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Podcast Double Hoppe

EP 38. Les 5 enseignements qui changent la vie.mp3

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30min |18/04/2025
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Description

Et si quelques prises de conscience pouvaient déjà changer ta manière de vivre au quotidien ?
Dans cet épisode, je te partage 5 enseignements puissants – des clés que j’ai intégrées au fil du temps et qui ont marqué un vrai tournant dans ma vie… et dans celle de mes client.es.

Mon intention avec cet épisode : te les transmettre de façon claire et accessible, pour que tu puisses les intégrer dès aujourd’hui, sans avoir besoin d’être accompagnée, sans attendre un "grand moment" de déclic. Juste toi, ta vie, et ces 5 réflexions à emporter partout.

Tu y découvriras :

  1. Pourquoi croire qu’on a toute la vie pour évoluer est une illusion,

  2. Le double sens de cette phrase : "On ne subit que ce qu’on tolère",

  3. Comment transformer chaque expérience – même les plus rudes – en données précieuses,

  4. Le rôle de la co-responsabilité dans tes relations,

  5. Et la puissance (souvent sous-estimée) des petits pas.

🎧 Mets tes écouteurs, installe-toi confortablement et laisse ces enseignements infuser. Il se pourrait bien qu’ils ouvrent un nouvel espace en toi.

PS : Cet épisode, je l’ai pensé comme un vrai cadeau. Celui que j’aurais aimé recevoir il y a quelques années.
Si en m'écoutant, tu sens l'envie de ne plus rester là où tu es alors tu ne pouvais pas mieux tomber : j’ouvre 3 nouvelles places en accompagnement individuel. Tu peux candidater ici : https://tally.so/r/meo0Re

——
🧿 Retrouve-moi sur Instagram : @doublehoppe
——
Si tu as aimé l’épisode, pense à le partager, à me taguer ou à laisser 5 étoiles et un commentaire sur Spotify/Apple Podcast.
C’est un petit geste pour toi, mais un grand soutien pour moi 🤜🏼🤛🏼


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien et que vous vous apprêtez à passer un superbe week-end de Pâques. Aujourd'hui, je vous retrouve pour un épisode... un peu spécial, un peu spécial parce que pour une fois, je ne réponds pas à une auditrice ou à un auditeur qui m'aurait confié un sujet, mais j'ai décidé de vous partager 5 mantras, 5 principes, 5 apprentissages finalement, qui m'accompagnent quotidiennement et qui accompagnent chacune des personnes que j'ai en coaching. Si je vous partage ces 5 enseignements, c'est parce que vraiment, ils ont un pouvoir immense. Le pouvoir de changer la vie. Quand on comprend ces enseignements, je ne vous demande pas de me croire au passage, mais simplement de les emmener avec vous et de voir dans votre quotidien si ça change quelque chose. Mais quand on fait ça, ça ouvre une perspective, ça permet un petit pas de côté, pour, pour une fois, voir les choses d'une manière un peu différente et donc s'offrir l'opportunité d'y réagir différemment. plus de contrôle, avec plus de confiance et forcément avec un résultat qui s'approche un peu plus d'une version authentique de nous. Bref, aujourd'hui j'avais envie de vous partager des outils qui accompagnent ma vie, qui accompagnent la vie de mes clients et qui, j'espère, vous accompagnera vous aussi. Il n'y a absolument aucun ordre logique Parce que pour moi, ces cinq principes sont à valeur égale. Donc prenez-les dans l'ordre et surtout ne gardez que ceux qui résonnent vraiment pour vous. Le tout premier, c'est une phrase que j'adore, qui figurait d'ailleurs sur mon site internet. Croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est la plus grande source de potentiel inexploité. Ça paraît tout à fait logique, on est même tous au courant qu'on peut mourir demain. dans la minute qui suit, dans l'heure qui suit. Mais je trouve que l'avoir en tête quotidiennement, ça aide. Ça aide parce que quand on est sur le point de passer à l'action mais qu'on se retient, c'est parce que dans un petit coin de notre tête, on se dit « c'est pas grave, je pourrais le faire plus tard » . Mais plus tard, le café refroidit, plus tard, tu perds l'envie, plus tard, la journée devient la nuit. Plus tard, les gens grandissent. Plus tard, ils vieillissent. Et plus tard, la vie file. En fait, cette phrase, je l'adore parce qu'elle nous rappelle que rien ne nous est dû. Et parfois, j'ai le sentiment qu'on se comporte inconsciemment de manière assez ingrate. Parce qu'on pense que les choses sont normales. Parce qu'on pense que se réveiller le matin, c'est normal. Parce qu'on pense que la santé, elle est due. Elle sera toujours là. Et vous me connaissez, j'aime pas aborder la vie d'une manière grave. Oui, elle est très importante, mais non, les choses ne sont pas graves, parce qu'in fine, on va tous au même endroit. Alors, cette phrase-là, elle m'aide finalement à chaque jour éprouver de la gratitude, chaque jour me rappeler que j'ai beaucoup de chance d'être en vie, j'ai beaucoup de chance d'avoir un corps qui fonctionne parfaitement, j'ai énormément de raisons de me réjouir. Et rien que ça, rien que quand on commence sa journée en ayant ça en tête, en prenant le temps, le temps d'avoir ça en tête. Parce que c'est pas automatique. Eh bien, ça vous fait aborder la vie d'une manière tout à fait différente. Parce que tout devient un cadeau. Et ça paraît un peu cuculé, petits oiseaux, mais pensez à votre quotidien. Pensez à toutes les choses qui vous agacent, et rendez-vous compte que rien ne vous est dû. On s'agace quand la machine à café ne fonctionne pas, mais on oublie de se réjouir toutes les fois où elle a bien fonctionné. En France, on a ce qu'on appelle la SNCF que tout le monde connaît, et on est les premiers à taper du poing sur la table quand on arrive en retard. Mais on oublie aussi toutes les fois où ça se passe bien. Et l'humain est câblé comme ça. L'humain est câblé pour noter les choses qui ne vont pas, les choses qui sont... des raisons de s'énerver, qui sont des raisons de s'inquiéter parce que c'est comme ça qu'on reste alerte et qu'on reste prêt en cas de problème. Mais ça n'est pas une raison. Ça n'est pas parce qu'on est câblé comme ça qu'on doit en faire une excuse pour ne jamais penser à l'inverse. Parce que ça, je le dis souvent et ça aurait pu être un des cinq principes. Ce qui est vrai dans un sens, c'est vrai dans l'autre. Vous êtes en colère parce que quelqu'un vous a klaxonné alors que vous étiez dans votre droit, mais On peut aussi se réjouir parce qu'il n'y a eu aucun accrochage, il y a eu un voyage paisible. Vraiment, prendre le temps d'apprécier ça, prendre le temps de se rappeler qu'on a de la chance, ça aide à être dans le moment présent, ça aide à ressentir de la gratitude et surtout, ça aide à se rendre compte que la vie, c'est maintenant. Demain n'est pas dû, donc croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est un cadeau empoisonné, certes, parfois. Ça permet de faire redescendre la pression, parce qu'en fait si je ne le fais pas aujourd'hui, ce n'est pas grave, je pourrais le faire demain. Mais à un moment donné, il faut aussi être maître de son destin et se rendre compte que demain, ça fera encore plus peur, parce qu'aujourd'hui, je m'envoie le signal que je ne suis pas capable. Et si ce n'est pas demain, ce sera après-demain, et en fait, ça peut aller très loin comme ça. Donc, prendre un laps de temps supplémentaire pour mieux se préparer, prendre un laps de temps supplémentaire pour se sentir plus prête. Oui, mais vous ne vous sentirez jamais prêt pour la simple et bonne raison que si ça vous fait peur, c'est que vous ne l'avez jamais fait et c'est que dans votre ordinateur de bord, il n'a pas l'expérience pour pouvoir vous rassurer, vous dire vas-y, fais-le, ça va bien se passer. Ça, il n'y a que vous qui pouvez le faire. Il n'y a que vous qui, inscrit dans le moment présent, pouvez vous dire c'est maintenant. forcément, je suis obligée de faire le lien avec le deuxième principe qui aurait pu avoir un épisode de podcast à lui tout seul. C'est cette phrase qui dit « on ne subit que ce qu'on tolère » . Quand on entend cette phrase, on entend une invitation à prendre sa responsabilité. Par exemple, dans notre rapport aux autres, et c'est quelque chose que je passe énormément de temps à travailler en séance, c'est « tu subis que ce que tu tolères » . Sous-entendu, c'est à toi de décider ce que tu veux tolérer ou non. Donc, assez facilement, on se projette par exemple dans une relation avec les autres, ou si on ne veut plus tolérer quelque chose, alors on poserait une limite. Par exemple, je suis à mon compte, j'accompagne mes clientes quotidiennement, elles peuvent me solliciter sur WhatsApp. C'est facile de tolérer qu'elles m'écrivent à 6h comme à 21h. Et si à un moment donné j'ai un problème avec ça, c'est à moi d'arrêter de tolérer. Et donc c'est à moi. de prendre ma responsabilité et de leur dire « ça me dérange quand vous m'écrivez en dehors de 9h et 18h, voulez-vous bien vous en tenir à ces horaires-là ? » Ça, c'est une option. Ou bien, je peux moi-même décider que je ne tolère plus qu'elles m'écrivent avant 9h et après 18h et choisir de les prévenir et de ne plus lire en dehors de ces horaires. Vous pouvez m'écrire à n'importe quelle heure de la nuit et du jour. En revanche, sachez que je ne vous lirai qu'entre telle et telle heure. Ça, c'est un exemple. Quand j'arrête de tolérer, alors j'arrête de subir. Mais il y a une dimension qui est beaucoup plus profonde et que je vais essayer de vulgariser le mieux possible parce que quand on comprend ça, on ne peut pas continuer à vivre la même vie. Ce n'est pas possible. Ou alors, il faut m'expliquer. Ce que dit aussi cette phrase, c'est qu'elle invite à regarder comment on fonctionne soi. C'est important que vous compreniez quelque chose, c'est que, j'en ai déjà parlé dans différents épisodes, mais je vais essayer de rentrer un peu plus dans le détail. Il faut comprendre que notre réalité dépend de nos pensées, c'est sûr, dépend de nos actions encore plus certain. Mais avant de penser et d'agir, notre cerveau fonctionne aux prédictions. Je m'explique. Au cours de sa vie, l'individu va vivre des expériences. et les stocker dans son cerveau. Cette mémoire-là va devenir en fait une bibliothèque. dans laquelle le cerveau, lorsqu'il sera dans le moment présent, va aller piocher des expériences similaires pour pouvoir en tirer une prédiction. Par exemple, si vous arrivez dans un restaurant chic et que vous voyez une femme très bien habillée à table et son mari à ses pieds avec un genou à terre, vous allez faire la prédiction que c'est une demande en mariage. Quand vous allez arriver chez vous et que vous allez voir un... pichet posé sur la table, vous allez en faire une prédiction que c'est une carafe d'eau. Tout ça, ce sont des prédictions qui sont basées sur une mémoire des expériences passées, connectées à ce que vous vivez au moment présent où ça se passe, dans l'optique de vous préparer à ce qui va se passer ensuite. Autre exemple, peut-être encore plus parlant. Vous visualisez en face de vous une ruelle un peu sombre. Il y a trois individus cagoulés que vous ne distinguez pas très bien. Vous allez tout de suite en faire la prédiction que quelque chose de dangereux peut se passer. Cette prédiction-là, alors qu'il ne s'est encore rien passé, va envoyer le signal à votre cerveau et à votre corps de se préparer. Votre cœur va se mettre à battre plus vite. Le sang va affluer plus rapidement dans vos extrémités pour pouvoir vous préparer à courir en cas de danger. Il ne s'est rien passé, mais votre mémoire, combinée à ce que vous vivez à l'instant présent, vous prépare à la suite, basée sur ce que vous avez vécu avant. Et c'est en ça, en fait, qu'on dit que les pensées façonnent la réalité. C'est que, en fonction de ce que vous pensez qu'il va se passer, Vous allez vous préparer, donc vous allez avoir des pensées. Vous allez avoir un cerveau qui est orienté sur une réalité qui n'existe pas encore. Elle n'existe que dans votre tête. Et du fait du billet de confirmation, votre cerveau va vous mettre en exergue tous les éléments qui viendront confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, l'hypothèse c'est quelque chose de dangereux va se passer. Vous allez vous mettre à entendre, sentir, voir, ressentir toutes les choses qui vont venir confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, vous allez repérer qu'il y a un objet non identifié dans la main du personnage de droite. Vous allez peut-être voir que la personne vous regarde et donc forcément déformer la réalité et vous dire « Ah, il me regarde de travers » . Et en fait, c'est en ça qu'on devient créateur. de notre réalité. Et cette phrase, on ne subit que ce que l'on tolère, c'est une invitation à mettre de la conscience sur comment est-ce que vous déformez la réalité avec vos prédictions. Et encore une fois, ne vous blâmez pas. C'est totalement logique. C'est comme ça que l'on fonctionne. Mais ça n'est pas inéluctable. On ne subit que ce que l'on tolère. Donc en fait, quand on met de la conscience sur « Ah, à chaque fois que je m'apprête à, je me sens comme ça » , or c'est inexpliqué, puisqu'en fait, il ne se passe encore rien. Alors c'est ma responsabilité d'aller visiter en fait cette mémoire pour comprendre qu'est-ce que j'ai vécu par le passé qui fait qu'à chaque fois, je me sens comme ça. J'ai plein d'exemples qui me traversent l'esprit parce que j'ai une cliente par exemple qui, à chaque fois qu'elle fait la route vers son travail, elle a la boule au ventre. C'est sa responsabilité de questionner. Pourquoi est-ce que j'ai une boule au ventre ? Qu'est-ce que j'ai pu vivre par le passé ? Qui expliquerait cette boule au ventre ? Et comment je peux revisiter cette expérience passée en lui donnant une autre teneur ? Et quand je dis teneur, c'est comment est-ce que je peux voir cette expérience et... qu'elle m'impacte moins émotionnellement ? Ou bien, comment je peux me raconter cette même histoire d'une manière différente, potentiellement en me mettant à la place de l'autre ? Parce que ma vérité n'est pas la vérité universelle. Donc potentiellement, la manière dont moi j'ai vécu l'expérience est tout à fait différente de la manière dont l'autre protagoniste l'a vécu. C'est d'ailleurs revisiter cette mémoire avec toutes nos expériences stockées, c'est ce qu'on fait en thérapie. On va revisiter et on va décortiquer, comprendre différemment pour pouvoir réduire la charge émotionnelle, en tout cas mieux vivre. avec ce qui s'est passé, parce que dans tous les cas, on ne peut pas l'effacer. C'est là, comment je deal avec, et comment je peux faire en sorte que ça m'impacte moins négativement dans mon quotidien. Le fait de revisiter finalement l'expérience passée, c'est une manière d'arrêter de subir. L'autre manière, qui est une manière qu'on utilise beaucoup plus en coaching, même si évidemment, on essaie de comprendre ce qui s'est passé avant, On va se focaliser sur créer de nouvelles expériences, de sorte à ce que la prédiction puisse être moins automatique. Je reprends mes exemples de tout à l'heure. Si je suis dans un restaurant, je vois cette femme très bien habillée, son mari à ses pieds, qui est en train de faire ses lacets. Là, je suis en train de stocker une deuxième expérience qui fait que la prochaine fois, ce ne sera pas automatique de me dire « Ah, il va la demander en mariage ! » Je pourrais me dire « Ah, il refait son lacet ! » Au plus, je vais collectionner des expériences différentes. Au plus, je vais enrichir ma mémoire et donc mon panel de prédiction et donc de perspective. Et au moins, la réaction que j'ai derrière sera automatique. Je réutilise un autre exemple dont on a parlé il y a peu de temps avec mon conjoint. La fameuse phrase, je suis sûre que ça va vous parler. La fameuse phrase, il faut qu'on parle. Cette phrase. On a tous et toutes vécu un moment où un ex nous a dit « faut qu'on parle » . Et donc, dans notre mémoire, on a cette expérience horrible, hyper stressante, parce qu'on a rattaché à cette phrase du négatif, la perspective de se faire larguer, la perspective que quelque chose de grave est arrivé. Et donc, juste en entendant cette phrase, on se sent mal. Je parle de l'expérience amoureuse, mais je suis sûre que ça vous est déjà arrivé au travail. Et au travail, c'est pareil. Horrible, boule au ventre, cash. Sauf que, si je vais créer d'autres expériences, il faut qu'on parle. Ok, parlons. Et que, finalement, on a une discussion importante, mais qui ne donne pas du tout lieu à des conséquences graves ou à quelque chose de très négatif. Bingo. Je suis en train d'ajouter une autre. prédiction possible pour mon cerveau, qui fera que ce sera moins automatique. Et finalement, mon but, autant personnel que professionnel, c'est vraiment de pouvoir ramener de l'ancrage, du choix, de la conscience, pour que derrière, je sois vraiment l'architecte de ma vie. Je sois vraiment la personne qui construit ma vie. Parce que si je reste esclave, finalement, de ces schémas, automatique. Alors, je ne peux pas agir différemment parce que je reste prisonnier de ma prédiction. Il m'a dit, il faut qu'on parle, c'est sûr, ça va mal se passer. Tac ! Alors que je fais pause, je respire un bon coup, j'explique à mon cerveau, Gugus, ça n'est pas la réalité, c'est une éventualité parmi cent mille. Tu sais quoi ? Je refuse de souffrir deux fois, avant et pendant. Et je me fais confiance pour faire face à quoi qu'il se passe. Ça se passe bien, pas de problème. Ça se passe pas bien, pas de problème. Je ramène de la sérénité, je ramène du calme. Et je vais être beaucoup plus disponible et disposée à répondre à la situation versus réagir. Quand je réponds à une situation, c'est que je ne suis pas provoquée, je réagis. Je suis présente. Je vois ce qui se passe sans déformer la réalité et en fonction, je choisis comment répondre. Et c'est exactement ça qui m'intéresse, vous remettre aux commandes de vos vies. Parce que quand on ne fait pas ça, honnêtement, et vous pouvez me dire en commentaire ou sur Instagram, en message privé, quand on n'a pas ça, quand on ne travaille pas ça, quand on ne développe pas sa faculté à répondre plutôt que réagir, En fait, on est en réaction tout le temps avec tout. Et tout le monde, il m'a dit ça, donc j'ai fait ça. J'ai ressenti ça, donc j'ai fait ça. Non, c'est fatigant d'être en réaction permanente. Et en plus, ça vous fait devenir quelqu'un que vous n'aimez pas. Parce qu'on ne contrôle pas ses comportements et qu'après, on se mord les doigts. Et ouais, comme d'habitude, tu t'es emporté. Comme d'habitude, tu n'as rien dit. Comme d'habitude, tu as pleuré. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui m'est difficile, parce que je sais à quel point... En faisant ce travail de conscience, de pause, d'ancrage, on a la faculté de tout changer. Tout changer, pas pour une meilleure version, pas pour tout ça, juste pour être le créateur de sa vie. Parce que vous vous rendez peut-être pas compte, mais vous êtes les créateurs de votre vie, selon ses prédictions, selon ses pensées, selon ses actions. Donc c'est essentiel de comprendre qu'on te subit. que ce qu'on tolère. Et c'est là où finalement c'est hyper intéressant et je passe à mon troisième enseignement. À chaque fois, chaque minute, chaque heure, chaque jour, comprenez bien que se poser la question de est-ce que je fais bien, est-ce que je fais mal, je ne crois pas que ce soit ça l'important. En revanche, considérer chaque expérience comme une opportunité d'enrichir votre bibliothèque, ça oui. Il y a une fille que j'ai récemment rencontrée qui dit « Chaque chose que vous vivez, c'est une data. » Et j'adore cette idée. Chaque chose que vous vivez, c'est une donnée qui vient dans votre bibliothèque et qui finalement va vous permettre de faire en sorte que chaque chose que vous allez vivre deviendra utile. Il y a toujours un truc à en tirer et ce n'est pas cuicuer les petits oiseaux que de dire « Ouais, j'ai adoré me retrouver à l'hosto, machin, c'était un truc, je le revivrai demain. » Non, clairement pas. Clairement pas. Mais se retrouver à l'hosto parce qu'on a trop tiré sur la corde et que donc finalement on a une blessure de fatigue, c'est utile parce qu'à quel moment vous avez poussé autant ? Qu'est-ce que vous vous êtes raconté pour ne pas faire pause, ne pas vous autoriser à ne pas faire pause ? pas en arriver là. Même chose pour tout, dans des relations. Personnellement, j'ai été dans une relation toxique. Bon, je peux pas vous dire c'était la meilleure relation de ma vie, je la revivrai demain. Non. Mais en revanche, elle m'a énormément appris. C'est en la vivant que je me suis rendue compte que j'avais zéro estime de moi. Je persistais signée pour aller quémander la preuve qu'on pouvait m'aimer. Mais non en fait ! Ce qui m'intéresse quand vous vivez quelque chose, bien sûr, prenez le temps de vous dire « c'était hyper difficile, c'était hyper douloureux, j'en suis encore très échaudée, je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre » . Oui, dites-le, c'est important. Considérez-vous, considérez vos besoins. Mais ne vous arrêtez pas là. Ne vous arrêtez pas là et demandez-vous sincèrement comment... Est-ce que je peux rendre cette expérience utile ? Comment je peux faire en sorte de jamais le revivre ? Comment est-ce que je peux prendre ce qui m'appartient ? Au sens, c'était sous mon contrôle, donc c'est ma responsabilité. Et qu'est-ce que je rends au passage ? Parce que ça, c'est ce qu'on appelle la co-responsabilité. Et c'est mon quatrième principe. Franchement, mes transitions sont hyper soignées alors que ce texte n'est pas écrit. La co-responsabilité, c'est... Une notion qui a tellement changé ma vie que j'en ai fait un épisode de podcast et je vous invite à l'écouter. Donc je ne vais pas aller autant dans le détail, mais le principe de co-responsabilité, typiquement si je reprends la relation toxique, la personne est toxique pour moi. Fine, dans le cas précis, c'était un pervers narcissique. Ça lui appartient. Ça ne m'appartient pas. Je ne peux rien y faire, c'est-à-dire que je me roule par terre, je m'arrache les cheveux, tout ce que vous voulez. ça ne changera rien au fait qu'il soit pervers narcissique. Donc ça, je lui rends. En revanche, ma responsabilité, c'est à quel moment tu as vécu tout ce que tu as vécu, tu as souffert autant que tu as souffert, parce que franchement, je peux le dire, j'ai vraiment souffert, et à quel moment tu as persisté signé. Pourquoi est-ce que tu as persisté signé ? Faire ça, je ne le fais pas du tout pour et pour me blâmer, parce qu'en fait... J'ai déjà la tête sous l'eau, donc je n'ai pas besoin qu'on m'appuie sur la tête, mais si je lui donne tous les noms d'oiseaux et que je lui donne 100% de la faute, je ne suis pas honnête et je subis 100%. Alors que quand je récupère ma part, je récupère mon pouvoir. C'est vrai que souvent, j'entends que les gens se sentent très coupables et qu'il y a beaucoup, beaucoup de culpabilité. Parce qu'en fait, fondamentalement, on aurait aimé partir avant, on aurait aimé que ça se passe différemment, on aurait aimé. Oui, mais en fait, aie bien conscience qu'à l'instant T, t'as fait du mieux que tu pouvais avec les ressources que t'avais et avec la personne que t'étais. La culpabilité, elle t'indique simplement... qu'il y a une marge de progression, qu'il y a un décalage entre ce que tu as fait et ce que tu aurais aimé faire. Et si tu restes dans cette culpabilité-là, à te blâmer, tu n'arriveras jamais de l'autre côté. Tu te désolidarises de toi. Et le désancrage identitaire, il vient de là. Il vient du moment où je me tourne le dos, du moment où je me blâme, du moment où je me juge. Donc, quand je vous dis qu'aux responsabilités, récupère ta responsabilité, ce n'est pas blâme-toi. C'est, accepte que tu as fait du mieux que tu pouvais et accepte surtout que tu aspires à autre chose. De sorte à ce que tu ailles récupérer ton pouvoir et que tu puisses te demander, et c'était le principe juste avant, comment est-ce que je fais en sorte que ce soit utile ? Qu'est-ce que j'apprends ? Qu'est-ce que je mets en place pour que la prochaine fois je ne recommence pas ? Où était ma responsabilité ? Et à quel moment je ne l'ai pas prise ? Et pourquoi je ne l'ai pas prise ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est une croyance appétée ? Et c'est ce travail-là qui est intéressant, qui est difficile à faire seul, j'en conviens. Je ne crois pas que ce soit impossible, mais, et ce sera mon dernier principe, je crois que si on veille chaque jour à aller chercher 1%, pas forcément 1% meilleur, mais à minima 1% différent, c'est le plus beau cadeau qu'on puisse se faire. Et c'est la meilleure façon d'arriver de l'autre côté, justement. Parce que quand on fait différent, je le disais en début de podcast, on contrecarre les prédictions et donc on redevient créateur. On se rend compte que pour une fois, je ne vais pas lui sauter la gorge. Pour une fois, je ne vais pas me faire toute petite. Pour une fois, je vais essayer différemment. 1% par jour. Pas des gros changements. Et ça, c'est une vraie, vraie, vraie chose que je voudrais préciser ici. C'est que souvent, quand j'accompagne mes clientes en tout début, il y a cette croyance qu'elles vont découvrir un monstre dans le placard, qu'elles vont devoir faire face à un super moment inconfortable et que ça va être horrible et qu'elles ne vont jamais pouvoir le surmonter. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai parce que je ne crois pas, et c'est très personnel, donc vous avez le droit de penser l'inverse, mais je ne crois pas... qu'on ait besoin de créer un bouleversement dans sa vie pour ramener du changement. Justement, je fais ce métier-là pour que vous n'attendiez pas l'énorme bouleversement, que vous n'attendiez pas le burn-out, que vous n'attendiez pas la maladie, que vous n'attendiez pas la mort d'un proche, que vous n'attendiez pas un traumatisme. Les petits changements, quand ils sont cumulés, et c'est l'effet cumulé, Je peux vous garantir qu'il change la vie. Parce qu'un changement par jour pendant 365 jours, ça fait 365 changements. Et ce sera toujours plus qu'un énorme changement. Et ce que j'adore aussi dans cette approche, c'est qu'un changement qui est progressif, qu'un changement qui est conscient, qu'un changement qui est choisi, c'est un changement qui est durable. Peut-être que ça vous fait penser à l'approche du poids. Quand ton père... 20 kilos d'un coup, ça devient un traumatisme pour le corps et qui dit traumatisme dit besoin de retrouver de la sécurité. Donc généralement, c'est du poids qui est repris et c'est du poids qui est repris plus plus plus. Donc, 1% meilleur chaque jour. Déjà, ça fait beaucoup moins peur à votre cerveau parce qu'il dit ok, 1% je devrais gérer. Et honnêtement, c'est hyper agréable parce que ça permet aussi d'apprécier le chemin. On s'en fout que ce soit parfait. On veut juste aller chercher une petite victoire différente. Et ça, c'est vraiment une approche que j'ai moi dans mes accompagnements parce que chaque victoire compte. Et je le dis tout le temps à mes coachés, mais je me fiche que tu aies l'impression que ce soit une petite chose si elle impacte grandement ta vie. Repérez d'ailleurs, c'est un exercice que vous pouvez faire, mais repérez les fois où vous vous dites « Ah, c'est débile » ou « Ah, c'est tout petit » ou « Ah, c'est un peu important » ou... Ah, c'est bête. La chose qui va suivre, elle est totalement décrédibilisée. Et donc, si vous la changez, il n'y aura pas de félicitations au bout parce que pour vous, c'est bête, c'est débile, c'est facile. Mais ce n'est pas vrai parce que l'impact que ça a sur votre vie est important. Donc, ça aurait pu être un sixième principe. L'importance d'une chose se mesure à l'impact qu'elle a sur votre vie. J'ai adoré faire ce podcast. J'espère que chacun des principes est clair. Si ce n'est pas, n'hésitez pas à me le dire. Et ça me ferait vraiment plaisir que vous puissiez me dire lequel des cinq principes vous retenez. et lequel vous avez envie d'emmener avec vous dans votre quotidien pour éventuellement amorcer le changement. Je vous souhaite un excellent week-end de Pâques et je vous dis à dans deux semaines.

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Et si quelques prises de conscience pouvaient déjà changer ta manière de vivre au quotidien ?
Dans cet épisode, je te partage 5 enseignements puissants – des clés que j’ai intégrées au fil du temps et qui ont marqué un vrai tournant dans ma vie… et dans celle de mes client.es.

Mon intention avec cet épisode : te les transmettre de façon claire et accessible, pour que tu puisses les intégrer dès aujourd’hui, sans avoir besoin d’être accompagnée, sans attendre un "grand moment" de déclic. Juste toi, ta vie, et ces 5 réflexions à emporter partout.

Tu y découvriras :

  1. Pourquoi croire qu’on a toute la vie pour évoluer est une illusion,

  2. Le double sens de cette phrase : "On ne subit que ce qu’on tolère",

  3. Comment transformer chaque expérience – même les plus rudes – en données précieuses,

  4. Le rôle de la co-responsabilité dans tes relations,

  5. Et la puissance (souvent sous-estimée) des petits pas.

🎧 Mets tes écouteurs, installe-toi confortablement et laisse ces enseignements infuser. Il se pourrait bien qu’ils ouvrent un nouvel espace en toi.

PS : Cet épisode, je l’ai pensé comme un vrai cadeau. Celui que j’aurais aimé recevoir il y a quelques années.
Si en m'écoutant, tu sens l'envie de ne plus rester là où tu es alors tu ne pouvais pas mieux tomber : j’ouvre 3 nouvelles places en accompagnement individuel. Tu peux candidater ici : https://tally.so/r/meo0Re

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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien et que vous vous apprêtez à passer un superbe week-end de Pâques. Aujourd'hui, je vous retrouve pour un épisode... un peu spécial, un peu spécial parce que pour une fois, je ne réponds pas à une auditrice ou à un auditeur qui m'aurait confié un sujet, mais j'ai décidé de vous partager 5 mantras, 5 principes, 5 apprentissages finalement, qui m'accompagnent quotidiennement et qui accompagnent chacune des personnes que j'ai en coaching. Si je vous partage ces 5 enseignements, c'est parce que vraiment, ils ont un pouvoir immense. Le pouvoir de changer la vie. Quand on comprend ces enseignements, je ne vous demande pas de me croire au passage, mais simplement de les emmener avec vous et de voir dans votre quotidien si ça change quelque chose. Mais quand on fait ça, ça ouvre une perspective, ça permet un petit pas de côté, pour, pour une fois, voir les choses d'une manière un peu différente et donc s'offrir l'opportunité d'y réagir différemment. plus de contrôle, avec plus de confiance et forcément avec un résultat qui s'approche un peu plus d'une version authentique de nous. Bref, aujourd'hui j'avais envie de vous partager des outils qui accompagnent ma vie, qui accompagnent la vie de mes clients et qui, j'espère, vous accompagnera vous aussi. Il n'y a absolument aucun ordre logique Parce que pour moi, ces cinq principes sont à valeur égale. Donc prenez-les dans l'ordre et surtout ne gardez que ceux qui résonnent vraiment pour vous. Le tout premier, c'est une phrase que j'adore, qui figurait d'ailleurs sur mon site internet. Croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est la plus grande source de potentiel inexploité. Ça paraît tout à fait logique, on est même tous au courant qu'on peut mourir demain. dans la minute qui suit, dans l'heure qui suit. Mais je trouve que l'avoir en tête quotidiennement, ça aide. Ça aide parce que quand on est sur le point de passer à l'action mais qu'on se retient, c'est parce que dans un petit coin de notre tête, on se dit « c'est pas grave, je pourrais le faire plus tard » . Mais plus tard, le café refroidit, plus tard, tu perds l'envie, plus tard, la journée devient la nuit. Plus tard, les gens grandissent. Plus tard, ils vieillissent. Et plus tard, la vie file. En fait, cette phrase, je l'adore parce qu'elle nous rappelle que rien ne nous est dû. Et parfois, j'ai le sentiment qu'on se comporte inconsciemment de manière assez ingrate. Parce qu'on pense que les choses sont normales. Parce qu'on pense que se réveiller le matin, c'est normal. Parce qu'on pense que la santé, elle est due. Elle sera toujours là. Et vous me connaissez, j'aime pas aborder la vie d'une manière grave. Oui, elle est très importante, mais non, les choses ne sont pas graves, parce qu'in fine, on va tous au même endroit. Alors, cette phrase-là, elle m'aide finalement à chaque jour éprouver de la gratitude, chaque jour me rappeler que j'ai beaucoup de chance d'être en vie, j'ai beaucoup de chance d'avoir un corps qui fonctionne parfaitement, j'ai énormément de raisons de me réjouir. Et rien que ça, rien que quand on commence sa journée en ayant ça en tête, en prenant le temps, le temps d'avoir ça en tête. Parce que c'est pas automatique. Eh bien, ça vous fait aborder la vie d'une manière tout à fait différente. Parce que tout devient un cadeau. Et ça paraît un peu cuculé, petits oiseaux, mais pensez à votre quotidien. Pensez à toutes les choses qui vous agacent, et rendez-vous compte que rien ne vous est dû. On s'agace quand la machine à café ne fonctionne pas, mais on oublie de se réjouir toutes les fois où elle a bien fonctionné. En France, on a ce qu'on appelle la SNCF que tout le monde connaît, et on est les premiers à taper du poing sur la table quand on arrive en retard. Mais on oublie aussi toutes les fois où ça se passe bien. Et l'humain est câblé comme ça. L'humain est câblé pour noter les choses qui ne vont pas, les choses qui sont... des raisons de s'énerver, qui sont des raisons de s'inquiéter parce que c'est comme ça qu'on reste alerte et qu'on reste prêt en cas de problème. Mais ça n'est pas une raison. Ça n'est pas parce qu'on est câblé comme ça qu'on doit en faire une excuse pour ne jamais penser à l'inverse. Parce que ça, je le dis souvent et ça aurait pu être un des cinq principes. Ce qui est vrai dans un sens, c'est vrai dans l'autre. Vous êtes en colère parce que quelqu'un vous a klaxonné alors que vous étiez dans votre droit, mais On peut aussi se réjouir parce qu'il n'y a eu aucun accrochage, il y a eu un voyage paisible. Vraiment, prendre le temps d'apprécier ça, prendre le temps de se rappeler qu'on a de la chance, ça aide à être dans le moment présent, ça aide à ressentir de la gratitude et surtout, ça aide à se rendre compte que la vie, c'est maintenant. Demain n'est pas dû, donc croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est un cadeau empoisonné, certes, parfois. Ça permet de faire redescendre la pression, parce qu'en fait si je ne le fais pas aujourd'hui, ce n'est pas grave, je pourrais le faire demain. Mais à un moment donné, il faut aussi être maître de son destin et se rendre compte que demain, ça fera encore plus peur, parce qu'aujourd'hui, je m'envoie le signal que je ne suis pas capable. Et si ce n'est pas demain, ce sera après-demain, et en fait, ça peut aller très loin comme ça. Donc, prendre un laps de temps supplémentaire pour mieux se préparer, prendre un laps de temps supplémentaire pour se sentir plus prête. Oui, mais vous ne vous sentirez jamais prêt pour la simple et bonne raison que si ça vous fait peur, c'est que vous ne l'avez jamais fait et c'est que dans votre ordinateur de bord, il n'a pas l'expérience pour pouvoir vous rassurer, vous dire vas-y, fais-le, ça va bien se passer. Ça, il n'y a que vous qui pouvez le faire. Il n'y a que vous qui, inscrit dans le moment présent, pouvez vous dire c'est maintenant. forcément, je suis obligée de faire le lien avec le deuxième principe qui aurait pu avoir un épisode de podcast à lui tout seul. C'est cette phrase qui dit « on ne subit que ce qu'on tolère » . Quand on entend cette phrase, on entend une invitation à prendre sa responsabilité. Par exemple, dans notre rapport aux autres, et c'est quelque chose que je passe énormément de temps à travailler en séance, c'est « tu subis que ce que tu tolères » . Sous-entendu, c'est à toi de décider ce que tu veux tolérer ou non. Donc, assez facilement, on se projette par exemple dans une relation avec les autres, ou si on ne veut plus tolérer quelque chose, alors on poserait une limite. Par exemple, je suis à mon compte, j'accompagne mes clientes quotidiennement, elles peuvent me solliciter sur WhatsApp. C'est facile de tolérer qu'elles m'écrivent à 6h comme à 21h. Et si à un moment donné j'ai un problème avec ça, c'est à moi d'arrêter de tolérer. Et donc c'est à moi. de prendre ma responsabilité et de leur dire « ça me dérange quand vous m'écrivez en dehors de 9h et 18h, voulez-vous bien vous en tenir à ces horaires-là ? » Ça, c'est une option. Ou bien, je peux moi-même décider que je ne tolère plus qu'elles m'écrivent avant 9h et après 18h et choisir de les prévenir et de ne plus lire en dehors de ces horaires. Vous pouvez m'écrire à n'importe quelle heure de la nuit et du jour. En revanche, sachez que je ne vous lirai qu'entre telle et telle heure. Ça, c'est un exemple. Quand j'arrête de tolérer, alors j'arrête de subir. Mais il y a une dimension qui est beaucoup plus profonde et que je vais essayer de vulgariser le mieux possible parce que quand on comprend ça, on ne peut pas continuer à vivre la même vie. Ce n'est pas possible. Ou alors, il faut m'expliquer. Ce que dit aussi cette phrase, c'est qu'elle invite à regarder comment on fonctionne soi. C'est important que vous compreniez quelque chose, c'est que, j'en ai déjà parlé dans différents épisodes, mais je vais essayer de rentrer un peu plus dans le détail. Il faut comprendre que notre réalité dépend de nos pensées, c'est sûr, dépend de nos actions encore plus certain. Mais avant de penser et d'agir, notre cerveau fonctionne aux prédictions. Je m'explique. Au cours de sa vie, l'individu va vivre des expériences. et les stocker dans son cerveau. Cette mémoire-là va devenir en fait une bibliothèque. dans laquelle le cerveau, lorsqu'il sera dans le moment présent, va aller piocher des expériences similaires pour pouvoir en tirer une prédiction. Par exemple, si vous arrivez dans un restaurant chic et que vous voyez une femme très bien habillée à table et son mari à ses pieds avec un genou à terre, vous allez faire la prédiction que c'est une demande en mariage. Quand vous allez arriver chez vous et que vous allez voir un... pichet posé sur la table, vous allez en faire une prédiction que c'est une carafe d'eau. Tout ça, ce sont des prédictions qui sont basées sur une mémoire des expériences passées, connectées à ce que vous vivez au moment présent où ça se passe, dans l'optique de vous préparer à ce qui va se passer ensuite. Autre exemple, peut-être encore plus parlant. Vous visualisez en face de vous une ruelle un peu sombre. Il y a trois individus cagoulés que vous ne distinguez pas très bien. Vous allez tout de suite en faire la prédiction que quelque chose de dangereux peut se passer. Cette prédiction-là, alors qu'il ne s'est encore rien passé, va envoyer le signal à votre cerveau et à votre corps de se préparer. Votre cœur va se mettre à battre plus vite. Le sang va affluer plus rapidement dans vos extrémités pour pouvoir vous préparer à courir en cas de danger. Il ne s'est rien passé, mais votre mémoire, combinée à ce que vous vivez à l'instant présent, vous prépare à la suite, basée sur ce que vous avez vécu avant. Et c'est en ça, en fait, qu'on dit que les pensées façonnent la réalité. C'est que, en fonction de ce que vous pensez qu'il va se passer, Vous allez vous préparer, donc vous allez avoir des pensées. Vous allez avoir un cerveau qui est orienté sur une réalité qui n'existe pas encore. Elle n'existe que dans votre tête. Et du fait du billet de confirmation, votre cerveau va vous mettre en exergue tous les éléments qui viendront confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, l'hypothèse c'est quelque chose de dangereux va se passer. Vous allez vous mettre à entendre, sentir, voir, ressentir toutes les choses qui vont venir confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, vous allez repérer qu'il y a un objet non identifié dans la main du personnage de droite. Vous allez peut-être voir que la personne vous regarde et donc forcément déformer la réalité et vous dire « Ah, il me regarde de travers » . Et en fait, c'est en ça qu'on devient créateur. de notre réalité. Et cette phrase, on ne subit que ce que l'on tolère, c'est une invitation à mettre de la conscience sur comment est-ce que vous déformez la réalité avec vos prédictions. Et encore une fois, ne vous blâmez pas. C'est totalement logique. C'est comme ça que l'on fonctionne. Mais ça n'est pas inéluctable. On ne subit que ce que l'on tolère. Donc en fait, quand on met de la conscience sur « Ah, à chaque fois que je m'apprête à, je me sens comme ça » , or c'est inexpliqué, puisqu'en fait, il ne se passe encore rien. Alors c'est ma responsabilité d'aller visiter en fait cette mémoire pour comprendre qu'est-ce que j'ai vécu par le passé qui fait qu'à chaque fois, je me sens comme ça. J'ai plein d'exemples qui me traversent l'esprit parce que j'ai une cliente par exemple qui, à chaque fois qu'elle fait la route vers son travail, elle a la boule au ventre. C'est sa responsabilité de questionner. Pourquoi est-ce que j'ai une boule au ventre ? Qu'est-ce que j'ai pu vivre par le passé ? Qui expliquerait cette boule au ventre ? Et comment je peux revisiter cette expérience passée en lui donnant une autre teneur ? Et quand je dis teneur, c'est comment est-ce que je peux voir cette expérience et... qu'elle m'impacte moins émotionnellement ? Ou bien, comment je peux me raconter cette même histoire d'une manière différente, potentiellement en me mettant à la place de l'autre ? Parce que ma vérité n'est pas la vérité universelle. Donc potentiellement, la manière dont moi j'ai vécu l'expérience est tout à fait différente de la manière dont l'autre protagoniste l'a vécu. C'est d'ailleurs revisiter cette mémoire avec toutes nos expériences stockées, c'est ce qu'on fait en thérapie. On va revisiter et on va décortiquer, comprendre différemment pour pouvoir réduire la charge émotionnelle, en tout cas mieux vivre. avec ce qui s'est passé, parce que dans tous les cas, on ne peut pas l'effacer. C'est là, comment je deal avec, et comment je peux faire en sorte que ça m'impacte moins négativement dans mon quotidien. Le fait de revisiter finalement l'expérience passée, c'est une manière d'arrêter de subir. L'autre manière, qui est une manière qu'on utilise beaucoup plus en coaching, même si évidemment, on essaie de comprendre ce qui s'est passé avant, On va se focaliser sur créer de nouvelles expériences, de sorte à ce que la prédiction puisse être moins automatique. Je reprends mes exemples de tout à l'heure. Si je suis dans un restaurant, je vois cette femme très bien habillée, son mari à ses pieds, qui est en train de faire ses lacets. Là, je suis en train de stocker une deuxième expérience qui fait que la prochaine fois, ce ne sera pas automatique de me dire « Ah, il va la demander en mariage ! » Je pourrais me dire « Ah, il refait son lacet ! » Au plus, je vais collectionner des expériences différentes. Au plus, je vais enrichir ma mémoire et donc mon panel de prédiction et donc de perspective. Et au moins, la réaction que j'ai derrière sera automatique. Je réutilise un autre exemple dont on a parlé il y a peu de temps avec mon conjoint. La fameuse phrase, je suis sûre que ça va vous parler. La fameuse phrase, il faut qu'on parle. Cette phrase. On a tous et toutes vécu un moment où un ex nous a dit « faut qu'on parle » . Et donc, dans notre mémoire, on a cette expérience horrible, hyper stressante, parce qu'on a rattaché à cette phrase du négatif, la perspective de se faire larguer, la perspective que quelque chose de grave est arrivé. Et donc, juste en entendant cette phrase, on se sent mal. Je parle de l'expérience amoureuse, mais je suis sûre que ça vous est déjà arrivé au travail. Et au travail, c'est pareil. Horrible, boule au ventre, cash. Sauf que, si je vais créer d'autres expériences, il faut qu'on parle. Ok, parlons. Et que, finalement, on a une discussion importante, mais qui ne donne pas du tout lieu à des conséquences graves ou à quelque chose de très négatif. Bingo. Je suis en train d'ajouter une autre. prédiction possible pour mon cerveau, qui fera que ce sera moins automatique. Et finalement, mon but, autant personnel que professionnel, c'est vraiment de pouvoir ramener de l'ancrage, du choix, de la conscience, pour que derrière, je sois vraiment l'architecte de ma vie. Je sois vraiment la personne qui construit ma vie. Parce que si je reste esclave, finalement, de ces schémas, automatique. Alors, je ne peux pas agir différemment parce que je reste prisonnier de ma prédiction. Il m'a dit, il faut qu'on parle, c'est sûr, ça va mal se passer. Tac ! Alors que je fais pause, je respire un bon coup, j'explique à mon cerveau, Gugus, ça n'est pas la réalité, c'est une éventualité parmi cent mille. Tu sais quoi ? Je refuse de souffrir deux fois, avant et pendant. Et je me fais confiance pour faire face à quoi qu'il se passe. Ça se passe bien, pas de problème. Ça se passe pas bien, pas de problème. Je ramène de la sérénité, je ramène du calme. Et je vais être beaucoup plus disponible et disposée à répondre à la situation versus réagir. Quand je réponds à une situation, c'est que je ne suis pas provoquée, je réagis. Je suis présente. Je vois ce qui se passe sans déformer la réalité et en fonction, je choisis comment répondre. Et c'est exactement ça qui m'intéresse, vous remettre aux commandes de vos vies. Parce que quand on ne fait pas ça, honnêtement, et vous pouvez me dire en commentaire ou sur Instagram, en message privé, quand on n'a pas ça, quand on ne travaille pas ça, quand on ne développe pas sa faculté à répondre plutôt que réagir, En fait, on est en réaction tout le temps avec tout. Et tout le monde, il m'a dit ça, donc j'ai fait ça. J'ai ressenti ça, donc j'ai fait ça. Non, c'est fatigant d'être en réaction permanente. Et en plus, ça vous fait devenir quelqu'un que vous n'aimez pas. Parce qu'on ne contrôle pas ses comportements et qu'après, on se mord les doigts. Et ouais, comme d'habitude, tu t'es emporté. Comme d'habitude, tu n'as rien dit. Comme d'habitude, tu as pleuré. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui m'est difficile, parce que je sais à quel point... En faisant ce travail de conscience, de pause, d'ancrage, on a la faculté de tout changer. Tout changer, pas pour une meilleure version, pas pour tout ça, juste pour être le créateur de sa vie. Parce que vous vous rendez peut-être pas compte, mais vous êtes les créateurs de votre vie, selon ses prédictions, selon ses pensées, selon ses actions. Donc c'est essentiel de comprendre qu'on te subit. que ce qu'on tolère. Et c'est là où finalement c'est hyper intéressant et je passe à mon troisième enseignement. À chaque fois, chaque minute, chaque heure, chaque jour, comprenez bien que se poser la question de est-ce que je fais bien, est-ce que je fais mal, je ne crois pas que ce soit ça l'important. En revanche, considérer chaque expérience comme une opportunité d'enrichir votre bibliothèque, ça oui. Il y a une fille que j'ai récemment rencontrée qui dit « Chaque chose que vous vivez, c'est une data. » Et j'adore cette idée. Chaque chose que vous vivez, c'est une donnée qui vient dans votre bibliothèque et qui finalement va vous permettre de faire en sorte que chaque chose que vous allez vivre deviendra utile. Il y a toujours un truc à en tirer et ce n'est pas cuicuer les petits oiseaux que de dire « Ouais, j'ai adoré me retrouver à l'hosto, machin, c'était un truc, je le revivrai demain. » Non, clairement pas. Clairement pas. Mais se retrouver à l'hosto parce qu'on a trop tiré sur la corde et que donc finalement on a une blessure de fatigue, c'est utile parce qu'à quel moment vous avez poussé autant ? Qu'est-ce que vous vous êtes raconté pour ne pas faire pause, ne pas vous autoriser à ne pas faire pause ? pas en arriver là. Même chose pour tout, dans des relations. Personnellement, j'ai été dans une relation toxique. Bon, je peux pas vous dire c'était la meilleure relation de ma vie, je la revivrai demain. Non. Mais en revanche, elle m'a énormément appris. C'est en la vivant que je me suis rendue compte que j'avais zéro estime de moi. Je persistais signée pour aller quémander la preuve qu'on pouvait m'aimer. Mais non en fait ! Ce qui m'intéresse quand vous vivez quelque chose, bien sûr, prenez le temps de vous dire « c'était hyper difficile, c'était hyper douloureux, j'en suis encore très échaudée, je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre » . Oui, dites-le, c'est important. Considérez-vous, considérez vos besoins. Mais ne vous arrêtez pas là. Ne vous arrêtez pas là et demandez-vous sincèrement comment... Est-ce que je peux rendre cette expérience utile ? Comment je peux faire en sorte de jamais le revivre ? Comment est-ce que je peux prendre ce qui m'appartient ? Au sens, c'était sous mon contrôle, donc c'est ma responsabilité. Et qu'est-ce que je rends au passage ? Parce que ça, c'est ce qu'on appelle la co-responsabilité. Et c'est mon quatrième principe. Franchement, mes transitions sont hyper soignées alors que ce texte n'est pas écrit. La co-responsabilité, c'est... Une notion qui a tellement changé ma vie que j'en ai fait un épisode de podcast et je vous invite à l'écouter. Donc je ne vais pas aller autant dans le détail, mais le principe de co-responsabilité, typiquement si je reprends la relation toxique, la personne est toxique pour moi. Fine, dans le cas précis, c'était un pervers narcissique. Ça lui appartient. Ça ne m'appartient pas. Je ne peux rien y faire, c'est-à-dire que je me roule par terre, je m'arrache les cheveux, tout ce que vous voulez. ça ne changera rien au fait qu'il soit pervers narcissique. Donc ça, je lui rends. En revanche, ma responsabilité, c'est à quel moment tu as vécu tout ce que tu as vécu, tu as souffert autant que tu as souffert, parce que franchement, je peux le dire, j'ai vraiment souffert, et à quel moment tu as persisté signé. Pourquoi est-ce que tu as persisté signé ? Faire ça, je ne le fais pas du tout pour et pour me blâmer, parce qu'en fait... J'ai déjà la tête sous l'eau, donc je n'ai pas besoin qu'on m'appuie sur la tête, mais si je lui donne tous les noms d'oiseaux et que je lui donne 100% de la faute, je ne suis pas honnête et je subis 100%. Alors que quand je récupère ma part, je récupère mon pouvoir. C'est vrai que souvent, j'entends que les gens se sentent très coupables et qu'il y a beaucoup, beaucoup de culpabilité. Parce qu'en fait, fondamentalement, on aurait aimé partir avant, on aurait aimé que ça se passe différemment, on aurait aimé. Oui, mais en fait, aie bien conscience qu'à l'instant T, t'as fait du mieux que tu pouvais avec les ressources que t'avais et avec la personne que t'étais. La culpabilité, elle t'indique simplement... qu'il y a une marge de progression, qu'il y a un décalage entre ce que tu as fait et ce que tu aurais aimé faire. Et si tu restes dans cette culpabilité-là, à te blâmer, tu n'arriveras jamais de l'autre côté. Tu te désolidarises de toi. Et le désancrage identitaire, il vient de là. Il vient du moment où je me tourne le dos, du moment où je me blâme, du moment où je me juge. Donc, quand je vous dis qu'aux responsabilités, récupère ta responsabilité, ce n'est pas blâme-toi. C'est, accepte que tu as fait du mieux que tu pouvais et accepte surtout que tu aspires à autre chose. De sorte à ce que tu ailles récupérer ton pouvoir et que tu puisses te demander, et c'était le principe juste avant, comment est-ce que je fais en sorte que ce soit utile ? Qu'est-ce que j'apprends ? Qu'est-ce que je mets en place pour que la prochaine fois je ne recommence pas ? Où était ma responsabilité ? Et à quel moment je ne l'ai pas prise ? Et pourquoi je ne l'ai pas prise ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est une croyance appétée ? Et c'est ce travail-là qui est intéressant, qui est difficile à faire seul, j'en conviens. Je ne crois pas que ce soit impossible, mais, et ce sera mon dernier principe, je crois que si on veille chaque jour à aller chercher 1%, pas forcément 1% meilleur, mais à minima 1% différent, c'est le plus beau cadeau qu'on puisse se faire. Et c'est la meilleure façon d'arriver de l'autre côté, justement. Parce que quand on fait différent, je le disais en début de podcast, on contrecarre les prédictions et donc on redevient créateur. On se rend compte que pour une fois, je ne vais pas lui sauter la gorge. Pour une fois, je ne vais pas me faire toute petite. Pour une fois, je vais essayer différemment. 1% par jour. Pas des gros changements. Et ça, c'est une vraie, vraie, vraie chose que je voudrais préciser ici. C'est que souvent, quand j'accompagne mes clientes en tout début, il y a cette croyance qu'elles vont découvrir un monstre dans le placard, qu'elles vont devoir faire face à un super moment inconfortable et que ça va être horrible et qu'elles ne vont jamais pouvoir le surmonter. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai parce que je ne crois pas, et c'est très personnel, donc vous avez le droit de penser l'inverse, mais je ne crois pas... qu'on ait besoin de créer un bouleversement dans sa vie pour ramener du changement. Justement, je fais ce métier-là pour que vous n'attendiez pas l'énorme bouleversement, que vous n'attendiez pas le burn-out, que vous n'attendiez pas la maladie, que vous n'attendiez pas la mort d'un proche, que vous n'attendiez pas un traumatisme. Les petits changements, quand ils sont cumulés, et c'est l'effet cumulé, Je peux vous garantir qu'il change la vie. Parce qu'un changement par jour pendant 365 jours, ça fait 365 changements. Et ce sera toujours plus qu'un énorme changement. Et ce que j'adore aussi dans cette approche, c'est qu'un changement qui est progressif, qu'un changement qui est conscient, qu'un changement qui est choisi, c'est un changement qui est durable. Peut-être que ça vous fait penser à l'approche du poids. Quand ton père... 20 kilos d'un coup, ça devient un traumatisme pour le corps et qui dit traumatisme dit besoin de retrouver de la sécurité. Donc généralement, c'est du poids qui est repris et c'est du poids qui est repris plus plus plus. Donc, 1% meilleur chaque jour. Déjà, ça fait beaucoup moins peur à votre cerveau parce qu'il dit ok, 1% je devrais gérer. Et honnêtement, c'est hyper agréable parce que ça permet aussi d'apprécier le chemin. On s'en fout que ce soit parfait. On veut juste aller chercher une petite victoire différente. Et ça, c'est vraiment une approche que j'ai moi dans mes accompagnements parce que chaque victoire compte. Et je le dis tout le temps à mes coachés, mais je me fiche que tu aies l'impression que ce soit une petite chose si elle impacte grandement ta vie. Repérez d'ailleurs, c'est un exercice que vous pouvez faire, mais repérez les fois où vous vous dites « Ah, c'est débile » ou « Ah, c'est tout petit » ou « Ah, c'est un peu important » ou... Ah, c'est bête. La chose qui va suivre, elle est totalement décrédibilisée. Et donc, si vous la changez, il n'y aura pas de félicitations au bout parce que pour vous, c'est bête, c'est débile, c'est facile. Mais ce n'est pas vrai parce que l'impact que ça a sur votre vie est important. Donc, ça aurait pu être un sixième principe. L'importance d'une chose se mesure à l'impact qu'elle a sur votre vie. J'ai adoré faire ce podcast. J'espère que chacun des principes est clair. Si ce n'est pas, n'hésitez pas à me le dire. Et ça me ferait vraiment plaisir que vous puissiez me dire lequel des cinq principes vous retenez. et lequel vous avez envie d'emmener avec vous dans votre quotidien pour éventuellement amorcer le changement. Je vous souhaite un excellent week-end de Pâques et je vous dis à dans deux semaines.

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Description

Et si quelques prises de conscience pouvaient déjà changer ta manière de vivre au quotidien ?
Dans cet épisode, je te partage 5 enseignements puissants – des clés que j’ai intégrées au fil du temps et qui ont marqué un vrai tournant dans ma vie… et dans celle de mes client.es.

Mon intention avec cet épisode : te les transmettre de façon claire et accessible, pour que tu puisses les intégrer dès aujourd’hui, sans avoir besoin d’être accompagnée, sans attendre un "grand moment" de déclic. Juste toi, ta vie, et ces 5 réflexions à emporter partout.

Tu y découvriras :

  1. Pourquoi croire qu’on a toute la vie pour évoluer est une illusion,

  2. Le double sens de cette phrase : "On ne subit que ce qu’on tolère",

  3. Comment transformer chaque expérience – même les plus rudes – en données précieuses,

  4. Le rôle de la co-responsabilité dans tes relations,

  5. Et la puissance (souvent sous-estimée) des petits pas.

🎧 Mets tes écouteurs, installe-toi confortablement et laisse ces enseignements infuser. Il se pourrait bien qu’ils ouvrent un nouvel espace en toi.

PS : Cet épisode, je l’ai pensé comme un vrai cadeau. Celui que j’aurais aimé recevoir il y a quelques années.
Si en m'écoutant, tu sens l'envie de ne plus rester là où tu es alors tu ne pouvais pas mieux tomber : j’ouvre 3 nouvelles places en accompagnement individuel. Tu peux candidater ici : https://tally.so/r/meo0Re

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  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien et que vous vous apprêtez à passer un superbe week-end de Pâques. Aujourd'hui, je vous retrouve pour un épisode... un peu spécial, un peu spécial parce que pour une fois, je ne réponds pas à une auditrice ou à un auditeur qui m'aurait confié un sujet, mais j'ai décidé de vous partager 5 mantras, 5 principes, 5 apprentissages finalement, qui m'accompagnent quotidiennement et qui accompagnent chacune des personnes que j'ai en coaching. Si je vous partage ces 5 enseignements, c'est parce que vraiment, ils ont un pouvoir immense. Le pouvoir de changer la vie. Quand on comprend ces enseignements, je ne vous demande pas de me croire au passage, mais simplement de les emmener avec vous et de voir dans votre quotidien si ça change quelque chose. Mais quand on fait ça, ça ouvre une perspective, ça permet un petit pas de côté, pour, pour une fois, voir les choses d'une manière un peu différente et donc s'offrir l'opportunité d'y réagir différemment. plus de contrôle, avec plus de confiance et forcément avec un résultat qui s'approche un peu plus d'une version authentique de nous. Bref, aujourd'hui j'avais envie de vous partager des outils qui accompagnent ma vie, qui accompagnent la vie de mes clients et qui, j'espère, vous accompagnera vous aussi. Il n'y a absolument aucun ordre logique Parce que pour moi, ces cinq principes sont à valeur égale. Donc prenez-les dans l'ordre et surtout ne gardez que ceux qui résonnent vraiment pour vous. Le tout premier, c'est une phrase que j'adore, qui figurait d'ailleurs sur mon site internet. Croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est la plus grande source de potentiel inexploité. Ça paraît tout à fait logique, on est même tous au courant qu'on peut mourir demain. dans la minute qui suit, dans l'heure qui suit. Mais je trouve que l'avoir en tête quotidiennement, ça aide. Ça aide parce que quand on est sur le point de passer à l'action mais qu'on se retient, c'est parce que dans un petit coin de notre tête, on se dit « c'est pas grave, je pourrais le faire plus tard » . Mais plus tard, le café refroidit, plus tard, tu perds l'envie, plus tard, la journée devient la nuit. Plus tard, les gens grandissent. Plus tard, ils vieillissent. Et plus tard, la vie file. En fait, cette phrase, je l'adore parce qu'elle nous rappelle que rien ne nous est dû. Et parfois, j'ai le sentiment qu'on se comporte inconsciemment de manière assez ingrate. Parce qu'on pense que les choses sont normales. Parce qu'on pense que se réveiller le matin, c'est normal. Parce qu'on pense que la santé, elle est due. Elle sera toujours là. Et vous me connaissez, j'aime pas aborder la vie d'une manière grave. Oui, elle est très importante, mais non, les choses ne sont pas graves, parce qu'in fine, on va tous au même endroit. Alors, cette phrase-là, elle m'aide finalement à chaque jour éprouver de la gratitude, chaque jour me rappeler que j'ai beaucoup de chance d'être en vie, j'ai beaucoup de chance d'avoir un corps qui fonctionne parfaitement, j'ai énormément de raisons de me réjouir. Et rien que ça, rien que quand on commence sa journée en ayant ça en tête, en prenant le temps, le temps d'avoir ça en tête. Parce que c'est pas automatique. Eh bien, ça vous fait aborder la vie d'une manière tout à fait différente. Parce que tout devient un cadeau. Et ça paraît un peu cuculé, petits oiseaux, mais pensez à votre quotidien. Pensez à toutes les choses qui vous agacent, et rendez-vous compte que rien ne vous est dû. On s'agace quand la machine à café ne fonctionne pas, mais on oublie de se réjouir toutes les fois où elle a bien fonctionné. En France, on a ce qu'on appelle la SNCF que tout le monde connaît, et on est les premiers à taper du poing sur la table quand on arrive en retard. Mais on oublie aussi toutes les fois où ça se passe bien. Et l'humain est câblé comme ça. L'humain est câblé pour noter les choses qui ne vont pas, les choses qui sont... des raisons de s'énerver, qui sont des raisons de s'inquiéter parce que c'est comme ça qu'on reste alerte et qu'on reste prêt en cas de problème. Mais ça n'est pas une raison. Ça n'est pas parce qu'on est câblé comme ça qu'on doit en faire une excuse pour ne jamais penser à l'inverse. Parce que ça, je le dis souvent et ça aurait pu être un des cinq principes. Ce qui est vrai dans un sens, c'est vrai dans l'autre. Vous êtes en colère parce que quelqu'un vous a klaxonné alors que vous étiez dans votre droit, mais On peut aussi se réjouir parce qu'il n'y a eu aucun accrochage, il y a eu un voyage paisible. Vraiment, prendre le temps d'apprécier ça, prendre le temps de se rappeler qu'on a de la chance, ça aide à être dans le moment présent, ça aide à ressentir de la gratitude et surtout, ça aide à se rendre compte que la vie, c'est maintenant. Demain n'est pas dû, donc croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est un cadeau empoisonné, certes, parfois. Ça permet de faire redescendre la pression, parce qu'en fait si je ne le fais pas aujourd'hui, ce n'est pas grave, je pourrais le faire demain. Mais à un moment donné, il faut aussi être maître de son destin et se rendre compte que demain, ça fera encore plus peur, parce qu'aujourd'hui, je m'envoie le signal que je ne suis pas capable. Et si ce n'est pas demain, ce sera après-demain, et en fait, ça peut aller très loin comme ça. Donc, prendre un laps de temps supplémentaire pour mieux se préparer, prendre un laps de temps supplémentaire pour se sentir plus prête. Oui, mais vous ne vous sentirez jamais prêt pour la simple et bonne raison que si ça vous fait peur, c'est que vous ne l'avez jamais fait et c'est que dans votre ordinateur de bord, il n'a pas l'expérience pour pouvoir vous rassurer, vous dire vas-y, fais-le, ça va bien se passer. Ça, il n'y a que vous qui pouvez le faire. Il n'y a que vous qui, inscrit dans le moment présent, pouvez vous dire c'est maintenant. forcément, je suis obligée de faire le lien avec le deuxième principe qui aurait pu avoir un épisode de podcast à lui tout seul. C'est cette phrase qui dit « on ne subit que ce qu'on tolère » . Quand on entend cette phrase, on entend une invitation à prendre sa responsabilité. Par exemple, dans notre rapport aux autres, et c'est quelque chose que je passe énormément de temps à travailler en séance, c'est « tu subis que ce que tu tolères » . Sous-entendu, c'est à toi de décider ce que tu veux tolérer ou non. Donc, assez facilement, on se projette par exemple dans une relation avec les autres, ou si on ne veut plus tolérer quelque chose, alors on poserait une limite. Par exemple, je suis à mon compte, j'accompagne mes clientes quotidiennement, elles peuvent me solliciter sur WhatsApp. C'est facile de tolérer qu'elles m'écrivent à 6h comme à 21h. Et si à un moment donné j'ai un problème avec ça, c'est à moi d'arrêter de tolérer. Et donc c'est à moi. de prendre ma responsabilité et de leur dire « ça me dérange quand vous m'écrivez en dehors de 9h et 18h, voulez-vous bien vous en tenir à ces horaires-là ? » Ça, c'est une option. Ou bien, je peux moi-même décider que je ne tolère plus qu'elles m'écrivent avant 9h et après 18h et choisir de les prévenir et de ne plus lire en dehors de ces horaires. Vous pouvez m'écrire à n'importe quelle heure de la nuit et du jour. En revanche, sachez que je ne vous lirai qu'entre telle et telle heure. Ça, c'est un exemple. Quand j'arrête de tolérer, alors j'arrête de subir. Mais il y a une dimension qui est beaucoup plus profonde et que je vais essayer de vulgariser le mieux possible parce que quand on comprend ça, on ne peut pas continuer à vivre la même vie. Ce n'est pas possible. Ou alors, il faut m'expliquer. Ce que dit aussi cette phrase, c'est qu'elle invite à regarder comment on fonctionne soi. C'est important que vous compreniez quelque chose, c'est que, j'en ai déjà parlé dans différents épisodes, mais je vais essayer de rentrer un peu plus dans le détail. Il faut comprendre que notre réalité dépend de nos pensées, c'est sûr, dépend de nos actions encore plus certain. Mais avant de penser et d'agir, notre cerveau fonctionne aux prédictions. Je m'explique. Au cours de sa vie, l'individu va vivre des expériences. et les stocker dans son cerveau. Cette mémoire-là va devenir en fait une bibliothèque. dans laquelle le cerveau, lorsqu'il sera dans le moment présent, va aller piocher des expériences similaires pour pouvoir en tirer une prédiction. Par exemple, si vous arrivez dans un restaurant chic et que vous voyez une femme très bien habillée à table et son mari à ses pieds avec un genou à terre, vous allez faire la prédiction que c'est une demande en mariage. Quand vous allez arriver chez vous et que vous allez voir un... pichet posé sur la table, vous allez en faire une prédiction que c'est une carafe d'eau. Tout ça, ce sont des prédictions qui sont basées sur une mémoire des expériences passées, connectées à ce que vous vivez au moment présent où ça se passe, dans l'optique de vous préparer à ce qui va se passer ensuite. Autre exemple, peut-être encore plus parlant. Vous visualisez en face de vous une ruelle un peu sombre. Il y a trois individus cagoulés que vous ne distinguez pas très bien. Vous allez tout de suite en faire la prédiction que quelque chose de dangereux peut se passer. Cette prédiction-là, alors qu'il ne s'est encore rien passé, va envoyer le signal à votre cerveau et à votre corps de se préparer. Votre cœur va se mettre à battre plus vite. Le sang va affluer plus rapidement dans vos extrémités pour pouvoir vous préparer à courir en cas de danger. Il ne s'est rien passé, mais votre mémoire, combinée à ce que vous vivez à l'instant présent, vous prépare à la suite, basée sur ce que vous avez vécu avant. Et c'est en ça, en fait, qu'on dit que les pensées façonnent la réalité. C'est que, en fonction de ce que vous pensez qu'il va se passer, Vous allez vous préparer, donc vous allez avoir des pensées. Vous allez avoir un cerveau qui est orienté sur une réalité qui n'existe pas encore. Elle n'existe que dans votre tête. Et du fait du billet de confirmation, votre cerveau va vous mettre en exergue tous les éléments qui viendront confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, l'hypothèse c'est quelque chose de dangereux va se passer. Vous allez vous mettre à entendre, sentir, voir, ressentir toutes les choses qui vont venir confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, vous allez repérer qu'il y a un objet non identifié dans la main du personnage de droite. Vous allez peut-être voir que la personne vous regarde et donc forcément déformer la réalité et vous dire « Ah, il me regarde de travers » . Et en fait, c'est en ça qu'on devient créateur. de notre réalité. Et cette phrase, on ne subit que ce que l'on tolère, c'est une invitation à mettre de la conscience sur comment est-ce que vous déformez la réalité avec vos prédictions. Et encore une fois, ne vous blâmez pas. C'est totalement logique. C'est comme ça que l'on fonctionne. Mais ça n'est pas inéluctable. On ne subit que ce que l'on tolère. Donc en fait, quand on met de la conscience sur « Ah, à chaque fois que je m'apprête à, je me sens comme ça » , or c'est inexpliqué, puisqu'en fait, il ne se passe encore rien. Alors c'est ma responsabilité d'aller visiter en fait cette mémoire pour comprendre qu'est-ce que j'ai vécu par le passé qui fait qu'à chaque fois, je me sens comme ça. J'ai plein d'exemples qui me traversent l'esprit parce que j'ai une cliente par exemple qui, à chaque fois qu'elle fait la route vers son travail, elle a la boule au ventre. C'est sa responsabilité de questionner. Pourquoi est-ce que j'ai une boule au ventre ? Qu'est-ce que j'ai pu vivre par le passé ? Qui expliquerait cette boule au ventre ? Et comment je peux revisiter cette expérience passée en lui donnant une autre teneur ? Et quand je dis teneur, c'est comment est-ce que je peux voir cette expérience et... qu'elle m'impacte moins émotionnellement ? Ou bien, comment je peux me raconter cette même histoire d'une manière différente, potentiellement en me mettant à la place de l'autre ? Parce que ma vérité n'est pas la vérité universelle. Donc potentiellement, la manière dont moi j'ai vécu l'expérience est tout à fait différente de la manière dont l'autre protagoniste l'a vécu. C'est d'ailleurs revisiter cette mémoire avec toutes nos expériences stockées, c'est ce qu'on fait en thérapie. On va revisiter et on va décortiquer, comprendre différemment pour pouvoir réduire la charge émotionnelle, en tout cas mieux vivre. avec ce qui s'est passé, parce que dans tous les cas, on ne peut pas l'effacer. C'est là, comment je deal avec, et comment je peux faire en sorte que ça m'impacte moins négativement dans mon quotidien. Le fait de revisiter finalement l'expérience passée, c'est une manière d'arrêter de subir. L'autre manière, qui est une manière qu'on utilise beaucoup plus en coaching, même si évidemment, on essaie de comprendre ce qui s'est passé avant, On va se focaliser sur créer de nouvelles expériences, de sorte à ce que la prédiction puisse être moins automatique. Je reprends mes exemples de tout à l'heure. Si je suis dans un restaurant, je vois cette femme très bien habillée, son mari à ses pieds, qui est en train de faire ses lacets. Là, je suis en train de stocker une deuxième expérience qui fait que la prochaine fois, ce ne sera pas automatique de me dire « Ah, il va la demander en mariage ! » Je pourrais me dire « Ah, il refait son lacet ! » Au plus, je vais collectionner des expériences différentes. Au plus, je vais enrichir ma mémoire et donc mon panel de prédiction et donc de perspective. Et au moins, la réaction que j'ai derrière sera automatique. Je réutilise un autre exemple dont on a parlé il y a peu de temps avec mon conjoint. La fameuse phrase, je suis sûre que ça va vous parler. La fameuse phrase, il faut qu'on parle. Cette phrase. On a tous et toutes vécu un moment où un ex nous a dit « faut qu'on parle » . Et donc, dans notre mémoire, on a cette expérience horrible, hyper stressante, parce qu'on a rattaché à cette phrase du négatif, la perspective de se faire larguer, la perspective que quelque chose de grave est arrivé. Et donc, juste en entendant cette phrase, on se sent mal. Je parle de l'expérience amoureuse, mais je suis sûre que ça vous est déjà arrivé au travail. Et au travail, c'est pareil. Horrible, boule au ventre, cash. Sauf que, si je vais créer d'autres expériences, il faut qu'on parle. Ok, parlons. Et que, finalement, on a une discussion importante, mais qui ne donne pas du tout lieu à des conséquences graves ou à quelque chose de très négatif. Bingo. Je suis en train d'ajouter une autre. prédiction possible pour mon cerveau, qui fera que ce sera moins automatique. Et finalement, mon but, autant personnel que professionnel, c'est vraiment de pouvoir ramener de l'ancrage, du choix, de la conscience, pour que derrière, je sois vraiment l'architecte de ma vie. Je sois vraiment la personne qui construit ma vie. Parce que si je reste esclave, finalement, de ces schémas, automatique. Alors, je ne peux pas agir différemment parce que je reste prisonnier de ma prédiction. Il m'a dit, il faut qu'on parle, c'est sûr, ça va mal se passer. Tac ! Alors que je fais pause, je respire un bon coup, j'explique à mon cerveau, Gugus, ça n'est pas la réalité, c'est une éventualité parmi cent mille. Tu sais quoi ? Je refuse de souffrir deux fois, avant et pendant. Et je me fais confiance pour faire face à quoi qu'il se passe. Ça se passe bien, pas de problème. Ça se passe pas bien, pas de problème. Je ramène de la sérénité, je ramène du calme. Et je vais être beaucoup plus disponible et disposée à répondre à la situation versus réagir. Quand je réponds à une situation, c'est que je ne suis pas provoquée, je réagis. Je suis présente. Je vois ce qui se passe sans déformer la réalité et en fonction, je choisis comment répondre. Et c'est exactement ça qui m'intéresse, vous remettre aux commandes de vos vies. Parce que quand on ne fait pas ça, honnêtement, et vous pouvez me dire en commentaire ou sur Instagram, en message privé, quand on n'a pas ça, quand on ne travaille pas ça, quand on ne développe pas sa faculté à répondre plutôt que réagir, En fait, on est en réaction tout le temps avec tout. Et tout le monde, il m'a dit ça, donc j'ai fait ça. J'ai ressenti ça, donc j'ai fait ça. Non, c'est fatigant d'être en réaction permanente. Et en plus, ça vous fait devenir quelqu'un que vous n'aimez pas. Parce qu'on ne contrôle pas ses comportements et qu'après, on se mord les doigts. Et ouais, comme d'habitude, tu t'es emporté. Comme d'habitude, tu n'as rien dit. Comme d'habitude, tu as pleuré. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui m'est difficile, parce que je sais à quel point... En faisant ce travail de conscience, de pause, d'ancrage, on a la faculté de tout changer. Tout changer, pas pour une meilleure version, pas pour tout ça, juste pour être le créateur de sa vie. Parce que vous vous rendez peut-être pas compte, mais vous êtes les créateurs de votre vie, selon ses prédictions, selon ses pensées, selon ses actions. Donc c'est essentiel de comprendre qu'on te subit. que ce qu'on tolère. Et c'est là où finalement c'est hyper intéressant et je passe à mon troisième enseignement. À chaque fois, chaque minute, chaque heure, chaque jour, comprenez bien que se poser la question de est-ce que je fais bien, est-ce que je fais mal, je ne crois pas que ce soit ça l'important. En revanche, considérer chaque expérience comme une opportunité d'enrichir votre bibliothèque, ça oui. Il y a une fille que j'ai récemment rencontrée qui dit « Chaque chose que vous vivez, c'est une data. » Et j'adore cette idée. Chaque chose que vous vivez, c'est une donnée qui vient dans votre bibliothèque et qui finalement va vous permettre de faire en sorte que chaque chose que vous allez vivre deviendra utile. Il y a toujours un truc à en tirer et ce n'est pas cuicuer les petits oiseaux que de dire « Ouais, j'ai adoré me retrouver à l'hosto, machin, c'était un truc, je le revivrai demain. » Non, clairement pas. Clairement pas. Mais se retrouver à l'hosto parce qu'on a trop tiré sur la corde et que donc finalement on a une blessure de fatigue, c'est utile parce qu'à quel moment vous avez poussé autant ? Qu'est-ce que vous vous êtes raconté pour ne pas faire pause, ne pas vous autoriser à ne pas faire pause ? pas en arriver là. Même chose pour tout, dans des relations. Personnellement, j'ai été dans une relation toxique. Bon, je peux pas vous dire c'était la meilleure relation de ma vie, je la revivrai demain. Non. Mais en revanche, elle m'a énormément appris. C'est en la vivant que je me suis rendue compte que j'avais zéro estime de moi. Je persistais signée pour aller quémander la preuve qu'on pouvait m'aimer. Mais non en fait ! Ce qui m'intéresse quand vous vivez quelque chose, bien sûr, prenez le temps de vous dire « c'était hyper difficile, c'était hyper douloureux, j'en suis encore très échaudée, je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre » . Oui, dites-le, c'est important. Considérez-vous, considérez vos besoins. Mais ne vous arrêtez pas là. Ne vous arrêtez pas là et demandez-vous sincèrement comment... Est-ce que je peux rendre cette expérience utile ? Comment je peux faire en sorte de jamais le revivre ? Comment est-ce que je peux prendre ce qui m'appartient ? Au sens, c'était sous mon contrôle, donc c'est ma responsabilité. Et qu'est-ce que je rends au passage ? Parce que ça, c'est ce qu'on appelle la co-responsabilité. Et c'est mon quatrième principe. Franchement, mes transitions sont hyper soignées alors que ce texte n'est pas écrit. La co-responsabilité, c'est... Une notion qui a tellement changé ma vie que j'en ai fait un épisode de podcast et je vous invite à l'écouter. Donc je ne vais pas aller autant dans le détail, mais le principe de co-responsabilité, typiquement si je reprends la relation toxique, la personne est toxique pour moi. Fine, dans le cas précis, c'était un pervers narcissique. Ça lui appartient. Ça ne m'appartient pas. Je ne peux rien y faire, c'est-à-dire que je me roule par terre, je m'arrache les cheveux, tout ce que vous voulez. ça ne changera rien au fait qu'il soit pervers narcissique. Donc ça, je lui rends. En revanche, ma responsabilité, c'est à quel moment tu as vécu tout ce que tu as vécu, tu as souffert autant que tu as souffert, parce que franchement, je peux le dire, j'ai vraiment souffert, et à quel moment tu as persisté signé. Pourquoi est-ce que tu as persisté signé ? Faire ça, je ne le fais pas du tout pour et pour me blâmer, parce qu'en fait... J'ai déjà la tête sous l'eau, donc je n'ai pas besoin qu'on m'appuie sur la tête, mais si je lui donne tous les noms d'oiseaux et que je lui donne 100% de la faute, je ne suis pas honnête et je subis 100%. Alors que quand je récupère ma part, je récupère mon pouvoir. C'est vrai que souvent, j'entends que les gens se sentent très coupables et qu'il y a beaucoup, beaucoup de culpabilité. Parce qu'en fait, fondamentalement, on aurait aimé partir avant, on aurait aimé que ça se passe différemment, on aurait aimé. Oui, mais en fait, aie bien conscience qu'à l'instant T, t'as fait du mieux que tu pouvais avec les ressources que t'avais et avec la personne que t'étais. La culpabilité, elle t'indique simplement... qu'il y a une marge de progression, qu'il y a un décalage entre ce que tu as fait et ce que tu aurais aimé faire. Et si tu restes dans cette culpabilité-là, à te blâmer, tu n'arriveras jamais de l'autre côté. Tu te désolidarises de toi. Et le désancrage identitaire, il vient de là. Il vient du moment où je me tourne le dos, du moment où je me blâme, du moment où je me juge. Donc, quand je vous dis qu'aux responsabilités, récupère ta responsabilité, ce n'est pas blâme-toi. C'est, accepte que tu as fait du mieux que tu pouvais et accepte surtout que tu aspires à autre chose. De sorte à ce que tu ailles récupérer ton pouvoir et que tu puisses te demander, et c'était le principe juste avant, comment est-ce que je fais en sorte que ce soit utile ? Qu'est-ce que j'apprends ? Qu'est-ce que je mets en place pour que la prochaine fois je ne recommence pas ? Où était ma responsabilité ? Et à quel moment je ne l'ai pas prise ? Et pourquoi je ne l'ai pas prise ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est une croyance appétée ? Et c'est ce travail-là qui est intéressant, qui est difficile à faire seul, j'en conviens. Je ne crois pas que ce soit impossible, mais, et ce sera mon dernier principe, je crois que si on veille chaque jour à aller chercher 1%, pas forcément 1% meilleur, mais à minima 1% différent, c'est le plus beau cadeau qu'on puisse se faire. Et c'est la meilleure façon d'arriver de l'autre côté, justement. Parce que quand on fait différent, je le disais en début de podcast, on contrecarre les prédictions et donc on redevient créateur. On se rend compte que pour une fois, je ne vais pas lui sauter la gorge. Pour une fois, je ne vais pas me faire toute petite. Pour une fois, je vais essayer différemment. 1% par jour. Pas des gros changements. Et ça, c'est une vraie, vraie, vraie chose que je voudrais préciser ici. C'est que souvent, quand j'accompagne mes clientes en tout début, il y a cette croyance qu'elles vont découvrir un monstre dans le placard, qu'elles vont devoir faire face à un super moment inconfortable et que ça va être horrible et qu'elles ne vont jamais pouvoir le surmonter. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai parce que je ne crois pas, et c'est très personnel, donc vous avez le droit de penser l'inverse, mais je ne crois pas... qu'on ait besoin de créer un bouleversement dans sa vie pour ramener du changement. Justement, je fais ce métier-là pour que vous n'attendiez pas l'énorme bouleversement, que vous n'attendiez pas le burn-out, que vous n'attendiez pas la maladie, que vous n'attendiez pas la mort d'un proche, que vous n'attendiez pas un traumatisme. Les petits changements, quand ils sont cumulés, et c'est l'effet cumulé, Je peux vous garantir qu'il change la vie. Parce qu'un changement par jour pendant 365 jours, ça fait 365 changements. Et ce sera toujours plus qu'un énorme changement. Et ce que j'adore aussi dans cette approche, c'est qu'un changement qui est progressif, qu'un changement qui est conscient, qu'un changement qui est choisi, c'est un changement qui est durable. Peut-être que ça vous fait penser à l'approche du poids. Quand ton père... 20 kilos d'un coup, ça devient un traumatisme pour le corps et qui dit traumatisme dit besoin de retrouver de la sécurité. Donc généralement, c'est du poids qui est repris et c'est du poids qui est repris plus plus plus. Donc, 1% meilleur chaque jour. Déjà, ça fait beaucoup moins peur à votre cerveau parce qu'il dit ok, 1% je devrais gérer. Et honnêtement, c'est hyper agréable parce que ça permet aussi d'apprécier le chemin. On s'en fout que ce soit parfait. On veut juste aller chercher une petite victoire différente. Et ça, c'est vraiment une approche que j'ai moi dans mes accompagnements parce que chaque victoire compte. Et je le dis tout le temps à mes coachés, mais je me fiche que tu aies l'impression que ce soit une petite chose si elle impacte grandement ta vie. Repérez d'ailleurs, c'est un exercice que vous pouvez faire, mais repérez les fois où vous vous dites « Ah, c'est débile » ou « Ah, c'est tout petit » ou « Ah, c'est un peu important » ou... Ah, c'est bête. La chose qui va suivre, elle est totalement décrédibilisée. Et donc, si vous la changez, il n'y aura pas de félicitations au bout parce que pour vous, c'est bête, c'est débile, c'est facile. Mais ce n'est pas vrai parce que l'impact que ça a sur votre vie est important. Donc, ça aurait pu être un sixième principe. L'importance d'une chose se mesure à l'impact qu'elle a sur votre vie. J'ai adoré faire ce podcast. J'espère que chacun des principes est clair. Si ce n'est pas, n'hésitez pas à me le dire. Et ça me ferait vraiment plaisir que vous puissiez me dire lequel des cinq principes vous retenez. et lequel vous avez envie d'emmener avec vous dans votre quotidien pour éventuellement amorcer le changement. Je vous souhaite un excellent week-end de Pâques et je vous dis à dans deux semaines.

Description

Et si quelques prises de conscience pouvaient déjà changer ta manière de vivre au quotidien ?
Dans cet épisode, je te partage 5 enseignements puissants – des clés que j’ai intégrées au fil du temps et qui ont marqué un vrai tournant dans ma vie… et dans celle de mes client.es.

Mon intention avec cet épisode : te les transmettre de façon claire et accessible, pour que tu puisses les intégrer dès aujourd’hui, sans avoir besoin d’être accompagnée, sans attendre un "grand moment" de déclic. Juste toi, ta vie, et ces 5 réflexions à emporter partout.

Tu y découvriras :

  1. Pourquoi croire qu’on a toute la vie pour évoluer est une illusion,

  2. Le double sens de cette phrase : "On ne subit que ce qu’on tolère",

  3. Comment transformer chaque expérience – même les plus rudes – en données précieuses,

  4. Le rôle de la co-responsabilité dans tes relations,

  5. Et la puissance (souvent sous-estimée) des petits pas.

🎧 Mets tes écouteurs, installe-toi confortablement et laisse ces enseignements infuser. Il se pourrait bien qu’ils ouvrent un nouvel espace en toi.

PS : Cet épisode, je l’ai pensé comme un vrai cadeau. Celui que j’aurais aimé recevoir il y a quelques années.
Si en m'écoutant, tu sens l'envie de ne plus rester là où tu es alors tu ne pouvais pas mieux tomber : j’ouvre 3 nouvelles places en accompagnement individuel. Tu peux candidater ici : https://tally.so/r/meo0Re

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast. J'espère que vous allez bien et que vous vous apprêtez à passer un superbe week-end de Pâques. Aujourd'hui, je vous retrouve pour un épisode... un peu spécial, un peu spécial parce que pour une fois, je ne réponds pas à une auditrice ou à un auditeur qui m'aurait confié un sujet, mais j'ai décidé de vous partager 5 mantras, 5 principes, 5 apprentissages finalement, qui m'accompagnent quotidiennement et qui accompagnent chacune des personnes que j'ai en coaching. Si je vous partage ces 5 enseignements, c'est parce que vraiment, ils ont un pouvoir immense. Le pouvoir de changer la vie. Quand on comprend ces enseignements, je ne vous demande pas de me croire au passage, mais simplement de les emmener avec vous et de voir dans votre quotidien si ça change quelque chose. Mais quand on fait ça, ça ouvre une perspective, ça permet un petit pas de côté, pour, pour une fois, voir les choses d'une manière un peu différente et donc s'offrir l'opportunité d'y réagir différemment. plus de contrôle, avec plus de confiance et forcément avec un résultat qui s'approche un peu plus d'une version authentique de nous. Bref, aujourd'hui j'avais envie de vous partager des outils qui accompagnent ma vie, qui accompagnent la vie de mes clients et qui, j'espère, vous accompagnera vous aussi. Il n'y a absolument aucun ordre logique Parce que pour moi, ces cinq principes sont à valeur égale. Donc prenez-les dans l'ordre et surtout ne gardez que ceux qui résonnent vraiment pour vous. Le tout premier, c'est une phrase que j'adore, qui figurait d'ailleurs sur mon site internet. Croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est la plus grande source de potentiel inexploité. Ça paraît tout à fait logique, on est même tous au courant qu'on peut mourir demain. dans la minute qui suit, dans l'heure qui suit. Mais je trouve que l'avoir en tête quotidiennement, ça aide. Ça aide parce que quand on est sur le point de passer à l'action mais qu'on se retient, c'est parce que dans un petit coin de notre tête, on se dit « c'est pas grave, je pourrais le faire plus tard » . Mais plus tard, le café refroidit, plus tard, tu perds l'envie, plus tard, la journée devient la nuit. Plus tard, les gens grandissent. Plus tard, ils vieillissent. Et plus tard, la vie file. En fait, cette phrase, je l'adore parce qu'elle nous rappelle que rien ne nous est dû. Et parfois, j'ai le sentiment qu'on se comporte inconsciemment de manière assez ingrate. Parce qu'on pense que les choses sont normales. Parce qu'on pense que se réveiller le matin, c'est normal. Parce qu'on pense que la santé, elle est due. Elle sera toujours là. Et vous me connaissez, j'aime pas aborder la vie d'une manière grave. Oui, elle est très importante, mais non, les choses ne sont pas graves, parce qu'in fine, on va tous au même endroit. Alors, cette phrase-là, elle m'aide finalement à chaque jour éprouver de la gratitude, chaque jour me rappeler que j'ai beaucoup de chance d'être en vie, j'ai beaucoup de chance d'avoir un corps qui fonctionne parfaitement, j'ai énormément de raisons de me réjouir. Et rien que ça, rien que quand on commence sa journée en ayant ça en tête, en prenant le temps, le temps d'avoir ça en tête. Parce que c'est pas automatique. Eh bien, ça vous fait aborder la vie d'une manière tout à fait différente. Parce que tout devient un cadeau. Et ça paraît un peu cuculé, petits oiseaux, mais pensez à votre quotidien. Pensez à toutes les choses qui vous agacent, et rendez-vous compte que rien ne vous est dû. On s'agace quand la machine à café ne fonctionne pas, mais on oublie de se réjouir toutes les fois où elle a bien fonctionné. En France, on a ce qu'on appelle la SNCF que tout le monde connaît, et on est les premiers à taper du poing sur la table quand on arrive en retard. Mais on oublie aussi toutes les fois où ça se passe bien. Et l'humain est câblé comme ça. L'humain est câblé pour noter les choses qui ne vont pas, les choses qui sont... des raisons de s'énerver, qui sont des raisons de s'inquiéter parce que c'est comme ça qu'on reste alerte et qu'on reste prêt en cas de problème. Mais ça n'est pas une raison. Ça n'est pas parce qu'on est câblé comme ça qu'on doit en faire une excuse pour ne jamais penser à l'inverse. Parce que ça, je le dis souvent et ça aurait pu être un des cinq principes. Ce qui est vrai dans un sens, c'est vrai dans l'autre. Vous êtes en colère parce que quelqu'un vous a klaxonné alors que vous étiez dans votre droit, mais On peut aussi se réjouir parce qu'il n'y a eu aucun accrochage, il y a eu un voyage paisible. Vraiment, prendre le temps d'apprécier ça, prendre le temps de se rappeler qu'on a de la chance, ça aide à être dans le moment présent, ça aide à ressentir de la gratitude et surtout, ça aide à se rendre compte que la vie, c'est maintenant. Demain n'est pas dû, donc croire qu'on a toute la vie pour s'améliorer, c'est un cadeau empoisonné, certes, parfois. Ça permet de faire redescendre la pression, parce qu'en fait si je ne le fais pas aujourd'hui, ce n'est pas grave, je pourrais le faire demain. Mais à un moment donné, il faut aussi être maître de son destin et se rendre compte que demain, ça fera encore plus peur, parce qu'aujourd'hui, je m'envoie le signal que je ne suis pas capable. Et si ce n'est pas demain, ce sera après-demain, et en fait, ça peut aller très loin comme ça. Donc, prendre un laps de temps supplémentaire pour mieux se préparer, prendre un laps de temps supplémentaire pour se sentir plus prête. Oui, mais vous ne vous sentirez jamais prêt pour la simple et bonne raison que si ça vous fait peur, c'est que vous ne l'avez jamais fait et c'est que dans votre ordinateur de bord, il n'a pas l'expérience pour pouvoir vous rassurer, vous dire vas-y, fais-le, ça va bien se passer. Ça, il n'y a que vous qui pouvez le faire. Il n'y a que vous qui, inscrit dans le moment présent, pouvez vous dire c'est maintenant. forcément, je suis obligée de faire le lien avec le deuxième principe qui aurait pu avoir un épisode de podcast à lui tout seul. C'est cette phrase qui dit « on ne subit que ce qu'on tolère » . Quand on entend cette phrase, on entend une invitation à prendre sa responsabilité. Par exemple, dans notre rapport aux autres, et c'est quelque chose que je passe énormément de temps à travailler en séance, c'est « tu subis que ce que tu tolères » . Sous-entendu, c'est à toi de décider ce que tu veux tolérer ou non. Donc, assez facilement, on se projette par exemple dans une relation avec les autres, ou si on ne veut plus tolérer quelque chose, alors on poserait une limite. Par exemple, je suis à mon compte, j'accompagne mes clientes quotidiennement, elles peuvent me solliciter sur WhatsApp. C'est facile de tolérer qu'elles m'écrivent à 6h comme à 21h. Et si à un moment donné j'ai un problème avec ça, c'est à moi d'arrêter de tolérer. Et donc c'est à moi. de prendre ma responsabilité et de leur dire « ça me dérange quand vous m'écrivez en dehors de 9h et 18h, voulez-vous bien vous en tenir à ces horaires-là ? » Ça, c'est une option. Ou bien, je peux moi-même décider que je ne tolère plus qu'elles m'écrivent avant 9h et après 18h et choisir de les prévenir et de ne plus lire en dehors de ces horaires. Vous pouvez m'écrire à n'importe quelle heure de la nuit et du jour. En revanche, sachez que je ne vous lirai qu'entre telle et telle heure. Ça, c'est un exemple. Quand j'arrête de tolérer, alors j'arrête de subir. Mais il y a une dimension qui est beaucoup plus profonde et que je vais essayer de vulgariser le mieux possible parce que quand on comprend ça, on ne peut pas continuer à vivre la même vie. Ce n'est pas possible. Ou alors, il faut m'expliquer. Ce que dit aussi cette phrase, c'est qu'elle invite à regarder comment on fonctionne soi. C'est important que vous compreniez quelque chose, c'est que, j'en ai déjà parlé dans différents épisodes, mais je vais essayer de rentrer un peu plus dans le détail. Il faut comprendre que notre réalité dépend de nos pensées, c'est sûr, dépend de nos actions encore plus certain. Mais avant de penser et d'agir, notre cerveau fonctionne aux prédictions. Je m'explique. Au cours de sa vie, l'individu va vivre des expériences. et les stocker dans son cerveau. Cette mémoire-là va devenir en fait une bibliothèque. dans laquelle le cerveau, lorsqu'il sera dans le moment présent, va aller piocher des expériences similaires pour pouvoir en tirer une prédiction. Par exemple, si vous arrivez dans un restaurant chic et que vous voyez une femme très bien habillée à table et son mari à ses pieds avec un genou à terre, vous allez faire la prédiction que c'est une demande en mariage. Quand vous allez arriver chez vous et que vous allez voir un... pichet posé sur la table, vous allez en faire une prédiction que c'est une carafe d'eau. Tout ça, ce sont des prédictions qui sont basées sur une mémoire des expériences passées, connectées à ce que vous vivez au moment présent où ça se passe, dans l'optique de vous préparer à ce qui va se passer ensuite. Autre exemple, peut-être encore plus parlant. Vous visualisez en face de vous une ruelle un peu sombre. Il y a trois individus cagoulés que vous ne distinguez pas très bien. Vous allez tout de suite en faire la prédiction que quelque chose de dangereux peut se passer. Cette prédiction-là, alors qu'il ne s'est encore rien passé, va envoyer le signal à votre cerveau et à votre corps de se préparer. Votre cœur va se mettre à battre plus vite. Le sang va affluer plus rapidement dans vos extrémités pour pouvoir vous préparer à courir en cas de danger. Il ne s'est rien passé, mais votre mémoire, combinée à ce que vous vivez à l'instant présent, vous prépare à la suite, basée sur ce que vous avez vécu avant. Et c'est en ça, en fait, qu'on dit que les pensées façonnent la réalité. C'est que, en fonction de ce que vous pensez qu'il va se passer, Vous allez vous préparer, donc vous allez avoir des pensées. Vous allez avoir un cerveau qui est orienté sur une réalité qui n'existe pas encore. Elle n'existe que dans votre tête. Et du fait du billet de confirmation, votre cerveau va vous mettre en exergue tous les éléments qui viendront confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, l'hypothèse c'est quelque chose de dangereux va se passer. Vous allez vous mettre à entendre, sentir, voir, ressentir toutes les choses qui vont venir confirmer votre hypothèse. Donc typiquement, vous allez repérer qu'il y a un objet non identifié dans la main du personnage de droite. Vous allez peut-être voir que la personne vous regarde et donc forcément déformer la réalité et vous dire « Ah, il me regarde de travers » . Et en fait, c'est en ça qu'on devient créateur. de notre réalité. Et cette phrase, on ne subit que ce que l'on tolère, c'est une invitation à mettre de la conscience sur comment est-ce que vous déformez la réalité avec vos prédictions. Et encore une fois, ne vous blâmez pas. C'est totalement logique. C'est comme ça que l'on fonctionne. Mais ça n'est pas inéluctable. On ne subit que ce que l'on tolère. Donc en fait, quand on met de la conscience sur « Ah, à chaque fois que je m'apprête à, je me sens comme ça » , or c'est inexpliqué, puisqu'en fait, il ne se passe encore rien. Alors c'est ma responsabilité d'aller visiter en fait cette mémoire pour comprendre qu'est-ce que j'ai vécu par le passé qui fait qu'à chaque fois, je me sens comme ça. J'ai plein d'exemples qui me traversent l'esprit parce que j'ai une cliente par exemple qui, à chaque fois qu'elle fait la route vers son travail, elle a la boule au ventre. C'est sa responsabilité de questionner. Pourquoi est-ce que j'ai une boule au ventre ? Qu'est-ce que j'ai pu vivre par le passé ? Qui expliquerait cette boule au ventre ? Et comment je peux revisiter cette expérience passée en lui donnant une autre teneur ? Et quand je dis teneur, c'est comment est-ce que je peux voir cette expérience et... qu'elle m'impacte moins émotionnellement ? Ou bien, comment je peux me raconter cette même histoire d'une manière différente, potentiellement en me mettant à la place de l'autre ? Parce que ma vérité n'est pas la vérité universelle. Donc potentiellement, la manière dont moi j'ai vécu l'expérience est tout à fait différente de la manière dont l'autre protagoniste l'a vécu. C'est d'ailleurs revisiter cette mémoire avec toutes nos expériences stockées, c'est ce qu'on fait en thérapie. On va revisiter et on va décortiquer, comprendre différemment pour pouvoir réduire la charge émotionnelle, en tout cas mieux vivre. avec ce qui s'est passé, parce que dans tous les cas, on ne peut pas l'effacer. C'est là, comment je deal avec, et comment je peux faire en sorte que ça m'impacte moins négativement dans mon quotidien. Le fait de revisiter finalement l'expérience passée, c'est une manière d'arrêter de subir. L'autre manière, qui est une manière qu'on utilise beaucoup plus en coaching, même si évidemment, on essaie de comprendre ce qui s'est passé avant, On va se focaliser sur créer de nouvelles expériences, de sorte à ce que la prédiction puisse être moins automatique. Je reprends mes exemples de tout à l'heure. Si je suis dans un restaurant, je vois cette femme très bien habillée, son mari à ses pieds, qui est en train de faire ses lacets. Là, je suis en train de stocker une deuxième expérience qui fait que la prochaine fois, ce ne sera pas automatique de me dire « Ah, il va la demander en mariage ! » Je pourrais me dire « Ah, il refait son lacet ! » Au plus, je vais collectionner des expériences différentes. Au plus, je vais enrichir ma mémoire et donc mon panel de prédiction et donc de perspective. Et au moins, la réaction que j'ai derrière sera automatique. Je réutilise un autre exemple dont on a parlé il y a peu de temps avec mon conjoint. La fameuse phrase, je suis sûre que ça va vous parler. La fameuse phrase, il faut qu'on parle. Cette phrase. On a tous et toutes vécu un moment où un ex nous a dit « faut qu'on parle » . Et donc, dans notre mémoire, on a cette expérience horrible, hyper stressante, parce qu'on a rattaché à cette phrase du négatif, la perspective de se faire larguer, la perspective que quelque chose de grave est arrivé. Et donc, juste en entendant cette phrase, on se sent mal. Je parle de l'expérience amoureuse, mais je suis sûre que ça vous est déjà arrivé au travail. Et au travail, c'est pareil. Horrible, boule au ventre, cash. Sauf que, si je vais créer d'autres expériences, il faut qu'on parle. Ok, parlons. Et que, finalement, on a une discussion importante, mais qui ne donne pas du tout lieu à des conséquences graves ou à quelque chose de très négatif. Bingo. Je suis en train d'ajouter une autre. prédiction possible pour mon cerveau, qui fera que ce sera moins automatique. Et finalement, mon but, autant personnel que professionnel, c'est vraiment de pouvoir ramener de l'ancrage, du choix, de la conscience, pour que derrière, je sois vraiment l'architecte de ma vie. Je sois vraiment la personne qui construit ma vie. Parce que si je reste esclave, finalement, de ces schémas, automatique. Alors, je ne peux pas agir différemment parce que je reste prisonnier de ma prédiction. Il m'a dit, il faut qu'on parle, c'est sûr, ça va mal se passer. Tac ! Alors que je fais pause, je respire un bon coup, j'explique à mon cerveau, Gugus, ça n'est pas la réalité, c'est une éventualité parmi cent mille. Tu sais quoi ? Je refuse de souffrir deux fois, avant et pendant. Et je me fais confiance pour faire face à quoi qu'il se passe. Ça se passe bien, pas de problème. Ça se passe pas bien, pas de problème. Je ramène de la sérénité, je ramène du calme. Et je vais être beaucoup plus disponible et disposée à répondre à la situation versus réagir. Quand je réponds à une situation, c'est que je ne suis pas provoquée, je réagis. Je suis présente. Je vois ce qui se passe sans déformer la réalité et en fonction, je choisis comment répondre. Et c'est exactement ça qui m'intéresse, vous remettre aux commandes de vos vies. Parce que quand on ne fait pas ça, honnêtement, et vous pouvez me dire en commentaire ou sur Instagram, en message privé, quand on n'a pas ça, quand on ne travaille pas ça, quand on ne développe pas sa faculté à répondre plutôt que réagir, En fait, on est en réaction tout le temps avec tout. Et tout le monde, il m'a dit ça, donc j'ai fait ça. J'ai ressenti ça, donc j'ai fait ça. Non, c'est fatigant d'être en réaction permanente. Et en plus, ça vous fait devenir quelqu'un que vous n'aimez pas. Parce qu'on ne contrôle pas ses comportements et qu'après, on se mord les doigts. Et ouais, comme d'habitude, tu t'es emporté. Comme d'habitude, tu n'as rien dit. Comme d'habitude, tu as pleuré. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui m'est difficile, parce que je sais à quel point... En faisant ce travail de conscience, de pause, d'ancrage, on a la faculté de tout changer. Tout changer, pas pour une meilleure version, pas pour tout ça, juste pour être le créateur de sa vie. Parce que vous vous rendez peut-être pas compte, mais vous êtes les créateurs de votre vie, selon ses prédictions, selon ses pensées, selon ses actions. Donc c'est essentiel de comprendre qu'on te subit. que ce qu'on tolère. Et c'est là où finalement c'est hyper intéressant et je passe à mon troisième enseignement. À chaque fois, chaque minute, chaque heure, chaque jour, comprenez bien que se poser la question de est-ce que je fais bien, est-ce que je fais mal, je ne crois pas que ce soit ça l'important. En revanche, considérer chaque expérience comme une opportunité d'enrichir votre bibliothèque, ça oui. Il y a une fille que j'ai récemment rencontrée qui dit « Chaque chose que vous vivez, c'est une data. » Et j'adore cette idée. Chaque chose que vous vivez, c'est une donnée qui vient dans votre bibliothèque et qui finalement va vous permettre de faire en sorte que chaque chose que vous allez vivre deviendra utile. Il y a toujours un truc à en tirer et ce n'est pas cuicuer les petits oiseaux que de dire « Ouais, j'ai adoré me retrouver à l'hosto, machin, c'était un truc, je le revivrai demain. » Non, clairement pas. Clairement pas. Mais se retrouver à l'hosto parce qu'on a trop tiré sur la corde et que donc finalement on a une blessure de fatigue, c'est utile parce qu'à quel moment vous avez poussé autant ? Qu'est-ce que vous vous êtes raconté pour ne pas faire pause, ne pas vous autoriser à ne pas faire pause ? pas en arriver là. Même chose pour tout, dans des relations. Personnellement, j'ai été dans une relation toxique. Bon, je peux pas vous dire c'était la meilleure relation de ma vie, je la revivrai demain. Non. Mais en revanche, elle m'a énormément appris. C'est en la vivant que je me suis rendue compte que j'avais zéro estime de moi. Je persistais signée pour aller quémander la preuve qu'on pouvait m'aimer. Mais non en fait ! Ce qui m'intéresse quand vous vivez quelque chose, bien sûr, prenez le temps de vous dire « c'était hyper difficile, c'était hyper douloureux, j'en suis encore très échaudée, je vais avoir besoin de temps pour m'en remettre » . Oui, dites-le, c'est important. Considérez-vous, considérez vos besoins. Mais ne vous arrêtez pas là. Ne vous arrêtez pas là et demandez-vous sincèrement comment... Est-ce que je peux rendre cette expérience utile ? Comment je peux faire en sorte de jamais le revivre ? Comment est-ce que je peux prendre ce qui m'appartient ? Au sens, c'était sous mon contrôle, donc c'est ma responsabilité. Et qu'est-ce que je rends au passage ? Parce que ça, c'est ce qu'on appelle la co-responsabilité. Et c'est mon quatrième principe. Franchement, mes transitions sont hyper soignées alors que ce texte n'est pas écrit. La co-responsabilité, c'est... Une notion qui a tellement changé ma vie que j'en ai fait un épisode de podcast et je vous invite à l'écouter. Donc je ne vais pas aller autant dans le détail, mais le principe de co-responsabilité, typiquement si je reprends la relation toxique, la personne est toxique pour moi. Fine, dans le cas précis, c'était un pervers narcissique. Ça lui appartient. Ça ne m'appartient pas. Je ne peux rien y faire, c'est-à-dire que je me roule par terre, je m'arrache les cheveux, tout ce que vous voulez. ça ne changera rien au fait qu'il soit pervers narcissique. Donc ça, je lui rends. En revanche, ma responsabilité, c'est à quel moment tu as vécu tout ce que tu as vécu, tu as souffert autant que tu as souffert, parce que franchement, je peux le dire, j'ai vraiment souffert, et à quel moment tu as persisté signé. Pourquoi est-ce que tu as persisté signé ? Faire ça, je ne le fais pas du tout pour et pour me blâmer, parce qu'en fait... J'ai déjà la tête sous l'eau, donc je n'ai pas besoin qu'on m'appuie sur la tête, mais si je lui donne tous les noms d'oiseaux et que je lui donne 100% de la faute, je ne suis pas honnête et je subis 100%. Alors que quand je récupère ma part, je récupère mon pouvoir. C'est vrai que souvent, j'entends que les gens se sentent très coupables et qu'il y a beaucoup, beaucoup de culpabilité. Parce qu'en fait, fondamentalement, on aurait aimé partir avant, on aurait aimé que ça se passe différemment, on aurait aimé. Oui, mais en fait, aie bien conscience qu'à l'instant T, t'as fait du mieux que tu pouvais avec les ressources que t'avais et avec la personne que t'étais. La culpabilité, elle t'indique simplement... qu'il y a une marge de progression, qu'il y a un décalage entre ce que tu as fait et ce que tu aurais aimé faire. Et si tu restes dans cette culpabilité-là, à te blâmer, tu n'arriveras jamais de l'autre côté. Tu te désolidarises de toi. Et le désancrage identitaire, il vient de là. Il vient du moment où je me tourne le dos, du moment où je me blâme, du moment où je me juge. Donc, quand je vous dis qu'aux responsabilités, récupère ta responsabilité, ce n'est pas blâme-toi. C'est, accepte que tu as fait du mieux que tu pouvais et accepte surtout que tu aspires à autre chose. De sorte à ce que tu ailles récupérer ton pouvoir et que tu puisses te demander, et c'était le principe juste avant, comment est-ce que je fais en sorte que ce soit utile ? Qu'est-ce que j'apprends ? Qu'est-ce que je mets en place pour que la prochaine fois je ne recommence pas ? Où était ma responsabilité ? Et à quel moment je ne l'ai pas prise ? Et pourquoi je ne l'ai pas prise ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est une croyance appétée ? Et c'est ce travail-là qui est intéressant, qui est difficile à faire seul, j'en conviens. Je ne crois pas que ce soit impossible, mais, et ce sera mon dernier principe, je crois que si on veille chaque jour à aller chercher 1%, pas forcément 1% meilleur, mais à minima 1% différent, c'est le plus beau cadeau qu'on puisse se faire. Et c'est la meilleure façon d'arriver de l'autre côté, justement. Parce que quand on fait différent, je le disais en début de podcast, on contrecarre les prédictions et donc on redevient créateur. On se rend compte que pour une fois, je ne vais pas lui sauter la gorge. Pour une fois, je ne vais pas me faire toute petite. Pour une fois, je vais essayer différemment. 1% par jour. Pas des gros changements. Et ça, c'est une vraie, vraie, vraie chose que je voudrais préciser ici. C'est que souvent, quand j'accompagne mes clientes en tout début, il y a cette croyance qu'elles vont découvrir un monstre dans le placard, qu'elles vont devoir faire face à un super moment inconfortable et que ça va être horrible et qu'elles ne vont jamais pouvoir le surmonter. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai parce que je ne crois pas, et c'est très personnel, donc vous avez le droit de penser l'inverse, mais je ne crois pas... qu'on ait besoin de créer un bouleversement dans sa vie pour ramener du changement. Justement, je fais ce métier-là pour que vous n'attendiez pas l'énorme bouleversement, que vous n'attendiez pas le burn-out, que vous n'attendiez pas la maladie, que vous n'attendiez pas la mort d'un proche, que vous n'attendiez pas un traumatisme. Les petits changements, quand ils sont cumulés, et c'est l'effet cumulé, Je peux vous garantir qu'il change la vie. Parce qu'un changement par jour pendant 365 jours, ça fait 365 changements. Et ce sera toujours plus qu'un énorme changement. Et ce que j'adore aussi dans cette approche, c'est qu'un changement qui est progressif, qu'un changement qui est conscient, qu'un changement qui est choisi, c'est un changement qui est durable. Peut-être que ça vous fait penser à l'approche du poids. Quand ton père... 20 kilos d'un coup, ça devient un traumatisme pour le corps et qui dit traumatisme dit besoin de retrouver de la sécurité. Donc généralement, c'est du poids qui est repris et c'est du poids qui est repris plus plus plus. Donc, 1% meilleur chaque jour. Déjà, ça fait beaucoup moins peur à votre cerveau parce qu'il dit ok, 1% je devrais gérer. Et honnêtement, c'est hyper agréable parce que ça permet aussi d'apprécier le chemin. On s'en fout que ce soit parfait. On veut juste aller chercher une petite victoire différente. Et ça, c'est vraiment une approche que j'ai moi dans mes accompagnements parce que chaque victoire compte. Et je le dis tout le temps à mes coachés, mais je me fiche que tu aies l'impression que ce soit une petite chose si elle impacte grandement ta vie. Repérez d'ailleurs, c'est un exercice que vous pouvez faire, mais repérez les fois où vous vous dites « Ah, c'est débile » ou « Ah, c'est tout petit » ou « Ah, c'est un peu important » ou... Ah, c'est bête. La chose qui va suivre, elle est totalement décrédibilisée. Et donc, si vous la changez, il n'y aura pas de félicitations au bout parce que pour vous, c'est bête, c'est débile, c'est facile. Mais ce n'est pas vrai parce que l'impact que ça a sur votre vie est important. Donc, ça aurait pu être un sixième principe. L'importance d'une chose se mesure à l'impact qu'elle a sur votre vie. J'ai adoré faire ce podcast. J'espère que chacun des principes est clair. Si ce n'est pas, n'hésitez pas à me le dire. Et ça me ferait vraiment plaisir que vous puissiez me dire lequel des cinq principes vous retenez. et lequel vous avez envie d'emmener avec vous dans votre quotidien pour éventuellement amorcer le changement. Je vous souhaite un excellent week-end de Pâques et je vous dis à dans deux semaines.

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