Speaker #0Toi aussi, tu as du mal à méditer régulièrement, tu te sens parfois frustré de ne pas réussir à rester assise en silence, peut-être même découragé, ou tout simplement dépassé par cette pratique qui semble si simple pour les autres, et bien peut-être que c'est tout simplement pas fait pour toi et c'est complètement ok. Hello, je suis Julie, je suis praticienne psycho-énergétique et somatique, et je t'accompagne dans ton voyage intérieur pour te reconnecter à toi-même. Et aujourd'hui, j'ai envie de te parler d'un sujet qui... qui pourraient bien déculpabiliser celles et ceux qui n'arrivent pas à méditer, pourquoi la méditation n'est peut-être pas faite pour toi. Mais surtout, je vais te proposer des alternatives qui pourraient bien mieux te correspondre. Et si, admettons, tu trouves du plaisir à méditer, je t'invite quand même à écouter cet épisode car tu pourrais apprendre une ou deux petites choses. Bon, déjà j'imagine que tu connais le terme de méditation tellement on en entend parler ces dernières années. La méditation a explosé en popularité, on la voit partout, dans les magazines, les podcasts, les réseaux sociaux, dans les accompagnements. Elle est souvent présentée comme la clé ultime pour réduire le stress, améliorer la concentration et même atteindre une certaine forme de sagesse intérieure. C'est un peu la solution qu'on nous vend à toutes les sauces pour résoudre tous nos problèmes. Alors ça ne fait aucun doute que la méditation a des bienfaits incroyables pour beaucoup, beaucoup de gens, elle peut aider à calmer l'esprit, à développer une pleine conscience, à créer un espace de tranquillité dans nos vies, souvent très agitées. Elle nous permet de prendre du recul sur nos vies, sur nos émotions, sur nos ressentis, sur nos pensées. Mais par moment, elle peut être très compliquée à pratiquer, en fait, tout simplement, au quotidien, pour une grande majorité d'entre nous quand même. Alors déjà, revenons à nos moutons, c'est quoi la méditation ? Concrètement, la méditation, c'est se soumettre à une longue et profonde réflexion. Là, aujourd'hui, on entend la méditation comme une forme de ne pas penser, sauf qu'à la base, on venait méditer sur un sujet, sur une pensée, sur une action, sur ce qu'on avait fait, sur ce qu'on avait dit, etc. Aujourd'hui, ce n'est pas ce qu'on entend par le terme de méditation. Aujourd'hui, j'imagine que si je te dis méditation, tout de suite tu vas penser à une pratique assis au sol, en lotus pour ne pas penser. Sauf qu'à la base, la méditation, ce n'est pas ne pas penser. La pratique méditative, c'est atteindre un état méditatif. Alors potentiellement, effectivement, assis au sol en lotus. Mais le but, justement, c'est de prendre du recul. C'est de faire un pas en arrière. Sur nos pensées, sur nos émotions, sur nos ressentis, sur notre vie. C'est le fait de créer de l'espace en nous, sur le plan mental notamment. Donc ça, voilà, c'est ce qu'on entend à la base par la méditation. Donc déjà, petit disclaimer, ce n'est pas ne pas penser. Donc si tu pratiquais la méditation en mode je ne pense pas, je ne pense pas, je ne pense pas, déjà c'était un peu perdu d'avance. Moi, la première, quand je m'assois, au bout de deux minutes, même pas, encore deux minutes, je suis gentille. Enfin, il me faut moins de deux minutes pour recommencer à penser. Et c'est complètement normal. Le but, justement, comme j'ai dit, c'est de faire un pas en arrière et de ne pas s'attacher à ce qui est là. Et donc, de laisser finalement notre mental, notre cerveau faire son petit bonhomme de chemin. Et vagabonder là où il a besoin de vagabonder. En tout cas, moi, c'est comme ça que je l'entends. Après, il y a d'autres formes de méditation, d'autres pratiques pour atteindre l'état méditatif, et ça, on en parlera un peu plus tard. Mais du coup, ce qu'on entend moins, c'est que justement, pour certaines personnes, méditer, c'est vraiment un défi. Peut-être que toi, du coup, si tu es là à m'écouter aujourd'hui, tu as du mal à rester assise sans bouger. Ou alors tes pensées s'emballent dès que tu fermes les yeux. Donc ça peut être très frustrant et très décourageant, et je te comprends tellement. Moi la première, quand j'ai commencé, et même encore maintenant parfois, si je me pose pour faire ce type de méditation, ça peut être très compliqué pour moi de rester assise sans bouger. C'est pour ça que je vais te parler d'autres pratiques méditatives qui t'invitent justement à bouger. On en parlera plus tard. Petite teaser. Mais surtout, ce qu'on n'entend pas, c'est qu'effectivement, du coup, déjà, on est tous et toutes uniques, on est tous et toutes différentes. Nos esprits, nos corps et même nos expériences de vie vont venir influencer la manière dont on réagit à certaines pratiques. Et donc, pour certains, la méditation, telle qu'on l'entend, en tout cas, ce n'est pas du tout la pratique idéale. Et c'est complètement normal. Donc déjà, jusqu'ici, si tu n'arrives pas à méditer de cette manière, c'est complètement ok. Tu n'as aucunement besoin de culpabiliser par rapport à ça. Justement, parfois on peut sentir une certaine pression sociétale pour méditer, comme si ça devenait une obligation. Pour être bien dans sa vie, pour être bien dans son corps, pour être bien dans sa tête, être dans ses émotions. Et quand ça ne marche pas, on peut vite culpabiliser ou se demander s'il y a un truc qui cloche chez nous. Mais en réalité, il n'y a rien qui cloche. Il n'y a aucun mal à ne pas réussir à méditer. Déjà, rien que dans le thème réussir à méditer, ça cloche. Parce que le but de la méditation, ce n'est pas de réussir. C'est on médite en fait, point barre. On médite et on laisse notre cerveau faire ce qu'il a à faire. Justement, c'est une... Vraiment une prise de recul, je le répète et je pense que je le répéterai encore à plusieurs reprises au cours de cet épisode. La méditation, ce n'est pas réussir quoi que ce soit, c'est un état. Ça veut dire que c'est un état où on accueille ce qui vient, où on fait un pas de recul pour justement accueillir ce qui vient. Donc il n'y a aucunement besoin de réussir. Il n'y a pas de note à la fin pour savoir si on a bien réussi ou pas. C'est pas... Vous n'êtes pas à l'école. Il n'y a aucunement besoin de réussir et d'avoir une bonne note à la fin. Ensuite, autre disclaimer. La méditation n'est pas faite pour tout le monde parce qu'elle peut être utilisée comme une méthode de fuite. Donc là, on va parler dissociation et fuite parce que c'est partie de mon histoire aussi, donc moi, ça me parle beaucoup. Déjà, les personnes qui sont extrêmement mentales. Ça peut être très compliqué de méditer parce que très compliqué de mettre le mental sur pause. Bon, on l'a vu, ce n'est pas forcément ça l'objectif. Par contre, effectivement, les personnes très mentales ont besoin d'une pratique qui soit ancrée, d'une pratique de reconnexion au corps pour venir apaiser le mental. Donc cette forme de méditation ne sera absolument pas la plus facile, la plus... Idéal, c'est pas français, la plus idéale pour commencer. Ensuite, les personnes qui sont dissociées. Donc la dissociation, en psychologie, en gros, c'est une méthode de protection de l'esprit. En fait, dans la nature, la fuite, c'est la première réaction face à un danger. Sauf que parfois, on ne peut pas fuir physiquement. La dissociation peut être utilisée comme une fuite du mental, une fuite de l'esprit, pour éviter de ressentir et se protéger des ressentis face à l'extérieur. Face à un extérieur qui peut nous mettre en danger, en tout cas qui peut nous faire ressentir comme en danger. Donc la dissociation, on peut la mettre en place dès l'enfance, généralement suite à un traumatisme, une expérience de vie très traumatisante. mais elle est quand même beaucoup plus utilisée. Alors il y a des nuances aussi à voir par rapport à ça, parce que effectivement, du point de vue de la psychiatrie par exemple, la dustation peut être détectée lorsqu'elle est quand même assez intense, mais on la vit quand même plus ou moins de manière quotidienne pour beaucoup de monde. Moi la première, j'ai beaucoup été dissociée dans le sens où j'ai été complètement déconnectée de mon corps. Pas au point à être, comment dire, à avoir un trouble dissociatif qui soit reconnu par la psychiatrie. Mais quand même, j'étais dissociée de mon corps, de mes ressentis. En gros, j'étais en mode fuite tout le temps pour éviter de ressentir et me protéger complètement avec une carapace. Bon, ça, on en parlera peut-être un peu après. Mais en tout cas, pour les personnes qui sont dissociées, et qui ont l'habitude d'être dans leur tête et donc de fuir à travers leur esprit, La méditation, c'est un peu du pain béni. C'est, ok, je prends soin de moi, mais en fait je fuis. Donc ok, je peux faire ce que je fais d'habitude, mais en mode je prends soin de moi. Sauf que ça ne fait qu'empirer la dissociation, ça ne fait qu'empirer la fuite énergétique. Si on parle un peu du point de vue énergétique, une fuite due à une dissociation, en gros l'énergie, elle fuit vers le haut, elle fuit par... Par le chakra coronal, on est complètement connecté au pôle ciel et donc complètement déconnecté de notre corps et de notre pôle terre. Donc si par exemple, toi tu te sens dissociée dans ta vie, alors peut-être que tu n'avais pas forcément mis ce terme sur tes ressentis, mais potentiellement si tu es quelqu'un de très mental, qui mentalise beaucoup ce que tu as dit, ce que tu as fait, ce que tu pourrais dire, ce que tu pourrais faire, si tu te sens complètement déconnectée de ton corps, si tu te sens fatiguée, dévitalisée, tu as l'impression que tu te fatigues hyper vite, que... Tu as du mal à avoir du contrôle sur ta vie. Potentiellement, ça peut être une forme de dissociation. Donc, si c'est ton cas, la méditation telle qu'on a parlé jusqu'ici, ce n'est pas fait pour toi. En tout cas, pas pour commencer. En tout cas, ce n'est pas fait pour toi si tu ne t'y sens pas bien. Parce qu'après, c'est ton ressenti qui est primordial, qui est le principal. Mais voilà, petit point de vigilance par rapport à ça. Si effectivement tu es dissocié de ton corps, de ton ressenti, de ton polter, du coup, et bien cette forme de méditation, et bien c'est pas la plus adaptée pour toi, parce que ça va justement accentuer, ça va... Quel mot je pourrais utiliser ? Oui, accentuer quoi, ça va accentuer justement la dissociation, et cette réaction de fuite que tu peux avoir face à tes émotions. peuvent être intenses face à une situation qui potentiellement vient te mettre en réaction avec un sentiment de danger, justement. Donc voilà. Par contre, je vais te proposer d'autres pratiques qui peuvent justement t'aider à être plus connecté à ton corps, plus ancré et justement à être moins dans la fuite et à augmenter ton sentiment de sécurité. Justement, je vais te proposer trois manières de pratiquer la méditation en dehors de cette pratique assise en posture du lotus, les yeux fermés. Donc moi je te propose trois types de pratiques, après il en existe plein d'autres. Par exemple tu peux très bien méditer en se dans la vaisselle. En fait tu peux très bien atteindre un état méditatif grâce à une forme de répétition. Par le mouvement, par exemple. Par le chant aussi. Le chant de mantra peut être un état méditatif. Mais là, on ne va pas forcément parler de mantra. Mais en tout cas, tu as un premier... Finalement, je vais en dire quatre. Donc le premier, effectivement, ça peut être le chant répétitif, comme le chant de mantra. Ensuite, ce que je te propose peut-être d'explorer, c'est les pratiques somatiques. Au lieu de te forcer avec une pratique qui ne te convient pas, peut-être tu peux justement explorer des pratiques qui passent par le mouvement. Les pratiques somatiques sont des pratiques qui te permettent de reconnecter à ton corps en passant par le mouvement et la prise de conscience du corps et des ressentis. Donc potentiellement, ça peut être beaucoup plus, je ne vais pas dire facile, mais en tout cas beaucoup plus fluide, naturel et efficace pour toi par exemple. Donc ça peut être des pratiques de méditation par le mouvement. Voilà, moi j'aime beaucoup les méditations en mouvement, je passe beaucoup par ça personnellement. C'est des choses qui me parlent beaucoup. Ça tu peux en trouver sur internet, sur ma page YouTube par exemple aussi j'en propose. Tu peux aussi avoir des pratiques psycho-énergétiques. Donc ça peut être des méditations guidées par exemple, qui te permettent de te reconnecter à ton corps, à ton premier chakra, chakra racine, à ton polter, et permettent à l'énergie de circuler plus librement dans ton corps. Donc ces pratiques peuvent te permettre justement de te recentrer, de te reconnecter à toi-même d'une manière qui te parle peut-être davantage, et surtout à mettre de la conscience aussi sur tes ressentis. Et du coup, quatrième et dernier point, tu peux peut-être tester la pleine conscience quotidienne. Pour ça, tu peux intégrer peut-être la pleine conscience dans tes activités quotidiennes, sans avoir besoin de t'asseoir pour méditer. Par exemple, ça peut être observer ta respiration. Voilà, là où tu es, là, ici et maintenant, peu importe ta posture, peu importe où tu es, que tu aies les yeux fermés ou pas, on s'en fiche, juste, voilà, prends un temps pour observer ta respiration. Sentir l'inspire, sentir l'expire, voilà, juste ça, c'est de la pleine conscience. Ça peut être aussi, là, peu importe où tu es, peu importe ta posture, peu importe ce que tu fais, ressentir tes pieds. Voilà, sentir tes pieds. Peut-être que tu peux les bouger, bouger les orteils, pour les ressentir un peu plus. Voilà, ça c'est de la pleine conscience. Ça peut aussi sentir tes mains, tes épaules, ton ventre, on ne sait rien. Peut-être que ça peut être poser ta main gauche sur la poitrine, ta main droite sur le ventre. Ça peut être aussi marcher en pleine conscience, c'est-à-dire marcher et sans vraiment prendre conscience des pas que tu fais sur le sol, peu importe la vitesse à laquelle tu marches. Bon, généralement, plus tu marches lentement, plus c'est facile de pratiquer la pleine conscience. Ça peut être aussi cuisiner avec présence, c'est-à-dire que quand tu cuisines, tu prends le temps de bien sentir. les aliments sous tes doigts, quand tu laves les légumes par exemple, quand tu coupes les légumes. C'est-à-dire sans penser à autre chose. En gros, quand tu cuisines avec présence, c'est que tu, en pleine présence, tu penses à ce que tu fais, tu sens ce que tu fais, et tu ne penses pas à ce que tu dois faire, à ce que tu as fait, etc. Ou alors même simplement écouter de la musique en pleine présence. Donc sans faire autre chose à côté. La pleine conscience, il y a plein de façons de la pratiquer. Ça peut être dessiner aussi, écrire, la contemplation. J'adore la contemplation. En gros, tu te postes face à ta fenêtre et tu observes ce qui se passe dehors. Sans jugement, juste, voilà, tu observes ce qui se passe dehors. Tu peux mettre 5 minutes, un chrono de 5 minutes et tu observes ce qui se passe dehors. Ça, ce sont des formes de méditation en soi. Moi, je te parle de tout ça parce que ce sont des choses que j'ai testées. En gros, pour ma part, j'ai longtemps essayé la méditation. Il y a quelques années, j'ai été du genre très très mentale, enfermée dans ma tête parce que je mentalisais tout, tout, tout, tout. Tout ce que je disais, tout ce que je faisais, tout ce que... Je voulais dire tout ce que je voulais faire, tout ce que je n'arrivais pas à dire, tout ce que je n'arrivais pas à faire. J'étais complètement frustrée parce que je n'arrivais pas à vider mon esprit, je n'arrivais pas à être pleinement là dans ma vie. J'avais l'impression en fait de me laisser porter par la vie mais sans avoir aucun pouvoir sur ma vie. Et donc j'avais essayé de la méditation en mode tu verras, ça va clarifier ton esprit, tu seras beaucoup mieux avec ça, patati patata, pas du tout. justement, je n'y arrivais pas du tout, je me forçais. Et parce que je voulais absolument, je voulais, je voulais, je voulais que ça marche, je voulais réussir. Forcément, comme ça, ça ne pouvait pas marcher. Et donc, j'ai commencé à explorer des pratiques qui sont plus corporelles, des pratiques plus connectées au corps, au ressenti. Comme je vous l'ai dit, moi, j'étais complètement dissociée. Je n'avais aucune conscience de la place. que mon corps provenait dans l'espace. Je me voyais beaucoup plus grosse que ce que j'étais. Je n'étais absolument pas douée de mes mains, douée de mon corps, on peut dire ça comme ça. Je n'étais absolument pas connectée à mes ressentis, à mes émotions. La moindre émotion, je la voyais comme une vague. caler, me submerger complètement et me chambouler et me reverser dans tous les sens. Et ça, c'est parce que j'étais complètement déconnectée de mon corps. Donc là, j'ai commencé à explorer des pratiques plus somatiques, psycho-énergétiques, pour vraiment mettre de la conscience sur mes ressentis. Et c'est en explorant justement les ressentis corporels, mes ressentis énergétiques, Ok, comment mon corps fonctionne ? Comment mon énergie fonctionne ? Qu'est-ce qui se passe en moi ? Comment ça fonctionne ? Comment ça se passe ? Et bien c'est là que j'ai commencé à redescendre petit à petit dans mon corps, à m'ancrer beaucoup plus. Et donc là aujourd'hui, je peux dire que c'est plus facile pour moi de méditer tel qu'on l'entend, en posture assise sans bouger. Mais pour autant, c'est pas ma partie préférée. Et ce n'est pas la pratique qui est pour moi la plus efficace. Parce que je peux très vite repartir dans mon mental, et j'ai besoin d'être connectée à mon corps. J'ai besoin de mettre mon corps en mouvement. Et ça reste des pratiques méditatives. Les moments où je me sens complètement submergée, complètement frustrée par quelque chose qui arrive, ou même sans savoir par quoi je suis frustrée, quand je sens vraiment qu'il y a des émotions qui sont très intenses, et que j'ai mon mental qui s'emballe, et que je n'arrive pas à redescendre en tension, moi, personnellement, ma pratique préférée, c'est la méditation en mouvement. Donc après, ça m'arrive aussi de faire des pratiques de méditation guidée pour vraiment permettre à mon énergie de circuler, et ça c'est très bien aussi. Donc ça, petit aparté, des méditations guidées psycho-énergétiques, vous en trouvez partout sur YouTube, de manière complètement gratuite. J'en ai aussi sur ma chaîne, si tu veux aller voir. Mais voilà, ça se fait très, très, très facilement. Et petit aparté aussi, effectivement, si tu es du genre un peu dissocié aussi comme moi au trait mental, le fait d'être guidé, d'avoir une voix qui te guide, c'est tellement soulageant. Ça permet... clairement de lâcher prise. Moi, c'est comme ça au début que je faisais. Avant de passer aux pratiques plus corporelles, je faisais des pratiques guidées, et ça fait du bien parce qu'en fait, en étant guidée, tu te laisses porter, tu es accompagnée. Et en étant une personne très mentale, on est vite dans le sentiment d'insécurité. Et donc le fait d'avoir quelqu'un, une voix douce en plus généralement, qui nous guide avec une petite minute douce derrière, eh ben on se sent... protégé, on se sent transporté, un peu comme une maman qui prend son enfant dans les bras quoi. Donc on ne peut que lâcher prise la plupart du temps. Et quand ça marche pas, et bien il y a les pratiques corporelles, les pratiques de reconnexion au corps et donc moi personnellement ce sont les pratiques qui me parlent le plus aujourd'hui et que je pratique le plus en tant qu'ancienne dissociée. Voilà et aujourd'hui donc, alors on est en 2024 donc ça fait quasiment 8 ans que j'ai commencé la méditation, en tout cas la forme de prise de conscience, la forme de pleine conscience, etc. Aujourd'hui, maintenant, je peux dire que je ne suis plus dissociée. Ça m'arrive encore, par réflexe, dans les moments où je suis fatiguée ou où je ne suis pas bien, de me dissocier, mais la plupart du temps, je ne le suis plus. Je suis complètement à l'aise dans mon corps, dans ma vie, dans mes ressentis. Et ça, c'est aussi un sujet que j'aborde dans mes accompagnements, parce que la part de mes clientes, quand elles viennent me voir, elles, elles sont habituées justement à tester des pratiques de méditation traditionnelles, comme on en parle depuis le début. Et elles sont frustrées parce qu'à chaque fois, elles n'y arrivent pas et toujours à cette question justement de vouloir réussir à tout prix. Et justement, au cours de l'accompagnement, je leur montre qu'il n'y a pas que ça. comme pratique méditative. Et donc la plupart ont intégré des méditations en mouvement, comme de la danse libre par exemple, du chant. Et pour elles, c'est bien plus naturel pour se recentrer et pour atteindre un état méditatif. Donc maintenant, la question que tu dois avoir, c'est comment je fais pour trouver ce qui fonctionne pour moi ? Il n'y a pas 36 000 réponses. C'est tu testes, tu explores. Et c'est complètement OK. Justement, c'est comme ça que tu pourras trouver. Je ne peux pas t'apporter un protocole, là, ici et maintenant. Déjà parce qu'on ne se connaît pas. Donc, je ne sais pas ce qui est le mieux pour toi. Et il n'y a que toi qui peux savoir ce qui est mieux pour toi. Donc, il n'y a qu'en explorant que tu pourras tester. et bien quelques pratiques, voir ok, est-ce que ça marche pour moi, est-ce que ça marche pas, est-ce que ça me fait plaisir, est-ce que j'y ressens, est-ce que ça me fait du bien. Voilà, en fait le plus important c'est vraiment que tu sois à l'écoute. Comment ton corps réagit quand tu fais cette pratique ? Ton corps sait ce dont il a besoin. Donc plutôt que de te forcer à méditer de manière traditionnelle si ça ne te convient pas, et bien fais confiance à ton sorti. et explore d'autres voies qui pourraient mieux te correspondre. Donc il n'y a pas de recette. Il n'y a vraiment pas de recette miracle. Il n'y a pas de recette universelle. Ce qui compte, c'est toi, d'expérimenter et de te créer une routine qui te ressemble, qui t'aide à te sentir bien, que à travers la forme de méditation traditionnelle ou d'autres pratiques méditatives. Et dis-toi qu'une pratique qui te convient aujourd'hui peut-être ne te conviendra pas tout le temps. Même l'inverse, une pratique qui ne te convient pas aujourd'hui, peut-être qu'à un moment elle te conviendra. En tout cas, c'est normal que ta routine évolue. Mais concentre-toi sur l'ici et le maintenant. Expérimente. Tu vois ce qui marche pour toi, ce qui ne marche pas. Conclusion. Donc voilà, pour résumer, la méditation est peut-être pas faite pour tout le monde, peut-être pas faite pour toi. Et c'est complètement normal, c'est complètement OK. Ce n'est pas une recette miracle pour tout le monde. Il existe... énormément d'autres pratiques qui peuvent t'aider à être connecté à toi-même, à te recentrer, à t'aligner et à te sentir mieux au quotidien. Donc pour ça, je t'invite à explorer d'autres alternatives. On a un peu parlé au cours de cet épisode et à découvrir ce qui te convient vraiment, ce qui te convient au mieux ici et maintenant. Et si tu veux en savoir plus, n'hésite pas à visiter mon site ou à me suivre sur Instagram ou sur ma chaîne YouTube pour des conseils et des pratiques adaptées. Et si cet épisode t'a parlé, partage-le autour de toi. ou avec quelqu'un qui pourrait en bénéficier. Tu peux aussi laisser un commentaire ou t'abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes. Et si tu souhaites aller plus loin, je peux aussi t'accompagner avec un accompagnement personnalisé en psycho-énergétique et somatique pour t'aider dans ton chemin de reconnexion à ton corps et à tes ressentis. Je vous souhaite une belle journée. Prends soin de toi. Ciao !
