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Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots

Comment les hormones influencent votre mémoire - avec la Dre Lyne Desautels | E045

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29min |11/12/2025
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Description

Dans cet épisode, Patricia vous propose de redécouvrir une entrevue en profondeur avec la Dre Lyne Desautels, médecin de famille passionnée par une approche globale de la santé. Ensemble, elles explorent le rôle essentiel des hormones dans le fonctionnement du cerveau et la façon dont certains déséquilibres peuvent influencer la mémoire, l’énergie et la clarté d’esprit.

Bien que cette conversation ait été enregistrée lors d’un événement antérieur, son contenu demeure pleinement pertinent. La Dre Desautels y offre des explications accessibles et des pistes concrètes pour mieux comprendre son corps et agir au quotidien pour retrouver un meilleur équilibre.

Un épisode riche, éclairant et profondément humain pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre le lien entre hormones, cerveau et bien-être.

 



Pour déterminer la meilleure prochaine étape pour votre mémoire et votre longévité, vous pouvez réserver une rencontre gratuite de 15 minutes avec mon équipe et moi :

👉 https://www.patriciaspaans.com/rdv

📞 Ou appelez directement au 1-833-504-4713 pour planifier votre rendez-vous.

 


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Site web : https://www.patriciaspaans.com/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors bonjour tout le monde, bienvenue dans cette nouvelle journée, nouvelle expertise en lien avec la mémoire. J'ai le plaisir et l'honneur aujourd'hui d'accueillir Dr. Lynn Desautels, que je connais depuis un bon moment. Nos parcours se sont croisés à différentes reprises, et Dr. Desautels a un parcours comme médecin en gériatrie, donc c'est un sujet qui la touche autant que moi, puisqu'il est lié à la mémoire. Et surtout, aujourd'hui, j'ai demandé à Dr. Desautels d'être ici pour nous parler d'un sujet bien spécifique, qui est la spécialité. à Dr. Desautels, qui est le rôle des hormones et de notre mémoire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans le podcast « Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots » .

  • Speaker #0

    Je suis Patricia Spaans, coach en mémoire et longévité. Rejoignez-moi chaque semaine pour découvrir les secrets de la science et de l'alimentation, pouvant vous permettre de vivre en meilleure santé et en longévité. Je partagerai avec vous des conseils pratiques et des entrevues fascinantes avec des experts. ensemble, nous explorerons les gestes simples et efficaces pour renforcer votre mémoire parce que oui, il y a quelque chose à faire pour garder sa mémoire vive et gagner 20 ans de vie de qualité. Alors bonjour Docteur Desautels et merci d'avoir accepté mon invitation

  • Speaker #1

    Salut Patricia merci d'avoir invité et puis pour avoir fait quelques conférences en ta compagnie, nos rôles sont très complémentaires Et nos connaissances évoluent aussi. Fait que merci de m'avoir invitée. Puis on a décidé ensemble de parler du rôle des hormones sur la mémoire.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, dis-nous, docteur Desautels, comment les hormones influencent notre mémoire ?

  • Speaker #1

    Bien, en fait, les hormones, il y en a plusieurs sortes. Il y a les hormones stéroïdiennes, mais il y a différents types d'hormones qui vont jouer beaucoup, beaucoup sur la santé cérébrale, que ce soit en neurodégénérescence. ou en neuroinflammation. Ici, je vous présente aussi, parce que c'est complexe, quand on parle d'hormones, c'est un système qui est très, très complexe. Il y a des chefs d'orchestre, il y a des répondants qui, sous l'influence, entre autres, de nos deux chefs d'orchestre principaux, l'hypothalamus et l'hypophyse, qui sont deux glandes, qui commandent la synthèse des hormones. En demandant aux ovaires à faire des estrogènes, la progestérone, aux testicules, la testostérone. Les ovaires aussi font de la testostérone. Notre glande surrénale, notre glande surrénale qui fait le cortisol, qui fait le DHEA. La glande thyroïde qui fait les hormones thyroïdiennes. Alors, toutes ces hormones-là ont des rôles à jouer multisystémiques, mais elles ont des rôles à jouer vedettes au niveau du cerveau. On a d'autres types de neurohormones. Ce sont des neurotransmetteurs qui agissent un peu comme des hormones. Je vous les ai présentés à droite sur la diapositive. L'adrénaline, on a parlé du cortisol, l'oxytocine, qui est une hormone de l'attachement. L'hormone aussi, quand on accouche, on a une décharge d'oxytocine. D'amour aussi, l'oxytocine et l'amour, ça va ensemble. L'endorphine, l'hormone de la récompense. du plaisir, les endorphines en douleur aussi, la sérotonine, l'humeur dépressive, la mélatonine, la mélatonine, le sommeil, ça calme, mais aussi ça aide au niveau du stress oxydatif qui est un agresseur du cerveau en avançant en âge. Le DHEA, aussi très, très importante hormone qui joue un rôle important au niveau du cerveau. On va passer en revue les principales hormones. qui agissent au niveau de notre santé cognitive, sur notre mémoire, entre autres. La testostérone, un androgène important aussi, en mémoire, en humeur. Le GABA, qui est un récepteur, un neurotransmetteur qui calme. Alors, voici toute la soupe hormonale qui peut influencer notre cerveau, autant au niveau de la santé mentale que la santé cognitive. Quand on parle de santé cognitive, on parle de mémoire, entre autres, mais on parle aussi de l'attention et de la concentration. Alors, elles ont des rôles bien précis à jouer au niveau de notre cerveau. Les hormones stéroïdiennes sont, entre autres, une famille d'hormones qui sont fabriquées à partir du cholestérol. Alors, il y a la prégnanolone qui est considérée l'hormone mère parce qu'elle sert à fabriquer toutes les autres hormones. Je vais vous faire une parenthèse sur la prégnanolone parce que ça aussi, ça devient important quand on considère qu'il y a de plus en plus de gens qui sont affectés par des problèmes. problème de mémoire parce qu'on vit plus longtemps aussi. Il y a des circonstances qui font que il ne faut pas peut-être commencer à regarder notre équilibre hormonal ou le rôle des hormones en avançant en âge. On veut garder notre santé mentale et cognitive. La prénalolone sert à fabriquer toutes les autres, mais elle a aussi un rôle important à jouer au niveau de la mémoire. Comme je vous ai mentionné, elle régisse l'humeur, la mémoire, l'attention, la concentration. mais d'autres fonctions qui sont reliées à notre fonctionnement neurologique. L'éveil, la vigilance, la conscience, le sommeil, avoir une qualité de sommeil, ça dépend aussi de cet équilibre hormono-sensible. Et la douleur, au niveau des douleurs physiques, les neuro-hormones ont un rôle à jouer et naturellement, tout ça influence nos comportements. Alors, elles agissent sur des récepteurs au niveau du tissu cérébral, les principaux. On a parlé du GABA tantôt légèrement, qui calme. mais le NMDA, qui est un récepteur aux endorphines, entre autres, puis aux neurohormones. Ces récepteurs-là sont très impliqués dans l'humeur, mais aussi dans la gestion de la douleur. Ça, c'est important que vous compreniez que cet équilibre-là, tout s'influence et tout est une question d'équilibre, ma belle.

  • Speaker #0

    Patricia. Tout à fait, l'équilibre, oui.

  • Speaker #1

    le problème, c'est que Les hormones qui influencent notre mémoire et notre cerveau, elles baissent avec l'âge. Elles baissent aussi avec le stress. Elles baissent avec, entre autres, la ménopause. On voit ici qu'il y a une différence, entre autres, pour nos estrogènes avec l'âge, avec le schéma des madames avec les couleurs. C'est qu'on a une production en âge de reproduction, c'est-à-dire du début des menstruations jusqu'à la périménopause, ménopause, où l'œil est en bas. de nos estrogènes. On va voir tantôt le rôle des estrogènes, comment c'est important. Il y a eu beaucoup d'études sur le rôle de ces hormones-là, sur la qualité de notre mémoire à long terme aussi. Alors, les estrogènes sont importants, la progestérone aussi, entre autres. On ne donne pas un rôle bien, bien important en dehors de l'utérus, mais elle est super importante parce qu'elle aussi, elle sert à fabriquer plein d'affaires et elle nous calme. Elle nous met dans une zone de calme. et l'autre chose qu'elle est importante de, c'est qu'elle vient complémenter le rôle des estrogènes. Parce que les estrogènes sont très bons pour notre cerveau, mais quand on en a trop, ça devient pro-inflammatoire. Quand on a un niveau qu'on a besoin à un niveau physiologique, elles remplissent leurs fonctions. Quand on n'en a pas assez, on manque d'énergie. Ça, c'est un peu vrai pour toutes les hormones qui sont identifiées ici. Donc, elles ne peuvent pas remplir leur rôle de régulation, de modulation. de certaines fonctions. Alors, on parle des oestrogènes, la progestérone, la testostérone, le DHEA et la pregnenolone. C'est les principales hormones que j'ai décidé de vous entretenir aujourd'hui sur leur rôle sur la santé cérébrale et la mémoire. Alors, elles sont importantes. Elles ont des fonctions importantes. Elles aident à contrôler le phénomène de neuroinflammation. Et la neuroinflammation... c'est ce qui s'installe avec l'âge. Parce qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent influencer ce phénomène-là. Entre autres, l'alimentation. Patricia, toi, tu as du coaching. Tu le sais comment c'est important. Même dans la maladie d'Alzheimer, parfois on parle de diabète de type 3. Donc, si on n'a pas un équilibre de taux de sucre dans notre sang, l'équilibre glycémique, à un moment donné, on va avoir des facteurs inflammatoires, de la résistance à l'insuline, bref. et de l'inflammation qui peut s'installer dans tous les tissus du corps, dont le cerveau qui est très, très, très sensible à ça. Beaucoup, beaucoup. L'oxydation, le stress oxydatif, de plus en plus, on en parle avec l'âge, qui est un agent qui peut amener un problème au niveau des fournaises énergétiques, les mitochondries dans nos cellules, et qui peut engendrer des problèmes de fonctionnement, d'inflammation aussi. L'environnement, les toxines environnementales. la charge de toxiciens dans notre environnement. On sait que ça peut jouer vraiment au niveau de la neuroinflammation. Les infections, on pense à la syphilis. Dans le temps, la syphilis, c'était fréquent, mais ça pouvait évoluer vers une forme qu'on dit tertiaire de neurosyphilis. Mais il y a aussi la maladie de Lyme, la borreliose, la neuroborreliose. Donc, on a des infections virales aussi. qui dorment et qui, à un moment donné, avec l'âge, peuvent se réveiller et causer de la neuroinflammation ou des problèmes au niveau de la mémoire, de la tension, de la concentration et d'autres fonctions de notre cerveau. Les ondes, la modulation des ondes, le stress, être dans un état de détente, de méditation, ça va moduler les ondes, ça va aider aussi, mais ça peut aussi nuire. On est tout le temps dans une zone qui est... qui est agressante pour notre cerveau, c'est pas bon. La génétique, l'épigénétique, oui, on a des gènes, on peut être porteur des gènes, mais si on module leur expression, ça ne veut pas dire qu'on va développer la maladie ou des problèmes associés. Et l'épigénétique, c'est toutes nos habitudes de vie, entre autres, les hormones aussi, qui peuvent moduler l'expression des gènes, et les estrogènes sont super importants là-dedans. Alors, puis, on sait que le phénomène d'avancée en âge fait en sorte qu'on peut avoir plus de dommages dans notre matériel génétique, des mutations qui vont amener des dysfonctionnements qu'on dit de biotransformation, de métabolisation et donc aussi d'expression de certains de nos gènes qu'on ne voudrait pas qu'ils se réveillent. Le phénomène de ne réveiller pas la souris qui dort, c'est vrai aussi pour les troubles de mémoire. En bas, je vous ai présenté le schéma de base de niveau de T, le T, c'est pour le testostérone. par rapport aux estrogènes avec l'âge. Alors, c'est pas mal ça que j'avais à vous dire par rapport à tout ça. Fait que c'est complexe, hein, Patricia, quand même.

  • Speaker #0

    C'est complexe, oui, quand on regarde les dessins, mais en même temps, c'est complexe, mais tu le ramènes à quelque chose de type. En gros, ça diminue avec l'âge, puis qu'est-ce qu'on peut faire pour...

  • Speaker #1

    Oui, alors, on va amener la notion de plus en plus. plus de healthy et de optimal aging en anglais. Donc, avancer en âge en gardant nos capacités, notre fonctionnement, on va voir à la fin qu'est-ce que ça veut dire. C'est ça l'enjeu. Quand on avance en âge, il faut aussi avancer en âge en bonne santé, que ce soit globale ou cérébrale, pour être le plus fonctionnel possible avec le temps et de dépendre moins des autres. Donc, l'autonomie devient un enjeu majeur. contexte où on est appelé à vivre plus longtemps. Donc, elles agissent comme des neurohormones. Je vous ai présenté un beau petit schéma un peu parce que ça aussi, j'ai découvert ça que les stéroïdes, les hormones stéroïdiennes, faites à partir du cholestérol, peuvent être transformées en intermédiaires. Et ces intermédiaires-là, on les appelle les neurostéroïdes. Je vous en ai nommé quelques-uns ici. Et ces neurostéroïdes-là vont agir Merci. au niveau de récepteurs, au niveau du cerveau, et ils vont régir la fonctionnalité, certaines fonctions. Le DHEA, c'est du DHEA, est sulfaté qui circule, c'est la forme qui circule dans le sang. En passant, on va le voir tantôt, on a 6 à 8 fois plus de DHEA au niveau du cerveau que dans le sang. C'est même considéré comme étant vraiment important dans toutes les fonctions. neurologiques, que ce soit l'humeur, il y a eu des études sur l'humeur, l'inflammation au niveau de la neuroinflammation, bref, c'est super important le DHEA, et pour l'énergie entre autres, c'est une hormone qui vient de la surénate, et qui est un précurseur à d'autres hormones, dont la testostérone, comme on voit à droite. Donc, elles travaillent ensemble, c'est des amis qui travaillent à maintenir un équilibre. Si il y en a une qui manque à la pelle, les autres vont embarquer pour soutenir soutenir le fonctionnement, la physiologie du corps humain, dont celle du cerveau. Alors, on voit que le DHA va agir sur les récepteurs NMDA. Je vous ai présenté tantôt la mémoire d'apprentissage. Il va être impliqué aussi même dans la psychose. Donc, même dans certaines études, c'est un antipsychotique, la DHA. N'oublions pas que trop, c'est comme passé. Il faut que ce soit à un niveau physiologique. La testostérone qui va être transformée en différents métabolites ou intermédiaires qui vont agir sur le récepteur GABA. On a dit tantôt que ça calme. Donc, dans l'anxiété, la dépression, même un antipyléptique, ça pourrait être intéressant de regarder les propriétés antipyléptiques des hormones, toujours à un niveau physiologique, pas comme traitement. C'est qu'on regarde comment ça marche à l'intérieur d'un corps. Et l'estradiol, un estrogène qui est important au niveau de la fonction mitochondriale, la neurotransmission anti-inflammatoire au niveau cérébral. Il y a certaines cellules qui sont responsables de notre immunité cérébrale. et tout ça joue sur la plasticité. Tu connais ça, Patricia, la plasticité cérébrale. Notre cerveau peut se réajuster. On peut redévelopper, on peut reconnecter. Certaines choses nous permettent de continuer d'être fonctionnels. Alors, je vous ai mis des exemples dépendamment des ondes du cerveau sur lesquelles les hormones ou les neurohormones pouvaient agir, des types de mémoire entre autres. Alors, voici quelques petits exemples que je vous ai ressortis parce que c'est important. On m'a demandé de parler des hormones, le rôle des hormones sur la santé cérébrale et entre autres la santé cognitive. Les estrogènes, alors il y a une chercheure qui a écrit un livre, qui est Linda Mosconi, qui s'appelle The XX Brain. Très bon livre qui fait état de plusieurs de ses recherches sur le rôle des estrogènes sur la matière grise, donc notre cerveau. Entre autres, elle a démontré que c'est le temps d'exposition qui détermine si nos estrogènes vont nous garder en bonne santé de mémoire à long terme. Chaque grossesse peut augmenter de 2 % la matière grise et chaque année, en âge de reproduction, on le rappelle, l'âge de reproduction, c'est du début des menstruations à l'adolescence jusqu'à la ménopause. va augmenter de 1 % la matière grise. Donc, c'est important. Et puis, on voit des images de cerveau avant la ménopause versus après la ménopause, comment il peut y avoir des différences au niveau de la captation. Alors, mémoire et concentration, très important. Je vous ai mis des références aussi de d'autres livres qui sont intéressants de regarder quand on veut voir le rôle des hormones sur le cerveau, entre autres. Alors, naturellement, notre Dr. Bredesen de ce monde, avec son programme La fin de l'Alzheimer et le Recode, en parle quand même grandement du rôle des hormones sur le cerveau. La DHEA, mon hormone vedette. Alors, ce DHEA-là qui peut jouer sur des récepteurs cérébraux, mais qui est si importante. Comme je vous ai dit précédemment, l'hormone qui circule, c'est la DHEAS. et c'est celle-ci qui sait sa huit fois plus. élevé au niveau du système nerveux. Et c'est que lui vaut le titre de neurostéroïde avec la préninolone, la progestérone et l'alloprégnanolone. En passant, l'alloprégnanolone, petite parenthèse, a été approuvée aux États-Unis par la FDA comme étant le premier traitement ou le traitement de première intention en dépression postpartum. Je me suis attardée là-dessus, mais c'est commercialisé et c'est maintenant... prescrivable pour la dépression postpartum parce qu'on se rend compte que c'est cette hormone-là qui serait la plus impliquée dans les dépressions postpartum. Les hormones vont jouer sur d'autres neurotransmetteurs dans l'humeur. Quand on parle de GABA, on parle de quelque chose qui calme dans l'anxiété. Quand on parle des autres hormones, on parle de sérotonine. La sérotonine, beaucoup l'humeur dépressive. C'est important. Ils sont tous tout interrelié. En fait, il y a un équilibre entre notre système, notre neurologie fonctionnelle et nos hormones aussi. C'est des systèmes de régulation. Quand on parle régulation, on parle équilibre. Il faut toujours chercher l'équilibre entre elles pour qu'elles remplissent bien leur rôle. S'il y en a trop d'une, elle peut devenir pro-inflammatoire, peu importe laquelle. S'il n'y en a pas assez, on manque de jus dans le moteur. Elle ne peut pas remplir ses fonctions. Alors, on voit qu'encore là, il y a un rôle à jouer au niveau des récepteurs, lesquels sont identifiés ici, puis peut amener une amélioration ou avoir une fonction au niveau de la neuroplasticité ou la plasticité cérébrale. Testostérone. La testostérone aussi est importante. La testostérone va être très, très importante au niveau de l'alloprégnanolone. va aussi être... Un précurseur, pas nécessairement un précurseur, mais moduler la sérotonine, je viens de vous le dire, dépression. Et elle va affecter aussi la mémoire d'exécution, la vitesse d'exécution. Donc, ça, c'est important. Elle aurait aussi un effet sur la pensée, les perceptions. On va voir les choses plus positivement avec la testostérone, même si on a des problèmes. Donc, avoir une vision de la vie plus positive. Et elle passe par... plusieurs voix qu'on a énumérées ici. Alors, encore là, les effets sur la mémoire, la concentration sont identifiés dans ce schéma-là. Prégnanolone. Alors, la prégnanolone, on n'en parle pas beaucoup ici de la prégnanolone, mais dans d'autres pays, on peut l'acheter. Les études, oui, sont à venir. Beaucoup d'études qui ont été faites sur le rôle de la prégnanolone dans la maladie d'Alzheimer, entre autres, Patricia. Si tu ne le savais pas, alors cette hormone-là, c'est une hormone mère. Et dans les déficits cognitifs, on s'est rendu compte que la prénanolone pouvait être en déficit. aussi. Donc, qui dit membre de pré-linanolone peut amener un membre aussi au niveau des autres hormones stéroïdiennes. Puis, on sait qu'avec l'âge à 75 ans, on a à peu près 40 % de pré-linanolone par rapport à quand on vient au monde où on est jeune. Alors, entre autres, son rôle, elle neutralise les effets du cortisol. Le cortisol peut amener de l'inflammation quand on est exposé au stress chronique ou à un stress aigu. On va avoir Merci. Beaucoup de cortisol, ça peut créer de l'inflammation. C'est 100 fois plus efficace, entre autres, sur la mémoire que les autres hormones stéroïdiennes. Elle est en ventre libre, naturellement, comme je l'ai dit, en Europe et aux États-Unis. Les contre-indications, il faut faire attention. On a encore beaucoup de recherches à faire quand même. On en a déjà, de fait. Et dans certains endroits, ou certains patients, prennent des suppléments de prignanolone qu'il faut prendre le matin parce que ça peut nuire au sommeil. Ça donne aussi un petit pic. Alors, j'en ai parlé parce que ça va devenir une hormone de plus en plus étudiée avec la longévité, avec l'espérance de vie qui est allongée. Puis si on veut garder notre santé cognitive, notre cerveau en santé, il va falloir peut-être penser à prignanolone un peu plus.

  • Speaker #0

    Un sujet d'avenir.

  • Speaker #1

    Oui. avancer en âge. C'est important, mais il faut avancer en âge, en santé. Les hommes, quand c'est bien dosé, bien équilibré, Patricia, ça, c'est un message que je veux passer, parce que beaucoup remettent en question le fait qu'on regarde quand on prescrit ou on supplémente. Vu que ça descend avec l'âge, il y a deux choses sur lesquelles on peut jouer. On peut jouer sur nos habitudes de vie, qui va amener une modulation de nos hormones, mais à un moment donné, quand on n'en fabrique plus, on sait que c'est si important pour garder notre fonctionnalité. cérébrale, bien, des fois, il faut supplémenter. Mais si on supplémente sans regarder ce qui se passe, trop, c'est comme pas assez. On peut mettre des gens en inflammation plutôt que d'aider le fonctionnement. Donc, de regarder, c'est d'être en équilibre aussi. Alors, on a regardé aussi qu'est-ce qui caractérisait les centenaires. Il y a Thierry Ertham. de plus en plus, le Dr Longo, ceux qui ont regardé, les gens qui vivent très longtemps et qui vivent bien, ils ont des points en commun. On aurait pensé à les maladies, tout ça, mais non, ils ont une évolution spirituelle, ils ont des relations satisfaisantes, ils ont une attitude face à la vie. J'ai mis « chill » .

  • Speaker #0

    Mes amis seraient bien prêts pour ça.

  • Speaker #1

    D'avoir un petit peu plus de voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. D'avoir une certaine résilience par rapport à ce qui nous arrive dans la vie, d'accueillir les épreuves ou accueillir les situations, prendre un recul au lieu d'être en réaction et dire, pourquoi ça m'arrive ? Puis faire avec, puis composer, puis regarder en avant. L'engagement dans la société, un sentiment d'appartenance. En avancée, en âge, on veut sentir qu'on est encore utile, qu'on sert à quelque chose. Les relations sont super importantes. Regarde en bas le MMSE au-dessus de 26. Il y avait garder leur fonction cognitive. Qui dit garder sa mémoire à long terme, dit être autonome, avoir des relations. Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #0

    Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #1

    Il faut avoir un niveau acceptable de certaines hormones. J'en ai mis d'autres ici que je n'ai pas parlé parce qu'il fallait que je me limite un peu. J'ai parlé des principales qui étaient dans la neuroinflammation ou dans la santé cérébrale. La thyroïde aussi est importante. Je n'ai pas fait de parenthèse, mais la thyroïde est tellement importante. Les hormones thyroïdiennes travaillent beaucoup sur la vitesse, le psychomoteur. Si on a un ralentissement de la pensée, un ralentissement global, Merci. La rythmicité métabolique, c'est les hormones beaucoup stéroïdiennes, les estrogènes aussi. La mélatonine, le DHA en thérapie, la cortisol, c'est essentiel. N'en manquer, ce n'est pas bon non plus. L'estrogène thérapie, encore là, c'est du cas par cas. Il faut avoir une approche personnalisée. Comme j'ai dit, trop, ce n'est pas assez. Quand on en a trop, ça devient trop inflammatoire. Et aussi, ça régule l'expression des gènes. Les estrogènes sont très, très importants dans le phénomène d'épigénétique, d'ouvrir ou de fermer notre ADN pour permettre l'expression de certains gènes, des bons gènes, mais d'autres qu'on ne veut pas qu'ils se réveillent. Et la testostérone aussi est importante pour donner de l'énergie, des perceptions positives face à la vie. Alors, les hormones, les hormones, les hormones.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    contribuent à un vieillissement sain, optimal et en santé. Notre cerveau, c'est important pour de multiples fonctions et surtout pour une santé, une autonomie fonctionnelle à long terme. On sait que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, a dit que le... Le vieillissement sain, c'est vraiment, mais vraiment, de garder le but vidé, c'est de garder une structure, d'avoir une qualité de vie, mais surtout une fonctionnalité, que ce soit à l'interne ou dans une société. L'être humain a une raison d'exister, il faut savoir pourquoi on est là et qu'on remplit un rôle dans ce tissu-là social. Alors, vieillissement sain veut dire maintien de la force, de la mobilité. La structure musculo-squelettique, améliorer les capacités cognitives en deuxième, augmenter l'énergie, la vitalité, s'assurer avec des bonnes habitudes de vie qu'on est moins vulnérable aux maladies, améliorer aussi la réponse sexuelle. C'est pas parce qu'on avance en âge qu'on n'a plus le droit d'avoir de sexualité ou d'intimité, ça peut se faire autrement, mais c'est très important d'avoir des rapprochements. prévention des douleurs, vieillissement de la peau. Un des organes qui est le plus sensible aux changements hormonaux, c'est la peau et le gain de poids. Je vous dirais beaucoup, beaucoup la santé métabolique. Qui dit santé métabolique, dit diminuer le risque d'inflammation. Un des nominateurs communs à toutes les maladies, dont la maladie que je nomme la maladie d'Alzheimer ou d'autres problématiques qui touchent la mémoire. au niveau du cerveau, c'est l'inflammation, notre ennemi juré. Alors, il faut combattre l'inflammation avec des bonnes habitudes de vie pour conserver notre vitalité, notre santé et notre fonctionnalité globale. Ça fait le tour de ce que j'avais à vous dire ce matin. Je ne sais pas si Patricia a d'autres questions, mais je te remercie de m'avoir invitée parce que ça me touche beaucoup. Dans ma pratique, j'ai fait de la gériatrie toute ma vie. J'aime beaucoup, beaucoup les gens, mais je suis aussi très attachée à ce qu'ils vivent. Alors, le déclin cognitif ou les pertes de mémoire rattachées à l'âge, quand on sait qu'on peut faire quelque chose, il faut répandre la bonne nouvelle et dire que vous avez bien plus de pouvoir que vous pensez là-dessus si vous avancez avant. Prévention, prévention, prévention et votre santé vous appartient. c'est en de vos mains de regarder ce que vous faites avec votre santé et vos habitudes de vie, puis il y a des coachs qui existent pour vous accompagner puis vous donner des bons outils pour le faire

  • Speaker #0

    Tout à fait Merci Docteur Desautels puis oui je retiens de ta présentation évidemment tout l'aspect au niveau hormonal mais le mot d'ordre le fondement de tout ça c'est la prévention on peut faire des changements mais il faut les faire au bon moment, plus on le fait tôt, mieux c'est. Souvent, on a tous tendance, l'être humain, à attendre des fois un petit peu plus tard et c'est là que ça se complique. Ce que je retiens de toute ta présentation par rapport aux hormones, j'ai retenu une chose, c'est l'équilibre. On n'en veut pas trop, on ne veut pas passer. On veut l'équilibre et l'équilibre vient de, oui, tout ce qu'on peut faire en supplémentation et tout ça, mais ça vient aussi d'un mode de vie sain.

  • Speaker #1

    Absolument, ma belle. Merci.

  • Speaker #0

    Merci, Docteur Desautels. Merci à tout le monde de votre écoute. Bonne journée.

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Dans cet épisode, Patricia vous propose de redécouvrir une entrevue en profondeur avec la Dre Lyne Desautels, médecin de famille passionnée par une approche globale de la santé. Ensemble, elles explorent le rôle essentiel des hormones dans le fonctionnement du cerveau et la façon dont certains déséquilibres peuvent influencer la mémoire, l’énergie et la clarté d’esprit.

Bien que cette conversation ait été enregistrée lors d’un événement antérieur, son contenu demeure pleinement pertinent. La Dre Desautels y offre des explications accessibles et des pistes concrètes pour mieux comprendre son corps et agir au quotidien pour retrouver un meilleur équilibre.

Un épisode riche, éclairant et profondément humain pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre le lien entre hormones, cerveau et bien-être.

 



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  • Speaker #0

    Alors bonjour tout le monde, bienvenue dans cette nouvelle journée, nouvelle expertise en lien avec la mémoire. J'ai le plaisir et l'honneur aujourd'hui d'accueillir Dr. Lynn Desautels, que je connais depuis un bon moment. Nos parcours se sont croisés à différentes reprises, et Dr. Desautels a un parcours comme médecin en gériatrie, donc c'est un sujet qui la touche autant que moi, puisqu'il est lié à la mémoire. Et surtout, aujourd'hui, j'ai demandé à Dr. Desautels d'être ici pour nous parler d'un sujet bien spécifique, qui est la spécialité. à Dr. Desautels, qui est le rôle des hormones et de notre mémoire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans le podcast « Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots » .

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    Je suis Patricia Spaans, coach en mémoire et longévité. Rejoignez-moi chaque semaine pour découvrir les secrets de la science et de l'alimentation, pouvant vous permettre de vivre en meilleure santé et en longévité. Je partagerai avec vous des conseils pratiques et des entrevues fascinantes avec des experts. ensemble, nous explorerons les gestes simples et efficaces pour renforcer votre mémoire parce que oui, il y a quelque chose à faire pour garder sa mémoire vive et gagner 20 ans de vie de qualité. Alors bonjour Docteur Desautels et merci d'avoir accepté mon invitation

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    Salut Patricia merci d'avoir invité et puis pour avoir fait quelques conférences en ta compagnie, nos rôles sont très complémentaires Et nos connaissances évoluent aussi. Fait que merci de m'avoir invitée. Puis on a décidé ensemble de parler du rôle des hormones sur la mémoire.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, dis-nous, docteur Desautels, comment les hormones influencent notre mémoire ?

  • Speaker #1

    Bien, en fait, les hormones, il y en a plusieurs sortes. Il y a les hormones stéroïdiennes, mais il y a différents types d'hormones qui vont jouer beaucoup, beaucoup sur la santé cérébrale, que ce soit en neurodégénérescence. ou en neuroinflammation. Ici, je vous présente aussi, parce que c'est complexe, quand on parle d'hormones, c'est un système qui est très, très complexe. Il y a des chefs d'orchestre, il y a des répondants qui, sous l'influence, entre autres, de nos deux chefs d'orchestre principaux, l'hypothalamus et l'hypophyse, qui sont deux glandes, qui commandent la synthèse des hormones. En demandant aux ovaires à faire des estrogènes, la progestérone, aux testicules, la testostérone. Les ovaires aussi font de la testostérone. Notre glande surrénale, notre glande surrénale qui fait le cortisol, qui fait le DHEA. La glande thyroïde qui fait les hormones thyroïdiennes. Alors, toutes ces hormones-là ont des rôles à jouer multisystémiques, mais elles ont des rôles à jouer vedettes au niveau du cerveau. On a d'autres types de neurohormones. Ce sont des neurotransmetteurs qui agissent un peu comme des hormones. Je vous les ai présentés à droite sur la diapositive. L'adrénaline, on a parlé du cortisol, l'oxytocine, qui est une hormone de l'attachement. L'hormone aussi, quand on accouche, on a une décharge d'oxytocine. D'amour aussi, l'oxytocine et l'amour, ça va ensemble. L'endorphine, l'hormone de la récompense. du plaisir, les endorphines en douleur aussi, la sérotonine, l'humeur dépressive, la mélatonine, la mélatonine, le sommeil, ça calme, mais aussi ça aide au niveau du stress oxydatif qui est un agresseur du cerveau en avançant en âge. Le DHEA, aussi très, très importante hormone qui joue un rôle important au niveau du cerveau. On va passer en revue les principales hormones. qui agissent au niveau de notre santé cognitive, sur notre mémoire, entre autres. La testostérone, un androgène important aussi, en mémoire, en humeur. Le GABA, qui est un récepteur, un neurotransmetteur qui calme. Alors, voici toute la soupe hormonale qui peut influencer notre cerveau, autant au niveau de la santé mentale que la santé cognitive. Quand on parle de santé cognitive, on parle de mémoire, entre autres, mais on parle aussi de l'attention et de la concentration. Alors, elles ont des rôles bien précis à jouer au niveau de notre cerveau. Les hormones stéroïdiennes sont, entre autres, une famille d'hormones qui sont fabriquées à partir du cholestérol. Alors, il y a la prégnanolone qui est considérée l'hormone mère parce qu'elle sert à fabriquer toutes les autres hormones. Je vais vous faire une parenthèse sur la prégnanolone parce que ça aussi, ça devient important quand on considère qu'il y a de plus en plus de gens qui sont affectés par des problèmes. problème de mémoire parce qu'on vit plus longtemps aussi. Il y a des circonstances qui font que il ne faut pas peut-être commencer à regarder notre équilibre hormonal ou le rôle des hormones en avançant en âge. On veut garder notre santé mentale et cognitive. La prénalolone sert à fabriquer toutes les autres, mais elle a aussi un rôle important à jouer au niveau de la mémoire. Comme je vous ai mentionné, elle régisse l'humeur, la mémoire, l'attention, la concentration. mais d'autres fonctions qui sont reliées à notre fonctionnement neurologique. L'éveil, la vigilance, la conscience, le sommeil, avoir une qualité de sommeil, ça dépend aussi de cet équilibre hormono-sensible. Et la douleur, au niveau des douleurs physiques, les neuro-hormones ont un rôle à jouer et naturellement, tout ça influence nos comportements. Alors, elles agissent sur des récepteurs au niveau du tissu cérébral, les principaux. On a parlé du GABA tantôt légèrement, qui calme. mais le NMDA, qui est un récepteur aux endorphines, entre autres, puis aux neurohormones. Ces récepteurs-là sont très impliqués dans l'humeur, mais aussi dans la gestion de la douleur. Ça, c'est important que vous compreniez que cet équilibre-là, tout s'influence et tout est une question d'équilibre, ma belle.

  • Speaker #0

    Patricia. Tout à fait, l'équilibre, oui.

  • Speaker #1

    le problème, c'est que Les hormones qui influencent notre mémoire et notre cerveau, elles baissent avec l'âge. Elles baissent aussi avec le stress. Elles baissent avec, entre autres, la ménopause. On voit ici qu'il y a une différence, entre autres, pour nos estrogènes avec l'âge, avec le schéma des madames avec les couleurs. C'est qu'on a une production en âge de reproduction, c'est-à-dire du début des menstruations jusqu'à la périménopause, ménopause, où l'œil est en bas. de nos estrogènes. On va voir tantôt le rôle des estrogènes, comment c'est important. Il y a eu beaucoup d'études sur le rôle de ces hormones-là, sur la qualité de notre mémoire à long terme aussi. Alors, les estrogènes sont importants, la progestérone aussi, entre autres. On ne donne pas un rôle bien, bien important en dehors de l'utérus, mais elle est super importante parce qu'elle aussi, elle sert à fabriquer plein d'affaires et elle nous calme. Elle nous met dans une zone de calme. et l'autre chose qu'elle est importante de, c'est qu'elle vient complémenter le rôle des estrogènes. Parce que les estrogènes sont très bons pour notre cerveau, mais quand on en a trop, ça devient pro-inflammatoire. Quand on a un niveau qu'on a besoin à un niveau physiologique, elles remplissent leurs fonctions. Quand on n'en a pas assez, on manque d'énergie. Ça, c'est un peu vrai pour toutes les hormones qui sont identifiées ici. Donc, elles ne peuvent pas remplir leur rôle de régulation, de modulation. de certaines fonctions. Alors, on parle des oestrogènes, la progestérone, la testostérone, le DHEA et la pregnenolone. C'est les principales hormones que j'ai décidé de vous entretenir aujourd'hui sur leur rôle sur la santé cérébrale et la mémoire. Alors, elles sont importantes. Elles ont des fonctions importantes. Elles aident à contrôler le phénomène de neuroinflammation. Et la neuroinflammation... c'est ce qui s'installe avec l'âge. Parce qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent influencer ce phénomène-là. Entre autres, l'alimentation. Patricia, toi, tu as du coaching. Tu le sais comment c'est important. Même dans la maladie d'Alzheimer, parfois on parle de diabète de type 3. Donc, si on n'a pas un équilibre de taux de sucre dans notre sang, l'équilibre glycémique, à un moment donné, on va avoir des facteurs inflammatoires, de la résistance à l'insuline, bref. et de l'inflammation qui peut s'installer dans tous les tissus du corps, dont le cerveau qui est très, très, très sensible à ça. Beaucoup, beaucoup. L'oxydation, le stress oxydatif, de plus en plus, on en parle avec l'âge, qui est un agent qui peut amener un problème au niveau des fournaises énergétiques, les mitochondries dans nos cellules, et qui peut engendrer des problèmes de fonctionnement, d'inflammation aussi. L'environnement, les toxines environnementales. la charge de toxiciens dans notre environnement. On sait que ça peut jouer vraiment au niveau de la neuroinflammation. Les infections, on pense à la syphilis. Dans le temps, la syphilis, c'était fréquent, mais ça pouvait évoluer vers une forme qu'on dit tertiaire de neurosyphilis. Mais il y a aussi la maladie de Lyme, la borreliose, la neuroborreliose. Donc, on a des infections virales aussi. qui dorment et qui, à un moment donné, avec l'âge, peuvent se réveiller et causer de la neuroinflammation ou des problèmes au niveau de la mémoire, de la tension, de la concentration et d'autres fonctions de notre cerveau. Les ondes, la modulation des ondes, le stress, être dans un état de détente, de méditation, ça va moduler les ondes, ça va aider aussi, mais ça peut aussi nuire. On est tout le temps dans une zone qui est... qui est agressante pour notre cerveau, c'est pas bon. La génétique, l'épigénétique, oui, on a des gènes, on peut être porteur des gènes, mais si on module leur expression, ça ne veut pas dire qu'on va développer la maladie ou des problèmes associés. Et l'épigénétique, c'est toutes nos habitudes de vie, entre autres, les hormones aussi, qui peuvent moduler l'expression des gènes, et les estrogènes sont super importants là-dedans. Alors, puis, on sait que le phénomène d'avancée en âge fait en sorte qu'on peut avoir plus de dommages dans notre matériel génétique, des mutations qui vont amener des dysfonctionnements qu'on dit de biotransformation, de métabolisation et donc aussi d'expression de certains de nos gènes qu'on ne voudrait pas qu'ils se réveillent. Le phénomène de ne réveiller pas la souris qui dort, c'est vrai aussi pour les troubles de mémoire. En bas, je vous ai présenté le schéma de base de niveau de T, le T, c'est pour le testostérone. par rapport aux estrogènes avec l'âge. Alors, c'est pas mal ça que j'avais à vous dire par rapport à tout ça. Fait que c'est complexe, hein, Patricia, quand même.

  • Speaker #0

    C'est complexe, oui, quand on regarde les dessins, mais en même temps, c'est complexe, mais tu le ramènes à quelque chose de type. En gros, ça diminue avec l'âge, puis qu'est-ce qu'on peut faire pour...

  • Speaker #1

    Oui, alors, on va amener la notion de plus en plus. plus de healthy et de optimal aging en anglais. Donc, avancer en âge en gardant nos capacités, notre fonctionnement, on va voir à la fin qu'est-ce que ça veut dire. C'est ça l'enjeu. Quand on avance en âge, il faut aussi avancer en âge en bonne santé, que ce soit globale ou cérébrale, pour être le plus fonctionnel possible avec le temps et de dépendre moins des autres. Donc, l'autonomie devient un enjeu majeur. contexte où on est appelé à vivre plus longtemps. Donc, elles agissent comme des neurohormones. Je vous ai présenté un beau petit schéma un peu parce que ça aussi, j'ai découvert ça que les stéroïdes, les hormones stéroïdiennes, faites à partir du cholestérol, peuvent être transformées en intermédiaires. Et ces intermédiaires-là, on les appelle les neurostéroïdes. Je vous en ai nommé quelques-uns ici. Et ces neurostéroïdes-là vont agir Merci. au niveau de récepteurs, au niveau du cerveau, et ils vont régir la fonctionnalité, certaines fonctions. Le DHEA, c'est du DHEA, est sulfaté qui circule, c'est la forme qui circule dans le sang. En passant, on va le voir tantôt, on a 6 à 8 fois plus de DHEA au niveau du cerveau que dans le sang. C'est même considéré comme étant vraiment important dans toutes les fonctions. neurologiques, que ce soit l'humeur, il y a eu des études sur l'humeur, l'inflammation au niveau de la neuroinflammation, bref, c'est super important le DHEA, et pour l'énergie entre autres, c'est une hormone qui vient de la surénate, et qui est un précurseur à d'autres hormones, dont la testostérone, comme on voit à droite. Donc, elles travaillent ensemble, c'est des amis qui travaillent à maintenir un équilibre. Si il y en a une qui manque à la pelle, les autres vont embarquer pour soutenir soutenir le fonctionnement, la physiologie du corps humain, dont celle du cerveau. Alors, on voit que le DHA va agir sur les récepteurs NMDA. Je vous ai présenté tantôt la mémoire d'apprentissage. Il va être impliqué aussi même dans la psychose. Donc, même dans certaines études, c'est un antipsychotique, la DHA. N'oublions pas que trop, c'est comme passé. Il faut que ce soit à un niveau physiologique. La testostérone qui va être transformée en différents métabolites ou intermédiaires qui vont agir sur le récepteur GABA. On a dit tantôt que ça calme. Donc, dans l'anxiété, la dépression, même un antipyléptique, ça pourrait être intéressant de regarder les propriétés antipyléptiques des hormones, toujours à un niveau physiologique, pas comme traitement. C'est qu'on regarde comment ça marche à l'intérieur d'un corps. Et l'estradiol, un estrogène qui est important au niveau de la fonction mitochondriale, la neurotransmission anti-inflammatoire au niveau cérébral. Il y a certaines cellules qui sont responsables de notre immunité cérébrale. et tout ça joue sur la plasticité. Tu connais ça, Patricia, la plasticité cérébrale. Notre cerveau peut se réajuster. On peut redévelopper, on peut reconnecter. Certaines choses nous permettent de continuer d'être fonctionnels. Alors, je vous ai mis des exemples dépendamment des ondes du cerveau sur lesquelles les hormones ou les neurohormones pouvaient agir, des types de mémoire entre autres. Alors, voici quelques petits exemples que je vous ai ressortis parce que c'est important. On m'a demandé de parler des hormones, le rôle des hormones sur la santé cérébrale et entre autres la santé cognitive. Les estrogènes, alors il y a une chercheure qui a écrit un livre, qui est Linda Mosconi, qui s'appelle The XX Brain. Très bon livre qui fait état de plusieurs de ses recherches sur le rôle des estrogènes sur la matière grise, donc notre cerveau. Entre autres, elle a démontré que c'est le temps d'exposition qui détermine si nos estrogènes vont nous garder en bonne santé de mémoire à long terme. Chaque grossesse peut augmenter de 2 % la matière grise et chaque année, en âge de reproduction, on le rappelle, l'âge de reproduction, c'est du début des menstruations à l'adolescence jusqu'à la ménopause. va augmenter de 1 % la matière grise. Donc, c'est important. Et puis, on voit des images de cerveau avant la ménopause versus après la ménopause, comment il peut y avoir des différences au niveau de la captation. Alors, mémoire et concentration, très important. Je vous ai mis des références aussi de d'autres livres qui sont intéressants de regarder quand on veut voir le rôle des hormones sur le cerveau, entre autres. Alors, naturellement, notre Dr. Bredesen de ce monde, avec son programme La fin de l'Alzheimer et le Recode, en parle quand même grandement du rôle des hormones sur le cerveau. La DHEA, mon hormone vedette. Alors, ce DHEA-là qui peut jouer sur des récepteurs cérébraux, mais qui est si importante. Comme je vous ai dit précédemment, l'hormone qui circule, c'est la DHEAS. et c'est celle-ci qui sait sa huit fois plus. élevé au niveau du système nerveux. Et c'est que lui vaut le titre de neurostéroïde avec la préninolone, la progestérone et l'alloprégnanolone. En passant, l'alloprégnanolone, petite parenthèse, a été approuvée aux États-Unis par la FDA comme étant le premier traitement ou le traitement de première intention en dépression postpartum. Je me suis attardée là-dessus, mais c'est commercialisé et c'est maintenant... prescrivable pour la dépression postpartum parce qu'on se rend compte que c'est cette hormone-là qui serait la plus impliquée dans les dépressions postpartum. Les hormones vont jouer sur d'autres neurotransmetteurs dans l'humeur. Quand on parle de GABA, on parle de quelque chose qui calme dans l'anxiété. Quand on parle des autres hormones, on parle de sérotonine. La sérotonine, beaucoup l'humeur dépressive. C'est important. Ils sont tous tout interrelié. En fait, il y a un équilibre entre notre système, notre neurologie fonctionnelle et nos hormones aussi. C'est des systèmes de régulation. Quand on parle régulation, on parle équilibre. Il faut toujours chercher l'équilibre entre elles pour qu'elles remplissent bien leur rôle. S'il y en a trop d'une, elle peut devenir pro-inflammatoire, peu importe laquelle. S'il n'y en a pas assez, on manque de jus dans le moteur. Elle ne peut pas remplir ses fonctions. Alors, on voit qu'encore là, il y a un rôle à jouer au niveau des récepteurs, lesquels sont identifiés ici, puis peut amener une amélioration ou avoir une fonction au niveau de la neuroplasticité ou la plasticité cérébrale. Testostérone. La testostérone aussi est importante. La testostérone va être très, très importante au niveau de l'alloprégnanolone. va aussi être... Un précurseur, pas nécessairement un précurseur, mais moduler la sérotonine, je viens de vous le dire, dépression. Et elle va affecter aussi la mémoire d'exécution, la vitesse d'exécution. Donc, ça, c'est important. Elle aurait aussi un effet sur la pensée, les perceptions. On va voir les choses plus positivement avec la testostérone, même si on a des problèmes. Donc, avoir une vision de la vie plus positive. Et elle passe par... plusieurs voix qu'on a énumérées ici. Alors, encore là, les effets sur la mémoire, la concentration sont identifiés dans ce schéma-là. Prégnanolone. Alors, la prégnanolone, on n'en parle pas beaucoup ici de la prégnanolone, mais dans d'autres pays, on peut l'acheter. Les études, oui, sont à venir. Beaucoup d'études qui ont été faites sur le rôle de la prégnanolone dans la maladie d'Alzheimer, entre autres, Patricia. Si tu ne le savais pas, alors cette hormone-là, c'est une hormone mère. Et dans les déficits cognitifs, on s'est rendu compte que la prénanolone pouvait être en déficit. aussi. Donc, qui dit membre de pré-linanolone peut amener un membre aussi au niveau des autres hormones stéroïdiennes. Puis, on sait qu'avec l'âge à 75 ans, on a à peu près 40 % de pré-linanolone par rapport à quand on vient au monde où on est jeune. Alors, entre autres, son rôle, elle neutralise les effets du cortisol. Le cortisol peut amener de l'inflammation quand on est exposé au stress chronique ou à un stress aigu. On va avoir Merci. Beaucoup de cortisol, ça peut créer de l'inflammation. C'est 100 fois plus efficace, entre autres, sur la mémoire que les autres hormones stéroïdiennes. Elle est en ventre libre, naturellement, comme je l'ai dit, en Europe et aux États-Unis. Les contre-indications, il faut faire attention. On a encore beaucoup de recherches à faire quand même. On en a déjà, de fait. Et dans certains endroits, ou certains patients, prennent des suppléments de prignanolone qu'il faut prendre le matin parce que ça peut nuire au sommeil. Ça donne aussi un petit pic. Alors, j'en ai parlé parce que ça va devenir une hormone de plus en plus étudiée avec la longévité, avec l'espérance de vie qui est allongée. Puis si on veut garder notre santé cognitive, notre cerveau en santé, il va falloir peut-être penser à prignanolone un peu plus.

  • Speaker #0

    Un sujet d'avenir.

  • Speaker #1

    Oui. avancer en âge. C'est important, mais il faut avancer en âge, en santé. Les hommes, quand c'est bien dosé, bien équilibré, Patricia, ça, c'est un message que je veux passer, parce que beaucoup remettent en question le fait qu'on regarde quand on prescrit ou on supplémente. Vu que ça descend avec l'âge, il y a deux choses sur lesquelles on peut jouer. On peut jouer sur nos habitudes de vie, qui va amener une modulation de nos hormones, mais à un moment donné, quand on n'en fabrique plus, on sait que c'est si important pour garder notre fonctionnalité. cérébrale, bien, des fois, il faut supplémenter. Mais si on supplémente sans regarder ce qui se passe, trop, c'est comme pas assez. On peut mettre des gens en inflammation plutôt que d'aider le fonctionnement. Donc, de regarder, c'est d'être en équilibre aussi. Alors, on a regardé aussi qu'est-ce qui caractérisait les centenaires. Il y a Thierry Ertham. de plus en plus, le Dr Longo, ceux qui ont regardé, les gens qui vivent très longtemps et qui vivent bien, ils ont des points en commun. On aurait pensé à les maladies, tout ça, mais non, ils ont une évolution spirituelle, ils ont des relations satisfaisantes, ils ont une attitude face à la vie. J'ai mis « chill » .

  • Speaker #0

    Mes amis seraient bien prêts pour ça.

  • Speaker #1

    D'avoir un petit peu plus de voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. D'avoir une certaine résilience par rapport à ce qui nous arrive dans la vie, d'accueillir les épreuves ou accueillir les situations, prendre un recul au lieu d'être en réaction et dire, pourquoi ça m'arrive ? Puis faire avec, puis composer, puis regarder en avant. L'engagement dans la société, un sentiment d'appartenance. En avancée, en âge, on veut sentir qu'on est encore utile, qu'on sert à quelque chose. Les relations sont super importantes. Regarde en bas le MMSE au-dessus de 26. Il y avait garder leur fonction cognitive. Qui dit garder sa mémoire à long terme, dit être autonome, avoir des relations. Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #0

    Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #1

    Il faut avoir un niveau acceptable de certaines hormones. J'en ai mis d'autres ici que je n'ai pas parlé parce qu'il fallait que je me limite un peu. J'ai parlé des principales qui étaient dans la neuroinflammation ou dans la santé cérébrale. La thyroïde aussi est importante. Je n'ai pas fait de parenthèse, mais la thyroïde est tellement importante. Les hormones thyroïdiennes travaillent beaucoup sur la vitesse, le psychomoteur. Si on a un ralentissement de la pensée, un ralentissement global, Merci. La rythmicité métabolique, c'est les hormones beaucoup stéroïdiennes, les estrogènes aussi. La mélatonine, le DHA en thérapie, la cortisol, c'est essentiel. N'en manquer, ce n'est pas bon non plus. L'estrogène thérapie, encore là, c'est du cas par cas. Il faut avoir une approche personnalisée. Comme j'ai dit, trop, ce n'est pas assez. Quand on en a trop, ça devient trop inflammatoire. Et aussi, ça régule l'expression des gènes. Les estrogènes sont très, très importants dans le phénomène d'épigénétique, d'ouvrir ou de fermer notre ADN pour permettre l'expression de certains gènes, des bons gènes, mais d'autres qu'on ne veut pas qu'ils se réveillent. Et la testostérone aussi est importante pour donner de l'énergie, des perceptions positives face à la vie. Alors, les hormones, les hormones, les hormones.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    contribuent à un vieillissement sain, optimal et en santé. Notre cerveau, c'est important pour de multiples fonctions et surtout pour une santé, une autonomie fonctionnelle à long terme. On sait que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, a dit que le... Le vieillissement sain, c'est vraiment, mais vraiment, de garder le but vidé, c'est de garder une structure, d'avoir une qualité de vie, mais surtout une fonctionnalité, que ce soit à l'interne ou dans une société. L'être humain a une raison d'exister, il faut savoir pourquoi on est là et qu'on remplit un rôle dans ce tissu-là social. Alors, vieillissement sain veut dire maintien de la force, de la mobilité. La structure musculo-squelettique, améliorer les capacités cognitives en deuxième, augmenter l'énergie, la vitalité, s'assurer avec des bonnes habitudes de vie qu'on est moins vulnérable aux maladies, améliorer aussi la réponse sexuelle. C'est pas parce qu'on avance en âge qu'on n'a plus le droit d'avoir de sexualité ou d'intimité, ça peut se faire autrement, mais c'est très important d'avoir des rapprochements. prévention des douleurs, vieillissement de la peau. Un des organes qui est le plus sensible aux changements hormonaux, c'est la peau et le gain de poids. Je vous dirais beaucoup, beaucoup la santé métabolique. Qui dit santé métabolique, dit diminuer le risque d'inflammation. Un des nominateurs communs à toutes les maladies, dont la maladie que je nomme la maladie d'Alzheimer ou d'autres problématiques qui touchent la mémoire. au niveau du cerveau, c'est l'inflammation, notre ennemi juré. Alors, il faut combattre l'inflammation avec des bonnes habitudes de vie pour conserver notre vitalité, notre santé et notre fonctionnalité globale. Ça fait le tour de ce que j'avais à vous dire ce matin. Je ne sais pas si Patricia a d'autres questions, mais je te remercie de m'avoir invitée parce que ça me touche beaucoup. Dans ma pratique, j'ai fait de la gériatrie toute ma vie. J'aime beaucoup, beaucoup les gens, mais je suis aussi très attachée à ce qu'ils vivent. Alors, le déclin cognitif ou les pertes de mémoire rattachées à l'âge, quand on sait qu'on peut faire quelque chose, il faut répandre la bonne nouvelle et dire que vous avez bien plus de pouvoir que vous pensez là-dessus si vous avancez avant. Prévention, prévention, prévention et votre santé vous appartient. c'est en de vos mains de regarder ce que vous faites avec votre santé et vos habitudes de vie, puis il y a des coachs qui existent pour vous accompagner puis vous donner des bons outils pour le faire

  • Speaker #0

    Tout à fait Merci Docteur Desautels puis oui je retiens de ta présentation évidemment tout l'aspect au niveau hormonal mais le mot d'ordre le fondement de tout ça c'est la prévention on peut faire des changements mais il faut les faire au bon moment, plus on le fait tôt, mieux c'est. Souvent, on a tous tendance, l'être humain, à attendre des fois un petit peu plus tard et c'est là que ça se complique. Ce que je retiens de toute ta présentation par rapport aux hormones, j'ai retenu une chose, c'est l'équilibre. On n'en veut pas trop, on ne veut pas passer. On veut l'équilibre et l'équilibre vient de, oui, tout ce qu'on peut faire en supplémentation et tout ça, mais ça vient aussi d'un mode de vie sain.

  • Speaker #1

    Absolument, ma belle. Merci.

  • Speaker #0

    Merci, Docteur Desautels. Merci à tout le monde de votre écoute. Bonne journée.

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Description

Dans cet épisode, Patricia vous propose de redécouvrir une entrevue en profondeur avec la Dre Lyne Desautels, médecin de famille passionnée par une approche globale de la santé. Ensemble, elles explorent le rôle essentiel des hormones dans le fonctionnement du cerveau et la façon dont certains déséquilibres peuvent influencer la mémoire, l’énergie et la clarté d’esprit.

Bien que cette conversation ait été enregistrée lors d’un événement antérieur, son contenu demeure pleinement pertinent. La Dre Desautels y offre des explications accessibles et des pistes concrètes pour mieux comprendre son corps et agir au quotidien pour retrouver un meilleur équilibre.

Un épisode riche, éclairant et profondément humain pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre le lien entre hormones, cerveau et bien-être.

 



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Transcription

  • Speaker #0

    Alors bonjour tout le monde, bienvenue dans cette nouvelle journée, nouvelle expertise en lien avec la mémoire. J'ai le plaisir et l'honneur aujourd'hui d'accueillir Dr. Lynn Desautels, que je connais depuis un bon moment. Nos parcours se sont croisés à différentes reprises, et Dr. Desautels a un parcours comme médecin en gériatrie, donc c'est un sujet qui la touche autant que moi, puisqu'il est lié à la mémoire. Et surtout, aujourd'hui, j'ai demandé à Dr. Desautels d'être ici pour nous parler d'un sujet bien spécifique, qui est la spécialité. à Dr. Desautels, qui est le rôle des hormones et de notre mémoire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans le podcast « Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots » .

  • Speaker #0

    Je suis Patricia Spaans, coach en mémoire et longévité. Rejoignez-moi chaque semaine pour découvrir les secrets de la science et de l'alimentation, pouvant vous permettre de vivre en meilleure santé et en longévité. Je partagerai avec vous des conseils pratiques et des entrevues fascinantes avec des experts. ensemble, nous explorerons les gestes simples et efficaces pour renforcer votre mémoire parce que oui, il y a quelque chose à faire pour garder sa mémoire vive et gagner 20 ans de vie de qualité. Alors bonjour Docteur Desautels et merci d'avoir accepté mon invitation

  • Speaker #1

    Salut Patricia merci d'avoir invité et puis pour avoir fait quelques conférences en ta compagnie, nos rôles sont très complémentaires Et nos connaissances évoluent aussi. Fait que merci de m'avoir invitée. Puis on a décidé ensemble de parler du rôle des hormones sur la mémoire.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, dis-nous, docteur Desautels, comment les hormones influencent notre mémoire ?

  • Speaker #1

    Bien, en fait, les hormones, il y en a plusieurs sortes. Il y a les hormones stéroïdiennes, mais il y a différents types d'hormones qui vont jouer beaucoup, beaucoup sur la santé cérébrale, que ce soit en neurodégénérescence. ou en neuroinflammation. Ici, je vous présente aussi, parce que c'est complexe, quand on parle d'hormones, c'est un système qui est très, très complexe. Il y a des chefs d'orchestre, il y a des répondants qui, sous l'influence, entre autres, de nos deux chefs d'orchestre principaux, l'hypothalamus et l'hypophyse, qui sont deux glandes, qui commandent la synthèse des hormones. En demandant aux ovaires à faire des estrogènes, la progestérone, aux testicules, la testostérone. Les ovaires aussi font de la testostérone. Notre glande surrénale, notre glande surrénale qui fait le cortisol, qui fait le DHEA. La glande thyroïde qui fait les hormones thyroïdiennes. Alors, toutes ces hormones-là ont des rôles à jouer multisystémiques, mais elles ont des rôles à jouer vedettes au niveau du cerveau. On a d'autres types de neurohormones. Ce sont des neurotransmetteurs qui agissent un peu comme des hormones. Je vous les ai présentés à droite sur la diapositive. L'adrénaline, on a parlé du cortisol, l'oxytocine, qui est une hormone de l'attachement. L'hormone aussi, quand on accouche, on a une décharge d'oxytocine. D'amour aussi, l'oxytocine et l'amour, ça va ensemble. L'endorphine, l'hormone de la récompense. du plaisir, les endorphines en douleur aussi, la sérotonine, l'humeur dépressive, la mélatonine, la mélatonine, le sommeil, ça calme, mais aussi ça aide au niveau du stress oxydatif qui est un agresseur du cerveau en avançant en âge. Le DHEA, aussi très, très importante hormone qui joue un rôle important au niveau du cerveau. On va passer en revue les principales hormones. qui agissent au niveau de notre santé cognitive, sur notre mémoire, entre autres. La testostérone, un androgène important aussi, en mémoire, en humeur. Le GABA, qui est un récepteur, un neurotransmetteur qui calme. Alors, voici toute la soupe hormonale qui peut influencer notre cerveau, autant au niveau de la santé mentale que la santé cognitive. Quand on parle de santé cognitive, on parle de mémoire, entre autres, mais on parle aussi de l'attention et de la concentration. Alors, elles ont des rôles bien précis à jouer au niveau de notre cerveau. Les hormones stéroïdiennes sont, entre autres, une famille d'hormones qui sont fabriquées à partir du cholestérol. Alors, il y a la prégnanolone qui est considérée l'hormone mère parce qu'elle sert à fabriquer toutes les autres hormones. Je vais vous faire une parenthèse sur la prégnanolone parce que ça aussi, ça devient important quand on considère qu'il y a de plus en plus de gens qui sont affectés par des problèmes. problème de mémoire parce qu'on vit plus longtemps aussi. Il y a des circonstances qui font que il ne faut pas peut-être commencer à regarder notre équilibre hormonal ou le rôle des hormones en avançant en âge. On veut garder notre santé mentale et cognitive. La prénalolone sert à fabriquer toutes les autres, mais elle a aussi un rôle important à jouer au niveau de la mémoire. Comme je vous ai mentionné, elle régisse l'humeur, la mémoire, l'attention, la concentration. mais d'autres fonctions qui sont reliées à notre fonctionnement neurologique. L'éveil, la vigilance, la conscience, le sommeil, avoir une qualité de sommeil, ça dépend aussi de cet équilibre hormono-sensible. Et la douleur, au niveau des douleurs physiques, les neuro-hormones ont un rôle à jouer et naturellement, tout ça influence nos comportements. Alors, elles agissent sur des récepteurs au niveau du tissu cérébral, les principaux. On a parlé du GABA tantôt légèrement, qui calme. mais le NMDA, qui est un récepteur aux endorphines, entre autres, puis aux neurohormones. Ces récepteurs-là sont très impliqués dans l'humeur, mais aussi dans la gestion de la douleur. Ça, c'est important que vous compreniez que cet équilibre-là, tout s'influence et tout est une question d'équilibre, ma belle.

  • Speaker #0

    Patricia. Tout à fait, l'équilibre, oui.

  • Speaker #1

    le problème, c'est que Les hormones qui influencent notre mémoire et notre cerveau, elles baissent avec l'âge. Elles baissent aussi avec le stress. Elles baissent avec, entre autres, la ménopause. On voit ici qu'il y a une différence, entre autres, pour nos estrogènes avec l'âge, avec le schéma des madames avec les couleurs. C'est qu'on a une production en âge de reproduction, c'est-à-dire du début des menstruations jusqu'à la périménopause, ménopause, où l'œil est en bas. de nos estrogènes. On va voir tantôt le rôle des estrogènes, comment c'est important. Il y a eu beaucoup d'études sur le rôle de ces hormones-là, sur la qualité de notre mémoire à long terme aussi. Alors, les estrogènes sont importants, la progestérone aussi, entre autres. On ne donne pas un rôle bien, bien important en dehors de l'utérus, mais elle est super importante parce qu'elle aussi, elle sert à fabriquer plein d'affaires et elle nous calme. Elle nous met dans une zone de calme. et l'autre chose qu'elle est importante de, c'est qu'elle vient complémenter le rôle des estrogènes. Parce que les estrogènes sont très bons pour notre cerveau, mais quand on en a trop, ça devient pro-inflammatoire. Quand on a un niveau qu'on a besoin à un niveau physiologique, elles remplissent leurs fonctions. Quand on n'en a pas assez, on manque d'énergie. Ça, c'est un peu vrai pour toutes les hormones qui sont identifiées ici. Donc, elles ne peuvent pas remplir leur rôle de régulation, de modulation. de certaines fonctions. Alors, on parle des oestrogènes, la progestérone, la testostérone, le DHEA et la pregnenolone. C'est les principales hormones que j'ai décidé de vous entretenir aujourd'hui sur leur rôle sur la santé cérébrale et la mémoire. Alors, elles sont importantes. Elles ont des fonctions importantes. Elles aident à contrôler le phénomène de neuroinflammation. Et la neuroinflammation... c'est ce qui s'installe avec l'âge. Parce qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent influencer ce phénomène-là. Entre autres, l'alimentation. Patricia, toi, tu as du coaching. Tu le sais comment c'est important. Même dans la maladie d'Alzheimer, parfois on parle de diabète de type 3. Donc, si on n'a pas un équilibre de taux de sucre dans notre sang, l'équilibre glycémique, à un moment donné, on va avoir des facteurs inflammatoires, de la résistance à l'insuline, bref. et de l'inflammation qui peut s'installer dans tous les tissus du corps, dont le cerveau qui est très, très, très sensible à ça. Beaucoup, beaucoup. L'oxydation, le stress oxydatif, de plus en plus, on en parle avec l'âge, qui est un agent qui peut amener un problème au niveau des fournaises énergétiques, les mitochondries dans nos cellules, et qui peut engendrer des problèmes de fonctionnement, d'inflammation aussi. L'environnement, les toxines environnementales. la charge de toxiciens dans notre environnement. On sait que ça peut jouer vraiment au niveau de la neuroinflammation. Les infections, on pense à la syphilis. Dans le temps, la syphilis, c'était fréquent, mais ça pouvait évoluer vers une forme qu'on dit tertiaire de neurosyphilis. Mais il y a aussi la maladie de Lyme, la borreliose, la neuroborreliose. Donc, on a des infections virales aussi. qui dorment et qui, à un moment donné, avec l'âge, peuvent se réveiller et causer de la neuroinflammation ou des problèmes au niveau de la mémoire, de la tension, de la concentration et d'autres fonctions de notre cerveau. Les ondes, la modulation des ondes, le stress, être dans un état de détente, de méditation, ça va moduler les ondes, ça va aider aussi, mais ça peut aussi nuire. On est tout le temps dans une zone qui est... qui est agressante pour notre cerveau, c'est pas bon. La génétique, l'épigénétique, oui, on a des gènes, on peut être porteur des gènes, mais si on module leur expression, ça ne veut pas dire qu'on va développer la maladie ou des problèmes associés. Et l'épigénétique, c'est toutes nos habitudes de vie, entre autres, les hormones aussi, qui peuvent moduler l'expression des gènes, et les estrogènes sont super importants là-dedans. Alors, puis, on sait que le phénomène d'avancée en âge fait en sorte qu'on peut avoir plus de dommages dans notre matériel génétique, des mutations qui vont amener des dysfonctionnements qu'on dit de biotransformation, de métabolisation et donc aussi d'expression de certains de nos gènes qu'on ne voudrait pas qu'ils se réveillent. Le phénomène de ne réveiller pas la souris qui dort, c'est vrai aussi pour les troubles de mémoire. En bas, je vous ai présenté le schéma de base de niveau de T, le T, c'est pour le testostérone. par rapport aux estrogènes avec l'âge. Alors, c'est pas mal ça que j'avais à vous dire par rapport à tout ça. Fait que c'est complexe, hein, Patricia, quand même.

  • Speaker #0

    C'est complexe, oui, quand on regarde les dessins, mais en même temps, c'est complexe, mais tu le ramènes à quelque chose de type. En gros, ça diminue avec l'âge, puis qu'est-ce qu'on peut faire pour...

  • Speaker #1

    Oui, alors, on va amener la notion de plus en plus. plus de healthy et de optimal aging en anglais. Donc, avancer en âge en gardant nos capacités, notre fonctionnement, on va voir à la fin qu'est-ce que ça veut dire. C'est ça l'enjeu. Quand on avance en âge, il faut aussi avancer en âge en bonne santé, que ce soit globale ou cérébrale, pour être le plus fonctionnel possible avec le temps et de dépendre moins des autres. Donc, l'autonomie devient un enjeu majeur. contexte où on est appelé à vivre plus longtemps. Donc, elles agissent comme des neurohormones. Je vous ai présenté un beau petit schéma un peu parce que ça aussi, j'ai découvert ça que les stéroïdes, les hormones stéroïdiennes, faites à partir du cholestérol, peuvent être transformées en intermédiaires. Et ces intermédiaires-là, on les appelle les neurostéroïdes. Je vous en ai nommé quelques-uns ici. Et ces neurostéroïdes-là vont agir Merci. au niveau de récepteurs, au niveau du cerveau, et ils vont régir la fonctionnalité, certaines fonctions. Le DHEA, c'est du DHEA, est sulfaté qui circule, c'est la forme qui circule dans le sang. En passant, on va le voir tantôt, on a 6 à 8 fois plus de DHEA au niveau du cerveau que dans le sang. C'est même considéré comme étant vraiment important dans toutes les fonctions. neurologiques, que ce soit l'humeur, il y a eu des études sur l'humeur, l'inflammation au niveau de la neuroinflammation, bref, c'est super important le DHEA, et pour l'énergie entre autres, c'est une hormone qui vient de la surénate, et qui est un précurseur à d'autres hormones, dont la testostérone, comme on voit à droite. Donc, elles travaillent ensemble, c'est des amis qui travaillent à maintenir un équilibre. Si il y en a une qui manque à la pelle, les autres vont embarquer pour soutenir soutenir le fonctionnement, la physiologie du corps humain, dont celle du cerveau. Alors, on voit que le DHA va agir sur les récepteurs NMDA. Je vous ai présenté tantôt la mémoire d'apprentissage. Il va être impliqué aussi même dans la psychose. Donc, même dans certaines études, c'est un antipsychotique, la DHA. N'oublions pas que trop, c'est comme passé. Il faut que ce soit à un niveau physiologique. La testostérone qui va être transformée en différents métabolites ou intermédiaires qui vont agir sur le récepteur GABA. On a dit tantôt que ça calme. Donc, dans l'anxiété, la dépression, même un antipyléptique, ça pourrait être intéressant de regarder les propriétés antipyléptiques des hormones, toujours à un niveau physiologique, pas comme traitement. C'est qu'on regarde comment ça marche à l'intérieur d'un corps. Et l'estradiol, un estrogène qui est important au niveau de la fonction mitochondriale, la neurotransmission anti-inflammatoire au niveau cérébral. Il y a certaines cellules qui sont responsables de notre immunité cérébrale. et tout ça joue sur la plasticité. Tu connais ça, Patricia, la plasticité cérébrale. Notre cerveau peut se réajuster. On peut redévelopper, on peut reconnecter. Certaines choses nous permettent de continuer d'être fonctionnels. Alors, je vous ai mis des exemples dépendamment des ondes du cerveau sur lesquelles les hormones ou les neurohormones pouvaient agir, des types de mémoire entre autres. Alors, voici quelques petits exemples que je vous ai ressortis parce que c'est important. On m'a demandé de parler des hormones, le rôle des hormones sur la santé cérébrale et entre autres la santé cognitive. Les estrogènes, alors il y a une chercheure qui a écrit un livre, qui est Linda Mosconi, qui s'appelle The XX Brain. Très bon livre qui fait état de plusieurs de ses recherches sur le rôle des estrogènes sur la matière grise, donc notre cerveau. Entre autres, elle a démontré que c'est le temps d'exposition qui détermine si nos estrogènes vont nous garder en bonne santé de mémoire à long terme. Chaque grossesse peut augmenter de 2 % la matière grise et chaque année, en âge de reproduction, on le rappelle, l'âge de reproduction, c'est du début des menstruations à l'adolescence jusqu'à la ménopause. va augmenter de 1 % la matière grise. Donc, c'est important. Et puis, on voit des images de cerveau avant la ménopause versus après la ménopause, comment il peut y avoir des différences au niveau de la captation. Alors, mémoire et concentration, très important. Je vous ai mis des références aussi de d'autres livres qui sont intéressants de regarder quand on veut voir le rôle des hormones sur le cerveau, entre autres. Alors, naturellement, notre Dr. Bredesen de ce monde, avec son programme La fin de l'Alzheimer et le Recode, en parle quand même grandement du rôle des hormones sur le cerveau. La DHEA, mon hormone vedette. Alors, ce DHEA-là qui peut jouer sur des récepteurs cérébraux, mais qui est si importante. Comme je vous ai dit précédemment, l'hormone qui circule, c'est la DHEAS. et c'est celle-ci qui sait sa huit fois plus. élevé au niveau du système nerveux. Et c'est que lui vaut le titre de neurostéroïde avec la préninolone, la progestérone et l'alloprégnanolone. En passant, l'alloprégnanolone, petite parenthèse, a été approuvée aux États-Unis par la FDA comme étant le premier traitement ou le traitement de première intention en dépression postpartum. Je me suis attardée là-dessus, mais c'est commercialisé et c'est maintenant... prescrivable pour la dépression postpartum parce qu'on se rend compte que c'est cette hormone-là qui serait la plus impliquée dans les dépressions postpartum. Les hormones vont jouer sur d'autres neurotransmetteurs dans l'humeur. Quand on parle de GABA, on parle de quelque chose qui calme dans l'anxiété. Quand on parle des autres hormones, on parle de sérotonine. La sérotonine, beaucoup l'humeur dépressive. C'est important. Ils sont tous tout interrelié. En fait, il y a un équilibre entre notre système, notre neurologie fonctionnelle et nos hormones aussi. C'est des systèmes de régulation. Quand on parle régulation, on parle équilibre. Il faut toujours chercher l'équilibre entre elles pour qu'elles remplissent bien leur rôle. S'il y en a trop d'une, elle peut devenir pro-inflammatoire, peu importe laquelle. S'il n'y en a pas assez, on manque de jus dans le moteur. Elle ne peut pas remplir ses fonctions. Alors, on voit qu'encore là, il y a un rôle à jouer au niveau des récepteurs, lesquels sont identifiés ici, puis peut amener une amélioration ou avoir une fonction au niveau de la neuroplasticité ou la plasticité cérébrale. Testostérone. La testostérone aussi est importante. La testostérone va être très, très importante au niveau de l'alloprégnanolone. va aussi être... Un précurseur, pas nécessairement un précurseur, mais moduler la sérotonine, je viens de vous le dire, dépression. Et elle va affecter aussi la mémoire d'exécution, la vitesse d'exécution. Donc, ça, c'est important. Elle aurait aussi un effet sur la pensée, les perceptions. On va voir les choses plus positivement avec la testostérone, même si on a des problèmes. Donc, avoir une vision de la vie plus positive. Et elle passe par... plusieurs voix qu'on a énumérées ici. Alors, encore là, les effets sur la mémoire, la concentration sont identifiés dans ce schéma-là. Prégnanolone. Alors, la prégnanolone, on n'en parle pas beaucoup ici de la prégnanolone, mais dans d'autres pays, on peut l'acheter. Les études, oui, sont à venir. Beaucoup d'études qui ont été faites sur le rôle de la prégnanolone dans la maladie d'Alzheimer, entre autres, Patricia. Si tu ne le savais pas, alors cette hormone-là, c'est une hormone mère. Et dans les déficits cognitifs, on s'est rendu compte que la prénanolone pouvait être en déficit. aussi. Donc, qui dit membre de pré-linanolone peut amener un membre aussi au niveau des autres hormones stéroïdiennes. Puis, on sait qu'avec l'âge à 75 ans, on a à peu près 40 % de pré-linanolone par rapport à quand on vient au monde où on est jeune. Alors, entre autres, son rôle, elle neutralise les effets du cortisol. Le cortisol peut amener de l'inflammation quand on est exposé au stress chronique ou à un stress aigu. On va avoir Merci. Beaucoup de cortisol, ça peut créer de l'inflammation. C'est 100 fois plus efficace, entre autres, sur la mémoire que les autres hormones stéroïdiennes. Elle est en ventre libre, naturellement, comme je l'ai dit, en Europe et aux États-Unis. Les contre-indications, il faut faire attention. On a encore beaucoup de recherches à faire quand même. On en a déjà, de fait. Et dans certains endroits, ou certains patients, prennent des suppléments de prignanolone qu'il faut prendre le matin parce que ça peut nuire au sommeil. Ça donne aussi un petit pic. Alors, j'en ai parlé parce que ça va devenir une hormone de plus en plus étudiée avec la longévité, avec l'espérance de vie qui est allongée. Puis si on veut garder notre santé cognitive, notre cerveau en santé, il va falloir peut-être penser à prignanolone un peu plus.

  • Speaker #0

    Un sujet d'avenir.

  • Speaker #1

    Oui. avancer en âge. C'est important, mais il faut avancer en âge, en santé. Les hommes, quand c'est bien dosé, bien équilibré, Patricia, ça, c'est un message que je veux passer, parce que beaucoup remettent en question le fait qu'on regarde quand on prescrit ou on supplémente. Vu que ça descend avec l'âge, il y a deux choses sur lesquelles on peut jouer. On peut jouer sur nos habitudes de vie, qui va amener une modulation de nos hormones, mais à un moment donné, quand on n'en fabrique plus, on sait que c'est si important pour garder notre fonctionnalité. cérébrale, bien, des fois, il faut supplémenter. Mais si on supplémente sans regarder ce qui se passe, trop, c'est comme pas assez. On peut mettre des gens en inflammation plutôt que d'aider le fonctionnement. Donc, de regarder, c'est d'être en équilibre aussi. Alors, on a regardé aussi qu'est-ce qui caractérisait les centenaires. Il y a Thierry Ertham. de plus en plus, le Dr Longo, ceux qui ont regardé, les gens qui vivent très longtemps et qui vivent bien, ils ont des points en commun. On aurait pensé à les maladies, tout ça, mais non, ils ont une évolution spirituelle, ils ont des relations satisfaisantes, ils ont une attitude face à la vie. J'ai mis « chill » .

  • Speaker #0

    Mes amis seraient bien prêts pour ça.

  • Speaker #1

    D'avoir un petit peu plus de voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. D'avoir une certaine résilience par rapport à ce qui nous arrive dans la vie, d'accueillir les épreuves ou accueillir les situations, prendre un recul au lieu d'être en réaction et dire, pourquoi ça m'arrive ? Puis faire avec, puis composer, puis regarder en avant. L'engagement dans la société, un sentiment d'appartenance. En avancée, en âge, on veut sentir qu'on est encore utile, qu'on sert à quelque chose. Les relations sont super importantes. Regarde en bas le MMSE au-dessus de 26. Il y avait garder leur fonction cognitive. Qui dit garder sa mémoire à long terme, dit être autonome, avoir des relations. Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #0

    Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #1

    Il faut avoir un niveau acceptable de certaines hormones. J'en ai mis d'autres ici que je n'ai pas parlé parce qu'il fallait que je me limite un peu. J'ai parlé des principales qui étaient dans la neuroinflammation ou dans la santé cérébrale. La thyroïde aussi est importante. Je n'ai pas fait de parenthèse, mais la thyroïde est tellement importante. Les hormones thyroïdiennes travaillent beaucoup sur la vitesse, le psychomoteur. Si on a un ralentissement de la pensée, un ralentissement global, Merci. La rythmicité métabolique, c'est les hormones beaucoup stéroïdiennes, les estrogènes aussi. La mélatonine, le DHA en thérapie, la cortisol, c'est essentiel. N'en manquer, ce n'est pas bon non plus. L'estrogène thérapie, encore là, c'est du cas par cas. Il faut avoir une approche personnalisée. Comme j'ai dit, trop, ce n'est pas assez. Quand on en a trop, ça devient trop inflammatoire. Et aussi, ça régule l'expression des gènes. Les estrogènes sont très, très importants dans le phénomène d'épigénétique, d'ouvrir ou de fermer notre ADN pour permettre l'expression de certains gènes, des bons gènes, mais d'autres qu'on ne veut pas qu'ils se réveillent. Et la testostérone aussi est importante pour donner de l'énergie, des perceptions positives face à la vie. Alors, les hormones, les hormones, les hormones.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    contribuent à un vieillissement sain, optimal et en santé. Notre cerveau, c'est important pour de multiples fonctions et surtout pour une santé, une autonomie fonctionnelle à long terme. On sait que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, a dit que le... Le vieillissement sain, c'est vraiment, mais vraiment, de garder le but vidé, c'est de garder une structure, d'avoir une qualité de vie, mais surtout une fonctionnalité, que ce soit à l'interne ou dans une société. L'être humain a une raison d'exister, il faut savoir pourquoi on est là et qu'on remplit un rôle dans ce tissu-là social. Alors, vieillissement sain veut dire maintien de la force, de la mobilité. La structure musculo-squelettique, améliorer les capacités cognitives en deuxième, augmenter l'énergie, la vitalité, s'assurer avec des bonnes habitudes de vie qu'on est moins vulnérable aux maladies, améliorer aussi la réponse sexuelle. C'est pas parce qu'on avance en âge qu'on n'a plus le droit d'avoir de sexualité ou d'intimité, ça peut se faire autrement, mais c'est très important d'avoir des rapprochements. prévention des douleurs, vieillissement de la peau. Un des organes qui est le plus sensible aux changements hormonaux, c'est la peau et le gain de poids. Je vous dirais beaucoup, beaucoup la santé métabolique. Qui dit santé métabolique, dit diminuer le risque d'inflammation. Un des nominateurs communs à toutes les maladies, dont la maladie que je nomme la maladie d'Alzheimer ou d'autres problématiques qui touchent la mémoire. au niveau du cerveau, c'est l'inflammation, notre ennemi juré. Alors, il faut combattre l'inflammation avec des bonnes habitudes de vie pour conserver notre vitalité, notre santé et notre fonctionnalité globale. Ça fait le tour de ce que j'avais à vous dire ce matin. Je ne sais pas si Patricia a d'autres questions, mais je te remercie de m'avoir invitée parce que ça me touche beaucoup. Dans ma pratique, j'ai fait de la gériatrie toute ma vie. J'aime beaucoup, beaucoup les gens, mais je suis aussi très attachée à ce qu'ils vivent. Alors, le déclin cognitif ou les pertes de mémoire rattachées à l'âge, quand on sait qu'on peut faire quelque chose, il faut répandre la bonne nouvelle et dire que vous avez bien plus de pouvoir que vous pensez là-dessus si vous avancez avant. Prévention, prévention, prévention et votre santé vous appartient. c'est en de vos mains de regarder ce que vous faites avec votre santé et vos habitudes de vie, puis il y a des coachs qui existent pour vous accompagner puis vous donner des bons outils pour le faire

  • Speaker #0

    Tout à fait Merci Docteur Desautels puis oui je retiens de ta présentation évidemment tout l'aspect au niveau hormonal mais le mot d'ordre le fondement de tout ça c'est la prévention on peut faire des changements mais il faut les faire au bon moment, plus on le fait tôt, mieux c'est. Souvent, on a tous tendance, l'être humain, à attendre des fois un petit peu plus tard et c'est là que ça se complique. Ce que je retiens de toute ta présentation par rapport aux hormones, j'ai retenu une chose, c'est l'équilibre. On n'en veut pas trop, on ne veut pas passer. On veut l'équilibre et l'équilibre vient de, oui, tout ce qu'on peut faire en supplémentation et tout ça, mais ça vient aussi d'un mode de vie sain.

  • Speaker #1

    Absolument, ma belle. Merci.

  • Speaker #0

    Merci, Docteur Desautels. Merci à tout le monde de votre écoute. Bonne journée.

Description

Dans cet épisode, Patricia vous propose de redécouvrir une entrevue en profondeur avec la Dre Lyne Desautels, médecin de famille passionnée par une approche globale de la santé. Ensemble, elles explorent le rôle essentiel des hormones dans le fonctionnement du cerveau et la façon dont certains déséquilibres peuvent influencer la mémoire, l’énergie et la clarté d’esprit.

Bien que cette conversation ait été enregistrée lors d’un événement antérieur, son contenu demeure pleinement pertinent. La Dre Desautels y offre des explications accessibles et des pistes concrètes pour mieux comprendre son corps et agir au quotidien pour retrouver un meilleur équilibre.

Un épisode riche, éclairant et profondément humain pour toutes celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre le lien entre hormones, cerveau et bien-être.

 



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Transcription

  • Speaker #0

    Alors bonjour tout le monde, bienvenue dans cette nouvelle journée, nouvelle expertise en lien avec la mémoire. J'ai le plaisir et l'honneur aujourd'hui d'accueillir Dr. Lynn Desautels, que je connais depuis un bon moment. Nos parcours se sont croisés à différentes reprises, et Dr. Desautels a un parcours comme médecin en gériatrie, donc c'est un sujet qui la touche autant que moi, puisqu'il est lié à la mémoire. Et surtout, aujourd'hui, j'ai demandé à Dr. Desautels d'être ici pour nous parler d'un sujet bien spécifique, qui est la spécialité. à Dr. Desautels, qui est le rôle des hormones et de notre mémoire.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans le podcast « Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots » .

  • Speaker #0

    Je suis Patricia Spaans, coach en mémoire et longévité. Rejoignez-moi chaque semaine pour découvrir les secrets de la science et de l'alimentation, pouvant vous permettre de vivre en meilleure santé et en longévité. Je partagerai avec vous des conseils pratiques et des entrevues fascinantes avec des experts. ensemble, nous explorerons les gestes simples et efficaces pour renforcer votre mémoire parce que oui, il y a quelque chose à faire pour garder sa mémoire vive et gagner 20 ans de vie de qualité. Alors bonjour Docteur Desautels et merci d'avoir accepté mon invitation

  • Speaker #1

    Salut Patricia merci d'avoir invité et puis pour avoir fait quelques conférences en ta compagnie, nos rôles sont très complémentaires Et nos connaissances évoluent aussi. Fait que merci de m'avoir invitée. Puis on a décidé ensemble de parler du rôle des hormones sur la mémoire.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Alors, dis-nous, docteur Desautels, comment les hormones influencent notre mémoire ?

  • Speaker #1

    Bien, en fait, les hormones, il y en a plusieurs sortes. Il y a les hormones stéroïdiennes, mais il y a différents types d'hormones qui vont jouer beaucoup, beaucoup sur la santé cérébrale, que ce soit en neurodégénérescence. ou en neuroinflammation. Ici, je vous présente aussi, parce que c'est complexe, quand on parle d'hormones, c'est un système qui est très, très complexe. Il y a des chefs d'orchestre, il y a des répondants qui, sous l'influence, entre autres, de nos deux chefs d'orchestre principaux, l'hypothalamus et l'hypophyse, qui sont deux glandes, qui commandent la synthèse des hormones. En demandant aux ovaires à faire des estrogènes, la progestérone, aux testicules, la testostérone. Les ovaires aussi font de la testostérone. Notre glande surrénale, notre glande surrénale qui fait le cortisol, qui fait le DHEA. La glande thyroïde qui fait les hormones thyroïdiennes. Alors, toutes ces hormones-là ont des rôles à jouer multisystémiques, mais elles ont des rôles à jouer vedettes au niveau du cerveau. On a d'autres types de neurohormones. Ce sont des neurotransmetteurs qui agissent un peu comme des hormones. Je vous les ai présentés à droite sur la diapositive. L'adrénaline, on a parlé du cortisol, l'oxytocine, qui est une hormone de l'attachement. L'hormone aussi, quand on accouche, on a une décharge d'oxytocine. D'amour aussi, l'oxytocine et l'amour, ça va ensemble. L'endorphine, l'hormone de la récompense. du plaisir, les endorphines en douleur aussi, la sérotonine, l'humeur dépressive, la mélatonine, la mélatonine, le sommeil, ça calme, mais aussi ça aide au niveau du stress oxydatif qui est un agresseur du cerveau en avançant en âge. Le DHEA, aussi très, très importante hormone qui joue un rôle important au niveau du cerveau. On va passer en revue les principales hormones. qui agissent au niveau de notre santé cognitive, sur notre mémoire, entre autres. La testostérone, un androgène important aussi, en mémoire, en humeur. Le GABA, qui est un récepteur, un neurotransmetteur qui calme. Alors, voici toute la soupe hormonale qui peut influencer notre cerveau, autant au niveau de la santé mentale que la santé cognitive. Quand on parle de santé cognitive, on parle de mémoire, entre autres, mais on parle aussi de l'attention et de la concentration. Alors, elles ont des rôles bien précis à jouer au niveau de notre cerveau. Les hormones stéroïdiennes sont, entre autres, une famille d'hormones qui sont fabriquées à partir du cholestérol. Alors, il y a la prégnanolone qui est considérée l'hormone mère parce qu'elle sert à fabriquer toutes les autres hormones. Je vais vous faire une parenthèse sur la prégnanolone parce que ça aussi, ça devient important quand on considère qu'il y a de plus en plus de gens qui sont affectés par des problèmes. problème de mémoire parce qu'on vit plus longtemps aussi. Il y a des circonstances qui font que il ne faut pas peut-être commencer à regarder notre équilibre hormonal ou le rôle des hormones en avançant en âge. On veut garder notre santé mentale et cognitive. La prénalolone sert à fabriquer toutes les autres, mais elle a aussi un rôle important à jouer au niveau de la mémoire. Comme je vous ai mentionné, elle régisse l'humeur, la mémoire, l'attention, la concentration. mais d'autres fonctions qui sont reliées à notre fonctionnement neurologique. L'éveil, la vigilance, la conscience, le sommeil, avoir une qualité de sommeil, ça dépend aussi de cet équilibre hormono-sensible. Et la douleur, au niveau des douleurs physiques, les neuro-hormones ont un rôle à jouer et naturellement, tout ça influence nos comportements. Alors, elles agissent sur des récepteurs au niveau du tissu cérébral, les principaux. On a parlé du GABA tantôt légèrement, qui calme. mais le NMDA, qui est un récepteur aux endorphines, entre autres, puis aux neurohormones. Ces récepteurs-là sont très impliqués dans l'humeur, mais aussi dans la gestion de la douleur. Ça, c'est important que vous compreniez que cet équilibre-là, tout s'influence et tout est une question d'équilibre, ma belle.

  • Speaker #0

    Patricia. Tout à fait, l'équilibre, oui.

  • Speaker #1

    le problème, c'est que Les hormones qui influencent notre mémoire et notre cerveau, elles baissent avec l'âge. Elles baissent aussi avec le stress. Elles baissent avec, entre autres, la ménopause. On voit ici qu'il y a une différence, entre autres, pour nos estrogènes avec l'âge, avec le schéma des madames avec les couleurs. C'est qu'on a une production en âge de reproduction, c'est-à-dire du début des menstruations jusqu'à la périménopause, ménopause, où l'œil est en bas. de nos estrogènes. On va voir tantôt le rôle des estrogènes, comment c'est important. Il y a eu beaucoup d'études sur le rôle de ces hormones-là, sur la qualité de notre mémoire à long terme aussi. Alors, les estrogènes sont importants, la progestérone aussi, entre autres. On ne donne pas un rôle bien, bien important en dehors de l'utérus, mais elle est super importante parce qu'elle aussi, elle sert à fabriquer plein d'affaires et elle nous calme. Elle nous met dans une zone de calme. et l'autre chose qu'elle est importante de, c'est qu'elle vient complémenter le rôle des estrogènes. Parce que les estrogènes sont très bons pour notre cerveau, mais quand on en a trop, ça devient pro-inflammatoire. Quand on a un niveau qu'on a besoin à un niveau physiologique, elles remplissent leurs fonctions. Quand on n'en a pas assez, on manque d'énergie. Ça, c'est un peu vrai pour toutes les hormones qui sont identifiées ici. Donc, elles ne peuvent pas remplir leur rôle de régulation, de modulation. de certaines fonctions. Alors, on parle des oestrogènes, la progestérone, la testostérone, le DHEA et la pregnenolone. C'est les principales hormones que j'ai décidé de vous entretenir aujourd'hui sur leur rôle sur la santé cérébrale et la mémoire. Alors, elles sont importantes. Elles ont des fonctions importantes. Elles aident à contrôler le phénomène de neuroinflammation. Et la neuroinflammation... c'est ce qui s'installe avec l'âge. Parce qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent influencer ce phénomène-là. Entre autres, l'alimentation. Patricia, toi, tu as du coaching. Tu le sais comment c'est important. Même dans la maladie d'Alzheimer, parfois on parle de diabète de type 3. Donc, si on n'a pas un équilibre de taux de sucre dans notre sang, l'équilibre glycémique, à un moment donné, on va avoir des facteurs inflammatoires, de la résistance à l'insuline, bref. et de l'inflammation qui peut s'installer dans tous les tissus du corps, dont le cerveau qui est très, très, très sensible à ça. Beaucoup, beaucoup. L'oxydation, le stress oxydatif, de plus en plus, on en parle avec l'âge, qui est un agent qui peut amener un problème au niveau des fournaises énergétiques, les mitochondries dans nos cellules, et qui peut engendrer des problèmes de fonctionnement, d'inflammation aussi. L'environnement, les toxines environnementales. la charge de toxiciens dans notre environnement. On sait que ça peut jouer vraiment au niveau de la neuroinflammation. Les infections, on pense à la syphilis. Dans le temps, la syphilis, c'était fréquent, mais ça pouvait évoluer vers une forme qu'on dit tertiaire de neurosyphilis. Mais il y a aussi la maladie de Lyme, la borreliose, la neuroborreliose. Donc, on a des infections virales aussi. qui dorment et qui, à un moment donné, avec l'âge, peuvent se réveiller et causer de la neuroinflammation ou des problèmes au niveau de la mémoire, de la tension, de la concentration et d'autres fonctions de notre cerveau. Les ondes, la modulation des ondes, le stress, être dans un état de détente, de méditation, ça va moduler les ondes, ça va aider aussi, mais ça peut aussi nuire. On est tout le temps dans une zone qui est... qui est agressante pour notre cerveau, c'est pas bon. La génétique, l'épigénétique, oui, on a des gènes, on peut être porteur des gènes, mais si on module leur expression, ça ne veut pas dire qu'on va développer la maladie ou des problèmes associés. Et l'épigénétique, c'est toutes nos habitudes de vie, entre autres, les hormones aussi, qui peuvent moduler l'expression des gènes, et les estrogènes sont super importants là-dedans. Alors, puis, on sait que le phénomène d'avancée en âge fait en sorte qu'on peut avoir plus de dommages dans notre matériel génétique, des mutations qui vont amener des dysfonctionnements qu'on dit de biotransformation, de métabolisation et donc aussi d'expression de certains de nos gènes qu'on ne voudrait pas qu'ils se réveillent. Le phénomène de ne réveiller pas la souris qui dort, c'est vrai aussi pour les troubles de mémoire. En bas, je vous ai présenté le schéma de base de niveau de T, le T, c'est pour le testostérone. par rapport aux estrogènes avec l'âge. Alors, c'est pas mal ça que j'avais à vous dire par rapport à tout ça. Fait que c'est complexe, hein, Patricia, quand même.

  • Speaker #0

    C'est complexe, oui, quand on regarde les dessins, mais en même temps, c'est complexe, mais tu le ramènes à quelque chose de type. En gros, ça diminue avec l'âge, puis qu'est-ce qu'on peut faire pour...

  • Speaker #1

    Oui, alors, on va amener la notion de plus en plus. plus de healthy et de optimal aging en anglais. Donc, avancer en âge en gardant nos capacités, notre fonctionnement, on va voir à la fin qu'est-ce que ça veut dire. C'est ça l'enjeu. Quand on avance en âge, il faut aussi avancer en âge en bonne santé, que ce soit globale ou cérébrale, pour être le plus fonctionnel possible avec le temps et de dépendre moins des autres. Donc, l'autonomie devient un enjeu majeur. contexte où on est appelé à vivre plus longtemps. Donc, elles agissent comme des neurohormones. Je vous ai présenté un beau petit schéma un peu parce que ça aussi, j'ai découvert ça que les stéroïdes, les hormones stéroïdiennes, faites à partir du cholestérol, peuvent être transformées en intermédiaires. Et ces intermédiaires-là, on les appelle les neurostéroïdes. Je vous en ai nommé quelques-uns ici. Et ces neurostéroïdes-là vont agir Merci. au niveau de récepteurs, au niveau du cerveau, et ils vont régir la fonctionnalité, certaines fonctions. Le DHEA, c'est du DHEA, est sulfaté qui circule, c'est la forme qui circule dans le sang. En passant, on va le voir tantôt, on a 6 à 8 fois plus de DHEA au niveau du cerveau que dans le sang. C'est même considéré comme étant vraiment important dans toutes les fonctions. neurologiques, que ce soit l'humeur, il y a eu des études sur l'humeur, l'inflammation au niveau de la neuroinflammation, bref, c'est super important le DHEA, et pour l'énergie entre autres, c'est une hormone qui vient de la surénate, et qui est un précurseur à d'autres hormones, dont la testostérone, comme on voit à droite. Donc, elles travaillent ensemble, c'est des amis qui travaillent à maintenir un équilibre. Si il y en a une qui manque à la pelle, les autres vont embarquer pour soutenir soutenir le fonctionnement, la physiologie du corps humain, dont celle du cerveau. Alors, on voit que le DHA va agir sur les récepteurs NMDA. Je vous ai présenté tantôt la mémoire d'apprentissage. Il va être impliqué aussi même dans la psychose. Donc, même dans certaines études, c'est un antipsychotique, la DHA. N'oublions pas que trop, c'est comme passé. Il faut que ce soit à un niveau physiologique. La testostérone qui va être transformée en différents métabolites ou intermédiaires qui vont agir sur le récepteur GABA. On a dit tantôt que ça calme. Donc, dans l'anxiété, la dépression, même un antipyléptique, ça pourrait être intéressant de regarder les propriétés antipyléptiques des hormones, toujours à un niveau physiologique, pas comme traitement. C'est qu'on regarde comment ça marche à l'intérieur d'un corps. Et l'estradiol, un estrogène qui est important au niveau de la fonction mitochondriale, la neurotransmission anti-inflammatoire au niveau cérébral. Il y a certaines cellules qui sont responsables de notre immunité cérébrale. et tout ça joue sur la plasticité. Tu connais ça, Patricia, la plasticité cérébrale. Notre cerveau peut se réajuster. On peut redévelopper, on peut reconnecter. Certaines choses nous permettent de continuer d'être fonctionnels. Alors, je vous ai mis des exemples dépendamment des ondes du cerveau sur lesquelles les hormones ou les neurohormones pouvaient agir, des types de mémoire entre autres. Alors, voici quelques petits exemples que je vous ai ressortis parce que c'est important. On m'a demandé de parler des hormones, le rôle des hormones sur la santé cérébrale et entre autres la santé cognitive. Les estrogènes, alors il y a une chercheure qui a écrit un livre, qui est Linda Mosconi, qui s'appelle The XX Brain. Très bon livre qui fait état de plusieurs de ses recherches sur le rôle des estrogènes sur la matière grise, donc notre cerveau. Entre autres, elle a démontré que c'est le temps d'exposition qui détermine si nos estrogènes vont nous garder en bonne santé de mémoire à long terme. Chaque grossesse peut augmenter de 2 % la matière grise et chaque année, en âge de reproduction, on le rappelle, l'âge de reproduction, c'est du début des menstruations à l'adolescence jusqu'à la ménopause. va augmenter de 1 % la matière grise. Donc, c'est important. Et puis, on voit des images de cerveau avant la ménopause versus après la ménopause, comment il peut y avoir des différences au niveau de la captation. Alors, mémoire et concentration, très important. Je vous ai mis des références aussi de d'autres livres qui sont intéressants de regarder quand on veut voir le rôle des hormones sur le cerveau, entre autres. Alors, naturellement, notre Dr. Bredesen de ce monde, avec son programme La fin de l'Alzheimer et le Recode, en parle quand même grandement du rôle des hormones sur le cerveau. La DHEA, mon hormone vedette. Alors, ce DHEA-là qui peut jouer sur des récepteurs cérébraux, mais qui est si importante. Comme je vous ai dit précédemment, l'hormone qui circule, c'est la DHEAS. et c'est celle-ci qui sait sa huit fois plus. élevé au niveau du système nerveux. Et c'est que lui vaut le titre de neurostéroïde avec la préninolone, la progestérone et l'alloprégnanolone. En passant, l'alloprégnanolone, petite parenthèse, a été approuvée aux États-Unis par la FDA comme étant le premier traitement ou le traitement de première intention en dépression postpartum. Je me suis attardée là-dessus, mais c'est commercialisé et c'est maintenant... prescrivable pour la dépression postpartum parce qu'on se rend compte que c'est cette hormone-là qui serait la plus impliquée dans les dépressions postpartum. Les hormones vont jouer sur d'autres neurotransmetteurs dans l'humeur. Quand on parle de GABA, on parle de quelque chose qui calme dans l'anxiété. Quand on parle des autres hormones, on parle de sérotonine. La sérotonine, beaucoup l'humeur dépressive. C'est important. Ils sont tous tout interrelié. En fait, il y a un équilibre entre notre système, notre neurologie fonctionnelle et nos hormones aussi. C'est des systèmes de régulation. Quand on parle régulation, on parle équilibre. Il faut toujours chercher l'équilibre entre elles pour qu'elles remplissent bien leur rôle. S'il y en a trop d'une, elle peut devenir pro-inflammatoire, peu importe laquelle. S'il n'y en a pas assez, on manque de jus dans le moteur. Elle ne peut pas remplir ses fonctions. Alors, on voit qu'encore là, il y a un rôle à jouer au niveau des récepteurs, lesquels sont identifiés ici, puis peut amener une amélioration ou avoir une fonction au niveau de la neuroplasticité ou la plasticité cérébrale. Testostérone. La testostérone aussi est importante. La testostérone va être très, très importante au niveau de l'alloprégnanolone. va aussi être... Un précurseur, pas nécessairement un précurseur, mais moduler la sérotonine, je viens de vous le dire, dépression. Et elle va affecter aussi la mémoire d'exécution, la vitesse d'exécution. Donc, ça, c'est important. Elle aurait aussi un effet sur la pensée, les perceptions. On va voir les choses plus positivement avec la testostérone, même si on a des problèmes. Donc, avoir une vision de la vie plus positive. Et elle passe par... plusieurs voix qu'on a énumérées ici. Alors, encore là, les effets sur la mémoire, la concentration sont identifiés dans ce schéma-là. Prégnanolone. Alors, la prégnanolone, on n'en parle pas beaucoup ici de la prégnanolone, mais dans d'autres pays, on peut l'acheter. Les études, oui, sont à venir. Beaucoup d'études qui ont été faites sur le rôle de la prégnanolone dans la maladie d'Alzheimer, entre autres, Patricia. Si tu ne le savais pas, alors cette hormone-là, c'est une hormone mère. Et dans les déficits cognitifs, on s'est rendu compte que la prénanolone pouvait être en déficit. aussi. Donc, qui dit membre de pré-linanolone peut amener un membre aussi au niveau des autres hormones stéroïdiennes. Puis, on sait qu'avec l'âge à 75 ans, on a à peu près 40 % de pré-linanolone par rapport à quand on vient au monde où on est jeune. Alors, entre autres, son rôle, elle neutralise les effets du cortisol. Le cortisol peut amener de l'inflammation quand on est exposé au stress chronique ou à un stress aigu. On va avoir Merci. Beaucoup de cortisol, ça peut créer de l'inflammation. C'est 100 fois plus efficace, entre autres, sur la mémoire que les autres hormones stéroïdiennes. Elle est en ventre libre, naturellement, comme je l'ai dit, en Europe et aux États-Unis. Les contre-indications, il faut faire attention. On a encore beaucoup de recherches à faire quand même. On en a déjà, de fait. Et dans certains endroits, ou certains patients, prennent des suppléments de prignanolone qu'il faut prendre le matin parce que ça peut nuire au sommeil. Ça donne aussi un petit pic. Alors, j'en ai parlé parce que ça va devenir une hormone de plus en plus étudiée avec la longévité, avec l'espérance de vie qui est allongée. Puis si on veut garder notre santé cognitive, notre cerveau en santé, il va falloir peut-être penser à prignanolone un peu plus.

  • Speaker #0

    Un sujet d'avenir.

  • Speaker #1

    Oui. avancer en âge. C'est important, mais il faut avancer en âge, en santé. Les hommes, quand c'est bien dosé, bien équilibré, Patricia, ça, c'est un message que je veux passer, parce que beaucoup remettent en question le fait qu'on regarde quand on prescrit ou on supplémente. Vu que ça descend avec l'âge, il y a deux choses sur lesquelles on peut jouer. On peut jouer sur nos habitudes de vie, qui va amener une modulation de nos hormones, mais à un moment donné, quand on n'en fabrique plus, on sait que c'est si important pour garder notre fonctionnalité. cérébrale, bien, des fois, il faut supplémenter. Mais si on supplémente sans regarder ce qui se passe, trop, c'est comme pas assez. On peut mettre des gens en inflammation plutôt que d'aider le fonctionnement. Donc, de regarder, c'est d'être en équilibre aussi. Alors, on a regardé aussi qu'est-ce qui caractérisait les centenaires. Il y a Thierry Ertham. de plus en plus, le Dr Longo, ceux qui ont regardé, les gens qui vivent très longtemps et qui vivent bien, ils ont des points en commun. On aurait pensé à les maladies, tout ça, mais non, ils ont une évolution spirituelle, ils ont des relations satisfaisantes, ils ont une attitude face à la vie. J'ai mis « chill » .

  • Speaker #0

    Mes amis seraient bien prêts pour ça.

  • Speaker #1

    D'avoir un petit peu plus de voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. D'avoir une certaine résilience par rapport à ce qui nous arrive dans la vie, d'accueillir les épreuves ou accueillir les situations, prendre un recul au lieu d'être en réaction et dire, pourquoi ça m'arrive ? Puis faire avec, puis composer, puis regarder en avant. L'engagement dans la société, un sentiment d'appartenance. En avancée, en âge, on veut sentir qu'on est encore utile, qu'on sert à quelque chose. Les relations sont super importantes. Regarde en bas le MMSE au-dessus de 26. Il y avait garder leur fonction cognitive. Qui dit garder sa mémoire à long terme, dit être autonome, avoir des relations. Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #0

    Ça a un impact sur tout le fonctionnement de la personne.

  • Speaker #1

    Il faut avoir un niveau acceptable de certaines hormones. J'en ai mis d'autres ici que je n'ai pas parlé parce qu'il fallait que je me limite un peu. J'ai parlé des principales qui étaient dans la neuroinflammation ou dans la santé cérébrale. La thyroïde aussi est importante. Je n'ai pas fait de parenthèse, mais la thyroïde est tellement importante. Les hormones thyroïdiennes travaillent beaucoup sur la vitesse, le psychomoteur. Si on a un ralentissement de la pensée, un ralentissement global, Merci. La rythmicité métabolique, c'est les hormones beaucoup stéroïdiennes, les estrogènes aussi. La mélatonine, le DHA en thérapie, la cortisol, c'est essentiel. N'en manquer, ce n'est pas bon non plus. L'estrogène thérapie, encore là, c'est du cas par cas. Il faut avoir une approche personnalisée. Comme j'ai dit, trop, ce n'est pas assez. Quand on en a trop, ça devient trop inflammatoire. Et aussi, ça régule l'expression des gènes. Les estrogènes sont très, très importants dans le phénomène d'épigénétique, d'ouvrir ou de fermer notre ADN pour permettre l'expression de certains gènes, des bons gènes, mais d'autres qu'on ne veut pas qu'ils se réveillent. Et la testostérone aussi est importante pour donner de l'énergie, des perceptions positives face à la vie. Alors, les hormones, les hormones, les hormones.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    contribuent à un vieillissement sain, optimal et en santé. Notre cerveau, c'est important pour de multiples fonctions et surtout pour une santé, une autonomie fonctionnelle à long terme. On sait que l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, a dit que le... Le vieillissement sain, c'est vraiment, mais vraiment, de garder le but vidé, c'est de garder une structure, d'avoir une qualité de vie, mais surtout une fonctionnalité, que ce soit à l'interne ou dans une société. L'être humain a une raison d'exister, il faut savoir pourquoi on est là et qu'on remplit un rôle dans ce tissu-là social. Alors, vieillissement sain veut dire maintien de la force, de la mobilité. La structure musculo-squelettique, améliorer les capacités cognitives en deuxième, augmenter l'énergie, la vitalité, s'assurer avec des bonnes habitudes de vie qu'on est moins vulnérable aux maladies, améliorer aussi la réponse sexuelle. C'est pas parce qu'on avance en âge qu'on n'a plus le droit d'avoir de sexualité ou d'intimité, ça peut se faire autrement, mais c'est très important d'avoir des rapprochements. prévention des douleurs, vieillissement de la peau. Un des organes qui est le plus sensible aux changements hormonaux, c'est la peau et le gain de poids. Je vous dirais beaucoup, beaucoup la santé métabolique. Qui dit santé métabolique, dit diminuer le risque d'inflammation. Un des nominateurs communs à toutes les maladies, dont la maladie que je nomme la maladie d'Alzheimer ou d'autres problématiques qui touchent la mémoire. au niveau du cerveau, c'est l'inflammation, notre ennemi juré. Alors, il faut combattre l'inflammation avec des bonnes habitudes de vie pour conserver notre vitalité, notre santé et notre fonctionnalité globale. Ça fait le tour de ce que j'avais à vous dire ce matin. Je ne sais pas si Patricia a d'autres questions, mais je te remercie de m'avoir invitée parce que ça me touche beaucoup. Dans ma pratique, j'ai fait de la gériatrie toute ma vie. J'aime beaucoup, beaucoup les gens, mais je suis aussi très attachée à ce qu'ils vivent. Alors, le déclin cognitif ou les pertes de mémoire rattachées à l'âge, quand on sait qu'on peut faire quelque chose, il faut répandre la bonne nouvelle et dire que vous avez bien plus de pouvoir que vous pensez là-dessus si vous avancez avant. Prévention, prévention, prévention et votre santé vous appartient. c'est en de vos mains de regarder ce que vous faites avec votre santé et vos habitudes de vie, puis il y a des coachs qui existent pour vous accompagner puis vous donner des bons outils pour le faire

  • Speaker #0

    Tout à fait Merci Docteur Desautels puis oui je retiens de ta présentation évidemment tout l'aspect au niveau hormonal mais le mot d'ordre le fondement de tout ça c'est la prévention on peut faire des changements mais il faut les faire au bon moment, plus on le fait tôt, mieux c'est. Souvent, on a tous tendance, l'être humain, à attendre des fois un petit peu plus tard et c'est là que ça se complique. Ce que je retiens de toute ta présentation par rapport aux hormones, j'ai retenu une chose, c'est l'équilibre. On n'en veut pas trop, on ne veut pas passer. On veut l'équilibre et l'équilibre vient de, oui, tout ce qu'on peut faire en supplémentation et tout ça, mais ça vient aussi d'un mode de vie sain.

  • Speaker #1

    Absolument, ma belle. Merci.

  • Speaker #0

    Merci, Docteur Desautels. Merci à tout le monde de votre écoute. Bonne journée.

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