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Podcast Auto-Entrepreneur

D'Instagram à Matignon, le fabuleux destin de Nico La Rochelle

D'Instagram à Matignon, le fabuleux destin de Nico La Rochelle

52min |12/05/2025
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52min |12/05/2025
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Description

Découvrez Nicolas Barrault-Baudy, auto-entrepreneur et créateur de contenu, dans cet épisode du Podcast Auto-Entrepreneur !

🏰 Depuis La Rochelle, Nicolas partage son parcours, mêlant amour du patrimoine à un entrepreneuriat audacieux.
Attendez-vous à des anecdotes croustillantes, dont une rencontre avec Gabriel Attal !

Historien, Nicolas a lancé sa micro-entreprise pendant la pandémie, créant du contenu sur Instagram, TikTok, et un blog en croissance pour promouvoir la Charente-Maritime. Ses publications séduisent locaux et touristes. Mais il dévoile aussi les défis : galères URSSAF, finances, et harcèlement en ligne sur TikTok, avec une plainte déposée.

Le clou ? Une mission surprise avec Matignon ! Contacté par le service com’ de Gabriel Attal, Nicolas a interviewé l’ex-Premier ministre sur le tourisme, malgré un sénateur perplexe.
📕 Il parle de son livre, « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer », et d’un futur projet.

🎁 Concours : Quel lieu insolite Nicolas souhaite-t-il visiter ?
Découvrez le dans l'épisode et répondez en commentaire ou message sur les réseaux du Portail Auto-Entrepreneur du 12 au 18 mai pour gagner « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer » !

Avec Romaric, Nicolas fait le bilan de ses 4 années passées en micro-entreprise et de l’éthique dans son travail. Un épisode inspirant pour tout auto-entrepreneur !

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🚀 Ce podcast est propulsé par le Portail Auto-Entrepreneur, qui a accompagné plus de 550 000 indépendants dans le lancement de leur projet ! 


Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends,

  • Speaker #1

    c'est eux qui t'ont contacté, c'est pas toi qui as vu ce demande ? Waouh,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le mettre à la poubelle.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et à toutes. Dans cet épisode, j'accueille Nicolas, qui est plus connu sous le nom de Nico Larochelle sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois qu'il passe dans le podcast d'Auto-Entrepreneur, il était l'un des premiers invités en 2021. À ce moment-là, il venait tout juste de débuter sa micro-entreprise, son activité de créateur de contenu spécialisé dans le patrimoine. Sa spécialité, c'est la charante maritime. Il navigue entre La Rochelle et Lille de Ré et nous fait partager. tous les beaux monuments de la région. D'ailleurs, il a édité un livre qui s'appelle 111 lieux en charrente maritime à ne pas manquer. Et ce livre, nous allons vous le faire gagner dans cet épisode. Pour le gagner, rien de plus simple. Il suffit d'écouter notre interview et de découvrir quel est le lieu secret que Nicolas nous conseille sur l'île de Ré qu'il n'a pas encore visité. Le vainqueur sera tiré au sort et recevra ce livre sur la charrente maritime pour ses prochaines vacances. Bien évidemment, nous n'allons pas uniquement parler de patrimoine, nous allons aussi revenir sur le destin de Nicolas. Nous allons suivre son évolution durant ces quatre dernières années pour voir si oui ou non, il arrive désormais à vivre pleinement de son activité de créateur de contenu. Sans plus attendre, je vous invite à découvrir son quotidien, ses défis, et surtout, soyez bien attentis pour essayer de découvrir quel est ce fameux lieu secret que Nicolas nous partage et qui n'a pas encore visité sur l'île de Ré. N'hésitez pas. à nous envoyer la réponse, soit sur les réseaux sociaux de Nicolas Rochel, ou même sur les réseaux du portail auto-entrepreneur. Et bonne écoute ! Bonjour et bienvenue sur le podcast auto-entrepreneur. Aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir Nicolas Parropody, qui a déjà été un ancien invité du podcast auto-entrepreneur. Salut Nicolas !

  • Speaker #0

    Et bonjour Romaric, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien ! Et toi, j'ai vu que tu étais très occupé par un déménagement.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je suis en plein déménagement à l'heure à que, à l'heure où on enregistre le podcast. Donc, c'est un petit peu tendu en termes d'emploi du temps en ce moment.

  • Speaker #1

    Déjà, merci beaucoup d'avoir libéré du temps pour cette interview. Alors, Nicolas, tu es un habitué du podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a quatre ans, tu étais au micro.

  • Speaker #0

    C'était en 2021, en mars 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Exactement. À l'époque, c'était Nicolas et Elena qui animaient le podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai qu'il y avait deux personnes à cette époque-là.

  • Speaker #1

    Et tu étais tout juste micro-entrepreneur.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça faisait un mois et demi, deux mois que je m'étais lancé à l'époque, puisque je me suis lancé dans l'aventure en décembre 2020.

  • Speaker #1

    Rassure-moi, tu es toujours micro-entrepreneur aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    toujours et plus que jamais. Super.

  • Speaker #1

    Du coup, aujourd'hui, on va faire un petit tour d'horizon de... tout ce qui s'est passé pendant ces 4 ans. Alors déjà, pour les personnes qui n'avaient pas écouté le podcast il y a 4 ans, peux-tu en quelques mots te présenter ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc moi, c'est Nicolas Barobody, alias Nicolas Rochelle sur les réseaux sociaux. J'ai 27 ans et je suis de La Rochelle, en Charente-Maritime, en Bordemer, etc. Un cadre assez sympa. Donc moi, je suis fondateur de l'entreprise Nicolas Rochelle. qui est spécialisée en création de contenus digitaux, plus spécifiquement autour des domaines du patrimoine, de la culture et du tourisme. Voilà.

  • Speaker #1

    Et La Rochelle, c'est déjà dans ton nom sur Instagram. Est-ce que tu es rochelée ou tu es nul à parler ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis arrivée à La Rochelle en 2015 pour faire mes études. J'ai fait une licence d'histoire et un master en ingénierie culturelle des patrimoines. Et puis, du coup, ça m'a bien plu. Donc, je me suis dit, c'est ici que je veux faire ma vie, que je veux évoluer tant personnellement que professionnellement parlant. Et voilà, du coup, j'en suis reparti depuis. Donc, ça fait 10 ans cette année.

  • Speaker #1

    Tu peux nous faire un petit tour d'horizon ? Alors, j'ai noté que tu avais 15 000 personnes qui te suivaient sur Instagram. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Oui, pratiquement. 14 800 pour être précis, sur Instagram, TikTok. alors là TikTok c'est plus récent je me suis lancé l'année dernière il y a 6-8 mois on est 3500 et sur le blog l'année dernière j'ai fait 18 000 visiteurs, enfin visite unique sur le site

  • Speaker #1

    C'est pas mal. Très bien. Bravo. Bravo, bravo. Justement, pour comparer un petit peu aux chiffres quand tu as débuté. Blog, tu faisais combien de visites à peu près la première année ? Je te souviens.

  • Speaker #0

    Alors là, je crois que la première année, j'ai dû faire 5 ou 6 000 visites, si je ne dis pas de bêtises. La deuxième, j'ai dû en faire 12 000 et quelques. Et la troisième, 16 000. Ouais, 16 000 l'année dernière. Ouais, du coup. Donc, on est bon. Ça y va petit à petit, on va dire. Mais c'est toujours... Toujours croissant.

  • Speaker #1

    Et ton amour pour la région, justement ? Est-ce que lui, il grandit au fur et à mesure ou est-ce qu'au bout de 4 ans, tu te lasses peut-être un peu de tourner dans le coin ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Pas du tout. Parce que que ce soit sur la Rochelle ou même sur le territoire charpenté maritime, on a la chance. Bon, ça va faire un peu chauvin. Je pense que tout le monde qui aime sa région va dire la même chose, mais en gros, à chaque coin de rue, il y a une histoire, il y a un petit élément qui va changer au fil des saisons il y a une lumière différente en fait voilà l'art de vivre entre guillemets à la charlontaises maritimes elle est vraiment propre au territoire je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire c'est vraiment tout ce tout

  • Speaker #1

    cet environnement que moi j'aime et que j'apprécie et que je pense que je ne me lasserai jamais ça se ressent énormément que tu aimes ça justement quand tu parles de chaque coin de rue à son histoire Je pense que la majorité des personnes, il n'y a aucune histoire, c'est juste un croisement.

  • Speaker #0

    Une rue, c'est une rue, quoi, oui.

  • Speaker #1

    Quand on te suit, on voit bien que tu arrives à nous amener en quelque part à rentrer, à revenir, à refaire l'histoire. D'où est venue cette passion ? Parce que c'est quand même...

  • Speaker #0

    Alors, de plusieurs facteurs, ou plutôt de plusieurs constats, puisqu'à la base, je suis historien, comme je l'ai dit tout à l'heure. et donc en fait j'ai réfléchi au projet projet d'auto-entreprise durant ma dernière année d'études, et notamment durant le Covid, finalement, parce qu'on a été confinés le jour où je débutais mon stage de fin d'études. Donc, j'ai fait mon stage de fin d'études complètement emprisonné entre quatre allemands dans un carré.

  • Speaker #1

    Pour faire du patrimoine, c'est pas pratique.

  • Speaker #0

    Et en fait, je me suis dit, il faut absolument que je me trouve une occupation, sinon je vais crever, mais sinon je vais déprimer. Et j'avais aussi cette... une autre réflexion, on va dire, qui était que, vu comment c'était parti à ce moment-là, pour trouver du boulot après, ça allait être un peu compliqué puisque j'ai été diplômé juste après le Covid. Et je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose. J'ai du temps devant moi. Il faut que j'essaie de créer quelque chose. Sur Insta, je devais avoir 2-3 000 abonnés, quelque chose comme ça, du coup, à cette époque-là. Et je me suis dit, j'adore la photo, j'adore chercher un archive. On va essayer de coller les deux et on va voir ce que ça fait parce que... je me suis rendu compte aussi qu'au niveau du domaine de l'influence, il y avait des influenceurs food, il y avait des influenceurs vêtements, make-up, etc. Mais en influenceur culturel ou en histoire ou en démocratisation de l'accès au patrimoine, en fait, il n'y en avait pas des masses. En fait, moi, je n'en connaissais pas. Et je me doutais qu'il y avait peut-être une certaine demande au niveau local ou au niveau régional du coup sur cette thématique-là. Voilà. Donc en fait, finalement, voilà le pourquoi un petit peu du comment que je suis arrivé du coup sur Instagram sur cette thématique-là.

  • Speaker #1

    Justement, Nicolas, ton audience, est-ce que c'est une audience spécifique ? Est-ce que c'est une cible spécifique ? Ou est-ce que c'est tout le monde qui te suit sur Instagram ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, on est plutôt sur une audience qu'on va appeler vieillissante d'un point de vue réseau sociaux parce qu'elle est concentrée entre 30 et plus de 65 ans environ. Et ce qui est intéressant, c'est qu'on est aussi bien sur des personnes néophytes qui sont juste là pour se réintéresser à l'histoire du patrimoine, mais la majorité vont être des personnes qui, justement, vont avoir l'habitude de consommer euh de la culture, du patrimoine, que ce soit en termes de contenu ou en termes d'activité. C'est-à-dire des gens qui sont vraiment au fait du fait, justement, soit historique, culturel, etc. Mais le but, en fait, ce n'est pas d'être forcément élitiste, etc. C'est vraiment de pouvoir parler à tout le monde. C'est-à-dire que dans mes contenus, en fait, ça peut parler à tout un chacun.

  • Speaker #1

    Et tu parles à tout le monde, mais en fait, on voit que tu es basé à La Rochelle, tu es beaucoup à l'île de Ré aussi. Oui. Est-ce que les locaux, est-ce qu'ils commencent à te reconnaître ?

  • Speaker #0

    maintenant oui tout à fait pas plus tard que ce matin j'ai deux personnes qui m'ont reconnu ouais bon alors grosso modo bon blague à part si on devait faire un comment dire une fréquence à laquelle par exemple on reconnaît on va peut-être dire une fois par semaine grosso modo si

  • Speaker #1

    on devait serrer une moyenne voilà surtout après c'est peut-être une impression avec les réseaux mais j'ai quand même l'impression que tu es quasiment tous les jours dehors à arpenter les rues de la région.

  • Speaker #0

    Et bien, oui, c'est un peu la magie de la chose finalement, parce qu'il y a des jours où forcément je ne suis pas dehors, où je suis au bureau. Mais du coup, vu que j'ai du contenu d'avance, etc., moi, ça me permet de pouvoir justement proposer autre chose que des simples photos, par exemple, de mon écran d'ordi, etc.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'on n'aura pas meilleur que toi en tant que spécialiste, peut-être de la région, en tout cas sur son patrimoine. Quel est ton lieu favori sur La Rochelle,

  • Speaker #0

    l'Île de Ré ensemble ou la région ? J'étais pas prêt à cette question pour le coup. Alors, comme lieu préféré en ce moment, je dirais, donc là, on part sur l'Île de Ré. L'hôtel de Thoirasse, au niveau de Saint-Martin. C'est fort. Donc, qui est sur le port, hôtel 5 étoiles, mais qui est super sympa parce que... Alors, je ne sais pas s'ils le font encore, ça fait quelques semaines du coup. Donc, je n'y suis pas allé. Mais pendant un temps, ils faisaient des petites formules goûtées à 6-7 euros où on pouvait justement se poser, prendre un chocolat ou un thé avec un quelques citrons. Et donc, tout ça, bien sûr, dans un cadre assez prestigieux qu'est l'hôtel justement du Thoirasse. Voilà, donc ce serait mon lieu coup de cœur, on va dire, du coup, en ce moment.

  • Speaker #1

    Super, donc pour les locaux et aussi pour les futurs touristes sur l'île de Ré.

  • Speaker #0

    Exactement, ça peut être un bon tip.

  • Speaker #1

    Et la question va un peu ressembler, mais là, c'est peut-être un peu plus personnel. Est-ce qu'il y a un lieu qui est secret dont vous voudriez révéler l'existence à nos auditeurs ? Oui,

  • Speaker #0

    eh bien oui. Alors, c'est un lieu que j'ai trouvé pour le moment sur Google Maps, mais je n'y suis jamais allé. C'est prévu que j'y aille. C'est un ancien bunker. Alors, Je suis sûr que quand je vais le lire, tous les rédés vont me dire « Oui, on connaît, etc. C'est connu. » Et bon, voilà. Du coup, c'est un ancien bunker qui a été installé par les nazis quand ils étaient dans le coin durant la Seconde Guerre mondiale. Et c'est un bunker qui est dans la forêt d'Arsenevay et qui a été totalement recouvert par la végétation et qui a été « oublié » , si ce n'est par tout ce qui est les urbexers, etc. Mais en tout cas, c'est un lieu insolite que j'ai retrouvé. Après, on peut parler, par exemple, plus accessible. Les moulins de la Boire aussi, sur Ars aussi.

  • Speaker #1

    Aussi sur l'île de Ré, du coup.

  • Speaker #0

    Voilà, du coup, toujours sur l'île de Ré. Donc, c'est une série de moulins qui ont été construits entre le XVII et le XVIIIe siècle. Parce qu'à l'époque, il y avait une cinquantaine de moulins sur toute l'île. Et il n'y en a plus beaucoup, forcément. Et puis, du coup, ceux de la Boire sont vraiment particuliers parce qu'ils ont été tous rénovés. Ils ont tué leurs hélices, mais ils ont toujours leur toit en poivrière. Et en fait, c'est des habitations. Maintenant, ils ont un toit... un petit peu Enfin, un toit, pardon, des murs en chaux, etc. Donc vraiment, comme avant, quoi.

  • Speaker #1

    Et il y a des personnes qui vivent dans les moulins, désormais.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Maintenant, ce sont des maisons. De très jolies maisons.

  • Speaker #1

    Justement, en introduction, on disait que tu venais juste aménager aujourd'hui. Tu n'as pas essayé de vivre dans le moulin ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avais fait une visite sur l'île de Ré, la semaine dernière, à Saint-Martin. Sauf que ça n'a pas abouti. Voilà, donc du coup, je ne serai pas du coup sur l'île de Ré. Je reste du coup sur le continent, encore.

  • Speaker #1

    On va revenir... un petit peu ou beaucoup en arrière, Nicolas. Et donc, revenir à ce fameux épisode du podcast que tu as réalisé en 2021. Alors, on a un point commun, c'est que à l'époque, moi aussi, j'étais un des premiers invités du podcast Auto-Entrepreneur. Ok. J'étais, je crois, le premier invité. Tu étais le troisième invité. On se retrouve tous les deux, quatre ans après.

  • Speaker #0

    C'est ribolo, ça. À échanger, autrement.

  • Speaker #1

    Donc, à l'époque, tu étais Auto-Entrepreneur depuis uniquement quelques mois. Et... tu disais déjà d'informer sur le portail auto-entrepreneur, donc sur notre site internet pour tes recherches d'informations. Est-ce que c'est toujours le cas ?

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne suis pas beaucoup allé sur le site parce que je n'ai pas eu forcément de questions particulières, mais c'est vrai que le portail auto-entrepreneur, c'est toujours une ressource sûre finalement, que ce soit à travers les postes LinkedIn, à travers les postes justement sur Instagram ou même sur le site. Si j'ai une question là, par exemple, ça veut dire un peu la déclaration d'impôt aujourd'hui. Je sais que je vais faire ma déclaration demain matin. Je suis quasiment sûr que je vais prendre les articles de comment déclarer son revenu aux impôts quand on est auto-entrepreneur. C'est vrai que ça peut être utile. Les centres de ressources sont assez importants et intéressants.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait normal qu'au bout de 4 ans, tu aies peut-être moins besoin d'informations. Maintenant, tu as l'expérience qui parle pour toi. À l'époque, tu avais aussi dit que tu n'étais pas doué. avec les chiffres, est-ce que ça a changé ?

  • Speaker #0

    Alors, comment dire ? Tu veux la réponse officielle ou officieuse ? Seul qui parle. Réponse officielle, c'est que c'est encore la galère. Enfin, pas la galère, mais disons que je suis encore... Alors, j'ai pris un petit peu beaucoup confiance en moi sur ce domaine-là, mais franchement, c'est pas encore ça. C'est toujours une tannée, même si on dit que le régime auto-entrepreneur est très simplifié. J'ai envie de dire, heureusement que je ne suis pas en société, clairement, parce que pour moi, c'est toujours un volet qui est un petit peu compliqué.

  • Speaker #1

    Ouais, les chiffres, donc pas facile. Et puis l'administratif aussi. J'ai cru voir ce matin sur une de tes stories. Tu as déménagé, ça c'est vrai, mais tu as aussi dit qu'il y avait une deuxième maison et c'est pas ton nouvel appartement. C'était la CAF.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Tu peux en dire un peu plus ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, grosso modo, sans rentrer dans les détails, ça fait depuis janvier que je n'ai plus eu un souci pour percevoir ma prime d'activité. Parce que du coup, il y a eu un souci dans ma déclaration d'impôt d'il y a deux ans. Mon abattement a été ajouté en chiffre d'affaires au lieu d'être enlevé. Voilà, ce qui fait que ça crée un décalage avec les services de la CAF, etc. D'où le petit bourbier dans lequel je suis depuis janvier de cette année. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Bon, tu me disais en off, là, c'est dossier en cours, donc on ne va pas trop expliquer.

  • Speaker #0

    Voilà, on ne va pas rentrer dans les détails.

  • Speaker #1

    On verra ce que ça donnera. Par contre, quelque chose qui est sûr et qui a changé pour toi, c'est qu'aujourd'hui, justement, tu touches la prime d'activité. que les micro-entrepreneurs peuvent toucher la prime d'activité, mais il faut faire un certain chiffre d'affaires. Et ce n'était pas le cas au début. Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, ta micro-entreprise, elle te suffit pour vivre ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Alors, à la différence de 2021, quand j'étais passé sur le podcast, en fait, j'avais un emploi à côté. Alors non, en fait, même pas. J'allais avoir du coup un emploi à côté parce que j'avais retrouvé quelque chose au mois de mai. Du coup, 2021, donc du coup, deux mois après le... le premier podcast, où en fait, j'avais combiné à cette époque-là un mi-temps en tant que community manager, où je gérais 300 000 personnes du coup entre Facebook et Instagram, pour une marque, et mon activité du coup d'auto-entrepreneur. Et donc du coup, là, ça fait depuis deux ans et demi, trois ans que du coup, c'est mon activité à temps plein et j'arrive à en vivre.

  • Speaker #1

    Ok, super, super, super. Et justement, tu arrives à en vivre, c'est que tu as de nombreux projets. Oui, tu as certains projets, j'imagine, qui sont récurrents, qui permettent de faire une sorte de fil conducteur sur toute l'année ?

  • Speaker #0

    Exactement. La différence aussi de 2021, c'est qu'au fil du temps, j'arrive à avoir des missions à l'année ou en tout cas des missions longue durée. Donc avec des clients, ça peut être soit sur deux mois consécutifs ou sur quatre, cinq mois, etc. Donc c'est vrai que d'un point de vue stabilité financière... et aussi de perspective business tout simplement, c'est quand même beaucoup plus confortable. Et c'est là que je vois aussi qu'il y a eu comme une certaine évolution, que ce soit dans ma typologie de clientèle, sur mes process, etc. Voilà. Ouais. Donc c'est vrai que de ce point de vue là, ça a quand même évolué aussi.

  • Speaker #1

    Justement, pour des personnes qui seraient intéressées par comme toi, pour être créateur de contenu, c'est vrai que quand on regarde juste les réseaux sociaux, des fois, on peut se dire bah oui, tu produis quelque chose, mais tu ne produis pas d'argent. Donc là, tu viens de dire que tu avais des clients, justement, pour quel type de clients tu produis du contenu ?

  • Speaker #0

    Ça peut être aussi riche que varié, mais tout en restant dans les domaines de la culture, du patrimoine et du tourisme. Par exemple, ça peut être aussi bien une mairie qui a besoin de moi pour mettre en avant un site touristique, un événement, etc. Ça peut être justement un site touristique ou patrimonial, comment dire, tout seul. J'ai envie de dire qu'ils me contactent de leur... propres initiatives ça peut être aussi alors je travaille beaucoup il ya un an et demi autour des galeries d'art je travaille pas mal avec des galeries d'art sur le piv de ré notamment et à quoi et ça peut être aussi bien des artisans des commerçants et en plus surprenant je travaille aussi par exemple avec minifrance et à quoi tu vois tu vois la gaffe est ok voilà la du Qu'est-ce que tu avais pour eux ? Et des échos. Contrôle des voitures, non rigole, j'ai mis en avant, alors là, en premier, c'était le Countryman que j'ai mis en avant à travers un road trip au temps du patrimoine du Marais-Poit-de-Vent, donc qui est juste à côté de la Rochelle, et là, le mois dernier, c'était toujours pareil avec Mimi, il y avait la nouvelle mini cabriolet qui sortait, et du coup, je suis allée faire un road trip aussi sur l'île de Ré, à la découverte des belles demeures, voilà, qui n'étaient pas forcément connues, hors des sentiers battus. Donc en fait, ce que je trouve hyper intéressant dans ces projets-là, c'est qu'on peut combiner le patrimoine et la culture avec d'autres domaines qui pourraient être aux antipodes finalement, mais essayer de trouver un lien rassembleur entre les deux, sous couvert entre guillemets de la culture, du patrimoine, etc.

  • Speaker #1

    Et justement, j'ai vu sur ton LinkedIn... Oui ? C'était quelque chose d'important pour toi, ces valeurs. Je te cite, autrement dit, quand le projet est aligné avec mes valeurs et mon univers sur les réseaux, original, je dis banco.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Justement, c'est l'impression que ça donne avec Mini, tu as l'air d'avoir pris du bon temps à faire ce projet. Quelles sont tes valeurs ? Justement, tu parles de valeurs. Quelles sont, si tu devais en donner trois, qui sont vraiment importantes pour toi,

  • Speaker #0

    pour qu'un projet se réalise ? Alors, moi, le premier, c'est l'éthique qui me vient en tête. C'est-à-dire que j'ai refusé plusieurs partenariats et je me suis même fait avoir une fois sur un partenaire qui n'avait pas joué franc jeu, qui me disait, par exemple, que tout était fabriqué à La Rochelle et j'ai découvert après le partenariat que tout était fabriqué au Bangladesh. Résultat, l'entreprise, elle a fermé deux mois après. Voilà, donc c'était peut-être pas... pour rien non plus. Mais en gros, tout ça pour dire que pour moi, l'éthique est quand même hyper importante. J'essaie de mettre en avant la majorité de produits et de services franco-français, dans le sens 100% made in France. Donc ça, c'est le premier, la première valeur. Ensuite, je fais toujours une recherche d'irréputation sur la marque, savoir comment elle est perçue par, comment dire, par les consommateurs. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas d'intérêt à aller travailler avec une marque qui, par exemple, sur son service après-vente n'est pas performante, qui se fiche, entre guillemets, du coup, des personnes qui vont consommer le produit ou le service. Alors, je ne sais pas s'il y a vraiment un nom pour ça, mais grosso modo, une valeur en gros.

  • Speaker #1

    Donc, de l'éthique, est-ce que tu en as une autre valeur qui...

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, pardon, passage de chat. Le chat. Voilà. Donc du coup, la deuxième valeur, ou en tout cas le deuxième élément qui pour moi est essentiel à vendre qu'une marque, c'est vraiment le côté responsable, que ce soit des deux côtés de la barrière. On parlait tout à l'heure de l'éthique concernant ce que la marque va proposer, mais aussi que la marque soit responsable dans la manière de traiter les consommateurs, et les personnes, et les clients, etc. Par exemple, si la marque, je vois que sur Internet, elle a des avis négatifs, si je vois qu'elle ne répond pas aux avis négatifs, ou même aux avis, etc., ou même sur la manière dont elle va répondre, en fait, je me dis que ce n'est pas forcément une marque intéressante, dans la mesure où moi, je ne vais pas prendre le risque de proposer une marque qui risque de poser problème en termes de gestion de crise, etc., ou de gestion des problèmes, si par exemple, les futurs consommateurs ne sont pas contents. Parce qu'en fait, c'est mon image aussi qui va être mise en cause après, en tant qu'intermédiaire pour avoir mis en avant, du coup, cette entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu as un gage de confiance que ta communauté t'a donné et qu'il faut la rendre.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait. Nicolas, tu nous as parlé de ta mission avec Mini, avec les offices de tourisme, avec certaines entreprises locales. Je crois que tu as eu une mission à plus grande échelle. C'était une mission avec Matignon. Tu peux... nous expliquer ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'était, je crois, la mission la plus inattendue que j'ai eu à faire, ou en tout cas, le contact le plus surprenant. On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors, j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends, c'est eux qui t'ont contacté,

  • Speaker #1

    c'est pas toi qui as fait cette demande ? Wow,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement. Et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le foutre à la poubelle. Et en fait, bah non. Du coup, alors dans ces cas-là, on a un petit numéro sur le mail à rappeler justement le service de justement Matignon pour confirmer qu'on sera là. Parce qu'en fait, l'idée, c'était que je rencontre Gabriel Attal, que je déjeune avec lui et que je l'interview sur trois thématiques liées au tourisme, au patrimoine et à la culture. Et donc, du coup, je prends le téléphone, je l'appelle. Enfin, je l'appelle, j'appelle, pardon, le service communication de Signon. Alors, ça fait un peu bizarre parce que du coup, on se retrouve baladé de service en service, etc. jusqu'à, alors pas Gabriel Attal, mais jusqu'au chef de cabinet. D'accord. Et donc là, forcément, on a une petite interview. Enfin, une petite interview, un petit questionnaire à remplir parce que forcément, les renseignements généraux... doivent quand même s'assurer qu'on est safe, qu'on ne va pas sauter dessus pour agresser la personne. Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'était mon contacté le jour pour le lendemain, véritablement, parce que du coup, c'était le lendemain matin. Alors en plus, à la base, ils se sont trompés dans la date. Ils m'avaient dit le 23 avril. Donc moi, je n'ai rien préparé du tout. Je me suis dit, ça va, c'est pour le mois d'avril, j'ai le temps. Et puis le lendemain matin, je n'avais pas mis de réveil. C'était un matin où en plus, j'étais censée être off, Enfin, j'étais censée faire la grasse mat, etc. je reçois un appel à 8h30-9h qui fait oui Nicolas vous êtes où ? On vous attend à Royan alors là chez le Royan on est à une heure et quart de route on vous attend à Royan, vous devez déjeuner avec le Premier Ministre etc. Là je fais oups,

  • Speaker #1

    ça a failli mettre un lapin au Premier Ministre

  • Speaker #0

    Oui, voilà, oui, c'est un peu ça, clairement. Et donc, du coup, fils, forcément, je me prépare d'art d'art et franchement, je ne me suis jamais préparé aussi vite que si peut-être pendant mon bac à la limite, quand j'ai passé le bac, mais bref. Du coup, je me prépare d'art d'art, je fixe sur Royan et j'ai fait tout le plan comme dans la voiture. Alors, j'ai une petite anecdote que j'aime bien raconter parce que je suis arrivée, en fait, ils avaient privatisé tout un restaurant pour l'occasion parce que du coup, c'est pareil, il y avait Prisca Tevno, etc. Il y avait le député. de Share of Maritim, enfin tout le gratin finalement. D'accord. Et je me dis, je vais me mettre à une chaise, histoire de ne pas me faire remarquer. Eh bien, devine-le, j'ai choisi la chaise du Premier ministre, où il devait s'asseoir, donc il m'a un peu fait engueuler. Donc, on m'a bien reléguée sur le côté. Alors, j'ai déjeuné à côté du préfet, à côté de Priska Thévenot, du coup, donc l'ancienne porte-parole du gouvernement. Et en face de moi, j'avais, Alors, j'avais un journaliste et un sénateur.

  • Speaker #1

    D'accord, c'était sympa.

  • Speaker #0

    Donc, alors, comment dire ? Je n'ai pas parlé. Voilà, je me suis dit, on ne va rien dire. En fait, j'étais tout en blanc et ils avaient un plat avec de la sauce tomate. Donc, je faisais plus gaffe, entre guillemets, à ne pas me tâcher parce qu'après, j'avais une interview plutôt que de faire la causette avec les gens. Donc, voilà. Puis après, bon, par contre, j'ai quand même écouté. Ah, deuxième passage de chat. J'ai quand même écouté, du coup, les échanges. Et notamment, il avait été question de tout ce qui était la fin de vie, etc. Donc, c'était vraiment hyper intéressant. Enfin, il y avait eu Style, il y avait eu plein de sujets différents. Alors, il y a eu un moment très drôle avec le sénateur, parce qu'il m'a demandé ce que je faisais dans la vie comme métier. Et moi, quand je lui ai dit que j'étais créateur de contenu, il m'a regardé d'un air horrifié. Et dans ses yeux, j'ai lu qu'il avait fait le rapprochement créateur de contenu égale Dubaï.

  • Speaker #1

    D'accord, moi, la Foucault, c'est pas Dubaï, c'est la Rochelle.

  • Speaker #0

    Oui, non mais voilà, je suis quasi sûre que c'est l'idée qui lui est passée dans l'esprit du coup à ce moment-là. C'était assez drôle. Et après, donc du coup, ça s'est fini. J'ai eu l'interview avec Gabriel Attal. C'était très impressionnant. J'ai dû me reprendre à deux fois parce qu'il n'avait plus juste avant et on était sur un petit voli. Et l'eau, elle est tombée avec un mouvement de vent. Elle est tombée sur moi avec Gabriel Attal. Et en fait, ce qu'on ne voit pas à la caméra, c'est que c'était... hyper impressionnant parce que sur la terrasse en face de moi, j'étais le seul à avoir eu l'exclusivité de cette interview. Ce qui fait que j'avais 100 journalistes qui se foutaient de... Alors désolé l'expression, mais il n'y en a pas d'autres qui se foutaient de ma gueule parce que forcément, les interviews, moi, j'en ai jamais fait, clairement. Donc c'est une prévient pour moi. Et ils prévisaient avec un Premier ministre. Donc forcément, j'étais pas très sûre de moi, etc. Et donc, en fait, il fallait que je compose avec la pression d'abat. et le Premier ministre en face de moi et la prochaine de centaines de journalistes de l'autre côté qui se foutaient du coup de moi.

  • Speaker #1

    Tu as été content du résultat ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Alors surtout, j'ai eu un gros souci de son. Les micro-cravates n'ont pas fonctionné. Donc c'est vrai que c'est les services de matignon qui ont dû refaire le mixage de son après. Mais ouais, non, franchement, je suis fière de moi dans le sens où je me dis qu'on m'a quand même repéré pour parler justement de ces thématiques-là. Alors il y avait une question sur comment... rendre accessible le patrimoine et l'histoire en faisant de la pédagogie justement auprès des jeunes générations. La question sur la gestion des AirBnB en zone tendue et zone littorale, ce qui est un peu le débat en ce moment aussi. Et l'autre, je ne sais plus ce que c'était, mais voilà, du coup, on était vraiment... En fait, moi, ce que je voulais, c'était avoir des sujets de fond pour que mes abonnés puissent aussi avoir des réponses claires, finalement, notamment sur le côté AirBnB, où il y a pas mal de monde ici sur la Rochelle qui ont du mal à se loger. par rapport à cette problématique-là.

  • Speaker #1

    Et donc, toi, tu le vois au quotidien, les Airbnbs à La Rochelle, c'est un problème pour les locaux, notamment ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ça commence à devenir un problème endémique, on va dire, même si du coup, la municipalité de La Rochelle commence à prendre le sujet à bras-le-corps, y compris au niveau du député. Ils en ont parlé l'autre jour à l'Assemblée nationale. Et j'ai été confrontée à ça parce que du coup, vu que je suis en plein déménagement, J'ai eu énormément de chance de trouver en une semaine et demie 100 CDI D'accord. Mais je sais que la dernière fois que j'ai dû déménager, c'est tellement tendu sur la Rochelle que j'ai dû passer par une chasseuse d'appart comme à Paris.

  • Speaker #1

    Ok. Ah oui, à ce point-là. Voilà. Et ça, c'est notamment une des conséquences du tourisme.

  • Speaker #0

    Alors oui, on va dire que c'est une conséquence de... Parce qu'à un moment donné, je pense qu'il y a eu une non-gestion du coup en termes de logements et de lignes-vie, etc. au moment où à un moment, il aurait peut-être eu fallu, pas l'interdire, mais tout du moins le réglementer pour rééquilibrer la balance, finalement. Oui,

  • Speaker #1

    qu'il reste des logements pour les personnes qui sont là-dedans.

  • Speaker #0

    Voilà, et je vous demande parce qu'il y a quand même des locaux sur la Rochelle.

  • Speaker #1

    Et tu disais que dans cet échange avec le Premier ministre, avec Gabriel Attal, il y avait notamment comment promouvoir le patrimoine auprès d'un public moins averti, peut-être même plus jeune. Toi, tu disais, forcément, tu y contribues. Tu as quand même un écho sur les réseaux sociaux. Les personnes qui te suivent découvrent la région sans même blouer de chez eux. Par contre, tu expliquais aussi que justement, c'était peut-être un public plus âgé que ce qu'on rencontre habituellement sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous êtes venu à une conclusion de choses à faire pour peut-être attirer d'autres personnes vers le patrimoine ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Parce que du coup, en termes de typologie d'audience, moi, je suis présent aussi sur TikTok. Et du coup, la majorité des personnes sur TikTok sont soit des mineurs. Alors là, c'est un autre problème, enfin, façon de parler, c'est une autre problématique. Mais on va dire que la moyenne d'âge, 20-25 ans, du coup. Par exemple, sur TikTok, ça va. Donc, le fait justement que je mute ces points d'accroche, on va dire, ou cette présence. sur les différents réseaux sociaux, moi, ça me permet aussi de pouvoir capter des abonnés plus jeunes pour faire la bascule avec soit le blog ou alors sur Instagram, en fait. Essayer de faire comme un écosystème pour parler, en fait, à tout le monde. Voilà. Donc, en fait, moi, je pense que TikTok, aujourd'hui, c'est un bon moyen d'arriver à parler, justement, à cette jeune génération. Twitch aussi, qui est pas mal, même si, du coup, je suis pas dessus. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est peut-être une impression, mais j'ai l'impression que l'image de TikTok est en train de s'améliorer. Il y a encore quelques mois, en tout cas quelques années, on a l'impression que c'était une plateforme où il y avait surtout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. Et aujourd'hui, TikTok est beaucoup utilisé pour l'information aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que les trois quarts des jeunes, si ce n'est une statistique comme ça, mais c'est pour montrer un petit peu l'ampleur du phénomène, peut-être 70 à 80% des jeunes ne regardent plus les informations à la télé, ils ne lisent plus la presse papier. Donc ils ne se référencent finalement et ils ne s'informent qu'à travers les réseaux sociaux, et notamment TikTok. D'où le fait justement que les médias se sont aussi emparés de ce média social, parce qu'ils se sont rendus compte que finalement c'est là qu'étaient les jeunes. Et moi, c'est ce que j'essaie de faire à chaque fois, notamment sur TikTok. On n'est pas forcément sur le même contenu que sur Instagram. On est sur du contenu, ce qu'on va appeler snack content, c'est-à-dire qui se consomme vraiment très rapidement, en moins de 10 secondes, mais pour pouvoir capter l'attention des jeunes générations. Mais tout en diffusant ici, par exemple, en description, des éléments historiques, etc. Voilà, c'est les gens qui ont envie d'aller plus loin.

  • Speaker #1

    Excellent. Excellent. Alors, ça me fait rebondir sur quelque chose. dont on avait parlé en off, et que je voulais aussi aborder avec toi, c'est une de tes batailles, c'est justement des fois cette confusion qu'il peut y avoir entre journaliste et créateur de contenu. Alors, des deux côtés, vous allez être sur les médias, vous allez créer du contenu, mais il y a quand même une différence, et cette différence, des fois, ça a posé des problématiques pour toi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait, parce que, alors du coup, je vais déjà expliquer la différence entre journaliste et créateur de contenu, et puis après, je donnerai un petit exemple. de situations où ça a un petit peu coincé. Donc en fait, un journaliste, c'est quelqu'un qui, ok, va proposer une mise en avant sur le moment gratuite de tel événement, de telle ou telle entreprise, etc., ou de tel ou tel sujet, sauf que le journaliste a fait dans les trois quarts du temps, s'il n'est pas indépendant, une école de journalisme, c'est-à-dire qu'il a une carte de presse. En plus, derrière, ce journaliste va être rémunéré par l'organe de presse, pour le travail qu'il va faire sur le terrain, etc. Donc c'est à dire qu'en gros le journaliste il vit pas d'amour et d'eau fraîche. Mais par contre, enfin à contrario ou sur le même schéma, enfin ça dépend dans quel angle on va prendre la chose, pour un créateur de contenu on va aussi être donc des communicants, comme le journaliste finalement. Mais là où on va se différencier du journaliste, c'est qu'en tant que créateur de contenu, on va être prestataire de service. C'est-à-dire qu'on va offrir de la visibilité à la marque sur nos réseaux pour qu'elle puisse se faire soit de la visibilité, soit de ce qu'on va appeler de l'affiliation de marque. C'est-à-dire que la marque va s'affilier à l'image du créateur de contenu pour redorer un petit peu son blason, etc. Là, je caricature un peu, mais grosso modo, c'est ça. Et en fait, voilà. Donc, en fait, l'idée justement de rémunérer un créateur de contenu est tout aussi logique que le journaliste est lui-même rémunéré finalement pour la diffusion aussi d'informations. Donc, en fait, ce qui se passe, et on en revient justement à l'objet de la question, c'est que la plupart du temps, les marques, elles se disent, les créateurs de contenu, ce sont des journalistes. Sauf que non, parce que vu qu'on n'a pas la carte de presse, on ne peut pas être mis dans la même catégorie. On ne peut même pas parler. finalement de concurrence, je dirais qu'on est plutôt complémentaires dans ce qu'on va proposer. Parce qu'en tant que créateur de contenu aussi, on va apporter notre touche personnelle. Alors, pas non plus nos opinions, mais donc nos manières de penser, nos... Enfin, voilà. Je ne sais pas si c'est forcément clair ce que je dis, mais en termes de traitement de l'information, en fait, ça va être totalement différent,

  • Speaker #1

    quoi. On peut reprendre l'exemple que tu as donné avant, par exemple avec Mini. Forcément, quand tu vas créer du contenu pour Mini, ben... Oui, ils vont te rémunérer,

  • Speaker #0

    et ce n'est pas juste pour te faire plaisir à toi. Voilà, tout à fait. Et en fait, cette non-différence, justement, des deux métiers, des deux statuts, en fait, ça m'a amené à avoir plusieurs fois des situations où, par exemple, la semaine dernière, j'ai un festival qui m'a contacté sur La Rochelle, qui m'a dit, oui, ce serait bien que vous parliez de nous, etc. Et je leur ai dit, oui, du coup, qu'est-ce que vous voulez ? Ils m'ont dit tant de stories, rils, etc., machin. Du coup, je leur sors le... budget, du coup, les tarifs. Et ils me disent, ah mais oui, mais nous, en fait, on a contacté les journalistes et créateurs de contenu pour qu'ils nous fassent du contenu gratuit, etc. Donc, en gros, il fallait... Enfin, voilà, en gros, ils nous avaient tous mis dans le même panier, ce qui fait qu'en fait, la personne que j'avais en face ne comprenait pas qu'en tant que mandat de la reviste, moi, je devais être rémunérée au même titre, par exemple, bon, je vais prendre un truc totalement aux antipodes, mais par exemple, le même titre que quelqu'un qui m'a noté en entreprise pour laver des vitres ou des voitures. il va proposer une prestation de service, c'est normal du coup de le rémunérer. Sauf que moi, vu que c'est quelque chose entre guillemets, alors pas qui n'est pas physique, mais disons qui ne se voit pas, c'est-à-dire que quand je vais proposer du contenu sur les réseaux, on ne voit pas tout le travail qu'il y a derrière, etc. Et c'est aussi le but du jeu. En fait, les trois quarts des gens ne voient pas la nécessité de nous rémunérer en tant que tel.

  • Speaker #1

    Merci pour ce petit retour et ça permettra à des personnes de mieux comprendre comment un créateur de contenu gagne sa vie. Et puis surtout pas malin, c'est pas parce qu'on est créateur qu'on fait des posts sur Instagram gratuitement. Alors Nicolas, il y a une autre bataille que tu as dû mener récemment, c'est celle contre le harcèlement en ligne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça sur tes réseaux, tu as eu une histoire, tu as reçu des menaces, des insultes. Et je voulais justement en profiter de t'avoir aujourd'hui au micro du podcast Auto-Entrepreneur pour que tu puisses peut-être donner ton retour d'expérience sur cette situation et des conseils à nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Oui. Alors du coup, ça c'était il y a un mois sur TikTok. J'ai reçu, suite à un contenu que j'ai mis en ligne, une série de menaces de mort et d'insultes vraiment très violentes. En fait, il y avait tout. Il y avait xénophobie, il y avait homophobie, il y avait... Enfin voilà, chacun peut prendre ce qu'il voulait. Voilà, vraiment la totale. Donc ça, c'était suite à un contenu que j'ai mis en ligne. Donc c'était sur un spectacle qui fait partie des arts vivants. Je tiens à le préciser. Donc un spectacle de transformisme. de Drag Queen, qui était sur La Rochelle. Et donc, pour moi, vu que ça faisait partie du spectacle vivant, je me suis dit, pourquoi pas en parler, justement, sur TikTok. Donc, forcément, ça a fait le buzz, parce que c'était le lendemain d'une allocution présidentielle. D'accord. Et donc, par rapport à la guerre en Ukraine, etc. Et je ne sais pas comment ça se fait, mais ma vidéo est remontée sur les flux de... Parce que c'était une vidéo qui avait trois semaines, un peu. Et elle n'avait pas pu se décoller que ça, voilà, moi je l'avais limite oubliée et tout. Et justement, avec cette actualité géopolitique, ben en fait, la vidéo est remontée dans les tendances de recherche, etc., et les intentions de recherche. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas si c'était la Russie qui avait fait un truc, enfin, je ne sais pas, bref. Et donc ça avait changé un petit peu les modalités... requêtes entre guillemets de recherche des audiences sur TikTok et je me suis pris 500 commentaires de haine en 3-4 heures. Et en parallèle, j'ai eu une personne assez véhémente, pas très contente, on va dire, qui ne devait pas passer une bonne journée, qui m'a envoyé une série de messages avec des menaces de mort très violentes. Voilà, bon, du coup, que je ne répéterai pas ici, mais c'était vraiment très, très, très, très, très violent. Et je me suis dit, bon, ok, tu reçois ça maintenant, on fait quoi ? Parce que je me suis dit, qu'est-ce qu'on crise ? Moi, j'en ai pas. Je sais pas comment on fait. Ah ouais, tu travailles tout seul. Bah voilà. Puis en fait, moi, personnellement, j'avais encore jamais eu de haters, de trucs comme ça. Donc moi, ça me passait au niveau... Enfin, ça passait bien au-dessus de la tête. Et donc, ce que j'ai décidé ce coup-ci, je me suis dit, bon, allez. Cette fois, je vais aller porter plainte. Et je me suis dit, je vais en profiter justement de ces messages pour faire de la pédagogie là-dessus. Autant que ça serve à moi à me faire du contenu. Sauf le passage. Et si ça peut servir à permettre aux gens d'avoir un petit peu plus d'informations justement sur les bonnes pratiques sur les réseaux, sur les pratiques éthiques qui sont responsables, ça peut être cool. Donc du coup, je suis allé au commissariat. Ma plainte a été prise. J'ai été très surpris parce qu'on s'est commencé à des fois ce genre d'affaires. Ça dépend en fait où est-ce qu'on tombe. Et puis dans certains commissariats, ils ne sont pas encore trop formés, etc. à ce genre de fusée.

  • Speaker #1

    C'est encore assez nouveau.

  • Speaker #0

    C'est ça. et là du coup il y avait une j'ai appris qu'il y avait sur la Rochelle un pot de cybercriminalité etc tout ce qui touchait au web et tout et donc du coup ils ont pris ma plainte alors maintenant je peux en parler parce que j'ai eu le fin mot de l'histoire ce matin, j'ai été appelé par le commissariat de la Rochelle qui m'a dit que c'était classé sans suite d'accord parce qu'en fait TikTok n'a pas voulu communiquer les données, vu qu'ils sont chinois ils sont pas dans l'Union Européenne ils ont croit obligation ... de donner leur identité. Voilà, c'est ça. Et donc, du coup, ce qui fait qu'ils avaient réussi à remonter jusqu'au compte Instagram de la personne. Sauf que du coup, les recherches ont été arrêtées. Mais en tout cas, je tiens à le signaler. Il y a eu un très, très, très, très, très, très bon suivi de la part notamment des policiers de La Rochelle. Voilà. Vraiment, franchement, rien à dire. Très bon accueil, façon de parler. On était quand même dans un commissariat. Mais ce que je veux dire, vraiment, ils se sont sentis vraiment concernés, vraiment impliqués. Et voilà, ils ont vraiment pris le truc à bras-le-corps. Donc franchement, je leur tire mon chapeau. Ou mon kétu.

  • Speaker #1

    On leur tire le képi. En effet. Et donc, juste pour essayer de résumer rapidement. Tu devais donner des conseils à quelqu'un qui est victime d'harcèlement en ligne. la première chose, ça serait d'aller poser une plainte ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je ne serais pas forcément aussi catégorique, parce que moi, je serais plutôt dans la même optique que les personnes qui sont victimes de violences conjugales. C'est-à-dire que si on ne se sent pas, on n'y va pas. Clairement, on ne va pas se forcer à y aller. Si c'est nous mettre nous-mêmes en danger après, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. C'est-à-dire qu'il faut quand même... prendre un petit peu de recul et on voit entre guillemets, alors pas si ça vaut le coup, mais disons si c'est assez safe pour y aller. Enfin, c'est malheureux à dire. Par exemple, si la personne qui nous menace de mort, c'est notre voisin et qu'il a un couteau à la main, on ne va pas lui dire, bon, ok, je vais porter plainte parce qu'on sait qu'on va forcément avoir des problèmes après. Il faut peut-être essayer de la jouer un petit peu plus finot, essayer de voir un petit peu comment ça peut être fait. Mais c'est vrai que si on a la possibilité de le faire, il faut bien sûr aller déposer plainte.

  • Speaker #1

    Et après, des choses qui sont plus à faire au quotidien, il y a toujours possibilité de bloquer les personnes pour arrêter le contact. Et des fois, justement,

  • Speaker #0

    éviter que les choses s'en venient. Signaler auprès de TikTok. Alors, en sachant que ça, c'est assez particulier, parce que j'ai signalé des messages où il y avait des sous-entendus de menaces de mort. Et vu qu'ils n'étaient pas indiqués, ce genre de personnes savent comment contourner les algorithmes et l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'ils le disent, mais de manière à que ça soit juste à la limite et qu'en fait, le signalement ne passe pas. Donc, c'est-à-dire que j'ai eu une centaine de signalements qui n'ont pas abouti parce qu'il n'y avait pas les mots précis, parce qu'il n'y avait pas les mots que le petit robot mettait dans la case. Ou moins, c'est-à-dire qu'ils ont son mot de mot. Voilà, c'est ça. Donc, ils sont très, très, très, très, très, très malins.

  • Speaker #1

    On va revenir sur quelque chose de plus joyeux. Et l'une de tes sites, c'est... Tu as rédigé un livre, tu as édité un livre qui s'appelle « Les 111 lieux en charlotte maritime à ne pas manquer » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bravo. Oui, souvent le titre est un peu écorché, mais oui, en effet.

  • Speaker #1

    Et du coup, si tu reprends un peu, j'imagine, les lieux que tu nous présentes en vidéo, sur les réseaux. Comment t'es venue cette idée de rédiger un livre ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'est la maison d'édition qui est venue vers moi, dans le sens où j'ai été contactée en juillet 2022 par justement la maison d'édition. Alors je me souviens, j'étais en train de faire mes courses, j'étais pas du tout là-dedans. Voilà, je vois un numéro inconnu, je me dis bon, allez, je décroche, ça doit être encore de la pub. Non mais à chaque fois que j'ai un truc qui me tombe dessus Ça fait tout comme si c'était de la pub Et donc du coup On me propose le projet Donc je dis de suite Donc il a fallu que je Comment dire Que je leur prouve des garanties avant de rédiger Le contrat d'édition

  • Speaker #1

    Donc j'ai dû chercher 50 Les garanties c'est par exemple Sur 111 yeux tu devais en donner 70

  • Speaker #0

    Je devais en donner 50 Merci. pour voir un petit peu la typologie de lieux que je pouvais leur sortir et leur proposer pour ensuite dire ok, du coup on signe. Donc en gros, ce livre m'a demandé plus de deux ans de travail. Et il est sorti en juin 2024, le 6 juin, le jour du débarquement.

  • Speaker #1

    Ça fait un rappel avec le bon cœur.

  • Speaker #0

    Assez. Donc voilà, du coup, ça a été une aventure assez compliquée, qui demande beaucoup de rigueur, mine de rien. Parce que j'avais quatre deadlines avec tant de chapitres à rendre, tant de photos, etc. En sachant qu'il y a des lieux soit qui étaient fermés, soit qui étaient détruits, soit qui n'existaient plus, soit où je n'avais pas l'autorisation d'aller, etc. Donc, ça a été assez rude à mettre en place quand même.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce format, est-ce qu'il te plaît ? Est-ce que tu aimerais de recommencer ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, petit exclu pour celles et ceux qui écouteront et qui me suivent du coup. Instagram, il y a un deuxième livre qui va sortir au mois de septembre. Je suis en train de finir de le rédiger. Voilà, donc, bon, pour ceux qui sont sur Instagram, on en parle dès le mois prochain. Voilà. Mais, grosso modo, ouais, donc là, ce sera un livre où je vais faire une compilation de certaines de mes anecdotes historiques que j'ai sur Instagram, parce que j'en ai répertorié 900 pendant 5 ans. Et, en fait, ça va être des circuits balathématiques à travers, justement, ces... à travers ces anecdotes. Voilà, donc il y aura 10 circuits, voilà, par exemple, sur l'histoire des femmes à La Rochelle, sur l'histoire des transports, etc. Enfin, plein de choses qu'on ne voit pas forcément ailleurs, mais toujours, en fait, c'est mes anecdotes qui seront remises en contexte, réécrites au format livre. Voilà.

  • Speaker #1

    Super, ça sera parfait pour les auditeurs qui vont partir en vacances en Charente, maritime.

  • Speaker #0

    Voilà, alors plus pour l'arrière-saison, du coup, parce que ça sort au mois de septembre, mais oui, voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Nicolas, j'ai une dernière question pour toi. On te l'avait déjà posée il y a 4 ans, je crois. C'est quelque chose que justement, Nicolas, l'ancien animateur, avait instauré. Et cette question, c'est qu'est-ce que tu conseillerais à une personne qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    En 2021, j'avais dû dire un truc du genre, il faut se former. Je ne sais plus ce que j'avais dit comme conseil.

  • Speaker #1

    Je crois que c'était la tournée autour de se former. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    Et donc, en fait, cette fois, j'aimerais être un peu plus... Enfin, originelle façon de parler, mais en tout cas, mon conseil va toucher aussi à un autre domaine de l'entreprenariat auquel il faut être mis au fait avant de se lancer. C'est-à-dire que du coup, en tout cas, me concernant, mon activité a des cycles. C'est-à-dire que c'est une activité où je sais qu'entre le mois de janvier et le mois de mars de chaque année, ça va être une... une période creuse. Donc, c'est ce qui induit que c'est quelque chose qu'il faut que j'anticipe, qu'il faut que je prépare. Et là où je veux en venir, c'est que finalement, l'auto-entrepreneuriat, ce n'est pas un truc linéaire. C'est un truc un petit peu en courbe. Et c'est quelque chose auquel, finalement, déjà, qui est normal, mais aussi auquel il faut se préparer parce qu'en termes de montagne russe psychologique, on va dire, c'est quand même assez rude où, en fait, on peut passer de 5 ou 6 clients. sur 2-3 mois à pas de client pendant 2 mois, repartir sur 3 ou 4 après, etc. Donc, c'est vraiment une gymnastique à avoir et un élément à prendre en compte qui, je pense, fait partie de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un super conseil et c'est vrai qu'on le voit beaucoup. Ces personnes qui marchent bien et d'un coup, ils ne vont peut-être plus avoir de client. Alors, au-delà de l'aspect financier, c'est aussi au niveau de la confiance des personnes qui vont penser au meilleur. Oui. Je suis complètement nul, personne ne veut de mon offre. Alors que des fois, c'est tout simplement parce que c'est une activité saisonnière, qu'il y a des temps creux, des temps forts, et tu fais très bien de le rappeler.

  • Speaker #0

    Même aussi plus loin, là par exemple cette année, mon émission a commencé plus tard, parce que par exemple, c'était dû à un facteur extérieur, c'est que le budget du gouvernement n'avait pas été voté. Sauf que moi, je suis vachement dépendant entre guillemets de tout. les institutions, tout ce qui va être les mairies, tout ce qui va être les offices de tourisme, etc. Puis forcément, ils n'allaient pas investir de l'argent dans de la communication digitale. Sans budget. Ils n'avaient pas le budget, finalement. Ça peut dépendre de tellement de facteurs. Ce n'est pas pour ça qu'on le prend mieux, niveau moral. Je tiens quand même à rassurer les gens. En gros, ça... Merci. Tout ça pour dire que s'il y a des moments où on n'a pas de clients, en fait, ce n'est pas forcément de notre faute. Ça peut être un truc extérieur, ça peut juste être un ensemble de coïncidences, etc. En gros, ça ne remet pas forcément en cause ce qu'on est et ce qu'on va proposer. Oui,

  • Speaker #1

    et ça fait aussi écho à un autre épisode de podcast qui est sorti récemment avec Pierre Dron, qui est un artiste et justement qui avait des clients publics. Et du coup, avec cette instabilité politique, malheureusement des fois il y avait des retards sur les paiements donc ça touche beaucoup de monde on arrive à la fin de cette interview Nicolas qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour les semaines et les mois à venir ?

  • Speaker #0

    Que tous mes contrats en cours se réalisent parce que j'en ai pas mal qui sont en train de se signer non mais ouais plus sérieusement que je continue à m'épanouir là-dedans et que Nicolas Rochelle continue à évoluer petit à petit Dans 5 ans on replie le point

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas pour ton temps A bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour ta confiance et pour m'avoir permis de revenir faire un petit coup au portail des auto-entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Nicolas et sa micro-entreprise ont fait du chemin durant ces quatre dernières années. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sort plutôt très bien. Désormais, il vit pleinement de son activité et de sa passion. Il est l'un des personnages phares de la région en charron de maritime quand il s'agit de faire la promotion de ce patrimoine. Et d'ailleurs... Est-ce que vous avez pu repérer ce fameux lieu secret qu'il nous partage ? J'espère que vous l'avez. Si vous l'avez, n'hésitez pas à nous envoyer un message ou un commentaire sur les réseaux sociaux du portail Auto-Entrepreneur et vous aurez peut-être une chance de gagner un exemplaire de son livre « 111 lues en charlotte maritime » à ne pas manquer. Nicolas est le parfait exemple de la réussite en micro-entreprise. Il avait débuté par une passion et cette passion, il a continué à la faire grandir jusqu'à pouvoir... en vie quotidienne. Il nous a quand même expliqué qu'il y avait des défis qui étaient des pas compliqués à surmonter, que ce soit le harcèlement en ligne, parfois la confusion entre les journalistes et les créateurs de contenu, mais dans l'ensemble, on peut clairement voir et apprécier le parcours de Nicolas. Comme il l'a suggéré en fin d'épisode et en fin d'interview, peut-être que nous nous retrouverons dans 4 ans pour de nouveau faire le point sur son activité. Quant à nous, nous nous retrouvons très bientôt. pour un nouvel épisode. Mais d'ici là, prenez soin de vous et de votre entreprise.

Chapters

  • Nico La Rochelle : la passion du patrimoine

    00:00

  • L'évolution de sa micro-entreprise en 4 ans

    12:51

  • Ses valeurs

    19:59

  • Sa rencontre avec Gabriel Attal

    22:49

  • La confusion entre journaliste et créateurs de contenus

    33:15

  • Le harcèlement en ligne

    37:38

  • Son livre : 111 lieux en Charente Maritime à ne pas manquer

    44:11

  • Ses conseils aux futurs entrepreneurs

    47:22

Description

Découvrez Nicolas Barrault-Baudy, auto-entrepreneur et créateur de contenu, dans cet épisode du Podcast Auto-Entrepreneur !

🏰 Depuis La Rochelle, Nicolas partage son parcours, mêlant amour du patrimoine à un entrepreneuriat audacieux.
Attendez-vous à des anecdotes croustillantes, dont une rencontre avec Gabriel Attal !

Historien, Nicolas a lancé sa micro-entreprise pendant la pandémie, créant du contenu sur Instagram, TikTok, et un blog en croissance pour promouvoir la Charente-Maritime. Ses publications séduisent locaux et touristes. Mais il dévoile aussi les défis : galères URSSAF, finances, et harcèlement en ligne sur TikTok, avec une plainte déposée.

Le clou ? Une mission surprise avec Matignon ! Contacté par le service com’ de Gabriel Attal, Nicolas a interviewé l’ex-Premier ministre sur le tourisme, malgré un sénateur perplexe.
📕 Il parle de son livre, « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer », et d’un futur projet.

🎁 Concours : Quel lieu insolite Nicolas souhaite-t-il visiter ?
Découvrez le dans l'épisode et répondez en commentaire ou message sur les réseaux du Portail Auto-Entrepreneur du 12 au 18 mai pour gagner « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer » !

Avec Romaric, Nicolas fait le bilan de ses 4 années passées en micro-entreprise et de l’éthique dans son travail. Un épisode inspirant pour tout auto-entrepreneur !

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🚀 Ce podcast est propulsé par le Portail Auto-Entrepreneur, qui a accompagné plus de 550 000 indépendants dans le lancement de leur projet ! 


Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends,

  • Speaker #1

    c'est eux qui t'ont contacté, c'est pas toi qui as vu ce demande ? Waouh,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le mettre à la poubelle.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et à toutes. Dans cet épisode, j'accueille Nicolas, qui est plus connu sous le nom de Nico Larochelle sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois qu'il passe dans le podcast d'Auto-Entrepreneur, il était l'un des premiers invités en 2021. À ce moment-là, il venait tout juste de débuter sa micro-entreprise, son activité de créateur de contenu spécialisé dans le patrimoine. Sa spécialité, c'est la charante maritime. Il navigue entre La Rochelle et Lille de Ré et nous fait partager. tous les beaux monuments de la région. D'ailleurs, il a édité un livre qui s'appelle 111 lieux en charrente maritime à ne pas manquer. Et ce livre, nous allons vous le faire gagner dans cet épisode. Pour le gagner, rien de plus simple. Il suffit d'écouter notre interview et de découvrir quel est le lieu secret que Nicolas nous conseille sur l'île de Ré qu'il n'a pas encore visité. Le vainqueur sera tiré au sort et recevra ce livre sur la charrente maritime pour ses prochaines vacances. Bien évidemment, nous n'allons pas uniquement parler de patrimoine, nous allons aussi revenir sur le destin de Nicolas. Nous allons suivre son évolution durant ces quatre dernières années pour voir si oui ou non, il arrive désormais à vivre pleinement de son activité de créateur de contenu. Sans plus attendre, je vous invite à découvrir son quotidien, ses défis, et surtout, soyez bien attentis pour essayer de découvrir quel est ce fameux lieu secret que Nicolas nous partage et qui n'a pas encore visité sur l'île de Ré. N'hésitez pas. à nous envoyer la réponse, soit sur les réseaux sociaux de Nicolas Rochel, ou même sur les réseaux du portail auto-entrepreneur. Et bonne écoute ! Bonjour et bienvenue sur le podcast auto-entrepreneur. Aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir Nicolas Parropody, qui a déjà été un ancien invité du podcast auto-entrepreneur. Salut Nicolas !

  • Speaker #0

    Et bonjour Romaric, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien ! Et toi, j'ai vu que tu étais très occupé par un déménagement.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je suis en plein déménagement à l'heure à que, à l'heure où on enregistre le podcast. Donc, c'est un petit peu tendu en termes d'emploi du temps en ce moment.

  • Speaker #1

    Déjà, merci beaucoup d'avoir libéré du temps pour cette interview. Alors, Nicolas, tu es un habitué du podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a quatre ans, tu étais au micro.

  • Speaker #0

    C'était en 2021, en mars 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Exactement. À l'époque, c'était Nicolas et Elena qui animaient le podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai qu'il y avait deux personnes à cette époque-là.

  • Speaker #1

    Et tu étais tout juste micro-entrepreneur.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça faisait un mois et demi, deux mois que je m'étais lancé à l'époque, puisque je me suis lancé dans l'aventure en décembre 2020.

  • Speaker #1

    Rassure-moi, tu es toujours micro-entrepreneur aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    toujours et plus que jamais. Super.

  • Speaker #1

    Du coup, aujourd'hui, on va faire un petit tour d'horizon de... tout ce qui s'est passé pendant ces 4 ans. Alors déjà, pour les personnes qui n'avaient pas écouté le podcast il y a 4 ans, peux-tu en quelques mots te présenter ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc moi, c'est Nicolas Barobody, alias Nicolas Rochelle sur les réseaux sociaux. J'ai 27 ans et je suis de La Rochelle, en Charente-Maritime, en Bordemer, etc. Un cadre assez sympa. Donc moi, je suis fondateur de l'entreprise Nicolas Rochelle. qui est spécialisée en création de contenus digitaux, plus spécifiquement autour des domaines du patrimoine, de la culture et du tourisme. Voilà.

  • Speaker #1

    Et La Rochelle, c'est déjà dans ton nom sur Instagram. Est-ce que tu es rochelée ou tu es nul à parler ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis arrivée à La Rochelle en 2015 pour faire mes études. J'ai fait une licence d'histoire et un master en ingénierie culturelle des patrimoines. Et puis, du coup, ça m'a bien plu. Donc, je me suis dit, c'est ici que je veux faire ma vie, que je veux évoluer tant personnellement que professionnellement parlant. Et voilà, du coup, j'en suis reparti depuis. Donc, ça fait 10 ans cette année.

  • Speaker #1

    Tu peux nous faire un petit tour d'horizon ? Alors, j'ai noté que tu avais 15 000 personnes qui te suivaient sur Instagram. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Oui, pratiquement. 14 800 pour être précis, sur Instagram, TikTok. alors là TikTok c'est plus récent je me suis lancé l'année dernière il y a 6-8 mois on est 3500 et sur le blog l'année dernière j'ai fait 18 000 visiteurs, enfin visite unique sur le site

  • Speaker #1

    C'est pas mal. Très bien. Bravo. Bravo, bravo. Justement, pour comparer un petit peu aux chiffres quand tu as débuté. Blog, tu faisais combien de visites à peu près la première année ? Je te souviens.

  • Speaker #0

    Alors là, je crois que la première année, j'ai dû faire 5 ou 6 000 visites, si je ne dis pas de bêtises. La deuxième, j'ai dû en faire 12 000 et quelques. Et la troisième, 16 000. Ouais, 16 000 l'année dernière. Ouais, du coup. Donc, on est bon. Ça y va petit à petit, on va dire. Mais c'est toujours... Toujours croissant.

  • Speaker #1

    Et ton amour pour la région, justement ? Est-ce que lui, il grandit au fur et à mesure ou est-ce qu'au bout de 4 ans, tu te lasses peut-être un peu de tourner dans le coin ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Pas du tout. Parce que que ce soit sur la Rochelle ou même sur le territoire charpenté maritime, on a la chance. Bon, ça va faire un peu chauvin. Je pense que tout le monde qui aime sa région va dire la même chose, mais en gros, à chaque coin de rue, il y a une histoire, il y a un petit élément qui va changer au fil des saisons il y a une lumière différente en fait voilà l'art de vivre entre guillemets à la charlontaises maritimes elle est vraiment propre au territoire je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire c'est vraiment tout ce tout

  • Speaker #1

    cet environnement que moi j'aime et que j'apprécie et que je pense que je ne me lasserai jamais ça se ressent énormément que tu aimes ça justement quand tu parles de chaque coin de rue à son histoire Je pense que la majorité des personnes, il n'y a aucune histoire, c'est juste un croisement.

  • Speaker #0

    Une rue, c'est une rue, quoi, oui.

  • Speaker #1

    Quand on te suit, on voit bien que tu arrives à nous amener en quelque part à rentrer, à revenir, à refaire l'histoire. D'où est venue cette passion ? Parce que c'est quand même...

  • Speaker #0

    Alors, de plusieurs facteurs, ou plutôt de plusieurs constats, puisqu'à la base, je suis historien, comme je l'ai dit tout à l'heure. et donc en fait j'ai réfléchi au projet projet d'auto-entreprise durant ma dernière année d'études, et notamment durant le Covid, finalement, parce qu'on a été confinés le jour où je débutais mon stage de fin d'études. Donc, j'ai fait mon stage de fin d'études complètement emprisonné entre quatre allemands dans un carré.

  • Speaker #1

    Pour faire du patrimoine, c'est pas pratique.

  • Speaker #0

    Et en fait, je me suis dit, il faut absolument que je me trouve une occupation, sinon je vais crever, mais sinon je vais déprimer. Et j'avais aussi cette... une autre réflexion, on va dire, qui était que, vu comment c'était parti à ce moment-là, pour trouver du boulot après, ça allait être un peu compliqué puisque j'ai été diplômé juste après le Covid. Et je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose. J'ai du temps devant moi. Il faut que j'essaie de créer quelque chose. Sur Insta, je devais avoir 2-3 000 abonnés, quelque chose comme ça, du coup, à cette époque-là. Et je me suis dit, j'adore la photo, j'adore chercher un archive. On va essayer de coller les deux et on va voir ce que ça fait parce que... je me suis rendu compte aussi qu'au niveau du domaine de l'influence, il y avait des influenceurs food, il y avait des influenceurs vêtements, make-up, etc. Mais en influenceur culturel ou en histoire ou en démocratisation de l'accès au patrimoine, en fait, il n'y en avait pas des masses. En fait, moi, je n'en connaissais pas. Et je me doutais qu'il y avait peut-être une certaine demande au niveau local ou au niveau régional du coup sur cette thématique-là. Voilà. Donc en fait, finalement, voilà le pourquoi un petit peu du comment que je suis arrivé du coup sur Instagram sur cette thématique-là.

  • Speaker #1

    Justement, Nicolas, ton audience, est-ce que c'est une audience spécifique ? Est-ce que c'est une cible spécifique ? Ou est-ce que c'est tout le monde qui te suit sur Instagram ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, on est plutôt sur une audience qu'on va appeler vieillissante d'un point de vue réseau sociaux parce qu'elle est concentrée entre 30 et plus de 65 ans environ. Et ce qui est intéressant, c'est qu'on est aussi bien sur des personnes néophytes qui sont juste là pour se réintéresser à l'histoire du patrimoine, mais la majorité vont être des personnes qui, justement, vont avoir l'habitude de consommer euh de la culture, du patrimoine, que ce soit en termes de contenu ou en termes d'activité. C'est-à-dire des gens qui sont vraiment au fait du fait, justement, soit historique, culturel, etc. Mais le but, en fait, ce n'est pas d'être forcément élitiste, etc. C'est vraiment de pouvoir parler à tout le monde. C'est-à-dire que dans mes contenus, en fait, ça peut parler à tout un chacun.

  • Speaker #1

    Et tu parles à tout le monde, mais en fait, on voit que tu es basé à La Rochelle, tu es beaucoup à l'île de Ré aussi. Oui. Est-ce que les locaux, est-ce qu'ils commencent à te reconnaître ?

  • Speaker #0

    maintenant oui tout à fait pas plus tard que ce matin j'ai deux personnes qui m'ont reconnu ouais bon alors grosso modo bon blague à part si on devait faire un comment dire une fréquence à laquelle par exemple on reconnaît on va peut-être dire une fois par semaine grosso modo si

  • Speaker #1

    on devait serrer une moyenne voilà surtout après c'est peut-être une impression avec les réseaux mais j'ai quand même l'impression que tu es quasiment tous les jours dehors à arpenter les rues de la région.

  • Speaker #0

    Et bien, oui, c'est un peu la magie de la chose finalement, parce qu'il y a des jours où forcément je ne suis pas dehors, où je suis au bureau. Mais du coup, vu que j'ai du contenu d'avance, etc., moi, ça me permet de pouvoir justement proposer autre chose que des simples photos, par exemple, de mon écran d'ordi, etc.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'on n'aura pas meilleur que toi en tant que spécialiste, peut-être de la région, en tout cas sur son patrimoine. Quel est ton lieu favori sur La Rochelle,

  • Speaker #0

    l'Île de Ré ensemble ou la région ? J'étais pas prêt à cette question pour le coup. Alors, comme lieu préféré en ce moment, je dirais, donc là, on part sur l'Île de Ré. L'hôtel de Thoirasse, au niveau de Saint-Martin. C'est fort. Donc, qui est sur le port, hôtel 5 étoiles, mais qui est super sympa parce que... Alors, je ne sais pas s'ils le font encore, ça fait quelques semaines du coup. Donc, je n'y suis pas allé. Mais pendant un temps, ils faisaient des petites formules goûtées à 6-7 euros où on pouvait justement se poser, prendre un chocolat ou un thé avec un quelques citrons. Et donc, tout ça, bien sûr, dans un cadre assez prestigieux qu'est l'hôtel justement du Thoirasse. Voilà, donc ce serait mon lieu coup de cœur, on va dire, du coup, en ce moment.

  • Speaker #1

    Super, donc pour les locaux et aussi pour les futurs touristes sur l'île de Ré.

  • Speaker #0

    Exactement, ça peut être un bon tip.

  • Speaker #1

    Et la question va un peu ressembler, mais là, c'est peut-être un peu plus personnel. Est-ce qu'il y a un lieu qui est secret dont vous voudriez révéler l'existence à nos auditeurs ? Oui,

  • Speaker #0

    eh bien oui. Alors, c'est un lieu que j'ai trouvé pour le moment sur Google Maps, mais je n'y suis jamais allé. C'est prévu que j'y aille. C'est un ancien bunker. Alors, Je suis sûr que quand je vais le lire, tous les rédés vont me dire « Oui, on connaît, etc. C'est connu. » Et bon, voilà. Du coup, c'est un ancien bunker qui a été installé par les nazis quand ils étaient dans le coin durant la Seconde Guerre mondiale. Et c'est un bunker qui est dans la forêt d'Arsenevay et qui a été totalement recouvert par la végétation et qui a été « oublié » , si ce n'est par tout ce qui est les urbexers, etc. Mais en tout cas, c'est un lieu insolite que j'ai retrouvé. Après, on peut parler, par exemple, plus accessible. Les moulins de la Boire aussi, sur Ars aussi.

  • Speaker #1

    Aussi sur l'île de Ré, du coup.

  • Speaker #0

    Voilà, du coup, toujours sur l'île de Ré. Donc, c'est une série de moulins qui ont été construits entre le XVII et le XVIIIe siècle. Parce qu'à l'époque, il y avait une cinquantaine de moulins sur toute l'île. Et il n'y en a plus beaucoup, forcément. Et puis, du coup, ceux de la Boire sont vraiment particuliers parce qu'ils ont été tous rénovés. Ils ont tué leurs hélices, mais ils ont toujours leur toit en poivrière. Et en fait, c'est des habitations. Maintenant, ils ont un toit... un petit peu Enfin, un toit, pardon, des murs en chaux, etc. Donc vraiment, comme avant, quoi.

  • Speaker #1

    Et il y a des personnes qui vivent dans les moulins, désormais.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Maintenant, ce sont des maisons. De très jolies maisons.

  • Speaker #1

    Justement, en introduction, on disait que tu venais juste aménager aujourd'hui. Tu n'as pas essayé de vivre dans le moulin ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avais fait une visite sur l'île de Ré, la semaine dernière, à Saint-Martin. Sauf que ça n'a pas abouti. Voilà, donc du coup, je ne serai pas du coup sur l'île de Ré. Je reste du coup sur le continent, encore.

  • Speaker #1

    On va revenir... un petit peu ou beaucoup en arrière, Nicolas. Et donc, revenir à ce fameux épisode du podcast que tu as réalisé en 2021. Alors, on a un point commun, c'est que à l'époque, moi aussi, j'étais un des premiers invités du podcast Auto-Entrepreneur. Ok. J'étais, je crois, le premier invité. Tu étais le troisième invité. On se retrouve tous les deux, quatre ans après.

  • Speaker #0

    C'est ribolo, ça. À échanger, autrement.

  • Speaker #1

    Donc, à l'époque, tu étais Auto-Entrepreneur depuis uniquement quelques mois. Et... tu disais déjà d'informer sur le portail auto-entrepreneur, donc sur notre site internet pour tes recherches d'informations. Est-ce que c'est toujours le cas ?

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne suis pas beaucoup allé sur le site parce que je n'ai pas eu forcément de questions particulières, mais c'est vrai que le portail auto-entrepreneur, c'est toujours une ressource sûre finalement, que ce soit à travers les postes LinkedIn, à travers les postes justement sur Instagram ou même sur le site. Si j'ai une question là, par exemple, ça veut dire un peu la déclaration d'impôt aujourd'hui. Je sais que je vais faire ma déclaration demain matin. Je suis quasiment sûr que je vais prendre les articles de comment déclarer son revenu aux impôts quand on est auto-entrepreneur. C'est vrai que ça peut être utile. Les centres de ressources sont assez importants et intéressants.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait normal qu'au bout de 4 ans, tu aies peut-être moins besoin d'informations. Maintenant, tu as l'expérience qui parle pour toi. À l'époque, tu avais aussi dit que tu n'étais pas doué. avec les chiffres, est-ce que ça a changé ?

  • Speaker #0

    Alors, comment dire ? Tu veux la réponse officielle ou officieuse ? Seul qui parle. Réponse officielle, c'est que c'est encore la galère. Enfin, pas la galère, mais disons que je suis encore... Alors, j'ai pris un petit peu beaucoup confiance en moi sur ce domaine-là, mais franchement, c'est pas encore ça. C'est toujours une tannée, même si on dit que le régime auto-entrepreneur est très simplifié. J'ai envie de dire, heureusement que je ne suis pas en société, clairement, parce que pour moi, c'est toujours un volet qui est un petit peu compliqué.

  • Speaker #1

    Ouais, les chiffres, donc pas facile. Et puis l'administratif aussi. J'ai cru voir ce matin sur une de tes stories. Tu as déménagé, ça c'est vrai, mais tu as aussi dit qu'il y avait une deuxième maison et c'est pas ton nouvel appartement. C'était la CAF.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Tu peux en dire un peu plus ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, grosso modo, sans rentrer dans les détails, ça fait depuis janvier que je n'ai plus eu un souci pour percevoir ma prime d'activité. Parce que du coup, il y a eu un souci dans ma déclaration d'impôt d'il y a deux ans. Mon abattement a été ajouté en chiffre d'affaires au lieu d'être enlevé. Voilà, ce qui fait que ça crée un décalage avec les services de la CAF, etc. D'où le petit bourbier dans lequel je suis depuis janvier de cette année. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Bon, tu me disais en off, là, c'est dossier en cours, donc on ne va pas trop expliquer.

  • Speaker #0

    Voilà, on ne va pas rentrer dans les détails.

  • Speaker #1

    On verra ce que ça donnera. Par contre, quelque chose qui est sûr et qui a changé pour toi, c'est qu'aujourd'hui, justement, tu touches la prime d'activité. que les micro-entrepreneurs peuvent toucher la prime d'activité, mais il faut faire un certain chiffre d'affaires. Et ce n'était pas le cas au début. Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, ta micro-entreprise, elle te suffit pour vivre ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Alors, à la différence de 2021, quand j'étais passé sur le podcast, en fait, j'avais un emploi à côté. Alors non, en fait, même pas. J'allais avoir du coup un emploi à côté parce que j'avais retrouvé quelque chose au mois de mai. Du coup, 2021, donc du coup, deux mois après le... le premier podcast, où en fait, j'avais combiné à cette époque-là un mi-temps en tant que community manager, où je gérais 300 000 personnes du coup entre Facebook et Instagram, pour une marque, et mon activité du coup d'auto-entrepreneur. Et donc du coup, là, ça fait depuis deux ans et demi, trois ans que du coup, c'est mon activité à temps plein et j'arrive à en vivre.

  • Speaker #1

    Ok, super, super, super. Et justement, tu arrives à en vivre, c'est que tu as de nombreux projets. Oui, tu as certains projets, j'imagine, qui sont récurrents, qui permettent de faire une sorte de fil conducteur sur toute l'année ?

  • Speaker #0

    Exactement. La différence aussi de 2021, c'est qu'au fil du temps, j'arrive à avoir des missions à l'année ou en tout cas des missions longue durée. Donc avec des clients, ça peut être soit sur deux mois consécutifs ou sur quatre, cinq mois, etc. Donc c'est vrai que d'un point de vue stabilité financière... et aussi de perspective business tout simplement, c'est quand même beaucoup plus confortable. Et c'est là que je vois aussi qu'il y a eu comme une certaine évolution, que ce soit dans ma typologie de clientèle, sur mes process, etc. Voilà. Ouais. Donc c'est vrai que de ce point de vue là, ça a quand même évolué aussi.

  • Speaker #1

    Justement, pour des personnes qui seraient intéressées par comme toi, pour être créateur de contenu, c'est vrai que quand on regarde juste les réseaux sociaux, des fois, on peut se dire bah oui, tu produis quelque chose, mais tu ne produis pas d'argent. Donc là, tu viens de dire que tu avais des clients, justement, pour quel type de clients tu produis du contenu ?

  • Speaker #0

    Ça peut être aussi riche que varié, mais tout en restant dans les domaines de la culture, du patrimoine et du tourisme. Par exemple, ça peut être aussi bien une mairie qui a besoin de moi pour mettre en avant un site touristique, un événement, etc. Ça peut être justement un site touristique ou patrimonial, comment dire, tout seul. J'ai envie de dire qu'ils me contactent de leur... propres initiatives ça peut être aussi alors je travaille beaucoup il ya un an et demi autour des galeries d'art je travaille pas mal avec des galeries d'art sur le piv de ré notamment et à quoi et ça peut être aussi bien des artisans des commerçants et en plus surprenant je travaille aussi par exemple avec minifrance et à quoi tu vois tu vois la gaffe est ok voilà la du Qu'est-ce que tu avais pour eux ? Et des échos. Contrôle des voitures, non rigole, j'ai mis en avant, alors là, en premier, c'était le Countryman que j'ai mis en avant à travers un road trip au temps du patrimoine du Marais-Poit-de-Vent, donc qui est juste à côté de la Rochelle, et là, le mois dernier, c'était toujours pareil avec Mimi, il y avait la nouvelle mini cabriolet qui sortait, et du coup, je suis allée faire un road trip aussi sur l'île de Ré, à la découverte des belles demeures, voilà, qui n'étaient pas forcément connues, hors des sentiers battus. Donc en fait, ce que je trouve hyper intéressant dans ces projets-là, c'est qu'on peut combiner le patrimoine et la culture avec d'autres domaines qui pourraient être aux antipodes finalement, mais essayer de trouver un lien rassembleur entre les deux, sous couvert entre guillemets de la culture, du patrimoine, etc.

  • Speaker #1

    Et justement, j'ai vu sur ton LinkedIn... Oui ? C'était quelque chose d'important pour toi, ces valeurs. Je te cite, autrement dit, quand le projet est aligné avec mes valeurs et mon univers sur les réseaux, original, je dis banco.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Justement, c'est l'impression que ça donne avec Mini, tu as l'air d'avoir pris du bon temps à faire ce projet. Quelles sont tes valeurs ? Justement, tu parles de valeurs. Quelles sont, si tu devais en donner trois, qui sont vraiment importantes pour toi,

  • Speaker #0

    pour qu'un projet se réalise ? Alors, moi, le premier, c'est l'éthique qui me vient en tête. C'est-à-dire que j'ai refusé plusieurs partenariats et je me suis même fait avoir une fois sur un partenaire qui n'avait pas joué franc jeu, qui me disait, par exemple, que tout était fabriqué à La Rochelle et j'ai découvert après le partenariat que tout était fabriqué au Bangladesh. Résultat, l'entreprise, elle a fermé deux mois après. Voilà, donc c'était peut-être pas... pour rien non plus. Mais en gros, tout ça pour dire que pour moi, l'éthique est quand même hyper importante. J'essaie de mettre en avant la majorité de produits et de services franco-français, dans le sens 100% made in France. Donc ça, c'est le premier, la première valeur. Ensuite, je fais toujours une recherche d'irréputation sur la marque, savoir comment elle est perçue par, comment dire, par les consommateurs. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas d'intérêt à aller travailler avec une marque qui, par exemple, sur son service après-vente n'est pas performante, qui se fiche, entre guillemets, du coup, des personnes qui vont consommer le produit ou le service. Alors, je ne sais pas s'il y a vraiment un nom pour ça, mais grosso modo, une valeur en gros.

  • Speaker #1

    Donc, de l'éthique, est-ce que tu en as une autre valeur qui...

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, pardon, passage de chat. Le chat. Voilà. Donc du coup, la deuxième valeur, ou en tout cas le deuxième élément qui pour moi est essentiel à vendre qu'une marque, c'est vraiment le côté responsable, que ce soit des deux côtés de la barrière. On parlait tout à l'heure de l'éthique concernant ce que la marque va proposer, mais aussi que la marque soit responsable dans la manière de traiter les consommateurs, et les personnes, et les clients, etc. Par exemple, si la marque, je vois que sur Internet, elle a des avis négatifs, si je vois qu'elle ne répond pas aux avis négatifs, ou même aux avis, etc., ou même sur la manière dont elle va répondre, en fait, je me dis que ce n'est pas forcément une marque intéressante, dans la mesure où moi, je ne vais pas prendre le risque de proposer une marque qui risque de poser problème en termes de gestion de crise, etc., ou de gestion des problèmes, si par exemple, les futurs consommateurs ne sont pas contents. Parce qu'en fait, c'est mon image aussi qui va être mise en cause après, en tant qu'intermédiaire pour avoir mis en avant, du coup, cette entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu as un gage de confiance que ta communauté t'a donné et qu'il faut la rendre.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait. Nicolas, tu nous as parlé de ta mission avec Mini, avec les offices de tourisme, avec certaines entreprises locales. Je crois que tu as eu une mission à plus grande échelle. C'était une mission avec Matignon. Tu peux... nous expliquer ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'était, je crois, la mission la plus inattendue que j'ai eu à faire, ou en tout cas, le contact le plus surprenant. On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors, j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends, c'est eux qui t'ont contacté,

  • Speaker #1

    c'est pas toi qui as fait cette demande ? Wow,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement. Et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le foutre à la poubelle. Et en fait, bah non. Du coup, alors dans ces cas-là, on a un petit numéro sur le mail à rappeler justement le service de justement Matignon pour confirmer qu'on sera là. Parce qu'en fait, l'idée, c'était que je rencontre Gabriel Attal, que je déjeune avec lui et que je l'interview sur trois thématiques liées au tourisme, au patrimoine et à la culture. Et donc, du coup, je prends le téléphone, je l'appelle. Enfin, je l'appelle, j'appelle, pardon, le service communication de Signon. Alors, ça fait un peu bizarre parce que du coup, on se retrouve baladé de service en service, etc. jusqu'à, alors pas Gabriel Attal, mais jusqu'au chef de cabinet. D'accord. Et donc là, forcément, on a une petite interview. Enfin, une petite interview, un petit questionnaire à remplir parce que forcément, les renseignements généraux... doivent quand même s'assurer qu'on est safe, qu'on ne va pas sauter dessus pour agresser la personne. Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'était mon contacté le jour pour le lendemain, véritablement, parce que du coup, c'était le lendemain matin. Alors en plus, à la base, ils se sont trompés dans la date. Ils m'avaient dit le 23 avril. Donc moi, je n'ai rien préparé du tout. Je me suis dit, ça va, c'est pour le mois d'avril, j'ai le temps. Et puis le lendemain matin, je n'avais pas mis de réveil. C'était un matin où en plus, j'étais censée être off, Enfin, j'étais censée faire la grasse mat, etc. je reçois un appel à 8h30-9h qui fait oui Nicolas vous êtes où ? On vous attend à Royan alors là chez le Royan on est à une heure et quart de route on vous attend à Royan, vous devez déjeuner avec le Premier Ministre etc. Là je fais oups,

  • Speaker #1

    ça a failli mettre un lapin au Premier Ministre

  • Speaker #0

    Oui, voilà, oui, c'est un peu ça, clairement. Et donc, du coup, fils, forcément, je me prépare d'art d'art et franchement, je ne me suis jamais préparé aussi vite que si peut-être pendant mon bac à la limite, quand j'ai passé le bac, mais bref. Du coup, je me prépare d'art d'art, je fixe sur Royan et j'ai fait tout le plan comme dans la voiture. Alors, j'ai une petite anecdote que j'aime bien raconter parce que je suis arrivée, en fait, ils avaient privatisé tout un restaurant pour l'occasion parce que du coup, c'est pareil, il y avait Prisca Tevno, etc. Il y avait le député. de Share of Maritim, enfin tout le gratin finalement. D'accord. Et je me dis, je vais me mettre à une chaise, histoire de ne pas me faire remarquer. Eh bien, devine-le, j'ai choisi la chaise du Premier ministre, où il devait s'asseoir, donc il m'a un peu fait engueuler. Donc, on m'a bien reléguée sur le côté. Alors, j'ai déjeuné à côté du préfet, à côté de Priska Thévenot, du coup, donc l'ancienne porte-parole du gouvernement. Et en face de moi, j'avais, Alors, j'avais un journaliste et un sénateur.

  • Speaker #1

    D'accord, c'était sympa.

  • Speaker #0

    Donc, alors, comment dire ? Je n'ai pas parlé. Voilà, je me suis dit, on ne va rien dire. En fait, j'étais tout en blanc et ils avaient un plat avec de la sauce tomate. Donc, je faisais plus gaffe, entre guillemets, à ne pas me tâcher parce qu'après, j'avais une interview plutôt que de faire la causette avec les gens. Donc, voilà. Puis après, bon, par contre, j'ai quand même écouté. Ah, deuxième passage de chat. J'ai quand même écouté, du coup, les échanges. Et notamment, il avait été question de tout ce qui était la fin de vie, etc. Donc, c'était vraiment hyper intéressant. Enfin, il y avait eu Style, il y avait eu plein de sujets différents. Alors, il y a eu un moment très drôle avec le sénateur, parce qu'il m'a demandé ce que je faisais dans la vie comme métier. Et moi, quand je lui ai dit que j'étais créateur de contenu, il m'a regardé d'un air horrifié. Et dans ses yeux, j'ai lu qu'il avait fait le rapprochement créateur de contenu égale Dubaï.

  • Speaker #1

    D'accord, moi, la Foucault, c'est pas Dubaï, c'est la Rochelle.

  • Speaker #0

    Oui, non mais voilà, je suis quasi sûre que c'est l'idée qui lui est passée dans l'esprit du coup à ce moment-là. C'était assez drôle. Et après, donc du coup, ça s'est fini. J'ai eu l'interview avec Gabriel Attal. C'était très impressionnant. J'ai dû me reprendre à deux fois parce qu'il n'avait plus juste avant et on était sur un petit voli. Et l'eau, elle est tombée avec un mouvement de vent. Elle est tombée sur moi avec Gabriel Attal. Et en fait, ce qu'on ne voit pas à la caméra, c'est que c'était... hyper impressionnant parce que sur la terrasse en face de moi, j'étais le seul à avoir eu l'exclusivité de cette interview. Ce qui fait que j'avais 100 journalistes qui se foutaient de... Alors désolé l'expression, mais il n'y en a pas d'autres qui se foutaient de ma gueule parce que forcément, les interviews, moi, j'en ai jamais fait, clairement. Donc c'est une prévient pour moi. Et ils prévisaient avec un Premier ministre. Donc forcément, j'étais pas très sûre de moi, etc. Et donc, en fait, il fallait que je compose avec la pression d'abat. et le Premier ministre en face de moi et la prochaine de centaines de journalistes de l'autre côté qui se foutaient du coup de moi.

  • Speaker #1

    Tu as été content du résultat ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Alors surtout, j'ai eu un gros souci de son. Les micro-cravates n'ont pas fonctionné. Donc c'est vrai que c'est les services de matignon qui ont dû refaire le mixage de son après. Mais ouais, non, franchement, je suis fière de moi dans le sens où je me dis qu'on m'a quand même repéré pour parler justement de ces thématiques-là. Alors il y avait une question sur comment... rendre accessible le patrimoine et l'histoire en faisant de la pédagogie justement auprès des jeunes générations. La question sur la gestion des AirBnB en zone tendue et zone littorale, ce qui est un peu le débat en ce moment aussi. Et l'autre, je ne sais plus ce que c'était, mais voilà, du coup, on était vraiment... En fait, moi, ce que je voulais, c'était avoir des sujets de fond pour que mes abonnés puissent aussi avoir des réponses claires, finalement, notamment sur le côté AirBnB, où il y a pas mal de monde ici sur la Rochelle qui ont du mal à se loger. par rapport à cette problématique-là.

  • Speaker #1

    Et donc, toi, tu le vois au quotidien, les Airbnbs à La Rochelle, c'est un problème pour les locaux, notamment ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ça commence à devenir un problème endémique, on va dire, même si du coup, la municipalité de La Rochelle commence à prendre le sujet à bras-le-corps, y compris au niveau du député. Ils en ont parlé l'autre jour à l'Assemblée nationale. Et j'ai été confrontée à ça parce que du coup, vu que je suis en plein déménagement, J'ai eu énormément de chance de trouver en une semaine et demie 100 CDI D'accord. Mais je sais que la dernière fois que j'ai dû déménager, c'est tellement tendu sur la Rochelle que j'ai dû passer par une chasseuse d'appart comme à Paris.

  • Speaker #1

    Ok. Ah oui, à ce point-là. Voilà. Et ça, c'est notamment une des conséquences du tourisme.

  • Speaker #0

    Alors oui, on va dire que c'est une conséquence de... Parce qu'à un moment donné, je pense qu'il y a eu une non-gestion du coup en termes de logements et de lignes-vie, etc. au moment où à un moment, il aurait peut-être eu fallu, pas l'interdire, mais tout du moins le réglementer pour rééquilibrer la balance, finalement. Oui,

  • Speaker #1

    qu'il reste des logements pour les personnes qui sont là-dedans.

  • Speaker #0

    Voilà, et je vous demande parce qu'il y a quand même des locaux sur la Rochelle.

  • Speaker #1

    Et tu disais que dans cet échange avec le Premier ministre, avec Gabriel Attal, il y avait notamment comment promouvoir le patrimoine auprès d'un public moins averti, peut-être même plus jeune. Toi, tu disais, forcément, tu y contribues. Tu as quand même un écho sur les réseaux sociaux. Les personnes qui te suivent découvrent la région sans même blouer de chez eux. Par contre, tu expliquais aussi que justement, c'était peut-être un public plus âgé que ce qu'on rencontre habituellement sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous êtes venu à une conclusion de choses à faire pour peut-être attirer d'autres personnes vers le patrimoine ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Parce que du coup, en termes de typologie d'audience, moi, je suis présent aussi sur TikTok. Et du coup, la majorité des personnes sur TikTok sont soit des mineurs. Alors là, c'est un autre problème, enfin, façon de parler, c'est une autre problématique. Mais on va dire que la moyenne d'âge, 20-25 ans, du coup. Par exemple, sur TikTok, ça va. Donc, le fait justement que je mute ces points d'accroche, on va dire, ou cette présence. sur les différents réseaux sociaux, moi, ça me permet aussi de pouvoir capter des abonnés plus jeunes pour faire la bascule avec soit le blog ou alors sur Instagram, en fait. Essayer de faire comme un écosystème pour parler, en fait, à tout le monde. Voilà. Donc, en fait, moi, je pense que TikTok, aujourd'hui, c'est un bon moyen d'arriver à parler, justement, à cette jeune génération. Twitch aussi, qui est pas mal, même si, du coup, je suis pas dessus. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est peut-être une impression, mais j'ai l'impression que l'image de TikTok est en train de s'améliorer. Il y a encore quelques mois, en tout cas quelques années, on a l'impression que c'était une plateforme où il y avait surtout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. Et aujourd'hui, TikTok est beaucoup utilisé pour l'information aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que les trois quarts des jeunes, si ce n'est une statistique comme ça, mais c'est pour montrer un petit peu l'ampleur du phénomène, peut-être 70 à 80% des jeunes ne regardent plus les informations à la télé, ils ne lisent plus la presse papier. Donc ils ne se référencent finalement et ils ne s'informent qu'à travers les réseaux sociaux, et notamment TikTok. D'où le fait justement que les médias se sont aussi emparés de ce média social, parce qu'ils se sont rendus compte que finalement c'est là qu'étaient les jeunes. Et moi, c'est ce que j'essaie de faire à chaque fois, notamment sur TikTok. On n'est pas forcément sur le même contenu que sur Instagram. On est sur du contenu, ce qu'on va appeler snack content, c'est-à-dire qui se consomme vraiment très rapidement, en moins de 10 secondes, mais pour pouvoir capter l'attention des jeunes générations. Mais tout en diffusant ici, par exemple, en description, des éléments historiques, etc. Voilà, c'est les gens qui ont envie d'aller plus loin.

  • Speaker #1

    Excellent. Excellent. Alors, ça me fait rebondir sur quelque chose. dont on avait parlé en off, et que je voulais aussi aborder avec toi, c'est une de tes batailles, c'est justement des fois cette confusion qu'il peut y avoir entre journaliste et créateur de contenu. Alors, des deux côtés, vous allez être sur les médias, vous allez créer du contenu, mais il y a quand même une différence, et cette différence, des fois, ça a posé des problématiques pour toi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait, parce que, alors du coup, je vais déjà expliquer la différence entre journaliste et créateur de contenu, et puis après, je donnerai un petit exemple. de situations où ça a un petit peu coincé. Donc en fait, un journaliste, c'est quelqu'un qui, ok, va proposer une mise en avant sur le moment gratuite de tel événement, de telle ou telle entreprise, etc., ou de tel ou tel sujet, sauf que le journaliste a fait dans les trois quarts du temps, s'il n'est pas indépendant, une école de journalisme, c'est-à-dire qu'il a une carte de presse. En plus, derrière, ce journaliste va être rémunéré par l'organe de presse, pour le travail qu'il va faire sur le terrain, etc. Donc c'est à dire qu'en gros le journaliste il vit pas d'amour et d'eau fraîche. Mais par contre, enfin à contrario ou sur le même schéma, enfin ça dépend dans quel angle on va prendre la chose, pour un créateur de contenu on va aussi être donc des communicants, comme le journaliste finalement. Mais là où on va se différencier du journaliste, c'est qu'en tant que créateur de contenu, on va être prestataire de service. C'est-à-dire qu'on va offrir de la visibilité à la marque sur nos réseaux pour qu'elle puisse se faire soit de la visibilité, soit de ce qu'on va appeler de l'affiliation de marque. C'est-à-dire que la marque va s'affilier à l'image du créateur de contenu pour redorer un petit peu son blason, etc. Là, je caricature un peu, mais grosso modo, c'est ça. Et en fait, voilà. Donc, en fait, l'idée justement de rémunérer un créateur de contenu est tout aussi logique que le journaliste est lui-même rémunéré finalement pour la diffusion aussi d'informations. Donc, en fait, ce qui se passe, et on en revient justement à l'objet de la question, c'est que la plupart du temps, les marques, elles se disent, les créateurs de contenu, ce sont des journalistes. Sauf que non, parce que vu qu'on n'a pas la carte de presse, on ne peut pas être mis dans la même catégorie. On ne peut même pas parler. finalement de concurrence, je dirais qu'on est plutôt complémentaires dans ce qu'on va proposer. Parce qu'en tant que créateur de contenu aussi, on va apporter notre touche personnelle. Alors, pas non plus nos opinions, mais donc nos manières de penser, nos... Enfin, voilà. Je ne sais pas si c'est forcément clair ce que je dis, mais en termes de traitement de l'information, en fait, ça va être totalement différent,

  • Speaker #1

    quoi. On peut reprendre l'exemple que tu as donné avant, par exemple avec Mini. Forcément, quand tu vas créer du contenu pour Mini, ben... Oui, ils vont te rémunérer,

  • Speaker #0

    et ce n'est pas juste pour te faire plaisir à toi. Voilà, tout à fait. Et en fait, cette non-différence, justement, des deux métiers, des deux statuts, en fait, ça m'a amené à avoir plusieurs fois des situations où, par exemple, la semaine dernière, j'ai un festival qui m'a contacté sur La Rochelle, qui m'a dit, oui, ce serait bien que vous parliez de nous, etc. Et je leur ai dit, oui, du coup, qu'est-ce que vous voulez ? Ils m'ont dit tant de stories, rils, etc., machin. Du coup, je leur sors le... budget, du coup, les tarifs. Et ils me disent, ah mais oui, mais nous, en fait, on a contacté les journalistes et créateurs de contenu pour qu'ils nous fassent du contenu gratuit, etc. Donc, en gros, il fallait... Enfin, voilà, en gros, ils nous avaient tous mis dans le même panier, ce qui fait qu'en fait, la personne que j'avais en face ne comprenait pas qu'en tant que mandat de la reviste, moi, je devais être rémunérée au même titre, par exemple, bon, je vais prendre un truc totalement aux antipodes, mais par exemple, le même titre que quelqu'un qui m'a noté en entreprise pour laver des vitres ou des voitures. il va proposer une prestation de service, c'est normal du coup de le rémunérer. Sauf que moi, vu que c'est quelque chose entre guillemets, alors pas qui n'est pas physique, mais disons qui ne se voit pas, c'est-à-dire que quand je vais proposer du contenu sur les réseaux, on ne voit pas tout le travail qu'il y a derrière, etc. Et c'est aussi le but du jeu. En fait, les trois quarts des gens ne voient pas la nécessité de nous rémunérer en tant que tel.

  • Speaker #1

    Merci pour ce petit retour et ça permettra à des personnes de mieux comprendre comment un créateur de contenu gagne sa vie. Et puis surtout pas malin, c'est pas parce qu'on est créateur qu'on fait des posts sur Instagram gratuitement. Alors Nicolas, il y a une autre bataille que tu as dû mener récemment, c'est celle contre le harcèlement en ligne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça sur tes réseaux, tu as eu une histoire, tu as reçu des menaces, des insultes. Et je voulais justement en profiter de t'avoir aujourd'hui au micro du podcast Auto-Entrepreneur pour que tu puisses peut-être donner ton retour d'expérience sur cette situation et des conseils à nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Oui. Alors du coup, ça c'était il y a un mois sur TikTok. J'ai reçu, suite à un contenu que j'ai mis en ligne, une série de menaces de mort et d'insultes vraiment très violentes. En fait, il y avait tout. Il y avait xénophobie, il y avait homophobie, il y avait... Enfin voilà, chacun peut prendre ce qu'il voulait. Voilà, vraiment la totale. Donc ça, c'était suite à un contenu que j'ai mis en ligne. Donc c'était sur un spectacle qui fait partie des arts vivants. Je tiens à le préciser. Donc un spectacle de transformisme. de Drag Queen, qui était sur La Rochelle. Et donc, pour moi, vu que ça faisait partie du spectacle vivant, je me suis dit, pourquoi pas en parler, justement, sur TikTok. Donc, forcément, ça a fait le buzz, parce que c'était le lendemain d'une allocution présidentielle. D'accord. Et donc, par rapport à la guerre en Ukraine, etc. Et je ne sais pas comment ça se fait, mais ma vidéo est remontée sur les flux de... Parce que c'était une vidéo qui avait trois semaines, un peu. Et elle n'avait pas pu se décoller que ça, voilà, moi je l'avais limite oubliée et tout. Et justement, avec cette actualité géopolitique, ben en fait, la vidéo est remontée dans les tendances de recherche, etc., et les intentions de recherche. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas si c'était la Russie qui avait fait un truc, enfin, je ne sais pas, bref. Et donc ça avait changé un petit peu les modalités... requêtes entre guillemets de recherche des audiences sur TikTok et je me suis pris 500 commentaires de haine en 3-4 heures. Et en parallèle, j'ai eu une personne assez véhémente, pas très contente, on va dire, qui ne devait pas passer une bonne journée, qui m'a envoyé une série de messages avec des menaces de mort très violentes. Voilà, bon, du coup, que je ne répéterai pas ici, mais c'était vraiment très, très, très, très, très violent. Et je me suis dit, bon, ok, tu reçois ça maintenant, on fait quoi ? Parce que je me suis dit, qu'est-ce qu'on crise ? Moi, j'en ai pas. Je sais pas comment on fait. Ah ouais, tu travailles tout seul. Bah voilà. Puis en fait, moi, personnellement, j'avais encore jamais eu de haters, de trucs comme ça. Donc moi, ça me passait au niveau... Enfin, ça passait bien au-dessus de la tête. Et donc, ce que j'ai décidé ce coup-ci, je me suis dit, bon, allez. Cette fois, je vais aller porter plainte. Et je me suis dit, je vais en profiter justement de ces messages pour faire de la pédagogie là-dessus. Autant que ça serve à moi à me faire du contenu. Sauf le passage. Et si ça peut servir à permettre aux gens d'avoir un petit peu plus d'informations justement sur les bonnes pratiques sur les réseaux, sur les pratiques éthiques qui sont responsables, ça peut être cool. Donc du coup, je suis allé au commissariat. Ma plainte a été prise. J'ai été très surpris parce qu'on s'est commencé à des fois ce genre d'affaires. Ça dépend en fait où est-ce qu'on tombe. Et puis dans certains commissariats, ils ne sont pas encore trop formés, etc. à ce genre de fusée.

  • Speaker #1

    C'est encore assez nouveau.

  • Speaker #0

    C'est ça. et là du coup il y avait une j'ai appris qu'il y avait sur la Rochelle un pot de cybercriminalité etc tout ce qui touchait au web et tout et donc du coup ils ont pris ma plainte alors maintenant je peux en parler parce que j'ai eu le fin mot de l'histoire ce matin, j'ai été appelé par le commissariat de la Rochelle qui m'a dit que c'était classé sans suite d'accord parce qu'en fait TikTok n'a pas voulu communiquer les données, vu qu'ils sont chinois ils sont pas dans l'Union Européenne ils ont croit obligation ... de donner leur identité. Voilà, c'est ça. Et donc, du coup, ce qui fait qu'ils avaient réussi à remonter jusqu'au compte Instagram de la personne. Sauf que du coup, les recherches ont été arrêtées. Mais en tout cas, je tiens à le signaler. Il y a eu un très, très, très, très, très, très bon suivi de la part notamment des policiers de La Rochelle. Voilà. Vraiment, franchement, rien à dire. Très bon accueil, façon de parler. On était quand même dans un commissariat. Mais ce que je veux dire, vraiment, ils se sont sentis vraiment concernés, vraiment impliqués. Et voilà, ils ont vraiment pris le truc à bras-le-corps. Donc franchement, je leur tire mon chapeau. Ou mon kétu.

  • Speaker #1

    On leur tire le képi. En effet. Et donc, juste pour essayer de résumer rapidement. Tu devais donner des conseils à quelqu'un qui est victime d'harcèlement en ligne. la première chose, ça serait d'aller poser une plainte ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je ne serais pas forcément aussi catégorique, parce que moi, je serais plutôt dans la même optique que les personnes qui sont victimes de violences conjugales. C'est-à-dire que si on ne se sent pas, on n'y va pas. Clairement, on ne va pas se forcer à y aller. Si c'est nous mettre nous-mêmes en danger après, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. C'est-à-dire qu'il faut quand même... prendre un petit peu de recul et on voit entre guillemets, alors pas si ça vaut le coup, mais disons si c'est assez safe pour y aller. Enfin, c'est malheureux à dire. Par exemple, si la personne qui nous menace de mort, c'est notre voisin et qu'il a un couteau à la main, on ne va pas lui dire, bon, ok, je vais porter plainte parce qu'on sait qu'on va forcément avoir des problèmes après. Il faut peut-être essayer de la jouer un petit peu plus finot, essayer de voir un petit peu comment ça peut être fait. Mais c'est vrai que si on a la possibilité de le faire, il faut bien sûr aller déposer plainte.

  • Speaker #1

    Et après, des choses qui sont plus à faire au quotidien, il y a toujours possibilité de bloquer les personnes pour arrêter le contact. Et des fois, justement,

  • Speaker #0

    éviter que les choses s'en venient. Signaler auprès de TikTok. Alors, en sachant que ça, c'est assez particulier, parce que j'ai signalé des messages où il y avait des sous-entendus de menaces de mort. Et vu qu'ils n'étaient pas indiqués, ce genre de personnes savent comment contourner les algorithmes et l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'ils le disent, mais de manière à que ça soit juste à la limite et qu'en fait, le signalement ne passe pas. Donc, c'est-à-dire que j'ai eu une centaine de signalements qui n'ont pas abouti parce qu'il n'y avait pas les mots précis, parce qu'il n'y avait pas les mots que le petit robot mettait dans la case. Ou moins, c'est-à-dire qu'ils ont son mot de mot. Voilà, c'est ça. Donc, ils sont très, très, très, très, très, très malins.

  • Speaker #1

    On va revenir sur quelque chose de plus joyeux. Et l'une de tes sites, c'est... Tu as rédigé un livre, tu as édité un livre qui s'appelle « Les 111 lieux en charlotte maritime à ne pas manquer » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bravo. Oui, souvent le titre est un peu écorché, mais oui, en effet.

  • Speaker #1

    Et du coup, si tu reprends un peu, j'imagine, les lieux que tu nous présentes en vidéo, sur les réseaux. Comment t'es venue cette idée de rédiger un livre ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'est la maison d'édition qui est venue vers moi, dans le sens où j'ai été contactée en juillet 2022 par justement la maison d'édition. Alors je me souviens, j'étais en train de faire mes courses, j'étais pas du tout là-dedans. Voilà, je vois un numéro inconnu, je me dis bon, allez, je décroche, ça doit être encore de la pub. Non mais à chaque fois que j'ai un truc qui me tombe dessus Ça fait tout comme si c'était de la pub Et donc du coup On me propose le projet Donc je dis de suite Donc il a fallu que je Comment dire Que je leur prouve des garanties avant de rédiger Le contrat d'édition

  • Speaker #1

    Donc j'ai dû chercher 50 Les garanties c'est par exemple Sur 111 yeux tu devais en donner 70

  • Speaker #0

    Je devais en donner 50 Merci. pour voir un petit peu la typologie de lieux que je pouvais leur sortir et leur proposer pour ensuite dire ok, du coup on signe. Donc en gros, ce livre m'a demandé plus de deux ans de travail. Et il est sorti en juin 2024, le 6 juin, le jour du débarquement.

  • Speaker #1

    Ça fait un rappel avec le bon cœur.

  • Speaker #0

    Assez. Donc voilà, du coup, ça a été une aventure assez compliquée, qui demande beaucoup de rigueur, mine de rien. Parce que j'avais quatre deadlines avec tant de chapitres à rendre, tant de photos, etc. En sachant qu'il y a des lieux soit qui étaient fermés, soit qui étaient détruits, soit qui n'existaient plus, soit où je n'avais pas l'autorisation d'aller, etc. Donc, ça a été assez rude à mettre en place quand même.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce format, est-ce qu'il te plaît ? Est-ce que tu aimerais de recommencer ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, petit exclu pour celles et ceux qui écouteront et qui me suivent du coup. Instagram, il y a un deuxième livre qui va sortir au mois de septembre. Je suis en train de finir de le rédiger. Voilà, donc, bon, pour ceux qui sont sur Instagram, on en parle dès le mois prochain. Voilà. Mais, grosso modo, ouais, donc là, ce sera un livre où je vais faire une compilation de certaines de mes anecdotes historiques que j'ai sur Instagram, parce que j'en ai répertorié 900 pendant 5 ans. Et, en fait, ça va être des circuits balathématiques à travers, justement, ces... à travers ces anecdotes. Voilà, donc il y aura 10 circuits, voilà, par exemple, sur l'histoire des femmes à La Rochelle, sur l'histoire des transports, etc. Enfin, plein de choses qu'on ne voit pas forcément ailleurs, mais toujours, en fait, c'est mes anecdotes qui seront remises en contexte, réécrites au format livre. Voilà.

  • Speaker #1

    Super, ça sera parfait pour les auditeurs qui vont partir en vacances en Charente, maritime.

  • Speaker #0

    Voilà, alors plus pour l'arrière-saison, du coup, parce que ça sort au mois de septembre, mais oui, voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Nicolas, j'ai une dernière question pour toi. On te l'avait déjà posée il y a 4 ans, je crois. C'est quelque chose que justement, Nicolas, l'ancien animateur, avait instauré. Et cette question, c'est qu'est-ce que tu conseillerais à une personne qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    En 2021, j'avais dû dire un truc du genre, il faut se former. Je ne sais plus ce que j'avais dit comme conseil.

  • Speaker #1

    Je crois que c'était la tournée autour de se former. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    Et donc, en fait, cette fois, j'aimerais être un peu plus... Enfin, originelle façon de parler, mais en tout cas, mon conseil va toucher aussi à un autre domaine de l'entreprenariat auquel il faut être mis au fait avant de se lancer. C'est-à-dire que du coup, en tout cas, me concernant, mon activité a des cycles. C'est-à-dire que c'est une activité où je sais qu'entre le mois de janvier et le mois de mars de chaque année, ça va être une... une période creuse. Donc, c'est ce qui induit que c'est quelque chose qu'il faut que j'anticipe, qu'il faut que je prépare. Et là où je veux en venir, c'est que finalement, l'auto-entrepreneuriat, ce n'est pas un truc linéaire. C'est un truc un petit peu en courbe. Et c'est quelque chose auquel, finalement, déjà, qui est normal, mais aussi auquel il faut se préparer parce qu'en termes de montagne russe psychologique, on va dire, c'est quand même assez rude où, en fait, on peut passer de 5 ou 6 clients. sur 2-3 mois à pas de client pendant 2 mois, repartir sur 3 ou 4 après, etc. Donc, c'est vraiment une gymnastique à avoir et un élément à prendre en compte qui, je pense, fait partie de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un super conseil et c'est vrai qu'on le voit beaucoup. Ces personnes qui marchent bien et d'un coup, ils ne vont peut-être plus avoir de client. Alors, au-delà de l'aspect financier, c'est aussi au niveau de la confiance des personnes qui vont penser au meilleur. Oui. Je suis complètement nul, personne ne veut de mon offre. Alors que des fois, c'est tout simplement parce que c'est une activité saisonnière, qu'il y a des temps creux, des temps forts, et tu fais très bien de le rappeler.

  • Speaker #0

    Même aussi plus loin, là par exemple cette année, mon émission a commencé plus tard, parce que par exemple, c'était dû à un facteur extérieur, c'est que le budget du gouvernement n'avait pas été voté. Sauf que moi, je suis vachement dépendant entre guillemets de tout. les institutions, tout ce qui va être les mairies, tout ce qui va être les offices de tourisme, etc. Puis forcément, ils n'allaient pas investir de l'argent dans de la communication digitale. Sans budget. Ils n'avaient pas le budget, finalement. Ça peut dépendre de tellement de facteurs. Ce n'est pas pour ça qu'on le prend mieux, niveau moral. Je tiens quand même à rassurer les gens. En gros, ça... Merci. Tout ça pour dire que s'il y a des moments où on n'a pas de clients, en fait, ce n'est pas forcément de notre faute. Ça peut être un truc extérieur, ça peut juste être un ensemble de coïncidences, etc. En gros, ça ne remet pas forcément en cause ce qu'on est et ce qu'on va proposer. Oui,

  • Speaker #1

    et ça fait aussi écho à un autre épisode de podcast qui est sorti récemment avec Pierre Dron, qui est un artiste et justement qui avait des clients publics. Et du coup, avec cette instabilité politique, malheureusement des fois il y avait des retards sur les paiements donc ça touche beaucoup de monde on arrive à la fin de cette interview Nicolas qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour les semaines et les mois à venir ?

  • Speaker #0

    Que tous mes contrats en cours se réalisent parce que j'en ai pas mal qui sont en train de se signer non mais ouais plus sérieusement que je continue à m'épanouir là-dedans et que Nicolas Rochelle continue à évoluer petit à petit Dans 5 ans on replie le point

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas pour ton temps A bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour ta confiance et pour m'avoir permis de revenir faire un petit coup au portail des auto-entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Nicolas et sa micro-entreprise ont fait du chemin durant ces quatre dernières années. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sort plutôt très bien. Désormais, il vit pleinement de son activité et de sa passion. Il est l'un des personnages phares de la région en charron de maritime quand il s'agit de faire la promotion de ce patrimoine. Et d'ailleurs... Est-ce que vous avez pu repérer ce fameux lieu secret qu'il nous partage ? J'espère que vous l'avez. Si vous l'avez, n'hésitez pas à nous envoyer un message ou un commentaire sur les réseaux sociaux du portail Auto-Entrepreneur et vous aurez peut-être une chance de gagner un exemplaire de son livre « 111 lues en charlotte maritime » à ne pas manquer. Nicolas est le parfait exemple de la réussite en micro-entreprise. Il avait débuté par une passion et cette passion, il a continué à la faire grandir jusqu'à pouvoir... en vie quotidienne. Il nous a quand même expliqué qu'il y avait des défis qui étaient des pas compliqués à surmonter, que ce soit le harcèlement en ligne, parfois la confusion entre les journalistes et les créateurs de contenu, mais dans l'ensemble, on peut clairement voir et apprécier le parcours de Nicolas. Comme il l'a suggéré en fin d'épisode et en fin d'interview, peut-être que nous nous retrouverons dans 4 ans pour de nouveau faire le point sur son activité. Quant à nous, nous nous retrouvons très bientôt. pour un nouvel épisode. Mais d'ici là, prenez soin de vous et de votre entreprise.

Chapters

  • Nico La Rochelle : la passion du patrimoine

    00:00

  • L'évolution de sa micro-entreprise en 4 ans

    12:51

  • Ses valeurs

    19:59

  • Sa rencontre avec Gabriel Attal

    22:49

  • La confusion entre journaliste et créateurs de contenus

    33:15

  • Le harcèlement en ligne

    37:38

  • Son livre : 111 lieux en Charente Maritime à ne pas manquer

    44:11

  • Ses conseils aux futurs entrepreneurs

    47:22

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Description

Découvrez Nicolas Barrault-Baudy, auto-entrepreneur et créateur de contenu, dans cet épisode du Podcast Auto-Entrepreneur !

🏰 Depuis La Rochelle, Nicolas partage son parcours, mêlant amour du patrimoine à un entrepreneuriat audacieux.
Attendez-vous à des anecdotes croustillantes, dont une rencontre avec Gabriel Attal !

Historien, Nicolas a lancé sa micro-entreprise pendant la pandémie, créant du contenu sur Instagram, TikTok, et un blog en croissance pour promouvoir la Charente-Maritime. Ses publications séduisent locaux et touristes. Mais il dévoile aussi les défis : galères URSSAF, finances, et harcèlement en ligne sur TikTok, avec une plainte déposée.

Le clou ? Une mission surprise avec Matignon ! Contacté par le service com’ de Gabriel Attal, Nicolas a interviewé l’ex-Premier ministre sur le tourisme, malgré un sénateur perplexe.
📕 Il parle de son livre, « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer », et d’un futur projet.

🎁 Concours : Quel lieu insolite Nicolas souhaite-t-il visiter ?
Découvrez le dans l'épisode et répondez en commentaire ou message sur les réseaux du Portail Auto-Entrepreneur du 12 au 18 mai pour gagner « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer » !

Avec Romaric, Nicolas fait le bilan de ses 4 années passées en micro-entreprise et de l’éthique dans son travail. Un épisode inspirant pour tout auto-entrepreneur !

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🚀 Ce podcast est propulsé par le Portail Auto-Entrepreneur, qui a accompagné plus de 550 000 indépendants dans le lancement de leur projet ! 


Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends,

  • Speaker #1

    c'est eux qui t'ont contacté, c'est pas toi qui as vu ce demande ? Waouh,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le mettre à la poubelle.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et à toutes. Dans cet épisode, j'accueille Nicolas, qui est plus connu sous le nom de Nico Larochelle sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois qu'il passe dans le podcast d'Auto-Entrepreneur, il était l'un des premiers invités en 2021. À ce moment-là, il venait tout juste de débuter sa micro-entreprise, son activité de créateur de contenu spécialisé dans le patrimoine. Sa spécialité, c'est la charante maritime. Il navigue entre La Rochelle et Lille de Ré et nous fait partager. tous les beaux monuments de la région. D'ailleurs, il a édité un livre qui s'appelle 111 lieux en charrente maritime à ne pas manquer. Et ce livre, nous allons vous le faire gagner dans cet épisode. Pour le gagner, rien de plus simple. Il suffit d'écouter notre interview et de découvrir quel est le lieu secret que Nicolas nous conseille sur l'île de Ré qu'il n'a pas encore visité. Le vainqueur sera tiré au sort et recevra ce livre sur la charrente maritime pour ses prochaines vacances. Bien évidemment, nous n'allons pas uniquement parler de patrimoine, nous allons aussi revenir sur le destin de Nicolas. Nous allons suivre son évolution durant ces quatre dernières années pour voir si oui ou non, il arrive désormais à vivre pleinement de son activité de créateur de contenu. Sans plus attendre, je vous invite à découvrir son quotidien, ses défis, et surtout, soyez bien attentis pour essayer de découvrir quel est ce fameux lieu secret que Nicolas nous partage et qui n'a pas encore visité sur l'île de Ré. N'hésitez pas. à nous envoyer la réponse, soit sur les réseaux sociaux de Nicolas Rochel, ou même sur les réseaux du portail auto-entrepreneur. Et bonne écoute ! Bonjour et bienvenue sur le podcast auto-entrepreneur. Aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir Nicolas Parropody, qui a déjà été un ancien invité du podcast auto-entrepreneur. Salut Nicolas !

  • Speaker #0

    Et bonjour Romaric, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien ! Et toi, j'ai vu que tu étais très occupé par un déménagement.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je suis en plein déménagement à l'heure à que, à l'heure où on enregistre le podcast. Donc, c'est un petit peu tendu en termes d'emploi du temps en ce moment.

  • Speaker #1

    Déjà, merci beaucoup d'avoir libéré du temps pour cette interview. Alors, Nicolas, tu es un habitué du podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a quatre ans, tu étais au micro.

  • Speaker #0

    C'était en 2021, en mars 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Exactement. À l'époque, c'était Nicolas et Elena qui animaient le podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai qu'il y avait deux personnes à cette époque-là.

  • Speaker #1

    Et tu étais tout juste micro-entrepreneur.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça faisait un mois et demi, deux mois que je m'étais lancé à l'époque, puisque je me suis lancé dans l'aventure en décembre 2020.

  • Speaker #1

    Rassure-moi, tu es toujours micro-entrepreneur aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    toujours et plus que jamais. Super.

  • Speaker #1

    Du coup, aujourd'hui, on va faire un petit tour d'horizon de... tout ce qui s'est passé pendant ces 4 ans. Alors déjà, pour les personnes qui n'avaient pas écouté le podcast il y a 4 ans, peux-tu en quelques mots te présenter ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc moi, c'est Nicolas Barobody, alias Nicolas Rochelle sur les réseaux sociaux. J'ai 27 ans et je suis de La Rochelle, en Charente-Maritime, en Bordemer, etc. Un cadre assez sympa. Donc moi, je suis fondateur de l'entreprise Nicolas Rochelle. qui est spécialisée en création de contenus digitaux, plus spécifiquement autour des domaines du patrimoine, de la culture et du tourisme. Voilà.

  • Speaker #1

    Et La Rochelle, c'est déjà dans ton nom sur Instagram. Est-ce que tu es rochelée ou tu es nul à parler ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis arrivée à La Rochelle en 2015 pour faire mes études. J'ai fait une licence d'histoire et un master en ingénierie culturelle des patrimoines. Et puis, du coup, ça m'a bien plu. Donc, je me suis dit, c'est ici que je veux faire ma vie, que je veux évoluer tant personnellement que professionnellement parlant. Et voilà, du coup, j'en suis reparti depuis. Donc, ça fait 10 ans cette année.

  • Speaker #1

    Tu peux nous faire un petit tour d'horizon ? Alors, j'ai noté que tu avais 15 000 personnes qui te suivaient sur Instagram. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Oui, pratiquement. 14 800 pour être précis, sur Instagram, TikTok. alors là TikTok c'est plus récent je me suis lancé l'année dernière il y a 6-8 mois on est 3500 et sur le blog l'année dernière j'ai fait 18 000 visiteurs, enfin visite unique sur le site

  • Speaker #1

    C'est pas mal. Très bien. Bravo. Bravo, bravo. Justement, pour comparer un petit peu aux chiffres quand tu as débuté. Blog, tu faisais combien de visites à peu près la première année ? Je te souviens.

  • Speaker #0

    Alors là, je crois que la première année, j'ai dû faire 5 ou 6 000 visites, si je ne dis pas de bêtises. La deuxième, j'ai dû en faire 12 000 et quelques. Et la troisième, 16 000. Ouais, 16 000 l'année dernière. Ouais, du coup. Donc, on est bon. Ça y va petit à petit, on va dire. Mais c'est toujours... Toujours croissant.

  • Speaker #1

    Et ton amour pour la région, justement ? Est-ce que lui, il grandit au fur et à mesure ou est-ce qu'au bout de 4 ans, tu te lasses peut-être un peu de tourner dans le coin ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Pas du tout. Parce que que ce soit sur la Rochelle ou même sur le territoire charpenté maritime, on a la chance. Bon, ça va faire un peu chauvin. Je pense que tout le monde qui aime sa région va dire la même chose, mais en gros, à chaque coin de rue, il y a une histoire, il y a un petit élément qui va changer au fil des saisons il y a une lumière différente en fait voilà l'art de vivre entre guillemets à la charlontaises maritimes elle est vraiment propre au territoire je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire c'est vraiment tout ce tout

  • Speaker #1

    cet environnement que moi j'aime et que j'apprécie et que je pense que je ne me lasserai jamais ça se ressent énormément que tu aimes ça justement quand tu parles de chaque coin de rue à son histoire Je pense que la majorité des personnes, il n'y a aucune histoire, c'est juste un croisement.

  • Speaker #0

    Une rue, c'est une rue, quoi, oui.

  • Speaker #1

    Quand on te suit, on voit bien que tu arrives à nous amener en quelque part à rentrer, à revenir, à refaire l'histoire. D'où est venue cette passion ? Parce que c'est quand même...

  • Speaker #0

    Alors, de plusieurs facteurs, ou plutôt de plusieurs constats, puisqu'à la base, je suis historien, comme je l'ai dit tout à l'heure. et donc en fait j'ai réfléchi au projet projet d'auto-entreprise durant ma dernière année d'études, et notamment durant le Covid, finalement, parce qu'on a été confinés le jour où je débutais mon stage de fin d'études. Donc, j'ai fait mon stage de fin d'études complètement emprisonné entre quatre allemands dans un carré.

  • Speaker #1

    Pour faire du patrimoine, c'est pas pratique.

  • Speaker #0

    Et en fait, je me suis dit, il faut absolument que je me trouve une occupation, sinon je vais crever, mais sinon je vais déprimer. Et j'avais aussi cette... une autre réflexion, on va dire, qui était que, vu comment c'était parti à ce moment-là, pour trouver du boulot après, ça allait être un peu compliqué puisque j'ai été diplômé juste après le Covid. Et je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose. J'ai du temps devant moi. Il faut que j'essaie de créer quelque chose. Sur Insta, je devais avoir 2-3 000 abonnés, quelque chose comme ça, du coup, à cette époque-là. Et je me suis dit, j'adore la photo, j'adore chercher un archive. On va essayer de coller les deux et on va voir ce que ça fait parce que... je me suis rendu compte aussi qu'au niveau du domaine de l'influence, il y avait des influenceurs food, il y avait des influenceurs vêtements, make-up, etc. Mais en influenceur culturel ou en histoire ou en démocratisation de l'accès au patrimoine, en fait, il n'y en avait pas des masses. En fait, moi, je n'en connaissais pas. Et je me doutais qu'il y avait peut-être une certaine demande au niveau local ou au niveau régional du coup sur cette thématique-là. Voilà. Donc en fait, finalement, voilà le pourquoi un petit peu du comment que je suis arrivé du coup sur Instagram sur cette thématique-là.

  • Speaker #1

    Justement, Nicolas, ton audience, est-ce que c'est une audience spécifique ? Est-ce que c'est une cible spécifique ? Ou est-ce que c'est tout le monde qui te suit sur Instagram ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, on est plutôt sur une audience qu'on va appeler vieillissante d'un point de vue réseau sociaux parce qu'elle est concentrée entre 30 et plus de 65 ans environ. Et ce qui est intéressant, c'est qu'on est aussi bien sur des personnes néophytes qui sont juste là pour se réintéresser à l'histoire du patrimoine, mais la majorité vont être des personnes qui, justement, vont avoir l'habitude de consommer euh de la culture, du patrimoine, que ce soit en termes de contenu ou en termes d'activité. C'est-à-dire des gens qui sont vraiment au fait du fait, justement, soit historique, culturel, etc. Mais le but, en fait, ce n'est pas d'être forcément élitiste, etc. C'est vraiment de pouvoir parler à tout le monde. C'est-à-dire que dans mes contenus, en fait, ça peut parler à tout un chacun.

  • Speaker #1

    Et tu parles à tout le monde, mais en fait, on voit que tu es basé à La Rochelle, tu es beaucoup à l'île de Ré aussi. Oui. Est-ce que les locaux, est-ce qu'ils commencent à te reconnaître ?

  • Speaker #0

    maintenant oui tout à fait pas plus tard que ce matin j'ai deux personnes qui m'ont reconnu ouais bon alors grosso modo bon blague à part si on devait faire un comment dire une fréquence à laquelle par exemple on reconnaît on va peut-être dire une fois par semaine grosso modo si

  • Speaker #1

    on devait serrer une moyenne voilà surtout après c'est peut-être une impression avec les réseaux mais j'ai quand même l'impression que tu es quasiment tous les jours dehors à arpenter les rues de la région.

  • Speaker #0

    Et bien, oui, c'est un peu la magie de la chose finalement, parce qu'il y a des jours où forcément je ne suis pas dehors, où je suis au bureau. Mais du coup, vu que j'ai du contenu d'avance, etc., moi, ça me permet de pouvoir justement proposer autre chose que des simples photos, par exemple, de mon écran d'ordi, etc.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'on n'aura pas meilleur que toi en tant que spécialiste, peut-être de la région, en tout cas sur son patrimoine. Quel est ton lieu favori sur La Rochelle,

  • Speaker #0

    l'Île de Ré ensemble ou la région ? J'étais pas prêt à cette question pour le coup. Alors, comme lieu préféré en ce moment, je dirais, donc là, on part sur l'Île de Ré. L'hôtel de Thoirasse, au niveau de Saint-Martin. C'est fort. Donc, qui est sur le port, hôtel 5 étoiles, mais qui est super sympa parce que... Alors, je ne sais pas s'ils le font encore, ça fait quelques semaines du coup. Donc, je n'y suis pas allé. Mais pendant un temps, ils faisaient des petites formules goûtées à 6-7 euros où on pouvait justement se poser, prendre un chocolat ou un thé avec un quelques citrons. Et donc, tout ça, bien sûr, dans un cadre assez prestigieux qu'est l'hôtel justement du Thoirasse. Voilà, donc ce serait mon lieu coup de cœur, on va dire, du coup, en ce moment.

  • Speaker #1

    Super, donc pour les locaux et aussi pour les futurs touristes sur l'île de Ré.

  • Speaker #0

    Exactement, ça peut être un bon tip.

  • Speaker #1

    Et la question va un peu ressembler, mais là, c'est peut-être un peu plus personnel. Est-ce qu'il y a un lieu qui est secret dont vous voudriez révéler l'existence à nos auditeurs ? Oui,

  • Speaker #0

    eh bien oui. Alors, c'est un lieu que j'ai trouvé pour le moment sur Google Maps, mais je n'y suis jamais allé. C'est prévu que j'y aille. C'est un ancien bunker. Alors, Je suis sûr que quand je vais le lire, tous les rédés vont me dire « Oui, on connaît, etc. C'est connu. » Et bon, voilà. Du coup, c'est un ancien bunker qui a été installé par les nazis quand ils étaient dans le coin durant la Seconde Guerre mondiale. Et c'est un bunker qui est dans la forêt d'Arsenevay et qui a été totalement recouvert par la végétation et qui a été « oublié » , si ce n'est par tout ce qui est les urbexers, etc. Mais en tout cas, c'est un lieu insolite que j'ai retrouvé. Après, on peut parler, par exemple, plus accessible. Les moulins de la Boire aussi, sur Ars aussi.

  • Speaker #1

    Aussi sur l'île de Ré, du coup.

  • Speaker #0

    Voilà, du coup, toujours sur l'île de Ré. Donc, c'est une série de moulins qui ont été construits entre le XVII et le XVIIIe siècle. Parce qu'à l'époque, il y avait une cinquantaine de moulins sur toute l'île. Et il n'y en a plus beaucoup, forcément. Et puis, du coup, ceux de la Boire sont vraiment particuliers parce qu'ils ont été tous rénovés. Ils ont tué leurs hélices, mais ils ont toujours leur toit en poivrière. Et en fait, c'est des habitations. Maintenant, ils ont un toit... un petit peu Enfin, un toit, pardon, des murs en chaux, etc. Donc vraiment, comme avant, quoi.

  • Speaker #1

    Et il y a des personnes qui vivent dans les moulins, désormais.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Maintenant, ce sont des maisons. De très jolies maisons.

  • Speaker #1

    Justement, en introduction, on disait que tu venais juste aménager aujourd'hui. Tu n'as pas essayé de vivre dans le moulin ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avais fait une visite sur l'île de Ré, la semaine dernière, à Saint-Martin. Sauf que ça n'a pas abouti. Voilà, donc du coup, je ne serai pas du coup sur l'île de Ré. Je reste du coup sur le continent, encore.

  • Speaker #1

    On va revenir... un petit peu ou beaucoup en arrière, Nicolas. Et donc, revenir à ce fameux épisode du podcast que tu as réalisé en 2021. Alors, on a un point commun, c'est que à l'époque, moi aussi, j'étais un des premiers invités du podcast Auto-Entrepreneur. Ok. J'étais, je crois, le premier invité. Tu étais le troisième invité. On se retrouve tous les deux, quatre ans après.

  • Speaker #0

    C'est ribolo, ça. À échanger, autrement.

  • Speaker #1

    Donc, à l'époque, tu étais Auto-Entrepreneur depuis uniquement quelques mois. Et... tu disais déjà d'informer sur le portail auto-entrepreneur, donc sur notre site internet pour tes recherches d'informations. Est-ce que c'est toujours le cas ?

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne suis pas beaucoup allé sur le site parce que je n'ai pas eu forcément de questions particulières, mais c'est vrai que le portail auto-entrepreneur, c'est toujours une ressource sûre finalement, que ce soit à travers les postes LinkedIn, à travers les postes justement sur Instagram ou même sur le site. Si j'ai une question là, par exemple, ça veut dire un peu la déclaration d'impôt aujourd'hui. Je sais que je vais faire ma déclaration demain matin. Je suis quasiment sûr que je vais prendre les articles de comment déclarer son revenu aux impôts quand on est auto-entrepreneur. C'est vrai que ça peut être utile. Les centres de ressources sont assez importants et intéressants.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait normal qu'au bout de 4 ans, tu aies peut-être moins besoin d'informations. Maintenant, tu as l'expérience qui parle pour toi. À l'époque, tu avais aussi dit que tu n'étais pas doué. avec les chiffres, est-ce que ça a changé ?

  • Speaker #0

    Alors, comment dire ? Tu veux la réponse officielle ou officieuse ? Seul qui parle. Réponse officielle, c'est que c'est encore la galère. Enfin, pas la galère, mais disons que je suis encore... Alors, j'ai pris un petit peu beaucoup confiance en moi sur ce domaine-là, mais franchement, c'est pas encore ça. C'est toujours une tannée, même si on dit que le régime auto-entrepreneur est très simplifié. J'ai envie de dire, heureusement que je ne suis pas en société, clairement, parce que pour moi, c'est toujours un volet qui est un petit peu compliqué.

  • Speaker #1

    Ouais, les chiffres, donc pas facile. Et puis l'administratif aussi. J'ai cru voir ce matin sur une de tes stories. Tu as déménagé, ça c'est vrai, mais tu as aussi dit qu'il y avait une deuxième maison et c'est pas ton nouvel appartement. C'était la CAF.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Tu peux en dire un peu plus ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, grosso modo, sans rentrer dans les détails, ça fait depuis janvier que je n'ai plus eu un souci pour percevoir ma prime d'activité. Parce que du coup, il y a eu un souci dans ma déclaration d'impôt d'il y a deux ans. Mon abattement a été ajouté en chiffre d'affaires au lieu d'être enlevé. Voilà, ce qui fait que ça crée un décalage avec les services de la CAF, etc. D'où le petit bourbier dans lequel je suis depuis janvier de cette année. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Bon, tu me disais en off, là, c'est dossier en cours, donc on ne va pas trop expliquer.

  • Speaker #0

    Voilà, on ne va pas rentrer dans les détails.

  • Speaker #1

    On verra ce que ça donnera. Par contre, quelque chose qui est sûr et qui a changé pour toi, c'est qu'aujourd'hui, justement, tu touches la prime d'activité. que les micro-entrepreneurs peuvent toucher la prime d'activité, mais il faut faire un certain chiffre d'affaires. Et ce n'était pas le cas au début. Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, ta micro-entreprise, elle te suffit pour vivre ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Alors, à la différence de 2021, quand j'étais passé sur le podcast, en fait, j'avais un emploi à côté. Alors non, en fait, même pas. J'allais avoir du coup un emploi à côté parce que j'avais retrouvé quelque chose au mois de mai. Du coup, 2021, donc du coup, deux mois après le... le premier podcast, où en fait, j'avais combiné à cette époque-là un mi-temps en tant que community manager, où je gérais 300 000 personnes du coup entre Facebook et Instagram, pour une marque, et mon activité du coup d'auto-entrepreneur. Et donc du coup, là, ça fait depuis deux ans et demi, trois ans que du coup, c'est mon activité à temps plein et j'arrive à en vivre.

  • Speaker #1

    Ok, super, super, super. Et justement, tu arrives à en vivre, c'est que tu as de nombreux projets. Oui, tu as certains projets, j'imagine, qui sont récurrents, qui permettent de faire une sorte de fil conducteur sur toute l'année ?

  • Speaker #0

    Exactement. La différence aussi de 2021, c'est qu'au fil du temps, j'arrive à avoir des missions à l'année ou en tout cas des missions longue durée. Donc avec des clients, ça peut être soit sur deux mois consécutifs ou sur quatre, cinq mois, etc. Donc c'est vrai que d'un point de vue stabilité financière... et aussi de perspective business tout simplement, c'est quand même beaucoup plus confortable. Et c'est là que je vois aussi qu'il y a eu comme une certaine évolution, que ce soit dans ma typologie de clientèle, sur mes process, etc. Voilà. Ouais. Donc c'est vrai que de ce point de vue là, ça a quand même évolué aussi.

  • Speaker #1

    Justement, pour des personnes qui seraient intéressées par comme toi, pour être créateur de contenu, c'est vrai que quand on regarde juste les réseaux sociaux, des fois, on peut se dire bah oui, tu produis quelque chose, mais tu ne produis pas d'argent. Donc là, tu viens de dire que tu avais des clients, justement, pour quel type de clients tu produis du contenu ?

  • Speaker #0

    Ça peut être aussi riche que varié, mais tout en restant dans les domaines de la culture, du patrimoine et du tourisme. Par exemple, ça peut être aussi bien une mairie qui a besoin de moi pour mettre en avant un site touristique, un événement, etc. Ça peut être justement un site touristique ou patrimonial, comment dire, tout seul. J'ai envie de dire qu'ils me contactent de leur... propres initiatives ça peut être aussi alors je travaille beaucoup il ya un an et demi autour des galeries d'art je travaille pas mal avec des galeries d'art sur le piv de ré notamment et à quoi et ça peut être aussi bien des artisans des commerçants et en plus surprenant je travaille aussi par exemple avec minifrance et à quoi tu vois tu vois la gaffe est ok voilà la du Qu'est-ce que tu avais pour eux ? Et des échos. Contrôle des voitures, non rigole, j'ai mis en avant, alors là, en premier, c'était le Countryman que j'ai mis en avant à travers un road trip au temps du patrimoine du Marais-Poit-de-Vent, donc qui est juste à côté de la Rochelle, et là, le mois dernier, c'était toujours pareil avec Mimi, il y avait la nouvelle mini cabriolet qui sortait, et du coup, je suis allée faire un road trip aussi sur l'île de Ré, à la découverte des belles demeures, voilà, qui n'étaient pas forcément connues, hors des sentiers battus. Donc en fait, ce que je trouve hyper intéressant dans ces projets-là, c'est qu'on peut combiner le patrimoine et la culture avec d'autres domaines qui pourraient être aux antipodes finalement, mais essayer de trouver un lien rassembleur entre les deux, sous couvert entre guillemets de la culture, du patrimoine, etc.

  • Speaker #1

    Et justement, j'ai vu sur ton LinkedIn... Oui ? C'était quelque chose d'important pour toi, ces valeurs. Je te cite, autrement dit, quand le projet est aligné avec mes valeurs et mon univers sur les réseaux, original, je dis banco.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Justement, c'est l'impression que ça donne avec Mini, tu as l'air d'avoir pris du bon temps à faire ce projet. Quelles sont tes valeurs ? Justement, tu parles de valeurs. Quelles sont, si tu devais en donner trois, qui sont vraiment importantes pour toi,

  • Speaker #0

    pour qu'un projet se réalise ? Alors, moi, le premier, c'est l'éthique qui me vient en tête. C'est-à-dire que j'ai refusé plusieurs partenariats et je me suis même fait avoir une fois sur un partenaire qui n'avait pas joué franc jeu, qui me disait, par exemple, que tout était fabriqué à La Rochelle et j'ai découvert après le partenariat que tout était fabriqué au Bangladesh. Résultat, l'entreprise, elle a fermé deux mois après. Voilà, donc c'était peut-être pas... pour rien non plus. Mais en gros, tout ça pour dire que pour moi, l'éthique est quand même hyper importante. J'essaie de mettre en avant la majorité de produits et de services franco-français, dans le sens 100% made in France. Donc ça, c'est le premier, la première valeur. Ensuite, je fais toujours une recherche d'irréputation sur la marque, savoir comment elle est perçue par, comment dire, par les consommateurs. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas d'intérêt à aller travailler avec une marque qui, par exemple, sur son service après-vente n'est pas performante, qui se fiche, entre guillemets, du coup, des personnes qui vont consommer le produit ou le service. Alors, je ne sais pas s'il y a vraiment un nom pour ça, mais grosso modo, une valeur en gros.

  • Speaker #1

    Donc, de l'éthique, est-ce que tu en as une autre valeur qui...

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, pardon, passage de chat. Le chat. Voilà. Donc du coup, la deuxième valeur, ou en tout cas le deuxième élément qui pour moi est essentiel à vendre qu'une marque, c'est vraiment le côté responsable, que ce soit des deux côtés de la barrière. On parlait tout à l'heure de l'éthique concernant ce que la marque va proposer, mais aussi que la marque soit responsable dans la manière de traiter les consommateurs, et les personnes, et les clients, etc. Par exemple, si la marque, je vois que sur Internet, elle a des avis négatifs, si je vois qu'elle ne répond pas aux avis négatifs, ou même aux avis, etc., ou même sur la manière dont elle va répondre, en fait, je me dis que ce n'est pas forcément une marque intéressante, dans la mesure où moi, je ne vais pas prendre le risque de proposer une marque qui risque de poser problème en termes de gestion de crise, etc., ou de gestion des problèmes, si par exemple, les futurs consommateurs ne sont pas contents. Parce qu'en fait, c'est mon image aussi qui va être mise en cause après, en tant qu'intermédiaire pour avoir mis en avant, du coup, cette entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu as un gage de confiance que ta communauté t'a donné et qu'il faut la rendre.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait. Nicolas, tu nous as parlé de ta mission avec Mini, avec les offices de tourisme, avec certaines entreprises locales. Je crois que tu as eu une mission à plus grande échelle. C'était une mission avec Matignon. Tu peux... nous expliquer ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'était, je crois, la mission la plus inattendue que j'ai eu à faire, ou en tout cas, le contact le plus surprenant. On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors, j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends, c'est eux qui t'ont contacté,

  • Speaker #1

    c'est pas toi qui as fait cette demande ? Wow,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement. Et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le foutre à la poubelle. Et en fait, bah non. Du coup, alors dans ces cas-là, on a un petit numéro sur le mail à rappeler justement le service de justement Matignon pour confirmer qu'on sera là. Parce qu'en fait, l'idée, c'était que je rencontre Gabriel Attal, que je déjeune avec lui et que je l'interview sur trois thématiques liées au tourisme, au patrimoine et à la culture. Et donc, du coup, je prends le téléphone, je l'appelle. Enfin, je l'appelle, j'appelle, pardon, le service communication de Signon. Alors, ça fait un peu bizarre parce que du coup, on se retrouve baladé de service en service, etc. jusqu'à, alors pas Gabriel Attal, mais jusqu'au chef de cabinet. D'accord. Et donc là, forcément, on a une petite interview. Enfin, une petite interview, un petit questionnaire à remplir parce que forcément, les renseignements généraux... doivent quand même s'assurer qu'on est safe, qu'on ne va pas sauter dessus pour agresser la personne. Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'était mon contacté le jour pour le lendemain, véritablement, parce que du coup, c'était le lendemain matin. Alors en plus, à la base, ils se sont trompés dans la date. Ils m'avaient dit le 23 avril. Donc moi, je n'ai rien préparé du tout. Je me suis dit, ça va, c'est pour le mois d'avril, j'ai le temps. Et puis le lendemain matin, je n'avais pas mis de réveil. C'était un matin où en plus, j'étais censée être off, Enfin, j'étais censée faire la grasse mat, etc. je reçois un appel à 8h30-9h qui fait oui Nicolas vous êtes où ? On vous attend à Royan alors là chez le Royan on est à une heure et quart de route on vous attend à Royan, vous devez déjeuner avec le Premier Ministre etc. Là je fais oups,

  • Speaker #1

    ça a failli mettre un lapin au Premier Ministre

  • Speaker #0

    Oui, voilà, oui, c'est un peu ça, clairement. Et donc, du coup, fils, forcément, je me prépare d'art d'art et franchement, je ne me suis jamais préparé aussi vite que si peut-être pendant mon bac à la limite, quand j'ai passé le bac, mais bref. Du coup, je me prépare d'art d'art, je fixe sur Royan et j'ai fait tout le plan comme dans la voiture. Alors, j'ai une petite anecdote que j'aime bien raconter parce que je suis arrivée, en fait, ils avaient privatisé tout un restaurant pour l'occasion parce que du coup, c'est pareil, il y avait Prisca Tevno, etc. Il y avait le député. de Share of Maritim, enfin tout le gratin finalement. D'accord. Et je me dis, je vais me mettre à une chaise, histoire de ne pas me faire remarquer. Eh bien, devine-le, j'ai choisi la chaise du Premier ministre, où il devait s'asseoir, donc il m'a un peu fait engueuler. Donc, on m'a bien reléguée sur le côté. Alors, j'ai déjeuné à côté du préfet, à côté de Priska Thévenot, du coup, donc l'ancienne porte-parole du gouvernement. Et en face de moi, j'avais, Alors, j'avais un journaliste et un sénateur.

  • Speaker #1

    D'accord, c'était sympa.

  • Speaker #0

    Donc, alors, comment dire ? Je n'ai pas parlé. Voilà, je me suis dit, on ne va rien dire. En fait, j'étais tout en blanc et ils avaient un plat avec de la sauce tomate. Donc, je faisais plus gaffe, entre guillemets, à ne pas me tâcher parce qu'après, j'avais une interview plutôt que de faire la causette avec les gens. Donc, voilà. Puis après, bon, par contre, j'ai quand même écouté. Ah, deuxième passage de chat. J'ai quand même écouté, du coup, les échanges. Et notamment, il avait été question de tout ce qui était la fin de vie, etc. Donc, c'était vraiment hyper intéressant. Enfin, il y avait eu Style, il y avait eu plein de sujets différents. Alors, il y a eu un moment très drôle avec le sénateur, parce qu'il m'a demandé ce que je faisais dans la vie comme métier. Et moi, quand je lui ai dit que j'étais créateur de contenu, il m'a regardé d'un air horrifié. Et dans ses yeux, j'ai lu qu'il avait fait le rapprochement créateur de contenu égale Dubaï.

  • Speaker #1

    D'accord, moi, la Foucault, c'est pas Dubaï, c'est la Rochelle.

  • Speaker #0

    Oui, non mais voilà, je suis quasi sûre que c'est l'idée qui lui est passée dans l'esprit du coup à ce moment-là. C'était assez drôle. Et après, donc du coup, ça s'est fini. J'ai eu l'interview avec Gabriel Attal. C'était très impressionnant. J'ai dû me reprendre à deux fois parce qu'il n'avait plus juste avant et on était sur un petit voli. Et l'eau, elle est tombée avec un mouvement de vent. Elle est tombée sur moi avec Gabriel Attal. Et en fait, ce qu'on ne voit pas à la caméra, c'est que c'était... hyper impressionnant parce que sur la terrasse en face de moi, j'étais le seul à avoir eu l'exclusivité de cette interview. Ce qui fait que j'avais 100 journalistes qui se foutaient de... Alors désolé l'expression, mais il n'y en a pas d'autres qui se foutaient de ma gueule parce que forcément, les interviews, moi, j'en ai jamais fait, clairement. Donc c'est une prévient pour moi. Et ils prévisaient avec un Premier ministre. Donc forcément, j'étais pas très sûre de moi, etc. Et donc, en fait, il fallait que je compose avec la pression d'abat. et le Premier ministre en face de moi et la prochaine de centaines de journalistes de l'autre côté qui se foutaient du coup de moi.

  • Speaker #1

    Tu as été content du résultat ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Alors surtout, j'ai eu un gros souci de son. Les micro-cravates n'ont pas fonctionné. Donc c'est vrai que c'est les services de matignon qui ont dû refaire le mixage de son après. Mais ouais, non, franchement, je suis fière de moi dans le sens où je me dis qu'on m'a quand même repéré pour parler justement de ces thématiques-là. Alors il y avait une question sur comment... rendre accessible le patrimoine et l'histoire en faisant de la pédagogie justement auprès des jeunes générations. La question sur la gestion des AirBnB en zone tendue et zone littorale, ce qui est un peu le débat en ce moment aussi. Et l'autre, je ne sais plus ce que c'était, mais voilà, du coup, on était vraiment... En fait, moi, ce que je voulais, c'était avoir des sujets de fond pour que mes abonnés puissent aussi avoir des réponses claires, finalement, notamment sur le côté AirBnB, où il y a pas mal de monde ici sur la Rochelle qui ont du mal à se loger. par rapport à cette problématique-là.

  • Speaker #1

    Et donc, toi, tu le vois au quotidien, les Airbnbs à La Rochelle, c'est un problème pour les locaux, notamment ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ça commence à devenir un problème endémique, on va dire, même si du coup, la municipalité de La Rochelle commence à prendre le sujet à bras-le-corps, y compris au niveau du député. Ils en ont parlé l'autre jour à l'Assemblée nationale. Et j'ai été confrontée à ça parce que du coup, vu que je suis en plein déménagement, J'ai eu énormément de chance de trouver en une semaine et demie 100 CDI D'accord. Mais je sais que la dernière fois que j'ai dû déménager, c'est tellement tendu sur la Rochelle que j'ai dû passer par une chasseuse d'appart comme à Paris.

  • Speaker #1

    Ok. Ah oui, à ce point-là. Voilà. Et ça, c'est notamment une des conséquences du tourisme.

  • Speaker #0

    Alors oui, on va dire que c'est une conséquence de... Parce qu'à un moment donné, je pense qu'il y a eu une non-gestion du coup en termes de logements et de lignes-vie, etc. au moment où à un moment, il aurait peut-être eu fallu, pas l'interdire, mais tout du moins le réglementer pour rééquilibrer la balance, finalement. Oui,

  • Speaker #1

    qu'il reste des logements pour les personnes qui sont là-dedans.

  • Speaker #0

    Voilà, et je vous demande parce qu'il y a quand même des locaux sur la Rochelle.

  • Speaker #1

    Et tu disais que dans cet échange avec le Premier ministre, avec Gabriel Attal, il y avait notamment comment promouvoir le patrimoine auprès d'un public moins averti, peut-être même plus jeune. Toi, tu disais, forcément, tu y contribues. Tu as quand même un écho sur les réseaux sociaux. Les personnes qui te suivent découvrent la région sans même blouer de chez eux. Par contre, tu expliquais aussi que justement, c'était peut-être un public plus âgé que ce qu'on rencontre habituellement sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous êtes venu à une conclusion de choses à faire pour peut-être attirer d'autres personnes vers le patrimoine ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Parce que du coup, en termes de typologie d'audience, moi, je suis présent aussi sur TikTok. Et du coup, la majorité des personnes sur TikTok sont soit des mineurs. Alors là, c'est un autre problème, enfin, façon de parler, c'est une autre problématique. Mais on va dire que la moyenne d'âge, 20-25 ans, du coup. Par exemple, sur TikTok, ça va. Donc, le fait justement que je mute ces points d'accroche, on va dire, ou cette présence. sur les différents réseaux sociaux, moi, ça me permet aussi de pouvoir capter des abonnés plus jeunes pour faire la bascule avec soit le blog ou alors sur Instagram, en fait. Essayer de faire comme un écosystème pour parler, en fait, à tout le monde. Voilà. Donc, en fait, moi, je pense que TikTok, aujourd'hui, c'est un bon moyen d'arriver à parler, justement, à cette jeune génération. Twitch aussi, qui est pas mal, même si, du coup, je suis pas dessus. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est peut-être une impression, mais j'ai l'impression que l'image de TikTok est en train de s'améliorer. Il y a encore quelques mois, en tout cas quelques années, on a l'impression que c'était une plateforme où il y avait surtout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. Et aujourd'hui, TikTok est beaucoup utilisé pour l'information aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que les trois quarts des jeunes, si ce n'est une statistique comme ça, mais c'est pour montrer un petit peu l'ampleur du phénomène, peut-être 70 à 80% des jeunes ne regardent plus les informations à la télé, ils ne lisent plus la presse papier. Donc ils ne se référencent finalement et ils ne s'informent qu'à travers les réseaux sociaux, et notamment TikTok. D'où le fait justement que les médias se sont aussi emparés de ce média social, parce qu'ils se sont rendus compte que finalement c'est là qu'étaient les jeunes. Et moi, c'est ce que j'essaie de faire à chaque fois, notamment sur TikTok. On n'est pas forcément sur le même contenu que sur Instagram. On est sur du contenu, ce qu'on va appeler snack content, c'est-à-dire qui se consomme vraiment très rapidement, en moins de 10 secondes, mais pour pouvoir capter l'attention des jeunes générations. Mais tout en diffusant ici, par exemple, en description, des éléments historiques, etc. Voilà, c'est les gens qui ont envie d'aller plus loin.

  • Speaker #1

    Excellent. Excellent. Alors, ça me fait rebondir sur quelque chose. dont on avait parlé en off, et que je voulais aussi aborder avec toi, c'est une de tes batailles, c'est justement des fois cette confusion qu'il peut y avoir entre journaliste et créateur de contenu. Alors, des deux côtés, vous allez être sur les médias, vous allez créer du contenu, mais il y a quand même une différence, et cette différence, des fois, ça a posé des problématiques pour toi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait, parce que, alors du coup, je vais déjà expliquer la différence entre journaliste et créateur de contenu, et puis après, je donnerai un petit exemple. de situations où ça a un petit peu coincé. Donc en fait, un journaliste, c'est quelqu'un qui, ok, va proposer une mise en avant sur le moment gratuite de tel événement, de telle ou telle entreprise, etc., ou de tel ou tel sujet, sauf que le journaliste a fait dans les trois quarts du temps, s'il n'est pas indépendant, une école de journalisme, c'est-à-dire qu'il a une carte de presse. En plus, derrière, ce journaliste va être rémunéré par l'organe de presse, pour le travail qu'il va faire sur le terrain, etc. Donc c'est à dire qu'en gros le journaliste il vit pas d'amour et d'eau fraîche. Mais par contre, enfin à contrario ou sur le même schéma, enfin ça dépend dans quel angle on va prendre la chose, pour un créateur de contenu on va aussi être donc des communicants, comme le journaliste finalement. Mais là où on va se différencier du journaliste, c'est qu'en tant que créateur de contenu, on va être prestataire de service. C'est-à-dire qu'on va offrir de la visibilité à la marque sur nos réseaux pour qu'elle puisse se faire soit de la visibilité, soit de ce qu'on va appeler de l'affiliation de marque. C'est-à-dire que la marque va s'affilier à l'image du créateur de contenu pour redorer un petit peu son blason, etc. Là, je caricature un peu, mais grosso modo, c'est ça. Et en fait, voilà. Donc, en fait, l'idée justement de rémunérer un créateur de contenu est tout aussi logique que le journaliste est lui-même rémunéré finalement pour la diffusion aussi d'informations. Donc, en fait, ce qui se passe, et on en revient justement à l'objet de la question, c'est que la plupart du temps, les marques, elles se disent, les créateurs de contenu, ce sont des journalistes. Sauf que non, parce que vu qu'on n'a pas la carte de presse, on ne peut pas être mis dans la même catégorie. On ne peut même pas parler. finalement de concurrence, je dirais qu'on est plutôt complémentaires dans ce qu'on va proposer. Parce qu'en tant que créateur de contenu aussi, on va apporter notre touche personnelle. Alors, pas non plus nos opinions, mais donc nos manières de penser, nos... Enfin, voilà. Je ne sais pas si c'est forcément clair ce que je dis, mais en termes de traitement de l'information, en fait, ça va être totalement différent,

  • Speaker #1

    quoi. On peut reprendre l'exemple que tu as donné avant, par exemple avec Mini. Forcément, quand tu vas créer du contenu pour Mini, ben... Oui, ils vont te rémunérer,

  • Speaker #0

    et ce n'est pas juste pour te faire plaisir à toi. Voilà, tout à fait. Et en fait, cette non-différence, justement, des deux métiers, des deux statuts, en fait, ça m'a amené à avoir plusieurs fois des situations où, par exemple, la semaine dernière, j'ai un festival qui m'a contacté sur La Rochelle, qui m'a dit, oui, ce serait bien que vous parliez de nous, etc. Et je leur ai dit, oui, du coup, qu'est-ce que vous voulez ? Ils m'ont dit tant de stories, rils, etc., machin. Du coup, je leur sors le... budget, du coup, les tarifs. Et ils me disent, ah mais oui, mais nous, en fait, on a contacté les journalistes et créateurs de contenu pour qu'ils nous fassent du contenu gratuit, etc. Donc, en gros, il fallait... Enfin, voilà, en gros, ils nous avaient tous mis dans le même panier, ce qui fait qu'en fait, la personne que j'avais en face ne comprenait pas qu'en tant que mandat de la reviste, moi, je devais être rémunérée au même titre, par exemple, bon, je vais prendre un truc totalement aux antipodes, mais par exemple, le même titre que quelqu'un qui m'a noté en entreprise pour laver des vitres ou des voitures. il va proposer une prestation de service, c'est normal du coup de le rémunérer. Sauf que moi, vu que c'est quelque chose entre guillemets, alors pas qui n'est pas physique, mais disons qui ne se voit pas, c'est-à-dire que quand je vais proposer du contenu sur les réseaux, on ne voit pas tout le travail qu'il y a derrière, etc. Et c'est aussi le but du jeu. En fait, les trois quarts des gens ne voient pas la nécessité de nous rémunérer en tant que tel.

  • Speaker #1

    Merci pour ce petit retour et ça permettra à des personnes de mieux comprendre comment un créateur de contenu gagne sa vie. Et puis surtout pas malin, c'est pas parce qu'on est créateur qu'on fait des posts sur Instagram gratuitement. Alors Nicolas, il y a une autre bataille que tu as dû mener récemment, c'est celle contre le harcèlement en ligne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça sur tes réseaux, tu as eu une histoire, tu as reçu des menaces, des insultes. Et je voulais justement en profiter de t'avoir aujourd'hui au micro du podcast Auto-Entrepreneur pour que tu puisses peut-être donner ton retour d'expérience sur cette situation et des conseils à nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Oui. Alors du coup, ça c'était il y a un mois sur TikTok. J'ai reçu, suite à un contenu que j'ai mis en ligne, une série de menaces de mort et d'insultes vraiment très violentes. En fait, il y avait tout. Il y avait xénophobie, il y avait homophobie, il y avait... Enfin voilà, chacun peut prendre ce qu'il voulait. Voilà, vraiment la totale. Donc ça, c'était suite à un contenu que j'ai mis en ligne. Donc c'était sur un spectacle qui fait partie des arts vivants. Je tiens à le préciser. Donc un spectacle de transformisme. de Drag Queen, qui était sur La Rochelle. Et donc, pour moi, vu que ça faisait partie du spectacle vivant, je me suis dit, pourquoi pas en parler, justement, sur TikTok. Donc, forcément, ça a fait le buzz, parce que c'était le lendemain d'une allocution présidentielle. D'accord. Et donc, par rapport à la guerre en Ukraine, etc. Et je ne sais pas comment ça se fait, mais ma vidéo est remontée sur les flux de... Parce que c'était une vidéo qui avait trois semaines, un peu. Et elle n'avait pas pu se décoller que ça, voilà, moi je l'avais limite oubliée et tout. Et justement, avec cette actualité géopolitique, ben en fait, la vidéo est remontée dans les tendances de recherche, etc., et les intentions de recherche. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas si c'était la Russie qui avait fait un truc, enfin, je ne sais pas, bref. Et donc ça avait changé un petit peu les modalités... requêtes entre guillemets de recherche des audiences sur TikTok et je me suis pris 500 commentaires de haine en 3-4 heures. Et en parallèle, j'ai eu une personne assez véhémente, pas très contente, on va dire, qui ne devait pas passer une bonne journée, qui m'a envoyé une série de messages avec des menaces de mort très violentes. Voilà, bon, du coup, que je ne répéterai pas ici, mais c'était vraiment très, très, très, très, très violent. Et je me suis dit, bon, ok, tu reçois ça maintenant, on fait quoi ? Parce que je me suis dit, qu'est-ce qu'on crise ? Moi, j'en ai pas. Je sais pas comment on fait. Ah ouais, tu travailles tout seul. Bah voilà. Puis en fait, moi, personnellement, j'avais encore jamais eu de haters, de trucs comme ça. Donc moi, ça me passait au niveau... Enfin, ça passait bien au-dessus de la tête. Et donc, ce que j'ai décidé ce coup-ci, je me suis dit, bon, allez. Cette fois, je vais aller porter plainte. Et je me suis dit, je vais en profiter justement de ces messages pour faire de la pédagogie là-dessus. Autant que ça serve à moi à me faire du contenu. Sauf le passage. Et si ça peut servir à permettre aux gens d'avoir un petit peu plus d'informations justement sur les bonnes pratiques sur les réseaux, sur les pratiques éthiques qui sont responsables, ça peut être cool. Donc du coup, je suis allé au commissariat. Ma plainte a été prise. J'ai été très surpris parce qu'on s'est commencé à des fois ce genre d'affaires. Ça dépend en fait où est-ce qu'on tombe. Et puis dans certains commissariats, ils ne sont pas encore trop formés, etc. à ce genre de fusée.

  • Speaker #1

    C'est encore assez nouveau.

  • Speaker #0

    C'est ça. et là du coup il y avait une j'ai appris qu'il y avait sur la Rochelle un pot de cybercriminalité etc tout ce qui touchait au web et tout et donc du coup ils ont pris ma plainte alors maintenant je peux en parler parce que j'ai eu le fin mot de l'histoire ce matin, j'ai été appelé par le commissariat de la Rochelle qui m'a dit que c'était classé sans suite d'accord parce qu'en fait TikTok n'a pas voulu communiquer les données, vu qu'ils sont chinois ils sont pas dans l'Union Européenne ils ont croit obligation ... de donner leur identité. Voilà, c'est ça. Et donc, du coup, ce qui fait qu'ils avaient réussi à remonter jusqu'au compte Instagram de la personne. Sauf que du coup, les recherches ont été arrêtées. Mais en tout cas, je tiens à le signaler. Il y a eu un très, très, très, très, très, très bon suivi de la part notamment des policiers de La Rochelle. Voilà. Vraiment, franchement, rien à dire. Très bon accueil, façon de parler. On était quand même dans un commissariat. Mais ce que je veux dire, vraiment, ils se sont sentis vraiment concernés, vraiment impliqués. Et voilà, ils ont vraiment pris le truc à bras-le-corps. Donc franchement, je leur tire mon chapeau. Ou mon kétu.

  • Speaker #1

    On leur tire le képi. En effet. Et donc, juste pour essayer de résumer rapidement. Tu devais donner des conseils à quelqu'un qui est victime d'harcèlement en ligne. la première chose, ça serait d'aller poser une plainte ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je ne serais pas forcément aussi catégorique, parce que moi, je serais plutôt dans la même optique que les personnes qui sont victimes de violences conjugales. C'est-à-dire que si on ne se sent pas, on n'y va pas. Clairement, on ne va pas se forcer à y aller. Si c'est nous mettre nous-mêmes en danger après, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. C'est-à-dire qu'il faut quand même... prendre un petit peu de recul et on voit entre guillemets, alors pas si ça vaut le coup, mais disons si c'est assez safe pour y aller. Enfin, c'est malheureux à dire. Par exemple, si la personne qui nous menace de mort, c'est notre voisin et qu'il a un couteau à la main, on ne va pas lui dire, bon, ok, je vais porter plainte parce qu'on sait qu'on va forcément avoir des problèmes après. Il faut peut-être essayer de la jouer un petit peu plus finot, essayer de voir un petit peu comment ça peut être fait. Mais c'est vrai que si on a la possibilité de le faire, il faut bien sûr aller déposer plainte.

  • Speaker #1

    Et après, des choses qui sont plus à faire au quotidien, il y a toujours possibilité de bloquer les personnes pour arrêter le contact. Et des fois, justement,

  • Speaker #0

    éviter que les choses s'en venient. Signaler auprès de TikTok. Alors, en sachant que ça, c'est assez particulier, parce que j'ai signalé des messages où il y avait des sous-entendus de menaces de mort. Et vu qu'ils n'étaient pas indiqués, ce genre de personnes savent comment contourner les algorithmes et l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'ils le disent, mais de manière à que ça soit juste à la limite et qu'en fait, le signalement ne passe pas. Donc, c'est-à-dire que j'ai eu une centaine de signalements qui n'ont pas abouti parce qu'il n'y avait pas les mots précis, parce qu'il n'y avait pas les mots que le petit robot mettait dans la case. Ou moins, c'est-à-dire qu'ils ont son mot de mot. Voilà, c'est ça. Donc, ils sont très, très, très, très, très, très malins.

  • Speaker #1

    On va revenir sur quelque chose de plus joyeux. Et l'une de tes sites, c'est... Tu as rédigé un livre, tu as édité un livre qui s'appelle « Les 111 lieux en charlotte maritime à ne pas manquer » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bravo. Oui, souvent le titre est un peu écorché, mais oui, en effet.

  • Speaker #1

    Et du coup, si tu reprends un peu, j'imagine, les lieux que tu nous présentes en vidéo, sur les réseaux. Comment t'es venue cette idée de rédiger un livre ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'est la maison d'édition qui est venue vers moi, dans le sens où j'ai été contactée en juillet 2022 par justement la maison d'édition. Alors je me souviens, j'étais en train de faire mes courses, j'étais pas du tout là-dedans. Voilà, je vois un numéro inconnu, je me dis bon, allez, je décroche, ça doit être encore de la pub. Non mais à chaque fois que j'ai un truc qui me tombe dessus Ça fait tout comme si c'était de la pub Et donc du coup On me propose le projet Donc je dis de suite Donc il a fallu que je Comment dire Que je leur prouve des garanties avant de rédiger Le contrat d'édition

  • Speaker #1

    Donc j'ai dû chercher 50 Les garanties c'est par exemple Sur 111 yeux tu devais en donner 70

  • Speaker #0

    Je devais en donner 50 Merci. pour voir un petit peu la typologie de lieux que je pouvais leur sortir et leur proposer pour ensuite dire ok, du coup on signe. Donc en gros, ce livre m'a demandé plus de deux ans de travail. Et il est sorti en juin 2024, le 6 juin, le jour du débarquement.

  • Speaker #1

    Ça fait un rappel avec le bon cœur.

  • Speaker #0

    Assez. Donc voilà, du coup, ça a été une aventure assez compliquée, qui demande beaucoup de rigueur, mine de rien. Parce que j'avais quatre deadlines avec tant de chapitres à rendre, tant de photos, etc. En sachant qu'il y a des lieux soit qui étaient fermés, soit qui étaient détruits, soit qui n'existaient plus, soit où je n'avais pas l'autorisation d'aller, etc. Donc, ça a été assez rude à mettre en place quand même.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce format, est-ce qu'il te plaît ? Est-ce que tu aimerais de recommencer ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, petit exclu pour celles et ceux qui écouteront et qui me suivent du coup. Instagram, il y a un deuxième livre qui va sortir au mois de septembre. Je suis en train de finir de le rédiger. Voilà, donc, bon, pour ceux qui sont sur Instagram, on en parle dès le mois prochain. Voilà. Mais, grosso modo, ouais, donc là, ce sera un livre où je vais faire une compilation de certaines de mes anecdotes historiques que j'ai sur Instagram, parce que j'en ai répertorié 900 pendant 5 ans. Et, en fait, ça va être des circuits balathématiques à travers, justement, ces... à travers ces anecdotes. Voilà, donc il y aura 10 circuits, voilà, par exemple, sur l'histoire des femmes à La Rochelle, sur l'histoire des transports, etc. Enfin, plein de choses qu'on ne voit pas forcément ailleurs, mais toujours, en fait, c'est mes anecdotes qui seront remises en contexte, réécrites au format livre. Voilà.

  • Speaker #1

    Super, ça sera parfait pour les auditeurs qui vont partir en vacances en Charente, maritime.

  • Speaker #0

    Voilà, alors plus pour l'arrière-saison, du coup, parce que ça sort au mois de septembre, mais oui, voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Nicolas, j'ai une dernière question pour toi. On te l'avait déjà posée il y a 4 ans, je crois. C'est quelque chose que justement, Nicolas, l'ancien animateur, avait instauré. Et cette question, c'est qu'est-ce que tu conseillerais à une personne qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    En 2021, j'avais dû dire un truc du genre, il faut se former. Je ne sais plus ce que j'avais dit comme conseil.

  • Speaker #1

    Je crois que c'était la tournée autour de se former. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    Et donc, en fait, cette fois, j'aimerais être un peu plus... Enfin, originelle façon de parler, mais en tout cas, mon conseil va toucher aussi à un autre domaine de l'entreprenariat auquel il faut être mis au fait avant de se lancer. C'est-à-dire que du coup, en tout cas, me concernant, mon activité a des cycles. C'est-à-dire que c'est une activité où je sais qu'entre le mois de janvier et le mois de mars de chaque année, ça va être une... une période creuse. Donc, c'est ce qui induit que c'est quelque chose qu'il faut que j'anticipe, qu'il faut que je prépare. Et là où je veux en venir, c'est que finalement, l'auto-entrepreneuriat, ce n'est pas un truc linéaire. C'est un truc un petit peu en courbe. Et c'est quelque chose auquel, finalement, déjà, qui est normal, mais aussi auquel il faut se préparer parce qu'en termes de montagne russe psychologique, on va dire, c'est quand même assez rude où, en fait, on peut passer de 5 ou 6 clients. sur 2-3 mois à pas de client pendant 2 mois, repartir sur 3 ou 4 après, etc. Donc, c'est vraiment une gymnastique à avoir et un élément à prendre en compte qui, je pense, fait partie de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un super conseil et c'est vrai qu'on le voit beaucoup. Ces personnes qui marchent bien et d'un coup, ils ne vont peut-être plus avoir de client. Alors, au-delà de l'aspect financier, c'est aussi au niveau de la confiance des personnes qui vont penser au meilleur. Oui. Je suis complètement nul, personne ne veut de mon offre. Alors que des fois, c'est tout simplement parce que c'est une activité saisonnière, qu'il y a des temps creux, des temps forts, et tu fais très bien de le rappeler.

  • Speaker #0

    Même aussi plus loin, là par exemple cette année, mon émission a commencé plus tard, parce que par exemple, c'était dû à un facteur extérieur, c'est que le budget du gouvernement n'avait pas été voté. Sauf que moi, je suis vachement dépendant entre guillemets de tout. les institutions, tout ce qui va être les mairies, tout ce qui va être les offices de tourisme, etc. Puis forcément, ils n'allaient pas investir de l'argent dans de la communication digitale. Sans budget. Ils n'avaient pas le budget, finalement. Ça peut dépendre de tellement de facteurs. Ce n'est pas pour ça qu'on le prend mieux, niveau moral. Je tiens quand même à rassurer les gens. En gros, ça... Merci. Tout ça pour dire que s'il y a des moments où on n'a pas de clients, en fait, ce n'est pas forcément de notre faute. Ça peut être un truc extérieur, ça peut juste être un ensemble de coïncidences, etc. En gros, ça ne remet pas forcément en cause ce qu'on est et ce qu'on va proposer. Oui,

  • Speaker #1

    et ça fait aussi écho à un autre épisode de podcast qui est sorti récemment avec Pierre Dron, qui est un artiste et justement qui avait des clients publics. Et du coup, avec cette instabilité politique, malheureusement des fois il y avait des retards sur les paiements donc ça touche beaucoup de monde on arrive à la fin de cette interview Nicolas qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour les semaines et les mois à venir ?

  • Speaker #0

    Que tous mes contrats en cours se réalisent parce que j'en ai pas mal qui sont en train de se signer non mais ouais plus sérieusement que je continue à m'épanouir là-dedans et que Nicolas Rochelle continue à évoluer petit à petit Dans 5 ans on replie le point

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas pour ton temps A bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour ta confiance et pour m'avoir permis de revenir faire un petit coup au portail des auto-entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Nicolas et sa micro-entreprise ont fait du chemin durant ces quatre dernières années. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sort plutôt très bien. Désormais, il vit pleinement de son activité et de sa passion. Il est l'un des personnages phares de la région en charron de maritime quand il s'agit de faire la promotion de ce patrimoine. Et d'ailleurs... Est-ce que vous avez pu repérer ce fameux lieu secret qu'il nous partage ? J'espère que vous l'avez. Si vous l'avez, n'hésitez pas à nous envoyer un message ou un commentaire sur les réseaux sociaux du portail Auto-Entrepreneur et vous aurez peut-être une chance de gagner un exemplaire de son livre « 111 lues en charlotte maritime » à ne pas manquer. Nicolas est le parfait exemple de la réussite en micro-entreprise. Il avait débuté par une passion et cette passion, il a continué à la faire grandir jusqu'à pouvoir... en vie quotidienne. Il nous a quand même expliqué qu'il y avait des défis qui étaient des pas compliqués à surmonter, que ce soit le harcèlement en ligne, parfois la confusion entre les journalistes et les créateurs de contenu, mais dans l'ensemble, on peut clairement voir et apprécier le parcours de Nicolas. Comme il l'a suggéré en fin d'épisode et en fin d'interview, peut-être que nous nous retrouverons dans 4 ans pour de nouveau faire le point sur son activité. Quant à nous, nous nous retrouvons très bientôt. pour un nouvel épisode. Mais d'ici là, prenez soin de vous et de votre entreprise.

Chapters

  • Nico La Rochelle : la passion du patrimoine

    00:00

  • L'évolution de sa micro-entreprise en 4 ans

    12:51

  • Ses valeurs

    19:59

  • Sa rencontre avec Gabriel Attal

    22:49

  • La confusion entre journaliste et créateurs de contenus

    33:15

  • Le harcèlement en ligne

    37:38

  • Son livre : 111 lieux en Charente Maritime à ne pas manquer

    44:11

  • Ses conseils aux futurs entrepreneurs

    47:22

Description

Découvrez Nicolas Barrault-Baudy, auto-entrepreneur et créateur de contenu, dans cet épisode du Podcast Auto-Entrepreneur !

🏰 Depuis La Rochelle, Nicolas partage son parcours, mêlant amour du patrimoine à un entrepreneuriat audacieux.
Attendez-vous à des anecdotes croustillantes, dont une rencontre avec Gabriel Attal !

Historien, Nicolas a lancé sa micro-entreprise pendant la pandémie, créant du contenu sur Instagram, TikTok, et un blog en croissance pour promouvoir la Charente-Maritime. Ses publications séduisent locaux et touristes. Mais il dévoile aussi les défis : galères URSSAF, finances, et harcèlement en ligne sur TikTok, avec une plainte déposée.

Le clou ? Une mission surprise avec Matignon ! Contacté par le service com’ de Gabriel Attal, Nicolas a interviewé l’ex-Premier ministre sur le tourisme, malgré un sénateur perplexe.
📕 Il parle de son livre, « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer », et d’un futur projet.

🎁 Concours : Quel lieu insolite Nicolas souhaite-t-il visiter ?
Découvrez le dans l'épisode et répondez en commentaire ou message sur les réseaux du Portail Auto-Entrepreneur du 12 au 18 mai pour gagner « Les 111 lieux en Charente-Maritime à ne pas manquer » !

Avec Romaric, Nicolas fait le bilan de ses 4 années passées en micro-entreprise et de l’éthique dans son travail. Un épisode inspirant pour tout auto-entrepreneur !

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Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien premier ministre Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends,

  • Speaker #1

    c'est eux qui t'ont contacté, c'est pas toi qui as vu ce demande ? Waouh,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je sais pas si tu vois ce que je veux dire, je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le mettre à la poubelle.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et à toutes. Dans cet épisode, j'accueille Nicolas, qui est plus connu sous le nom de Nico Larochelle sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois qu'il passe dans le podcast d'Auto-Entrepreneur, il était l'un des premiers invités en 2021. À ce moment-là, il venait tout juste de débuter sa micro-entreprise, son activité de créateur de contenu spécialisé dans le patrimoine. Sa spécialité, c'est la charante maritime. Il navigue entre La Rochelle et Lille de Ré et nous fait partager. tous les beaux monuments de la région. D'ailleurs, il a édité un livre qui s'appelle 111 lieux en charrente maritime à ne pas manquer. Et ce livre, nous allons vous le faire gagner dans cet épisode. Pour le gagner, rien de plus simple. Il suffit d'écouter notre interview et de découvrir quel est le lieu secret que Nicolas nous conseille sur l'île de Ré qu'il n'a pas encore visité. Le vainqueur sera tiré au sort et recevra ce livre sur la charrente maritime pour ses prochaines vacances. Bien évidemment, nous n'allons pas uniquement parler de patrimoine, nous allons aussi revenir sur le destin de Nicolas. Nous allons suivre son évolution durant ces quatre dernières années pour voir si oui ou non, il arrive désormais à vivre pleinement de son activité de créateur de contenu. Sans plus attendre, je vous invite à découvrir son quotidien, ses défis, et surtout, soyez bien attentis pour essayer de découvrir quel est ce fameux lieu secret que Nicolas nous partage et qui n'a pas encore visité sur l'île de Ré. N'hésitez pas. à nous envoyer la réponse, soit sur les réseaux sociaux de Nicolas Rochel, ou même sur les réseaux du portail auto-entrepreneur. Et bonne écoute ! Bonjour et bienvenue sur le podcast auto-entrepreneur. Aujourd'hui, j'ai la chance d'accueillir Nicolas Parropody, qui a déjà été un ancien invité du podcast auto-entrepreneur. Salut Nicolas !

  • Speaker #0

    Et bonjour Romaric, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien ! Et toi, j'ai vu que tu étais très occupé par un déménagement.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je suis en plein déménagement à l'heure à que, à l'heure où on enregistre le podcast. Donc, c'est un petit peu tendu en termes d'emploi du temps en ce moment.

  • Speaker #1

    Déjà, merci beaucoup d'avoir libéré du temps pour cette interview. Alors, Nicolas, tu es un habitué du podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Il y a quatre ans, tu étais au micro.

  • Speaker #0

    C'était en 2021, en mars 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Exactement. À l'époque, c'était Nicolas et Elena qui animaient le podcast Auto-Entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai qu'il y avait deux personnes à cette époque-là.

  • Speaker #1

    Et tu étais tout juste micro-entrepreneur.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça faisait un mois et demi, deux mois que je m'étais lancé à l'époque, puisque je me suis lancé dans l'aventure en décembre 2020.

  • Speaker #1

    Rassure-moi, tu es toujours micro-entrepreneur aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    toujours et plus que jamais. Super.

  • Speaker #1

    Du coup, aujourd'hui, on va faire un petit tour d'horizon de... tout ce qui s'est passé pendant ces 4 ans. Alors déjà, pour les personnes qui n'avaient pas écouté le podcast il y a 4 ans, peux-tu en quelques mots te présenter ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Donc moi, c'est Nicolas Barobody, alias Nicolas Rochelle sur les réseaux sociaux. J'ai 27 ans et je suis de La Rochelle, en Charente-Maritime, en Bordemer, etc. Un cadre assez sympa. Donc moi, je suis fondateur de l'entreprise Nicolas Rochelle. qui est spécialisée en création de contenus digitaux, plus spécifiquement autour des domaines du patrimoine, de la culture et du tourisme. Voilà.

  • Speaker #1

    Et La Rochelle, c'est déjà dans ton nom sur Instagram. Est-ce que tu es rochelée ou tu es nul à parler ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis arrivée à La Rochelle en 2015 pour faire mes études. J'ai fait une licence d'histoire et un master en ingénierie culturelle des patrimoines. Et puis, du coup, ça m'a bien plu. Donc, je me suis dit, c'est ici que je veux faire ma vie, que je veux évoluer tant personnellement que professionnellement parlant. Et voilà, du coup, j'en suis reparti depuis. Donc, ça fait 10 ans cette année.

  • Speaker #1

    Tu peux nous faire un petit tour d'horizon ? Alors, j'ai noté que tu avais 15 000 personnes qui te suivaient sur Instagram. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Oui, pratiquement. 14 800 pour être précis, sur Instagram, TikTok. alors là TikTok c'est plus récent je me suis lancé l'année dernière il y a 6-8 mois on est 3500 et sur le blog l'année dernière j'ai fait 18 000 visiteurs, enfin visite unique sur le site

  • Speaker #1

    C'est pas mal. Très bien. Bravo. Bravo, bravo. Justement, pour comparer un petit peu aux chiffres quand tu as débuté. Blog, tu faisais combien de visites à peu près la première année ? Je te souviens.

  • Speaker #0

    Alors là, je crois que la première année, j'ai dû faire 5 ou 6 000 visites, si je ne dis pas de bêtises. La deuxième, j'ai dû en faire 12 000 et quelques. Et la troisième, 16 000. Ouais, 16 000 l'année dernière. Ouais, du coup. Donc, on est bon. Ça y va petit à petit, on va dire. Mais c'est toujours... Toujours croissant.

  • Speaker #1

    Et ton amour pour la région, justement ? Est-ce que lui, il grandit au fur et à mesure ou est-ce qu'au bout de 4 ans, tu te lasses peut-être un peu de tourner dans le coin ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Pas du tout. Parce que que ce soit sur la Rochelle ou même sur le territoire charpenté maritime, on a la chance. Bon, ça va faire un peu chauvin. Je pense que tout le monde qui aime sa région va dire la même chose, mais en gros, à chaque coin de rue, il y a une histoire, il y a un petit élément qui va changer au fil des saisons il y a une lumière différente en fait voilà l'art de vivre entre guillemets à la charlontaises maritimes elle est vraiment propre au territoire je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire c'est vraiment tout ce tout

  • Speaker #1

    cet environnement que moi j'aime et que j'apprécie et que je pense que je ne me lasserai jamais ça se ressent énormément que tu aimes ça justement quand tu parles de chaque coin de rue à son histoire Je pense que la majorité des personnes, il n'y a aucune histoire, c'est juste un croisement.

  • Speaker #0

    Une rue, c'est une rue, quoi, oui.

  • Speaker #1

    Quand on te suit, on voit bien que tu arrives à nous amener en quelque part à rentrer, à revenir, à refaire l'histoire. D'où est venue cette passion ? Parce que c'est quand même...

  • Speaker #0

    Alors, de plusieurs facteurs, ou plutôt de plusieurs constats, puisqu'à la base, je suis historien, comme je l'ai dit tout à l'heure. et donc en fait j'ai réfléchi au projet projet d'auto-entreprise durant ma dernière année d'études, et notamment durant le Covid, finalement, parce qu'on a été confinés le jour où je débutais mon stage de fin d'études. Donc, j'ai fait mon stage de fin d'études complètement emprisonné entre quatre allemands dans un carré.

  • Speaker #1

    Pour faire du patrimoine, c'est pas pratique.

  • Speaker #0

    Et en fait, je me suis dit, il faut absolument que je me trouve une occupation, sinon je vais crever, mais sinon je vais déprimer. Et j'avais aussi cette... une autre réflexion, on va dire, qui était que, vu comment c'était parti à ce moment-là, pour trouver du boulot après, ça allait être un peu compliqué puisque j'ai été diplômé juste après le Covid. Et je me suis dit, il faut que je fasse quelque chose. J'ai du temps devant moi. Il faut que j'essaie de créer quelque chose. Sur Insta, je devais avoir 2-3 000 abonnés, quelque chose comme ça, du coup, à cette époque-là. Et je me suis dit, j'adore la photo, j'adore chercher un archive. On va essayer de coller les deux et on va voir ce que ça fait parce que... je me suis rendu compte aussi qu'au niveau du domaine de l'influence, il y avait des influenceurs food, il y avait des influenceurs vêtements, make-up, etc. Mais en influenceur culturel ou en histoire ou en démocratisation de l'accès au patrimoine, en fait, il n'y en avait pas des masses. En fait, moi, je n'en connaissais pas. Et je me doutais qu'il y avait peut-être une certaine demande au niveau local ou au niveau régional du coup sur cette thématique-là. Voilà. Donc en fait, finalement, voilà le pourquoi un petit peu du comment que je suis arrivé du coup sur Instagram sur cette thématique-là.

  • Speaker #1

    Justement, Nicolas, ton audience, est-ce que c'est une audience spécifique ? Est-ce que c'est une cible spécifique ? Ou est-ce que c'est tout le monde qui te suit sur Instagram ?

  • Speaker #0

    Sur Instagram, on est plutôt sur une audience qu'on va appeler vieillissante d'un point de vue réseau sociaux parce qu'elle est concentrée entre 30 et plus de 65 ans environ. Et ce qui est intéressant, c'est qu'on est aussi bien sur des personnes néophytes qui sont juste là pour se réintéresser à l'histoire du patrimoine, mais la majorité vont être des personnes qui, justement, vont avoir l'habitude de consommer euh de la culture, du patrimoine, que ce soit en termes de contenu ou en termes d'activité. C'est-à-dire des gens qui sont vraiment au fait du fait, justement, soit historique, culturel, etc. Mais le but, en fait, ce n'est pas d'être forcément élitiste, etc. C'est vraiment de pouvoir parler à tout le monde. C'est-à-dire que dans mes contenus, en fait, ça peut parler à tout un chacun.

  • Speaker #1

    Et tu parles à tout le monde, mais en fait, on voit que tu es basé à La Rochelle, tu es beaucoup à l'île de Ré aussi. Oui. Est-ce que les locaux, est-ce qu'ils commencent à te reconnaître ?

  • Speaker #0

    maintenant oui tout à fait pas plus tard que ce matin j'ai deux personnes qui m'ont reconnu ouais bon alors grosso modo bon blague à part si on devait faire un comment dire une fréquence à laquelle par exemple on reconnaît on va peut-être dire une fois par semaine grosso modo si

  • Speaker #1

    on devait serrer une moyenne voilà surtout après c'est peut-être une impression avec les réseaux mais j'ai quand même l'impression que tu es quasiment tous les jours dehors à arpenter les rues de la région.

  • Speaker #0

    Et bien, oui, c'est un peu la magie de la chose finalement, parce qu'il y a des jours où forcément je ne suis pas dehors, où je suis au bureau. Mais du coup, vu que j'ai du contenu d'avance, etc., moi, ça me permet de pouvoir justement proposer autre chose que des simples photos, par exemple, de mon écran d'ordi, etc.

  • Speaker #1

    Alors, je pense qu'on n'aura pas meilleur que toi en tant que spécialiste, peut-être de la région, en tout cas sur son patrimoine. Quel est ton lieu favori sur La Rochelle,

  • Speaker #0

    l'Île de Ré ensemble ou la région ? J'étais pas prêt à cette question pour le coup. Alors, comme lieu préféré en ce moment, je dirais, donc là, on part sur l'Île de Ré. L'hôtel de Thoirasse, au niveau de Saint-Martin. C'est fort. Donc, qui est sur le port, hôtel 5 étoiles, mais qui est super sympa parce que... Alors, je ne sais pas s'ils le font encore, ça fait quelques semaines du coup. Donc, je n'y suis pas allé. Mais pendant un temps, ils faisaient des petites formules goûtées à 6-7 euros où on pouvait justement se poser, prendre un chocolat ou un thé avec un quelques citrons. Et donc, tout ça, bien sûr, dans un cadre assez prestigieux qu'est l'hôtel justement du Thoirasse. Voilà, donc ce serait mon lieu coup de cœur, on va dire, du coup, en ce moment.

  • Speaker #1

    Super, donc pour les locaux et aussi pour les futurs touristes sur l'île de Ré.

  • Speaker #0

    Exactement, ça peut être un bon tip.

  • Speaker #1

    Et la question va un peu ressembler, mais là, c'est peut-être un peu plus personnel. Est-ce qu'il y a un lieu qui est secret dont vous voudriez révéler l'existence à nos auditeurs ? Oui,

  • Speaker #0

    eh bien oui. Alors, c'est un lieu que j'ai trouvé pour le moment sur Google Maps, mais je n'y suis jamais allé. C'est prévu que j'y aille. C'est un ancien bunker. Alors, Je suis sûr que quand je vais le lire, tous les rédés vont me dire « Oui, on connaît, etc. C'est connu. » Et bon, voilà. Du coup, c'est un ancien bunker qui a été installé par les nazis quand ils étaient dans le coin durant la Seconde Guerre mondiale. Et c'est un bunker qui est dans la forêt d'Arsenevay et qui a été totalement recouvert par la végétation et qui a été « oublié » , si ce n'est par tout ce qui est les urbexers, etc. Mais en tout cas, c'est un lieu insolite que j'ai retrouvé. Après, on peut parler, par exemple, plus accessible. Les moulins de la Boire aussi, sur Ars aussi.

  • Speaker #1

    Aussi sur l'île de Ré, du coup.

  • Speaker #0

    Voilà, du coup, toujours sur l'île de Ré. Donc, c'est une série de moulins qui ont été construits entre le XVII et le XVIIIe siècle. Parce qu'à l'époque, il y avait une cinquantaine de moulins sur toute l'île. Et il n'y en a plus beaucoup, forcément. Et puis, du coup, ceux de la Boire sont vraiment particuliers parce qu'ils ont été tous rénovés. Ils ont tué leurs hélices, mais ils ont toujours leur toit en poivrière. Et en fait, c'est des habitations. Maintenant, ils ont un toit... un petit peu Enfin, un toit, pardon, des murs en chaux, etc. Donc vraiment, comme avant, quoi.

  • Speaker #1

    Et il y a des personnes qui vivent dans les moulins, désormais.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Maintenant, ce sont des maisons. De très jolies maisons.

  • Speaker #1

    Justement, en introduction, on disait que tu venais juste aménager aujourd'hui. Tu n'as pas essayé de vivre dans le moulin ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avais fait une visite sur l'île de Ré, la semaine dernière, à Saint-Martin. Sauf que ça n'a pas abouti. Voilà, donc du coup, je ne serai pas du coup sur l'île de Ré. Je reste du coup sur le continent, encore.

  • Speaker #1

    On va revenir... un petit peu ou beaucoup en arrière, Nicolas. Et donc, revenir à ce fameux épisode du podcast que tu as réalisé en 2021. Alors, on a un point commun, c'est que à l'époque, moi aussi, j'étais un des premiers invités du podcast Auto-Entrepreneur. Ok. J'étais, je crois, le premier invité. Tu étais le troisième invité. On se retrouve tous les deux, quatre ans après.

  • Speaker #0

    C'est ribolo, ça. À échanger, autrement.

  • Speaker #1

    Donc, à l'époque, tu étais Auto-Entrepreneur depuis uniquement quelques mois. Et... tu disais déjà d'informer sur le portail auto-entrepreneur, donc sur notre site internet pour tes recherches d'informations. Est-ce que c'est toujours le cas ?

  • Speaker #0

    Pour le moment, je ne suis pas beaucoup allé sur le site parce que je n'ai pas eu forcément de questions particulières, mais c'est vrai que le portail auto-entrepreneur, c'est toujours une ressource sûre finalement, que ce soit à travers les postes LinkedIn, à travers les postes justement sur Instagram ou même sur le site. Si j'ai une question là, par exemple, ça veut dire un peu la déclaration d'impôt aujourd'hui. Je sais que je vais faire ma déclaration demain matin. Je suis quasiment sûr que je vais prendre les articles de comment déclarer son revenu aux impôts quand on est auto-entrepreneur. C'est vrai que ça peut être utile. Les centres de ressources sont assez importants et intéressants.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait normal qu'au bout de 4 ans, tu aies peut-être moins besoin d'informations. Maintenant, tu as l'expérience qui parle pour toi. À l'époque, tu avais aussi dit que tu n'étais pas doué. avec les chiffres, est-ce que ça a changé ?

  • Speaker #0

    Alors, comment dire ? Tu veux la réponse officielle ou officieuse ? Seul qui parle. Réponse officielle, c'est que c'est encore la galère. Enfin, pas la galère, mais disons que je suis encore... Alors, j'ai pris un petit peu beaucoup confiance en moi sur ce domaine-là, mais franchement, c'est pas encore ça. C'est toujours une tannée, même si on dit que le régime auto-entrepreneur est très simplifié. J'ai envie de dire, heureusement que je ne suis pas en société, clairement, parce que pour moi, c'est toujours un volet qui est un petit peu compliqué.

  • Speaker #1

    Ouais, les chiffres, donc pas facile. Et puis l'administratif aussi. J'ai cru voir ce matin sur une de tes stories. Tu as déménagé, ça c'est vrai, mais tu as aussi dit qu'il y avait une deuxième maison et c'est pas ton nouvel appartement. C'était la CAF.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Tu peux en dire un peu plus ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, grosso modo, sans rentrer dans les détails, ça fait depuis janvier que je n'ai plus eu un souci pour percevoir ma prime d'activité. Parce que du coup, il y a eu un souci dans ma déclaration d'impôt d'il y a deux ans. Mon abattement a été ajouté en chiffre d'affaires au lieu d'être enlevé. Voilà, ce qui fait que ça crée un décalage avec les services de la CAF, etc. D'où le petit bourbier dans lequel je suis depuis janvier de cette année. Voilà, tout simplement.

  • Speaker #1

    Bon, tu me disais en off, là, c'est dossier en cours, donc on ne va pas trop expliquer.

  • Speaker #0

    Voilà, on ne va pas rentrer dans les détails.

  • Speaker #1

    On verra ce que ça donnera. Par contre, quelque chose qui est sûr et qui a changé pour toi, c'est qu'aujourd'hui, justement, tu touches la prime d'activité. que les micro-entrepreneurs peuvent toucher la prime d'activité, mais il faut faire un certain chiffre d'affaires. Et ce n'était pas le cas au début. Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, ta micro-entreprise, elle te suffit pour vivre ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Alors, à la différence de 2021, quand j'étais passé sur le podcast, en fait, j'avais un emploi à côté. Alors non, en fait, même pas. J'allais avoir du coup un emploi à côté parce que j'avais retrouvé quelque chose au mois de mai. Du coup, 2021, donc du coup, deux mois après le... le premier podcast, où en fait, j'avais combiné à cette époque-là un mi-temps en tant que community manager, où je gérais 300 000 personnes du coup entre Facebook et Instagram, pour une marque, et mon activité du coup d'auto-entrepreneur. Et donc du coup, là, ça fait depuis deux ans et demi, trois ans que du coup, c'est mon activité à temps plein et j'arrive à en vivre.

  • Speaker #1

    Ok, super, super, super. Et justement, tu arrives à en vivre, c'est que tu as de nombreux projets. Oui, tu as certains projets, j'imagine, qui sont récurrents, qui permettent de faire une sorte de fil conducteur sur toute l'année ?

  • Speaker #0

    Exactement. La différence aussi de 2021, c'est qu'au fil du temps, j'arrive à avoir des missions à l'année ou en tout cas des missions longue durée. Donc avec des clients, ça peut être soit sur deux mois consécutifs ou sur quatre, cinq mois, etc. Donc c'est vrai que d'un point de vue stabilité financière... et aussi de perspective business tout simplement, c'est quand même beaucoup plus confortable. Et c'est là que je vois aussi qu'il y a eu comme une certaine évolution, que ce soit dans ma typologie de clientèle, sur mes process, etc. Voilà. Ouais. Donc c'est vrai que de ce point de vue là, ça a quand même évolué aussi.

  • Speaker #1

    Justement, pour des personnes qui seraient intéressées par comme toi, pour être créateur de contenu, c'est vrai que quand on regarde juste les réseaux sociaux, des fois, on peut se dire bah oui, tu produis quelque chose, mais tu ne produis pas d'argent. Donc là, tu viens de dire que tu avais des clients, justement, pour quel type de clients tu produis du contenu ?

  • Speaker #0

    Ça peut être aussi riche que varié, mais tout en restant dans les domaines de la culture, du patrimoine et du tourisme. Par exemple, ça peut être aussi bien une mairie qui a besoin de moi pour mettre en avant un site touristique, un événement, etc. Ça peut être justement un site touristique ou patrimonial, comment dire, tout seul. J'ai envie de dire qu'ils me contactent de leur... propres initiatives ça peut être aussi alors je travaille beaucoup il ya un an et demi autour des galeries d'art je travaille pas mal avec des galeries d'art sur le piv de ré notamment et à quoi et ça peut être aussi bien des artisans des commerçants et en plus surprenant je travaille aussi par exemple avec minifrance et à quoi tu vois tu vois la gaffe est ok voilà la du Qu'est-ce que tu avais pour eux ? Et des échos. Contrôle des voitures, non rigole, j'ai mis en avant, alors là, en premier, c'était le Countryman que j'ai mis en avant à travers un road trip au temps du patrimoine du Marais-Poit-de-Vent, donc qui est juste à côté de la Rochelle, et là, le mois dernier, c'était toujours pareil avec Mimi, il y avait la nouvelle mini cabriolet qui sortait, et du coup, je suis allée faire un road trip aussi sur l'île de Ré, à la découverte des belles demeures, voilà, qui n'étaient pas forcément connues, hors des sentiers battus. Donc en fait, ce que je trouve hyper intéressant dans ces projets-là, c'est qu'on peut combiner le patrimoine et la culture avec d'autres domaines qui pourraient être aux antipodes finalement, mais essayer de trouver un lien rassembleur entre les deux, sous couvert entre guillemets de la culture, du patrimoine, etc.

  • Speaker #1

    Et justement, j'ai vu sur ton LinkedIn... Oui ? C'était quelque chose d'important pour toi, ces valeurs. Je te cite, autrement dit, quand le projet est aligné avec mes valeurs et mon univers sur les réseaux, original, je dis banco.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça.

  • Speaker #1

    Justement, c'est l'impression que ça donne avec Mini, tu as l'air d'avoir pris du bon temps à faire ce projet. Quelles sont tes valeurs ? Justement, tu parles de valeurs. Quelles sont, si tu devais en donner trois, qui sont vraiment importantes pour toi,

  • Speaker #0

    pour qu'un projet se réalise ? Alors, moi, le premier, c'est l'éthique qui me vient en tête. C'est-à-dire que j'ai refusé plusieurs partenariats et je me suis même fait avoir une fois sur un partenaire qui n'avait pas joué franc jeu, qui me disait, par exemple, que tout était fabriqué à La Rochelle et j'ai découvert après le partenariat que tout était fabriqué au Bangladesh. Résultat, l'entreprise, elle a fermé deux mois après. Voilà, donc c'était peut-être pas... pour rien non plus. Mais en gros, tout ça pour dire que pour moi, l'éthique est quand même hyper importante. J'essaie de mettre en avant la majorité de produits et de services franco-français, dans le sens 100% made in France. Donc ça, c'est le premier, la première valeur. Ensuite, je fais toujours une recherche d'irréputation sur la marque, savoir comment elle est perçue par, comment dire, par les consommateurs. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas d'intérêt à aller travailler avec une marque qui, par exemple, sur son service après-vente n'est pas performante, qui se fiche, entre guillemets, du coup, des personnes qui vont consommer le produit ou le service. Alors, je ne sais pas s'il y a vraiment un nom pour ça, mais grosso modo, une valeur en gros.

  • Speaker #1

    Donc, de l'éthique, est-ce que tu en as une autre valeur qui...

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, pardon, passage de chat. Le chat. Voilà. Donc du coup, la deuxième valeur, ou en tout cas le deuxième élément qui pour moi est essentiel à vendre qu'une marque, c'est vraiment le côté responsable, que ce soit des deux côtés de la barrière. On parlait tout à l'heure de l'éthique concernant ce que la marque va proposer, mais aussi que la marque soit responsable dans la manière de traiter les consommateurs, et les personnes, et les clients, etc. Par exemple, si la marque, je vois que sur Internet, elle a des avis négatifs, si je vois qu'elle ne répond pas aux avis négatifs, ou même aux avis, etc., ou même sur la manière dont elle va répondre, en fait, je me dis que ce n'est pas forcément une marque intéressante, dans la mesure où moi, je ne vais pas prendre le risque de proposer une marque qui risque de poser problème en termes de gestion de crise, etc., ou de gestion des problèmes, si par exemple, les futurs consommateurs ne sont pas contents. Parce qu'en fait, c'est mon image aussi qui va être mise en cause après, en tant qu'intermédiaire pour avoir mis en avant, du coup, cette entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu as un gage de confiance que ta communauté t'a donné et qu'il faut la rendre.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait. Nicolas, tu nous as parlé de ta mission avec Mini, avec les offices de tourisme, avec certaines entreprises locales. Je crois que tu as eu une mission à plus grande échelle. C'était une mission avec Matignon. Tu peux... nous expliquer ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'était, je crois, la mission la plus inattendue que j'ai eu à faire, ou en tout cas, le contact le plus surprenant. On est le 23 février 2024 et je reçois un mail du service de communication de l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, donc rattaché à Matignon. Alors, j'ai failli le mettre à la poubelle, le mail. Je croyais que c'était une arnaque. Attends, c'est eux qui t'ont contacté,

  • Speaker #1

    c'est pas toi qui as fait cette demande ? Wow,

  • Speaker #0

    ok. Voilà, j'ai été contacté directement. Et je pensais que c'était comme du phishing. Enfin, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je pensais que c'était vraiment une arnaque au départ. J'ai failli le foutre à la poubelle. Et en fait, bah non. Du coup, alors dans ces cas-là, on a un petit numéro sur le mail à rappeler justement le service de justement Matignon pour confirmer qu'on sera là. Parce qu'en fait, l'idée, c'était que je rencontre Gabriel Attal, que je déjeune avec lui et que je l'interview sur trois thématiques liées au tourisme, au patrimoine et à la culture. Et donc, du coup, je prends le téléphone, je l'appelle. Enfin, je l'appelle, j'appelle, pardon, le service communication de Signon. Alors, ça fait un peu bizarre parce que du coup, on se retrouve baladé de service en service, etc. jusqu'à, alors pas Gabriel Attal, mais jusqu'au chef de cabinet. D'accord. Et donc là, forcément, on a une petite interview. Enfin, une petite interview, un petit questionnaire à remplir parce que forcément, les renseignements généraux... doivent quand même s'assurer qu'on est safe, qu'on ne va pas sauter dessus pour agresser la personne. Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'était mon contacté le jour pour le lendemain, véritablement, parce que du coup, c'était le lendemain matin. Alors en plus, à la base, ils se sont trompés dans la date. Ils m'avaient dit le 23 avril. Donc moi, je n'ai rien préparé du tout. Je me suis dit, ça va, c'est pour le mois d'avril, j'ai le temps. Et puis le lendemain matin, je n'avais pas mis de réveil. C'était un matin où en plus, j'étais censée être off, Enfin, j'étais censée faire la grasse mat, etc. je reçois un appel à 8h30-9h qui fait oui Nicolas vous êtes où ? On vous attend à Royan alors là chez le Royan on est à une heure et quart de route on vous attend à Royan, vous devez déjeuner avec le Premier Ministre etc. Là je fais oups,

  • Speaker #1

    ça a failli mettre un lapin au Premier Ministre

  • Speaker #0

    Oui, voilà, oui, c'est un peu ça, clairement. Et donc, du coup, fils, forcément, je me prépare d'art d'art et franchement, je ne me suis jamais préparé aussi vite que si peut-être pendant mon bac à la limite, quand j'ai passé le bac, mais bref. Du coup, je me prépare d'art d'art, je fixe sur Royan et j'ai fait tout le plan comme dans la voiture. Alors, j'ai une petite anecdote que j'aime bien raconter parce que je suis arrivée, en fait, ils avaient privatisé tout un restaurant pour l'occasion parce que du coup, c'est pareil, il y avait Prisca Tevno, etc. Il y avait le député. de Share of Maritim, enfin tout le gratin finalement. D'accord. Et je me dis, je vais me mettre à une chaise, histoire de ne pas me faire remarquer. Eh bien, devine-le, j'ai choisi la chaise du Premier ministre, où il devait s'asseoir, donc il m'a un peu fait engueuler. Donc, on m'a bien reléguée sur le côté. Alors, j'ai déjeuné à côté du préfet, à côté de Priska Thévenot, du coup, donc l'ancienne porte-parole du gouvernement. Et en face de moi, j'avais, Alors, j'avais un journaliste et un sénateur.

  • Speaker #1

    D'accord, c'était sympa.

  • Speaker #0

    Donc, alors, comment dire ? Je n'ai pas parlé. Voilà, je me suis dit, on ne va rien dire. En fait, j'étais tout en blanc et ils avaient un plat avec de la sauce tomate. Donc, je faisais plus gaffe, entre guillemets, à ne pas me tâcher parce qu'après, j'avais une interview plutôt que de faire la causette avec les gens. Donc, voilà. Puis après, bon, par contre, j'ai quand même écouté. Ah, deuxième passage de chat. J'ai quand même écouté, du coup, les échanges. Et notamment, il avait été question de tout ce qui était la fin de vie, etc. Donc, c'était vraiment hyper intéressant. Enfin, il y avait eu Style, il y avait eu plein de sujets différents. Alors, il y a eu un moment très drôle avec le sénateur, parce qu'il m'a demandé ce que je faisais dans la vie comme métier. Et moi, quand je lui ai dit que j'étais créateur de contenu, il m'a regardé d'un air horrifié. Et dans ses yeux, j'ai lu qu'il avait fait le rapprochement créateur de contenu égale Dubaï.

  • Speaker #1

    D'accord, moi, la Foucault, c'est pas Dubaï, c'est la Rochelle.

  • Speaker #0

    Oui, non mais voilà, je suis quasi sûre que c'est l'idée qui lui est passée dans l'esprit du coup à ce moment-là. C'était assez drôle. Et après, donc du coup, ça s'est fini. J'ai eu l'interview avec Gabriel Attal. C'était très impressionnant. J'ai dû me reprendre à deux fois parce qu'il n'avait plus juste avant et on était sur un petit voli. Et l'eau, elle est tombée avec un mouvement de vent. Elle est tombée sur moi avec Gabriel Attal. Et en fait, ce qu'on ne voit pas à la caméra, c'est que c'était... hyper impressionnant parce que sur la terrasse en face de moi, j'étais le seul à avoir eu l'exclusivité de cette interview. Ce qui fait que j'avais 100 journalistes qui se foutaient de... Alors désolé l'expression, mais il n'y en a pas d'autres qui se foutaient de ma gueule parce que forcément, les interviews, moi, j'en ai jamais fait, clairement. Donc c'est une prévient pour moi. Et ils prévisaient avec un Premier ministre. Donc forcément, j'étais pas très sûre de moi, etc. Et donc, en fait, il fallait que je compose avec la pression d'abat. et le Premier ministre en face de moi et la prochaine de centaines de journalistes de l'autre côté qui se foutaient du coup de moi.

  • Speaker #1

    Tu as été content du résultat ?

  • Speaker #0

    Franchement, ouais. Alors surtout, j'ai eu un gros souci de son. Les micro-cravates n'ont pas fonctionné. Donc c'est vrai que c'est les services de matignon qui ont dû refaire le mixage de son après. Mais ouais, non, franchement, je suis fière de moi dans le sens où je me dis qu'on m'a quand même repéré pour parler justement de ces thématiques-là. Alors il y avait une question sur comment... rendre accessible le patrimoine et l'histoire en faisant de la pédagogie justement auprès des jeunes générations. La question sur la gestion des AirBnB en zone tendue et zone littorale, ce qui est un peu le débat en ce moment aussi. Et l'autre, je ne sais plus ce que c'était, mais voilà, du coup, on était vraiment... En fait, moi, ce que je voulais, c'était avoir des sujets de fond pour que mes abonnés puissent aussi avoir des réponses claires, finalement, notamment sur le côté AirBnB, où il y a pas mal de monde ici sur la Rochelle qui ont du mal à se loger. par rapport à cette problématique-là.

  • Speaker #1

    Et donc, toi, tu le vois au quotidien, les Airbnbs à La Rochelle, c'est un problème pour les locaux, notamment ?

  • Speaker #0

    Alors oui, ça commence à devenir un problème endémique, on va dire, même si du coup, la municipalité de La Rochelle commence à prendre le sujet à bras-le-corps, y compris au niveau du député. Ils en ont parlé l'autre jour à l'Assemblée nationale. Et j'ai été confrontée à ça parce que du coup, vu que je suis en plein déménagement, J'ai eu énormément de chance de trouver en une semaine et demie 100 CDI D'accord. Mais je sais que la dernière fois que j'ai dû déménager, c'est tellement tendu sur la Rochelle que j'ai dû passer par une chasseuse d'appart comme à Paris.

  • Speaker #1

    Ok. Ah oui, à ce point-là. Voilà. Et ça, c'est notamment une des conséquences du tourisme.

  • Speaker #0

    Alors oui, on va dire que c'est une conséquence de... Parce qu'à un moment donné, je pense qu'il y a eu une non-gestion du coup en termes de logements et de lignes-vie, etc. au moment où à un moment, il aurait peut-être eu fallu, pas l'interdire, mais tout du moins le réglementer pour rééquilibrer la balance, finalement. Oui,

  • Speaker #1

    qu'il reste des logements pour les personnes qui sont là-dedans.

  • Speaker #0

    Voilà, et je vous demande parce qu'il y a quand même des locaux sur la Rochelle.

  • Speaker #1

    Et tu disais que dans cet échange avec le Premier ministre, avec Gabriel Attal, il y avait notamment comment promouvoir le patrimoine auprès d'un public moins averti, peut-être même plus jeune. Toi, tu disais, forcément, tu y contribues. Tu as quand même un écho sur les réseaux sociaux. Les personnes qui te suivent découvrent la région sans même blouer de chez eux. Par contre, tu expliquais aussi que justement, c'était peut-être un public plus âgé que ce qu'on rencontre habituellement sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous êtes venu à une conclusion de choses à faire pour peut-être attirer d'autres personnes vers le patrimoine ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Parce que du coup, en termes de typologie d'audience, moi, je suis présent aussi sur TikTok. Et du coup, la majorité des personnes sur TikTok sont soit des mineurs. Alors là, c'est un autre problème, enfin, façon de parler, c'est une autre problématique. Mais on va dire que la moyenne d'âge, 20-25 ans, du coup. Par exemple, sur TikTok, ça va. Donc, le fait justement que je mute ces points d'accroche, on va dire, ou cette présence. sur les différents réseaux sociaux, moi, ça me permet aussi de pouvoir capter des abonnés plus jeunes pour faire la bascule avec soit le blog ou alors sur Instagram, en fait. Essayer de faire comme un écosystème pour parler, en fait, à tout le monde. Voilà. Donc, en fait, moi, je pense que TikTok, aujourd'hui, c'est un bon moyen d'arriver à parler, justement, à cette jeune génération. Twitch aussi, qui est pas mal, même si, du coup, je suis pas dessus. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est peut-être une impression, mais j'ai l'impression que l'image de TikTok est en train de s'améliorer. Il y a encore quelques mois, en tout cas quelques années, on a l'impression que c'était une plateforme où il y avait surtout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. Et aujourd'hui, TikTok est beaucoup utilisé pour l'information aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que les trois quarts des jeunes, si ce n'est une statistique comme ça, mais c'est pour montrer un petit peu l'ampleur du phénomène, peut-être 70 à 80% des jeunes ne regardent plus les informations à la télé, ils ne lisent plus la presse papier. Donc ils ne se référencent finalement et ils ne s'informent qu'à travers les réseaux sociaux, et notamment TikTok. D'où le fait justement que les médias se sont aussi emparés de ce média social, parce qu'ils se sont rendus compte que finalement c'est là qu'étaient les jeunes. Et moi, c'est ce que j'essaie de faire à chaque fois, notamment sur TikTok. On n'est pas forcément sur le même contenu que sur Instagram. On est sur du contenu, ce qu'on va appeler snack content, c'est-à-dire qui se consomme vraiment très rapidement, en moins de 10 secondes, mais pour pouvoir capter l'attention des jeunes générations. Mais tout en diffusant ici, par exemple, en description, des éléments historiques, etc. Voilà, c'est les gens qui ont envie d'aller plus loin.

  • Speaker #1

    Excellent. Excellent. Alors, ça me fait rebondir sur quelque chose. dont on avait parlé en off, et que je voulais aussi aborder avec toi, c'est une de tes batailles, c'est justement des fois cette confusion qu'il peut y avoir entre journaliste et créateur de contenu. Alors, des deux côtés, vous allez être sur les médias, vous allez créer du contenu, mais il y a quand même une différence, et cette différence, des fois, ça a posé des problématiques pour toi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait, parce que, alors du coup, je vais déjà expliquer la différence entre journaliste et créateur de contenu, et puis après, je donnerai un petit exemple. de situations où ça a un petit peu coincé. Donc en fait, un journaliste, c'est quelqu'un qui, ok, va proposer une mise en avant sur le moment gratuite de tel événement, de telle ou telle entreprise, etc., ou de tel ou tel sujet, sauf que le journaliste a fait dans les trois quarts du temps, s'il n'est pas indépendant, une école de journalisme, c'est-à-dire qu'il a une carte de presse. En plus, derrière, ce journaliste va être rémunéré par l'organe de presse, pour le travail qu'il va faire sur le terrain, etc. Donc c'est à dire qu'en gros le journaliste il vit pas d'amour et d'eau fraîche. Mais par contre, enfin à contrario ou sur le même schéma, enfin ça dépend dans quel angle on va prendre la chose, pour un créateur de contenu on va aussi être donc des communicants, comme le journaliste finalement. Mais là où on va se différencier du journaliste, c'est qu'en tant que créateur de contenu, on va être prestataire de service. C'est-à-dire qu'on va offrir de la visibilité à la marque sur nos réseaux pour qu'elle puisse se faire soit de la visibilité, soit de ce qu'on va appeler de l'affiliation de marque. C'est-à-dire que la marque va s'affilier à l'image du créateur de contenu pour redorer un petit peu son blason, etc. Là, je caricature un peu, mais grosso modo, c'est ça. Et en fait, voilà. Donc, en fait, l'idée justement de rémunérer un créateur de contenu est tout aussi logique que le journaliste est lui-même rémunéré finalement pour la diffusion aussi d'informations. Donc, en fait, ce qui se passe, et on en revient justement à l'objet de la question, c'est que la plupart du temps, les marques, elles se disent, les créateurs de contenu, ce sont des journalistes. Sauf que non, parce que vu qu'on n'a pas la carte de presse, on ne peut pas être mis dans la même catégorie. On ne peut même pas parler. finalement de concurrence, je dirais qu'on est plutôt complémentaires dans ce qu'on va proposer. Parce qu'en tant que créateur de contenu aussi, on va apporter notre touche personnelle. Alors, pas non plus nos opinions, mais donc nos manières de penser, nos... Enfin, voilà. Je ne sais pas si c'est forcément clair ce que je dis, mais en termes de traitement de l'information, en fait, ça va être totalement différent,

  • Speaker #1

    quoi. On peut reprendre l'exemple que tu as donné avant, par exemple avec Mini. Forcément, quand tu vas créer du contenu pour Mini, ben... Oui, ils vont te rémunérer,

  • Speaker #0

    et ce n'est pas juste pour te faire plaisir à toi. Voilà, tout à fait. Et en fait, cette non-différence, justement, des deux métiers, des deux statuts, en fait, ça m'a amené à avoir plusieurs fois des situations où, par exemple, la semaine dernière, j'ai un festival qui m'a contacté sur La Rochelle, qui m'a dit, oui, ce serait bien que vous parliez de nous, etc. Et je leur ai dit, oui, du coup, qu'est-ce que vous voulez ? Ils m'ont dit tant de stories, rils, etc., machin. Du coup, je leur sors le... budget, du coup, les tarifs. Et ils me disent, ah mais oui, mais nous, en fait, on a contacté les journalistes et créateurs de contenu pour qu'ils nous fassent du contenu gratuit, etc. Donc, en gros, il fallait... Enfin, voilà, en gros, ils nous avaient tous mis dans le même panier, ce qui fait qu'en fait, la personne que j'avais en face ne comprenait pas qu'en tant que mandat de la reviste, moi, je devais être rémunérée au même titre, par exemple, bon, je vais prendre un truc totalement aux antipodes, mais par exemple, le même titre que quelqu'un qui m'a noté en entreprise pour laver des vitres ou des voitures. il va proposer une prestation de service, c'est normal du coup de le rémunérer. Sauf que moi, vu que c'est quelque chose entre guillemets, alors pas qui n'est pas physique, mais disons qui ne se voit pas, c'est-à-dire que quand je vais proposer du contenu sur les réseaux, on ne voit pas tout le travail qu'il y a derrière, etc. Et c'est aussi le but du jeu. En fait, les trois quarts des gens ne voient pas la nécessité de nous rémunérer en tant que tel.

  • Speaker #1

    Merci pour ce petit retour et ça permettra à des personnes de mieux comprendre comment un créateur de contenu gagne sa vie. Et puis surtout pas malin, c'est pas parce qu'on est créateur qu'on fait des posts sur Instagram gratuitement. Alors Nicolas, il y a une autre bataille que tu as dû mener récemment, c'est celle contre le harcèlement en ligne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça sur tes réseaux, tu as eu une histoire, tu as reçu des menaces, des insultes. Et je voulais justement en profiter de t'avoir aujourd'hui au micro du podcast Auto-Entrepreneur pour que tu puisses peut-être donner ton retour d'expérience sur cette situation et des conseils à nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Oui. Alors du coup, ça c'était il y a un mois sur TikTok. J'ai reçu, suite à un contenu que j'ai mis en ligne, une série de menaces de mort et d'insultes vraiment très violentes. En fait, il y avait tout. Il y avait xénophobie, il y avait homophobie, il y avait... Enfin voilà, chacun peut prendre ce qu'il voulait. Voilà, vraiment la totale. Donc ça, c'était suite à un contenu que j'ai mis en ligne. Donc c'était sur un spectacle qui fait partie des arts vivants. Je tiens à le préciser. Donc un spectacle de transformisme. de Drag Queen, qui était sur La Rochelle. Et donc, pour moi, vu que ça faisait partie du spectacle vivant, je me suis dit, pourquoi pas en parler, justement, sur TikTok. Donc, forcément, ça a fait le buzz, parce que c'était le lendemain d'une allocution présidentielle. D'accord. Et donc, par rapport à la guerre en Ukraine, etc. Et je ne sais pas comment ça se fait, mais ma vidéo est remontée sur les flux de... Parce que c'était une vidéo qui avait trois semaines, un peu. Et elle n'avait pas pu se décoller que ça, voilà, moi je l'avais limite oubliée et tout. Et justement, avec cette actualité géopolitique, ben en fait, la vidéo est remontée dans les tendances de recherche, etc., et les intentions de recherche. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas si c'était la Russie qui avait fait un truc, enfin, je ne sais pas, bref. Et donc ça avait changé un petit peu les modalités... requêtes entre guillemets de recherche des audiences sur TikTok et je me suis pris 500 commentaires de haine en 3-4 heures. Et en parallèle, j'ai eu une personne assez véhémente, pas très contente, on va dire, qui ne devait pas passer une bonne journée, qui m'a envoyé une série de messages avec des menaces de mort très violentes. Voilà, bon, du coup, que je ne répéterai pas ici, mais c'était vraiment très, très, très, très, très violent. Et je me suis dit, bon, ok, tu reçois ça maintenant, on fait quoi ? Parce que je me suis dit, qu'est-ce qu'on crise ? Moi, j'en ai pas. Je sais pas comment on fait. Ah ouais, tu travailles tout seul. Bah voilà. Puis en fait, moi, personnellement, j'avais encore jamais eu de haters, de trucs comme ça. Donc moi, ça me passait au niveau... Enfin, ça passait bien au-dessus de la tête. Et donc, ce que j'ai décidé ce coup-ci, je me suis dit, bon, allez. Cette fois, je vais aller porter plainte. Et je me suis dit, je vais en profiter justement de ces messages pour faire de la pédagogie là-dessus. Autant que ça serve à moi à me faire du contenu. Sauf le passage. Et si ça peut servir à permettre aux gens d'avoir un petit peu plus d'informations justement sur les bonnes pratiques sur les réseaux, sur les pratiques éthiques qui sont responsables, ça peut être cool. Donc du coup, je suis allé au commissariat. Ma plainte a été prise. J'ai été très surpris parce qu'on s'est commencé à des fois ce genre d'affaires. Ça dépend en fait où est-ce qu'on tombe. Et puis dans certains commissariats, ils ne sont pas encore trop formés, etc. à ce genre de fusée.

  • Speaker #1

    C'est encore assez nouveau.

  • Speaker #0

    C'est ça. et là du coup il y avait une j'ai appris qu'il y avait sur la Rochelle un pot de cybercriminalité etc tout ce qui touchait au web et tout et donc du coup ils ont pris ma plainte alors maintenant je peux en parler parce que j'ai eu le fin mot de l'histoire ce matin, j'ai été appelé par le commissariat de la Rochelle qui m'a dit que c'était classé sans suite d'accord parce qu'en fait TikTok n'a pas voulu communiquer les données, vu qu'ils sont chinois ils sont pas dans l'Union Européenne ils ont croit obligation ... de donner leur identité. Voilà, c'est ça. Et donc, du coup, ce qui fait qu'ils avaient réussi à remonter jusqu'au compte Instagram de la personne. Sauf que du coup, les recherches ont été arrêtées. Mais en tout cas, je tiens à le signaler. Il y a eu un très, très, très, très, très, très bon suivi de la part notamment des policiers de La Rochelle. Voilà. Vraiment, franchement, rien à dire. Très bon accueil, façon de parler. On était quand même dans un commissariat. Mais ce que je veux dire, vraiment, ils se sont sentis vraiment concernés, vraiment impliqués. Et voilà, ils ont vraiment pris le truc à bras-le-corps. Donc franchement, je leur tire mon chapeau. Ou mon kétu.

  • Speaker #1

    On leur tire le képi. En effet. Et donc, juste pour essayer de résumer rapidement. Tu devais donner des conseils à quelqu'un qui est victime d'harcèlement en ligne. la première chose, ça serait d'aller poser une plainte ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je ne serais pas forcément aussi catégorique, parce que moi, je serais plutôt dans la même optique que les personnes qui sont victimes de violences conjugales. C'est-à-dire que si on ne se sent pas, on n'y va pas. Clairement, on ne va pas se forcer à y aller. Si c'est nous mettre nous-mêmes en danger après, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. C'est-à-dire qu'il faut quand même... prendre un petit peu de recul et on voit entre guillemets, alors pas si ça vaut le coup, mais disons si c'est assez safe pour y aller. Enfin, c'est malheureux à dire. Par exemple, si la personne qui nous menace de mort, c'est notre voisin et qu'il a un couteau à la main, on ne va pas lui dire, bon, ok, je vais porter plainte parce qu'on sait qu'on va forcément avoir des problèmes après. Il faut peut-être essayer de la jouer un petit peu plus finot, essayer de voir un petit peu comment ça peut être fait. Mais c'est vrai que si on a la possibilité de le faire, il faut bien sûr aller déposer plainte.

  • Speaker #1

    Et après, des choses qui sont plus à faire au quotidien, il y a toujours possibilité de bloquer les personnes pour arrêter le contact. Et des fois, justement,

  • Speaker #0

    éviter que les choses s'en venient. Signaler auprès de TikTok. Alors, en sachant que ça, c'est assez particulier, parce que j'ai signalé des messages où il y avait des sous-entendus de menaces de mort. Et vu qu'ils n'étaient pas indiqués, ce genre de personnes savent comment contourner les algorithmes et l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'ils le disent, mais de manière à que ça soit juste à la limite et qu'en fait, le signalement ne passe pas. Donc, c'est-à-dire que j'ai eu une centaine de signalements qui n'ont pas abouti parce qu'il n'y avait pas les mots précis, parce qu'il n'y avait pas les mots que le petit robot mettait dans la case. Ou moins, c'est-à-dire qu'ils ont son mot de mot. Voilà, c'est ça. Donc, ils sont très, très, très, très, très, très malins.

  • Speaker #1

    On va revenir sur quelque chose de plus joyeux. Et l'une de tes sites, c'est... Tu as rédigé un livre, tu as édité un livre qui s'appelle « Les 111 lieux en charlotte maritime à ne pas manquer » .

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bravo. Oui, souvent le titre est un peu écorché, mais oui, en effet.

  • Speaker #1

    Et du coup, si tu reprends un peu, j'imagine, les lieux que tu nous présentes en vidéo, sur les réseaux. Comment t'es venue cette idée de rédiger un livre ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'est la maison d'édition qui est venue vers moi, dans le sens où j'ai été contactée en juillet 2022 par justement la maison d'édition. Alors je me souviens, j'étais en train de faire mes courses, j'étais pas du tout là-dedans. Voilà, je vois un numéro inconnu, je me dis bon, allez, je décroche, ça doit être encore de la pub. Non mais à chaque fois que j'ai un truc qui me tombe dessus Ça fait tout comme si c'était de la pub Et donc du coup On me propose le projet Donc je dis de suite Donc il a fallu que je Comment dire Que je leur prouve des garanties avant de rédiger Le contrat d'édition

  • Speaker #1

    Donc j'ai dû chercher 50 Les garanties c'est par exemple Sur 111 yeux tu devais en donner 70

  • Speaker #0

    Je devais en donner 50 Merci. pour voir un petit peu la typologie de lieux que je pouvais leur sortir et leur proposer pour ensuite dire ok, du coup on signe. Donc en gros, ce livre m'a demandé plus de deux ans de travail. Et il est sorti en juin 2024, le 6 juin, le jour du débarquement.

  • Speaker #1

    Ça fait un rappel avec le bon cœur.

  • Speaker #0

    Assez. Donc voilà, du coup, ça a été une aventure assez compliquée, qui demande beaucoup de rigueur, mine de rien. Parce que j'avais quatre deadlines avec tant de chapitres à rendre, tant de photos, etc. En sachant qu'il y a des lieux soit qui étaient fermés, soit qui étaient détruits, soit qui n'existaient plus, soit où je n'avais pas l'autorisation d'aller, etc. Donc, ça a été assez rude à mettre en place quand même.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, ce format, est-ce qu'il te plaît ? Est-ce que tu aimerais de recommencer ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, petit exclu pour celles et ceux qui écouteront et qui me suivent du coup. Instagram, il y a un deuxième livre qui va sortir au mois de septembre. Je suis en train de finir de le rédiger. Voilà, donc, bon, pour ceux qui sont sur Instagram, on en parle dès le mois prochain. Voilà. Mais, grosso modo, ouais, donc là, ce sera un livre où je vais faire une compilation de certaines de mes anecdotes historiques que j'ai sur Instagram, parce que j'en ai répertorié 900 pendant 5 ans. Et, en fait, ça va être des circuits balathématiques à travers, justement, ces... à travers ces anecdotes. Voilà, donc il y aura 10 circuits, voilà, par exemple, sur l'histoire des femmes à La Rochelle, sur l'histoire des transports, etc. Enfin, plein de choses qu'on ne voit pas forcément ailleurs, mais toujours, en fait, c'est mes anecdotes qui seront remises en contexte, réécrites au format livre. Voilà.

  • Speaker #1

    Super, ça sera parfait pour les auditeurs qui vont partir en vacances en Charente, maritime.

  • Speaker #0

    Voilà, alors plus pour l'arrière-saison, du coup, parce que ça sort au mois de septembre, mais oui, voilà, tout à fait.

  • Speaker #1

    Nicolas, j'ai une dernière question pour toi. On te l'avait déjà posée il y a 4 ans, je crois. C'est quelque chose que justement, Nicolas, l'ancien animateur, avait instauré. Et cette question, c'est qu'est-ce que tu conseillerais à une personne qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    En 2021, j'avais dû dire un truc du genre, il faut se former. Je ne sais plus ce que j'avais dit comme conseil.

  • Speaker #1

    Je crois que c'était la tournée autour de se former. C'est comme ça.

  • Speaker #0

    Et donc, en fait, cette fois, j'aimerais être un peu plus... Enfin, originelle façon de parler, mais en tout cas, mon conseil va toucher aussi à un autre domaine de l'entreprenariat auquel il faut être mis au fait avant de se lancer. C'est-à-dire que du coup, en tout cas, me concernant, mon activité a des cycles. C'est-à-dire que c'est une activité où je sais qu'entre le mois de janvier et le mois de mars de chaque année, ça va être une... une période creuse. Donc, c'est ce qui induit que c'est quelque chose qu'il faut que j'anticipe, qu'il faut que je prépare. Et là où je veux en venir, c'est que finalement, l'auto-entrepreneuriat, ce n'est pas un truc linéaire. C'est un truc un petit peu en courbe. Et c'est quelque chose auquel, finalement, déjà, qui est normal, mais aussi auquel il faut se préparer parce qu'en termes de montagne russe psychologique, on va dire, c'est quand même assez rude où, en fait, on peut passer de 5 ou 6 clients. sur 2-3 mois à pas de client pendant 2 mois, repartir sur 3 ou 4 après, etc. Donc, c'est vraiment une gymnastique à avoir et un élément à prendre en compte qui, je pense, fait partie de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un super conseil et c'est vrai qu'on le voit beaucoup. Ces personnes qui marchent bien et d'un coup, ils ne vont peut-être plus avoir de client. Alors, au-delà de l'aspect financier, c'est aussi au niveau de la confiance des personnes qui vont penser au meilleur. Oui. Je suis complètement nul, personne ne veut de mon offre. Alors que des fois, c'est tout simplement parce que c'est une activité saisonnière, qu'il y a des temps creux, des temps forts, et tu fais très bien de le rappeler.

  • Speaker #0

    Même aussi plus loin, là par exemple cette année, mon émission a commencé plus tard, parce que par exemple, c'était dû à un facteur extérieur, c'est que le budget du gouvernement n'avait pas été voté. Sauf que moi, je suis vachement dépendant entre guillemets de tout. les institutions, tout ce qui va être les mairies, tout ce qui va être les offices de tourisme, etc. Puis forcément, ils n'allaient pas investir de l'argent dans de la communication digitale. Sans budget. Ils n'avaient pas le budget, finalement. Ça peut dépendre de tellement de facteurs. Ce n'est pas pour ça qu'on le prend mieux, niveau moral. Je tiens quand même à rassurer les gens. En gros, ça... Merci. Tout ça pour dire que s'il y a des moments où on n'a pas de clients, en fait, ce n'est pas forcément de notre faute. Ça peut être un truc extérieur, ça peut juste être un ensemble de coïncidences, etc. En gros, ça ne remet pas forcément en cause ce qu'on est et ce qu'on va proposer. Oui,

  • Speaker #1

    et ça fait aussi écho à un autre épisode de podcast qui est sorti récemment avec Pierre Dron, qui est un artiste et justement qui avait des clients publics. Et du coup, avec cette instabilité politique, malheureusement des fois il y avait des retards sur les paiements donc ça touche beaucoup de monde on arrive à la fin de cette interview Nicolas qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour les semaines et les mois à venir ?

  • Speaker #0

    Que tous mes contrats en cours se réalisent parce que j'en ai pas mal qui sont en train de se signer non mais ouais plus sérieusement que je continue à m'épanouir là-dedans et que Nicolas Rochelle continue à évoluer petit à petit Dans 5 ans on replie le point

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas pour ton temps A bientôt

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour ta confiance et pour m'avoir permis de revenir faire un petit coup au portail des auto-entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Nicolas et sa micro-entreprise ont fait du chemin durant ces quatre dernières années. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sort plutôt très bien. Désormais, il vit pleinement de son activité et de sa passion. Il est l'un des personnages phares de la région en charron de maritime quand il s'agit de faire la promotion de ce patrimoine. Et d'ailleurs... Est-ce que vous avez pu repérer ce fameux lieu secret qu'il nous partage ? J'espère que vous l'avez. Si vous l'avez, n'hésitez pas à nous envoyer un message ou un commentaire sur les réseaux sociaux du portail Auto-Entrepreneur et vous aurez peut-être une chance de gagner un exemplaire de son livre « 111 lues en charlotte maritime » à ne pas manquer. Nicolas est le parfait exemple de la réussite en micro-entreprise. Il avait débuté par une passion et cette passion, il a continué à la faire grandir jusqu'à pouvoir... en vie quotidienne. Il nous a quand même expliqué qu'il y avait des défis qui étaient des pas compliqués à surmonter, que ce soit le harcèlement en ligne, parfois la confusion entre les journalistes et les créateurs de contenu, mais dans l'ensemble, on peut clairement voir et apprécier le parcours de Nicolas. Comme il l'a suggéré en fin d'épisode et en fin d'interview, peut-être que nous nous retrouverons dans 4 ans pour de nouveau faire le point sur son activité. Quant à nous, nous nous retrouvons très bientôt. pour un nouvel épisode. Mais d'ici là, prenez soin de vous et de votre entreprise.

Chapters

  • Nico La Rochelle : la passion du patrimoine

    00:00

  • L'évolution de sa micro-entreprise en 4 ans

    12:51

  • Ses valeurs

    19:59

  • Sa rencontre avec Gabriel Attal

    22:49

  • La confusion entre journaliste et créateurs de contenus

    33:15

  • Le harcèlement en ligne

    37:38

  • Son livre : 111 lieux en Charente Maritime à ne pas manquer

    44:11

  • Ses conseils aux futurs entrepreneurs

    47:22

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