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PAUSE

Pause Papote 07 - L'importance de reconnecter à sa voix

Pause Papote 07 - L'importance de reconnecter à sa voix

20min |22/07/2024|

2

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Description

Tu veux découvrir l'importance de reconnecter à ta voix et de t'exprimer pleinement ? Dans cet épisode de podcast, je te montre comment cette transformation peut changer ta vie, en te partageant mon propre parcours 🌟


Ce que tu découvriras :

  • Pourquoi reconnecter à sa voix est crucial surtout en tant que femme

  • Comment exprimer tes émotions, sentiments et avis sans peur

  • Une pratique rapide pour libérer ta voix intérieure


Reconnecter à ta voix, c’est bien plus que simplement parler. C’est te permettre de t’affirmer, de partager tes idées et de vivre en harmonie avec qui tu es vraiment. Dans cet épisode, je partage des outils concrets pour t'aider à surmonter la timidité et à t'épanouir.


🔗 Envie d'aller plus loin ? Télécharge mon audio gratuit pour reconnecter à ton corps et débuter ton propre voyage de transformation : https://juliefauvel.fr/ton-audio-offert-pour-reconnecter-a-ton-corps-en-20-minutes


📬 Ne rate aucun de mes épisodes ! Abonne-toi au podcast pour recevoir toutes mes astuces et conseils pour t'épanouir et t'exprimer pleinement !


N'oublie pas de laisser une note à cet épisode s'il t'a plu, de t'abonner et de partager avec tes amis ! 💖 Laisse un commentaire pour me dire comment cet épisode t'a inspiré à reconnecter à ta voix et à t'exprimer pleinement !


Avec amour,

Julie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que vous allez bien. On se retrouve ce soir pour une thématique qui me tient particulièrement à cœur, l'importance de reconnecter à sa voix, d'autant plus quand on est une femme. Alors pour rappel, je suis Julie, je suis thérapeute énergétique et psychosomatique et j'accompagne mes clients et mes clientes à sortir du mode survie en apaisant son système nerveux à travers le corps et la voix, justement pour s'épanouir pleinement. Et ce sentiment, en fait, d'expression, pour moi, est hyper important. Alors, pour la petite histoire, si on part très loin, quand j'étais petite fille, quand j'étais enfant, j'étais très très timide, au point où j'avais énormément de mal finalement à m'adresser à une figure adulte, à une figure d'autorité, d'autant plus si je ne la connaissais pas. Par exemple, à l'école, sur mes bulletins, c'était toujours écrit que j'étais une bonne élève. mais j'étais trop discrète en classe, que je participais pas assez. Pour moi, c'était vraiment insurmontable de devoir m'adresser à quelqu'un que je ne connaissais pas, à un adulte que je ne connaissais pas. Et même en grandissant, en fait, je me suis construite avec ce truc de Eh ben, ma parole n'est pas assez bien, je peux être jugée sur ce que je dis, on peut moins m'aimer à cause de ce que je dis. Donc il faut que je me fasse la plus discrète possible. Et ça, c'est un sentiment qui est quand même très dur à vivre parce que vraiment j'ai grandi avec ce truc de je ne suis pas assez, je dois être la plus discrète possible parce qu'on peut me juger sur tout ce que je dis, tout ce que je fais. Donc vraiment j'ai acquis un sentiment d'insécurité. liées à mon corps et à ma voix. Jusqu'au point de rupture où là, je me suis dit, c'est trop. Parce que vraiment, je m'étais construit une carapace tellement épaisse, en tout cas, des couches tellement nombreuses que j'étais arrivée à un point où vraiment, je ne savais pas qui j'étais. Je ne savais pas ce que j'aimais parce que j'étais tout le temps concentrée sur ce que l'autre allait penser de moi. sur comment l'autre allait me juger, comment l'autre allait accueillir ce que je disais. Et je passais mon temps à ressasser ce que j'avais dit, ce que j'avais fait, ou à préparer ce que j'allais dire, ou ce que j'allais faire, pour que ce soit le plus court possible, et le plus pertinent possible, et le mieux accueilli possible. J'étais du genre à me... préparer dix minutes avant, bah de passer un coup de fil pour me refaire la phrase dans la tête trente-six mille fois, sauf qu'au moment où j'appelle, eh ben, je parle beaucoup trop vite, du coup je mâche mes mots. J'étais du genre à me préparer mentalement avant d'aller marcher dans la rue pour aller chez ma boulangère acheter mon pain. Enfin voilà, vraiment à refaire mes phrases trente-six mille fois en tête, en fait, pour un truc insignifiant. Donc ça me demandait une énergie folle de me préparer à tout ça, de me remettre de tout ça. Parce qu'après, du coup, je ressassais tout ce que j'avais dit, que j'avais fait, en me disant Ok, est-ce qu'on va me juger là-dessus ? Pourquoi j'ai dit ça comme ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Ça a mis une pression énorme et ça fatigue, c'est épuisant, on est d'accord. C'est épuisant, en fait, de tout remettre en question et d'avoir l'impression qu'on est jugé sur tout ce qu'on dit, tout ce qu'on fait. On est d'accord. Donc, voilà. Donc, si tu te retrouves dans mes mots, si tu as l'impression, toi aussi, d'avoir du mal à t'exprimer, à exprimer ce que tu ressens, avoir du mal à exprimer tes sentiments, tes émotions, avoir du mal à les montrer, à t'ouvrir à quelqu'un, ou même avoir un discours clair, par exemple, face à des personnes que tu ne connais pas ou à des collègues de travail, c'est important de te reconnecter à ta voix, à ton essence profonde. une voix alors reconnecter à sa voix c'est aussi reconnecter à qui on est accepter qui on est, se connaître pour pouvoir justement l'exprimer par la suite mais ça c'est pas comme ça d'un coup d'un seul c'est comme tout, ça se muscle c'est à dire que moi j'ai commencé à m'ouvrir à mon expression et à ma voix justement... quand j'ai décidé de changer, quand j'ai décidé que j'avais besoin de changement dans ma vie pour me sentir plus épanouie et mieux, en fait, concrètement. et donc du coup j'ai commencé à m'exprimer à exprimer qui j'étais, à exprimer ce que je ressentais avec une professionnelle c'était une psychothérapeute qui m'a aidée justement à mettre des mots sur ce que je ressentais mettre des mots sur ce que j'avais ressenti avant de mettre des mots aussi sur mon fonctionnement donc à me connaître davantage à connaître effectivement comment comment ça s'est passé à l'intérieur de moi, pourquoi j'avais acquis ces croyances-là, et aussi à repasser par le corps pour justement évacuer les émotions qui s'étaient accumulées en moi. Parce que quand on ne s'exprime pas, quand on ne sait pas s'exprimer, on n'exprime pas ses émotions, ce qui fait que les émotions, on les ressent, mais... on les cache, on les enfouit au plus profond de nous, et en fait, ça stagne. Et quand ça stagne, ça pourrit, et quand ça pourrit, ça fait mal, ça crée des douleurs. Clairement, j'avais des tensions musculaires dans tout le corps, j'avais mal à la tête, j'avais des douleurs digestives, j'avais l'impression vraiment que mon corps avait du mal à fonctionner et d'être à l'étroit dans mon corps. Donc vraiment, pour moi, La reconnexion à la voix, ça demandait de me reconnecter à mon corps aussi, à redescendre dans mon corps et à retrouver un sentiment de sécurité dans le ressenti dans mon corps, pour me sentir en sécurité dans le ressenti dans ma voix. C'est le sentiment de sécurité et en fait, pour moi, c'est la base de tout. La sécurité, c'est lié au premier chakra et c'est lié à notre base et c'est un besoin de base d'être en sécurité. Si vous faites l'état des lieux de vos besoins, vraiment les besoins de base, c'est manger, dormir, avoir un toit sur sa tête, boire. Et en fait, quand on n'a pas ça de rempli, on n'est pas en sécurité. Ça, ça remplit la sécurité de base. Ensuite, on va avoir la sécurité émotionnelle, qui est hyper importante. Si on ne se sent pas en sécurité émotionnellement, on ne peut pas s'ouvrir. Du coup, on se ferme comme une huître et on se protège. On crée une armure autour de nous, on crée une protection autour de nous. Après, pour en sortir, ça demande un travail d'être accompagnée pour ça. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai commencé par ça et effectivement, c'est douloureux. Parce que concrètement, j'ai fait ça pendant un an ou deux. Et après, d'un coup d'un seul, je n'ai pas compris. Parce qu'en fait, j'ai commencé à ressentir tout d'un coup, mais vraiment comme je n'avais jamais ressenti. C'est-à-dire qu'avant, j'avais une couverture, une armure tellement épaisse autour de moi. que les émotions étaient là, je les ressentais, mais par contre je les étouffais, ce qui fait que je ne les exprimais pas. Donc j'avais l'impression de vivre en nuances de gris. C'est-à-dire que j'avais l'impression de ne pas savoir pleurer, de tristesse ou de joie, d'ailleurs. J'avais l'impression de ne pas savoir me mettre en colère, de ne pas savoir ressentir la joie, de ne pas savoir rire. J'admirais les gens qui étaient capables de rire d'un coup d'un seul à gorge déployée. qui était capable de se mettre à pleurer, même de tristesse. J'étais là pour consoler mes amis, mais par contre, j'étais incapable de pleurer comme elle. Et c'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Je me suis dit, ce n'est pas possible, j'ai vraiment l'impression de me laisser porter par la vie et de ne pas du tout être actrice de ma vie, de juste me laisser porter et me laisser dériver sans rien pouvoir gérer. Et concrètement, j'ai fait plein de choses dans ma vie justement parce que je pensais que c'était ce qu'on attendait de moi, mais sans vraiment le vouloir, sans vraiment avoir l'envie de. Et c'est épuisant en fait. C'est épuisant et c'est ennuyant parce que du coup, on ne kiffe pas. On ne kiffe pas sa vie et voilà. En tout cas, moi, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai envie de kiffer ma vie quand même. Je n'ai pas envie de ce truc de métro boulot-nodo comme potentiellement les générations supérieures nous ont transmis. J'ai vraiment envie de kiffer ma vie. Et là, du coup, j'en viens aussi à cette notion de féminin, de condition de femme, parce qu'on vit quand même dans une société qui est patriarcale, encore aujourd'hui, encore en 2024, même en France. On vit dans une société où il y a des croyances sociétales, des croyances... collectives qui sont tellement bien enfouies en nous qu'on les incarne inconsciemment. C'est-à-dire que déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que sur le plan transgénérationnel, on peut porter en nous des traumas de... Bon, comment je vais faire ma phrase. On peut porter en nous des traumas qui viennent jusqu'à sept générations avant nous. Ça veut dire que, admettons, notre arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, admettons, grand-mère qui a subi un traumatisme et qui l'a intégré dans son corps, a pu le transmettre via son ADN à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants jusqu'à ce que ce soit travaillé et qu'on ne le transmette plus à la génération suivante. Donc, dites-vous que vous portez en vous potentiellement des traumatismes qui viennent jusqu'à sept générations avant vous. D'autant plus si vous êtes une femme. Parce qu'il y a quand même cette croyance sociétale bien enfouie en nous, alors pas chez tout le monde, évidemment, mais enfouie chez la plupart des gens, que la femme, pour être acceptée, ne doit pas prendre de place, ne doit pas s'exprimer, donner son avis. Alors, ce n'est absolument pas ce que je pense. évidemment, mais personnellement, jusqu'à mon point de rupture, j'incarnais inconsciemment cette croyance-là. C'est-à-dire que j'avais vraiment cette croyance que pour être acceptée, je devais prendre le moins de place possible. Je devais le moins m'exprimer possible. Donc ça passait vraiment par une posture aussi, au niveau du corps, vraiment repliée sur moi-même, où je m'exprimais très peu. Donc ça, j'ai déjà dit, mais vraiment... sachez que chez la plupart des femmes, pas que d'ailleurs parce que les hommes portent aussi cette croyance là mais surtout quand on est une femme on incarne, on peut incarner cette croyance là, que la femme doit prendre le moins de place possible pour être acceptée pareil au niveau des émotions quand une femme exprime une émotion forte, elle est hystérique voilà il y a plein de croyances en fait collectives qui porte justement sur la condition de la femme. Oui, c'est français. On est le soir. Potentiellement, je ne parle plus français. Dans tous les cas, ce que je voulais dire aussi, ça m'est passé par la tête, et c'est parti. Qu'est-ce que je voulais dire ? Potentiellement, ça reviendra ou pas, mais dans tous les cas... ce n'est pas une fin en soi. Une croyance limitante, ça se dézingue, ça se libère. Franchement, si moi je l'ai fait, tout le monde peut le faire. Parce que vraiment, je trouve, c'est ma vie en même temps, je suis peut-être pas très objective, mais j'ai l'impression vraiment de partir de loin, de très loin. Et franchement, si aujourd'hui je m'exprime, si aujourd'hui je chante, devant 100 personnes, en fait c'est possible pour n'importe qui de reconnecter à sa voix et de s'exprimer. Parce que pour moi, vraiment s'exprimer, exprimer vraiment qui on est, reconnecter à sa voix, c'est vraiment reconnecter à qui on est vraiment. Je dirais même plus loin que ça, c'est permettre à la vie qui nous traverse d'être en mouvement. Pour moi, la vie nous traverse. C'est-à-dire que notre corps ne permet d'être en vie. Voilà, ça, on sera d'accord là-dessus. Et l'élan vital, en fait, s'exprime à travers nous. C'est-à-dire que quand on sent un élan pour exprimer quelque chose, une opinion, une émotion, en fait, c'est une énergie qui est en mouvement. Et si on ne l'exprime pas, on la réprime. Ce qui n'est pas exprimé est réprimé. Donc, même un élan créatif, un élan pour donner votre avis sur un sujet, par exemple, quand vous vous empêchez de l'exprimer, vous réprimez cette énergie-là et elle s'ancre en vous. Elle s'imprègne en vous et elle stagne. Comme on l'a dit, ce qui stagne, ce n'est pas bon, ça pourrit et ce n'est pas très agréable. Donc, dans tous les cas... C'est vraiment le message que je voulais faire passer. C'est hyper important. à mon sens, vraiment, de reconnecter à sa voix pour venir exprimer ses valeurs. Et vraiment, se créer une vie sur mesure, une vie qui nous fasse kiffer, une vie qui nous fasse vibrer, une vie qui nous épanouisse. Parce que si on ne vient pas exprimer qui on est, si on ne va pas porter sa voix, quand je dis porter sa voix, c'est vraiment exprimer ses émotions, ses sentiments, exprimer qui on est. parler de nos valeurs, exprimer nos avis, on finit par se laisser porter et par ne pas contribuer. Je vais encore amorcer une autre thématique, c'est que pour moi, chaque personne sert à quelque chose. C'est-à-dire que... Si je devais m'adresser à la petite Julie, donc de 10 ans, même adolescente, je lui dirais qu'elle n'est pas insignifiante. Je lui dirais qu'elle a son rôle à jouer et qu'elle est utile, qu'elle saura se rendre utile à la vie et qu'elle n'est pas insignifiante. Et ça, pour moi, c'est hyper important parce que nous ne sommes pas petites. nous ne sommes pas petits. En tant qu'êtres vivants, nous avons le droit de nous épanouir, j'ai même envie de dire le devoir, parce que pour moi, en étant en vie vraiment, c'est rendre grâce et gratitude à la vie qui nous traverse que de nous épanouir, que de contribuer au monde. Et on a tous notre rôle à jouer, on a tous notre contribution à apporter au monde. Et il n'y a qu'en se connaissant, il n'y a qu'en s'exprimant, en exprimant qui on est, qu'on pourra le faire et qu'on pourra aussi savoir comment le faire. Voilà, je pense que je vais m'arrêter là-dessus, mais vraiment, apprendre à... Ce n'est pas vraiment apprendre, on peut apprendre des techniques, mais c'est vraiment expérimenter. Donc vraiment, toi qui me regarde, je t'invite vraiment à expérimenter, de reconnecter à ta voix. d'exprimer qui tu es vraiment parce que tu le vaux bien, parce que c'est hyper important pour ton bien-être, pour ton mieux-être. C'est de te faire ce cadeau-là. Tu as le droit de t'épanouir, tu as le droit de kiffer ta vie, tu as le droit de porter ta voix, tu as le droit d'assumer tes valeurs, tu as le droit d'assumer qui tu es. Il n'y a pas besoin d'être parfaite pour être acceptée et aimée telle qu'on est et de contribuer à la vie parce que la perfection, ça n'existe pas. personne n'est parfait, on est bien d'accord et puis oui on a tous des défauts mais en fait ça veut dire quoi des défauts ? Effectivement il y a des choses chacun d'entre nous qui ne plairont pas à d'autres personnes et en fait c'est totalement ok et on s'en fiche parce que si on part de ce postulat là personne ne s'aimerait en fait alors que c'est vraiment pas le but de la vie le but de la vie c'est pas d'être parfait sinon c'est ennuyeux la vie Et surtout la vie c'est un équilibre entre le positif et le négatif. Donc on ne peut pas être 100% positif, c'est absolument pas possible. Bon, j'ai été coupé à la fin de la vidéo. J'espère que ce format te plaira, t'aura plu. Voilà, je te propose juste pour terminer une petite pratique, un petit pas qui peut-être pourra t'aider. Alors je regarde mon micro parce que... potentiellement il va s'attendre d'un moment à l'autre, ce petit pas si c'est ok pour toi, c'est de prendre une feuille et un crayon ici et maintenant, et de te poser et d'écrire tout ce qui te vient. Ok, comment je me sens là, ici et maintenant ? Et surtout ne pas te limiter. En fait, tu es la seule potentiellement qui se limite, dans ton expression, qui te clôt la bouche peut-être. Et en fait, par cette pratique potentiellement, tu vas commencer à prendre l'habitude. de poser des mots sur ce que tu ressens, sur qui tu es, etc. Peut-être mets-toi un timer, une minute, trois minutes, dix minutes, vois ce qui est le mieux pour toi ici et maintenant, et commence à écrire. Peut-être des mots, des phrases. En fait, on s'en fiche que tes phrases soient jolies ou pas, on s'en fiche que ton écriture soit jolie ou pas, que tu fasses des fautes ou pas. Le but n'est pas que tu le relises. Le but n'est pas que tu relises ce texte. En tout cas, le but, c'est vraiment de t'exprimer, poser des mots sur ce que tu ressens, ici et maintenant, que ce soit dans tes émotions ou dans ton corps. Voilà. Petit défi pour toi ici et maintenant. Passe une belle fin de journée et on se dit à la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. Ciao !

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Tu veux découvrir l'importance de reconnecter à ta voix et de t'exprimer pleinement ? Dans cet épisode de podcast, je te montre comment cette transformation peut changer ta vie, en te partageant mon propre parcours 🌟


Ce que tu découvriras :

  • Pourquoi reconnecter à sa voix est crucial surtout en tant que femme

  • Comment exprimer tes émotions, sentiments et avis sans peur

  • Une pratique rapide pour libérer ta voix intérieure


Reconnecter à ta voix, c’est bien plus que simplement parler. C’est te permettre de t’affirmer, de partager tes idées et de vivre en harmonie avec qui tu es vraiment. Dans cet épisode, je partage des outils concrets pour t'aider à surmonter la timidité et à t'épanouir.


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Avec amour,

Julie


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  • Speaker #0

    Hello, j'espère que vous allez bien. On se retrouve ce soir pour une thématique qui me tient particulièrement à cœur, l'importance de reconnecter à sa voix, d'autant plus quand on est une femme. Alors pour rappel, je suis Julie, je suis thérapeute énergétique et psychosomatique et j'accompagne mes clients et mes clientes à sortir du mode survie en apaisant son système nerveux à travers le corps et la voix, justement pour s'épanouir pleinement. Et ce sentiment, en fait, d'expression, pour moi, est hyper important. Alors, pour la petite histoire, si on part très loin, quand j'étais petite fille, quand j'étais enfant, j'étais très très timide, au point où j'avais énormément de mal finalement à m'adresser à une figure adulte, à une figure d'autorité, d'autant plus si je ne la connaissais pas. Par exemple, à l'école, sur mes bulletins, c'était toujours écrit que j'étais une bonne élève. mais j'étais trop discrète en classe, que je participais pas assez. Pour moi, c'était vraiment insurmontable de devoir m'adresser à quelqu'un que je ne connaissais pas, à un adulte que je ne connaissais pas. Et même en grandissant, en fait, je me suis construite avec ce truc de Eh ben, ma parole n'est pas assez bien, je peux être jugée sur ce que je dis, on peut moins m'aimer à cause de ce que je dis. Donc il faut que je me fasse la plus discrète possible. Et ça, c'est un sentiment qui est quand même très dur à vivre parce que vraiment j'ai grandi avec ce truc de je ne suis pas assez, je dois être la plus discrète possible parce qu'on peut me juger sur tout ce que je dis, tout ce que je fais. Donc vraiment j'ai acquis un sentiment d'insécurité. liées à mon corps et à ma voix. Jusqu'au point de rupture où là, je me suis dit, c'est trop. Parce que vraiment, je m'étais construit une carapace tellement épaisse, en tout cas, des couches tellement nombreuses que j'étais arrivée à un point où vraiment, je ne savais pas qui j'étais. Je ne savais pas ce que j'aimais parce que j'étais tout le temps concentrée sur ce que l'autre allait penser de moi. sur comment l'autre allait me juger, comment l'autre allait accueillir ce que je disais. Et je passais mon temps à ressasser ce que j'avais dit, ce que j'avais fait, ou à préparer ce que j'allais dire, ou ce que j'allais faire, pour que ce soit le plus court possible, et le plus pertinent possible, et le mieux accueilli possible. J'étais du genre à me... préparer dix minutes avant, bah de passer un coup de fil pour me refaire la phrase dans la tête trente-six mille fois, sauf qu'au moment où j'appelle, eh ben, je parle beaucoup trop vite, du coup je mâche mes mots. J'étais du genre à me préparer mentalement avant d'aller marcher dans la rue pour aller chez ma boulangère acheter mon pain. Enfin voilà, vraiment à refaire mes phrases trente-six mille fois en tête, en fait, pour un truc insignifiant. Donc ça me demandait une énergie folle de me préparer à tout ça, de me remettre de tout ça. Parce qu'après, du coup, je ressassais tout ce que j'avais dit, que j'avais fait, en me disant Ok, est-ce qu'on va me juger là-dessus ? Pourquoi j'ai dit ça comme ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Ça a mis une pression énorme et ça fatigue, c'est épuisant, on est d'accord. C'est épuisant, en fait, de tout remettre en question et d'avoir l'impression qu'on est jugé sur tout ce qu'on dit, tout ce qu'on fait. On est d'accord. Donc, voilà. Donc, si tu te retrouves dans mes mots, si tu as l'impression, toi aussi, d'avoir du mal à t'exprimer, à exprimer ce que tu ressens, avoir du mal à exprimer tes sentiments, tes émotions, avoir du mal à les montrer, à t'ouvrir à quelqu'un, ou même avoir un discours clair, par exemple, face à des personnes que tu ne connais pas ou à des collègues de travail, c'est important de te reconnecter à ta voix, à ton essence profonde. une voix alors reconnecter à sa voix c'est aussi reconnecter à qui on est accepter qui on est, se connaître pour pouvoir justement l'exprimer par la suite mais ça c'est pas comme ça d'un coup d'un seul c'est comme tout, ça se muscle c'est à dire que moi j'ai commencé à m'ouvrir à mon expression et à ma voix justement... quand j'ai décidé de changer, quand j'ai décidé que j'avais besoin de changement dans ma vie pour me sentir plus épanouie et mieux, en fait, concrètement. et donc du coup j'ai commencé à m'exprimer à exprimer qui j'étais, à exprimer ce que je ressentais avec une professionnelle c'était une psychothérapeute qui m'a aidée justement à mettre des mots sur ce que je ressentais mettre des mots sur ce que j'avais ressenti avant de mettre des mots aussi sur mon fonctionnement donc à me connaître davantage à connaître effectivement comment comment ça s'est passé à l'intérieur de moi, pourquoi j'avais acquis ces croyances-là, et aussi à repasser par le corps pour justement évacuer les émotions qui s'étaient accumulées en moi. Parce que quand on ne s'exprime pas, quand on ne sait pas s'exprimer, on n'exprime pas ses émotions, ce qui fait que les émotions, on les ressent, mais... on les cache, on les enfouit au plus profond de nous, et en fait, ça stagne. Et quand ça stagne, ça pourrit, et quand ça pourrit, ça fait mal, ça crée des douleurs. Clairement, j'avais des tensions musculaires dans tout le corps, j'avais mal à la tête, j'avais des douleurs digestives, j'avais l'impression vraiment que mon corps avait du mal à fonctionner et d'être à l'étroit dans mon corps. Donc vraiment, pour moi, La reconnexion à la voix, ça demandait de me reconnecter à mon corps aussi, à redescendre dans mon corps et à retrouver un sentiment de sécurité dans le ressenti dans mon corps, pour me sentir en sécurité dans le ressenti dans ma voix. C'est le sentiment de sécurité et en fait, pour moi, c'est la base de tout. La sécurité, c'est lié au premier chakra et c'est lié à notre base et c'est un besoin de base d'être en sécurité. Si vous faites l'état des lieux de vos besoins, vraiment les besoins de base, c'est manger, dormir, avoir un toit sur sa tête, boire. Et en fait, quand on n'a pas ça de rempli, on n'est pas en sécurité. Ça, ça remplit la sécurité de base. Ensuite, on va avoir la sécurité émotionnelle, qui est hyper importante. Si on ne se sent pas en sécurité émotionnellement, on ne peut pas s'ouvrir. Du coup, on se ferme comme une huître et on se protège. On crée une armure autour de nous, on crée une protection autour de nous. Après, pour en sortir, ça demande un travail d'être accompagnée pour ça. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai commencé par ça et effectivement, c'est douloureux. Parce que concrètement, j'ai fait ça pendant un an ou deux. Et après, d'un coup d'un seul, je n'ai pas compris. Parce qu'en fait, j'ai commencé à ressentir tout d'un coup, mais vraiment comme je n'avais jamais ressenti. C'est-à-dire qu'avant, j'avais une couverture, une armure tellement épaisse autour de moi. que les émotions étaient là, je les ressentais, mais par contre je les étouffais, ce qui fait que je ne les exprimais pas. Donc j'avais l'impression de vivre en nuances de gris. C'est-à-dire que j'avais l'impression de ne pas savoir pleurer, de tristesse ou de joie, d'ailleurs. J'avais l'impression de ne pas savoir me mettre en colère, de ne pas savoir ressentir la joie, de ne pas savoir rire. J'admirais les gens qui étaient capables de rire d'un coup d'un seul à gorge déployée. qui était capable de se mettre à pleurer, même de tristesse. J'étais là pour consoler mes amis, mais par contre, j'étais incapable de pleurer comme elle. Et c'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Je me suis dit, ce n'est pas possible, j'ai vraiment l'impression de me laisser porter par la vie et de ne pas du tout être actrice de ma vie, de juste me laisser porter et me laisser dériver sans rien pouvoir gérer. Et concrètement, j'ai fait plein de choses dans ma vie justement parce que je pensais que c'était ce qu'on attendait de moi, mais sans vraiment le vouloir, sans vraiment avoir l'envie de. Et c'est épuisant en fait. C'est épuisant et c'est ennuyant parce que du coup, on ne kiffe pas. On ne kiffe pas sa vie et voilà. En tout cas, moi, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai envie de kiffer ma vie quand même. Je n'ai pas envie de ce truc de métro boulot-nodo comme potentiellement les générations supérieures nous ont transmis. J'ai vraiment envie de kiffer ma vie. Et là, du coup, j'en viens aussi à cette notion de féminin, de condition de femme, parce qu'on vit quand même dans une société qui est patriarcale, encore aujourd'hui, encore en 2024, même en France. On vit dans une société où il y a des croyances sociétales, des croyances... collectives qui sont tellement bien enfouies en nous qu'on les incarne inconsciemment. C'est-à-dire que déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que sur le plan transgénérationnel, on peut porter en nous des traumas de... Bon, comment je vais faire ma phrase. On peut porter en nous des traumas qui viennent jusqu'à sept générations avant nous. Ça veut dire que, admettons, notre arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, admettons, grand-mère qui a subi un traumatisme et qui l'a intégré dans son corps, a pu le transmettre via son ADN à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants jusqu'à ce que ce soit travaillé et qu'on ne le transmette plus à la génération suivante. Donc, dites-vous que vous portez en vous potentiellement des traumatismes qui viennent jusqu'à sept générations avant vous. D'autant plus si vous êtes une femme. Parce qu'il y a quand même cette croyance sociétale bien enfouie en nous, alors pas chez tout le monde, évidemment, mais enfouie chez la plupart des gens, que la femme, pour être acceptée, ne doit pas prendre de place, ne doit pas s'exprimer, donner son avis. Alors, ce n'est absolument pas ce que je pense. évidemment, mais personnellement, jusqu'à mon point de rupture, j'incarnais inconsciemment cette croyance-là. C'est-à-dire que j'avais vraiment cette croyance que pour être acceptée, je devais prendre le moins de place possible. Je devais le moins m'exprimer possible. Donc ça passait vraiment par une posture aussi, au niveau du corps, vraiment repliée sur moi-même, où je m'exprimais très peu. Donc ça, j'ai déjà dit, mais vraiment... sachez que chez la plupart des femmes, pas que d'ailleurs parce que les hommes portent aussi cette croyance là mais surtout quand on est une femme on incarne, on peut incarner cette croyance là, que la femme doit prendre le moins de place possible pour être acceptée pareil au niveau des émotions quand une femme exprime une émotion forte, elle est hystérique voilà il y a plein de croyances en fait collectives qui porte justement sur la condition de la femme. Oui, c'est français. On est le soir. Potentiellement, je ne parle plus français. Dans tous les cas, ce que je voulais dire aussi, ça m'est passé par la tête, et c'est parti. Qu'est-ce que je voulais dire ? Potentiellement, ça reviendra ou pas, mais dans tous les cas... ce n'est pas une fin en soi. Une croyance limitante, ça se dézingue, ça se libère. Franchement, si moi je l'ai fait, tout le monde peut le faire. Parce que vraiment, je trouve, c'est ma vie en même temps, je suis peut-être pas très objective, mais j'ai l'impression vraiment de partir de loin, de très loin. Et franchement, si aujourd'hui je m'exprime, si aujourd'hui je chante, devant 100 personnes, en fait c'est possible pour n'importe qui de reconnecter à sa voix et de s'exprimer. Parce que pour moi, vraiment s'exprimer, exprimer vraiment qui on est, reconnecter à sa voix, c'est vraiment reconnecter à qui on est vraiment. Je dirais même plus loin que ça, c'est permettre à la vie qui nous traverse d'être en mouvement. Pour moi, la vie nous traverse. C'est-à-dire que notre corps ne permet d'être en vie. Voilà, ça, on sera d'accord là-dessus. Et l'élan vital, en fait, s'exprime à travers nous. C'est-à-dire que quand on sent un élan pour exprimer quelque chose, une opinion, une émotion, en fait, c'est une énergie qui est en mouvement. Et si on ne l'exprime pas, on la réprime. Ce qui n'est pas exprimé est réprimé. Donc, même un élan créatif, un élan pour donner votre avis sur un sujet, par exemple, quand vous vous empêchez de l'exprimer, vous réprimez cette énergie-là et elle s'ancre en vous. Elle s'imprègne en vous et elle stagne. Comme on l'a dit, ce qui stagne, ce n'est pas bon, ça pourrit et ce n'est pas très agréable. Donc, dans tous les cas... C'est vraiment le message que je voulais faire passer. C'est hyper important. à mon sens, vraiment, de reconnecter à sa voix pour venir exprimer ses valeurs. Et vraiment, se créer une vie sur mesure, une vie qui nous fasse kiffer, une vie qui nous fasse vibrer, une vie qui nous épanouisse. Parce que si on ne vient pas exprimer qui on est, si on ne va pas porter sa voix, quand je dis porter sa voix, c'est vraiment exprimer ses émotions, ses sentiments, exprimer qui on est. parler de nos valeurs, exprimer nos avis, on finit par se laisser porter et par ne pas contribuer. Je vais encore amorcer une autre thématique, c'est que pour moi, chaque personne sert à quelque chose. C'est-à-dire que... Si je devais m'adresser à la petite Julie, donc de 10 ans, même adolescente, je lui dirais qu'elle n'est pas insignifiante. Je lui dirais qu'elle a son rôle à jouer et qu'elle est utile, qu'elle saura se rendre utile à la vie et qu'elle n'est pas insignifiante. Et ça, pour moi, c'est hyper important parce que nous ne sommes pas petites. nous ne sommes pas petits. En tant qu'êtres vivants, nous avons le droit de nous épanouir, j'ai même envie de dire le devoir, parce que pour moi, en étant en vie vraiment, c'est rendre grâce et gratitude à la vie qui nous traverse que de nous épanouir, que de contribuer au monde. Et on a tous notre rôle à jouer, on a tous notre contribution à apporter au monde. Et il n'y a qu'en se connaissant, il n'y a qu'en s'exprimant, en exprimant qui on est, qu'on pourra le faire et qu'on pourra aussi savoir comment le faire. Voilà, je pense que je vais m'arrêter là-dessus, mais vraiment, apprendre à... Ce n'est pas vraiment apprendre, on peut apprendre des techniques, mais c'est vraiment expérimenter. Donc vraiment, toi qui me regarde, je t'invite vraiment à expérimenter, de reconnecter à ta voix. d'exprimer qui tu es vraiment parce que tu le vaux bien, parce que c'est hyper important pour ton bien-être, pour ton mieux-être. C'est de te faire ce cadeau-là. Tu as le droit de t'épanouir, tu as le droit de kiffer ta vie, tu as le droit de porter ta voix, tu as le droit d'assumer tes valeurs, tu as le droit d'assumer qui tu es. Il n'y a pas besoin d'être parfaite pour être acceptée et aimée telle qu'on est et de contribuer à la vie parce que la perfection, ça n'existe pas. personne n'est parfait, on est bien d'accord et puis oui on a tous des défauts mais en fait ça veut dire quoi des défauts ? Effectivement il y a des choses chacun d'entre nous qui ne plairont pas à d'autres personnes et en fait c'est totalement ok et on s'en fiche parce que si on part de ce postulat là personne ne s'aimerait en fait alors que c'est vraiment pas le but de la vie le but de la vie c'est pas d'être parfait sinon c'est ennuyeux la vie Et surtout la vie c'est un équilibre entre le positif et le négatif. Donc on ne peut pas être 100% positif, c'est absolument pas possible. Bon, j'ai été coupé à la fin de la vidéo. J'espère que ce format te plaira, t'aura plu. Voilà, je te propose juste pour terminer une petite pratique, un petit pas qui peut-être pourra t'aider. Alors je regarde mon micro parce que... potentiellement il va s'attendre d'un moment à l'autre, ce petit pas si c'est ok pour toi, c'est de prendre une feuille et un crayon ici et maintenant, et de te poser et d'écrire tout ce qui te vient. Ok, comment je me sens là, ici et maintenant ? Et surtout ne pas te limiter. En fait, tu es la seule potentiellement qui se limite, dans ton expression, qui te clôt la bouche peut-être. Et en fait, par cette pratique potentiellement, tu vas commencer à prendre l'habitude. de poser des mots sur ce que tu ressens, sur qui tu es, etc. Peut-être mets-toi un timer, une minute, trois minutes, dix minutes, vois ce qui est le mieux pour toi ici et maintenant, et commence à écrire. Peut-être des mots, des phrases. En fait, on s'en fiche que tes phrases soient jolies ou pas, on s'en fiche que ton écriture soit jolie ou pas, que tu fasses des fautes ou pas. Le but n'est pas que tu le relises. Le but n'est pas que tu relises ce texte. En tout cas, le but, c'est vraiment de t'exprimer, poser des mots sur ce que tu ressens, ici et maintenant, que ce soit dans tes émotions ou dans ton corps. Voilà. Petit défi pour toi ici et maintenant. Passe une belle fin de journée et on se dit à la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. Ciao !

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Description

Tu veux découvrir l'importance de reconnecter à ta voix et de t'exprimer pleinement ? Dans cet épisode de podcast, je te montre comment cette transformation peut changer ta vie, en te partageant mon propre parcours 🌟


Ce que tu découvriras :

  • Pourquoi reconnecter à sa voix est crucial surtout en tant que femme

  • Comment exprimer tes émotions, sentiments et avis sans peur

  • Une pratique rapide pour libérer ta voix intérieure


Reconnecter à ta voix, c’est bien plus que simplement parler. C’est te permettre de t’affirmer, de partager tes idées et de vivre en harmonie avec qui tu es vraiment. Dans cet épisode, je partage des outils concrets pour t'aider à surmonter la timidité et à t'épanouir.


🔗 Envie d'aller plus loin ? Télécharge mon audio gratuit pour reconnecter à ton corps et débuter ton propre voyage de transformation : https://juliefauvel.fr/ton-audio-offert-pour-reconnecter-a-ton-corps-en-20-minutes


📬 Ne rate aucun de mes épisodes ! Abonne-toi au podcast pour recevoir toutes mes astuces et conseils pour t'épanouir et t'exprimer pleinement !


N'oublie pas de laisser une note à cet épisode s'il t'a plu, de t'abonner et de partager avec tes amis ! 💖 Laisse un commentaire pour me dire comment cet épisode t'a inspiré à reconnecter à ta voix et à t'exprimer pleinement !


Avec amour,

Julie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, j'espère que vous allez bien. On se retrouve ce soir pour une thématique qui me tient particulièrement à cœur, l'importance de reconnecter à sa voix, d'autant plus quand on est une femme. Alors pour rappel, je suis Julie, je suis thérapeute énergétique et psychosomatique et j'accompagne mes clients et mes clientes à sortir du mode survie en apaisant son système nerveux à travers le corps et la voix, justement pour s'épanouir pleinement. Et ce sentiment, en fait, d'expression, pour moi, est hyper important. Alors, pour la petite histoire, si on part très loin, quand j'étais petite fille, quand j'étais enfant, j'étais très très timide, au point où j'avais énormément de mal finalement à m'adresser à une figure adulte, à une figure d'autorité, d'autant plus si je ne la connaissais pas. Par exemple, à l'école, sur mes bulletins, c'était toujours écrit que j'étais une bonne élève. mais j'étais trop discrète en classe, que je participais pas assez. Pour moi, c'était vraiment insurmontable de devoir m'adresser à quelqu'un que je ne connaissais pas, à un adulte que je ne connaissais pas. Et même en grandissant, en fait, je me suis construite avec ce truc de Eh ben, ma parole n'est pas assez bien, je peux être jugée sur ce que je dis, on peut moins m'aimer à cause de ce que je dis. Donc il faut que je me fasse la plus discrète possible. Et ça, c'est un sentiment qui est quand même très dur à vivre parce que vraiment j'ai grandi avec ce truc de je ne suis pas assez, je dois être la plus discrète possible parce qu'on peut me juger sur tout ce que je dis, tout ce que je fais. Donc vraiment j'ai acquis un sentiment d'insécurité. liées à mon corps et à ma voix. Jusqu'au point de rupture où là, je me suis dit, c'est trop. Parce que vraiment, je m'étais construit une carapace tellement épaisse, en tout cas, des couches tellement nombreuses que j'étais arrivée à un point où vraiment, je ne savais pas qui j'étais. Je ne savais pas ce que j'aimais parce que j'étais tout le temps concentrée sur ce que l'autre allait penser de moi. sur comment l'autre allait me juger, comment l'autre allait accueillir ce que je disais. Et je passais mon temps à ressasser ce que j'avais dit, ce que j'avais fait, ou à préparer ce que j'allais dire, ou ce que j'allais faire, pour que ce soit le plus court possible, et le plus pertinent possible, et le mieux accueilli possible. J'étais du genre à me... préparer dix minutes avant, bah de passer un coup de fil pour me refaire la phrase dans la tête trente-six mille fois, sauf qu'au moment où j'appelle, eh ben, je parle beaucoup trop vite, du coup je mâche mes mots. J'étais du genre à me préparer mentalement avant d'aller marcher dans la rue pour aller chez ma boulangère acheter mon pain. Enfin voilà, vraiment à refaire mes phrases trente-six mille fois en tête, en fait, pour un truc insignifiant. Donc ça me demandait une énergie folle de me préparer à tout ça, de me remettre de tout ça. Parce qu'après, du coup, je ressassais tout ce que j'avais dit, que j'avais fait, en me disant Ok, est-ce qu'on va me juger là-dessus ? Pourquoi j'ai dit ça comme ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Ça a mis une pression énorme et ça fatigue, c'est épuisant, on est d'accord. C'est épuisant, en fait, de tout remettre en question et d'avoir l'impression qu'on est jugé sur tout ce qu'on dit, tout ce qu'on fait. On est d'accord. Donc, voilà. Donc, si tu te retrouves dans mes mots, si tu as l'impression, toi aussi, d'avoir du mal à t'exprimer, à exprimer ce que tu ressens, avoir du mal à exprimer tes sentiments, tes émotions, avoir du mal à les montrer, à t'ouvrir à quelqu'un, ou même avoir un discours clair, par exemple, face à des personnes que tu ne connais pas ou à des collègues de travail, c'est important de te reconnecter à ta voix, à ton essence profonde. une voix alors reconnecter à sa voix c'est aussi reconnecter à qui on est accepter qui on est, se connaître pour pouvoir justement l'exprimer par la suite mais ça c'est pas comme ça d'un coup d'un seul c'est comme tout, ça se muscle c'est à dire que moi j'ai commencé à m'ouvrir à mon expression et à ma voix justement... quand j'ai décidé de changer, quand j'ai décidé que j'avais besoin de changement dans ma vie pour me sentir plus épanouie et mieux, en fait, concrètement. et donc du coup j'ai commencé à m'exprimer à exprimer qui j'étais, à exprimer ce que je ressentais avec une professionnelle c'était une psychothérapeute qui m'a aidée justement à mettre des mots sur ce que je ressentais mettre des mots sur ce que j'avais ressenti avant de mettre des mots aussi sur mon fonctionnement donc à me connaître davantage à connaître effectivement comment comment ça s'est passé à l'intérieur de moi, pourquoi j'avais acquis ces croyances-là, et aussi à repasser par le corps pour justement évacuer les émotions qui s'étaient accumulées en moi. Parce que quand on ne s'exprime pas, quand on ne sait pas s'exprimer, on n'exprime pas ses émotions, ce qui fait que les émotions, on les ressent, mais... on les cache, on les enfouit au plus profond de nous, et en fait, ça stagne. Et quand ça stagne, ça pourrit, et quand ça pourrit, ça fait mal, ça crée des douleurs. Clairement, j'avais des tensions musculaires dans tout le corps, j'avais mal à la tête, j'avais des douleurs digestives, j'avais l'impression vraiment que mon corps avait du mal à fonctionner et d'être à l'étroit dans mon corps. Donc vraiment, pour moi, La reconnexion à la voix, ça demandait de me reconnecter à mon corps aussi, à redescendre dans mon corps et à retrouver un sentiment de sécurité dans le ressenti dans mon corps, pour me sentir en sécurité dans le ressenti dans ma voix. C'est le sentiment de sécurité et en fait, pour moi, c'est la base de tout. La sécurité, c'est lié au premier chakra et c'est lié à notre base et c'est un besoin de base d'être en sécurité. Si vous faites l'état des lieux de vos besoins, vraiment les besoins de base, c'est manger, dormir, avoir un toit sur sa tête, boire. Et en fait, quand on n'a pas ça de rempli, on n'est pas en sécurité. Ça, ça remplit la sécurité de base. Ensuite, on va avoir la sécurité émotionnelle, qui est hyper importante. Si on ne se sent pas en sécurité émotionnellement, on ne peut pas s'ouvrir. Du coup, on se ferme comme une huître et on se protège. On crée une armure autour de nous, on crée une protection autour de nous. Après, pour en sortir, ça demande un travail d'être accompagnée pour ça. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai commencé par ça et effectivement, c'est douloureux. Parce que concrètement, j'ai fait ça pendant un an ou deux. Et après, d'un coup d'un seul, je n'ai pas compris. Parce qu'en fait, j'ai commencé à ressentir tout d'un coup, mais vraiment comme je n'avais jamais ressenti. C'est-à-dire qu'avant, j'avais une couverture, une armure tellement épaisse autour de moi. que les émotions étaient là, je les ressentais, mais par contre je les étouffais, ce qui fait que je ne les exprimais pas. Donc j'avais l'impression de vivre en nuances de gris. C'est-à-dire que j'avais l'impression de ne pas savoir pleurer, de tristesse ou de joie, d'ailleurs. J'avais l'impression de ne pas savoir me mettre en colère, de ne pas savoir ressentir la joie, de ne pas savoir rire. J'admirais les gens qui étaient capables de rire d'un coup d'un seul à gorge déployée. qui était capable de se mettre à pleurer, même de tristesse. J'étais là pour consoler mes amis, mais par contre, j'étais incapable de pleurer comme elle. Et c'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Je me suis dit, ce n'est pas possible, j'ai vraiment l'impression de me laisser porter par la vie et de ne pas du tout être actrice de ma vie, de juste me laisser porter et me laisser dériver sans rien pouvoir gérer. Et concrètement, j'ai fait plein de choses dans ma vie justement parce que je pensais que c'était ce qu'on attendait de moi, mais sans vraiment le vouloir, sans vraiment avoir l'envie de. Et c'est épuisant en fait. C'est épuisant et c'est ennuyant parce que du coup, on ne kiffe pas. On ne kiffe pas sa vie et voilà. En tout cas, moi, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai envie de kiffer ma vie quand même. Je n'ai pas envie de ce truc de métro boulot-nodo comme potentiellement les générations supérieures nous ont transmis. J'ai vraiment envie de kiffer ma vie. Et là, du coup, j'en viens aussi à cette notion de féminin, de condition de femme, parce qu'on vit quand même dans une société qui est patriarcale, encore aujourd'hui, encore en 2024, même en France. On vit dans une société où il y a des croyances sociétales, des croyances... collectives qui sont tellement bien enfouies en nous qu'on les incarne inconsciemment. C'est-à-dire que déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que sur le plan transgénérationnel, on peut porter en nous des traumas de... Bon, comment je vais faire ma phrase. On peut porter en nous des traumas qui viennent jusqu'à sept générations avant nous. Ça veut dire que, admettons, notre arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, admettons, grand-mère qui a subi un traumatisme et qui l'a intégré dans son corps, a pu le transmettre via son ADN à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants jusqu'à ce que ce soit travaillé et qu'on ne le transmette plus à la génération suivante. Donc, dites-vous que vous portez en vous potentiellement des traumatismes qui viennent jusqu'à sept générations avant vous. D'autant plus si vous êtes une femme. Parce qu'il y a quand même cette croyance sociétale bien enfouie en nous, alors pas chez tout le monde, évidemment, mais enfouie chez la plupart des gens, que la femme, pour être acceptée, ne doit pas prendre de place, ne doit pas s'exprimer, donner son avis. Alors, ce n'est absolument pas ce que je pense. évidemment, mais personnellement, jusqu'à mon point de rupture, j'incarnais inconsciemment cette croyance-là. C'est-à-dire que j'avais vraiment cette croyance que pour être acceptée, je devais prendre le moins de place possible. Je devais le moins m'exprimer possible. Donc ça passait vraiment par une posture aussi, au niveau du corps, vraiment repliée sur moi-même, où je m'exprimais très peu. Donc ça, j'ai déjà dit, mais vraiment... sachez que chez la plupart des femmes, pas que d'ailleurs parce que les hommes portent aussi cette croyance là mais surtout quand on est une femme on incarne, on peut incarner cette croyance là, que la femme doit prendre le moins de place possible pour être acceptée pareil au niveau des émotions quand une femme exprime une émotion forte, elle est hystérique voilà il y a plein de croyances en fait collectives qui porte justement sur la condition de la femme. Oui, c'est français. On est le soir. Potentiellement, je ne parle plus français. Dans tous les cas, ce que je voulais dire aussi, ça m'est passé par la tête, et c'est parti. Qu'est-ce que je voulais dire ? Potentiellement, ça reviendra ou pas, mais dans tous les cas... ce n'est pas une fin en soi. Une croyance limitante, ça se dézingue, ça se libère. Franchement, si moi je l'ai fait, tout le monde peut le faire. Parce que vraiment, je trouve, c'est ma vie en même temps, je suis peut-être pas très objective, mais j'ai l'impression vraiment de partir de loin, de très loin. Et franchement, si aujourd'hui je m'exprime, si aujourd'hui je chante, devant 100 personnes, en fait c'est possible pour n'importe qui de reconnecter à sa voix et de s'exprimer. Parce que pour moi, vraiment s'exprimer, exprimer vraiment qui on est, reconnecter à sa voix, c'est vraiment reconnecter à qui on est vraiment. Je dirais même plus loin que ça, c'est permettre à la vie qui nous traverse d'être en mouvement. Pour moi, la vie nous traverse. C'est-à-dire que notre corps ne permet d'être en vie. Voilà, ça, on sera d'accord là-dessus. Et l'élan vital, en fait, s'exprime à travers nous. C'est-à-dire que quand on sent un élan pour exprimer quelque chose, une opinion, une émotion, en fait, c'est une énergie qui est en mouvement. Et si on ne l'exprime pas, on la réprime. Ce qui n'est pas exprimé est réprimé. Donc, même un élan créatif, un élan pour donner votre avis sur un sujet, par exemple, quand vous vous empêchez de l'exprimer, vous réprimez cette énergie-là et elle s'ancre en vous. Elle s'imprègne en vous et elle stagne. Comme on l'a dit, ce qui stagne, ce n'est pas bon, ça pourrit et ce n'est pas très agréable. Donc, dans tous les cas... C'est vraiment le message que je voulais faire passer. C'est hyper important. à mon sens, vraiment, de reconnecter à sa voix pour venir exprimer ses valeurs. Et vraiment, se créer une vie sur mesure, une vie qui nous fasse kiffer, une vie qui nous fasse vibrer, une vie qui nous épanouisse. Parce que si on ne vient pas exprimer qui on est, si on ne va pas porter sa voix, quand je dis porter sa voix, c'est vraiment exprimer ses émotions, ses sentiments, exprimer qui on est. parler de nos valeurs, exprimer nos avis, on finit par se laisser porter et par ne pas contribuer. Je vais encore amorcer une autre thématique, c'est que pour moi, chaque personne sert à quelque chose. C'est-à-dire que... Si je devais m'adresser à la petite Julie, donc de 10 ans, même adolescente, je lui dirais qu'elle n'est pas insignifiante. Je lui dirais qu'elle a son rôle à jouer et qu'elle est utile, qu'elle saura se rendre utile à la vie et qu'elle n'est pas insignifiante. Et ça, pour moi, c'est hyper important parce que nous ne sommes pas petites. nous ne sommes pas petits. En tant qu'êtres vivants, nous avons le droit de nous épanouir, j'ai même envie de dire le devoir, parce que pour moi, en étant en vie vraiment, c'est rendre grâce et gratitude à la vie qui nous traverse que de nous épanouir, que de contribuer au monde. Et on a tous notre rôle à jouer, on a tous notre contribution à apporter au monde. Et il n'y a qu'en se connaissant, il n'y a qu'en s'exprimant, en exprimant qui on est, qu'on pourra le faire et qu'on pourra aussi savoir comment le faire. Voilà, je pense que je vais m'arrêter là-dessus, mais vraiment, apprendre à... Ce n'est pas vraiment apprendre, on peut apprendre des techniques, mais c'est vraiment expérimenter. Donc vraiment, toi qui me regarde, je t'invite vraiment à expérimenter, de reconnecter à ta voix. d'exprimer qui tu es vraiment parce que tu le vaux bien, parce que c'est hyper important pour ton bien-être, pour ton mieux-être. C'est de te faire ce cadeau-là. Tu as le droit de t'épanouir, tu as le droit de kiffer ta vie, tu as le droit de porter ta voix, tu as le droit d'assumer tes valeurs, tu as le droit d'assumer qui tu es. Il n'y a pas besoin d'être parfaite pour être acceptée et aimée telle qu'on est et de contribuer à la vie parce que la perfection, ça n'existe pas. personne n'est parfait, on est bien d'accord et puis oui on a tous des défauts mais en fait ça veut dire quoi des défauts ? Effectivement il y a des choses chacun d'entre nous qui ne plairont pas à d'autres personnes et en fait c'est totalement ok et on s'en fiche parce que si on part de ce postulat là personne ne s'aimerait en fait alors que c'est vraiment pas le but de la vie le but de la vie c'est pas d'être parfait sinon c'est ennuyeux la vie Et surtout la vie c'est un équilibre entre le positif et le négatif. Donc on ne peut pas être 100% positif, c'est absolument pas possible. Bon, j'ai été coupé à la fin de la vidéo. J'espère que ce format te plaira, t'aura plu. Voilà, je te propose juste pour terminer une petite pratique, un petit pas qui peut-être pourra t'aider. Alors je regarde mon micro parce que... potentiellement il va s'attendre d'un moment à l'autre, ce petit pas si c'est ok pour toi, c'est de prendre une feuille et un crayon ici et maintenant, et de te poser et d'écrire tout ce qui te vient. Ok, comment je me sens là, ici et maintenant ? Et surtout ne pas te limiter. En fait, tu es la seule potentiellement qui se limite, dans ton expression, qui te clôt la bouche peut-être. Et en fait, par cette pratique potentiellement, tu vas commencer à prendre l'habitude. de poser des mots sur ce que tu ressens, sur qui tu es, etc. Peut-être mets-toi un timer, une minute, trois minutes, dix minutes, vois ce qui est le mieux pour toi ici et maintenant, et commence à écrire. Peut-être des mots, des phrases. En fait, on s'en fiche que tes phrases soient jolies ou pas, on s'en fiche que ton écriture soit jolie ou pas, que tu fasses des fautes ou pas. Le but n'est pas que tu le relises. Le but n'est pas que tu relises ce texte. En tout cas, le but, c'est vraiment de t'exprimer, poser des mots sur ce que tu ressens, ici et maintenant, que ce soit dans tes émotions ou dans ton corps. Voilà. Petit défi pour toi ici et maintenant. Passe une belle fin de journée et on se dit à la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. Ciao !

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  • Pourquoi reconnecter à sa voix est crucial surtout en tant que femme

  • Comment exprimer tes émotions, sentiments et avis sans peur

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Reconnecter à ta voix, c’est bien plus que simplement parler. C’est te permettre de t’affirmer, de partager tes idées et de vivre en harmonie avec qui tu es vraiment. Dans cet épisode, je partage des outils concrets pour t'aider à surmonter la timidité et à t'épanouir.


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Julie


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  • Speaker #0

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Pour moi, c'était vraiment insurmontable de devoir m'adresser à quelqu'un que je ne connaissais pas, à un adulte que je ne connaissais pas. Et même en grandissant, en fait, je me suis construite avec ce truc de Eh ben, ma parole n'est pas assez bien, je peux être jugée sur ce que je dis, on peut moins m'aimer à cause de ce que je dis. Donc il faut que je me fasse la plus discrète possible. Et ça, c'est un sentiment qui est quand même très dur à vivre parce que vraiment j'ai grandi avec ce truc de je ne suis pas assez, je dois être la plus discrète possible parce qu'on peut me juger sur tout ce que je dis, tout ce que je fais. Donc vraiment j'ai acquis un sentiment d'insécurité. liées à mon corps et à ma voix. Jusqu'au point de rupture où là, je me suis dit, c'est trop. Parce que vraiment, je m'étais construit une carapace tellement épaisse, en tout cas, des couches tellement nombreuses que j'étais arrivée à un point où vraiment, je ne savais pas qui j'étais. Je ne savais pas ce que j'aimais parce que j'étais tout le temps concentrée sur ce que l'autre allait penser de moi. sur comment l'autre allait me juger, comment l'autre allait accueillir ce que je disais. Et je passais mon temps à ressasser ce que j'avais dit, ce que j'avais fait, ou à préparer ce que j'allais dire, ou ce que j'allais faire, pour que ce soit le plus court possible, et le plus pertinent possible, et le mieux accueilli possible. J'étais du genre à me... préparer dix minutes avant, bah de passer un coup de fil pour me refaire la phrase dans la tête trente-six mille fois, sauf qu'au moment où j'appelle, eh ben, je parle beaucoup trop vite, du coup je mâche mes mots. J'étais du genre à me préparer mentalement avant d'aller marcher dans la rue pour aller chez ma boulangère acheter mon pain. Enfin voilà, vraiment à refaire mes phrases trente-six mille fois en tête, en fait, pour un truc insignifiant. Donc ça me demandait une énergie folle de me préparer à tout ça, de me remettre de tout ça. Parce qu'après, du coup, je ressassais tout ce que j'avais dit, que j'avais fait, en me disant Ok, est-ce qu'on va me juger là-dessus ? Pourquoi j'ai dit ça comme ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Ça a mis une pression énorme et ça fatigue, c'est épuisant, on est d'accord. C'est épuisant, en fait, de tout remettre en question et d'avoir l'impression qu'on est jugé sur tout ce qu'on dit, tout ce qu'on fait. On est d'accord. Donc, voilà. Donc, si tu te retrouves dans mes mots, si tu as l'impression, toi aussi, d'avoir du mal à t'exprimer, à exprimer ce que tu ressens, avoir du mal à exprimer tes sentiments, tes émotions, avoir du mal à les montrer, à t'ouvrir à quelqu'un, ou même avoir un discours clair, par exemple, face à des personnes que tu ne connais pas ou à des collègues de travail, c'est important de te reconnecter à ta voix, à ton essence profonde. une voix alors reconnecter à sa voix c'est aussi reconnecter à qui on est accepter qui on est, se connaître pour pouvoir justement l'exprimer par la suite mais ça c'est pas comme ça d'un coup d'un seul c'est comme tout, ça se muscle c'est à dire que moi j'ai commencé à m'ouvrir à mon expression et à ma voix justement... quand j'ai décidé de changer, quand j'ai décidé que j'avais besoin de changement dans ma vie pour me sentir plus épanouie et mieux, en fait, concrètement. et donc du coup j'ai commencé à m'exprimer à exprimer qui j'étais, à exprimer ce que je ressentais avec une professionnelle c'était une psychothérapeute qui m'a aidée justement à mettre des mots sur ce que je ressentais mettre des mots sur ce que j'avais ressenti avant de mettre des mots aussi sur mon fonctionnement donc à me connaître davantage à connaître effectivement comment comment ça s'est passé à l'intérieur de moi, pourquoi j'avais acquis ces croyances-là, et aussi à repasser par le corps pour justement évacuer les émotions qui s'étaient accumulées en moi. Parce que quand on ne s'exprime pas, quand on ne sait pas s'exprimer, on n'exprime pas ses émotions, ce qui fait que les émotions, on les ressent, mais... on les cache, on les enfouit au plus profond de nous, et en fait, ça stagne. Et quand ça stagne, ça pourrit, et quand ça pourrit, ça fait mal, ça crée des douleurs. Clairement, j'avais des tensions musculaires dans tout le corps, j'avais mal à la tête, j'avais des douleurs digestives, j'avais l'impression vraiment que mon corps avait du mal à fonctionner et d'être à l'étroit dans mon corps. Donc vraiment, pour moi, La reconnexion à la voix, ça demandait de me reconnecter à mon corps aussi, à redescendre dans mon corps et à retrouver un sentiment de sécurité dans le ressenti dans mon corps, pour me sentir en sécurité dans le ressenti dans ma voix. C'est le sentiment de sécurité et en fait, pour moi, c'est la base de tout. La sécurité, c'est lié au premier chakra et c'est lié à notre base et c'est un besoin de base d'être en sécurité. Si vous faites l'état des lieux de vos besoins, vraiment les besoins de base, c'est manger, dormir, avoir un toit sur sa tête, boire. Et en fait, quand on n'a pas ça de rempli, on n'est pas en sécurité. Ça, ça remplit la sécurité de base. Ensuite, on va avoir la sécurité émotionnelle, qui est hyper importante. Si on ne se sent pas en sécurité émotionnellement, on ne peut pas s'ouvrir. Du coup, on se ferme comme une huître et on se protège. On crée une armure autour de nous, on crée une protection autour de nous. Après, pour en sortir, ça demande un travail d'être accompagnée pour ça. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai commencé par ça et effectivement, c'est douloureux. Parce que concrètement, j'ai fait ça pendant un an ou deux. Et après, d'un coup d'un seul, je n'ai pas compris. Parce qu'en fait, j'ai commencé à ressentir tout d'un coup, mais vraiment comme je n'avais jamais ressenti. C'est-à-dire qu'avant, j'avais une couverture, une armure tellement épaisse autour de moi. que les émotions étaient là, je les ressentais, mais par contre je les étouffais, ce qui fait que je ne les exprimais pas. Donc j'avais l'impression de vivre en nuances de gris. C'est-à-dire que j'avais l'impression de ne pas savoir pleurer, de tristesse ou de joie, d'ailleurs. J'avais l'impression de ne pas savoir me mettre en colère, de ne pas savoir ressentir la joie, de ne pas savoir rire. J'admirais les gens qui étaient capables de rire d'un coup d'un seul à gorge déployée. qui était capable de se mettre à pleurer, même de tristesse. J'étais là pour consoler mes amis, mais par contre, j'étais incapable de pleurer comme elle. Et c'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Je me suis dit, ce n'est pas possible, j'ai vraiment l'impression de me laisser porter par la vie et de ne pas du tout être actrice de ma vie, de juste me laisser porter et me laisser dériver sans rien pouvoir gérer. Et concrètement, j'ai fait plein de choses dans ma vie justement parce que je pensais que c'était ce qu'on attendait de moi, mais sans vraiment le vouloir, sans vraiment avoir l'envie de. Et c'est épuisant en fait. C'est épuisant et c'est ennuyant parce que du coup, on ne kiffe pas. On ne kiffe pas sa vie et voilà. En tout cas, moi, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai envie de kiffer ma vie quand même. Je n'ai pas envie de ce truc de métro boulot-nodo comme potentiellement les générations supérieures nous ont transmis. J'ai vraiment envie de kiffer ma vie. Et là, du coup, j'en viens aussi à cette notion de féminin, de condition de femme, parce qu'on vit quand même dans une société qui est patriarcale, encore aujourd'hui, encore en 2024, même en France. On vit dans une société où il y a des croyances sociétales, des croyances... collectives qui sont tellement bien enfouies en nous qu'on les incarne inconsciemment. C'est-à-dire que déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que sur le plan transgénérationnel, on peut porter en nous des traumas de... Bon, comment je vais faire ma phrase. On peut porter en nous des traumas qui viennent jusqu'à sept générations avant nous. Ça veut dire que, admettons, notre arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, arrière, admettons, grand-mère qui a subi un traumatisme et qui l'a intégré dans son corps, a pu le transmettre via son ADN à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants, qu'ils l'ont transmis à ses enfants jusqu'à ce que ce soit travaillé et qu'on ne le transmette plus à la génération suivante. Donc, dites-vous que vous portez en vous potentiellement des traumatismes qui viennent jusqu'à sept générations avant vous. D'autant plus si vous êtes une femme. Parce qu'il y a quand même cette croyance sociétale bien enfouie en nous, alors pas chez tout le monde, évidemment, mais enfouie chez la plupart des gens, que la femme, pour être acceptée, ne doit pas prendre de place, ne doit pas s'exprimer, donner son avis. Alors, ce n'est absolument pas ce que je pense. évidemment, mais personnellement, jusqu'à mon point de rupture, j'incarnais inconsciemment cette croyance-là. C'est-à-dire que j'avais vraiment cette croyance que pour être acceptée, je devais prendre le moins de place possible. Je devais le moins m'exprimer possible. Donc ça passait vraiment par une posture aussi, au niveau du corps, vraiment repliée sur moi-même, où je m'exprimais très peu. Donc ça, j'ai déjà dit, mais vraiment... sachez que chez la plupart des femmes, pas que d'ailleurs parce que les hommes portent aussi cette croyance là mais surtout quand on est une femme on incarne, on peut incarner cette croyance là, que la femme doit prendre le moins de place possible pour être acceptée pareil au niveau des émotions quand une femme exprime une émotion forte, elle est hystérique voilà il y a plein de croyances en fait collectives qui porte justement sur la condition de la femme. Oui, c'est français. On est le soir. Potentiellement, je ne parle plus français. Dans tous les cas, ce que je voulais dire aussi, ça m'est passé par la tête, et c'est parti. Qu'est-ce que je voulais dire ? Potentiellement, ça reviendra ou pas, mais dans tous les cas... ce n'est pas une fin en soi. Une croyance limitante, ça se dézingue, ça se libère. Franchement, si moi je l'ai fait, tout le monde peut le faire. Parce que vraiment, je trouve, c'est ma vie en même temps, je suis peut-être pas très objective, mais j'ai l'impression vraiment de partir de loin, de très loin. Et franchement, si aujourd'hui je m'exprime, si aujourd'hui je chante, devant 100 personnes, en fait c'est possible pour n'importe qui de reconnecter à sa voix et de s'exprimer. Parce que pour moi, vraiment s'exprimer, exprimer vraiment qui on est, reconnecter à sa voix, c'est vraiment reconnecter à qui on est vraiment. Je dirais même plus loin que ça, c'est permettre à la vie qui nous traverse d'être en mouvement. Pour moi, la vie nous traverse. C'est-à-dire que notre corps ne permet d'être en vie. Voilà, ça, on sera d'accord là-dessus. Et l'élan vital, en fait, s'exprime à travers nous. C'est-à-dire que quand on sent un élan pour exprimer quelque chose, une opinion, une émotion, en fait, c'est une énergie qui est en mouvement. Et si on ne l'exprime pas, on la réprime. Ce qui n'est pas exprimé est réprimé. Donc, même un élan créatif, un élan pour donner votre avis sur un sujet, par exemple, quand vous vous empêchez de l'exprimer, vous réprimez cette énergie-là et elle s'ancre en vous. Elle s'imprègne en vous et elle stagne. Comme on l'a dit, ce qui stagne, ce n'est pas bon, ça pourrit et ce n'est pas très agréable. Donc, dans tous les cas... C'est vraiment le message que je voulais faire passer. C'est hyper important. à mon sens, vraiment, de reconnecter à sa voix pour venir exprimer ses valeurs. Et vraiment, se créer une vie sur mesure, une vie qui nous fasse kiffer, une vie qui nous fasse vibrer, une vie qui nous épanouisse. Parce que si on ne vient pas exprimer qui on est, si on ne va pas porter sa voix, quand je dis porter sa voix, c'est vraiment exprimer ses émotions, ses sentiments, exprimer qui on est. parler de nos valeurs, exprimer nos avis, on finit par se laisser porter et par ne pas contribuer. Je vais encore amorcer une autre thématique, c'est que pour moi, chaque personne sert à quelque chose. C'est-à-dire que... Si je devais m'adresser à la petite Julie, donc de 10 ans, même adolescente, je lui dirais qu'elle n'est pas insignifiante. Je lui dirais qu'elle a son rôle à jouer et qu'elle est utile, qu'elle saura se rendre utile à la vie et qu'elle n'est pas insignifiante. Et ça, pour moi, c'est hyper important parce que nous ne sommes pas petites. nous ne sommes pas petits. En tant qu'êtres vivants, nous avons le droit de nous épanouir, j'ai même envie de dire le devoir, parce que pour moi, en étant en vie vraiment, c'est rendre grâce et gratitude à la vie qui nous traverse que de nous épanouir, que de contribuer au monde. Et on a tous notre rôle à jouer, on a tous notre contribution à apporter au monde. Et il n'y a qu'en se connaissant, il n'y a qu'en s'exprimant, en exprimant qui on est, qu'on pourra le faire et qu'on pourra aussi savoir comment le faire. Voilà, je pense que je vais m'arrêter là-dessus, mais vraiment, apprendre à... Ce n'est pas vraiment apprendre, on peut apprendre des techniques, mais c'est vraiment expérimenter. Donc vraiment, toi qui me regarde, je t'invite vraiment à expérimenter, de reconnecter à ta voix. d'exprimer qui tu es vraiment parce que tu le vaux bien, parce que c'est hyper important pour ton bien-être, pour ton mieux-être. C'est de te faire ce cadeau-là. Tu as le droit de t'épanouir, tu as le droit de kiffer ta vie, tu as le droit de porter ta voix, tu as le droit d'assumer tes valeurs, tu as le droit d'assumer qui tu es. Il n'y a pas besoin d'être parfaite pour être acceptée et aimée telle qu'on est et de contribuer à la vie parce que la perfection, ça n'existe pas. personne n'est parfait, on est bien d'accord et puis oui on a tous des défauts mais en fait ça veut dire quoi des défauts ? Effectivement il y a des choses chacun d'entre nous qui ne plairont pas à d'autres personnes et en fait c'est totalement ok et on s'en fiche parce que si on part de ce postulat là personne ne s'aimerait en fait alors que c'est vraiment pas le but de la vie le but de la vie c'est pas d'être parfait sinon c'est ennuyeux la vie Et surtout la vie c'est un équilibre entre le positif et le négatif. Donc on ne peut pas être 100% positif, c'est absolument pas possible. Bon, j'ai été coupé à la fin de la vidéo. J'espère que ce format te plaira, t'aura plu. Voilà, je te propose juste pour terminer une petite pratique, un petit pas qui peut-être pourra t'aider. Alors je regarde mon micro parce que... potentiellement il va s'attendre d'un moment à l'autre, ce petit pas si c'est ok pour toi, c'est de prendre une feuille et un crayon ici et maintenant, et de te poser et d'écrire tout ce qui te vient. Ok, comment je me sens là, ici et maintenant ? Et surtout ne pas te limiter. En fait, tu es la seule potentiellement qui se limite, dans ton expression, qui te clôt la bouche peut-être. Et en fait, par cette pratique potentiellement, tu vas commencer à prendre l'habitude. de poser des mots sur ce que tu ressens, sur qui tu es, etc. Peut-être mets-toi un timer, une minute, trois minutes, dix minutes, vois ce qui est le mieux pour toi ici et maintenant, et commence à écrire. Peut-être des mots, des phrases. En fait, on s'en fiche que tes phrases soient jolies ou pas, on s'en fiche que ton écriture soit jolie ou pas, que tu fasses des fautes ou pas. Le but n'est pas que tu le relises. Le but n'est pas que tu relises ce texte. En tout cas, le but, c'est vraiment de t'exprimer, poser des mots sur ce que tu ressens, ici et maintenant, que ce soit dans tes émotions ou dans ton corps. Voilà. Petit défi pour toi ici et maintenant. Passe une belle fin de journée et on se dit à la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. Ciao !

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