Speaker #0Salut à tous et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous emmène en immersion à l'étranger. Et dans cette série d'épisodes un petit peu différents, je vous emmène directement avec moi dans mon périple australien. Dans le premier épisode, je vous racontais tout le chemin que j'avais parcouru jusqu'à ma prise de décision de partir. Et une fois la décision prise, mon taf quitté, la phase de préparation a pu commencer. Et donc aujourd'hui, je vais vous raconter comment ça s'est passé pour moi de tout organiser pour le grand saut. Donc on est mi-mars. Est-ce qu'il m'a pris plus de temps au début ? C'était de définir où et quand j'allais atterrir en Australie. Pour la date, j'avais trois critères avant de partir. C'était de bosser en restauration avant d'aller en Australie parce que je voulais ajouter cette corde à mon arc pour être capable de bosser dans un restaurant une fois que j'allais être là-bas. Ensuite, voir un concert de Doja Cat qui était en tournée en Europe. Et enfin, faire mon anniversaire avec mes potes qui était fin juin. Il se trouve que Doja Cat passait en concert le jour de mon anniversaire au Portugal et donc ça tombait parfaitement parce que ça me laissait... avril mai juin pour apprendre le métier de restauration ensuite fin juin faire des petites vaques au portugal avec mes copines en voyant le concert de doja cat et en faisant mon anniversaire donc je fixe la date comme ça et je décide de partir directement du portugal en australie fin juin et par rapport à la destination après avoir échangé avec une pote et fait un petit peu des recherches il se trouve qu'en australie juin juillet c'est l'hiver mais dans la région de brisbane les températures sont assez cool Il fait entre 15 et 20 degrés, c'est assez ensoleillé, donc je me dis parfait, ça a l'air nickel. Donc je décide d'atterrir là-bas à Brisbane. On est donc mi-mars, je prends mon billet d'avion à l'aise simple et je réserve 10 jours en auberge de jeunesse. 10 jours, pourquoi ? Parce que je me dis que ça va me laisser le temps de faire toute la paperasse et toutes les démarches qu'il faut faire à l'arrivée. Donc quand on arrive en Australie, il faut qu'on demande notre numéro TFN, donc c'est un numéro de taxe qui va nous servir pour travailler. On a besoin d'ouvrir un compte bancaire. et d'avoir un numéro de téléphone australien. Et voilà, c'est globalement ce dont on a besoin de faire. Et je me dis des jours aussi, ce serait nickel pour me remettre du jet lag, me remettre des vacances au Portugal, et prendre un petit peu mes marques et savoir qu'est-ce que je veux faire ensuite, où est-ce que je veux aller, etc. On arrive du coup fin mars, je rentre dans ma ville natale, et qui est parelmoniale, et je commence à bosser en restauration, faire ma petite vie, etc. Et finalement, j'ai rien fait de plus que ça. Parce que je me disais, je verrai là-bas, je verrai sur place. Et pour moi, il n'y avait rien de plus à faire, rien de plus à préparer. Et j'étais assez détente, assez confiante sur comment ça allait se passer là-bas. Et en fait, je pense que la phase de préparation, c'est peut-être plus une phase de préparation mentale que de préparation technique. Parce qu'on doit se préparer à dire au revoir, laisser notre confort, abandonner nos repères pour quelque chose d'inconnu. On part vraiment pour quelque chose de nouveau et ça peut faire un peu peur parce qu'on ne sait pas trop comment ça va se passer. Moi, ce qui m'a aidé en tout cas à ce que ça se passe bien, ces trois mois, c'est vraiment d'être revenue dans ma vie de natale et d'avoir bossé, d'être restée active. En fait, je n'avais pas le temps d'y penser. J'étais dans mon petit quotidien, j'étais bien, je bossais et je ne me posais pas trop de questions. Et aussi parce que l'Australie, ça paraissait super loin et genre vraiment mon cerveau n'arrivait pas à concevoir comment ça allait se passer sur place. Étant donné que je ne connais pas du tout l'Australie, comment ça se passe sur place, je n'avais aucune idée et je n'arrivais pas à imaginer comment ça allait être. Donc je pense que mon cerveau a mis le voyage de côté, dans un coin de ma tête, et vraiment je faisais ma life,
Speaker #0les semaines passent et je ne fais rien de plus au final par rapport à ce voyage. D'un point de vue budget aussi, je n'avais rien de plus à préparer parce que j'étais déjà en place, je m'étais fixée de partir avec 10 000 euros de côté. Et il faut savoir que pour pouvoir valider son visa, le gouvernement australien nous demande de prouver qu'on a 5 000 dollars sur notre compte, minimum 5 000 dollars. Donc déjà de base, au moment de valider ton visa, tu es censé avoir un petit peu d'argent de côté. Et du coup, les mois qui avaient suivi, je m'étais débrouillée pour mettre de côté, économiser. Et j'avais quasiment mes 10 000 euros avant de commencer de travailler et de rentrer à Paris. Et étant donné que je rentrais dans ma famille, j'avais plus de loyer à payer et j'allais bosser pendant 3 mois. Donc j'allais pouvoir atteindre mon objectif et avoir suffisamment de côté pour partir. Donc le mois d'avril se termine, le mois de mai se termine, on arrive début juin à 3 semaines du départ. Et là par contre, là j'ai commencé... un petit peu à réaliser que j'allais partir. Parce que j'ai regardé en arrière, j'ai vu les semaines passer, et en fait, c'est passé super vite. Et je me disais, non mais là, trois semaines, je pars vraiment, c'est hyper proche, quoi. Là, ça y est, je pars en fait. Et je commençais à vraiment avoir hâte, mais stressée un petit peu en même temps. Ensuite, à deux semaines du départ, je me suis penchée sur mon sac à dos. Et là, bon, petit 1, ça rencontrait un petit peu le truc, et je commence à vraiment réaliser que je vais partir. Et petit 2, le sac à dos, assez casse-tête. J'avais acheté des compartiments à sac, donc c'est des petites pochettes pour pouvoir séparer nos habits dans le sac à dos. Je mets tous mes habits dedans, je mets dans mon sac à dos, et là, mon sac à dos ne ferme pas du tout. Je me dis, bon, j'enlève des habits, je réessaye, une deuxième fois, mon sac ne ferme toujours pas. Je me dis, bon, là, il va falloir trouver une solution. J'avais en fait un sac à dos de 50 litres, et vraiment, je ne voulais pas prendre le sac à dos plus grand parce que 50 litres... Ça rentre dans la taille des Vanis Cabin. Et ça me permettait d'avoir toujours mon sac à dos avec moi, de ne pas le laisser en soute, de ne pas faire des check-in, m'embêter avec tout ça et vraiment avoir toujours mon sac à dos avec moi. Plus, au moins, ce n'est pas trop lourd et je n'allais pas avoir 150 kg sur le dos. Donc, je cogite, je cogite. Et après avoir regardé, je pense, 150 000 vidéos YouTube, je décide d'acheter un deuxième petit sac à dos. Vraiment, sac à dos format bagage à main. Je fais du tri dans mes habits. Plus... plus, plus et je prends vraiment le strict minimum. Je boucle tout et là c'est bon, tout rentre dans mes sacs, tout est ok, je suis prête à partir. Donc là à ce moment là, tout le côté préparation technique est terminé, j'ai mon billet. mon visa, mon auberge de jeunesse, mon sac à dos. J'ai aussi pris une assurance internationale pour pouvoir être assurée au cas où il se passe quoi que ce soit là-bas. Et ensuite, il n'y avait plus qu'à. Et donc, les deux dernières semaines, ça a vraiment été un mélange d'émotions un peu bizarre. Comme je le disais un peu plus tôt, c'est le côté un peu préparation mentale parce qu'on va quitter son confort, on va quitter là où on est bien pour quelque chose qu'on ne connaît pas. Et en fait, j'avais en même temps des petits pics de stress par moments et des autres moments. où je ne réalisais pas que je partais, en fait, et j'étais hyper détendue, hyper calme, tout se passait bien. Et je ressens un petit peu de nostalgie, de mélancolie, de quitter ce petit cocon familial dans lequel j'ai été pendant trois mois, le petit confort, les gens sympas, etc. Et en fait, ce petit confort-là, c'est un peu comme quitter son lit douillet dans lequel on est bien le matin. On n'a pas envie de le quitter, mais pourtant, on sait que quand on en sort, on va passer des bêtes de moments la journée. Et donc, je commence à dire mes premiers au revoir, à bientôt, bonne continuation, blablabla. Et en fait, quand je dis au revoir, pour moi, c'est comme si je partais en vacances et que j'allais revenir dans 2-3 semaines et que je partais pas pour une durée indéterminée. On arrive au Portugal, pareil, je fais la teuf avec mes potes, on visite, etc. Je leur dis au revoir et je leur dis au revoir, mais pareil, comme si j'allais revenir dans 2-3 semaines et pas, ça se trouve, dans 2-3 ans. Donc c'était vraiment bizarre. Il y avait un côté de stress, un côté de non, c'est normal, et un côté de tranquille, tout se passe bien. R.A.S. quoi. Et il n'y a vraiment qu'au moment où je suis arrivée devant l'avion, qui était à destination de Brisbane, que là, j'ai réalisé et je me suis dit, ah, ça y est, j'y suis. L'Australie, me voilà. Donc voilà, conclusion, je pense qu'il ne faut pas se monter la tête et se prendre la tête sur préparer 150 trucs à l'avance. Mon mantra, c'était un petit peu, à chaque problème, sa solution. En mode, s'il y a quoi que ce soit là-bas, que j'ai besoin d'un truc ou quoi, je verrai sur place. Et je ne pars pas au milieu de rien. Je pars en plus dans une grande ville. donc je trouverai toujours de quoi me débrouiller. Je pense qu'il faut peut-être un petit peu checker les régulations sur ce qu'on peut emmener dans son sac ou pas. Par exemple, en Australie, on n'a pas le droit d'amener de la nourriture. Et sinon, voilà, billet d'avion, visa, tout le tralala, et puis c'est parti, quoi. Et après, pour ce qui est gestion des émotions, je pense que c'est bien de rester actif pour ne pas ruminer sur X ou Y trucs qui pourraient potentiellement se passer.