- Speaker #0
Beaucoup d'entre nous ont vu ton post LinkedIn, un post où tu racontais la situation de Jennifer.
- Speaker #1
On était content, puis paf, Covid. En 2021-2022, des bonnes années. En 2022, ça s'est corsé. Il aurait fallu beaucoup plus de moyens. On avait un numéro vert, on était qui pouvait nous appeler. C'était très très émouvant de se dire au revoir. En tant que DRH, je ne souhaite à personne, à aucun de mes collègues.
- Speaker #0
Bienvenue à tous et à toutes pour un nouvel épisode de People Place. Aujourd'hui, je suis très heureuse de recevoir... Nadia Godeban, ex DRH de Génifère. Bonjour Nadia.
- Speaker #1
Bonjour Maud.
- Speaker #0
Je suis super ravie en plus de te reçoire au Festival RH. Qu'est-ce que tu as pensé rapidement de l'ambiance, de l'énergie du festival ?
- Speaker #1
C'est une ambiance, je dirais, dynamique. On ne s'ennuie pas. De belles rencontres que j'ai faites hier. Et un environnement très agréable, très apaisant, très vert. Ça fait du bien de se retrouver entre pairs.
- Speaker #0
Génial. C'est l'objectif, en tout cas, du Festival RH. J'avais envie de prendre un temps avec toi, puisque je pense que beaucoup d'entre nous ont vu ton post LinkedIn, qui a fait, je ne sais plus combien de lacs, 10 mois, 3 000. Il est allé loin.
- Speaker #1
Oui, il est allé à plus de 3 000. Et puis, il y a eu pas mal de repartages, je pense, pratiques.
- Speaker #0
200 repartages donc oui ça a été un grand écho il ya eu un grand écho et un élan de solidarité oui par rapport à ce poste un poste où tu racontais notamment la situation de jennifer une marque emblématique en tout cas moi oui de mon adolescence tout ça bien tout chez jennifer et donc toi tu as été en tout cas mais la drh qui sait qui a dû gérer en tout cas le Le licenciement économique, mais juste avant de parler de cette expérience qui a dû être sur le plan personnel et professionnel intense, juste raconter un peu d'où tu viens. Tu viens quand même du retail, donc de la vente, où tu as été vendeuse, responsable magasin. Tu as fait du droit à DRH. Raconte-nous un peu ton parcours dans les grandes lignes.
- Speaker #1
Oui, alors moi je suis un pur produit retail et je suis passionnée de mode et de retail. Moi, j'ai commencé en tant qu'effectivement vendeuse chez Decathlon pendant mes études de droit. Donc voilà, j'ai eu l'opportunité d'évoluer et d'être responsable de magasin et directrice de magasin chez Lio, chez Armand Thiry, chez Massimo Dutti. Et à travers ces expériences-là, chez Massimo Dutti, on a détecté en moi une fibre RH. Donc à l'époque, j'ai pu commencer dans l'ERH suite à un remplacement de congé maternité de ma responsable ERH Emma Simodouti.
- Speaker #0
Donc tu as eu une évolution interne, professionnelle.
- Speaker #1
Professionnelle, effectivement. Et donc moi j'aime manager les équipes, j'aime challenger les équipes, j'aime également les accompagner et les faire grandir. Et c'est ce qu'on avait vu en moi et c'est ce qui m'a permis de basculer. en tant que RRH et ensuite en tant que DRH.
- Speaker #0
Donc ça fait maintenant 15 ans que tu es dans les RH, on est d'accord ?
- Speaker #1
C'est ça, ça fait, oui, c'est ça.
- Speaker #0
Une belle expérience. Et donc, tu as fait principalement que, entre guillemets, des entreprises dans le retail. C'est vraiment ta spécialité, toi, aujourd'hui ?
- Speaker #1
C'est ma spécialité. J'ai fait 12 ans en Afrique du Nord, en tant que DRH d'Afrique du Nord, donc Tunisie, Maroc, Algérie. Donc une belle expérience où il y a eu beaucoup de croissance.
- Speaker #0
Pour Massimo Dutti, c'est ça ?
- Speaker #1
Non, c'était un franchisé qui représentait les marques Inditex, dont Massimo Dutti, Messelio, Jennifer également. Donc voilà, c'était 13 marques. Quand je suis arrivée chez Indigo, il y avait 3 marques et à peu près 200 personnes. Quand je suis repartie, il y avait 13 marques, à peu près 1800 personnes. donc voilà beaucoup de croissance et d'expansion effectivement donc oui c'est un master franchisé et c'est quelqu'un qui le patron de Indigo qui est très connu dans le monde du retail en France et en Afrique et en Afrique du Nord donc
- Speaker #0
c'est comment être RH, DRH dans le retail puisque j'imagine qu'il y a quand même beaucoup de turnovers alors peut-être que c'est un a priori que l'on a de l'extérieur à toi de nous dire et potentiellement un contexte d'entreprise aussi qui va vite où les décisions voilà on les voit les collections etc donc raconte nous comment c'est de l'intérieur alors du turnover oui il y en a et après ça effectivement ça dépend ça dépend des enseignes ça
- Speaker #1
dépend des pays je dirais puisque j'ai aussi travaillé à l'île de la réunion Donc c'est vrai que ça dépend. Mais il y en a. En magasin, il y en a. Sur les populations sièges, moins. Donc et entrepôts moins également. Moins de turnover dans les entrepôts. Oui, il y a moins de turnover dans les entrepôts, effectivement, parce que généralement, on a des entrepôts qui sont peut-être des fois excentrés et les gens sont assez fidèles et grandissent avec l'enseigne et la marque. Après oui, ça va très vite, effectivement, dans le retail. On doit prendre des décisions. très rapide commercialement, ça change tout le temps. C'est toujours pour hier, mais c'est passionnant aussi, et c'est ce que j'aime. Les collections se renouvellent effectivement aussi régulièrement. Il y a de la créativité, il y a de la création, ça bouge dans tous les sens. Et puis ce sont des métiers aussi où on suit la mode. Il faut avoir un intérêt aussi pour la mode, effectivement. C'est vrai que c'est sympa quand tu es DRH. Est-ce que tu as des prix ? Oui, on a des remises.
- Speaker #0
On a aussi peut-être cette image d'une profession, notamment les vendeurs, les vendeuses, qui peut-être stagent au SMIC aussi, où l'évolution peut-être professionnelle est plus compliquée. est-ce qu'on peut faire carrière dans ces métiers-là ou c'est en effet toujours entre guillemets, ça change parce qu'on n'arrive pas à attacher ou fédéliser comme tu dis les gens ?
- Speaker #1
Écoute, si je parle de mon expérience chez Jennifer, la moyenne d'ancienneté d'un vendeur chez nous, elle était de 2 ans, ce qui est vraiment pas mal. Des managers, elle était de 6 ans. Après, ils ont la possibilité d'évoluer. 90% de nos managers chez Jennifer... c'était des anciens vendeurs donc il y a vraiment cette possibilité d'être promu ça a été le cas quand j'ai travaillé aussi chez Indigo chez Massimo Dutti également et après les vendeurs leur salaire évolue il y a des grilles il y a des évolutions salariales effectivement en fonction de ton échelon et puis il y a les systèmes de primes
- Speaker #0
effectivement en termes de nombre de ventes de magasins exactement donc ça ça c'est intéressant également ok super comme ça ça permet un peu tu vois de casser les limites que l'on peut avoir dans ce dans ce dans ce dans cette industrie et au niveau des conditions de vie de travail alors parce que j'imagine que on les voit les vendeurs les vendeuses sont souvent debout les entrepôts j'imagine que ça doit être intense comment autant que errage donc il ya Le contexte économique, en effet, on est quand même dans du capitalisme. Donc le chiffre d'affaires est important, l'entreprise doit grandir. Donc dans le retail, ça va vite, très vite. Et de l'autre côté, on a des salariés qui doivent aussi, avec des conditions de vie qui sont peut-être parfois, peut-être difficiles, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais qui, voilà, ce n'est pas un travail de bureau, entre guillemets.
- Speaker #1
Ce n'est pas un travail de bureau.
- Speaker #0
Comment toi, en tant que DRH, tu arrives à... apporter cette voie aussi au niveau du bien-être, des conditions de vie des salariés à potentiellement tes directeurs ou tes directrices ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai que sur l'entrepôt, on a fait plusieurs formations et on avait été accompagnés également par la Cramif, donc pour tout ce qui est gestes et postures. Ça, c'est vraiment important. d'accompagner les collaborateurs. Et on avait un CSST qui était aussi présent, bien présent aussi avec nous. Donc, c'est de former les collaborateurs et prévenir, en fait, les risques. Donc, voilà. En magasin, pareil. On a aussi travaillé, on a retravaillé avec nos élus le document unique des risques psychosociaux. et des risques tout court pour qu'ils soient adaptés en fait et former les collaborateurs effectivement dans ce sens-là. Après, ça reste effectivement des métiers quand même physiques, je te dirais. Donc on était à l'écoute également des collaborateurs. Il y avait une présence aussi sur le terrain des directeurs régionaux, mais une présence également RH et des élus qui permettait en fait de... de réorienter également et de porter la voie aussi. Et de porter la voie,
- Speaker #0
oui. Ok, ok, ok. Donc raconte-nous, Jennifer, combien de temps tu es restée avec la marque ?
- Speaker #1
Je suis restée presque 5 ans en fait. 5 ans, ok. 4 ans et 11 mois.
- Speaker #0
Et quand tu es arrivée, l'entreprise allait bien ?
- Speaker #1
Quand je suis arrivée, en fait, l'entreprise... avait été reprise par un consortium d'investisseurs et Sébastien Bismuth. La marque avait été retournée de Jennifer, on était passé à Don't Call Me Jennifer.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, je me souviens du changement, parce que vous avez fait beaucoup de travail avec des influenceurs. Beaucoup de travail avec des influenceurs, de l'éna-situation,
- Speaker #1
de rebranding. C'est ça, je me souviens. Donc là, vraiment, en fait, c'est reparti du tonneau. Il y a eu un boom, en fait. Ça a marché en fait ce rebranding. Ça a marché, on était contents. Donc moi je suis arrivée au moment du deuxième Covid.
- Speaker #0
Après le rebranding ?
- Speaker #1
Oui tout de suite après le rebranding.
- Speaker #0
Le rebranding c'était avant le Covid ?
- Speaker #1
Oui tout de suite avant, en 2019. Donc une bonne année et puis ? Une bonne année, arrive le Covid, donc voilà, fermeture des magasins et du coup c'était beaucoup plus compliqué. OK. Par contre, à la réouverture des magasins, c'était le boom. Les gens n'attendaient que ça, d'aller dans les magasins et de consommer. 2020-2021, on a fait également de bonnes années. Un bon chiffre d'affaires satisfaisant. Ça a commencé à se compliquer fin 2022. Puis on a eu aussi un PGE. Donc voilà, au bout d'un moment, il fallait aussi rembourser. Puis ça a commencé à se compliquer. Voilà, la hausse des loyers, des prix d'électricité.
- Speaker #0
C'est le modèle de magasin physique, c'est ça ? Pourtant,
- Speaker #1
ça coûte, oui. Et puis, il y a de la concurrence également. Oui, c'est vrai. Shine qui est arrivé. Et oui, effectivement. La seconde main aussi.
- Speaker #0
Vinted.
- Speaker #1
Oui, oui. Donc, c'est en fait tout ça qui a fait que ça n'a pas été après facile. Quand je suis arrivée, effectivement, il y avait le Covid, mais on a mis en place pas mal de choses, des formations. On a remis en place les responsables de magasins formatrices. On a digitalisé les entretiens annuels, les entretiens... professionnelle. Donc voilà, on a fait pas mal de choses sur la digitalisation du développement RH, sur la marque employeur.
- Speaker #0
Donc il y avait encore du budget pour faire des choses. Ah oui, oui, oui.
- Speaker #1
Sur 2021-2022, des talent reviews, des bonnes années. Et puis fin 2022, ça s'est corsé.
- Speaker #0
Donc on t'a annoncé ?
- Speaker #1
Fin 2022, je suis membre du COMEX. Voilà. On est au courant que c'est plus compliqué et du coup en juin 2023 on entre en redressement judiciaire.
- Speaker #0
Ok, donc la nouvelle c'est que le COMEX j'imagine au début qu'il a, comment vous avez pris le...
- Speaker #1
Ouais, alors on a bien préparé en amont tout ce qui était communication, donc communication interne et externe.
- Speaker #0
Les deux en même temps ?
- Speaker #1
Les deux, il fallait préparer. En même temps. en même temps, ça se prépare en même temps donc pas une fuite on a eu la chance de ne pas avoir eu une seule fuite même notre CSE a joué le jeu après ils sont sous le saut de la confidentialité mais effectivement il n'y a eu aucune fuite et on a pu annoncer nous-mêmes aux collaborateurs, c'est important d'annoncer que ce soit la direction qui puisse annoncer ça et répondre aux questions vous l'avez fait en physique ? Alors... siège entrepôt physique et pour les magasins en distanciel et c'était important qu'on le fasse et on a rencontré également nos affiliés aussi les preneurs les franchisés en fait c'est toute une organisation donc voilà on est entré en redressement judiciaire ça a duré un an jusqu'en juin 2024 donc lourd administrativement j'imagine oui Parce que là, on a affaire aux administrateurs, aux mandataires. Donc, on est contraint, en fait, par une procédure. On n'est plus seul aux commandes. Et en même temps, il faut être présent. Et oui, et puis juridiquement, il y a des choses qui touchent au salaire également quand on est en redressement. Donc, il a fallu aussi manager et gérer tout ça.
- Speaker #0
payer à la même date, c'est ça ?
- Speaker #1
Il y a des décalages. Le premier mois, c'est les AGS qui payent, le mois d'avant. Et ensuite, on va rentrer dans des tailles techniques, mais ensuite, tout ce qui est congé payé qui est acquis avant la date, c'est les AGS qui payent. Donc vous avez deux bulletins, vous êtes payé différents, pas au bon moment.
- Speaker #0
Il y a un peu de technicité qu'il faut expliquer, vulgariser. Oui,
- Speaker #1
et ça c'est très important. Moi j'ai pris la parole souvent en webinaire Alors... Avec les magasins pour expliquer, faire des réunions. Et puis, on avait un numéro vert. Les équipes pouvaient nous appeler. Également, en plus de nos mails et de nos lignes directes pour pouvoir répondre à leurs questions.
- Speaker #0
Il y a eu des gens qui ont appelé ce numéro vert ? Oui,
- Speaker #1
bien sûr. Et puis, il y avait des Q&A qu'on a mis en place et qu'on faisait vivre également par rapport aux questions qui étaient récurrentes. Donc ça, ça a duré un an. On est sortis de redressement judiciaire en juin 2024. Un nouvel actionnaire est arrivé. Donc on était contents et on s'est dit on sort enfin. Renouveau. Renouveau. Donc renouveau de don de colmie de Jennifer. On est repassé à Jennifer. Ok. On a rebrandé. Donc voilà. Mais ça a été quand même compliqué. Compliqué pour se retrouver fin avril. à fin avril On a déposé. Ça n'a pas marché en fait ? Non, il aurait fallu beaucoup plus de moyens. Beaucoup plus de moyens, ça n'a pas fonctionné.
- Speaker #0
Et donc toi pour finir, comment tu as vécu cette période en tant que DRH au niveau personnel et professionnel ? J'imagine que ce n'est pas quelque chose de simple. Tu as dû avoir des discussions difficiles.
- Speaker #1
Non, ce n'est pas simple du tout. parce que je fais partie des équipes qui vont être aussi licenciées. Et puis c'est éprouvant, c'est un deuil collectif. C'est une marque emblématique en plus. C'est une marque emblématique qui a fêté ses 40 ans en 2025. C'est ça qu'il faut dire, ses 40 ans d'histoire. Ses 40 ans d'histoire, de vie. Et on a des équipes qui ont fait 20 ans, 25 ans. chez Jennifer. Et après, en tant que DRH, c'était de rester le plus digne possible, le plus accessible possible, être dans la proximité, dire la vérité et beaucoup d'écoute.
- Speaker #0
La direction était ok avec toi, avec cette posture d'être vraiment dans l'écoute ? Sois toi-même, stop !
- Speaker #1
J'ai eu une direction qui a été là jusqu'au bout, jusqu'au bout du bout du bout. Des élus qui ont été incroyables également. Donc voilà, on a été accompagnés aussi par le cabinet de qualité sociale.
- Speaker #0
Ah oui ! Voilà,
- Speaker #1
donc cellules d'écoute aussi psychologiques en plus, des psychologues présents sur place également. On a également mis en place des fiches réflexes pour les managers, parce que c'est pas évident d'annoncer, d'accueillir tout ça. C'est une marmite d'émotions. d'émotion. C'est très intime. C'est très intime. Et ça ne concerne pas que les collaborateurs, ça concerne aussi les familles.
- Speaker #0
Bien sûr. Tu perds ton emploi. Une raison, le travail fait partie de ton identité aussi personnelle. Donc c'est dur.
- Speaker #1
Et en tant que DRH, ça va très très vite. Parce que c'est un PSE, le PSE tu le négocies en une semaine.
- Speaker #0
Et puis tu peux être, entre guillemets, désignée la méchante. Mais dans ton cadre, pas du tout.
- Speaker #1
C'est ça. pas du tout... Ça, c'est une belle histoire, finalement. C'est une belle histoire. Le collectif a été là, il y a eu de la solidarité.
- Speaker #0
Tout le monde dans le même bateau.
- Speaker #1
Tout le monde dans le même bateau. Là, on a toujours un groupe WhatsApp où on partage, puisqu'il y a encore des choses qu'on partage ensemble. Nous, on a été vraiment remerciés. Mais après, c'est vrai qu'en tant que DRH, je ne souhaite à personne, à aucun de mes collègues de le vivre. Il y en a qui sont en train de le vivre là et c'est vrai que je partage mon expérience avec eux aussi.
- Speaker #0
Ce serait quoi alors peut-être le conseil pour une personne qui vit en ce moment ce type de mission qui est peut-être, je dirais, une des missions les plus difficiles de notre métier ?
- Speaker #1
Oui, la communication, la transparence et la communication. Ça, c'est hyper important. hyper important. À l'annonce de la liquidation, pareil, il n'y a pas eu de fuite. On a tout préparé en amont. Mais je conseille au DRH la communication, poser des questions également parce qu'il faut aussi challenger ce qu'on appelle les organes de la procédure. Ça, c'est clair. Et donner du sens. Donner du sens. Et être proche aussi des élus pour qu'ils puissent nous supporter. et être unis en tant que COMEX pour accompagner cette fin.
- Speaker #0
Je trouve que ça laisse quand même un message d'espoir. C'est-à-dire que même avec un groupe, c'était combien de personnes ? 1000 personnes. Donc c'est quand même un grand groupe. On peut bien faire les choses. On peut avoir une RH authentique, un carnet transparent, tout en respectant les salariés, leur vie. leur ancienneté pour finir une aventure d'entreprise.
- Speaker #1
Oui, on a fait les au revoir partout. Ça a été très émouvant. On a fait l'au revoir au siège, on a fait le au revoir à l'entrepôt physiquement et puis de manière distancielle. On était en magasin avec Yann Pascoe, notre DG, à la Défense où tout était vide. Et on l'a fait en magasin et avec les équipes de la région parisienne. pour les autres magasins et c'était très très émouvant de se dire au revoir et c'est important de le faire
- Speaker #0
Et donc toi maintenant, comme tu as dit au début, tu as dit un mot qui est juste, c'est un deuil, un deuil collectif, c'est ce que tu as dit. Et j'imagine aussi un deuil personnel, ça faisait 5 ans quand même que tu étais dans l'entreprise.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Donc aujourd'hui, tu as fini, donc là tu es en recherche d'une nouvelle opportunité. C'est ça. Tu as pris un peu de temps pour toi j'imagine ? Oui,
- Speaker #1
j'ai pris quelques vacances au mois d'août. Et puis là, oui, effectivement, je suis à la recherche d'une nouvelle opportunité. Moi, j'adore le métier de DRH. Donc, toujours sur la même voie. Puis après, on verra.
- Speaker #0
Du coup, je te souhaite une belle continuation. Merci de partager en tout cas cette expérience qui, je pense, va en aider pas mal d'entre nous.
- Speaker #1
Oui, je suis à dispo en tout cas. C'est génial. Sur LinkedIn. Sur LinkedIn, il n'y a pas de souci. Je suis assez réactive. Merci. C'est génial.
- Speaker #0
Merci Nadia.
- Speaker #1
Merci.