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Juillet - premiers pas en Australie

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15min |07/08/2024
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Description

Après 58h de vol (ma patience testée dès les premiers instants) me voici arrivée en Australie ! 🇦🇺


Je vous raconte mes premiers pas sur place : découverte du pays, de la vie en auberge de jeunesse, le fait de chercher du travail à l’étranger, la socialisation,…. Bref on aborde plein de sujets ! Surtout avec authenticité, le but étant de vous montrer qu’un voyage c’est pas toujours tout beau tout rose haha mais que malgré les hauts et les bas ça se passe bien quand même.


Et j’espère que si tu hésites à partir en PVT, cette vidéo te donnera envie de te lancer hihi


Bonne écoute ! et see you fin août pour la suite :)



-------------------------------------------


Si tu aimes le podcast, viens mettre 5 étoiles :)

Instagram : @partir_podcast


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, et plus précisément bienvenue au cœur de mon périple australien avec une série d'épisodes dans lesquels je vous retrouve mois après mois pour vous raconter le déroulé de mon PVT, comment ça se passe, les hauts, les bas, les pifs, les questionnements, tout ça avec authenticité. Parce que Partir, ça fait un jour, mais on ne sait pas toujours comment ça se passe vraiment, quand on arrive sur place, quand on n'a pas de repère, quand on ne connaît rien, quand on est parfois seul, livré à nous-mêmes. Bref, du coup, j'ai décidé de vous partager mon expérience, vous montrer un petit peu l'envers du décor de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, des belles stories, des belles photos, etc. Derrière tout ça, il se passe énormément de choses. Donc voilà, bien sûr, c'est mon expérience avec mon point de vue et mon état d'esprit. Chacun est différent, chacun vit la chose de manière différente. Mais voilà, je pense que ça peut vous donner quelques tips et pourquoi pas vous motiver à partir si vous aussi vous hésitez à le faire. J'enregistre du coup cet épisode dehors, donc on entend un petit peu les oiseaux, j'espère que ça ne ressortira pas trop pendant l'épisode, à l'écoute, au niveau des micros, etc. Je pense que ça va, mais bon, ça fait un petit côté nature sympa, on va dire. Et commençons du coup par le commencement, donc après vous avoir expliqué ma prise de décision, ma phase de préparation, je vous enregistre cet épisode après un mois de vie australienne. Et je vous raconte du coup le déroulé, les premiers instants, comment ça se passe et tout, comment on s'adapte. Et pour tout vous dire, ça a été beaucoup de questionnements et beaucoup de flou. Déjà, après 58 heures de voyage, parce que mes avions ont eu du retard, je suis bien arrivée à Brisbane. Et franchement, je suis complètement jet lag. J'ai l'impression d'être droguée, d'être dans un autre monde, dans un monde parallèle. Enfin bref, je ne comprends rien à ce qui se passe. Mais je suis contente d'être arrivée. Et après une petite sieste... réparatrice, je réalise un de mes rêves qui était de voir des grands buildings by night, chose faite et franchement j'avoue que c'est assez stylé. Dans les premiers jours j'en profite pour visiter un petit peu la ville qui est très sympa mais globalement je ne sens pas du tout dépaysé c'est une grande ville, c'est très international, quand on fait les courses dans les magasins on retrouve le même type de nourriture les habits c'est la même chose, le style vestimentaire, la tête des gens... vraiment je ne me sens pas dépaysée, d'autant qu'il y a énormément de français, vraiment ça me choque, dans l'auberge j'entends parler français, dans les rues j'entends parler français, je vais me faire faire un piercing, les seuls clients dans le magasin c'est des français, vraiment français, français, français, tout va, c'est assez ouf, mais je vous rassure, c'est pas comme ça partout, à Brisbane en tout cas, c'était vraiment high level. Par contre, là où je me sens un petit peu dépaysée, et que je vois que je suis dans un autre pays, c'est quand j'observe la faune et l'influence. flore. Les arbres sont différents, la végétation est différente. Dans la ville, il y a des cacatoès, donc ça fait un petit côté un petit peu exotique. À côté de ça, je découvre la vie en auberge de jeunesse, qu'on appelle aussi hostel. Donc si vous m'entendez dire hostel, c'est de ça que je parle. Et moi qui kiffais avoir mon appart toute seule, faire ma petite vie, mon petit cocon, mon confort, etc. Là, je me retrouve dans un dortoir de 6 personnes, avec doule commune, WC commun, cuisine commune. En plus, la cuisine, elle était pas ouf. C'était hyper blindé, hyper petit, c'était mal fait, galère pour cuisiner. Bref, ça fait bizarre. Au début, je ne me sens pas très à l'aise, je me sens un peu gênée, je n'ose pas trop vivre, on va dire. Et par exemple, exemple de meuf, j'utilise un épilateur électrique pour m'épiler et je n'osais pas aller dans les salles de bain communes pour m'équiper parce que je me disais, ouais, ça fait du bruit, peut-être que ça ne se fait pas, etc. Et je me suis retrouvée vraiment toute bête à ne pas pouvoir m'épiler alors que je voulais mettre une jupe et tout. Et au final, ça va. Petit à petit, j'ai réussi à me détendre. J'ai réussi à prendre mes marques, être plus à l'aise. Et vraiment, il n'y a pas de gêne à avoir dans les auberges. Tout le monde fait sa life. C'est comme à la messe, ça se trimballe en pyjama. Donc franchement, il faut s'en foutre un peu. Il faut juste vivre sa life. Et rapidement, je passe en mode prise d'information parce que dès le début, je suis arrivée avec un objectif bien clair. Je voulais bosser le plus rapidement possible pour pouvoir renouveler mon visa une deuxième année. Parce que pour vous expliquer, quand on fait un PVT en Australie, On a un visa de un an. Et si on veut le renouveler une nouvelle année, on doit bosser pendant 88 jours dans certains types de tables. Et l'éligibilité, elle va varier selon les zones où tu te trouves. Donc, tu peux bosser dans les fermes, en resto, hôtel, faire de la pêche, dans les mines, en construction. Bref, il y a du choix. Donc, du coup, mes premiers jours, c'est vraiment prise d'informations. Où est-ce que je peux bosser ? Dans quelle taf ? Comment faire ? Est-ce qu'il faut des certifications ? Etc. Je m'occupe aussi de mon administratif. et j'ouvre un compte bancaire, je récupère mon numéro de taxes fiscales, etc. Et là, assez rapidement, je commence à me sentir un peu bizarre. déjà parce que j'ai un flux d'informations qui me vient dans la tronche c'est un peu mêlé l'autre pensée dans ma tête mais je commence quand même à prendre mes repères mais surtout je réalise que tout est possible vraiment tout est possible et quand tout est possible peut-être faut faire des choix pour prendre des décisions sauf que prendre des décisions quand tu connais rien au fonctionnement du taf que tu sais pas ce que telle ville ou telle ville ça donne d'aller là bas bah c'est un peu compliqué et trop de choix tu le choisis, c'est un petit peu comme quand t'es au supermarché, dans le rayon des yaourts t'as 36 000 sortes de yaourts et tu sais pas trop lequel choisir bah là c'est un petit peu la même chose et ce qui était compliqué aussi, c'était que j'avais réservé mon auberge pour 10 jours, donc j'avais 10 jours pour me décider et savoir quoi faire ensuite, est-ce que je renouvelle ma réservation est-ce que je vais dans une autre ville est-ce que je voyage, est-ce que je travaille, qu'est-ce que je fais et du coup je décide d'étendre ma réservation à 3 jours supplémentaires et j'ai fait ça un petit peu tout le long du mois 3 jours 3 jours 4 jours 3 jours dans des villes un peu à droite à gauche et en fait quand toute ta vie t'es habituée à savoir de quoi ta vie sera faite sur les 5 6 prochains mois et plus et que là t'as une visibilité de 3 4 jours 5 grand maximum bah ça fait un petit peu bizarre c'est un peu chelou et en fait t'es un peu tout le temps en situation de réaction Tous les trois jours, tu dois rebondir et tu dois prendre une décision, tu dois te décider quoi faire. Donc les premiers jours, tu es vraiment en mode Qu'est-ce que je fais ? Où est-ce que je vais ? Comment ça se passe ? Tu es un peu confus en fait. Et je pense que quand tu es dans le cadre des vacances, c'est plus tranquille dans le sens où tu sais à peu près ce que tu veux éviter, ce que tu veux voir. Tu restes trois jours ici. Si tu es bien, tu restes. Si tu ne veux pas, tu pars. Enfin voilà, tu es assez libéré. Mais moi qui étais dans le cadre... bosser pour les 90 jours, je voulais être stratégique et être la plus optimale possible. Et du coup, tout ça, c'est un petit peu overwhelming. Tu te sens un petit peu dépassé et tu as tout ça qui te vient un peu dessus. Mais bon, il faut se décider et finalement, je décide de keep it simple. Brisbane, ce n'est pas une ville où je veux rester. Dès le début, je me dis bon, c'est sympa, mais je ne veux pas être là et ce n'est pas l'idée que je me faisais de l'Australie. Et je me dis, bon, quitte à chercher du taf, autant le faire depuis un endroit sympathique. Je décide donc d'aller à la Sunshine Coast, juste au-dessus de Brisbane, là où il y a la plage. Et là, je me retrouve vraiment dans les lieux que j'avais en tête. Des plages immenses, l'eau turquoise, des couchers de soleil de ouf. Vraiment des lieux paradisiaques. Et là, je suis au top, du top, vraiment. Je commence à kiffer la note. Et ce qui est cool, c'est que je découvre d'autres personnes qui m'expliquent aussi d'autres manières de travailler, etc. Donc, je suis encore en prise d'informations. Et je me mets cette fois aussi à passer à l'action. Donc, je me mets à... Appeler des hôtels, appeler des restos. Bonjour, vous recrutez ? Oui, non, ok, je vous envoie mon CV, etc. Est-ce qu'il faut que je passe des certifications ? Blablabla. Je me rends compte que je suis un petit peu impatiente et que je me mets peut-être un petit peu la pression pour les 88 jours. Donc au final, je suis dans un mood bizarre entre, oui, je suis un peu sous pression, je trouve un taf, et oui, je dois profiter. C'est un peu bizarre. Mais bon, je suis dans des endroits paradisiaques et je fais beaucoup de balades sur la plage. Et ça... Ça aide à y voir plus clair et je me raisonne en me disant, meuf, tranquille, souffre, profite aussi d'être ici, un taf, ça peut prendre un petit temps à trouver, donc tranquille, pose-toi un peu. Et seulement du coup, là, deux semaines après mon arrivée, je commence à lâcher un petit peu prise et à m'ancrer un petit peu plus dans le présent et être vraiment là pour observer ce qu'il y a autour de moi et pas avoir la tête que dans chercher du taf, chercher du taf. Et bon, finalement... Le lendemain, je reçois un appel d'un hôtel où j'avais postulé. On fait un petit entretien et ils me prennent. Donc, c'est bon, j'ai un taf. Je peux enfin souffler. Et ça me laisse donc une semaine et demie pour profiter avant de commencer. Donc, je change d'endroit sur la Sunshine Coast. Et là, vraiment, mes bonheurs absolus. Son homme du bonheur. Déjà, juste, je descends du bus avec mes sacs à dos, mes sacs. Premier mec que je croise, il était avec sa poussette. Il me fait un big smile et il me dit Have a lovely stay. en gros il y a un bon séjour ici et vraiment je me suis dit merci quoi et ça fait vraiment plaisir, c'est des petits mots mais ça embellit ta journée et globalement les Australiens je trouve qu'ils sont assez chaleureux et assez accueillants aux premiers abords ils vont te parler super facilement venir vers toi facilement, salut, ça va hello, how are you, blablabla donc vraiment ça fait plaisir et je découvre aussi du coup de nouveau des grandes plages, de l'eau turquoise Des couchers de soleil de ouf. Mais vraiment, des endroits paradisiaques avec la nature et tout. C'était vraiment magnifique. Là, je suis au max du max. En plus, l'auberge de jeunesse, elle est super belle, propre, neuve. Ce n'est pas le cas partout. Et je rencontre des gens sympas. Enfin bref, vraiment super bien. Le top avant d'en arriver à commencer le boulot. Et donc globalement, ce qui m'a aidée sur les premiers jours, les premiers instants, c'est de parler avec les gens dans les hostels. Vraiment, tout le monde te donne des tips, des pistes, des mails de leur ancien manager avec qui ils ont bossé, des idées. On t'explique comment X, Y, Y fonctionne. Il y a beaucoup d'entraide, beaucoup de partage. Et vraiment, ça, c'est cool. Ça fait plaisir. Mais ça m'amène à parler d'une autre. Une petite difficulté que j'ai eue, c'est justement de parler avec les gens dans les hostels. Et plus précisément, aller vers les autres, faire le premier pas et briser la glace pour commencer la conversation. En fait, je suis une personne qui va être à l'aise dans les environnements que je connais. Là, il n'y a pas de souci pour parler aux gens, les intégrer, etc. Mais dans un contexte où je n'ai pas de repère ni rien, c'est compliqué pour moi à gérer. J'ai ma timidité qui est bien présente. Et c'est hyper frustrant parce qu'il y a des gens, j'ai envie d'aller les voir, j'ai envie d'aller vers eux. Mais je n'y arrive pas, je suis paralysée, silencieuse, et dans mon coin, je ne parle pas, je ne parle à personne. Et vraiment, le fait d'aller briser la glace, c'est un peu tendu pour moi. Et du coup, je suis passée à côté de certains trucs que je voulais. Par exemple, dans la première auberge où j'étais, il y avait un mec que je voulais trop interviewer pour le podcast parce qu'il avait une belle histoire, mais je n'ai pas osé lui demander, alors que je suis sûre qu'il aurait dit oui et il l'aurait fait avec plaisir. Mais je n'ai pas osé aller le voir. Donc du coup, voilà, un petit peu frustrant, mais petit à petit. j'essaye de faire le premier pas et j'essaye d'évoluer là-dessus. C'est un peu compliqué, mais quand on est plus à l'aise déjà dans son environnement, dans les auberges, on est plus détendu et c'est plus facile d'aller vers les autres. Et en tout cas, message à tous les introvertis et timides, sachez qu'il y a forcément, c'est obligé, une personne dans l'auberge qui va être bavarde, extravertie, sociable, tout ce que tu veux, et qui va venir vers toi, qui va venir te parler. vraiment sans exception dans toutes les auberges que j'ai fait il y a quelqu'un qui est venu me voir salut ça va tu viens d'où tiens bah on va à la plage si ça te dit bah tiens ça te dit on va boire un coup et vraiment je me suis fait des potes partout où je suis allée et j'ai sociabilisé partout où je suis allée et il n'y a aucun endroit où je suis restée seule du début à la fin donc tranquille même si tu sais pas trop comment aborder des gens comment aller vers eux tu vas réussir à te faire des potes tu vas pouvoir sociabiliser et Tout va bien se dérouler. Après, petit à petit, tu vas commencer à oser le faire et ça va être plus facile. Et je pense que globalement, le mot à retenir pour les premiers instants, c'est oser. Oser parler aux gens, oser leur poser des questions, oser leur demander des conseils. Ce qui va être du taf, ça va être oser poser des CV, oser appeler les entreprises. Et pour la vie en général, oser bouger si tu n'es pas bien, rester si tu te sens bien, aller vers ce qui te fait envie dans l'instant T. Et bon, c'est plus facile à dire qu'à faire. notamment dans un environnement qu'on ne connaît pas, qu'on ne maîtrise pas. Et j'avoue, c'est un peu une note à moi-même de vous dire ça. Mais je pense que c'est un bon conseil. Après, bien sûr, ça ne va pas parler à tout le monde. Il y en a qui vont oser plus facilement, faire les choses plus facilement. Et ces personnes-là, vraiment, je les admire. Ceux qui n'ont pas trop de barrières, on va dire, et puis qui osent aller de l'avant. Vraiment, j'aimerais être un peu plus comme ça. Mais je me dis que ça va venir. Petit warning, dans ces moments-là, je pense que ça peut être plus facile d'aller vers des Français, sociabiliser avec eux, etc. Mais si votre objectif, c'est d'apprendre l'anglais, vraiment, ne vous faites pas avoir. Bougez si vous voyez que vous êtes trop avec des Français parce que c'est confortable, on est bien avec eux, on peut avoir envie de rester avec eux, mais on ne pratique pas l'anglais. Et vraiment, j'ai croisé des Français, ça faisait 6-8 mois qu'ils étaient en Australie, pays où la langue parlée, c'est l'anglais quand même, et ils étaient incapables d'avoir une conversation en anglais. Et vraiment, je trouvais ça ouf, quoi. Ils avaient un niveau d'anglais pourri. Et ils étaient incapables de parler anglais correctement. Donc vraiment, conseil, partez, allez pratiquer l'anglais. Surtout les gens dans les auberges, c'est des gens comme vous. Ce n'est pas forcément leur langue natale. Ils vont vous encourager, ils ne vont pas vous juger. Et surtout les Européens aussi, c'est un peu comme les Français. Il n'y a pas tant de différence. Donc tranquille, vraiment, je vous encourage à aller vers d'autres personnes si vous voulez pratiquer l'anglais. Et donc, conclusion du premier mois. Cool. Étrange sentiment, mais globalement cool. Je pense qu'il faut être indulgent avec soi-même et pas se prendre la tête. Mon conseil, ce serait vraiment de prendre le temps d'arriver, de lâcher un peu prise et pas oublier de vivre vraiment. C'est une expérience unique, assez ouf. Et je pense personnellement que je me suis mis un petit peu trop à la pression pour les 88 jours. Mais après, bon, ça m'a valu de trouver un taf rapidement. Donc ça, c'est cool. Mais il faut aussi se laisser le temps d'arriver. C'est hyper normal d'être perdu au début, de ne pas savoir où donner de la tête. On a une page blanche face à nous et il faut savoir quoi écrire dessus finalement. Et on ne sait pas comment la vie fonctionne quand on arrive dans un nouveau pays. Donc il faut se laisser le temps de découvrir tout ça tranquillement. Surtout quand on est seul, vraiment il n'y a que nous pour nous aider à avancer. Donc chill, prendre le temps de découvrir, visiter, bouge si tu n'es pas bien, reste si tu es bien et va vers ce qui te fait envie et surtout ne pas oublier de profiter. Et donc me voici dans une nouvelle ville pour commencer mon premier tableau. Australien Et je vous retrouve du coup fin août pour vous raconter comment ça s'est passé, comment ça s'est déroulé, etc. See you soon !

Chapters

  • Intro au périple australien

    00:00

  • Premiers pas à Brisbane : arrivée et découvertes

    01:12

  • La vie en auberge de jeunesse

    03:05

  • Recherche de travail et prise d'informations

    04:10

  • Les choix difficiles et la pression de l'adaptation

    04:56

  • Découverte de la Sunshine Coast et rencontres

    07:04

  • Interactions sociales et briser la glace

    10:00

  • Conclusion du premier mois : réflexions et conseils

    14:08

Description

Après 58h de vol (ma patience testée dès les premiers instants) me voici arrivée en Australie ! 🇦🇺


Je vous raconte mes premiers pas sur place : découverte du pays, de la vie en auberge de jeunesse, le fait de chercher du travail à l’étranger, la socialisation,…. Bref on aborde plein de sujets ! Surtout avec authenticité, le but étant de vous montrer qu’un voyage c’est pas toujours tout beau tout rose haha mais que malgré les hauts et les bas ça se passe bien quand même.


Et j’espère que si tu hésites à partir en PVT, cette vidéo te donnera envie de te lancer hihi


Bonne écoute ! et see you fin août pour la suite :)



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Si tu aimes le podcast, viens mettre 5 étoiles :)

Instagram : @partir_podcast


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, et plus précisément bienvenue au cœur de mon périple australien avec une série d'épisodes dans lesquels je vous retrouve mois après mois pour vous raconter le déroulé de mon PVT, comment ça se passe, les hauts, les bas, les pifs, les questionnements, tout ça avec authenticité. Parce que Partir, ça fait un jour, mais on ne sait pas toujours comment ça se passe vraiment, quand on arrive sur place, quand on n'a pas de repère, quand on ne connaît rien, quand on est parfois seul, livré à nous-mêmes. Bref, du coup, j'ai décidé de vous partager mon expérience, vous montrer un petit peu l'envers du décor de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, des belles stories, des belles photos, etc. Derrière tout ça, il se passe énormément de choses. Donc voilà, bien sûr, c'est mon expérience avec mon point de vue et mon état d'esprit. Chacun est différent, chacun vit la chose de manière différente. Mais voilà, je pense que ça peut vous donner quelques tips et pourquoi pas vous motiver à partir si vous aussi vous hésitez à le faire. J'enregistre du coup cet épisode dehors, donc on entend un petit peu les oiseaux, j'espère que ça ne ressortira pas trop pendant l'épisode, à l'écoute, au niveau des micros, etc. Je pense que ça va, mais bon, ça fait un petit côté nature sympa, on va dire. Et commençons du coup par le commencement, donc après vous avoir expliqué ma prise de décision, ma phase de préparation, je vous enregistre cet épisode après un mois de vie australienne. Et je vous raconte du coup le déroulé, les premiers instants, comment ça se passe et tout, comment on s'adapte. Et pour tout vous dire, ça a été beaucoup de questionnements et beaucoup de flou. Déjà, après 58 heures de voyage, parce que mes avions ont eu du retard, je suis bien arrivée à Brisbane. Et franchement, je suis complètement jet lag. J'ai l'impression d'être droguée, d'être dans un autre monde, dans un monde parallèle. Enfin bref, je ne comprends rien à ce qui se passe. Mais je suis contente d'être arrivée. Et après une petite sieste... réparatrice, je réalise un de mes rêves qui était de voir des grands buildings by night, chose faite et franchement j'avoue que c'est assez stylé. Dans les premiers jours j'en profite pour visiter un petit peu la ville qui est très sympa mais globalement je ne sens pas du tout dépaysé c'est une grande ville, c'est très international, quand on fait les courses dans les magasins on retrouve le même type de nourriture les habits c'est la même chose, le style vestimentaire, la tête des gens... vraiment je ne me sens pas dépaysée, d'autant qu'il y a énormément de français, vraiment ça me choque, dans l'auberge j'entends parler français, dans les rues j'entends parler français, je vais me faire faire un piercing, les seuls clients dans le magasin c'est des français, vraiment français, français, français, tout va, c'est assez ouf, mais je vous rassure, c'est pas comme ça partout, à Brisbane en tout cas, c'était vraiment high level. Par contre, là où je me sens un petit peu dépaysée, et que je vois que je suis dans un autre pays, c'est quand j'observe la faune et l'influence. flore. Les arbres sont différents, la végétation est différente. Dans la ville, il y a des cacatoès, donc ça fait un petit côté un petit peu exotique. À côté de ça, je découvre la vie en auberge de jeunesse, qu'on appelle aussi hostel. Donc si vous m'entendez dire hostel, c'est de ça que je parle. Et moi qui kiffais avoir mon appart toute seule, faire ma petite vie, mon petit cocon, mon confort, etc. Là, je me retrouve dans un dortoir de 6 personnes, avec doule commune, WC commun, cuisine commune. En plus, la cuisine, elle était pas ouf. C'était hyper blindé, hyper petit, c'était mal fait, galère pour cuisiner. Bref, ça fait bizarre. Au début, je ne me sens pas très à l'aise, je me sens un peu gênée, je n'ose pas trop vivre, on va dire. Et par exemple, exemple de meuf, j'utilise un épilateur électrique pour m'épiler et je n'osais pas aller dans les salles de bain communes pour m'équiper parce que je me disais, ouais, ça fait du bruit, peut-être que ça ne se fait pas, etc. Et je me suis retrouvée vraiment toute bête à ne pas pouvoir m'épiler alors que je voulais mettre une jupe et tout. Et au final, ça va. Petit à petit, j'ai réussi à me détendre. J'ai réussi à prendre mes marques, être plus à l'aise. Et vraiment, il n'y a pas de gêne à avoir dans les auberges. Tout le monde fait sa life. C'est comme à la messe, ça se trimballe en pyjama. Donc franchement, il faut s'en foutre un peu. Il faut juste vivre sa life. Et rapidement, je passe en mode prise d'information parce que dès le début, je suis arrivée avec un objectif bien clair. Je voulais bosser le plus rapidement possible pour pouvoir renouveler mon visa une deuxième année. Parce que pour vous expliquer, quand on fait un PVT en Australie, On a un visa de un an. Et si on veut le renouveler une nouvelle année, on doit bosser pendant 88 jours dans certains types de tables. Et l'éligibilité, elle va varier selon les zones où tu te trouves. Donc, tu peux bosser dans les fermes, en resto, hôtel, faire de la pêche, dans les mines, en construction. Bref, il y a du choix. Donc, du coup, mes premiers jours, c'est vraiment prise d'informations. Où est-ce que je peux bosser ? Dans quelle taf ? Comment faire ? Est-ce qu'il faut des certifications ? Etc. Je m'occupe aussi de mon administratif. et j'ouvre un compte bancaire, je récupère mon numéro de taxes fiscales, etc. Et là, assez rapidement, je commence à me sentir un peu bizarre. déjà parce que j'ai un flux d'informations qui me vient dans la tronche c'est un peu mêlé l'autre pensée dans ma tête mais je commence quand même à prendre mes repères mais surtout je réalise que tout est possible vraiment tout est possible et quand tout est possible peut-être faut faire des choix pour prendre des décisions sauf que prendre des décisions quand tu connais rien au fonctionnement du taf que tu sais pas ce que telle ville ou telle ville ça donne d'aller là bas bah c'est un peu compliqué et trop de choix tu le choisis, c'est un petit peu comme quand t'es au supermarché, dans le rayon des yaourts t'as 36 000 sortes de yaourts et tu sais pas trop lequel choisir bah là c'est un petit peu la même chose et ce qui était compliqué aussi, c'était que j'avais réservé mon auberge pour 10 jours, donc j'avais 10 jours pour me décider et savoir quoi faire ensuite, est-ce que je renouvelle ma réservation est-ce que je vais dans une autre ville est-ce que je voyage, est-ce que je travaille, qu'est-ce que je fais et du coup je décide d'étendre ma réservation à 3 jours supplémentaires et j'ai fait ça un petit peu tout le long du mois 3 jours 3 jours 4 jours 3 jours dans des villes un peu à droite à gauche et en fait quand toute ta vie t'es habituée à savoir de quoi ta vie sera faite sur les 5 6 prochains mois et plus et que là t'as une visibilité de 3 4 jours 5 grand maximum bah ça fait un petit peu bizarre c'est un peu chelou et en fait t'es un peu tout le temps en situation de réaction Tous les trois jours, tu dois rebondir et tu dois prendre une décision, tu dois te décider quoi faire. Donc les premiers jours, tu es vraiment en mode Qu'est-ce que je fais ? Où est-ce que je vais ? Comment ça se passe ? Tu es un peu confus en fait. Et je pense que quand tu es dans le cadre des vacances, c'est plus tranquille dans le sens où tu sais à peu près ce que tu veux éviter, ce que tu veux voir. Tu restes trois jours ici. Si tu es bien, tu restes. Si tu ne veux pas, tu pars. Enfin voilà, tu es assez libéré. Mais moi qui étais dans le cadre... bosser pour les 90 jours, je voulais être stratégique et être la plus optimale possible. Et du coup, tout ça, c'est un petit peu overwhelming. Tu te sens un petit peu dépassé et tu as tout ça qui te vient un peu dessus. Mais bon, il faut se décider et finalement, je décide de keep it simple. Brisbane, ce n'est pas une ville où je veux rester. Dès le début, je me dis bon, c'est sympa, mais je ne veux pas être là et ce n'est pas l'idée que je me faisais de l'Australie. Et je me dis, bon, quitte à chercher du taf, autant le faire depuis un endroit sympathique. Je décide donc d'aller à la Sunshine Coast, juste au-dessus de Brisbane, là où il y a la plage. Et là, je me retrouve vraiment dans les lieux que j'avais en tête. Des plages immenses, l'eau turquoise, des couchers de soleil de ouf. Vraiment des lieux paradisiaques. Et là, je suis au top, du top, vraiment. Je commence à kiffer la note. Et ce qui est cool, c'est que je découvre d'autres personnes qui m'expliquent aussi d'autres manières de travailler, etc. Donc, je suis encore en prise d'informations. Et je me mets cette fois aussi à passer à l'action. Donc, je me mets à... Appeler des hôtels, appeler des restos. Bonjour, vous recrutez ? Oui, non, ok, je vous envoie mon CV, etc. Est-ce qu'il faut que je passe des certifications ? Blablabla. Je me rends compte que je suis un petit peu impatiente et que je me mets peut-être un petit peu la pression pour les 88 jours. Donc au final, je suis dans un mood bizarre entre, oui, je suis un peu sous pression, je trouve un taf, et oui, je dois profiter. C'est un peu bizarre. Mais bon, je suis dans des endroits paradisiaques et je fais beaucoup de balades sur la plage. Et ça... Ça aide à y voir plus clair et je me raisonne en me disant, meuf, tranquille, souffre, profite aussi d'être ici, un taf, ça peut prendre un petit temps à trouver, donc tranquille, pose-toi un peu. Et seulement du coup, là, deux semaines après mon arrivée, je commence à lâcher un petit peu prise et à m'ancrer un petit peu plus dans le présent et être vraiment là pour observer ce qu'il y a autour de moi et pas avoir la tête que dans chercher du taf, chercher du taf. Et bon, finalement... Le lendemain, je reçois un appel d'un hôtel où j'avais postulé. On fait un petit entretien et ils me prennent. Donc, c'est bon, j'ai un taf. Je peux enfin souffler. Et ça me laisse donc une semaine et demie pour profiter avant de commencer. Donc, je change d'endroit sur la Sunshine Coast. Et là, vraiment, mes bonheurs absolus. Son homme du bonheur. Déjà, juste, je descends du bus avec mes sacs à dos, mes sacs. Premier mec que je croise, il était avec sa poussette. Il me fait un big smile et il me dit Have a lovely stay. en gros il y a un bon séjour ici et vraiment je me suis dit merci quoi et ça fait vraiment plaisir, c'est des petits mots mais ça embellit ta journée et globalement les Australiens je trouve qu'ils sont assez chaleureux et assez accueillants aux premiers abords ils vont te parler super facilement venir vers toi facilement, salut, ça va hello, how are you, blablabla donc vraiment ça fait plaisir et je découvre aussi du coup de nouveau des grandes plages, de l'eau turquoise Des couchers de soleil de ouf. Mais vraiment, des endroits paradisiaques avec la nature et tout. C'était vraiment magnifique. Là, je suis au max du max. En plus, l'auberge de jeunesse, elle est super belle, propre, neuve. Ce n'est pas le cas partout. Et je rencontre des gens sympas. Enfin bref, vraiment super bien. Le top avant d'en arriver à commencer le boulot. Et donc globalement, ce qui m'a aidée sur les premiers jours, les premiers instants, c'est de parler avec les gens dans les hostels. Vraiment, tout le monde te donne des tips, des pistes, des mails de leur ancien manager avec qui ils ont bossé, des idées. On t'explique comment X, Y, Y fonctionne. Il y a beaucoup d'entraide, beaucoup de partage. Et vraiment, ça, c'est cool. Ça fait plaisir. Mais ça m'amène à parler d'une autre. Une petite difficulté que j'ai eue, c'est justement de parler avec les gens dans les hostels. Et plus précisément, aller vers les autres, faire le premier pas et briser la glace pour commencer la conversation. En fait, je suis une personne qui va être à l'aise dans les environnements que je connais. Là, il n'y a pas de souci pour parler aux gens, les intégrer, etc. Mais dans un contexte où je n'ai pas de repère ni rien, c'est compliqué pour moi à gérer. J'ai ma timidité qui est bien présente. Et c'est hyper frustrant parce qu'il y a des gens, j'ai envie d'aller les voir, j'ai envie d'aller vers eux. Mais je n'y arrive pas, je suis paralysée, silencieuse, et dans mon coin, je ne parle pas, je ne parle à personne. Et vraiment, le fait d'aller briser la glace, c'est un peu tendu pour moi. Et du coup, je suis passée à côté de certains trucs que je voulais. Par exemple, dans la première auberge où j'étais, il y avait un mec que je voulais trop interviewer pour le podcast parce qu'il avait une belle histoire, mais je n'ai pas osé lui demander, alors que je suis sûre qu'il aurait dit oui et il l'aurait fait avec plaisir. Mais je n'ai pas osé aller le voir. Donc du coup, voilà, un petit peu frustrant, mais petit à petit. j'essaye de faire le premier pas et j'essaye d'évoluer là-dessus. C'est un peu compliqué, mais quand on est plus à l'aise déjà dans son environnement, dans les auberges, on est plus détendu et c'est plus facile d'aller vers les autres. Et en tout cas, message à tous les introvertis et timides, sachez qu'il y a forcément, c'est obligé, une personne dans l'auberge qui va être bavarde, extravertie, sociable, tout ce que tu veux, et qui va venir vers toi, qui va venir te parler. vraiment sans exception dans toutes les auberges que j'ai fait il y a quelqu'un qui est venu me voir salut ça va tu viens d'où tiens bah on va à la plage si ça te dit bah tiens ça te dit on va boire un coup et vraiment je me suis fait des potes partout où je suis allée et j'ai sociabilisé partout où je suis allée et il n'y a aucun endroit où je suis restée seule du début à la fin donc tranquille même si tu sais pas trop comment aborder des gens comment aller vers eux tu vas réussir à te faire des potes tu vas pouvoir sociabiliser et Tout va bien se dérouler. Après, petit à petit, tu vas commencer à oser le faire et ça va être plus facile. Et je pense que globalement, le mot à retenir pour les premiers instants, c'est oser. Oser parler aux gens, oser leur poser des questions, oser leur demander des conseils. Ce qui va être du taf, ça va être oser poser des CV, oser appeler les entreprises. Et pour la vie en général, oser bouger si tu n'es pas bien, rester si tu te sens bien, aller vers ce qui te fait envie dans l'instant T. Et bon, c'est plus facile à dire qu'à faire. notamment dans un environnement qu'on ne connaît pas, qu'on ne maîtrise pas. Et j'avoue, c'est un peu une note à moi-même de vous dire ça. Mais je pense que c'est un bon conseil. Après, bien sûr, ça ne va pas parler à tout le monde. Il y en a qui vont oser plus facilement, faire les choses plus facilement. Et ces personnes-là, vraiment, je les admire. Ceux qui n'ont pas trop de barrières, on va dire, et puis qui osent aller de l'avant. Vraiment, j'aimerais être un peu plus comme ça. Mais je me dis que ça va venir. Petit warning, dans ces moments-là, je pense que ça peut être plus facile d'aller vers des Français, sociabiliser avec eux, etc. Mais si votre objectif, c'est d'apprendre l'anglais, vraiment, ne vous faites pas avoir. Bougez si vous voyez que vous êtes trop avec des Français parce que c'est confortable, on est bien avec eux, on peut avoir envie de rester avec eux, mais on ne pratique pas l'anglais. Et vraiment, j'ai croisé des Français, ça faisait 6-8 mois qu'ils étaient en Australie, pays où la langue parlée, c'est l'anglais quand même, et ils étaient incapables d'avoir une conversation en anglais. Et vraiment, je trouvais ça ouf, quoi. Ils avaient un niveau d'anglais pourri. Et ils étaient incapables de parler anglais correctement. Donc vraiment, conseil, partez, allez pratiquer l'anglais. Surtout les gens dans les auberges, c'est des gens comme vous. Ce n'est pas forcément leur langue natale. Ils vont vous encourager, ils ne vont pas vous juger. Et surtout les Européens aussi, c'est un peu comme les Français. Il n'y a pas tant de différence. Donc tranquille, vraiment, je vous encourage à aller vers d'autres personnes si vous voulez pratiquer l'anglais. Et donc, conclusion du premier mois. Cool. Étrange sentiment, mais globalement cool. Je pense qu'il faut être indulgent avec soi-même et pas se prendre la tête. Mon conseil, ce serait vraiment de prendre le temps d'arriver, de lâcher un peu prise et pas oublier de vivre vraiment. C'est une expérience unique, assez ouf. Et je pense personnellement que je me suis mis un petit peu trop à la pression pour les 88 jours. Mais après, bon, ça m'a valu de trouver un taf rapidement. Donc ça, c'est cool. Mais il faut aussi se laisser le temps d'arriver. C'est hyper normal d'être perdu au début, de ne pas savoir où donner de la tête. On a une page blanche face à nous et il faut savoir quoi écrire dessus finalement. Et on ne sait pas comment la vie fonctionne quand on arrive dans un nouveau pays. Donc il faut se laisser le temps de découvrir tout ça tranquillement. Surtout quand on est seul, vraiment il n'y a que nous pour nous aider à avancer. Donc chill, prendre le temps de découvrir, visiter, bouge si tu n'es pas bien, reste si tu es bien et va vers ce qui te fait envie et surtout ne pas oublier de profiter. Et donc me voici dans une nouvelle ville pour commencer mon premier tableau. Australien Et je vous retrouve du coup fin août pour vous raconter comment ça s'est passé, comment ça s'est déroulé, etc. See you soon !

Chapters

  • Intro au périple australien

    00:00

  • Premiers pas à Brisbane : arrivée et découvertes

    01:12

  • La vie en auberge de jeunesse

    03:05

  • Recherche de travail et prise d'informations

    04:10

  • Les choix difficiles et la pression de l'adaptation

    04:56

  • Découverte de la Sunshine Coast et rencontres

    07:04

  • Interactions sociales et briser la glace

    10:00

  • Conclusion du premier mois : réflexions et conseils

    14:08

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Description

Après 58h de vol (ma patience testée dès les premiers instants) me voici arrivée en Australie ! 🇦🇺


Je vous raconte mes premiers pas sur place : découverte du pays, de la vie en auberge de jeunesse, le fait de chercher du travail à l’étranger, la socialisation,…. Bref on aborde plein de sujets ! Surtout avec authenticité, le but étant de vous montrer qu’un voyage c’est pas toujours tout beau tout rose haha mais que malgré les hauts et les bas ça se passe bien quand même.


Et j’espère que si tu hésites à partir en PVT, cette vidéo te donnera envie de te lancer hihi


Bonne écoute ! et see you fin août pour la suite :)



-------------------------------------------


Si tu aimes le podcast, viens mettre 5 étoiles :)

Instagram : @partir_podcast


-------------------------------------------


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, et plus précisément bienvenue au cœur de mon périple australien avec une série d'épisodes dans lesquels je vous retrouve mois après mois pour vous raconter le déroulé de mon PVT, comment ça se passe, les hauts, les bas, les pifs, les questionnements, tout ça avec authenticité. Parce que Partir, ça fait un jour, mais on ne sait pas toujours comment ça se passe vraiment, quand on arrive sur place, quand on n'a pas de repère, quand on ne connaît rien, quand on est parfois seul, livré à nous-mêmes. Bref, du coup, j'ai décidé de vous partager mon expérience, vous montrer un petit peu l'envers du décor de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, des belles stories, des belles photos, etc. Derrière tout ça, il se passe énormément de choses. Donc voilà, bien sûr, c'est mon expérience avec mon point de vue et mon état d'esprit. Chacun est différent, chacun vit la chose de manière différente. Mais voilà, je pense que ça peut vous donner quelques tips et pourquoi pas vous motiver à partir si vous aussi vous hésitez à le faire. J'enregistre du coup cet épisode dehors, donc on entend un petit peu les oiseaux, j'espère que ça ne ressortira pas trop pendant l'épisode, à l'écoute, au niveau des micros, etc. Je pense que ça va, mais bon, ça fait un petit côté nature sympa, on va dire. Et commençons du coup par le commencement, donc après vous avoir expliqué ma prise de décision, ma phase de préparation, je vous enregistre cet épisode après un mois de vie australienne. Et je vous raconte du coup le déroulé, les premiers instants, comment ça se passe et tout, comment on s'adapte. Et pour tout vous dire, ça a été beaucoup de questionnements et beaucoup de flou. Déjà, après 58 heures de voyage, parce que mes avions ont eu du retard, je suis bien arrivée à Brisbane. Et franchement, je suis complètement jet lag. J'ai l'impression d'être droguée, d'être dans un autre monde, dans un monde parallèle. Enfin bref, je ne comprends rien à ce qui se passe. Mais je suis contente d'être arrivée. Et après une petite sieste... réparatrice, je réalise un de mes rêves qui était de voir des grands buildings by night, chose faite et franchement j'avoue que c'est assez stylé. Dans les premiers jours j'en profite pour visiter un petit peu la ville qui est très sympa mais globalement je ne sens pas du tout dépaysé c'est une grande ville, c'est très international, quand on fait les courses dans les magasins on retrouve le même type de nourriture les habits c'est la même chose, le style vestimentaire, la tête des gens... vraiment je ne me sens pas dépaysée, d'autant qu'il y a énormément de français, vraiment ça me choque, dans l'auberge j'entends parler français, dans les rues j'entends parler français, je vais me faire faire un piercing, les seuls clients dans le magasin c'est des français, vraiment français, français, français, tout va, c'est assez ouf, mais je vous rassure, c'est pas comme ça partout, à Brisbane en tout cas, c'était vraiment high level. Par contre, là où je me sens un petit peu dépaysée, et que je vois que je suis dans un autre pays, c'est quand j'observe la faune et l'influence. flore. Les arbres sont différents, la végétation est différente. Dans la ville, il y a des cacatoès, donc ça fait un petit côté un petit peu exotique. À côté de ça, je découvre la vie en auberge de jeunesse, qu'on appelle aussi hostel. Donc si vous m'entendez dire hostel, c'est de ça que je parle. Et moi qui kiffais avoir mon appart toute seule, faire ma petite vie, mon petit cocon, mon confort, etc. Là, je me retrouve dans un dortoir de 6 personnes, avec doule commune, WC commun, cuisine commune. En plus, la cuisine, elle était pas ouf. C'était hyper blindé, hyper petit, c'était mal fait, galère pour cuisiner. Bref, ça fait bizarre. Au début, je ne me sens pas très à l'aise, je me sens un peu gênée, je n'ose pas trop vivre, on va dire. Et par exemple, exemple de meuf, j'utilise un épilateur électrique pour m'épiler et je n'osais pas aller dans les salles de bain communes pour m'équiper parce que je me disais, ouais, ça fait du bruit, peut-être que ça ne se fait pas, etc. Et je me suis retrouvée vraiment toute bête à ne pas pouvoir m'épiler alors que je voulais mettre une jupe et tout. Et au final, ça va. Petit à petit, j'ai réussi à me détendre. J'ai réussi à prendre mes marques, être plus à l'aise. Et vraiment, il n'y a pas de gêne à avoir dans les auberges. Tout le monde fait sa life. C'est comme à la messe, ça se trimballe en pyjama. Donc franchement, il faut s'en foutre un peu. Il faut juste vivre sa life. Et rapidement, je passe en mode prise d'information parce que dès le début, je suis arrivée avec un objectif bien clair. Je voulais bosser le plus rapidement possible pour pouvoir renouveler mon visa une deuxième année. Parce que pour vous expliquer, quand on fait un PVT en Australie, On a un visa de un an. Et si on veut le renouveler une nouvelle année, on doit bosser pendant 88 jours dans certains types de tables. Et l'éligibilité, elle va varier selon les zones où tu te trouves. Donc, tu peux bosser dans les fermes, en resto, hôtel, faire de la pêche, dans les mines, en construction. Bref, il y a du choix. Donc, du coup, mes premiers jours, c'est vraiment prise d'informations. Où est-ce que je peux bosser ? Dans quelle taf ? Comment faire ? Est-ce qu'il faut des certifications ? Etc. Je m'occupe aussi de mon administratif. et j'ouvre un compte bancaire, je récupère mon numéro de taxes fiscales, etc. Et là, assez rapidement, je commence à me sentir un peu bizarre. déjà parce que j'ai un flux d'informations qui me vient dans la tronche c'est un peu mêlé l'autre pensée dans ma tête mais je commence quand même à prendre mes repères mais surtout je réalise que tout est possible vraiment tout est possible et quand tout est possible peut-être faut faire des choix pour prendre des décisions sauf que prendre des décisions quand tu connais rien au fonctionnement du taf que tu sais pas ce que telle ville ou telle ville ça donne d'aller là bas bah c'est un peu compliqué et trop de choix tu le choisis, c'est un petit peu comme quand t'es au supermarché, dans le rayon des yaourts t'as 36 000 sortes de yaourts et tu sais pas trop lequel choisir bah là c'est un petit peu la même chose et ce qui était compliqué aussi, c'était que j'avais réservé mon auberge pour 10 jours, donc j'avais 10 jours pour me décider et savoir quoi faire ensuite, est-ce que je renouvelle ma réservation est-ce que je vais dans une autre ville est-ce que je voyage, est-ce que je travaille, qu'est-ce que je fais et du coup je décide d'étendre ma réservation à 3 jours supplémentaires et j'ai fait ça un petit peu tout le long du mois 3 jours 3 jours 4 jours 3 jours dans des villes un peu à droite à gauche et en fait quand toute ta vie t'es habituée à savoir de quoi ta vie sera faite sur les 5 6 prochains mois et plus et que là t'as une visibilité de 3 4 jours 5 grand maximum bah ça fait un petit peu bizarre c'est un peu chelou et en fait t'es un peu tout le temps en situation de réaction Tous les trois jours, tu dois rebondir et tu dois prendre une décision, tu dois te décider quoi faire. Donc les premiers jours, tu es vraiment en mode Qu'est-ce que je fais ? Où est-ce que je vais ? Comment ça se passe ? Tu es un peu confus en fait. Et je pense que quand tu es dans le cadre des vacances, c'est plus tranquille dans le sens où tu sais à peu près ce que tu veux éviter, ce que tu veux voir. Tu restes trois jours ici. Si tu es bien, tu restes. Si tu ne veux pas, tu pars. Enfin voilà, tu es assez libéré. Mais moi qui étais dans le cadre... bosser pour les 90 jours, je voulais être stratégique et être la plus optimale possible. Et du coup, tout ça, c'est un petit peu overwhelming. Tu te sens un petit peu dépassé et tu as tout ça qui te vient un peu dessus. Mais bon, il faut se décider et finalement, je décide de keep it simple. Brisbane, ce n'est pas une ville où je veux rester. Dès le début, je me dis bon, c'est sympa, mais je ne veux pas être là et ce n'est pas l'idée que je me faisais de l'Australie. Et je me dis, bon, quitte à chercher du taf, autant le faire depuis un endroit sympathique. Je décide donc d'aller à la Sunshine Coast, juste au-dessus de Brisbane, là où il y a la plage. Et là, je me retrouve vraiment dans les lieux que j'avais en tête. Des plages immenses, l'eau turquoise, des couchers de soleil de ouf. Vraiment des lieux paradisiaques. Et là, je suis au top, du top, vraiment. Je commence à kiffer la note. Et ce qui est cool, c'est que je découvre d'autres personnes qui m'expliquent aussi d'autres manières de travailler, etc. Donc, je suis encore en prise d'informations. Et je me mets cette fois aussi à passer à l'action. Donc, je me mets à... Appeler des hôtels, appeler des restos. Bonjour, vous recrutez ? Oui, non, ok, je vous envoie mon CV, etc. Est-ce qu'il faut que je passe des certifications ? Blablabla. Je me rends compte que je suis un petit peu impatiente et que je me mets peut-être un petit peu la pression pour les 88 jours. Donc au final, je suis dans un mood bizarre entre, oui, je suis un peu sous pression, je trouve un taf, et oui, je dois profiter. C'est un peu bizarre. Mais bon, je suis dans des endroits paradisiaques et je fais beaucoup de balades sur la plage. Et ça... Ça aide à y voir plus clair et je me raisonne en me disant, meuf, tranquille, souffre, profite aussi d'être ici, un taf, ça peut prendre un petit temps à trouver, donc tranquille, pose-toi un peu. Et seulement du coup, là, deux semaines après mon arrivée, je commence à lâcher un petit peu prise et à m'ancrer un petit peu plus dans le présent et être vraiment là pour observer ce qu'il y a autour de moi et pas avoir la tête que dans chercher du taf, chercher du taf. Et bon, finalement... Le lendemain, je reçois un appel d'un hôtel où j'avais postulé. On fait un petit entretien et ils me prennent. Donc, c'est bon, j'ai un taf. Je peux enfin souffler. Et ça me laisse donc une semaine et demie pour profiter avant de commencer. Donc, je change d'endroit sur la Sunshine Coast. Et là, vraiment, mes bonheurs absolus. Son homme du bonheur. Déjà, juste, je descends du bus avec mes sacs à dos, mes sacs. Premier mec que je croise, il était avec sa poussette. Il me fait un big smile et il me dit Have a lovely stay. en gros il y a un bon séjour ici et vraiment je me suis dit merci quoi et ça fait vraiment plaisir, c'est des petits mots mais ça embellit ta journée et globalement les Australiens je trouve qu'ils sont assez chaleureux et assez accueillants aux premiers abords ils vont te parler super facilement venir vers toi facilement, salut, ça va hello, how are you, blablabla donc vraiment ça fait plaisir et je découvre aussi du coup de nouveau des grandes plages, de l'eau turquoise Des couchers de soleil de ouf. Mais vraiment, des endroits paradisiaques avec la nature et tout. C'était vraiment magnifique. Là, je suis au max du max. En plus, l'auberge de jeunesse, elle est super belle, propre, neuve. Ce n'est pas le cas partout. Et je rencontre des gens sympas. Enfin bref, vraiment super bien. Le top avant d'en arriver à commencer le boulot. Et donc globalement, ce qui m'a aidée sur les premiers jours, les premiers instants, c'est de parler avec les gens dans les hostels. Vraiment, tout le monde te donne des tips, des pistes, des mails de leur ancien manager avec qui ils ont bossé, des idées. On t'explique comment X, Y, Y fonctionne. Il y a beaucoup d'entraide, beaucoup de partage. Et vraiment, ça, c'est cool. Ça fait plaisir. Mais ça m'amène à parler d'une autre. Une petite difficulté que j'ai eue, c'est justement de parler avec les gens dans les hostels. Et plus précisément, aller vers les autres, faire le premier pas et briser la glace pour commencer la conversation. En fait, je suis une personne qui va être à l'aise dans les environnements que je connais. Là, il n'y a pas de souci pour parler aux gens, les intégrer, etc. Mais dans un contexte où je n'ai pas de repère ni rien, c'est compliqué pour moi à gérer. J'ai ma timidité qui est bien présente. Et c'est hyper frustrant parce qu'il y a des gens, j'ai envie d'aller les voir, j'ai envie d'aller vers eux. Mais je n'y arrive pas, je suis paralysée, silencieuse, et dans mon coin, je ne parle pas, je ne parle à personne. Et vraiment, le fait d'aller briser la glace, c'est un peu tendu pour moi. Et du coup, je suis passée à côté de certains trucs que je voulais. Par exemple, dans la première auberge où j'étais, il y avait un mec que je voulais trop interviewer pour le podcast parce qu'il avait une belle histoire, mais je n'ai pas osé lui demander, alors que je suis sûre qu'il aurait dit oui et il l'aurait fait avec plaisir. Mais je n'ai pas osé aller le voir. Donc du coup, voilà, un petit peu frustrant, mais petit à petit. j'essaye de faire le premier pas et j'essaye d'évoluer là-dessus. C'est un peu compliqué, mais quand on est plus à l'aise déjà dans son environnement, dans les auberges, on est plus détendu et c'est plus facile d'aller vers les autres. Et en tout cas, message à tous les introvertis et timides, sachez qu'il y a forcément, c'est obligé, une personne dans l'auberge qui va être bavarde, extravertie, sociable, tout ce que tu veux, et qui va venir vers toi, qui va venir te parler. vraiment sans exception dans toutes les auberges que j'ai fait il y a quelqu'un qui est venu me voir salut ça va tu viens d'où tiens bah on va à la plage si ça te dit bah tiens ça te dit on va boire un coup et vraiment je me suis fait des potes partout où je suis allée et j'ai sociabilisé partout où je suis allée et il n'y a aucun endroit où je suis restée seule du début à la fin donc tranquille même si tu sais pas trop comment aborder des gens comment aller vers eux tu vas réussir à te faire des potes tu vas pouvoir sociabiliser et Tout va bien se dérouler. Après, petit à petit, tu vas commencer à oser le faire et ça va être plus facile. Et je pense que globalement, le mot à retenir pour les premiers instants, c'est oser. Oser parler aux gens, oser leur poser des questions, oser leur demander des conseils. Ce qui va être du taf, ça va être oser poser des CV, oser appeler les entreprises. Et pour la vie en général, oser bouger si tu n'es pas bien, rester si tu te sens bien, aller vers ce qui te fait envie dans l'instant T. Et bon, c'est plus facile à dire qu'à faire. notamment dans un environnement qu'on ne connaît pas, qu'on ne maîtrise pas. Et j'avoue, c'est un peu une note à moi-même de vous dire ça. Mais je pense que c'est un bon conseil. Après, bien sûr, ça ne va pas parler à tout le monde. Il y en a qui vont oser plus facilement, faire les choses plus facilement. Et ces personnes-là, vraiment, je les admire. Ceux qui n'ont pas trop de barrières, on va dire, et puis qui osent aller de l'avant. Vraiment, j'aimerais être un peu plus comme ça. Mais je me dis que ça va venir. Petit warning, dans ces moments-là, je pense que ça peut être plus facile d'aller vers des Français, sociabiliser avec eux, etc. Mais si votre objectif, c'est d'apprendre l'anglais, vraiment, ne vous faites pas avoir. Bougez si vous voyez que vous êtes trop avec des Français parce que c'est confortable, on est bien avec eux, on peut avoir envie de rester avec eux, mais on ne pratique pas l'anglais. Et vraiment, j'ai croisé des Français, ça faisait 6-8 mois qu'ils étaient en Australie, pays où la langue parlée, c'est l'anglais quand même, et ils étaient incapables d'avoir une conversation en anglais. Et vraiment, je trouvais ça ouf, quoi. Ils avaient un niveau d'anglais pourri. Et ils étaient incapables de parler anglais correctement. Donc vraiment, conseil, partez, allez pratiquer l'anglais. Surtout les gens dans les auberges, c'est des gens comme vous. Ce n'est pas forcément leur langue natale. Ils vont vous encourager, ils ne vont pas vous juger. Et surtout les Européens aussi, c'est un peu comme les Français. Il n'y a pas tant de différence. Donc tranquille, vraiment, je vous encourage à aller vers d'autres personnes si vous voulez pratiquer l'anglais. Et donc, conclusion du premier mois. Cool. Étrange sentiment, mais globalement cool. Je pense qu'il faut être indulgent avec soi-même et pas se prendre la tête. Mon conseil, ce serait vraiment de prendre le temps d'arriver, de lâcher un peu prise et pas oublier de vivre vraiment. C'est une expérience unique, assez ouf. Et je pense personnellement que je me suis mis un petit peu trop à la pression pour les 88 jours. Mais après, bon, ça m'a valu de trouver un taf rapidement. Donc ça, c'est cool. Mais il faut aussi se laisser le temps d'arriver. C'est hyper normal d'être perdu au début, de ne pas savoir où donner de la tête. On a une page blanche face à nous et il faut savoir quoi écrire dessus finalement. Et on ne sait pas comment la vie fonctionne quand on arrive dans un nouveau pays. Donc il faut se laisser le temps de découvrir tout ça tranquillement. Surtout quand on est seul, vraiment il n'y a que nous pour nous aider à avancer. Donc chill, prendre le temps de découvrir, visiter, bouge si tu n'es pas bien, reste si tu es bien et va vers ce qui te fait envie et surtout ne pas oublier de profiter. Et donc me voici dans une nouvelle ville pour commencer mon premier tableau. Australien Et je vous retrouve du coup fin août pour vous raconter comment ça s'est passé, comment ça s'est déroulé, etc. See you soon !

Chapters

  • Intro au périple australien

    00:00

  • Premiers pas à Brisbane : arrivée et découvertes

    01:12

  • La vie en auberge de jeunesse

    03:05

  • Recherche de travail et prise d'informations

    04:10

  • Les choix difficiles et la pression de l'adaptation

    04:56

  • Découverte de la Sunshine Coast et rencontres

    07:04

  • Interactions sociales et briser la glace

    10:00

  • Conclusion du premier mois : réflexions et conseils

    14:08

Description

Après 58h de vol (ma patience testée dès les premiers instants) me voici arrivée en Australie ! 🇦🇺


Je vous raconte mes premiers pas sur place : découverte du pays, de la vie en auberge de jeunesse, le fait de chercher du travail à l’étranger, la socialisation,…. Bref on aborde plein de sujets ! Surtout avec authenticité, le but étant de vous montrer qu’un voyage c’est pas toujours tout beau tout rose haha mais que malgré les hauts et les bas ça se passe bien quand même.


Et j’espère que si tu hésites à partir en PVT, cette vidéo te donnera envie de te lancer hihi


Bonne écoute ! et see you fin août pour la suite :)



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Si tu aimes le podcast, viens mettre 5 étoiles :)

Instagram : @partir_podcast


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue sur Partir, et plus précisément bienvenue au cœur de mon périple australien avec une série d'épisodes dans lesquels je vous retrouve mois après mois pour vous raconter le déroulé de mon PVT, comment ça se passe, les hauts, les bas, les pifs, les questionnements, tout ça avec authenticité. Parce que Partir, ça fait un jour, mais on ne sait pas toujours comment ça se passe vraiment, quand on arrive sur place, quand on n'a pas de repère, quand on ne connaît rien, quand on est parfois seul, livré à nous-mêmes. Bref, du coup, j'ai décidé de vous partager mon expérience, vous montrer un petit peu l'envers du décor de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, des belles stories, des belles photos, etc. Derrière tout ça, il se passe énormément de choses. Donc voilà, bien sûr, c'est mon expérience avec mon point de vue et mon état d'esprit. Chacun est différent, chacun vit la chose de manière différente. Mais voilà, je pense que ça peut vous donner quelques tips et pourquoi pas vous motiver à partir si vous aussi vous hésitez à le faire. J'enregistre du coup cet épisode dehors, donc on entend un petit peu les oiseaux, j'espère que ça ne ressortira pas trop pendant l'épisode, à l'écoute, au niveau des micros, etc. Je pense que ça va, mais bon, ça fait un petit côté nature sympa, on va dire. Et commençons du coup par le commencement, donc après vous avoir expliqué ma prise de décision, ma phase de préparation, je vous enregistre cet épisode après un mois de vie australienne. Et je vous raconte du coup le déroulé, les premiers instants, comment ça se passe et tout, comment on s'adapte. Et pour tout vous dire, ça a été beaucoup de questionnements et beaucoup de flou. Déjà, après 58 heures de voyage, parce que mes avions ont eu du retard, je suis bien arrivée à Brisbane. Et franchement, je suis complètement jet lag. J'ai l'impression d'être droguée, d'être dans un autre monde, dans un monde parallèle. Enfin bref, je ne comprends rien à ce qui se passe. Mais je suis contente d'être arrivée. Et après une petite sieste... réparatrice, je réalise un de mes rêves qui était de voir des grands buildings by night, chose faite et franchement j'avoue que c'est assez stylé. Dans les premiers jours j'en profite pour visiter un petit peu la ville qui est très sympa mais globalement je ne sens pas du tout dépaysé c'est une grande ville, c'est très international, quand on fait les courses dans les magasins on retrouve le même type de nourriture les habits c'est la même chose, le style vestimentaire, la tête des gens... vraiment je ne me sens pas dépaysée, d'autant qu'il y a énormément de français, vraiment ça me choque, dans l'auberge j'entends parler français, dans les rues j'entends parler français, je vais me faire faire un piercing, les seuls clients dans le magasin c'est des français, vraiment français, français, français, tout va, c'est assez ouf, mais je vous rassure, c'est pas comme ça partout, à Brisbane en tout cas, c'était vraiment high level. Par contre, là où je me sens un petit peu dépaysée, et que je vois que je suis dans un autre pays, c'est quand j'observe la faune et l'influence. flore. Les arbres sont différents, la végétation est différente. Dans la ville, il y a des cacatoès, donc ça fait un petit côté un petit peu exotique. À côté de ça, je découvre la vie en auberge de jeunesse, qu'on appelle aussi hostel. Donc si vous m'entendez dire hostel, c'est de ça que je parle. Et moi qui kiffais avoir mon appart toute seule, faire ma petite vie, mon petit cocon, mon confort, etc. Là, je me retrouve dans un dortoir de 6 personnes, avec doule commune, WC commun, cuisine commune. En plus, la cuisine, elle était pas ouf. C'était hyper blindé, hyper petit, c'était mal fait, galère pour cuisiner. Bref, ça fait bizarre. Au début, je ne me sens pas très à l'aise, je me sens un peu gênée, je n'ose pas trop vivre, on va dire. Et par exemple, exemple de meuf, j'utilise un épilateur électrique pour m'épiler et je n'osais pas aller dans les salles de bain communes pour m'équiper parce que je me disais, ouais, ça fait du bruit, peut-être que ça ne se fait pas, etc. Et je me suis retrouvée vraiment toute bête à ne pas pouvoir m'épiler alors que je voulais mettre une jupe et tout. Et au final, ça va. Petit à petit, j'ai réussi à me détendre. J'ai réussi à prendre mes marques, être plus à l'aise. Et vraiment, il n'y a pas de gêne à avoir dans les auberges. Tout le monde fait sa life. C'est comme à la messe, ça se trimballe en pyjama. Donc franchement, il faut s'en foutre un peu. Il faut juste vivre sa life. Et rapidement, je passe en mode prise d'information parce que dès le début, je suis arrivée avec un objectif bien clair. Je voulais bosser le plus rapidement possible pour pouvoir renouveler mon visa une deuxième année. Parce que pour vous expliquer, quand on fait un PVT en Australie, On a un visa de un an. Et si on veut le renouveler une nouvelle année, on doit bosser pendant 88 jours dans certains types de tables. Et l'éligibilité, elle va varier selon les zones où tu te trouves. Donc, tu peux bosser dans les fermes, en resto, hôtel, faire de la pêche, dans les mines, en construction. Bref, il y a du choix. Donc, du coup, mes premiers jours, c'est vraiment prise d'informations. Où est-ce que je peux bosser ? Dans quelle taf ? Comment faire ? Est-ce qu'il faut des certifications ? Etc. Je m'occupe aussi de mon administratif. et j'ouvre un compte bancaire, je récupère mon numéro de taxes fiscales, etc. Et là, assez rapidement, je commence à me sentir un peu bizarre. déjà parce que j'ai un flux d'informations qui me vient dans la tronche c'est un peu mêlé l'autre pensée dans ma tête mais je commence quand même à prendre mes repères mais surtout je réalise que tout est possible vraiment tout est possible et quand tout est possible peut-être faut faire des choix pour prendre des décisions sauf que prendre des décisions quand tu connais rien au fonctionnement du taf que tu sais pas ce que telle ville ou telle ville ça donne d'aller là bas bah c'est un peu compliqué et trop de choix tu le choisis, c'est un petit peu comme quand t'es au supermarché, dans le rayon des yaourts t'as 36 000 sortes de yaourts et tu sais pas trop lequel choisir bah là c'est un petit peu la même chose et ce qui était compliqué aussi, c'était que j'avais réservé mon auberge pour 10 jours, donc j'avais 10 jours pour me décider et savoir quoi faire ensuite, est-ce que je renouvelle ma réservation est-ce que je vais dans une autre ville est-ce que je voyage, est-ce que je travaille, qu'est-ce que je fais et du coup je décide d'étendre ma réservation à 3 jours supplémentaires et j'ai fait ça un petit peu tout le long du mois 3 jours 3 jours 4 jours 3 jours dans des villes un peu à droite à gauche et en fait quand toute ta vie t'es habituée à savoir de quoi ta vie sera faite sur les 5 6 prochains mois et plus et que là t'as une visibilité de 3 4 jours 5 grand maximum bah ça fait un petit peu bizarre c'est un peu chelou et en fait t'es un peu tout le temps en situation de réaction Tous les trois jours, tu dois rebondir et tu dois prendre une décision, tu dois te décider quoi faire. Donc les premiers jours, tu es vraiment en mode Qu'est-ce que je fais ? Où est-ce que je vais ? Comment ça se passe ? Tu es un peu confus en fait. Et je pense que quand tu es dans le cadre des vacances, c'est plus tranquille dans le sens où tu sais à peu près ce que tu veux éviter, ce que tu veux voir. Tu restes trois jours ici. Si tu es bien, tu restes. Si tu ne veux pas, tu pars. Enfin voilà, tu es assez libéré. Mais moi qui étais dans le cadre... bosser pour les 90 jours, je voulais être stratégique et être la plus optimale possible. Et du coup, tout ça, c'est un petit peu overwhelming. Tu te sens un petit peu dépassé et tu as tout ça qui te vient un peu dessus. Mais bon, il faut se décider et finalement, je décide de keep it simple. Brisbane, ce n'est pas une ville où je veux rester. Dès le début, je me dis bon, c'est sympa, mais je ne veux pas être là et ce n'est pas l'idée que je me faisais de l'Australie. Et je me dis, bon, quitte à chercher du taf, autant le faire depuis un endroit sympathique. Je décide donc d'aller à la Sunshine Coast, juste au-dessus de Brisbane, là où il y a la plage. Et là, je me retrouve vraiment dans les lieux que j'avais en tête. Des plages immenses, l'eau turquoise, des couchers de soleil de ouf. Vraiment des lieux paradisiaques. Et là, je suis au top, du top, vraiment. Je commence à kiffer la note. Et ce qui est cool, c'est que je découvre d'autres personnes qui m'expliquent aussi d'autres manières de travailler, etc. Donc, je suis encore en prise d'informations. Et je me mets cette fois aussi à passer à l'action. Donc, je me mets à... Appeler des hôtels, appeler des restos. Bonjour, vous recrutez ? Oui, non, ok, je vous envoie mon CV, etc. Est-ce qu'il faut que je passe des certifications ? Blablabla. Je me rends compte que je suis un petit peu impatiente et que je me mets peut-être un petit peu la pression pour les 88 jours. Donc au final, je suis dans un mood bizarre entre, oui, je suis un peu sous pression, je trouve un taf, et oui, je dois profiter. C'est un peu bizarre. Mais bon, je suis dans des endroits paradisiaques et je fais beaucoup de balades sur la plage. Et ça... Ça aide à y voir plus clair et je me raisonne en me disant, meuf, tranquille, souffre, profite aussi d'être ici, un taf, ça peut prendre un petit temps à trouver, donc tranquille, pose-toi un peu. Et seulement du coup, là, deux semaines après mon arrivée, je commence à lâcher un petit peu prise et à m'ancrer un petit peu plus dans le présent et être vraiment là pour observer ce qu'il y a autour de moi et pas avoir la tête que dans chercher du taf, chercher du taf. Et bon, finalement... Le lendemain, je reçois un appel d'un hôtel où j'avais postulé. On fait un petit entretien et ils me prennent. Donc, c'est bon, j'ai un taf. Je peux enfin souffler. Et ça me laisse donc une semaine et demie pour profiter avant de commencer. Donc, je change d'endroit sur la Sunshine Coast. Et là, vraiment, mes bonheurs absolus. Son homme du bonheur. Déjà, juste, je descends du bus avec mes sacs à dos, mes sacs. Premier mec que je croise, il était avec sa poussette. Il me fait un big smile et il me dit Have a lovely stay. en gros il y a un bon séjour ici et vraiment je me suis dit merci quoi et ça fait vraiment plaisir, c'est des petits mots mais ça embellit ta journée et globalement les Australiens je trouve qu'ils sont assez chaleureux et assez accueillants aux premiers abords ils vont te parler super facilement venir vers toi facilement, salut, ça va hello, how are you, blablabla donc vraiment ça fait plaisir et je découvre aussi du coup de nouveau des grandes plages, de l'eau turquoise Des couchers de soleil de ouf. Mais vraiment, des endroits paradisiaques avec la nature et tout. C'était vraiment magnifique. Là, je suis au max du max. En plus, l'auberge de jeunesse, elle est super belle, propre, neuve. Ce n'est pas le cas partout. Et je rencontre des gens sympas. Enfin bref, vraiment super bien. Le top avant d'en arriver à commencer le boulot. Et donc globalement, ce qui m'a aidée sur les premiers jours, les premiers instants, c'est de parler avec les gens dans les hostels. Vraiment, tout le monde te donne des tips, des pistes, des mails de leur ancien manager avec qui ils ont bossé, des idées. On t'explique comment X, Y, Y fonctionne. Il y a beaucoup d'entraide, beaucoup de partage. Et vraiment, ça, c'est cool. Ça fait plaisir. Mais ça m'amène à parler d'une autre. Une petite difficulté que j'ai eue, c'est justement de parler avec les gens dans les hostels. Et plus précisément, aller vers les autres, faire le premier pas et briser la glace pour commencer la conversation. En fait, je suis une personne qui va être à l'aise dans les environnements que je connais. Là, il n'y a pas de souci pour parler aux gens, les intégrer, etc. Mais dans un contexte où je n'ai pas de repère ni rien, c'est compliqué pour moi à gérer. J'ai ma timidité qui est bien présente. Et c'est hyper frustrant parce qu'il y a des gens, j'ai envie d'aller les voir, j'ai envie d'aller vers eux. Mais je n'y arrive pas, je suis paralysée, silencieuse, et dans mon coin, je ne parle pas, je ne parle à personne. Et vraiment, le fait d'aller briser la glace, c'est un peu tendu pour moi. Et du coup, je suis passée à côté de certains trucs que je voulais. Par exemple, dans la première auberge où j'étais, il y avait un mec que je voulais trop interviewer pour le podcast parce qu'il avait une belle histoire, mais je n'ai pas osé lui demander, alors que je suis sûre qu'il aurait dit oui et il l'aurait fait avec plaisir. Mais je n'ai pas osé aller le voir. Donc du coup, voilà, un petit peu frustrant, mais petit à petit. j'essaye de faire le premier pas et j'essaye d'évoluer là-dessus. C'est un peu compliqué, mais quand on est plus à l'aise déjà dans son environnement, dans les auberges, on est plus détendu et c'est plus facile d'aller vers les autres. Et en tout cas, message à tous les introvertis et timides, sachez qu'il y a forcément, c'est obligé, une personne dans l'auberge qui va être bavarde, extravertie, sociable, tout ce que tu veux, et qui va venir vers toi, qui va venir te parler. vraiment sans exception dans toutes les auberges que j'ai fait il y a quelqu'un qui est venu me voir salut ça va tu viens d'où tiens bah on va à la plage si ça te dit bah tiens ça te dit on va boire un coup et vraiment je me suis fait des potes partout où je suis allée et j'ai sociabilisé partout où je suis allée et il n'y a aucun endroit où je suis restée seule du début à la fin donc tranquille même si tu sais pas trop comment aborder des gens comment aller vers eux tu vas réussir à te faire des potes tu vas pouvoir sociabiliser et Tout va bien se dérouler. Après, petit à petit, tu vas commencer à oser le faire et ça va être plus facile. Et je pense que globalement, le mot à retenir pour les premiers instants, c'est oser. Oser parler aux gens, oser leur poser des questions, oser leur demander des conseils. Ce qui va être du taf, ça va être oser poser des CV, oser appeler les entreprises. Et pour la vie en général, oser bouger si tu n'es pas bien, rester si tu te sens bien, aller vers ce qui te fait envie dans l'instant T. Et bon, c'est plus facile à dire qu'à faire. notamment dans un environnement qu'on ne connaît pas, qu'on ne maîtrise pas. Et j'avoue, c'est un peu une note à moi-même de vous dire ça. Mais je pense que c'est un bon conseil. Après, bien sûr, ça ne va pas parler à tout le monde. Il y en a qui vont oser plus facilement, faire les choses plus facilement. Et ces personnes-là, vraiment, je les admire. Ceux qui n'ont pas trop de barrières, on va dire, et puis qui osent aller de l'avant. Vraiment, j'aimerais être un peu plus comme ça. Mais je me dis que ça va venir. Petit warning, dans ces moments-là, je pense que ça peut être plus facile d'aller vers des Français, sociabiliser avec eux, etc. Mais si votre objectif, c'est d'apprendre l'anglais, vraiment, ne vous faites pas avoir. Bougez si vous voyez que vous êtes trop avec des Français parce que c'est confortable, on est bien avec eux, on peut avoir envie de rester avec eux, mais on ne pratique pas l'anglais. Et vraiment, j'ai croisé des Français, ça faisait 6-8 mois qu'ils étaient en Australie, pays où la langue parlée, c'est l'anglais quand même, et ils étaient incapables d'avoir une conversation en anglais. Et vraiment, je trouvais ça ouf, quoi. Ils avaient un niveau d'anglais pourri. Et ils étaient incapables de parler anglais correctement. Donc vraiment, conseil, partez, allez pratiquer l'anglais. Surtout les gens dans les auberges, c'est des gens comme vous. Ce n'est pas forcément leur langue natale. Ils vont vous encourager, ils ne vont pas vous juger. Et surtout les Européens aussi, c'est un peu comme les Français. Il n'y a pas tant de différence. Donc tranquille, vraiment, je vous encourage à aller vers d'autres personnes si vous voulez pratiquer l'anglais. Et donc, conclusion du premier mois. Cool. Étrange sentiment, mais globalement cool. Je pense qu'il faut être indulgent avec soi-même et pas se prendre la tête. Mon conseil, ce serait vraiment de prendre le temps d'arriver, de lâcher un peu prise et pas oublier de vivre vraiment. C'est une expérience unique, assez ouf. Et je pense personnellement que je me suis mis un petit peu trop à la pression pour les 88 jours. Mais après, bon, ça m'a valu de trouver un taf rapidement. Donc ça, c'est cool. Mais il faut aussi se laisser le temps d'arriver. C'est hyper normal d'être perdu au début, de ne pas savoir où donner de la tête. On a une page blanche face à nous et il faut savoir quoi écrire dessus finalement. Et on ne sait pas comment la vie fonctionne quand on arrive dans un nouveau pays. Donc il faut se laisser le temps de découvrir tout ça tranquillement. Surtout quand on est seul, vraiment il n'y a que nous pour nous aider à avancer. Donc chill, prendre le temps de découvrir, visiter, bouge si tu n'es pas bien, reste si tu es bien et va vers ce qui te fait envie et surtout ne pas oublier de profiter. Et donc me voici dans une nouvelle ville pour commencer mon premier tableau. Australien Et je vous retrouve du coup fin août pour vous raconter comment ça s'est passé, comment ça s'est déroulé, etc. See you soon !

Chapters

  • Intro au périple australien

    00:00

  • Premiers pas à Brisbane : arrivée et découvertes

    01:12

  • La vie en auberge de jeunesse

    03:05

  • Recherche de travail et prise d'informations

    04:10

  • Les choix difficiles et la pression de l'adaptation

    04:56

  • Découverte de la Sunshine Coast et rencontres

    07:04

  • Interactions sociales et briser la glace

    10:00

  • Conclusion du premier mois : réflexions et conseils

    14:08

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