Speaker #0Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente, et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. C'est un épisode qui me tient tellement, tellement, tellement à cœur. Il me tient à cœur parce qu'on va aborder un sujet qui, je crois, nous concerne tous au quotidien et qui, si on arrive à changer de perspective à ce propos, s'offre à nous alors une sacrée autoroute direction la liberté. Ce sujet n'est autre que le regard des autres. Oh ! Le regard des autres, c'est un sujet que j'aborde quasiment quotidiennement en séance. et pour lequel je n'ai pas du tout envie d'aborder la partie qui est assez connue, c'est-à-dire qu'on dit souvent que la vie est l'apostrophe A-V-I-S des autres, c'est la vie, en deux mots, des autres. C'est le cas, c'est vrai. Aujourd'hui, j'ai plutôt envie qu'on aborde une perspective qui, je crois, est très personnelle, qui parle de pouvoir personnel, qui parle du mythe selon lequel ne pas se soucier du regard des autres égale Merci. devenir un gros égoïste. Et j'ai même envie d'aller plus loin. Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager pourquoi, selon moi, se moquer du regard des autres, c'est finalement faire une énorme preuve d'amour et de respect aux autres. Sans plus tarder, commençons. J'ai envie qu'on parle de ce qui se cache vraiment derrière le regard des autres, qui, à mon sens, n'a rien à voir avec l'autre. Quand on pense au regard des autres, prenez quelques secondes pour vous noter ce qui vous chagrine le plus dans le regard des autres. Selon différentes situations, ça peut être par exemple le fait que vous vous apprêtez à faire quelque chose mais vous avez peur d'être jugé. Vous avez peur qu'on ne vous aime pas, vous avez peur qu'on vous critique. Vous avez peur d'être rejeté, vous avez peur d'être abandonné, vous avez peur de vous retrouver toute seule ou tout seul. Soit. Ce sont des considérations et même des peurs qui sont tout à fait légitimes. On a toujours envie de plaire parce que, très simplement, nous sommes des animaux sociaux et être seul, finalement, ça s'apparente à mourir. Donc ça, on ne le remet pas du tout en cause. Il y a d'autres situations où on a un rapport au regard des autres qui est beaucoup plus porté sur « j'ai pas envie de le blesser » , « j'ai pas envie de lui faire de la peine » . J'ai pas envie qu'il pense que c'est contre lui. J'ai pas envie qu'elle pense que je suis mieux qu'elle. Ça aussi, ce sont des considérations qui sont réelles. Mais quand on dit ça, je crois qu'il y a une partie qui est sacrément fausse, presque hypocrite, parce qu'en fin de compte, on parle pas du regard des autres. On parle de soi. Et on parle de comment je vais me sentir dans telle situation. Comment je vais réagir quand l'autre va me critiquer ? Comment est-ce que je vais survivre quand je vais me sentir seule contre tous ? Même chose quand on dit « j'ai pas envie de le blesser, j'ai pas envie de lui faire du mal » . Oui, c'est vrai, mais je crois qu'il y a aussi et surtout la pensée derrière qui se cache qui est « qu'est-ce que je vais penser de moi ? Est-ce que je vais assumer ? » d'être la personne qui potentiellement va faire du mal. Est-ce que je vais avoir encore de l'estime pour moi si je me rends compte ? que je l'ai blessé. Et du coup, c'est hyper important de capter ce truc-là, parce qu'en fait, quand vous redoutez le regard des autres, vous êtes surtout en train de redouter votre faculté à vous de faire face à ce qui va suivre. Et ça, douter de ça, c'est ne pas avoir confiance en vous. Parce qu'avoir confiance en soi, c'est... Avoir la conviction qu'on a toutes les ressources intérieures pour faire face à ce qui va survenir. Donc, c'est une opinion très personnelle, mais à laquelle je crois très fort, qui est de dire, oui, le regard des autres est important, mais non, vous ne le contrôlerez jamais. Pire, à naviguer en fonction du regard des autres, vous allez devenir complètement fou. Pourquoi ? Parce que pour une seule et même action, vous allez avoir pléthore d'avis des autres. Pour une seule et même action, je peux être adorée et pour cette même action, je peux être détestée. Et ça, c'est votre rappel que quoi que vous fassiez, vous allez être critiquée. Donc, quand on sait ça... C'est votre responsabilité de vous poser sincèrement la question de qu'est-ce que je veux, comment je veux le faire, comment je veux le dire, comment je fais pour être en paix avec ce qui va sortir de ma bouche, et ce, quoi qu'en résulte derrière. J'en parlais dans l'épisode de la peur et de l'espace de l'amour, vous ne contrôlerez jamais ce que les autres... penseront. Donc en fait, ce qui va m'intéresser, c'est une fois que c'est fait, une fois que c'est dit, qu'est-ce qui se passe en vous ? Est-ce que vous êtes capable de vous choisir, de rester aligné et d'être digne face à ce qui va se passer ? Pas du tout entêté en mode je persiste, je signe et en fait je m'en fous de ce que je crée, non. Mais j'ai fait tout mon possible pour faire, dire, agir en mon âme et conscience. Je l'ai livré au monde, j'ai obtenu des réponses, je ne me désolidarise pas de moi et selon ce qui arrive, je me fais confiance pour répondre. Pas réagir comme un poulet sans tête dans mon égo parce que je me sens attaqué. Ça, ça n'arrive pas quand on part de l'espace de l'amour. Mais répondre. Parce que j'ai conscience que j'ai livré quelque chose au monde, que ça a provoqué une réaction chez quelqu'un, qui est coûte que coûte légitime de ressentir ce qu'il ressent. Et je me fais confiance pour répondre. Et en fait, quand on fait ça, on prend sa responsabilité sur ce qu'on contrôle. Et surtout, on laisse la place à l'autre de penser ce qu'il veut penser. de réagir comme il veut réagir et je ne suis personne pour lui dire tu réagis bien ou tu réagis mal. En revanche, je peux aller au bout de l'histoire en disant ok, je comprends que tu puisses le prendre comme ça, je te demande pardon parce que en aucun cas c'est ce que je voulais créer chez toi, est-ce que tu m'autorises à te réexpliquer ce que j'avais derrière la tête ? Ça ! Ça, c'est un énorme cadeau que vous vous faites à vous, parce qu'en fait, vous allez vous rendre compte que vous avez les ressources intérieures pour faire face à ce qui va suivre. Donc, hop, je suis en train de gagner confiance en moi. Mais dans le même temps, et c'est là qu'on commence à déconstruire le mythe selon lequel on devient égoïste quand on n'en a rien à carrer du regard des autres. Dans le même temps, vous êtes en train de laisser la place à l'autre. à l'autre pour exprimer ce qu'il a à exprimer, sans le juger, sans l'attendre au tournant et surtout sans essayer de le contrôler. Parce que ça, c'est aussi ce qui se cache derrière la volonté de contrôler le regard des autres, vous êtes en train d'essayer de contrôler l'autre. Parce qu'il y a de la manipulation derrière le fait de dire « Ah, comme il y a ce regard des autres qui m'impacte, alors je vais me comporter comme ça » . en espérant qu'ils réagissent ainsi. Ça, c'est pas OK, les amis. Parce qu'en fait... Vous êtes en train d'utiliser les autres pour obtenir la preuve de quelque chose. Et en plus, vous êtes en train de cultiver la croyance selon laquelle il faudrait que vous vous pliez en 150 pour être aimable. Et ça, c'est une pente très glissante parce que, je le disais, il y a autant de considérations que d'individus. Donc, la plus grande chance qui se passe, c'est que... Vous vous pliez en 150, ça ne convienne pas. Et que vous repartiez avec la sensation que, quoi que vous fassiez, ça n'est pas suffisant. Quoi que vous fassiez, ça ne plaît pas. Et là, la punition est double parce que non seulement vous avez montré quelqu'un qui n'est pas vous, et ça n'a pas fonctionné comme vous espériez, coucou la manipulation, et numéro 2, vous n'avez pas montré qui vous êtes vraiment. Donc, vous ne saurez jamais si vous êtes aimable pour ce que vous êtes. Je voudrais vraiment m'attarder dessus parce qu'on a l'impression que quand on se soucie du regard des autres, ça va mieux se passer. Quand on dit « non, mais j'ai pas envie de lui dire parce que je vais le blesser » , donc on l'a vu, ça veut dire que vous ne vous faites pas confiance, et ça veut dire que vous ne lui faites pas confiance. Et au passage, vous êtes en train de contribuer à un monde où on fait croire qu'il faudrait modifier ce qu'on pense parce que ça n'est pas entendable. Mais imaginez un peu. Imaginez un peu un monde où chacun s'autoriserait à avoir confiance en l'autre pour recevoir ce qu'on a à dire et qu'effectivement, ça donne lieu non pas à un monde de bisounours où tout le monde est très content, mais à minima... à des discussions sincères, où on pourrait co-construire ensemble et où on pourrait retrouver l'apaisement qui vient immédiatement quand on pense « je vais lui dire ça et je lui fais confiance pour entendre ce que j'ai à lui dire. » Et je nous fais confiance pour en discuter calmement. Et je sais que la pensée première, c'est « non, mais moi, je le connais. » Mais c'est faux. Tu crois le connaître parce que s'il réfléchit comme toi, t'as jamais vu qui il est vraiment. T'as vu qu'une version édulcorée qui vient de l'espace de la peur et qui te renvoie en fait à ce que toi t'apportes dans la relation. Et toi t'apportes de la méfiance, de la crainte, au lieu d'apporter de la bienveillance, de l'écoute et de la confiance. Et ça c'est hyper important. Reprends. cette responsabilité en te rendant compte comme tu contribues à un monde où on a peur de dire ce qu'on pense. Et ça, c'est intéressant parce que ça t'invite aussi à regarder comment tu réagis quand les gens te disent quelque chose qui te déplait. Comment tu réagis quand on te dit « t'as mal fait » . Comment tu réagis quand on te dit « je ne suis pas d'accord avec toi » . Et c'est là où j'en reviens à mon point de l'égoïsme. Parce que quand on passe son temps, temps à faire plaisir, à se caler sur le regard des autres, on s'éloigne de soi. Et du coup, on prend tout personnellement. Et pire, on est dans la comparaison permanente. Comment lui il fait ? Et lui il est mieux, et lui il est moins bien, et je vais chercher l'autre pour tenter de me réassurer, et je vais tenter d'aller chercher l'autre pour me montrer que, bah non mais moi je suis plus bienveillant que lui. Bah ouais, mais ça, c'est pas au cœur, en fait, parce que t'es en train d'utiliser l'autre. Et donc, attends, excuse-moi, le but initial de se soucier du regard des autres, tu me disais que c'était surtout de ne pas être égoïste. C'est égoïste comme démarche. Attention, dans ce podcast, on cherche pas à être parfait, on cherche pas à blâmer, on cherche pas à juger. Je donne de leçons à personne. Je vais réfléchir à une perspective qui est la mienne, mais je me fais confiance pour recevoir des retours qui ne seraient pas d'accord avec moi. Et plus que de ne pas être craintive quant au fait qu'on ne soit pas d'accord avec moi, en fait, je vous en prie, dites-moi si vous n'êtes pas d'accord avec moi. Mais parce que c'est l'évolution qui m'attend au tournant. Au pire, il ne se passe rien. Au mieux, j'apprends, je grandis et je nourris ma confiance en moi qui est de dire j'ai osé avancer un avis. Et je suis capable d'entendre quand on n'est pas d'accord avec moi. Et mieux, je me fais confiance pour changer d'avis si j'ai envie de changer d'avis. C'est en ça que, à mon sens, oser avancer en dépit du regard des autres, c'est la plus belle contribution au monde que vous puissiez faire. Parce qu'en fait, c'est à cet endroit-là et seulement à cet endroit-là qu'on arrête de se sentir menacé, qu'on comprend qu'en étant à l'aise avec sa position personnelle, on devient disponible et disposé pour se connecter aux autres par le cœur. Quand on est driveé par le regard des autres, on est souvent dans l'ego et l'ego, il est censé nous maintenir en sécurité. Mais il ne peut pas nous maintenir en sécurité si initialement on ne se sent pas en danger. Donc quand on est driveé par le regard des autres, on est en danger parce qu'on compte sur l'extérieur pour trouver sa place intérieure. Et ça, c'est dangereux. Et c'est en ça que, quand on fait un travail sur soi, quand on prend le temps de se connaître et de décider quelle place on veut occuper, quel genre de personne on veut être et de quelle façon on veut contribuer au monde, alors on entre dans un espace de respect de l'autre. Je ne cherche plus... à l'influencer, je n'ai plus besoin de lui pour me définir, je cohabite avec l'autre. Et ça manque un peu d'expérience, un peu personnelle dans tout ça, mais je crois que la plus belle expérience récente que j'ai eue, qui m'a fait encore évoluer sur ma position pour pouvoir me connecter à l'autre, C'est la relation que j'ai avec ma maman qui, longtemps, a été très conflictuelle parce que, inconsciemment, et c'est pour ça que je rappelle vraiment le côté bienveillance-autocompassion, parce que beaucoup de nos comportements sont très inconscients. J'attendais inconsciemment quelque chose de ma mère. Et je me fiais à son regard, alors pas pour me conforter, me conformer à ce qu'elle attendait de moi, mais au contraire. pour essayer de faire tout à fait autre chose, parce que c'était ma manière d'exister sans elle. J'en parle dans l'épisode des figures d'autorité. En fait, j'avais envie de devenir ma propre figure d'autorité. Donc c'est ce que j'ai fait, mais son regard compte pour moi. Que je veuille l'admettre ou non, ça reste ma mère. Et j'ai fait tout un travail de pardon, parce que longtemps je me suis mis en opposition avec elle. Ensuite, j'ai adopté une posture où je savais mieux qu'elle. Et il m'a fallu passer par ces différents rôles où je me souciais beaucoup de son regard, soit pour m'en affranchir, soit au contraire pour me dire « je me conforme » . Mais in fine, j'étais toujours en train de naviguer selon son regard. Et je me suis rendu compte que je l'utilisais. Je l'utilisais pour trouver que j'étais mieux, pour trouver que j'étais plus mature, pour... prouver que j'étais plus respectueuse des autres, pour me prouver que jamais moi je me comporterais comme elle, elle se comporterait. Et en fin de compte, j'ai réalisé que j'essayais de la faire changer. À chaque fois que j'adoptais un nouveau comportement en fonction d'elle, en fonction de son regard à elle, je l'utilisais. Je l'utilisais et du coup j'essayais aussi de la faire changer. J'essayais encore de la faire se conformer à l'image que moi j'avais d'une maman, à comment une maman est censée se comporter. Donc, prenant un exemple très concret, dans mon imaginaire, une maman s'est censée poser des questions à son enfant, s'est censée être intéressée par les détails personnels de son enfant. Et puis, en plus, manque de bol pour ma mère. Ma belle-mère est comme ça. Ma belle-mère se soucie et pose des questions. Et là, en le disant, je me rends compte que j'associe le fait de se soucier à poser des questions. Mais en fait, c'est qu'une seule manière de se soucier. Parce que ne pas poser de questions, c'est aussi se soucier. C'est aussi se soucier de ne pas être intrusive dans la vie de quelqu'un. C'est une perspective tout aussi valable. mais tout aussi valable si on est aligné, en paix, avec soi-même. Parce qu'encore une fois... Tant qu'on n'est pas OK tout seul avec soi, on passe son temps à chercher des indices extérieurs pour nous renseigner sur notre état intérieur. Et donc, ma mère ne me posant jamais de questions, j'ai adopté tout un tas de postures pour, in fine, qu'elle se mette à me poser des questions. J'ai fait la fille détachée qui s'en fiche qu'elle ne me pose pas de questions. J'ai fait la fille qui... Elle indique qu'elle a besoin qu'on lui pose des questions. J'ai tenté tout un tas de stratégies jusqu'au jour où j'ai pris le temps de me poser et de me dire qu'est-ce que je veux de ce rapport à ma mère ? Qu'est-ce qui compte dans ma relation avec l'autre ? Parce qu'en fait, sous couvert du regard des autres, c'est la relation avec l'autre qui existe et qui est en jeu. et donc en me posant Je me suis dit, je veux juste être en rapport avec ma mère. Je veux, on a une relation mère-fille. Et là, là, ça a mis le doigt sur, OK, mais tu veux une relation mère-fille ou tu veux ta relation de Sarah à Véronique ? Et j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'utiliser son vrai prénom. Et le jour où j'ai compris ça, Je crois que je lui ai fait le plus beau cadeau du monde. Parce que je me suis mis à avoir envie d'avoir ma maman dans ma vie. Mais avoir ma maman dans ma vie, c'est pas avoir la maman que je me suis fantasmée dans la tête. C'est accepter ma maman comme elle l'est, lui laisser l'espace de changer comme elle a envie de changer, d'évoluer comme elle a envie d'évoluer. Et en faisant ça, je crée un espace dans lequel elle peut être la maman qu'elle sait être et je peux être la fille que j'ai envie d'être à son contact. Et j'espère que ça fait écho pour vous. À mon sens, faire ce travail sur soi, se sentir rempli, soit. Ça permet ça. Ça permet de créer un espace où je n'ai plus besoin d'utiliser l'autre pour m'apporter ce dont j'ai besoin. L'autre est un bonus. Et je ne cherche plus à contrôler l'autre pour qu'il me sied, moi. On cohabite, on coexiste, on échange, on évolue. Et ça, je ne l'ai pas dit d'entrée de jeu. Mais c'est une vraie question à vous poser quand vous vous empêchez de dire, de faire, d'agir, parce que le regard de l'autre, vous êtes en train d'utiliser l'autre pour ne pas évoluer, parce que vous avez peur de ne pas avoir forcément les ressources pour faire face à l'évolution qui vous attend derrière ce premier pas. Mais plutôt que d'avoir peur du regard des autres, vous ne voulez pas juste avoir peur. peur de ne pas évoluer ? Si jamais ça ne vous fait pas peur, vous avez le droit. Je ne suis personne pour vous dire ce dont vous avez le droit ou pas d'avoir peur. Je ne suis personne pour vous souffler ce par quoi vous devriez vous sentir menacé. En revanche, j'ai envie d'être celle qui vous pose une question à laquelle vous vous sentez libre de répondre en votre âme et conscience. Quand je vous pose cette question-là, je ne vous attaque pas et je le dis. à haute voix, parce qu'ici on apprend, mais si vous avez bien écouté, vous savez que jamais je vous attaque. Et que si vous le prenez comme une attaque, c'est que vous avez besoin d'y voir une attaque pour vous questionner vous. Pourquoi je le prends comme une attaque ? Qu'est-ce qu'elle a dit qui a déclenché ça chez moi ? Parce que là, à cet endroit-là, vous avez une piste d'évolution. Vous avez peut-être une liberté à reconquérir. Je réfléchis à si je vous ai tout dit. Je vais peut-être dire une dernière chose. Je crois que la clé, parce que finalement, je ne vous ai pas donné tant de clés à appliquer tout de suite. Et c'est dommageable parce que c'est ce pourquoi j'ai créé ce podcast. Donc, je vais vous donner deux clés à appliquer tout de suite dans votre quotidien. La première, je viens d'en parler. Le plus beau service que vous puissiez vous rendre, c'est d'observer, simplement d'observer. Ce que le regard des autres crée chez vous. Parce que l'autre est un miroir. C'est un miroir, ça ne veut pas dire « Ah bah t'es comme lui » ou ça ne veut pas dire « Ah bah il fait ce que t'as envie de faire » . Ça peut vouloir dire l'un, ça peut vouloir dire l'autre, mais ça peut vouloir dire tout un tas de choses. Et cette interprétation-là, personne d'autre que vous n'est mieux placé pour la faire. Donc, observez et essayez de décoder le message du signal que vous avez reçu. Ça, c'est la première chose. Et la seconde chose... je crois que c'est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire, essayez à la fois de diminuer le temps de réflexion entre ce que vous pensez et ce que vous vous autorisez à faire ou à dire. Pour ça, il y a un super exercice de Mel Robbins qui existe, qui est 5, 4, 3, 2, 1, j'y vais. Pourquoi ? Parce que ça va vous permettre de contourner la partie cogitation infernale du cerveau. Et surtout... Au-delà de réduire le laps de temps, c'est revenez au plus simple. Quand vous revenez à la simplicité et que vous arrêtez les tournures alambiquées, que vous arrêtez de vous prendre le chou à réfléchir à comment rajouter des formes pour pouvoir dire ce que vous avez vraiment envie de dire, déjà, ça va être beaucoup plus clair pour la personne en face. Deux, il va y avoir beaucoup moins de place pour interpréter ce que vous dites. Et trois, encore une fois, vous allez être modélisant et vous allez montrer à l'autre que lui aussi, il a le droit d'aller à l'essentiel. Que lui aussi, il n'est pas obligé de marcher sur des œufs à chaque fois qu'il a quelque chose à vous dire. Parce que comme des enfants, on ne fait pas ce qu'on nous dit, on fait ce que l'autre fait. Et c'est pour ça que le collectif est incroyable et c'est pour ça que Boom est exceptionnel. Boom, c'est un programme que j'ai sorti qui réservait une poignée de femmes qui se veulent puissantes, présentes et fières de l'être. C'est pour ça que c'est aussi puissant parce qu'en fait, on se rend compte que quand l'une s'autorise, elle montre la voix aux autres. Et immédiatement, les autres se rendent compte que, ah mais en fait, c'est possible. Ok, moi aussi, je vais le faire. Et ça, c'est un regard des autres qui est... constructif parce que j'en ai aussi fait un épisode de podcast, la comparaison, ce n'est pas toujours dégueulasse. La comparaison, c'est un formidable outil. À condition de se trouver en sécurité avec soi-même. Parce qu'alors, vous êtes disposé à questionner ce que l'autre fait. Vous arrêtez de le prendre comme la seule boussole. Vous le prenez pour ce que c'est, à savoir une information. qui, grâce à votre esprit critique, est une information que vous allez traiter et que vous allez vous approprier. Et c'est ça que je veux. C'est que je ne suis pas en train de vous dire, arrêtez de vous fier à machin. Non, on est des animaux sociaux, on vit en meute. Et pour vivre en meute, on a besoin de regarder à droite et de regarder à gauche. Mais vous avez cette puissance-là, en tout cas, vous avez ce discernement, ce bout. pouvoir personnel de choisir ce que vous voulez en faire. Et je crois que c'est vraiment ça que j'ai envie que vous puissiez retenir, c'est avoir conscience du regard des autres, mais ne pas s'arrêter à ça. Et utiliser votre pouvoir personnel pour choisir ce que vous voulez en faire. Et pour toujours y voir l'opportunité d'évoluer et aussi de faire grandir votre confiance en vous. Et simultanément votre confiance en l'autre. Parce que vraiment, j'espère que c'est plus clair ce pourquoi je suis convaincue que prendre soin de soi, c'est prendre soin de l'autre, c'est que plus que jamais, quand on se sent rempli, on n'a plus besoin de se remplir de l'autre, on peut se donner la main et marcher côte à côte, ensemble. Et vraiment, je crois que c'est un truc Moi, ce qui a révolutionné ma vie, en tout cas, et notamment ma vie amoureuse, c'est que je n'ai pas besoin de l'autre. J'ai envie de l'avoir à mes côtés. Et quand on a envie, ça aide aussi à prendre l'autre comme il est et à accepter qu'on ne soit pas au même rythme, pas au même endroit, pas avec les mêmes avis, pas avec les mêmes perspectives, parce que je sais qu'à aucun moment, il parle de moi, il parle de lui. Et ensemble, on peut co-créer. On est dans une vraie relation. de co-responsabilité. On contribue à nos vies respectives pour créer une vie ensemble. Et ça, je crois vraiment que ça n'est pas quelque chose qui est possible de manière aussi saine, aussi alignée, aussi respectueuse que lorsqu'on est accompli tout seul. En tout cas, comme d'habitude. Je vous laisse avec cette idée-là. Je vous laisse y penser. Et je vous laisse évidemment vous faire votre propre avis. C'est un sujet que j'ai traité d'une manière très ciblée. Je me suis rendu compte que parfois, ça faisait naître une frustration chez moi parce que j'aborde un sujet dans un laps de temps réduit pour que ce soit digeste et intelligible pour vous. Mais il y a aussi d'autres pans que j'ai envie d'aborder. Et il y a aussi une manière plus personnalisée. que j'ai envie d'aborder. Comme pour toutes les frustrations que j'ai ressenties dans mon entreprise, j'y ai apporté une solution, parce qu'on ne subit que ce qu'on tolère. Et donc très bientôt, je vous proposerai un format qui nous permettra d'utiliser le podcast comme point de départ et de discussion pour ensuite aller dans des réflexions plus poussées et aussi dans des réflexions qui sont plus personnalisées. Prenez ça comme un teasing, parce que c'est exactement ce que c'est. Et restez alertes, puisque pour les personnes les plus curieuses, je glisserai quelques indices dans mes stories sur Instagram, pour vous faire parvenir les informations en avant-première. Je me réjouis d'avance parce que c'est un projet que je laisse maturer depuis quelques temps, que certaines d'entre vous ont déjà expérimenté, et qui ont fait tellement des retours chouettes, que ma frustration de n'avoir pas l'espace pour aborder ces thèmes un peu plus en profondeur et aussi pas la possibilité de l'ouvrir à tout le monde, c'est une frustration que je suis sur le point de résoudre. Donc je vous laisse sur ce teasing. J'espère sincèrement que cet épisode vous a plu. Je serai ravie d'échanger avec vous, soit en DM sur Instagram, soit via mon mail helloatdoublehoc.com et surtout, je vous dis à dans deux semaines avec grande hâte et grande joie. À bientôt !