- Speaker #0
Tous les jours, je me disais, mais c'est vraiment ça ma vie, quoi. Je vis dans cet endroit.
- Speaker #1
Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui vous montre les dessous de la vie à l'étranger.
- Speaker #0
Côté nourriture, c'était un bonheur vraiment de manger tous les jours, chaque repas. Je voulais voir si c'était vraiment la dolce vita, cet état d'esprit de la vie douce et salée. Je me suis vraiment sentie en Italie, alignée avec ma vie, mes envies. C'était assez incroyable comme sensation, j'étais vraiment très très heureuse.
- Speaker #1
Est-ce que vous vous souvenez de Charlotte ? alias la célibataire la vraie sur Instagram. Elle revient aujourd'hui pour la suite de son remake perso de Mange Plus M qu'elle appelle Mange Teuf Mange. Cette fois, on va direction Rome avec une arrivée un peu chaotique, des rencontres inspirantes et cette douce lenteur italienne, la dolce vita, qui pousse à respirer, à ralentir et à se recentrer. Parce que comme Charlotte l'explique, partir, c'est pas juste changer de lieu, c'est aussi voir plus clair, prendre du recul et surtout se demander qu'est-ce que je veux vraiment ? Donc avant de découvrir son histoire, merci du fond du cœur pour vos écoutes, vos likes, vos abonnements vous êtes vraiment la force tranquille derrière ce podcast et c'est grâce à vous qu'il continue de grandir donc vraiment merci et je vous souhaite maintenant une bonne écoute ! Bon Charlotte, du coup on s'est quitté en janvier il te restait deux mois en Espagne pour finir la première étape de ton Mange Tof Mange comment s'est passée la fin de ton aventure espagnole ?
- Speaker #0
Hyper bien ! Trop bien ! C'est passé très vite par contre. La fin a été augmentée parce que j'ai voyagé aussi. J'ai eu des opportunités de voyage qui n'étaient pas forcément prévues. Je suis partie en Islande et je suis partie au Chili sur la fin de mon séjour. J'ai essayé d'en profiter un max mais forcément, on a envie de faire plein de choses et on n'a pas le temps parce que je travaillais en parallèle. Malheureusement, les semaines passent vite. Donc ça a été intense, j'ai voulu profiter au max. Les derniers jours ont été, c'est pas les plus marrants, parce qu'il faut réaliser, il faut redéménager. En plus, du coup, j'avais fait un premier déménagement, j'avais mis affaires chez une amie parce que j'étais partie en voyage, je suis revenue, j'ai logé chez une autre amie, j'ai dû rouvrir les affaires, resquatter chez une pote, et après tout, repréparer. Et évidemment, entre ce que j'avais ramené et ce qu'il fallait re-ramener, j'avais plus du tout assez de valises, j'ai dû faire des colis, bon bref, la partie logistique quoi. Donc, les fins, c'est toujours un peu bizarre parce qu'il y a effectivement les sujets logistiques à gérer. Et aussi, dire au revoir. Dire au revoir à mes amis, dire au revoir à la ville. Donc, c'est toujours un moment un peu particulier parce qu'on est à la fois excité par l'étape qui suit et à la fois, c'est dire au revoir. Donc, c'est toujours une période un peu... Enfin, c'est toujours. Je n'en ai pas fait 50 000 fois dans ma vie. Mais en tout cas, c'est la fin d'un chapitre. Donc, il y a le côté dire au revoir. Mais globalement, ça s'est plutôt très bien passé.
- Speaker #1
On attend mieux. Puis, j'imagine surtout au bout de... Ça faisait quelques mois que tu étais là. Tu devais commencer à prendre un peu tes marques. Et au moment où tu es dans ton quotidien, c'est le moment d'aller vers autre chose de nouveau.
- Speaker #0
Exactement. C'était pas toujours facile. C'était pas toujours facile. Et puis, moi, j'ai tendance... Je pense que c'est... Si vous suivez mon compte, vous savez que le tendance à tout remettre en question assez facilement et ça n'a pas loupé. Du coup, forcément, il y a la remise en question de est-ce que c'est une bonne idée de faire ça, d'avoir une autre étape ? Est-ce que ce n'était pas mieux de rester justement ? Parce que comme tu dis, au bout de quelques mois, c'est là où tu as tes marques, tu te sens bien, tu te sens chez toi, tu as tes amis, tu as construit ta vie. Enfin, tu as construit ta vie. En tout cas, tu l'as structurée, tu es bien dedans. et de dire... Je me suis vraiment dit pourquoi je fais ça ? Pourquoi je me relance dans une ville où en plus Rome, l'Italie, l'étape d'après, c'était une ville où je ne connaissais personne, où je ne parlais pareil pas la langue. Je me suis dit en fait, est-ce que ce n'est pas effectivement un peu trop vouloir faire que d'avoir encore une nouvelle étape et de recommencer à zéro ? Mais bon, l'élédé était lancée, donc je me suis dit je ne le saurais que si je le fais. Mais il y a eu cette phase aussi, comme tu dis, de remise en question parce que, comme tu dis, c'est... tu es bien, donc tu te dis pourquoi je suis bien et pourquoi je quitte tout.
- Speaker #1
C'est vrai, ça amène au questionnement. Tu te dis quel est le sens, quel est l'intérêt finalement, alors que là, je suis en train de construire quelque chose. Il faut avoir trouvé le juste milieu entre réfléchir un peu et couper le cerveau, se dire j'ai un plan,
- Speaker #0
et on va ensuite. C'est ça. Mais c'est vrai que couper, comme tu dis, à un moment, c'est ce que mes amis m'ont dit, et même moi après je me suis dit la décision était prise en fait ça sert à rien de la re-challenger encore fait de toute façon l'Italie c'était prévu quelques mois et au pire enfin rien n'est définitif et tu peux toujours revenir si jamais t'as envie de revenir donc
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
J'y suis, effectivement.
- Speaker #1
Il y a un côté un peu rassurant de se dire, bon, rien n'est fixe. Ça peut faire peur de se dire, rien n'est fixe, mais en même temps, tout est possible. Si je veux revenir en Espagne, je reviens en Espagne, et basta, quoi.
- Speaker #0
C'est ça, c'est exactement ça.
- Speaker #1
Après, c'est normal, ça fait un peu peur, c'est de nouveau l'inconnu, nouvelle étape, donc ton sentiment est légitime au final. On va pouvoir parler juste après, justement, de cette nouvelle étape. Mais avant, j'avais une petite question, parce que tu nous as quand même laissé en suspense la dernière fois, c'est... est-ce que t'as pu expérimenter le date espagnol ?
- Speaker #0
Non, je vais en décevoir quelqu'un et quelques dînes non, j'ai pas expérimenté en vrai, j'ai pas eu le temps en fait, oui et non j'ai pas eu le temps je me suis pas en tout cas donné peut-être les moyens de le faire j'étais pas dans ce mood-là j'avoue qu'au début d'année j'avais encore des relations à lesquelles j'étais attachée en France Merci. J'ai arrêté toutes ces relations-là fin d'année. Et donc, j'avais aussi envie, en début d'année, de faire une espèce de détox de ces relations. J'ai eu des petits flirts, mais ça n'a... Je ne sais pas aller jusqu'au date, des flirts dans des bars ou sur les applis. Je suis allée deux, trois soirs. Mais je ne suis pas allée au bout du truc. Pas à la fois, voilà. C'est pas forcément mon mood du moment. J'avais aussi... En vrai, ça prend du temps et c'était pas là où je voulais mettre mon énergie. Et en plus, je savais que j'allais re-enchaîner les voyages de départ. Donc, bon, si j'avais eu l'opportunité, on va pas se mentir, j'aurais fait. Enfin, si l'opportunité était arrivée, j'aurais peut-être fait. Mais en tout cas, là, ça n'a pas été le cas. Donc, voilà, je n'ai pas d'AIT d'Espagne.
- Speaker #1
Des fois, c'est pas plus mal. T'étais dans un nouveau contexte, comme tu dis. l'énergie, ça prend déjà beaucoup d'énergie de faire ce genre d'étape, de faire ce genre de voyage. Donc, les dates, ça attendra.
- Speaker #0
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Et donc, du coup, tu as posé tes valises à Rome en avril. Donc là, de avril à juin. Là, on est en juillet, à l'heure où on se parle. Donc, tu as terminé ton étape en Italie. On va surtout parler de ça aujourd'hui. Donc là, comme tu disais, c'est nouvelle étape, nouveau challenge. Tu n'avais pas forcément de repères. Je ne connais personne là-bas, etc. Comment déjà tu vis, toi, cette nouvelle transition ?
- Speaker #0
Alors en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'effectivement, moi j'avais l'envie d'aller en Italie, parce que j'ai des origines italiennes, que l'Italie, j'y suis allée pas mal de fois en week-end, en voyage, et donc c'était un pays qui m'attirait, et c'est vrai que j'avais envie d'expérimenter la vraie, la fameuse Dolce Vita, parce qu'encore une fois, on en a parlé dans le premier épisode, c'est pas la même chose de voyager et de vivre dans un pays. À la base, j'étais plutôt partie sur Bologne, parce que c'est une ville qui Ausha tous mes critères, d'avoir une fille qui est dynamique et qui bouge. aux grosses villes parce que c'est vrai que j'enchaînais Paris, Barcelone, c'était des très grandes villes. Et finalement, en commençant à chercher un logement, Pologne, c'était une ville assez chère. Et je ne sais pas, Rome n'arrêtait pas de ressortir dans les échanges que j'avais. Rome, c'est vrai que j'y avais été en week-end, mais il y a 12 ans. Et bon, c'est Rome, quoi. Donc, il y avait le côté incroyable. Et donc, en fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai cherché des logements dans les deux villes. et je me suis dit que j'allais quitter à peu près en termes de tarifs dans les mêmes prix. Et je me suis dit, j'irai là où je trouve un logement, comme ça, c'est le destin qui choisira. Et j'ai trouvé un logement à Rome. Et donc, effectivement, il est arrivé à l'étape Rome. Je ne connaissais ni Bologne ni Rome. Je ne connaissais personne dans les deux villes. Donc, comment j'ai appréhendé ? J'étais stressée. J'étais stressée parce que forcément, c'est une ville... Même si j'étais allée en week-end, mais encore une fois, il y a plus de dix ans, ce n'est pas du tout la même chose que d'y aller pour y vivre. Donc, effectivement, peur de l'inconnu. J'avais trop un logement en coloc, donc peur de voir aussi comment ça allait se passer à la coloc. Effectivement, de ne pas avoir de repères, je ne parlais pas la langue. Donc voilà l'appréhension de, est-ce que ça va me plaire ? Est-ce que Rome, ça a l'air incroyable, mais est-ce que je vais m'y sentir bien ? Il y avait aussi encore une fois la nostalgie de dire, j'ai quand même quitté un endroit où j'étais très bien. Est-ce que je n'ai pas fait une erreur ? Donc franchement, j'étais vraiment stressée, je ne vais pas mentir. aussi il y avait une part d'excitation de dire c'est quand même ouf d'avoir cette opportunité-là d'aller vivre à Rome. Mais voilà, j'avais vraiment, comme on l'a dit il y a plusieurs fois, la peur de l'inconnu, la peur que ça ne le fasse pas. Mais en ayant encore ce truc de dire, en fait, franchement, au pire, ça ne le fait pas, tu pars. Je veux dire, tu ne vas pas te forcer et tu ne te mets pas la pression et ça ne le fait pas, tant pis, tu t'en vas. Tu retournes soit en France, soit tu retournes à Barcelone, tu auras toujours quelque part où aller. Donc voilà, j'y suis allée à la fois stressée et excitée quand même de découvrir la vie romaine.
- Speaker #1
carrément. Comment ça s'est passé, du coup, tes premiers instants là-bas ? C'est quoi tes premières impressions ?
- Speaker #0
Alors, mes premières impressions étaient assez catastrophiques. J'ai pleuré toute la soirée parce que j'ai eu un problème logistique. C'est-à-dire que je suis arrivée, donc j'ai pris un vol Barcelone-Rome. Et donc, je suis partie avec toute ma vie dans trois valises. Et donc, j'arrive. Donc, je n'avais pas dormi de la nuit parce que je partais très tôt le matin. Il fallait finir les affaires. Bref, et puis le stress, quoi. Et donc, j'arrive. J'arrive au moment de récupérer mes bagages. J'attends, j'attends. Et il s'avère qu'un de mes sacs n'est jamais arrivé. C'était mon sac qui tenait la moitié de ma vie, quoi. Enfin, donc, mon sac n'est jamais arrivé. Et s'en suit un moment de panique, d'aller voir le service dédié qui dit, il est perdu. Ok, super, en fait, je fais quoi ? Enfin, toute ma vie est là-dedans. Enfin, toute ma vie, il y avait une grosse valeur sentimentale, mais aussi financière. Vraiment, j'avais toutes mes affaires. Il y avait pour des milliers d'euros d'affaires. Et puis, c'était toutes mes affaires auxquelles je tenais le plus. Parce que forcément, quand on part comme ça en voyage, je pense que tu as connu ça, tu prends toutes tes affaires. qu'ils utilisent le plus, donc forcément c'est des affaires les plus importantes, alors ça reste du matériel, mais bon. Bref, sur le coup, panique, pleure, donc je fais une déclaration, etc. Et donc déjà, je passe deux heures ou trois heures à l'aéroport, donc j'arrive en retard, j'arrive, je ne trouve pas de taxi, je fais une partie du voyage en train, parce que le taxi est très cher à Rome, donc je suis là avec mes affaires, la panique, j'appelle ma mère, je pleure, elle me dit « mais pourquoi tu n'es pas allée voir la police ? » et en fait, sur le coup, je me dis « mais je suis trop con, Pourquoi je ne peux pas aller voir la police direct à l'aéroport ? Tu sais, t'as vraiment ce truc de « en plus, j'ai mal géré » . Bon bref, pourquoi je ne suis pas allée ? Je dis ça parce qu'en fait, il reste un autre sac sur le tapis. Et donc, dans ma tête, je me dis que c'est quelqu'un qui a switché les sacs. Et donc, je me dis pourquoi je ne suis pas allée voir. En fait, il y a des caméras. Donc, je me dis que j'aurais dû aller voir la police. Ce qu'ils ne m'ont pas proposé à l'aéroport. Mais sur le coup, je me dis que je suis trop débile. J'aurais dû le faire. Bon bref, il y a aussi la culpabilité. donc c'est pour dire que j'arrive à Rome je suis quand même avec mes deux autres valises donc encombrée, je trouve pas de taxi je trouve finalement un taxi Et en fait, dans le taxi, il y a ce mélange de cette histoire de sac perdu. Et effectivement, je traverse quand même la ville en taxi. Je me dis, bon, c'est à Rome. C'est trop beau. En fait, j'arrive, du coup, c'est la fin de journée. C'est magnifique quand même. Je me dis, waouh, c'est ouf. Mais quand même, il y a le... Voilà, j'ai fait que pleurer pendant deux heures avant d'arriver. Donc, ce n'est pas un mood hyper positif. En plus, j'étais stressée parce que ma coloc m'attendait. Donc j'arrive, en plus je ne sais pas chez qui il va arriver, j'avais vu l'appartement en visio, donc tu vois, tu as un mélange de vraiment mille émotions. Ce n'est pas un mood incroyable, mais bref, donc j'arrive, elle m'accueille, en plus dans la stress, j'ai mis la mauvaise adresse, donc je me lâche au bout de la rue, j'ai mis le mauvais numéro d'adresse. Donc j'arrive avec mes valises, elle m'attend devant la porte et trop bien, mais en fait j'arrive, elle me fait visiter directement l'appartement. En fait, elle partait le lendemain une semaine. Donc, j'arrive et elle me montre pendant... Un quart d'heure, elle me fait visiter l'appartement, elle me montre plein de trucs techniques dans l'appart. Sauf que moi, je ne comprends même pas ce qui se passe. Elle est italienne, mais elle ne parlait pas bien français. Donc ça, c'est le gros avantage. Je ne parlais pas à quelqu'un qui ne parlait pas ma langue. Donc ça, c'était quand même assez confort. Et après, elle me dit, si tu veux, on mange ensemble, on va te chercher des pizzas. Et après, on m'emmène dans une pizzeria avec des Italiens. Et bon, là, je suis dans le mood. Et là, je me dis, c'est quand même incroyable. Tant pis pour cette valise. Tu vas manger, tu vas faire une bonne nuit de sommeil et tu géreras cette histoire de valise demain matin. Donc une arrivée vraiment particulière, intense on va dire. C'était vraiment un petit peu chaotique. C'est le mot. Et le lendemain matin, miracle. En fait, au moment où je contacte les assurances, je reçois un mail de l'aéroport qui me dit qu'effectivement c'est une personne qui s'est trompée de sac. Même si entre nous, je ne vois pas comment c'est possible. Parce que le sac qui restait faisait genre 3 kilos. Le mien faisait 15 kilos. C'était les énormes sacs, les backpacks remplis. Mais tout s'est bien qui finit bien. La personne a ramené le sac à l'aéroport. Et donc, le lendemain, je me suis retapée. Un aller-retour à l'aéroport, mais j'ai récupéré mon sac. Et donc là, gros soulagement. Le truc était lancé. Et après, là, ça allait déjà mille fois mieux. Et à partir de là, j'ai pu commencer à profiter de la vie à Rome. Et l'avantage, c'est que j'avais... posé ma semaine, je crois, ou même dix jours de congé. Et donc, j'ai eu, voilà, quelques jours pour vraiment me balader, prendre mes repères, visiter, kiffer, quoi. Donc ça, c'était incroyable. J'ai eu ces quelques jours privilégiés où j'ai pu grave kiffer. En plus, il s'est passé mille trucs parce que je suis arrivée, il y a eu le décès du pape, donc en fait, la ville était vraiment en effervescence. Donc non, c'était une arrivée, voilà, particulière, mais c'était, ça s'est, dès le lendemain, ça a été très cool.
- Speaker #1
Les choses sont rentrées dans l'ordre ensuite et ça a pu rouler.
- Speaker #0
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Je pense que c'est rassurant. Une fois que tu as tes affaires, ton appart, juste un endroit où dormir, après, c'est bon, tu as tes besoins primaires, on va dire. Le reste, ensuite, ça peut rouler. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Et puis, le lendemain, j'ai pu le surlendemain. Du coup, j'ai installé effectivement, comme tu dis, tes affaires. Tu prends tes marques dans ton logement. En plus, la veille, ma coloc était hyper adorable. Elle m'avait prêté. Je n'avais pas de trousse de toilette ni rien. Elle m'avait prêté des affaires. Donc, ça veut aussi... Enfin voilà, tu te sens aussi rassurée d'être... Bizarrement, moi, j'appréhendais un peu la coloc. Mais en fait, c'était trop cool d'avoir justement de ne pas arriver dans un endroit où j'aurais été solo à Rome avec pas mes affaires. Je pense que je l'aurais encore moins bien vécu. Mais au final, j'appréhendais ce côté retourner en coloc à mon âge. Et en fait, ça s'est trop bien passé. C'était une des... Trop bonne décision de faire ça, d'ailleurs. Franchement, tu ne connais personne. Venir en coloc, c'était meilleure décision. Franchement,
- Speaker #1
c'est tout. Oui, au moins, ça te permet de rencontrer des personnes et d'avoir au moins un point de repère, surtout si, comme tu dis, elle est italienne, etc. Au moins, ça, c'est pratique. Tu avais trouvé comment ta coloc ?
- Speaker #0
Je l'ai trouvée par Facebook. Je l'ai trouvée, j'ai posé des annonces sur les groupes. J'ai découvert ça en voyageant, qu'il y a plein de groupes de francophones à Barcelone, francophones à Bologne, francophones à Rome. Et du coup, qui se filent des tips, Et donc, j'avais posté une annonce. Alors, ça ne marche pas forcément. Je l'avais fait à Barcelone et je n'avais que des tentatives d'arnaque. Je tiens à le préciser. Et donc là, je l'avais fait pour Bologne et pour Rome. Et en fait, j'ai cette personne qui m'avait contactée. Et j'étais très méfiante. Elle m'avait filé des références. J'avais appelé ses références. D'ailleurs, c'est marrant parce que les références que j'ai appelées avaient des amis à Rome qu'elle m'a présentées. Du coup, j'ai eu comme ça aussi des contacts pour rencontrer des gens. Donc, c'était trop bien. et donc ça s'est fait vraiment via Facebook donc comme quoi Facebook
- Speaker #1
Facebook c'est vraiment pratique pour les voyages. Moi, j'avais vu ça pour l'Australie aussi. Tu trouves ton taf sur Facebook, les groupes Facebook. Dans les interviews, pareil, les meufs, elles disaient avec Facebook, Facebook, Facebook. Donc, bon à savoir en tout cas. Du coup, tu disais qu'après t'être installée, t'avais à peu près dix jours de congé pour pouvoir visiter, prendre tes repères, etc. Ça ressemble à quoi un petit peu là, autour de ton appart, les rues, Rome ?
- Speaker #0
Là où tu vas. C'est indescriptible. Moi, je suis dans un quartier Et... dans le nord de Rome, qui était un quartier assez résidentiel, mais qui était hyper proche du cœur historique de Rome. Et donc, c'est vraiment... C'était un décor de film, quoi. Vraiment, cette ville... Tous les jours, je me disais, mais c'est vraiment ça, ma vie, quoi. Je vis dans cet endroit. C'est magnifique, vraiment. C'est trop, trop beau. Et moi, c'est vraiment, je pense, la plus belle ville que j'ai faite, où j'ai été dans ma vie, quoi. C'est un peu dans son jus, mais c'est... C'est beau, ça a tellement de charme. Tout est vraiment... Ils ont du goût pour tout. C'est vraiment... Tout est mignon, quoi. Les bars sont mignons, les restos sont mignons. La ville est vraiment restée... Même si c'est très, très, très, très, très, très touristique, il y a beaucoup, beaucoup de monde. Et ils sont saturés de touristes, on ne va pas se mentir. Et surtout là, moi, j'étais pendant le Jubilé. Donc, il y avait vraiment beaucoup de monde. Mais ils ont réussi à garder quand même ce charme dans cette ville. Donc, c'est vraiment... Tout le temps, je faisais beaucoup de choses à pied parce que c'est une ville qui est très nulle en transport, il faut le dire quand même. On ne peut pas avoir que des qualités. C'est très, très mal desservi en transport en commun. Donc, j'ai beaucoup marché, mais j'adorais parce que parce que tu marches, en fait, à chaque coin de rue, tu es là, mais tu vois une autre fontaine, un autre bâtiment magnifique. Enfin, voilà, c'est très harmonieux. Donc, c'était vraiment très beau. Tu as plein de petits cafés, de petits restos, enfin, tout ce que j'aime. Donc, non, vraiment, un décor de film. c'était un des cours de film de cette ville
- Speaker #1
C'est impressionnant là-bas, je me rappelle, j'y avais été en quelques jours, et en fait, partout où tu regardes, tu te dis, mais waouh, mais la statue, mais le toit, mais juste la porte de la maison, et partout où tu marches, partout où tu regardes, c'est beau.
- Speaker #0
C'est exactement ça, c'est presque insolent de beauté, de charme, et en fait, ce qui est cool, et c'est vraiment un luxe, c'est là où je remercie la vie aussi de me laisser ce genre d'opportunité, parce que moi, l'avantage, c'est que je pouvais prendre le temps Et du coup, tu prends le temps justement de te perdre dans les rues, de flâner, de trouver une petite cour et de rentrer dedans, tu vois. Et vraiment, du coup, flâner dans une ville, c'est là où tu es. Et surtout dans ce genre de ville, ça te permet de voir toute la beauté qu'elle a à offrir. Donc, c'était vraiment un bonheur, franchement. Et puis de jour et de nuit, enfin, Rome de nuit. Oh là là, franchement, c'est ouf. Des fois, je rentrais à pied ou à vélo, j'étais là, mais... Comment c'est possible ? Franchement, c'est... Enfin, c'est ouf. Vraiment, c'était magnifique, quoi. Incroyable. J'ai déjà la nostalgie. Oh là là, j'ai déjà envie d'y retourner.
- Speaker #1
Je comprends, je comprends, franchement. Coeur sur Rome, quoi. Et on fantasme, du coup, souvent, la vie en Italie. Comme tu dis, la Rome, c'est beau, etc. Mais on a aussi l'image un peu... Les pastas, le soleil, les gens qui parlent avec les mains, etc. Et toi, tu y allais, justement, pour voir... ce qui n'en était vraiment, tu vois, pas être d'un point de vue touriste, mais vraiment d'un point de vue « je l'y habite » , comment c'est du coup la réalité de vivre en Italie ?
- Speaker #0
Ouais, c'est exactement, c'est pourquoi effectivement, t'as raison, je voulais voir si c'était… Comment c'était la vie en Italie ? Alors, c'est à la fois, effectivement, beaucoup de pasta. Vraiment, c'est la base de leur alimentation. Et à mon grand bonheur, parce que moi, j'adore ça. Et donc, côté nourriture, c'était un bonheur, vraiment, de manger tous les jours, chaque repas. Ils ont vraiment une culture du produit qui est incroyable. Donc, effectivement, on y mange très bien. Effectivement, il y a fait très beau. Alors, il y avait de la pluie de temps en temps, comme partout. quasiment, il faisait beau tout le temps donc soleil effectivement, voire très très soleil je suis partie en juin fin juin il faisait déjà 37-40 degrés donc c'est pas aussi un cliché, il fait très beau il parle avec les mains, oui oui oui donc oui on coche toutes ces cases là c'est aussi je voulais voir si c'était vraiment la dolce vita cet état d'esprit de la vie douce et salée vraiment, il y a vraiment cette vibe je trouve de prendre le temps de... L'heure, c'est un concept. Donc, il y a aussi ça. Il y a effectivement la conduite. Il y avait pas mal de clichés, on va pas se mentir, assez cochés. Mais à côté de ça, effectivement, c'est aussi une vie quotidienne. Quand on n'est pas en tourisme, c'est aussi y bosser, c'est aussi la vie, la réalité des transports. C'est con, mais des transports, vraiment, ça, c'était un des gros défauts de cette ville. Les transports, c'est une catastrophe. Vraiment. Moi, j'ai eu la chance... J'étais en télétravail, donc je n'avais pas de contrainte d'horaire. Mais dès que j'allais à un rendez-vous ou je devais me rendre quelque part, vraiment, les transports en commun, c'est l'autre penchant de « bon, ce n'est pas grave l'heure » . Vraiment, des fois, tu as un truc à danser dans cinq minutes, 25 minutes plus tard, il n'y a toujours personne et c'est normal apparemment. Donc, il y a aussi ce côté très nonchalant sur le concept de l'heure. Donc voilà, mais après, c'est vrai que c'est… C'est ce côté, ouais, kiff de la vie, vraiment. Tu sens que c'est très doux, quoi. Vraiment, le Dolce Vita, on y était vraiment dedans. C'est très doux, c'est la culture de l'apéritif, de prendre le temps, de savourer. Donc, c'est moins dynamique, je m'en doutais un peu, mais c'est vraiment moins dynamique que d'autres villes que j'ai pu faire, comme, encore une fois, Paris et Barcelone. Donc, c'est totalement un autre mode de vie que j'ai adoré, parce que ça me changeait vraiment de ce que j'avais connu juste avant. du fait aussi peut-être que je sais pas il fait chaud c'est aussi la mentalité je pense en tout cas à Rome je ne sais pas si c'est pareil comme ça dans toute l'Italie moi c'était parfait parce que c'était vraiment ce qu'il me fallait cette période-là j'avais aussi besoin de ça de prendre le temps de ralentir le rythme parce que j'avais enchaîné deux ou trois ans à fond vraiment à courir après le temps et vraiment courir courir tout le temps après le temps et là j'avais justement le temps quoi donc parce que quand tu te dis tu veux être en un endroit c'est tout de suite long enfin c'est tout de suite Ouais, t'étais obligée, en fait, la ville t'oblige à prendre le temps, quoi. Ça m'a obligée à ralentir le rythme. Et c'était parfait, quoi. Vraiment, c'était ce qu'il me fallait à ce moment-là, quoi.
- Speaker #1
C'est bien, ça te force un peu à ralentir, parce que c'est vrai qu'on peut vite être facilement pris dans un engrenage où on continue, on enchaîne. D'autant plus, toi, avec ton « mange-teuf-mange » , c'est une étape, ensuite l'autre, ensuite après. Et je fais ci, et je fais ça, et je fais ça. Et du coup, là, au moins, hop, on ralentit, on chill. ça fait pas de mal Et du coup, tu parlais tout à l'heure de ta coloc qui t'a fait rencontrer un peu des personnes, etc. Est-ce que tu as pu sociabiliser, rencontrer aussi des Italiens, vraiment t'immerger dans la dolce vita, mais à travers les Italiens ?
- Speaker #0
Oui, effectivement. Ce qui a changé par rapport à Barcelone, c'est que Barcelone, effectivement, je connaissais des gens dont j'avais mes repères. C'était que des francophones. En Italie, du coup, je ne connaissais personne. Et donc, effectivement, j'avais ma coloc italienne. et du coup l'ancienne... la nana qui était juste avant moi, que j'avais eu en référence, qui connaissait des gens. Et c'est vrai que du coup, ça m'a permis de... Alors, il y a quand même toujours ces premières semaines où tu es là, tu te sens un peu seule parce que tu ne connais personne. Moi, ma coloc n'était pas là pendant une semaine. Donc, j'étais vraiment toute seule la première semaine. Donc, tu es là, ok, est-ce que je vais arriver à rencontrer des gens ? Voilà, et puis, il faut aussi se rebouger les fesses, c'est con, mais il faut contacter des gens, envoyer un message, se sociabiliser. Donc, ça te demande un peu de te filer un coup de pied aux fesses. donc oui j'ai rencontré pas mal de gens, alors aussi des francophones, parce qu'il y a aussi des cercles de francophones, donc c'est aussi plus simple, mais j'ai aussi rencontré pas mal d'Italiens, et donc c'était trop bien de pouvoir effectivement être dans cette culture italienne, parce que c'était le but quoi, donc c'était trop cool, j'ai rencontré vraiment plein plein de monde, des gens trop intéressants, que ce soit les Italiens et le mode de vie italien, où vraiment ma colloque tout le temps, dès que j'étais stressée à cause du taf ou de sujets, J'aime énormément. voilà tu vois elle me faisait redescendre en disant rien n'est grave tu vois donc c'était trop bien d'avoir des gens comme ça qui étaient un peu pas comme moi dans cette autre culture Et après, j'ai rencontré... Après, c'est souvent la vie d'expat, et donc tu rencontres aussi d'autres gens qui ont vraiment un mode de vie très différent de ce que tu connais, c'est-à-dire des gens qui ont deux ou trois métiers, qui vivent entre plusieurs villes, et sans forcément venir de milieux privilégiés, parce qu'on a l'impression que c'est un... C'est des gens qui sont un peu donnés les moyens ou qui sont même en galère, mais qui veulent tellement cette vie de soit vivre à l'étranger ou soit d'être entre plusieurs endroits ou entre plusieurs métiers et qui lit leur... des défauts alimentaires et leurs passions du coup j'ai trouvé ça super inspirant encore une fois même j'avais déjà fait à Barcelone mais là encore une fois d'autres personnes qui avaient vraiment d'autres modes de vie ça m'a vachement inspirée sur ouais en fait d'autres vies d'autres modes de vie sont possibles tout est possible même si encore une fois tu viens pas d'un milieu privilégié t'as pas forcément les moyens financiers donc j'ai adoré aussi rencontrer encore une fois plein de nouvelles personnes avec voilà je te dis des vies vraiment hors de ce que tu peux connaître quand t'es dans moi je sais que c'est bien un lieu où Tu prends un CDI en sortie d'école et go, et tu gardes, tu vois, t'as un peu ce côté, il faut avoir un métier, il faut avoir un métier fixe, il faut s'installer. Et après, moi, j'avais fait une école de commerce, donc là, c'est le cliché de la carrière, il faut monter, aller pour promotion, etc. Et là, tu rencontres des gens qui ont des parcours totalement différents, qui ont fait des choix de vie totalement ornés, énormes. Et c'est hyper, hyper inspirant et ça m'a beaucoup fait, je me suis beaucoup posée sur les réflexions aussi de ça, de la suite, et de me dire, ouais, tout, il y a plein de choses qui sont possibles en dehors de ce que on t'a un peu inculqué quand tu viens d'autres endroits. Donc, intéressant.
- Speaker #1
Oui, carrément. C'est ça qui est hyper enrichissant en voyage et je voulais te questionner justement là-dessus. Parce que j'avais vu passer dans tes stories qu'on te questionnait beaucoup sur ensuite, ensuite, qu'est-ce que tu vas faire après ton voyage, etc. Et que ça a l'air d'être quelque chose d'un petit peu anxiogène pour toi. Et tu avais marqué ça va dépendre... de ma famille, des logements, etc. Et tu as remarqué aussi, ça va dépendre de mes vraies envies. Et je voulais te demander, est-ce que le fait d'être partie comme tu l'as fait, d'avoir pris du recul, rencontré d'autres personnes notamment, changé d'environnement, etc. Tu as senti que ça avait influencé et fait évoluer tes perceptions de la vie et de tes envies ?
- Speaker #0
1000%, complètement. En fait, ça permet le fait de partir seule, d'avoir du coup de de pouvoir aussi prendre le temps. C'est vrai que tu as quand même des moments, même si après tu connais des gens sur place, où tu as quand même plus de moments seuls que dans ta vie, entre guillemets, classique. Alors, je ne dis pas qu'il faut à tout prix partir pour prendre du recul, mais c'est vrai que le fait de changer d'environnement aussi, et encore une fois, on en parlait, le fait de rencontrer vraiment plein de gens qui ont aussi d'autres modes de vie, bien sûr que ça m'a aidée à prendre du recul. Ça m'a aidée aussi, moi, à me réapprendre, à m'écouter, à me réapproprier même qui j'étais. je pense que aussi du fait que c'est mon histoire personnelle mais j'ai enchaîné ces dernières années à 300 à l'heure et c'est vrai que du coup j'étais peut-être dans le guidon t'enchaînes, t'enchaînes, t'enchaînes le taf, le taf, le taf les projets je les fais de manière en tout cas je les fais de manière mécanique sans effectivement me redemander vraiment ce dont j'avais vraiment envie donc bien sûr que ça m'a aidée à me rapprendre à m'écouter à voir ce que j'avais effectivement envie de faire oui ça m'a permis de comprendre plein de choses, ça m'a donné plein de pistes pour la suite. Il y a encore plein de questions que je n'ai pas répondues. Je ne te cache pas que je m'étais fixé l'objectif à fin juin de savoir ce que je ferais sur la suite. Je n'ai toujours pas la réponse. Enfin, j'ai des pistes, mais je n'ai pas la réponse. Il y a aussi des choix de vie perso. Il y a eu aussi des rebondissements. J'ai rencontré quelqu'un là. On pourrait en parler si tu veux. qui a aussi changé la donne, pas dans le sens où j'ai pas fait en fonction de lui, mais ça a changé aussi, ça a amené d'autres, forcément, sujets logistiques, d'autres idées, d'autres projets, et donc ça a aussi changé pas mal de réflexions. Spoil, l'histoire s'est finie, là, il y a deux semaines, dans le chaos, parce qu'a priori, c'est l'histoire de ma vie de finir des choses dans le chaos, et donc ça a remis en question, pareil, beaucoup de choses sur moi, personnellement. Des projets de vie aussi. Enfin bref, ça a aussi remué pas mal de choses. Et donc là, je suis dans cette grosse phase entre effectivement, j'ai eu plein d'inspiration, donc j'ai plein de pistes. Maintenant, c'est structurer tout ça. Et donc là... Je n'ai pas eu le temps de le faire ces dernières semaines parce que pareil, il y a beaucoup de taf, cette rupture, cette fin de relation, les changements. J'ai quitté Rome, j'ai enchaîné, mais là, j'ai plus de temps pour justement me poser et structurer. C'est mon objectif de juillet. Et effectivement, comme tu le dis, j'ai encore plein de gens qui me posent la question de cette suite. Là, je suis chez mes parents ces derniers jours et ils n'arrêtent pas de me dire « mais du coup, tu vas faire comment avec ton logement ? » « Et du coup, tu vas faire comment avec ça ? » Je ne sais pas. je sais que c'est perturbant pour des gens qui ont pas ce voilà mais même mes amis d'enfance enfin tout le monde me pose la question de la suite et je j'ai pas de réponse je leur dis je sais pas laissez-moi j'ai pas les réponses oui c'est chiant de répondre ça c'est chiant parce qu'en plus à chaque fois ça me remet à une pièce dans la machine du stress c'est aussi pour ça que je pense que je vais me faire accompagner en toute sincérité à la fois sur le pro et à la fois sur le perso enfin perso dans le sens mes envies vraiment profondes Merci. parce que je sens que là j'ai besoin d'être accompagnée là-dessus en tout cas avec un bilan de compétences par exemple ? sur la partie pro avec un bilan de compétences exactement et sur la partie perso avec une thérapeute parce que aussi cette phase d'Italie a remué beaucoup de choses aussi et des choses trop intéressantes mais que là j'ai pareil besoin de quelqu'un pour m'aider à prendre ou voilà j'ai besoin de structurer tout ça pour la suite. Donc, c'est toujours, voilà, pour dire, c'est toujours une source d'angoisse et de stress parce que c'est quand même des choses très, très importantes. Il y a des gros projets de vie que j'ai envie et tout ça est mélangé. Pour l'instant, je n'arrive pas à goupiller tout. Je ne te cache pas que je n'arrive pas à goupiller. Comme tu en as parlé juste avant de commencer l'enregistrement sur des fois, on aimerait bien se dédoubler parce qu'on a envie de faire plein de choses et en même temps, on a ces envies profondes qui sont peut-être aussi un peu différentes. et donc j'ai déjà par contre pris des décisions. typiquement je sais pas si tu l'avais en tête mais la dernière étape ça devait être le Canada ouais dans mon voyage et ça par exemple j'ai déjà pris la décision de ne pas le faire parce que typiquement je sens que j'ai pas envie et pas l'énergie de recommencer à zéro une nouvelle étape c'est-à-dire que je me suis rendu compte que là j'ai adoré le faire découvrir une nouvelle ville me refaire à chaque fois repartir entre guillemets à zéro mais là j'avoue que j'ai pas envie de le refaire là en tout cas cette année et aussi J'ai adoré la Méditerranée et je me rends compte que là, j'ai envie. Je sens que c'est un environnement dans lequel j'ai envie de rester. Donc, Méditerranée, ça peut être Espagne, France ou Italie. Ça peut même être ailleurs, mais bon, pour l'instant...
- Speaker #1
Ça laisse du choix,
- Speaker #0
ouais. Ouais, ça laisse du choix. Mais en tout cas, j'ai pas envie là, en tout cas, d'être à l'autre bout du monde. J'ai pas envie de recommencer à zéro. J'ai pas envie, effectivement, de regérer toute cette partie-là. Donc, typiquement, j'ai déjà fait des choix de ce que je ne ferais pas. Par contre, là, la grosse... ce que je dois vraiment décider, c'est la rentrée. Et donc, c'est toutes les réflexions que je suis en train d'avoir en ce moment.
- Speaker #1
C'est courageux, en tout cas. Et je comprends tout à fait, parce que je suis en plein en train de passer par là aussi. Mais du coup, on dirait que l'Italie, ça a vraiment été... Autant l'Espagne, ça a vraiment été l'étape transition, découverte, c'est parti. Et l'Italie, l'étape introspection et faire face un petit peu à soi. Oui,
- Speaker #0
en fait, c'est vraiment exactement ce qui s'est passé. C'est que... Aussi, je pense, de par leur identité, tu vois. Barcelone c'est une ville très très dynamique je pense que je suis contente de l'avoir fait dans cet ordre là parce que effectivement Barcelone c'était la phase de transition mais transition un peu douce parce que Barcelone j'y allais très régulièrement depuis un an je connaissais encore une fois, j'avais déjà mes repères, je connaissais des gens et plutôt dans l'action j'étais encore très dans l'action, j'étais encore liée à mon ancien travail, enfin bon il y avait encore voilà c'était une transition et l'Italie ça a vraiment comme tu dis été la phase plutôt dont j'avais besoin aussi c'était aussi le but de cette année là d'introspection, de prendre le temps ... de me retrouver, de retrouver mon alignement avec... Je me suis vraiment sentie en Italie alignée, beaucoup plus alignée avec ce que je suis, mes envies. Enfin, je me sentais vraiment... C'est marrant, je me sentais vraiment à ma place, sans me dire que Rome était une ville où je me projetais sur le long terme. Tu vois, c'est marrant, mais je me suis vraiment sentie alignée avec ma vie, mes envies. C'était assez incroyable comme sensation. J'étais vraiment très, très heureuse. J'étais déjà très heureuse à Barcelone, mais je sais pas, j'ai senti qu'il y a un truc qui s'était débloqué. et là c'est plutôt la phase je sens que c'est la phase de structuration de tout ça, une fois que t'as fait la transition une fois que t'as fait l'introspection une fois que t'as été inspirée, j'ai mis les notes de plein de choses, plein d'idées, bah maintenant c'est la phase à structurer, donc c'est pour ça aussi donc je sais pas si c'est le bon choix d'avoir, on verra aussi, je te dirai peut-être ça dans quelques mois, de rester en France pour le faire, et même si je sais pertinemment que ce sera pas parfait et que j'aurais peut-être aussi Moi, j'aime bien quand tout soit organisé et je me fais aussi le deuil de dire, en fait, tu pourras peut-être te lancer dans un truc et revenir pareil en arrière et peut-être te dire... Voilà, apprends aussi à dire, teste quelque chose, et puis sans se dire, il y a un plan B ou un plan C. Donc je suis aussi en train de me faire ça, parce que le fait de l'avoir fait en Italie, en me disant, ok, go Rome, c'est pas prévu, vas-y, t'as des doutes, mais tente, et au pire, tu peux revenir en arrière, ça me fait me dire, en fait, je peux le faire aussi avec plein d'autres choses.
- Speaker #1
Mais c'est ça qui est bien, je trouve, avec le fait de partir comme tu l'as fait, c'est que ça t'ouvre un peu le champ des possibles, et en fait, c'est que t'agrandis aussi ta zone de confort, dans le sens où tu vas faire un truc. qui te fait peur et tu te dis ah bah en fait je l'ai fait, je suis capable de le faire et même si c'est pas très agréable au début et bah petit à petit ça te fait te rendre compte bah oui ok je peux partir sans avoir de plan B, je peux partir sans avoir de plan C, je peux rebondir c'est pas grave s'il n'y a pas d'autre chose derrière et du coup bah ça je trouve que ça aide à avancer peut-être un peu plus sereinement quoi et se détacher aussi d'avoir une vie un peu toute tracée comme tu disais tout à l'heure tous ceux qui suivent un Un chemin un peu précis, très cadré, etc. qui ne comprennent pas forcément le fait que tu n'as pas de plan à la rentrée. Toi, là, tu vas peut-être mieux le vivre. Ça va vivre un peu le champ des possibles, c'est cool.
- Speaker #0
Complètement, il y a quelques années, tu m'aurais dit que là, à 37 ans, je suis vraiment, littéralement, sans domicile fixe. Je n'ai pas de logement. J'ai toute ma vie dans plusieurs endroits de France. Les affaires sont éparpillées. Oui, j'ai vraiment... pas de plans, même là cet été j'ai des plans déjà qui sont annulés, il y a plein de choses qui sont improvisées, là j'ai pris des billets de train en last minute enfin bref, j'ai les grandes lignes on va dire mais j'apprends aussi que improviser c'est, enfin lâcher prise c'est vraiment le truc, l'Italie m'a aussi appris le lâcher prise c'est comme, je le fais pas à 100% c'est pas une baguette magique mais j'apprends le faire ça vient pas en une seconde mais effectivement on t'apprend aussi de quand t'as géré des galères Merci. Je parle de galères techniques, je ne parle pas aussi des galères plus difficiles, mais en fait, tu t'apprends effectivement que tout est gérable, tu trouves toujours des solutions, tu peux effectivement improviser. Alors des fois, c'est dans la douleur, on ne va pas se mentir, ce n'est pas facile tous les jours, mais en tout cas, ça se fait. Et comme tu dis, là, je suis plus sereine à dire, et puis même, si c'est septembre, tu vois, j'ai trouvé, c'est marrant, je me suis beaucoup rapprochée de personnes qui sont dans cet état d'esprit-là et qui m'aident aussi là-dedans. Je me suis rapprochée de personnes. qui ont ce discours-là, qui m'ont dit, parce qu'on en a parlé avant, c'est quand même une source de stress, qui me disent, en fait, en septembre, tu ne sais pas où tu vas, ce n'est pas grave, tu te laisses toi encore un mois, et viens chez moi, ou sous-lou un truc pendant un mois, ou reste chez tes parents, et ce n'est pas grave, ce n'est pas grave si le 1er septembre, tu n'es pas dans la ville où tu vas rester un an. Et donc, tu es là, en fait, de t'entourer aussi de personnes qui ont aussi des phases de galère, de tête paumée, et en fait, c'est hyper OK, et qui maintenant... des fois on a encore des phases de galère mais qui s'épanouissent parce qu'elles se sont aussi donné les moyens tu vois et elles n'ont pas choisi la facilité et c'est ça que j'ai envie de faire tu vois je sais que c'est la période où je peux le faire et donc là j'ai des pistes pour septembre et puis ça sera peut-être des pistes pour quelques mois ou peut-être que ça arrivera plus tard et puis on
- Speaker #1
fera avec et je trouve que ce genre de voyage ou de tester en tout cas ce mode de vie ça vient mettre ça vient un petit peu déplacer les points d'intérêt et les apports personnels. Moi, j'ai eu un petit peu un coup de bad entre guillemets la fin juin, c'était mon anniversaire. Je me disais, je vais avoir 29 ans, j'habite chez mon père, j'ai pas de taf, j'ai pas de projet. Je suis en pareil que toi pendant mon année à l'étranger. J'ai eu une grosse transition, j'ai fait un bilan de compétences, donc j'ai tout à construire. J'ai pas de maison, j'ai pas de mec. Là, je repars de zéro. c'était pas ce qui était prévu un peu dans les inconsciences mais au final de me dire bah j'ai peut-être pas ça mais bah j'ai une meilleure connaissance de moi j'ai une meilleure confiance en moi j'ai des souvenirs plein la tête j'ai des amitiés de ouf et du coup en fait t'as un apport personnel mais pas des mêmes choses que ce que tu as on va dire quand tu suis un petit peu le schéma classique et du coup ça fait relativiser aussi tout ça et l'importance comme tu disais d'avoir des personnes qui sont un peu dans cet état d'esprit où ces modes de vie, ça te montre qu'il y a d'autres choses et que c'est OK et qu'il n'y a pas qu'une seule manière de vivre. Et ça, ça fait du bien à entendre et à voir.
- Speaker #0
Mais 1000% d'accord. Vraiment, changer de... Exactement, tu l'as super bien résumé, de changer les curseurs et de te dire le schéma... C'est marrant parce que c'est des choses que je répète depuis 4 ans sur mon compte Insta, de dire qu'il n'y a pas un seul schéma, chacun son rythme et ce n'est pas parce que ce n'est pas le couple le graal ultime du bonheur. Et en fait, Moi, je le dis et j'ai plein de gens qui me le répètent, mais c'est vrai que là, je rencontre beaucoup de personnes, beaucoup plus qu'avant dans ce cadre de cette année, qui sont justement en dehors de ces schémas-là. Et en fait, de le voir illustrer aussi en physique, d'autres gens que tu côtoies qui sont hyper inspirants, qui ont des vies, encore une fois, comme tu dis, il y en a qui, beaucoup, ne sont pas en couple, ont des carrières totalement… Tu vois, j'ai rencontré un philosophe photographe, il y en a qui avaient sa marque de bijoux, mais qui bossent aussi, qui avaient un boulot alimentaire. Enfin, il y en a qui avaient lancé un programme... podcast, qui a lancé un programme de coaching, qui avait mille vignes, qui n'avait pas pareil, qui vivait à moitié de temps en temps chez leurs parents, qui n'était pas propriétaire. Et qui sont trop intéressants, passionnants, heureux. Et en fait, t'es là, putain, c'est ouf, tu vois. Même si tu le sais, et c'est vrai que ces dernières années, je pense que j'étais via l'endroit où je travaillais, les gens que je côtoyais, et je respecte vraiment ces gens qui sont des carrières, qui ont des schémas classiques, tant mieux s'ils sont heureux, alors je pense qu'il faut pour tous les goûts mais il en faut pour tous les goûts et c'est vrai que c'est trop cool, moi je m'y retrouverais plus dans ce milieu-là c'est pour ça qu'aussi j'ai pris la décision de partir je me retrouverais plus dans ces discussions-là dans ces modes de vie-là, et donc voilà, changer je dis pas qu'il faut à tout prix même si la thématique du podcast c'est partir je pense qu'il n'y a pas que partir qui répond des fois il y a juste changer effectivement d'entourage Merci. et rencontrer d'autres personnes, on peut aussi s'ouvrir et changer ça, changer sa zone de confort aussi. Pas forcément en partant à l'autre bout du monde, mais juste changer des curseurs de sa vie. Et ça change beaucoup de choses. Vraiment, d'être avec des gens stimulants, qui te boostent dans tes choix, qui te rassurent en disant « Meuf, t'as pas de plan. Comme tu dis, t'as pas de mec, t'as pas de site, t'as pas de plan logement. C'est pas grave. Viens chez moi. » Ou tu trouveras ça comme solution. Tu vois, qu'ils te disent... Des fois, tu vois, moi, je suis vite dépassée euh... Par des choses, tu vois, je suis vite stressée, donc je panique, je me dis, j'y arriverai jamais. Et donc, tu as des gens qui disent, attends, mais ça, il y a telle et telle solution. Ça, tu peux faire ça. Tu es là, ah ouais, en fait. Bah oui, en fait, ce n'est pas si compliqué que ça, tu vois. Et c'est trop bien. C'est très, très bien.
- Speaker #1
Ouais, ça joue beaucoup sur soi et ses ressentis. Ça, c'est clair. Du coup, on dirait que l'Italie t'a fait du bien à ce niveau-là. Vive l'Italie, vive les Italiens. Je vais leur parler un petit peu de ce pays.
- Speaker #0
t'as pu aussi visiter d'autres d'autres villes en Italie explorer un petit peu le pays ouais alors je voulais pas trop bouger parce que c'est ce que j'ai beaucoup fait en Espagne à Barcelone j'avais beaucoup de plans de week-end, de voyages et tout et donc je voulais pas en Italie je restais que 3 mois un peu moins de 3 mois même et du coup je voulais pas trop trop bouger, donc déjà je voulais rester que en Italie ce que j'ai fait donc j'ai bougé déjà autour de Rome et notamment ... J'ai découvert, je ne savais pas qu'il y avait la plage pas loin de Rome. Et donc, j'ai pu faire la côte aussi italienne, parce qu'il faisait très chaud. Donc, trop agréable de pouvoir aussi aller à la mer. Et après, je suis partie deux fois. Je suis partie à Bologne, parce que du coup, Bologne, c'était la ville où je voulais aller. Donc, je ne pouvais pas ne pas y aller. Et donc, je suis restée six jours à Bologne. Oh, trop bien de pouvoir découvrir cette ville où je voulais quand même, tu vois, que je voulais découvrir. Donc, j'ai pu prendre le temps d'y aller, de profiter, de vraiment découvrir cette ville aussi. trop trop intéressantes. Et je suis allée à Naples aussi. Naples, c'est pareil, c'était un endroit que je voulais faire depuis longtemps. Naples, c'est vraiment pas loin de Rome. Et pareil, j'ai pu y rester cinq jours. En fait, l'Italie est hyper bien desservie en train. Donc en plus, ça ne coûte pas très cher. Tu peux y aller facilement en train depuis Rome. Et donc, j'ai pu aussi aller à Naples, que j'ai adoré. C'est totalement une autre vibe que... Parce que Bologne, c'est une ville dans le nord. Donc c'est assez riche. C'est assez traditionnel. C'est très propret. C'est très mignon. Naples, c'est vraiment la ville du sud, c'est vraiment le cliché très vibe comme Marseille c'est un énorme bordel j'ai adoré aussi cette ambiance là donc trop contente d'avoir pu faire deux endroits en dehors de Rome qui sont à l'opposé vraiment c'était deux villes opposées c'était trop cool et en plus le fait d'être immergée déjà dans la culture italienne c'était trop bien parce que j'avais pris des cours d'italien je commençais à parler un peu italien donc j'étais beaucoup plus à l'aise aussi de voyager en étant en Italie J'avais de l'écode, entre guillemets. C'est plus simple de voyager quand tu es sur place. Et après, j'ai voulu aussi profiter des week-ends que j'avais à Rome. Volontairement, j'avais d'autres prévues au début. Je voulais aller à Florence, je voulais faire d'autres villes. Et je me suis dit, j'ai aussi envie de profiter vraiment de Rome. Je ne vais peut-être y vivre qu'une seule fois. Je sais que j'ai l'occasion de retourner facilement en Italie. Je ne voulais pas non plus trop bouger tous les week-ends à droite à gauche.
- Speaker #1
Être pleinement là où tu étais. C'est vrai qu'en plus, il était trois mois, donc ça passe super vite. T'as senti en trois mois quand même que t'as pu vivre et être là ?
- Speaker #0
Ouais, à refaire, je serais restée. Alors là, c'était parce que techniquement, je ne pouvais pas rester plus longtemps parce que j'avais déjà des choses prévues en France, ça me faisait trop d'aller-retour. Mais si c'était à refaire, je resterais au moins un mois de plus parce qu'effectivement, trois mois, ça passe. ultra vite. Encore une fois, je n'ai pas pu faire tout ce que je voulais, mais ce n'est pas grave. Je me suis vraiment fait le deuil aussi. Tu ne peux pas tout faire en aussi peu de temps. Ça demande, par contre, de se bouger le cul assez rapidement pour notamment se faire un cercle de connaissances parce que tu n'as pas trop le temps de te dire « je vais laisser faire la vie » , tu vois. Parce que comme tu ne restes pas longtemps, tu ne peux pas te laisser. Exactement, donc faites très proactif. Donc non, tu as vraiment le temps de t'immerger parce qu'encore une fois, moi, j'étais en coloc, j'étais solo et j'ai eu aussi la chance d'avoir, enfin, j'ai pu poser des congés en arrivant. J'ai pu aussi avoir des jours pour en profiter. J'ai posé aussi d'après d'autres jours, des week-ends et tout, pour avoir plus de temps pour profiter. Donc à la fois, oui. Franchement, je pense que j'ai vraiment pu avoir un bel aperçu de ce que c'est la vie italienne. Je n'ai plus, je te dis, sortir, rencontrer plein de gens, faire plein de choses. Après, oui, ça reste que... Puis même à Barcelone, tu vois, quand tu restes quelques mois, tu es dans la phase lune de miel et donc tu n'as pas le temps de voir aussi les aspects. Alors si même Rome, j'ai eu le temps de voir largement l'aspect, encore une fois insupportable ça se voit que je suis traumatisée des temps des transports mais à part ça t'as pas le temps aussi de voir les subtilités on va dire tu restes aussi quand même tu restes pas autant en surface qu'un week-end ou que quelques jours mais forcément tu creuses pas autant que 6 mois, 1 an 10 ans dans une ville ça te donne un aperçu un peu à profonde ça donne un aperçu mais tu pourras jamais aller aussi en profondeur que quand tu restes des années c'est quoi que t'as préféré ?
- Speaker #1
dans tes trois mois en Italie ?
- Speaker #0
C'est trop dur. Ce que j'ai préféré, je pense vraiment, j'en ai parlé un peu avant, mais c'est vraiment ces moments où j'étais en train de me balader, que ce soit de jour ou de nuit, et j'étais là. C'est... Enfin, moi, j'en prenais plein les yeux de beauté. Mais de beauté, mais c'est vraiment ce truc de charme. Tu vois, tu te balades, t'as les gens en terrasse. c'est vraiment un tout c'est pas que la beauté de l'architecture c'est vraiment la vibe c'est vraiment la dolce vita c'est pas un cliché, c'est vraiment un mode de vie les gens sont beaux on parle des italiens mais les italiennes sont magnifiques aussi c'est vraiment c'est une vibe globalement c'est beau c'est un ensemble donc je pense que la beauté et moi du coup ce sentiment de bien-être je me sentais vraiment là où je devais être et c'était trop agréable de se sentir vraiment Bonsoir. bien aligné. C'est doux. Il y avait vraiment cette sensation. Je me sentais... C'était vraiment doux comme ambiance. Et c'est ce qu'il me fallait. Ça m'a vraiment mis un petit voile de douceur sur moi. Ça m'a aussi me forcé à prendre soin de moi. J'avais déjà commencé à Barcelone. Mais via d'autres trucs. À Barcelone, je me suis mise au sport. J'avais appris aussi à plus prendre soin de moi par d'autres moyens. Et Rome, c'était une autre façon de prendre soin de moi. Faire des kiffs, aller en terrasse, manger solo, manger des bons produits, prendre le temps, de m'accorder des moments de réflexion, des moments où j'avais le temps de lire. C'est aussi une façon de prendre soin de soi. Bon, je ne réponds pas à un seul truc. Là, je te dis, c'est un mélange de plein de choses.
- Speaker #1
Ça fait partie du truc, l'ambiance globale italienne.
- Speaker #0
Oui, et puis la langue. On n'a pas parlé de la langue, mais cette langue est une merveille. J'ai pris des cours d'italien, du coup, à la fois par les applis, mais aussi des cours en physique. l'erreur que j'avais fait à Barcelone c'était de prendre que des cours par appli ça m'avait pas trop aidé et là le fait de faire les deux ça m'a aidé à plus de fréquenter aussi plus d'Italiens ça m'a aidé aussi à alors je suis pas bilingue loin de là mais j'étais plus immergée dans la langue en tout cas et puis c'est une langue magnifique donc ça donne aussi tu vois la langue fait aussi participe à la beauté de toute la ville vraiment c'est un bonheur à écouter quoi donc c'était vraiment je pense que c'est C'est un tout. Ce que j'ai adoré, c'est tout sauf les transports.
- Speaker #1
On retiendra ça, tout sauf les transports. En tout cas, on sent que ça t'a beaucoup apporté l'Italie. On a hâte de voir où tout ça va te mener, tes deux étapes, qui sait où tu seras dans quelques mois. Merci en tout cas de nous avoir partagé ton parcours, tes ressentis et d'avoir partagé l'épisode Italie avec nous.
- Speaker #0
Avec grand plaisir. Et moi aussi, j'ai hâte de... Moi-même, j'ai hâte de voir ce que la suite me reste. Ça fait un peu le suspense,
- Speaker #1
suite au prochain épisode de sa propre live.
- Speaker #0
C'est exactement ça. Je me fais des teasings de ma propre vie, mais je n'ai pas encore la suite des épisodes. Donc, je suis en suspense. Je sais que c'est aussi un énorme luxe que je me suis aussi provoquée. Mais je vais me dire, en fait, c'est à la fois effrayant parce que tu as des pages blanches, mais c'est à la fois hyper stimulant de dire J'ai la chance de pouvoir... Il va écrire un nouveau chapitre que je ne sais pas encore vers quoi il va se tourner. Moi aussi, j'ai hâte.
- Speaker #1
Suite au prochain épisode, du coup.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Alors, est-ce que vous avez toujours envie de partir ? Vraiment, ce second chapitre en Italie, c'est une leçon de lâcher prise, d'improvisation, de confiance en soi aussi. Parce que parfois, ne pas avoir de plan, c'est justement ce qui nous permet de nous aligner. Donc un grand merci à Charlotte pour ce partage, et merci surtout à vous pour vos écoutes, vos likes, vos messages, vos abonnements, vous créez une vraie vibe ici, une communauté de ouf. Donc merci de faire partie du voyage, et je vous dis à bientôt !