Speaker #0Bienvenue toujours au podcast du Cuisinoman. Je vous révèle mon restaurant brunch préféré quand j'ai envie de me poser confortablement, être cosy, ne pas me sentir pressé, puis boire mon London Fudge avec un petit panier de viennoiserie maison. Et, ma dernière obsession du moment, un comptoir à bubble tea reconnu pour la qualité des ingrédients. Donc ici, il n'y a pas de poudre, juste des bons ingrédients et des thés top qualité. Avant cette recommandation-là, je vous livre ma critique du restaurant Les Mômes. qui est un restaurant à portée bas de 30. Est-ce qu'il mérite de dépoussiérer vos belles bouteilles ou non ? Je vous dis tout ça après mes tuyaux de la semaine. Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Le rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique. L'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux bouffes. Oui, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Ces deux tuyaux bouffes sont vraiment pour amoureux de pain inverti et surtout, ceux qui n'ont pas de problème avec le gluten. Je commence avec la boulangerie Blé de Pays, dont Maxime, le boulanger qui a passé les 7 dernières années dans son laboratoire caché dans le Myland, a enfin ouvert Pignon sur rue. Vous avez bien entendu, Blé de Pays, qui fait dans les pains les plus nutritifs de la ville, aux côtés de délicieuses cônes, biscuits et créations saisonnières, a Pignon sur rue sur le boulevard Saint-Laurent à la hauteur de la Tite-Italie. Si vous ne connaissez pas sa manière de travailler, je vous invite vraiment à aller lire l'article sur le blog où j'ai lu suite son savoir-faire. Sinon... aller directement à sa rencontre ? Pause partenaire ! Aujourd'hui, je vous parle d'un petit artisan du Québec qui fabrique l'élément clé pour un apéro parfait. Je le nomme le saucisson de la marque Le Porc-Épic. Cette petite entreprise familiale qui a vu le jour en 2017 n'a jamais cessé d'innover et de créer des relations avec d'autres petits producteurs québécois. Pour aujourd'hui avoir une trentaine de saveurs disponibles. Il se spécialise vraiment en saucissons aux saveurs distinguées. Il y en a au Dirty Martini, il y en a au Champignon Sauvage. On peut aussi retrouver anis et pistache ou whisky barbecue. Tous les saucissons sont faits à partir de pâtes du Québec, top qualité, bien sûr, et sont séchés un mois pour arriver à une juste texture, assez sèche et ferme sous la dent. On retrouve les saucissons dans plusieurs épiceries fines, mais aussi beaucoup de magasins de bière, boulangerie, microbrasserie et boucherie partout au Québec. On m'a dit que l'équipe travaille sur près de 10 nouvelles salbures, donc quelques-unes devraient être prêtes pour le temps des fêtes. Pensez gingembre et miel. chez Potley et même au Sabran. Restez à l'affût. Merci à la charcuterie Porc-Épic d'avoir commenté cet épisode. De retour à mes tuyaux bouffe. La seconde destination, Gluten, est le nouveau off sucré par le boulanger Jeffrey Finkelstein, connu pour sa boulangerie qui fait haussier dans mes chocolatines préférées à Montréal, le off Kelsten. Le off sucré, ben ça le dit, c'est son laboratoire sucré du groupe. C'est là que toutes les viennoiseries se font. mais aussi plusieurs exclusivités saisonnières et il y a un petit menu sandwich et salade qu'on peut manger sur place. L'endroit est assez grand, donc beaucoup plus grand que le Hofkesten, alors ça fait vraiment plaisir d'y aller et prendre un petit sandwich-déj avec une danoise ou une chocolatine parce que c'est la meilleure. Parfois, on les oublie. Parfois, ça ne colle pas exactement à ce que l'on cherche. Mais bien souvent, en plus de cocher tous les éléments que l'on recherche, ça permet de diminuer la charge sur le portefeuille. Je parle des restaurants à porter votre vin. J'ai mentionné que parfois on les oubliait, mais c'est peut-être moi aussi qui n'ai pas l'habitude d'analyser et de magasiner ce type de restaurant. Ou bien, je dois dire qu'un des plaisirs lorsque je vais au restaurant est de découvrir quelques très beaux pinards nature, pleines de personnalités, d'une petite maison en Autriche ou en Italie, que le sommelier ou la sommelière aura sa vente d'idées nichées. Cela étant dit, les restaurants à porter votre vin sont tout aussi d'adon si vous avez une belle cave à vin ou avez déniché vous-même votre bouteille et n'avez pas les habiletés en cuisine pour rendre honneur au vin ou n'avez simplement pas l'envie de cuisiner. L'année dernière, Le Morgue, un restaurant à porter votre vin, a ouvert ses portes dans le quartier Villeray. Il a rapidement séduit le quartier épicurien-épicurienne puisqu'il a fait partie de la grande liste dénommée pour le prix meilleur nouveau restaurant par En route Air Canada. Il faut dire que le chef, Johan, est un gars de talent. Quand on le regarde travailler, tout semble facile. D'une certaine nonchalance, on le voit arroser son poisson bien comme il faut avant de le terminer sur la grille japonaise. Il veille à la cuisson des spaghettis maison. Trois minutes avant de les terminer dans un bain de crème d'oursin. Il est bien propriétaire d'un apporté de votre bain de quartier, mais il a fait ses classes dans de grandes maisons étoilées Michelin et Palace, notamment chez Hansel-Pippik. Nous nous installons sur le bord de la fenêtre avec notre petite bouteille de cidre cette fois-ci. On est en plein milieu d'une grosse semaine, la sagesse est de mise. Menu découverte 3 services à 80$ ou menu dégustation 6 services à 95$ sont les choix les plus attrayants. Nous y allons pour la découverte avec un petit extra en apéro dont je rêvais depuis que je l'ai mangé pour la première fois au restaurant Fantôme. Le sandwich beurre de pinot, confiture et foie gras. Parce que je ne l'ai pas dit, mais Johan a aussi travaillé pendant plusieurs années aux côtés du chef Jason Morris au restaurant Fantôme. avant de se rendre au Pastel pour reprendre des reines et devenir chef de cuisine. Et ce fameux sandwich du fantôme avait littéralement fait le tour du Canada. C'était une folie. Alors, petit clin d'œil, il a décidé de refaire exactement le même étagé. Pourquoi changer la recette gagnante ? Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Le pain grillé fait planer les parfums du bar à pain au pâtissier. On croque et bam ! Le ratio parfait du foie gras, la petite pointe sucrée de la confiture de fraises, Le beurre d'arachide qui s'émulsionne à travers les petits parties du mamie. Que c'est bon. En même temps, on nous amène la meuse bouche pour patienter l'entrée. Cette journée-là, c'est un arancini à la coque très croustillante d'aubergine fumée. Délicieux. En entrée, une déclinaison de courges annonciatrices de l'automne, mais qui nous gardent les pieds dans l'été qui ne semblent pas vouloir s'arrêter. Il y a la courge spaghetti dont la chair est assaisonnée et al dente. La courge butternut. en pavé dans le fond de l'assiette, une purée faite avec les parures de la courge, quelques frais de pesto de courge ici et là, puis un centre, une juste quantité de fromage ricotta. C'est frais, c'est goûtu, ça fait vraiment plaisir. La pointe de vinaigrette que le chef ajoute à la toute fin est signe d'une réelle compréhension du plat. Elle était nécessaire et décuplait tous les saveurs. Très bien joué. De l'autre côté, un crudo de doré marié à de l'aubergine fumée avec une sauce ponzu yuzu. Audacieux de marier un poisson cru à chair blanche avec une aubergine fumée qui prend beaucoup d'espace en enveloppant les papilles de ses arômes de feu et d'amertume, mais avec la sauce ponzu qui accentue le saveur avec ses notes salées et acidulées, on comprend mieux l'approche. J'ai trouvé un léger manque de rondeur, mais on se régale quand même. Pause avant les plats principaux, le chef décide de nous envoyer une petite assiette de spaghettis à langue de sèche à la crème d'ourcin, celui-ci disponible dans le menu découvert. Ouf ! Ces spaghettis, c'est littéralement du spectaculaire. Les pâtes qui rebondissent sous la dent sont exactement ce que l'on recherche d'une pâte fraîche. Celles-ci sont simplement parfaites. Avec la crème d'oursin qui glisse sur les spaghettis et qui enrobe les papilles, la pointe d'huile d'aneth qui vient juste vibrer le tout, s'il est au menu, faites-vous le devoir de les prendre. Le service va de bon train, la salle est comble. Les voix freinent parfois le dessus sur la musique kitsch années 80. La dame de 75 ans à la table voisine semble avoir autant de plaisir que la table de jeûne dans la début trentaine. Des amateurs de vin dans le coin avec leurs grosses quilles, au pluriel, c'est ce que j'appelle une belle ambiance de restaurant de quartier. La suite. Gnocchi de polenta avec guanciale et choux de Bruxelles, filet de veau avec garniture de légumes racines. On attaque. Ici, les gnocchis de polenta sont un grand classique au menu. Avec le buff Wellington, ce sont deux systèmes qui n'ont... pas lâché le menu depuis le jour 1. Ils sont simplement apprêtés différemment selon les ingrédients du marché. Le mois d'octobre est en eau porte, les gnocchis ne sont pas encore en habit d'hiver, mais presque. Cube de guanciale, chou de Bruxelles. Même si on aime la texture un peu ferme des gnocchis, j'ai trouvé trop monotone côté saveur et l'excès de poivre qui amouffe toute subtilité. Un plat qui, pour moi, n'est pas abouti ni à la hauteur des talents du chef. Le filet de veau, par contre, sublime. Le jus est absolument fantastique. Les deux beaux médaillons parfaitement cuits sont accompagnés de deux purées lisses, la première aux carottes et la seconde aux panais, des carottes rôties albentées, quelques oignons, chipollini fondant. Ce plat caresse, nous flatte dans le sang du poêle. Des techniques maîtrisées, des cuissons justes, des assaisonnements à pointe. Rien à dire. En dessert, nous optons pour le fondant au chocolat pour la gourmandise. puis une variation du dessert bâcherin à l'ananas pour la fraîcheur. Le fondant est effectivement très fondant, laissant un cœur coulant façon Nutella et servi avec un petit beurre de lait à la cardamome. J'adore ! J'ai toutefois trouvé que l'appareil à gâteau goûtait un peu trop le. Le vache fin, quant à lui, laissait planer des airs de plage avec les ananas, la crème anglaise à la vanille, la ganache noix de coco, le sorbet à la lime. Pas trop sucré, super bon. Au terme de cette soirée, je peux facilement recommander Lemon pour les gens qui souhaitent dépoussiérer leur bonne bouteille, souhaitant pleinement en profiter sans avoir à se tracasser sur la nourriture. La carte est relativement conservatrice et très maîtrisée. Ce n'est pas l'endroit où vous expérimenterez des saveurs funky qui vous feront sortir de votre zone de confort. Et je le redis, le chef Yuan est un très, très talentueux cuisinier. Vous pourrez ainsi y aller toute conscience libre. Côté service, on est du côté très amical et minimaliste. Forte chance que vous aurez à verser votre propre eau et vin vous-même. N'étant pas un grand consommateur de restaurants à porter votre vin, je ne sais pas si c'est la normale. Mais si cela vous cause problème, je ne vois donc pas de problème non plus. Ma note pour le restaurant Les Maumes, un trait maîtrisé 4,1 sur 5. Je vous parlais en début d'épisode de ma nouvelle obsession du moment. C'est un comptoir à bubble tea qui se différencie des autres par la qualité des ingrédients qu'ils utilisent et notamment pour la sélection des 6 thés proposés. Notez bien le nom, c'est le Shisha Sanchen. Ici, les boissons, ce n'est pas des desserts comme dans plusieurs autres boutiques à bubble tea. En plus, il n'y a aucune poudre et chaque thé est soigneusement sélectionné. Les recettes sont rafraîchissantes, sont bien équilibrées et mettent bien en valeur les thés utilisés. D'ailleurs, ils sont infusés à la commande devant vous et la justesse des manipulations nous met vraiment en confiance. C'est quoi ma commande ? C'est le thé Osmanthus Oolong avec mousse, perles de tapioca, et seulement 30% de sucre. Vous avez noté ma commande ? Maintenant, il faut y aller. Et là, je vous parle de mon brunch préféré. Il commence à faire froid dehors. Parfois, on a envie de s'installer juste confortablement pour un brunch qui durera une heure, deux heures, ou même se prélasser sur la banquette avec, comme je disais tantôt, un London Fog, un petit panier de viennoiserie maison, des scones, une omelette vraiment délicieuse et gourmande. L'atmosphère est confortable, cosy. La nourriture est vraiment bonne. Et en plus, on est super bien assis, un élément qui est trop souvent sous-estimé dans un restaurant. Eh bien, si vous n'avez pas encore devenu, on est où ? On est au Bar George au centre-ville. C'est facilement dans mon top 3 destination brunch à Montréal quand on a envie de se faire dans le thé. Ma bouchée parfaite de la semaine, tu es une ode à un classique... entièrement français, mais qui, depuis quelques années, a attaqué Montréal comme il faut, et ce, je dois dire, pour notre plus grand des bonheurs. Je parle ici du flanc parisien, ou le flanc boulanger, c'est la même chose. J'ai écrit un dossier complet sur les meilleurs flancs à Montréal à lire sur le blog, donc je vous invite à aller le consulter, mais ici, je vous parle simplement du meilleur. Pour moi, la bouchée parfaite du flanc, c'est pas quand on arrive au centre ou à la fin, c'est la toute première bouchée. Quand nos papilles sont encore vierges de vanille ou de beurre, et puis on prend la première bouchée, on a cette explosion de vanille, on a le petit cracotillement du caviar de vanille, on a l'appareil qui est crémeux et lisse, on a la pâte aux arômes de beurre qui se tient bien. On est ici à la pâtisserie Chez Potier, dans le Vieux-Montréal. C'est là qu'on retrouve, moi, personnellement, vraiment mon flanc préféré. C'est une pâtisserie haut de gamme qui travaille des produits d'exception. qui est vraiment à découvrir et pas juste pour le flan. Tout ce qu'il fait, c'est absolument délicieux et ça mérite le détour. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !