et pas hésiter à leur parler. Parce qu'honnêtement, dès que tu commences à tchatcher, enfin, ils sont... Ouais, ils sont trop sympas, ils sont hyper intéressés. Je me rappelle, tu vois, je me faisais tout le temps tchatcher parce que vu que je parlais en anglais, ils captaient que j'étais pas néerlandaise. Et tout de suite, ils me posaient plein de questions. Ah ouais, tu viens d'où ? Hyper... Ouais, voilà.

  • Speaker #1

    Après,

  • Speaker #0

    je sais pas si c'était parce que c'était la ville. Peut-être qu'ils n'avaient pas trop l'habitude de voir des gens... Étrangers. Ouais. Tu vois, pas comme Amsterdam, par exemple. Mais du coup, ouais... En tout cas, voilà, tous trop sympas. Et ça, je sais qu'effectivement, c'est assez... Ça peut être un frein, tu vois, quand tu débarques. Et donc, ouais, pas hésiter à aller vers eux, même s'il y a un peu ce truc de... Ils peuvent paraître froids, pas très avenants. En fait, t'inquiète pas que quand tu parles avec eux, après, ils sont trop contents. Ouais, ouais. Merci beaucoup, en tout cas.

  • Speaker #1

    Je t'en prie,

  • Speaker #0

    merci à toi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et de reparler des rations.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Sacrée année, donc ouais, c'est clair. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et vous a donné envie, vous aussi, d'aller partir quelques temps. Si c'est le cas, je vous invite à laisser une petite note sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. Et si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir faire un Erasmus, je vous invite à lui partager l'épisode. Peut-être que ça pourra l'aider, l'aiguiller un petit peu dans sa préparation ou dans le fait de se décider de partir à l'étranger. À bientôt !

Chapters

  • Intro et présentation de Laurine

    00:00

  • Choix et préparation pour un eramsus

    00:05

  • Arrivée et installation aux Pays-Bas

    03:22

  • Semaine d'intégration et premières impressions

    09:09

  • Les cours en anglais et l'adaptation au système éducatif néerlandais

    21:40

  • Découverte de la culture néerlandaise et vie quotidienne

    29:16

  • Retour en France et le mal du pays post-Erasmus

    39:50

  • Réflexions sur l'autonomie et les souvenirs marquants

    41:30

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Description

Des vélos partout, des grands champs de tulipe, des gens respectueux...

C'est un peu l'image qu'on a quand on pense aux pays-Bas !


Dans cet épisode, tu vas pouvoir découvrir ce qu'il en est de partir vivre dans ce pays, plus précisément à Enschede, une petite ville un peu moins connue que genre Amsterdam, Rotterdam ou La Haye par exemple.


Laurine y a été pour étudier sa troisième année d'études et y est restée un an.

Elle nous explique super bien le processus pour partir en Erasmus, comment ça se passe avec son école etc.


On aborde aussi plein de sujets atour du voyage notamment :

- Partir seule

- Partir sans trop parler anglais (ni Néerlandais)

- Les cours aux Pays-Bas

- La découverte de la culture néerlandaise

- Se faire des potes en Erasmus


Bonne écoute !


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Infos utiles :

Retrouves moi sur instagram : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous montre comment ça se passe d'aller vivre dans un autre pays. Et aujourd'hui, on part découvrir les Pays-Bas avec Laurine. Donc Laurine, elle est partie faire un Erasmus là-bas, elle y est restée un an. Et vraiment, j'adore cet épisode, déjà de un, parce qu'elle respire la joie de vivre, mais de deux, surtout parce qu'on aborde plein de sujets différents, aussi bien comment on prépare un Erasmus, le fait de partir seule, mais aussi comment on se fait des potes sur place, comment on socialise. et aussi le retour en France qui peut être un petit peu compliqué et aussi plein d'autres sujets mais bon, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir tout ça par vos veines. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Salut Laurine ! Salut Camille !

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça fait d'être avec toi pour ce petit épisode et qu'on fasse ça ensemble ? Ouais ! Tu es partie en Erasmus aux Pays-Bas donc j'ai hâte que tu me racontes un petit peu tout ça. Moi, j'étais partie en Erasmus en Finlande et j'imagine que ça n'a rien à voir selon où tu pars dans le pays. Donc, hâte d'en savoir plus ! Avant tout, ce que je demande souvent, c'est de savoir pourquoi toi tu as voulu partir vivre à l'étranger quelques temps ?

  • Speaker #1

    Je suis très contente aussi d'être là avec toi Camille, donc merci d'avoir invité. Moi pourquoi je suis partie ? Honnêtement c'était vraiment pour avoir une expérience à l'étranger dans le cadre de mes études. Je n'ai jamais eu trop l'occasion de voyager avant et pareil par exemple pour les stages ou quoi, pas forcément d'opportunité pour les faire à l'étranger. Et là, j'ai eu cette opportunité-là et clairement, j'ai voulu la saisir et j'ai vraiment voulu partir. Et puis, découvrir autre chose, voir un peu d'autres fonctionnements aussi, tu vois, école, d'études. Parce que du coup, c'était à nouveau des études, pour les études, pardon. Et oui, globalement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, tu avais envie de voir autre chose, découvrir un petit peu ce qui se fait à côté.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis moi je voulais aussi vraiment apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Avant de partir, tu parlais pas anglais du coup ?

  • Speaker #1

    En fait je comprenais bien l'anglais, mais j'avais pas cette spontanéité que tu as quand du coup t'as vécu un petit moment à l'étranger, que ça sort tout seul, t'as pas trop besoin de réfléchir, ça je l'avais pas. Et il y a des moments aussi où quand les gens parlaient trop vite, là, j'étais perdue. Pour vous répéter,

  • Speaker #0

    please. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc non c'était vraiment... apprendre l'anglais et être beaucoup plus à l'aise et puis être plus spontanée améliorer mon niveau.

  • Speaker #0

    Pouvoir avoir une conversation de manière plus vide avec les gens.

  • Speaker #1

    Bah ouais je trouvais ça trop stylé les gens qui étaient bilingues, enfin j'étais là, punaise, mais moi aussi !

  • Speaker #0

    T'avais beaucoup de personnes dans ton entourage qui étaient bilingues.

  • Speaker #1

    Bah oui c'est ça, comme je t'avais expliqué, du coup moi je suis originaire du Pays de Jacques et si tu veux dans Pays de Jacques, il y a deux lycées, un lycée privé et un lycée public et en fait le lycée public c'est un lycée international. Et donc il y a beaucoup de personnes qui ont une double nationalité, qui parlent deux, trois langues, quatre langues, voire plus. Et en fait forcément du coup quand t'as baigné un peu dans cet environnement-là depuis toujours et encore plus au lycée, tu te dis bon il y a peut-être un truc qui manque là. Moi aussi j'aimerais bien parler anglais, parler espagnol, parler allemand ou avoir un bon niveau quoi. Pas forcément être bilingue du coup parce que je ne le suis pas mais...

  • Speaker #0

    Au moins, comme on disait, avoir une conversation, pouvoir s'en sortir et pouvoir dialoguer dans une autre langue.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Yes,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi comme études que tu as faites qui t'ont permis de partir étudier à l'étranger ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai fait un DUT technique de commercialisation à Annecy. Et c'est ça du coup qui m'a permis après, en fait, si tu veux, après le DUT, tu peux faire plein de choses. Tu peux soit tout de suite travailler, soit rejoindre une école privée, je dirais. Soit aller à l'université avec une licence pro ou reprendre une licence, arriver en troisième année, pardon. Enfin, t'as un peu le champ des possibles en sortant du DUT. Et t'avais aussi cette possibilité-là, en fait, de poursuivre ton DUT sur un an, mais à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu t'es dit, j'y vais,

  • Speaker #1

    c'est le moment. Ouais, clairement.

  • Speaker #0

    Je pars à l'étranger.

  • Speaker #1

    Clairement, ouais, ouais. C'était pas super simple parce qu'on avait des vœux à faire selon les destinations.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup ? Est-ce que tu peux nous expliquer ? Comment, si c'est ton école qui a présenté tout ça, est-ce que toi, tu as dû faire des recherches ? Comment tu choisis les destinations ?

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'était notre prof d'anglais qui était référente, si tu veux, dans les diplômes du ETI. Ça s'appelait à l'époque. Je ne sais pas si c'est toujours comme ça aujourd'hui, mais c'est elle qui était en charge de ça, qui faisait un peu la relâchement avec les autres écoles, les autres universités. Donc, c'était elle qui faisait tout ça. Et il me semble que... Alors après, selon certains cursus et certaines destinations, il fallait avoir un certain niveau de moyenne. Et aussi, du coup, en fonction de ce que tu souhaitais faire. Parce que tu avais des destinations et des programmes qui étaient plus, par exemple, orientés finances. Par exemple, en Angleterre, à Londres, c'était très finances apparemment. Donc moi, ça ne m'intéressait pas vraiment. Et donc, en fait, après, elle te présentait toutes les destinations qui étaient possibles. Il y avait un nombre de places aussi. Donc un nombre de places d'étudiants, j'entends. du même DUT pour venir là-bas. Et donc après, il fallait postuler. Il y a aussi certaines destinations qui demandaient le TOIC et un certain score du coup au TOIC. Et puis moi, je me rappelle qu'on devait faire trois vœux du coup. Et après, selon les réponses, etc., tu voyais où tu étais et aussi en fonction des demandes du coup des autres.

  • Speaker #0

    Et du coup, donc toi, tu as dû passer le TOIC pour partir ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Dans tous les cas,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'au début, j'avais fait les trois choix. Alors je ne sais plus dans quel ordre, mais j'avais fait trois choix. C'était Norvège, Irlande et Pays-Bas. Pourquoi du coup ces trois choix ? Ouais, c'était ceux qui m'intéressaient le plus. Le programme, la destination, le coût de la vie aussi là-bas. Bon, du coup, Norvège, c'est cher. Mais je pense que c'était vraiment la destination pour la Norvège qui me... qui me motivait. Après, effectivement, c'était le pouvoir d'achat, le coût de la vie, pardon, est quand même assez élevé là-bas. L'Irlande, je pense aussi dans un certain sens, mais ça va comparer à l'Angleterre, en fait. Moi, je comparais un peu tout par rapport à l'Angleterre. Parce que moi, du coup, ce que je voulais, l'objectif, c'était l'anglais. Donc, c'était que des pays anglophones. Il y avait l'Espagne, par exemple. Il y a des personnes qui sont parties en Espagne. Mais moi, mon objectif, c'était l'anglais. Donc, j'ai ciblé que des pays anglophones. Et donc, Norvège, Irlande. et donc après Pays-Bas. Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est que pour la Norvège, j'ai dû passer le TOEIC, mais en fait, on m'a prévenu assez à l'arrache. J'ai dû préparer en deux semaines, sachant que j'avais toujours les cours. Ce n'était pas forcément une période de vacances ou de congés ou de jours fériés. Et puis en plus, les week-ends, j'avais prévu des trucs. Je n'étais pas du tout disponible pour bosser le TOEIC. Et du coup, je me suis retrouvée à passer le TOEIC en deux semaines. Donc forcément, je n'ai pas eu un score Chouette. Ouais. Et le tweak, en fait, c'est quand même vachement de l'entraînement. C'est un peu... C'est pas être un robot, mais un peu quand même sur certains exercices. Donc, c'est pas très dur, mais voilà, il y a des trucs. Il faut un peu connaître et comprendre l'exercice. Et donc, quand tu t'entraînes pas trop, en fait, t'as pas l'habitude de l'exercice. Et rien que, en fait, l'exercice en lui-même, tu perds du temps sur comprendre ce qu'il faut faire. Et donc, j'ai pas eu un super score. Donc, Norvège, c'est mort. Et donc, après, je me rappelle plus trop comment ça s'est fait. Mais au final, ma prof d'anglais... à négocier un dernier partenariat avec une école aux Pays-Bas. Et en fait, elle est venue me voir et elle m'a dit Tiens, Laurine, j'ai direct pensé à toi. Il y a une place. Est-ce que tu es chaud ? Et toi, tu as dit oui ? J'ai dit oui direct. Et là, je lui ai dit Je ne sais pas, il faut le TOEIC ou quoi ? Il y a un truc. C'est quoi les prérequis ? Est-ce qu'il y a un truc à faire ? Elle me dit Non, non, c'est bon. Ils ne demandent pas forcément un TOEIC. Ils vont demander tes bulletins, tes notes. Moi, je vais leur dire. C'est elle qui faisait ça, du coup, aussi. Pour les dessinations, il n'y avait pas besoin du TOEIC. C'était la prof qui transmettait nos notes et nos moyennes. Et du coup, je dis tout de suite oui, je ne réfléchis pas trop. Elle me dit, ouais, petite université sympa. Aux Pays-Bas, je sais que tu as envie d'aller là-bas.

  • Speaker #0

    Du coup, ça s'est bien trouvé, bien présenté.

  • Speaker #1

    L'occasion est là, allons-y. Exactement, donc génial. Je ne sais plus pourquoi, du coup, de l'autre destination, ça ne s'est pas fait aux Pays-Bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, il y a cette voie qui était ouverte.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me rappelle de ça quand elle me l'annonce. Et moi, je suis là, let's go.

  • Speaker #0

    Et tu es dans quelle ville au final ?

  • Speaker #1

    Et donc aux Pays-Bas, j'étais pas du tout sur la partie, je dirais, plus connue, côte ouest des Pays-Bas, avec Amsterdam et Rotterdam, par exemple, des pays plus connus, très universitaires. Moi, j'étais du coup à Enschede, ça s'appelle. Et donc tout à l'est des Pays-Bas, à 30 minutes de l'Allemagne. Donc là,

  • Speaker #0

    tu étais dans une nouvelle ville, peut-être moins touristique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça tombait bien au final, peut-être.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, vraiment moins touristique. Mais... tout de même bien universitaire, parce qu'il y avait deux grosses unis, dont une qui est assez réputée et donc bien étudiante comme il faut.

  • Speaker #0

    Tout ce qu'il fallait que ça se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment ça se passe ta phase préparation maintenant ? Tu sais où tu vas pour ce qui va être de trouver un appart, ton arrivée là bas, etc. Comment tu t'y prends ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est chouette, c'est qu'avec le programme Erasmus, il y a plein de trucs qui sont pris en charge et que tu ne gères pas trop. En fait, ce que tu as à faire, du coup, c'est de plus gérer la partie financière et c'est qu'en fait d'avoir alors soit pour demander des bourses moi c'était pas mon cas je suis pas boursière donc j'ai pas eu à faire ça mais je sais qu'il ya des personnes qui ont dû le faire et moi ce que j'ai dû faire en fait c'est plutôt une adhésion il me semble au programme erasmus et donc du fait qu'après je vais être aidé sur toute mon intégration donc le logement principalement et le reste après c'était à ma charge mais le logement c'est quand même une grosse un gros soulagement pardon Et là,

  • Speaker #0

    tu vas à un autre pays quand tu ne sais pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement, oui.

  • Speaker #0

    Donc toi, c'est Erasmus qui t'a proposé des logements là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est un peu tout le programme Erasmus et l'école.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que je pense que ça doit jouer de l'école, parce que j'avais interviewé une meuf qui est partie dans Turquie,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui.

  • Speaker #0

    Et elle, c'était pas du tout comme ça, c'était par une connaissance d'une connaissance.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Et que c'était pas ouf en plus.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    elle a fait sur Airbnb. D'accord. Et moi, pour la Finlande, du coup, c'était avec l'école, en fait. L'école de là-bas, je crois, qui était en partenariat avec notre école et qui proposait en fait un site internet où il y avait plusieurs logements étudiants.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et après, tu faisais tes demandes. Comme les logements tous, peut-être en France,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Je pense que c'est peut-être les écoles qui vont avoir, qui vont beaucoup aider là-dessus pour trouver les logements au final.

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que ça doit être un mix, c'est ça. Comment ça s'est passé, moi. Mais effectivement, il y avait l'école aussi. Donc, je pense que c'était Erasmus, l'école et en fait, après, si tu veux, de ce que j'ai compris, l'école, ils avaient plein de logements dans la ville et en fait, ils logeaient les gens ici et en fait, quand j'ai dû faire mon dossier d'inscription, j'ai demandé si... Ils demandaient en fait, est-ce qu'il faut qu'on vous aide pour un logement ? Parce que du coup, l'école en propose. Et vu que vous faites partie du programme Erasmus, ça fait aussi partie de votre intégration. Mais j'aurais pu le faire toute seule. C'était un choix. Du coup, c'était un certain prix. Après, je trouvais que ça allait pour une colocation. Et en plus, j'étais dans un super appart les six premiers mois. Mais effectivement, c'est l'école et en fait, je n'ai rien géré. Ils m'ont juste dit, je crois, l'adresse. Et ouais, c'est ça. J'ai pas eu à choisir entre plusieurs logements. C'était l'idée si t'avais besoin d'un logement ou pas, et après c'est eux qui géraient. Ils t'affectaient. Et en fait, c'est quand on est arrivés sur place, je me rappelle, ils nous ont dispatchés, ils nous ont expliqué, etc.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, t'es partie toute seule là-bas ? Il y avait qu'une place ?

  • Speaker #1

    Ouais, je suis partie toute seule de ma promo.

  • Speaker #0

    T'apprendais pas trop de partir toute seule ?

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    T'étais dans quel mood avant le départ ?

  • Speaker #1

    Moi, je voulais vraiment partir seule. J'ai quand même eu un petit peu peur, je dirais, la semaine avant. J'ai dit moins 7. Je me suis dit, je vais quand même être un peu solo quand même. Parce qu'effectivement, dans les destinations, surtout aux Pays-Bas, les destinations que proposait le DUT en France, en fait, il y en avait très peu où il n'y avait qu'une place. À chaque fois, il y avait 2, 3, voire 4 places. Et effectivement, il y avait des destinations où en fait, il y en avait plein qui sont partis ensemble. Donc c'est cool, c'est un choix. Et moi, je ne sais pas, je voulais vraiment vivre le truc toute seule.

  • Speaker #0

    Et puis au moins, c'est peut-être moins avec les gens que tu connais.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça aussi. Ça arrive vers les autres. Ouais, c'est ça. Je voulais un peu me bouger en fait. Je voulais un peu me challenger. Après, je savais que ça allait pas trop être difficile pour moi parce que je suis pas super timide. Je suis assez avenante, donc ça va. C'est pas un truc qui me stressait de ouf. Et du coup, c'est vrai que je trouvais plus ça. Et puis sur les conseils aussi qu'on m'avait dit, il faut pas trop que tu partes entre potes. Sinon, vous restez qu'ensemble. C'est ce que tu viens de dire. Et puis l'objectif, l'anglais. Donc je voulais... Pas de français. Ouais, je voulais pas de français en fait. En fait, je savais que j'allais en rencontrer là-bas. Oui, dans tous les cas. Et je me suis dit, ouais, non, c'est bon, j'y vais toute seule. Enfin, c'est pas grave, quoi. Du coup,

  • Speaker #0

    assez sereine, un petit stress avant le départ.

  • Speaker #1

    Un petit stress un peu avant le départ quand même, ouais. Parce que je me suis dit, ouais, c'est bon. Le sort de l'avion, c'est direct anglais, quoi. Là, c'est go, quoi. Pas le choix. Pas le choix. Au moins,

  • Speaker #0

    il y a quelque chose que tu as fait dedans que tu apprends le mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Là, c'est... T'es un peu sous pression, ouais. OK, OK. OK, OK, OK.

  • Speaker #0

    Je parle anglais. Et du coup, donc, t'arrives là-bas à quel... période, c'était quel mois de l'année ?

  • Speaker #1

    C'était mi-août. Mi-août ? Enfin fin août. En fait, je suis arrivée pour la... Pardon, je te coupe. Je suis arrivée pour la semaine d'intégration de l'école. Et donc, c'était la dernière semaine d'août. Donc moi, je suis arrivée un peu avant. Je suis arrivée deux, trois jours avant.

  • Speaker #0

    Et du coup, je vais te demander comment ça se passe ton arrivée, parce que tu es toute seule dans un pays où tu parles pas la langue, ni le néerlandais.

  • Speaker #1

    Le néerlandais, ouais.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu parlais pas le néerlandais.

  • Speaker #1

    Non, non, et zéro base d'allemand aussi, enfin voilà.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, comment ça se passe, ton arrivée ?

  • Speaker #1

    Mon arrivée, il me semble qu'il y avait une navette qui partait de l'aéroport, donc plutôt bonne prise en charge, tu vois, quand je prends du recul, je me dis c'est chouette quand même.

  • Speaker #0

    Une navette du coup de l'école ? Ouais.

  • Speaker #1

    Qui venait récupérer les étudiants à Saint-Marc ? Ouais, un bus de l'école qui venait nous récupérer à l'aéroport, donc ouais, bonne prise en charge je trouve, tu vois, quand même. Et après, donc toute la durée du trajet, c'était à peu près deux heures, et ensuite on est arrivés à Enchédé. Et donc là, ils nous dispatchaient dans les différents logements. Ils nous expliquaient un petit peu comment se rendre après au centre-ville, qui n'était pas très loin non plus. Et du coup, après, on arrivait dans les logements, on s'installait.

  • Speaker #0

    Du coup, tu étais en coloc, et c'était par quelle nationalité ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais en coloc. On était quatre. Et au début... Oui, voilà, c'est vrai que j'explique. J'ai changé de logement, en fait. Au début, du coup, j'étais avec des Coréens. Chacun sa chambre. Une cuisine, du coup, commune. salle de bain, toilette commun. On avait une énorme entrée. Et pas de salon. Et pas de salon. Et après, c'était tout meublé.

  • Speaker #0

    Du coup, tu avais juste à poser tes valises.

  • Speaker #1

    Exactement. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Welcome to les Pays-Bas.

  • Speaker #1

    Welcome to les Pays-Bas. Au final. C'est ça.

  • Speaker #0

    Après, il nous vient le moment de commencer un petit peu le cours d'intégration.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup, votre petite semaine d'intégration ?

  • Speaker #1

    Bah, c'était génial. C'était la fête pendant une semaine. T'attaques direct, grosse soirée. Non, en vrai, je pense qu'entre nous, on a dû se faire une soirée, les Erasmus. Tout de suite, il y a eu un groupe sur WhatsApp pour qu'on communique tous. Et en fait, on était aussi beaucoup... Alors, je ne sais pas trop pourquoi. Pourquoi c'est comme ça ? Mais ouais, non, si, c'est parce qu'en fait, ils étaient tous là-bas. Il y a aussi une résidence. Une résidence où il y avait le plus d'étudiants étrangers en Erasmus. Et en fait, si tu veux, c'est un peu devenu le QV. Du coup, cette résidence-là. Et donc, en fait, on a fait un groupe avec eux. Et on était donc beaucoup tous ensemble. Et à chaque fois, OK, qui fait quoi ? On fait soirée, machin. Donc, il me semble qu'on a fait une première soirée tous ensemble en ville. Le premier week-end, pour un peu... Ouais, c'est ça. Entre nous, et après, semaine d'intégration de l'école. Après, présentation des BDE de chaque programme. Ce qui était trop drôle aussi dans cette école, c'est que tu avais aussi bien les infirmières que des commerciaux. Ok, ouais, c'est vrai. En France, c'est séparé, les écoles d'infirmières et les écoles de commerce ou les licences. Et là, tout est mélangé, donc c'était super drôle parce que tu avais les BDE de les infirmières, ceux qui étaient en business international, tu avais aussi hôtellerie. En fait, tout était mélangé dans cette école. Tout le monde était mélangé. Et donc après, là, c'était un peu la répartition le premier jour. Donc tu vas un peu dans, je dirais, un peu le coin de l'université où c'est ton programme. Présentation du BDE, des personnes qui sont un peu les grosses têtes du BDE, donc j'imagine président, présidente, et programme aussi du coup de la journée et des journées d'après. On a reçu plein de goodies aussi. Et après, il me semble que vu qu'il faisait beau, il y avait plein de petites activités à l'extérieur de l'université. Donc des petits parcours un peu... On a eu une visite de la ville, effectivement. C'était avec le président en plus du BDE. Une petite visite de la ville, présentation un peu des points importants, des endroits importants, pardon. Et puis après, ouais, des petites activités justement aussi tout autour de l'école et sur le parvis de l'école. C'était assez grand et du coup, ils avaient la place. faire pas mal de trucs et puis de la bière quoi qui est un pays très bien les Pays-Bas ah ouais ouais ouais c'est clair vous avez été mis la tête dedans ouais vraiment vraiment et là c'était il me semble même j'ai une image qu'à un moment on est tous au bar enfin vraiment il y a énormément d'étudiants au bar et je sais plus ce que c'est mais je pense c'est la fin d'une étape je crois du tour qu'on a fait dans la ville et en fait du coup il y a plein de groupes qui ont commencé et en fait on s'est tous éparpillés dans la ville et après c'était tous un gros trou vague au bar et les pichets partout la bière cool à Flo je suis dans ma condition ça va être trop cool je me suis dit ok ça attaque fort, sympa mais trop chouette parce que du coup on a créé tout de suite des liens entre tous avec ceux qui étaient dans ma résidence tu reconnais les têtes ceux qui sont dans l'autre mais qui sont trop cool aussi avec qui t'as envie de de revoir t'es tout

  • Speaker #0

    de suite du coup t'as ça attaque tes repères, tu vois les personnes.

  • Speaker #1

    Tu n'es plus toute seule. Là, tu es direct intégrée. Tu as même les gens. Tu vois le contexte étudiant. Les gens sont hyper avenants. Ils viennent vers toi. Tu viens d'où ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #0

    Surtout les étudiants Erasmus, j'ai l'impression qu'eux aussi sont dans un autre pays. Et là, pour découvrir, tout le monde est en mode je suis là pour faire des rencontres et apprendre l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je pense qu'en fait, du coup, mentalement, tu es vraiment dans ce mood-là. Et du coup, t'es hyper avenant, même si peut-être t'es un peu plus timide dans d'autres contextes. Mais là, je pense que t'as vraiment ce truc de tout le monde vient te parler.

  • Speaker #0

    Je pense en mode social.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Tu zappes un peu ce truc, tu zappes un peu ce petit côté de ta personnalité où tu peux être un peu plus réservée. Peut-être pas tout le monde, je dis pas, mais je pense que t'as quand même ce truc où tu t'auto un peu, tu vois. Mais en avant, quoi.

  • Speaker #0

    Tu te poses moins de questions,

  • Speaker #1

    je pense. Exactement, voilà, tu te poses moins de questions.

  • Speaker #0

    Et si tu étais chez toi, dans ton pays, dans ton petit cadre. Et du coup, première semaine qui a l'air bien mouvementée.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Comment tu te sens, du coup, là, sur ces premiers instants ? Comment tu vis un peu la nouveauté de ton année ?

  • Speaker #1

    Ben là, je me dis cool. Là, je me dis, OK, ça va être sympa. Ça va être quelque chose. Il y a des gens très cools. Moi, je me fais aussi copine avec des infirmières qui vont devenir après mes mamas. Je les appelais... Parce qu'en fait, les référents un peu dans les B2E, c'était pas papa pour les mecs, mais je sais plus ce que c'était, mais les mamans, c'était les mamas. Et donc après, moi... Je ne sais plus pourquoi aussi, avant, il y a eu un petit cafouillage. On avait perdu notre BDE. Du coup, on était pas mal à être allés avec le BDE des infirmières. Et en fait, dans les infirmières, super sympa. Elles nous ont super bien accueillies. Et elles ont été super sympas avec nous. Et moi, je suis restée vraiment en contact avec elles toute l'année.

  • Speaker #0

    Bien accrochée, bon fil.

  • Speaker #1

    Et en plus, des locaux, des néerlandaises de la ville, originaire de la ville, ou juste à côté. Et en plus, elles m'ont un peu aidée. sur plein de trucs, des questions con, tu vois, la banque, la poste, même l'école aussi, comment elle fonctionne, enfin, et du coup, trop sympa, et là, je me suis dit, ah ouais, punaise, trop sympa, bonne intégration, les gens sont cools, que ce soit dans tel programme ou dans tel contexte. Ouais, franchement, j'étais du coup contente et peut-être rassurée un peu aussi.

  • Speaker #0

    De dire,

  • Speaker #1

    bon, ça va, c'est pas trop compliqué jusqu'ici. Ouais, voilà, parce que tu vois, mine de rien... Je pense dans l'avion, la semaine avant, je me suis quand même dit, je vais quand même un peu au fin fond des Pays-Bas. Je ne sais pas ce que ça donne. Je ne vais pas dans une ville classe, stylée Rotterdam, La Haye ou Amsterdam. Je vais quand même dans une ville que pas grand monde connaît. Un peu au fond des Pays-Bas. Voilà. Mais bon, du coup, bonne surprise en fait. Vraiment très, très bonne surprise. Choquée. Exactement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Tu fais beaucoup la fête, tu profites avec les autres et tout, mais il y a quand même les cours.

  • Speaker #1

    C'est le milieu de toute cette bonne ambiance.

  • Speaker #0

    Donc tes cours étaient en anglais,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, les cours étaient en anglais. Alors je faisais la fête, mais c'était la semaine d'intégration. Non mais, oui, oui. Les cours, donc ouais, tout en anglais. Et donc là, le premier cours, je me dis, wow, ok. Je suis avec une copine suisse, du coup, qui m'aide un peu. Elle parle français. Et elle, elle a l'habitude parce qu'elle avait déjà des cours en anglais et tout, donc elle avait un pas très bon niveau d'anglais. Et à un moment, je la regarde, je dis J'ai un peu de mal. Et là, vraiment, ça va trop vite. Je me dis Waouh, waouh, waouh. Il y a certains trucs que je capte, d'autres un peu moins. Mais ouais, je me dis Bon, on va avoir un peu de mal. petit temps d'adaptation quand même pour les cours, par contre. Pour l'anglais, en tout cas.

  • Speaker #0

    T'as mis combien de temps à te préparer avant d'être plus à l'aise avec l'anglais, les cours et tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, je dirais deux, trois mois.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Autant que ça ?

  • Speaker #1

    Bah ouais. Peut-être un peu moins, je sais pas. Je me rappelle...

  • Speaker #0

    Peut-être deux, trois mois pour être vraiment bien à l'aise, bien...

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, ouais. Je dirais, ouais, bien... En tout cas, tu vas vraiment dans le truc de suivre les cours aussi. Tu vas savoir suivre les cours. Un peu moins se poser de questions, un peu moins réfléchir quand ils parlent, en fait, les profs. Que ce soit plus naturel. Ouais, je dirais bien... Ouais, peut-être pas trois mois, deux mois. Et je me rappelle, tout le mois de septembre, du coup, j'étais au taquet, je faisais des fiches. Et en fait, du coup, aussi, les cours, ils sont différents aux Pays-Bas. Enfin, la... Comment dire ? L'enseignement est différent, pardon.

  • Speaker #0

    C'est quoi, c'est différent ?

  • Speaker #1

    Alors, différent. Ça se rapproche de l'université en France, mais moi, vu que j'étais en DUT, ce n'était pas pareil. En DUT, j'avais cours presque tout le temps. J'avais des amphithéâtres, des TD, des cours en classe. J'avais des trucs à faire après à la maison, mais je n'avais pas ce truc de... Ce qui se fait pas mal dans l'enseignement anglophone, ce que j'ai remarqué, c'est ce truc où tu dois préparer les cours. C'est toi qui prépares tes cours.

  • Speaker #0

    Là, c'était toi qui devais préparer tes cours ? Ouais. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? En fait, les profs nous expliquaient. Vous achetez les livres. Et en fait, avant les cours, vous lisez les chapitres qu'on va étudier. Vous les lisez et vous bossez un peu le truc.

  • Speaker #0

    Et après, en classe, vous discutiez de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. On discutait. Du coup, voilà, qui a lu les pages de machin ? Vous en pensez quoi ? On débat, etc. Il y a certains cours, c'était ça. Et du coup, il fallait acheter tous les livres. Ça, par exemple, petit budget aussi. Un peu relou, un peu chiant, mais bon. Et en fait, ouais, du coup, tu devais préparer un peu tes cours.

  • Speaker #0

    Et ça t'a plu, ça, comme méthode ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça va, parce que moi, j'étais tellement dans le truc de Vas-y, je vais apprendre l'anglais, j'apprends le anglais. Qu'en fait, ouais, j'étais motivée et puis je voulais passer ce truc de Putain, je comprends rien quand il parle à l'oral. Enfin, je comprends rien, mais je galère parce que j'arrive pas à suivre. Parce que c'est super dur, du coup, tu passes du français à de l'anglais full time dans un cours, quoi. Et sur des thématiques...

  • Speaker #0

    Plus techniques.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, techniques. Donc du marketing, du business, il y a deux, trois mots que tu sais, mais voilà. Et les profs, ils s'adaptaient un petit peu, mais pas tant que ça. Mais je pense que c'est bien quand même aussi, parce que s'ils sont trop gentils...

  • Speaker #0

    Ça te tire vers le haut,

  • Speaker #1

    comme ça. Voilà, c'est ça. Je pense que ça nous tirait quand même pas mal vers le haut. Après, voilà, t'avais pas tous les cours comme ça. Mais tu en avais pas mal où il fallait un peu bachoter avant. Et justement, avec les livres, etc.

  • Speaker #0

    Méthode, c'est une autre manière.

  • Speaker #1

    Ouais. Et je sais qu'en Angleterre, par exemple, c'est ça. Aux États-Unis, c'est ça. Donc après, ça ne m'a pas trop étonnée non plus. Je me suis dit, si c'est un mentionnement en anglais, peut-être que ça va les mal pratiquer un petit peu. Mais carrément différent du DUT, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, nouvelle méthode, nouvelle manière de faire.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un petit peu. Trop bien. Et vous étiez donc en classe avec des étudiants néerlandais ou juste entre

  • Speaker #1

    Erasmus ? Là aussi, ça dépendait des cours. Des fois, on était mixé. Des gens qui étaient là pour un bachelor, comme tu te disais, par exemple. Et des fois, on n'était qu'en classe Erasmus. Ok. Qu'entre Erasmus. Petit mix. Ouais. Et en plus, vu la localisation de la ville, en fait, il y avait énormément d'étudiants allemands. Vu que c'était pas très fort. Ouais. Il y avait énormément d'étudiants allemands dans mon école. Donc il y avait des néerlandais, des allemands et des erasmus.

  • Speaker #0

    Tu as appris un peu le néerlandais ?

  • Speaker #1

    The question !

  • Speaker #0

    J'ai mis des cours de néerlandais.

  • Speaker #1

    Ouais, pendant un semestre, j'ai eu cours de néerlandais. En vrai, hyper intéressant. Parce que j'ai galéré au début et on avait une prof assez stricte. Mais du coup, sur la fin, l'écrit, je comprenais assez bien. Juste l'oral, c'était super dur. En plus, apparemment, dans la région où j'étais, il y avait un accent. Ça n'aide pas. Donc ça n'aide pas. Et non, vraiment, je ne me suis jamais fait à l'oral, je crois. Il y a deux, trois petits mots que je capte, mais sinon, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils me disent. Mais du coup, l'écrit, ça allait. Et j'ai quand même assez bien retenu aussi, par exemple, les chiffres, ce genre de trucs. Donc ça, c'est cool. Ouais, je sais me présenter, ouais. Bonjour, bonjour. Comment tu te dis bonjour, je m'appelle Lorine ? C'est Igben Lorine. Ou Lorraine, souvent ils disent. Ils changent un petit peu. Je peux dire mon âge aussi, du coup ? Mon âge, c'est Igben... 7 and 20. Ok. Ouais, c'est ça. Attends, ouais. 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Ouais, ouais. 7 and 20. Ça c'est en année.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Après bonjour, ils disent beaucoup hoi ou juste hi ou hello. Du coup ils mixent énormément d'anglais.

  • Speaker #0

    Tu sens un peu le mix anglais fait du allemand ?

  • Speaker #1

    Oui clairement, dans la langue du néerlandais. Après je n'ai pas fait d'allemand. Si tu veux, notre prof était hyper intéressante parce qu'elle donnait des cours d'allemand et de néerlandais. Donc elle nous expliquait un peu justement les trucs de Ouais, ça, ça vient de l'allemand. Ça, non, c'est autre chose. Et effectivement, le néerlandais a pas mal de trucs de l'allemand. T'as le bonjour hyper formel comme good morning en anglais. Et aussi, ça, j'ai jamais trop compris, mais je pense que c'est du coup un plus, c'est très informel, j'imagine, pour se dire au revoir, un genre de ciao, ciao

  • Speaker #0

    c'est dur ok non pardon attend bon alors ça c'est le truc formel et eux ce qu'ils disent c'est douille douille et en fait c'est trop drôle parce que la langue elle est quand même assez agressive pas très ouais et le douille douille est super mignon et ouais c'est vrai que c'est une langue voilà très moi au début je pensais que l'allemand c'était une des langues les plus dures à entendre Et en fait, le néerlandais, c'est quand même... Ouais, ouais, t'as tout le temps l'impression qu'ils t'engueulent. C'est trop drôle. Et en fait, ils te disent juste ça va.

  • Speaker #1

    Ils sont gentils, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Ils sont hyper avenants, ils sont assez chill. Et du coup, enfin, oui, t'as trop l'impression qu'ils t'agressent. Et en fait, ils te disent juste comment ça va. Mais du coup, l'intonation, les sons, la prononciation, etc. Ouais, c'est une langue quand même assez agressive.

  • Speaker #1

    Et donc à côté des cours, t'arrives à t'intéresser et t'intégrer, t'immerger un petit peu dans la culture néerlandaise justement. Au-delà de la langue, je ne sais pas s'ils ont des usc un peu différentes, mais est-ce que t'arrives à tout faire dans une vie néerlandaise un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ouais ! Alors après voilà, ça reste quand même un pays d'Europe, donc c'est pas non plus un grand choc culturel. Mais déjà le vélo ! Oui. c'est ce que tu as demandé j'ai un peu l'image des Pays-Bas genre les gens sur leur petit vélo heureux de vivre on est là-dedans du coup ouais clairement le vélo c'est une institution c'est normal il y a plus de vélos que d'habitants parce que tout le monde a au minimum deux vélos un vélo plus chill et un vélo pour faire de la distance et ouais clairement moi je suis arrivée direct c'était aussi le truc à faire en premier c'était de trouver un vélo parce que ben Les transports en commun, il y en a, mais c'est super cher. Moi, je me rappelle, tu vois, le bus, il n'y avait qu'un bus. Enfin, qu'un bus, mais c'était que le bus, en tout cas, dans la ville. C'était bien 2 euros, 2,50 euros le ticket. Et tu vois, c'était en 2016. En 2016, c'était un peu cher. Aujourd'hui, on a 2 euros le ticket de métro. C'est super relou, mais c'est peut-être moins choquant qu'avant. Donc ouais, en fait, moi, j'ai dû prendre une ou deux fois, je crois, le bus. Mais sinon, tout de suite, je me suis acheté un vélo et voilà. Et petite anecdote. J'ai aussi acheté un vélo beaucoup trop petit pour moi. Je ne sais pas ce que j'ai foutu. Je n'ai rien compris sur les images. Je crois que du coup, je revenais d'une des journées d'intégration. J'avais pris un petit peu... On avait même mangé. On n'avait pas trop mangé. On avait bu un peu des bières. Et je ne sais pas, j'avais dû retrouver le mec qui vendait le vélo. Je l'avais essayé. J'étais toute contente sur mon vélo. Ouais, trop bien. Et en fait, je l'avais essayé le lendemain. Et en fait, je me dis, mais il est trop petit. Beaucoup trop petit, trop mignon, il était jaune fluo, super sympa, en bonne condition et tout, plutôt bien. Mais ouais, beaucoup trop petit en fait.

  • Speaker #1

    Et t'as pas pu le revendre ?

  • Speaker #0

    Si, si, si. Du coup je l'ai revendu et j'en ai racheté un autre, très stylé, tout simple mais nickel. En plus on me l'a bradé un peu au dernier moment, je me suis dit bon bah ok. D'occas, ouais, il y en a qui ont acheté des neufs. Moi, je trouvais pas trop d'intérêt.

  • Speaker #1

    Toi, t'étais au Pays-Bas pour combien de temps ?

  • Speaker #0

    Un an. Ouais. Donc, ouais, non. Non, j'ai acheté un d'occasion sur un des sites qui te conseillait, là, un peu comme le bon coin, tu vois. Aussi, Marketplace, sur Facebook, ça marchait bien. Ça marche bien, ça, aussi, au Pays-Bas. Et oui, non, après, j'en ai retrouvé un à ma taille. Et aussi, du coup, ce qui est marrant avec les vélos au Pays-Bas, c'est qu'en fait, t'as pas de frein et t'as pas de vitesse. Sûr. Tu rétro pédales et t'as pas de vitesse du coup, enfin t'as qu'une vitesse parce que tout est plat donc au final c'est pas très grave mais du coup c'est un peu bizarre et ça c'est chelou au début.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu sais que le rétro pédalage c'était pareil en parlant de vélo, tu freinais en rétro pédalant et j'ai gardé ce truc en fait parce que j'ai pas énormément refait de vélo depuis et quand je prenais des vélos dans Lyon il m'est arrivé de rétro pédaler.

  • Speaker #0

    Bah oui ! C'est automatique maintenant. Et t'envoies le pitain et tout.

  • Speaker #1

    Je le freine pas. Et ça, un peu de pipeux, parce que t'envoies le père, je le freine.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est clair. Ça m'étonne pas.

  • Speaker #1

    Mais trop bien. Je trouve ça trop cool de bouger à vélo. De toute façon, on est libre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais du coup, c'est clair. Et tu vois, ça répond un peu à ta question de base quand tu me disais est-ce que tu t'es un peu intégrée dans la culture et tout. Bah du coup, le vélo, ouais. Et puis, en fait, ouais, deux fois, parce qu'après, c'est tellement automatique. En fait, c'est ton moyen de transport, en fait. Et franchement, j'ai pris le truc plutôt rapidement. Et en fait, tout le monde est en vélo. Donc, c'est tellement normal. Tu as des trucs partout pour te garer. C'est plutôt simple. Il n'y a pas trop de gens sur la route. Il y a des pisciclables de l'espace. Tu en as partout. Tu as vraiment les routes pour les vélos et les routes pour les voitures. Et puis moi, j'ai trop kiffé parce qu'en fait, tu bouges, tu fais du sport. Et en fait, ça te vide la tête. Et donc, quand j'arrivais à l'école, je me rappelle, j'étais trop bien. Et quand je repartais, j'étais trop bien. Ouais, en fait, tu... Ouais. À quel niveau ? Ah ouais, ouais, ouais. Bah déjà, tu vois, voilà, tout ce qui est justement culture un peu des Pays-Bas et état d'esprit surtout aux Pays-Bas. Moi, ce qui m'a marqué, c'est un peu leur liberté.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    En fait, ça part déjà un peu quand t'es tout petit là-bas. Dans leur éducation, les parents, ils les laissent un peu faire leur vie. Je sais pas si t'as déjà pu voir des petits quand t'étais... des familles dans les campings, parce qu'il y a beaucoup de néerlandais en France qui viennent en vacances. Et moi, je me rappelle ça, par exemple, mes parents me l'avaient dit. Tu verras, ils sont un peu insupportables. Les néerlandais. Enfin, ils ne sont pas insupportables, mais en tout cas, c'est un peu l'image qu'ils avaient. Parce que même mes parents, tu vois, ils m'avaient dit, nous, je me rappelle, ils faisaient un peu n'importe quoi, les petits, ils étaient hyper libres. Et en fait, c'est un peu dans l'éducation que ça commence. Donc, petits. Et puis après, si tu veux, quand ils grandissent aussi, je les trouve vachement libres dans leur décision, dans les directions de vie qu'ils veulent prendre. Et les parents, j'ai l'impression, ont toujours l'air d'être derrière, en soutien, en mode bah ouais, go Et j'ai trouvé ça super intéressant et vraiment bien, du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a peut-être fait réfléchir autrement ?

  • Speaker #0

    Ah mais ouais, clairement. D'être un peu plus libre, tu vois, faire ses choix, les assumer. Ouais je me suis dit ok c'est cool quand même, j'aime bien cette mentalité là. Il y a le choix en fait. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Il peut prendre plusieurs directions.

  • Speaker #0

    Pas trop de jugement aussi de la part de ton entourage, ta famille. J'ai beaucoup aimé ça. Et je me suis dit ok ce serait chouette à garder. Et puis après ça peut être un peu con mais franchement, quand t'es sur un vélo, tu te sens un peu comme la reine du monde en fait. Ah, bien. Donc il y a ça aussi je trouve, ça part un peu de ça aussi. T'as l'impression que sur ton vélo tu peux tout faire. Moi, vraiment, il y a des moments, j'étais là, je pars en soirée et j'étais au top, quoi. T'étais déter. Ouais. Ou en allant en cours, t'es sur ton vélo, t'es là, t'es libre, quoi. Cheveux au vent. Et ouais, t'es, je sais pas, déjà ça aussi, tu vois, sentiment de liberté. Et je pense que ça y joue, là-bas. Du coup, peut-être que tu ne t'en rends pas compte, je ne sais pas, mais je trouve que...

  • Speaker #1

    Sachant que tu n'as pas travaillé là-dedans toute ta vie, de découvrir ça, tu t'en rends peut-être compte. Si tu es là-dedans depuis tout le temps, tu t'en rends peut-être moins compte. Mais toi, tu as senti cette différence-là.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, ouais. Je peux résumer à ça, la liberté. Ok.

  • Speaker #1

    Liberté de penser, de mouvement.

  • Speaker #0

    Ouais, d'être. Ouais, les gosses, tu vois, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'ils faisaient tout le temps n'importe quoi. Ils étaient très un peu clowns. Je me suis dit, ok, d'accord. Après, peut-être pas tout le monde, mais en tout cas, je pense à une globalité.

  • Speaker #1

    Donc globalement, même en étant seule, tu parles pas la langue, ni l'anglais, ni quoi que ce soit, ça se passe bien ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Ouais, ouais, moi, je me suis plutôt bien intégrée.

  • Speaker #1

    Un peu plus difficile ? Ou, je sais pas, ta famille te manque ?

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, ouais. Oui, voilà, il y a eu des moments quand même, ouais, où tes amis, du coup, en France, ils te manquent. Ta famille, ouais, quand même.

  • Speaker #1

    Ça va, ça ne te plombe pas trop le noir ?

  • Speaker #0

    Franchement, non, parce que j'ai quand même eu de la chance d'être méga entourée sur place. On était vraiment un énorme groupe d'étudiants Erasmus, on était tout le temps ensemble. On avait un groupe WhatsApp, il sonnait toutes les 15 secondes, mais des fois pour des trucs nuls, mais en fait, j'étais tout le temps entourée. J'ai tout le temps été en coloc aussi, du coup, là-bas. En cours, je n'étais jamais seule ou à deux. En fait, tu étais constamment entourée, donc je n'ai quand même pas non plus ressenti beaucoup de manque. Je l'ai ressenti quand même de temps en temps, oui. Un peu le mal du pays, un peu, oui. Mais franchement, pas tant que ça. Je pense qu'il y a des personnes qui l'ont plus su que moi.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    voilà. Un peu oublier ce truc de ça me manque.

  • Speaker #1

    Et t'es encore en contact avec des personnes qui étaient là-bas, où vous vous êtes revues ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait un moment qu'on ne s'est pas revues, mais la dernière fois, c'était en 2018. Et non, pardon, c'est génial. Anecdote. j'ai croisé une de mes mamas à Lisbonne l'année dernière incroyable le hasard total on a pas du tout mais c'est quelques jours avant et je sais plus pourquoi on s'est quand même dit qu'on serait tel week-end à Lisbonne mais bon c'était 2-3 semaines avant mais je sais plus pourquoi on s'est dit ça mais du coup trop bien de se l'avoir dit et de s'en rendre compte ah ok t'es au même moment à Lisbonne d'accord Et en fait du coup on s'est capté. Et c'était... Et trop drôle. En fait, elle est venue, elle était avec son copain à Lisbonne, mais elle avait fait un petit tour, elle était aussi allée en Espagne, etc. Donc elle était en vacances, moi j'étais là juste pour le week-end. Et en fait, ce qui s'est fait, c'est qu'elle nous a rejoints à la fin d'un resto. Moi, j'étais avec mes amis. Et elle nous a rejoints et c'était super sympa. Tout le monde les a accueillis. Trop cool. Bon mood. Ouais. Ils sont pas restés très longtemps, mais c'était trop sympa. C'est trop sympa de la revoir.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est des liens bien et positifs dans ces contextes.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #1

    Tu te revois, tout se passe bien, c'est cool et tout. Tout le monde est content de se revoir.

  • Speaker #0

    Tout roule. Et puis après, en 2018, j'avais revu un très bon ami et toute une équipe aussi sur place. Donc lui, il n'était pas en RR Smith pour le coup. Lui, il faisait partie des étudiants qui étaient là pour un bachelor. Du coup, de 4 ans, c'est 4 ans au Pays-Bas. J'ai ultra bien regardé les contacts avec lui. Je suis encore en contact avec lui aujourd'hui. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en 2018, aux Pays-Bas. Et je suis retournée.

  • Speaker #1

    Tu es retournée dans cette nuit ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai retourné deux fois. Ah ouais ? Oui, j'ai retourné deux fois. C'était avec... Ah mais oui, oui. Enfin, oui, oui. Moi, j'ai tellement adoré que je suis retournée. Je savais que lui était encore, tu vois, qu'il pouvait aussi m'héberger, qu'il y avait encore plein de gens, pas mal d'autres gens sur place. Moi, j'étais un peu moins proche d'eux, mais trop sympa de les revoir aussi. J'ai rencontré les nouveaux Erasmus de l'année en cours. Trop drôle.

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, génial.

  • Speaker #1

    Très bien. Donc après ton allée, tu reviens en France.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis revenue en France.

  • Speaker #1

    Comment ça se passe ton retour ? Parce qu'on dirait que t'as passé une année très légère, libre, positive. Comment tu vis ton retour ?

  • Speaker #0

    Ouais, le retour il est dur. J'ai eu du mal. Je pense que j'ai même mis plusieurs années à m'en remettre. Encore aujourd'hui. Parce que ouais, effectivement, l'échange, du coup, il était en 2016-2017, l'année scolaire 2016-2017. Je suis revenue, en plus, j'ai attaqué direct un job d'été, un job d'été assez costaud. J'étais en mise en rayon, je commençais tôt le matin, c'était soit du matin, soit du soir. Ouais, pas trop de timing pour un peu revenir en France, revoir du monde, etc. J'ai attaqué direct, il me semble que j'ai attaqué direct. Et ouais, non, c'était dur. Je me rappelle, je crois, une semaine après avoir commencé le job d'été. Je craque dans ma chambre, je me dis oh non, c'était trop bien, c'est quoi ce bordel, où je suis ? Ah ouais, gros craquage, trop triste. Ouais, c'était super dur.

  • Speaker #1

    Tu te dis quoi ?

  • Speaker #0

    Bah je me dis que c'était trop bien là-bas, qu'ici il y a des choses qui ont changé, mais des choses qui n'ont pas changé aussi. Et ouais... Ouais, bah ouais, c'est un peu la petite dépression post-Erasmus, post-échange, que je pense pas mal de gens ont eu, en vrai, parce que j'ai entendu parler de ce truc un peu. J'appréhendais, en plus, mon retour un peu. Je savais pas trop comment ça allait se faire. Donc ouais. Compliqué. Ouais, ouais, un peu triste. Enfin, un peu, non, non, j'étais triste. Ouais, beaucoup triste.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et globalement, du coup, ça t'a apporté quoi, cette année, au Pays de 20 ?

  • Speaker #0

    Ben, mine de rien, tu deviens quand même pas mal autonome. sur plein de trucs, tu vois, organiser des voyages, tu deviens assez... des merdes, tu vois, tu apprends à... Parce qu'on a organisé plein de week-ends, plein de voyages, entre nous aussi.

  • Speaker #1

    Vous avez pu voyager un petit peu dans le pays, vous étiez des Pays-Bas.

  • Speaker #0

    On n'a fait que ça, en fait. Si tu veux, il y avait un système qui était trop bien aux Pays-Bas. Tu payais un ticket de groupe de train, et du coup, ça faisait aller-retour, mais divisé par, du coup, par personne. ça te revenait en fait à, je crois, 7 euros la journée, avec un billet aller-retour. Et tu pouvais aller où tu voulais. Enfin, il y avait quand même des gens qui mettaient Yo, moi je vais à Amsterdam demain. Est-ce qu'il y en a qui vont aussi à Amsterdam ? Ça se faisait comme ça. Donc c'est vrai que c'était un peu un système fou, quoi. Moi, je me suis dit Punaise, en France, il n'y a pas du tout ça. Et après, apparemment, c'était un peu de l'abus quand même de faire ça. Parce qu'en gros, de base, c'est un groupe de personnes qui se connaissent. Mais là, si tu veux, c'était un groupe sur Facebook. Et ça pouvait être des gens tout à fait random, en fait, mais qui se créaient un groupe entre eux. Et du coup, tu avais une personne qui devait payer pour tout le monde. Donc là, il fallait quand même avoir confiance. Et tu faisais les virements à des personnes que tu ne connaissais pas, mais tu avais un ticket de groupe.

  • Speaker #1

    Et après, tu pouvais aller partout dans le pays.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais bien profité.

  • Speaker #0

    Et tu avais ton ticket aller-retour. Et donc, on faisait énormément de voyages, de tripes à la journée où on allait visiter une ville comme ça. Et on prenait un des premiers trains et on prenait le dernier train pour rentrer. Ouais, j'ai visité plein de villes. Je suis allée à Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Groningen, Utrecht. Mais ouais, voilà, plein de villes. Et après, on est aussi allées en Belgique, en Allemagne. Oui, tu as fait un petit peu ce qu'il y avait autour aussi.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tu te dis quoi à ce moment-là, quand tu es là, tu es aux Pays-Bas, tu es en train de voyager partout ? Tu ressens quoi ? Tu te dis quoi à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Que je suis libre, en fait. On va dire la liberté. Oui, c'est ça. Je peux faire ce que je veux. Que je suis avec des gens, que quoi qu'il arrive, tout va bien se passer. Je suis avec des gens qui j'ai confiance, qui sont eux aussi dans un bon mood. C'est important. du coup le bon mood est vraiment communiqué entre tout le monde ouais on était un super groupe ouais ouais et tous actifs tu vois on voulait aussi faire ces choses là ensemble enfin après du coup ensemble ça s'est fait mais chacun aussi était dans cette optique de voyager de faire des trucs et de du coup s'il y a d'autres gens qui sont chauds de le faire bah venez on le fait ensemble ouais quand même ouais

  • Speaker #1

    Et ça t'a peut-être aussi du coup à peu côté ouverture d'esprit sur la liberté, je peux faire plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais, après ça c'est clair, ouverture d'esprit sur plein de choses. T'apprends à vivre et à communiquer avec plein de nationalités différentes. Tu vois c'était un premier asmus mais il y avait des Coréens, il y avait un Américain je me rappelle aussi. Il y avait, je me rappelle de ceux-là en tout cas, il y avait une Chinoise, il y avait une Taïwanaise.

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait vraiment tous les continents, tous les horizons.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais et... Du coup, quand même gros choc culturel pour eux.

  • Speaker #1

    L'Europe, je trouve ça. Ça reste l'Europe. C'est ça. Quand tu viens de hors-Europe, je pense.

  • Speaker #0

    Je me rappelle, les Coréens, waouh, ça a dû être un peu difficile pour eux. Mais ils ont trop kiffé quand même. On voyait aussi quand même des grosses différences dans les comportements. entre les européens et eux par exemple. Mais c'est cool, c'est chouette, c'est là que tu te rends compte en fait de plein de choses. Mais après mine de rien sur plein de trucs, tu vois les italiens aussi des fois ils me disaient des choses et j'étais là ouais ok d'accord. Ouais c'est ça, sur aussi les nationalités, enfin voilà les différentes façons de vivre et de penser, t'apprends aussi plein de trucs sur les autres, pas que du coup culture néerlandaise, comme tu me demandais tout à l'heure, mais aussi les autres parce qu'en fait on était constamment ensemble. Donc en fait t'apprends à vivre avec plein de nationalités différentes et à discuter avec eux et à... et à échanger et à avoir des avis aussi différents.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton meilleur souvenir ? Ou un truc qui t'a marqué ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y en a plein. Ouais, mais franchement, il y en a plein. Ce serait dur à choisir.

  • Speaker #1

    Je kiffe la live.

  • Speaker #0

    Je kiffe la life. En vrai, je crois que ma semaine d'intégration, elle était incroyable. Oui, elle t'a marquée. Oui, elle m'a marquée. C'est le premier truc, je pense. C'est aussi pour ça. J'arrive direct, bam. Impact. Grosse intégration, hyper entourée. On se parle tous, tout le monde est dans un bon mood, tout le monde est content d'être là, d'être enfin là. Ça fait quelques mois que tu prépares ton voyage, et là, tu y es. T'es dans un truc super organisé, ils ont préparé plein d'activités, c'est trop chouette quoi. Franchement ouais, l'intégration, l'intégration ouais, trop bien. Un très bon souvenir aussi, c'est une petite soirée tranquille avec mes copines du coup néerlandaises, originaire de la ville, mes mamas. On s'est fait une petite soirée à la française, et là je leur avais cuisiné une quiche, j'ai apporté du vin, du fromage, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux leur montrer ta culture.

  • Speaker #0

    Ouais voilà, un petit peu, et je me rappelle qu'on avait bien rigolé. On avait bien rigolé, elles étaient vraiment chou, enfin... C'était trop chouette, ça c'était un beau moment aussi. Ouais, c'était vraiment cool.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci de nous avoir partagé ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un conseil à donner à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Ça va faire du vélo ? Je dirais...

  • Speaker #1

    Ou s'il y a quelque chose que tu aurais aimé savoir avant ?

  • Speaker #0

    Pas hésiter à aller vers eux. Parce que si tu veux, pareil, on avait eu un cours d'intégration à la culture néerlandaise. Les néerlandais sont connus pour, justement, du fait de la langue, qui est assez agressive. Ils ne sont pas très souriants. Moi, je trouvais que ça allait. Mais ils sont connus pour ne pas être très souriants, ne pas avoir une tête très avenante, très chaleureuse. Donc des fois, ça bloque un peu les gens. Mais je pense que ça, c'est vraiment une façade de ouf. Moi, je ne l'ai pas trop ressenti. Et je trouve que, justement, le conseil que je pourrais donner, c'est ça. C'est un peu ne pas trop faire attention à ça, ce faciès un peu cliché. Ouais. qui est un peu cliché du coup des néerlandais. Bon, qui peut te déstabiliser, je suis d'accord. Ça, c'est vrai. Mais justement, du coup, passer un peu outre ça et pas hésiter à leur parler. Parce qu'honnêtement, dès que tu commences à tchatcher, enfin, ils sont... Ouais, ils sont trop sympas, ils sont hyper intéressés. Je me rappelle, tu vois, je me faisais tout le temps tchatcher parce que vu que je parlais en anglais, ils captaient que j'étais pas néerlandaise. Et tout de suite, ils me posaient plein de questions. Ah ouais, tu viens d'où ? Hyper... Ouais, voilà.

  • Speaker #1

    Après,

  • Speaker #0

    je sais pas si c'était parce que c'était la ville. Peut-être qu'ils n'avaient pas trop l'habitude de voir des gens... Étrangers. Ouais. Tu vois, pas comme Amsterdam, par exemple. Mais du coup, ouais... En tout cas, voilà, tous trop sympas. Et ça, je sais qu'effectivement, c'est assez... Ça peut être un frein, tu vois, quand tu débarques. Et donc, ouais, pas hésiter à aller vers eux, même s'il y a un peu ce truc de... Ils peuvent paraître froids, pas très avenants. En fait, t'inquiète pas que quand tu parles avec eux, après, ils sont trop contents. Ouais, ouais. Merci beaucoup, en tout cas.

  • Speaker #1

    Je t'en prie,

  • Speaker #0

    merci à toi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et de reparler des rations.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Sacrée année, donc ouais, c'est clair. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et vous a donné envie, vous aussi, d'aller partir quelques temps. Si c'est le cas, je vous invite à laisser une petite note sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. Et si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir faire un Erasmus, je vous invite à lui partager l'épisode. Peut-être que ça pourra l'aider, l'aiguiller un petit peu dans sa préparation ou dans le fait de se décider de partir à l'étranger. À bientôt !

Chapters

  • Intro et présentation de Laurine

    00:00

  • Choix et préparation pour un eramsus

    00:05

  • Arrivée et installation aux Pays-Bas

    03:22

  • Semaine d'intégration et premières impressions

    09:09

  • Les cours en anglais et l'adaptation au système éducatif néerlandais

    21:40

  • Découverte de la culture néerlandaise et vie quotidienne

    29:16

  • Retour en France et le mal du pays post-Erasmus

    39:50

  • Réflexions sur l'autonomie et les souvenirs marquants

    41:30

Description

Des vélos partout, des grands champs de tulipe, des gens respectueux...

C'est un peu l'image qu'on a quand on pense aux pays-Bas !


Dans cet épisode, tu vas pouvoir découvrir ce qu'il en est de partir vivre dans ce pays, plus précisément à Enschede, une petite ville un peu moins connue que genre Amsterdam, Rotterdam ou La Haye par exemple.


Laurine y a été pour étudier sa troisième année d'études et y est restée un an.

Elle nous explique super bien le processus pour partir en Erasmus, comment ça se passe avec son école etc.


On aborde aussi plein de sujets atour du voyage notamment :

- Partir seule

- Partir sans trop parler anglais (ni Néerlandais)

- Les cours aux Pays-Bas

- La découverte de la culture néerlandaise

- Se faire des potes en Erasmus


Bonne écoute !


Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Retrouves moi sur instagram : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous montre comment ça se passe d'aller vivre dans un autre pays. Et aujourd'hui, on part découvrir les Pays-Bas avec Laurine. Donc Laurine, elle est partie faire un Erasmus là-bas, elle y est restée un an. Et vraiment, j'adore cet épisode, déjà de un, parce qu'elle respire la joie de vivre, mais de deux, surtout parce qu'on aborde plein de sujets différents, aussi bien comment on prépare un Erasmus, le fait de partir seule, mais aussi comment on se fait des potes sur place, comment on socialise. et aussi le retour en France qui peut être un petit peu compliqué et aussi plein d'autres sujets mais bon, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir tout ça par vos veines. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Salut Laurine ! Salut Camille !

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça fait d'être avec toi pour ce petit épisode et qu'on fasse ça ensemble ? Ouais ! Tu es partie en Erasmus aux Pays-Bas donc j'ai hâte que tu me racontes un petit peu tout ça. Moi, j'étais partie en Erasmus en Finlande et j'imagine que ça n'a rien à voir selon où tu pars dans le pays. Donc, hâte d'en savoir plus ! Avant tout, ce que je demande souvent, c'est de savoir pourquoi toi tu as voulu partir vivre à l'étranger quelques temps ?

  • Speaker #1

    Je suis très contente aussi d'être là avec toi Camille, donc merci d'avoir invité. Moi pourquoi je suis partie ? Honnêtement c'était vraiment pour avoir une expérience à l'étranger dans le cadre de mes études. Je n'ai jamais eu trop l'occasion de voyager avant et pareil par exemple pour les stages ou quoi, pas forcément d'opportunité pour les faire à l'étranger. Et là, j'ai eu cette opportunité-là et clairement, j'ai voulu la saisir et j'ai vraiment voulu partir. Et puis, découvrir autre chose, voir un peu d'autres fonctionnements aussi, tu vois, école, d'études. Parce que du coup, c'était à nouveau des études, pour les études, pardon. Et oui, globalement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, tu avais envie de voir autre chose, découvrir un petit peu ce qui se fait à côté.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et puis moi je voulais aussi vraiment apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Avant de partir, tu parlais pas anglais du coup ?

  • Speaker #1

    En fait je comprenais bien l'anglais, mais j'avais pas cette spontanéité que tu as quand du coup t'as vécu un petit moment à l'étranger, que ça sort tout seul, t'as pas trop besoin de réfléchir, ça je l'avais pas. Et il y a des moments aussi où quand les gens parlaient trop vite, là, j'étais perdue. Pour vous répéter,

  • Speaker #0

    please. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc non c'était vraiment... apprendre l'anglais et être beaucoup plus à l'aise et puis être plus spontanée améliorer mon niveau.

  • Speaker #0

    Pouvoir avoir une conversation de manière plus vide avec les gens.

  • Speaker #1

    Bah ouais je trouvais ça trop stylé les gens qui étaient bilingues, enfin j'étais là, punaise, mais moi aussi !

  • Speaker #0

    T'avais beaucoup de personnes dans ton entourage qui étaient bilingues.

  • Speaker #1

    Bah oui c'est ça, comme je t'avais expliqué, du coup moi je suis originaire du Pays de Jacques et si tu veux dans Pays de Jacques, il y a deux lycées, un lycée privé et un lycée public et en fait le lycée public c'est un lycée international. Et donc il y a beaucoup de personnes qui ont une double nationalité, qui parlent deux, trois langues, quatre langues, voire plus. Et en fait forcément du coup quand t'as baigné un peu dans cet environnement-là depuis toujours et encore plus au lycée, tu te dis bon il y a peut-être un truc qui manque là. Moi aussi j'aimerais bien parler anglais, parler espagnol, parler allemand ou avoir un bon niveau quoi. Pas forcément être bilingue du coup parce que je ne le suis pas mais...

  • Speaker #0

    Au moins, comme on disait, avoir une conversation, pouvoir s'en sortir et pouvoir dialoguer dans une autre langue.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Yes,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi comme études que tu as faites qui t'ont permis de partir étudier à l'étranger ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai fait un DUT technique de commercialisation à Annecy. Et c'est ça du coup qui m'a permis après, en fait, si tu veux, après le DUT, tu peux faire plein de choses. Tu peux soit tout de suite travailler, soit rejoindre une école privée, je dirais. Soit aller à l'université avec une licence pro ou reprendre une licence, arriver en troisième année, pardon. Enfin, t'as un peu le champ des possibles en sortant du DUT. Et t'avais aussi cette possibilité-là, en fait, de poursuivre ton DUT sur un an, mais à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et du coup, toi, tu t'es dit, j'y vais,

  • Speaker #1

    c'est le moment. Ouais, clairement.

  • Speaker #0

    Je pars à l'étranger.

  • Speaker #1

    Clairement, ouais, ouais. C'était pas super simple parce qu'on avait des vœux à faire selon les destinations.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup ? Est-ce que tu peux nous expliquer ? Comment, si c'est ton école qui a présenté tout ça, est-ce que toi, tu as dû faire des recherches ? Comment tu choisis les destinations ?

  • Speaker #1

    Pour le coup, c'était notre prof d'anglais qui était référente, si tu veux, dans les diplômes du ETI. Ça s'appelait à l'époque. Je ne sais pas si c'est toujours comme ça aujourd'hui, mais c'est elle qui était en charge de ça, qui faisait un peu la relâchement avec les autres écoles, les autres universités. Donc, c'était elle qui faisait tout ça. Et il me semble que... Alors après, selon certains cursus et certaines destinations, il fallait avoir un certain niveau de moyenne. Et aussi, du coup, en fonction de ce que tu souhaitais faire. Parce que tu avais des destinations et des programmes qui étaient plus, par exemple, orientés finances. Par exemple, en Angleterre, à Londres, c'était très finances apparemment. Donc moi, ça ne m'intéressait pas vraiment. Et donc, en fait, après, elle te présentait toutes les destinations qui étaient possibles. Il y avait un nombre de places aussi. Donc un nombre de places d'étudiants, j'entends. du même DUT pour venir là-bas. Et donc après, il fallait postuler. Il y a aussi certaines destinations qui demandaient le TOIC et un certain score du coup au TOIC. Et puis moi, je me rappelle qu'on devait faire trois vœux du coup. Et après, selon les réponses, etc., tu voyais où tu étais et aussi en fonction des demandes du coup des autres.

  • Speaker #0

    Et du coup, donc toi, tu as dû passer le TOIC pour partir ?

  • Speaker #1

    Alors, oui et non. Dans tous les cas,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Alors oui et non, parce qu'au début, j'avais fait les trois choix. Alors je ne sais plus dans quel ordre, mais j'avais fait trois choix. C'était Norvège, Irlande et Pays-Bas. Pourquoi du coup ces trois choix ? Ouais, c'était ceux qui m'intéressaient le plus. Le programme, la destination, le coût de la vie aussi là-bas. Bon, du coup, Norvège, c'est cher. Mais je pense que c'était vraiment la destination pour la Norvège qui me... qui me motivait. Après, effectivement, c'était le pouvoir d'achat, le coût de la vie, pardon, est quand même assez élevé là-bas. L'Irlande, je pense aussi dans un certain sens, mais ça va comparer à l'Angleterre, en fait. Moi, je comparais un peu tout par rapport à l'Angleterre. Parce que moi, du coup, ce que je voulais, l'objectif, c'était l'anglais. Donc, c'était que des pays anglophones. Il y avait l'Espagne, par exemple. Il y a des personnes qui sont parties en Espagne. Mais moi, mon objectif, c'était l'anglais. Donc, j'ai ciblé que des pays anglophones. Et donc, Norvège, Irlande. et donc après Pays-Bas. Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est que pour la Norvège, j'ai dû passer le TOEIC, mais en fait, on m'a prévenu assez à l'arrache. J'ai dû préparer en deux semaines, sachant que j'avais toujours les cours. Ce n'était pas forcément une période de vacances ou de congés ou de jours fériés. Et puis en plus, les week-ends, j'avais prévu des trucs. Je n'étais pas du tout disponible pour bosser le TOEIC. Et du coup, je me suis retrouvée à passer le TOEIC en deux semaines. Donc forcément, je n'ai pas eu un score Chouette. Ouais. Et le tweak, en fait, c'est quand même vachement de l'entraînement. C'est un peu... C'est pas être un robot, mais un peu quand même sur certains exercices. Donc, c'est pas très dur, mais voilà, il y a des trucs. Il faut un peu connaître et comprendre l'exercice. Et donc, quand tu t'entraînes pas trop, en fait, t'as pas l'habitude de l'exercice. Et rien que, en fait, l'exercice en lui-même, tu perds du temps sur comprendre ce qu'il faut faire. Et donc, j'ai pas eu un super score. Donc, Norvège, c'est mort. Et donc, après, je me rappelle plus trop comment ça s'est fait. Mais au final, ma prof d'anglais... à négocier un dernier partenariat avec une école aux Pays-Bas. Et en fait, elle est venue me voir et elle m'a dit Tiens, Laurine, j'ai direct pensé à toi. Il y a une place. Est-ce que tu es chaud ? Et toi, tu as dit oui ? J'ai dit oui direct. Et là, je lui ai dit Je ne sais pas, il faut le TOEIC ou quoi ? Il y a un truc. C'est quoi les prérequis ? Est-ce qu'il y a un truc à faire ? Elle me dit Non, non, c'est bon. Ils ne demandent pas forcément un TOEIC. Ils vont demander tes bulletins, tes notes. Moi, je vais leur dire. C'est elle qui faisait ça, du coup, aussi. Pour les dessinations, il n'y avait pas besoin du TOEIC. C'était la prof qui transmettait nos notes et nos moyennes. Et du coup, je dis tout de suite oui, je ne réfléchis pas trop. Elle me dit, ouais, petite université sympa. Aux Pays-Bas, je sais que tu as envie d'aller là-bas.

  • Speaker #0

    Du coup, ça s'est bien trouvé, bien présenté.

  • Speaker #1

    L'occasion est là, allons-y. Exactement, donc génial. Je ne sais plus pourquoi, du coup, de l'autre destination, ça ne s'est pas fait aux Pays-Bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, il y a cette voie qui était ouverte.

  • Speaker #1

    En tout cas, je me rappelle de ça quand elle me l'annonce. Et moi, je suis là, let's go.

  • Speaker #0

    Et tu es dans quelle ville au final ?

  • Speaker #1

    Et donc aux Pays-Bas, j'étais pas du tout sur la partie, je dirais, plus connue, côte ouest des Pays-Bas, avec Amsterdam et Rotterdam, par exemple, des pays plus connus, très universitaires. Moi, j'étais du coup à Enschede, ça s'appelle. Et donc tout à l'est des Pays-Bas, à 30 minutes de l'Allemagne. Donc là,

  • Speaker #0

    tu étais dans une nouvelle ville, peut-être moins touristique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça tombait bien au final, peut-être.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, vraiment moins touristique. Mais... tout de même bien universitaire, parce qu'il y avait deux grosses unis, dont une qui est assez réputée et donc bien étudiante comme il faut.

  • Speaker #0

    Tout ce qu'il fallait que ça se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment ça se passe ta phase préparation maintenant ? Tu sais où tu vas pour ce qui va être de trouver un appart, ton arrivée là bas, etc. Comment tu t'y prends ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    En fait, ce qui est chouette, c'est qu'avec le programme Erasmus, il y a plein de trucs qui sont pris en charge et que tu ne gères pas trop. En fait, ce que tu as à faire, du coup, c'est de plus gérer la partie financière et c'est qu'en fait d'avoir alors soit pour demander des bourses moi c'était pas mon cas je suis pas boursière donc j'ai pas eu à faire ça mais je sais qu'il ya des personnes qui ont dû le faire et moi ce que j'ai dû faire en fait c'est plutôt une adhésion il me semble au programme erasmus et donc du fait qu'après je vais être aidé sur toute mon intégration donc le logement principalement et le reste après c'était à ma charge mais le logement c'est quand même une grosse un gros soulagement pardon Et là,

  • Speaker #0

    tu vas à un autre pays quand tu ne sais pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Exactement, oui.

  • Speaker #0

    Donc toi, c'est Erasmus qui t'a proposé des logements là-bas ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est un peu tout le programme Erasmus et l'école.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que je pense que ça doit jouer de l'école, parce que j'avais interviewé une meuf qui est partie dans Turquie,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui.

  • Speaker #0

    Et elle, c'était pas du tout comme ça, c'était par une connaissance d'une connaissance.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    Et que c'était pas ouf en plus.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    elle a fait sur Airbnb. D'accord. Et moi, pour la Finlande, du coup, c'était avec l'école, en fait. L'école de là-bas, je crois, qui était en partenariat avec notre école et qui proposait en fait un site internet où il y avait plusieurs logements étudiants.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et après, tu faisais tes demandes. Comme les logements tous, peut-être en France,

  • Speaker #1

    tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Je pense que c'est peut-être les écoles qui vont avoir, qui vont beaucoup aider là-dessus pour trouver les logements au final.

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que ça doit être un mix, c'est ça. Comment ça s'est passé, moi. Mais effectivement, il y avait l'école aussi. Donc, je pense que c'était Erasmus, l'école et en fait, après, si tu veux, de ce que j'ai compris, l'école, ils avaient plein de logements dans la ville et en fait, ils logeaient les gens ici et en fait, quand j'ai dû faire mon dossier d'inscription, j'ai demandé si... Ils demandaient en fait, est-ce qu'il faut qu'on vous aide pour un logement ? Parce que du coup, l'école en propose. Et vu que vous faites partie du programme Erasmus, ça fait aussi partie de votre intégration. Mais j'aurais pu le faire toute seule. C'était un choix. Du coup, c'était un certain prix. Après, je trouvais que ça allait pour une colocation. Et en plus, j'étais dans un super appart les six premiers mois. Mais effectivement, c'est l'école et en fait, je n'ai rien géré. Ils m'ont juste dit, je crois, l'adresse. Et ouais, c'est ça. J'ai pas eu à choisir entre plusieurs logements. C'était l'idée si t'avais besoin d'un logement ou pas, et après c'est eux qui géraient. Ils t'affectaient. Et en fait, c'est quand on est arrivés sur place, je me rappelle, ils nous ont dispatchés, ils nous ont expliqué, etc.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, t'es partie toute seule là-bas ? Il y avait qu'une place ?

  • Speaker #1

    Ouais, je suis partie toute seule de ma promo.

  • Speaker #0

    T'apprendais pas trop de partir toute seule ?

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    T'étais dans quel mood avant le départ ?

  • Speaker #1

    Moi, je voulais vraiment partir seule. J'ai quand même eu un petit peu peur, je dirais, la semaine avant. J'ai dit moins 7. Je me suis dit, je vais quand même être un peu solo quand même. Parce qu'effectivement, dans les destinations, surtout aux Pays-Bas, les destinations que proposait le DUT en France, en fait, il y en avait très peu où il n'y avait qu'une place. À chaque fois, il y avait 2, 3, voire 4 places. Et effectivement, il y avait des destinations où en fait, il y en avait plein qui sont partis ensemble. Donc c'est cool, c'est un choix. Et moi, je ne sais pas, je voulais vraiment vivre le truc toute seule.

  • Speaker #0

    Et puis au moins, c'est peut-être moins avec les gens que tu connais.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça aussi. Ça arrive vers les autres. Ouais, c'est ça. Je voulais un peu me bouger en fait. Je voulais un peu me challenger. Après, je savais que ça allait pas trop être difficile pour moi parce que je suis pas super timide. Je suis assez avenante, donc ça va. C'est pas un truc qui me stressait de ouf. Et du coup, c'est vrai que je trouvais plus ça. Et puis sur les conseils aussi qu'on m'avait dit, il faut pas trop que tu partes entre potes. Sinon, vous restez qu'ensemble. C'est ce que tu viens de dire. Et puis l'objectif, l'anglais. Donc je voulais... Pas de français. Ouais, je voulais pas de français en fait. En fait, je savais que j'allais en rencontrer là-bas. Oui, dans tous les cas. Et je me suis dit, ouais, non, c'est bon, j'y vais toute seule. Enfin, c'est pas grave, quoi. Du coup,

  • Speaker #0

    assez sereine, un petit stress avant le départ.

  • Speaker #1

    Un petit stress un peu avant le départ quand même, ouais. Parce que je me suis dit, ouais, c'est bon. Le sort de l'avion, c'est direct anglais, quoi. Là, c'est go, quoi. Pas le choix. Pas le choix. Au moins,

  • Speaker #0

    il y a quelque chose que tu as fait dedans que tu apprends le mieux.

  • Speaker #1

    C'est ça. Là, c'est... T'es un peu sous pression, ouais. OK, OK. OK, OK, OK.

  • Speaker #0

    Je parle anglais. Et du coup, donc, t'arrives là-bas à quel... période, c'était quel mois de l'année ?

  • Speaker #1

    C'était mi-août. Mi-août ? Enfin fin août. En fait, je suis arrivée pour la... Pardon, je te coupe. Je suis arrivée pour la semaine d'intégration de l'école. Et donc, c'était la dernière semaine d'août. Donc moi, je suis arrivée un peu avant. Je suis arrivée deux, trois jours avant.

  • Speaker #0

    Et du coup, je vais te demander comment ça se passe ton arrivée, parce que tu es toute seule dans un pays où tu parles pas la langue, ni le néerlandais.

  • Speaker #1

    Le néerlandais, ouais.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu parlais pas le néerlandais.

  • Speaker #1

    Non, non, et zéro base d'allemand aussi, enfin voilà.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, comment ça se passe, ton arrivée ?

  • Speaker #1

    Mon arrivée, il me semble qu'il y avait une navette qui partait de l'aéroport, donc plutôt bonne prise en charge, tu vois, quand je prends du recul, je me dis c'est chouette quand même.

  • Speaker #0

    Une navette du coup de l'école ? Ouais.

  • Speaker #1

    Qui venait récupérer les étudiants à Saint-Marc ? Ouais, un bus de l'école qui venait nous récupérer à l'aéroport, donc ouais, bonne prise en charge je trouve, tu vois, quand même. Et après, donc toute la durée du trajet, c'était à peu près deux heures, et ensuite on est arrivés à Enchédé. Et donc là, ils nous dispatchaient dans les différents logements. Ils nous expliquaient un petit peu comment se rendre après au centre-ville, qui n'était pas très loin non plus. Et du coup, après, on arrivait dans les logements, on s'installait.

  • Speaker #0

    Du coup, tu étais en coloc, et c'était par quelle nationalité ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais en coloc. On était quatre. Et au début... Oui, voilà, c'est vrai que j'explique. J'ai changé de logement, en fait. Au début, du coup, j'étais avec des Coréens. Chacun sa chambre. Une cuisine, du coup, commune. salle de bain, toilette commun. On avait une énorme entrée. Et pas de salon. Et pas de salon. Et après, c'était tout meublé.

  • Speaker #0

    Du coup, tu avais juste à poser tes valises.

  • Speaker #1

    Exactement. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Welcome to les Pays-Bas.

  • Speaker #1

    Welcome to les Pays-Bas. Au final. C'est ça.

  • Speaker #0

    Après, il nous vient le moment de commencer un petit peu le cours d'intégration.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ça se passe comment, du coup, votre petite semaine d'intégration ?

  • Speaker #1

    Bah, c'était génial. C'était la fête pendant une semaine. T'attaques direct, grosse soirée. Non, en vrai, je pense qu'entre nous, on a dû se faire une soirée, les Erasmus. Tout de suite, il y a eu un groupe sur WhatsApp pour qu'on communique tous. Et en fait, on était aussi beaucoup... Alors, je ne sais pas trop pourquoi. Pourquoi c'est comme ça ? Mais ouais, non, si, c'est parce qu'en fait, ils étaient tous là-bas. Il y a aussi une résidence. Une résidence où il y avait le plus d'étudiants étrangers en Erasmus. Et en fait, si tu veux, c'est un peu devenu le QV. Du coup, cette résidence-là. Et donc, en fait, on a fait un groupe avec eux. Et on était donc beaucoup tous ensemble. Et à chaque fois, OK, qui fait quoi ? On fait soirée, machin. Donc, il me semble qu'on a fait une première soirée tous ensemble en ville. Le premier week-end, pour un peu... Ouais, c'est ça. Entre nous, et après, semaine d'intégration de l'école. Après, présentation des BDE de chaque programme. Ce qui était trop drôle aussi dans cette école, c'est que tu avais aussi bien les infirmières que des commerciaux. Ok, ouais, c'est vrai. En France, c'est séparé, les écoles d'infirmières et les écoles de commerce ou les licences. Et là, tout est mélangé, donc c'était super drôle parce que tu avais les BDE de les infirmières, ceux qui étaient en business international, tu avais aussi hôtellerie. En fait, tout était mélangé dans cette école. Tout le monde était mélangé. Et donc après, là, c'était un peu la répartition le premier jour. Donc tu vas un peu dans, je dirais, un peu le coin de l'université où c'est ton programme. Présentation du BDE, des personnes qui sont un peu les grosses têtes du BDE, donc j'imagine président, présidente, et programme aussi du coup de la journée et des journées d'après. On a reçu plein de goodies aussi. Et après, il me semble que vu qu'il faisait beau, il y avait plein de petites activités à l'extérieur de l'université. Donc des petits parcours un peu... On a eu une visite de la ville, effectivement. C'était avec le président en plus du BDE. Une petite visite de la ville, présentation un peu des points importants, des endroits importants, pardon. Et puis après, ouais, des petites activités justement aussi tout autour de l'école et sur le parvis de l'école. C'était assez grand et du coup, ils avaient la place. faire pas mal de trucs et puis de la bière quoi qui est un pays très bien les Pays-Bas ah ouais ouais ouais c'est clair vous avez été mis la tête dedans ouais vraiment vraiment et là c'était il me semble même j'ai une image qu'à un moment on est tous au bar enfin vraiment il y a énormément d'étudiants au bar et je sais plus ce que c'est mais je pense c'est la fin d'une étape je crois du tour qu'on a fait dans la ville et en fait du coup il y a plein de groupes qui ont commencé et en fait on s'est tous éparpillés dans la ville et après c'était tous un gros trou vague au bar et les pichets partout la bière cool à Flo je suis dans ma condition ça va être trop cool je me suis dit ok ça attaque fort, sympa mais trop chouette parce que du coup on a créé tout de suite des liens entre tous avec ceux qui étaient dans ma résidence tu reconnais les têtes ceux qui sont dans l'autre mais qui sont trop cool aussi avec qui t'as envie de de revoir t'es tout

  • Speaker #0

    de suite du coup t'as ça attaque tes repères, tu vois les personnes.

  • Speaker #1

    Tu n'es plus toute seule. Là, tu es direct intégrée. Tu as même les gens. Tu vois le contexte étudiant. Les gens sont hyper avenants. Ils viennent vers toi. Tu viens d'où ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #0

    Surtout les étudiants Erasmus, j'ai l'impression qu'eux aussi sont dans un autre pays. Et là, pour découvrir, tout le monde est en mode je suis là pour faire des rencontres et apprendre l'anglais.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je pense qu'en fait, du coup, mentalement, tu es vraiment dans ce mood-là. Et du coup, t'es hyper avenant, même si peut-être t'es un peu plus timide dans d'autres contextes. Mais là, je pense que t'as vraiment ce truc de tout le monde vient te parler.

  • Speaker #0

    Je pense en mode social.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Tu zappes un peu ce truc, tu zappes un peu ce petit côté de ta personnalité où tu peux être un peu plus réservée. Peut-être pas tout le monde, je dis pas, mais je pense que t'as quand même ce truc où tu t'auto un peu, tu vois. Mais en avant, quoi.

  • Speaker #0

    Tu te poses moins de questions,

  • Speaker #1

    je pense. Exactement, voilà, tu te poses moins de questions.

  • Speaker #0

    Et si tu étais chez toi, dans ton pays, dans ton petit cadre. Et du coup, première semaine qui a l'air bien mouvementée.

  • Speaker #1

    Ouais, je me rappelle, c'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Comment tu te sens, du coup, là, sur ces premiers instants ? Comment tu vis un peu la nouveauté de ton année ?

  • Speaker #1

    Ben là, je me dis cool. Là, je me dis, OK, ça va être sympa. Ça va être quelque chose. Il y a des gens très cools. Moi, je me fais aussi copine avec des infirmières qui vont devenir après mes mamas. Je les appelais... Parce qu'en fait, les référents un peu dans les B2E, c'était pas papa pour les mecs, mais je sais plus ce que c'était, mais les mamans, c'était les mamas. Et donc après, moi... Je ne sais plus pourquoi aussi, avant, il y a eu un petit cafouillage. On avait perdu notre BDE. Du coup, on était pas mal à être allés avec le BDE des infirmières. Et en fait, dans les infirmières, super sympa. Elles nous ont super bien accueillies. Et elles ont été super sympas avec nous. Et moi, je suis restée vraiment en contact avec elles toute l'année.

  • Speaker #0

    Bien accrochée, bon fil.

  • Speaker #1

    Et en plus, des locaux, des néerlandaises de la ville, originaire de la ville, ou juste à côté. Et en plus, elles m'ont un peu aidée. sur plein de trucs, des questions con, tu vois, la banque, la poste, même l'école aussi, comment elle fonctionne, enfin, et du coup, trop sympa, et là, je me suis dit, ah ouais, punaise, trop sympa, bonne intégration, les gens sont cools, que ce soit dans tel programme ou dans tel contexte. Ouais, franchement, j'étais du coup contente et peut-être rassurée un peu aussi.

  • Speaker #0

    De dire,

  • Speaker #1

    bon, ça va, c'est pas trop compliqué jusqu'ici. Ouais, voilà, parce que tu vois, mine de rien... Je pense dans l'avion, la semaine avant, je me suis quand même dit, je vais quand même un peu au fin fond des Pays-Bas. Je ne sais pas ce que ça donne. Je ne vais pas dans une ville classe, stylée Rotterdam, La Haye ou Amsterdam. Je vais quand même dans une ville que pas grand monde connaît. Un peu au fond des Pays-Bas. Voilà. Mais bon, du coup, bonne surprise en fait. Vraiment très, très bonne surprise. Choquée. Exactement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Tu fais beaucoup la fête, tu profites avec les autres et tout, mais il y a quand même les cours.

  • Speaker #1

    C'est le milieu de toute cette bonne ambiance.

  • Speaker #0

    Donc tes cours étaient en anglais,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Ouais, les cours étaient en anglais. Alors je faisais la fête, mais c'était la semaine d'intégration. Non mais, oui, oui. Les cours, donc ouais, tout en anglais. Et donc là, le premier cours, je me dis, wow, ok. Je suis avec une copine suisse, du coup, qui m'aide un peu. Elle parle français. Et elle, elle a l'habitude parce qu'elle avait déjà des cours en anglais et tout, donc elle avait un pas très bon niveau d'anglais. Et à un moment, je la regarde, je dis J'ai un peu de mal. Et là, vraiment, ça va trop vite. Je me dis Waouh, waouh, waouh. Il y a certains trucs que je capte, d'autres un peu moins. Mais ouais, je me dis Bon, on va avoir un peu de mal. petit temps d'adaptation quand même pour les cours, par contre. Pour l'anglais, en tout cas.

  • Speaker #0

    T'as mis combien de temps à te préparer avant d'être plus à l'aise avec l'anglais, les cours et tout ?

  • Speaker #1

    Franchement, je dirais deux, trois mois.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Autant que ça ?

  • Speaker #1

    Bah ouais. Peut-être un peu moins, je sais pas. Je me rappelle...

  • Speaker #0

    Peut-être deux, trois mois pour être vraiment bien à l'aise, bien...

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, ouais. Je dirais, ouais, bien... En tout cas, tu vas vraiment dans le truc de suivre les cours aussi. Tu vas savoir suivre les cours. Un peu moins se poser de questions, un peu moins réfléchir quand ils parlent, en fait, les profs. Que ce soit plus naturel. Ouais, je dirais bien... Ouais, peut-être pas trois mois, deux mois. Et je me rappelle, tout le mois de septembre, du coup, j'étais au taquet, je faisais des fiches. Et en fait, du coup, aussi, les cours, ils sont différents aux Pays-Bas. Enfin, la... Comment dire ? L'enseignement est différent, pardon.

  • Speaker #0

    C'est quoi, c'est différent ?

  • Speaker #1

    Alors, différent. Ça se rapproche de l'université en France, mais moi, vu que j'étais en DUT, ce n'était pas pareil. En DUT, j'avais cours presque tout le temps. J'avais des amphithéâtres, des TD, des cours en classe. J'avais des trucs à faire après à la maison, mais je n'avais pas ce truc de... Ce qui se fait pas mal dans l'enseignement anglophone, ce que j'ai remarqué, c'est ce truc où tu dois préparer les cours. C'est toi qui prépares tes cours.

  • Speaker #0

    Là, c'était toi qui devais préparer tes cours ? Ouais. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire ? En fait, les profs nous expliquaient. Vous achetez les livres. Et en fait, avant les cours, vous lisez les chapitres qu'on va étudier. Vous les lisez et vous bossez un peu le truc.

  • Speaker #0

    Et après, en classe, vous discutiez de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. On discutait. Du coup, voilà, qui a lu les pages de machin ? Vous en pensez quoi ? On débat, etc. Il y a certains cours, c'était ça. Et du coup, il fallait acheter tous les livres. Ça, par exemple, petit budget aussi. Un peu relou, un peu chiant, mais bon. Et en fait, ouais, du coup, tu devais préparer un peu tes cours.

  • Speaker #0

    Et ça t'a plu, ça, comme méthode ?

  • Speaker #1

    Ouais, ça va, parce que moi, j'étais tellement dans le truc de Vas-y, je vais apprendre l'anglais, j'apprends le anglais. Qu'en fait, ouais, j'étais motivée et puis je voulais passer ce truc de Putain, je comprends rien quand il parle à l'oral. Enfin, je comprends rien, mais je galère parce que j'arrive pas à suivre. Parce que c'est super dur, du coup, tu passes du français à de l'anglais full time dans un cours, quoi. Et sur des thématiques...

  • Speaker #0

    Plus techniques.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, techniques. Donc du marketing, du business, il y a deux, trois mots que tu sais, mais voilà. Et les profs, ils s'adaptaient un petit peu, mais pas tant que ça. Mais je pense que c'est bien quand même aussi, parce que s'ils sont trop gentils...

  • Speaker #0

    Ça te tire vers le haut,

  • Speaker #1

    comme ça. Voilà, c'est ça. Je pense que ça nous tirait quand même pas mal vers le haut. Après, voilà, t'avais pas tous les cours comme ça. Mais tu en avais pas mal où il fallait un peu bachoter avant. Et justement, avec les livres, etc.

  • Speaker #0

    Méthode, c'est une autre manière.

  • Speaker #1

    Ouais. Et je sais qu'en Angleterre, par exemple, c'est ça. Aux États-Unis, c'est ça. Donc après, ça ne m'a pas trop étonnée non plus. Je me suis dit, si c'est un mentionnement en anglais, peut-être que ça va les mal pratiquer un petit peu. Mais carrément différent du DUT, du coup.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, nouvelle méthode, nouvelle manière de faire.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un petit peu. Trop bien. Et vous étiez donc en classe avec des étudiants néerlandais ou juste entre

  • Speaker #1

    Erasmus ? Là aussi, ça dépendait des cours. Des fois, on était mixé. Des gens qui étaient là pour un bachelor, comme tu te disais, par exemple. Et des fois, on n'était qu'en classe Erasmus. Ok. Qu'entre Erasmus. Petit mix. Ouais. Et en plus, vu la localisation de la ville, en fait, il y avait énormément d'étudiants allemands. Vu que c'était pas très fort. Ouais. Il y avait énormément d'étudiants allemands dans mon école. Donc il y avait des néerlandais, des allemands et des erasmus.

  • Speaker #0

    Tu as appris un peu le néerlandais ?

  • Speaker #1

    The question !

  • Speaker #0

    J'ai mis des cours de néerlandais.

  • Speaker #1

    Ouais, pendant un semestre, j'ai eu cours de néerlandais. En vrai, hyper intéressant. Parce que j'ai galéré au début et on avait une prof assez stricte. Mais du coup, sur la fin, l'écrit, je comprenais assez bien. Juste l'oral, c'était super dur. En plus, apparemment, dans la région où j'étais, il y avait un accent. Ça n'aide pas. Donc ça n'aide pas. Et non, vraiment, je ne me suis jamais fait à l'oral, je crois. Il y a deux, trois petits mots que je capte, mais sinon, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils me disent. Mais du coup, l'écrit, ça allait. Et j'ai quand même assez bien retenu aussi, par exemple, les chiffres, ce genre de trucs. Donc ça, c'est cool. Ouais, je sais me présenter, ouais. Bonjour, bonjour. Comment tu te dis bonjour, je m'appelle Lorine ? C'est Igben Lorine. Ou Lorraine, souvent ils disent. Ils changent un petit peu. Je peux dire mon âge aussi, du coup ? Mon âge, c'est Igben... 7 and 20. Ok. Ouais, c'est ça. Attends, ouais. 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Ouais, ouais. 7 and 20. Ça c'est en année.

  • Speaker #0

    Et voilà.

  • Speaker #1

    Après bonjour, ils disent beaucoup hoi ou juste hi ou hello. Du coup ils mixent énormément d'anglais.

  • Speaker #0

    Tu sens un peu le mix anglais fait du allemand ?

  • Speaker #1

    Oui clairement, dans la langue du néerlandais. Après je n'ai pas fait d'allemand. Si tu veux, notre prof était hyper intéressante parce qu'elle donnait des cours d'allemand et de néerlandais. Donc elle nous expliquait un peu justement les trucs de Ouais, ça, ça vient de l'allemand. Ça, non, c'est autre chose. Et effectivement, le néerlandais a pas mal de trucs de l'allemand. T'as le bonjour hyper formel comme good morning en anglais. Et aussi, ça, j'ai jamais trop compris, mais je pense que c'est du coup un plus, c'est très informel, j'imagine, pour se dire au revoir, un genre de ciao, ciao

  • Speaker #0

    c'est dur ok non pardon attend bon alors ça c'est le truc formel et eux ce qu'ils disent c'est douille douille et en fait c'est trop drôle parce que la langue elle est quand même assez agressive pas très ouais et le douille douille est super mignon et ouais c'est vrai que c'est une langue voilà très moi au début je pensais que l'allemand c'était une des langues les plus dures à entendre Et en fait, le néerlandais, c'est quand même... Ouais, ouais, t'as tout le temps l'impression qu'ils t'engueulent. C'est trop drôle. Et en fait, ils te disent juste ça va.

  • Speaker #1

    Ils sont gentils, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Ils sont hyper avenants, ils sont assez chill. Et du coup, enfin, oui, t'as trop l'impression qu'ils t'agressent. Et en fait, ils te disent juste comment ça va. Mais du coup, l'intonation, les sons, la prononciation, etc. Ouais, c'est une langue quand même assez agressive.

  • Speaker #1

    Et donc à côté des cours, t'arrives à t'intéresser et t'intégrer, t'immerger un petit peu dans la culture néerlandaise justement. Au-delà de la langue, je ne sais pas s'ils ont des usc un peu différentes, mais est-ce que t'arrives à tout faire dans une vie néerlandaise un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ouais ! Alors après voilà, ça reste quand même un pays d'Europe, donc c'est pas non plus un grand choc culturel. Mais déjà le vélo ! Oui. c'est ce que tu as demandé j'ai un peu l'image des Pays-Bas genre les gens sur leur petit vélo heureux de vivre on est là-dedans du coup ouais clairement le vélo c'est une institution c'est normal il y a plus de vélos que d'habitants parce que tout le monde a au minimum deux vélos un vélo plus chill et un vélo pour faire de la distance et ouais clairement moi je suis arrivée direct c'était aussi le truc à faire en premier c'était de trouver un vélo parce que ben Les transports en commun, il y en a, mais c'est super cher. Moi, je me rappelle, tu vois, le bus, il n'y avait qu'un bus. Enfin, qu'un bus, mais c'était que le bus, en tout cas, dans la ville. C'était bien 2 euros, 2,50 euros le ticket. Et tu vois, c'était en 2016. En 2016, c'était un peu cher. Aujourd'hui, on a 2 euros le ticket de métro. C'est super relou, mais c'est peut-être moins choquant qu'avant. Donc ouais, en fait, moi, j'ai dû prendre une ou deux fois, je crois, le bus. Mais sinon, tout de suite, je me suis acheté un vélo et voilà. Et petite anecdote. J'ai aussi acheté un vélo beaucoup trop petit pour moi. Je ne sais pas ce que j'ai foutu. Je n'ai rien compris sur les images. Je crois que du coup, je revenais d'une des journées d'intégration. J'avais pris un petit peu... On avait même mangé. On n'avait pas trop mangé. On avait bu un peu des bières. Et je ne sais pas, j'avais dû retrouver le mec qui vendait le vélo. Je l'avais essayé. J'étais toute contente sur mon vélo. Ouais, trop bien. Et en fait, je l'avais essayé le lendemain. Et en fait, je me dis, mais il est trop petit. Beaucoup trop petit, trop mignon, il était jaune fluo, super sympa, en bonne condition et tout, plutôt bien. Mais ouais, beaucoup trop petit en fait.

  • Speaker #1

    Et t'as pas pu le revendre ?

  • Speaker #0

    Si, si, si. Du coup je l'ai revendu et j'en ai racheté un autre, très stylé, tout simple mais nickel. En plus on me l'a bradé un peu au dernier moment, je me suis dit bon bah ok. D'occas, ouais, il y en a qui ont acheté des neufs. Moi, je trouvais pas trop d'intérêt.

  • Speaker #1

    Toi, t'étais au Pays-Bas pour combien de temps ?

  • Speaker #0

    Un an. Ouais. Donc, ouais, non. Non, j'ai acheté un d'occasion sur un des sites qui te conseillait, là, un peu comme le bon coin, tu vois. Aussi, Marketplace, sur Facebook, ça marchait bien. Ça marche bien, ça, aussi, au Pays-Bas. Et oui, non, après, j'en ai retrouvé un à ma taille. Et aussi, du coup, ce qui est marrant avec les vélos au Pays-Bas, c'est qu'en fait, t'as pas de frein et t'as pas de vitesse. Sûr. Tu rétro pédales et t'as pas de vitesse du coup, enfin t'as qu'une vitesse parce que tout est plat donc au final c'est pas très grave mais du coup c'est un peu bizarre et ça c'est chelou au début.

  • Speaker #1

    Ouais mais tu sais que le rétro pédalage c'était pareil en parlant de vélo, tu freinais en rétro pédalant et j'ai gardé ce truc en fait parce que j'ai pas énormément refait de vélo depuis et quand je prenais des vélos dans Lyon il m'est arrivé de rétro pédaler.

  • Speaker #0

    Bah oui ! C'est automatique maintenant. Et t'envoies le pitain et tout.

  • Speaker #1

    Je le freine pas. Et ça, un peu de pipeux, parce que t'envoies le père, je le freine.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est clair. Ça m'étonne pas.

  • Speaker #1

    Mais trop bien. Je trouve ça trop cool de bouger à vélo. De toute façon, on est libre.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais du coup, c'est clair. Et tu vois, ça répond un peu à ta question de base quand tu me disais est-ce que tu t'es un peu intégrée dans la culture et tout. Bah du coup, le vélo, ouais. Et puis, en fait, ouais, deux fois, parce qu'après, c'est tellement automatique. En fait, c'est ton moyen de transport, en fait. Et franchement, j'ai pris le truc plutôt rapidement. Et en fait, tout le monde est en vélo. Donc, c'est tellement normal. Tu as des trucs partout pour te garer. C'est plutôt simple. Il n'y a pas trop de gens sur la route. Il y a des pisciclables de l'espace. Tu en as partout. Tu as vraiment les routes pour les vélos et les routes pour les voitures. Et puis moi, j'ai trop kiffé parce qu'en fait, tu bouges, tu fais du sport. Et en fait, ça te vide la tête. Et donc, quand j'arrivais à l'école, je me rappelle, j'étais trop bien. Et quand je repartais, j'étais trop bien. Ouais, en fait, tu... Ouais. À quel niveau ? Ah ouais, ouais, ouais. Bah déjà, tu vois, voilà, tout ce qui est justement culture un peu des Pays-Bas et état d'esprit surtout aux Pays-Bas. Moi, ce qui m'a marqué, c'est un peu leur liberté.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    En fait, ça part déjà un peu quand t'es tout petit là-bas. Dans leur éducation, les parents, ils les laissent un peu faire leur vie. Je sais pas si t'as déjà pu voir des petits quand t'étais... des familles dans les campings, parce qu'il y a beaucoup de néerlandais en France qui viennent en vacances. Et moi, je me rappelle ça, par exemple, mes parents me l'avaient dit. Tu verras, ils sont un peu insupportables. Les néerlandais. Enfin, ils ne sont pas insupportables, mais en tout cas, c'est un peu l'image qu'ils avaient. Parce que même mes parents, tu vois, ils m'avaient dit, nous, je me rappelle, ils faisaient un peu n'importe quoi, les petits, ils étaient hyper libres. Et en fait, c'est un peu dans l'éducation que ça commence. Donc, petits. Et puis après, si tu veux, quand ils grandissent aussi, je les trouve vachement libres dans leur décision, dans les directions de vie qu'ils veulent prendre. Et les parents, j'ai l'impression, ont toujours l'air d'être derrière, en soutien, en mode bah ouais, go Et j'ai trouvé ça super intéressant et vraiment bien, du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a peut-être fait réfléchir autrement ?

  • Speaker #0

    Ah mais ouais, clairement. D'être un peu plus libre, tu vois, faire ses choix, les assumer. Ouais je me suis dit ok c'est cool quand même, j'aime bien cette mentalité là. Il y a le choix en fait. Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    Il peut prendre plusieurs directions.

  • Speaker #0

    Pas trop de jugement aussi de la part de ton entourage, ta famille. J'ai beaucoup aimé ça. Et je me suis dit ok ce serait chouette à garder. Et puis après ça peut être un peu con mais franchement, quand t'es sur un vélo, tu te sens un peu comme la reine du monde en fait. Ah, bien. Donc il y a ça aussi je trouve, ça part un peu de ça aussi. T'as l'impression que sur ton vélo tu peux tout faire. Moi, vraiment, il y a des moments, j'étais là, je pars en soirée et j'étais au top, quoi. T'étais déter. Ouais. Ou en allant en cours, t'es sur ton vélo, t'es là, t'es libre, quoi. Cheveux au vent. Et ouais, t'es, je sais pas, déjà ça aussi, tu vois, sentiment de liberté. Et je pense que ça y joue, là-bas. Du coup, peut-être que tu ne t'en rends pas compte, je ne sais pas, mais je trouve que...

  • Speaker #1

    Sachant que tu n'as pas travaillé là-dedans toute ta vie, de découvrir ça, tu t'en rends peut-être compte. Si tu es là-dedans depuis tout le temps, tu t'en rends peut-être moins compte. Mais toi, tu as senti cette différence-là.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, ouais. Je peux résumer à ça, la liberté. Ok.

  • Speaker #1

    Liberté de penser, de mouvement.

  • Speaker #0

    Ouais, d'être. Ouais, les gosses, tu vois, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'ils faisaient tout le temps n'importe quoi. Ils étaient très un peu clowns. Je me suis dit, ok, d'accord. Après, peut-être pas tout le monde, mais en tout cas, je pense à une globalité.

  • Speaker #1

    Donc globalement, même en étant seule, tu parles pas la langue, ni l'anglais, ni quoi que ce soit, ça se passe bien ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Ouais, ouais, moi, je me suis plutôt bien intégrée.

  • Speaker #1

    Un peu plus difficile ? Ou, je sais pas, ta famille te manque ?

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, ouais. Oui, voilà, il y a eu des moments quand même, ouais, où tes amis, du coup, en France, ils te manquent. Ta famille, ouais, quand même.

  • Speaker #1

    Ça va, ça ne te plombe pas trop le noir ?

  • Speaker #0

    Franchement, non, parce que j'ai quand même eu de la chance d'être méga entourée sur place. On était vraiment un énorme groupe d'étudiants Erasmus, on était tout le temps ensemble. On avait un groupe WhatsApp, il sonnait toutes les 15 secondes, mais des fois pour des trucs nuls, mais en fait, j'étais tout le temps entourée. J'ai tout le temps été en coloc aussi, du coup, là-bas. En cours, je n'étais jamais seule ou à deux. En fait, tu étais constamment entourée, donc je n'ai quand même pas non plus ressenti beaucoup de manque. Je l'ai ressenti quand même de temps en temps, oui. Un peu le mal du pays, un peu, oui. Mais franchement, pas tant que ça. Je pense qu'il y a des personnes qui l'ont plus su que moi.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    voilà. Un peu oublier ce truc de ça me manque.

  • Speaker #1

    Et t'es encore en contact avec des personnes qui étaient là-bas, où vous vous êtes revues ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait un moment qu'on ne s'est pas revues, mais la dernière fois, c'était en 2018. Et non, pardon, c'est génial. Anecdote. j'ai croisé une de mes mamas à Lisbonne l'année dernière incroyable le hasard total on a pas du tout mais c'est quelques jours avant et je sais plus pourquoi on s'est quand même dit qu'on serait tel week-end à Lisbonne mais bon c'était 2-3 semaines avant mais je sais plus pourquoi on s'est dit ça mais du coup trop bien de se l'avoir dit et de s'en rendre compte ah ok t'es au même moment à Lisbonne d'accord Et en fait du coup on s'est capté. Et c'était... Et trop drôle. En fait, elle est venue, elle était avec son copain à Lisbonne, mais elle avait fait un petit tour, elle était aussi allée en Espagne, etc. Donc elle était en vacances, moi j'étais là juste pour le week-end. Et en fait, ce qui s'est fait, c'est qu'elle nous a rejoints à la fin d'un resto. Moi, j'étais avec mes amis. Et elle nous a rejoints et c'était super sympa. Tout le monde les a accueillis. Trop cool. Bon mood. Ouais. Ils sont pas restés très longtemps, mais c'était trop sympa. C'est trop sympa de la revoir.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est des liens bien et positifs dans ces contextes.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #1

    Tu te revois, tout se passe bien, c'est cool et tout. Tout le monde est content de se revoir.

  • Speaker #0

    Tout roule. Et puis après, en 2018, j'avais revu un très bon ami et toute une équipe aussi sur place. Donc lui, il n'était pas en RR Smith pour le coup. Lui, il faisait partie des étudiants qui étaient là pour un bachelor. Du coup, de 4 ans, c'est 4 ans au Pays-Bas. J'ai ultra bien regardé les contacts avec lui. Je suis encore en contact avec lui aujourd'hui. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en 2018, aux Pays-Bas. Et je suis retournée.

  • Speaker #1

    Tu es retournée dans cette nuit ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai retourné deux fois. Ah ouais ? Oui, j'ai retourné deux fois. C'était avec... Ah mais oui, oui. Enfin, oui, oui. Moi, j'ai tellement adoré que je suis retournée. Je savais que lui était encore, tu vois, qu'il pouvait aussi m'héberger, qu'il y avait encore plein de gens, pas mal d'autres gens sur place. Moi, j'étais un peu moins proche d'eux, mais trop sympa de les revoir aussi. J'ai rencontré les nouveaux Erasmus de l'année en cours. Trop drôle.

  • Speaker #1

    Ben ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, génial.

  • Speaker #1

    Très bien. Donc après ton allée, tu reviens en France.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis revenue en France.

  • Speaker #1

    Comment ça se passe ton retour ? Parce qu'on dirait que t'as passé une année très légère, libre, positive. Comment tu vis ton retour ?

  • Speaker #0

    Ouais, le retour il est dur. J'ai eu du mal. Je pense que j'ai même mis plusieurs années à m'en remettre. Encore aujourd'hui. Parce que ouais, effectivement, l'échange, du coup, il était en 2016-2017, l'année scolaire 2016-2017. Je suis revenue, en plus, j'ai attaqué direct un job d'été, un job d'été assez costaud. J'étais en mise en rayon, je commençais tôt le matin, c'était soit du matin, soit du soir. Ouais, pas trop de timing pour un peu revenir en France, revoir du monde, etc. J'ai attaqué direct, il me semble que j'ai attaqué direct. Et ouais, non, c'était dur. Je me rappelle, je crois, une semaine après avoir commencé le job d'été. Je craque dans ma chambre, je me dis oh non, c'était trop bien, c'est quoi ce bordel, où je suis ? Ah ouais, gros craquage, trop triste. Ouais, c'était super dur.

  • Speaker #1

    Tu te dis quoi ?

  • Speaker #0

    Bah je me dis que c'était trop bien là-bas, qu'ici il y a des choses qui ont changé, mais des choses qui n'ont pas changé aussi. Et ouais... Ouais, bah ouais, c'est un peu la petite dépression post-Erasmus, post-échange, que je pense pas mal de gens ont eu, en vrai, parce que j'ai entendu parler de ce truc un peu. J'appréhendais, en plus, mon retour un peu. Je savais pas trop comment ça allait se faire. Donc ouais. Compliqué. Ouais, ouais, un peu triste. Enfin, un peu, non, non, j'étais triste. Ouais, beaucoup triste.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et globalement, du coup, ça t'a apporté quoi, cette année, au Pays de 20 ?

  • Speaker #0

    Ben, mine de rien, tu deviens quand même pas mal autonome. sur plein de trucs, tu vois, organiser des voyages, tu deviens assez... des merdes, tu vois, tu apprends à... Parce qu'on a organisé plein de week-ends, plein de voyages, entre nous aussi.

  • Speaker #1

    Vous avez pu voyager un petit peu dans le pays, vous étiez des Pays-Bas.

  • Speaker #0

    On n'a fait que ça, en fait. Si tu veux, il y avait un système qui était trop bien aux Pays-Bas. Tu payais un ticket de groupe de train, et du coup, ça faisait aller-retour, mais divisé par, du coup, par personne. ça te revenait en fait à, je crois, 7 euros la journée, avec un billet aller-retour. Et tu pouvais aller où tu voulais. Enfin, il y avait quand même des gens qui mettaient Yo, moi je vais à Amsterdam demain. Est-ce qu'il y en a qui vont aussi à Amsterdam ? Ça se faisait comme ça. Donc c'est vrai que c'était un peu un système fou, quoi. Moi, je me suis dit Punaise, en France, il n'y a pas du tout ça. Et après, apparemment, c'était un peu de l'abus quand même de faire ça. Parce qu'en gros, de base, c'est un groupe de personnes qui se connaissent. Mais là, si tu veux, c'était un groupe sur Facebook. Et ça pouvait être des gens tout à fait random, en fait, mais qui se créaient un groupe entre eux. Et du coup, tu avais une personne qui devait payer pour tout le monde. Donc là, il fallait quand même avoir confiance. Et tu faisais les virements à des personnes que tu ne connaissais pas, mais tu avais un ticket de groupe.

  • Speaker #1

    Et après, tu pouvais aller partout dans le pays.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et tu avais bien profité.

  • Speaker #0

    Et tu avais ton ticket aller-retour. Et donc, on faisait énormément de voyages, de tripes à la journée où on allait visiter une ville comme ça. Et on prenait un des premiers trains et on prenait le dernier train pour rentrer. Ouais, j'ai visité plein de villes. Je suis allée à Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Groningen, Utrecht. Mais ouais, voilà, plein de villes. Et après, on est aussi allées en Belgique, en Allemagne. Oui, tu as fait un petit peu ce qu'il y avait autour aussi.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Tu te dis quoi à ce moment-là, quand tu es là, tu es aux Pays-Bas, tu es en train de voyager partout ? Tu ressens quoi ? Tu te dis quoi à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Que je suis libre, en fait. On va dire la liberté. Oui, c'est ça. Je peux faire ce que je veux. Que je suis avec des gens, que quoi qu'il arrive, tout va bien se passer. Je suis avec des gens qui j'ai confiance, qui sont eux aussi dans un bon mood. C'est important. du coup le bon mood est vraiment communiqué entre tout le monde ouais on était un super groupe ouais ouais et tous actifs tu vois on voulait aussi faire ces choses là ensemble enfin après du coup ensemble ça s'est fait mais chacun aussi était dans cette optique de voyager de faire des trucs et de du coup s'il y a d'autres gens qui sont chauds de le faire bah venez on le fait ensemble ouais quand même ouais

  • Speaker #1

    Et ça t'a peut-être aussi du coup à peu côté ouverture d'esprit sur la liberté, je peux faire plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais, après ça c'est clair, ouverture d'esprit sur plein de choses. T'apprends à vivre et à communiquer avec plein de nationalités différentes. Tu vois c'était un premier asmus mais il y avait des Coréens, il y avait un Américain je me rappelle aussi. Il y avait, je me rappelle de ceux-là en tout cas, il y avait une Chinoise, il y avait une Taïwanaise.

  • Speaker #1

    Ouais, il y avait vraiment tous les continents, tous les horizons.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais et... Du coup, quand même gros choc culturel pour eux.

  • Speaker #1

    L'Europe, je trouve ça. Ça reste l'Europe. C'est ça. Quand tu viens de hors-Europe, je pense.

  • Speaker #0

    Je me rappelle, les Coréens, waouh, ça a dû être un peu difficile pour eux. Mais ils ont trop kiffé quand même. On voyait aussi quand même des grosses différences dans les comportements. entre les européens et eux par exemple. Mais c'est cool, c'est chouette, c'est là que tu te rends compte en fait de plein de choses. Mais après mine de rien sur plein de trucs, tu vois les italiens aussi des fois ils me disaient des choses et j'étais là ouais ok d'accord. Ouais c'est ça, sur aussi les nationalités, enfin voilà les différentes façons de vivre et de penser, t'apprends aussi plein de trucs sur les autres, pas que du coup culture néerlandaise, comme tu me demandais tout à l'heure, mais aussi les autres parce qu'en fait on était constamment ensemble. Donc en fait t'apprends à vivre avec plein de nationalités différentes et à discuter avec eux et à... et à échanger et à avoir des avis aussi différents.

  • Speaker #1

    C'est quoi ton meilleur souvenir ? Ou un truc qui t'a marqué ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y en a plein. Ouais, mais franchement, il y en a plein. Ce serait dur à choisir.

  • Speaker #1

    Je kiffe la live.

  • Speaker #0

    Je kiffe la life. En vrai, je crois que ma semaine d'intégration, elle était incroyable. Oui, elle t'a marquée. Oui, elle m'a marquée. C'est le premier truc, je pense. C'est aussi pour ça. J'arrive direct, bam. Impact. Grosse intégration, hyper entourée. On se parle tous, tout le monde est dans un bon mood, tout le monde est content d'être là, d'être enfin là. Ça fait quelques mois que tu prépares ton voyage, et là, tu y es. T'es dans un truc super organisé, ils ont préparé plein d'activités, c'est trop chouette quoi. Franchement ouais, l'intégration, l'intégration ouais, trop bien. Un très bon souvenir aussi, c'est une petite soirée tranquille avec mes copines du coup néerlandaises, originaire de la ville, mes mamas. On s'est fait une petite soirée à la française, et là je leur avais cuisiné une quiche, j'ai apporté du vin, du fromage, etc.

  • Speaker #1

    Tu peux leur montrer ta culture.

  • Speaker #0

    Ouais voilà, un petit peu, et je me rappelle qu'on avait bien rigolé. On avait bien rigolé, elles étaient vraiment chou, enfin... C'était trop chouette, ça c'était un beau moment aussi. Ouais, c'était vraiment cool.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci de nous avoir partagé ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu aurais un conseil à donner à quelqu'un ?

  • Speaker #0

    Ça va faire du vélo ? Je dirais...

  • Speaker #1

    Ou s'il y a quelque chose que tu aurais aimé savoir avant ?

  • Speaker #0

    Pas hésiter à aller vers eux. Parce que si tu veux, pareil, on avait eu un cours d'intégration à la culture néerlandaise. Les néerlandais sont connus pour, justement, du fait de la langue, qui est assez agressive. Ils ne sont pas très souriants. Moi, je trouvais que ça allait. Mais ils sont connus pour ne pas être très souriants, ne pas avoir une tête très avenante, très chaleureuse. Donc des fois, ça bloque un peu les gens. Mais je pense que ça, c'est vraiment une façade de ouf. Moi, je ne l'ai pas trop ressenti. Et je trouve que, justement, le conseil que je pourrais donner, c'est ça. C'est un peu ne pas trop faire attention à ça, ce faciès un peu cliché. Ouais. qui est un peu cliché du coup des néerlandais. Bon, qui peut te déstabiliser, je suis d'accord. Ça, c'est vrai. Mais justement, du coup, passer un peu outre ça et pas hésiter à leur parler. Parce qu'honnêtement, dès que tu commences à tchatcher, enfin, ils sont... Ouais, ils sont trop sympas, ils sont hyper intéressés. Je me rappelle, tu vois, je me faisais tout le temps tchatcher parce que vu que je parlais en anglais, ils captaient que j'étais pas néerlandaise. Et tout de suite, ils me posaient plein de questions. Ah ouais, tu viens d'où ? Hyper... Ouais, voilà.

  • Speaker #1

    Après,

  • Speaker #0

    je sais pas si c'était parce que c'était la ville. Peut-être qu'ils n'avaient pas trop l'habitude de voir des gens... Étrangers. Ouais. Tu vois, pas comme Amsterdam, par exemple. Mais du coup, ouais... En tout cas, voilà, tous trop sympas. Et ça, je sais qu'effectivement, c'est assez... Ça peut être un frein, tu vois, quand tu débarques. Et donc, ouais, pas hésiter à aller vers eux, même s'il y a un peu ce truc de... Ils peuvent paraître froids, pas très avenants. En fait, t'inquiète pas que quand tu parles avec eux, après, ils sont trop contents. Ouais, ouais. Merci beaucoup, en tout cas.

  • Speaker #1

    Je t'en prie,

  • Speaker #0

    merci à toi. Ouais.

  • Speaker #1

    Et de reparler des rations.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Sacrée année, donc ouais, c'est clair. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et vous a donné envie, vous aussi, d'aller partir quelques temps. Si c'est le cas, je vous invite à laisser une petite note sur la plateforme d'écoute sur laquelle vous vous trouvez. Et si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir faire un Erasmus, je vous invite à lui partager l'épisode. Peut-être que ça pourra l'aider, l'aiguiller un petit peu dans sa préparation ou dans le fait de se décider de partir à l'étranger. À bientôt !

Chapters

  • Intro et présentation de Laurine

    00:00

  • Choix et préparation pour un eramsus

    00:05

  • Arrivée et installation aux Pays-Bas

    03:22

  • Semaine d'intégration et premières impressions

    09:09

  • Les cours en anglais et l'adaptation au système éducatif néerlandais

    21:40

  • Découverte de la culture néerlandaise et vie quotidienne

    29:16

  • Retour en France et le mal du pays post-Erasmus

    39:50

  • Réflexions sur l'autonomie et les souvenirs marquants

    41:30

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