Speaker #0Menu de la semaine au podcast du Cuisinoman. Je termine en vous envoyant prendre un des meilleurs croissants et coignamans à Montréal et dans un restaurant parfait pour un souper tranquille en tête-à-tête où on s'entend parler. Mais donc, nous avons droit à un menu dégustation qui, lui, résonne très fort et très bien. Je fais la critique, ou plutôt je parle de mon expérience à la Halle gastronomique Nouveau-Jean-Le-Foufou dans l'impressionnant complexe Royal Mount à Ville-Mont-Royal. Est-ce que cette Halle gourmande de style européenne est à la hauteur des Louis Vuitton, Gucci, Saint-Laurent, Montclair avoisinant. Mais avant, voici mes tuyaux bouffe. Bonjour à toutes et à tous. Mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.cox. C'est quoi un croissant en cookies ? Un croissant en cookies ? De rédacteur scientifique à rédacteur de critiques d'astronomique, d'athlète de haut niveau entraînant son corps à athlète du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine... Je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coup de cœur et tuyaux boue. S'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Dans la vie, j'ai une passion pour l'apéro. Que ce soit l'espagnol avec pan con tomate, amon, manchego, anchois ou bien italienne, parlez-moi d'apéritivo et je cocherai toujours présent. Rien ne me rend plus heureux qu'une tablée avec des concerts de poissons de prix de mer, des artichauts grillés, des terralinis, des olives, quelques petites chakris pas trop salées de qualité. Compléter ça avec un ingroni, un campari spritz ou un apérole spritz, c'est le rêve. Tout ça pour vous emmener à mon tuyau bouffe où l'apéritivo à l'italienne est pris au sérieux. Je parle du bar Cicchetti. On y va pour la dégustation de Cicchetti, une spécialité du nord de l'Italie qui se dévoile en deux petites bouchées. à prendre avec un petit verre de votre choix. Moi, c'est toujours le Negroni classique, parfait à chaque fois, mais ça peut aussi être un verre de vin nature. Le Bar Tchikéti, c'est l'endroit parfait pour débuter votre soirée. Et que le duo sandwich, pas de croûte et Negroni, ça le fait très bien. Pause partenaire ! On le sait, le Time Out Market est un marché gastronomique culturel qui rassemble le meilleur de la ville sous un même toit. Les meilleurs chefs, restaurateurs et même mixologues qui utilisent la crème des alcools québécois. Et ça, depuis plus de 5 ans maintenant. En effet, le Time Out Market Montréal s'élève son cinquième anniversaire et pour l'occasion, l'équipe a décidé de vous faire plaisir avec une programmation extra gourmande. Une raison supplémentaire d'aller découvrir ou redécouvrir ce vaste espace de 40 000 pieds carrés. Envie de sushi, de burger, de pizza, de poulet portugais ? Ou bien, avez-vous déjà goûté le fabuleux bol ramen bouillant de chez Marusan ou son bol de curry au poulet frit ? Si vous n'avez jamais goûté, je vous confirme que c'est du bonheur dans un bol. Merci à Time Out Market de commenter cet épisode. De retour à mes tuyaux, bouf ! Pour mon deuxième tuyau, on reste dans la vibe italienne et je vous emmène justement à une adresse pas trop loin du bar Cicchetti, à la Pizzeria Segreta, qui se spécialise en pizzas de style romaine al taglio. On est donc dans une pizza un peu plus épaisse, mais en contrepartie, plus aérienne, grâce à une recette de pâte qui est assez différente que la napolitaine et un processus de fermentation qui diffère également. Au Segreta, je conseille vraiment la margherita en rajoutant l'extra stracciatella et miel épicé. Ils font donc chauffer la pointe à la commande, puis juste avant de servir, ils éclatent une boule de burrata sur la pizza chaude, puis terminent avec un trait de miel épicé. C'est chaud, c'est froid, la pâte est croquante, mais avec une mie moelleuse. L'acidité de la tomate est annoucie par l'acidité lactique du fromage. C'est tellement gourmand et tellement bon. Retenez bien, la pizza margherita extra stracciatella. au ségrétaire. Les premières maquettes de ce méga projet sont sorties début des années 2000. En 2015, le projet sur plusieurs phases a officiellement été annoncé. Presque dix ans plus tard, les premiers clients ont enfin pu mettre les pieds dans le très audacieux projet situé à l'angle des autoroutes 15 et 40. Je parle ici du Royal Mount. À travers donc la panoplie de marques luxueuses comme Louis Vuitton, Montclair, Sandro, Balenciaga, Gucci, Saint-Laurent et bien plus, on retrouve une hante gastronomique se disant de style européen nouveau genre appelé Foufou. Avant de passer au concept du Foufou et que je vous dévoile mon expérience, parlons rapidement des concessions qui donnent vie à cette immense salle à manger commune de 900 places assises. Il y a vraiment eu un gros effort d'aller chercher les plus gros joueurs de la scène culinaire montréalaise. La crème de la crème, le summum, le nez. plus ultra. Les grandes vedettes, est-ce qu'ils ont réussi ? Entre vous et moi, je dirais que non. Je n'enlève rien aux concessions présentes, mais à mon avis, on n'y est pas tout à fait. Mise à part quelques exceptions. Je trouve que nous avons droit à un B-Team, mais ça, c'est mon avis personnel. Dans les grands restaurateurs présents, le plus grand coup fut d'aller chercher un des grands de Montréal, Lenny Linder, restaurateur et fils fondateur du Moishe's. On peut le retrouver au Prime, bar à bœuf pour quelques coupes de viande, burger et sandwich. On retrouve aussi Anna Kim, du bar Otto, qui s'est associée avec les propriétaires du bar coréen Ganadara en ouvrant Tori, un bar à ramen et à nouilles. Il y a la cantine italienne de pâtes In Miglio par le chef Claude Pelletier du groupe Le Serpent, Club Chassez-Paille, chez Philette. Dans les OJ, on retrouve aussi le tâche par la famille indienne Kapar. Le reste du line-up fait davantage place à la jeune nouvelle génération. On retrouve le tiramisu pour du Italo-Japonais, le evas pour un brunch de la journée, le bord à cru Basewater et le bord à sushi Kishu par l'américain Tony Messina, ou le tequerie par les frères. torresse, des salades et tartines par spirulina et des planches apéritives par à la table paranna. Le concept du foufou est un hybride entre un restaurant traditionnel avec service aux tables et une hall avec service au comptoir comme on connaît. Après une petite séance de magasinage, ou plutôt de jetage, moi et mes deux invités rentrons dans l'halle. On jette un premier œil à l'offre, puis on décide de s'installer sur une grande table dans la section la plus confortable, là où il y a la lumière. tamiser une ambiance un peu plus chaude. On se sent presque comme au restaurant. On nous invite à scanner le code QR sur la table, ou plutôt j'ai dû demander comment ça fonctionnait, puis j'ai accès au menu de chaque concession au bout de mes doigts. On commande des ramens de Tori, un burger et un sandwich au rôti-boeuf au prime bar à deux, des tacos au hogar, un riz biryani à l'agneau du tâche, puis un bol shirashi au quichou. Une fois la commande partie, Les serveurs viendront porter les systèmes à peu près en même temps, de manière à manger tout le monde en même temps sans avoir à se lever pour aller récupérer la commande. Comme quand je suis allé, ils étaient encore en rodage, autant du côté des restaurants que le système de commande, je ne vais pas faire la critique des plans en tant que tel. Je peux toutefois facilement dire que le meilleur de la soirée, sans contredire le sandwich au roast beef prime, où les fines lanières de viande encore rosées bien juteuses sont amalgamées à des oignons cuits doucement, est une... aioli aux épices à steak et raifard à l'intérieur d'un pain moelleux provenant de Hofkirsten. Le deuxième favori du groupe fut le bol ramen au bouillon léger shoyu du Tori, suivi du mazemene aux champignons. En général, nous avons beaucoup aimé l'expérience. On se sent bien, on ne se sent pas du tout dans une hall culinaire. L'ambiance était vivante, il faut dire que nous étions un vendredi soir. Si on prend en compte l'ensemble de l'oeuvre, les prix sont somme toute assez raisonnables. La majorité des... plats haussés dans la vingtaine de dollars. Quelques-uns en deçà, quelques-uns au-delà. Le système de commande est très similaire à celui du district gourmet à Québec, qui est à mon avis le meilleur des deux mondes. Tout le monde peut commander et manger en même temps à la table sans avoir à se lever. Un bar à vin et un bar à côté sont aussi mis à la disposition pour satisfaire tout en vie. À noter aussi qu'à l'intérieur même du Vofu, on compte deux restaurants avec service aux tables, le Tiramisu et le Céva. Au rez-de-chaussée du Réalmont, On compte aussi trois autres restaurants avec leur propre entité, donc leur propre design et salle à manger. Il y a le Olivier Gourmando, le japonais Bar Otto et le mexicain Balam. Un quatrième, italien cette fois-ci, verra le jour dans quelques semaines. Le Royal Mount et le Foufou, il faut y aller à au moins une reprise pour constater l'envergure de cette première phase. Je me fais souvent demander où aller pour un souper tranquille où l'on s'entend parler, où on est pris en charge du début à la fin et où on ne se pose pas de questions sur qu'est-ce qu'on mange et si ça sera bon ou non. Le restaurant qui vient toujours en haut de la liste est le Lawrence. C'est un petit restaurant de même pas 20 places où le chef est seul en cuisine, aidé par deux personnes en salle. C'est Mark Cohen qui dirige ce bateau de manière exceptionnelle. Le menu de dégustation est imposé, mais vous le remercierez de ne pas faire de choix car... tout est absolument délicieux. Il joue un peu entre l'audace et le réconfort, mais ça résonne toujours tellement bien. Alors, pour un souper où vous voulez vous faire plaisir dans une ambiance tranquille, notez ça, le restaurant Lauren's. Amateurs de cognamans et de croissants, je vous envoie dans un café ouvert il y a environ un an, le Feité Café. Feité parce que la jeune pâtissière, Frédéric, maîtrise particulièrement bien la pâte Feité qu'elle décline de maintes manières. Le croissant frôle à perfection. Et le Konya Man, réalisé un peu comme un Monkey Bread, est absolument sublime. Lorsque vous irez faire la razzia de gourmandise sucrée, n'oubliez pas de repartir avec la focaccia fluffy et arienne cuite tous les matins par son chum, Joshua. Cette semaine, je ne terminerai pas l'épisode avec ma bouchée parfaite, mais littéralement mon repas parfait. Une autre soirée mémorable au Mont-Lapin. Exceptionnelle dans les verres, exceptionnelle dans l'assiette. exceptionnelle au service. Wow ! Quelle belle leçon gastronomique, encore une fois signée par les chefs Marc-Olivier Frappier et Jessica Noël, et en service par Vania Filipovic et Alex Landry. Bravo ! Et pour ceux qui disent que c'est impossible d'avoir une réservation, le meilleur conseil que je peux vous donner est d'appeler. Merci d'avoir été là. On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lequisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lequisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !