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Plan Aidants le podcast des Aidants

#25 : Espace Singulier, créateur de liens solidaires, de solutions pour les aidants et un tiers lieu d'exception

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21min |10/01/2024
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Description

C’est un coup de cœur ! Comme j’aurais aimé connaître ce genre de service et d’endroit pour me retrouver avec ma mère quand je l’accompagnais à ses rendez vous ou pour ME retrouver MOI quand j’étais au bout du rouleau. 

Audrey Stos Directrice des Relais Ressources - Répit – Mobilité de l’association nous présente les missions d’Espace Singulier. 

Créée en 2008 à Massy (91), Espace Singulier facilite le parcours de vie des personnes malades, en situation de handicap, en perte d'autonomie et de leurs aidants. Elle apporte des solutions concrètes aux personnes, professionnels ou particuliers, dans tous les domaines de la vie liés à la dépendance et l'aidance. 

Pour mener ses missions, l'équipe d'Espace Singulier a développé une connaissance fine des acteurs et des dispositifs, qui lui permet d'accompagner chacun vers des solutions pérennes et adaptées.

Je trouve leur baseline « Créateur de liens solidaires » très appropriée ! 

C’est aussi un tiers lieu, où tous les publics se rencontrent. Je me suis tout de suite bien sentie chez Eva. 

Je me suis assise, j’ai très bien déjeuner, je n’ai pas vu de différence et c’est ça que je trouve agréable : c’est une table ouverte à tous, à laquelle tout le monde peut s’attabler MAIS qui a été pensée dans les moindres détails pour mieux accueillir les personnes avec des besoins spécifiques. Je pense par exemple aux toilettes adaptées… 

J’ai compris que derrière la porte au fond, on pouvait accéder à des consultations de médecine complémentaires. 

Le tout dans la délicatesse et avec le sourire. 

Chez Eva est le projet fondateur de l'association Espace Singulier. C'est un tiers-lieu, ouvert à tous, dans lequel le lien agit tel un soin, où chacun peut venir se restaurer et prendre soin de sa santé, avec une attention particulière pour les personnes ayant des besoins spécifiques. C'est une subtile alliance entre une activité commerciale d'utilité sociale, levier à l'inclusion et une activité d'intérêt général au service des personnes malades, en situation de handicap et des aidants.

Chez Espace Singulier, c’est peut-être parce que l’association a été créée par des mamans dont les enfants sont porteurs de handicap, qu’Audrey comme l’équipe croit en une société meilleure, donc plus inclusive et porte ce message au quotidien !

https://www.espacesingulier.org/

Et si vous passez par Massy, poussez la porte de Chez Eva !

https://www.chezeva.com/

Je vous souhaite une très belle écoute !  

Vous avez aimé cet épisode ? Mettez 5 étoiles ou commentez s'il vous plait !  

Vous vous retrouvez dans ce témoignage ?  

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Vous pouvez également me contacter sigrid.jaud@gmail.com

Montage osmuk.pauline@gmail.com

Music by Chillmore from Pixabay


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Audrey STOS

    Bienvenue sur le podcast Plan Aidant, le podcast des aidants. Plan A, Plan Aidant, parce que quand on est aidant, on apprend rapidement qu'il n'y aura pas de plan de vie établi, pas de plan B et qu'il faudra tout le temps s'adapter. Et qui mieux qu'un aidant peut témoigner de sa situation, de sa vie aux côtés d'un aidé ? Et qui mieux qu'un aidant peut conseiller des services qui améliorent son quotidien et celui de son proche ? Je m'appelle Sigrid JAUD, j'ai été pendant 15 ans l'aidante de ma mère qui souffrait de la maladie de Parkinson. Je suis également la cofondatrice des Aidantes&Co, une entreprise de l'économie sociale et solidaire. Nous conseillons les entreprises à mieux accompagner leurs collaborateurs aidants pour gagner en impact social. Nos objectifs, aussi bien pour les Aidantes & Co que pour le podcast Plan Aidant, c'est sensibiliser à la cause des aidants et favoriser leur inclusion dans la société. Dans chaque épisode, je dialoguerai avec des aidants engagés et positifs ou alors je chercherai à mettre en lumière des structures qui proposent un nouveau service utile aux aidants. Je vous souhaite une très belle écoute. Quand j'accompagnais ma maman qui avait la maladie de Parkinson et qui vivait à Montargis dans le Loiret, j'aurais adoré trouver des services au même endroit qui auraient permis de prendre soin de ma maman et puis aussi de faciliter mon quotidien. Et j'aurais aussi adoré trouver un endroit où l'emmener pour prendre un chocolat chaud et puis après continuer la vie et puis ses soucis. mais en tout cas trouver un moment de répit et de douceur. Aujourd'hui, je l'ai rencontrée, ça se passe à Massy, ça s'appelle Espaces Singuliers et chez Eva, et j'ai adoré l'endroit. Alors aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Audrey Stos, qui est directrice des relais d'Espaces Singuliers à Massy, et je suis vraiment très contente de l'accueillir pour qu'elle nous explique un peu tout ce à quoi ça correspond. Bienvenue Audrey ! Bonjour, bonjour Sigrid, merci beaucoup, je suis absolument ravie de passer un petit moment avec toi. pour présenter Espace Singulier et Chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement Audrey, on va commencer tout de suite. C'est quoi l'objet de l'association Espace Singulier ?

  • Audrey STOS

    Alors Espace Singulier, c'est une association qui a 15 ans et qui a une singularité en plus de son nom, puisque c'est une association qui est non spécialisée. Nous répondons aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap, aux personnes en perte d'autonomie liée à l'âge et aux aidants. Depuis 15 ans, nous avons mis en place des actions et créer un lieu, et on y reviendra un peu plus tard.

  • Sigrid JAUD

    Et est-ce que tu peux nous raconter l'histoire du projet et l'ambition ?

  • Audrey STOS

    Avec plaisir. Donc, il y a 15 ans, Sandrine Podolak et Brigitte Laurent, deux amies, mais professionnelles du soin, autour d'un café, se sont mis à discuter et ont fait part de toutes les situations qu'elles rencontraient dans leur quotidien de professionnelles, de toutes ces mamans aidantes d'enfants en situation de handicap, toutes ces personnes isolées qu'elles pouvaient croiser, et elles se sont dit... Et tiens, si on créait un endroit pour ces personnes-là, pour ces personnes pour qu'elles se retrouvent, mais pas qu'elles se retrouvent entre elles, qu'elles se retrouvent au cœur de la ville, au cœur de la cité, au cœur de tout le monde. Il y avait la loi de 2005 en plus. Donc, loi de 2005, tiens, on va s'appuyer sur cette loi-là pour créer un lieu ouvert, inclusif, adapté et que ces personnes se retrouvent dans un endroit chaleureux où on prendrait soin d'elles au sens large. Ça, c'était le projet fondateur de l'association d'il y a 15 ans. 14 ans pour créer ce lieu, mais en 14 ans, beaucoup de choses se sont faites, bien évidemment, parce que ces personnes-là que nous croisons au quotidien, elles se retrouvent face à des obstacles dans leur parcours de vie, des questionnements, des besoins de se poser, des besoins de se rencontrer, des besoins d'information, et c'est comme ça que les trois relais de l'association, le relais ressources, le relais répit et le relais mobilité se sont créés. Se sont créés donc sur vraiment des failles du système.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les relais et comment ça marche concrètement ?

  • Audrey STOS

    Alors le relais ressources, c'est le premier relais qui a été créé. C'est un relais qui paraît tout simple comme ça. C'est une écoute téléphonique, une écoute attentive, bienveillante, de particuliers ou de professionnels qui sont confrontés à une problématique, qui ont une question liée au handicap, à la perte d'autonomie ou à leur statut d'aidant. Et nous, le rôle d'Espace Singulier, c'est de trouver avec qui les mettre en lien, de trouver la bonne personne dans la bonne structure pour que leur parcours du combattant se transforme un petit peu plus en parcours de vie seulement. Donc c'est vraiment une mise en lien personnalisée. Pour ça, depuis 15 ans, on a tissé un maillage de partenaires. de plus de 1 500 partenaires comme ça, en Essonne et ailleurs, parce qu'on répond à toutes les problématiques. Une question sur l'adaptation du logement, une question parce qu'un besoin d'étude psychique, un besoin d'écoute, etc. Donc vraiment, très varié sur le type de demande et toujours auprès de tout type de public.

  • Sigrid JAUD

    Moi, je pense que c'est important aussi que tu précises, Audrey, que c'est très local, en fait. C'est très lié à l'Essonne. Et c'est ça que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'il faut très bien connaître le terrain et très bien connaître tes partenaires et aussi les services qu'il y a autour pour être le plus précis possible par rapport à la demande qui est faite.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vrai que notre association Le siège est à Massy, est en Essonne, donc on a cette connaissance très très fine du département de l'Essonne. et des partenaires qui existent, puisqu'on va les rencontrer très régulièrement pour justement avoir toujours la bonne personne, la bonne information. Alors, il est vrai que notre relais ressources porte aussi le numéro unique pour les aidants en Essonne et le niveau 1 de la communauté 360, qui fait qu'on apparaît sur des plateformes un peu plus nationales, on va dire ça comme ça. Donc, au fur et à mesure... On n'a pas une connaissance très très fine hors ESSON, mais on a quand même une connaissance qui nous permet quand même vraiment d'apporter une réponse aux personnes qui nous appellent hors Essonnes. Et c'est vrai que ce travail partenarial est vraiment la base d'une réponse la plus fine possible auprès des personnes.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, pour les personnes qui sont à Massy ou dans l'Essonne, est-ce que tu as un numéro de téléphone ou en tout cas un point de contact à nous donner ?

  • Audrey STOS

    Le plus simple, j'allais dire, c'est le numéro vert pour les aidants, qui est le 0805 38 14 14, qui est un numéro gratuit. Et il y a une réponse. d'espace singulier de 8h à 22h, 7 jours sur 7.

  • Sigrid JAUD

    Super. 7 jours sur 7 ?

  • Audrey STOS

    Bravo ! 7 jours sur 7, exactement. Donc, il y a des appels le soir, des appels le week-end. Alors, évidemment, on ne va pas apporter une réponse immédiate quand c'est un appel le week-end, mais en tout cas, c'est déjà une première écoute et on voit avec l'expérience, la première écoute est déjà facilitatrice pour les personnes d'avoir une oreille attentive.

  • Sigrid JAUD

    Ah ben, c'est sûr. Quels sont les profils des personnes qui appellent ?

  • Audrey STOS

    C'est un profil très varié et c'est là aussi l'intérêt, dès le début, d'avoir créé une association qui n'était pas spécialisée. Nous avons des femmes, nous avons des hommes de tout âge, retraités, salariés. Vraiment, c'est très large comme type de profil. Au fur et à mesure des années, on a de plus en plus de professionnels qui nous appellent parce que c'est vrai qu'une assistante sociale, elle n'est pas obligatoirement au courant de quelle structure va permettre à la personne qu'elle a en face d'elle de répondre à cette demande. Donc au fur et à mesure, vraiment... notre panel d'appelants est très large et très varié.

  • Sigrid JAUD

    Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme relais ou comme service qui est proposé ?

  • Audrey STOS

    Alors, du relais ressources, ça a découlé en fait deux autres relais. Le premier relais, qui est encore un peu plus local, qui est le relais mobilité, et puis un autre relais qui intervient sur tout le département, le relais répit. Les problématiques, le relais mobilité, c'était, nous n'avions pas de lien à proposer à des personnes qui n'avaient pas de transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou paramédicaux. manque de taxi, pas de taxi disponible, une trop courte distance, un parent pas disponible pour accompagner un enfant. Ça, ça a été le premier constat de terrain et de se dire, si on proposait que des bénévoles aillent chercher un enfant dans sa classe et l'emmènent en psychomotricité, le lundi à 15h, elles ramènent dans sa classe. Si on proposait que ce bénévole, le mardi matin, il emmène cette dame âgée chez le dentiste et la ramène chez elle. Lutter compte. le renoncement aux soins, ça a été la volonté, en répondant vraiment à cette problématique autour de l'accompagnement vers le soin et les rendez-vous médicaux et paramédicaux.

  • Sigrid JAUD

    C'est super, ça c'est répondre à un sacré trou dans la raquette, parce qu'effectivement quand tu dois emmener ton proche chez le dentiste et puis finalement ça prend une heure dans la journée parce que tu dois faire un aller-retour et puis rester avec ton proche. effectivement, quand tu travailles, tu ne peux pas forcément t'arrêter ou prendre un temps pour ça. Donc, c'est une super solution. Et puis, ça doit créer du lien aussi.

  • Audrey STOS

    Ça crée du lien, ça crée des vraies rencontres et des vraies belles rencontres qui durent dans le temps. La personne qu'on emmène toutes les semaines, voire deux fois par semaine chez le kiné, on voit les progrès, on voit de temps en temps le jour où il y a moins d'envie. Et tout ça, ça crée des liens très forts. Voilà. on essaye d'être vigilant sur le lien qu'il existe entre le bénévole et la personne qui est accompagnée. Je dis vigilant, il y a un vrai lien, une vraie proximité, mais c'est vrai qu'il faut qu'on reste dans un rôle très professionnel, j'allais dire ça comme ça. Ça n'enlève rien de la chaleur humaine, mais c'est vrai qu'il n'y est pas très rapidement, la personne peut être amenée à dire, tiens, comme vous m'emmenez chez le dentiste, est-ce que vous ne pourriez pas m'emmener faire mes courses demain matin ? Et alors là, c'est là où nous, on intervient en disant, attention ! Nous, on est vers le soin. Et puis, c'est surtout, on ne veut pas faire ce que d'autres font. Et il y a des villes où il n'y a pas d'accompagnement vers le soin, mais il va y avoir un minibus qui va emmener faire ses courses. Donc, nous, on ne va pas se substituer. On ne va pas faire la place d'eux. et on se dit qu'il y a beaucoup de choses qui existent et c'est tant mieux. Voilà dans le cadre du relais mobilité. Le relais répit, c'est aussi un constat terrain. Ça a été ses aidants, chez eux, avec un proche dépendant, un enfant, un adulte, peu importe, un conjoint, peu importe, et avec lesquels on échangeait et qui n'avaient pas de... qui n'avaient pas, en tout cas, qui n'avaient plus de temps pour eux, qui avaient ce sentiment d'isolement, plus de temps pour faire, plus de temps pour prendre soin de soi, plus de temps pour aller se faire soigner. Et là, trouver des réponses. Alors, bien sûr, il existe des auxiliaires de vie, bien sûr qu'il y a beaucoup de services. Mais c'est vrai que le relais répit, c'est un peu comme la cousine de province, c'est ce que je dis toujours. C'est-à-dire, tiens, il y a un bénévole qui vient mardi à 14h, qui va rester avec mon mari pendant une heure ou deux. regarder la télé parfois, parfois échanger, faire un jeu, sortir, peu importe. Mais moi, ça va me permettre d'abord de faire une petite sieste, l'esprit tranquille, parce que je sais que mon mari est avec quelqu'un, et puis d'aller faire mes trois petites courses dans mon quartier, et je vais pouvoir croiser ma voisine. Et ça fait peut-être deux ans ou trois ans, parce que ça nous est arrivé de rencontrer des gens comme ça. Je n'avais croisé personne parce qu'en fait, j'étais enfermée chez moi. voilà donc c'est ça le relais répit c'est permettre aux aidants d'avoir des petites respirations dans leur quotidien parce qu'un bénévole reste auprès de leurs proches à domicile et puis maintenant grâce à l'ouverture de chez Eva parfois c'est du répit chez Eva

  • Sigrid JAUD

    Oh là là, trop fort la transition. Alors du coup, c'est trop fort Audrey, bravo. Raconte-nous chez Eva, parce que moi c'était mon premier point d'accroche, c'est-à-dire que je suis venue pour prendre une très bonne part de gâteau, je dois bien l'avouer, et me poser chez Eva pour te rencontrer. Et j'ai trouvé ça super comme endroit, c'est chaleureux. En fait, c'est comme un vrai resto. Il n'y a aucune différence qui est faite. entre le public et les différentes personnes qui sont là, tu ne sens pas de différence et c'est chaleureux comme dans un bon resto ou dans un bon bistrot, mais avec toujours des petites subtilités. Du coup, je veux bien que tu nous racontes c'est quoi chez Eva.

  • Audrey STOS

    Écoute, c'est difficile de prendre la parole après toi parce que tu en as fait la promotion parfaite. Donc, en effet, chez Eva, c'était notre volonté pour que ce soit un lieu vraiment inclusif. Il fallait que ce soit un lieu qui, de l'extérieur en tout cas, paraisse comme tout café ou restaurant. Donc chez Eva, quand on pousse la porte, on rentre dans un café, restaurant, salon, thé, qui est ouvert toute la semaine de 9h à 22h, qui propose des produits locaux, agriculture et zonés, du bon manger, du bon boire, enfin tout ça, parce que c'est ça aussi prendre soin des personnes, c'est aussi leur proposer des bons produits. Donc c'est ce café-restaurant, salon de thé, qui, voilà, en général on est accueilli par Cyriane, qui est une dame avec une forte personnalité, et qui a le cœur sur la main, et qui transmet quand même une vraie chaleur, et donc ça c'est un premier accueil. Et ce lieu-là, on se dit, ok, très bien un café-restaurant, c'est comme tous les cafés-restaurants, ok, mais est-ce qu'on voit souvent une personne en situation de handicap, est-ce qu'on voit souvent une dame qui mange avec ses mains dans un café-restaurant, ou un groupe de personnes en situation de handicap ? du handicap, du résidence personne âgée, alors que chez Eva, on peut les croiser à table. C'est ça qui était la volonté des fondatrices de l'association, c'était de se dire ce lieu-là, il va y avoir tout ce monde qui va se croiser. qui va bien manger, bien boire dans ce lieu chaleureux. Donc, on va évidemment créer, ça va créer du lien, ça va lutter contre l'isolement. Ça, c'est la table d'Eva, le café-restaurant. Le prendre soin, c'est aussi prendre soin de sa santé. On prenne soin de moi, de vous, peu importe. Donc, il y a derrière ce café-restaurant, on le découvre dans un deuxième temps, il y a ce qu'on appelle la bulle d'Eva. Ce sont des cabinets de soins de bien-être. Donc, chez Eva, on peut venir manger, et puis dans la foulée, on a pris rendez-vous chez le psychologue qui loue le cabinet derrière.

  • Sigrid JAUD

    c'est ça chez Eva ce que j'ai adoré aussi et j'ai trouvé ça d'une grande discrétion et c'est très élégant c'est que justement pour accéder à la bulle d'Eva en fait tu passes pas par enfin tu passes pas par le restaurant t'as bien une porte à côté du restaurant par laquelle tu peux passer pour en toute discrétion aller rejoindre la salle d'attente ou alors ton profanel de santé qui t'attend et ça je trouve que c'est d'une grande discrétion que de pouvoir scinder en fait les espaces tout en sachant que dans le même endroit, tu regroupes toutes ces possibilités.

  • Audrey STOS

    C'était très important ça, parce que pour nous l'inclusion, c'est aussi toute cette discrétion qui doit se créer, c'est-à-dire que ça ne doit pas se voir. Donc il y a cette entrée indépendante, et puis il y a un petit truc tout bête, sur les tables il y a un petit portant en plastique avec la présentation du projet, parce qu'évidemment ce que je n'ai pas dit, c'est que ce lieu est adapté à tout type de handicap. des grandes toilettes où on peut changer un adulte, des boucles magnétiques, des bandes de guidage, enfin voilà, ça, ça permet. Et puis sur ce petit portant, il y a toutes ces explications et puis il y a une petite pince à linge. Et quand on arrive seul dans un café, c'est vrai que, même si c'est sympa et même si on est bien accueilli, on a parfois quand même envie de parler avec quelqu'un. Eh bien, on monte cette petite pince à linge sur le portant et là, comme par magie, j'allais dire, il y a un bénévole de l'association qui est présent dans le café discrètement et qui peut venir discuter avec les personnes. Ah,

  • Sigrid JAUD

    c'est génial, je n'ai pas vu ça.

  • Audrey STOS

    Ah, ben voilà, c'est ça aussi, lutter contre l'isolement, c'est de créer ce lien-là. Et c'est vrai que de demander à la serveuse, excusez-moi, je suis toute seule, est-ce que quelqu'un pourrait venir me parler ? Évidemment, personne ne le fait. Mais ce petit système, c'est tout discret, mais ça permet de le faire. il y a des bénévoles présents très régulièrement, des bénévoles présents à la demande, parce qu'évidemment, la personne qui est allée profiter, par exemple, d'une séance de massage, qui a fait son cours de yoga, son mari, elle ne peut pas le laisser seul à la maison. Elle a quand même très envie de faire son yoga. Et j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Eh bien, elle nous appelle, j'ai mon cours de yoga à 18h, eh bien, nous, on va faire en sorte que le bénévole soit présent à 18h pour rester auprès de son mari et madame va pouvoir aller à son cours de yoga. C'est tout. La discrétion, c'est toute la dimension. social, d'intérêt général qu'il existe dans ce lieu-là.

  • Sigrid JAUD

    Exactement. Donc, tu vois, j'aime bien rappeler ça aussi, c'est que vous êtes... Espaces Singuliers, c'est une association, donc il n'y a pas de but lucratif et l'objectif, c'est vraiment d'avoir un impact social. Je pense que là, vous le prouvez, non seulement parce que ça existe depuis 15 ans, mais aussi par rapport à toute l'évolution et d'avoir écouté aussi bien les besoins de chacun pour mettre en place plein de solutions en fait. dans lesquelles tu peux piocher par rapport à ta situation. Je trouve ça vraiment super.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vraiment tout ce qu'on fait, que ce soit dans Rolex, que ce soit chez Eva, c'est vraiment du petit saupoudrage comme ça, du petit saupoudrage sur mesure, de petites demandes. Mais en fait, on le voit vraiment. Et maintenant qu'on a presque deux ans, j'allais dire, chez Eva en tout cas. et puis évidemment 15 ans par espace singulier, on voit que toutes ces petites choses-là, ça change un peu la vie. Alors vraiment, on fait ça à notre mesure, à notre taille, on est juste un massif, mais vraiment, on sent ce besoin pour les personnes de trouver des solutions toutes simples de proximité. Il n'y a pas de dossier, il n'y a pas de démarche, non, voilà, on se rencontre, on crée du lien et hop, on démarre.

  • Sigrid JAUD

    du coup j'imagine que vous faites des réunions d'équipe souvent pour faire le point c'est quoi la chose qui est remontée récemment pour laquelle vous êtes le plus fier dans l'équipe ?

  • Audrey STOS

    alors on est très fiers, très régulièrement en fait de ce qu'on fait génial, t'as raison je dis ça avec évidemment beaucoup d'humour parce que notre fierté alors on se réunit évidemment toutes les semaines en équipe on réunit très régulièrement nos bénévoles parce que je n'ai pas eu l'occasion de profiter de ce podcast mais je vais le faire pour remercier tous nos bénévoles parce que nous c'est 100 bénévoles qui sont investis pour justement répondre à toutes ces personnes et vraiment c'est trop important pour nous donc on se réunit très régulièrement et je vais dire tout simplement notre fierté c'est un petit cahier qu'il y a chez Eva et donc quand il profite comme ça d'une parenthèse une parenthèse c'est 3-4 personnes accueillies un déjeuner, un soin individuel, un soin collectif, tout leur est offert parce que nous, c'est un projet qui porte l'espace singulier. On leur glisse un petit cahier en mettant Est-ce que vous voulez bien mettre votre commentaire ? Vous pouvez mettre du négatif, peu importe, nous, c'est comme ça qu'on va s'améliorer. Et là, on ne lit que des belles phrases, en fait, et c'est ça notre fierté, c'est de se dire On a bien fait de se lever ce matin parce que quand on lit ça…

  • Sigrid JAUD

    et ben voilà on reviendra demain matin super bravo et du coup j'ai pas bien compris Audrey par rapport à la situation c'est à dire que le restaurant on paye sa part mais là tu parles d'un autre type d'événement pour lequel là les personnes sont invitées c'est ça ?

  • Audrey STOS

    tout à fait nous c'est un café restaurant ce n'est pas un café associatif donc voilà quand on rentre on paye son café on paye son déjeuner son goûter peu importe comme dans un café ou restaurant lambda c'est vrai que on a une réalité économique. Donc voilà, même si évidemment on s'inscrit dans l'économie sociale et solidaire, on n'a pas un but de bénéfice, mais il y a une réalité économique, il faut qu'il y ait des tarifs. Et on sait que c'est des choses qui peuvent empêcher certaines personnes de profiter de chez Eva. Et c'est comme ça que sont nés nos projets. Donc je parlais de la parenthèse tout à l'heure, il y a certains projets d'espace singulier où nous on va inviter et proposer gratuitement à certaines personnes de profiter de chez Eva. donc voilà il y a la parenthèse il y a les ateliers du lien pour que dans les tandems aidants aidés on se retrouve autour d'une activité voilà il y a différentes choses comme ça où ça va être de la entre guillemets gratuité parce qu'évidemment ça a un coût mais c'est pris en charge mais en tout cas pour permettre aux plus grands nombre de profités de chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Si on devait faire une photo aujourd'hui qui rassemble les activités d'espace singulier de chez Eva, comment tu la ferais cette photo ? Il y aurait quoi sur cette photo ?

  • Audrey STOS

    Alors la photo, je ferais la photo hier, après-midi. Hier midi, exactement. On aurait donc quatre personnes qui profitent d'une parenthèse. proposée par l'espace singulier, assis à la table. Donc cette parenthèse, elle est animée par un des bénévoles. Mais il y aurait un autre bénévole qui accompagnerait une personne qui est seule chez elle pour venir boire un petit café chez Eva. À côté, moi j'étais assise dans le café avec Karine, notre directrice, pour travailler. Il y avait une table, deux personnes, un couple et leurs enfants qui attendaient leur train parce qu'on est au pied de la gare du RER et du TGV, accueillis par Cyrianne, autour d'un gâteau, etc. Voilà, ça c'est la photo d'hier. de chez Eva. Il y avait les salariés d'Espace Agulé, je ne vais pas les oublier parce que c'est une super équipe et ça c'est important, qui travaillaient juste à côté. Et voilà, et on savait que, les personnes savaient qu'elles pouvaient aller voir une des salariées parce que justement, peut-être qu'elles ont une demande type relais ressources. Je suis en train de penser, mon proche, il faut que j'adapte sa douche, comment est-ce que je peux faire ? Ah, il y a une salariée d'Espace Agulé qui est là et du relais ressources pour aller vous trouver la bonne personne dans la bonne structure. Ça, c'était la photo de chez Eva hier.

  • Sigrid JAUD

    et c'est ça pour nous notre quotidien j'adorerais me mettre aussi sur cette photo ouvrir la porte et puis aller me glisser à une table du fond pour aller observer tout ce qui se passe merci beaucoup Audrey pour nous avoir raconté tout ça et je reviendrai avec plaisir pour vous voir à Massy merci Audrey on sera toujours ravie de t'accueillir,

  • Audrey STOS

    de vous accueillir croire en une société meilleure on y croit au quotidien je voudrais terminer par cette note très positive merci Audrey

Description

C’est un coup de cœur ! Comme j’aurais aimé connaître ce genre de service et d’endroit pour me retrouver avec ma mère quand je l’accompagnais à ses rendez vous ou pour ME retrouver MOI quand j’étais au bout du rouleau. 

Audrey Stos Directrice des Relais Ressources - Répit – Mobilité de l’association nous présente les missions d’Espace Singulier. 

Créée en 2008 à Massy (91), Espace Singulier facilite le parcours de vie des personnes malades, en situation de handicap, en perte d'autonomie et de leurs aidants. Elle apporte des solutions concrètes aux personnes, professionnels ou particuliers, dans tous les domaines de la vie liés à la dépendance et l'aidance. 

Pour mener ses missions, l'équipe d'Espace Singulier a développé une connaissance fine des acteurs et des dispositifs, qui lui permet d'accompagner chacun vers des solutions pérennes et adaptées.

Je trouve leur baseline « Créateur de liens solidaires » très appropriée ! 

C’est aussi un tiers lieu, où tous les publics se rencontrent. Je me suis tout de suite bien sentie chez Eva. 

Je me suis assise, j’ai très bien déjeuner, je n’ai pas vu de différence et c’est ça que je trouve agréable : c’est une table ouverte à tous, à laquelle tout le monde peut s’attabler MAIS qui a été pensée dans les moindres détails pour mieux accueillir les personnes avec des besoins spécifiques. Je pense par exemple aux toilettes adaptées… 

J’ai compris que derrière la porte au fond, on pouvait accéder à des consultations de médecine complémentaires. 

Le tout dans la délicatesse et avec le sourire. 

Chez Eva est le projet fondateur de l'association Espace Singulier. C'est un tiers-lieu, ouvert à tous, dans lequel le lien agit tel un soin, où chacun peut venir se restaurer et prendre soin de sa santé, avec une attention particulière pour les personnes ayant des besoins spécifiques. C'est une subtile alliance entre une activité commerciale d'utilité sociale, levier à l'inclusion et une activité d'intérêt général au service des personnes malades, en situation de handicap et des aidants.

Chez Espace Singulier, c’est peut-être parce que l’association a été créée par des mamans dont les enfants sont porteurs de handicap, qu’Audrey comme l’équipe croit en une société meilleure, donc plus inclusive et porte ce message au quotidien !

https://www.espacesingulier.org/

Et si vous passez par Massy, poussez la porte de Chez Eva !

https://www.chezeva.com/

Je vous souhaite une très belle écoute !  

Vous avez aimé cet épisode ? Mettez 5 étoiles ou commentez s'il vous plait !  

Vous vous retrouvez dans ce témoignage ?  

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Vous pouvez également me contacter sigrid.jaud@gmail.com

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Transcription

  • Audrey STOS

    Bienvenue sur le podcast Plan Aidant, le podcast des aidants. Plan A, Plan Aidant, parce que quand on est aidant, on apprend rapidement qu'il n'y aura pas de plan de vie établi, pas de plan B et qu'il faudra tout le temps s'adapter. Et qui mieux qu'un aidant peut témoigner de sa situation, de sa vie aux côtés d'un aidé ? Et qui mieux qu'un aidant peut conseiller des services qui améliorent son quotidien et celui de son proche ? Je m'appelle Sigrid JAUD, j'ai été pendant 15 ans l'aidante de ma mère qui souffrait de la maladie de Parkinson. Je suis également la cofondatrice des Aidantes&Co, une entreprise de l'économie sociale et solidaire. Nous conseillons les entreprises à mieux accompagner leurs collaborateurs aidants pour gagner en impact social. Nos objectifs, aussi bien pour les Aidantes & Co que pour le podcast Plan Aidant, c'est sensibiliser à la cause des aidants et favoriser leur inclusion dans la société. Dans chaque épisode, je dialoguerai avec des aidants engagés et positifs ou alors je chercherai à mettre en lumière des structures qui proposent un nouveau service utile aux aidants. Je vous souhaite une très belle écoute. Quand j'accompagnais ma maman qui avait la maladie de Parkinson et qui vivait à Montargis dans le Loiret, j'aurais adoré trouver des services au même endroit qui auraient permis de prendre soin de ma maman et puis aussi de faciliter mon quotidien. Et j'aurais aussi adoré trouver un endroit où l'emmener pour prendre un chocolat chaud et puis après continuer la vie et puis ses soucis. mais en tout cas trouver un moment de répit et de douceur. Aujourd'hui, je l'ai rencontrée, ça se passe à Massy, ça s'appelle Espaces Singuliers et chez Eva, et j'ai adoré l'endroit. Alors aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Audrey Stos, qui est directrice des relais d'Espaces Singuliers à Massy, et je suis vraiment très contente de l'accueillir pour qu'elle nous explique un peu tout ce à quoi ça correspond. Bienvenue Audrey ! Bonjour, bonjour Sigrid, merci beaucoup, je suis absolument ravie de passer un petit moment avec toi. pour présenter Espace Singulier et Chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement Audrey, on va commencer tout de suite. C'est quoi l'objet de l'association Espace Singulier ?

  • Audrey STOS

    Alors Espace Singulier, c'est une association qui a 15 ans et qui a une singularité en plus de son nom, puisque c'est une association qui est non spécialisée. Nous répondons aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap, aux personnes en perte d'autonomie liée à l'âge et aux aidants. Depuis 15 ans, nous avons mis en place des actions et créer un lieu, et on y reviendra un peu plus tard.

  • Sigrid JAUD

    Et est-ce que tu peux nous raconter l'histoire du projet et l'ambition ?

  • Audrey STOS

    Avec plaisir. Donc, il y a 15 ans, Sandrine Podolak et Brigitte Laurent, deux amies, mais professionnelles du soin, autour d'un café, se sont mis à discuter et ont fait part de toutes les situations qu'elles rencontraient dans leur quotidien de professionnelles, de toutes ces mamans aidantes d'enfants en situation de handicap, toutes ces personnes isolées qu'elles pouvaient croiser, et elles se sont dit... Et tiens, si on créait un endroit pour ces personnes-là, pour ces personnes pour qu'elles se retrouvent, mais pas qu'elles se retrouvent entre elles, qu'elles se retrouvent au cœur de la ville, au cœur de la cité, au cœur de tout le monde. Il y avait la loi de 2005 en plus. Donc, loi de 2005, tiens, on va s'appuyer sur cette loi-là pour créer un lieu ouvert, inclusif, adapté et que ces personnes se retrouvent dans un endroit chaleureux où on prendrait soin d'elles au sens large. Ça, c'était le projet fondateur de l'association d'il y a 15 ans. 14 ans pour créer ce lieu, mais en 14 ans, beaucoup de choses se sont faites, bien évidemment, parce que ces personnes-là que nous croisons au quotidien, elles se retrouvent face à des obstacles dans leur parcours de vie, des questionnements, des besoins de se poser, des besoins de se rencontrer, des besoins d'information, et c'est comme ça que les trois relais de l'association, le relais ressources, le relais répit et le relais mobilité se sont créés. Se sont créés donc sur vraiment des failles du système.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les relais et comment ça marche concrètement ?

  • Audrey STOS

    Alors le relais ressources, c'est le premier relais qui a été créé. C'est un relais qui paraît tout simple comme ça. C'est une écoute téléphonique, une écoute attentive, bienveillante, de particuliers ou de professionnels qui sont confrontés à une problématique, qui ont une question liée au handicap, à la perte d'autonomie ou à leur statut d'aidant. Et nous, le rôle d'Espace Singulier, c'est de trouver avec qui les mettre en lien, de trouver la bonne personne dans la bonne structure pour que leur parcours du combattant se transforme un petit peu plus en parcours de vie seulement. Donc c'est vraiment une mise en lien personnalisée. Pour ça, depuis 15 ans, on a tissé un maillage de partenaires. de plus de 1 500 partenaires comme ça, en Essonne et ailleurs, parce qu'on répond à toutes les problématiques. Une question sur l'adaptation du logement, une question parce qu'un besoin d'étude psychique, un besoin d'écoute, etc. Donc vraiment, très varié sur le type de demande et toujours auprès de tout type de public.

  • Sigrid JAUD

    Moi, je pense que c'est important aussi que tu précises, Audrey, que c'est très local, en fait. C'est très lié à l'Essonne. Et c'est ça que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'il faut très bien connaître le terrain et très bien connaître tes partenaires et aussi les services qu'il y a autour pour être le plus précis possible par rapport à la demande qui est faite.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vrai que notre association Le siège est à Massy, est en Essonne, donc on a cette connaissance très très fine du département de l'Essonne. et des partenaires qui existent, puisqu'on va les rencontrer très régulièrement pour justement avoir toujours la bonne personne, la bonne information. Alors, il est vrai que notre relais ressources porte aussi le numéro unique pour les aidants en Essonne et le niveau 1 de la communauté 360, qui fait qu'on apparaît sur des plateformes un peu plus nationales, on va dire ça comme ça. Donc, au fur et à mesure... On n'a pas une connaissance très très fine hors ESSON, mais on a quand même une connaissance qui nous permet quand même vraiment d'apporter une réponse aux personnes qui nous appellent hors Essonnes. Et c'est vrai que ce travail partenarial est vraiment la base d'une réponse la plus fine possible auprès des personnes.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, pour les personnes qui sont à Massy ou dans l'Essonne, est-ce que tu as un numéro de téléphone ou en tout cas un point de contact à nous donner ?

  • Audrey STOS

    Le plus simple, j'allais dire, c'est le numéro vert pour les aidants, qui est le 0805 38 14 14, qui est un numéro gratuit. Et il y a une réponse. d'espace singulier de 8h à 22h, 7 jours sur 7.

  • Sigrid JAUD

    Super. 7 jours sur 7 ?

  • Audrey STOS

    Bravo ! 7 jours sur 7, exactement. Donc, il y a des appels le soir, des appels le week-end. Alors, évidemment, on ne va pas apporter une réponse immédiate quand c'est un appel le week-end, mais en tout cas, c'est déjà une première écoute et on voit avec l'expérience, la première écoute est déjà facilitatrice pour les personnes d'avoir une oreille attentive.

  • Sigrid JAUD

    Ah ben, c'est sûr. Quels sont les profils des personnes qui appellent ?

  • Audrey STOS

    C'est un profil très varié et c'est là aussi l'intérêt, dès le début, d'avoir créé une association qui n'était pas spécialisée. Nous avons des femmes, nous avons des hommes de tout âge, retraités, salariés. Vraiment, c'est très large comme type de profil. Au fur et à mesure des années, on a de plus en plus de professionnels qui nous appellent parce que c'est vrai qu'une assistante sociale, elle n'est pas obligatoirement au courant de quelle structure va permettre à la personne qu'elle a en face d'elle de répondre à cette demande. Donc au fur et à mesure, vraiment... notre panel d'appelants est très large et très varié.

  • Sigrid JAUD

    Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme relais ou comme service qui est proposé ?

  • Audrey STOS

    Alors, du relais ressources, ça a découlé en fait deux autres relais. Le premier relais, qui est encore un peu plus local, qui est le relais mobilité, et puis un autre relais qui intervient sur tout le département, le relais répit. Les problématiques, le relais mobilité, c'était, nous n'avions pas de lien à proposer à des personnes qui n'avaient pas de transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou paramédicaux. manque de taxi, pas de taxi disponible, une trop courte distance, un parent pas disponible pour accompagner un enfant. Ça, ça a été le premier constat de terrain et de se dire, si on proposait que des bénévoles aillent chercher un enfant dans sa classe et l'emmènent en psychomotricité, le lundi à 15h, elles ramènent dans sa classe. Si on proposait que ce bénévole, le mardi matin, il emmène cette dame âgée chez le dentiste et la ramène chez elle. Lutter compte. le renoncement aux soins, ça a été la volonté, en répondant vraiment à cette problématique autour de l'accompagnement vers le soin et les rendez-vous médicaux et paramédicaux.

  • Sigrid JAUD

    C'est super, ça c'est répondre à un sacré trou dans la raquette, parce qu'effectivement quand tu dois emmener ton proche chez le dentiste et puis finalement ça prend une heure dans la journée parce que tu dois faire un aller-retour et puis rester avec ton proche. effectivement, quand tu travailles, tu ne peux pas forcément t'arrêter ou prendre un temps pour ça. Donc, c'est une super solution. Et puis, ça doit créer du lien aussi.

  • Audrey STOS

    Ça crée du lien, ça crée des vraies rencontres et des vraies belles rencontres qui durent dans le temps. La personne qu'on emmène toutes les semaines, voire deux fois par semaine chez le kiné, on voit les progrès, on voit de temps en temps le jour où il y a moins d'envie. Et tout ça, ça crée des liens très forts. Voilà. on essaye d'être vigilant sur le lien qu'il existe entre le bénévole et la personne qui est accompagnée. Je dis vigilant, il y a un vrai lien, une vraie proximité, mais c'est vrai qu'il faut qu'on reste dans un rôle très professionnel, j'allais dire ça comme ça. Ça n'enlève rien de la chaleur humaine, mais c'est vrai qu'il n'y est pas très rapidement, la personne peut être amenée à dire, tiens, comme vous m'emmenez chez le dentiste, est-ce que vous ne pourriez pas m'emmener faire mes courses demain matin ? Et alors là, c'est là où nous, on intervient en disant, attention ! Nous, on est vers le soin. Et puis, c'est surtout, on ne veut pas faire ce que d'autres font. Et il y a des villes où il n'y a pas d'accompagnement vers le soin, mais il va y avoir un minibus qui va emmener faire ses courses. Donc, nous, on ne va pas se substituer. On ne va pas faire la place d'eux. et on se dit qu'il y a beaucoup de choses qui existent et c'est tant mieux. Voilà dans le cadre du relais mobilité. Le relais répit, c'est aussi un constat terrain. Ça a été ses aidants, chez eux, avec un proche dépendant, un enfant, un adulte, peu importe, un conjoint, peu importe, et avec lesquels on échangeait et qui n'avaient pas de... qui n'avaient pas, en tout cas, qui n'avaient plus de temps pour eux, qui avaient ce sentiment d'isolement, plus de temps pour faire, plus de temps pour prendre soin de soi, plus de temps pour aller se faire soigner. Et là, trouver des réponses. Alors, bien sûr, il existe des auxiliaires de vie, bien sûr qu'il y a beaucoup de services. Mais c'est vrai que le relais répit, c'est un peu comme la cousine de province, c'est ce que je dis toujours. C'est-à-dire, tiens, il y a un bénévole qui vient mardi à 14h, qui va rester avec mon mari pendant une heure ou deux. regarder la télé parfois, parfois échanger, faire un jeu, sortir, peu importe. Mais moi, ça va me permettre d'abord de faire une petite sieste, l'esprit tranquille, parce que je sais que mon mari est avec quelqu'un, et puis d'aller faire mes trois petites courses dans mon quartier, et je vais pouvoir croiser ma voisine. Et ça fait peut-être deux ans ou trois ans, parce que ça nous est arrivé de rencontrer des gens comme ça. Je n'avais croisé personne parce qu'en fait, j'étais enfermée chez moi. voilà donc c'est ça le relais répit c'est permettre aux aidants d'avoir des petites respirations dans leur quotidien parce qu'un bénévole reste auprès de leurs proches à domicile et puis maintenant grâce à l'ouverture de chez Eva parfois c'est du répit chez Eva

  • Sigrid JAUD

    Oh là là, trop fort la transition. Alors du coup, c'est trop fort Audrey, bravo. Raconte-nous chez Eva, parce que moi c'était mon premier point d'accroche, c'est-à-dire que je suis venue pour prendre une très bonne part de gâteau, je dois bien l'avouer, et me poser chez Eva pour te rencontrer. Et j'ai trouvé ça super comme endroit, c'est chaleureux. En fait, c'est comme un vrai resto. Il n'y a aucune différence qui est faite. entre le public et les différentes personnes qui sont là, tu ne sens pas de différence et c'est chaleureux comme dans un bon resto ou dans un bon bistrot, mais avec toujours des petites subtilités. Du coup, je veux bien que tu nous racontes c'est quoi chez Eva.

  • Audrey STOS

    Écoute, c'est difficile de prendre la parole après toi parce que tu en as fait la promotion parfaite. Donc, en effet, chez Eva, c'était notre volonté pour que ce soit un lieu vraiment inclusif. Il fallait que ce soit un lieu qui, de l'extérieur en tout cas, paraisse comme tout café ou restaurant. Donc chez Eva, quand on pousse la porte, on rentre dans un café, restaurant, salon, thé, qui est ouvert toute la semaine de 9h à 22h, qui propose des produits locaux, agriculture et zonés, du bon manger, du bon boire, enfin tout ça, parce que c'est ça aussi prendre soin des personnes, c'est aussi leur proposer des bons produits. Donc c'est ce café-restaurant, salon de thé, qui, voilà, en général on est accueilli par Cyriane, qui est une dame avec une forte personnalité, et qui a le cœur sur la main, et qui transmet quand même une vraie chaleur, et donc ça c'est un premier accueil. Et ce lieu-là, on se dit, ok, très bien un café-restaurant, c'est comme tous les cafés-restaurants, ok, mais est-ce qu'on voit souvent une personne en situation de handicap, est-ce qu'on voit souvent une dame qui mange avec ses mains dans un café-restaurant, ou un groupe de personnes en situation de handicap ? du handicap, du résidence personne âgée, alors que chez Eva, on peut les croiser à table. C'est ça qui était la volonté des fondatrices de l'association, c'était de se dire ce lieu-là, il va y avoir tout ce monde qui va se croiser. qui va bien manger, bien boire dans ce lieu chaleureux. Donc, on va évidemment créer, ça va créer du lien, ça va lutter contre l'isolement. Ça, c'est la table d'Eva, le café-restaurant. Le prendre soin, c'est aussi prendre soin de sa santé. On prenne soin de moi, de vous, peu importe. Donc, il y a derrière ce café-restaurant, on le découvre dans un deuxième temps, il y a ce qu'on appelle la bulle d'Eva. Ce sont des cabinets de soins de bien-être. Donc, chez Eva, on peut venir manger, et puis dans la foulée, on a pris rendez-vous chez le psychologue qui loue le cabinet derrière.

  • Sigrid JAUD

    c'est ça chez Eva ce que j'ai adoré aussi et j'ai trouvé ça d'une grande discrétion et c'est très élégant c'est que justement pour accéder à la bulle d'Eva en fait tu passes pas par enfin tu passes pas par le restaurant t'as bien une porte à côté du restaurant par laquelle tu peux passer pour en toute discrétion aller rejoindre la salle d'attente ou alors ton profanel de santé qui t'attend et ça je trouve que c'est d'une grande discrétion que de pouvoir scinder en fait les espaces tout en sachant que dans le même endroit, tu regroupes toutes ces possibilités.

  • Audrey STOS

    C'était très important ça, parce que pour nous l'inclusion, c'est aussi toute cette discrétion qui doit se créer, c'est-à-dire que ça ne doit pas se voir. Donc il y a cette entrée indépendante, et puis il y a un petit truc tout bête, sur les tables il y a un petit portant en plastique avec la présentation du projet, parce qu'évidemment ce que je n'ai pas dit, c'est que ce lieu est adapté à tout type de handicap. des grandes toilettes où on peut changer un adulte, des boucles magnétiques, des bandes de guidage, enfin voilà, ça, ça permet. Et puis sur ce petit portant, il y a toutes ces explications et puis il y a une petite pince à linge. Et quand on arrive seul dans un café, c'est vrai que, même si c'est sympa et même si on est bien accueilli, on a parfois quand même envie de parler avec quelqu'un. Eh bien, on monte cette petite pince à linge sur le portant et là, comme par magie, j'allais dire, il y a un bénévole de l'association qui est présent dans le café discrètement et qui peut venir discuter avec les personnes. Ah,

  • Sigrid JAUD

    c'est génial, je n'ai pas vu ça.

  • Audrey STOS

    Ah, ben voilà, c'est ça aussi, lutter contre l'isolement, c'est de créer ce lien-là. Et c'est vrai que de demander à la serveuse, excusez-moi, je suis toute seule, est-ce que quelqu'un pourrait venir me parler ? Évidemment, personne ne le fait. Mais ce petit système, c'est tout discret, mais ça permet de le faire. il y a des bénévoles présents très régulièrement, des bénévoles présents à la demande, parce qu'évidemment, la personne qui est allée profiter, par exemple, d'une séance de massage, qui a fait son cours de yoga, son mari, elle ne peut pas le laisser seul à la maison. Elle a quand même très envie de faire son yoga. Et j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Eh bien, elle nous appelle, j'ai mon cours de yoga à 18h, eh bien, nous, on va faire en sorte que le bénévole soit présent à 18h pour rester auprès de son mari et madame va pouvoir aller à son cours de yoga. C'est tout. La discrétion, c'est toute la dimension. social, d'intérêt général qu'il existe dans ce lieu-là.

  • Sigrid JAUD

    Exactement. Donc, tu vois, j'aime bien rappeler ça aussi, c'est que vous êtes... Espaces Singuliers, c'est une association, donc il n'y a pas de but lucratif et l'objectif, c'est vraiment d'avoir un impact social. Je pense que là, vous le prouvez, non seulement parce que ça existe depuis 15 ans, mais aussi par rapport à toute l'évolution et d'avoir écouté aussi bien les besoins de chacun pour mettre en place plein de solutions en fait. dans lesquelles tu peux piocher par rapport à ta situation. Je trouve ça vraiment super.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vraiment tout ce qu'on fait, que ce soit dans Rolex, que ce soit chez Eva, c'est vraiment du petit saupoudrage comme ça, du petit saupoudrage sur mesure, de petites demandes. Mais en fait, on le voit vraiment. Et maintenant qu'on a presque deux ans, j'allais dire, chez Eva en tout cas. et puis évidemment 15 ans par espace singulier, on voit que toutes ces petites choses-là, ça change un peu la vie. Alors vraiment, on fait ça à notre mesure, à notre taille, on est juste un massif, mais vraiment, on sent ce besoin pour les personnes de trouver des solutions toutes simples de proximité. Il n'y a pas de dossier, il n'y a pas de démarche, non, voilà, on se rencontre, on crée du lien et hop, on démarre.

  • Sigrid JAUD

    du coup j'imagine que vous faites des réunions d'équipe souvent pour faire le point c'est quoi la chose qui est remontée récemment pour laquelle vous êtes le plus fier dans l'équipe ?

  • Audrey STOS

    alors on est très fiers, très régulièrement en fait de ce qu'on fait génial, t'as raison je dis ça avec évidemment beaucoup d'humour parce que notre fierté alors on se réunit évidemment toutes les semaines en équipe on réunit très régulièrement nos bénévoles parce que je n'ai pas eu l'occasion de profiter de ce podcast mais je vais le faire pour remercier tous nos bénévoles parce que nous c'est 100 bénévoles qui sont investis pour justement répondre à toutes ces personnes et vraiment c'est trop important pour nous donc on se réunit très régulièrement et je vais dire tout simplement notre fierté c'est un petit cahier qu'il y a chez Eva et donc quand il profite comme ça d'une parenthèse une parenthèse c'est 3-4 personnes accueillies un déjeuner, un soin individuel, un soin collectif, tout leur est offert parce que nous, c'est un projet qui porte l'espace singulier. On leur glisse un petit cahier en mettant Est-ce que vous voulez bien mettre votre commentaire ? Vous pouvez mettre du négatif, peu importe, nous, c'est comme ça qu'on va s'améliorer. Et là, on ne lit que des belles phrases, en fait, et c'est ça notre fierté, c'est de se dire On a bien fait de se lever ce matin parce que quand on lit ça…

  • Sigrid JAUD

    et ben voilà on reviendra demain matin super bravo et du coup j'ai pas bien compris Audrey par rapport à la situation c'est à dire que le restaurant on paye sa part mais là tu parles d'un autre type d'événement pour lequel là les personnes sont invitées c'est ça ?

  • Audrey STOS

    tout à fait nous c'est un café restaurant ce n'est pas un café associatif donc voilà quand on rentre on paye son café on paye son déjeuner son goûter peu importe comme dans un café ou restaurant lambda c'est vrai que on a une réalité économique. Donc voilà, même si évidemment on s'inscrit dans l'économie sociale et solidaire, on n'a pas un but de bénéfice, mais il y a une réalité économique, il faut qu'il y ait des tarifs. Et on sait que c'est des choses qui peuvent empêcher certaines personnes de profiter de chez Eva. Et c'est comme ça que sont nés nos projets. Donc je parlais de la parenthèse tout à l'heure, il y a certains projets d'espace singulier où nous on va inviter et proposer gratuitement à certaines personnes de profiter de chez Eva. donc voilà il y a la parenthèse il y a les ateliers du lien pour que dans les tandems aidants aidés on se retrouve autour d'une activité voilà il y a différentes choses comme ça où ça va être de la entre guillemets gratuité parce qu'évidemment ça a un coût mais c'est pris en charge mais en tout cas pour permettre aux plus grands nombre de profités de chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Si on devait faire une photo aujourd'hui qui rassemble les activités d'espace singulier de chez Eva, comment tu la ferais cette photo ? Il y aurait quoi sur cette photo ?

  • Audrey STOS

    Alors la photo, je ferais la photo hier, après-midi. Hier midi, exactement. On aurait donc quatre personnes qui profitent d'une parenthèse. proposée par l'espace singulier, assis à la table. Donc cette parenthèse, elle est animée par un des bénévoles. Mais il y aurait un autre bénévole qui accompagnerait une personne qui est seule chez elle pour venir boire un petit café chez Eva. À côté, moi j'étais assise dans le café avec Karine, notre directrice, pour travailler. Il y avait une table, deux personnes, un couple et leurs enfants qui attendaient leur train parce qu'on est au pied de la gare du RER et du TGV, accueillis par Cyrianne, autour d'un gâteau, etc. Voilà, ça c'est la photo d'hier. de chez Eva. Il y avait les salariés d'Espace Agulé, je ne vais pas les oublier parce que c'est une super équipe et ça c'est important, qui travaillaient juste à côté. Et voilà, et on savait que, les personnes savaient qu'elles pouvaient aller voir une des salariées parce que justement, peut-être qu'elles ont une demande type relais ressources. Je suis en train de penser, mon proche, il faut que j'adapte sa douche, comment est-ce que je peux faire ? Ah, il y a une salariée d'Espace Agulé qui est là et du relais ressources pour aller vous trouver la bonne personne dans la bonne structure. Ça, c'était la photo de chez Eva hier.

  • Sigrid JAUD

    et c'est ça pour nous notre quotidien j'adorerais me mettre aussi sur cette photo ouvrir la porte et puis aller me glisser à une table du fond pour aller observer tout ce qui se passe merci beaucoup Audrey pour nous avoir raconté tout ça et je reviendrai avec plaisir pour vous voir à Massy merci Audrey on sera toujours ravie de t'accueillir,

  • Audrey STOS

    de vous accueillir croire en une société meilleure on y croit au quotidien je voudrais terminer par cette note très positive merci Audrey

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Description

C’est un coup de cœur ! Comme j’aurais aimé connaître ce genre de service et d’endroit pour me retrouver avec ma mère quand je l’accompagnais à ses rendez vous ou pour ME retrouver MOI quand j’étais au bout du rouleau. 

Audrey Stos Directrice des Relais Ressources - Répit – Mobilité de l’association nous présente les missions d’Espace Singulier. 

Créée en 2008 à Massy (91), Espace Singulier facilite le parcours de vie des personnes malades, en situation de handicap, en perte d'autonomie et de leurs aidants. Elle apporte des solutions concrètes aux personnes, professionnels ou particuliers, dans tous les domaines de la vie liés à la dépendance et l'aidance. 

Pour mener ses missions, l'équipe d'Espace Singulier a développé une connaissance fine des acteurs et des dispositifs, qui lui permet d'accompagner chacun vers des solutions pérennes et adaptées.

Je trouve leur baseline « Créateur de liens solidaires » très appropriée ! 

C’est aussi un tiers lieu, où tous les publics se rencontrent. Je me suis tout de suite bien sentie chez Eva. 

Je me suis assise, j’ai très bien déjeuner, je n’ai pas vu de différence et c’est ça que je trouve agréable : c’est une table ouverte à tous, à laquelle tout le monde peut s’attabler MAIS qui a été pensée dans les moindres détails pour mieux accueillir les personnes avec des besoins spécifiques. Je pense par exemple aux toilettes adaptées… 

J’ai compris que derrière la porte au fond, on pouvait accéder à des consultations de médecine complémentaires. 

Le tout dans la délicatesse et avec le sourire. 

Chez Eva est le projet fondateur de l'association Espace Singulier. C'est un tiers-lieu, ouvert à tous, dans lequel le lien agit tel un soin, où chacun peut venir se restaurer et prendre soin de sa santé, avec une attention particulière pour les personnes ayant des besoins spécifiques. C'est une subtile alliance entre une activité commerciale d'utilité sociale, levier à l'inclusion et une activité d'intérêt général au service des personnes malades, en situation de handicap et des aidants.

Chez Espace Singulier, c’est peut-être parce que l’association a été créée par des mamans dont les enfants sont porteurs de handicap, qu’Audrey comme l’équipe croit en une société meilleure, donc plus inclusive et porte ce message au quotidien !

https://www.espacesingulier.org/

Et si vous passez par Massy, poussez la porte de Chez Eva !

https://www.chezeva.com/

Je vous souhaite une très belle écoute !  

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Montage osmuk.pauline@gmail.com

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Transcription

  • Audrey STOS

    Bienvenue sur le podcast Plan Aidant, le podcast des aidants. Plan A, Plan Aidant, parce que quand on est aidant, on apprend rapidement qu'il n'y aura pas de plan de vie établi, pas de plan B et qu'il faudra tout le temps s'adapter. Et qui mieux qu'un aidant peut témoigner de sa situation, de sa vie aux côtés d'un aidé ? Et qui mieux qu'un aidant peut conseiller des services qui améliorent son quotidien et celui de son proche ? Je m'appelle Sigrid JAUD, j'ai été pendant 15 ans l'aidante de ma mère qui souffrait de la maladie de Parkinson. Je suis également la cofondatrice des Aidantes&Co, une entreprise de l'économie sociale et solidaire. Nous conseillons les entreprises à mieux accompagner leurs collaborateurs aidants pour gagner en impact social. Nos objectifs, aussi bien pour les Aidantes & Co que pour le podcast Plan Aidant, c'est sensibiliser à la cause des aidants et favoriser leur inclusion dans la société. Dans chaque épisode, je dialoguerai avec des aidants engagés et positifs ou alors je chercherai à mettre en lumière des structures qui proposent un nouveau service utile aux aidants. Je vous souhaite une très belle écoute. Quand j'accompagnais ma maman qui avait la maladie de Parkinson et qui vivait à Montargis dans le Loiret, j'aurais adoré trouver des services au même endroit qui auraient permis de prendre soin de ma maman et puis aussi de faciliter mon quotidien. Et j'aurais aussi adoré trouver un endroit où l'emmener pour prendre un chocolat chaud et puis après continuer la vie et puis ses soucis. mais en tout cas trouver un moment de répit et de douceur. Aujourd'hui, je l'ai rencontrée, ça se passe à Massy, ça s'appelle Espaces Singuliers et chez Eva, et j'ai adoré l'endroit. Alors aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Audrey Stos, qui est directrice des relais d'Espaces Singuliers à Massy, et je suis vraiment très contente de l'accueillir pour qu'elle nous explique un peu tout ce à quoi ça correspond. Bienvenue Audrey ! Bonjour, bonjour Sigrid, merci beaucoup, je suis absolument ravie de passer un petit moment avec toi. pour présenter Espace Singulier et Chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement Audrey, on va commencer tout de suite. C'est quoi l'objet de l'association Espace Singulier ?

  • Audrey STOS

    Alors Espace Singulier, c'est une association qui a 15 ans et qui a une singularité en plus de son nom, puisque c'est une association qui est non spécialisée. Nous répondons aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap, aux personnes en perte d'autonomie liée à l'âge et aux aidants. Depuis 15 ans, nous avons mis en place des actions et créer un lieu, et on y reviendra un peu plus tard.

  • Sigrid JAUD

    Et est-ce que tu peux nous raconter l'histoire du projet et l'ambition ?

  • Audrey STOS

    Avec plaisir. Donc, il y a 15 ans, Sandrine Podolak et Brigitte Laurent, deux amies, mais professionnelles du soin, autour d'un café, se sont mis à discuter et ont fait part de toutes les situations qu'elles rencontraient dans leur quotidien de professionnelles, de toutes ces mamans aidantes d'enfants en situation de handicap, toutes ces personnes isolées qu'elles pouvaient croiser, et elles se sont dit... Et tiens, si on créait un endroit pour ces personnes-là, pour ces personnes pour qu'elles se retrouvent, mais pas qu'elles se retrouvent entre elles, qu'elles se retrouvent au cœur de la ville, au cœur de la cité, au cœur de tout le monde. Il y avait la loi de 2005 en plus. Donc, loi de 2005, tiens, on va s'appuyer sur cette loi-là pour créer un lieu ouvert, inclusif, adapté et que ces personnes se retrouvent dans un endroit chaleureux où on prendrait soin d'elles au sens large. Ça, c'était le projet fondateur de l'association d'il y a 15 ans. 14 ans pour créer ce lieu, mais en 14 ans, beaucoup de choses se sont faites, bien évidemment, parce que ces personnes-là que nous croisons au quotidien, elles se retrouvent face à des obstacles dans leur parcours de vie, des questionnements, des besoins de se poser, des besoins de se rencontrer, des besoins d'information, et c'est comme ça que les trois relais de l'association, le relais ressources, le relais répit et le relais mobilité se sont créés. Se sont créés donc sur vraiment des failles du système.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les relais et comment ça marche concrètement ?

  • Audrey STOS

    Alors le relais ressources, c'est le premier relais qui a été créé. C'est un relais qui paraît tout simple comme ça. C'est une écoute téléphonique, une écoute attentive, bienveillante, de particuliers ou de professionnels qui sont confrontés à une problématique, qui ont une question liée au handicap, à la perte d'autonomie ou à leur statut d'aidant. Et nous, le rôle d'Espace Singulier, c'est de trouver avec qui les mettre en lien, de trouver la bonne personne dans la bonne structure pour que leur parcours du combattant se transforme un petit peu plus en parcours de vie seulement. Donc c'est vraiment une mise en lien personnalisée. Pour ça, depuis 15 ans, on a tissé un maillage de partenaires. de plus de 1 500 partenaires comme ça, en Essonne et ailleurs, parce qu'on répond à toutes les problématiques. Une question sur l'adaptation du logement, une question parce qu'un besoin d'étude psychique, un besoin d'écoute, etc. Donc vraiment, très varié sur le type de demande et toujours auprès de tout type de public.

  • Sigrid JAUD

    Moi, je pense que c'est important aussi que tu précises, Audrey, que c'est très local, en fait. C'est très lié à l'Essonne. Et c'est ça que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'il faut très bien connaître le terrain et très bien connaître tes partenaires et aussi les services qu'il y a autour pour être le plus précis possible par rapport à la demande qui est faite.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vrai que notre association Le siège est à Massy, est en Essonne, donc on a cette connaissance très très fine du département de l'Essonne. et des partenaires qui existent, puisqu'on va les rencontrer très régulièrement pour justement avoir toujours la bonne personne, la bonne information. Alors, il est vrai que notre relais ressources porte aussi le numéro unique pour les aidants en Essonne et le niveau 1 de la communauté 360, qui fait qu'on apparaît sur des plateformes un peu plus nationales, on va dire ça comme ça. Donc, au fur et à mesure... On n'a pas une connaissance très très fine hors ESSON, mais on a quand même une connaissance qui nous permet quand même vraiment d'apporter une réponse aux personnes qui nous appellent hors Essonnes. Et c'est vrai que ce travail partenarial est vraiment la base d'une réponse la plus fine possible auprès des personnes.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, pour les personnes qui sont à Massy ou dans l'Essonne, est-ce que tu as un numéro de téléphone ou en tout cas un point de contact à nous donner ?

  • Audrey STOS

    Le plus simple, j'allais dire, c'est le numéro vert pour les aidants, qui est le 0805 38 14 14, qui est un numéro gratuit. Et il y a une réponse. d'espace singulier de 8h à 22h, 7 jours sur 7.

  • Sigrid JAUD

    Super. 7 jours sur 7 ?

  • Audrey STOS

    Bravo ! 7 jours sur 7, exactement. Donc, il y a des appels le soir, des appels le week-end. Alors, évidemment, on ne va pas apporter une réponse immédiate quand c'est un appel le week-end, mais en tout cas, c'est déjà une première écoute et on voit avec l'expérience, la première écoute est déjà facilitatrice pour les personnes d'avoir une oreille attentive.

  • Sigrid JAUD

    Ah ben, c'est sûr. Quels sont les profils des personnes qui appellent ?

  • Audrey STOS

    C'est un profil très varié et c'est là aussi l'intérêt, dès le début, d'avoir créé une association qui n'était pas spécialisée. Nous avons des femmes, nous avons des hommes de tout âge, retraités, salariés. Vraiment, c'est très large comme type de profil. Au fur et à mesure des années, on a de plus en plus de professionnels qui nous appellent parce que c'est vrai qu'une assistante sociale, elle n'est pas obligatoirement au courant de quelle structure va permettre à la personne qu'elle a en face d'elle de répondre à cette demande. Donc au fur et à mesure, vraiment... notre panel d'appelants est très large et très varié.

  • Sigrid JAUD

    Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme relais ou comme service qui est proposé ?

  • Audrey STOS

    Alors, du relais ressources, ça a découlé en fait deux autres relais. Le premier relais, qui est encore un peu plus local, qui est le relais mobilité, et puis un autre relais qui intervient sur tout le département, le relais répit. Les problématiques, le relais mobilité, c'était, nous n'avions pas de lien à proposer à des personnes qui n'avaient pas de transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou paramédicaux. manque de taxi, pas de taxi disponible, une trop courte distance, un parent pas disponible pour accompagner un enfant. Ça, ça a été le premier constat de terrain et de se dire, si on proposait que des bénévoles aillent chercher un enfant dans sa classe et l'emmènent en psychomotricité, le lundi à 15h, elles ramènent dans sa classe. Si on proposait que ce bénévole, le mardi matin, il emmène cette dame âgée chez le dentiste et la ramène chez elle. Lutter compte. le renoncement aux soins, ça a été la volonté, en répondant vraiment à cette problématique autour de l'accompagnement vers le soin et les rendez-vous médicaux et paramédicaux.

  • Sigrid JAUD

    C'est super, ça c'est répondre à un sacré trou dans la raquette, parce qu'effectivement quand tu dois emmener ton proche chez le dentiste et puis finalement ça prend une heure dans la journée parce que tu dois faire un aller-retour et puis rester avec ton proche. effectivement, quand tu travailles, tu ne peux pas forcément t'arrêter ou prendre un temps pour ça. Donc, c'est une super solution. Et puis, ça doit créer du lien aussi.

  • Audrey STOS

    Ça crée du lien, ça crée des vraies rencontres et des vraies belles rencontres qui durent dans le temps. La personne qu'on emmène toutes les semaines, voire deux fois par semaine chez le kiné, on voit les progrès, on voit de temps en temps le jour où il y a moins d'envie. Et tout ça, ça crée des liens très forts. Voilà. on essaye d'être vigilant sur le lien qu'il existe entre le bénévole et la personne qui est accompagnée. Je dis vigilant, il y a un vrai lien, une vraie proximité, mais c'est vrai qu'il faut qu'on reste dans un rôle très professionnel, j'allais dire ça comme ça. Ça n'enlève rien de la chaleur humaine, mais c'est vrai qu'il n'y est pas très rapidement, la personne peut être amenée à dire, tiens, comme vous m'emmenez chez le dentiste, est-ce que vous ne pourriez pas m'emmener faire mes courses demain matin ? Et alors là, c'est là où nous, on intervient en disant, attention ! Nous, on est vers le soin. Et puis, c'est surtout, on ne veut pas faire ce que d'autres font. Et il y a des villes où il n'y a pas d'accompagnement vers le soin, mais il va y avoir un minibus qui va emmener faire ses courses. Donc, nous, on ne va pas se substituer. On ne va pas faire la place d'eux. et on se dit qu'il y a beaucoup de choses qui existent et c'est tant mieux. Voilà dans le cadre du relais mobilité. Le relais répit, c'est aussi un constat terrain. Ça a été ses aidants, chez eux, avec un proche dépendant, un enfant, un adulte, peu importe, un conjoint, peu importe, et avec lesquels on échangeait et qui n'avaient pas de... qui n'avaient pas, en tout cas, qui n'avaient plus de temps pour eux, qui avaient ce sentiment d'isolement, plus de temps pour faire, plus de temps pour prendre soin de soi, plus de temps pour aller se faire soigner. Et là, trouver des réponses. Alors, bien sûr, il existe des auxiliaires de vie, bien sûr qu'il y a beaucoup de services. Mais c'est vrai que le relais répit, c'est un peu comme la cousine de province, c'est ce que je dis toujours. C'est-à-dire, tiens, il y a un bénévole qui vient mardi à 14h, qui va rester avec mon mari pendant une heure ou deux. regarder la télé parfois, parfois échanger, faire un jeu, sortir, peu importe. Mais moi, ça va me permettre d'abord de faire une petite sieste, l'esprit tranquille, parce que je sais que mon mari est avec quelqu'un, et puis d'aller faire mes trois petites courses dans mon quartier, et je vais pouvoir croiser ma voisine. Et ça fait peut-être deux ans ou trois ans, parce que ça nous est arrivé de rencontrer des gens comme ça. Je n'avais croisé personne parce qu'en fait, j'étais enfermée chez moi. voilà donc c'est ça le relais répit c'est permettre aux aidants d'avoir des petites respirations dans leur quotidien parce qu'un bénévole reste auprès de leurs proches à domicile et puis maintenant grâce à l'ouverture de chez Eva parfois c'est du répit chez Eva

  • Sigrid JAUD

    Oh là là, trop fort la transition. Alors du coup, c'est trop fort Audrey, bravo. Raconte-nous chez Eva, parce que moi c'était mon premier point d'accroche, c'est-à-dire que je suis venue pour prendre une très bonne part de gâteau, je dois bien l'avouer, et me poser chez Eva pour te rencontrer. Et j'ai trouvé ça super comme endroit, c'est chaleureux. En fait, c'est comme un vrai resto. Il n'y a aucune différence qui est faite. entre le public et les différentes personnes qui sont là, tu ne sens pas de différence et c'est chaleureux comme dans un bon resto ou dans un bon bistrot, mais avec toujours des petites subtilités. Du coup, je veux bien que tu nous racontes c'est quoi chez Eva.

  • Audrey STOS

    Écoute, c'est difficile de prendre la parole après toi parce que tu en as fait la promotion parfaite. Donc, en effet, chez Eva, c'était notre volonté pour que ce soit un lieu vraiment inclusif. Il fallait que ce soit un lieu qui, de l'extérieur en tout cas, paraisse comme tout café ou restaurant. Donc chez Eva, quand on pousse la porte, on rentre dans un café, restaurant, salon, thé, qui est ouvert toute la semaine de 9h à 22h, qui propose des produits locaux, agriculture et zonés, du bon manger, du bon boire, enfin tout ça, parce que c'est ça aussi prendre soin des personnes, c'est aussi leur proposer des bons produits. Donc c'est ce café-restaurant, salon de thé, qui, voilà, en général on est accueilli par Cyriane, qui est une dame avec une forte personnalité, et qui a le cœur sur la main, et qui transmet quand même une vraie chaleur, et donc ça c'est un premier accueil. Et ce lieu-là, on se dit, ok, très bien un café-restaurant, c'est comme tous les cafés-restaurants, ok, mais est-ce qu'on voit souvent une personne en situation de handicap, est-ce qu'on voit souvent une dame qui mange avec ses mains dans un café-restaurant, ou un groupe de personnes en situation de handicap ? du handicap, du résidence personne âgée, alors que chez Eva, on peut les croiser à table. C'est ça qui était la volonté des fondatrices de l'association, c'était de se dire ce lieu-là, il va y avoir tout ce monde qui va se croiser. qui va bien manger, bien boire dans ce lieu chaleureux. Donc, on va évidemment créer, ça va créer du lien, ça va lutter contre l'isolement. Ça, c'est la table d'Eva, le café-restaurant. Le prendre soin, c'est aussi prendre soin de sa santé. On prenne soin de moi, de vous, peu importe. Donc, il y a derrière ce café-restaurant, on le découvre dans un deuxième temps, il y a ce qu'on appelle la bulle d'Eva. Ce sont des cabinets de soins de bien-être. Donc, chez Eva, on peut venir manger, et puis dans la foulée, on a pris rendez-vous chez le psychologue qui loue le cabinet derrière.

  • Sigrid JAUD

    c'est ça chez Eva ce que j'ai adoré aussi et j'ai trouvé ça d'une grande discrétion et c'est très élégant c'est que justement pour accéder à la bulle d'Eva en fait tu passes pas par enfin tu passes pas par le restaurant t'as bien une porte à côté du restaurant par laquelle tu peux passer pour en toute discrétion aller rejoindre la salle d'attente ou alors ton profanel de santé qui t'attend et ça je trouve que c'est d'une grande discrétion que de pouvoir scinder en fait les espaces tout en sachant que dans le même endroit, tu regroupes toutes ces possibilités.

  • Audrey STOS

    C'était très important ça, parce que pour nous l'inclusion, c'est aussi toute cette discrétion qui doit se créer, c'est-à-dire que ça ne doit pas se voir. Donc il y a cette entrée indépendante, et puis il y a un petit truc tout bête, sur les tables il y a un petit portant en plastique avec la présentation du projet, parce qu'évidemment ce que je n'ai pas dit, c'est que ce lieu est adapté à tout type de handicap. des grandes toilettes où on peut changer un adulte, des boucles magnétiques, des bandes de guidage, enfin voilà, ça, ça permet. Et puis sur ce petit portant, il y a toutes ces explications et puis il y a une petite pince à linge. Et quand on arrive seul dans un café, c'est vrai que, même si c'est sympa et même si on est bien accueilli, on a parfois quand même envie de parler avec quelqu'un. Eh bien, on monte cette petite pince à linge sur le portant et là, comme par magie, j'allais dire, il y a un bénévole de l'association qui est présent dans le café discrètement et qui peut venir discuter avec les personnes. Ah,

  • Sigrid JAUD

    c'est génial, je n'ai pas vu ça.

  • Audrey STOS

    Ah, ben voilà, c'est ça aussi, lutter contre l'isolement, c'est de créer ce lien-là. Et c'est vrai que de demander à la serveuse, excusez-moi, je suis toute seule, est-ce que quelqu'un pourrait venir me parler ? Évidemment, personne ne le fait. Mais ce petit système, c'est tout discret, mais ça permet de le faire. il y a des bénévoles présents très régulièrement, des bénévoles présents à la demande, parce qu'évidemment, la personne qui est allée profiter, par exemple, d'une séance de massage, qui a fait son cours de yoga, son mari, elle ne peut pas le laisser seul à la maison. Elle a quand même très envie de faire son yoga. Et j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Eh bien, elle nous appelle, j'ai mon cours de yoga à 18h, eh bien, nous, on va faire en sorte que le bénévole soit présent à 18h pour rester auprès de son mari et madame va pouvoir aller à son cours de yoga. C'est tout. La discrétion, c'est toute la dimension. social, d'intérêt général qu'il existe dans ce lieu-là.

  • Sigrid JAUD

    Exactement. Donc, tu vois, j'aime bien rappeler ça aussi, c'est que vous êtes... Espaces Singuliers, c'est une association, donc il n'y a pas de but lucratif et l'objectif, c'est vraiment d'avoir un impact social. Je pense que là, vous le prouvez, non seulement parce que ça existe depuis 15 ans, mais aussi par rapport à toute l'évolution et d'avoir écouté aussi bien les besoins de chacun pour mettre en place plein de solutions en fait. dans lesquelles tu peux piocher par rapport à ta situation. Je trouve ça vraiment super.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vraiment tout ce qu'on fait, que ce soit dans Rolex, que ce soit chez Eva, c'est vraiment du petit saupoudrage comme ça, du petit saupoudrage sur mesure, de petites demandes. Mais en fait, on le voit vraiment. Et maintenant qu'on a presque deux ans, j'allais dire, chez Eva en tout cas. et puis évidemment 15 ans par espace singulier, on voit que toutes ces petites choses-là, ça change un peu la vie. Alors vraiment, on fait ça à notre mesure, à notre taille, on est juste un massif, mais vraiment, on sent ce besoin pour les personnes de trouver des solutions toutes simples de proximité. Il n'y a pas de dossier, il n'y a pas de démarche, non, voilà, on se rencontre, on crée du lien et hop, on démarre.

  • Sigrid JAUD

    du coup j'imagine que vous faites des réunions d'équipe souvent pour faire le point c'est quoi la chose qui est remontée récemment pour laquelle vous êtes le plus fier dans l'équipe ?

  • Audrey STOS

    alors on est très fiers, très régulièrement en fait de ce qu'on fait génial, t'as raison je dis ça avec évidemment beaucoup d'humour parce que notre fierté alors on se réunit évidemment toutes les semaines en équipe on réunit très régulièrement nos bénévoles parce que je n'ai pas eu l'occasion de profiter de ce podcast mais je vais le faire pour remercier tous nos bénévoles parce que nous c'est 100 bénévoles qui sont investis pour justement répondre à toutes ces personnes et vraiment c'est trop important pour nous donc on se réunit très régulièrement et je vais dire tout simplement notre fierté c'est un petit cahier qu'il y a chez Eva et donc quand il profite comme ça d'une parenthèse une parenthèse c'est 3-4 personnes accueillies un déjeuner, un soin individuel, un soin collectif, tout leur est offert parce que nous, c'est un projet qui porte l'espace singulier. On leur glisse un petit cahier en mettant Est-ce que vous voulez bien mettre votre commentaire ? Vous pouvez mettre du négatif, peu importe, nous, c'est comme ça qu'on va s'améliorer. Et là, on ne lit que des belles phrases, en fait, et c'est ça notre fierté, c'est de se dire On a bien fait de se lever ce matin parce que quand on lit ça…

  • Sigrid JAUD

    et ben voilà on reviendra demain matin super bravo et du coup j'ai pas bien compris Audrey par rapport à la situation c'est à dire que le restaurant on paye sa part mais là tu parles d'un autre type d'événement pour lequel là les personnes sont invitées c'est ça ?

  • Audrey STOS

    tout à fait nous c'est un café restaurant ce n'est pas un café associatif donc voilà quand on rentre on paye son café on paye son déjeuner son goûter peu importe comme dans un café ou restaurant lambda c'est vrai que on a une réalité économique. Donc voilà, même si évidemment on s'inscrit dans l'économie sociale et solidaire, on n'a pas un but de bénéfice, mais il y a une réalité économique, il faut qu'il y ait des tarifs. Et on sait que c'est des choses qui peuvent empêcher certaines personnes de profiter de chez Eva. Et c'est comme ça que sont nés nos projets. Donc je parlais de la parenthèse tout à l'heure, il y a certains projets d'espace singulier où nous on va inviter et proposer gratuitement à certaines personnes de profiter de chez Eva. donc voilà il y a la parenthèse il y a les ateliers du lien pour que dans les tandems aidants aidés on se retrouve autour d'une activité voilà il y a différentes choses comme ça où ça va être de la entre guillemets gratuité parce qu'évidemment ça a un coût mais c'est pris en charge mais en tout cas pour permettre aux plus grands nombre de profités de chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Si on devait faire une photo aujourd'hui qui rassemble les activités d'espace singulier de chez Eva, comment tu la ferais cette photo ? Il y aurait quoi sur cette photo ?

  • Audrey STOS

    Alors la photo, je ferais la photo hier, après-midi. Hier midi, exactement. On aurait donc quatre personnes qui profitent d'une parenthèse. proposée par l'espace singulier, assis à la table. Donc cette parenthèse, elle est animée par un des bénévoles. Mais il y aurait un autre bénévole qui accompagnerait une personne qui est seule chez elle pour venir boire un petit café chez Eva. À côté, moi j'étais assise dans le café avec Karine, notre directrice, pour travailler. Il y avait une table, deux personnes, un couple et leurs enfants qui attendaient leur train parce qu'on est au pied de la gare du RER et du TGV, accueillis par Cyrianne, autour d'un gâteau, etc. Voilà, ça c'est la photo d'hier. de chez Eva. Il y avait les salariés d'Espace Agulé, je ne vais pas les oublier parce que c'est une super équipe et ça c'est important, qui travaillaient juste à côté. Et voilà, et on savait que, les personnes savaient qu'elles pouvaient aller voir une des salariées parce que justement, peut-être qu'elles ont une demande type relais ressources. Je suis en train de penser, mon proche, il faut que j'adapte sa douche, comment est-ce que je peux faire ? Ah, il y a une salariée d'Espace Agulé qui est là et du relais ressources pour aller vous trouver la bonne personne dans la bonne structure. Ça, c'était la photo de chez Eva hier.

  • Sigrid JAUD

    et c'est ça pour nous notre quotidien j'adorerais me mettre aussi sur cette photo ouvrir la porte et puis aller me glisser à une table du fond pour aller observer tout ce qui se passe merci beaucoup Audrey pour nous avoir raconté tout ça et je reviendrai avec plaisir pour vous voir à Massy merci Audrey on sera toujours ravie de t'accueillir,

  • Audrey STOS

    de vous accueillir croire en une société meilleure on y croit au quotidien je voudrais terminer par cette note très positive merci Audrey

Description

C’est un coup de cœur ! Comme j’aurais aimé connaître ce genre de service et d’endroit pour me retrouver avec ma mère quand je l’accompagnais à ses rendez vous ou pour ME retrouver MOI quand j’étais au bout du rouleau. 

Audrey Stos Directrice des Relais Ressources - Répit – Mobilité de l’association nous présente les missions d’Espace Singulier. 

Créée en 2008 à Massy (91), Espace Singulier facilite le parcours de vie des personnes malades, en situation de handicap, en perte d'autonomie et de leurs aidants. Elle apporte des solutions concrètes aux personnes, professionnels ou particuliers, dans tous les domaines de la vie liés à la dépendance et l'aidance. 

Pour mener ses missions, l'équipe d'Espace Singulier a développé une connaissance fine des acteurs et des dispositifs, qui lui permet d'accompagner chacun vers des solutions pérennes et adaptées.

Je trouve leur baseline « Créateur de liens solidaires » très appropriée ! 

C’est aussi un tiers lieu, où tous les publics se rencontrent. Je me suis tout de suite bien sentie chez Eva. 

Je me suis assise, j’ai très bien déjeuner, je n’ai pas vu de différence et c’est ça que je trouve agréable : c’est une table ouverte à tous, à laquelle tout le monde peut s’attabler MAIS qui a été pensée dans les moindres détails pour mieux accueillir les personnes avec des besoins spécifiques. Je pense par exemple aux toilettes adaptées… 

J’ai compris que derrière la porte au fond, on pouvait accéder à des consultations de médecine complémentaires. 

Le tout dans la délicatesse et avec le sourire. 

Chez Eva est le projet fondateur de l'association Espace Singulier. C'est un tiers-lieu, ouvert à tous, dans lequel le lien agit tel un soin, où chacun peut venir se restaurer et prendre soin de sa santé, avec une attention particulière pour les personnes ayant des besoins spécifiques. C'est une subtile alliance entre une activité commerciale d'utilité sociale, levier à l'inclusion et une activité d'intérêt général au service des personnes malades, en situation de handicap et des aidants.

Chez Espace Singulier, c’est peut-être parce que l’association a été créée par des mamans dont les enfants sont porteurs de handicap, qu’Audrey comme l’équipe croit en une société meilleure, donc plus inclusive et porte ce message au quotidien !

https://www.espacesingulier.org/

Et si vous passez par Massy, poussez la porte de Chez Eva !

https://www.chezeva.com/

Je vous souhaite une très belle écoute !  

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Transcription

  • Audrey STOS

    Bienvenue sur le podcast Plan Aidant, le podcast des aidants. Plan A, Plan Aidant, parce que quand on est aidant, on apprend rapidement qu'il n'y aura pas de plan de vie établi, pas de plan B et qu'il faudra tout le temps s'adapter. Et qui mieux qu'un aidant peut témoigner de sa situation, de sa vie aux côtés d'un aidé ? Et qui mieux qu'un aidant peut conseiller des services qui améliorent son quotidien et celui de son proche ? Je m'appelle Sigrid JAUD, j'ai été pendant 15 ans l'aidante de ma mère qui souffrait de la maladie de Parkinson. Je suis également la cofondatrice des Aidantes&Co, une entreprise de l'économie sociale et solidaire. Nous conseillons les entreprises à mieux accompagner leurs collaborateurs aidants pour gagner en impact social. Nos objectifs, aussi bien pour les Aidantes & Co que pour le podcast Plan Aidant, c'est sensibiliser à la cause des aidants et favoriser leur inclusion dans la société. Dans chaque épisode, je dialoguerai avec des aidants engagés et positifs ou alors je chercherai à mettre en lumière des structures qui proposent un nouveau service utile aux aidants. Je vous souhaite une très belle écoute. Quand j'accompagnais ma maman qui avait la maladie de Parkinson et qui vivait à Montargis dans le Loiret, j'aurais adoré trouver des services au même endroit qui auraient permis de prendre soin de ma maman et puis aussi de faciliter mon quotidien. Et j'aurais aussi adoré trouver un endroit où l'emmener pour prendre un chocolat chaud et puis après continuer la vie et puis ses soucis. mais en tout cas trouver un moment de répit et de douceur. Aujourd'hui, je l'ai rencontrée, ça se passe à Massy, ça s'appelle Espaces Singuliers et chez Eva, et j'ai adoré l'endroit. Alors aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Audrey Stos, qui est directrice des relais d'Espaces Singuliers à Massy, et je suis vraiment très contente de l'accueillir pour qu'elle nous explique un peu tout ce à quoi ça correspond. Bienvenue Audrey ! Bonjour, bonjour Sigrid, merci beaucoup, je suis absolument ravie de passer un petit moment avec toi. pour présenter Espace Singulier et Chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement Audrey, on va commencer tout de suite. C'est quoi l'objet de l'association Espace Singulier ?

  • Audrey STOS

    Alors Espace Singulier, c'est une association qui a 15 ans et qui a une singularité en plus de son nom, puisque c'est une association qui est non spécialisée. Nous répondons aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap, aux personnes en perte d'autonomie liée à l'âge et aux aidants. Depuis 15 ans, nous avons mis en place des actions et créer un lieu, et on y reviendra un peu plus tard.

  • Sigrid JAUD

    Et est-ce que tu peux nous raconter l'histoire du projet et l'ambition ?

  • Audrey STOS

    Avec plaisir. Donc, il y a 15 ans, Sandrine Podolak et Brigitte Laurent, deux amies, mais professionnelles du soin, autour d'un café, se sont mis à discuter et ont fait part de toutes les situations qu'elles rencontraient dans leur quotidien de professionnelles, de toutes ces mamans aidantes d'enfants en situation de handicap, toutes ces personnes isolées qu'elles pouvaient croiser, et elles se sont dit... Et tiens, si on créait un endroit pour ces personnes-là, pour ces personnes pour qu'elles se retrouvent, mais pas qu'elles se retrouvent entre elles, qu'elles se retrouvent au cœur de la ville, au cœur de la cité, au cœur de tout le monde. Il y avait la loi de 2005 en plus. Donc, loi de 2005, tiens, on va s'appuyer sur cette loi-là pour créer un lieu ouvert, inclusif, adapté et que ces personnes se retrouvent dans un endroit chaleureux où on prendrait soin d'elles au sens large. Ça, c'était le projet fondateur de l'association d'il y a 15 ans. 14 ans pour créer ce lieu, mais en 14 ans, beaucoup de choses se sont faites, bien évidemment, parce que ces personnes-là que nous croisons au quotidien, elles se retrouvent face à des obstacles dans leur parcours de vie, des questionnements, des besoins de se poser, des besoins de se rencontrer, des besoins d'information, et c'est comme ça que les trois relais de l'association, le relais ressources, le relais répit et le relais mobilité se sont créés. Se sont créés donc sur vraiment des failles du système.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les relais et comment ça marche concrètement ?

  • Audrey STOS

    Alors le relais ressources, c'est le premier relais qui a été créé. C'est un relais qui paraît tout simple comme ça. C'est une écoute téléphonique, une écoute attentive, bienveillante, de particuliers ou de professionnels qui sont confrontés à une problématique, qui ont une question liée au handicap, à la perte d'autonomie ou à leur statut d'aidant. Et nous, le rôle d'Espace Singulier, c'est de trouver avec qui les mettre en lien, de trouver la bonne personne dans la bonne structure pour que leur parcours du combattant se transforme un petit peu plus en parcours de vie seulement. Donc c'est vraiment une mise en lien personnalisée. Pour ça, depuis 15 ans, on a tissé un maillage de partenaires. de plus de 1 500 partenaires comme ça, en Essonne et ailleurs, parce qu'on répond à toutes les problématiques. Une question sur l'adaptation du logement, une question parce qu'un besoin d'étude psychique, un besoin d'écoute, etc. Donc vraiment, très varié sur le type de demande et toujours auprès de tout type de public.

  • Sigrid JAUD

    Moi, je pense que c'est important aussi que tu précises, Audrey, que c'est très local, en fait. C'est très lié à l'Essonne. Et c'est ça que j'ai trouvé intéressant, c'est qu'il faut très bien connaître le terrain et très bien connaître tes partenaires et aussi les services qu'il y a autour pour être le plus précis possible par rapport à la demande qui est faite.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vrai que notre association Le siège est à Massy, est en Essonne, donc on a cette connaissance très très fine du département de l'Essonne. et des partenaires qui existent, puisqu'on va les rencontrer très régulièrement pour justement avoir toujours la bonne personne, la bonne information. Alors, il est vrai que notre relais ressources porte aussi le numéro unique pour les aidants en Essonne et le niveau 1 de la communauté 360, qui fait qu'on apparaît sur des plateformes un peu plus nationales, on va dire ça comme ça. Donc, au fur et à mesure... On n'a pas une connaissance très très fine hors ESSON, mais on a quand même une connaissance qui nous permet quand même vraiment d'apporter une réponse aux personnes qui nous appellent hors Essonnes. Et c'est vrai que ce travail partenarial est vraiment la base d'une réponse la plus fine possible auprès des personnes.

  • Sigrid JAUD

    Alors justement, pour les personnes qui sont à Massy ou dans l'Essonne, est-ce que tu as un numéro de téléphone ou en tout cas un point de contact à nous donner ?

  • Audrey STOS

    Le plus simple, j'allais dire, c'est le numéro vert pour les aidants, qui est le 0805 38 14 14, qui est un numéro gratuit. Et il y a une réponse. d'espace singulier de 8h à 22h, 7 jours sur 7.

  • Sigrid JAUD

    Super. 7 jours sur 7 ?

  • Audrey STOS

    Bravo ! 7 jours sur 7, exactement. Donc, il y a des appels le soir, des appels le week-end. Alors, évidemment, on ne va pas apporter une réponse immédiate quand c'est un appel le week-end, mais en tout cas, c'est déjà une première écoute et on voit avec l'expérience, la première écoute est déjà facilitatrice pour les personnes d'avoir une oreille attentive.

  • Sigrid JAUD

    Ah ben, c'est sûr. Quels sont les profils des personnes qui appellent ?

  • Audrey STOS

    C'est un profil très varié et c'est là aussi l'intérêt, dès le début, d'avoir créé une association qui n'était pas spécialisée. Nous avons des femmes, nous avons des hommes de tout âge, retraités, salariés. Vraiment, c'est très large comme type de profil. Au fur et à mesure des années, on a de plus en plus de professionnels qui nous appellent parce que c'est vrai qu'une assistante sociale, elle n'est pas obligatoirement au courant de quelle structure va permettre à la personne qu'elle a en face d'elle de répondre à cette demande. Donc au fur et à mesure, vraiment... notre panel d'appelants est très large et très varié.

  • Sigrid JAUD

    Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme relais ou comme service qui est proposé ?

  • Audrey STOS

    Alors, du relais ressources, ça a découlé en fait deux autres relais. Le premier relais, qui est encore un peu plus local, qui est le relais mobilité, et puis un autre relais qui intervient sur tout le département, le relais répit. Les problématiques, le relais mobilité, c'était, nous n'avions pas de lien à proposer à des personnes qui n'avaient pas de transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou paramédicaux. manque de taxi, pas de taxi disponible, une trop courte distance, un parent pas disponible pour accompagner un enfant. Ça, ça a été le premier constat de terrain et de se dire, si on proposait que des bénévoles aillent chercher un enfant dans sa classe et l'emmènent en psychomotricité, le lundi à 15h, elles ramènent dans sa classe. Si on proposait que ce bénévole, le mardi matin, il emmène cette dame âgée chez le dentiste et la ramène chez elle. Lutter compte. le renoncement aux soins, ça a été la volonté, en répondant vraiment à cette problématique autour de l'accompagnement vers le soin et les rendez-vous médicaux et paramédicaux.

  • Sigrid JAUD

    C'est super, ça c'est répondre à un sacré trou dans la raquette, parce qu'effectivement quand tu dois emmener ton proche chez le dentiste et puis finalement ça prend une heure dans la journée parce que tu dois faire un aller-retour et puis rester avec ton proche. effectivement, quand tu travailles, tu ne peux pas forcément t'arrêter ou prendre un temps pour ça. Donc, c'est une super solution. Et puis, ça doit créer du lien aussi.

  • Audrey STOS

    Ça crée du lien, ça crée des vraies rencontres et des vraies belles rencontres qui durent dans le temps. La personne qu'on emmène toutes les semaines, voire deux fois par semaine chez le kiné, on voit les progrès, on voit de temps en temps le jour où il y a moins d'envie. Et tout ça, ça crée des liens très forts. Voilà. on essaye d'être vigilant sur le lien qu'il existe entre le bénévole et la personne qui est accompagnée. Je dis vigilant, il y a un vrai lien, une vraie proximité, mais c'est vrai qu'il faut qu'on reste dans un rôle très professionnel, j'allais dire ça comme ça. Ça n'enlève rien de la chaleur humaine, mais c'est vrai qu'il n'y est pas très rapidement, la personne peut être amenée à dire, tiens, comme vous m'emmenez chez le dentiste, est-ce que vous ne pourriez pas m'emmener faire mes courses demain matin ? Et alors là, c'est là où nous, on intervient en disant, attention ! Nous, on est vers le soin. Et puis, c'est surtout, on ne veut pas faire ce que d'autres font. Et il y a des villes où il n'y a pas d'accompagnement vers le soin, mais il va y avoir un minibus qui va emmener faire ses courses. Donc, nous, on ne va pas se substituer. On ne va pas faire la place d'eux. et on se dit qu'il y a beaucoup de choses qui existent et c'est tant mieux. Voilà dans le cadre du relais mobilité. Le relais répit, c'est aussi un constat terrain. Ça a été ses aidants, chez eux, avec un proche dépendant, un enfant, un adulte, peu importe, un conjoint, peu importe, et avec lesquels on échangeait et qui n'avaient pas de... qui n'avaient pas, en tout cas, qui n'avaient plus de temps pour eux, qui avaient ce sentiment d'isolement, plus de temps pour faire, plus de temps pour prendre soin de soi, plus de temps pour aller se faire soigner. Et là, trouver des réponses. Alors, bien sûr, il existe des auxiliaires de vie, bien sûr qu'il y a beaucoup de services. Mais c'est vrai que le relais répit, c'est un peu comme la cousine de province, c'est ce que je dis toujours. C'est-à-dire, tiens, il y a un bénévole qui vient mardi à 14h, qui va rester avec mon mari pendant une heure ou deux. regarder la télé parfois, parfois échanger, faire un jeu, sortir, peu importe. Mais moi, ça va me permettre d'abord de faire une petite sieste, l'esprit tranquille, parce que je sais que mon mari est avec quelqu'un, et puis d'aller faire mes trois petites courses dans mon quartier, et je vais pouvoir croiser ma voisine. Et ça fait peut-être deux ans ou trois ans, parce que ça nous est arrivé de rencontrer des gens comme ça. Je n'avais croisé personne parce qu'en fait, j'étais enfermée chez moi. voilà donc c'est ça le relais répit c'est permettre aux aidants d'avoir des petites respirations dans leur quotidien parce qu'un bénévole reste auprès de leurs proches à domicile et puis maintenant grâce à l'ouverture de chez Eva parfois c'est du répit chez Eva

  • Sigrid JAUD

    Oh là là, trop fort la transition. Alors du coup, c'est trop fort Audrey, bravo. Raconte-nous chez Eva, parce que moi c'était mon premier point d'accroche, c'est-à-dire que je suis venue pour prendre une très bonne part de gâteau, je dois bien l'avouer, et me poser chez Eva pour te rencontrer. Et j'ai trouvé ça super comme endroit, c'est chaleureux. En fait, c'est comme un vrai resto. Il n'y a aucune différence qui est faite. entre le public et les différentes personnes qui sont là, tu ne sens pas de différence et c'est chaleureux comme dans un bon resto ou dans un bon bistrot, mais avec toujours des petites subtilités. Du coup, je veux bien que tu nous racontes c'est quoi chez Eva.

  • Audrey STOS

    Écoute, c'est difficile de prendre la parole après toi parce que tu en as fait la promotion parfaite. Donc, en effet, chez Eva, c'était notre volonté pour que ce soit un lieu vraiment inclusif. Il fallait que ce soit un lieu qui, de l'extérieur en tout cas, paraisse comme tout café ou restaurant. Donc chez Eva, quand on pousse la porte, on rentre dans un café, restaurant, salon, thé, qui est ouvert toute la semaine de 9h à 22h, qui propose des produits locaux, agriculture et zonés, du bon manger, du bon boire, enfin tout ça, parce que c'est ça aussi prendre soin des personnes, c'est aussi leur proposer des bons produits. Donc c'est ce café-restaurant, salon de thé, qui, voilà, en général on est accueilli par Cyriane, qui est une dame avec une forte personnalité, et qui a le cœur sur la main, et qui transmet quand même une vraie chaleur, et donc ça c'est un premier accueil. Et ce lieu-là, on se dit, ok, très bien un café-restaurant, c'est comme tous les cafés-restaurants, ok, mais est-ce qu'on voit souvent une personne en situation de handicap, est-ce qu'on voit souvent une dame qui mange avec ses mains dans un café-restaurant, ou un groupe de personnes en situation de handicap ? du handicap, du résidence personne âgée, alors que chez Eva, on peut les croiser à table. C'est ça qui était la volonté des fondatrices de l'association, c'était de se dire ce lieu-là, il va y avoir tout ce monde qui va se croiser. qui va bien manger, bien boire dans ce lieu chaleureux. Donc, on va évidemment créer, ça va créer du lien, ça va lutter contre l'isolement. Ça, c'est la table d'Eva, le café-restaurant. Le prendre soin, c'est aussi prendre soin de sa santé. On prenne soin de moi, de vous, peu importe. Donc, il y a derrière ce café-restaurant, on le découvre dans un deuxième temps, il y a ce qu'on appelle la bulle d'Eva. Ce sont des cabinets de soins de bien-être. Donc, chez Eva, on peut venir manger, et puis dans la foulée, on a pris rendez-vous chez le psychologue qui loue le cabinet derrière.

  • Sigrid JAUD

    c'est ça chez Eva ce que j'ai adoré aussi et j'ai trouvé ça d'une grande discrétion et c'est très élégant c'est que justement pour accéder à la bulle d'Eva en fait tu passes pas par enfin tu passes pas par le restaurant t'as bien une porte à côté du restaurant par laquelle tu peux passer pour en toute discrétion aller rejoindre la salle d'attente ou alors ton profanel de santé qui t'attend et ça je trouve que c'est d'une grande discrétion que de pouvoir scinder en fait les espaces tout en sachant que dans le même endroit, tu regroupes toutes ces possibilités.

  • Audrey STOS

    C'était très important ça, parce que pour nous l'inclusion, c'est aussi toute cette discrétion qui doit se créer, c'est-à-dire que ça ne doit pas se voir. Donc il y a cette entrée indépendante, et puis il y a un petit truc tout bête, sur les tables il y a un petit portant en plastique avec la présentation du projet, parce qu'évidemment ce que je n'ai pas dit, c'est que ce lieu est adapté à tout type de handicap. des grandes toilettes où on peut changer un adulte, des boucles magnétiques, des bandes de guidage, enfin voilà, ça, ça permet. Et puis sur ce petit portant, il y a toutes ces explications et puis il y a une petite pince à linge. Et quand on arrive seul dans un café, c'est vrai que, même si c'est sympa et même si on est bien accueilli, on a parfois quand même envie de parler avec quelqu'un. Eh bien, on monte cette petite pince à linge sur le portant et là, comme par magie, j'allais dire, il y a un bénévole de l'association qui est présent dans le café discrètement et qui peut venir discuter avec les personnes. Ah,

  • Sigrid JAUD

    c'est génial, je n'ai pas vu ça.

  • Audrey STOS

    Ah, ben voilà, c'est ça aussi, lutter contre l'isolement, c'est de créer ce lien-là. Et c'est vrai que de demander à la serveuse, excusez-moi, je suis toute seule, est-ce que quelqu'un pourrait venir me parler ? Évidemment, personne ne le fait. Mais ce petit système, c'est tout discret, mais ça permet de le faire. il y a des bénévoles présents très régulièrement, des bénévoles présents à la demande, parce qu'évidemment, la personne qui est allée profiter, par exemple, d'une séance de massage, qui a fait son cours de yoga, son mari, elle ne peut pas le laisser seul à la maison. Elle a quand même très envie de faire son yoga. Et j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure. Eh bien, elle nous appelle, j'ai mon cours de yoga à 18h, eh bien, nous, on va faire en sorte que le bénévole soit présent à 18h pour rester auprès de son mari et madame va pouvoir aller à son cours de yoga. C'est tout. La discrétion, c'est toute la dimension. social, d'intérêt général qu'il existe dans ce lieu-là.

  • Sigrid JAUD

    Exactement. Donc, tu vois, j'aime bien rappeler ça aussi, c'est que vous êtes... Espaces Singuliers, c'est une association, donc il n'y a pas de but lucratif et l'objectif, c'est vraiment d'avoir un impact social. Je pense que là, vous le prouvez, non seulement parce que ça existe depuis 15 ans, mais aussi par rapport à toute l'évolution et d'avoir écouté aussi bien les besoins de chacun pour mettre en place plein de solutions en fait. dans lesquelles tu peux piocher par rapport à ta situation. Je trouve ça vraiment super.

  • Audrey STOS

    Tout à fait. C'est vraiment tout ce qu'on fait, que ce soit dans Rolex, que ce soit chez Eva, c'est vraiment du petit saupoudrage comme ça, du petit saupoudrage sur mesure, de petites demandes. Mais en fait, on le voit vraiment. Et maintenant qu'on a presque deux ans, j'allais dire, chez Eva en tout cas. et puis évidemment 15 ans par espace singulier, on voit que toutes ces petites choses-là, ça change un peu la vie. Alors vraiment, on fait ça à notre mesure, à notre taille, on est juste un massif, mais vraiment, on sent ce besoin pour les personnes de trouver des solutions toutes simples de proximité. Il n'y a pas de dossier, il n'y a pas de démarche, non, voilà, on se rencontre, on crée du lien et hop, on démarre.

  • Sigrid JAUD

    du coup j'imagine que vous faites des réunions d'équipe souvent pour faire le point c'est quoi la chose qui est remontée récemment pour laquelle vous êtes le plus fier dans l'équipe ?

  • Audrey STOS

    alors on est très fiers, très régulièrement en fait de ce qu'on fait génial, t'as raison je dis ça avec évidemment beaucoup d'humour parce que notre fierté alors on se réunit évidemment toutes les semaines en équipe on réunit très régulièrement nos bénévoles parce que je n'ai pas eu l'occasion de profiter de ce podcast mais je vais le faire pour remercier tous nos bénévoles parce que nous c'est 100 bénévoles qui sont investis pour justement répondre à toutes ces personnes et vraiment c'est trop important pour nous donc on se réunit très régulièrement et je vais dire tout simplement notre fierté c'est un petit cahier qu'il y a chez Eva et donc quand il profite comme ça d'une parenthèse une parenthèse c'est 3-4 personnes accueillies un déjeuner, un soin individuel, un soin collectif, tout leur est offert parce que nous, c'est un projet qui porte l'espace singulier. On leur glisse un petit cahier en mettant Est-ce que vous voulez bien mettre votre commentaire ? Vous pouvez mettre du négatif, peu importe, nous, c'est comme ça qu'on va s'améliorer. Et là, on ne lit que des belles phrases, en fait, et c'est ça notre fierté, c'est de se dire On a bien fait de se lever ce matin parce que quand on lit ça…

  • Sigrid JAUD

    et ben voilà on reviendra demain matin super bravo et du coup j'ai pas bien compris Audrey par rapport à la situation c'est à dire que le restaurant on paye sa part mais là tu parles d'un autre type d'événement pour lequel là les personnes sont invitées c'est ça ?

  • Audrey STOS

    tout à fait nous c'est un café restaurant ce n'est pas un café associatif donc voilà quand on rentre on paye son café on paye son déjeuner son goûter peu importe comme dans un café ou restaurant lambda c'est vrai que on a une réalité économique. Donc voilà, même si évidemment on s'inscrit dans l'économie sociale et solidaire, on n'a pas un but de bénéfice, mais il y a une réalité économique, il faut qu'il y ait des tarifs. Et on sait que c'est des choses qui peuvent empêcher certaines personnes de profiter de chez Eva. Et c'est comme ça que sont nés nos projets. Donc je parlais de la parenthèse tout à l'heure, il y a certains projets d'espace singulier où nous on va inviter et proposer gratuitement à certaines personnes de profiter de chez Eva. donc voilà il y a la parenthèse il y a les ateliers du lien pour que dans les tandems aidants aidés on se retrouve autour d'une activité voilà il y a différentes choses comme ça où ça va être de la entre guillemets gratuité parce qu'évidemment ça a un coût mais c'est pris en charge mais en tout cas pour permettre aux plus grands nombre de profités de chez Eva.

  • Sigrid JAUD

    Si on devait faire une photo aujourd'hui qui rassemble les activités d'espace singulier de chez Eva, comment tu la ferais cette photo ? Il y aurait quoi sur cette photo ?

  • Audrey STOS

    Alors la photo, je ferais la photo hier, après-midi. Hier midi, exactement. On aurait donc quatre personnes qui profitent d'une parenthèse. proposée par l'espace singulier, assis à la table. Donc cette parenthèse, elle est animée par un des bénévoles. Mais il y aurait un autre bénévole qui accompagnerait une personne qui est seule chez elle pour venir boire un petit café chez Eva. À côté, moi j'étais assise dans le café avec Karine, notre directrice, pour travailler. Il y avait une table, deux personnes, un couple et leurs enfants qui attendaient leur train parce qu'on est au pied de la gare du RER et du TGV, accueillis par Cyrianne, autour d'un gâteau, etc. Voilà, ça c'est la photo d'hier. de chez Eva. Il y avait les salariés d'Espace Agulé, je ne vais pas les oublier parce que c'est une super équipe et ça c'est important, qui travaillaient juste à côté. Et voilà, et on savait que, les personnes savaient qu'elles pouvaient aller voir une des salariées parce que justement, peut-être qu'elles ont une demande type relais ressources. Je suis en train de penser, mon proche, il faut que j'adapte sa douche, comment est-ce que je peux faire ? Ah, il y a une salariée d'Espace Agulé qui est là et du relais ressources pour aller vous trouver la bonne personne dans la bonne structure. Ça, c'était la photo de chez Eva hier.

  • Sigrid JAUD

    et c'est ça pour nous notre quotidien j'adorerais me mettre aussi sur cette photo ouvrir la porte et puis aller me glisser à une table du fond pour aller observer tout ce qui se passe merci beaucoup Audrey pour nous avoir raconté tout ça et je reviendrai avec plaisir pour vous voir à Massy merci Audrey on sera toujours ravie de t'accueillir,

  • Audrey STOS

    de vous accueillir croire en une société meilleure on y croit au quotidien je voudrais terminer par cette note très positive merci Audrey

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