- Speaker #0
Cette force qui se déploie. Cette force qui se déploie. Cette force qui se déploie. Je m'appelle Camille Geoffroy et j'avais envie de partager avec toi la parole libre et spontanée de personnes qui m'inspirent. Je voudrais te présenter Florence. Florence, je l'ai rencontrée dans le Gers, un été. Ce qui te saisit tout de suite quand tu la rencontres, c'est son énergie. Elle est contagieuse. Elle a une curiosité aussi très aiguisée. Elle a envie de voir tout ce qu'il y a dans les environs. Et c'est quelqu'un qui t'amène à te déplacer, à regarder différemment. Et elle a aussi cette belle complicité avec son époux Olivier. Et ça, c'est très beau à voir. Elle est expert et coach. Elle a une boîte à Paris en marketing. Mais ça fait bien longtemps qu'elle a transcendé tous les process habituels parce que c'est vraiment... La relation humaine qui l'intéresse. Et là, nous sommes dans son appartement parisien, par une belle journée de juin. Comment tu te présenterais,
- Speaker #1
toi,
- Speaker #0
aujourd'hui ?
- Speaker #1
Je suis une Parisienne, je crois qu'on peut le dire. Ça fait plus de 30 ans que je vis à Paris et j'ai cette origine du Sud-Ouest, mais cette revendication énorme d'être Parisienne, c'est-à-dire de profiter de l'énergie incroyable de cette ville. Donc beaucoup de gens parfois me regardent en se disant « Oh, c'est dur, la vie aà Paris » . Moi, j'ai pas du tout ce sentiment-là. J'ai cette chance inouïe de pouvoir profiter de cette ville. Et j'avoue que le fait de me définir comme une Parisienne me correspond plutôt pas mal, en fait. J'ai besoin de rencontres. Et la ville, c'est le lieu des rencontres. Il se trouve que j'ai la chance, je pense que c'est une chance, tu sais, d'avoir une curiosité assez forte. Et donc, quand tu es un peu curieux, en ville, tu peux trouver plein d'endroits où... exercer ta curiosité, qui peut te donner des réponses. Et même, parfois, des rue, tu sais, ou tu te balades. Ah, tu n'avais pas vu ça. Tu fais un pas de côté. Tu vois une plaque sur une maison et tu dis, oh, il a habité là. C'est quand même incroyable. Moi, j'aime sentir ces espèces d'onde, tu vois. On sent que la ville est habitée. Et moi, j'aime ça. Donc, pourquoi c'est intéressant ? Parce qu'effectivement, moi, ça satisfait mon goût de la curiosité, d'en savoir plus. plus d'être à la rencontre de. Et dans cette ville, si on veut, on peut rencontrer à la fois plein de gens, plein de cercles différents. Et puis aussi, on peut rencontrer l'histoire. Moi, ça me fait vibrer, cette histoire qui affleure, tu vois, sur les murs, qui affleure partout. On sent que ça vibre. C'est somptueux.
- Speaker #0
Et moi, ce qui me frappe chez toi, ce que je trouve extrêmement touchant, c'est cette capacité d'émerveillement.
- Speaker #1
Je pense que cet émerveillement, on l'a tous en nous. Franchement, ce n'est pas du tout quelque chose de particulier. Peut-être que certains l'ont un peu plus cultivé ou c'est peut-être un petit peu plus présent, mais je pense que tout le monde l'a en soi. Je pense que c'est ce qui nous vient de l'enfance, en fait. Tu sais, c'est cette capacité dingue qu'on les enfants à interroger les choses et à se dire, « Ah bon ? Pourquoi ? » Et moi, je crois que j'ai gardé ça parce que je n'ai, en gros... jamais rien tout à fait compris au monde, quand même. Je cherche toujours. Les réponses qu'on me donne sont rarement, pour moi, ont souvent été peu satisfaisantes. En fait, je me disais, ah bon, et pourquoi ? Et pourquoi ça ne serait pas autrement ? Et donc, je pense que tout le monde a ça, tu vois, mais que peut-être certains ont un petit peu plus enfoui leur âme d'enfant. Moi, elle reste très présente. C'est une hypothèse que je fais, je ne sais pas. et je la préserve, je la garde parce que je trouve que c'est très sympa de garder l'enfant en soi on dit que les scientifiques ont la capacité de trouver des réponses et que les artistes sont là pour poser des questions c'est exactement ça, en ça j'ai peut-être une âme d'artiste parce que les questions j'en ai plein encore et effectivement ils me touchent ces artistes que je vois soit dans les musées, soit en ouvrant des livres soit en écoutant de la musique comme ça c'est qu'ils ont cette capacité à poser un regard sur le monde qui n'est pas fini, qui est ouvert, et qui agence le monde d'une certaine manière. Souvent, une œuvre, c'est une invitation. Parce que, par exemple, un roman, c'est une invitation à entrer dans une histoire. Une peinture, c'est une invitation à regarder, à réagir, à vibrer avec la couleur, la forme. Et donc, il y a une espèce de dialogue qui est à la fois universel et intime. Et ça, c'est magnifique. Tu vois, moi, quand j'ouvre un roman, j'ai l'impression que l'auteur ou l'autrice me parle à l'oreille. J'ai l'impression d'avoir un frère ou une sœur, tu vois, au-delà du temps, qui me confie des choses extrêmement intimes, finalement. Et qu'est-ce que c'est doux. Et on a la chance de pouvoir, tu vois, rentrer en conversation avec eux quand ils s'exposent, quand ils sont édités, quand, tu vois, on a la chance de pouvoir les rencontrer. Et du coup, ça nous fait évidemment avancer nous-mêmes. Moi, en tout cas, ça me fait un petit peu avancer. Parce que ce que tu arrives à capter de ce qu'a donné un artiste, même si c'est une interrogation, c'est déjà énorme, si tu as réussi à le sentir vibrer en toi, cette vibration, tu ne vas pas la garder pour toi. La joie, ça fait exulter, ça fait donner, et ça permet de redonner quelque chose autour de soi.
- Speaker #0
Là, les gens qui t'écoutent voient pas forcément, mais le corps il est tout le temps très actif chez toi. Après, tu fais du sport, tu marches beaucoup dans la ville et tout ça. Donc, il y a cette idée. Moi, je sens en tout cas que l'esprit est en mouvement, mais le corps l'est beaucoup aussi.
- Speaker #1
Tu sais, j'ai un grand sujet avec le corps, moi. De toute façon, le corps, ce n'est pas lui qui suit l'esprit. Tu sais, c'est lui qui emporte l'esprit. Donc, ça se passe d'abord dans le corps. Et effectivement... C'est le corps qui bouge d'abord, qui a des envies, qui t'entraîne, qui a des intuitions. C'est le corps, finalement. Et c'est vrai que moi, je sens un corps assez joyeux, qui a envie de bouger, qui a envie de découvrir. Il est un peu fripon, lui-même, il est un peu taquin. Il n'aime pas l'immobilité, en tout cas. Et donc, c'est un peu comme si mon esprit était à la mesure de mon corps. Ce n'est pas le contraire. On a vraiment envie, qu'est-ce qui nous pousse vraiment à bouger, à aller un matin à cet endroit, à passer par cette rue alors qu'on n'y était jamais passé. Et c'est un peu écouter, écouter ce qui nous porte en fait. Mais c'est l'écoute d'une sorte d'énergie qui vient profondément du ventre, du corps, et qui ne vient pas du tout de l'esprit, mais vraiment pas du tout pas du tout du cerveau. Je multiplie peut-être encore plus les rencontres maintenant. Et puis, il y a aussi cette espèce de lâcher. Tu vois, Moi, je lâche encore plus, notamment dans mes rencontres personnelles. Je pense que je lâche encore plus. Je fais plus d'emblée confiance aux autres. Peut-être que j'avais moins ça avant. Et du coup, c'est quand tu as un œil. qui regarde l'autre dans son potentiel, dans ce qu'il peut faire, sans jugement et tout, il se passe des trucs incroyables. Et du coup, j'ai fait des rencontres récemment magnifiques et des amitiés sont nées récemment, qui sont pour moi très importantes et j'aurais peut-être pas eu la capacité de faire de tisser ces amitiés plus jeunes parce que j'étais moins sûre de moi, il y avait peut-être encore trop de temps. peur, pas assez de lâcher prise. Il y avait tout un tas de trucs qui tournaient en moi et qui ne me permettaient pas d'être aussi disponible à ce qui advenait quand je rencontrais quelqu'un. Et du coup, c'est aussi se départir de plein de choses. Tu sais, paradoxalement, parce que j'adore le paradoxe, c'est se vider aussi de quelque chose. C'est-à-dire de ce que tu préjuges de la personne, de ce que tu attends, de ce que... Ne rien attendre, ne rien préjuger et il se passe toujours quelque chose. Et ça, c'est vrai que c'est... Peut-être plus un processus, tu vois, qui est venu à maturation, qui a eu besoin de temps et tout ça. Parce qu'il faut se... Je pense que moi, il a fallu que je me défasse de tout un tas de trucs, en fait, tu vois. Parce qu'on a quand même tout un tas de masques sociaux, tu vois, de contraintes, de trucs, de... Voilà. Et ça, c'est vrai que ça me fatigue beaucoup. Et c'est la grande chance d'être arrivée à un âge un peu mûr. c'est de pouvoir se dire de pouvoir faire un peu le tri tout ça qu'est-ce qui est important pas important, qu'est-ce qui me fait réellement vibrer qu'est-ce qui est important quand je rencontre quelqu'un et ça c'est essentiel mais c'est vrai que ça mérite un peu de chemin moi j'ai fait mon chemin là-dessus et de retrouver notre espèce de vigueur d'énergie originelle de candeur aussi c'est pour ça qu'on parlait de l'enfance et moi ça me paraît essentiel ça Je pense qu'on l'a et puis qu'après, ça peut un peu se perdre dans plein de... de justification, de choses, de contraintes qui ne sont pas vraiment, mais qu'on se fabrique aussi un peu soi-même. En quoi ça fabrique du bonheur, cette histoire-là ? J'étais prisonnière de plein de choses quand j'étais plus jeune. Mais avec cette conscience que ça n'était pas satisfaisant. Moi, j'avais parfois ce sentiment. Ça m'arrivait des fois, une discussion en groupe, un dîner. On était nombreux de me dire... Mais là, il n'y a pas une conversation qui est vraiment sincère. Tu vois, on est en train de se faire une espèce de... Moi, j'ai vu telle expo, moi, j'ai vu ça, tu vois, une espèce de joute sociale qui, moi, ne m'intéressait pas du tout, quoi, tu vois. Et ça m'est arrivé, bien sûr, plein de fois. Et là, dans ce cas-là, je me trouvais idiote, j'étais muette, je me trouvais à côté parce que je n'avais pas ce sens de... Enfin, je n'avais pas envie de participer à ça. Donc, j'étais atone, j'étais, tu vois, en retraite, ça. Et... Et j'ai mis du temps à comprendre quand même qu'est-ce qui fabriquait ça, pourquoi c'était comme ça et tout ça. Et maintenant, je me suis un peu affranchie.
- Speaker #0
Aussi parce que t'as changé des relations,
- Speaker #1
certainement. Oui, tu sais, tu peux toujours aller dans une rue à droite ou à gauche. Tu peux toujours choisir de dire oui ou non. Ou d'offrir, tu vois, un regard autre sur l'autre qui va permettre aussi de lui faire comprendre que, tu vois, là, la conversation qu'on a, on mérite mieux. à tous les deux. On mérite mieux, quoi. Et effectivement, cette liberté d'agir sur la relation qui est fondamentale, en fait, tu vois. En fait, les relations, on ne les subit pas. On peut agir dessus. Puis moi, ça résonne avec tout un tas de trucs que je pratique aussi dans mon... Oui, avec une métier. Tu vois, je suis aussi coach. Voilà. Je sais très bien qu'une relation, ça se construit aussi à deux et ce n'est pas... Il n'y a pas une essence de la relation, tu vois, qui est là à priori. Elle se... construit en faisant. Donc, si elle se construit, ça veut dire qu'on peut agir dessus. Ça, c'est quand même extraordinaire de se dire ça, tu vois. Alors, bien sûr, il faut savoir-faire, il faut être un petit peu toujours, tu vois, dedans et un petit peu dehors aussi, un petit peu à côté pour comprendre ce qui est en train de se passer. Je crois pas au grand moment dans la vie. Je crois à la magie de l'ordinaire. Parce qu'on peut agir complètement au quotidien, dans l'ordinaire, sur toutes les relations qu'on a, la façon dont tu parles à ta boulangère, dont tu lui achètes du pain. dont tu lui souris. Ça peut changer la vie. Mais franchement, tu vois, je pense qu'il n'y a pas de grand soir, qu'il y a plein de petits moments potentiellement, je crois que c'est le mot, potentiellement magiques dans la vie et qu'il faut surtout pas, surtout pas se priver d'exercer cette magie.
- Speaker #0
J'aimerais interroger ton rapport au temps.
- Speaker #1
J'entends autour de moi dire « je n'ai pas le temps, je n'ai pas le temps » . Moi, je n'ai pas du tout ce sujet dans ma vie. J'ai le temps de faire des choses, j'ai le temps de voir mes amis, j'ai le temps de leur dire que je les aime, j'ai le temps de faire pas mal de choses. Je ne cours pas du tout après le temps. Donc je pense que c'est complètement une construction mentale aussi ça. Et le temps c'est un sujet merveilleux qui me titille un peu. Le futur est déjà là, il cherche juste à ce qu'on le dévoile, donc j'ai envie de dire soyons sensibles. au petit signaux que nous envoie le futur. Moi, je pense que le futur a planté toutes ses graines dans le présent et qu'il attend juste qu'on en prenne un peu conscience. Et c'est même un truc que je fais travailler avec mes équipes et tout. Donc ça, je sais que le futur est déjà là. Donc, tu vois, la limite entre le présent et le futur, elle est quand même très ténue. Et puis, le passé, le passé, il affleure tellement au présent que il est encore là, qu'il structure notre présent. Donc, pour moi, c'est assez flou, la limite, tu vois, passé, présent, futur. Tout ça, pour moi, c'est une... C'est un élément majeur, c'est qui nous sommes, à quel moment. Et tu vois, on parlait tout à l'heure des bouquins, on disait, je ne sais pas, Tolstoy il est mort, Zola il est mort, ou Romain Garic, j'adore, il est mort, mais pour eux il est très présent. Sa parole, elle vibre complètement. Moi, j'ai l'impression qu'on est intime et qu'on se parle. Quand j'ouvre un bouquin, ils sont là. Donc, si tu veux le rapport au temps, il est beaucoup moins quantitatif, actuel et linéaire que ce que l'on peut... En tout cas, en dire communément, on va dire. Tu vois, moic je n'ai pas du tout ce rapport-là. Le temps, on le tord aussi un petit peu comme on veut tu vois.
- Speaker #0
Donc, les notions d'âge, tu t'en fous ?
- Speaker #1
Les notions d'âge, à un moment, on a quand même des petites limites physiques. Il paraît. Mais tu les sens pas ? Par exemple, tu les sens pas ? L'âge de la maturité, je trouve que c'est un âge merveilleux. Alors, il y en a plein qui l'ont déjà dit. Ce n'est pas tellement nouveau. Mais, tu vois, typiquement, on dit la vieillesse, mais la vieillesse, c'est plein d'étapes, tu vois, c'est plein de moments, c'est plein de... Et moi, j'adore, je trouve que cette période est géniale, parce que effectivement, t'as fait un bout de vie, t'as un petit peu d'expérience, t'as des trucs à donner, quoi. C'est l'âge de la transmission, c'est l'âge où tu peux faire des cadeaux, où tu peux t'occuper des autres, protéger, donner de l'amour, donner de la douceur. Et ça, tu peux le faire quand toi, t'as déjà un petit peu reçu de la vie, tu vois, c'est sympa de pouvoir le faire. Et du coup, pour moi, la maturité, c'est ça en fait. Tu as donné ça, ce don, cette vibration, ce truc qui est parti de toi. Pas de problème. C'est déjà ça, le sujet. Et effectivement, ce n'est pas un truc arithmétique, algébrique. J'ai donné ça, on ne m'a pas donné, ça ne va pas. Non, ce n'est pas un truc... Enfin, j'ai compris aussi que ça ne servait à rien et que ça faisait que des frustrations. Pareil, on peut se débarrasser de ces frustrations-là.
- Speaker #0
Ce titre cette force qui se déploie. Comment ça te parle ? Qu'est-ce que ça te raconte,
- Speaker #1
ce titre ? Écoute, je pense qu'on est à un moment de... à un moment de l'histoire, et là je vais être, tu vois, un peu plus sérieuse, peut-être, où on a besoin. Nous avons collectivement besoin de forces qui se déploient pour que nous constituions un corps collectif, en fait. J'ai l'impression quand même que ces liens que l'on avait, que ce bien commun, que ces liens... sociaux, ce qui fait le groupe, ce qui fait corps, ça se délite un peu. Et si on a encore la chance de pouvoir donner la parole à des endroits, des personnes, qui déploient beaucoup cette espèce de force qui est une force qui va vers les autres, qui essaie d'unir, qui essaie de rencontrer. On a déjà gagné beaucoup parce que je pense que c'est ce qui nous manque un peu. Tu vois, on sent maintenant, on s'isole avec nos téléphones, on est dans des bulles un peu repliées sur soi. Et je pense que c'est ce qui peut arriver de pire à une société, tu vois. C'est de ne plus aller vers les autres, tu vois, de ne plus faire un corps collectif, d'être un peu séparé des autres, alors que ce soit via un smartphone ou via une séparation plus physique. Et pour moi, on vit des moments quand même à la fois excitants, mais à la fois quand même préoccupants de ce point de vue. Et donc, si on a ces endroits, ces personnes, ces lieux où on peut sentir une force qui se déploie, alors écoute, je pense que c'est salutaire et tant mieux, faisons écho à cette force-là. Parce que les forces de repli sont aussi très prégnantes, en fait. Tu vois, on... Il y a beaucoup de haine aussi, il y a beaucoup de peur, il y a beaucoup d'enfermement. Et donc, il faut faire contrepoint à tout ça. Et peut-être que c'est un des moyens, peut-être. Et bien sûr, il y en a sans doute plein d'autres, mais tant mieux si c'est un des moyens en tout cas. Le monde a besoin de ça. Le monde a besoin de soins. Et la force qui se déploie, moi j'imagine ça comme une force évidemment très positive, une force. qui est douce, qui est pas violente, qui caresse, qui soigne, qui va à la rencontre, qui découvre. Et on a immensément, immensément besoin de ça en ce moment.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté ce podcast. Ces entretiens font partie d'un projet global qui s'appelle « Cette force qui se déploie » , exposition sonore dont vous pourrez trouver plus d'informations sur notre site www.lavieestailleurs.com