undefined cover
undefined cover
Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir cover
Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir cover
Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir

Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir

11min |30/10/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir cover
Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir cover
Le Podcast du Cuisinomane - Critique restaurant et tuyaux bouffe

Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir

Critique restaurant Mikado et une pizza unique à découvrir

11min |30/10/2024
Play

Description

Dans ce nouvel épisode, je vous emmène dans les meilleures adresses de la ville.

Avant ma critique du mythique restaurant Mikado (lieu de la création du maki Kamikaze), je vous fais découvrir une pizza unique en son genre, celle du Palomino et vous partage également ma meilleure focaccia à Montréal, qui se trouve à la Meunerie Urbaine.


Je termine en vous parlant de mon restaurant espagnol préféré, le Ibéricos, et une soupe de nouilles cambodgienne absolument fantastique, que l'on peut déguster au Ketiw.


Merci à Time Out Montréal, partenaire de l'épisode !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu cette semaine, je fais la critique du tout premier restaurant de sushi à Montréal, notamment là où le Maki Kamikaze a été inventé, le restaurant Mikado, qui vient de s'offrir une cure jeunesse. Je vous parlerai ensuite de mon restaurant espagnol préféré, puis un petit comptoir cambodgien fait l'une des meilleures soupes à Montréal. Avant de s'offrir tout ça, il ne faut pas passer à côté de mes tuyaux bouffes. Allons-y ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Le rédacteur scientifique à rédacteur de critiques gastronomiques, d'athlètes de haut niveau entraînant son corps à athlètes du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Ok, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Mon premier tuyau bouffe de la semaine, je vous parle non seulement de ma boulangerie préférée à Montréal, mais où l'on y savoure une focaccia absolument démente. C'est la meunerie urbaine. C'est son secret le mieux gardé. Cette focaccia n'est pas démente dans le sens décadente, mais simplement parfaite à mon goût. Une farine tamisée savoureuse, une super belle hydratation. un léger goût de levain, très bien assaisonné. Aucun artifice, ce sont les produits et la technique qui parlent. Tellement bonne ! Il faut également repartir avec une viennoiserie, dans mes préférées à Montréal, et du pain, bien sûr. Prenez bien note, la meunerie urbaine, ça mérite le détour. Pause partenaire ! Merci à Time Out Market Montréal qui me fait confiance et qui m'appuie depuis le début de cette aventure en commentant l'épisode de la semaine. D'ailleurs... Saviez-vous que le Market célèbre son cinquième anniversaire en novembre ? Les festivités seront lancées le mercredi 5 novembre lors d'une soirée qui s'annonce pour le moins festive, animée et gourmande. Les célébrations de la gastronomie et de la culture se poursuivront tous les mois de novembre et décembre pour possiblement s'étendre jusqu'en 2025. Je vous invite à vous inscrire à leur infolette ou les suivre sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer. De retour à Métis au bouffe, le deuxième endroit où je vous emploie est à la pizzeria Palomino de la même équipe que la Taverne Knox dans Pointe-Saint-Charles pour goûter une pointe de pizza unique en son genre. J'ai goûté pour la première fois il y a 5 ans lorsque le chef faisait des tests ici et là en pop-up. J'avais même fait un événement avec lui où j'avais créé une pizza 4 OPP avec du fromage Louis d'Or et de l'ail noir. Déjà, à ce moment, cette pizza était top. Mais là, elle est à sa version 10.0. Je vous avertis que vous n'aurez jamais goûté une pizza aussi fluffy. Elle est tellement moelleuse, comme un coussin. On est dans le style un peu grand-mère, un peu Brooklyn et 100% moelleuse. Du vrai réconfort. Prenez de la vodka calabrésée et vous serez littéralement dans les nuages. À retenir, la pizzeria Palomino, le mi-cadeau. Je connaissais l'existence de ce restaurant de sushi depuis des années et des années. Encore plus même, pour moi, ce restaurant de l'avenue Laurier-Ouest était même mythique. Vous savez, ce genre de restaurant qui est là, qui traverse les décennies sans trop faire de bruit, qui sert sa clientèle régulière, majoritairement des outremontaises, aux côtés de celles occasionnelles, qui célèbrent un anniversaire, un événement. Eh bien, voilà qu'au printemps dernier, ils ont souligné la p... passation de la deuxième à la troisième génération en revampant complètement l'endroit, souhaitant du même coup rajeunir la clientèle tout en régalant les réguliers venant pour la morue noire, le taureau de thon, suivi d'un assortiment de maki et de nigiri. Parce qu'il faut savoir, c'est que le Mikado fut l'un des premiers restaurants de sushi à Montréal. En plus d'avoir mis le sushi sur la carte de Montréal et pavé le chemin à de nombreux chefs, on doit même au chef Kimio l'invention du sushi kamikaze. soit un maquis au saumon avec flocons de tempura au centre. Et pour la petite histoire du kamikaze, pourquoi justement ce nom ? Son fils, Tin, m'a raconté que la journée de son invention, il est allé faire du ski pour la première fois de sa vie avec un ami. Lors d'une descente, alors que Kimio n'était pas très habile, a descendu la piste à pleine vitesse sans être capable de freiner et chuta, heureusement sans trop de dommages. C'est son ami qui s'exclama, t'es un vrai kamikaze. Histoire terminée, si je reviens au magnifique design signé par Jean-Pierre Viau, celui qui a aussi designé les restaurants Citrus dans le temps, le toqué, Juni, H3, je dois dire que c'est extrêmement bien joué. L'endroit rend autant honneur au passé. qui l'embrasse l'avenir avec un intérieur minimaliste, pur, mais rempli de subtilité. Un chic espace-barre fut érigé, qui est dirigé par une équipe de mixologues très jeunes et talentueuses. J'ai d'ailleurs bu trois excellents cocktails, dont un avec de la tomate, du fernet branca, de la chartreuse, de la lime et du poivre. Top ! Si vous êtes amateur de saké, vous allez également être servi. J'ai aussi aimé l'offre de l'expérience Cora Vin, permettant de découvrir des vins d'exception au verre. Après deux cocktails qui nous mettent en appétit, ça commence. Crudeau de l'univers simplement servi avec une sauce ponzu salée et acidulée, puis deux pétontes crues tranchées en lanières avec ume, un condiment japonais acidulé fait à partir de prunes fermentées, du shiso et un petit picot de mayonnaise. J'ai adoré la texture évanescente du pétonte et les saveurs très claires. On nous présente ensuite deux plats complètement différents, mais qui se complètent à merveille. D'un côté, nous avons la longe de thon, partie très maigre, roulée de panneaux puis frits, présentés avec l'intérieur très peu cuit comme un tataki. Il est surmonté d'un tartare de thon, puis côté saveur, on est dans la fraîcheur, l'acidité vive. Le second, on est encore dans le thon, mais cette fois-ci, c'est la partie la plus grasse, appelée le taureau. Il est cru, déposé sur une base de riz croustillant, accompagné de champignons sauvages, puis rehaussé d'une sauce teriyaki légèrement sucrée. Tandis que le premier plat était dans la sinistrie vive, j'ai aimé le contraste sucré et gras qu'apportait le taureau. Un duo très bien exécuté. Puis, avant d'attaquer notre assortiment de sushis, il nous devait d'essayer la morue noire au miso déposée sur des nouilles soba aux champignons. Ouf ! La richesse de cette morue qui nous disparaissait si tôt sur la langue. Tellement fondant qu'elle était impossible à manger avec des baguettes. Enfin, la pièce maîtresse. Le plateau de sushi, cette soirée-là, nous avons eu droit à deux spécialités, soit le rouleau maki de homard et le maki saigon, composé de crabes, de saumon, de thon et de crevettes en tempura avec quelques nigiri et le fameux kamikaze. Je pense qu'il fallait bien goûter. On n'est pas tout à fait dans la pureté des sushis, mais c'est la direction que l'imikado prend avec leur création et c'est très bien assumé. Les nigiri ne sont pas non plus à la fine pointe du raffinement, mais très honnêtes. Le kamikaze, quant à lui, fait vraiment plaisir. Le chef pastier étant en poste depuis presque 30 ans, il ne fallait pas quitter l'endroit sans prendre au moins un dessert, une carte aux accents très français. La tarte Mikado, évoluant au fil de saison, était au pomme, puis plombée d'une crème brûlée au fruit de la passion. Pomme passion, un duo absolument délicieux. Je classifie le Mikado comme un restaurant de sushi de milieu de gamme, mais dans l'échelon le plus élevé. Les prix sont très honnêtes, la qualité des produits y est, tout comme l'exécution. Ce que j'ai beaucoup apprécié par contre, est à la fois la jeunesse de l'endroit et du personnel, mais avec un aura de maturité. On s'y sent bien, on s'y sent entre de bonnes mains. Et lorsque vous irez à la salle de bain, prenez un instant pour observer la porte Wall of Fame, où l'on peut apercevoir des noms comme Paul Bocuse, Jean-Paul Guirap, Normand Laprise, François Scaller, juste pour nommer ceux-ci. Parce qu'on ne l'entend pas assez souvent. Le chef Kimio a eu un impact sur la communauté asiatique et une grande inspiration, un peu comme le chef Normand Laprise a eu. Ma note pour les Mikado, en prenant compte de l'ensemble de l'oeuvre, c'est-à-dire l'ambiance chaleureuse, le sentiment de confort, la programmation cocktail et le service venant impacter de manière positive, un très honnête 4,2 sur 5. Ma première recommandation est un comptoir cambodgien que vous devez absolument aller pour le lunch ou un peu de souper. C'est le Kittiu, des mêmes propriétaires que le restaurant Les Sweet Monkey, situé à Berndun. Kittiu est le dérivé de la soupe qui s'écrit difficilement, mais qui se prononce à peu près comme ça. Le comptoir propose quelques sandwiches cambodgiens qui ressemblent un peu à des banh mi, des rouleaux de printemps, des plats de nouilles, mais la vedette est vraiment la soupe de nouilles. très populaire au Cambodge qui se mange absolument pour le déjeuner. Elle contient du porc barbecue, du porc haché, une galette de porc, des boulettes de crêpettes, des légumes. Je vous conseille fortement d'opter pour les noyaux œufs et demandez le bouillon à porc. Vous allez boire, cette soupe est exceptionnelle. Si vous désirez prolonger le plaisir, il faut absolument prendre les rouleaux de printemps avec la meilleure sauce aux arachides que vous aurez goûté de votre vie. Je vous parle maintenant de mon restaurant espagnol préféré. le Ibericos sur le plateau Mont-Royal. Cette taverne à tapas tient très bien son nom Puisqu'il est légèrement en retrait de la rue, bien niché dans un demi-sous-sol aux nombreux cachets. Moi, mon vrai bonheur est de commencer le repas avec l'apéro espagnol parfait. Un pan de tomates, des anchois, une planche de fromage manchego et ou de jambon ibérique, quelques olives. Ajoutez à cela un verre d'exerice ou de cava et vous aurez l'esprit complètement ailleurs. On poursuit avec quelques autres tapas, peut-être la pieuvre grillée, les aubergines fondantes avec yogourt et miel. ou la salade de champignons grillés avant de terminer avec une paillarde. Ma préférée est la vraie, soit la balancienne avec poulet et lapin. Le Ibericoz est ouvert 7 jours et même quelques midis. Prenez-en bien note. Enfin, ma bouchée parfaite de la semaine est une tostada à la crevette tachetée dégustée au cabaret d'enfer. La tostada. faite avec du maïs mixtamalisé et tartinée d'un condiment mexicain incroyablement umami et punché en saveur, puis couvert de fines lanières de crevettes terminées avec des graines de coriandre marinées et probablement plusieurs autres petits éléments secrets. La tostada est en tout temps sur le menu de dégustation du cabaret d'enfer. C'est rendu un incontournable du restaurant et véritablement un highlight à chaque fois. Merci d'avoir été là ! On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Dans ce nouvel épisode, je vous emmène dans les meilleures adresses de la ville.

Avant ma critique du mythique restaurant Mikado (lieu de la création du maki Kamikaze), je vous fais découvrir une pizza unique en son genre, celle du Palomino et vous partage également ma meilleure focaccia à Montréal, qui se trouve à la Meunerie Urbaine.


Je termine en vous parlant de mon restaurant espagnol préféré, le Ibéricos, et une soupe de nouilles cambodgienne absolument fantastique, que l'on peut déguster au Ketiw.


Merci à Time Out Montréal, partenaire de l'épisode !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu cette semaine, je fais la critique du tout premier restaurant de sushi à Montréal, notamment là où le Maki Kamikaze a été inventé, le restaurant Mikado, qui vient de s'offrir une cure jeunesse. Je vous parlerai ensuite de mon restaurant espagnol préféré, puis un petit comptoir cambodgien fait l'une des meilleures soupes à Montréal. Avant de s'offrir tout ça, il ne faut pas passer à côté de mes tuyaux bouffes. Allons-y ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Le rédacteur scientifique à rédacteur de critiques gastronomiques, d'athlètes de haut niveau entraînant son corps à athlètes du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Ok, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Mon premier tuyau bouffe de la semaine, je vous parle non seulement de ma boulangerie préférée à Montréal, mais où l'on y savoure une focaccia absolument démente. C'est la meunerie urbaine. C'est son secret le mieux gardé. Cette focaccia n'est pas démente dans le sens décadente, mais simplement parfaite à mon goût. Une farine tamisée savoureuse, une super belle hydratation. un léger goût de levain, très bien assaisonné. Aucun artifice, ce sont les produits et la technique qui parlent. Tellement bonne ! Il faut également repartir avec une viennoiserie, dans mes préférées à Montréal, et du pain, bien sûr. Prenez bien note, la meunerie urbaine, ça mérite le détour. Pause partenaire ! Merci à Time Out Market Montréal qui me fait confiance et qui m'appuie depuis le début de cette aventure en commentant l'épisode de la semaine. D'ailleurs... Saviez-vous que le Market célèbre son cinquième anniversaire en novembre ? Les festivités seront lancées le mercredi 5 novembre lors d'une soirée qui s'annonce pour le moins festive, animée et gourmande. Les célébrations de la gastronomie et de la culture se poursuivront tous les mois de novembre et décembre pour possiblement s'étendre jusqu'en 2025. Je vous invite à vous inscrire à leur infolette ou les suivre sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer. De retour à Métis au bouffe, le deuxième endroit où je vous emploie est à la pizzeria Palomino de la même équipe que la Taverne Knox dans Pointe-Saint-Charles pour goûter une pointe de pizza unique en son genre. J'ai goûté pour la première fois il y a 5 ans lorsque le chef faisait des tests ici et là en pop-up. J'avais même fait un événement avec lui où j'avais créé une pizza 4 OPP avec du fromage Louis d'Or et de l'ail noir. Déjà, à ce moment, cette pizza était top. Mais là, elle est à sa version 10.0. Je vous avertis que vous n'aurez jamais goûté une pizza aussi fluffy. Elle est tellement moelleuse, comme un coussin. On est dans le style un peu grand-mère, un peu Brooklyn et 100% moelleuse. Du vrai réconfort. Prenez de la vodka calabrésée et vous serez littéralement dans les nuages. À retenir, la pizzeria Palomino, le mi-cadeau. Je connaissais l'existence de ce restaurant de sushi depuis des années et des années. Encore plus même, pour moi, ce restaurant de l'avenue Laurier-Ouest était même mythique. Vous savez, ce genre de restaurant qui est là, qui traverse les décennies sans trop faire de bruit, qui sert sa clientèle régulière, majoritairement des outremontaises, aux côtés de celles occasionnelles, qui célèbrent un anniversaire, un événement. Eh bien, voilà qu'au printemps dernier, ils ont souligné la p... passation de la deuxième à la troisième génération en revampant complètement l'endroit, souhaitant du même coup rajeunir la clientèle tout en régalant les réguliers venant pour la morue noire, le taureau de thon, suivi d'un assortiment de maki et de nigiri. Parce qu'il faut savoir, c'est que le Mikado fut l'un des premiers restaurants de sushi à Montréal. En plus d'avoir mis le sushi sur la carte de Montréal et pavé le chemin à de nombreux chefs, on doit même au chef Kimio l'invention du sushi kamikaze. soit un maquis au saumon avec flocons de tempura au centre. Et pour la petite histoire du kamikaze, pourquoi justement ce nom ? Son fils, Tin, m'a raconté que la journée de son invention, il est allé faire du ski pour la première fois de sa vie avec un ami. Lors d'une descente, alors que Kimio n'était pas très habile, a descendu la piste à pleine vitesse sans être capable de freiner et chuta, heureusement sans trop de dommages. C'est son ami qui s'exclama, t'es un vrai kamikaze. Histoire terminée, si je reviens au magnifique design signé par Jean-Pierre Viau, celui qui a aussi designé les restaurants Citrus dans le temps, le toqué, Juni, H3, je dois dire que c'est extrêmement bien joué. L'endroit rend autant honneur au passé. qui l'embrasse l'avenir avec un intérieur minimaliste, pur, mais rempli de subtilité. Un chic espace-barre fut érigé, qui est dirigé par une équipe de mixologues très jeunes et talentueuses. J'ai d'ailleurs bu trois excellents cocktails, dont un avec de la tomate, du fernet branca, de la chartreuse, de la lime et du poivre. Top ! Si vous êtes amateur de saké, vous allez également être servi. J'ai aussi aimé l'offre de l'expérience Cora Vin, permettant de découvrir des vins d'exception au verre. Après deux cocktails qui nous mettent en appétit, ça commence. Crudeau de l'univers simplement servi avec une sauce ponzu salée et acidulée, puis deux pétontes crues tranchées en lanières avec ume, un condiment japonais acidulé fait à partir de prunes fermentées, du shiso et un petit picot de mayonnaise. J'ai adoré la texture évanescente du pétonte et les saveurs très claires. On nous présente ensuite deux plats complètement différents, mais qui se complètent à merveille. D'un côté, nous avons la longe de thon, partie très maigre, roulée de panneaux puis frits, présentés avec l'intérieur très peu cuit comme un tataki. Il est surmonté d'un tartare de thon, puis côté saveur, on est dans la fraîcheur, l'acidité vive. Le second, on est encore dans le thon, mais cette fois-ci, c'est la partie la plus grasse, appelée le taureau. Il est cru, déposé sur une base de riz croustillant, accompagné de champignons sauvages, puis rehaussé d'une sauce teriyaki légèrement sucrée. Tandis que le premier plat était dans la sinistrie vive, j'ai aimé le contraste sucré et gras qu'apportait le taureau. Un duo très bien exécuté. Puis, avant d'attaquer notre assortiment de sushis, il nous devait d'essayer la morue noire au miso déposée sur des nouilles soba aux champignons. Ouf ! La richesse de cette morue qui nous disparaissait si tôt sur la langue. Tellement fondant qu'elle était impossible à manger avec des baguettes. Enfin, la pièce maîtresse. Le plateau de sushi, cette soirée-là, nous avons eu droit à deux spécialités, soit le rouleau maki de homard et le maki saigon, composé de crabes, de saumon, de thon et de crevettes en tempura avec quelques nigiri et le fameux kamikaze. Je pense qu'il fallait bien goûter. On n'est pas tout à fait dans la pureté des sushis, mais c'est la direction que l'imikado prend avec leur création et c'est très bien assumé. Les nigiri ne sont pas non plus à la fine pointe du raffinement, mais très honnêtes. Le kamikaze, quant à lui, fait vraiment plaisir. Le chef pastier étant en poste depuis presque 30 ans, il ne fallait pas quitter l'endroit sans prendre au moins un dessert, une carte aux accents très français. La tarte Mikado, évoluant au fil de saison, était au pomme, puis plombée d'une crème brûlée au fruit de la passion. Pomme passion, un duo absolument délicieux. Je classifie le Mikado comme un restaurant de sushi de milieu de gamme, mais dans l'échelon le plus élevé. Les prix sont très honnêtes, la qualité des produits y est, tout comme l'exécution. Ce que j'ai beaucoup apprécié par contre, est à la fois la jeunesse de l'endroit et du personnel, mais avec un aura de maturité. On s'y sent bien, on s'y sent entre de bonnes mains. Et lorsque vous irez à la salle de bain, prenez un instant pour observer la porte Wall of Fame, où l'on peut apercevoir des noms comme Paul Bocuse, Jean-Paul Guirap, Normand Laprise, François Scaller, juste pour nommer ceux-ci. Parce qu'on ne l'entend pas assez souvent. Le chef Kimio a eu un impact sur la communauté asiatique et une grande inspiration, un peu comme le chef Normand Laprise a eu. Ma note pour les Mikado, en prenant compte de l'ensemble de l'oeuvre, c'est-à-dire l'ambiance chaleureuse, le sentiment de confort, la programmation cocktail et le service venant impacter de manière positive, un très honnête 4,2 sur 5. Ma première recommandation est un comptoir cambodgien que vous devez absolument aller pour le lunch ou un peu de souper. C'est le Kittiu, des mêmes propriétaires que le restaurant Les Sweet Monkey, situé à Berndun. Kittiu est le dérivé de la soupe qui s'écrit difficilement, mais qui se prononce à peu près comme ça. Le comptoir propose quelques sandwiches cambodgiens qui ressemblent un peu à des banh mi, des rouleaux de printemps, des plats de nouilles, mais la vedette est vraiment la soupe de nouilles. très populaire au Cambodge qui se mange absolument pour le déjeuner. Elle contient du porc barbecue, du porc haché, une galette de porc, des boulettes de crêpettes, des légumes. Je vous conseille fortement d'opter pour les noyaux œufs et demandez le bouillon à porc. Vous allez boire, cette soupe est exceptionnelle. Si vous désirez prolonger le plaisir, il faut absolument prendre les rouleaux de printemps avec la meilleure sauce aux arachides que vous aurez goûté de votre vie. Je vous parle maintenant de mon restaurant espagnol préféré. le Ibericos sur le plateau Mont-Royal. Cette taverne à tapas tient très bien son nom Puisqu'il est légèrement en retrait de la rue, bien niché dans un demi-sous-sol aux nombreux cachets. Moi, mon vrai bonheur est de commencer le repas avec l'apéro espagnol parfait. Un pan de tomates, des anchois, une planche de fromage manchego et ou de jambon ibérique, quelques olives. Ajoutez à cela un verre d'exerice ou de cava et vous aurez l'esprit complètement ailleurs. On poursuit avec quelques autres tapas, peut-être la pieuvre grillée, les aubergines fondantes avec yogourt et miel. ou la salade de champignons grillés avant de terminer avec une paillarde. Ma préférée est la vraie, soit la balancienne avec poulet et lapin. Le Ibericoz est ouvert 7 jours et même quelques midis. Prenez-en bien note. Enfin, ma bouchée parfaite de la semaine est une tostada à la crevette tachetée dégustée au cabaret d'enfer. La tostada. faite avec du maïs mixtamalisé et tartinée d'un condiment mexicain incroyablement umami et punché en saveur, puis couvert de fines lanières de crevettes terminées avec des graines de coriandre marinées et probablement plusieurs autres petits éléments secrets. La tostada est en tout temps sur le menu de dégustation du cabaret d'enfer. C'est rendu un incontournable du restaurant et véritablement un highlight à chaque fois. Merci d'avoir été là ! On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Share

Embed

You may also like

Description

Dans ce nouvel épisode, je vous emmène dans les meilleures adresses de la ville.

Avant ma critique du mythique restaurant Mikado (lieu de la création du maki Kamikaze), je vous fais découvrir une pizza unique en son genre, celle du Palomino et vous partage également ma meilleure focaccia à Montréal, qui se trouve à la Meunerie Urbaine.


Je termine en vous parlant de mon restaurant espagnol préféré, le Ibéricos, et une soupe de nouilles cambodgienne absolument fantastique, que l'on peut déguster au Ketiw.


Merci à Time Out Montréal, partenaire de l'épisode !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu cette semaine, je fais la critique du tout premier restaurant de sushi à Montréal, notamment là où le Maki Kamikaze a été inventé, le restaurant Mikado, qui vient de s'offrir une cure jeunesse. Je vous parlerai ensuite de mon restaurant espagnol préféré, puis un petit comptoir cambodgien fait l'une des meilleures soupes à Montréal. Avant de s'offrir tout ça, il ne faut pas passer à côté de mes tuyaux bouffes. Allons-y ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Le rédacteur scientifique à rédacteur de critiques gastronomiques, d'athlètes de haut niveau entraînant son corps à athlètes du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Ok, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Mon premier tuyau bouffe de la semaine, je vous parle non seulement de ma boulangerie préférée à Montréal, mais où l'on y savoure une focaccia absolument démente. C'est la meunerie urbaine. C'est son secret le mieux gardé. Cette focaccia n'est pas démente dans le sens décadente, mais simplement parfaite à mon goût. Une farine tamisée savoureuse, une super belle hydratation. un léger goût de levain, très bien assaisonné. Aucun artifice, ce sont les produits et la technique qui parlent. Tellement bonne ! Il faut également repartir avec une viennoiserie, dans mes préférées à Montréal, et du pain, bien sûr. Prenez bien note, la meunerie urbaine, ça mérite le détour. Pause partenaire ! Merci à Time Out Market Montréal qui me fait confiance et qui m'appuie depuis le début de cette aventure en commentant l'épisode de la semaine. D'ailleurs... Saviez-vous que le Market célèbre son cinquième anniversaire en novembre ? Les festivités seront lancées le mercredi 5 novembre lors d'une soirée qui s'annonce pour le moins festive, animée et gourmande. Les célébrations de la gastronomie et de la culture se poursuivront tous les mois de novembre et décembre pour possiblement s'étendre jusqu'en 2025. Je vous invite à vous inscrire à leur infolette ou les suivre sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer. De retour à Métis au bouffe, le deuxième endroit où je vous emploie est à la pizzeria Palomino de la même équipe que la Taverne Knox dans Pointe-Saint-Charles pour goûter une pointe de pizza unique en son genre. J'ai goûté pour la première fois il y a 5 ans lorsque le chef faisait des tests ici et là en pop-up. J'avais même fait un événement avec lui où j'avais créé une pizza 4 OPP avec du fromage Louis d'Or et de l'ail noir. Déjà, à ce moment, cette pizza était top. Mais là, elle est à sa version 10.0. Je vous avertis que vous n'aurez jamais goûté une pizza aussi fluffy. Elle est tellement moelleuse, comme un coussin. On est dans le style un peu grand-mère, un peu Brooklyn et 100% moelleuse. Du vrai réconfort. Prenez de la vodka calabrésée et vous serez littéralement dans les nuages. À retenir, la pizzeria Palomino, le mi-cadeau. Je connaissais l'existence de ce restaurant de sushi depuis des années et des années. Encore plus même, pour moi, ce restaurant de l'avenue Laurier-Ouest était même mythique. Vous savez, ce genre de restaurant qui est là, qui traverse les décennies sans trop faire de bruit, qui sert sa clientèle régulière, majoritairement des outremontaises, aux côtés de celles occasionnelles, qui célèbrent un anniversaire, un événement. Eh bien, voilà qu'au printemps dernier, ils ont souligné la p... passation de la deuxième à la troisième génération en revampant complètement l'endroit, souhaitant du même coup rajeunir la clientèle tout en régalant les réguliers venant pour la morue noire, le taureau de thon, suivi d'un assortiment de maki et de nigiri. Parce qu'il faut savoir, c'est que le Mikado fut l'un des premiers restaurants de sushi à Montréal. En plus d'avoir mis le sushi sur la carte de Montréal et pavé le chemin à de nombreux chefs, on doit même au chef Kimio l'invention du sushi kamikaze. soit un maquis au saumon avec flocons de tempura au centre. Et pour la petite histoire du kamikaze, pourquoi justement ce nom ? Son fils, Tin, m'a raconté que la journée de son invention, il est allé faire du ski pour la première fois de sa vie avec un ami. Lors d'une descente, alors que Kimio n'était pas très habile, a descendu la piste à pleine vitesse sans être capable de freiner et chuta, heureusement sans trop de dommages. C'est son ami qui s'exclama, t'es un vrai kamikaze. Histoire terminée, si je reviens au magnifique design signé par Jean-Pierre Viau, celui qui a aussi designé les restaurants Citrus dans le temps, le toqué, Juni, H3, je dois dire que c'est extrêmement bien joué. L'endroit rend autant honneur au passé. qui l'embrasse l'avenir avec un intérieur minimaliste, pur, mais rempli de subtilité. Un chic espace-barre fut érigé, qui est dirigé par une équipe de mixologues très jeunes et talentueuses. J'ai d'ailleurs bu trois excellents cocktails, dont un avec de la tomate, du fernet branca, de la chartreuse, de la lime et du poivre. Top ! Si vous êtes amateur de saké, vous allez également être servi. J'ai aussi aimé l'offre de l'expérience Cora Vin, permettant de découvrir des vins d'exception au verre. Après deux cocktails qui nous mettent en appétit, ça commence. Crudeau de l'univers simplement servi avec une sauce ponzu salée et acidulée, puis deux pétontes crues tranchées en lanières avec ume, un condiment japonais acidulé fait à partir de prunes fermentées, du shiso et un petit picot de mayonnaise. J'ai adoré la texture évanescente du pétonte et les saveurs très claires. On nous présente ensuite deux plats complètement différents, mais qui se complètent à merveille. D'un côté, nous avons la longe de thon, partie très maigre, roulée de panneaux puis frits, présentés avec l'intérieur très peu cuit comme un tataki. Il est surmonté d'un tartare de thon, puis côté saveur, on est dans la fraîcheur, l'acidité vive. Le second, on est encore dans le thon, mais cette fois-ci, c'est la partie la plus grasse, appelée le taureau. Il est cru, déposé sur une base de riz croustillant, accompagné de champignons sauvages, puis rehaussé d'une sauce teriyaki légèrement sucrée. Tandis que le premier plat était dans la sinistrie vive, j'ai aimé le contraste sucré et gras qu'apportait le taureau. Un duo très bien exécuté. Puis, avant d'attaquer notre assortiment de sushis, il nous devait d'essayer la morue noire au miso déposée sur des nouilles soba aux champignons. Ouf ! La richesse de cette morue qui nous disparaissait si tôt sur la langue. Tellement fondant qu'elle était impossible à manger avec des baguettes. Enfin, la pièce maîtresse. Le plateau de sushi, cette soirée-là, nous avons eu droit à deux spécialités, soit le rouleau maki de homard et le maki saigon, composé de crabes, de saumon, de thon et de crevettes en tempura avec quelques nigiri et le fameux kamikaze. Je pense qu'il fallait bien goûter. On n'est pas tout à fait dans la pureté des sushis, mais c'est la direction que l'imikado prend avec leur création et c'est très bien assumé. Les nigiri ne sont pas non plus à la fine pointe du raffinement, mais très honnêtes. Le kamikaze, quant à lui, fait vraiment plaisir. Le chef pastier étant en poste depuis presque 30 ans, il ne fallait pas quitter l'endroit sans prendre au moins un dessert, une carte aux accents très français. La tarte Mikado, évoluant au fil de saison, était au pomme, puis plombée d'une crème brûlée au fruit de la passion. Pomme passion, un duo absolument délicieux. Je classifie le Mikado comme un restaurant de sushi de milieu de gamme, mais dans l'échelon le plus élevé. Les prix sont très honnêtes, la qualité des produits y est, tout comme l'exécution. Ce que j'ai beaucoup apprécié par contre, est à la fois la jeunesse de l'endroit et du personnel, mais avec un aura de maturité. On s'y sent bien, on s'y sent entre de bonnes mains. Et lorsque vous irez à la salle de bain, prenez un instant pour observer la porte Wall of Fame, où l'on peut apercevoir des noms comme Paul Bocuse, Jean-Paul Guirap, Normand Laprise, François Scaller, juste pour nommer ceux-ci. Parce qu'on ne l'entend pas assez souvent. Le chef Kimio a eu un impact sur la communauté asiatique et une grande inspiration, un peu comme le chef Normand Laprise a eu. Ma note pour les Mikado, en prenant compte de l'ensemble de l'oeuvre, c'est-à-dire l'ambiance chaleureuse, le sentiment de confort, la programmation cocktail et le service venant impacter de manière positive, un très honnête 4,2 sur 5. Ma première recommandation est un comptoir cambodgien que vous devez absolument aller pour le lunch ou un peu de souper. C'est le Kittiu, des mêmes propriétaires que le restaurant Les Sweet Monkey, situé à Berndun. Kittiu est le dérivé de la soupe qui s'écrit difficilement, mais qui se prononce à peu près comme ça. Le comptoir propose quelques sandwiches cambodgiens qui ressemblent un peu à des banh mi, des rouleaux de printemps, des plats de nouilles, mais la vedette est vraiment la soupe de nouilles. très populaire au Cambodge qui se mange absolument pour le déjeuner. Elle contient du porc barbecue, du porc haché, une galette de porc, des boulettes de crêpettes, des légumes. Je vous conseille fortement d'opter pour les noyaux œufs et demandez le bouillon à porc. Vous allez boire, cette soupe est exceptionnelle. Si vous désirez prolonger le plaisir, il faut absolument prendre les rouleaux de printemps avec la meilleure sauce aux arachides que vous aurez goûté de votre vie. Je vous parle maintenant de mon restaurant espagnol préféré. le Ibericos sur le plateau Mont-Royal. Cette taverne à tapas tient très bien son nom Puisqu'il est légèrement en retrait de la rue, bien niché dans un demi-sous-sol aux nombreux cachets. Moi, mon vrai bonheur est de commencer le repas avec l'apéro espagnol parfait. Un pan de tomates, des anchois, une planche de fromage manchego et ou de jambon ibérique, quelques olives. Ajoutez à cela un verre d'exerice ou de cava et vous aurez l'esprit complètement ailleurs. On poursuit avec quelques autres tapas, peut-être la pieuvre grillée, les aubergines fondantes avec yogourt et miel. ou la salade de champignons grillés avant de terminer avec une paillarde. Ma préférée est la vraie, soit la balancienne avec poulet et lapin. Le Ibericoz est ouvert 7 jours et même quelques midis. Prenez-en bien note. Enfin, ma bouchée parfaite de la semaine est une tostada à la crevette tachetée dégustée au cabaret d'enfer. La tostada. faite avec du maïs mixtamalisé et tartinée d'un condiment mexicain incroyablement umami et punché en saveur, puis couvert de fines lanières de crevettes terminées avec des graines de coriandre marinées et probablement plusieurs autres petits éléments secrets. La tostada est en tout temps sur le menu de dégustation du cabaret d'enfer. C'est rendu un incontournable du restaurant et véritablement un highlight à chaque fois. Merci d'avoir été là ! On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Description

Dans ce nouvel épisode, je vous emmène dans les meilleures adresses de la ville.

Avant ma critique du mythique restaurant Mikado (lieu de la création du maki Kamikaze), je vous fais découvrir une pizza unique en son genre, celle du Palomino et vous partage également ma meilleure focaccia à Montréal, qui se trouve à la Meunerie Urbaine.


Je termine en vous parlant de mon restaurant espagnol préféré, le Ibéricos, et une soupe de nouilles cambodgienne absolument fantastique, que l'on peut déguster au Ketiw.


Merci à Time Out Montréal, partenaire de l'épisode !


Site web : www.lecuisinomane.com

Instagram : https://www.instagram.com/lecuisinomane/

Facebook : https://www.facebook.com/lecuisinomane

Pour me contacter : info@lecuisinomane.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au menu cette semaine, je fais la critique du tout premier restaurant de sushi à Montréal, notamment là où le Maki Kamikaze a été inventé, le restaurant Mikado, qui vient de s'offrir une cure jeunesse. Je vous parlerai ensuite de mon restaurant espagnol préféré, puis un petit comptoir cambodgien fait l'une des meilleures soupes à Montréal. Avant de s'offrir tout ça, il ne faut pas passer à côté de mes tuyaux bouffes. Allons-y ! Bonjour à toutes et à tous, mon nom est Tommy Dion, l'humain derrière les plateformes sociales Instagram et Facebook Le Cuisinoman, ainsi que le guide de bonnes adresses gourmand lecuisinoman.com. C'est quoi un croissant en cookies ? Le rédacteur scientifique à rédacteur de critiques gastronomiques, d'athlètes de haut niveau entraînant son corps à athlètes du goût et de l'analyse sensorielle. Bienvenue à mon podcast où chaque semaine, je vous livre oralement ma critique restaurant, en plus de partager mes récentes découvertes, coups de cœur et tuyaux beaux. Ok, s'il vous plaît. On mange quoi cette semaine ? Bienvenue dans mon univers gourmand. Mon premier tuyau bouffe de la semaine, je vous parle non seulement de ma boulangerie préférée à Montréal, mais où l'on y savoure une focaccia absolument démente. C'est la meunerie urbaine. C'est son secret le mieux gardé. Cette focaccia n'est pas démente dans le sens décadente, mais simplement parfaite à mon goût. Une farine tamisée savoureuse, une super belle hydratation. un léger goût de levain, très bien assaisonné. Aucun artifice, ce sont les produits et la technique qui parlent. Tellement bonne ! Il faut également repartir avec une viennoiserie, dans mes préférées à Montréal, et du pain, bien sûr. Prenez bien note, la meunerie urbaine, ça mérite le détour. Pause partenaire ! Merci à Time Out Market Montréal qui me fait confiance et qui m'appuie depuis le début de cette aventure en commentant l'épisode de la semaine. D'ailleurs... Saviez-vous que le Market célèbre son cinquième anniversaire en novembre ? Les festivités seront lancées le mercredi 5 novembre lors d'une soirée qui s'annonce pour le moins festive, animée et gourmande. Les célébrations de la gastronomie et de la culture se poursuivront tous les mois de novembre et décembre pour possiblement s'étendre jusqu'en 2025. Je vous invite à vous inscrire à leur infolette ou les suivre sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer. De retour à Métis au bouffe, le deuxième endroit où je vous emploie est à la pizzeria Palomino de la même équipe que la Taverne Knox dans Pointe-Saint-Charles pour goûter une pointe de pizza unique en son genre. J'ai goûté pour la première fois il y a 5 ans lorsque le chef faisait des tests ici et là en pop-up. J'avais même fait un événement avec lui où j'avais créé une pizza 4 OPP avec du fromage Louis d'Or et de l'ail noir. Déjà, à ce moment, cette pizza était top. Mais là, elle est à sa version 10.0. Je vous avertis que vous n'aurez jamais goûté une pizza aussi fluffy. Elle est tellement moelleuse, comme un coussin. On est dans le style un peu grand-mère, un peu Brooklyn et 100% moelleuse. Du vrai réconfort. Prenez de la vodka calabrésée et vous serez littéralement dans les nuages. À retenir, la pizzeria Palomino, le mi-cadeau. Je connaissais l'existence de ce restaurant de sushi depuis des années et des années. Encore plus même, pour moi, ce restaurant de l'avenue Laurier-Ouest était même mythique. Vous savez, ce genre de restaurant qui est là, qui traverse les décennies sans trop faire de bruit, qui sert sa clientèle régulière, majoritairement des outremontaises, aux côtés de celles occasionnelles, qui célèbrent un anniversaire, un événement. Eh bien, voilà qu'au printemps dernier, ils ont souligné la p... passation de la deuxième à la troisième génération en revampant complètement l'endroit, souhaitant du même coup rajeunir la clientèle tout en régalant les réguliers venant pour la morue noire, le taureau de thon, suivi d'un assortiment de maki et de nigiri. Parce qu'il faut savoir, c'est que le Mikado fut l'un des premiers restaurants de sushi à Montréal. En plus d'avoir mis le sushi sur la carte de Montréal et pavé le chemin à de nombreux chefs, on doit même au chef Kimio l'invention du sushi kamikaze. soit un maquis au saumon avec flocons de tempura au centre. Et pour la petite histoire du kamikaze, pourquoi justement ce nom ? Son fils, Tin, m'a raconté que la journée de son invention, il est allé faire du ski pour la première fois de sa vie avec un ami. Lors d'une descente, alors que Kimio n'était pas très habile, a descendu la piste à pleine vitesse sans être capable de freiner et chuta, heureusement sans trop de dommages. C'est son ami qui s'exclama, t'es un vrai kamikaze. Histoire terminée, si je reviens au magnifique design signé par Jean-Pierre Viau, celui qui a aussi designé les restaurants Citrus dans le temps, le toqué, Juni, H3, je dois dire que c'est extrêmement bien joué. L'endroit rend autant honneur au passé. qui l'embrasse l'avenir avec un intérieur minimaliste, pur, mais rempli de subtilité. Un chic espace-barre fut érigé, qui est dirigé par une équipe de mixologues très jeunes et talentueuses. J'ai d'ailleurs bu trois excellents cocktails, dont un avec de la tomate, du fernet branca, de la chartreuse, de la lime et du poivre. Top ! Si vous êtes amateur de saké, vous allez également être servi. J'ai aussi aimé l'offre de l'expérience Cora Vin, permettant de découvrir des vins d'exception au verre. Après deux cocktails qui nous mettent en appétit, ça commence. Crudeau de l'univers simplement servi avec une sauce ponzu salée et acidulée, puis deux pétontes crues tranchées en lanières avec ume, un condiment japonais acidulé fait à partir de prunes fermentées, du shiso et un petit picot de mayonnaise. J'ai adoré la texture évanescente du pétonte et les saveurs très claires. On nous présente ensuite deux plats complètement différents, mais qui se complètent à merveille. D'un côté, nous avons la longe de thon, partie très maigre, roulée de panneaux puis frits, présentés avec l'intérieur très peu cuit comme un tataki. Il est surmonté d'un tartare de thon, puis côté saveur, on est dans la fraîcheur, l'acidité vive. Le second, on est encore dans le thon, mais cette fois-ci, c'est la partie la plus grasse, appelée le taureau. Il est cru, déposé sur une base de riz croustillant, accompagné de champignons sauvages, puis rehaussé d'une sauce teriyaki légèrement sucrée. Tandis que le premier plat était dans la sinistrie vive, j'ai aimé le contraste sucré et gras qu'apportait le taureau. Un duo très bien exécuté. Puis, avant d'attaquer notre assortiment de sushis, il nous devait d'essayer la morue noire au miso déposée sur des nouilles soba aux champignons. Ouf ! La richesse de cette morue qui nous disparaissait si tôt sur la langue. Tellement fondant qu'elle était impossible à manger avec des baguettes. Enfin, la pièce maîtresse. Le plateau de sushi, cette soirée-là, nous avons eu droit à deux spécialités, soit le rouleau maki de homard et le maki saigon, composé de crabes, de saumon, de thon et de crevettes en tempura avec quelques nigiri et le fameux kamikaze. Je pense qu'il fallait bien goûter. On n'est pas tout à fait dans la pureté des sushis, mais c'est la direction que l'imikado prend avec leur création et c'est très bien assumé. Les nigiri ne sont pas non plus à la fine pointe du raffinement, mais très honnêtes. Le kamikaze, quant à lui, fait vraiment plaisir. Le chef pastier étant en poste depuis presque 30 ans, il ne fallait pas quitter l'endroit sans prendre au moins un dessert, une carte aux accents très français. La tarte Mikado, évoluant au fil de saison, était au pomme, puis plombée d'une crème brûlée au fruit de la passion. Pomme passion, un duo absolument délicieux. Je classifie le Mikado comme un restaurant de sushi de milieu de gamme, mais dans l'échelon le plus élevé. Les prix sont très honnêtes, la qualité des produits y est, tout comme l'exécution. Ce que j'ai beaucoup apprécié par contre, est à la fois la jeunesse de l'endroit et du personnel, mais avec un aura de maturité. On s'y sent bien, on s'y sent entre de bonnes mains. Et lorsque vous irez à la salle de bain, prenez un instant pour observer la porte Wall of Fame, où l'on peut apercevoir des noms comme Paul Bocuse, Jean-Paul Guirap, Normand Laprise, François Scaller, juste pour nommer ceux-ci. Parce qu'on ne l'entend pas assez souvent. Le chef Kimio a eu un impact sur la communauté asiatique et une grande inspiration, un peu comme le chef Normand Laprise a eu. Ma note pour les Mikado, en prenant compte de l'ensemble de l'oeuvre, c'est-à-dire l'ambiance chaleureuse, le sentiment de confort, la programmation cocktail et le service venant impacter de manière positive, un très honnête 4,2 sur 5. Ma première recommandation est un comptoir cambodgien que vous devez absolument aller pour le lunch ou un peu de souper. C'est le Kittiu, des mêmes propriétaires que le restaurant Les Sweet Monkey, situé à Berndun. Kittiu est le dérivé de la soupe qui s'écrit difficilement, mais qui se prononce à peu près comme ça. Le comptoir propose quelques sandwiches cambodgiens qui ressemblent un peu à des banh mi, des rouleaux de printemps, des plats de nouilles, mais la vedette est vraiment la soupe de nouilles. très populaire au Cambodge qui se mange absolument pour le déjeuner. Elle contient du porc barbecue, du porc haché, une galette de porc, des boulettes de crêpettes, des légumes. Je vous conseille fortement d'opter pour les noyaux œufs et demandez le bouillon à porc. Vous allez boire, cette soupe est exceptionnelle. Si vous désirez prolonger le plaisir, il faut absolument prendre les rouleaux de printemps avec la meilleure sauce aux arachides que vous aurez goûté de votre vie. Je vous parle maintenant de mon restaurant espagnol préféré. le Ibericos sur le plateau Mont-Royal. Cette taverne à tapas tient très bien son nom Puisqu'il est légèrement en retrait de la rue, bien niché dans un demi-sous-sol aux nombreux cachets. Moi, mon vrai bonheur est de commencer le repas avec l'apéro espagnol parfait. Un pan de tomates, des anchois, une planche de fromage manchego et ou de jambon ibérique, quelques olives. Ajoutez à cela un verre d'exerice ou de cava et vous aurez l'esprit complètement ailleurs. On poursuit avec quelques autres tapas, peut-être la pieuvre grillée, les aubergines fondantes avec yogourt et miel. ou la salade de champignons grillés avant de terminer avec une paillarde. Ma préférée est la vraie, soit la balancienne avec poulet et lapin. Le Ibericoz est ouvert 7 jours et même quelques midis. Prenez-en bien note. Enfin, ma bouchée parfaite de la semaine est une tostada à la crevette tachetée dégustée au cabaret d'enfer. La tostada. faite avec du maïs mixtamalisé et tartinée d'un condiment mexicain incroyablement umami et punché en saveur, puis couvert de fines lanières de crevettes terminées avec des graines de coriandre marinées et probablement plusieurs autres petits éléments secrets. La tostada est en tout temps sur le menu de dégustation du cabaret d'enfer. C'est rendu un incontournable du restaurant et véritablement un highlight à chaque fois. Merci d'avoir été là ! On se donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre épisode truffé de belles suggestions et de bijoux gastronomiques à découvrir. Pour mes meilleures adresses à tout moment, rendez-vous sur lecuisinoman.com et sur les réseaux sociaux arrobas lecuisinoman, notamment sur Instagram où je partage quotidiennement mes découvertes. N'oubliez pas de vous abonner sur mon site web pour devenir membre Cuisinoman et ainsi pour avoir accès aux nombreux privilèges et rabais chez des partenaires gourmands. Ciao !

Share

Embed

You may also like